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Capteurs analogiques
1. Dfinition
Un capteur est un transducteur qui permet de convertir une grandeur physique mesurer (temprature,
vitesse, humidit, pression, niveau, dbit, ...) en une autre grandeur physique mesurable.
Un capteur est dit analogique sil fournit un signal de sortie, courant ou tension, de type analogique.
Ce signal volue continuellement dans le temps et suit les variations de la grandeur physique dentre.
Il peut prendre une infinit de valeurs entre deux valeurs limites.
Figure 1
Grandeur physique mesurer
Capteur
Grandeur physique mesurable
2. Classification
Les capteurs analogiques sont classs en deux familles : les capteurs passifs et les capteurs actifs.
21. Capteurs passifs

Il s'agit gnralement d'impdance dont l'un des paramtres dterminants est sensible la grandeur
mesure. La figure 2 rsume les paramtres caractristiques pour chaque type de capteur passif.
Figure 2
Grandeur de traduction
R
Transformations possibles
Rsistance R : R=f(, L, S).
rsistivit, L longueur, S section.
Capacit C : C=f(S, e, ).
S surface des armatures,
e distance entre armatures,
permittivit.
Inductance L : L=f(L, S, n, ).
L longueur de la bobine,
S surface dune spire,
n nombre de spires,
permabilit.
Remarque :
Les capteurs passifs sont souvent associs aux conditionneurs pour raliser la mesure de la grandeur
physique sous forme dun signal lectrique. Les conditionneurs les plus gnralement utiliss sont :
Pont diviseur de tension (montage potentiomtrique).
Pont de Wheatstone .
Circuit oscillant dont la frquence doscillations est fonction de limpdance du capteur.
Amplificateur dont le gain est paramtr par limpdance du capteur.
22. Capteurs actifs

Fonctionnant en gnrateur, un capteur actif est gnralement fond dans son principe sur un effet
physique qui assure la conversion en nergie lectrique de la forme d'nergie propre la grandeur physique
mesurer : nergie thermique, mcanique ou de rayonnement.
Sciences et technologies lectriques
Niveau 2me
Sciences de lingnieur
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3. Effets physiques les plus classiques

31. Effet pizolectrique : Figure 3a
L'application d'une force et plus gnralement d'une contrainte mcanique sur une lame de quartz
entrane une dformation du cristal qui donne naissance une tension lectrique e=k.F.
Cet effet est exploit pour la mesure de force, pression, etc.
32. Effet photolectrique : Figure 3b

Le principe se base sur la libration de charges lectriques dans la matire sous l'influence d'un
rayonnement lumineux (clairement) ou plus gnralement d'une onde lectromagntique e=k..
Cet effet est exploit pour la mesure du flux lumineux.
33. Effet thermolectrique : Figure 3c

Le principe de la mesure est bas sur lassociation de deux fils en mtaux de nature diffrente (fer et
cuivre par exemple) connects leurs deux extrmits. Un courant continu circulera dans la boucle ainsi
forme sil y a une diffrence de temprature entre les extrmits appeles jonctions ou soudures .
On distingue la jonction chaude porte la temprature Tc et la jonction froide porte la temprature Tf.
La tension obtenue e est directement lie la diffrence de temprature et un coefficient dpendant de
la nature des deux mtaux constituant le thermocouple e=.(Tc-Tf)=.T
Lapplication directe de leffet est la mesure de la temprature Tc dans le cas o Tf=0 C thermocouple.
34. Effet Hall : Figure 3d

Un barreau de semi-conducteur soumis un champ magntique uniforme B et travers par un courant I, est
le sige d'une force lectromotrice e sur deux de ses faces. Cest la tension de Hall dfinie par la relation
e=(RH.I.B)/d avec :
RH : Constante de Hall (dpend du semi-conducteur).
I : Intensit du courant(A).
B : Intensit du champ magntique(T).
d : Epaisseur du barreau de silicium(m).
Si on maintient le courant I constant, on a donc une tension proportionnelle au champ magntique B : e=k.B
avec k=RH.I/d do la mesure de lintensit du champ magntique.
35. Effet dinduction lectromagntique : Figure 3e

Lorsquun conducteur se dplace dans un champ dinduction fixe B, il est le sige d'une force lectromotrice
e proportionnelle au flux magntique coup par unit de temps, donc sa vitesse de dplacement : e=k..
La mesure de la tension dinduction e permet de connatre la vitesse du dplacement qui est son origine.
Figure 3
Eclairement
3a
3b
3c
Fer
3d
Force
Matire
Cuivre
Cristal
Jonction Tc Jonction Tf
V
e
Cuivre
I e
3e
B
e
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4. Capteurs de temprature
41. Rsistances thermolectriques RTD
411. Principe
Les capteurs de temprature RTD (Resistance Temperature Detector) sont bass sur la variation de la
rsistivit de certains matriaux en fonction de la temprature : Cest leffet thermorsistif.
412. Classification
Selon la nature du matriau utilis, Les capteurs de temprature RTD sont classs en deux familles :
Les thermistances et les rsistances thermolectriques mtalliques.
413. Thermistances
Les thermistances sont des composants semi-conducteurs.
La valeur nominale de la rsistance dune thermistance est donne pour la temprature nominale de 25 C.
On distingue deux types de thermistances :
Thermistances CTN (Coefficient de Temprature Ngatif) ou NTC : leur rsistance diminue lorsque
la temprature augmente et vice versa.
Thermistances CTP (Coefficient de Temprature Positif) ou PTC : leur rsistance augmente lorsque
la temprature crot et inversement.
La figure 4a reprsente un exemple de caractristique dune thermistance CTN.
Pour traduire la temprature mesure sous forme dun signal lectrique, on utilise, titre dexemple,
le montage conditionneur de la figure 4b. On aura ainsi une tension Vs image de la temprature mesure
VS=VCC.[RCTN/(RCTN+R)]
Figure 4
T : Temprature en K
R0 : Rsistance T0=298 K
: Constante en K
CTN
R (K)
100
+VCC
4a
4b
CTP
RCTN
20
+
Symboles
1
-50
25
VS
T (C)
200
0V
414. Rsistances thermolectriques mtalliques

Ce sont des composants base des mtaux tels que le platine, le cuivre, ou le nickel.
La sonde Pt100 est le modle le plus rpondu. Elle offre une rsistance de 100 pour T=0 C.
Lexpression approche de la rsistance dune sonde mtallique en fonction de la temprature T en C est :
R(T)=R0.(1+.T) avec : R0 valeur de rfrence en et coefficient de temprature du matriau en /C
La figure 5a montre un exemple de caractristique dune sonde Pt100
Figure 5
R ()
5a
350
293
216
+
Pt100
100
Symbole
23
-200 -100
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100 200 300
400
500 600 650
T (C)
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42. Circuits intgrs spcialiss

IL existe des composants lectroniques spcialiss, conus pour la mesure de temprature. Ces circuits
permettent davoir une tension qui varie linairement avec la temprature. On propose le LM335,
titre dexemple, qui se loge dans des diffrents types de botiers comme lindique la figure 6a.
La figure 6b illustre la caractristique du LM335 donnant la tension Vz image de la temprature T.
Pour mettre en uvre le LM335, on propose le montage de la figure 6c avec :
La rsistance R doit tre dtermine de telle sorte que Iz soit compris entre 0,4 mA et 5 mA.
Le potentiomtre P est facultatif. Il permet dajuster la tension du 0 C (dcalage).
Figure 6
Iz
6a
Vz
Symbole
VCC
6b
Vz (V)
3,73
6c
2,73
2,33
T (C)
-40
100
Iz
Vz
P
0V
43. Thermocouples
Ce sont des couples de mtaux qui exploitent le principe de leffet thermolectrique pour la mesure de
temprature dans une large gamme. Ils sont normaliss et codifis par des lettres : K, J, T, N, E, S, R et B.
La figure 7a montre un exemple de caractristiques de quelques thermocouples.
Figure 7
fem (mV)
7a
Symbole
T (C)
5. Capteurs de lumire
51. Photorsistance LDR
Pour certains matriaux, la rsistivit dpend du flux lumineux incident sur le matriau : Cest leffet
photorsistif. La LDR (Light Dependent Resistor) est un rsistor qui possde une rsistance qui varie en
fonction de lintensit lumineuse reue : Elle est trs leve dans lobscurit (de 1 100 M), puis elle
diminue pour atteindre quelques centaines dOhms sous un clairement intense (103 lux par ex).
La figure 8a reprsente un exemple de caractristique dune photorsistance donnant sa rsistance en
fonction de lclairement E.
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Figure 8
R (K)
8a
100
LDR
1
0,3
Symbole
E (lux)
1000
100
52. Photodiode PD
Cest une diode jonction qui fonctionne en polarisation inverse. Son botier est transparent une de ses
extrmits et comporte une lentille convergente pour la concentration des rayons lumineux. Ces rayons
clairent la jonction, crant un courant inverse, appel courant photolectrique, qui est proportionnel
lintensit lumineuse reue.
La figure 9a reprsente un exemple de caractristique dune photodiode donnant le courant qui la traverse
en fonction du rayonnement.
Figure 9
I
9a
I (A)
V
200
PD
Symbole
0
55
E (Klux)
6. Capteurs potentiomtriques de dplacement

Les potentiomtres permettent de raliser des capteurs simples pour la mesure de dplacements linaires
ou angulaires dun objet. Pour aboutir cette fin, il suffit de relier lobjet mcaniquement au curseur C
dun potentiomtre et dappliquer une tension continue VCC entre ses extrmits A et B (conditionneur).
Pour la mesure de dplacements rectilignes, on utilise les potentiomtres linaires (voir figure 10a) :
R1=R.(L/L0), R2=R.(L0-L/L0) et VS=VCC.L/L0=k.L avec k=VCC/L0 : sensibilit du capteur en Volt/mtre.
La mesure dangles de rotations utilise les potentiomtres rotatifs monotour ou multitours (figure 10b) :
R1=R.(/0), R2=R.(0-/0) et VS=VCC./0=k. avec k=VCC/0 : sensibilit du capteur en Volt/degr.
Linconvnient majeur de ce type de capteurs est lusure de aux frottements mcaniques, ce qui limite leur
dure de vie troitement lie au nombre de manuvres.
Figure 10a
VCC
C
L0
R2
R1
R : Rsistance totale du potentiomtre

L : Dplacement relatif la position du curseur
L0 : Course totale du potentiomtre
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R2
R1
VS
0V
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Figure 10b
VCC
R
A
B
R2
R1
R : Rsistance totale
: Angle de rotation
0 : Course totale
R2
B
R1
VS
0V
7. Capteurs base de jauges dextensiomtrie

71. Prsentation
Les jauges extensiomtriques, dites aussi jauges de contrariantes, permettent de dterminer les efforts
dans les matriaux. Elles sont lorigine de toutes sortes de capteurs de force, de couple, de pression, etc.
Figure 11
R+R
R-R
Symboles
Modle dune jauge simple
Modle deux jauges
Modle quatre jauges
jauge membrane
72. Constitution
La jauge est constitue d'une piste rsistive miniaturise colle sur un support isolant (substrat) en rsine,
le tout est coll sur le corps dpreuve qui subira la dformation mesurer. La jauge consiste en des spires
jointives gnralement fabriques partir dune mince feuille mtallique (quelques m dpaisseur).
Le support et le corps dpreuve doivent tre souples et lastiques.
Figure 12
Support
Piste rsistive
Corps dpreuve
73. Principe de base

La rsistance dun conducteur est donne par la relation R=(.l)/s. La dformation du conducteur (jauge),
modifie la longueur l entranant une variation de la rsistance R.
La relation gnrale pour les jauges est (R/R0)=k.(l/l) o k est le facteur de la jauge qui dpend du
matriau de celle-ci et de la temprature, il caractrise la sensibilit de la jauge.
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74. Fonctionnement dune jauge simple

La figure 13 illustre le fonctionnement dune jauge de dformation lors dun effort de traction.
Remarque : Dans le cas d'une contraction, la rsistance de la jauge serait (R0-R).
Figure 13
Rsistance mesure R0
Support Corps dformable
Rsistance mesure R0+R
Piste rsistive
Longueur l
Longueur l+l
Corps ayant subi un tirement (effort de traction)
Corps au repos (pas dallongement)
75. Conditionneur du signal : Pont de Wheatstone

Quelle soit mtallique ou en matriau semi-conducteur, une jauge reste un composant purement rsistif,
il faut l'associer un circuit lectrique pour obtenir une tension image de la dformation. Le circuit souvent
utilis est appel pont de Wheatstone dont le schma du montage est celui de la figure 14a avec :
R0 : Rsistance rgle la valeur R0 de la jauge au repos.
RJ : Rsistance de la jauge de valeur gale R0+R.
R : Rsistances quelconques mais identiques.
On dmontre que VS=VCC.R/(4R0+2R). Gnralement, la variation R est trs petite devant R0, la relation
se simplifie alors pour devenir quasi-linaire VS=VCC.R/4R0=k.R. La tension de sortie est par consquent
proportionnelle aux variations de rsistance et donc celles de la contrainte.
Remarque :
On peut amliorer la sensibilit et la linarit du dispositif en utilisant un pont deux rsistances et deux
jauges symtriques (voir figure 14b) : La 1re jauge RJ1=(R0+R) et la 2me jauge RJ2=(R0-R).
Il est mme possible d'utiliser un pont quatre jauges symtriques pour avoir une parfaite linarit et
viter le problme de drive avec la temprature (voir figure 14c).
Figure 14
14a
R0
VS
VCC
R0
R0
14b
R0
VS
VCC
RJ
Montage en quart de pont
RJ2
14c
RJ1
VCC
R0
RJ1
Montage en demi pont
RJ2
VS
RJ3
RJ4
Montage en pont complet
76. Applications
Parmi les capteurs construits base des jauges extensiomtriques, on cite titre dexemple les capteurs
de force (figure 15a), de couple (figure 15b) et de pression (figure 15c).
Figure 15
15a
15c
15b
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Amplification
1. Amplificateur oprationnel
11. Prsentation
Un amplificateur oprationnel AOP est circuit linaire intgr. Cest un composant constitu
principalement de transistors et dlments lectroniques de base (diodes, rsistances,).
Son symbole est celui de la figure 1a. Un AOP est caractris par :
Une entre non inverseuse V+.
Une ente inverseuse V-.
Une sortie Vs.
Le fonctionnement de lAOP ncessite souvent deux tensions dalimentation symtriques +Vcc et Vcc.
Ces deux tensions sont appliques sur deux bornes du circuit(voir figure 1b).
Figure 1
V+
Vs
V
V+
V-
1a
+Vcc
Vs
Vd
Vs
V+
1b
-Vcc
V-
12. Brochage
LAOP se matrialise par un circuit intgr et se trouve dans un botier standard de 8 broches qui contient
1 seul AOP(voir figure 2a). On cite titre dexemple le TL081 et le TL071.
Il existe aussi des botiers standards qui contiennent :
2 AOP(voir figure 2b) tels que le TL082 et le TL072.
4 AOP(voir figure 2c) tels que le TL084 et le TL074.
Figure 2
2a
2b
2c
13. Modle quivalent dun AOP

Un amplificateur oprationnel peut tre modlis conformment au schma de la figure 3 :
Red : Rsistance dentre diffrentielle.
Rs : Rsistance de sorite.
Ad : Amplification diffrentielle.
Dans le cas rel, Red et Ad sont gnralement trs grandes et Rs trs faible. Pour le TL081 par exemple,
le constructeur donne Ad=2.105, Red=106M et Rs=50.
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Amplification
Figure 3
I+
V+
Red
Vd
Rs
Ad.Vd
Vs
V-
14. Caractristique de transfert Vs=f(Vd)

De faon gnrale, on peut crire : Vs=Ad.(V+-V-)=Ad.Vd o :
Ad prsente lamplification diffrentielle.
Vd est la tension diffrentielle Vd=V+-V-.
L'examen de la caractristique de transfert donne la figure 4a fait apparatre deux modes de
fonctionnements :
Rgime linaire d'amplification o Vs=Ad.Vd.
Rgime non linaire de saturation o Vs peut prendre deux valeurs :
Vs=+Vsat si Vd > +Vsat/Ad.
Vs=-Vsat si Vd < -Vsat/Ad.
+Vsat et Vsat prsentent respectivement la tension de saturation positive et ngative de lAOP. Elles
dpendent des tensions dalimentation de lAOP et on a toujours Vsat<Vcc.
Pour le TL081, on a Ad=2.105. Si on suppose que Vcc=15V Vsat=13V, lintervalle du rgime linaire est
tel que -65V<Vd<+65V.
15. Amplificateur oprationnel parfait

Un amplificateur oprationnel parfait est caractris par :
Une amplification diffrentielle Ad infinie(Ad=).
Une rsistance dentre diffrentielle Red infinie(Red=).
Une rsistance de sorite Rs nulle(Rs=0).
Les consquences pratiques de l'AOP parfait seront les suivantes :
Dans le rgime linaire spcifique lamplification, on a Ad= Vd=Vs/Ad=0 V+=V-.
Dans les deux rgimes, linaire et non linaire, on a Red= I+=I-=0.
La caractristique de transfert Vs=f(Vd) est celle de la figure 4b.
Figure 4
Vs
4b
4a
+Vsat
-Vsat/Ad
Ad
+Vsat/Ad
Vd
Vs
+Vsat
-Vsat
Vd
-Vsat
Zone non linaire Zone linaire
Zone non linaire
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Amplification
2. Modes de Fonctionnement de lAOP

21. Fonctionnement en rgime linaire ou damplification
Ce mode de fonctionnement seffectue avec un bouclage(contre raction) de la sortie Vs sur lentre
inverseuse V-. Ce bouclage est ralis soit par un composant(R, L, C, diode, transistor,), soit par une
liaison directe. En considrant lAOP parfait, les relations tenir en compte sont V+=V- et I+=I-=0.
22. Fonctionnement en rgime non linaire ou de commutation

Ce rgime stablit lorsque lentre non inverseuse V+ est relie la sortie Vs(raction positive) ou
tout simplement quand lAOP fonctionne en boucle ouverte(comparateur). En considrant lAOP parfait,
les relations tenir en compte sont I+=I-=0, Vs=+Vsat si V+>V- et Vs=-Vsat si V+<V-.
3. Limites dutilisation de lAOP

31. Limite en tension
Un accroissement abusif de la tension dentre provoque la saturation de la tension de sortie et se traduit
par un crtage de cette dernire. La valeur limite ou maximale de la tension de sortie est Vsat qui dpend
fortement de la tension dalimentation(Vsat est estime 90 % de Vcc).
La figure 5a illustre le phnomne dcrtage pour une entre sinusiodale. Si par exemple Vs=Av.Ve alors
on veuille ce que Ve soit infrieure Vemax tel que Vemax=Vsat/Av.
Exemple : Vsat=13V, Av=10 Vemax=1,3V.
32. Limite en courant

Le constructeur prcise la valeur maximale du courant de sortie Ismax que peut dbiter un AOP en sortie.
En gnral, le courant Ismax est de lordre de 20mA 30mA. Cette valeur limite la charge RL que peut
alimenter lAOP. Une diminution de RL cause la saturation du courant de sortie et se traduit par un
crtage de la tension de sortie une valeur Vsmax infrieure Vsat. Donc, on veuille ce que RL soit
suprieure la valeur minimale RLmin telle que Ismax=Vsmax/RLmin.
Exemple : Vsmax=5 V, Ismax=20mA RLmin=250.
33. Limite en frquence

La rapidit dun signal priodique est chiffre par sa frquence : un signal est dautant plus rapide que sa
frquence est leve.
Un AOP est limit en frquence. Cette contrainte est de aux deux paramtres caractristiques de lAOP :
Vitesse de balayage ou de monte (slew rate) : Cette vitesse limite la monte et la descente rapide
du signal de sortie et exprime en V/S.
Exemple : Pour le TL081, le constructeur fixe le slew rate 13V/S. Donc, on veuille ce que la vitesse
dvolution en tension de sortie soit infrieure la valeur impose par le fabriquant(Vs/t<slew rate),
sinon il y aura une dformation du signal de sortie comme lindique la figure 5b.
Bande passante (Bandwith) : Cest lintervalle de frquence dans lequel lAOP est suppos fonctionner
correctement. Le constructeur dfinit le facteur de mrite qui est gale au produit gain*bande passante
de lAOP. Donc, on peut dfinir le paramtre Bw par lexpression suivante : Bw= Av.Fc avec Av tant
lamplification de lAOP et Fc prsente la frquence de coupure(frquence maximale dutilisation de lAOP).
Exemple : Pour le TL081, le constructeur fixe Bw 3MHz. Si on choisit une amplification Av=10,
la frquence maximale dutilisation de lAOP est telle que Fc=Bw/Av, soit Fc=3 106/10=300 KHz. On dduit
alors que en augmentant Av, Fc diminue et inversement.
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Amplification
Figure 5
Ve
5a
Ve
5b
Vs
+Vsat
t
Vs
Vs
t
Vs
Vs
-Vsat
Cas dune entre sinusiodale
Cas dune entre de forme carr
4. Applications linaires de lAOP

41. Montage suiveur (figure 6a)
On a : V+=Ve et V-=Vs. AOP parfait V+=V- Vs=Ve Av=1. Le montage suiveur prsente un cas
particulier damplification qui est gale lunit. Un tel montage sert pour ladaptation dimpdances.
42. Montage convertisseur courant/tension (figure 6b)

En appliquant la loi dOhm, on a R.Ie=V--Vs.
AOP parfait V+=V-=0 R.Ie=-Vs Vs=-R.Ie Vs=k.Ie avec k=-R prsente le coefficient de
conversion. La tension de sortie Vs est bien une image du courant dentre Ie.
43. Montage convertisseur tension/courant (figure 6c)

AOP parfait V+=V-=Ve et I+=I-=0.
En appliquant la loi dOhm, on a R.Is=Ve Is=Ve/R Is=k.Ve avec k=1/R.
Le courant de sortie Is est dune part indpendant de la charge RL, et dautre part il est image de la
tension dentre Ve.
44. Montage amplificateur inverseur (figure 6d)

En appliquant le thorme de la superposition, on a V-=[(Ve.R2)+(Vs.R1)]/(R1+R2).
AOP parfait V+=V-=0 (Ve.R2)+(Vs.R1)=0 Vs=(-R2/R1).Ve Av=-R2/R1.
Figure 6
R
6a
A
Ve
Ve
Vs
A
RL
Is
6b
Ie
Vs
R2
6c
R1
Ve
Niveau 2me
6d
A
Vs
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Amplification
45. Montage amplificateur non inverseur (figure 7a)

En appliquant le pont diviseur de tension, on a V-=Vs.R1/(R1+R2).
AOP parfait V+=V-=Ve Ve=Vs.R1/(R1+R2) Vs=[1+(R2/R1)].Ve Av=1+(R2/R1).
46. Montage soustracteur (figure 7b)

En appliquant le thorme de superposition, on a V-=[(Ve2.R2)+(Vs.R1)]/(R1+R2).
En appliquant le pont diviseur de tension, on a V+=Ve1.R2/(R1+R2).
AOP parfait V+= V- Ve2.R2+Vs.R1= Ve1.R2 Vs=(R2/R1).(Ve1-Ve2) Av=R2/R1
Si on suppose que R2=R1 on aura Vs=Ve1-Ve2
Le montage ralise ainsi la fonction mathmatique soustraction.
47. Montage additionneur inverseur (figure 7c)

En appliquant le thorme de Millman, on a V-=[( (Vei/Ri))+(Vs/R0)]/[((1/Ri))+(1/R0)].
AOP parfait V+=V-=0 ( (Vei/Ri))+(Vs/R0)]=0 Vs=-R0.[(Ve1/R1)+(Ve2/R2)++(Ven/Rn)]
Si on suppose que : R1=R2==Rn=R alors Vs=(-R0/R).[Ve1+Ve2++Ven] Av=-R0/R
Si de plus on suppose que R0=R on aura bien Vs=-(Ve1+Ve2++Ven)
Le montage ralise ainsi la fonction mathmatique addition avec inversion de signe.
48. Montage additionneur non inverseur (figure 7d)

En appliquant le thorme de Millman, on a V+= (Vei/Ri)/(1/Ri).
En appliquant le pont diviseur de tension, on a V-=Vs.R0/(R+R0).
AOP parfait V+=V (Vei/Ri)/(1/Ri)=Vs.R0/(R+R0) Vs=[1+(R/R0)].[ (Vei/Ri)/(1/Ri)]
Vs=[1+(R/R0)].[[(Ve1/R1)+(Ve2/R2)++(Ven/Rn)]/[(1/R1)+(1/R2)++(1/Rn)]]
Si on suppose que : R1=R2==Rn alors Vs=[[1+(R/R0)]/n].[Ve1+Ve2++Ven] Av=[1+(R/R0)]/n
Si de plus on suppose que R0=R on aura bien Vs=(2/n).(Ve1+Ve2++Ven)
Le montage ralise ainsi la fonction mathmatique addition sans inversion de signe.
Figure 7
A
R2
Ve
Ve1
Ve2
Ven
7c
R1
Ve1
Vs
Ve2
Vs
R2
7d
R2
Rn
Ve1
7b
R1
Ve2
R0
R2
R1
Vs
R1
R1
R2
7a
R
Rn
R0
Vs
Ven
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Mise en forme
1. Comparateur un seul seuil base de lAOP

11. Comparateur inverseur
Le schma du montage est celui de la figure 1a.
Si Vrf>Ve alors Vs=+Vsat.
Si Vrf<Ve alors Vs=-Vsat.
La caractristique de transfert Vs=f(Ve) est donne la figure 1b. Vb reprsente le seuil du
basculement du comparateur : Vb=Vrf.
Figure 1
1a
A
Vrf
Vs
+Vsat
Vs
Ve
1b
Vb
Ve
-Vsat
12. Comparateur non inverseur

Si Vrf>Ve alors Vs=-Vsat.
Si Vrf<Ve alors Vs=+Vsat.
La caractristique de transfert Vs=f(Ve) est donne la figure 2b. Vb reprsente le seuil du
basculement du comparateur : Vb=Vrf.
Figure 2
2a
A
Ve
Vrf
Vs
+Vsat
Vs
2b
Vb
Ve
-Vsat
2. Comparateur deux seuils base de lAOP : Trigger de Schmitt

21. Trigger inverseur
En appliquant le thorme de la superposition, on a : V+=[(Vrf.R2)+(Vs.R1)]/(R1+R2).
Deux cas se manifestent : Vs=+Vsat ou Vs=-Vsat.
Cas o Vs=+Vsat : Vs=+Vsat Ve<V+ avec V+=[(Vrf.R2)+(Vsat.R1)]/(R1+R2). Si Ve crot et atteint la valeur
Vb+ telle que Vb+=[(Vrf.R2)+(Vsat.R1)]/(R1+R2), alors lAOP bascule Vsat.
Cas o Vs=-Vsat : Vs=-Vsat Ve>V+ avec V+=[(Vrf.R2)+(-Vsat.R1)]/(R1+R2). Si Ve dcrot et atteint la
valeur Vb- telle que Vb-=[(Vrf.R2)+(-Vsat.R1)]/(R1+R2), alors lAOP rebascule +Vsat.
On obtient ainsi la caractristique de transfert Vs=f(Ve) de la figure 3b qui reprsente un cycle
dhystrsis. Vb+ et Vb- sont respectivement les seuils de basculement haut et bas du trigger
On dfinit les paramtres caractristiques du trigger suivants :
La largeur du cycle Ve : Ve=(Vb+)-(Vb-) Ve=(2.Vsat.R1)/(R1+R2).
La tension relative la position du centre du cycle Vc : Vc=[(Vb+)+(Vb-)/2] Vc=(Vrf.R2)/(R1+R2).
Niveau 2me
Unit ATC
21
LQTMY-Tanger
M.SALMANI
Mise en forme
Figure 3
A
Vs
3a
+Vsat
R2
Ve
Vs
R1
3b
Vb-
Vrf
Vb+
Ve
-Vsat
Remarque : Cas particulier dun trigger centr

Lorsque Vrf=0, alors le trigger est dit centr. Le schma du montage et la caractristique de
transfert sont donns respectivement par la figure 4a et 4b. Dans ce cas on aura les rsultas suivants :
Vb+=-Vb-=(Vsat.R1)]/(R1+R2) les seuils de basculement sont symtriques.
Ve=(2.Vsat.R1)/(R1+R2) pas de changement.
Vc=0 le centre du cycle concide avec lorigine.
Figure 4
A
R2
Ve
R1
Vs
4a
4b
+Vsat
Vs
Vb-
Vb+
Ve
-Vsat
22. Trigger non inverseur

En appliquant le thorme de la superposition, on a : V+=[(Ve.R2)+(Vs.R1)]/(R1+R2).
Deux cas se manifestent : Vs=+Vsat ou Vs=-Vsat.
Cas o Vs=+Vsat : Vs=+Vsat Vrf<V+ avec V+=[(Ve.R2)+(Vsat.R1)]/(R1+R2). Si Ve dcrot et atteint une
valeur Vb- telle que V+=Vrf alors lAOP bascule -Vsat. Cette valeur est calcule comme suit :
Vrf=[(Vb-.R2)+(Vsat.R1)]/(R1+R2) Vb-=Vrf.[1+(R1/R2)]-Vsat.(R1/R2).
Cas o Vs=-Vsat : Vs=-Vsat Vrf>V+ avec V+=[(Ve.R2)+(-Vsat.R1)]/(R1+R2). Si Ve crot et atteint une
valeur Vb+ telle que V+=Vrf alors lAOP rebascule +Vsat. Cette valeur est calcule comme suit :
Vrf=[(Vb+.R2)+(-Vsat.R1)]/(R1+R2) Vb+=Vrf.[1+(R1/R2)]+Vsat.(R1/R2).
On obtient ainsi la caractristique de transfert Vs=f(Ve) de la figure 5b qui reprsente aussi un cycle
dhystrsis. Vb+ et Vb- sont respectivement les seuils de basculement haut et bas du trigger.
Les paramtres caractristiques du trigger sont les suivants :
La largeur du cycle Ve : Ve=(Vb+)-(Vb-) Ve=2.Vsat.(R1/R2).
La tension relative la position du centre du cycle Vc : Vc=[(Vb+)+(Vb-)/2] Vc=Vrf.[1+(R1/R2)].
Niveau 2me
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Mise en forme
Figure 5
5a
+Vsat
R2
Vrf
R1
5b
Vs
Vs
Vb-
Vb+
Ve
-Vsat
Ve
Remarque : Cas particulier dun trigger centr

Lorsque Vrf=0, alors le trigger est dit centr. Le schma du montage et la caractristique de
transfert sont donns respectivement par la figure 6a et 6b. Dans ce cas on aura les rsultas suivants :
Vb+=-Vb-=Vsat.(R1/R2) les seuils de basculement sont symtriques.
Ve=2.Vsat.(R1/R2) pas de changement.
Vc=0 le centre du cycle concide avec lorigine.
Figure 6
A
6b
+Vsat
R2
R1
Vs
6a
Vs
Ve
Vb-
Vb+
Ve
-Vsat
3. Comparateur deux seuils base des circuits logiques spcialiss

Il existe des circuits logiques spcialiss, aussi bien en technologie TTL que CMOS, remplissant la fonction
du trigger de Schmitt. On cite, titre dexemple, les circuits logiques 7414 et 4093.
31. Circuit logique 7414

Il comporte 6 portes logiques inverseuses et triggrises. La figure 7a reprsente le brochage du circuit
alors que la figure 7b illustre sa caractristique de transfert.
32. Circuit logique 4093

Il comporte 4 portes logiques NAND triggrises. La figure 8a reprsente le brochage du circuit alors que
la figure 8b illustre sa caractristique de transfert pour diffrentes valeurs de la tension dalimentation.
Remarque : Les seuils de basculement dpendent fortement du constructeur et les conditions du test
(tension dalimentation, temprature, etc).
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Unit ATC
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Mise en forme
Figure 7
7a
7b
8a
8b
Figure 8
Exemple dapplication :
Pour rinitialiser un systme numrique (remise 0 : Reset ou Clear), on utilise le montage de la figure 9a.
Les chronogrammes qui dcrivent le fonctionnement du montage sont tracs la figure 9b.
Lappui sur le bouton poussoir Raz permet de gnrer une impulsion de la remise 0 du systme.
Figure 9
Vcc
9a
R
Raz
Ve
Vs
Ve
Vcc
VT+
0V
t
Appui sur Raz
Vs
VOH
VOL
9b
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Mise sous tension
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Filtrage
1. Nombres complexes
11. Dfinition
Un nombre complexe scrit sous la forme Z=a+jb avec (a,b) lR2 et j2=-1.
a prsente la partie relle de Z a=Re(Z).
b prsente la partie imaginaire de Z b=Img(Z).
Remarque : Le nombre complexe Z*=a-jb sappelle le conjugu de Z.
Exemple : Z=1+j et Z*=1-j.
12. Module et argument de Z

Le module de Z est tel que Z=Z=(a2+b2).
Largument de Z est tel que Arg(Z)==Arctg(b/a).
Exemple : Z=1+j Z=2 et =/4.
13. Reprsentation de Z dans le plan complexe

Un nombre complexe est reprsent dans le plan complexe conformment la figure 1a.
La figure 1b illustre un exemple de reprsentation de quelques nombres complexes remarquables.
Figure1
Img(Z)
1a
Img(Z)
b
Z=-1
Re(Z)
1b
Z=j
Z=1
Re(Z)
Z=-j
14. Ecriture dun nombre complexe

Un nombre complexe peut tre crit sous diffrentes formes, savoir :
Forme algbrique : Z=a+jb.
Forme trigonomtrique : Z=Z.(cos+jsin) a=Z.cos et b=Z.sin.
Forme polaire : Z=Z
Exemple : Z=1+j=2(cos/4+jsin/4)=2
/4
15. Proprits
1
Soient Z1=Z1
et Z2=Z2
(1+2)
Z1Z2=(Z1Z2)
*
-1
Z1 =(Z1)
-Z1=(Z1)
(1-2)
Z1/Z2=(Z1/Z2)
deux nombres complexes.
+1
n n1
(Z1) =[(Z1) ]
avec n ZZ.
Exemple : Soient Z1=2

Z1Z2=22
-/6
/6
, Z1/Z2=2
et Z2=2
/2
, Z1 =2
-/3
-/6
deux nombres complexes.
, -Z1=2
7/6
, (Z1)3=8/2.
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Filtrage
2. Fonction de transfert
21. Dfinition
Soit un systme S reprsent par la figure 2. La fonction de transfert T(j) du systme est dfinie
par le rapport T(j)= Grandeur de sortie/Grandeur d'entre
Exemple : T(j)= Vs/Ve , T(j)= Is/Ie ,etc.
Figure 2
Entre
Sortie
Systme S
22. Reprsentation des fonctions de transfert

La reprsentation graphique dune fonction de transfert est obtenue par le diagramme de Bode.
Le diagramme de Bode est constitu par deux courbes en fonction de la pulsation ou de la frquence f :
Celle du gain G en dcibels(dB) : G=20.Log[T(j)].
Celle de l'argument en degr ou en radian : =Arg[T(j)].
23. Echelle logarithmique

Une chelle linaire est mal adapte pour la reprsentation d'une frquence, il faut utiliser une chelle
logarithmique. On ralise cette chelle en associant toute frquence un point M tel que OM=Log(f).u
o u est le vecteur unitaire de l'axe.
La figure 3 illustre un exemple dun axe gradu en chelle logarithmique.
Remarque : On remarque que l'axe est constitu par des sous ensembles de 10 appels dcades.
Figure 3
0
1 u
10
102
3
10
4
3
104
Logf
Frquence(Hz)
3. Filtrage
31. Dfinitions
Un filtre est un circuit qui ne transmet qu'une bande de frquences et limine les autres non souhaites.
Un filtre est dit passif s'il est constitu par des lments RLC.
Un filtre est dit actif s'il est constitu par des lments RLC et fait appel des tages amplificateurs.
32. Caractristiques dun filtre

Un filtre passif ou actif est caractris par :
Sa bande passante Bp -3dB : C'est le domaine de frquences dans lequel le gain G subit une
attnuation maximale de 3dB.
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Filtrage
Son attnuation : C'est la pente du diagramme asymptotique de Bode du gain G dans le domaine des
frquences limines. Sa valeur dpend de la structure du filtre(ordre du filtre).
Sa frquence de coupure fc -3dB : C'est la frquence qui limite la bande passante. Elle est
dfinie par Gc=Gmax-3dB ou T(jc)=Tmax/2 avec :
Gmax=20.LogTmax o Gmax est le gain maximal et Tmax est le transfert maximal.
c=2.fc o c est la pulsation de coupure et fc est la frquence de coupure.
33 Classification des filtres

On classe les filtres en quatre catgories :
Passe-bas : Il ne laisse passer que les signaux de basses frquences.
Passe-haut : Il ne laisse passer que les signaux de hautes frquences.
Passe-bande : Il ne laisse passer quune gamme de frquences.
Rjecteur de bande : Il ne bloque quune gamme de frquences.
34. Impdances des composants usuels

Rsistor de rsistance R : ZR=R.
Condensateur de capacit C : ZC=1/jC.
Bobine d'inductance L : ZL=jL.
35. Etude des filtres fendamentaux

351. Filtre passe-bas
La forme canonique de la fonction de transfert d'un filtre passe-bas du 1er ordre est :
T(j)=T0/[1+(j/0)]. Pour ce filtre, on a fc=f0 et Bp=[0,f0].
Le diagramme de Bode dune telle fonction de transfert est celui de la figure 4a.
La figure 4b reprsente un exemple dun filtre passe-bas passif et actif.
Remarque : On pose G0=20Log T0 et on suppose que T0 > 0. Si T0 < 0 subit une translation de .
Figure 4
G
G0
G0-3
-20dB/Dcade
Log
0=c
4a
Diagramme rel
Diagramme asymptotique
Log
-/4
-/2
C
T(j)=(-R2/R1)/[1+jR2C]
T0=-R2/R1 , 0=1/R2C
T(j)=1/[1+jRC]
T0=1, 0=1/RC
R2
R
Ve
R1
Vs
Ve
Passe-bas passif
Passe-bas actif
Niveau 2me
4b
Vs
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Filtrage
252. Filtre passe-haut

La forme canonique de la fonction de transfert d'un filtre passe-haut du 1er ordre est :
T(j)=T0.(j/0)/[1+(j/0)]. Pour ce filtre, on a fc=f0 et Bp=[f0,+].
La figure 5b reprsente un exemple dun filtre passe-haut passif et actif.
Figure 5
G
G0
G0-3
5a
Diagramme rel
+20dB/D
Log
0=c
+/2
+/4
Log
Passe-haut passif
Passe-haut actif
R2
C
Ve
R1
Vs
T(j)= jRC/[1+jRC]
T0=1, 0=1/RC
5b
Ve
Vs
T(j)=(-R2/R1).(jR1C)/[1+jR1C]
T0=-R2/R1 , 0=1/R1C
353. Filtre passe-bande

La forme canonique de la fonction de transfert d'un filtre passe-bande est :
T(j)=T0/[1+jQ[(/0)-(0/)]].
Q est appel facteur de qualit du filtre dfini par la bande passante =0/Q(plus Q est grand, plus la
bande passante est troite et plus le filtre est slectif).
Pour ce filtre, on dmontre que les frquences de coupure haute et basse sont respectivement
fch=(f0/2Q).[(4Q2+1)+1] et fcb=(f0/2Q).[(4Q2+1)-1], ainsi la bade passante sera Bp=fch-fcb=f0/Q.
La figure 6b reprsente un exemple dun filtre passe-bande passif et actif.
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Filtrage
Figure 6
G
G0
G0-3
6a
Diagramme rel
G0-20LogQ
+20dB/D
-20dB/D
cb 0
Log
ch
+/2
Log
-/2
Passe-bande passif
Ve
Passe-bande actif
6b
R
R
Vs
Ve
Vs
T(j)=(jRC)/[1+3jRC+(jRC) ]
T0=1/3, Q=1/3, 0=1/RC
T(j)=-(jRC)/[1+2jRC+(jRC)2]
T0=-1/2, Q=1/2, 0=1/RC
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Conversion N/A et A/N
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1. Introduction
Les signaux analogiques issus des capteurs sont limage des variations des grandeurs physiques telles
que : temprature, niveau, pression, etc. Il faut donc numriser ces signaux analogiques pour faciliter
le traitement et le stockage des informations.
De plus, si le traitement est numrique et les actionneurs doivent tre commands par des signaux
analogiques, alors il faut procder une conversion numrique analogique.
La fonction conversion permet de passer dun signal analogique un signal numrique et inversement.
La figure 1 illustre lorganisation gnrale de la fonction conversion.
Figure 1
Capteur : Grandeur physique
Signal analogique
Convertisseur analogique numrique
Traitement et stockage de linformation
Exploitation numrique
Convertisseur numrique analogique
Exploitation analogique
2. Conversion numrique analogique

21. Dfinition
Un convertisseur numrique analogique (CNA ou DAC) reoit une information numrique code sur n bits et
la transforme en un signal analogique (tension ou courant). Le symbole dun tel CNA est celui de la figure 2.
Figure 2
Information numrique
N code sur n bits
A0
A1
Signal analogique Vs
An-1
Tension de rfrence Vrf
22. Caractristiques dun CNA

221. Quantum q
Cest la petite variation de la tension de sortie. Il correspond donc la valeur de la sortie quand seul le bit
de poids faible (LSB) de N ltat haut (N=1). Par dfinition q=Vrf/2n.
Niveau 2me
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Remarque : Le quantum q est appel aussi le pas de progression ou lincrment de sortie.

Exemple : n=4, Vrf=10V q=625mV. Donc, si N augmente dune unit, Vs augmente de la valeur du q.
222. Rsolution R
La rsolution analogique est le quantum q : R=q.
La rsolution numrique est dfinie par : R=1/2n.
Remarque : La rsolution peut tre donne simplement par le nombre de bits n : R=n.
Exemple : n=4, Vrf=10V R=625mV ou R=4.
223. Excursion E
Cest la diffrence entre la plus grande valeur de Vs(pour N=Nmax=2n-1) et la plus petite(pour N=Nmin=0).
Par dfinition E=q(2n-1)=Vrf-q. Lexcursion E est appele aussi la valeur en pleine chelle de Vs.
Exemple : n=4, Vrf=10V E=9,375V.
224. Fonction et courbe de transfert
La fonction de transfert exprime la relation entre la grandeur numrique dentre et celle analogique de
sorite. On donne Vs=q.N=q.[20A0+21A1+22A2++2n-1An-1] o N est la valeur dcimale du mot binaire
convertir. La courbe de transfert est le graphe qui donne la sortie Vs en fonction de N. Cette courbe est
en forme descalier, car chaque incrmentation de N, la sortie Vs augmente dun quantum q.
Exemple : La figure 3 illustre la courbe de transfert pour n=4.
225. Prcision P
Soit max lerreur de la tension Vs dfinie comme tant lcart entre la valeur thorique attendue et la
valeur rellement fournie. La prcision P peut sexprimer en par la relation P=max/E ou en bit par la
relation P=max/q.
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Remarque : En rgle gnrale, les constructeurs annoncent des prcisions minimales de (+/-) 0,5q.
Exemple : n=4, Vrf=10V. Pour N=10 Vs=6,25V. Si on suppose que La tension Vs mesure est gale
6,30V, on aura alors =0.05V, soit alors une prcision P=0,05/9,375=0,53.
226. Temps de conversion Tc
Cest le temps minimum ncessaire au convertisseur pour que la sortie Vs se stabilise la valeur
thorique attendue lors dune transition de lentre.
Remarque : Certains constructeurs fournissent la frquence maximale de conversion(cadence).
23. Ralisation du convertisseur numrique analogique

231. Convertisseur numrique analogique rseau R-2R
2311. Schma du montage
Figure 4
Irf D
I3
I2
I1
I0
2R
2R
2R
2R
K3
K2
K1
K0
1
2R
R
Is
A
Vrf
A3
A2
A1
A0
Vs
2312. Fonctionnement
LAOP est mont en rgime linaire (raction ngative), on a V+=V-=0. Donc, quelle que soit la position des
interrupteurs Ki, les courants Ii vont vers un potentiel 0V.
Par consquent, chaque rsistor 2R correspondant aura toujours la mme diffrence de potentiel ses
bornes. Ainsi, la valeur des courants Ii ne varie pas, et ceci quelque soit ltat des bits Ai. Un courant Ii
transitera vers la sortie Is uniquement si le bit Ai est ltat logique 1.
2313. Travail demand
1. La position indique sur le schma correspond au code binaire (A3 A2 A1 A0)=0000.

Dans ces conditions, quelle est la valeur du courant Is ?
2. Dterminer la rsistance quivalente Req situe droite du point D.
3. Exprimer Irf puis I3 en fonction de Vrf et R.
4. De la mme manire exprimer I2, I1 et I0 en fonction de Vrf et R.
5. Calculer la valeur du courant Is pour les codes binaires (1000) et (1101).
6. Montrer que ce courant peut se mettre sous la forme Is = (Vrf/R).[A3/2 +A2/4 +A1/8 +A0/16]
7. Exprimer Vs en fonction de Is et R et en dduire la fonction ralise par lAOP tel quel est mont.
8. Pour quelle valeur de R a-t-on Vs= -(Vrf/24).[23A3 +22A2 +21A1 +20A0] ?
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2314. Corrig
1. (A3 A2 A1 A0)=0000 Is=0.

2. Req=2R.
3. Irf= Vrf/R et I3= Vrf/2R.
4. I2=Vc/2R avec Vc= Vrf/2 I2= Vrf/4R , I1=Vb/2R avec Vb= Vc/2 I1= Vrf/8R,
I0=Va/2R avec Va= Vb/2 I0= Vrf/16R
5. (A3 A2 A1 A0)=1000 Is=I3 et (A3 A2 A1 A0)=1101 Is=I3+I2+I0.
6. Quelleque soit la position des interrupteurs Ki , on a : Is=A3.I3+A2.I2+A1.I1+A0.I0.
Is = (Vrf/R).[A3/2 +A2/4 +A1/8 +A0/16]
7. Vs=-R.Is. Cest un convertisseur courant-tension.
8. Vs= -(Vrf/24).[23A3 +22A2 +21A1 +20A0] R=R.
232. Convertisseur numrique analogique circuit intgr
On propose titre dexemple le circuit intgr DAC0800.
1. Relever de la documentation technique du constructeur les caractristiques du convertisseur suivantes :

la tension dalimentation, la rsolution, la prcision et le temps de conversion.
2. La sortie du convertisseur est-elle de type courant ou tension ? Comment faut-il procder pour avoir une
tension comme sortie du convertisseur ?
3. Pourquoi les courants de sorite sont dits complmentaires ?
4. Sagit-il dun convertisseur unipolaire ou bipolaire ?
On rappelle quun convertisseur est dit :
Unipolaire si la grandeur de sortie (courant ou tension) est toujours di mme signe.
Bipolaire si la grandeur de sortie (courant ou tension) est positive ou ngative.
2322. Corrig
1. Daprs la documentation du constructeur National semiconductor, le convertisseur DAC0800 est

caractris par : une tension dalimentation de +/- 18V ou 36V, une rsolution de 8 bits, une prcision de
(+/-) 1LSB et un temps de conversion de 100ns.
2. La sortie du convertisseur est de type courant. Pour avoir une tension en sortie, on doit convertir ce
courant en tension, do lutilisation dun convertisseur courant-tension.
3. Les courant de sortie sont dits complmentaires car le courant I0 atteint la valeur de la pleine chelle
IFS (FS : Full Scale) pour N=255 tandisque le courant /I0 atteint IFS pour N=0. De plus, quelques soient les
tats logiques des bits de lentre numrique B1 B8, on a toujours la relation I0+/I0=IFS.
4. Il sagit dun convertisseur bipolaire.
3. Conversion analogique numrique

31. Dfinition
Un convertisseur numrique analogique (CAN ou ADC) reoit une grandeur analogique (tension ou courant)
et la transforme en une information numrique N code sur n bits. Son symbole est celui de la figure 5.
Figure 5
Signal analogique Ve
A0
A1
An-1
Information numrique
N code sur n bits
Tension de rfrence Vrf
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32. Caractristiques dun CAN

321. Quantum q
Cest la petite variation de la tension dentre. Il correspond donc la valeur dentre quand seul le bit
de poids faible (LSB) de N ltat haut (N=1). Par dfinition q=Vrf/2n.
Exemple : n=4, Vrf=10V q=625mV. Donc, si Ve augmente de la valeur q, N augmente dune unit.
322. Rsolution R
La rsolution est exprime par le nombre de bits n que peut fournir le convertisseur en sortie.
Exemple : n=4 R=4.
323. Excursion E
Cest la diffrence entre la plus grande valeur de Ve(pour N=Nmax=2n-1) et la plus petite(pour N=Nmin=0).
Par dfinition E=q.(2n-1)=Vrf-q. Lexcursion est la tension maximale dentre que peut convertir le CAN.
Exemple : n=4, Vrf=10V E=9,375V.
324. Fonction et courbe de transfert
La fonction de transfert exprime la relation entre la grandeur analogique dentre et celle numrique de
sorite. On donne Ve=q.N=q.[20A0+21A1+22A2++2n-1An-1] N=Ve/q o N est la valeur dcimale du mot
binaire image de lentre Ve. La courbe de transfert est le graphe qui donne la valeur de la sortie numrique
N en fonction de Ve. Cette courbe est en forme descalier, car lorsque Ve augmente dun quantum q, N
sincrmente dune unit (LSB).
Exemple : La figure 6 illustre la courbe de transfert pour n=4.
Figure 6
N
1111
1010
Pas q
0010
0001
1q 2q
10q
15q
Ve
325. Prcision P
Soit max lerreur de la tension Ve dfinie comme tant lcart entre la valeur relle de Ve et la valeur
convertie. La prcision P peut sexprimer en , sans excder +/- 50 de q (Pq/2), par la relation P=max/q.
Exemple : n=4, Vrf=10V et Ve=1,7V. Si la valeur numrique N correspondante est de 2V, alors la prcision
P sera P=2-1,7/0,625=48.
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326. Temps de conversion Tc

Cest le temps minimum ncessaire au convertisseur pour prsenter un nouveau mot binaire de sortie
suite une volution dun quantum du signal dentre Ve.
33. Ralisation du convertisseur analogique numrique

331. Convertisseur analogique numrique approximations successives
3311. Schma synoptique
Figure 7
Horloge
Ve
Vex
Logique de contrle
Dbut de conversion
Fin de conversion
Registre de contrle
N
LSB
MSB
CNA
Vrf
3312. Fonctionnement
Ce convertisseur est aussi appel convertisseur pese, car il utilise la mthode employe pour les peses
des marchandises : La tension Ve convertir est compare des tensions successives de rfrence un peu
comme seffectue la pese dune marchandise sur une balance par le choix de poids successifs dont on fait
la somme.
Chaque bit affect un poids retenu est considr ltat logique 1. Tous les bits avec leurs tats logiques
(0 ou 1) sont regroups dans un mot binaire qui est lexpression numrique de la valeur analogique dentre.
Le signal de contrle dbut de conversion met 0 par la logique de contrle tous les bits du registre de
contrle.
Le signal de contrle fin de conversion est un drapeau(flag) qui indique que la valeur numrique quivalente
au signal analogique dentre Ve est disponible dans le registre de contrle.
Dans le fonctionnement que lon vient de dcrire, la logique de contrle met successivement chaque bit 1
et dcide si elle conserve ou non le 1.
Le traitement de chaque bit exige un cycle dhorloge, ce qui se traduit par un temps de conversion total de
n cycles dhorloges pour un CAN de n bits Tc=n.1cycle dhorloge=n.T o T est la priode dhorloge.
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Soit un CAN qui prsente les caractristiques suivantes : Vrf=10V, la frquence du signal dhorloge
est F=500KHz et la valeur numrique de sortie est code sur 8 bits.
1. Calculer le temps de conversion Tc.
2. On suppose que la valeur convertir Ve=7V. En se basant sur le principe de la conversion
approximations successives, Complter le tableau et le graphe de la figure 8.
3. En dduire alors la valeur numrique N correspondant Ve=7V
Figure 8
3314. Corrig
1. Le temps de conversion est : Tc=8.T=8/(500.103)=16s.

2. Voir figure 9.
3. Ve=7V N=(10110011).
332. Convertisseur numrique analogique circuit intgr
On propose titre dexemple le circuit intgr ADC0800.
1. Relever de la documentation technique du constructeur les caractristiques suivantes : la tension

dalimentation, la rsolution, la prcision, la plage de la frquence dhorloge et le temps de conversion.
2. Quelle est la particularit des sorties du convertisseur ?
3. Quelle est la broche qui contrle la liaison du convertisseur avec son environnement ?
4. Quelles sont les broches dapplication de la tension de rfrence ?
5. Calculer le temps de conversion Tc pour une frquence dhorloge de 500KHz. En dduire alors le temps
ncessaire pour le traitement dun seul bit.
6. Quelle est la dure dimpulsion du signal de dbut de conversion ?
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3322. Corrig
1. Daprs la documentation du constructeur National semiconductor, le convertisseur ADC0800 est

caractris par : une tension dalimentation typique de : Vss=+5V, Vgg=-12V, Vdd=0V, une rsolution
de 8 bits, une frquence dhorloge de 50KHz 800KHz, un temps de conversion gale 40 priodes
dhorloge et une prcision de (+/-) 2LSB.
2. Les sorties du convertisseur sont complmentaires, trois tats et comportent des bascules qui
assurent la fonction mmoire
3. La broche 7 met le convertisseur en haute impdance et le dconnecte de son environnement.
4. Ce sont les broches 15 pour Vrf+ et 5 pour Vrf-.
5. Tc=40/500.103 Tc=80s. Le temps ncessaire pour le traitement dun seul bit=Tc/8 soit 10s.
6. La dure dimpulsion du signal de dbut de conversion est comprise entre 1 et 3 1/2 priodes dhorloge.
Figure 9
Vex
7,5
7,187
7
6,25
2,5
1,25
7,031
6,953
6,875
0,625
6,992
0,312 0,156 0,078 0,039
Poids
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GRAFCET
1. Introduction
Le GRAFCET (GRAphe Fonctionnel de Commande des Etapes et Transitions) est un outil de reprsentation
graphique de tout systme automatis.
C'est un langage clair qui permet de dcrire sans ambigut le fonctionnement squentiel du systme.
Il accompagne le systme pendant toute sa dure de vie, de llaboration du cahier des charges sa
maintenance en passant par sa conception, sa mise au point et son exploitation.
2. Elments graphiques de base

Considrons le Grafcet de la figure 1.
Figure 1
Etape initiale
Transition
0
Action
Liaison
Percer
Rceptivit associe la transition
Fin de perage
Etape active
Dplacer
21. Etape
Une tape reprsente une situation ayant un comportement stable : pendant une tape les organes de
commande et les capteurs ne changent pas dtat.
Ltape se reprsente par un carr qui porte un numro dordre. Elle est soit active soit inactive.
On peut associer chaque tape i une variable Xi image de son activit.
Exemple : Etape 2 active X2 = 1, Etape 2 inactive X2 = 0.
Remarque : Ltape initiale sactive au dbut du fonctionnement et se reprsente par un double carr.
22. Transition
Une transition indique une possibilit d'volution dactivit entre deux ou plusieurs tapes. Cette volution
s'accomplit par le franchissement de la transition.
23. Liaisons orientes

Les liaisons orientes relient les tapes aux transitions et les transitions aux tapes. Le sens gnral
dvolution est du haut vers le bas. Dans le cas contraire, des flches doivent tre employes.
24. Rceptivit
Une rceptivit associe une transition se traduit par une ou plusieurs conditions logiques.
25. Action
Une action indique, dans un rectangle, comment agir sur la variable de sortie. Elle nest effective que
lorsque ltape associe est active.
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GRAFCET
3. Structures de base
31. Squence linaire
Une squence linaire ou unique est compose d'un ensemble d'tapes successives o chaque tape est
suivie d'une seule transition et chaque transition n'est valide que par une seule tape.
32. Squences simultanes : Figure 2a

321. Divergence en ET
Le systme se dirige vers Ltape 2 ET ltape 12 si a est franchie. Quand a est franchie, les tapes 2 ET
12 sont actives X2=X12=X1.a
322. Convergence en ET
La transition d sera valide quand les tapes 3 ET 13 seront actives. Si la rceptivit associe cette
transition est vraie alors celle-ci est franchie X14=X3.X13.d
33. Slection de squences : Figure 2b

331. Divergence en OU
Le systme se dirige vers ltape 2 si (a.b) est vraie OU vers ltape 12 si (a.b) est vraie.
X2=X1.(a.b) OU X12=X1.(a.b)
332. Convergence en OU
Le systme converge vers ltape 14 si e est vraie OU si f est vraie X14=(X3.e)+(X13.f)
Figure 2
Div en ET
Div en OU
a
ab
ab
2
12
13
12
Conv en ET
13
e
Conv en OU
f
d
14
14
2a
2b
34. Saut dtapes et reprise de squence

341. Saut dtapes : Figure 3a
Le saut dtapes permet de sauter une ou plusieurs tapes lorsque les actions associes ces tapes
deviennent inutiles.
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GRAFCET
342. Reprise de squence : Figure 3b

La reprise de squence permet de recommencer plusieurs fois la mme squence tant quune condition nest
pas obtenue.
Figure 3
3a
10
3b
10
a
11
11
b
12
12
c
13
13
4. Rgles dvolution
41. Rgle 1 : Situation initiale
L'initialisation prcise l'tape ou les tapes actives au dbut du fonctionnement. Les tapes initiales sont
actives inconditionnellement en dbut de cycle.
42. Rgles 2 : Franchissement dune transition

Une transition est soit valide soit non valide, elle est valide lorsque toutes les tapes immdiatement
prcdentes sont actives, elle ne peut tre franchie que :
Si elle est valide.
Et si la rceptivit associe la transition est vraie.
43. Rgles 3 : Evolution des tapes actives

Le franchissement dune transition provoque simultanment :
Lactivation de toutes les tapes immdiatement suivantes.
La dsactivation de toutes les tapes immdiatement prcdentes.
44. Rgle 4 : Evolutions simultanes

Plusieurs transitions simultanment franchissables sont simultanment franchies.
45. Rgle 5 : Activation et dsactivation simultane dune mme tape

Si au cours dune volution, une mme tape se trouve tre la fois active et dsactive, elle reste active.
5. Rgle de syntaxe
Lalternance tape/transition et transition/tape doit tre respecte quelle que soit la squence parcourue.
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GRAFCET
6. Rceptivits particulires
61. Rceptivit dpendante du temps : Figure 4a
Pour faire intervenir le temps dans une rceptivit, il suffit d'indiquer aprs le repre "t" son origine et sa
dure. L'origine sera l'instant du dbut de l'activation de l'tape dclenchant la temporisation.
La notation t/1/5s signifie que la rceptivit sera vraie 5 secondes aprs l'activation de l'tape repre 1.
La notation normalise s'crit 5s/X1.
62. Rceptivit toujours vraie : Figure 4b

Une telle rceptivit s'crit "=1". Le franchissement de cette transition se fera ds que les tapes
immdiatement antrieures seront actives sans autre condition. Le passage de ltape 1 ltape 2 est
toujours vrai.
Figure 4
4a
t=5s
4b
1
=1
t/1/5s ou 5s/X1
7. Actions associes
71. Action continue : Figure 5a
L'action est excute pendant le temps durant lequel l'tape reste active Action A=X1.
72. Action conditionnelle : Figure 5b

Une proposition logique, appele condition d'assignation, qui peut tre vraie ou fausse, conditionne laction
continue Action A=X1.c
73. Action temporise ou retarde : Figure 5c

L'action retarde est une action continue dont la condition d'assignation n'est vraie qu'aprs une dure t
spcifie depuis l'activation de ltape associe. Laction A sera excute 5s aprs lactivation de ltape 1.
74. Action limite dans le temps : Figure 5d

L'action limite dans le temps est une action continue dont la condition d'assignation n'est vraie que
pendant une dure t spcifie depuis l'activation de ltape laquelle elle est associe.
Laction A sera excute 5s depuis lactivation de ltape 1.
75. Action maintenue ou mmorise

Pour qu'une action reste maintenue lorsque l'tape qui l'a commande vient d'tre dsactive, il faut
utiliser une action mmorise. L'effet maintenu est ralis soit :
Par rptition de l'action ou ordre toutes les tapes.
Par mise en mmoire l'tape de dbut (S pour Set), et mise hors mmoire la dernire tape (R pour
Reset).
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GRAFCET
Figure 5
c
Action A
Action A
5s/X1
5s/X1
Action A
Action A
a
X1
X1
X1
X1
5a
5b
5c
5d
8. Macro-tape
Une macro-tape M est la reprsentation unique d'un ensemble d'tapes Figure 6
et de transitions nomm "Expansion d'tapes" :
La macro-tape se substitue une tape du Grafcet.
L'expansion de la macro-tape comporte une tape d'entre repre
E et une tape de sortie repre S.
Tout franchissement de la transition amont de la macro-tape active
l'tape E d'entre de son Expansion.
Ltape de sortie participe la validation des transitions en aval de la
macro-tape.
La transition suivant la macro-tape nest valide que lorsque la
dernire tape de la macro-tape est active.
Lutilisation de la macro-tape dans un Grafcet permet non seulement
de simplifier la reprsentation mais aussi dviter les squences linaires
trop longues.
Une macro-tape peut elle-mme comporter dautres macro-tapes.
6a
M
E2
c
11
(1)
M2
(2)
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22
13
S2
La figure 6a donne le symbole de la macro-tape alors que la figure 6b

montre un exemple dune macro-tape reprsente avec son expansion :
Le franchissement de la transition (1) active ltape E2.
La transition (2) ne sera valide que lorsque ltape S2 sera active.
Le franchissement de la transition (2) dsactive ltape S2.
21
6b
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9. Tche
Une tche est un sous-programme qui peut tre appel plusieurs reprises dans un mme Grafcet dit
Grafcet principal.
Le sous-programme est un Grafcet indpendant dont lexcution et le droulement sont synchroniss au
Grafcet principal. Lorsque la tche est termine, une information dtat (fin de tche) est retourne au
Grafcet principal qui peut alors voluer. La tche est appele en indiquant entre les guillemets le nom du
sous-programme appel.
La figure 7 donne un exemple de tche.
Figure 7
Grafcet principal
10
20 " Entre "
1er appel
11 "SP1:2024"
21
2me appel
12
22
1re rponse
13 "SP1:2024"
23
2me rponse
14
24 " Sortie "

Grafcet sous-programme SP1
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GRAFCET
10. Grafcet synchronis

Le Grafcet synchronis est gnralement compos de deux Grafcets :
Le premier, le Grafcet de coordination, gre la synchronisation des diffrentes fonctions du systme
automatis. Chaque fonction est dcrite par un Grafcet, sous-programme du premier. Il faut donc une
synchronisation entre le 1er Grafcet et les seconds.
Cest une tape du 1er Grafcet qui permettra de lancer un second Grafcet ddi une fonction. Une tape
de fin signalera lexcution complte de ce dernier et permettra de faire voluer le 1er Grafcet vers une
autre tape.
La structure dun Grafcet synchronis est base sur la notion de tche et apporte un change
dinformations entre le Grafcet appelant ou Grafcet matre et le Grafcet appel ou Grafcet esclave.
Ce dernier est un Grafcet de tche qui peut tre sollicit par le Grafcet matre, appel aussi Grafcet de
conduite, en plusieurs reprises.
La figure 8 donne un exemple de synchronisation de Grafcets.
Figure 8
Tche T1
10
Grafcet de conduite
110 "SP1:1019"
Appel au Grafcet de tche T1
19
Retour au Grafcet principal
111
Appel au Grafcet de tche T2
20
112 "SP2:2029"
29
Retour au Grafcet principal
Tche T2
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Le C PIC 16F84 : 1re partie
1. Introduction
Le contrle dun processus industriel fait appel un dispositif de gestion et de traitement des informations.
IL est souvent ralis par un systme lectronique programm.
2. Architecture dun systme programm

La structure matrielle dun systme programm est essentiellement organise autour dun microprocesseur.
Cependant, ce dernier ne peut fonctionner sans un environnement minimal.
Une telle structure est reprsente la figure 1.
Figure 1
Bus de donnes bidirectionnel
Bus dadresses unidirectionnel

Dcodeur dadresses
Microprocesseur Mmoire de donnes Mmoire du programme Interfaces dentres/sorties
Horloge
Bus de commandes
Environnement minimal dun systme programm
Priphriques
21. Bus de donnes, dadresses et de commandes

211. Notion de bus
Un bus est un ensemble de fils destin la communication entre les diffrents composants du systme
minimal. On distingue 3 groupes de bus : bus de donnes, bus dadresses et bus de commandes.
212. Bus de donnes : Data bus
Cest un bus bidirectionnel qui assure le transfert des informations entre le microprocesseur et son
environnement et inversement. Son nombre de lignes est gal la capacit de traitement du P :
8, 16, 32 ou 64 bits.
213. Bus dadresses : Adress bus
Cest un bus unidirectionnel qui permet la slection du destinataire des informations traiter dans un
espace mmoire qui peut avoir 2n emplacements o n est le nombre de conducteurs du bus dadresses.
314. Bus de commandes : Control bus
Cest un bus constitu par quelques conducteurs qui assurent la synchronisation des flux dinformations
sur le bus de donnes et dadresse.
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Exemple : Le P 6809 est dot dun :

Bus de donnes de 8 bits de D0 D7.
Bus dadresses de 16 bits de A0 A15.
Bus de commandes de 10 bits : On cite titre dexemple les broches Read/Write, Halt et Reset.
22. Microprocesseur : CPU

Cest lunit centrale de traitement (UCT ou CPU). Il excute squentiellement le programme (ensemble
dinstructions) situ en mmoire ROM. Lexcution dune instruction est cadence par une horloge.
23. Mmoires
231. Mmoire du programme : mmoire morte
Cest une mmoire permanente et lecture seule. Elle est destine stocker le programme.
Il existe diffrents types, savoir : ROM, PROM, EPROM ou UV EPROM, EEPROM et Flash EPROM.
232. Mmoire de donnes : mmoire vive
Cest une mmoire volatile et lecture/criture. Elle est charge de sauvegarder temporairement
les donnes du programme (variables dentres, variables intermdiaires, variables de sorties, etc).
Il sagit de la RAM.
24. Interfaces ou ports dentres/sorties

Linterfaage est un ensemble matriel permettant dassurer la liaison entre le P et les priphriques.
On distingue les interfaces parallles et les interfaces sries.
25. Priphriques
Cest un ensemble matriel extrieur au systme programm. On cite titre dexemple les interfaces
homme/machine (clavier, afficheurs, interrupteurs, boutons poussoirs, etc), capteurs et actionneurs.
26. Dcodeur dadresses

Le dcodeur dadresses est charg daiguiller les donnes prsentes sur le bus de donnes. En effet, le P
peut communiquer avec les diffrents composants de son environnement. Ceux-ci sont tous relis sur le
mme bus de donnes et afin dviter des conflits, un seul composant doit tre slectionn la fois. Ainsi,
une adresse prsente par le P, devra rpondre un seul composant du systme (RAM, ROM, Interface).
Remarque : Lorsquun composant nest pas slectionn, il est mis en tat haute impdance.
3. Kit dadactique dun systme programm base du microprocesseur 6809
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1. Introduction
Le PIC (Programmable Interface Controler) 16F84 est un microcontrleur produit par la socit MicroChip.
Cest un composant qui regroupe dans un mme botier tous les lments vitaux dun systme programm :
CPU, RAM, ROM, Interfaces dentres/sorties, etc.
2. Architecture du PIC 16F84

21. Organisation externe
Le C 16F84 est un circuit intgr de 18 broches : voir figure 1.
Figure 1
RA2
18
RA3
RA4/T0CKI
MCLR
Vss
RB0/INT
RB1
RB2
RB3
C 16F84
RA1
RA0
Osc1
Osc2
Vdd
RB7
RB6
RB5
RB4
- Vss et Vdd : broches dalimentation.

- Osc1 et Osc2 : broches du circuit horloge.
- MCLR : Reset (Master Clear).
- RA0..RA4 : 5 entres/sorties du port A.
- RB0..RB7 : 8 entres/sorties du port B.
- T0CKI : entre dhorloge externe du timer.
- INT : entre dinterruption externe.
La tension nominale de lalimentation du C 16F84 est +5 V : Vdd=+5 V et Vss=0 V.

Le Reset du C 16F84 peut avoir plusieurs causes :
Une mise sous tension POR (Power On Reset) : voir figure 2a
Une mise 0 de la broche MCLR (Reset manuelle) : voir figure 2b.
Un dbordement du timer du chien de garde WDT : voir plus tard.
Figure 2
Vdd
R
Vdd
2a
C
16F84
2b
C
16F84
MCLR
MCLR
Reset
Le fonctionnement du C 16F84 ncessite une horloge qui rythme lexcution des instructions du programme.
On distingue trois modes dhorloge :
Horloge interne quartz (Figure 3a) : Avec loscillateur quartz, on peut avoir des frquences allant de
4 MHz jusqu 20 MHz selon le type du C.
Horloge interne circuit RC (Figure 3b) : Avec un oscillateur circuit RC, la frquence de loscillation
dpend de la tension Vdd et des lments Rext et Cext.
Horloge externe (Figure 3c) : Application dun signal horloge externe.
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Figure 3
5K Rext 100K
Cext 20pF
3a
C
16F84
C
16F84
C1
Osc1
Vdd
3b
3c
C
16F84
Rext
Osc1
Horloge externe
Osc1
Cext
Osc2
Osc2
C2
Osc2
Fosc/4
NC
22. Organisation interne

La structure interne simplifie du C 16F84 peut tre donne par la figure 4.
Figure 4
Flash ROM : Mmoire programme 1Kx14bits
RAM systme de 16 registres
Registre de configuration de 14 bits
RAM utilisateur de 68 octets
EEPROM de donnes de 64 octets

Horloge systme
W
Timer TMR0
Prdiviseur
Horloge WDT
Timer WDT
ALU
PORTA
PORTB
221. Horloge systme

Lhorloge systme ou horloge instruction, est la base du temps interne qui cadence le fonctionnement du C.
Quelque soit l'oscillateur utilis, l'horloge systme sobtient en divisant la frquence de loscillateur par 4.
Exemple : Avec un quartz de 4 MHz, on obtient une horloge instruction de 1 MHz, soit le temps pour
excuter une instruction de 1 s.
222. Mmoire Flash ROM
Cette mmoire de 1024 mots de 14 bits stocke le programme. Elle est permanente et reprogrammable
souhait. Chaque position contient une instruction. Suite un Reset ou lors dune mise sous tension, le C
commence lexcution du programme ladresse 0. De plus, lorsquil y a une interruption, il va ladresse 4.
223. Registre de configuration
Pendant la phase de la programmation du C, on programme aussi un registre de configuration log dans la
mmoire EEPROM. Ce registre est un mot de 14 bits qui permet de :
Choisir le type de l'oscillateur pour l'horloge.
Valider ou non le timer du watchdog WDT.
Autoriser ou non une temporisation la mise sous tension.
Interdire ou non la lecture des mmoires de programme et de donnes.
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Registre de configuration
CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP PWRTE WDTE FOSC1 FOSC0
Bits FOSC0 et FOSC1 : Slection du type d'oscillateur pour l'horloge.

FOSC1FOSC0=11 Oscillateur circuit RC jusqu' 4 MHz.
FOSC1FOSC0=10 Oscillateur HS, quartz haute frquence, jusqu' 20 MHz.
FOSC1FOSC0=01 Oscillateur XT, quartz standard jusqu' 4 MHz.
FOSC1FOSC0=00 Oscillateur LP, quartz basse frquence, jusqu' 200 KHz.
Bit WDTE : Validation du timer du watchdog WDT.
WDTE=1 WDT valid et WDTE=0 WDT inhib.
Bit PWRTE : Validation d'une temporisation la mise sous tension.
Le C possde un timer permettant de retarder de 72 ms le lancement du programme aprs la mise
sous tension. Ce dlai maintient le C larrt et permet ainsi la tension d'alimentation de bien se
stabiliser.
PWRTE=1 le C dmarre tout de suite et PWRTE=0 le C attend 72 ms.
Bits CP : Protection en lecture des mmoires de programme et de donnes.
CP=1 pas de protection et CP=0 protection active.
Exemple : On dsire configurer le registre pour rpondre aux critres suivants :
oscillateur quartz de 4 MHz, le timer du watchdog nest pas autoris, une attente de 72 ms est
souhaite et le C nest pas protg en lecture.
Configuration requise
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0
3FF1 en hexadcimal
224. Mmoire EEPROM de donnes

Cette mmoire est constitue de 64 octets que l'on peut lire et crire depuis un programme. Ces octets
sont conservs mme aprs une coupure de lalimentation et sont trs utiles pour conserver des paramtres
semi permanents : code daccs, version du programme, message daccueil, valeur invariable, etc.
Figure 5
225. Mmoire RAM
La mmoire RAM est constitue de deux parties : voir figure 5.
Une zone mmoire de 68 octets rserve lutilisateur pour
stocker ses variables. Elle adressable de l@ 0x0C l@ 0x4F ou
de l@ 0x8C 0xCF.
Un fichier de 16 registres de contrle rpartis en 2 banques :
Une banque 0 adressable de l@ 0x00 l@ 0x0B.
Une banque 1 adressable de l@ 0x80 l@ 0x8B.
Laccs un registre seffectue en se plaant dans la banque o
il se trouve. Ceci est ralis en positionnant le bit RP0 du registre
dtat STATUS :
Registre STATUS
RP0 TO PD
DC
RP0=0 banque 0 et RP0=1 banque 1.
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226. ALU et le registre W

Le registre W, qui na pas dadresse, est un registre de travail de 8 bits.
LALU est une unit arithmtique et logique de 8 bits qui ralise les oprations entre W et n'importe quel
autre registre f ou constante k. Le rsultat de l'opration peut tre plac soit dans W soit dans f.
LALU est associe au registre dtat STATUS par les bits Z, C et DC :
Registre STATUS
RP0 TO PD
DC
C : Ce bit flag passe 1 lorsquil y a une retenue sur un octet.

DC : Ce bit flag passe 1 lorsquil y a une retenue sur un quartet.
Z : Ce bit flag passe 1 quand le rsultat dune opration est nul.
227. Port dentres/sorties PORTA
Le port A dsign par PORTA est un port bidirectionnel de 5 bits (RA0 RA4). La configuration de
direction pour chaque bit du port est dtermine avec le registre TRISA :
Bit i de TRISA=0 bit i du PORTA est configur en sortie.
Bit i de TRISA=1 bit i du PORTA est configur en entre.
Les broches RA0 RA3 sont des entres/sorties compatibles TTL alors que la broche RA4 peut tre
utilise soit comme entre/sortie normale du port A, soit comme entre horloge externe pour le Timer
TMR0. Le choix se fait l'aide du bit TOCS du registre OPTION :
T0CS=0 RA4 est une entre/sortie normale.
T0CS=1 RA4 est une entre horloge externe pour le timerTMR0.
De plus, RA4 est une sortie drain ouvert. Donc, il ne faut pas oublier de mettre une rsistance externe
vers Vdd.
Chaque broche du port A configure en sortie peut fournir un courant de 20 mA au maximum, mais tout le
port A configur en sortie ne peut pas dbiter un courant total suprieur 50 mA.
Chaque broche du port A configure en entre peut accepter un courant de 25 mA au maximum, mais tout
le port A configur en entre ne peut pas accepter un courant total suprieur 80 mA.
228. Port dentres/sorties PORTB
Le port B dsign par PORTB est un port bidirectionnel de 8 bits (RB0 RB7). La configuration de direction
se fait l'aide du registre TRISB (identique celle du PORTA : voir TRISA). Toutes les broches sont
compatibles TTL.
Les entres du port B peuvent tre pourvues de rsistances de rappel Vdd. Cette option est valide par
le bit RBPU du registre OPTION :
Registre OPTION
RBPU INTEDG TOCS TOSE PSA PS2 PS1 PS0
RBPU=0 les broches configures en entres sont connectes des rsistances de rappel Vdd et les
broches configures en sorties sont dpourvues automatiquement de ces rsistances de rappel.
En entre, la broche RB0 appele aussi INT peut dclencher linterruption externe INT et une quelconque
des broches RB4 RB7 peut dclencher l'interruption RBI.
Chaque broche du port B configure en sortie peut fournir un courant de 20 mA au maximum, mais tout le
port B configur en sortie ne peut pas dbiter un courant total suprieur 100 mA.
Chaque broche du port B configure en entre peut accepter un courant de 25 mA au maximum, mais tout
le port B configur en entre ne peut pas accepter un courant total suprieur 150 mA
Remarque : Au Reset du C, les ports PORTA et PORTB sont configurs en entre.
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Le C PIC 16F84 : 3me partie
1. Introduction
Les tapes ncessaires permettant de voir un programme s'excuter sur un C 16F84 sont :
1. Ecrire un programme en langage assembleur dans un fichier texte et le sauvegarder avec l'extension asm.
2. Compiler ce programme avec l'assembleur MPASM fourni par MicroChip. Le rsultat est un fichier avec
l'extension hex contenant une suite d'instruction comprhensible par le C.
3. Transfrer le fichier hex dans la mmoire programme du C (Flash ROM) l'aide d'un programmateur
adquat. On peut utiliser les programmateurs de MicroChip ou tout autre programmateur achet ou ralis
par soit mme.
4. Mettre le C dans son montage final, mettre sous tension et vrifier le fonctionnement.
MicroChip propose gratuitement l'outil de dveloppement MPLAB qui regroupe l'diteur de texte, le
compilateur MPASM, un outil de simulation et le logiciel de programmation.
On utilisera MPLAB pour crire, compiler et ventuellement simuler les programmes, ensuite on les
transfrera laide du programmateur JDM pilot par le logiciel ICPROG, les deux sont disponibles
gratuitement sur le Web.
2. Directives de MPASM
Les directives de l'assembleur sont des instructions qu'on ajoute dans le programme et qui seront
interprtes par l'assembleur MPASM. Ce ne sont pas des instructions destines au C.
21. Directives les plus utilises

LIST : Permet de dfinir un certain nombre de paramtres comme le processeur utilis (p), la base
par dfaut pour les nombres (r) ainsi que d'autres paramtres.
Exemple : LIST p=16F84, r=dec.
#INCLUDE : Permet d'insrer un fichier source. Par exemple le fichier p16F84.inc contient la dfinition
d'un certain nombre de constantes comme les noms des registres ainsi que les noms de certains bits du C
16F84.
Exemple : #INCLUDE "p16f84.inc" ou #INCLUDE p16f84.inc.
__CONFIG : Permet de dfinir les 14 fusibles de configuration qui seront copis dans le registre de
configuration lors de l'implantation du programme dans le C.
Exemple : __CONFIG B'11111111111001' ou __CONFIG H'3FF9'.
Remarque : Si le fichier p16f84.inc a t insr, on peut utiliser les constantes prdfinies :
__CONFIG _CP_OFF & _XT_OSC & _PWRTE_OFF & _WDT_OFF
EQU : Permet de dfinir une constante.
Exemple : XX EQU 0x20.
Chaque fois que le compilateur rencontrera la valeur XX, il la remplacera par la constante 0x20. a peut
tre une constante s'il s'agit d'une instruction avec adressage immdiat, ou d'une adresse s'il s'agit d'une
instruction avec adressage direct.
#DEFINE : Dfinit un texte de substitution.
Exemple : #DEFINE monbit PORTA,1
Chaque fois que le compilateur rencontrera monbit, il le remplacera par PORTA,1.
ORG : Dfinit la position dans la mmoire programme partir de laquelle seront inscrites les instructions
qui suivent cette directive ORG.
Exemple : ORG 0
; adresse du dbut du programme principal.
ORG 4
; adresse du dbut du sous-programme dinterruption.
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CBLOCK ENDC : Dfinit un bloc de variables log dans la zone mmoire RAM accessible par lutilisateur.
Exemple : CBLOCK 0x0C
; zone mmoire RAM accessible par lutilisateur dbute ladresse 0x0C
Var1 : 1
; zone de 1 octet
Var2 : 8
; zone de 8 octets
ENDC
END : Indique la fin du programme.
22. Format des nombres

L'assembleur reconnat les nombres en dcimal, hexadcimal, binaire ou octal. Pour prciser la base il faut
utiliser les prfixes prciss dans le tableau de la figure 1. On peut l'aide de la directive LIST dfinir un
format par dfaut. Si par exemple on place linstruction LIST r=dec au dbut du programme, tous
les nombres sans prfixe seront interprts en dcimal.
Figure 1
23. Structure d'un programme crit en assembleur

Un programme crit en assembleur doit respecter une certaine syntaxe et un certain nombre de rgles afin
qu'il soit facile lire et dbuguer :
1. Quelques lignes de commentaire prcisant la fonction du programme.
2. Tout ce qui commence la premire colonne est considr comme une tiquette (Label) permettant de
faire des sauts et des appels aux sous-programmes.
3. Tout ce qui suit un point virgule est considr comme un commentaire non interprt par le compilateur.
4. Un programme apparat donc comme un texte crit sur 3 colonnes :
La colonne de gauche contient les tiquettes.
La colonne du milieu contient les instructions.
La colonne de droite contient les commentaires.
5. Si le programme utilise des interruptions, mettre l'adresse 0, adresse du branchement du C lors dun
Reset ou dune mise sous tension, une instruction de branchement au dbut du programme principal.
Exemple : ORG 0
GOTO dbut
6. Ecrire le sous-programme d'interruption l'adresse 4 ou mettre cette adresse un branchement au
mme sous-programme.
Exemple : ORG 4
Ecrire le sous-programme d'interruption ici.
RETFIE
Remarque : Si le programme ne gre pas les interruptions, on peut se passer des tapes 5 et 6.
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7. Ecrire les sous-programmes (s'il y en a). Chaque procdure commence par une tiquette qui reprsente
son nom, et se termine par l'instruction Return.
8. Ecrire le programme principal (commenant par l'tiquette dbut : si les tapes 4 et 5 sont prsentes).
9. Terminer avec la directive END.
Exemple : La figure 2 montre un extrait du programme crit en assembleur.
Figure 2
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1. Timer TMR0
Cest un compteur 8 bits ayant les caractristiques suivantes :
Il est incrment en permanence soit par lhorloge interne (mode timer) soit par une horloge externe
applique la broche RA4 du port PORTA (mode compteur).
Le choix de l'horloge se fait l'aide du bit TOCS du registre OPTION et la slection du front actif de
lhorloge externe seffectue par le bit TOSE du mme registre :
Registre OPTION
TOCS=0 TMR0 utilise lhorloge interne et TOCS=1 TMR0 utilise lhorloge externe (broche RA4).
TOSE=0 front montant et TOSE=1 front descendant.
Quelque soit l'horloge choisie, on peut la passer dans un prdiviseur de frquence programmable
dont le rapport est fix par les bits PS0, PS1 et PS2 du registre OPTION (voir tableau de la figure 1a).
L'affectation ou non du prdiviseur se fait l'aide du bit PSA du mme registre.
Registre OPTION
PSA=0 le prdiviseur est affect au timer TMR0

PSA=1 le prdiviseur est affect au timer WDT.
Remarque : Pour ne pas avoir une prdivision de lhorloge du timer TMR0 il suffit daffecter le
prdiviseur au timer du chien de garde WDT.
Au dbordement de TMR0 (FF 00), le drapeau T0IF du registre INTCON est plac 1. Ceci peut
dclencher l'interruption T0IE si celle-ci est valide (voir plus tard).
Le contenu du timer TMR0 est accessible dans le fichier de registres aussi bien en lecture quen criture.
La figure 1b explique le fonctionnement du registre TMR0.
Figure 1
Fosc/4
T0IF=1 au dbordement
Broche RA4/T0CKI
1
1
Registre TMR0
Prdiviseur
programmable
TOSE
TOCS
PSA Bus de donnes 8 bits

PS2 PS1 PS0
1a
1b
Exemple : Supposons que le timer TMR0 utilise lhorloge interne base dun quartz de 4 MHz, Calculons
alors le temps de dbordement du timer correspondant une prdivision de 2 : En effet, le timer TMR0
est un compteur de 8 bits qui compte 256 priodes dhorloge. Puisque la priode dhorloge est multiplie par
2 alors le temps de dbordement du timer est gal 256*2*1 s soit 512 s.
Avec un prdiviseur de 256 on aura un temps de dbordement gal 256*256*1 s soit 65536 s.
Si ce temps est insuffisant on pourrait utiliser un compteur supplmentaire.
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2. Watchdog Timer WDT

Cest un compteur 8 bits incrment en permanence (mme si le C est en mode sleep) par une horloge RC
intgre indpendante de l'horloge systme. Lorsquil dborde, (WDT Time Out), deux situations sont
possibles :
Si le C est en fonctionnement normal, le WDT Time Out provoque un Reset. Ceci permet dviter le
blocage du C en cas de plantage du programme comme par exemple une boucle sans fin, un Reset rpt,
Si le C est en mode sleep, le WDT Time Out provoque un Wake-Up, l'excution du programme continue
normalement l o elle s'est arrte avant de rentrer en mode sleep. Cette situation est souvent exploite
pour raliser des temporisations.
L'horloge du WDT est ajuste pour que Le Time Out arrive toutes les 18 ms. Il est cependant possible
d'augmenter cette dure en faisant passer le signal Time Out dans un prdiviseur programmable
partag avec le timer TMR0 (voir tableau de la figure 2a).
L'usage du WDT doit se faire avec prcaution pour viter la rinitialisation inattendue et rpte du
programme. Pour viter un WDT time Out lors de l'excution d'un programme, on a deux possibilits :
Inhiber le WDT de faon permanente en mettant 0 le bit WDTE dans le registre de configuration.
Remettre le WDT 0 priodiquement dans le programme principal l'aide de l'instruction CLRWDT
pour viter qu'il ne dborde. On ne doit pas, en particulier, loger cette instruction dans un sous
programme dinterruption.
La figure 2b explique le fonctionnement du timer WDT.
Figure 2
Horloge WDT
WDT
0
WDT Time Out
Prdiviseur
programmable
PSA
PS2 PS1 PS0
2a
2b
Exemple : Le temps de dbordement du timer WDT est estim 18 ms sans utiliser une prdivision.
Cependant on pourrait prolonger ce temps en utilisant le prdiviseur. Avec une prdivision de 128 le
dbordement du timer WDT aura lieu tout les 128*18 ms soit 2304 ms.
Remarque : Le constructeur du C 16F84 donne trois temps pour le dbordement du timer WDT :
Le temps nominal ou typique de 18 ms : cest le temps de raction normal que met en gnral le watchdog
pour provoquer un Reset du C en cas de plantage du programme.
Le temps minimal de 7 ms : cest le dlais maximum dont on dispose entre deux instructions CLRWDT
pour viter un Reset non dsir du C.
Le temps maximum de 33 ms : cest le temps de raction du watchdog dans le cas le plus dfavorable en
fonction du composant et des conditions dutilisation. MicroChip garantit que le Reset seffectuera au
maximum en 33 ms.
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1. Interruption
Une interruption est un vnement inattendu qui provoque larrt du programme principal pour aller
excuter une procdure d'interruption. A la fin de cette procdure, le C reprend le programme lendroit
o il stait arrt.
Le C 16F84 possde 4 sources d'interruption. A chaque interruption sont associs deux bits :
Un bit de validation : permet d'autoriser ou non l'interruption.
Un bit de signalisation ou drapeau (flag) : permet au C de savoir de quelle interruption il s'agit.
Tous ces bits sont logs dans le registre INTCON part le drapeau EEIF de l'interruption EEI qui se
trouve dans le registre EECON1.
Registre INTCON
GIE EEIE T0IE INTE RBIE T0IF INTF RBIF
GIE : ce bit autorise ou interdit globalement toutes les interruptions.

GIE=1 toutes les interruptions sont autorises.
EEIE : ce bit permet de valider linterruption de fin dcriture en EEPROM.
EEIE=1 interruption valide.
T0IE : ce bit valide linterruption gnre par le dbordement du timer TMR0.
T0IE=1 interruption valide.
INTE : ce bit valide linterruption sur la broche RB0.
INTE=1 interruption valide.
RBIE : ce bit valide linterruption sur lune des broches RB4 RB7.
RBIE=1 interruption valide.
T0IF : ce bit signale le dbordement du timer TMR0.
T0IF=1 dbordement du timer TMR0.
INTF : ce bit signale quune interruption a t provoque par la broche RB0.
INTF=1 interruption gnre.
RBIF : ce bit signale quune interruption a t provoque par lune des broches RB4 RB7.
RBIF=1 interruption gnre.
Registre EECON1
EEIF WRERR WREN WR RD
EEIF : ce bit signale le dclenchement dune interruption de fin dcriture en EEPROM.

EEIF=1 interruption gnre.
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2. Droulement dune interruption

Lorsque l'vnement dclencheur d'une interruption intervient, alors son drapeau est positionn 1. Si de
plus l'interruption correspondante a t valide, elle est alors dclenche : le C arrte ce qu'il est en train
de faire et va excuter la procdure d'interruption qui se trouve l'adresse 4 en excutant les tapes
suivantes :
Ladresse contenue dans le PC (Program Counter) est sauvegarde dans la pile, puis remplace par la
valeur 4 qui correspond ladresse de la routine d'interruption.
Le bit GIE est positionn 0 pour inhiber toutes les interruptions afin que le C ne soit pas drang
pendant l'excution de la procdure d'interruption.
A la fin de la procdure d'interruption (instruction RETFIE) :
Le bit GIE est repositionn 1 en autorisant ainsi un autre vnement.
Le contenu du PC est recharg partir de la pile ce qui permet au programme de reprendre l o il
s'est arrt.
Remarques :
Le drapeau reste 1 mme aprs le traitement de linterruption. Par consquent, il faut toujours le
remettre 0 la fin de la routine d'interruption sinon l'interruption sera dclenche de nouveau juste
aprs l'instruction RETFIE.
Seul le PC est empil automatiquement. Si cela est ncessaire, les registres W et STATUS doivent
tre sauvegards temporairement en RAM utilisateur puis restaurs la fin de la routine dinterruption
pour que le C puisse reprendre le programme dans les mmes conditions o il l'a laiss.
3. Sources dinterruption
31. Interruption INT : Entre RB0 du PORTB
Cette interruption est provoque par un changement d'tat sur l'entre RB0 du PORTB quand elle est
programme en entre. Elle est gre par les bits :
INTE et INTF du registre INTCON.
INTEDG du registre OPTION : ce bit permet de choisir le front du dclenchement de linterruption.
INTEDG=1 front montant et INTEDG=0 front descendant.
Registre OPTION
32. Interruption RBI : Entres RB4 RB7 du PORTB

Cette interruption est provoque par un changement d'tat sur l'une des entres RB4 RB7 du PORTB.
Le front n'a pas d'importance.
Les bits associs sont RBIE et RBIF du registre INTCON.
33. Interruption T0I : Dbordement du Timer TMR0

Cette interruption est provoque par le dbordement du timer TMR0.
Les bits associs sont T0IE et T0IF du registre INTCON.
34. Interruption EEI : Fin d'criture dans l'EEPROM

Cette interruption est dclenche la fin d'une criture russie dans l'EEPROM de donnes.
Les bits associs sont EEIE du registre INTCON et EEIF du registre EECON1.
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Systmes asservis : 1re partie
1. Gnralits sur les systmes

11. Dfinition
Un systme physique est un ensemble d'lments lis entre eux dans le but de raliser une tche donne.
Ce systme peut tre de nature lectrique, mcanique, pneumatique, hydraulique, lectromcanique, etc.
Ce processus soumis aux lois physiques est caractris par des grandeurs de deux types :
les entres et les sorties (voir figure 1a).
12. Transforme de LAPLACE

A toute fonction f(t) on associe une fonction F(p) de la variable complexe p et on crit : L[f(t)]=F(p)
On a les proprits suivantes :
Drivation : L[f(t)]=p.F(p)-f(0), on a trs souvent f(0)=0.
Intgration : L[f(t).dt]=F(p)/p.
Thorme de la valeur initiale : lim f(t)=lim [p.F(p)].
t0
Thorme de la valeur finale : lim f(t)=lim [p.F(p)].

t
p0

Soit le systme de la figure 1b qui prsente une entre E(p) et une sortie S(p).
Sa fonction de transfert est telle que : H(p)=S(p)/E(p)
14. Fonction chelon

Une fonction f(t) est dite de type chelon si son allure est conforme celle de la figure 1c.
f(t) peut scrire : f(t)=F0.(t) avec (t)=0 pour t 0 et (t)=1 pour t 0.
sa transforme de LAPLACE est : L[f(t)]=F0/p
15. Rponse indicielle

Lvolution de la sortie s(t) suite un chelon dentre e(t) sappelle la rponse indicielle.
Figure 1
1a
e(t)
Systme
s(t)
1b
E(p)
H(p)
S(p)
f(t)
1c
F0
0
2. Systme du premier ordre

21. Dfinition
Un systme physique d'entre e (t) et de sortie s (t) est dit du premier ordre s'il est rgi par une quation
diffrentielle du premier ordre coefficients constants de la forme : .[ds(t)/dt]+s(t)=e(t)
avec constante du temps ( > 0), caractrise l'volution de s (t).

Lexpression gnrale de la fonction de transfert dun systme du premier ordre scrit :
H(p)=H0/(1+p) avec H0 transfert statique de H(p).
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23 Solution de lquation diffrentielle

La solution gnrale de lquation diffrentielle du 1er ordre est de la forme : s(t)=sf+[(si-sf).exp(-t/)].
si : valeur initiale de s(t) ou valeur linstant t=0 note s(0).
sf : valeur finale de s(t) ou valeur linstant t= note s().
24. Rponse indicielle de s(t)

La rponse indicielle de la sortie s(t) suite un chelon dentre est celle de la figure 2.
La courbe s(t) possde les proprits suivantes :
L'asymptote horizontale coupe la tangente l'origine l'instant t=.
A t= la sortie s(t) atteint 63% de s() : s()=0,63.s().
Le temps de rponse 5 est le temps au bout duquel s(t) atteint 95 de s() : tr5=3.
Figure 2
s(t)
95.s()
s()
63.s()
25. Exemples
251. Systme lectrique : Circuit RC de la figure 3
ve(t)=R.i(t)+vs(t) avec i(t)=C.[dvc(t)/dt]=C.[dvs(t)/dt] .[dvs(t)/dt]+vs(t)=ve(t) avec =RC.
La fonction de transfert du circuit RC est telle que : H(p)=Vs(p)/Ve(p)=1/(1+RCp) avec H0=1 et =RC.
ve(t) est un chelon damplitude E0 : ve(t)=E0.(t)
On suppose que le condensateur est initialement dcharg : vs(0)=0V.
vs(t)=E0.[1exp(-t/)] avec vs()=E0 et vs(0)=0V.
Figure 3
i(t)
vs(t)
E0
ve(t)
vs(t)
t
252. Systme hydraulique : figure 4

Considrons un rservoir, de surface S, initialement vide :
qe, grandeur dentre du systme, prsente le dbit de remplissage du rservoir.
Cest un chelon damplitude Q0 : dbit constant partir de t=0.
qv constitue le dbit de vidage du rservoir. Il est proportionnel au niveau n du liquide, grandeur de
sortie du systme, par la relation qv=k.n.
Le volume v du liquide dans le rservoir scrit v=S.n alors que sa variation est dv(t)/dt=S[dn(t)/dt].
qe-qv=dv(t)/dt=S[dn(t)/dt] Q0-k.n=S[dn(t)/dt]
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Q0/k=(S/k)[dn(t)/dt]+n Q0/k=.[dn(t)/dt]+n avec =S/k.

n(t)= Q0/k.[1exp(-t/)] avec n()=Q0/k et n(0)=0.
La fonction de transfert liant le dbit dentre Qe(p) et le niveau de sortie N(p) est telle que :
H(p)=N(p)/Qe(p)=(1/k)/[1+(S/k)p] avec H0=1/k et =S/k.
Figure 4
n(t)
Q0/k
Niveau n
3. Systme du second ordre

31. Dfinition
Un systme physique d'entre e(t) et de sortie s(t) du 2me ordre est rgi par une quation diffrentielle
du deuxime ordre coefficients constants de la forme : (1/02).[d2s(t)/d2t]+(2m/0).[ds(t)/dt]+s(t)=e(t)
0 : pulsation propre du systme.
m : coefficient damortissement. Il est toujours positif (m0) et sans unit.

Lexpression gnrale de la fonction de transfert dun systme du second ordre scrit :
H(p)=H0/[1+(2mp/0)+(p/0)2] avec H0 transfert statique de H(p).
33 Solution de lquation diffrentielle

La solution gnrale de lquation diffrentielle dpend de la valeur de m. La figure 5 illustre lallure de s(t)
suite un chelon dentre e(t) et ceci pour trois cas particuliers des valeurs de m.
Figure 5
s(t)
smax
m1
D
s()
m=0,7
m1
s(t)
s(t)
s()
s()
Pour m1 : Le systme est pseudo oscillant ou oscillatoire amorti avec un dpassement important.
Pour m1 : Le systme est lent et ne prsente aucun dpassement.
On na pas intrt avoir ni m1, ni m1. La valeur optimale de m est 0,7 : tr5=(0,44.2)/0 et un
dpassement nexcdant pas 5.
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34. Exemples
341. Systme lectrique : Circuit RLC de la figure 6
ve(t)=Ri(t)+Ldi(t)/dt+vs(t)=RC[dvs(t)/dt]+LC[d2vs(t)/dt]+vs(t)
Pour une entre chelon telle que ve(t)=E0.(t), on aura :
LC[d2vs(t)/dt]+RC[dvs(t)/dt]+vs(t)=E0
Par identification, on trouve : 0=1/(LC)1/2 , m=(R/2)(C/L)1/2 et s()=E0.
La fonction de transfert du circuit RLC est telle que : H(p)=Vs(p)/Ve(p)=1/(1+RCp+LCp2) avec H0=1.
Figure 6
R
ve(t)
i(t)
vs(t)
342. Systme lectromcanique de la figure 7 : Moteur courant continu

Figure 7
M
u
On suppose que le moteur est flux constant, les frottements sont ngligs et le fonctionnement est vide.
(1) : u=Ri+[L(di/dt)]+e
R et L : rsistance et inductance de linduit, e : force conte lectromotrice du moteur.
(2) : Cem=ki et e=k
Cem : couple lectromagntique (N.m) et k : coefficient de vitesse (V.s/rad) ou de couple (N.m/A).
(3) : Cm-Cr=J(d/dt) et Cm=Cu=Cem-Cp
Cr : couple rsistant(N.m) et J : moment dinertie de lensemble mobile en rotation (Kg.m2).
Cm : couple moteur, Cu : couple utile et Cp : couple des pertes collectives (pertes mcaniques et pertes fer).
Si on nglige Cp on aura vide (Cr=0) : Cem=ki=J(d/dt)
La combinaison des quations conduit lquation diffrentielle : (LJ/k2)d2/dt2+(RJ/k2)d/dt+=u/k.
Pour une entre chelon damplitude U0 telle que u(t)=U0*(t), on aura :
(LJ/k2)d2/dt2+(RJ/k2)d/dt+=U0/k.
Par identification, on trouve : 0=k/(LJ)1/2 , m=(R/2k)(J/L)1/2 et ()=U0/k.
La fonction de transfert liant la vitesse (p) la tension dalimentation U(p) est telle que :
H(p)=(p)/U(p)=(1/k)/[1+(RJ/k2)p+(LJ/k2)p2] avec H0=1/k.
Remarque :
Si on nglige linductance L, lquation diffrentielle se rduit : u/k=(RJ/k2)d/dt+
Le moteur courant continu est quivalent un systme du 1er ordre.
Par identification, on trouve : =RJ/k2 et ()=U0/k.
La fonction de transfert se rduit H(p)=(p)/U(p)=(1/k)/[1+(RJ/k2)p] avec H0=1/k.
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Systmes asservis : 2me partie
1. Systme command
Un systme est dit command si la grandeur de sortie xs(t) est fonction de la grandeur dentre xe(t) :
xe(t) sappelle signal de commande ou consigne susceptible de modifier ltat de la sortie xs(t).
xs(t) sappelle signal de sortie reprsentant la grandeur physique quon souhaite contrler, savoir :
vitesse, position, temprature, dbit, niveau, pression, etc.
Le systme command peut tre scind en deux blocs :
Le processus physique exemples simples : moteur, vrin, rsistance de chauffage, vanne, pompe, etc.
Le bloc de commande ou actionneur : cest un organe de puissance qui traduit la consigne en un signal
capable de manipuler la grandeur physique de sortie.
Figure 1
xe(t)
Systme command
xs(t)
Rapport cyclique
Angle de retard
lamorage
xe(t)
Hacheur
Redresseur command
Angle de retard
lamorage
Gradateur
Ueff
Actionneur
Processus
xs(t)
U
Moteur courant continu
Vitesse
Moteur courant continu
Vitesse
Rsistance de chauffage
Temprature
Un systme command, dit aussi systme en boucle ouverte, prsente un inconvnient majeur dtre
sensible aux perturbations qui affectent la grandeur de sortie.
Par exemple, dans le cas du chauffage dune pice, lorsquune personne entre dans la pice, louverture de la
porte provoque en gnral une diminution de la temprature ambiante de la pice.
Pour immuniser un systme command contre les perturbations, on a adopt la technique dun systme
asservi qui consiste contrler automatiquement et en permanence la grandeur de sortie pour la maintenir
gale la valeur souhaite (consigne).
2. Structure dun systme asservi

La structure gnrale dun systme asservi est reprsente la figure 2.
Un systme asservi, appel aussi systme boucl ou en boucle ferme, est constitu de :
Une chane daction ou chane directe compose du processus et sa commande (actionneur).
Une chane de raction ou chane de retour forme par un capteur qui mesure en permanence la sortie
Xs afin de fournir le signal de retour Xr image de Xs (feed-back). Le capteur doit tre fidle et insensible
aux perturbations.
Un comparateur qui labore en permanence le signal derreur X X=(Xe-Xr).
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Figure 2
Chane directe
Comparateur
X
Xe
Xa
Actionneur
Xs
Processus
Xr
- Xe : signal dentre ou consigne

- Xr : signal de retour image de Xs
- X : signal derreur
- Xa : signal daction
- Xs : signal de sortie
Capteur
Chane de retour
Remarque :
On classe les systmes asservis en deux familles :
Systme rgul : Cest un systme asservi particulier qui doit maintenir constante la sortie
conformment la consigne constante indpendamment des perturbations Il sagit dune rgulation.
Exemples : Rgulation de temprature, vitesse, tension, etc.
Systme asservi : Cest un systme asservi pour lequel la sortie doit poursuivre le plus fidlement
possible la consigne variable indpendamment des perturbations Il sagit dun asservissement.
Exemples : Asservissement de position, frquence, phase, etc.
Le schma de la figure 2 peut tre mis sous la forme du schma fonctionnel, dit aussi schma blocs, de la
figure 3.
Figure 3
X
Xe
Xa
- A=Xa/X
- H=Xs/Xa
- K=Xr/Xs
Xs
Xr
K
3. Fonctions de transfert
31. Fonction de transfert en boucle ouverte
En boucle ouverte le signal Xr nest pas rinject au comparateur, par consquent ou aura (voir figure 4) :
Les blocs des deux chanes seront en cascade.
Le signal derreur X est gale au signal dentre ou consigne Xe X=Xe.
Figure 4
X
Xe
Xa
Xs
Xr
0
La fonction de transfert en boucle ouverte (FTBO) est dfinie par le rapport : T=Xr/Xe=A.H.K
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32. Fonction de transfert en boucle ferme : Formule de Black

Considrons le schma fonctionnel de la figure 3. Cherchons le rapport F=Xs/Xe.
On a : (1) X=Xe-Xr=Xe-K.Xs et (2) Xs=A.H.X.
La combinaison des quations (1) et (2) implique : Xs.[1+A.H.K]=Xe.A.H
La fonction de transfert en boucle ferme (FTBF) est : F=Xs/Xe=(A.H)/[1+(A.H.K)]
4. Qualits requises un systme asservi

Les performances demandes un systme asservi dpendent de la phase de fonctionnement :
En rgime permanent : La prcision
Un systme asservi est dit prcis si la sortie atteint la valeur dsire de lentre ou consigne.
Elle est dfinie par lerreur : Lim[xe(t)-xs(t)] lorsque t tend vers linfini(t).
En rgime transitoire : La rapidit et la stabilit.
Un systme est dit rapide sil rejoint rapidement son rgime permanent. La rapidit est dfinie par
le temps de rponse 5 (tr5).
Un systme est dit stable si sa rponse nest pas oscillatoire, que a soit amortie ou non.
Un systme asservi performant doit tre la fois stable, rapide (tr5 court) et prcis
(erreur statique trop faible).
5. Correction dun systme asservi

En pratique, on dmontre que les paramtres dcrits ci-dessus sont troitement lis et contradictoires.
Par exemple lamlioration de la prcision peut introduire linstabilit et la lenteur du systme. On dduit
alors quun systme asservi rel fait apparatre des dfauts suivants : limprcision, la lenteur et linstabilit.
Lamlioration des performances dun systme asservi consiste corriger ses dfauts par insertion dun
bloc supplmentaire plac juste aprs le comparateur : il sagit dun correcteur qui doit tre choisi
convenablement pour obtenir des qualits satisfaisantes (voir figure 5).
Figure 5
X
Xe
Correcteur
Xc
Actionneur Xa Processus
Xs
Xr
Capteur
6. Rgulation de la vitesse dun moteur courant continu

61. Modlisation du moteur courant continu
Considrons la figure 6 qui reprsente le schma quivalent du moteur courant continu M.
Figure 6
I
M
U
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On suppose que le moteur est flux constant, les frottements sont ngligs et on nglige linductance L de
linduit.
On a E=U-RI=k =U-RI/k Pour faire varier la vitesse de la machine courant continu flux
constant, on doit agir sur la tension dalimentation U.
62. Etude du systme non rgul

621. Fonctionnement vide
Le courant I0 circulant dans linduit est tellement ngligeable quon peut le considrer nul. Le moteur,
suppos aliment sous la tension nominale Un, tourne une vitesse 0 telle que : 0=Un/k=E0/k
622. Fonctionnement en charge
Le moteur, toujours aliment sous la tension nominale Un, absorbe un courant Ic considrable et tourne
une vitesse c telle que : c=Ec/k=Un-RIc/k=E0-RIc/k
623. Variation de la vitesse de rotation
La prsence de la charge mcanique affecte la vitesse de rotation . Cette influence se traduit par
une variation telle que : =0-c=(E0/k)-(E0-RIc/k)=RIc/k =RIc/k
63. Etude du systme rgul

Le schma du systme rgul est reprsent la figure 7.
Figure 7
U
Ue
Correcteur
Uc
Charge
Hacheur
Ur
U
DT
631. Principe de la rgulation

On suppose que suite une valeur de la consigne Ue, le hacheur dlivre une tension U1 et le moteur tourne
la vitesse 1. En prsence dune perturbation, par exemple, une variation du couple rsistant Cr, cause
par une variation de la charge entrane par le moteur, la vitesse change (=2) sans que la consigne soit
modifie.
Deux cas se prsentent :
Si augmente (21) : Ur augmente U diminue le hacheur dlivre une tension U2U1 diminue.
Si diminue (21) : Ur diminue U augmente le hacheur dlivre une tension U2U1 augmente.
632. Elments constitutifs du systme rgul
6321. Capteur de vitesse
Lacquisition de la vitesse est confie une dynamo tachymtrique. Cest une machine courant continu
fonctionnant en gnratrice flux constant. Tournant la vitesse , elle produit une force lectromotrice
proportionnelle Ur=k.
Remarque : La mesure de la vitesse peut tre ralise laide dun codeur incrmental associ un
convertisseur frquence/tension (monostable et filtre passe-bas par exemple comme lindique la figure 8a).
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6322. Comparateur
Ce nest autre quun montage soustracteur base de lamplificateur oprationnel (voir figure 8b).
6323. Correcteur
Le correcteur est de type proportionnel ou amplificateur damplification C.

La tension derreur est amplifie grce au montage amplificateur non inverseur base de lAop (figure 8c) :
Uc=[1+(R5/R4)].U=C.U
6324. Hacheur
Le schma de principe du hacheur est donn la figure 8d et sa commande est conforme au schma de la
figure 8e.
Le rapport cyclique de la tension Uh est fonction de la tension Uc =A.Uc
La valeur moyenne de la tension U est proportionnelle au rapport cyclique U=.Un
On dduit alors la loi de commande du hacheur : U=A.Un.Uc U=A.Uc Avec A=A.Un
Figure 8
+Vcc
Figure 8a
R1
T
Monostable
R2
Figure 8b
R5
Uc
R4
Figure 8c
R0
Ue
Aop
Aop
R0
Ur
Ur
R0
R0
Aop
R3
Urf
Figure 8e
t
Uh
D1
Figure 8d
U
Un
t
I
Un
Uc D1
Aop
M
Urf
R6
Tp
D2
Uh
Uc
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633. Schma fonctionnel du systme rgul

Figure 9
R.I
Ue
Uc
1/k
Ur
k
634. Expression de la vitesse de rotation

(1) : U=Ue-Ur=Ue-k
(2) : U=A.C.U
(3) : =U-RI/k
La combinaison des trois quations conduit lexpression de la vitesse de rotation en fonction de la
consigne Ue et de lentre de perturbation du systme R.I :
=Ue.(AC/k)/[1+(ACk/k)]-RIc.(1/k)/[1+(ACk/k)]
Pour comparer les variations de vitesse du moteur avec et sans rgulation, on se place dans les mmes
conditions :
On fixe la valeur de la consigne Ue de telle sorte que le moteur tourne, vide, la vitesse 0 gale 0.
On charge le moteur avec la mme charge mcanique qui force le moteur de tourner la vitesse c et
ceci sans modifier la valeur de la consigne Ue.
6341. Fonctionnement vide
A vide le courant absorb I0 est suppos nul et le moteur tourne la vitesse 0 telle que :
0= 0=Ue.(AC/k)/[1+(ACk/k)]
6342. Fonctionnement en charge
En charge le courant absorb est Ic et le moteur tourne la vitesse c telle que :

c=Ue.(AC/k)/[1+(ACk/k)]-RIc.(1/k)/[1+(ACk/k)]
6343. Variation de la vitesse de rotation
= 0-c= RIc.(1/k)/[1+(ACk/k)] /=1+(ACk/k)1

La rgulation permet de rduire la variation de la vitesse de rotation et de masquer ainsi les fluctuations
de la charge mcanique do lintrt dun systme rgul ou asservi.
64. Exemple numrique

On donne : Un=220 V, R=2 , Ic=10 A, k=2 V.rad-1.s, k=0,05 V.rad-1.s, C=20, A=0,2 V-1 A=0,2*220=44.
641. Sans rgulation
0=Un/k=220/2=110 rad/s
c=Ec/k=Un-RIc/k=E0-RIc/k=220-20/2=100 rad/s
=RIc/k=20/2=10 rad/s
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642. Avec rgulation

On cherche dabords la valeur de la consigne Ue permettant de faire tourner le moteur vide la vitesse
0=0.
0= 0=Ue.(AC/k)/[1+(ACk/k)]=110 rad/s Ue=5,75 V.
c=Ue.(AC/k)/[1+(ACk/k)]-RIc.(1/k)/[1+(ACk/k)]=109,56 rad/s
= 0-c= RIc.(1/k)/[1+(ACk/k)]=0,44 rad/s
/=1+(ACk/k)=23
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Programmation des PLDs
1. Introduction
La programmation des PLDs ncessite :
Un logiciel de dveloppement permettant de gnrer un fichier JEDEC partir des donnes rentres
par loprateur. Ce fichier tant un ensemble de donnes binaires indiquant au programmateur les fusibles
"griller".
Un programmateur permettant de "griller" les fusibles du PLD en fonction des donnes du fichier JEDEC.
Il est en gnral associ un logiciel de pilotage.
Figure 1
Ordinateur
Logiciels de dveloppement
PLD non programm
PLD programm
Programmateur
2. Programmation des PLDs

Lors de la programmation des PLDs, il est conseill de suivre les dmarches suivantes :
Etude du systme et laboration des relations liant les entres/sorties.
Choix du composant en fonction des besoins du systme : nombre dentres/sorties, structure des
sorties,
Ecriture des modules de description : Cest le rle du logiciel de dveloppement. Il permet de crer le
fichier de fusibles griller(table de fusibles). Ce fichier est normalis au format JEDEC.
Les moyens de description sont multiples, savoir : Les logigrammes, les quations logiques, les tables de
vrits,
Les langages de description qui sont adapts la programmation des PLDs sont ABEL(langage de description
matriel HDL) et VHDL(langage de description matriel de haut niveau). Lcriture dun fichier ABEL ou
VHDL ne ncessite quun diteur de texte. Cependant les fabricants des circuits mettent des outils
(logiciels) la disposition des dveloppeurs(programmeurs). Parmi ces logiciels, on trouve :
Synario de LATTICE, Express dORCAD, ISP Design Expert et ISP Lever de LATTICE,
Compilation : Cest le rle du compilateur. Le document de description(fichier source) doit tre traduit
en un document objet compatible avec la programmation des composants. Cest le fichier JEDEC dans lequel
un 0 ou un 1 signifie quun croisement ligne colonne de la matrice de programmation doit participer ou non
au terme ET.
Simulation : Cest le rle du logiciel de simulation. Pendant cette phase, le programmeur procde un test
et une mise au point du circuit. Le simulateur logique permet donc de vrifier la programmation des circuits.
Programmation : Cest le rle du programmateur. Il permet de vrifier la virginit du circuit, lire le
fichier au format JEDEC, programmer le circuit et vrifier la programmation.
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3. Langage de description ABEL

31. Structure dun fichier ABEL
On trouve cinq lments :
La section dentte.
La section de dclarations.
La section de description.
La section de test.
La dclaration de fin de fichier.
311. Sections dentte et de fin
Elles encadrent le document ABEL. Lentte commence par le mot MODULE suivi du nom quon veut lui
donner, en gnral le nom du fichier ABEL. La section de fin est annonce par le mot END et doit tre
suivie du mme nom donn au module. La section dentte peut comporter le mot TITLE suivi dun texte
entre apostrophes(facultatif).
312. Section de dclarations
Elle doit tre prcde par le mot DECLARATIONS :
Variables dentres.
Exemple : A, B, C, D pin 1, 2, 3, 4 ;
Variables de sorties de type combinatoires.
Exemple : S1, S2 pin 10, 11 istype com ;
Variables de sorties de type squentielles.
Exemple : S1, S2 pin 10, 11 istype reg ;
313. Section de test
Elle annonce par le mot TEST_VECTORS. Elle va permettre de tester de manire combinatoire ou
squentielle la fonction dsire par loprateur qui sera inform par lchec ou la russite du test.
(la section de test est facultative).
314. Section de description logique
3141. Description logique par quations
Elle est annonce par le mot EQUATIONS. Elle permet de dcrire sous forme dquations, les relations
liant les sorties aux entres.
Exemple : S1=A & B ;
Les variables traites par ABEL peuvent tre de 1 bit ou un groupe de variables(bus).
Exemple : N=[A3, A2, A1, A0] ; S=[B7..B0] ;
La figure 2 reprsente quelques oprateurs manipuls par le langage ABEL.
3142. Description logique par table de vrit
Elle doit commencer par le mot TRUTH_TABLE.
La figure 3 montre un exemple de description logique par la table de vrit.
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Figure 2
Figure 3
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32. Exemples de programmation

321. Exemple de logique combinatoire
Figure 4
322. Exemple de logique squentielle

Figure 5
Niveau 2me
Unit ATC
10
Classe : 2me STE
Anne scolaire : 10/11
Unit : ATC
Fonction : Communiquer
Rseaux dentreprise
1. Gnralits sur les rseaux informatiques

11. Dfinition
Un rseau dordinateurs est un groupe de machines autonomes interconnectes et situs dans un certain domaine
gographique. Un tel rseau doit disposer :
De ressources partager sous forme de donnes ou de machines (fichiers, imprimantes, etc.) ;
Dune voie de transmission des donnes (cbles lectriques, ondes, fibres optiques, etc.) ;
Dun ensemble de rgles gouvernant la faon de communiquer l'intrieur du rseau. On appelle "Protocoles" cet
ensemble de rgles.
Description d'un rseau
12. Types de rseaux

On distingue diffrents types de rseaux selon leur taille, leur vitesse de transfert des donnes ainsi que leur
tendue gographique. On fait gnralement trois catgories de rseaux :
LAN : rseau local
Le rseau local (LAN : Local Area Network) :
Cest un groupe de machines et priphriques de
communication interconnects sur une zone gographique
limite (locale) comme un btiment (entreprise, usine, centre
de formation, etc.) ;
Le rseau mtropolitain (MAN : Metropolitan Area Network) :
Cest un rseau qui utilise des lignes tlphoniques, physiques ou hertziennes, pour relier des rseaux locaux
lchelle dune ville (grandes entreprises, universits, etc.) ;
MAN : rseau mtropolitain
Le rseau tendu (WAN : Wide Area Network) :

Cest un rseau de rseaux (inter-rseau) lchelle dun pays, voire la plante (trs grandes entreprises,
multinationales, etc.). L'Internet est un exemple de rseau WAN.
Lyce qualifiant technique Moulay Youssef - Tanger
13. Modles de rseaux

131. Dfinitions
Dans un rseau local, on appelle :
Serveur : tout ordinateur qui peut mettre ses ressources physiques (disque dur, imprimante, .) et logicielles
(applications, logiciels, ) la disposition des autres ordinateurs du rseau.
Station de travail : tout ordinateur reli au rseau (client) et capable d'utiliser sans limitation ces ressources
locales et avec permission les ressources rseaux offertes par les serveurs.
Un modle de rseau renseigne sur la relation entre les ordinateurs du rseau et l'organisation de la communication
au sein de ce rseau. On distingue 2 modles dans larchitecture des rseaux :
Modle "Egal Egal" ou "Poste Poste" (Peer to Peer) ;
Modle Client/Serveur ;
A chaque modle de rseau correspond un systme d'exploitation optimis pour les tches requises par le modle
de rseau :
Windows 98/Me/2000/XP sont des systmes d'exploitation pour des rseaux gal gal.
Windows NT Server, Windows 2000/2003/2008 Server et Linux sont des systmes pour les rseaux
Client/Serveur.
132. Modle poste poste
Dans le modle Poste Poste, les ordinateurs oprent en gaux c'est--dire,
tour ordinateur peut se comporter aussi bien comme un serveur pour les autres
ordinateurs que comme une station de travail :
Modle poste poste
Avantages :
Un cot rduit (les cots engendrs par un tel rseau sont le matriel,
les cbles et la maintenance) ;
Une simplicit toute preuve.
Inconvnients :
Ce systme n'est pas du tout centralis, ce qui le rend trs difficile
administrer ;
La scurit est trs peu prsente.
133. Modle Client/Serveur
Dans un modle Client/Serveur, les ordinateurs du rseau sont rpartis en 2 catgories :
Un Serveur ou des Serveurs qui ont pour unique fonction de rendre des services aux autres ordinateurs du
rseau ;
Des Clients ou "stations de travail" qui, pour une tche donne mettent des requtes de services vers un
serveur, qui rpond leurs requtes.
Modle Client/Serveur
Pour cela, un serveur doit tre fonctionnellement
puissant et doit disposer :
De plus de mmoire vive ;
De plus despace disque ;
Dun processeur plus puissant et plus rapide,
voire plusieurs processeurs.
Ce modle est conseill pour un rseau professionnel
avec des donnes sensibles ncessitant une meilleure
scurit et une gestion centralise des ressources.
14. Topologies des rseaux

Un rseau local est constitu d'ordinateurs relis entre eux grce du matriel (cblage, cartes rseau, switch),
ainsi que d'autres quipements permettant d'assurer la bonne circulation des donnes.
L'arrangement physique de ces lments s'appelle "Topologie".
Topologie en Bus
141. Topologie en Bus
C'est l'organisation la plus simple d'un rseau. En effet tous
les ordinateurs sont relis une mme ligne de transmission (Bus)
par l'intermdiaire de cble, gnralement coaxial. La connexion
poste-cble constitue un noeud et un message est mis partir
de n'importe quel poste et dans les deux sens.
142. Topologie en Anneau
Cette topologie quivaut fonctionnellement un Bus dont le cble
se referme sur lui mme. Les ordinateurs du rseau communiquent
chacun leur tour, on a donc une boucle d'ordinateurs sur laquelle
chacun va "avoir la parole" successivement.
Cette topologie a linconvnient suivant :
Si le cble prsente un dfaut, le rseau ne fonctionne plus.
Cette topologie est beaucoup moins utilise car elle est trs chre.
En ralit, dans une topologie anneau, les ordinateurs ne sont pas
relis en boucle, mais sont relis un rpartiteur qui va grer la
communication entre les ordinateurs qui lui sont relis en impartissant
chacun d'entre-eux un temps de parole.
Topologie en Anneau
143. Topologie en Etoile

Dans cette topologie, chaque machine est relie par un cble diffrent
un noeud central appel "Hub" ou "Concentrateur". Le Hub contient
un certain nombre de ports sur lesquels sont branches les machines
du rseau. Il propage les signaux arrivant sur chacun de ses ports vers
tous les autres ports. Ainsi les signaux mis par chaque ordinateur
atteignent tous les autres ordinateurs.
Cette topologie offre plus de tolrance de panne, car une coupure dans
un cble naffecte que lordinateur qui est branch dessus et non pas
le reste du rseau.
Topologie en Etoile
15. Protocole TCP/IP

151. Notion de protocole
Un protocole est une mthode standard qui permet la communication entre des processus (s'excutant
ventuellement sur diffrentes machines), c'est--dire un ensemble de rgles et de procdures respecter pour
mettre et recevoir des donnes sur un rseau. Il en existe plusieurs selon ce que l'on attend de la communication.
Certains protocoles seront par exemple spcialiss dans l'change de fichiers (le FTP), d'autres pourront servir
grer simplement l'tat de la transmission et des erreurs (c'est le cas du protocole ICMP),
Sur Internet, les protocoles utiliss font partie d'une suite de protocoles, c'est--dire un ensemble de protocoles
relis entre-eux. Cette suite de protocole s'appelle TCP/IP. Elle contient, entre autres, les protocoles suivants :
HTTP, FTP, TCP, IP, ICMP, UDP, ARP,
152. Protocole TCP/IP
TCP/IP est une suite de protocoles. Le sigle TCP/IP signifie Transmission Control Protocol/Internet Protocol.
Il provient des noms des deux protocoles majeurs de la suite de protocoles, c'est--dire les protocoles TCP et IP.
TCP/IP reprsente d'une certaine faon l'ensemble des rgles de communication sur Internet et se base sur la
notion adressage IP, c'est--dire le fait de fournir une adresse IP chaque machine du rseau afin de pouvoir
acheminer des paquets de donnes. Etant donn que la suite de protocoles TCP/IP a t cre l'origine dans un
but militaire, elle est conue pour rpondre un certain nombre de critres parmi lesquels :
Le fractionnement des messages en paquets ;
L'utilisation d'un systme d'adresses ;
L'acheminement des donnes sur le rseau (routage) ;
Le contrle des erreurs de transmission de donnes.
La connaissance de l'ensemble des protocoles TCP/IP n'est pas essentielle pour un simple utilisateur, au mme titre
qu'un tlspectateur n'a pas besoin de connatre le fonctionnement de son tlviseur, ni des rseaux audiovisuels.
Toutefois, sa connaissance est ncessaire pour les personnes dsirant administrer ou maintenir un rseau TCP/IP.
153. Adresse IP
Sur Internet, les ordinateurs communiquent entre eux grce au protocole IP (Internet Protocol), qui utilise des
adresses numriques, appeles adresses IP, composes de 4 nombres entiers (4 octets) entre 0 et 255 et notes
sous la forme xxx.xxx.xxx.xxx. Par exemple, 194.153.205.26 est une adresse IP donne sous une forme technique.
Ces adresses servent aux ordinateurs du rseau pour communiquer entre-eux, ainsi chaque ordinateur d'un rseau
possde une adresse IP unique sur ce rseau.
1531. Dchiffrement dune adresse IP
Une adresse IP est une adresse 32 bits, gnralement note sous forme de 4 nombres entiers spars par des
points. On distingue en fait deux parties dans l'adresse IP :
Une partie des nombres gauche dsigne le rseau est appele ID de rseau (net ID);
Les nombres de droite dsignent les ordinateurs de ce rseau est appele ID dhte (host ID).
Soit l'exemple ci-contre :
Notons le rseau de gauche 194.28.12.0.Il contient les ordinateurs
suivants : 194.28.12.1 194.28.12.4.
Notons celui de droite 178.12.0.0.Il comprend les ordinateurs
suivants : 178.12.77.1 178.12.77.4.
Dans le cas ci-dessus, les rseaux sont nots 194.28.12 et 178.12.77, puis on
numrote incrmentalement chacun des ordinateurs le constituant.
1532. Adresses particulires
Lorsque l'on annule la partie host Id, c'est--dire lorsque l'on remplace les bits rservs aux machines du rseau
par des zros (par exemple 194.28.12.0), on obtient ce que l'on appelle l'adresse rseau. Cette adresse ne peut
tre attribue aucun des ordinateurs du rseau.
Lorsque la partie net Id est annule, c'est--dire lorsque les bits rservs au rseau sont remplacs par des zros,
on obtient l'adresse machine. Cette adresse reprsente la machine spcifie par le host ID qui se trouve sur le
rseau courant.
Lorsque tous les bits de la partie host Id sont 1, l'adresse obtenue est appele l'adresse de diffusion (en anglais
broadcast). Il s'agit d'une adresse spcifique, permettant d'envoyer un message toutes les machines situes sur
le rseau spcifi par le net ID.
A l'inverse, lorsque tous les bits de la partie net Id sont 1, l'adresse obtenue constitue l'adresse de diffusion
limite (multicast).
Enfin, l'adresse 127.0.0.1 est appele adresse de rebouclage (en anglais loopback), car elle dsigne la machine
locale (en anglais localhost).
1533. Classes de rseaux
Les adresses IP sont rparties en classes, selon le nombre d'octets qui reprsentent le rseau.
Classe A
Dans une adresse IP de classe A, le premier octet reprsente le rseau.
Le bit de poids fort est zro, ce qui signifie qu'il y a 27 (00000000 01111111) possibilits de rseaux, soit 128
possibilits. Toutefois, le rseau 0 (bits valant 00000000) n'existe pas et le nombre 127 est rserv pour dsigner
votre machine.
Les rseaux disponibles en classe A sont donc les rseaux allant de 1.0.0.0 126.0.0.0 (les derniers octets sont
des zros ce qui indique qu'il s'agit bien de rseaux et non d'ordinateurs !).
Les trois octets de droite reprsentent les ordinateurs du rseaux, le rseau peut donc contenir un nombre
d'ordinateur gal : 224-2 = 16777214 ordinateurs.
0 xxxxxxx xxxxxxxx xxxxxxxx xxxxxxxx
Une adresse IP de classe A, en binaire, ressemble ceci :
Rseau
Classe B
Ordinateurs
Dans une adresse IP de classe B, les deux premiers octets reprsentent le rseau.
Les deux premiers bits sont 1 et 0, ce qui signifie qu'il y a 214 (10 000000 00000000 10 111111 11111111)
possibilits de rseaux, soit 16384 rseaux possibles. Les rseaux disponibles en classe B sont donc les rseaux
allant de 128.0.0.0 191.255.0.0.
Les deux octets de droite reprsentent les ordinateurs du rseau. Le rseau peut donc contenir un nombre
d'ordinateurs gal : 216-21 = 65534 ordinateurs.
10 xxxxxx xxxxxxxx xxxxxxxx xxxxxxxx
Une adresse IP de classe B, en binaire, ressemble ceci :
Rseau
Classe C
Ordinateurs
Dans une adresse IP de classe C, les trois premiers octets reprsentent le rseau. Les trois premiers bits sont 1,1
et 0, ce qui signifie qu'il y a 221 possibilits de rseaux, c'est--dire 2097152. Les rseaux disponibles en classe C
sont donc les rseaux allant de 192.0.0.0 223.255.255.0.
L'octet de droite reprsente les ordinateurs du rseau, le rseau peut donc contenir : 28-21 = 254 ordinateurs.
Une adresse IP de classe C, en binaire, ressemble ceci :
110 xxxxx xxxxxxxx xxxxxxxx xxxxxxxx
1534. Attribution des adresses IP
Rseau
Ordinateurs
Le but de la division des adresses IP en trois classes A, B et C est de faciliter la recherche d'un ordinateur sur le
rseau. En effet avec cette notation il est possible de rechercher dans un premier temps le rseau que l'on dsire
atteindre puis de chercher un ordinateur sur celui-ci. Ainsi, l'attribution des adresses IP se fait selon la taille du
rseau.
Classe
A
Nombre de rseaux possibles

126
Nombre d'ordinateurs maxi sur chacun

16777214
B
C
16384
2097152
65534
254
Les adresses de classe A sont rserves aux trs grands rseaux, tandis que l'on attribuera les adresses de classe
C des petits rseaux d'entreprise par exemple.
1535. Adresses IP rserves
Il arrive frquemment dans une entreprise ou une organisation qu'un seul ordinateur soit reli Internet, c'est par
son intermdiaire que les autres ordinateurs du rseau accdent Internet (on parle gnralement de Proxy ou de
passerelle). Dans ce cas de figure, seul l'ordinateur reli Internet a besoin de rserver une adresse IP.
Toutefois, les autres ordinateurs ont tout de mme besoin d'une adresse IP pour pouvoir communiquer ensemble en
interne. Ainsi, on a rserv une poigne d'adresses dans chaque classe pour permettre d'affecter une adresse IP
aux ordinateurs d'un rseau local reli Internet sans risquer de crer des conflits d'adresses IP sur le rseau
des rseaux. Il s'agit des adresses suivantes :
Adresses IP prives de classe A : 10.0.0.1 10.255.255.254, permettant la cration de vastes rseaux privs
comprenant des milliers d'ordinateurs.
Adresses IP prives de classe B : 172.16.0.1 172.31.255.254, permettant de crer des rseaux privs de taille
moyenne.
Adresses IP prives de classe C : 192.168.0.1 192.168.0.254, pour la mise en place de petits rseaux privs.
1536. Masque de sous-rseau

Masques de sous-rseau
Les masques de sous-rseau correspondant chaque classe d'adresse :
Pour une adresse de Classe A : 255.0.0.0
Pour une adresse de Classe B : 255.255.0.0
Pour une adresse de Classe C : 255.255.255.0
Intrt dun masque de sous-rseau
Le premier intrt d'un masque de sous-rseau est de permettre d'identifier simplement le rseau associ une
adresse IP. En effet, pour connatre l'adresse du rseau associ une adresse IP, il suffit d'appliquer le masque du
sous-rseau correspondant : rseau associ = masque ET adresse IP (ET : Fonction ET logique en binaire).
Exemple : Soit ladresse IP 34.208.123.12 qui a pour masque 255.0.0.0. Un ET logique (bien entendu en binaire)
entre le masque et ladresse IP donne le rseau associ qui est bien le 34.0.0.0.
Cration de sous-rseaux
Reprenons l'exemple du rseau 34.0.0.0, et supposons que l'on dsire que les deux premiers bits du deuxime octet
permettent de dsigner le rseau. Le masque appliquer sera alors :
11111111.11000000.00000000.00000000, c'est--dire 255.192.0.0.
En ralit il y a 4 cas de figures possibles pour le rsultat du masquage d'une adresse IP d'un ordinateur du rseau
34.0.0.0 :
Soit les deux premiers bits du deuxime octet sont 00, auquel cas le rsultat du masquage est 34.0.0.0
Ce masquage divise donc un rseau de classe A (pouvant admettre 16 777 214 ordinateurs) en 4 sous-rseaux
- d'o le nom de masque de sous-rseau - pouvant admettre 222 ordinateurs, c'est--dire 4 194 304 ordinateurs.
Il peut tre intressant de remarquer que dans les deux cas, le nombre total d'ordinateurs est le mme, soit 16
777 214 ordinateurs (4 x 4194304 - 2 = 16777214).
Le nombre de sous-rseaux dpend du nombre de bits attribus en plus au rseau (ici 2).
Le nombre de sous-rseaux est donc :
Nombre de bits
1
Nombre de sous-rseaux
2
2
3
4
4
8
16
5
6
32
64
7
8 (impossible pour une classe C)
128
256
2. Matriel requis pour un rseau local

21. Carte rseau
211. Qu'est-ce qu'une carte rseau ?
La carte rseau constitue linterface entre lordinateur et le cble du rseau. La fonction dune carte rseau est de
prparer, denvoyer et de contrler les donnes sur le rseau.
La carte rseau possde gnralement deux tmoins lumineux (LEDs) :
La LED verte correspond l'alimentation de la carte ;
La LED orange (10 Mb/s) ou rouge (100 Mb/s) indique une activit du rseau (envoi ou rception de donnes).
Pour prparer les donnes envoyer, la carte rseau utilise un transceiver qui transforme les donnes parallles en
donnes sries. Chaque carte dispose dune adresse unique, appele adresse MAC, affecte par le constructeur de
la carte, ce qui lui permet dtre identifie de faon unique dans le monde parmi toutes les autres cartes rseau.
Pour garantir la compatibilit entre lordinateur et le rseau,

la carte doit tre adapte larchitecture du bus de donnes
de lordinateur et avoir le type de connecteur appropri au cblage.
Chaque carte est conue pour sadapter un certain type de cble.
Certaines cartes comprennent plusieurs connecteurs dinterfaces.
Les connecteurs les plus rpandus sont les connecteurs RJ-45.
212. Quel est le rle de la carte rseau ?
Une carte rseau sert dinterface physique entre lordinateur et le cble. Elle prpare pour le cble rseau les
donnes mises par lordinateur, les transfre vers un autre ordinateur et contrle le flux de donnes entre
lordinateur et le cble. Elle traduit aussi les donnes venant du cble et les traduit en octets afin que lUnit
Centrale de lordinateur les comprenne. Ainsi une carte rseau est une carte d'extension s'insrant dans un
connecteur dextensions (slot PCI par exemple).
213. Prparation des donnes
Dans lunit centrale, les donnes circulent sur ce qu'on appelle des Bus de donnes, ces Bus sont constitus de
plusieurs fils mis en parallle dans lesquels transitent vos donnes. A l'inverse des Bus de donnes, un cble
rseau n'est constitu que d'un unique flux de donnes (c'est dire qu'il ne peut pas envoyer et recevoir en mme
temps) il faut donc que la CR cre des groupes de donnes pour les faire transiter dans le cble. Donc les signaux
numriques provenant de l'unit centrale sont transforms en signaux lectriques (ou optiques pour les rseaux en
fibres optiques). Lorsqu'une CR envoie des donnes, elle envoie aussi son adresse IP afin d'tre identifi par
l'ordinateur distant.
214. Diffrents types de cartes et dbits selon les cartes
Les cartes standards actuelles sont les 10 Base T qui utilisent des cbles rseaux contenants des fils de cuivre
torsads (dsigns par la catgorie 5 e, appels aussi : paires torsades). Les cbles de cette catgorie permettent
des dbits allant jusqu' 1000 Mbits/s maximum. Les connecteurs situs aux deux extrmits du cble sont de
type RJ45, il ressemble beaucoup au RJ11 (utilis dans la tlphonie) mais est un peu plus grand et possde plus de
broches (8 au lieu de 6).
La Fibre Optique : les cartes rseaux acceptant les cbles base de fibres optiques possdent des avantages
que n'ont pas les CR 10 Base T. En effet, elles permettent des distances plus loignes entre deux postes
(maximum 10 Km, alors que pour les 10 Base T, le segment maximum d'un cble est de 100 mtres). Ce genre de
rseau est surtout utilis pour relier des btiments entre eux, il ne convient pas pour les petites liaisons car son
cot est lev.
Le WIFI : rseau sans fils (WIreless FIdelity ou norme 802.11b pour 11Mb/s 802.11g pour 54Mb/s). Comme son
nom l'indique, les ordinateurs sont grce cette technologie interconnects sans liaison filaire. Les CR WIFI sont
dotes d'une antenne capable de recevoir des ondes radio-lectriques (radio (hertziennes) et infrarouges).
Plusieurs catgories de la technologie WIFI sont mises disposition des utilisateurs, leurs diffrences se jouent
sur la frquence d'mission ainsi que sur dbit et la porte des transmissions de donnes.
22. Concentrateur Hub
Un hub est un botier de rpartition, comme une prise multiple lectrique. On l'utilise dans un rseau local pour
relier plusieurs machines en un mme point, pour crer une structure en toile. Cependant il nest pas intelligant
car il ne peut grer quune seule conversation la fois, et toutes les cartes rseaux doivent tourner la mme
vitesse. Ce qui signifie concrtement que si, sur 4 ordinateurs, un seul est quip dune vieille carte Ethernet
10Mbs, tous fonctionnent 10Mbs, mme sils ne dialoguent pas avec celui quip de la vieille carte.
Un hub est lquivalent dune multiprise lectrique pour le rseau Ethernet, il divise une prise en plusieurs : cest
une faon conomique de brancher plusieurs ordinateurs. Mais les donnes envoyes par un ordinateur sont
renvoyes tous les ordinateurs du rseau, quils en aient besoin ou non :
Il est remplac par le switch/routeur.
Un hub peut tre branch avec un autre, on appelle cela "mettre en cascade", on a donc une branche de l'toile sur
une autre toile hirarchiquement infrieure, les hubs des hirarchies suprieures sont appels "rpartiteurs".
23. Switch
Le switch (commutateur) est un perfectionnement du hub. Contrairement au hub, il peut grer plusieurs
conversations la fois et permet aux cartes rseau de tourner des dbits diffrents. Le switch est un
composant intelligent : il sait quel port sont connects les ordinateurs et redirige les donnes au bon endroit.
Evidemment, ils ne peuvent pas faire fonctionner une carte 10Mbs 10Mbs ou plus, mais seul lordinateur qui
changera vers celui quip de cette vieille carte sera ralenti, pas les autres. Les switchs sont toujours utiliss
mais ils ne peuvent pas se connecter intelligemment un rseau tendu (comme Internet).
Avec la gnration des liaisons haut dbit, ce problme a t rsolu par lintgration dune fonction de routeur.
Les switchs les plus simples offrent gnralement 4 ports Ethernet.
24. Routeur
A lorigine, la fonction dun routeur tait uniquement de connecter deux rseaux diffrents entre eux, par exemple
le rseau local et le rseau Internet. Mais ce quon appelle aujourdhui un routeur est en fait un routeur combin
un switch, et ventuellement aussi un point daccs sans fil. La fonction de base dun routeur tait dinterconnecter
deux rseaux, par exemple relier un LAN (rseau local) un WAN (rseau tendu comme Internet).
Cest un composant capable de grer tous les ordinateurs du rseau. Il se chargera gnralement de leur attribuer
une adresse IP.
25. Cbles et connecteurs rseaux.

Les cbles rseaux servent connecter tous les composants du rseau : ordinateurs, hubs, switchs, routeurs,
cartes rseau, ainsi que les points daccs et certaines priphriques.
251. Paire torsade
On distingue:
Le cble STP : Shielded Twisted Pair pour paire torsade blinde.
Ce traitement amliore l'immunit du cble aux interfrences extrieures.
Le cble UTP : Unshielded Twisted Pair pour torsade non blinde.
Le cble FTP : Foiled Twisted Pair pour
une feuille d'aluminium enroule autour des paires.
Le cble SFTP : Shielded Foiled Twisted Pair.
Dnomination
Caractristique
Catgorie 1
Transport de la voix
Catgorie 2
Voix et Donnes 4MB/s
Catgorie 3
Catgorie 4
Catgorie 5
252. Fibre optique
Catgorie 6 Voix et Donnes 1000MB/s

Paire torsade
Le cble optique est compos de brins en fibre de verre qui conduisent la
lumire, il est caractris par une trs large bande passante avec une trs bonne immunit au "bruit".
Il existe deux types de fibre optique:
La fibre monomode qui est utilise sur de courtes distances < 2000 M, et ne transporte qu'un seul signal.
La fibre multimode utilise sur de longues distances et peut transporter plusieurs signaux.
253. Cble coaxiale

Le cble coaxial est compos d'un fil conducteur au centre du cble, entour d'une gaine isolante.
Ce cble n'est plus utilis, mais il reste des entreprises encore cbles en coaxial.
254. tableau rcapitulatif des normes de cblage
Type de cble
Connectique
Dnomination usuelle
Longueur maximale
Distance entre 2 points
Paire torsade
RJ45
10 base T
100 m
Coaxial pais
AUI
10 base 5
500 m
2.5 m
Coaxial fin
BNC
10 base 2
185 m
0.5 m
ST
de 2 10 KM
de 2 10 KM
Fibre optique*
*en fonction du type "mono" ou "multi" mode.

Cble coaxial
255. Connecteurs
Une carte rseau peut possder plusieurs types de connecteurs, notamment :
Un connecteur RJ45 (paire torsade);
Un connecteur BNC (cble coaxial).
Connecteur BNC
Prise RJ45
3. Installation dun rseau

Les tapes de linstallation sont :
Installer le matriel.
Configurer chaque PC.
Test de rponse entre les machines.
Partager des donnes d'un PC.
31. Installer le matriel
Si les ordinateurs sont rcents, ils possdent vraisemblablement une carte rseau dj intgre la carte mre.
Sinon, on doit installer une carte rseau, et ventuellement installer les pilotes de celle-ci en fonction du systme
dexploitation quon utilise. Windows XP reconnat automatiquement toutes les cartes rseau rcentes.
Pour crer votre rseau de 4 postes ( titre dexemple), il faut avoir :
Un switch/hub 4 ports minimum 10/100 Mbits ou routeur si on veut partager une connexion Internet ;
4 cartes rseau 10/100 Mbits (si celles-ci ne sont pas dj intgres la carte mre) ;
4 cbles rseau RJ45 catgorie 5 UDP ou FTP.
Brancher d'abord les cbles RJ45 sur le switch (ou hub)
puis connecter-les sur les cartes rseau. Alimentez ensuite le switch.
32. Configurer chaque PC
On ne va pas utiliser l'assistant de cration de rseau de Windows car il est prfrable d'effectuer
la configuration rseau pas pas pour mieux comprendre.
Cliquez avec le bouton droit de la souris sur l'icne Favori rseau puis sur proprits.
OU Aller dans le Panneau de configuration Connexions rseau et Internet
Connexions rseau. Une boite de dialogue apparat Faire un clic droit sur
Connexion au rseau local puis Proprits.
OU
10
Double cliquer sur Protocole Internet (TCP/IP). On peut dj dcocher le Planificateur de paquets QoS, qui
limite la bande passant de 20%.
Slectionnez Utiliser l'adresse IP suivante, puis mettre l'adresse du premier PC (192.168.0.1) et son masque de
sous rseau (255.255.255.0). Cliquez sur OK. Il n'est pas ncessaire de redmarrer le PC.
Ne pas oublier qu'il faut donner un nom chaque ordinateur si cela n'a pas t dj fait. Pour ce faire, aller dans
le Panneau de configuration :
OU
Cliquer droit sur le poste de travail puis
Proprits
Aller dans l'onglet Nom de l'ordinateur puis Modifier...

Donner un nom
chaque PC.
Bien sr,
chaque
ordinateur
doit avoir un
nom diffrent
pour bien les
diffrencier.
Cliquer sur
OK.
11
Cette configuration est effectuer sur les trois autres machines. Rentrer bien une adresse IP ainsi qu'un nom
diffrents pour chacune de vos machines.
Pour raliser notre rseau, nous allons utiliser des adresses IP fixes, et un masque de sous rseau standard (car il
n'y aura pas de sous rseau !). Voici le schma d'un rseau filaire constitu de 4 ordinateurs avec des adresses IP
fixes.
Remarque :
Le masque de sous rseau spcifi
signifie que les ordinateurs de
notre rseau ne pourront
communiquer qu'avec les autres
ordinateurs partageant les 3
premiers chiffres de leur adresse
IP, savoir ici, 192.168.0
33. Test de rponse entre les machines.

On va maintenant tester si les machines arrivent
communiquer entre elles. On sinstalle devant le PC 01
celui qui a l'adresse 192.168.0.1, on va l'aide d'une
commande DOS poser une question un PC se trouvant
dans le rseau et en attendre une rponse. Pour ce faire
ouvrer une console en ligne de commande :
Aller dans Dmarrer => Excuter...puis tapez cmd
puis OK.
La commande utilis est PING, elle vrifie la
connectivit IP un autre ordinateur en envoyant des
messages Requte d'cho ICMP (Internet Control
Message Protocol) si tout est bien connect on reoit
des messages Rponse.
Si On obtient des rponses, alors les deux machines
arrivent communiquer entre elles, faite la mme
commande avec les autres adresses IP 192.168.0.3 et
192.168.0.4. Si on n'obtient aucune rponse comme
ci-dessous, vrifier si on a bien install les pilotes
et si les cbles sont bien connects.
Faire le test sur chaque PC et si tout va bien
alors le rseau est oprationnel. On peut
partager les donnes et jouer en rseau.
On peut aussi excuter de la mme manire la
commande ipconfig qui permet de connatre les
adresses IP qui sont attribues votre
ordinateur un moment donn.
12
34. Partager des donnes d'un PC

341. Partage simple des fichiers
Le partage de fichiers est trs simple. Attention partager un dossier cr spcialement pour le partage, ne
partager pas une partition complte on ne sais jamais surtout si on est connect Internet.
Choisir ou crer un rpertoire partager cliquer droit sur celui-ci puis Partage et scurit.
La fentre de partage apparat, cliquer sur Si vous tes conscient des risques....
Activer simplement le partage de fichiers et OK
Cocher Partager ce dossier sur le rseau puis OK.
3
Et voil le dossier est accessible depuis une autre
machine sur le rseau par vos favoris rseau.
342. Partage administratif et partage cach
Un partage cach est identifi par le signe $ la fin
de son nom de partage.
Par dfaut, il existe sous Windows XP des partages
administratifs permettant l'accomplissement de certaines
tches lies la gestion d'un rseau. Pour voir ces partages
administratifs faire un clic droit sur l'icne Poste de travail
puis Grer. Ou aller dans Panneau de configuration puis
dans Performances et maintenance puis Outils
d'administration et enfin cliquer sur Gestion de l'ordinateur.
4
Icne dun rpertoire partag
13
C$ : La partition ou le volume racine permettant l'accs complet de la machine aux administrateurs, et ce,
travers le rseau.
ADMIN$ : Dsigne le rpertoire %systemroot% ... Ce partage est utilis pour la gestion d'une station faisant
partie d'un rseau.
IPC$ : Permet la communication de certains processus ddis au rseau.
PRINT$ : Est utilis pour l'administration distance des imprimantes.
Il est possible de supprimer les partages administratifs C$ et ADMIN$ de cette faon :
Dans la base de registre, parcourir :
HKEY_LOCAL_MACHINE\SYSTEM\CurrentControlSet\Services\LanmanServer\Parameters
Crer une nouvelle valeur Dword nomme : AutoShareWks
Affectez-lui la valeur 0
Si on souhaite nouveau activer les partages administratifs, il suffit de supprimer cette valeur.
35. Partager des priphriques
351. Partager un lecteur
Aller dans le menu dmarrer poste de travail Cliquer droit sur le lecteur partager.
Choisir Partage et scurit et afficher longlet Partage dans la fentre qui souvre. Icne dun lecteur partag
La fentre de partage apparat, cliquer sur Si vous tes conscient des risques....
Cocher Activer simplement le partage de fichiers et confirmer par OK.
Dans Partage rseau et scurit, cocher loption Partager ce dossier sur le rseau.
Le champ Nom du partage est activ. Cest ce nom qui apparat sur le rseau. On peut le changer bien entendu.
On peut cocher ou non loption Autoriser les utilisateurs rseau modifier mes fichiers pour accder en
lecture seule (scurit) ou en lecture et criture.
Cliquer sur OK pour fermer la boite de dialogue et activer le partage.
352. Partager une imprimante
Aller dans le menu dmarrer Panneau de configuration Imprimantes et tlcopieurs.
Cliquer droit sur limprimante partager et slectionner Partager
Cocher Partager cette imprimante. Le champ Nom de partage
est automatiquement rempli dune partie du nom de limprimante.
Donner un nom de votre choix et valider avec OK.
Icne dune imprimante partage
Remarque :
Comme on peut partager les diffrentes ressources dun ordinateur, il est possible dannuler ce partage volont.
La procdure dannulation du partage est identique celle de son activation (Ne pas partager, dcocher loption
partage).
14
Classe : 2me STE1
Anne scolaire : 10/11
Unit : ATC
Fonction : Communiquer
Rseaux de terrain
1. Introduction
Un rseau local industriel de terrain est utilis dans une usine ou tout systme de production pour connecter
diverses machines afin dassurer la commande, la surveillance, la supervision, la conduite, la maintenance, le suivi de
produit, la gestion, en un mot, lexploitation de linstallation de production.
2. Rseau de terrain Modbus
21. Dfinition
Un rseau de terrain Modbus permet dinterconnecter, sur la mme ligne ou bus, des quipements dautomatismes
industriels en particulier les automates programmables industriels(API), les variateurs de vitesse des moteurs
lectriques et les commandes numriques.
22. Topologie du rseau
Le rseau de terrain Modbus possde une configuration multipoints, principalement base de la liaison srie
asynchrone de la norme RS485. Sa topologie est donc en Bus et utilise la connectique RS485 comme support
physique de transmission.
23. Caractristiques gnrales de la norme RS485
Figure 1
Figure 1a
Ligne A
Rt
EC2
+0,3V
-0,3V
Ligne B
EC2
Niveaux logiques
+6V
Rt
EC1
UAB
Figure 1b
ECn
-6V
Niveau logique 1
Zone indfinie
Niveau logique 0
Pour relier les diffrents lments communicants du Bus(EC1, EC2,, ECn), la norme RS485 utilise une ligne
diffrentielle ligne A et ligne B en produisant deux signaux complmentaires sur les deux lignes. Cette technique
permet dimmuniser la ligne de transmission contre les parasites ou bruits industriels et daugmenter la longueur
maximale de la ligne estime 1200m.
Le cble de la ligne doit tre bouchonn en ses deux extrmits par une rsistance de terminaison Rt(120). Elle
boucle la ligne sur son impdance caractristique et minimise le bruit pour une meilleure transmission(figure 1a).
La figure 1b dcrit lquivalence entre les niveaux logiques et les limites de la tension diffrentielle UAB.
Remarque :
Les circuits logiques l'origine de la transmission sont compatibles TTL/CMOS, il faut alors des circuits drivers ou
interfaces d'adaptation la norme RS485, pour convertir une tension compatible TTL/CMOS en une tension
diffrentielle UAB et inversement. On cite titre dexemple le circuit SN75176.
Le nombre maximal des lments communicants sur le bus est limit 32.
La vitesse de transmission des informations en Bauds : 4800/9600/19200.
Un baud correspond un nombre dtats lectriques par seconde.
Le dbit maximal de la ligne atteint 10 Mbits/seconde.
Le dbit, exprim en bits par seconde, est le nombre dinformations transmises chaque seconde sur le rseau.
Le mode de communication sur le bus est le half duplex : Il ne peut y avoir qu'un seul lment qui met sur le bus,
le reste des lments reoit(il est lcoute).
Lyce Qualifiant Technique Moulay Youssef - Tanger
24. Protocole Modbus

241. Notion de protocole Modbus
Un protocole est un ensemble de rgles de communication et une description des mcanismes permettant la gestion
des paquets dinformations et leur transition du rseau lapplication.
Le protocole Modbus, cr par la socit Modicon, est un protocole de dialogue bas sur une structure
hirarchise entre une station matre(master) et plusieurs stations esclaves(slaves) comme lindique la figure 2a.
Dans cette configuration il est possible de connecter 31 esclaves dont chacun est repr sur le bus par une
adresse(allant de 1 255) unique et indpendante de son emplacement physique.
La figure 2b donne la structure dun rseau Modbus constitu dun matre(PC de supervision) et 4 esclaves(API).
Figure 2
Matre
Esclave 1
Esclave 2
Esclave n
Bus
API 1
API 2
API 3
API 4
Bus
Figure 2a
Figure 2b
242. Principe du protocole Modbus

Le matre envoie une demande ou question un esclave et attend sa rponse(figure 3a).
Le matre diffuse un message ou question tous les esclaves prsents sur le rseau, ceux-ci excutent lordre du
message sans mettre une rponse(figure 3b).
Deux esclaves ne peuvent dialoguer ensemble.
Chaque demande du matre ou rponse d'esclave est un ensemble d'octets appl trame ou message.
Le protocole Modbus dfinit donc la structure des messages et leur mode dchange du matre vers lesclave.
Figure 3
Question
Figure 3a
Rponse
Esclave 1
Bus
Esclave 2
Matre
Bus
Figure 3b
Esclave 3
Question
Esclave 1
Esclave 2
Esclave 3
243. Format de la trame

Lchange matre/esclave seffectue par lenvoi de trames Modbus dont le format de base est celui de la figure 4.
Figure 4
Ladresse correspond ladresse de la station esclave
destinataire de la requte(adresse 0 pour le mode diffusion).
Adresse
Requte
Donnes
CRC16
La requte ou code fonction dtermine le type de commande.
Le champ de donnes contient lensemble des paramtres et
1 octet
1 octet
n octets
2 octets
informations lis la requte.
Le contrle de redondance cyclique CRC16 permet la station destinatrice de vrifier lintgrit de chaque trame.
A chaque rception dune trame, la station adresse envoie une trame de rponse, dont le format est identique
celui de la trame mise par la station matre avec, selon le type de commande, un champ de donnes plus ou moins
important.
Remarque : Les trames de demande et de rponse ont une taille maximale de 256 octets.
244. Fonctions ou requtes Modbus

Le protocole Modbus comporte des fonctions principales pour lchange de donnes(objets) et des fonctions
secondaires pour le contrle des stations secondaires et des changes. La liste des principales fonctions Modbus
Figure 5
est prsente dans le tableau de la figure 5.
Les changes de donnes entre stations
matre/esclave sont reprsents par quatre
types dobjets :
- Bits dentre(lecture).
- Bits de sortie(lecture/criture).
- Mots dentre(lecture).
- Mots de sortie(lecture/criture).
Chaque station esclave dfinie ainsi des zones
de bits et de mots(tables doctets), auxquelles
sont associes des adresses Modbus.
Dans chaque trame de lecture(bits ou mots) la
zone de donnes contient ladresse du premier
bit ou mot lire et le nombre de bits ou mots
lire.
Pour chaque trame dcriture, la zone de donnes
contient ladresse du premier bit ou mot crire, le nombre de bits ou mots crire, ainsi que les valeurs des bits
ou mots crire.
Dans le cas de fonctions secondaires, le contenu des trames de rponse permet dobtenir diffrentes informations
de chaque station esclave : diagnostic(tat de la station), nombre de messages traits, nombre de messages reus
errons (CRC16), nombre de messages reus incorrects, nombre de messages reus (total), etc ...
245. Principe dchange Matre/Esclave ou Question/Rponse
Le matre sadresse lesclave dont ladresse est donne dans le champ prvu cet effet. Le code fonction indique
lesclave le type daction raliser. Le champ de donnes est cod sur n octets. Selon le code fonction, le champ
de donnes contient diverses informations complmentaires permettant lesclave de dcoder le message.
Le matre calcule, selon un algorithme prcis, la valeur du champ de contrle derreur CRC16.
Lorsque l'esclave reoit le message de demande, il le range en mmoire, calcule la valeur du CRC16 mis et la
compare celle du CRC16 reu :
- Si le message reu est incorrect (ingalit des CRC16), l'esclave ne rpond pas.
- Si le message reu est correct mais que l'esclave ne peut le traiter (adresse errone, donne incorrecte...), il
renvoie une rponse d'exception ou rponse derreur.
Lesclave renvoie sa rponse, il place sa propre adresse dans le champ adresse afin que le matre puisse lidentifier.
Il utilise ensuite le champ fonction pour indiquer si la rponse contient une erreur. Pour une rponse normale,
lesclave reprend le mme code fonction que celui du message envoy par le matre, sinon il renvoie un code fonction
diffrent pour indiquer que la rponse est une rponse derreur.
Le champ de donnes contient diverses informations dpendant du code fonction pour une rponse normale ou le
code dexception, permettant de connatre le type derreur, pour une rponse dexception.
Le champ de contrle CRC16, contient une valeur calcule partir du message, permet au matre de confirmer que
le message est valide.
Echange Question/Rponse relatif aux fonctions 3 et 4
Cet change correspond la lecture de N mots de sortie ou lecture de N mots dentre(voir figure 6).
Le nombre de mots lire doit tre infrieur 125.
Remarque :
Le mot reprsente ici 2 octets.
PF et pf dsignent respectivement le poids fort et le poids faible.
Figure 6
Demande ou Question du matre
Rponde de lesclave
Exemple : Lecture des mots de sortie 0805 080A de lEsclave N2
Rponde de lesclave
Echange Question/Rponse relatif la fonction 10

Cet change correspond lcriture de N mots de sortie(voir figure 7).
Remarque : Si le numro d'esclave est gal 0, tous les esclaves excutent l'criture sans mettre de rponse.
246. Modes de transmission
Deux types de codage peuvent tre utiliss pour communiquer sur un rseau Modbus.
Tous les quipements prsents sur le rseau doivent tre configurs selon le mme type.
Type ASCII
Chaque octet composant une trame est cod avec 2 caractres ASCII(2 fois 8 bits).
Type RTU(Unit terminale distante)
Chaque octet composant une trame est cod sur 2 caractres hexadcimaux (2 fois 4 bits).
Remarque : Ces deux modes de transmission peuvent tres utiliss dans le protocole Modbus, mais sont
incompatibles entre eux. Environ 95% des modules communicants sur Modbus utilisent le mode RTU.
Le format de la trame en mode RTU est donn la figure 8a dans lequel le silence est quivalent un dlai dau
moins gal 3,5 fois le temps de transmission dun mot ou caractre.
La figure 8b illustre une vue densemble de 3 trames spares par un dlai intertrame.
Remarque : En mode RTU, la trame de message entire doit tre transmise en tant que flux de caractres
continu, car des temps silencieux suprieurs 1,5 fois dlai de caractre entre 2 caractres seront interprts
par lquipement de rception comme une trame incomplte. Le rcepteur liminera cette trame.
247. Support de transmission
Chaque octet composant un message est transmis en mode RTU, avec ou sans parit, au format de la figure 8c.
Figure 7
Rponde de lesclave
Exemple : Forage des mots 0800 0803 de lEsclave N1

(0800)=0001
(0801)=0010
(0802)=0100
(0803)=1000
Rponde de lesclave
Figure 8
Dbut de trame
Adresse
Requte
Donnes
CRC16
Silence
1 octet
1 octet
n octets
2 octets
Fin de trame
Silence
Figure 8a
Dlai intertrame
Trame 1
Dlai intertrame
Trame 2
Dlai intertrame
Trame 3
Figure 8c
Dlai
Figure 8b
Start
Bit 0
Bit 1
Bit 2
Bit 3
Bit 4
Bit 5
Bit 6
Bit 7
Parit
Start
Bit 0
Bit 1
Bit 2
Bit 3
Bit 4
Bit 5
Bit 6
Bit 7
Stop
Stop
3. Rseau de capteurs/actionneurs ASI

31. Dfinition
Le terme ASI signifie Actuator Sensor Interface (interface pour capteurs et actionneurs). Cest un rseau de
terrain utilisable pour interconnecter, sur le mme cble, des capteurs, des interfaces de dialogue Homme/Machine
et des actionneurs. Cest un standard industriel qui permet de mettre en liaison les capteurs et actionneurs, en
gnral, avec un automate programmable industriel(API).
Les capteurs sont principalement TOR mais rcemment il est possible dutiliser des capteurs de type analogique.
32. Topologie du rseau ASI
Le principe du rseau de terrain ASI sappui sur lchange matre/esclave qui comprend un matre (PC, API,
Contrleur ) charg d'assurer la gestion des tats des capteurs/actionneurs(esclaves) et de les transmettre
lautomatisme. Sa topologie est libre(toile, ligne ou bus, arbre et anneau) mais la plus rpandue est en Bus.
33. Caractristique du rseau ASI
- Le nombre desclaves maximum sur le bus est limit 31 esclaves pour un adressage standard et 62 esclaves pour
un adressage tendu.
- La longueur maximale de bus ne peut excder 100 mtres sans rpteur et 300 mtres avec rpteur.
- le nombre maximum des entres/sorties gr par le bus varie suivant la version du rseau ASI : pour la version 1,
avec un adressage standard des esclaves, on a 124 entres et 124 sorties et pou la version 2, avec un adressage
tendu des esclaves, on a 248 entres et 186 sorties.
- Le temps maximal du cycle est de 5ms pour ladressage standard et de 10ms pour ladressage tendu.
34. Elments constitutifs dun rseau ASI
341. Cble ASI
Le cblage du bus de transmission s'effectue avec un cble spcifique ASI. Cest une liaison bifilaire qui transporte
la fois les donnes de communication et lalimentation de 30V pour des quipements connects.
La section des fils peut tre de 0,75 mm2, 1,5 mm2 ou 2,5 mm2, suivant le courant consomm par les quipements.
On distingue un cble plat ASI dtrompage de couleur jaune et un cble rond standard.
Remarque : Il existe aussi un cble noir qui sert acheminer une alimentation auxiliaire 24V dans le cas
dutilisation des composants grands consommateurs de courant.
342. Alimentation ASI
Le bloc d'alimentation ASI sert principalement fournir une alimentation de 30V aux priphriques du systme via
le cble ASI.
Remarque : Lors de l'extension dun rseau ASI, on utilise un bloc d'alimentation ASI supplmentaire pour
chaque segment de cble ajout. Mais dans le cas des composants grands consommateurs de puissance on utilise une
alimentation auxiliaire standard qui fournie 24V.
343. Puce ASIC
Le concept dASI repose non seulement sur le type de cble mais galement un circuit intgr spcifique appel
ASIC(Application Specific Integrated Circuit).
Ce circuit spcifique est intgr directement soit dans le capteur ou lactionneur ou soit dans une interface bus
capteur/actionneur.
Il gre toutes les fonctions du capteur ou de lactionneur et informe notamment le matre sur ltat de la
commutation (actionn ou non).
Chacun de ces circuits peut changer via le cble, entre le matre et lesclave, suivant le type de capteur,
dactionneur (ou dinterface bus dentres/sorties), des donnes dentres et/ou des donnes de sorties sur 4 bits.
4 bits supplmentaires de paramtres permettent lASIC de contrler des fonctions spcifiques de lesclave.
Le bus ASI rend ainsi possible la communication avec 2 catgories principales de capteurs/actionneurs :
- Capteurs ou actionneurs communicants. Directement connects au bus, cest dans le capteur ou lactionneur quest
install le circuit ASIC.
- Capteurs ou actionneurs traditionnels non communicants. Ce sont des capteurs ou actionneurs classiques,
(exemples : capteur photolectrique, inductif, capacitif lampe, relais, lectrovanne) non ddis habituellement au
bus ASI. On les connecte au bus par lintermdiaire dinterfaces ASI(rpartiteurs dits actifs dans lesquels se
trouve lASIC) pour leur permettre de dialoguer via le bus avec le matre(API par exemple).
344. Coupleur
Un coupleur est le matre charg dassurer linterface entre le bus et lorgane de commande (PC, API, passerelle).
Un coupleur ASI version 1 peut grer au total 124 entres et 124 sorties (soit au total 31 capteurs/actionneurs
communicants ou jusqu 124 capteurs et 124 actionneurs traditionnels).
345. Rpartiteur actif
Cest une interface qui permet de raccorder, laide dun connecteur, des capteurs/actionneurs traditionnels non
communicants. Cest un module esclave dinterface ASI qui comporte le circuit ASIC et qui fournit la communication
directe avec le matre. Ce module utilise une seule adresse et il peut tre raccord avec 8 capteurs/actionneurs au
maximum tels que les capteurs simples TOR(capteur inductif, optique, capacitif, fin de course, etc) et les
actionneurs (lampe de signalisation, relais, lectrovanne, dmarreurs moteurs, etc).
346. Rpartiteur passif
Cest une interface qui permet de raccorder, laide dun connecteur, des capteurs/actionneurs communicants.
Cest un module esclave dinterface ASI qui permet de raccorder des capteurs/actionneurs intelligents.
347. Interface bus/entres-sorties
Cest une interface qui permet de raccorder par bornes vis tous types de capteurs/actionneurs traditionnels non
communicants.
348. Module intelligent
Cest un capteur ou actionneur intelligent, dit aussi asifi, qui comporte lui-mme un circuit ASIC, il est donc
raccordable directement sur le bus ASI et il communique directement avec le matre. Ce type de module intelligent
utilise une seule adresse.
349. Interface de dialogue Homme/Machine asifi
Elle constitue un outil de dialogue parfaitement adapt un change dinformation entre oprateur et machine. On
cite en particulier titre dexemple : des boites boutons, des claviers, des colonnes lumineuses, etc
3410. Accessoires de raccordement et drivation
Le raccordement au bus ASI peut se faire grce des ts de connexion prvus pour des raccordements sur cble
plat ASI ou des drivations cble plat/cble rond.
35. Architecture dun rseau ASI
La figure 9 montre un exemple dun rseau ASI.
Figure 9
Alimentation ASI
API
Coupleur matre
Capteur asifi
Actionneur asifi
Bus ASI
Rpartiteur passif
Rpartiteur actif
Capteurs/actionneurs asifis
Capteurs/actionneurs non asifis
Interface de dialogue H/M
Figure 10
Cble ASI plat
Cble ASI rond
Alimentation ASI 30V/24V

Alimentation ASI 30V
Puce ASIC
API
Rpartiteur pour cble rond
Coupleur matre
Rpartiteur pour cble plat
Interface bus/entres-sorties
Interfaces de dialogue Homme/Machine
Capteurs ASI
T pour cble plat
Drivation cble plat/cble rond
36. Protocole du rseau ASI

361. Principe du protocole
Le principe de communication est bas sur un protocole un seul matre. Le matre du bus interroge les esclaves
tour de rle, ceux-ci rpondent en envoyant les donnes requises. Quand tous les esclaves ont t interrogs, le
cycle se rpte et continue indfiniment. Le temps de cycle dpend du nombre d'esclaves du bus.
362. Transaction ASI
Une transaction ASI(opration dchange matre/esclave) comporte les lments de la figure 11.
Si on suppose que la dure dun bit est de 6s, une transaction ncessite un temps global de 6*26s soit 156s.
Le temps ncessaire pour un cycle correspondant 31 esclave est estim 31*156s soit 4,836ms(environ 5ms).
Figure 11
Requte matre
Pause matre
Rponse esclave
Pause esclave
14
3 10
1 2
Requte matre
Temps
363. Trames ASI

Le matre ASI utilise un tlgramme ou trame pour communiquer avec les esclaves raccords.
On distingue deux types de trames : trame du matre et trame de lesclave.
Trame du matre
La trame correspondante aux requtes du matre est constitue des informations de la figure 12.
Figure 12
ST
CB
A4
A3
A2
A1
A0
I4
I3
I2
I1
I0
PB
EB
- ST : bit de dbut ST=0 : dbut.

- CB : bit de contrle
CB=0 : change de paramtre, donnes et adresses.
CB=1 : Commande (reset, suppression dadresse).
- A4A0 : 5 bits rservs aux adresses des esclaves.
Les esclaves peuvent avoir des adresses de 1 31 pour un adressage standard.
Les esclaves peuvent avoir des adresses de 1A 31A et de 1B 31B pour un adressage tendu.
Ladresse 0 est rserv la fonction adressage automatique.
- I4I0 : 5 bits rservs aux informations.
- PB : bit de contrle de parit paire(dtection derreur).
- EB : bit de Fin EB=1 : Fin.
Trame de lesclave
La trame correspondante aux rponses de lesclave contient les informations de la figure 13.
Figure 13
ST
I3
I2
I1
I0
PB
EB
- ST : bit de dbut ST=0 : dbut.

- I3I0 : 4 bits rservs aux informations retournes au matre.
- PB : bit de contrle de parit paire.
- EB : bit de Fin EB=1 : Fin.
364. Description des requtes matre/esclave

Lors dune transaction matre/esclave on peut avoir diffrentes requtes selon la demande du matre lesclave.
Les requtes possibles du protocole ASI sont :
- Echange de donnes.
- Ecriture et lecture de paramtres.
- Attribution d'adresse.
- Suppression d'adresse.
- Rinitialisation d'esclave.
- Lecture de la configuration des entres/sorties.
- Lecture de l'identificateur de l'esclave.
- Lecture de l'tat de l'esclave.
- Lecture et remise zro des bits d'tat.
La requte la plus frquemment utilise est la requte dchange de donnes. Elle ne peut tre utilise qu'avec les
esclaves ayant une adresse non nulle. Cette requte est utilise par le matre pour changer des donnes
oprationnelles avec les esclaves :
- Pour demander l'tat des entres d'un priphrique d'entre tel qu'un capteur (dans ce cas, l'esclave rpond en
donnant son tat).
- Pour modifier l'tat des sorties d'un priphrique de sortie tel qu'un actionneur (dans ce cas, la requte contient
des donnes).
Pour un change de donns la requte du matre aura la forme de la figure 14.
Figure 14
0
A4
A3
A2
A1
A0
D3
D2
D1
D0
PB
- Le bit I4 est positionn 0 pour un change de donns.

- D3D0 : informations changer. Elles correspondent aux sorties de lesclave.
La rponse de lesclave suite une requte dchange de donnes aura la forme de la figure 15.
Figure 15
0
D3
D2
D1
D0
PB
- D3D0 : informations de lesclave. Elles correspondent aux entres de lesclave.
10

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