Tp03complet PDF
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ε
+
- A s A
e=0 s
r
B B'= -B
Conclusion :
— la première condition pour obtenir des oscillations s’écrit ”il existe au moins une racine de A(p) × B (p) = 1 à partie
−Bmax
réelle positive” soit ”il existe au moins une racine de A0 × 1+Q( p
+ ω o ) = 1 (E) à partie réelle positive”
ωo p
p ωo
(E) ⇒ −Ao × Bmax = 1 + Q +
ωo p
2
p 1 + Ao × Bmax p
⇒ + +1 =0
ωo Q ωo
S(p)
E(p) = 0 ⇒ =0
H(p)
S(p)
⇒ =0
A
1−A.B
⇒ (1 − Ao .B ) .S(p) = 0
Bmax
⇒ 1 + Ao . .S(p) = 0
1 + Q( ωpo + ωpo )
2
p 1 + Ao .Bmax p
⇒ + . + 1 .S(p) = 0
ωo Q.ω o ωo
2
d s 1 + Ao .Bmax ds
⇒ + ωo . + ω 2o .s = 0
dt2 Q dt
les solutions de cette équation seront pratiquement sinusoïdales si les parties réelles des solutions de l’équation carac-
téristique sont proches de zéro, c’est à dire 1+AoQ.Bmax → 0 tout en restant négatif pour assurer l’instabilité.
Cette condition est réalisée si Ao × Bmax → (−1)− et Q 1.
On peut retrouver ce résultat en remarquant que Ao × Bmax → (−1) correspond au cas ou l’équation du second ordre
vérifiée par le signal de sortie est celle d’un oscillateur harmonique. L’inégalité Ao × Bmax < (−1) donne un régime
divergent.
Conclusion :
On considère le circuit ci-dessus (pont de Wien). La fonction de transfert est donnée par (pont diviseur de tension) :
1
ZRC//
B(p) = = 3
ZRC// + ZRCsérie 1 + 13 RCp + 1
RCp
Il s’agit bien d’un filtre passe-bande. Son facteur de qualité est Q = 13 . Sa fréquence de résonnance est fo = 1
2πRC et son
amplifiation maximale est Bmax = 13 .
3( RCp ) 3( RCp )
1
le facteur de qualité n’étant pas très élevé (Q = 1/3) il faut donc Ao ×Bmax → (−1)− c’est à dire R1R+R 1
2 −1
3 → (−1)−
et donc R1R+R1
2
→ 3+ ..
On choisira donc les résistances de manière à avoir R2 ≈ 2R1 . Pour qu’il y ait effectivement apparition des oscillations
(obtention d’un régime libre légèrement divergent) on prendra Ao 3 donc R2 2R1 . Dans de telle condition,
l’oscillation est amorcée à la moindre perturbation, et croit jusqu’à une légère saturation de l’amplificateur ; cette
oscillation est quasi-sinusoïdale.
Remarque : On peut remplacer le pont de Wien par un filtre beaucoup plus sélectif (circuit bouchon RLC par exemple).
R1
— Lorsque l’amplificateur opérationnel fonctionne en régime linéaire ve = −R ie avec R = R3 R 2
.
ve −Vsat R2 Vsat
— si vs = Vsat alors ie = R1 ; cela correspond à ie < − R1 (R2 +R3 ) .
— si vs = −Vsat alors ie = ve +V
R1
sat
; cela correspond à ie > − R1R(R2 V2 +R
sat
3)
.
On obtient le tracé ci-dessus avec veA = R2 +R3 Vsat = −veA et ieA = − R1R(R2 V2 +R
R3 sat
3)
= −ieA .
On réalise un circuit RLC série. On ajoute dans ce circuit une résistance négative −R . Il y a 3 cas :
— si R > R l’intensité dans le circuit tend vers zéro ;
1
— si R = R l’intensité dans le circuit est une fonction sinusoïdale du temps de pulsation ω o = √LC ;
TP de Physique : Les oscillateurs électroniques 6
— si R < R l’amplitude des oscillations augmente au cours du temps et le phénomène est limité par la non linéarité des
différents éléments du circuit.
Pour observer les oscillations il faut donc R légérement supérieur à R. Le dipôle à résistance négative
compense les pertes du circuit oscillant faiblement amorti auquel il est associé. Cette compensation assure
l’entretien des oscillations dont l’amplitude est limitée par les non-linéarités de l’A.O..
— Le montage est identique à celui de l’amplificateur inverseur ou non inverseur mais en permutant les bornes inverseuses
et non inverseuses de l’amplificateur opérationnel :
— Le fonctionnement est instable : la sortie ne peut donc prendre que deux valeurs ; le lien entre l’entrée et la sortie est
un cycle d’hystérésis.
— Cas du comparateur non inverseur :
d’après le théorème de Millman
R2 ve + R1 vs
ε = v+ − v− = − Vréf
R1 + R2
— on suppose que l’amplificateur opérationnel est saturé positivement ;
dans ce cas :
R2 ve + R1 Vsat
vs = +Vsat et ε > 0 ⇒ ε = − Vréf > 0
R1 + R2
R1 + R2 R1
⇒ ve > Vréf − Vsat = ve1
R2 R2
le basculement de vs = +Vsat à vs = −Vsat se fait pour la tension de seuil ve = ve1 , au point de fonctionnement B.
— si l’amplificateur opérationnel est saturé négativement :
R2 ve − R1 Vsat
vs = −Vsat et ε < 0 ⇒ ε = − Vréf < 0
R1 + R2
R1 + R2 R1
⇒ ve < Vréf + Vsat = ve2
R2 R2
le basculement de vs = −Vsat à vs = +Vsat se fait pour la tension de seuil ve = ve2 , au point de fonctionnement
B.
— Cas du comparateur inverseur :
— on suppose que l’amplificateur opérationnel est saturé positivement ;
dans ce cas :
R2 R1
ve < Vréf + Vsat = ve2
R1 + R2 R1 + R2
le basculement de vs = +Vsat à vs = −Vsat se fait pour la tension de seuil ve = ve2 , au point de fonctionnement B.
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le basculement de vs = −Vsat à vs = +Vsat se fait pour la tension de seuil ve = ve2 , au point de fonctionnement
B.
— Le comparateur inverseur a l’avantage d’avoir une impédance d’entrée très grande alors que l’impédance d’entrée du
comparateur non inverseur est égale à R1 .
— On obtient les cycles d’hystérésis ci-dessous qui se déformeront en régime dynamique si la fréquence augmente :
vs vs
B A A B
Vsat Vsat
0 0
ve1 ve2 ve ve1 ve2 ve
— On choisit Vréf = 0 ; La valeur de la sortie lorsqu’on annule l’entrée dépend des états antérieurs du système : fonction
mémoire.
2.3 Multivibrateurs
2.3.1 Définition
Un multivibrateur ou bascule est un circuit possédant deux états de fonctionnement :
— si les deux états sont instables, on a alors un oscillateur de relaxation appelé multivibrateur astable.
— si l’un des deux états est stable et l’autre instable, on a alors un multivibrateur monostable qui peut être utilisé
pour introduire un retard.
— si les deux états sont stables, on a alors un circuit mémoire appelé multivibrateur bistable.
Nous étudions dans la suite le cas du multivibrateur astable.
vs
A B
V sat
0 t
t ve1 ve2 ve
-V sat
B' A'
Intégrateur
non inverseur
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— Schéma fonctionnel :
le montage comporte un comparateur inverseur à hystérésis et un intégrateur non inverseur.
— Réalisation :
dans le modèle à 1 seul A.O. l’intégrateur est rudimentaire puisque qu’il s’agit d’un circuit RC.
— Chronogramme :
les tensions ve et vs sont T −périodique et T est donnée par :
1+k R1
T = 2τ ln avec τ = RC et k =
1−k R1 + R2
vs
B A
Vsat
0 t
t ve1 ve2 ve
A' -Vsat
B'
Intégrateur
inverseur
— Schéma fonctionnel :
le montage comporte un comparateur non inverseur à hystérésis et un intégrateur inverseur.
— Réalisation :
dans le modèle à 2 A.O. l’intégrateur est plus performant puisque qu’il s’agit d’un circuit à A.O..
— Chronogramme :
les tensions ve et vs sont T −périodique et T est donnée par :
R1
T =4 RC
R2
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3.1 Théorie
La fonction de transfert de la chaîne directe est un réel positif A = R1R+R
1
2
= 1 + K avec K = RR1
2
La fonction de transfert de la chaîne de réaction, constituée par le réseau de Wien (RC) série et (RC)//, est B =
(RC)// 1
(RC)//+(RC)série soit B(jω) = 3+j (RCω− 1 )
RCω
Les conditions d’oscillations s’écrivent donc :
1 1 1
— condition de phase : Arg[A.B(jωo )] = 0, donc B(jω o ) est réel, soit RCω − RCω = 0, donc ω o = RC ou fo = 2πRC =
482 Hz ;
— condition de module : (1 + K).1/3 ≥ 1, soit K = R2 /R1 ≥ 2. Le gain de l’amplificateur, égal à 1 + K, doit donc être
A ≥ 3.
3.2 Expériences
Réaliser le montage avec les valeurs proposées (on mesurera R1 à l’ohmètre).
Régler R2 pour obtenir des oscillations et déterminer l’intervalle acceptable de K = R2 /R1 produisant des oscillations quasi
- sinusoïdales.
1
Mesurer la fréquence des oscillations ; comparer à la valeur fo = 2πRC .
Mesurer l’amplitude du signal quasi-sinusoïdal ; conclure.
Vérifier que la forme du signal est meilleure en (+) qu’en (−), puisqu’on bénéficie du filtrage dû au bloc B de réaction.
4.1 Théorie
La chaîne directe est montée en ampli inverseur dont la fonction de transfert est un réel négatif A = −R1 /R2 .
La fonction de transfert de la chaîne de rétroaction, constituée par un réseau déphaseur à trois cellules (RC) est, si on pose
1
X = RCω, B(jω) = (1−5/X 2 )+j(1/X 3 −6/X) .
4.2 Expériences
Réaliser le montage oscillateur
Déterminer expérimentalement la valeur minimale R2 min de R2 en dessous de laquelle il n’existe pas d’oscillation. Comparer
R2 min à la valeur théorique 29R1 .
Mesurer la fréquence du signal obtenu. Comparer à la valeur théorique fo = 2π√16RC .
Mesurer l’amplitude du signal obtenu ; était-ce prévisible ?
5.2 Expérience
Réaliser le montage avec C = 0, 1 µF ; R1 = 10 kΩ et R2 et R3 sont des boites A.O.I.P. (×100, ×1000 Ω).
Visualiser les signaux, et pour quelques couples de valeurs de R2 et R3 ,vérifier que les caractéristiques du signal observé sont
en accord avec la théorie.
Déterminer les valeurs à adopter pour R2 et R3 pour obtenir des créneaux dont la période est 4 ms. Vérifier expérimentalement.
6.2 Théorie
6.2.1 Résistance négative
Montrer rapidement que la caractéristique tension-courant d’entrée v = f (i) du module entouré en pointillés est, si l’A.O.
de tension de saturation ±Vsat est supposé idéal, et si on pose α = Rn /(Rn + R) :
— en régime de fonctionnement linéaire : v = −Rn .i, avec v ≤ αVsat ;
— en saturation haute (vs = +Vsat ) : v = R.i + Vsat , avec v ≥ αVsat ;
— en saturation basse (vs = −Vsat ) : v = R.i − Vsat , avec v ≤ αVsat .
La loi des intensités au noeud N s’écrit iL + iC + iR + i(v) = 0.
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6.3 Expérience
Réaliser le montage ci-dessus avec L = 0, 042 H, C = 0, 1 µF ; si on veut m = −0, 75, p = 0, 52 et α.V sat = 5 V, il faut
choisir Rn = 725 Ω, R = 2Rn et Rp = 1090 Ω ; pour avoir des valeurs normalisées, on passe à Rn = 680 Ω, R = 1500 Ω et
Rp = 1000 Ω. Mais, puisque le courant doit être limité à 20 mA, et puisque le diviseur (R, Rn ) ne modifie rien si on change
R et Rn en maintenant le rapport R/Rn constant, on peut donc adopter les valeurs des résistances du montage ci-dessous
Rn = 68 kΩ et R = 100 kΩ.
On a ajouté une faible résistance (r = 47 Ω) dans la branche capacitive pour observer une tension proportionnelle à l’intensité
ic = C.dv/dt, donc proportionnelle à la tension v(t). Utilisez l’oscilloscope :
— en mode analogique pour mesurer la fréquence qu’on comparera à f = 2π√1LC et pour observer, en X − Y , le portrait
de phase en régime établi ;
— en mode numérique pour afficher puis imprimer le portrait de phase et v(t) en régime transitoire et en régime établi ;
on placera en A le module pointillé.