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La Plannification de La Preparation Physique en Football

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COLLOQUE INTERNATIONAL

LA PLANIFICATION
de la
PRPARATION
PHYSIQUE
organis l'UFR STAPS de Dijon
par Gilles Cometti

RESUME
DES
COMMUNICATIONS
les 17 et 18 dcembre 1999

avec la collaboration de la

DIRECTION REGIONALE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS


de BOURGOGNE

Colloque International La PLANIFICATION de la PREPARATION PHYSIQUE Dijon 17-18 dcembre 1999

Vendredi 17 dcembre 1999

14h 30. Ouverture du colloque Bernard Meurgey (Directeur de lUFR STAPS de Dijon).
14h 45. Les diffrents niveaux de la planification. Gilles Cometti (Centre dExpertise, Dijon).
15h. Entranement simultan de la vitesse-force et de lendurance. G. Cometti.
15h 30. La vitesse : les procds classiques de lentranement de la vitesse. G. Alberti (Milan).
16h. Mthodes d'tirement musculaire : bases scientifiques et aspects pratiques. Nathalie Guissard
(Bruxelles).

16h 30-17 h. Pause, visite des stands

17h. La planification des paramtres nergtiques. JC Chatard (St Etienne).


17h 30. La planification de llectrostimulation, courants, frquences, impulsions. Doct. Rigaux,
Compex (Bruxelles).
18 h. Llectrostimulation dans la semaine, le cycle, lanne. Gilles Cometti (Dijon)
18 h 20. La rcupration de la force maximale. Anne Michaut, Michel Pousson (Groupe Analyse
du Mouvement, Dijon).

18h 30-19 h. Pause, visite des stands

19 h. Rle de l'tirement lors de la prparation du muscle l'exercice. Nathalie Guissard


(Bruxelles).
19h 30. Un logiciel de planification PropulsePlan . Charles H. Cardinal (Universit de
Montral).

Centre dExpertise de la Performance

Colloque International La PLANIFICATION de la PREPARATION PHYSIQUE Dijon 17-18 dcembre 1999

Samedi 18 dcembre 1999

9h. La planification terminale : l'afftage. JC Chatard (St Etienne).


9h 20. Application pratique : la prparation terminale de l'quipe de France de
football pendant la coupe du monde. T Cotte et JM Ferret (Lyon).
9h 30. La vitesse : une mthode base sur la frquence. Prof. G. Alberti (Milan).
10h. La vitesse de dmarrage, entranement et contrle (loptojump) G. Cometti (Dijon).

10 h 30-11 h. Pause, visite des stands

11h. La construction des sances spcifiques. G. Cometti (Dijon).


11h 15. Lchauffement : bases scientifiques et applications concrtes. N. Maffiuletti (MilanDijon).
11h 30. Lexemple de lchauffement russe . G. Cometti (Dijon).
11h 45. Le systme INTERACTIF GYM. Multi-form Tannac.
12h 10. La planification de la musculation. G. Cometti (Dijon).

13 h. Fin du colloque.

Centre dExpertise de la Performance

Colloque International La PLANIFICATION de la PREPARATION PHYSIQUE Dijon 17-18 dcembre 1999

Vendredi 17 dcembre 1999 14h 45.


Les diffrents niveaux de la planification.
Gilles Cometti (Centre dExpertise, Dijon).

1) Dans la semaine:

Il est souhaitable d'alterner les exercices de musculation avec les exercices


techniques ou la course; En effet la musculation sollicite les articulations de manire intense il est
bon le lendemain de faire fonctionner ces lments de manire plus relache.

2) Dans le cycle:
La dure idale du cycle est aujourd'hui de 3 semaines pour les disciplines de force
explosive. La figure 1 illustre le profil des 3 semaines.

figure 1 : le profil du cycle de travail (d'aprs Tchiene)

La premire semaine est effectue au maximum des possibilits d'entrainement, c'est--dire a


100%
La deuxime semaine diminue en volume de travail pour ne comporter que 80% de la quantit de
travail de la premire semaine.
La troisime semaine est constitue d'un repos relatif 30% du volume de travail avec la plupart
du temps des tests.

3) Le bloc:

cette notion introduite par Vercoshanski consiste mettre l'accent sur une qualit
physique pendant un temps assez long pour nous le bloc correspondra 2 cycles. (figure 2)

figure 2 : le bloc

On alternera ainsi des blocs de "force" et des "blocs" techniques

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Vendredi 17 dcembre 1999 15h.


Entranement simultan de la vitesse-force et de lendurance.
G. Cometti.
Deux conceptions saffrontent : la conception arobie et la conception vitesse-force.
Lillusion de la conception arobie :
La figure 1 reprsente lvolution de la vitesse des sprints pour un joueur de sport collectif au
cours dun match. Nous avons choisi la distance de 30 m comme exemple mme si, en basket,
elle est plus proche de 10-20 m. Cette vitesse peut atteindre plus de 30 km/h en dbut de match,
le joueur rpte les sprints, sa vitesse baisse progressivement avec la fatigue.

Figure 1 : volution de la vitesse des sprints dun joueur au cours dun match.

La conception arobie consiste effectuer du travail arobie pour rsoudre le problme de fin de
match et lever ainsi la vitesse des sprints effectus sur la fatigue. (fig.2)

PERTE

Figure 2 : effets de la conception arobie : les sprints de fin de match sont effectus plus vite grce
lentranement.
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Centre dExpertise de la Performance

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Cette conception nglige une chose : la vitesse des premiers sprints du match est suppose rester
la mme, ce qui serait lidal. En fait ce nest pas le cas et plusieurs exemples vont nous le
dmontrer. En pratiquant ce type dentranement on perd en vitesse sur 30 m.
La conception vitesse-force :
Pour avoir des chances damliorer la vitesse sur 10, 20 ou 30 m il faut la mettre en priorit et
mme comme cela ce nest pas vident. Si on y parvient (fig.3) le joueur sera plus efficace sur
lensemble du match. Le bnfice se fera sur les 40 mn. Mais la perte en fin de match sera
toujours prsente et il faudra alors travailler la puissance maximale arobie avec le procd le plus
qualitatif qui prend en compte une grande qualit dans le travail : le travail intermittent .

figure 3 : on amliore la vitesse des premiers sprints et lefficacit se trouve


tout au long du match.

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Vendredi 17 dcembre 1999 15h 30.


La vitesse : les procds classiques de lentranement de la vitesse.
G. Alberti (Milan).

Les progrs de lathltisme italien dans son ensemble sont en grande partie ds aux tudes et aux
intuitions de Carlo Vittori. Dabord comme athlte puis comme technicien, entraneur et
prparateur physique il a consacr lathltisme toute sa vie, contribuant normment avec ses
collaborateurs aux progrs surtout culturels de tout le mouvement athltique et en particulier
dans le domaine de la vitesse, si bien quaujourdhui on peut vritablement parler d cole
italienne de la vitesse
Le professeur Vittori a contribu dissiper certains lieux communs comme la conviction que les
physiologistes avaient dans les annes 50 ou 60 que laptitude courir vite ntait pas une qualit
composite mais quelle avait essentiellement des limites gntiquement inamovibles.
Vittori comprit et dmontra linverse que lentranement et lcole de leffort constituaient les
principes premiers de lamlioration de la performance. Il a analyser la course sous tous ses
aspects, mais ceux apparement les plus insignifiants, et partir de ses crits, il est possible,
comme synthse gnrale, de dgager certains points fondamentaux :
- Avant tout le rle central de la force , ou mieux de certaines expressions de la force dont la
succession dynamique influence le geste biomcanique du sprinter.
- A cela est associ le rythme compris comme le meilleur compromis entre la frquence et
lamplitude de la foule dans le but de trouver pour chaque athlte le modle rythmique adapt
sa biotypologie.
- Lendurance galement, apparement peu importante pour un sprinter, joue un rle
dterminant dans la fameuse rsistance la vitesse . Elle est en relation, en plus de la force,
avec les processus nergtiques qui sont utiliss pendant la performance, cest pourquoi on peut
parler de modle bionergtique du sprinter.
-

Enfin, troitement lie la fameuse rsistance la vitesse et au rythme il y a la capacit


rpartir leffort qui permet lathlte dobtenir, en comptition de sprint, la vitesse
moyenne la plus leve.

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Vendredi 17 dcembre 1999 16h.


Mthodes d'tirement musculaire : bases scientifiques et aspects pratiques.
Nathalie Guissard (Bruxelles).

Ces dernires annes, les tirements musculaires ont t aussi bien intgr aux programmes
dentranement en sport quaux programmes de reducation en kinsithrapie.
La recherche sest, ds lors, multiplie et sest oriente vers des tudes non seulement mcaniques
mais galement neurophysiologiques. Au point de vue neurophysiologique, ltirement passif
diminue lexcitabilit des neurones moteurs du muscle traduisant une rduction du tonus
musculaire.
Cependant, une fois ltirement termin, le muscle retrouve immdiatement son niveau
dexcitabilit initial et son tonus de base. Ce maintien est cohrent avec labsence de modification
de force de contraction volontaire maximale observe dans certaines tudes. Cependant, le gain
de mobilit articulaire conserv suggre malgr tout une adaptation mcanique court terme.
Diffrentes mthodes ont t galement compares dun point de vue mcaniques et
neurophysiologiques. Les mthodes passives sont davantage recommandes que les mthodes
dynamiques. La mthode du contract-relch ainsi que le CRAC permettent une amlioration
considrable de la mobilit articulaire.
Certaines tudes ont montrs que le muscle sadapte suite un tirement musculaire. Ce type de
sollicitation va modifier les proprits mcaniques et viscolastiques musculo-tendineuse ainsi
que la rgulation rflexes. Une meilleure comprhension des fondements des diffrents processus
physiologiques mis en jeu va permettre de concevoir un type de prpartion plus performant.

16h 30-17 h. Pause, visite des stands

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Vendredi 17 dcembre 1999 17h.


La planification des paramtres nergtiques.
JC Chatard (St Etienne).

La charge d'entranement des sances un ou plusieurs processus nergtiques est le plus souvent
dcrite par le volume, l'intensit et la frquence des sances. Le volume d'entranement s'exprime
en heures ou kilomtres parcourus par jour, semaine, anne. L'intensit est quantifie partir de
la relation entre la vitesse ou la puissance et la concentration des lactates sanguins.
La planification de l'entranement divise l'anne en petites priodes ou cycles dont la dure est
variable. Plusieurs micro-cycles forment un macro-cycle, plusieurs macro-cycles un mso-cycle.
Le but de la planification est d'optimiser la charge d'entranement l'adaptation de l'organisme et
de prvenir le surentranement et la fatigue. La dure d'un micro-cycle est en gnral d'une
semaine. La dure d'un macro-cycle est plus variable de 3 12 semaines. Elle dpend du type de
processus nergtique dvelopper (arobie ou anarobie), de l'tat initial d'entranement (repos
ou fatigu), de la priode de l'anne (reprise d'entranement ou fin de saison), du type de sport
(individuel ou collectif), de la frquence des comptitions, du niveau de pratique et de l'ge des
sujets.
Pendant l'enfance et l'adolescence, le volume moyen d'entranement augmente rgulirement
d'anne en anne et suit paralllement les performances mesures en comptition. Il est toutefois
difficile pendant cette priode de dterminer ce qui revient exactement la croissance corporelle
et au volume d'entranement lui-mme. Aprs l'adolescence, le volume d'entranement perd sa
capacit de stimulation partir d'un certain seuil. Au del de ce seuil, le paramtre majeur devient
l'intensit. Le travail faible intensit garde malgr tout un intrt chez les sprinters. Il amliore
en effet la rcupration et la tolrance des sances d'entranement trs intenses.
L'afftage correspond une phase de rduction importante du volume d'entranement (30 50
%) pendant 2 4 semaines. Il s'accompagne d'une trs nette amlioration des performances.
Pendant cette priode, la rcupration de la fatigue est plus rapide que la perte d'aptitude
physique ce qui explique l' amlioration des performances.
La rponse individuelle un entranement donn varie normment d'un sujet l'autre. Elle
dpend du niveau initial de la performance et du nombre d'anne d'entranement de chaque sujet.
Cette rponse peut tre tudis l'aide de corrlations simples entre performances et charges
d'entranement ou l'aide de modles mathmatiques. Ces analyses permettent aux sportifs et
entraneurs de programmer de faon individuelle l'entranement, particulirement au cours des
phases d'afftage. Ainsi, le temps de rcupration optimal peut tre calcul pour chaque individu.
Des valeurs variant de 1 8 ont pu ainsi tre calcules.

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Vendredi 17 dcembre 1999 17h 30.


La planification de llectrostimulation, courants, frquences, impulsions.
Doct. Rigaux, Compex (Bruxelles).

L'lectrostimulation musculaire commande un travail aux muscles. La nature et la quantit


de ce travail dpendent des paramtres programms.
L'outil de base pour commander le travail musculaire est l'impulsion de courant
lectrique. Son rle est de dclencher une excitation au niveau des fibres nerveuses
(motoneurones) qui commandent les fibres musculaires. L'excitation des motoneurones par
l'impulsion est transmise via la plaque motrice aux fibres musculaires qui effectuent alors une
rponse mcanique lmentaire. Celle-ci consiste en une simple secousse d'une dure trs brve
(0.1s maximum). A chaque fois que lon rpte l'impulsion, l'excitation est rpte et la secousse
musculaire galement. C'est dire: 1 Impulsion 1 Excitation 1 Secousse.
La secousse lmentaire des fibres musculaires en rponse une impulsion lectrique
correspond une quantit lmentaire de travail. Cette quantit de travail est extrmement faible
et peut tre considre comme un quantum de travail ou une unit de travail. La nature du travail
dpend donc de la frquence plus ou moins leve laquelle on rpte l'unit de travail. Rpter
l'impulsion avec une frquence de 5Hz (5 fois par seconde) constitue une puissance de travail trs
lgre. Par contre, rpter l'impulsion avec une frquence de 100Hz (100 fois par seconde)
constitue une puissance de travail trs leve que seules des fibres rapides peuvent atteindre et qui
se traduit par une trs puissante contraction ttanique. Evidemment, une puissance de travail
aussi importante ne peut tre maintenue longtemps car le muscle s'puise rapidement. Des phases
de repos entre les contractions sont ncessaires.
La frquence des impulsions impose donc des contractions ttaniques plus ou moins
puissantes selon qu'elle est plus ou moins leve. Elle dtermine au niveau des fibres musculaires
stimules (recrutes) ce qu'on appelle la puissance maximum instantane du travail (Pmax). A
basse frquence, la Pmax est faible et la contraction peut durer assez longtemps sans puiser les
fibres musculaires recrutes par la stimulation. A haute frquence, la Pmax est leve et les fibres
recrutes s'puisent rapidement. Pour viter cet puisement rapide, il faut rduire la dure de la
contraction et laisser un temps de repos suffisamment long avant la contraction suivante. Nous
voyons ainsi se dgager trois paramtres dterminant la nature du travail (figure 2):

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la frquence d'impulsion (FI)

la dure de la contraction (DC)

la dure du repos (DR)


Les fibres musculaires recrutes par la stimulation effectuent donc un travail dont la

nature est dtermine par les trois paramtres FI, DC et DR. La quantit totale du travail qu'elles
effectuent dpend du nombre de fois que lon rpte le cycle "contraction repos" (NR = nombre
de rptitions). Par exemple, si FI est 50Hz, DC 5 secondes et DR 15 secondes, rpter 10 cycles
"contraction repos" commande une quantit de travail totale pour les fibres recrutes de 50 x 5 x
10 = 2500 units de travail. Et, le temps total de la sance de stimulation sera: (5+15)x10 = 200
secondes.
Outre les lments dvelopps ci-dessus, il faut insister sur la notion du recrutement
spatial des fibres. Le recrutement spatial, c'est le nombre de fibres musculaires qui sont stimules
ou recrutes par l'lectrostimulation. Ce recrutement dpend de l'intensit lectrique exprime en
mA (milliampres) et rgle pendant la sance de stimulation sur l'appareil. Si on utilise peu
d'intensit, on fait travailler un petit nombre de fibres. Si on applique la stimulation avec une
intensit significative pour un sportif, par exemple 70mA, on recrute beaucoup plus de fibres.
Seules les fibres recrutes par l'ESM travaillent et seules les fibres qui travaillent peuvent
progresser. Peu d'intensit signifie peu de progrs possibles, beaucoup d'intensit signifie
beaucoup plus de progrs possibles.
Le nombre de fibres qui travaillent dpend du nombre de mA rgl sur l'appareil par
l'utilisateur pendant sa sance de stimulation. La nature et la quantit de travail qu'effectuent les
fibres recrutes dpendent des paramtres programms (FI, DC, DR, NR).

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Vendredi 17 dcembre 1999 18 h.


Llectrostimulation dans la semaine, le cycle, lanne.
Gilles Cometti (Dijon)
1) La sance :
1.1) la dure des stimulations :
La dure moyenne de la sance de stimulation est de 10 mn par muscle stimul. Le triceps sural
fait exception, il ne faut pas dpasser 5 mn. La stimulation de ce muscle entrane en effet des
courbatures trs intenses.
1.2) le nombre de muscles stimuls :
Il ne faut pas dpasser 3 muscles par sance. La sance type pour les jambes comporte les
stimulations
- des quadriceps (10 mn chacun)
- des triceps (5 mn chacun)
- des fessiers (10 mn par muscle)
Pour le haut du corps le problme est plus complexe. Les muscles sont nombreux, il faut faire un
choix. Les pectoraux sont faciles stimuler, le grand dorsal et les deltodes galementLes
abdominaux reprsentent un autre cas particulier. On peut en effet monter jusqu' 20 mn par
sance avec des dures de contraction longue (10 secondes).
2) La semaine :
Le nombre de sances par semaine est de 3 ou 4. Pour les muscles des jambes nous conseillons 3
sances. Il est recommand de laisser une journe de repos entre les sances. Pendant cette
journe il faut faire fonctionner les muscles stimuler de manire non intensive, la course tant la
solution la plus intressante pour les jambes. L'chauffement doit comprendre des tirements et
des contractions de faibles intensit. Il ne faut pas de toute faon solliciter les muscles fond
pendant la priode de stimulation.

la semaine de travail en lectrostimulation.

le cycle d'lectrostimulation
3) Le cycle :

Il est de 3 semaines
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Vendredi 17 dcembre 1999 18 h 20.


La rcupration de la force maximale.
Anne Michaut, Michel Pousson (Groupe Analyse du Mouvement, Dijon).

Parce que la sollicitation musculaire excentrique provoque, pendant ltirement du muscle, des
tensions maximales, il apparat que ce type de contraction est favorable au dveloppement de
lhypertrophie et de la force musculaire. Cependant ce type de sollicitation ncessite une longue
dure de rcupration en raison des dommages subis par lultrastructure myofibrillaire. Afin de
prciser si lintensit de la sollicitation musculaire dtermine la dure de la rcupration de la
force maximale, 10 sujets fminins entrans ralisent une sance dentranement excentrique
et concentrique . La sance est compose de 10 sries de 10 contractions maximales
concentriques ou excentriques du quadriceps ralises pour chaque sujet sur un ergomtre
isocintique (Biodex), spares par six mois dintervalle. Pour chaque sance, lvolution de la
force maximale excentrique et concentrique est value 5 min., 24h et 48h aprs la sance
dentranement.
Lors de ce type de sance, la force maximale concentrique et excentrique diminue
significativement pendant les sries respectivement partir de la 1re et de la 7me srie.
Immdiatement aprs la sance de type concentrique, le moment excentrique diminue
significativement par rapport la valeur obtenue avant la sance (valeur initiale) de -15,18 ,8%,
puis revient une valeur proche de la valeur initiale aprs 24 heures de repos (-8,212,7%). En
revanche, le moment concentrique nest pas significativement modifi immdiatement (4,310,1%) et aprs 24 heures de repos (-1,310,3%). Aprs la sance de type excentrique, les
moments excentrique et concentrique sont significativement diminus (-15,67,5% et -15,17,6%
respectivement), puis reviennent vers leur valeur initiale 48 heures (-6,311,9% et -5,113,2%
respectivement). Il semble donc quune priode de 24 heures soit ncessaire pour rcuprer de
faon complte la force maximale suite une sance concentrique , alors quune priode de
repos de 48 heures est ncessaire suite la sance excentrique . Ces dlais sont prendre en
compte dans la programmation de lentranement.

18h 30-19 h. Pause, visite des stands

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Vendredi 17 dcembre 1999 19 h.


Rle de l'tirement lors de la prparation du muscle l'exercice.
Nathalie Guissard (Bruxelles).

La ralisation dune performance sportive ncssite une synergie parfaite entre deux
qualits physique: la force musculaire et la souplesse. Un manque de souplesse limite
lefficacit dexcution dun geste technique et peut tre lorigine de lsions musculotendineuses.
Depuis quelques annes, le stretching constitue un volet incontournable de tout
programme dentranement. Il permet de prparer la musculature au travail, daugmenter
la mobilit articulaire, damliorer la performance. De plus, par la rduction de tension
musculaires quil peut engendrer, il permet de limiter les accidents musculaires et
tendineux.
Cependant, pour tre efficace et sans danger, les tirements doivent rpondre un
certain nombre de principes techniques respecter. En fonction de lobjectif que
lentraneur sest fix, les tirements seront placs avant, pendant ou aprs la sance
dexercice ou dentranement.

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Vendredi 17 dcembre 1999 19h 30.


Un logiciel de planification PropulsePlan .
Charles H. Cardinal (Universit de Montral).

Aperu gnral du logiciel ProPulses PLAN :

Le logiciel ProPulses PLAN permet d'atteindre


plusieurs objectifs :

ProPulses PLAN est un outil informatique permettant


dlaborer et de grer des activits dentranement et de
comptition. Conu en collaboration avec des experts reconnus
dans le domaine de lentranement, ce logiciel propose une
approche systmatique mais conviviale la conception de
programmes sportifs et permet une conomie apprciable de
temps lors de ltape de planification.

1.Atteindre le sommet de performance au bon moment :


Dans le domaine de l'entranement sportif, l'entraneur vise
augmenter la capacit de performance des athltes pour les prparer
se surpasser lors des comptitions majeures. Il est impratif de ne
pas atteindre la forme sportive optimale n'importe quel moment
du macrocycle d'entranement (anne) mais bien un moment
pralablement dtermin, c'est--dire lors des comptitions
dcisives;

Grce diffrentes fonctions danalyse, la version


ProPulses PLAN+ pourra galement gnrer des statistiques et
des graphiques permettant dvaluer lefficacit des activits
prvues et ralises, et dvaluer limpact de celles-ci sur la
performance de lathlte.

2.Harmoniser les tches d'entranement dans la semaine :


La planification permet galement de vrifier si chaque partie
s'intgre bien aux autres et de s'assurer que l'ensemble forme un tout
logique et cohrent. En effet, l'entraneur doit agencer les tches
majeures d'entranement dans la semaine en vitant le plus possible
toute source d'interfrence ou de conflit. Les points faibles peuvent
tre mis en vidence pour y remdier avant l'vnement;

Respectant la mthodologie du Programme national de


certification des entraneurs 3M ( Canada ), ProPulses PLAN peut
tre utilis aussi bien par les entraneurs ou les entraneures de
haut niveau que par ceux ou celles qui oeuvrent auprs dathltes
en voie de dveloppement.

3.Inscrire les objectifs poursuivis dans la sance dans un contexte


global :

ProPulses Plan est n du partenariat entre la socit


CardiSport, 2 alle Alfred Nobel Dijon et l'ACE, Association
Canadienne des entraneurs.

La sance devient un ensemble d'exercices diffrents devant


fonctionner comme un tout. Les parties secondaires de l'unit sont
subordonnes la partie principale et ne font que concourir son
optimisation.
ProPulses Plan est disponible en deux versions :

La version Standard
la version Plan Plus qui intgre deux nouvelles fonctions d'aide
la dcision
Le suivi de l'tat d'entranement
la quantification

Pour plus d'informations, consultez le


www.propulses.com ou www.cardisport.com.

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site

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internet :

Colloque International La PLANIFICATION de la PREPARATION PHYSIQUE Dijon 17-18 dcembre 1999

Samedi 18 dcembre 1999 9h.


La planification terminale : l'afftage.
JC Chatard (St Etienne).
et
Application pratique : la prparation terminale de l'quipe de France de
football pendant la coupe du monde.
T Cotte et JM Ferret (Lyon).

Aprs plusieurs semaines ou mois nags un volume d'entranement lev, une rduction
importante du volume (30 50 %) pendant 2 4 semaines, appele "afftage", s'accompagne
d'une trs nette amlioration des performances (Houmard et Johns 1994, Maglischo 1982, Mujika
1998) .
Mujika, et coll. (1995) ont montr que l'augmentation de la performance tait directement lie la
rduction du volume d'entranement. Banister et Calvert (1980) ont indiqu que l'entranement
induit une augmentation de l'aptitude physique mais aussi une fatigue limitant la performance.
Pendant l'afftage, la rcupration de la fatigue est plus rapide que la perte d'aptitude physique.
Cela explique qu'une courte rduction d'entranement s'accompagne dans ces conditions d'une
amlioration des performances.
La dure de l'afftage est variable selon les sujets de 4 32 jours. Elle peut tre ralise
progressivement ou par palier (Houmard et Johns 1994, Mujika 1998) . Elle s'accompagne en
moyenne d'une augmentation de performance de 3 % (Cavanaugh et Musch 1989, Costill, et coll.
1991).
Pendant l'afftage, le maintien d'une intensit leve parat ncessaire pour viter le
dsentranement

(Mujika 1998). Cependant, la priode d'afftage ne doit pas tre considre

comme une priode d'augmentation de l'intensit de l'entranement. En effet, le but de cette


priode est de rduire la fatigue pour faciliter la rcupration, non de dvelopper l'aptitude
physique (Maglischo 1982) .

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Rfrences
1. Banister, E. W. Calvert, T. W., (1980) Planning for future performance: implications for long
term training. Canadian Journal of Applied Sport Sciences 5: 170-6.
2. Cavanaugh, D. J. Musch, K. I., (1989) Arm and leg power of elite swimmers increase after
taper as measured by biokinetic variable resistance machines. Journal of Swimming Research
5: 7-10.
3. Costill, D. L., Thomas, R., Robergs, R. A., Pascoe, D., Lambert, C., Barr, S. Fink, W. J., (1991)
Adaptations to swimming training: influence of training volume. Medicine and Science in
Sports and Exercise 23: 371-7.
4. Houmard, J. A. Johns, R. A., (1994) Effects of taper on swim performance. Practical
implications. Sports Medicine 17: 224-32.
5. Maglischo, E. (1982) Swimming faster. Mayfield Publishing Company, Palo Alto, California, 1472
6. Mujika, I., (1998) The influence of training characteristics and tapering on the adaptation in
highly trained individuals: a review. International Journal of Sports Medicine 19: 1-8.
7. Mujika, I., Chatard, J. C., Busso, T., Geyssant, A., Barale, F. Lacoste, L., (1995) Effects of
training on performance in competitive swimming. Canadian Journal of Applied Sport Sciences
20: 395-406.

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Samedi 18 dcembre 1999 9h 30.


La vitesse : une mthode base sur la frquence.
Prof. G. Alberti (Milan).

La vitesse dun sprinter dpend de 2 facteurs : amplitude et frquence de la foule. La vitesse


maximale de course est obtenue uniquement si on dveloppe une combinaison optimale de ces 2
facteurs : la diminution de lun ou des 2 entraine une diminution de la vitesse maximale.
Selon A. Donati on peut, en simplifiant, affirmer que la longueur de la foule est dtermine par
la force, alors que la frquence dpend du systme nerveux central (SNC) .
Il est possible, lentranement, de varier la combinaison amplitude-frquence de la foule dans le
but dduquer lathlte dvelopper de faon optimale ces 2 facteurs. Il est ainsi possible de
limiter le rle de la force dans le but daugmenter la frquence des stimuli, alors quune rduction
de la frquence augmente le rle de la force.
Il est galement possible, avec un logiciel facile dutilisation, mis au point par Donati, appel
Sprint Test , de contrler la facult dadaptation de lathlte et son tat de forme.

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Samedi 18 dcembre 1999 10h.


La vitesse de dmarrage, entranement et contrle (loptojump).
G. Cometti (Dijon).
Aujourdhui il faut mme sintresser la vitesse des premires foules avec des moyens
modernes comme loptojump (by Microgate, Bolzano, Italy). En effet la diffrence de
dmarrage entre 2 joueurs se fait souvent sur 2 ou 3 foules. La figure 10 montre lvolution de la
vitesse de 2 joueurs dont le temps sur 10m est le mme. On constate que le joueur a est plus
rapide au dpart, son niveau technique en football est nettement suprieur au joueur b qui part
moins vite. On remarque donc quon en est travailler la vitesse de dmarrage sur moins de 10
m. On passe dans la superqualit et cest lorientation de lentranement de lavenir.

1,80 s

Joueur A
Joueur B

Figure 1 : volution de la vitesse foule par foule (mesur par optojump ) pour deux joueurs avec le mme temps
sur 10m (1,80s)
Nous conseillons donc pour le footballeur 3 sances de vitesse par semaine dont une se termine
par un intermittent arobie :
- une sance de vitesse type renforcement de lappui (skippings, bondissements..) couple
avec charges trs lourdes en 1/2 squat
- une sance axe sur la ractivit et la frquence (avec situation adapte au football :
distances 10-20m et changements de direction)
- une sance oriente sur la vitesse de dmarrage (moins de 10 m) avec contrle type
optojump

10 h 30-11 h. Pause, visite des stands

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Samedi 18 dcembre 1999 11h.


La construction des sances spcifiques.
G. Cometti (Dijon).

Les sances que nous avons choisies alternent des situations spcifiques (si possible avec mesure
= ergomtre par exemple) et des situations de musculation o l'ergopower est souvent l'appareil
de mesure privilgi.

ergomtre

ergomtre

ergomtre

ergomtre

Les sances de force spcifique.


Les principes de construction des sances sont les suivants :
- on prend une fraction de la dure de la comptition
- on alterne des exercices de force maximale et des situations plus spcifiques
- on contrle la qualit d'excution avec des ergomtres ou des systmes mesurant la puissance.

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Samedi 18 dcembre 1999 11h 15.


Lchauffement : bases scientifiques et applications concrtes.
N. Maffiuletti (Milan-Dijon).

Le rle de lchauffement est de prparer physiologiquement et psychologiquement lorganisme


pour quil soit capable doptimiser sa performance ds les premiers instants et sans quil y ait
accumulation de fatigue au pralable. Dun point de vue physiologique on considre la circulation
sanguine et par consquent laugmentation de la temprature la base des adaptations. De plus,
des modifications au niveau nerveux, musculaire et articulaire permettront une meilleure efficacit
pour des gestes simples et complexes. Au niveau psychologique lchauffement devrait amliorer
lattitude de confiance chez lathlte et permettre deffectuer des rappels techniques et tactiques
pour mieux plonger dans latmosphre de comptition.

Lchauffement est classiquement compos dune partie gnrale, qui serait plutt consacre la
circulation sanguine et la temprante, et dune partie spcifique, plus axe sur les caractristiques
neuromusculaires.

Sur la base de ces rflexions on a essay dclaircir certains aspects de lchauffement et de


rpondre certaines questions :

Lchauffement permet-il vraiment damliorer la performance ? Est-il bnfique ?

Quelle est lintensit optimale pour que la performance ne soit pas perturbe ?

Lchauffement passif est-il efficace ?

Le travail intermittent peut tre utilis dans lchauffement ?

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Rferences

De Bruyn-Prevost P. The effects of various warming up intensities and durations upon some
physiological variables during an exercise corresponding to the WC170. Eur J Appl Physiol 1980 ;
43(2) : 93-100.

Inbar O, Bar-Or O. The effects of intermittent warm-up on 7-9 year-old boys. Eur J Appl Physiol
1975 ; 34(2) : 81-89.

Ingjer F, Stromme SB. Effects of active, passive or no warm-up on the physiological response to
heavy resistance. Eur J Appl Physiol 1979 ; 40(4) : 273-282.

Genovely H, Stamford BA. Effects of prolonged warm-up exercise above and belox anaerobic
threshold on maximal performance. Eur J Appl Physiol 1982 ; 48(3) : 323-330.

OBrien B, Payne W, Gastin P, Burge C. A comparison of active and passive warm ups on
energy system contribution and performance in moderate heat. Aust J Sci Med Sport 1997 ; 29(4) :
106-109.

Robergs RA, Pascoe DD, Costill DL, Fink WJ, Chwalbinska-Moneta J, Davis JA, Hickner R.
Effects of warm-up on muscle glycogenolysis during intense exercise. Med Sci Sports Exerc 1991 ;
23(1) : 37-43.

Stewart IB, Sleivert GG. The effect of warm-up intensity on range of motion and anaerobic
performance. J Orthop Sports Ther 1998 ; 27(2) : 154-61.

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Samedi 18 dcembre 1999 11h 30.


Lexemple de lchauffement russe .
G. Cometti (Dijon).

Cest en 1966 que Mastrovo met au point une procdure dchauffement qui est reste sous
lappellation dchauffement russe.
Les nombreux accidents constats chez des sprinters particulirement aux ischio-jambiers ont
motiv une tude exprimentale.
Dans un premier temps lauteur constate linefficacit de lchauffement traditionnel sur les
muscles postrieurs de la cuisse. La temprature ne slve que de 0,2 et chez certains athltes
elle baisse.
Mastrovo cherche alors la phase de la foule o les ischios sont le plus sollicits, il constate que
cest au moment du blocage de la jambe libre en avant la suite dune action excentrique.
Il propose ensuite une procdure dchauffement base sur le principe dexercices de force
alterns avec des tirements pour tous les groupes musculaires concerns par la course
(principalement les ischios, mais aussi les quadriceps, psoas, triceps).
Il met au point une course exprimentale destine complter la mise en train.
Il constate que ce protocole permet une augmentation de la temprature des ischios denviron
1,6 3,4.
Nous proposerons une vido illustrant les diffrentes tapes de cet chauffement.

Rfrence : document INS n 560

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Samedi 18 dcembre 1999 11h 45.

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Samedi 18 dcembre 1999 12h 10.


La planification de la musculation.
G. Cometti (Dijon).
La musculation est un paramtre important de la prparation physique. Nous avons depuis
quelques annes propos de lintgrer en suivant la progression de la figure 1
QUALITE

CHARGES LOURDES

BONDISSEMENTS
VERTICAUX

BONDISSEMENTS
HORIZONTAUX

SPRINTS

figure 1 :les tapes dans la planification de la musculation


L'alternance des rgimes de contraction:
La planification moderne consiste alterner les mthodes et les rgimes de contraction au cours
de l'anne en tenant compte des effets respectifs des diffrentes mthodes.
La figure 2 reprsente la planification sur une demi anne d'un lanceur de poids de niveau
national. On voit voluer les rgimes de contraction en fonction de la priode.

figure 2 : planification d'une demi anne d'un lanceur de poids


13 h. Fin du colloque.
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