Finance
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Utilité de ce passage :
les immobilisations en non valeur: Leur montant sera retranché de l’actif et les
capitaux propres seront diminués à due concurrence.
Les écarts de conversion actifs : Pertes de change latentes
Si elle a été constatée par une provision, aucun redressement
Sinon, elle devra être retranchée de l’actif et déduit des capitaux propres.
Les plus ou moins value latentes:
Un terrain agricole acquis en 1965 pour une somme de 150 000dh, continuera de figurer
au bilan pour cette valeur d’origine;
Entré dans le périmètre urbain, ce terrain voit son prix passer à 150 000 000dh et donc une
plus value latente de 13 500 000dh.
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3. Les corrections du passif
La répartition du résultat
Réserves Légales: affectation de 5%.
Réserves Statutaires.
La répartition du résultat consiste à augmenter le passif circulant hors trésorerie du
montant des bénéfices à distribuer.
Subventions d’investissement.
Provisions réglementées.
Provisions pour risques et charges.
Les écarts de conversion passifs : Obligation de les intégrer dans le bénéfice
imposable.
Les obligations cautionnée : les crédits de douane accordés par l’administration
des douanes à l’entreprise.
4. Les retraitements des engagements hors bilan (le cas du crédit bail) :
Inscription à l’actif des biens financés par crédit bail pour leur valeur comptable
nette.
Constatation en dettes de financement au passif d’un emprunt équivalent.
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RATIOS DE L’ANALYSE FINANCIERE :
Un ratio est un outil de gestion qui définit un rapport ou une relation entre deux grandeurs
ayant une relation de cohérence ou de corrélation.
Exprimé sous forme d’un pourcentage ou en relativité, il sert à mesurer les relations qui
existent entre les éléments du bilan et les comptes de résultat...
Il permet ainsi des comparaisons:
Un ratio peut être un outil de sécurité, d'alerte, une incitation à la réflexion et à l’analyse. Il
illustre une information et permet de visualiser à un instant donné son évolution ou sa
situation. Il est nécessaire que son élaboration résulte de données exprimées à une même date
ou pour une même période.
La structure financière est étudiée à partir de l’analyse de la part des fonds propres et de
l’endettement par rapport au total des ressources engagées qui figurent au passif du bilan.
L’autonomie financière :
L’endettement à terme :
Ces trois ratios sont équivalents et peuvent être utilisés séparément. Ils traduisent soit une
capacité d’endettement potentielle, signe de flexibilité financière, soit la saturation de cette
capacité est la nécessité de recourir à des fonds propres ;
Les créanciers à moyen et coût terme courent le risque de perdre le capital prêté et aussi de ne
pas toucher les intérêts y afférents. Trois ratios permettent de mesurer la capacité de
l’entreprise à faire face à ses engagements :
La liquidité générale :
Ce ratio mesure l’aptitude de l’entreprise à faire face à son passif circulant au moyen de la
réalisation de son actif circulant ;
La liquidité réduite :
Comme la liquidité des stocks n’est pas toujours évidente (stock outil, durée du processus de
production)
La liquidité immédiate :
Ce ratio qui mesure la capacité de l’entreprise à honorer ses engagements à court terme grâce
à ses moyens disponibles
Si les ratios de liquidité permettent de faire des comparaisons dans le temps ou avec d’autres
entreprises, leur utilisation reste malgré tout très délicate, dans la mesure où elle sont basées
sur des données bilantielles qui varient beaucoup trop en fin d’exercice pour être
significatives .C’est pourquoi on complète généralement l’analyse de la liquidité par les ratios
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de gestion qui intègrent, eux, la rotation effective des postes de l’actif circulants hors
trésorerie.
Les ratios de gestion constituent en fait les ratios explicatifs du besoin de fonds de roulement,
et permettent d’appréhender la réalité économique et industrielle de l’entreprise à partir de la
rotation des stocks, des créances clients et des dettes fournisseurs.
La rotation de stocks :
Les ratios de rotation permettent de déterminer le délai moyen d’écoulement des stocks, c'est-
à-dire le délai moyen pour que le stock se transforme en créance sur la clientèle (cas d’une
vente à crédit), ou en liquidités (cas d’une vente au comptant).
Le flux d’approvisionnement peut être mesuré, soit par les achats de la période, soit par la
consommation de la même période c à d les achats corrigés de la variation des stocks. Quand
il s’agit de stocks de produis en cours ou finis, on retiendra le coût de production des produits
fabriqués ou vendus.
Pour le stock au dénominateur, le stock moyen qu'on calcule par la formule suivante :
Le délai moyen est obtenu en multipliant l’inverse de la vitesse de rotation par 360 pour
obtenir une durée en jours.
Pour les deux ratios R3 et R4, aussi bien la production que la production vendue intègrent le
chiffre d’affaire. Or, celui-ci inclut la marge bénéficiaire qu’il s’agit de neutraliser en
exprimant le chiffre d’affaire en coût de production.
La rotation des stocks doit être appréciée en fonction de la nature de l’activité de l’entreprise
et des conditions internes de gestion. Les stocks représentent souvent une part importante des
actifs circulants. L’examen de leur rotation et leur évolution dans le temps renseigne
utilement sur la liquidité de l’entreprise et sur l’efficacité de sa politique commerciale
Le délai moyen de recouvrement des créances est calculé par le ratio suivant :
Client est comptes rattachés- clients créditeurs, avances et acomptes = en cours clients
N.B :
les créances étant enregistrées TTC, elles seront rapportées à un chiffre d’affaires
TTC.
Le chiffre d’affaire qui figure dans le compte de produits et charges étant hors taxes,
il conviendra de lui appliquer le taux de TVA correspondant en vigueur.
Les délais moyens de règlement des clients sont fonction à la fois des pratiques en
cours dans le secteur de l’entreprise, et du pouvoir de négociation avec les clients.
Une durée moyenne inférieure à la durée de la profession traduit une situation
favorable. Le cas inverse peut traduire soit le résultat de difficultés économiques
commerciales subies (concurrence vive, mévente...), soit le reflet d’une politique
délibéré.
Les délais moyens de règlement consentis par les fournisseurs dépendent essentiellement des
usages commerciaux du secteur. Un délai supérieur à la moyenne de la profession est le signe
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en principe d’une situation favorable, due à une meilleure capacité de négociation de
l’entreprise. Un tel délai peut à l’inverse traduire une position de dépendance tout à fait
dangereuse et coûteuse (coût explicite : charges financières facturées pour l’allongement des
délais ou le report des échéances, coût implicite : surfacturation du prix d’achat).
Un délai inférieur à la norme de la profession peut être le signe d’une situation défavorable
(problème de solvabilité de l’entreprise, encadrement du crédit) ou au contraire d’une
trésorerie confortable qui permet à l’entreprise de régler ses fournitures par anticipation et
profiter ainsi d’escomptes de règlement.
R2 = EBE / CAHT
L’actif économique peut être représenté par l’actif total, mais on lui préférera l’actif
immobilisé d’exploitation majoré du besoin en fonds de roulement qui constitue un véritable
investissement. Ce ratio peut être décomposé en un produit de deux facteurs :
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R = (EBE /CAHT) x (CAHT / Actif économique)
Pour l’actionnaire, le meilleur indicateur de la rentabilité des capitaux qu’il a engagés est
mesuré par le ratio suivant :
Alors R = R1 x R2 x R3
5. Ratios de productivité :
Les ratios de productivité permettent d'analyser les performances des facteurs de production
de l'entreprise ainsi que leur évolution, et de procéder à des comparaisons entre les
entreprises.
Il mesure la valeur ajoutée générée par personne employée et donne une première idée sur la
productivité.
Ainsi, la productivité du personnel dépend du rapport entre capital et travail. Un ratio faible
signifie que l'entreprise utilise beaucoup de main d'œuvre et peu de capital. Un ratio élevé est
signe d'un degré capitalistique. La productivité du travail dépend ensuite de la productivité
des équipements c'est-à-dire de la valeur ajoutée produite par dirham investi.
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LES PREVISIONS FINANCIERES :
L'établissement des prévisions financières consiste à traduire, en termes financiers, tous les
éléments réunis au cours des étapes précédentes et à vérifier la viabilité de son entreprise en
projetant ces éléments sur une période pertinente et suffisamment lisible : 3 ans.
1. Quels sont les capitaux nécessaires pour lancer le projet ? Est-il possible de les
réunir ?
Les "équipements" au sens large qu'il faut acheter (les investissements HT selon leur nature
deviendront ultérieurement les immobilisations incorporelles, corporelles et financières dans
le bilan du premier exercice de l'entreprise),
En bonne orthodoxie de gestion, les besoins financiers durables doivent être couverts par des
ressources financières de même nature.
Les totaux des deux colonnes doivent être égaux. Par conséquent si la somme des apports
(éventuellement majorés de primes ou subventions), reste inférieure au total des besoins
durables il faudra combler cette différence par un financement externe.
Ce financement, en principe de nature bancaire, devra être en cohérence avec la pratique des
banques qui appliquent certains principes pour la distribution des crédits d'investissements
(crédits à moyen ou long terme) comme :
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Ecarter de l'assiette de financement les investissements incorporels (hormis le fonds de
commerce) et très souvent le besoin en fonds de roulement
Ne financer qu'à hauteur de 70 % du prix HT ce qui est recevable (besoins finançables par
la banque)
Tolérer chez l'emprunteur un endettement à terme qui ne dépasse pas le total des C.A.F des
3 premières années (C.A.F = capacité d'autofinancement)
Ces deux derniers critères imposés par les banques ne pourront être vérifiés qu'une fois le
compte de résultat établi, ce qui pourra amener à reconsidérer la solution financière.
Le compte de résultat peut être établi soit sous forme de liste soit sous la forme classique et
plus simple d'un tableau.
Dans ce dernier cas, il s'agit d'un tableau retraçant l'activité et permettant, pour chacun des
trois premiers exercices, de recenser :
Dans la partie gauche l'ensemble des charges (achats et frais généraux) de l'exercice
Dans la partie droite les produits (chiffre d'affaires) de l'exercice et par différence entre les
deux colonnes du tableau s'assurer que l'activité dégage un bénéfice suffisant (reliquat des
produits par rapport aux charges).
Ne rien oublier des charges prévisibles d'exploitation (un plan comptable pourra servir de
liste-type)
Evaluer la dotation aux amortissements pour les investissements achetés (si, bien sûr, ils
sont amortissables)
Calculer également les charges financières induites par le "financement externe" qui a été
déterminé pour équilibrer le plan de financement initial.
Remarque :
A ce stade, le compte de résultat ne peut pas être définitivement arrêté, car il est possible que
la situation de trésorerie au cours des premiers mois nécessite le recours à des crédits
bancaires à court terme. Si c'était le cas, il faudrait bien sûr incorporer aux charges financières
déjà inscrites les agios y afférents. Ce calcul nécessite d'établir le plan de trésorerie.
Il s'agit d'un tableau présentant tous les décaissements et tous les encaissements prévus au
cours de la première année, en les ventilant mois par mois dans 12 colonnes.
Chaque entrée ou sortie de fonds - en TTC pour les opérations assujetties à la T.V.A. - doit
être portée dans la colonne du mois où elle doit normalement se produire. Le créateur
détermine ensuite le solde de trésorerie du mois, puis un solde de trésorerie cumulé d'un mois
sur l'autre. De cette manière, il est en mesure de savoir par rapport à ses prévisions d'activité
si tout ce qu'il y aura à payer pourra l'être sans problème grâce aux disponibilités du moment.
Il faudra donc peut-être prévoir des crédits bancaires de fonctionnement (comme l'escompte
de papier commercial, la mobilisation de créances professionnelles dans le cadre de la loi
DAILLY, le découvert, etc...) et tenir compte de leur coût dans le compte de résultat.
Le calcul du point mort ' ou seuil de rentabilité ' permettra de répondre à cette question.
Le point mort représente le niveau d'activité qui permet, grâce à la marge réalisée (différence
entre ce niveau de ventes et les charges variables découlant implicitement de ce chiffre
d'affaires) d'avoir les moyens de payer toutes les autres charges de l'exercice, c'est-à-dire les
charges fixes.
Calculer la marge sur coûts variables qui est égale au montant prévisionnel des ventes
diminué des charges variables entraînées automatiquement par ces ventes.
Traduire cette marge en pourcentage de chiffre d'affaires (taux de marge sur coût
variable) en divisant la marge sur coûts variables par le montant du chiffre d'affaires
et en multipliant le résultat par 100.
Diviser le montant des charges fixes par ce taux de marge pour obtenir le seuil de
rentabilité : montant de chiffre d'affaires qui permettra de payer toutes les charges
fixes.
Dès que les ventes dépasseront le point mort, l'entreprise commencera à dégager des
bénéfices.
Le seuil de rentabilité est un bon indicateur pour compléter l'approche de réalisme du projet,
car on peut le traduire concrètement en nombre d'heures à facturer, nombre d'articles à vendre
en moyenne par jour (ou par semaine) etc...
Une bonne structure financière est un gage de pérennité pour la nouvelle entreprise, qui
pourra ainsi faire face à des aléas (retard dans la montée en puissance du chiffre d'affaires,
impayé, etc...) d'autant mieux qu'elle aura des ressources financières stables en réserve pour
cela.
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En création d'entreprise, la CAF est égale à :
Pour les années 2 et 3 il ne faudra prendre en compte que les seuls éléments nouveaux apparus
dans les besoins ou ressources durables au cours de chaque exercice respectif.
Il est nécessaire que, pour la première année, les ressources excèdent les besoins d'un montant
représentant au moins 15 à 20 % du montant de la C.A.F. Cet excédent doit s'accentuer les
années suivantes.
Cette démarche doit conduire à la construction d'un projet cohérent et viable puisque chacune
des options prises trouve sa traduction financière et sa répercussion sur les équilibres
financiers.
Si le déséquilibre est trop important, le projet doit être remanié et sa structure financière
adaptée en conséquence.
Recommandations :
Le montage des comptes prévisionnels demeure un exercice très sérieux, pour lequel il faut se
garder d'un trop grand optimisme, mais au contraire coller le plus possible à la réalité du
terrain (hypothèses vraisemblables, en particulier pour le chiffre d'affaires prévisionnel et le
besoin en fonds de roulement).
Même s'il n'est pas spécialiste, le créateur doit quand même maîtriser dans les grandes lignes
le mécanisme des comptes prévisionnels, pour pouvoir être crédible en discutant avec le
banquier et parce que c'est le B.A. BA de la gestion, responsabilité à laquelle tout créateur
sera très vite confronté.
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