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Poly TD Analyse Financi#9C0

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L3 - UPMF

Analyse financière
Travaux dirigés

Année universitaire 2006-2007


Charlotte DISLE
Programme des séances de travaux dirigés

Séanc Lecture de comptes annuels, Construction bilan fonctionnel et bilan


e1 financier
Séanc Analyse bilan fonctionnel, bilan financier, BFR normatif
e2
Séanc Analyse de l’activité : Calcul et analyse SIG et CAF, rentabilité et
e3 ratios
Séanc Construction d’un tableau de financement, analyse d’un tableau de
e4 financement et d’un tableau de flux
Séanc Etude de la structure financière, risques et effet de levier
e5
Séanc Etude d’un cas complet
e6
Une évaluation comptant pour le contrôle continu sera organisée dans le cadre d’une des séances de TD (voir
modalités avec votre chargé de TD).

L’analyse financière exige travail, rigueur et esprit d’analyse. Autant de qualités que nous espérons que vous
mettrez en œuvre dans le cadre de ce cours. Aussi, il vous est demandé de préparer en amont les TD pour
chaque séance. L’entrainement dans cette discipline est primordial. Enfin, nous tenons à souligner qu’il
convient que vous mettiez en application vos capacités de lecture, de calculs mais aussi d’interprétation,
d’analyse et de rédaction afin de mener à bien une analyse financière complète.
Séance 1
Lecture de comptes annuels
Construction bilan fonctionnel et financier
Exercice 1 : Jeu de piste
Vous trouverez ci-dessous les comptes simplifiés de sociétés opérant dans divers secteurs d’activité :
• Accor 2001,
• Casino 2003,
• Danone 2002,
• Air France 2002, avant fusion avec KLM
Essayer d’identifier ces entreprises.

ACTIF
A B C D
frais installation
immo corporelles dont: 533 4074
terrains constructions 5026
agencements installations 3836
mat transport 7021
mat bureau
immo incorporelles 3285 500 6808
immo financières 2032 1500 2761 2703
stocks 1819 220 89 764
clients et comptes rattachés 1914 1077 1248 2 059
Disponibilités 2448 1232 1141 1 299
TOTAL 15 344 11 550 10798 17707

PASSIF
A B C D
Fonds propres 3512 5089 4676 7 435
Dettes LMT 5472 4147 3441 5 425
Fournisseurs 5349 1381 1747 2 855
autres dettes 624 933 284 1 481
dette bancaire court 377 650 511
terme
TOTAL 15 344 11 550 10798 17 707

COMPTE DE RESULTAT (en Millions)


A B C D
CA ou Production vendue 22 983 12 719 7290 14470
achats consommés 17605 6 596
7294
autres achats et ch ext 1787 5319 1 208
frais de personnel 2047 3856 4 457
frais financiers 388 197 367 180
produits financiers 192 112 157
dotations aux amort & prov 474 1310 908 600
résultat exceptionnel -61 -18 -133 - 124
IS 321 36 246 561
résultat net 492 120 474 744
Exercice 2 : Construction d’un bilan fonctionnel et financier - Deparo
Le bilan au 31/12/N de l’entreprise Deparo vous est communiqué ci-dessous. Cette entreprise est grossiste en
équipements (meubles, robinetterie) pour salles de bains et cuisines. Elle dispose d’un local commercial situé
dans l’agglomération bordelaise. Le comptable s’interroge sur la structure du financement de l’entreprise,
compte tenu des difficultés de trésorerie que l’entreprise connaît fréquemment.

1. Présenter le bilan fonctionnel de l’entreprise.


2. Présenter le bilan financier de l’entreprise
3. Calculer le FRNG, le BFR, le BFRE, le BFRHE et la TN
4. Commenter

Bilan Deparo au 31/12/N en k€


ACTIF PASSIF
Brut Amort. Dep. Net
Immobilisations incorporelles Capital social 4 000
Frais d’établissement 75 15 60 Réserve légale 400
Concessions, brevets, licences 435 225 210 Autres réserves 187
Immobilisations corporelles Report à nouveau 53
Terrains 1 350 1 350 Résultat de l’exercice 900
Constructions 6 900 3 630 3 270 Subventions d’investissement
Installations techniques 3 450 2 025 1 425 Total 1 5 540
Autres immobilisations corporelles 1 465 797 668 Provisions pour risques 890
Immobilisations financières Provisions pour charges 150
Titres de participations 405 15 390 Total 2 1 040
Prêts 255 255 Emprunts dettes financières (1) 5 403
Total 1 14 355 6 707 7 628 Dettes fournisseurs 4 635
Stocks de matières premières Dettes fiscales et sociales (2) 1 695
Stocks de produits finis Dettes sur immobilisations 7
Stocks de marchandises 4 257 219 4 038 Autres dettes (3)
Créances clients 5 663 150 5 513 Produits constatées d’avance (3) 225
Autres créances (4) 545 545 Total 3 11 965
Valeurs mobilières de placement 150 4 146
Disponibilités 375 375
Charges constatées d’avance (4) 300 300
Total 2 11 290 373 10 917
Total général 25 625 7 080 18 545 Total général 18 545
(1) dont CBC : 3 000 / (2) dont dette d’IS : 50 / (3) dont hors exploitation : 0 / (4) dont hors exploitation : 125

Exercice 3 : Construction d’un bilan fonctionnel et financier - Perotin


La société Pérotin est une entreprise chimique spécialisée dans la fabrication d’engrais. Le chef comptable vous
fournit des éléments extraits de la liasse comptable de l’exercice N afin d’en faire l’analyse.

1. Présenter le bilan fonctionnel de l’entreprise de N et N-1.


2. Présenter le bilan financier de l’entreprise de N et N-1.
3. Calculer le FRNG, le BFR, le BFRE, le BFRHE et la TN. Calculer les variations correspondantes.
4. Commenter

Renseignements divers :
- prix de cession des immobilisations cédées : 135 k€
- emprunts remboursés : 1 687 k€
Bilan Pérotin au 31/12/N en k€
N
ACTIF N-1 PASSIF N N-1
Brut Amort. Dep Net
Immobilisations incorporelles Capital social 6 000 4 000
Frais d’établissement 404 303 101 202 Réserve légale 320 300
Fonds commercial 34 34 34 Autres réserves 3 917 3 600
Immobilisations corporelles Résultat de l’exercice 506 725
Terrains 1 012 1 012 674 Total 1 10 743 8 625
Constructions 11 469 5 161 6 308 6 881 Provisions pour risques 202 101
Installations techniques 16 191 11 705 4 486 2 563 Provisions pour charges 34 67
Autres immobilisations corporelles 1 419 911 508 474 Total 2 236 168
Immobilisations financières Emprunts dettes financières (1) 9 445 6 746
Titres de participations 200 200 200 Dettes fournisseurs 2 000 6 000
Total 1 30 729 18 080 12 649 11 028 Dettes fiscales et sociales (2) 1 087 972
Stocks de matières premières 6 746 1 012 5 734 4 409 Dettes sur immobilisations 4 000 2 000
Stocks de produits finis 3 373 675 2 698 3 687 Produits constatées d’avance (3) 1 029 712
Créances clients 4 001 186 3 815 1 832 Total 3 17 561 16 430
Autres créances (hors exploitation) 135 135 101
Valeurs mobilières de placement 169 34 135 152
Disponibilités 2 699 2 699 3 677
Charges constatées d’avance (4) 675 675 337
Total 2 17 798 1 907 15 891 14 195
Total général 48 527 19 987 28 540 25 223 Total général 28 540 25 223
(1) dont CBC : 385 (N) ; 0 (N-1) / (2) : dont dette d’IS : 867 (N) ; 843 (N-1) / (3) dont hors exploitation : 0 / (4) dont hors exploitation : 0

Tableaux de l’annexe Pérotin au 31/12/N en k€

Tableau des immobilisations Pérotin au 31/12/N en k€


Situations et mouvements A B C D
Rubriques Valeur brute à l’ouverture de Augmentations Diminutions Valeur brute à la clôture de
l’exercice l’exercice
Immobilisations incorporelles 438 438
Immobilisations corporelles 26 111 4 250 270 30 091
Immobilisations financières 200 200
Total 26 749 4 250 270 30 729
Tableau des amortissements Pérotin au 31/12/N en k€
Situations et mouvements A B C D
Rubriques Amortissements cumulés au Augmentations : dotations de Diminutions d’amortissements Amortissements cumulés à la fin
début de l’exercice l’exercice de l’exercice de l’exercice
Immobilisations incorporelles 202 101 303
Immobilisations corporelles 15 519 2 410 152 17 777
Total 15 721 2 511 152 18 080

Tableau des provisions et dépréciations Pérotin au 31/12/N en k€


Situations et mouvements A B C D
Rubriques Provisions ou dépréciations au Augmentations : dotations de Diminutions : reprises de Provisions ou dépréciations à la
début de l’exercice l’exercice l’exercice fin de l’exercice
Provisions 168 202 134 236
Dépréciations
Immobilisations financières
Stocks 337 1 687 337 1 687
Créances clients 169 68 51 186
VMP 17 17 34
Total 691 1 974 522 2 143
Séance 2
Analyse bilan fonctionnel et financier, BFR
normatif
QCM
1. Le bilan fonctionnel se construit
a. en soustrayant les amortissements et provisions pour dépréciation de l’actif brut et des capitaux propres
b. en ajoutant les amortissements et provisions pour dépréciation aux capitaux propres
c. en décomposant les dettes financières en dettes stables et en trésorerie passive
d. en éliminant du bilan les concours bancaires courants
e. après répartition du résultat

2. Le fonds de roulement net global


a. sert à financer les immobilisations
b. sert à financer les stocks et les créances
c. sert à disposer de liquidités
d. permet de limiter les concours bancaires courants

3. Le besoin en fonds de roulement


a. peut être positif même si les dettes fournisseurs sont supérieures aux créances clients
b. augmente lorsque la production est organisée en flux tendus
c. peut être financé par des disponibilités
d. peut être financé par des concours bancaires courants
e. peut être financé par des réserves

4. La trésorerie nette
a. est positive dès que l’entreprise dispose de liquidités
b. augmente dès que le chiffre d’affaires augmente
c. est positive dès que le résultat est positif
d. varie en sens inverse du montant des dividendes versés
e. peut être positive même si l’entreprise a un fonds de roulement négatif

5. À propos du besoin de financement lié au cycle d’exploitation


a. il varie avec le niveau d’activité de l’entreprise
b. plus le chiffre d’affaires de l’entreprise est élevé, plus il est élevé
c. lorsqu’il est positif, plus le chiffre d’affaires de l’entreprise est élevé, plus la trésorerie est positive
d. il est en général moins risqué pour une entreprise de le couvrir par des ressources stables (le fonds de
roulement) que par des ressources non stables (la trésorerie passive)

6. Le besoin de financement lié au cycle d’exploitation d’une entreprise comprend les éléments suivants
a. les immobilisations (élément positif)
b. les stocks (élément positif)
c. les créances d’exploitation (élément positif)
d. les dettes d’exploitation (élément négatif)
e. les emprunts (élément négatif)
f. les salaires (élément négatif)

7. La durée de rotation ou d’écoulement d’un poste du bilan lié au cycle d’exploitation


a. exprime la durée du crédit accordé par les fournisseurs ou accordé aux clients
b. exprime la durée qui sépare deux réapprovisionnements pour un stock
c. exprime la durée moyenne de stockage d’un élément
d. pour le poste clients, elle peut s’évaluer par le rapport entre la valeur comptable moyenne de ce poste et
les ventes hors taxes
8. Le besoin en fonds de roulement d’exploitation est d’autant plus important que
a. le cycle de production est long
b. le nombre de rotations du stock est faible
c. le crédit client est faible
d. le crédit fournisseur est faible

Exercice 1 : Calcul de BFR normatif - Clément


La société Clément a pour activité la fabrication de radiateurs électriques. Pour l’exercice N+1, la société
envisage d’accroître fortement sa part de marché grâce au lancement d’une production nouvelle et indépendante :
le chauffage céramique d’appoint. Il s’agit d’un petit radiateur électrique muni d’une résistance céramique
permettant d’assurer à la fois une grande rapidité de chauffe sans consommation excessive et une parfaite
régularité de la température. Il peut également servir à la ventilation d’air frais. L’entreprise souhaite connaître le
besoin en fonds de roulement qui résulterait de cette nouvelle activité.

1. Calculer pour l’exercice N+1 le BFR (exprimé en jours de CA HT) supplémentaire résultant de la
nouvelle activité.
2. Expliquer sa formation et commenter.

Prévisions concernant la production de radiateurs céramiques en N+1


• Eléments du coût de revient prévisionnel
Charges variables unitaires (montants HT)
o Matières premières : 180 € soumis à TVA
o Autres charges de production : 140 € dont 60 € soumis à la TVA
o Charges de distribution : 40 € non soumis à la TVA
Charges de structure globales
o Amortissements : 1 500 000 €
• Activité
o Production annuelle vendue : 60 000 articles
o Prix de vente unitaire hors taxes : 400 €
• Durée d’écoulement des postes du BFR
o Stock de matières premières : 40 jours
o Stock de produits finis : 35 jours
o Stock d’en-cours : négligeable
o Crédit clients : 45 jours
o Crédit fournisseurs de matières premières : 30 jours
Toutes les autres charges sont payées comptant.
La TVA (taux normal) est payée le 25 de chaque mois.

Situation simplifiée au 31/12/N en milliers d’euros – Société Clément


Actif (brut) Passif
Immobilisations 26 300 Capitaux propres 18 300
Stocks 3 800 Dettes financières 14 000
Créances d’exploitation 7 500 Dettes d’exploitation 6 000
Trésorerie actif 900 Trésorerie passif 200
Total 38 500 Total 38 500

Exercice 2 : Analyse du bilan fonctionnel – Société TLMB


La société TLMB est spécialisée dans la revente d’outils de bricolage. Les dirigeants de la société souhaitent
établir un diagnostic de la situation financière fin N.

1. Pour les exercices N-1 et N, calculer le FRNG, le BFR, le BFRE, le BFRHE et la TN


2. Pour les exercices N-1 et N, calculer la durée moyenne de stockage, de crédit clients et de crédit
fournisseurs.
3. Présenter une analyse de la situation financière de l’entreprise et de son évolution. Proposer des
recommandations.
Bilans fonctionnels – Société TLMB – au 31/12/N-1 et au 31/12/N
N N-1 N N-1
Immobilisations brutes Ressources stables
Incorporelles 3 904 2 856 Ressources propres 374 323 400 928
Corporelles 217 600 231 574 Dettes financières 127 500 110 500
Financières 26 316 30 566
Actif circulant d’exploit. Passif circulant d’exploit.
Stocks 316 795 394 757 Dettes fournisseurs 280 481 314 511
Créances clients 466 225 514 012 Dettes fiscales et sociales 119 017 137 451
Produits constatés d’avance 44 202 56 355
Actif circulant hors exploit. Passif circulant hors exploit.
Créances diverses 2 024 1 049 Dettes sur immobilisations 27 938 32 303
VMP 6 204 2 946 Autres dettes 34 106 36 025
Trésorerie d’actif Trésorerie de passif
Disponibilités 3 230 3 825 CBC 33 921 93 512
Total 1 041 488 1 181 585 Total 1 041 488 1 181 585

Données sur l’activité – Société TLMB – au 31/12/N-1 et au 31/12/N


CA (HT) : 1 803 445 (en N) ; 1 675 180 (en N-1)
Montant des achats (HT): 1 207 816 (en N); 1 040 740 (en N-1)
Au 01/01/N-1, les stocks avaient une valeur brute de 263 857 €.
Au 31/12/N comme au 31/12/N-1, les stocks et les créances clients n’ont subi aucune dépréciation.
L’ensemble des activités de cette entreprise est assujetti à la TVA au taux de 19,6%.
Ratios de référence pour le secteur d’activité
Durée de stockage : 72 jours
Durée de crédit client : 62 jours
Durée de crédit fournisseurs : 90 jours

Exercice 3 : Analyse du bilan fonctionnel – Entreprise Camus


Le tableau suivant montre l’évolution dans le temps pour l’entreprise Camus ainsi que les moyennes sectorielles
constatées en N des valeurs structurelles du bilan fonctionnel et de certains postes du bilan :
Eléments N-2 N-1 N Moyenne sectorielle
FRNG 21 369 062 22 885 562 24 870 813
BFR 21 205 645 24 314 972 27 314 165
TN 163 417 1 429 410 <2 443 352> FRNG/BFR = 98%
Stocks/CA HT 4,1% 5,9% 9% 4,4%
Clients/CA HT 8,5% 11,8% 13,7% 8,8%

1. Présenter un rapide diagnostic sur la situation financière de cette entreprise.


2. Indiquer quelles actions peuvent être envisagées au niveau de la situation financière de cette entreprise.

Exercice 4 : Analyse du bilan fonctionnel – Entreprise Jomart


Vous disposez des informations ci-dessous concernant l’entreprise Jomart.

1. Présenter un rapide diagnostic sur la situation financière de cette entreprise.


2. Indiquer quelles sont les causes possibles de l’évolution de la situation financière de cette entreprise.
3. Identifier les indicateurs nécessaires qu’ils seraient nécessaires de disposer pour préciser les causes de
la situation financière et de son évolution.

N-1 N N-1 N
Actif immobilisé brut 451 605 553 461 Ressources stables 623 371 773 945
Actif circulant d’expl. 292 330 315 850 Passif circulant d’expl. 134 621 91 860
Actif circulant hors expl. 14 605 22 287 Passif circulant hors expl. 11 104 10 753
Trésorerie actif 10 556 0 Trésorerie passif 0 15 040
Total 769 096 891 598 Total 769 096 891 598

Séance 3
Analyse de l’activité : Calcul et analyse SIG,
CAF, rentabilité et ratios
QCM
1. Quels postes doivent être pris en compte pour calculer les consommations en provenance des tiers ?
a. Services externes
b. Achats de marchandises
c. Achats stockés d’approvisionnements
d. Variation des stocks d’approvisionnement
e. Autres charges de gestion courante
f. Achats non stockés
g. Subventions d’exploitation reçues

2. Dire si les assertions suivantes sont vraies ou fausses. On lit dans le compte de résultat :
a. Variation stock de matières : + 4 500 -> le stock a augmenté
b. Production stockée : - 900 -> le stock a diminué

3. Quels produits sont encaissables ?


a. Les produits de gestion courante
b. Les produits exceptionnels sur opération de gestion
c. Les différences positives de change
d. Les produits exceptionnels sur opérations en capital
e. Les reprises sur provisions
f. Les produits de participations et de valeurs mobilières

4. Dans quelle partie du compte de résultat trouve-t-on les comptes suivants :


a. Produits des cessions d’éléments de l’actif immobilisé
b. Valeur comptable des éléments d’actifs cédés
c. Produits nets sur cessions de VMP
d. Charges nettes sur cessions de VMP

5. Expliquer à quoi correspondent les comptes « Différences positives de change » et « Différences


négatives de change »

6. Rappeler les principales façons d’évaluer la rentabilité économique d’une entreprise.

7. Rappeler les principales façons d’évaluer la rentabilité économique d’une entreprise.

8. On a CA HT = 10 000 000 € ; taux de marge commerciale : 55 %


Calculer le montant du coût d’achat des marchandises vendues.

9. On sait que :
a. Achats de marchandises : 1 350 000 € ;
b. Variation du stock de marchandises : - 33 500 € ;
c. Achats de matières et approvisionnements : 780 000 € ;
d. Variation du stock de mat. Et autres appr. : - 63 100 € ;
e. Autres achats et charges externes : 922 400 €, dont personnel extérieur : 166 100 € et
redevance de crédit bail : 112 000 € ;
f. Impôts, taxes et versements assimilés : 117 300 € ;
g. Charges de personnel : 752 420 €
Calculer les consommations intermédiaires (PCG) et retraitées.

10. La valeur ajoutée augmente, si toutes choses égales par ailleurs,


a. Le chiffre d’affaires augmente
b. Les stocks de fin d’exercice augmentent
c. Les prix d’achat des matières premières diminuent
d. Le coût du recours à l’intérim diminue
e. Les charges de personnel diminuent

11. L’excédent brut d’exploitation diminue si, toutes choses égales par ailleurs,
a. La production stockée diminue
b. Les charges financières augmentent
c. Les dotations aux provisions d’exploitation diminuent
d. Les impôts et taxes augmentent

12. Le résultat courant augmente, si toutes choses égales par ailleurs,


a. La valeur ajoutée augmente
b. Les produits sur cession d’immobilisation diminuent
c. Les produits financiers augmentent
d. Les transferts de charge d’exploitation augmentent

Exercice 1 : Calcul et analyse des SIG, de la CAF et de la rentabilité -


Bianca
La SARL Bianca, créée en 1998, est spécialisée dans la fabrication et la commercialisation d’enseignes
adhésives tout support pour les professionnels de l’évènementiel. Elle comprend 4 salariés dont un commercial
embauché début 2003 et une assistante administrative.
M. Dubou, gérant, a suivi, en 2002 en cours du soir, une formation à la gestion. Il essaye depuis d’appliquer ses
nouvelles compétences pour optimiser la performance financière de l’entreprise. Selon M. Dubou, cela passe en
priorité par « une politique de prospection des nouveaux clients plus agressive en terme de prix» et « par une
rationalisation des achats et des coûts de structure ». Aujourd’hui le carnet de commandes est plein, les délais de
livraison s’allongent, si bien que M. Dubou prévoie d’embaucher une personne supplémentaire.

M. Dubou fait appel à vos compétences pour vérifier si « cette nouvelle dynamique » a porté ses fruits et pour le
conseiller sur ses projets.

1/ Calculer les soldes intermédiaires de gestion, la CAF (selon les deux méthodes) de 2003 et 2004 et
calculer les ratios permettant l’analyse de la rentabilité. En 2004, l’entreprise a eu recours à un
intérimaire pour pallier à un arrêt maladie de l’assistante administrative. Le coût pour l’année N est de
1 830 €.

2/ Analyser l’évolution du résultat de la société Bianca sur les trois années. Que conseillez-vous à M.
Dubou ?
COMPTE DE RESULTATS
Désignation de l'entreprise : Bianca Exercice : 2004
Exercice N Exercice N-1
France Exportation Total
Ventes de marchandises 41 000 4 000 45 000 47 000
Production vendue de biens 134 000 46 000 180 000 170 000
Production vendue de services 0 0
Chiffre d'affaires net 175 000 50 000 225 000 217 000
Production stockée 6 000 1 000
Production immobilisée 500 585
Subventions d'exploitation 0 0
Reprises sur amortissements et provisions et transferts de charges 150 150
Autres produits 10 15
(I) Total des produits d'exploitation 231 660 218 750
Achats de marchandises 20 000 18 000
Variations de stock (marchandises) -500 3 000
Achats de matières premières et autres approvisionnements 23 000 23 200
Variation de stock (matières premières et approvisionnements 4 000 3 000
Autres achats et charges externes 47 000 45 000
Impôts, taxes et versements assimilés 9 000 8 100
Salaires et traitements 75 000 71 000
Charges sociales 23 000 20 000
Dotations amortissements sur immobilisations 3 400 3 600
Dotations provisions sur immobilisations 0 0
Dotations provisions sur actifs circulants 990 900
Dotations provisions pour risques et charges 860 250
Autres charges 20 5
(II) Total des charges d'exploitation 205 770 196 055
(I-II) Résultat d'exploitation 25 890 22 695
Résultat sur opérations faites en commun (III) 0 0
Produits financiers de participation 0 0
Produits des autres valeurs mobilières 420 415
Autres intérêts et produits assimilés 0 0
Reprises sur provisions et transferts de charges 0 0
Différences positives de change 50 20
Produits nets sur cessions de VMP 0 0
(IV) Total des produits financiers 470 435
Dotations financières aux amortissements et provisions 0 0
Intérêts et charges assimilées 6 740 5 650
Différences négatives de change 30 45
Charges nettes sur cession de VMP 0 0
(V) Total des charges financières 6 770 5 695
(IV-V) Résultat financier -6 300 -5 260
Résultat courant avant impôts (I-II+III+IV-V) 19 590 17 435
Produits exceptionnels sur opérations de gestion 0 0
Produits exceptionnels sur opérations en capital 950 530
Reprises exceptionnelles et transferts de charges 0 0
(VI) Total des produits exceptionnels 950 530
Charges exceptionnelles sur opérations de gestion 140 60
Charges exceptionnelles sur opérations en capital 730 510
Dotations exceptionnelles aux amortissements et provisions 0 0
(VII) Total des charges exceptionnelles 870 570
(VI-VII) Résultat exceptionnel 80 -40
Participation des salariés aux résultats de l'entreprise (VIII) 0 0
Impôts sur les bénéfices (IX) 3 193 2 929
Bénéfice ou perte (I-II+III+IV-V+VI-VII+VIII-IX) 16 477 14 466
Désignation de l'entreprise : Bianca Exercice : 2003
Exercice N Exercice N-1
France Exportation Total
Ventes de marchandises (1) 40 500 6 500 47 000 37 500
Production vendue de biens (2) 141 500 28 500 170 000 147 500
Production vendue de services 0 0
Chiffres d'affaires nets 182 000 35 000 217 000 185 000
Production stockée 1 000 -500
Production immobilisée 585 150
Subventions d'exploitation 0 0
Reprises sur amortissements et provisions, transferts de charges 150 0
Autres produits 15 10
(I) Total des produits d'exploitation 218 750 184 660
Achats de marchandises 18 000 16 100
Variations de stock (marchandises) 3 000 700
Achats de matières premières et autres approvisionnements 23 200 23 450
Variation de stock (matières premières et approvisionnements 3 000 100
Autres achats et charges externes 45 000 39 200
Impôts, taxes et versements assimilés 8 100 6 850
Salaires et traitements 71 000 59 000
Charges sociales 20 000 16 650
Dotations amortissements sur immobilisations 3 600 3 600
Dotations provisions sur immobilisations 0 0
Dotations provisions sur actifs circulants 900 740
Dotations provisions pour risques et charges 250 0
Autres charges 5 15
(II) Total des charges d'exploitation 196 055 166 405
(I-II) Résultat d'exploitation 22 695 18 255
Résultat sur opérations faites en commun (III) 0 0
Produits financiers de participation 0 0
Produits des autres valeurs mobilières 415 320
Autres intérêts et produits assimilés 0 0
Reprises sur provisions et transferts de charges 0 0
Différences positives de change 20 80
Produits nets sur cessions de VMP 0 0
(IV) Total des produits financiers 435 400
Dotations financières aux amortissements et provisions 0 0
Intérêts et charges assimilées 5 650 4 900
Différences négatives de change 45 10
Charges nettes sur cession de VMP 0 0
(V) Total des charges financières 5 695 4 910
(IV-V) Résultat financier -5 260 -4 510
Résultat courant avant impôts (I-II+III+IV-V) 17 435 13 745
Produits exceptionnels sur opérations de gestion 0 0
Produits exceptionnels sur opérations en capital 530 200
Reprises exceptionnelles et transferts de charges 0 0
(VI) Total des produits exceptionnels 530 200
Charges exceptionnelles sur opérations de gestion 60 0
Charges exceptionnelles sur opérations en capital 510 230
Dotations exceptionnelles aux amortissements et provisions 0 0
(VII) Total des charges exceptionnelles 570 230
(VI-VII) Résultat exceptionnel -40 -30
Participation des salariés aux résultats de l'entreprise (VIII) 0 0
Impôts sur les bénéfices (IX) 2 929 2 080
Bénéfice ou perte (I-II+III+IV-V+VI-VII+VIII-IX) 14 466 11 635

(1) dont 2 500 à l’exportation en 2002. (2) dont 7 500 à l’exportation en 2002.
SOLDES INTERMEDIAIRES DEGESTION

2004 2003 2002


Ventes de marchandises 37 500
- Coût d'achat des marchandises
vendues 16 800
Marge commerciale (I) 20 700
Production vendue 147 500
+ Production stockée -500
+ Production immobilisée 150
Production totale (II) 147 150
- Achats consommés 23 550
- Autres charges externes 39 200
Valeur ajoutée (III) 105 100
+ Subvention d'exploitation 0
- Impôts, taxes et versements 6 850
- Charges de personnel 75 650
Excédent brut d'exploitation (IV) 22 600
- Dotations aux amortissements 3 600
- Dotations aux provisions 740
+ Reprises/amortissements 0
+ Autres produits 10
- Autres charges 15
Résultat d'exploitation (V) 18 255

+ Quote-part sur opérations en commun 0


+ Produits financiers 400
- Charges financières 4 910
Résultat financier (VI) -4 510
Résultat courant avant impôts (VII) 13 745
Résultat exceptionnel (VIII) -30
- Impôts sur les bénéfices 2 080
- Participations des salariés 0
Résultat net (IX) 11 635
SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION
2004 2003
Ventes de marchandises 100,0% 100,0%
- Coût d'achat des marchandises
vendues 43,3% 44,7%
Marge commerciale (I) 44,8%
Production vendue
+ Production stockée
+ Production immobilisée
Production totale (II) 99,8%
- Achats consommés 16,0%
- Autres charges externes 21,2%
Valeur ajoutée (III) 56,8%
+ Subvention d'exploitation 0,0%
- Impôts, taxes et versements 3,7%
- Charges de personnel 40,9%
Excédent brut d'exploitation (IV) 12,2%
- Dotations aux amortissements 1,9%
- Dotations aux provisions 0,4%
+ Reprises/amortissements 0,0%
+ Autres produits 0,0%
- Autres charges 0,0%
Résultat d'exploitation (V) 9,9%

+ Quote-part sur opérations en commun 0,0%


+ Produits financiers 0,2%
- Charges financières 2,7%
Résultat financier (VI) -2,4%
Résultat courant avant impôts (VII) 7,4%
Résultat exceptionnel (VIII) 0,0%
- Impôts sur les bénéfices 1,1%
- Participations des salariés 0,0%
Résultat net (IX) 6,3%

Exercice 2 : Calcul et analyse des SIG, de la CAF et de la rentabilité –


HP/DELL
Vous trouverez ci-dessous les comptes simplifiés de deux constructeurs informatiques, en 1998, puis en 2002,
Dell et HP.

Hewlett-Packard est un constructeur informatique traditionnel, bien établi. Pour faire face à la concurrence dans
le secteur, il a fusionné en 2001 avec Compaq, autre constructeur informatique traditionnel, qui avait lui-même
racheté Digital Equipment en 1999. En 2001, la fusion « amicale » avec Compaq a été dominée par HP.
Dell est de création plus récente, et a inventé un processus de fabrication différent. En 2004, après une croissance
vertigineuse, il est leader mondial des ventes d’ordinateurs.

A travers les comptes en 1998, puis en 2002, analyser comparativement les performances des entreprises Dell et
HP.
Compte de résultat
En millions d’unités Dell HP 1998 Dell HP
1998($) ($) 2002 ($) 2002($)
CA ou Production 12327 47061 35404 71508
vendue
Coût des ventes 10964* 43220* 32560 70629

frais financiers 15 235


produits financiers 485
IS 404 1146 722 158
résultat net 944 2945 2122 721
Les comptes sont publiés aux normes américaines. Les coûts des ventes incluent les amortissements. On ne
reconstituera donc pas l’EBE et la CAF.

En millions de $ Dell 1998 HP 1998 Dell 02 HP 2002


Immobilisations nettes: 356 12089 6546 34430
Stocks 582 6184 306 13368
clients et comptes rattachés 1486 11333 3980 11431
Disponibilités 1844 4067 4638 12864
TOTAL 4268 33673 15470 72093

En millions de $ DELL HP 98 DELL 02E HP 02


98
Fonds propres 1293 16919 4873 36469
Dettes LMT 278 3281 1664 10427
Fournisseurs 2697 12228 8933 19473
autres dettes
dette bancaire court 0 1245 5724
terme
TOTAL 4268 33673 15470 72093
Séance 4
Construction d’un tableau de financement,
analyse d’un tableau de financement et ‘un
tableau de flux
QCM
1. Le chiffre d’affaires encaissé sur l’année N est égal
a. au chiffre d’affaires enregistré au compte de résultat
b. au chiffre d’affaires de N augmenté des créances au 31/12/N diminué des créances au 31/12/N-
1
c. au chiffre d’affaires de N diminué des créances au 31/12/N et augmenté des créances au
31/12/N-1

2. Si les achats de l’exercice sont de 100, les dettes fournisseurs de début d’exercice de 50 et les dettes
fournisseurs de fin d’exercice de 30, les achats décaissés sur l’exercice dont de :
a. 120
b. 80
c. 100
d. 150

3. L’excédent de trésorerie d’exploitation est égal


a. à l’EBE augmenté du BFRE
b. à l’EBE diminué du BFRE
c. à l’EBE diminué de la variation du BFRE
d. à l’EBE augmenté de la variation du BFRE

4. L’excédent de trésorerie d’exploitation augmente, si


a. les créances clients diminuent
b. la production stockée augmente
c. les dettes fournisseurs augmentent

5. L’excédent de trésorerie d’exploitation diminue, si


a. les délais de règlements clients augmentent
b. les délais de règlement fournisseurs diminuent
c. les rotations de stocks s’accélèrent

6. Dans le flux de trésorerie du CNC, le flux de trésorerie d’activité augmente si


a. le chiffre d’affaires augmente
b. le chiffre d’affaires augmente et que les délais de créances clients diminuent
c. le chiffre d’affaires augmente et que les délais de créances augmentent
d. le besoin en fonds de roulement diminue

7. Dans le tableau de flux de trésorerie du CNC, les flux de trésorerie augmentent si


a. les dotations aux amortissements augmentent
b. les charges d’intérêt décaissés diminuent
c. les dotations aux provisions diminuent
d. les investissements réalisés augmentent
8. Les flux de trésorerie liés aux opérations d’investissement augmentent si
a. le montant de la valeur nette comptable des immobilisations cédées augmente
b. le prix de cession des immobilisations cédées diminue
c. les dettes fournisseurs d’immobilisations sur la période progressent
d. le montant des investissements réalisés augmente

9 Les flux de trésorerie liés aux opérations de financement diminuent si


a. le montant des dividendes versés augmente
b. le montant des remboursements d’emprunt augmente
c. le montant des subventions reçues diminue
d. une augmentation de capital est réalisée par incorporation de réserves

Exercice 1 : Construction et analyse d’un tableau de financement - Pérotin


Reprenons l’exercice 3 de la séance 1

La société Pérotin est une entreprise chimique spécialisée dans la fabrication d’engrais. Le chef comptable vous
fournit des éléments extraits de la liasse comptable de l’exercice N afin d’en faire l’analyse.

1. Etablir le tableau de financement de la société Pérotin


2. Retrouver les variations déterminées à l’aide des bilans fonctionnels (exercice 3, séance 1)
3. Proposer une analyse du tableau de financement

Exercice 2 : Analyse d’un tableau de flux - Jackie


Le directeur financier de la société Jackie a établit le tableau de flux de trésorerie pour les années N-3 à N.

1. Reconstituer l’évolution de la trésorerie sur les trois années


2. Expliquer ce que représente la valeur des « cessions d’immobilisations nettes d’impôt » (dans quels
postes du bilan ou du compte de résultat iriez vous recherchez l’information pour recomposer ce
montant ?)
3. Proposer une explication de l’évolution du BFR
4. En quelle année l’entreprise a-t-elle réalisé ses principaux investissements de croissance et comment
ont-ils été financés ?
5. Comment, sur la période, ont évolué l’endettement à moyen terme et long terme, ainsi que
l’endettement sous forme de CBC ?
6. Où l’entreprise a-t-elle trouvé, en N, l’argent pour rembourser ses emprunts ?

La société Jackie se trouve dans une situation difficile. Le découvert maximal autorisé par les banques est de 750
milliers d’euros. Au cours de l’exercice N, M. Joël, commissaire aux comptes de la société, a demandé au
président du conseil d’administration, dans le cadre de la procédure d’alerte, des explications sur l’évolution
passée et future de la société Jackie. En réponse, il a reçu une lettre relativement formelle accompagnée de
données prévisionnelles pour l’exercice N+1 (voir ci-dessous).

7. Analyser l’évolution des postes du tableau de flux de trésorerie sur trois ans et expliquer la position du
commissaire aux comptes sur le lancement de la procédure d’alerte. Rédiger une note.
8. Analyser la situation au vu des renseignements fournis par le dirigeant pour N+1, en poursuivant le
tableau de flux prévisionnel sur N+1.
9. Rédiger la lettre que le commissaire aux comptes pourrait envoyer au président du CA.

Données prévisionnelles N+1 – Jackie


EBE 930
Dotations aux amortissements <120>
Autres produits et charges <50>
Résultat d’exploitation 760
Intérêts et charges assimilées <480>
Diminution des concours bancaires 400
Diminution des créances d’exploitation 30
Diminution des dettes d’exploitation 10
Les éléments hors exploitation et exceptionnels ainsi que les variations de stocks sont négligeables. Le dirigeant
n’envisage pour N+1 aucune opération générant des flux d’investissement ou de financement.

N-3 N-2 N-1 N


Flux de trésorerie liés à l’activité
Résultat d’exploitation 1 150 845 690 640
Elimination des charges et produits d’exploitation sans
incidence sur la trésorerie
Amortissements, provisions et dépréciations (1) 100 120 140 140
Transferts de charges au compte de charges à répartir
= Résultat brut d’exploitation 1 250 965 830 780
Variation du BFRE <300> <380> <410> <440>
Stocks
Créances d’exploitation
Dettes d’exploitation
= Flux net de trésorerie d’exploitation 950 585 420 340
Autres encaissements et décaissements liés à l’activité :
Frais financiers <450> <460> <492> <440>
Produits financiers
Impôt sur les sociétés, hors impôt sur les plus-values de cession <120> <60> <20> 0
Participation des salariés aux bénéfices
Charges et produits exceptionnels liés à l’activité
Autres créances liées à l’activité
Autres dettes liées à l’activité
Flux net de trésorerie généré par l’activité 380 65 <92> <100>
Flux de trésorerie liés aux opérations d’investissement
Acquisitions d’immobilisations <380> <1 180> <330> <80>
Cessions d’immobilisations, nettes d’impôt 50 30 190 380
Réductions d’immobilisations financières
Variation des dettes et créances sur immobilisations
Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement <330> <1 150> <140> 300
Flux de trésorerie liés aux opérations de financement
Dividendes versés <150> <100> <80> 0
Incidence des variations de capital 1 000
Emissions d’emprunts (2) 420 500 500 0
Remboursement d’emprunts <400> <440> <490> <540>
Subventions d’investissement
Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement <130> <960> <70> <540>
Variation de trésorerie
Trésorerie d’ouverture 100
Trésorerie de clôture
(1) A l’exclusion des provisions sur actif circulant
(2) En N les banques ont refusé d’accorder de nouveaux prêts à moyen terme
Séance 5
Etude de la structure financière, risques et
effet de levier
QCM
1. Quels sont les documents qui permettent d’étudier la liquidité de l’entreprise :
a. Le bilan financier ?
b. Le bilan fonctionne ?l
c. Les SIG ?
d. Les tableaux de flux ?

2. Quel est le but de l’approche patrimoniale de la liquidité ?

3. Quel est le but de l’approche de la liquidité par les flux ?

4. La liquidité peut être appréciée à partir des opérations courantes, notamment à l’aide des
variables CAF, ∆ BFR et Remboursement des dettes financières. Préciser les informations
données par chacune des variables.

5. Les ratios de liquidité ont-ils :


a. Des numérateurs différents ?
b. Le même dénominateur ?
Préciser la définition de ces ratios.

6. La limite généralement admise pour le ratio de liquidité générale est-elle de 1 ? 0,5 ? Ou n’y a-
t-il pas de limite ?

7. Les postes suivants font-ils partie des échéances à court terme :


a. Charges de personnel ?
b. Charges d’intérêts ?
c. IS ?
d. Achats de matières ?
e. Autres achats et charges externes ?
f. Dividendes ?
g. Remboursement des dettes financières ?

8. Définir
a. La liquidité
b. La solvabilité

9. Si l’élasticité du résultat par rapport au CAHT est de 5 :


a. Le résultat diminue cinq fois plus que le CAHT ?
b. La baisse du résultat est majorée de 5 points par rapport à celle du CAHT ?
c. Le résultat augmente 5 fois plus que le CAHT ?

10. Si le CAHT baisse, la rentabilité financière se dégrade :


a. Si l’entreprise est endettée ?
b. Quel que soit le financement de l’entreprise ?

11. Plus le levier financier est grand, plus le risque financier est-il important ?
12. Est ce que l’élasticité dépend :
a. Du taux de baisse du CAHT ?
b. Du montant des charges / CA HT ?
c. De la structure des charges ?

13. Le risque financier est-il indépendant du risque d’exploitation ?

14. Le risque d’exploitation augmente si :


a. Le CA diminue ?
b. Les charges variables totales diminuent ?
c. Les charges fixes totales diminuent ?
d. Le résultat diminue ?

15. Le risque financier dépend de :


a. La rentabilité économique ?
b. La structure financière ?
c. La politique fiscale ?
d. La politique d’investissement ?

16. Rentabilité et risque financier évoluent-ils dans le même sens ?

17. Risque économique et risque financier évoluent-ils dans le même sens ?

18. Quelle est la relation entre le risque financier et le risque économique en l’absence de dettes ?
a. Pour un même actif économique, si le montant des dettes augmente :
b. La rentabilité économique diminue ?
c. Le risque économique augmente ?
d. La rentabilité financière diminue ?
e. Le risque financier augmente ?

Exercice 1 : Analyse du risque d’exploitation


La société Mephista, installée à Romans (26), est un sous-traitant renommé de l’industrie de la chaussure. Ses
principaux clients sont les grands distributeurs français. Positionnée sur un segment d’activité fortement
concurrentiel et à faible valeur ajoutée, la société Mephista a beaucoup souffert de la crise du secteur de la
chaussure dans les années 90. Le taux de profitabilité (RN/CA) est aujourd’hui bien loin des 5% minimum
nécessaires pour assurer son autofinancement. Le compte de résultat simplifié de la société pour les 3 dernières
années d’activité est le suivant :

Charges (euros) 2001 2002 2003 Produits (euros) 2001 2002 2003
Consommation 11 000 Chiffre 20 000 000 19 000 000 21 000 000
10 500 000 11 500 000
matières 000 d’affaires
Frais de personnel
4 000 000 4 000 000
Dotations aux 4 000 000
5 000 000 5 000 000
amortissements 5 000 000
Autres frais (fixes)
(1) 1 000 000 1 000 000
1 000 000
Bénéfices 0 0 0 Perte 1 000 000 1 500 000 500 000
(1) dont frais
150 000 150 000 150 000
financiers

1. Déterminer et représenter graphiquement le seuil de rentabilité de l’entreprise.


2. Quel chiffre d’affaires la société doit-elle réaliser pour afficher un taux de profitabilité satisfaisant ?
Commenter.
3. Calculer l’indice de risque d’exploitation de cette société. Commenter.

Les dirigeants de la société envisagent d’abandonner l’activité de sous-traitant pour fabriquer et commercialiser
sous leur propre marque des chaussures de meilleure qualité et à plus forte valeur ajoutée (taux de marge sur coût
variable attendu de 70%).
Pour cela, l’entreprise devra réaliser de lourds investissements. Le contrôleur de gestion a déterminé que cette
nouvelle stratégie entraînerait les dépenses supplémentaires suivantes :
- dotations aux amortissements : + 1 600 000 (nouvelles machines amorties sur 5 ans)
- frais de personnel : + 350 000
- frais financiers : + 300 000 (financement des nouvelles machines)

Le service marketing estime que sur ce nouveau segment, l’entreprise pourrait réaliser les chiffres d’affaires
suivants :
2004 2005 2006 2007
CA prévisionnel 16 000 000 18 000 000 21 000 000 25 000 000

4. Calculer et représenter graphiquement le seuil de rentabilité et l’indice de risque d’exploitation


induits par cette nouvelle activité.
5. Quel chiffre d’affaires la société doit-elle réaliser pour afficher un taux de profitabilité satisfaisant ?
Commenter.
6. Le directeur marketing propose de lancer une campagne publicitaire qui nécessiterait un budget de 700 000
euros. Quelle incidence doit avoir cette campagne publicitaire pour qu’il soit rentable d’engager cette
dépense en 2004 ?

Exercice 2 : Analyse de la rentabilité et du risque


La société C vous communique les informations ci-dessous sur ses deux derniers exercices.
Analyser l’évolution de la rentabilité et des risques de cette entreprise.

N-1 N
CA 7 200 8 300
Charges variables d’exploitation 2 360 3 578
Coûts fixes d’exploitation 3 538 2 926
Charges financières 222 275
Bénéfice avant impôt 1 080 1 521
Impôt sur les bénéfices 432 608
Bénéfice net 648 913
Fonds propres 4 625 4 902
Dettes financières 2 775 3 922
Total actif économique 7 400 8 824
Séance 6
Analyse financière complète
EUROTUNNEL 2005
Auteur: Dominique THEVENIN mai 2006

Vous trouverez ci joint les états financiers consolidés, légèrement modifiés à des fins pédagogiques, de
EUROTUNNEL, groupe franco britannique créé à la fin des années 1980 pour construire et exploiter le tunnel
ferroviaire sous la Manche.
Eurotunnel détient la concession d’exploitation pour une durée de 100 ans, renouvelable. La décision de
construire un tunnel sous la Manche, et de le concéder à un opérateur privé, avait été prise en décembre 1985 par
les gouvernements français et britannique. Le financement a été assuré en 1987 et 1988 par des fonds propres
(les actions ont été placées essentiellement dans le grand public), et des dettes (obligations, consortium
bancaire). La convention signée en 1985 entre les deux pays interdit les subventions publiques pour ce projet.
Au cours de la phase de travaux, il est vite apparu que le budget initial d’investissement serait dépassé. La
question d’abandonner s’est posée en 1992, mais face aux fonds déjà engloutis, il est apparu que le moins pire
était de poursuivre. L’ouverture au trafic a donc eu lieu en 1994.
Les recettes d’Eurotunnel se répartissent en deux catégories :
• les navettes ferroviaires fret + voitures particulières + passagers, exploitées avec du matériel
Eurotunnel,
• les droits de passage des autres opérateurs, actuellement Eurostar, filiale commune des chemins de fer
Français, belge et britannique, qui exploite les TGV entre les 3 pays.
La montée en charge du trafic a été progressive au cours des années 1990. En 2003, Eurotunnel emploie 3260
personnes.
Les dépassements des budgets d’investissement (quasiment le double de la prévision !) successifs ont provoqué
plusieurs augmentations de capital, réservées aux actionnaires actuels et aux banques déjà créancières.
L’émission de nouveaux emprunts, de longue durée, a été indispensable.
Ces dettes ont été réparties en plusieurs catégories.
• des dettes traditionnelles, avec différés de remboursement. Eurotunnel paie les intérêts tous les ans, et le
remboursement du capital commencera en 2007,
• des dettes dites « junior ». Elles seront remboursées une fois les dettes principales remboursées. Elles
sont donc beaucoup plus risquées. Leur montant est de 4 630 millions d’€ en 2003 et 2004.
Au printemps 2006, un défaut sur la dette semblant inévitable dès 2007, des négociations sont entreprises avec
les banques créancières, pour convertir une partie de la dette en fonds propres, avec, comme inconvénient, de
diluer les actionnaires actuels.
Nous vous donnons ci après les bilans financiers, SIG et principaux ratios des deux sociétés, en 2003 et 2004.
Les documents sont en millions d’€.

1. Vous porterez un jugement sur la santé financière d’Eurotunnel.


Remarque : Les pertes exceptionnelles correspondent à des dépréciations exceptionnelles, et non pas à des
sorties de cash.
2. A partir de votre diagnostic (question 1), supposez que la totalité de la dette financière Eurotunnel est
convertie en fonds propres, et qu’il n’y a pas d’éléments exceptionnels. Reconstituez vous-même, dans ces
conditions, les tableaux 2004 de SIG, bilans financiers, et les ratios qui changent (n’appliquez pas d’impôt car
les pertes antérieures vont se reporter). Validez-vous, à partir de votre travail, la piste de la conversion de la dette
en fonds propres pour sauver Eurotunnel ?
BILAN FINANC
SOLDES INTER
Fonds propres
Ventes de marchand
Dettes financières à
Production vendue
Dettes financières à
CHIFFRE D'AFFAI
Passif financier
Production stockée o
RATIOS DE CROI

variation du CA

valeur ajoutée / pro


EBE / CA
résultat d'exploitati
résultat net / CA (=m

CAF / CA

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