Socle de Connaissances - Cycle IV - Collège
Socle de Connaissances - Cycle IV - Collège
Socle de Connaissances - Cycle IV - Collège
SOMMAIRE
• Comprendre, s’exprimer en utilisant une langue étrangère et, le cas échéant, une langue régionale au cycle 4....................................................................4
• Comprendre, s’exprimer en utilisant les langages mathématiques, scientifiques et informatiques au cycle 4.......................................................................8
• Comprendre, s’exprimer en utilisant les langages des arts et du corps au cycle 4.................................................................................................................11
DISCIPLINE(S)
ENSEIGNÉE(S) EN FIN DE CYCLE 4, L’ÉLÈVE QUI A UNE CONTEXTES ET / OU SITUATIONS POSSIBLES D’ÉVALUATION
ÉLÉMENTS
CONTRIBUANT À MAÎTRISE SATISFAISANTE (NIVEAU 3) Le français est la principale discipline de référence pour l’évaluation des compétences de ce
SIGNIFIANTS
L’ÉVALUATION DES PARVIENT NOTAMMENT À : sous-domaine, même si toutes les disciplines contribuent à leur construction.
ACQUIS
Arts plastiques Écrire Sans exiger d’un élève, en fin de cycle, une maîtrise parfaite de Ces compétences peuvent être évaluées à travers tout ce qui en classe ou dans les travaux des élèves
Éducation musicale l’écrit, on attend de lui : relève de :
Éducation physique et • qu’il soit capable de réponses écrites développées et argu- • l’expression et la communication par écrit et sur des supports variés (papier, numérique) d’une
sportive mentées à des questions de compréhension et d’analyse histoire, d’une description, d’un sentiment, d’un point de vue, d’un jugement argumenté, de l’analyse
d’un texte et/ou d’une image ; d’une œuvre d’art (visuelle, musicale, scénique, etc.) en tenant compte du destinataire et en respec-
Français tant les principales normes de la langue écrite ;
• qu’il sache écrire un texte pouvant aller jusqu’à 2000 à 3000
Histoire-géographie- signes dans une langue globalement correcte, en cohérence • la planification et la révision d’un texte, par retour sur sa propre production écrite ou sur celle d’un
enseignement moral et avec les attendus en étude de la langue, et suffisamment camarade ;
civique riche pour lui permettre de produire un texte d’invention, • la pratique de l’écriture collaborative ;
Mathématiques intéressant et conforme à l’énoncé de l’exercice, ou d’expri-
mer sa pensée de manière argumentée et nuancée ; • la formulation par écrit de sa réception d’une œuvre littéraire ou artistique ;
Physique-chimie
• que le texte produit soit rédigé dans une langue suffisam- • la production, en réponse à une consigne, d’un écrit d’invention ou d’argumentation s’inscrivant dans
Sciences de la vie et de un genre littéraire du programme, en s’assurant de sa cohérence et en respectant les principales
la Terre ment maîtrisée pour que son intelligibilité ne soit pas
compromise ; normes de la langue écrite ;
Technologie • l’utilisation de l’écrit pour imaginer, inventer, réfléchir, se créer des outils de travail.
• que le vocabulaire spécialisé soit réinvesti à bon escient.
Dans les autres disciplines que le français, les compétences d’écriture sont évaluées dans les activités
de rédaction auxquelles les élèves sont régulièrement confrontés.
Exploiter les On attend d’un élève : Ces compétences peuvent être évaluées à travers tout ce qui dans les activités de classe ou dans les
ressources de • qu’il mobilise les connaissances et procédures orthogra- travaux des élèves relève de :
la langue phiques et syntaxiques étudiées pour produire un texte • la mobilisation des connaissances syntaxiques et lexicales définies par le programme en production
pouvant aller jusqu’à 2000 à 3000 signes dans une langue orale ;
Réfléchir sur globalement correcte ;
le système • la mobilisation de ces mêmes connaissances et des connaissances orthographiques en rédaction de
linguistique • qu’il puisse réviser un énoncé produit par lui-même ou un texte dans des contextes variés ;
autre scripteur à partir d’indications orientant cette révision ; • la révision de ses écrits avec utilisation des outils appropriés ;
• qu’il sache analyser en contexte des unités lexicales en les • l’appréciation du degré d’acceptabilité d’un énoncé ;
mettant en relation et en se fondant sur l’analyse de leur
forme ; • l’analyse des propriétés d’un élément linguistique ;
• qu’il sache analyser les propriétés d’un ou de plusieurs élé- • l’analyse en contexte de l’emploi d’unités lexicales, l’identification d’un réseau lexical dans un texte et
ments linguistiques en les référant au système de la langue la perception de ses effets ;
et en les comparant éventuellement au système d’une autre • la mobilisation en réception et en production de textes des connaissances linguistiques du pro-
langue. gramme qui permettent de construire le sens d’un texte, son rapport à un genre littéraire ou à un
genre de discours.
Comprendre, s’exprimer en utilisant une langue étrangère et, le cas échéant, une langue régionale (composante 2 du domaine 1)
DISCIPLINE(S)
ENSEIGNÉE(S)
ÉLÉMENTS EN FIN DE CYCLE 4, L’ÉLÈVE QUI A UNE MAÎTRISE
CONTRIBUANT À CONTEXTES ET / OU SITUATIONS POSSIBLES D’ÉVALUATION
SIGNIFIANTS SATISFAISANTE (NIVEAU 3) PARVIENT NOTAMMENT À :
L’ÉVALUATION DES
ACQUIS
Langues vivantes (étran- Lire et Niveau A1 Niveau A1
gères ou régionales) comprendre Peut comprendre des textes très courts et très simples, phrase par phrase, Repérer des indices textuels élémentaires.
Toute discipline intégrant l’écrit en relevant des noms, des mots familiers et des expressions très élémen- Suivre des consignes brèves et simples.
un enseignement en taires et en relisant si nécessaire.
langue vivante étrangère Isoler des informations simples dans un court texte narratif, par exemple une carte pos-
(ou régionale) tale.
Comprendre un récit court et simple, éventuellement avec l’aide d’illustrations, sur un
sujet familier ou déjà connu (relevant des thèmes culturels au programme).
Se faire une idée du contenu d’un texte informatif simple, surtout s’il est accompagné d’un
document visuel (affiches, annonces, court article de presse, etc.).
Niveau A2 Niveau A2
Peut comprendre de courts textes simples sur des sujets concrets courants Comprendre des consignes écrites (pour réaliser une tâche).
avec une fréquence élevée de langue quotidienne. Comprendre les signes et les panneaux courants dans les lieux publics, à l’école, pour
l’orientation, les instructions, la sécurité.
Trouver un renseignement spécifique dans des documents informatifs simples (prospec-
tus, menus, annonces, horaires).
Identifier l’information pertinente sur la plupart des écrits descriptifs simples.
Comprendre une lettre personnelle simple et brève.
Saisir la trame narrative d’un récit portant sur un sujet familier ou déjà connu (relevant
des thèmes culturels du programme) si celui-ci est clairement structuré.
Niveau B1 Niveau B1
Peut lire des textes factuels directs sur des sujets relatifs à son domaine et Comprendre un texte factuel, repérer la structure.
à ses intérêts avec un niveau satisfaisant de compréhension. Comprendre un récit portant sur un sujet en lien avec le programme ou renvoyant à une
situation familière et connue.
Comprendre l’expression de sentiments et de souhaits dans une correspondance avec un
pair.
DISCIPLINE(S)
ENSEIGNÉE(S)
ÉLÉMENTS EN FIN DE CYCLE 4, L’ÉLÈVE QUI A UNE MAÎTRISE
CONTRIBUANT À CONTEXTES ET / OU SITUATIONS POSSIBLES D’ÉVALUATION
SIGNIFIANTS SATISFAISANTE (NIVEAU 3) PARVIENT NOTAMMENT À :
L’ÉVALUATION DES
ACQUIS
Langues vivantes (étran- Écrire et réagir Niveau A1 Niveau A1
gères ou régionales) à l’écrit Peut écrire des expressions et phrases simples isolées. Copier, écrire sous la dictée.
Toute discipline intégrant Indiquer quelques renseignements personnels en répondant à un questionnaire simple.
un enseignement en
langue vivante étrangère Produire de façon autonome quelques phrases juxtaposées.
(ou régionale) Écrire un message simple, rédiger un texte guidé sur soi-même ou sur des personnages
imaginaires, savoir indiquer où ils vivent, ce qu’ils font.
Niveau A2 Niveau A2
Peut écrire une série d’expressions et de phrases simples reliées par des Remplir une fiche de renseignements.
connecteurs simples tels que « et », « mais » et « parce que ». Écrire de brèves notes simples en rapport avec des besoins immédiats.
Écrire une courte description d’un événement, d’activités passées et d’expériences per-
sonnelles.
Écrire un court récit, des biographies imaginaires et des poèmes simples.
Niveau B1 Niveau B1
Peut écrire un énoncé simple et bref sur des sujets familiers ou déjà Résumer l’idée essentielle d’un texte, savoir reformuler selon des consignes précises.
connus. Prendre des notes de lecture, savoir les organiser et s’en servir pour rédiger un texte.
Savoir extraire et transmettre l’essentiel d’un message.
Écrire des lettres personnelles pour demander ou transmettre des informations.
Écrire un récit construit.
Rédiger un texte court sur un thème culturel au programme, une situation familière ou
d’actualité (avis, point de vue, réaction, résumé, compte rendu, etc.).
DISCIPLINE(S)
ENSEIGNÉE(S)
ÉLÉMENTS EN FIN DE CYCLE 4, L’ÉLÈVE QUI A UNE MAÎTRISE
CONTRIBUANT À CONTEXTES ET / OU SITUATIONS POSSIBLES D’ÉVALUATION
SIGNIFIANTS SATISFAISANTE (NIVEAU 3) PARVIENT NOTAMMENT À :
L’ÉVALUATION DES
ACQUIS
Langues vivantes (étran- Écouter et Niveau A1 Niveau A1
gères ou régionales) comprendre Peut comprendre des mots familiers et des expressions courantes sur lui- Repérer des indices sonores simples.
Toute discipline intégrant même, sa famille et son environnement. Comprendre les consignes et les rituels de la classe.
un enseignement en
langue vivante étrangère Isoler des informations simples dans un message.
(ou régionale) Comprendre un message oral pour pouvoir répondre à des besoins concrets ou réaliser
une tâche.
Comprendre quelques références habituelles, simples, reconnaissables, appartenant au
pays de la langue concernée, en référence aux thèmes culturels du programme ou à des
situations familières.
Niveau A2 Niveau A2
Peut comprendre une intervention brève si elle est claire et simple. Identifier le sujet d’une conversation simple et en comprendre les grandes lignes.
Comprendre des expressions familières de la vie quotidienne pour répondre à des besoins.
Comprendre un message oral pour enrichir son point de vue et réaliser une tâche.
Comprendre les points essentiels d’un document oral sur un sujet familier ou déjà connu
(en lien avec les thèmes culturels du programme).
Niveau B1 Niveau B1
Peut comprendre une information factuelle sur des sujets simples en dis- Comprendre un message oral en continu sur un point d’intérêt personnel ou sur un sujet
tinguant l’idée générale et les points de détail, à condition que l’articulation déjà connu (en lien avec les thèmes culturels du programme).
soit claire et l’accent courant. Suivre les points principaux d’une discussion d’une certaine longueur sur un sujet familier
ou d’actualité.
Comprendre les grandes lignes d’un débat contradictoire.
Suivre le plan général d’exposés courts sur des sujets familiers ou déjà connus (en lien
avec les thèmes culturels du programme).
DISCIPLINE(S)
ENSEIGNÉE(S) EN FIN DE CYCLE 4, L’ÉLÈVE QUI
ÉLÉMENTS
CONTRIBUANT À A UNE MAÎTRISE SATISFAISANTE CONTEXTES ET / OU SITUATIONS POSSIBLES D’ÉVALUATION
SIGNIFIANTS
L’ÉVALUATION DES (NIVEAU 3) PARVIENT NOTAMMENT À :
ACQUIS
Langues vivantes (étran- S’exprimer à Réagir et dialoguer
gères ou régionales) l’oral en continu Niveau A1 Niveau A1
Toute discipline intégrant et en interaction Peut interagir brièvement dans des situations Être capable d’épeler des mots familiers.
un enseignement en déjà connues en utilisant des mots et expres-
langue vivante étrangère sions simples et avec un débit lent. Établir un contact social.
(ou régionale) Demander et donner des informations sur soi et son environnement, sur des sujets familiers ou déjà connus (en lien
avec les thèmes culturels du programme).
Niveau A2 Niveau A2
Peut interagir avec une aisance raisonnable Être capable de gérer de courts échanges.
dans des situations bien structurées et de
courtes conversations à condition que le locu- Réagir à des propositions, à des situations, aux consignes de classe.
teur apporte de l’aide le cas échéant. Demander et fournir des renseignements.
Dialoguer, échanger sur des sujets familiers, des situations courantes ou des sujets déjà connus (en lien avec les thèmes
culturels programme).
Niveau B1 Niveau B1
Peut exprimer un avis, manifester un senti- Etre capable d’échanger des informations.
ment et donner quelques éléments simples
de contexte sur un sujet abstrait ou culturel. Reformuler un élément d’une conversation pour quelqu’un qui n’a pas compris.
Présenter les informations essentielles d’un document.
Savoir faire face dans une langue simple à la plupart des situations susceptibles de se produire au cours d’un voyage.
Prendre part à une conversation simple avec des locuteurs natifs.
Exprimer ses sentiments et réagir à des sentiments exprimés.
Défendre un point de vue sur un sujet d’actualité ou déjà connu (en lien avec les thèmes culturels du programme).
Parler en continu
Niveau A1 Niveau A1
Peut produire des expressions simples, iso- Reproduire un modèle oral court.
lées, sur les gens et les choses.
Lire à haute voix et de manière expressive un texte bref après répétition (court texte dialogué, bref discours de bienvenue,
court texte fictif, informatif).
Présenter ou décrire : se présenter et se décrire, décrire des personnes ou des personnages, des objets ou des animaux,
décrire ses activités préférées.
Raconter : juxtaposer des phrases simples pour raconter une histoire courte en s’aidant d’images ou de références déjà
connues (en lien avec le programme).
Savoir prononcer de manière reconnaissable un répertoire limité d’expressions et de mots mémorisés.
Niveau A2 Niveau A2
Peut décrire ou présenter simplement des Faire une description ou une présentation d’un sujet d’actualité ou déjà connu (en lien avec les thèmes culturels du
gens, des conditions de vie, des activités programme).
quotidiennes, ce qu’on aime ou pas, par de
courtes séries d’expressions ou de phrases. Savoir ordonner un récit.
Expliquer une situation simple, une notion connue (en lien avec les thèmes culturels du programme).
S’exprimer d’une manière suffisamment claire pour être compréhensible, au besoin en se reprenant.
DISCIPLINE(S)
ENSEIGNÉE(S)
ÉLÉMENTS EN FIN DE CYCLE 4, L’ÉLÈVE QUI A UNE MAÎTRISE
CONTRIBUANT À CONTEXTES ET / OU SITUATIONS POSSIBLES D’ÉVALUATION
SIGNIFIANTS SATISFAISANTE (NIVEAU 3) PARVIENT NOTAMMENT À :
L’ÉVALUATION DES
ACQUIS
Langues vivantes (étran- S’exprimer à Niveau B1 Niveau B1
gères ou régionales) l’oral en continu Peut raconter un événement, une expérience ou un rêve, décrire un espoir Présenter, décrire des événements, des activités passées et des expériences personnelles.
Toute discipline intégrant et en interaction ou un but et exposer brièvement des raisons ou explications pour un projet Formuler des hypothèses et analyser une situation simple.
un enseignement en ou une idée.
langue vivante étrangère Exprimer une opinion personnelle, une réaction, défendre un point du vue à propos d’un
(ou régionale) thème culturel du programme ou d’un sujet d’actualité.
Présenter un projet.
S’exprimer dans une langue clairement intelligible même s’il reste des erreurs de pronon-
ciation.
Comprendre, s’exprimer en utilisant les langages mathématiques, scientifiques et informatiques (composante 3 du domaine 1)
DISCIPLINE(S)
ENSEIGNÉE(S)
ÉLÉMENTS EN FIN DE CYCLE 4, L’ÉLÈVE QUI A UNE MAÎTRISE
CONTRIBUANT À CONTEXTES ET / OU SITUATIONS POSSIBLES D’ÉVALUATION
SIGNIFIANTS SATISFAISANTE (NIVEAU 3) PARVIENT NOTAMMENT À :
L’ÉVALUATION DES
ACQUIS
Mathématiques Utiliser les • Comprendre et utiliser les notions de divisibilité et de nombre premier. La bonne compréhension et la bonne utilisation du langage des nombres peuvent être éva-
Physique - Chimie nombres • Effectuer (mentalement, à la main, à la calculatrice, à l’aide d’un tableur) luées à travers des situations et dans des contextes variés :
des calculs engageant les quatre opérations et des comparaisons sur des • des séries de questions brèves relevant du calcul mental proposées de manière régu-
Sciences de la vie et de lière et fréquente ;
la Terre nombres rationnels positifs ou négatifs.
• Effectuer des calculs numériques impliquant des puissances. • des exercices relevant du calcul écrit (posé ou effectué en ligne) sans recours à la calcu-
Technologie latrice ; concernant le calcul fractionnaire, la mise au même dénominateur, lorsqu’elle
• Passer d’une écriture d’un nombre à une autre (écritures décimale et est nécessaire, doit alors pouvoir se faire mentalement ;
fractionnaire, notation scientifique, pourcentages).
• la résolution d’un problème simple interne aux mathématiques ou issu d’une autre
• Comprendre et utiliser la notion de racine carrée. discipline mettant en jeu des nombres rationnels en écriture décimale ou fractionnaire.
• Repérer un nombre sur une droite graduée. La résolution d’un tel problème peut faire appel à l’usage d’une calculatrice ou d’un
• Reconnaître et résoudre une situation de proportionnalité. tableur.
L’évaluation de la production prend en compte la justesse des calculs, mais aussi toute
mise en œuvre d’idées pertinentes, ainsi que les essais et démarches engagées, même
non aboutis.
Mathématiques Utiliser • Développer et factoriser des expressions littérales dans des cas très La maîtrise des règles de calcul et de simplification d’expressions littérales simples peut
Physique - Chimie le calcul littéral simples. être évaluée à travers des séries de questions brèves relevant du calcul mental.
Sciences de la vie et de • Citer et utiliser une expression littérale, notamment pour exprimer une Dans la mesure du possible, ces séries de questions sont proposées de manière régulière
la Terre grandeur en fonction d’autres grandeurs. et fréquente.
Technologie • Produire une expression littérale. L’utilisation d’expressions littérales peut être évaluée à travers l’exploitation et la produc-
• Dans une expression littérale, substituer une lettre par une valeur numé- tion de formules ou la traduction de programmes de calcul. Les situations peuvent relever
rique, en utilisant si nécessaire les unités adaptées. des différents thèmes du programme de mathématiques (arithmétique, géométrie) ou
d’autres disciplines.
• Mettre un problème simple en équation.
• Résoudre des équations ou des inéquations du premier degré.
Plusieurs situations permettent d’évaluer la compréhension des différents statuts de la lettre dans une
expression littérale :
• la traduction algébrique d’un énoncé général formulé en langage courant et vice versa ;
• les tests d’égalités en substituant aux lettres des valeurs numériques ;
• la mise en équation d’un problème simple ;
• l’utilisation d’un tableur pour résoudre une équation du premier degré.
Dans ce cadre, l’équation peut être du type ax + b = cx + d, avec a, b, c, d décimaux.
Selon les valeurs de ces paramètres, on pourra chercher la solution exacte ou seulement une solution
décimale approchée ;
• la résolution algébrique d’une équation du type ax + b = cx + d où a, b, c, d peuvent être exprimés
sous forme décimale ou fractionnaire.
L’évaluation de la production prend en compte la justesse des calculs, mais aussi toute mise en œuvre
d’idées pertinentes, ainsi que les essais et démarches engagées, même non aboutis.
Éducation physique et sportive Exprimer une • Accompagner de son unité toute valeur L’évaluation de cette compétence peut concerner plusieurs disciplines, y compris non scientifiques, et
Histoire-géographie-enseignement grandeur mesurée numérique d’une grandeur physique mesu- relever d’activités de différentes natures, par exemple :
moral et civique ou calculée dans rée, calculée ou fournie. • calcul d’une densité de population, de consommation d’énergie, lors d’activités de géographie ;
une unité adaptée • Utiliser, dans les calculs numériques, un
Mathématiques • détermination de longueurs ou d’aires à l’aide d’un système d’information géographique ;
système d’unités cohérent.
Physique-Chimie • mesure ou calcul de distances, de vitesses, de fréquences cardiaques lors d’activités d’EPS ;
Sciences de la vie et de la Terre • mesure de grandeurs physiques lors d’activités expérimentales, calcul de grandeurs à partir de
Technologie formules littérales, expression de la valeur numérique d’une grandeur à partir d’une représentation
graphique en mathématiques, physique-chimie, SVT et technologie.
Français Passer d’un lan- • Passer du langage courant à un langage Les situations dans lesquelles les élèves sont évalués les amènent à :
Histoire-géographie-enseignement gage à un autre scientifique ou technique et vice versa. • commenter des tableaux de valeurs ou des courbes de tendance fournis par le professeur ou obtenus
moral et civique • Passer d’un registre de représentation à un par l’expérience ;
Mathématiques autre (tableau, graphique, croquis, symbole, • commenter une expression littérale ;
schéma, etc.).
Physique - Chimie • transposer une description énoncée en français dans un mode de représentation scientifique
• Exploiter, dans des situations simples, les (tableau, courbe, schéma, dessin, etc.) et réciproquement.
Sciences de la vie et de la Terre différences (complémentarité, redondance,
Technologie complexité, etc.) entre différents registres
de représentation.
DISCIPLINE(S) ENSEIGNÉE(S)
ÉLÉMENTS EN FIN DE CYCLE 4, L’ÉLÈVE QUI A UNE MAÎTRISE
CONTRIBUANT À L’ÉVALUA- CONTEXTES ET / OU SITUATIONS POSSIBLES D’ÉVALUATION
SIGNIFIANTS SATISFAISANTE (NIVEAU 3) PARVIENT NOTAMMENT À :
TION DES ACQUIS
Mathématiques Utiliser le langage • Utiliser le vocabulaire lié aux notions élémentaires de probabilités : Parmi les situations permettant d’évaluer la bonne compréhension et la
Sciences de la vie et de la Terre des probabilités -- calculer des probabilités dans un contexte simple ; bonne utilisation du langage et du calcul des probabilités, on peut citer :
-- faire le lien entre fréquence et probabilité ; • l’évaluation des chances de gain dans un jeu ;
-- simuler une expérience aléatoire. • le choix d’une stratégie gagnante.
La simulation d’une expérience aléatoire à une ou deux épreuves fait appel à
l’utilisation du tableur.
Une interprétation probabiliste peut être demandée dans un contexte biolo-
gique (génétique) ou géologique (risques).
Histoire-géographie-enseignement Utiliser et • Utiliser et produire des figures géométriques. L’évaluation des compétences de repérage et de représentation dans le plan
moral et civique produire des • Lire des plans et des cartes. peut s’effectuer à travers :
Mathématiques représentations • l’écriture ou la mise en œuvre d’un protocole de construction géométrique ;
d’objets • Se repérer sur des cartes à différentes échelles.
Physique - Chimie • Utiliser le langage cartographique pour réaliser une production graphique. • l’utilisation de représentations géométriques, de croquis, de schémas et/
Sciences de la vie et de la Terre ou de la notion d’échelle pour repérer une position sur une figure, sur une
• Comprendre l’effet de quelques transformations (déplacements, carte (géographique, géologique, météorologique), sur un plan ;
Technologie agrandissements-réductions) sur des grandeurs géométriques.
• l’usage des systèmes d’information géographique (SIG) et des outils de
• Se repérer sur une droite graduée, dans le plan muni d’un repère géolocalisation ;
orthogonal, dans un parallélépipède rectangle, sur une sphère.
• la conception et la réalisation (à la main ou à l’aide d’un outil informatique)
de croquis géographiques, de cartes simples, de plans de sorties ;
• la description du mouvement d’un objet et de la propagation de la lumière ;
• l’utilisation des configurations et/ou des transformations géométriques au
programme de mathématiques pour modéliser une situation simple ;
• l’écriture ou l’interprétation d’un programme informatique utilisant des
instructions de déplacement.
Plusieurs contextes sont possibles : tracés réalisés à la main ou à l’aide d’un
logiciel (de programmation ou de géométrie dynamique).
DISCIPLINE(S)
ENSEIGNÉE(S) CONTRI- ÉLÉMENTS EN FIN DE CYCLE 4, L’ÉLÈVE QUI A UNE MAÎTRISE
CONTEXTES ET / OU SITUATIONS POSSIBLES D’ÉVALUATION
BUANT À L’ÉVALUATION SIGNIFIANTS SATISFAISANTE (NIVEAU 3) PARVIENT NOTAMMENT À :
DES ACQUIS
Mathématiques Utiliser l’algo- • Expliquer le déroulement et le résultat produit par un algorithme simple. Une situation d’évaluation peut-être :
Sciences de la vie et de la Terre rithmique et la • Écrire un algorithme ou un programme qui permet une interaction avec • l’écriture d’un algorithme ou d’un programme ;
programmation l’utilisateur ou entre les objets qu’il utilise, en réponse à un problème donné.
Technologie pour créer des • un exercice testant la compréhension d’un algorithme donné ;
applications • Mettre au point un programme pour corriger une erreur ou apporter une • un exercice consistant à transformer un algorithme ou un programme pour
simples amélioration. obtenir un résultat différent ;
• Implanter et tester un programme dans un système réel pour imposer un • les tests et la validation d’un programme dans un système.
comportement.
Le contexte dépend :
• des instruments et supports mis à disposition (utilisation d’un ordinateur ou
travail sur papier) ;
• de la complexité de l’algorithme support de l’évaluation (gestion ou non d’événe-
ments, nombre de scripts à écrire, nombre d’objets sur lesquels ils opèrent).
Comprendre, s’exprimer en utilisant les langages des arts et du corps (composante 4 du domaine 1)
DISCIPLINE(S)
ENSEIGNÉE(S) CONTRI- ÉLÉMENTS EN FIN DE CYCLE 4, L’ÉLÈVE QUI A UNE MAÎTRISE CONTEXTE ET RÈGLES CONSTITUTIVES DES SITUATIONS
BUANT À L’ÉVALUATION SIGNIFIANTS SATISFAISANTE (NIVEAU 3) PARVIENT NOTAMMENT À : D’ÉVALUATION
DES ACQUIS
Arts plastiques Pratiquer des • Concevoir et réaliser un projet de performance optimale. Le contexte d’évaluation peut être : une course longue (au moins 12 minutes)
Éducation musicale activités -- Gérer son effort, faire des choix pour réaliser la meilleure performance fractionnée ou non, une épreuve combinée en athlétisme, la natation longue ou de
physiques dans au moins deux familles athlétiques et/ou au moins de deux styles vitesse.
Éducation physique et sportive sportives et de nages. Les élèves sont évalués dans deux contextes de pratique parmi ces trois.
artistiques -- S’engager dans un programme de préparation individuel ou collectif. Les élèves formulent un projet de performance au regard de leurs propres res-
-- Planifier et réaliser une épreuve combinée. sources (puissance maximale aérobie et/ou anaérobie, acquis techniques, etc.) de
-- S’échauffer avant un effort. manière à les exploiter de manière optimale pour performer.
L’évaluation prend en compte à la fois la performance brute, la performance maî-
trisée (rapportée au projet annoncé de l’élève) et la performance relative (rappor-
tée aux ressources de l’élève).
Les projets peuvent être individuels ou collectifs.
• Concevoir et conduire un déplacement dans un milieu inhabituel. Le contexte d’évaluation peut être : l’escalade, la course d’orientation, une activité
-- Réussir un déplacement planifié dans un milieu naturel aménagé ou nautique, le sauvetage aquatique.
artificiellement recréé plus ou moins connu. Le milieu peut être un milieu naturel aménagé, ou artificiel.
-- Gérer ses ressources pour réaliser en totalité un parcours sécurisé. Les situations d’évaluation sollicitent la « lecture » du milieu, le choix d’un itiné-
-- Assurer la sécurité de son camarade. raire de déplacement et/ou une adaptation de la motricité.
L’évaluation prend en compte la pertinence du projet de déplacement, l’efficacité
motrice et la gestion de la sécurité (pour soi-même et autrui).
DISCIPLINE(S)
ENSEIGNÉE(S) EN FIN DE CYCLE 4, L’ÉLÈVE QUI A UNE
ÉLÉMENTS
CONTRIBUANT À MAÎTRISE SATISFAISANTE (NIVEAU 3) CONTEXTE ET RÈGLES CONSTITUTIVES DES SITUATIONS D’ÉVALUATION
SIGNIFIANTS
L’ÉVALUATION DES PARVIENT NOTAMMENT À :
ACQUIS
Arts plastiques Pratiquer • Concevoir, présenter et apprécier une prestation corporelle Le contexte d’évaluation peut être une activité gymnique ou artistique.
Éducation musicale des activités gymnique et/ou artistique. Les élèves construisent une prestation (individuelle ou collective) en combinant divers mouvements (codi-
physiques -- Mobiliser les capacités expressives du corps pour imaginer, fiés ou non).
Éducation physique et sportives et
sportive composer et interpréter une séquence artistique ou L’évaluation prend en compte à la fois la qualité du projet et de l’exécution ou de l’interprétation (enchaîne-
artistiques acrobatique. ment des éléments ou expressivité de la prestation), et l’efficacité dans différents rôles (juge, chorégraphe,
-- Participer activement, au sein d’un groupe, à l’élaboration et spectateur…).
à la formalisation d’un projet artistique.
-- Apprécier des prestations en utilisant différents supports
d’observation et d’analyse.
• S’inscrire dans un projet de jeu pour rechercher le gain du Le contexte d’évaluation peut être tous les sports collectifs, les sports de raquette ou de combat (en situa-
match. tion de match).
-- Réaliser des actions décisives en situation favorable afin de La situation de match peut être aménagée, les règles essentielles de la pratique culturelle de référence
faire basculer le rapport de force en sa faveur ou en faveur sont conservées.
de son équipe. Dans la mesure du possible, le rapport de force entre les équipes (sports collectifs) ou entre les élèves
-- Adapter son engagement moteur en fonction de son état (raquette ou combat) est équilibré de manière à assurer l’égalité des chances de victoire des élèves.
physique et du rapport de force.
-- Être solidaire de ses partenaires et respectueux de son (ses) En sports collectifs (ou doubles en sports de raquettes), une homogénéité au sein de l’équipe est recher-
adversaire(s) et de l’arbitre. chée de manière à permettre à chaque élève d’exploiter au mieux son potentiel.
-- Observer et co-arbitrer. En sports collectifs, l’évaluation prend en compte l’efficacité collective et l’efficacité individuelle.
-- Accepter le résultat de la rencontre et savoir l’analyser avec En sports de raquette et de combat, l’évaluation prend en compte la pertinence du projet tactique, et l’effi-
objectivité. cacité des actions motrices.
La capacité à tenir différents rôles sociaux (arbitre, coach) peut être évaluée lors des séquences d’appren-
tissage.
Arts plastiques Pratiquer les • Mobiliser des techniques vocales et corporelles au service La réalisation d’un projet musical peut permettre de mener l’évaluation correspondante dès lors que
Éducation musicale arts en mobi- d’un projet d’interprétation ou de création musicale. des choix d’interprétation ont été arrêtés et que les techniques nécessaires ont été identifiées et tra-
lisant divers • Oraliser un texte littéraire en mobilisant les techniques vaillées. L’évaluation apprécie alors le respect des choix effectués et la qualité de la mobilisation des
Éducation physique et langages artis- techniques nécessaires.
sportive appropriées.
tiques et leurs Cette compétence est sous-tendue par la dynamique de projet en arts plastiques, son évaluation est
Français ressources • Mobiliser des moyens divers (matériaux, instruments,
techniques, gestes…) dans différents champs de la pratique intrinsèque aux séquences. Il s’agit pour une part d’apprécier la qualité de savoirs plasticiens choisis
expressives pour soutenir une expression artistique personnelle, d’autre part de prendre progressivement la mesure
plastique pour servir un projet artistique singulier.
des capacités des élèves à passer des choix aux intentions, à tirer parti des intuitions, pour cultiver une
Prendre du • Concevoir, créer, réaliser et réfléchir des productions plas- singularité.
recul sur tiques dans une visée artistique personnelle, en prenant du
la pratique recul sur les questions qu’elles posent, en établissant des La verbalisation est le vecteur principal de l’évaluation de cette compétence en arts plastiques. Articu-
artistique liens avec des œuvres et des démarches de référence. lant les questions posées par la pratique et l’analyse critique, c’est une évaluation active et formative.
individuelle et Elle procède de la mise à distance de la production, du partage des regards et de la parole pour faire
• Concevoir, créer, réaliser et réfléchir des pièces musicales en repérer et dire aux élèves le travail intérieur conduit pendant la pratique, pour permettre le passage de
collective référence à des styles, des œuvres, des contraintes d’inter- l’implicite des savoirs mobilisés à l’explicite des connaissances (pratiques, théoriques, culturelles).
prétation ou de diffusion.
Les travaux de création musicale, qu’ils mobilisent ou non des outils numériques, sont la base de
l’évaluation de cette compétence. Pour que l’évaluation puisse porter sur le respect et donc la compré-
hension des notions sous-jacentes au travail mené, il est nécessaire, d’une part que les références du
travail de création soient clairement identifiées (œuvres, techniques, matériaux, etc.), d’autre part que
les contraintes à respecter soient clairement posées et comprises.
En français : travail collectif, écriture collaborative, écritures longues, capacité à corriger et à améliorer
sa production, etc.
DISCIPLINE(S)
CONTEXTE ET SITUATIONS D’ÉVALUATION POSSIBLE
ENSEIGNÉE(S) CONTRI- ÉLÉMENTS EN FIN DE CYCLE 4, L’ÉLÈVE QUI A UNE MAÎTRISE SATISFAISANTE
Chaque compétence doit être validée dans au moins deux disciplines diffé-
BUANT À L’ÉVALUA- SIGNIFIANTS (NIVEAU 3) PARVIENT NOTAMMENT À :
rentes ; certaines compétences peuvent être validées dans le cadre d’un EPI.
TION DES ACQUIS
Arts plastiques Organiser son • Choisir et utiliser différents outils et techniques pour garder la trace de ses Lors d’une activité de classe se déroulant sur plusieurs séances (mise en œuvre
Éducation musicale travail personnel activités et/ou recherches et permettre un entraînement au travers d’un d’un protocole expérimental, réalisation d’un projet artistique ou sportif, construc-
travail personnel. tion d’un exposé, préparation d’un débat, etc.), il peut être demandé à l’élève de
Éducation physique et tenir un « carnet de bord » dans lequel il retranscrit les différentes activités qu’il
sportive réalise et les informations recueillies (exemples : description des hypothèses,
Français expérimentations menées, résultats obtenus, lors d’un protocole expérimental ;
Histoire-géographie-ensei- archivage et mise en forme de différentes données relatives à ses performances
gnement moral et civique motrices ; description des processus de création, des matériaux et techniques
artistiques utilisés, etc.).
Langues vivantes (étran-
gères ou régionales) L’évaluation peut s’appuyer sur divers éléments :
Mathématiques • la capacité à utiliser différents outils et techniques d’archivage ;
Physique-Chimie • la capacité à créer des documents permettant un entraînement personnel ;
Sciences de la vie et de la • la pertinence du contenu des documents ;
Terre • la variété des traces de l’activité (textes, schémas, dessins, cartes mentales,
Technologie photos, vidéos) ;
• la capacité à présenter oralement un carnet de bord, un journal de séquence ou
tout autre document personnel ayant contribué à l’appropriation des connais-
sances ;
• la capacité à rendre compte à partir de notes personnelles d’une conférence ou
d’un projet dans un exposé oral d’environ 5 à 10 minutes.
• Planifier les étapes et les tâches pour la réalisation d’une production. L’évaluation peut être effectuée lors de la réalisation d’un projet dont le cadre a été
fixé par l’enseignant (projet artistique ou sportif, construction d’un exposé, mise
en œuvre d’un protocole expérimental, etc.). L’élève doit préciser la production
visée, identifier et ordonner les différentes étapes essentielles de la réalisation,
prévoir un échéancier, décrire les tâches associées aux différentes étapes, men-
tionner les effets attendus.
L’évaluation prend en compte la cohérence entre la production visée, les étapes et
les tâches définies.
• Utiliser des outils et espaces numériques pour échanger, stocker, mutua- L’évaluation est effectuée lors de la réalisation d’un projet dans lequel les
liser des informations. élèves doivent partager et mutualiser des informations dans un « espace
numérique ».
L’évaluation prend en compte la capacité à exploiter les différentes fonctionnali-
tés offertes par l’espace numérique.
L’évaluation est réalisée dans des situations diverses, dans le quotidien de la classe dans les enseignements et dans l’établissement ou lors d’activités et d’actions hors de
l’établissement, dans le cadre du parcours citoyen. L’observation des élèves est privilégiée.
Arts plastiques Maîtriser • Expliciter les émotions ressenties. L’évaluation est réalisée lors de la présentation orale et/ou écrite d’une œuvre ou d’un texte enga-
Éducation musicale l’expression de geant la sensibilité de l’élève.
sa sensibilité et L’évaluation peut prendre en compte la précision du vocabulaire utilisé par l’élève pour exprimer
Éducation physique et sportive de ses opinions, ce qu’il perçoit et ressent, la capacité à expliciter ce qui lui plaît et déplaît, à justifier ce qu’il
Français respecter celles ressent, à tenir compte des réactions des interlocuteurs.
Histoire-géographie-enseigne- des autres
ment moral et civique
• Formuler une opinion, prendre de la distance avec celle-ci, L’évaluation est réalisée lors d’échanges (écrits et/ou oraux) entre élèves, sur une thématique
Langues vivantes (étrangères (proposée par l’enseignant) mettant en jeu des questions morales ou sociales. Elle peut prendre
ou régionales) la confronter à celle d’autrui et en discuter.
en compte la capacité de l’élève à :
Mathématiques • expliquer, argumenter pour défendre ses choix et ses prises de position ;
Physique-Chimie • participer aux échanges de manière constructive, dans un langage correct, en restant dans le sujet et
Sciences de la vie et de la Terre en respectant les codes de communication spécifiques à la langue utilisée ;
Technologie • accueillir et prendre en compte les avis des autres élèves.
Arts plastiques Connaître et • S
’approprier et respecter les règles de fonctionnement L’évaluation peut être réalisée dans différentes situations scolaires dans lesquelles les élèves ont
Éducation musicale comprendre la de son établissement et de collectifs plus restreints, et à respecter des règles collectives pour assurer la sécurité de chacun (activités de laboratoire,
règle et le droit participer à leur élaboration. activités sportives à risque) et/ou permettre un fonctionnement collectif efficace (réalisation d’un
Éducation physique et sportive projet collectif notamment artistique ; jeu sportif ; situations de classe quotidiennes).
Français L’évaluation peut prendre en compte la capacité à respecter les règles collectives, à vérifier le
Histoire-géographie-enseigne- respect de ces règles par autrui, à rappeler les règles à d’autres élèves, à les aider à les appliquer,
ment moral et civique à proposer des aménagements d’une règle si besoin en envisageant les conséquences sur le
Langues vivantes (étrangères fonctionnement du collectif.
ou régionales) • Connaître, comprendre et analyser les principes, les L’évaluation peut être réalisée lors de l’étude de textes, de débats, d’études de cas ou de jeux de
Mathématiques valeurs et les symboles de la République française et des rôles qui mobilisent :
sociétés démocratiques. • les grands principes, les valeurs de la République et des sociétés démocratiques ;
Physique-Chimie
Sciences de la vie et de la Terre • les grands principes du droit, de la justice et des règles du fonctionnement social.
Technologie L’évaluation prend en compte la capacité de l’élève :
• à identifier et respecter ces principes et ces valeurs ;
• à expliciter leur raison d’être ;
• à les mettre en lien avec le règlement intérieur, la vie de l’établissement, des situations réelles
ou imaginaires (en particulier, récits et personnages mettant en jeu des valeurs morales), des
faits d’actualité etc.
Arts plastiques Exercer son • Rendre compte des argumentaires développés par L’évaluation est réalisée lors du visionnement de débats (débats télévisuels, débats entre élèves)
Éducation musicale esprit critique, différents protagonistes relativement à une thématique. ou de la lecture de textes présentant des points de vue différents sur une thématique. Il est
faire preuve de demandé à l’élève de rendre compte de deux ou trois argumentaires développés (dans le débat ou
Éducation physique et sportive réflexion et de le texte) relativement à la thématique.
Français discernement L’évaluation peut prendre en compte la précision et la justesse de la restitution des argumentaires
Histoire-géographie-enseignement développés, et la capacité à donner son propre point de vue par rapport à ces argumentaires et à
moral et civique la thématique.
Langues vivantes (étrangères ou • Utiliser les médias et l’information de manière respon- L’évaluation peut prendre en compte :
régionales) sable et raisonnée. • la capacité à vérifier l’origine et la pertinence des sources d’information, en particulier sur le
Mathématiques web, à repérer des points de vue, à hiérarchiser les informations ;
Physique-Chimie • la capacité à repérer, dans une situation donnée, la différence entre faits, informations et com-
Sciences de la vie et de la Terre mentaires, par exemple en étudiant différents articles de presse portant sur un même événe-
ment ;
Technologie
• l’usage fait par l’élève des réseaux sociaux en tant que producteur ou relais de l’information
avec, notamment, la prise en compte des règles de droit.
• Distinguer ce qui relève d’une croyance ou d’une opinion À partir d’activités relevant de toutes les disciplines (lecture de documents présentant différents
et ce qui constitue un savoir (ou un fait) scientifique. points de vue, expérimentations, résolution de problèmes), l’évaluation peut prendre en compte la
capacité de l’élève à :
• distinguer des éléments de discours relevant de croyances de ceux s’appuyant sur des savoirs et
des faits scientifiques avérés ;
• identifier dans un discours ce qui relève de préjugés et de stéréotypes ;
• déceler des implicites sous-tendant le discours ;
• conduire une analyse objective fondée sur l’observation, l’expérimentation, le raisonnement.
• Distinguer la perception subjective de l’analyse objective.
L’évaluation peut s’appuyer sur des œuvres artistiques, images, textes, ou tout autre document
appelant l’expression d’une sensibilité personnelle, mais pouvant -devant- être analysés objective-
ment (par l’étude des matériaux, des techniques, de la langue, etc.).
Arts plastiques Faire preuve Il convient d’être vigilant sur le fait qu’un élève peut avoir une attitude responsable sans
Éducation musicale de responsabi- qu’elle soit marquée par un engagement visible, de se garder d’encourager l’activisme
lité, respecter les pour avoir matière à évaluation.
Éducation physique et règles de la vie
sportive • Assumer des responsabilités et prendre des initiatives dans l’établisse- Cette compétence peut être validée par l’engagement et l’attitude responsable de
collective, s’enga- ment et/ou dans la classe. l’élève au sein des activités de la classe et/ou de différentes instances de la vie
Français ger et prendre des scolaire (conseil de vie collégien, conseil de classe, site web, etc.) ou associatives
Histoire-géographie-ensei- initiatives (associations sportive, culturelle, citoyenne, etc.).
gnement moral et civique
Langues vivantes (étran- • S’impliquer dans la mise en place d’un événement dans l’établissement. L’évaluation peut être réalisée lors de la mise en place d’un événement ou d’un projet
gères ou régionales) sportif, culturel, scientifique, artistique, éducatif, etc. Les enseignants et/ou les
Mathématiques élèves définissent les tâches à assurer pour la réalisation du projet ou de l’événe-
Physique-Chimie ment. Les élèves se répartissent les tâches avec un échéancier.
Sciences de la vie et de la L’évaluation peut prendre en compte l’engagement actif de l’élève dans les tâches
Terre qu’il a à réaliser, son autonomie dans leur réalisation, la capacité à les mener à bien
ou de solliciter de l’aide à bon escient, le respect des échéances temporelles, etc.
Technologie
DISCIPLINE(S)
ENSEIGNÉE(S) EN FIN DE CYCLE 4, L’ÉLÈVE QUI A UNE
CONTRIBUANT À ÉLÉMENTS SIGNIFIANTS MAÎTRISE SATISFAISANTE (NIVEAU 3) SITUATIONS ET / OU CONTEXTES D’ÉVALUATION POSSIBLES
L’ÉVALUATION DES PARVIENT NOTAMMENT À :
ACQUIS
• Extraire, organiser les informations utiles et les transcrire À partir d’un énoncé, de documents, d’une situation expérimentale et/ou d’une
dans un langage adapté. observation (directe ou filmée), l’élève peut être mis en situation de :
• décrire des phénomènes ou des objets ;
• reformuler en langage courant l’énoncé et les consignes du problème à résoudre ;
• repérer les informations en lien avec ses connaissances.
• Mettre en œuvre un raisonnement logique simple. L’évaluation de la production prend en compte la justesse du raisonnement, mais aussi
toute mise en œuvre de stratégies pertinentes, ainsi que les essais engagés, même non
aboutis ou rédigés de façon imparfaite.
DISCIPLINE(S)
ENSEIGNÉE(S) EN FIN DE CYCLE 4, L’ÉLÈVE QUI A UNE
CONTRIBUANT À ÉLÉMENTS SIGNIFIANTS MAÎTRISE SATISFAISANTE (NIVEAU 3) SITUATIONS ET / OU CONTEXTES D’ÉVALUATION POSSIBLES
L’ÉVALUATION DES PARVIENT NOTAMMENT À :
ACQUIS
• Modéliser et représenter des phénomènes et des objets. Les compétences de modélisation et de représentation peuvent être évaluées à travers :
• l’utilisation de notions mathématiques (calcul littéral, fonctions, géométrie) pour repré-
senter et traduire une situation réelle, pour résoudre un problème ;
• l’utilisation de la proportionnalité pour modéliser certains phénomènes physiques,
chimiques, biologiques, géologiques, technologiques, etc ;
• l’utilisation de dessins, de croquis, de schémas, de figures géométriques, de symboles
propres aux disciplines ;
• en physique-chimie, l’utilisation des modèles particulaires adaptés pour décrire une
transformation physique, chimique.
• Mettre en œuvre un protocole expérimental, réaliser le Les situations d’évaluation proposées conduisent l’élève à :
prototype d’un objet. • utiliser des instruments d’observation ;
• mesurer ;
• réaliser ou utiliser un dispositif expérimental ou un objet technique ;
• valider le fonctionnement d’un dispositif réalisé et en vérifier le bon fonctionnement ;
Mathématiques • utiliser des techniques de préparation et de collecte ;
Physique - Chimie • utiliser des logiciels dédiés (simulation, acquisition, tableur, géométrie dynamique, etc.).
Mener une démarche scienti-
Sciences de la vie et de la fique, résoudre un problème • Pratiquer le calcul numérique (exact et approché) et le L’évaluation des compétences de calcul peut se faire à travers des exercices dédiés,
Terre calcul littéral. mais aussi à travers la résolution de problèmes internes aux mathématiques ou relevant
Technologie d‘autres disciplines. Le calcul peut être conduit mentalement, à la main ou à l’aide d’un
instrument (calculatrice, tableur, logiciel). Cette évaluation prend en compte la justesse du
résultat, mais aussi toute mise en œuvre de stratégies pertinentes pour effectuer le calcul
(organisation, simplification du calcul ; ordres de grandeur).
• Contrôler la vraisemblance d’un résultat. L’élève est capable d’identifier un résultat aberrant en termes d’ordre de grandeur, de
signe, etc.
• Communiquer sur ses démarches, ses résultats et ses L’évaluation de la capacité à communiquer ses démarches et ses résultats pourra se faire
choix, en argumentant. à l’écrit ou à l’oral :
• transcription totale ou partielle d’un raisonnement ou d’une démonstration ;
• rédaction de tout ou partie d’un compte rendu d’activité à des fins d’utilisation person-
nelle (cahier de laboratoire, cahier de recherche) ou collective (affiche, poster, article de
journal ou de blog) ;
• présentation orale d’une activité menée seul ou en groupe.
DISCIPLINE(S) ENSEIGNÉE(S)
EN FIN DE CYCLE 4, L’ÉLÈVE QUI A UNE MAÎTRISE
CONTRIBUANT À L’ÉVALUA- ÉLÉMENTS SIGNIFIANTS SITUATIONS ET / OU CONTEXTES D’ÉVALUATION POSSIBLES
SATISFAISANTE (NIVEAU 3) PARVIENT NOTAMMENT À :
TION DES ACQUIS
Mathématiques Concevoir des objets et sys- • Concevoir des objets simples, des éléments de programme L’évaluation peut mettre l’élève en situation de :
Physique - Chimie tèmes techniques informatique, des protocoles biotechnologiques en réponse à • relier ses savoirs à une réalisation technologique ;
un besoin.
Sciences de la vie et de la Terre • concevoir, améliorer, mettre en œuvre un protocole de réalisation à
Technologie partir d’un cahier des charges en identifiant et en prenant en compte les
contraintes.
Éducation physique et sportive Identifier des règles et des • Appliquer systématiquement et de manière autonome les L’évaluation peut prendre en compte les items suivants :
Physique - Chimie principes de responsabilité règles de sécurité et de respect de l’environnement. • port, de manière raisonnée, des équipements de protection individuelle lors
individuelle et collective dans • Expliquer une règle de sécurité ou de respect de l’environne- des activités expérimentales en laboratoire ;
Sciences de la vie et de la Terre les domaines de la santé, de ment. • application systématique des règles d’utilisation raisonnée des produits
Technologie la sécurité, de l’environne-
ment • Expliquer l’impact de différentes activités humaines sur chimiques ;
l’environnement. • application systématique des règles de tri des déchets, notamment
• Expliquer un comportement responsable dans le domaine de chimiques et biologiques ;
la santé, de la sécurité et de l’environnement. • application systématique des règles de sécurité dans les différents
domaines scientifiques, notamment dans les domaines de l’optique, de
l’électricité et de la chimie ;
• respect du vivant et de l’environnement lors des sorties de terrain et des
activités en laboratoire.
L’élève est mis en situation d’argumenter pour relier un comportement à
l’échelle locale à son incidence à l’échelle planétaire et un comportement
individuel à son incidence à l’échelle collective.
DISCIPLINE(S)
ENSEIGNÉE(S)
ÉLÉMENTS EN FIN DE CYCLE 4, L’ÉLÈVE QUI A UNE MAÎTRISE
CONTRIBUANT À SITUATIONS ET / OU CONTEXTES D’ÉVALUATION POSSIBLES
SIGNIFIANTS SATISFAISANTE (NIVEAU 3) PARVIENT NOTAMMENT À :
L’ÉVALUATION DES
ACQUIS
L’évaluation peut être réalisée dans des situations diverses, dans le quotidien de la classe ou lors
d’activités complémentaires aux enseignements, de sorties ou de voyages scolaires (dont les activités
réalisées dans le cadre du PEAC), à partir de supports variés : œuvres, textes, images, cartes, schémas,
frises chronologiques... L’évaluation met les élèves en situation d’établir des relations, notamment des
comparaisons, entre des objets d’étude différents, qu’ils relèvent d’une même discipline ou de disci-
plines différentes.
L’évaluation prend en compte la capacité de l’élève à :
• Maîtriser de manière autonome des repères dans le temps : • mémoriser les repères historiques en comprenant leur sens ;
Arts plastiques
-- connaître et localiser dans le temps de grandes périodes • situer ou localiser dans le temps des périodes et des phénomènes historiques, des faits, des évé-
Éducation musicale
historiques, des phénomènes historiques, des faits et des nements, des acteurs historiques, des mouvements artistiques et culturels, en utilisant le langage
Éducation physique et événements, des mouvements intellectuels, artistiques et et les outils qui permettent de dire et de représenter le temps ;
sportive culturels; • ordonner des faits les uns par rapport aux autres ;
Français -- situer et ordonner des faits dans le temps ; pratiquer de
conscients allers-retours dans la chronologie, maîtriser la • associer des périodes, des faits, des événements, des acteurs historiques ;
Histoire-géographie-
Situer et se chronologie narrative, savoir ordonner un récit. • situer un fait dans une époque donnée (y compris géologique), identifier des continuités et des
enseignement moral et
situer dans ruptures chronologiques.
civique
le temps et • Maîtriser de manière autonome des repères dans l’espace : • lire une carte (titre, légende, échelle graphique) et en comprendre le sens général ;
Langues vivantes (étran- l’espace
gères ou régionales) -- connaître et localiser des repères spatiaux aux différentes • situer des lieux et des espaces, des itinéraires ou des flux sur des cartes de projection et
Mathématiques échelles et sur des projections cartographiques variées ; d’échelles différentes, analogiques ou numériques ;
-- se repérer et repérer des lieux dans l’espace en utilisant des • Élaborer un projet de déplacement en mobilisant la notion de distance.
Physique-Chimie
plans, des cartes et des outils de géolocalisation ;
Sciences de la vie et de -- situer et mettre en relation des lieux et des espaces à partir
la Terre de cartes d’échelles et de projection variées et d’images.
Technologie • Contextualiser un document, un texte, une œuvre, un(e) artiste, • mobiliser des connaissances dans différentes disciplines pour situer dans un ou des contextes histo-
un personnage, une découverte scientifique, un fait artistique rique, géographique, artistique et culturel des œuvres, des documents, des idées, des inventions ;
ou une notion dans le temps et dans une ou plusieurs aires • mobiliser ses connaissances historiques, littéraires et artistiques pour commenter un texte ou une
géographiques et culturelles. œuvre et caractériser ce qu’ils représentent ;
• tenir compte de ces éléments de contextualisation dans l’appréciation d’un texte ou d’une œuvre et
dans son interprétation ;
• tenir compte de la profondeur historique et des différences culturelles pour caractériser une
œuvre, une découverte scientifique ou technique, un phénomène socioculturel.
DISCIPLINE(S)
EN FIN DE CYCLE 4, L’ÉLÈVE
ENSEIGNÉE(S)
ÉLÉMENTS QUI A UNE MAÎTRISE
CONTRIBUANT SITUATIONS ET / OU CONTEXTES D’ÉVALUATION POSSIBLES
SIGNIFIANTS SATISFAISANTE (NIVEAU 3)
À L’ÉVALUATION
PARVIENT NOTAMMENT À :
DES ACQUIS
L’évaluation peut être réalisée dans différentes situations de classe (dont des sorties scolaires réalisées dans le cadre du PEAC), dans le
champ des lettres, de l’histoire-géographie, des enseignements artistiques et des LVER. Elle prend en compte la capacité de l’élève à :
• Se référer de manière pertinente à des • comprendre le sens général d’une œuvre ou d’un document ;
œuvres majeures et à des représen- • sélectionner des informations dans un texte, un document ou une œuvre, les classer et les interpréter ;
tations du monde ; en apprécier et en
• mobiliser le vocabulaire utile pour décrire un phénomène de façon ordonnée ou rendre compte du sens d’un texte, d’un document
caractériser la valeur et la portée.
ou d’une œuvre ;
• caractériser la nature et le type des documents et œuvres divers, comme le courant artistique et esthétique, le genre littéraire, ou
le type de discours dont elles relèvent.
• Mobiliser des connaissances pour • décrire et expliquer, dans le cadre des exemples de situations historiques ou géographiques qui lui sont soumis, l’organisation et
analyser et comprendre des documents, l’action d’une société humaine.
des textes ou œuvres témoignant des
principales organisations humaines du
passé ou du présent.
Arts plastiques • Analyser quelques enjeux du dévelop- • repérer et expliquer quelques enjeux du développement durable dans l’organisation et l’action des sociétés étudiées.
pement durable dans le contexte des
Éducation musicale sociétés étudiées
Français
Analyser et • Comprendre et interpréter des textes ou • présenter les éléments de cohérence d’un texte, les références culturelles principales des textes lus et étudiés ;
Histoire-géogra- comprendre les des œuvres.
phie-enseignement • repérer et expliquer des choix d’écriture ou de composition dans un texte ou une image ou des œuvres appartenant à divers
organisations domaines artistiques ;
moral et civique humaines et
• expliquer à l’aide d’un vocabulaire simple l’organisation d’une œuvre musicale, plastique, cinématographique, photographique,
Langues vivantes les représenta-
textuelle ou numérique et associant plusieurs langages ; rendre compte des effets de sens produits par son organisation et ses
(étrangères ou tions du monde
caractéristiques formelles ;
régionales)
• mener par un travail de création artistique (plastique, musicale), à la compréhension d’une œuvre ou d’un processus artistique en
Sciences de la vie tirant parti des pratiques et techniques qui la caractérisent ;
et de la Terre
• entrer par un travail d’écriture (d’invention, d’imitation, de variation) dans la compréhension d’un texte ou d’une œuvre, en exploi-
tant ses lectures et sa connaissance des caractéristiques des genres littéraires ;
• présenter à l’écrit ou à l’oral, une œuvre contemporaine ou du patrimoine emblématique des évolutions de la création artistique,
en décrire les grandes lignes, l’inscrire dans l’histoire des arts et dans la chronologie, formuler un jugement de goût nuancé et
argumenté.
• Exercer son regard critique sur divers • analyser et comprendre des situations réelles ou des fictions en les différenciant et en mobilisant ses connaissances dans ce but ;
œuvres et documents. • confronter des textes, des documents ou des œuvres et identifier le point de vue qu’ils expriment ;
• comparer des œuvres (littéraires, plastiques et musicales) et identifier la façon dont elles se situent au regard d’une probléma-
tique particulière ;
• prendre en compte dans son appréciation d’une œuvre ou d’un texte la diversité historique et culturelle des systèmes de repré-
sentation et de valeurs et savoir confronter des interprétations.
• Analyser quelques enjeux du dévelop- • repérer et expliquer quelques enjeux du développement durable dans l’organisation et l’action des sociétés étudiées.
pement durable dans le contexte des
sociétés étudiées.
DISCIPLINE(S)
ENSEIGNÉE(S) CONTRI- ÉLÉMENTS EN FIN DE CYCLE 4, L’ÉLÈVE QUI A UNE MAÎTRISE
SITUATIONS ET / OU CONTEXTES D’ÉVALUATION POSSIBLES
BUANT À L’ÉVALUATION SIGNIFIANTS SATISFAISANTE (NIVEAU 3) PARVIENT NOTAMMENT À :
DES ACQUIS
L’évaluation peut être réalisée à partir de différentes situations, qui amènent l’élève à :
• Décrire et raconter, expliquer une situation géographique • élaborer un récit historique, raconter une histoire à l’écrit ou à l’oral, en respectant une consigne ;
ou historique, une situation ou un fait artistique ou culturel. • mobiliser les langages artistiques de la création ou de l’interprétation pour construire un récit,
témoigner d’un événement ou d’une situation ;
• élaborer une description ;
• articuler de manière pertinente dans un récit narration et description.
• Élaborer un raisonnement et l’exprimer en utilisant des • formuler des hypothèses d’interprétation de textes et des situations qu’ils représentent ;
langages divers. • développer à l’écrit et à l’oral un raisonnement cohérent, capable de dépasser l’anecdotique et le
factuel ;
• pratiquer les différents genres de l’argumentation ;
• formuler des hypothèses d’interprétation de situations historiques ou géographiques ;
• élaborer une production écrite, textuelle, schématique ou graphique, un diaporama pour décrire,
expliquer exprimer un raisonnement ;
• élaborer un scenario prospectif concernant le futur d’un territoire et l’argumenter.
Arts plastiques • Analyser et interpréter des œuvres et formuler sur elles un • lire à haute voix, réciter des textes mémorisés, interpréter une scène de théâtre, utiliser les tech-
jugement personnel argumenté. nologies numériques pour enregistrer la voix, associer sons, textes et images ;
Éducation musicale
• formuler des réactions après une lecture, l’observation ou l’écoute d’une œuvre, présenter un
Français Raisonner, point de vue dans un débat interprétatif, expliciter une démarche personnelle, élaborer des docu-
Histoire-géographie-enseigne- imaginer, ments destinés à faciliter la présentation d’un exposé ;
ment moral et civique élaborer,
produire • prendre part à un débat d’idées, à des discussions mettant en jeu des questions morales, scienti-
Langues vivantes (étrangères fiques, géographiques, historiques, littéraires, artistiques, culturelles ;
ou régionales) • enrichir un travail de création artistique de références aux œuvres étudiées et interprétées.
• Pratiquer diverses formes d’écriture d’invention et d’argu- • pratiquer des exercices d’imitation, de transposition, de greffe, des suites narratives, des jeux
mentation. poétiques ;
• réécrire des textes issus de la littérature ou de la presse en vue de modifier leur orientation argu-
mentative, produire des textes défendant une opinion en réponse à une argumentation contraire,
traiter des sujets de rédaction à caractère argumentatif ;
• élaborer un texte, un objet, une image qui rende compte d’une expérience, d’une perception ou
d’une émotion, être en mesure d’expliciter les choix effectués pour les exprimer, de mettre en
rapport l’intention et la forme.
• Pratiquer divers langages artistiques en lien avec la • réaliser des projets de création et d’interprétation artistiques, individuellement, collectivement ou
connaissance des œuvres et les processus de création. en petits groupes, avec des langages et des moyens variés, adopter une distance critique, être en
mesure d’expliciter des choix dans la démarche et la production ;
• tirer parti des données matérielles, techniques, sémantiques de créations préexistantes dans un
projet de création ou d’interprétation nouvelle, les manipuler, transformer, arranger, pasticher,
détourner etc., en modifier le sens ou la nature dans une intention artistique ;
• établir des liens entre son propre travail, les œuvres et les démarches artistiques rencontrées
et étudiées, interroger ses créations ou interprétations du point de vue de la production ou de la
réception, distinguer et situer les positions d’auteur, de spectateur ou d’auditeur.
FRANÇAIS
Dire la ruse
Évaluation de l’oral en compréhension et en production : exemple 2
Présentation de la manière dont les activités d’oral ont été mises en œuvre et évaluées dans une approche par compétences tout au long d’une
séquence en classe de 6e intitulée « La ruse, plus fort que tout ? ».
Outil 1 : un référentiel unique pour une évaluation par compétences continuée sur les cycles 2, 3 et 4
Ce référentiel est pensé pour pouvoir fonctionner sur l’ensemble du parcours de la scolarité obligatoire de l’élève. Il comporte 4 colonnes que nous
faisons correspondre aux niveaux de maîtrise des cycles 2,3 et 4.
• Le premier tableau regroupe les éléments d’identification de la séquence : titre ; entrée(s) et questionnement(s) ; enjeux littéraires et de
formation
personnelle ; supports d’étude ;
• Le deuxième tableau permet d’afficher les connaissances travaillées dans le cadre de la séquence, qu’elles soient linguistiques ou cultu-
relles. Une
telle partie s’impose si l’on veut réussir à programmer de manière cohérente et concertée tous les éléments de connaissance prévus sur les
trois
années d’un cycle ;
• Le troisième tableau sert à identifier les différentes compétences parmi les 38 du référentiel qui seront particulièrement exercées, dévelop-
pées et
évaluées dans le cadre de la séquence. Une telle partie s’impose si l’on veut s’assurer, à l’échelle d’une année scolaire, qu’une compétence
sera bien
travaillée dans plusieurs séquences. Pour être significative, l’évaluation d’une compétence suppose en effet d’être effectuée de manière récur-
rente,
dans des contextes différents et à travers la réalisation de tâches variées ;
• Le quatrième tableau fait la liste des principales situations d’évaluation, selon qu’elles interviennent en début, en cours ou en fin de sé-
quence.
numérique Apple, ce qui explique leur usage de certaines applications telles que eClicker, SimpleMind ou encore SparkVideo au gré des séances.
Les plus-values apportées par ces applications sont évidentes, et en particulier pour l’apprentissage de l’oral : eClicker, en recueillant et en
synthétisant immédiatement la manière dont les élèves répondent individuellement à un QCM, permet en temps réel de vérifier le niveau de
compréhension orale de chacun et de la classe entière ; SimpleMind, logiciel de carte mentale, facilite la conservation, le tri et l’organisation des
contributions des élèves dans le cadre d’un oral collaboratif ; SparkVideo permet aux élèves de s’enregistrer et, partant, d’avoir une approche réflexive
de leur oral et de l’améliorer.
De telles plus-values sont bien sûr possibles avec d’autres systèmes d’exploitation. Pour le traitement en temps réel des réponses des élèves, on peut
signaler par exemple l’application Plickers. Pour l’enregistrement audio, Audacity est un logiciel qu’on ne présente plus. Quant aux logiciels de cartes
mentales, ils abondent.
On peut compter parmi les plus-values que le numérique favorise la différenciation pédagogique. La manière dont cette différenciation a été mise en
œuvre en classe entière se trouve détaillée avec précision dans la description des séances 1, 7 et 8.
• Faire découvrir des textes relevant de différents genres littéraires qui mettent en scène les ruses et détours qu’invente le faible pour résis-
ter au plus fort ;
Problématique ; enjeux litté-
• comprendre comment s’inventent et se déploient les ruses de l’intelligence aux dépens des puissants et quels sont les effets produits sur le
raires et de formation person-
lecteur ;
nelle
• s’interroger sur la finalité, le sens de la ruse, sur la notion d’intrigue et sur les valeurs mises en jeu.
Activités initiales Découverte comparative de trois des textes du corpus d’étude, lesquels relèvent de genres différents mais présentent une unité thématique.
La séance initiale comporte :
• Une activité relative à l’oral : les trois textes sont d’abord découverts par les élèves via des enregistrements sonores. Cela permet d’évaluer
leur niveau d’écoute et de compréhension de l’oral. Grâce aux échanges qui s’ensuivent, cela permet aussi de s’assurer de la compréhen-
sion littérale suffisante des trois textes.
• Une activité de lecture : la comparaison des textes, en faisant ressortir leurs ressemblances et leurs dissemblances, permet aux élèves
d’identifier les enjeux littéraires et de formation personnelle posés par le corpus.
• Une activité linguistique permettant de réactiver les notions de « classes grammaticales », de « synonyme » et d’ « antonyme » en amenant
les élèves à constituer à partir des trois textes un début de réseau lexical.
Activités intermédiaires • Des lectures analytiques et des échanges orientés par les enjeux littéraires et de formation personnelle identifiés dans la première séance ;
• des activités documentaires : utilisation d’une notice biographique (séance 2) ; exploration du dossier pédagogique en ligne de la BNF
consacré au Roman de Renart ;
• des activités linguistiques visant à enrichir le réseau lexical initial autour de la ruse et à travailler particulièrement les accords dans le
groupe nominal et entre le sujet et le verbe, l’usage du présent et les types de phrase ;
• une dictée préparée ;
• en milieu de séquence, un atelier d’écriture et de lecture à voix haute ;
• des activités autour de la lecture de l’image (séances 3 et 7) ;
• une séance entière consacrée à l’évaluation de l’écoute et de la compréhension d’un message oral à travers des activités proposées dans
une logique de différenciation pédagogique ;
• tout au long de la séquence, la manipulation de trois applications numériques au service des diverses activités.
Tâches complexes de fin de • L’avant-dernière séance est consacrée la réalisation par la classe d’une récapitulation de fin de séquence et par un échange oral autour du
séquence Roman de Renart. Il s’agit de s’assurer de la bonne compréhension de ce qui a été travaillé dans la séquence, de revenir sur ce qui résiste-
rait et de permettre aux élèves de rendre compte de leur lecture cursive en la mettant en lien avec les textes qui ont été étudiés en classe. Il
s’agit aussi de mettre tous les élèves dans les meilleures conditions pour la réalisation du bilan de séquence à venir.
• La dernière séance est consacrée à ce bilan de fin de séquence. Il comporte deux exercices qui conduisent les élèves à réinvestir ce qu’ils
ont étudié durant la séquence : un questionnaire prenant appui sur une fable ; un travail d’écriture à partir du Roman de Renart.
Le choix a été fait de présenter la séquence de façon détaillée et dans son intégralité, et non de se limiter aux seules activités d’oral qui ont été
menées dans son cadre. Il s’agit ainsi de rendre compte des liens indissolubles qu’entretiennent entre elles les activités d’oral, de lecture, d’écriture,
d’étude de la langue et de culture littéraire et artistique. Il s’agit aussi de montrer les principes de cohérence et de progressivité en fonction desquels
l’ensemble des apprentissages, dont ceux qui sont relatifs à l’oral, a été mis en œuvre.
Toutefois, afin de les mettre en évidence, les éléments de la séquence qui concernent particulièrement l’apprentissage de l’oral sont rédigés en vert
dans le tableau qui suit.
SÉANCE ET SUPPORT(S)
1) Découverte de trois des textes du corpus d’étude :
• « Le Corbeau et le Renard », de Jean de La Fontaine ;
• « Le Renard et le Coq », de Marie de France ;
• La Farce du pâté et de la tarte, scène XV.
2) Activité de lecture et d’expression orale en interaction : • Identification des enjeux litté- • Comprendre des textes litté-
• Le professeur distribue la version écrite des textes qui ont été écoutés. Toujours par groupes de raires et de formation personnelle raires brefs ;
quatre ou cinq, les élèves ont à échanger pour comparer les trois textes et faire la liste de leurs posés par le corpus d’étude ; • s’exprimer à l’oral en interac-
ressemblances et de leurs dissemblances, qu’elles concernent leurs formes ou ce qu’ils ra- • distinction des genres littéraires. tion ;
content. En fonction de leurs réponses, ils sont aussi invités à proposer un titre pour la séquence ; • se construire une culture
• le travail de chaque groupe est restitué par un porte-parole. La confrontation des restitutions historique, géographique,
nourrit la réflexion de la classe entière et permet de dégager les principaux enjeux littéraires et de littéraire et artistique.
formation personnelle que la séquence questionnera.
Par exemple :
-- La ruse est-elle une qualité ou un défaut ?
-- Quand l’usage de la ruse se justifie t il ?
-- Qu’est-ce que les genres littéraires ?
-- Comment les distingue-t-on ?
• Le professeur dévoile alors le titre qu’il a prévu de donner à la séquence, rien n’interdisant que lui
soit substitué un autre titre inspiré par les idées des élèves.
SÉANCE ET SUPPORT(S)
2) « Le Corbeau et le Renard »
• Document papier « À la découverte de Jean de La Fontaine » ;
• « Le Corbeau et le Renard », Jean de La Fontaine.
SÉANCE ET SUPPORT(S)
SÉANCE ET SUPPORT(S)
SÉANCE ET SUPPORT(S)
• Identifier les types de phrases utilisés dans l’extrait de la farce ; • Les types de phrases • Maîtriser un environnement
• réaliser une carte mentale afin de mettre en évidence les caractéristiques des différents types. numérique,
• maîtrise syntaxique.
SÉANCE ET SUPPORT(S)
• Les élèves, par groupes de deux ou trois, ont à réécrire « Le Renard et le Coq » sous une forme • Classes grammaticales va- • Coopérer et réaliser des
théâtrale en prêtant une attention particulière aux types de phrases et aux accords dans le groupe riables ; projets ;
nominal et entre le sujet et le verbe. Ce faisant, ils sont amenés à manipuler les connaissances • présent de l’indicatif. • écrire un texte personnel
linguistiques travaillées et à se les expliquer avec leurs propres mots ; long ;
• dès que le texte est écrit, ils ont à s’entraîner pour le lire à voix haute en s’inspirant du travail qui a • maîtrise de la syntaxe et de
été mené à partir de l’enregistrement-support de la séance 2 ; l’orthographe grammaticale ;
• en fin de séance, plusieurs groupes lisent leur texte. Les lectures font l’objet d’une écoute critique • lire à voix haute ;
similaire à celle qui a été menée à partir de la lecture du comédien dans la séance 2.
• prendre du recul sur sa
pratique artistique indivi-
duelle et collective.
SÉANCE ET SUPPORT(S)
7) Détournement de fable
Le détournement en images de la fable « Le Corbeau et le Renard » proposé par Didier Ah Koon
SÉANCE ET SUPPORT(S)
8)
• « Le Vilain et l’Oiselet »,
• « Brunain, la vache au prêtre ».
SÉANCE ET SUPPORT(S)
9) Bilan de fin de séquence
On consacre une séance pour revenir avec les élèves sur tout ce qui a été travaillé durant la séquence. Retour sur toutes les connaissances • S’exprimer à l’oral en
Il s’agit ainsi de les amener : travaillées dans la séquence interaction ;
• se construire une culture
• à récapituler et à reformuler par eux-mêmes ce qu’ils ont appris ; historique, géographique,
littéraire et artistique ;
• à identifier ce qu’ils n’ont pas suffisamment compris et qui nécessite un complément d’explication ;
• analyser et comprendre les
• à expliciter les liens qui unissent les différents apprentissages et activités qui leur ont été proposés ; organisations humaines
• à s’approprier personnellement les œuvres qu’ils ont rencontrées durant la séquence en créant et les représentations du
des liens entre elles et en exprimant des préférences. monde ;
• s’exprimer à l’oral de ma-
La lecture cursive peut être le support de la réalisation de ce bilan collectif de diverses manières : nière continue.
• en s’appuyant sur certains extraits pour revenir concrètement sur certaines notions ;
• en demandant aux élèves de résumer à l’oral certains épisodes du Roman de Renart qui leur
font penser aux textes étudiés pendant la séquence, puis de justifier les rapprochements qu’ils
établissent.
SÉANCE ET SUPPORT(S)
10) Évaluation de fin de séquence
1) Première partie : un questionnaire de lecture portant sur « La Jeune Poule et le Vieux Renard », de Connaissances culturelles et linguis- • Comprendre des textes
Jean-Pierre Claris de Florian. tiques travaillées dans la séquence littéraires brefs ;
Le questionnaire est pensé de manière à amener l’élève à mobiliser les connaissances travaillées dans • écrire un texte bref en
la séquence et à évaluer deux compétences. réponse à une question.
2) Seconde partie : la rédaction d’un texte consacré à un épisode du Roman de Renart. Connaissances culturelles et linguis- • Comprendre un texte long ;
L’élève choisit l’épisode qu’il a préféré puis écrit son texte selon le plan suivant : tiques travaillées dans la séquence • écrire un texte personnel
• une phrase où il annonce son choix ; long.
• un paragraphe dans lequel il résume l’épisode de son choix ;
• un paragraphe dans lequel il justifie son choix.
Pour ce qui est de la qualité de la langue, sont particulièrement pris en compte :
• les accords dans le groupe nominal, et entre le sujet et le verbe ;
• l’usage correct du présent ;
• la délimitation et la ponctuation correcte des phrases.
Outre les différentes situations d’apprentissage relatives à l’oral qui viennent d’être décrites, il convient de parler d’une pratique rituelle mise en place
au début de chaque cours. Pour modeste qu’elle soit, elle s’avère souvent très efficace.
Objectifs
• Pratiquer l’oral de façon non préparée à partir d’un support connu ;
• vérifier les connaissances et la compréhension du cours.
Modalités
Activité pratiquée au début de chaque cours : un élève est systématiquement interrogé par le professeur et a pour consigne de résumer le cours
précédent.
Il organise sa parole comme il veut et doit en 3 ou 4 minutes présenter ce qu’il a appris lors du cours précédent, rappeler à la classe les supports sur
lesquels il a travaillé (texte, document iconographique, fiche d’exercices, etc.) et expliquer ce qui lui a semblé difficile dans ce cours éventuellement.
Évaluation
• Évaluation du contenu par le professeur et l’ensemble de la classe dans une courte reprise collective ;
• Évaluation de la correction de la langue : 2 élèves sont désignés (ou volontaires) avant l’exercice pour se concentrer sur la correction de la
langue orale et pour relever en prise de notes les éventuels erreurs ou écarts de langage. Reprise collective rapide ;
• Évaluation par compétences : cette pratique récurrente donne potentiellement l’occasion d’évaluer de manière régulière et suivie plusieurs
des compétences présentes dans le référentiel académique : « s’exprimer à l’oral de manière continue » (sur les premiers niveaux de maîtrise
qui concernent un oral continu non codifié de moins de cinq minutes) ; « mémoriser et dire » ; « maîtrise lexicale » ; « maîtrise syntaxique ».
Intérêts de l’exercice
• Régularité de la pratique : l’oral devient plus familier aux élèves ;
• Rapidité de l’exercice : il permet d’impliquer l’ensemble de la classe dans l’exercice d’un seul ;
• L’oral permet la transition entre la séance précédente et la séance qui s’ouvre et lie les différentes activités du cours (dire-lire-écrire) ;
• L’exercice permet une réflexion sur les niveaux de langue acceptés, les codes de langage écrit ou oral.
La compétence orale 1 (« Écouter et comprendre un message oral ») est particulièrement évaluée dans les séances 1 et 8.
La compétence orale 2 (« S’exprimer à l’oral de manière continue ») est peu évaluée dans cette séquence. Elle est évaluable dans la séance 9 ou à
travers la pratique ritualisée de début de cours mais uniquement sur les deux premiers niveaux de maîtrise, puisque l’oral continu qu’elles mettent en
jeu consiste en un oral spontané et non codifié de moins de cinq minutes.
La compétence orale 3 (« S’exprimer à l’oral en interaction ») est particulièrement évaluée dans les séances 1, 2, 7 et 9.
La compétence orale 4 (« Mémoriser et dire ») est évaluée dans la séance 7 ou à travers la pratique ritualisée de début de cours.
Niveau insuffisant de compréhension Compréhension d’un message oral de Compréhension d’un message oral de Compréhension d’un message oral de
orale moins de 5 minutes moins de 10 minutes, avec l’aide du pro- moins de 10 minutes, en situation d’au-
fesseur si nécessaire tonomie
Descripteurs de niveau en fonction de 3 Descripteurs de niveau en fonction de 2 Descripteurs de niveau : Descripteurs de niveau en fonction de 4
degrés de progressivité : degrés de progressivité : • Accompagné par les questions, les degrés de progressivité :
a) L’élève ne reste pas attentif durant une a) L’élève sait soutenir son attention et, en consignes ou les remarques du a) L’élève comprend, sans avoir besoin
situation d’écoute de moins de 5 minutes. cas de difficulté, cerner ce qu’il ne com- professeur, l’élève comprend un d’être aidé, un message oral simple de
b) L’élève arrive à soutenir son écoute prend pas et poser des questions. message oral simple de moins de 10 moins de 10 minutes ou un document
mais sans comprendre ce qui est dit. b) L’élève comprend correctement un minutes ou un document audiovisuel audiovisuel d’une vingtaine de minutes.
message oral simple de moins de 5 d’une vingtaine de minutes. b) Accompagné par les questions, les
c) L’élève arrive à soutenir son écoute
mais ne comprend que partiellement ce minutes. • L’élève manifeste sa compréhension consignes ou les remarques du profes-
qui est dit. en reformulant le sens général ou en seur, l’élève est capable de rendre compte
répondant à des questions. de la teneur générale d’un message oral
a) L’élève sait soutenir son attention et, en long et/ou qui présente des difficultés.
cas de difficulté, cerner ce qu’il ne com- • Dans le cas d’un texte lu à voix
prend pas et poser des questions. haute, l’élève sait dire ce qu’il en a c) Accompagné par les questions, les
compris sans se reporter au texte. consignes ou les remarques du profes-
b) L’élève comprend correctement un seur, l’élève est capable d’entrer dans
message oral simple de moins de 5 l’analyse fine et l’interprétation d’un
minutes. message oral complexe.
d) De manière complètement autonome,
l’élève est capable :
Difficulté à développer un propos perti- Maîtrise orale dans le cadre d’une pra- Maîtrise d’un oral codifié et développé de Maîtrise d’un oral codifié et développé de
nent court tique courante et non codifiée moins de 5 minutes plus de 5 minutes
Descripteurs de niveau en fonction de 3 Descripteurs de niveau : Descripteurs de niveau : Descripteurs de niveau en fonction de 2
degrés de progressivité : degrés de progressivité :
a) Ce que l’élève dit et la manière dont il le • L’élève sait pratiquer avec efficacité L’élève est capable pendant quelques a)
dit ne correspond pas à ce qui est attendu. et pertinence différentes formes de minutes : • Avec quelques relances de la part du
b) L’élève comprend ce dont il faut parler discours – notamment, raconter, dé- • de présenter de façon ordonnée des professeur si nécessaire, l’élève est
mais ne s’exprime pas assez correcte- crire, expliquer – dans des situations informations et des explications ; capable d’une prise de parole conti-
ment pour être compris et ne tient pas de communication variées. nue satisfaisante de 5 à 10 minutes.
assez compte de ses auditeurs. • d’exprimer un point de vue person-
• Dans le cas d’un récit, l’élève est nel en le justifiant ; • Pendant sa prise de parole, l’élève
c) L’élève comprend ce dont il faut parler capable de re raconter seul un récit est capable de se détacher de ses
et prend en compte ses auditeurs en mo- étudié en classe. • de raconter une histoire qui n’a pas notes de préparation.
bilisant des techniques qui font qu’on est été étudiée en classe ;
b)
écouté (articulation, débit, volume de la • de réaliser une courte présentation
voix, intonation, posture, regard, gestuali- orale après avoir élaboré un support • L’élève sait s’exprimer à l’oral d’une
té...). Cependant, l’élève ne s’exprime pas (papier, numérique, etc.) pour cette manière très claire et correcte.
assez correctement pour être compris. présentation. • L’élève sait se détacher de ses
notes de préparation et maîtrise les
techniques de la prise de parole en
public.
• L’élève est capable d’une prise de
parole continue longue sans qu’il
soit nécessaire que le professeur
intervienne.
Difficulté à échanger à l’oral Interventions ponctuelles dans un Capacité à entrer dans un dialogue suivi Capacité à entrer dans un débat
échange
Descripteurs de niveau en fonction de 3 Descripteurs de niveau : Descripteurs de niveau : Descripteurs de niveau en fonction de 2
degrés de progressivité : degrés de progressivité :
a) L’élève éprouve des difficultés à L’élève sait intervenir de temps à autre L’élève sait entrer dans un dialogue suivi a) L’élève sait participer à un débat de
comprendre et à suivre ce qui se dit, ce avec pertinence et clarté dans des situa- avec les autres pour confronter son point manière constructive et en respectant la
qui explique qu’il n’intervient pas dans tions variées (questionner, répondre à une de vue, ses réactions, ses impressions, parole de l’autre. Cependant, son argu-
l’échange. interpellation, exprimer un accord ou un avec les leurs. mentation manque parfois d’assurance et
b) L’élève comprend de quoi il est question désaccord, apporter un complément…). d’efficacité.
mais n’ose pas ou ne veut pas intervenir b) L’élève est capable de débattre en déve-
dans l’échange. loppant ses arguments avec efficacité et
c) L’élève comprend de quoi il est question en s’exprimant de manière très correcte
et participe à l’échange mais n’arrive pas et précise.
assez à se faire comprendre.
Compétence orale 4 : mémoriser et dire (restitution de leçon, récitation, jeu théâtral…)
MAÎTRISE INSUFFISANTE CYCLE 3 MAÎTRISE FRAGILE CYCLE 3 MAÎTRISE SATISFAISANTE CYCLE 3 TRÈS BONNE MAÎTRISE CYCLE 3
Difficultés de mémorisation et de restitu- Mémorisation et restitution d’un texte ou Mémorisation, restitution et réinvestis- Prestation orale dont la qualité témoigne
tion en public d’une leçon brefs sement d’un très bon niveau d’appropriation
personnelle
Descripteurs de niveau en fonction de 3 Descripteurs de niveau : Descripteurs de niveau : Descripteurs de niveau en fonction de 2
degrés de progressivité : degrés de progressivité :
a) L’élève n’a fourni aucun effort de mé- L’élève sait restituer avec quelques • L’élève sait dire de mémoire un texte a)
morisation. hésitations une courte leçon ou dire de littéraire bref d’une manière fidèle et • L’élève essaie d’interpréter et de dire
b) L’élève fournit de réels efforts d’ap- mémoire un texte bref (poème, saynète…) fluide en respectant la structure et la de manière expressive le texte qu’il
prentissage mais a du mal à retenir ce d’une manière fidèle, compréhensible et ponctuation des phrases. a appris.
qu’il a à restituer et ne tient pas assez en prenant en compte le public. • L’élève sait réutiliser des mots, des • L’élève sait restituer une leçon, un
compte du public. formules, des expressions qu’il a texte lu ou un échange verbal de
c) L’élève a mémorisé ce qu’il avait à rencontrés dans ce qu’il a lu, enten- façon personnelle et autonome.
apprendre mais ne tient pas assez compte du, étudié. • Parfois aidé du professeur, l’élève
du public (volume, articulation, regard, • Parfois aidé par le professeur, l’élève sait rendre compte, à l’oral, de la
gestes). sait restituer à l’oral une leçon, un lecture d’une œuvre complète, d’une
texte lu ou un échange verbal d’une leçon de plusieurs pages ou d’un
manière qui en manifeste sa bonne débat.
compréhension. b)
• L’élève sait mettre en valeur la
signification et l’organisation d’un
texte complexe et/ou littéraire par la
qualité de son interprétation.
• L’élève sait rendre compte, à l’oral
et de façon autonome, de la lecture
d’une œuvre complète, d’une leçon
de plusieurs pages ou d’un long
temps d’échange.
FRANÇAIS
Il s’agit de donner des repères au professeur pour se prononcer sur le niveau de maîtrise
des élèves dans un champ spécifique (« Écrire ») du domaine 1 du socle commun de
connaissances, de compétences et de culture (sous-domaine : « Comprendre, s’exprimer
en langue française à l’oral et à l’écrit ») mais sans doute pas exclusivement : les activités
envisagées permettront en effet de prélever aussi des informations sur les compétences des
élèves dans les domaines 2 : « Les méthodes et outils pour apprendre » et 3 « Formation de la
personne et du citoyen ». Seuls les observables et les modalités d’évaluation liés au domaine 1
feront néanmoins l’objet d’une présentation explicite ici.
L’élève est amené à écrire un conte en intégralité, avec une contrainte d’écriture : l’intégration
de composantes du schéma actantiel tirées au sort. La construction d’une posture d’auteur1
est au cœur du projet d’apprentissage et donc au cœur de l’évaluation : l’élève doit se référer
à un univers littéraire et en réinvestir les codes, pratiquer les réécritures pour parvenir à une
production finalisée. Un tel projet de séquence – écrire un conte – correspond à des pratiques
de classe très courantes. Dans la perspective de la construction d’une posture d’auteur,
une attention particulière est toutefois accordée à la mise en évidence pour les élèves de
l’articulation entre imagination et rédaction, entre production orale et production écrite : il
s’agit que les élèves affinent leur compréhension des enjeux de l’écrit grâce à la construction
de la distinction entre histoire, « racontage2 » et récit.
1. « Au cycle 3, les élèves affirment leur posture d’auteur » : programme du cycle 3, volet 3 : « Les enseignements », «
Français », introduction de la rubrique « Écriture ».
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2. L’activité du « racontage » apparaît dans le programme du cycle 3, à la rubrique « Oral », dans le tableau des
attendus de fin de cycle, et précisément dans la colonne présentant des exemples de situations, d’activités et d’outils
pour l’élève. Il ne s’agit pas d’un écrit oralisé mais pleinement d’une activité d’oral.
L’observation informelle des élèves, autant que l’examen des différents stades de leur
production, doit permettre d’évaluer le niveau de maîtrise des élèves pour les compétences
suivantes :
• savoir écrire de manière autonome un texte d’une à deux pages à la graphie lisible et
en respectant les régularités orthographiques étudiées au cours du cycle ;
• être capable de réviser son propre texte à partir de consignes ou d’outils de travail ;
• être capable d’écrire à la main de manière fluide et efficace et également d’écrire
facilement avec le clavier d’un ordinateur.
L’enjeu est bien ici de mettre en lumière et d’expliciter des temps et des procédures possibles
d’évaluation des acquis des élèves en fin de cycle 3. Toutefois, afin que les démarches
d’évaluation proposées soient clairement lisibles et transposables dans des situations de
classe variées, il apparaît nécessaire de présenter au préalable la séquence au cours de
laquelle seront évaluées les compétences citées plus haut.
Objectif des activités conduites : la mise en évidence du schéma narratif, grâce à une
relecture du conte déjà connu des élèves.
Objectif des activités conduites : la construction, par les élèves, des catégories du schéma
actantiel (héros–quête–opposant–adjuvant) afin de pouvoir s’en servir dans leur démarche
d’apprenti-auteur.
À l’issue de cette séance, on engage avec les élèves la manipulation de ces deux outils
– schémas narratif et actantiel – à partir de contes connus des élèves. On n’hésite pas à
faire réfléchir les élèves aux limites de ces outils si on les considère comme des grilles de
lecture : on constate que, pour certains contes, cela ne fonctionne pas ainsi (par exemple, on
ne trouve pas de « situation finale » dans Le Petit Chaperon rouge de Perrault ; et même si l’on
reprend le conte étudié en classe, il est périlleux de faire parfaitement entrer Les Fées dans
les cases du schéma narratif). Il importe que les élèves comprennent qu’il ne s’agit pas de lire
systématiquement un conte en cherchant ces éléments, mais que schéma actantiel et schéma
narratif sont des étais dans la démarche d’apprenti-auteur.
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Objectif : coopérer pour construire une histoire cohérente, comprendre l’intérêt et le sens de
la planification d’un récit.
Démarche : les élèves sont répartis en groupes de quatre. Chaque groupe tire au sort quatre
étiquettes correspondant à des figures emblématiques du schéma actantiel, par exemple :
En dix minutes, le groupe doit se mettre d’accord sur la trame d’un conte intégrant ces
éléments.
Dans les dix minutes suivantes, on demande au groupe de se préparer à raconter son histoire
à l’oral : on peut suggérer aux élèves de se répartir les passages à raconter.
Le professeur relève cette première version rédigée afin d’établir pour chacun une consigne de
vigilance orthographique prioritaire.
Consigne possible : « Quelle grande différence voyez-vous entre votre récit et ceux des
autres ? ». L’enjeu ici est bien de rendre tangible pour les élèves la différence entre histoire,
« racontage » et récit, chaque mise en texte d’une même histoire étant singulière.
Chaque texte est ensuite soumis à la critique du groupe : les trois relecteurs interrogent
l’auteur sur ses choix, lui font des suggestions d’amélioration. Le professeur propose au
tableau des amorces pour ce travail : « je ne comprends pas » / « pourquoi le personnage fait-
il ça ? » / « à quoi ça sert ? », etc.
L’auteur peut expliquer et défendre ses choix, il prend également note de ce qu’il doit
amender.
L’intérêt du dispositif est que l’attention se porte sur le récit produit et non sur la conformité à
la norme orthographique : l’élève poursuit ainsi sa compréhension de l’écrit en différenciant
la mise en texte de la norme orthographique voire syntaxique (tout particulièrement la
ponctuation).
Si la classe est familiarisée avec une procédure commune de révision orthographique, les
élèves sont aussi invités à la suivre. On pense ici à des fiches-outils que les professeurs
construisent avec les élèves au fil de l’année, et qui consistent à proposer une démarche
ritualisée pour la relecture.
QUAND ? : après la séance 4, première version de l’écriture individuelle à partir de l’histoire racontée en groupe à
l’oral.
QUAND ? : au cours de la séance 6, en observant les élèves qui retravaillent leur texte en groupe, et au cours de
la séance 7 avec la lecture individuelle de la production au professeur.
FRANÇAIS
La situation d’évaluation
COMPÉTENCES ÉVALUÉES
Domaine 1 | Les langages pour penser et communiquer.
Domaine 2 | Les méthodes et outils pour apprendre. En particulier : mettre en place des
stratégies pour comprendre et apprendre.
Domaine 3 | La formation de la personne et du citoyen. En particulier : exercer son esprit
critique, faire preuve de réflexion et de discernement.
Domaine 5 | Les représentations du monde et de l’activité humaine. Pour ce domaine, on
s’intéressera ici plus particulièrement à l’évaluation des éléments signifiants suivants :
L’énoncé
La situation d’évaluation présentée vise à rendre compte de la capacité des élèves à analyser
la représentation d’une scène de théâtre et à mettre en évidence ce que la mise en scène
apporte au texte théâtral.
Elle passe par diverses phases qui sont autant d’étapes d’analyse de l’activité demandée, aussi
bien pour l’élève qui rend compte de sa perception que pour le professeur qui se rend compte
du degré de compréhension atteint par chacun des collégiens.
Harpagon est un vieil avare qui vient de s’apercevoir qu’on lui a volé tout son argent
qu’il avait caché au fond du jardin.
Le professeur s’assure que tous les élèves comprennent le sens du mot « avare ».
Tu viens de regarder une captation du spectacle L’Avare (acte IV, scène vii) dans la
mise en scène de Georges Werler 1. Dessine le décor et les accessoires présents sur
la scène, à l’intérieur du cadre qui t’est donné. À l’aide de flèches, précise le nom des
éléments que tu as dessinés.
Au-dessous de ton dessin, écris un texte pour expliquer pourquoi le metteur en scène a
choisi ce décor pour représenter la maison d’un avare. Appuie-toi sur la description de
la pièce et prends en compte les accessoires que tu as dessinés, leur disposition, les
couleurs et la lumière.
Le contexte
Dans le cadre de l’objet d’étude « Résister au plus fort : ruses, mensonges et masques »,
les élèves lisent en œuvre intégrale Le Médecin malgré lui de Molière dont ils voient une
représentation au théâtre. La problématique de la séquence vise à déterminer comment
la ruse permet de résister au plus fort. Parmi les évaluations proposées pour cette
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1. Arrêt sur image de la scène avant l’entrée du personnage.
Les objectifs
Cette évaluation invite l’élève à une lecture scénographique précise, qui lui permet de
comprendre et d’interpréter les enjeux du texte théâtral – notamment à travers le personnage
d’Harpagon. S’il s’agit d’une scène complexe et si la situation de spectateur pose des
difficultés spécifiques, le dispositif mis en œuvre permet une appropriation progressive du
sens, stimulante pour l’élève. Quelques principes posés dans la fiche « Organiser la classe
pour aborder les textes littéraires » sont ici appliqués :
• Soulager la mémoire des élèves dès que l’information est abondante : l’attention des
élèves est d’abord centrée sur les éléments du décor, meubles et accessoires, ainsi que sur
leur disposition. Une fois ces éléments représentés, il leur est plus facile de passer à une
phase de commentaire ;
• Faciliter des représentations mentales : le dessin permet une appropriation spatiale et
une mise en relation des éléments qui aident à construire une compréhension personnelle
de la situation.
Un autre aspect de l’activité interprétative de l’élève est également mis en avant, celui qui
concerne le rôle de l’écriture pour réfléchir et pour apprendre. Dans le cas de la situation
d’évaluation proposée ici, on ne peut pas parler « d’écrit de travail » puisque c’est la trace
écrite qui permet l’évaluation et qu’elle n’a donc pas un statut intermédiaire, mais plutôt
« d’écrit de réception », dans l’acception donnée par les concepteurs des ressources pour le
cycle 3. Si ce point mérite d’être souligné, c’est qu’il renvoie à une pratique de classe qui doit
être mise en œuvre bien en amont de la situation d’évaluation, condition pour placer l’élève en
situation de réussite. La perspective est clairement définie dans la fiche intitulée « Recourir à
l’écriture pour réfléchir et pour apprendre : les écrits de travail » et notamment la partie « les
écrits de travail en lecture » :
« Pour les écrits de réception des textes et œuvres lus, mais aussi des œuvres artistiques,
spectacles ou films vus, différents supports sont possibles, à choisir en fonction des objectifs que
l’enseignant leur assigne prioritairement. [...] Ils reçoivent les écrits qui accompagnent la lecture
ou la fréquentation des œuvres, qu’il s’agisse de manifester sa compréhension, de formuler ses
réactions, ou plus généralement de garder des traces de son activité de lecteur ou de spectateur.
Ils peuvent avoir une fonction anthologique, recueillir des extraits ou des citations, être un carnet
d’essais, de notes, de création littéraire mais aussi de dessins, de croquis, de découpages, etc. Ils
sont destinés à favoriser une appropriation subjective et personnelle des textes et œuvres lus ou
vus et à garder la trace du parcours de lecture de chaque élève. Il s’agit d’écrits personnels mais
qui doivent pouvoir être partagés avec l’enseignant. »
Écrit 2 : Le personnage
« Comprendre et L’élève ne men- L’élève indique Dans son écrit, Dans son écrit,
interpréter des tionne aucun effet. seulement qu’il l’élève indique l’élève indique
textes (exprimer aime ou rejette ce que le person- que le person-
les effets pro- personnage. nage l’inquiète, nage l’inquiète,
duits). » lui fait peur, le lui fait peur, le
fait rire ou lui fait fait rire ou lui fait
éprouver de la éprouver de la
pitié, mais sans pitié en justifiant.
justifier.
FRANÇAIS
Dire l’amour
Évaluation de l’oral en compréhension et en
production, exemple 2
Présentation de la manière dont les activités d’oral ont été mises en œuvre et évaluées dans
une approche par compétences tout au long d’une séquence en classe de 4e intitulée « Les mots
sont-ils suffisants pour exprimer le sentiment amoureux ? »
Le troisième tableau sert à identifier les différentes compétences parmi les 38 du référentiel
qui seront particulièrement exercées, développées et évaluées dans le cadre de la séquence.
Une telle partie s’impose si l’on veut s’assurer, à l’échelle d’une année scolaire, qu’une
compétence sera bien travaillée dans plusieurs séquences. Pour être significative, l’évaluation
d’une compétence suppose en effet d’être effectuée de manière récurrente, dans des
contextes différents et à travers la réalisation de tâches variées.
Le quatrième tableau fait la liste des principales situations d’évaluation, selon qu’elles
interviennent en début, en cours ou en fin de séquence.
Pour ce qui concerne l’évaluation de l’oral, quatre compétences ont été identifiées. Pour
chacune, plusieurs degrés progressifs sont décrits.
Les descripteurs qui correspondent à un niveau satisfaisant de fin de cycle 4 se trouvent dans
la colonne encadrée en couleur.
MAÎTRISE
MAÎTRISE FRAGILE TRÈS BONNE
MAÎTRISE INSUFFISANTE CYCLE 4 SATISFAISANTE CYCLE
CYCLE 4 MAÎTRISE CYCLE 4
4
Niveau insuffisant : Maîtrise satisfaisante de Maîtrise satisfaisante de Maîtrise satisfaisante de Très bonne maîtrise de fin
niveau insuffisant de com- fin de cycle 2 : fin de cycle 3 : fin de cycle 4 : de cycle 4 :
préhension orale. compréhension d’un compréhension d’un compréhension d’un compréhension d’un mes-
message oral de moins de message oral de moins de message oral de moins de sage oral complexe et/ou
5 minutes. 10 minutes, avec l’aide du 10 minutes, en situation de plus de 10 minutes en
professeur si nécessaire. d’autonomie. situation d’autonomie.
Descripteurs de niveau en Descripteurs de niveau en Descripteurs de niveau : Descripteurs de niveau en Descripteurs de niveau :
fonction de 3 degrés de fonction de 2 degrés de • accompagné par les fonction de 3 degrés de De manière complètement
progressivité : progressivité : questions, les consignes progressivité : autonome, l’élève est
a) L’élève ne reste pas at- a) L’élève sait soutenir ou les remarques du pro- a) L’élève comprend, sans capable :
tentif durant une situation son attention et, en cas de fesseur, l’élève comprend avoir besoin d’être aidé, • de reformuler le sens
d’écoute de moins de 5 difficulté, cerner ce qu’il ne un message oral simple un message oral simple général et de rendre
minutes. comprend pas et poser des de moins de 10 minutes de moins 10 minutes ou compte de la teneur gé-
b) L’élève arrive à soutenir questions. ou un document audio- un document audiovisuel nérale d’un discours oral
son écoute mais sans com- b) L’élève comprend visuel d’une vingtaine de d’une vingtaine de minutes. complexe ;
prendre ce qui est dit. correctement un message minutes ; b) Accompagné par les • d’aller au-delà de la
oral simple de moins de 5 • l’élève manifeste sa questions, les consignes ou seule compréhension
c) L’élève arrive à soutenir compréhension en refor-
son écoute mais ne com- minutes. les remarques du profes- littérale en analysant et en
mulant le sens général seur, l’élève est capable de interprétant de manière
prend que partiellement ce ou en répondant à des
qui est dit. rendre compte de la teneur fine le message oral.
questions ; générale d’un message
• dans le cas d’un texte oral long et/ou qui pré-
lu à voix haute, l’élève sait sente des difficultés.
dire ce qu’il en a compris
sans se reporter au texte. c) Accompagné par les
questions, les consignes
ou les remarques du pro-
fesseur, l’élève est capable
d’entrer dans l’analyse
fine et l’interprétation d’un
message oral complexe.
MAÎTRISE
MAÎTRISE FRAGILE TRÈS BONNE
MAÎTRISE INSUFFISANTE CYCLE 4 SATISFAISANTE CYCLE
CYCLE 4 MAÎTRISE CYCLE 4
4
Maîtrise insuffisante : Maîtrise satisfaisante de Maîtrise satisfaisante de Maîtrise satisfaisante de Très bonne maîtrise de fin
difficulté à développer un fin de cycle 2 : fin de cycle 3 : fin de cycle 4 : de cycle 4 :
propos pertinent court. maîtrise orale dans le maîtrise d’un oral codifié maîtrise d’un oral codifié maîtrise d’un oral codifié
cadre d’une pratique cou- et développé de moins de 5 et développé de 5 à 10 de plus de 10 minutes.
rante et non codifiée. minutes. minutes.
Descripteurs de niveau en Descripteurs de niveau : Descripteurs de niveau : Descripteurs de niveau : Descripteurs de niveau :
fonction de 3 degrés de • l’élève sait pratiquer L’élève est capable pendant • avec quelques relances • l’élève sait s’exprimer à
progressivité : avec efficacité et perti- quelques minutes : de la part du professeur si l’oral d’une manière très
a) Ce que l’élève dit et la nence différentes formes • de présenter de façon nécessaire, l’élève est ca- claire et correcte ;
manière dont il le dit ne de discours – notamment, ordonnée des informations pable d’une prise de parole • l’élève sait se détacher
correspond pas à ce qui est raconter, décrire, expliquer et des explications ; continue satisfaisante de 5 de ses notes de prépa-
attendu. – dans des situations de • d’exprimer un point à 10 minutes. ration et maîtrise les
b) L’élève comprend ce communication variées ; de vue personnel en le • pendant sa prise de pa- techniques de la prise de
dont il faut parler mais ne • dans le cas d’un récit, justifiant ; role, l’élève est capable de parole en public ;
s’exprime pas assez cor- l’élève est capable de • de raconter une histoire se détacher de ses notes • l’élève est capable d’une
rectement pour être com- « re-raconter » seul un qui n’a pas été étudiée en de préparation. prise de parole continue
pris et ne tient pas assez récit étudié en classe. classe ; longue sans qu’il soit né-
compte de ses auditeurs. • de réaliser une courte cessaire que le professeur
présentation orale après intervienne.
c) L’élève comprend ce
dont il faut parler et prend avoir élaboré un support
en compte ses audi- (papier, numérique, etc.)
teurs en mobilisant des pour cette présentation.
techniques qui font qu’on
est écouté (articulation,
débit, volume de la voix,
intonation, posture, regard,
gestualité...). Cependant,
l’élève ne s’exprime pas
assez correctement pour
être compris.
MAÎTRISE
MAÎTRISE FRAGILE TRÈS BONNE MAÎTRISE
MAÎTRISE INSUFFISANTE CYCLE 4 SATISFAISANTE CYCLE
CYCLE 4 CYCLE 4
4
Maîtrise insuffisante : Maîtrise satisfaisante de Maîtrise satisfaisante de Maîtrise satisfaisante de Très bonne Maîtrise de fin
difficulté à échanger à fin de cycle 2 : fin de cycle 3 : fin de cycle 4 : de cycle 4 :
l’oral. interventions ponctuelles capacité à entrer dans un capacité à entrer dans un capacité à débattre.
dans un échange. dialogue suivi. débat.
Descripteurs de niveau en Descripteurs de niveau : Descripteurs de niveau : Descripteurs de niveau : Descripteurs de niveau :
fonction de 3 degrés de L’élève sait intervenir L’élève sait entrer dans L’élève sait participer L’élève est capable de
progressivité : de temps à autre avec un dialogue suivi avec les à un débat de manière débattre en développant
a) L’élève éprouve des pertinence et clarté dans autres pour confronter son constructive et en respec- ses arguments avec effi-
difficultés à comprendre et des situations variées point de vue, ses réactions, tant la parole de l’autre. cacité et en s’exprimant de
à suivre ce qui se dit, ce qui (questionner, répondre ses impressions, avec les Cependant, son argumen- manière très correcte et
explique qu’il n’intervient à une interpellation, leurs. tation manque parfois d’as- précise.
pas dans l’échange. exprimer un accord ou un surance et d’efficacité.
b) L’élève comprend de désaccord, apporter un
quoi il est question mais complément…).
n’ose pas ou ne veut pas
intervenir dans l’échange.
c) L’élève comprend de quoi
il est question et participe
à l’échange mais n’arrive
pas assez à se faire com-
prendre.
3) La séance 5 est l’occasion d’évaluer deux autres compétences orales que celle qui était en
jeu dans les activités précédentes. Puisqu’elle est consacrée à des exposés, elle permet bien
sûr l’évaluation de la compétence : « s’exprimer à l’oral de manière continue ». Mais puisque
l’exposé comporte un temps de récitation, elle permet aussi l’évaluation de la compétence
: « mémoriser et dire ». Outre la mobilisation des compétences orales, elle se prête à
l’évaluation de trois autres compétences du référentiel : « se construire une culture historique,
géographique, littéraire et artistique » (domaine 5) ; planifier son travail (domaine 2) ;
« comprendre un texte littéraire bref » (domaine 1, composante 1).
FRANÇAIS
Mise en œuvre et évaluation des activités d’oral dans une approche par compétences tout au
long d’une séquence en classe de 4ème intitulée « Les médias : info ou intox ? » et associée à un
EPI relevant de la thématique « Information, communication, citoyenneté ».
Dans la première colonne sont identifiées les différentes compétences du socle commun
que l’enseignement du français permet d’évaluer tout au long du parcours de l’élève. Ces
compétences sont organisées en fonction de l’architecture du socle commun : leur classement
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se fait par domaines et, à l’intérieur du domaine 1, par composantes.
Pour chacune des compétences, les cinq colonnes suivantes comportent des descripteurs
de niveau de maîtrise dont la rédaction s’appuie sur les attendus de fin de cycle tels qu’ils
sont précisés dans les programmes et dans les documents Eduscol conçus pour cadrer et
harmoniser l’évaluation des acquis du socle commun de connaissances, de compétences et de
culture sur les cycles 2, 3 et 4. Le référentiel permet ainsi de réaliser un suivi et une évaluation
continue des compétences des cycles 2, 3 et 4.
Le troisième tableau sert à identifier les différentes compétences parmi les 38 du référentiel
qui seront particulièrement exercées, développées et évaluées dans le cadre de la séquence.
Une telle partie s’impose si l’on veut s’assurer, à l’échelle d’une année scolaire, qu’une
compétence sera bien travaillée dans plusieurs séquences. Pour être significative, l’évaluation
d’une compétence suppose en effet d’être effectuée de manière récurrente, dans des contextes
différents et à travers la réalisation de tâches variées.
Le quatrième tableau fait la liste des principales situations d’évaluation, selon qu’elles
interviennent en début, en cours ou en fin de séquence.
La réalisation finale est la création d’une WebRadio rassemblant tous les articles conçus lors
des 36 heures de l’EPI.
Les disciplines contributrices et participantes sont : l’anglais, le français ainsi que l’histoire-
géographie-enseignement moral et civique. Participent aussi au projet le conseiller principal
d’éducation et le professeur documentaliste.
Les objectifs de la séance sont de raconter à l’oral un événement du point de vue d’un
personnage puis d’écrire un fait divers dans un contexte de propagande.
Déroulement de la séance :
a) Le professeur divise la classe en trois et distribue un des sujets à chaque tiers (2 minutes).
b) Lecture en classe entière de tous les sujets (5 minutes). Relevé des mots-clefs.
c) Écoute de la nouvelle « La Mère Sauvage » (20 minutes). Brouillon et prise de notes par les
élèves.
d) Moment de réflexion silencieuse (5 minutes). Réorganisation et développement de notes.
Possibilité de questions à l’enseignant.
e) Passage à l’oral des élèves comme suit (45 minutes).
1. Soldat prussien n°1 2. Mère Sauvage n°1
3. Soldat prussien n°2 4. Mère Sauvage n°2
5. Soldat prussien n°3 6. Mère Sauvage n°3
7. Soldat prussien n°4 8. Mère Sauvage n°4
… …
Les élèves ont pour consignes de faire à l’oral leur récit en adoptant le point de vue imposé
mais également de ne pas hésiter à réagir à ce que les camarades qui les ont précédés ont dit,
soit pour approuver et surenchérir soit pour marquer le désaccord et critiquer.
« Nos soldats ont pris l’habitude des balles allemandes, en effet elles éclatent mollement en
l’air et tombent en pluie de fer inoffensive, ou s’enfoncent dans la terre sans éclater. Quant
aux blessures causées par les balles elles ne sont pas dangereuses ; les balles traversent
les chairs de part en autre sans les déchirer, de sorte que les grands trains de blessés
sont remplis de jeunes garçons atteints par des balles, mais qui pourtant rient avec une
réconfortante bonne humeur. » 17 aout 1914, L’Intransigeant.
g) Explication de ces articles jugés absurdes aujourd’hui (10 minutes). Discussion autour de la
liberté de la presse (Qu’est-ce que la liberté de la presse pour vous ? La liberté de la presse
existe-t-elle en France ? Connaissez-vous des pays où la liberté de la presse n’existe pas ?).
Liens du professeur vers un extrait d’article ou de journal télévisé à des fins de propagande.
Exemple : « la télévision nord-coréenne annonce la victoire de Kim Jong-un le 10 mars 2014 »
h) Réalisation d’une trace écrite qui synthétise ce qui est ressorti de l’échange au sujet de la
liberté de la presse (10 minutes).
i) Rédaction des faits divers du sujet 3 et lecture à voix haute des écrits (30 minutes).
Pour ce qui concerne l’évaluation de l’oral, quatre compétences ont été identifiées. Pour
chacune, plusieurs degrés progressifs sont décrits.
• « S’exprimer à l’oral en interaction », pendant la phase où les élèves échangent en îlot pour
formaliser leur recherche ;
• « S’exprimer à l’oral de manière continue », pour les quelques élèves chargés de rendre
compte à l’oral du travail de leur groupe.
Elle permet également d’évaluer trois compétences présentes dans la partie du référentiel
académique consacrée au domaine 2 du socle commun : «Coopérer et réaliser des projets »,
« Rechercher et traiter l’information » et « Maîtriser un environnement numérique ».
3) La partie de la séance 6 qui prend appui sur les articles de L’Intransigeant et du Petit
Parisien amène les élèves à débattre, permettant l’évaluation de la compétence : « S’exprimer
à l’oral en interaction ».
• Certaines activités ont cependant bien à être évaluées dans une logique sommative afin de
garder mémoire, à certains moments-clés de la séquence, du niveau de maîtrise atteint par
l’élève.
• En fin de cycle, grâce à tous les éléments d’évaluation dont il a été gardé mémoire au fil des
années, l’usage du référentiel met les enseignants en capacité de valider à meilleur escient
les huit composantes du socle commun en prenant pour référence la troisième colonne
« maîtrise satisfaisante » en fin de cycle 3 ou la quatrième colonne « satisfaisant » en fin de
cycle 4.
FRANÇAIS
DESCRIPTION
Domaine 5 - Les représentations du monde et l’activité humaine
Évaluer les compétences dans le cadre d’une séquence faisant référence aux questionnements
complémentaires de la partie « Culture littéraire et artistique » des programmes de 3e.
À travers une tâche complexe, le scénario envisagé ici propose d’évaluer en fin de cycle 4 des
compétences relatives à différents domaines du socle.
COMPÉTENCES TRAVAILLÉES
Domaine 1 – Les langages pour penser et communiquer
Domaine 2 – Les méthodes et outils pour apprendre.
En particulier : planifier les étapes et les tâches pour la réalisation d’une production.
Domaine 3 – La formation de la personne et du citoyen
En particulier : expliciter les émotions ressenties
Domaine 5 - Les représentations du monde et l’activité humaine
En particulier : organisations et représentations du monde
ÉLÉMENTS SIGINFIANTS
Domaine 5 : Analyser et comprendre les organisations humaines et les représentations du
monde :
• en se référant de manière pertinente à des œuvres majeures et à des représentations du
monde ;
• en appréciant et en en caractérisant la portée ;
• en comprenant et interprétant des textes et des œuvres.
La situation d’évaluation
L’énoncé
On fait produire à l’élève une grille permettant d’apprécier la réussite d’un travail d’écriture. La
consigne est la suivante :
Voici le sujet posé à des élèves de 3e au brevet blanc. Il fait suite à la lecture du texte de Victor
Hugo extrait des Misérables, intitulé « Une petite fille toute seule ».
« Toi aussi il t’est arrivé de ressentir une sotte frayeur. Raconte à quelle occasion et ce que tu as
éprouvé de manière à faire partager ce sentiment à tes lecteurs. »
Grâce aux textes que tu as lus et à celui que tu as écrit en révisant ton brouillon plusieurs fois,
rédige une fiche de conseils et de consignes qui vont permettre à ces élèves de réussir au mieux
leur récit. Tu peux rédiger en paragraphes ou présenter tes conseils sous forme de liste précise
et organisée.
Tu peux commencer par : « Pour bien réussir ton récit, tu dois:… ».
Les objectifs
L’évaluation consiste en l’élaboration d’une grille d’aide à la rédaction et à la relecture, à
destination d’autres élèves qui auraient à rédiger un récit de leur peur. Dans cette grille, l’élève
doit mobiliser ses connaissances de lecteur et de scripteur en explicitant, sous forme de
critères d’évaluation, les enjeux et les apports de la lecture littéraire, en mettant en évidence
plus particulièrement les liens qui se tissent entre un texte et son lecteur. À travers l’écriture
de cette grille, l’élève rend compte de son degré d’appropriation des textes qu’il a lus : ce qui
relève du genre, d’une représentation du réel et de son questionnement sous l’effet d’une
émotion aussi intense que la peur, de la transfiguration par l’écriture littéraire, à savoir
s’extraire du récit vécu, de l’autobiographie, pour basculer dans une création littéraire qui
relève de la fiction.
Cette évaluation permet de mettre en situation de réussite des élèves qui ont une maîtrise
fragile, voire insuffisante, de l’écriture d’un récit mais qui se sont approprié les textes et sont
capables d’en percevoir la construction et les effets.
Cette grille est à la fois réflexive et transposable à d’autres productions. Elle pourrait être la
grille de lecture de sa propre production.
Cette situation d’évaluation permet également de déployer avec les élèves l’implicite des
sujets d’imagination proposés à l’examen certificatif et de s’approprier la langue scolaire.
Elle peut intervenir en fin de cycle 4 car elle s’applique à des compétences qui ont été
travaillées tout au long du cycle, mais elle peut aussi prendre un aspect plus formatif, à l’issue
d’une séquence.
Annexe 1
Présentation du travail mené en amont
La situation d’évaluation proposée intervient au terme d’une séquence en classe de 3ème qui
vise, dans le cadre du questionnement libre, à explorer la mise en place d’une atmosphère
particulière créée par la peur que ressent un personnage et qui vient troubler l’appréhension
du réel. Elle interroge le rapport au monde et à soi ainsi que le travail de l’écriture et ses effets
sur le lecteur. Il s’agit aussi d’observer comment l’écrivain qui scénarise la peur joue avec le
lecteur pour lui faire partager ce sentiment.
La séquence s’articule autour de la rédaction d’un récit littéraire sur la peur qui produise un
effet sur le lecteur. Le premier jet de ce récit est révisé à trois reprises après la lecture de
textes littéraires analysés en classe. Ecriture et lecture se nourrissent et s’enrichissent l’une
et l’autre dans un va-et-vient du texte écrit au brouillon. L’observation de brouillons d’écrivains
met en évidence le cheminement et la réflexion qui sont ceux de l’écrivain à la tâche et amène
les élèves à retravailler leurs écrits en éliminant, en ajoutant, en remplaçant.
Le récit final obtenu permet de mesurer les progrès dans la rédaction et les enrichissements
successifs du texte grâce aux lectures effectuées. Il donne lieu à une lecture collective.
Brouillon 2-Ari
Brouillon 3-Ari-
Brouillon 3- Emile
Le brouillon d'Emile s'est agrandi de gauche à droite par ajout de feuilles comme les "paperolles" de Proust.
En bleu à gauche, le premier jet raturé : l'élève a su éliminer les éléments de son récit qui ne contribuaient
pas à la création d'une atmosphère inquiétante. À droite en bleu, il a complété ses impressions en
évoquant les effets physiques que provoque la peur. À droite encore, en rouge, la reprise du texte complété
en vert par les derniers ajouts d'images.
II- L'évaluation:
L'évaluation sous la forme de conseils donnés à des pairs s'est avérée très positive pour tous les
collégiens. Les élèves les plus en difficulté en lecture et en écriture se sont sentis en situation de
réussite; en effet, les reprises successives de leurs écrits leur ont permis de mémoriser les étapes
inhérentes à la révision textuelle tandis que les retours fréquents aux textes littéraires ont nourri
leurs propres productions. Le lien entre lecture et écriture, rendu tangible par la situation
d’évaluation, a de plus contribué à leur faire adopter une posture méta réflexive.
Ainsi, tous les élèves sont parvenus à retrouver les éléments qui composent un récit où l'on cherche
à traduire la peur du personnage. Beaucoup se sont saisis de l'adresse à d'autres élèves pour être
plus précis dans leurs conseils qu'ils ne l'auraient été dans la réalisation d'une simple grille de
relecture ou d'évaluation.
L'évaluation permet en outre à chacun de mesurer concrètement l'apport de ces lectures littéraires
sur sa propre production: si, pour beaucoup, la première production traduit une maîtrise insuffisante
des compétences pour écrire le récit de sa peur, le troisième brouillon en revanche devient
satisfaisant pour plusieurs items au moins et ce même pour les élèves les plus fragiles. Les élèves
mesurent eux-mêmes ce déplacement au moment de l'élaboration de leur grille de conseils et
prennent conscience que la lecture des textes leur a permis de mieux écrire à leur tour.
Copie- Lou
Dans le travail ci-dessus qui révèle une très bonne maîtrise, l'élève a su ordonner et classer les
différents éléments à prendre en compte. On voit qu'il s'est approprié les procédés littéraires
rencontrés dans les textes et qu'il a parfaitement compris que la traduction littéraire du réel passe
par sa transformation quand il dit :
"Utilise des hyperboles pour exagérer. Si tu n'en utilises pas, ton texte sera trop objectif et de plus,
le lecteur ne le trouvera pas réaliste et ne ressentira pas ses effets"
Cette grille produite par une élève en
difficulté et découragée montre qu'elle
n'a pas su ordonner et regrouper les
items mais elle a retenu les principaux
éléments de la construction de ce
récit. Aucun point de langue n'est
mentionné et, en effet, l'élève
reconnaît qu'elle "mélange tous les
temps des verbes et ne sait pas les
reconnaître".
Copie-Clesya
Copie- Samy
FRANÇAIS
1. Le programme du cycle 4 fait explicitement mention de l’usage du carnet de bord, dans la rubrique « Écriture », au
sein de la sous-rubrique « Repères de progressivité » : « Dès le début du cycle, on encourage la pratique d’écriture
de documents personnels (carnets de bords, cahiers de lecture cursive et d’écriture d’invention, répertoires de mots,
écrits intermédiaires divers...) »
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COMPÉTENCES ÉVALUÉES
Dans cette perspective, l’EPI choisi pour ce travail (et présenté ci-après) permettra au professeur
de français d’évaluer les compétences précises suivantes parmi celles mentionnées par le
programme dans les attendus de fin de cycle :
• Savoir utiliser l’écrit pour réfléchir et travailler, pour se créer des outils de travail.
• Savoir formuler par écrit sa réception d’une œuvre littéraire ou artistique.
• Savoir écrire pour argumenter.
Ainsi, les situations d’évaluation proposées donneront des repères au professeur pour se
prononcer sur le niveau de maîtrise des élèves dans un champ spécifique du domaine 1 du
socle commun de connaissances, de compétences et de culture (champ « Écrire », au sein du
premier sous-domaine : « Comprendre, s’exprimer en langue française à l’oral et à l’écrit »),
mais sans doute pas exclusivement : les activités envisagées permettront en effet de prélever
des informations sur les compétences des élèves dans le domaine 2 : « Les méthodes et outils
pour apprendre. » Seuls les observables et les modalités d’évaluation liés au domaine 1 feront
néanmoins l’objet d’une présentation explicite ici.
Ce travail en EPI fait intervenir trois disciplines : le français, les arts plastiques et les SVT. La
production finale est double : elle consiste d’abord dans la réalisation en arts plastiques d’une
création propre à améliorer l’humain. Elle aboutit en fait à la mise en place d’un débat au
cours duquel chaque groupe verra sa création mise en procès par un autre groupe d’élèves :
des arguments scientifiques, éthiques et sociaux pourront être déployés.
Le travail du professeur de français s’appuie sur les textes étudiés dans une séquence
travaillée en amont avec la classe et intitulée « Hommes artificiels et savants fous »2. Cette
séquence a été l’occasion d’un questionnement sur la nécessité d’une réflexion individuelle
et collective pour accompagner les avancées scientifiques et techniques. (Voir le corpus non
exhaustif en Annexe 1)
Dans le cadre de l’EPI lui-même, les réflexions sont nourries par la lecture d’une œuvre
intégrale, Des fleurs pour Algernon de Daniel Keyes (1966), et celle de divers articles de
presse qui questionnent de plus en plus en profondeur les enjeux éthiques et sociaux du
transhumanisme. Textes littéraires, extraits de films et articles de presse sont étudiés en
parallèle afin d’interroger aussi l’ambition de l’art à anticiper le progrès scientifique et ses
limites. (Voir le corpus non exhaustif en Annexe 2)
Une séance de présentation conjointe du projet par les trois professeurs associés permet de
commencer le travail en EPI. La réalisation finale est annoncée et les compétences visées sont
explicitées aux élèves. Enfin, les modalités de travail et les échéances sont évoquées, ce qui
conduit à mentionner la nécessaire utilisation d’un support de suivi du projet.
2. Cette séquence s’inscrit dans le questionnement complémentaire suggéré par le programme - partie «culture
littéraire et artistique» - pour la classe de troisième : «Progrès et rêves scientifiques»
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Le professeur de français prend le relais de cette présentation générale pour consacrer une
séance à une réflexion sur ce support : lors de cette séance, les élèves disposent de l’objet
« carnet de bord » – un cahier demandé en amont – et sont conduits à inaugurer cet outil.
Pour cela, des extraits de trois types de carnets de bord sont présentés aux élèves : un carnet
de bord tenu lors d’un voyage, un carnet de bord tenu par un enseignant, un carnet de bord
lié à un véhicule de service dans une entreprise. Une observation de ces documents permet
d’établir collectivement quelques critères définitionnels de cet outil de suivi :
• Son rôle d’aide-mémoire, avec l’importance des dates et des souvenirs consignés : ce que
l’on découvre, ce que l’on fait, les idées qui traversent l’esprit.
• Son rôle dans la planification et l’organisation du travail à venir.
• La place importante accordée aux commentaires de celui qui rédige le carnet de bord.
Après ce travail d’ « installation » du carnet de bord, les élèves doivent l’utiliser de façon
autonome tout au long de l’EPI. Toutefois, cette compétence étant en construction – ce qui, on
l’a dit plus haut, est d’autant plus vrai dans le cas des élèves de troisième n’ayant pas travaillé
en EPI auparavant – les professeurs se proposent d’accompagner l’utilisation des écrits de
travail dans le suivi du projet. Cet accompagnement peut prendre des formes variées :
• des temps sont explicitement ménagés en fin de séance pour consigner les éléments dont il
paraît utile de garder trace. Par exemple, lorsque la classe s’adonne en français à une lec-
ture analytique d’un passage du roman de Daniel Keyes, le professeur encourage les élèves, à
l’issue du débat interprétatif, à consigner des éléments qui pourront nourrir la réflexion liée au
débat final de l’EPI. Il peut aussi demander aux élèves de restituer à l’écrit, dans le carnet de
bord, leur réception de textes donnés à lire en autonomie ;
• des temps d’échange sont organisés au sein des groupes constitués pour l’EPI, au cours
desquels chacun présente l’état de ses réflexions, carnet de bord à l’appui. La consultation des
carnets de bord de camarades est encouragée, ainsi que le fait d’expliquer la démarche adop-
tée dans le carnet de bord – pour les autres membres du groupe, pour le professeur.
Annexe 1
Corpus des extraits textuels et filmiques étudiés dans le cadre de la
séquence « Hommes artificiels et savants fous » préalable à l’EPI
• Extrait du chapitre V de Frankenstein ou le Prométhée moderne de Marie Shelley (1818) de
«Une sinistre nuit de novembre » à « je me précipitai hors du laboratoire »,
• Incipit de Le meilleur des mondes de Aldous Huxley (1932),
• Les premières séquences du film Bienvenue à Gattaca de Andrew Niccol (1997),
• Extrait du chapitre VIII de Felicidad de Jean Molla (Gallimard, 2005) : de « Alexis contempla
ses mains » à « … à les solliciter »,
• La nouvelle intégrale Le Robot qui rêvait de Isaac Asimov (1986).
Annexe 2
Corpus non exhaustif des lectures proposées par le professeur de français
pour nourrir la réflexion engagée dans l’EPI « L’Homme augmenté, quels
enjeux sociaux et éthiques ? »
• Extrait d’une interview de Laurent Alexandre par Blaise Mao : « Nous sommes entrés dans le
siècle de l’eugénisme », publiée dans le n°14 de la revue Usbek et Rica (automne 2014),
• Un ou plusieurs extraits du roman Auprès de moi toujours de Kazuo Ishiguro (2005) qui met
en scène de manière poignante les dérives de la science au sujet du clonage,
• Un extrait de La Rivière à l’envers, Tome 1 : Tomek de J.-C. Mourlevat (2000, Pocket
Jeunesse) ; la fin du roman et le renoncement à la vie éternelle pourtant à portée de main pour
le personnage.
FRANÇAIS
Les situations d’évaluation proposées ici s’inscrivent dans une séquence à dominante écriture
sur l’entrée du programme « Se chercher, se construire : se raconter, se représenter », au sein
d’une classe de troisième. L’objectif principal de la séquence est de mener à bien un projet
d’écriture collaborative. Ce type de projet pédagogique peut donner lieu à l’évaluation de nom-
breuses compétences, parmi lesquelles nous opérons le choix suivant :
• Savoir planifier ou réviser un texte, par retour sur sa propre production écrite ou sur celle d’un
camarade ;
• Savoir pratiquer l’écriture collaborative ;
• Produire un écrit d’invention en s’inscrivant dans un genre littéraire.
Ainsi, les situations d’évaluation proposées donneront des repères au professeur pour se pro-
noncer sur le niveau de maîtrise des élèves dans un champ spécifique du domaine 1 du socle
commun de connaissances, de compétences et de culture (champ « Ecrire », au sein du premier
sous-domaine : « Comprendre, s’exprimer en langue française à l’oral et à l’écrit », ) mais sans
doute pas exclusivement : les activités envisagées permettront en effet de prélever aussi des
informations sur les compétences des élèves dans le domaine 3 : « La formation de la personne
et du citoyen. » Seuls les observables et les modalités d’évaluation liés au domaine 1 feront
néanmoins l’objet d’une présentation explicite ici.
Les élèves seront amenés à écrire un épisode autobiographique en groupe. Le processus d’écri-
ture constituera le cœur de l’évaluation : le travail au brouillon devra être repris, modifié, étoffé.
L’ensemble du projet sera accompagné de lectures prévues dans la séquence.
L’enjeu est bien ici de mettre en lumière et d’expliciter des temps et des procédures possibles
d’évaluation des acquis des élèves. Toutefois, afin que les démarches d’évaluation proposées
soient clairement lisibles et transposables dans des situations de classe variées, il apparaît
nécessaire de présenter au préalable la séquence au cours de laquelle seront évaluées les com-
pétences citées plus haut.
Supports iconographiques
Deux tableaux de Frida Kahlo:
• La Colonne brisée (lien)
• Le Cerf blessé (lien).
Questionnement
Qu’est-ce que ces toiles racontent de leur auteur ? Pourquoi l’artiste a-t-elle choisi de se
représenter ainsi ?
Questionnement
Pourquoi cette anecdote a-t-elle sa place dans l’autobiographie de l’auteur ?
Séance 3 : S’appuyer sur des lectures d’auteurs pour élaborer des choix
d’écriture
Support
La trame d’un autre groupe d’élèves.
Supports
Plusieurs brouillons d’écrivains (par exemple, une page du manuscrit de Madame Bovary de
G. Flaubert, ainsi qu’une page du manuscrit de La Recherche de M. Proust : observation, en
particulier, des ratures de G. Flaubert, et des ajouts par les « paperolles » de M. Proust).
Séance 9 : Réécriture
FRANÇAIS
DESCRIPTION
Évaluer les compétences du domaine 5 dans le cadre d’un travail sur différentes œuvres lues en
lecture cursive.
À travers une tâche complexe, le scénario envisagé ici propose de travailler en fin de cycle 4 des
compétences relatives à différents domaines du socle.
LES COMPÉTENCES TRAVAILLÉES
Domaine 1 – Les langages pour penser et communiquer
Domaine 2 – Les méthodes et outils pour apprendre
En particulier : planifier les étapes et les tâches pour la réalisation d’une production
Domaine 3 – La formation de la personne et du citoyen
En particulier : expliciter les émotions ressenties
Domaine 5 : les représentations du monde et de l’activité humaine
En particulier : analyser et comprendre les organisations humaines et les représentations du
monde
Télécharger le ÉLÉMENTS SIGNIFIANTS
document « Évaluation Domaine 5, Évaluation de l’élément signifiant « Analyser et comprendre les organisations hu-
du socle cycle 4 » maines et les représentations du monde »
• en en appréciant et en en caractérisant la portée ;
• en comprenant et interprétant des textes et des œuvres ;
• en exerçant son regard critique sur diverses œuvres ;
• en se référant de manière pertinente à des œuvres majeures et à des représentations du
monde.
La situation d’évaluation
Contexte et objectifs
Il s’agit d’évaluer une production audio-visuelle, une émission littéraire fictive, menée en fin de
cycle à la suite d’un travail portant sur différentes œuvres lues en lecture cursive. Ces œuvres
mettent toutes en scène des personnages, réels ou imaginaires, dont l’histoire singulière
est bouleversée par l’Histoire. Elles montrent comment les guerres qui ont traversé le XXe
siècle ainsi que les totalitarismes qui s’y sont développés ont affecté leurs histoires familiales,
leurs amitiés ou leurs parcours amoureux. Elles interrogent aussi le pouvoir des livres et
de la littérature dans ces périodes troublées, à travers le danger qu’ils représentent pour
les dictatures et la façon dont ils transmettent du plaisir et de l’espoir. Elles invitent enfin à
réfléchir au rôle de la lecture dans la construction de soi.
Pour préparer la restitution des travaux de lecture cursive, trois temps sont mis en œuvre :
• séance de diffusion et d’analyse d’extraits de l’émission La Grande librairie dont le thème
portait sur « Les livres qui ont changé votre vie »;
• séance préparatoire en équipe à l’aide du journal du lecteur de chaque élève : mise en place
du cahier des charges1, répartition des tâches, préparation des interventions ;
• séance de tournage des quatre équipes.
L’émission prend la forme d’une table ronde animée par un élève qui en conduit le
déroulement et dans laquelle alternent des présentations des œuvres et de leurs auteurs, des
lectures d’extraits – dont le choix est explicité – et des réponses que ces textes apportent aux
questions que les élèves se sont posées au cours des deux séquences. Une partie du débat
dans l’émission porte sur le rôle que jouent les livres dans les périodes troublées de l’Histoire
mais aussi dans la construction de chaque individu et permet à chacun d’évoquer son parcours
singulier de lecteur à travers les œuvres lues.
Dans le cadre d’une évaluation du domaine 5, on évalue le contenu des propos tenus, préparés
en amont, par les élèves en situation d’invités dans cette émission littéraire, et non leurs
compétences langagières à l’oral.
Les difficultés que pourrait poser la prise de parole pour des élèves timides sont levées par
le temps de travail en groupe qui précède le tournage. Cette phase collaborative entre pairs
permet de revenir sur certains passages, de lever certains obstacles à la compréhension, de
s’aider mutuellement pour préparer la prestation de chacun. Ce temps d’échange fait émerger
de nouvelles interrogations sur les textes vers lesquels les élèves reviennent spontanément
pour vérifier leurs interprétations et être plus sûrs de leurs affirmations.
Enfin, le jeu de rôles que propose le principe de « l’émission », avec son animateur, ses invités,
son titre et le regard de la caméra, maintient l’intérêt pour l’ensemble des élèves et impose
à chaque groupe d’organiser, de préciser et de rendre le plus clair possible le discours de
chaque participant. De fait, le caractère collaboratif de la situation d’évaluation donne envie à
chacun des collégiens de donner le meilleur de lui-même pour lui comme pour son équipe, ce
qui impose naturellement la nécessité de réussir.
1. Cf. annexe 2
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Annexe 1
Présentation de travail mené pendant les deux séquences qui précèdent le
tournage de l’émission
D’abord, dans une séquence intitulée « Destins individuels, destin collectif » ont été lues en
classe des nouvelles porteuses d’un regard sur l’histoire du XXè siècle (guerres mondiales,
société de l’entre-deux guerres, régimes fascistes et totalitaires), nouvelles qui montrent
comment l’Histoire traverse et bouleverse des histoires personnelles, familiales, des amitiés
ou des parcours amoureux . La problématique posée a été : « Que nous apportent aujourd’hui
les œuvres (littéraires, théâtrales, picturales, musicales, cinématographiques...) qui évoquent
«les guerres lointaines»? »
Pendant cette séquence, les élèves ont lu en cursive et au choix des récits et témoignages du
XXe siècle :
• Le Message d’Andrée Chédid.
• Si c’est un homme de Primo Levi.
• La nuit d’Elie Wiesel.
• Un long dimanche de fiançailles de Sébastien Japrisot.
• Un secret de Philippe Grimbert3.
• La civilisation, ma mère !... de Driss Chraïbi.
Dans la séquence suivante, dont le titre emprunté à Voltaire est : «De l’horrible danger de la
lecture», tous les élèves ont lu au choix l’un de ces deux livres :
• Balzac et la petite tailleuse chinoise de Dai Sijie.
• La Voleuse de livres de Markus Zusak.
Leur étude en œuvre intégrale a été menée conjointement autour des thèmes suivants :
• les narrateurs singuliers de ces histoires ;
• la critique des totalitarismes et la leçon d’espoir ;
• la lecture qui change la vie et le monde ;
• la poésie de ces récits.
Les textes lus en classe, extraits de ces deux œuvres et complétés du poème de Victor Hugo
«L’année terrible» pour évoquer les autodafés, ont interrogé le rapport de chacun à la lecture,
le rôle social que celle-ci peut avoir ainsi que sa fonction dans la construction de l’individu et
du citoyen, des jeunes hommes et femmes que les élèves sont en train de devenir.
Cette séquence a permis d’aborder l’argumentation autour d’une question : « Les livres ont-ils
le pouvoir de changer la vie, de changer le monde ? »
3. Le texte de Philippe Grimbert, Un Secret, avait été préalablement rencontré dans la première séquence de l’année
sur la construction des souvenirs d’enfance.
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Annexe 2
Cahier des charges par équipe
1. Déterminer qui aura le rôle de responsable et d’animateur.
2. Sur le ou les livres lus, s’accorder sur l’élève qui prendra en charge le développement de
chaque thème à aborder4.
3. Individuellement, préparer son intervention sur le thème donné en s’appuyant sur tous les
éléments présents dans le cours (dont les copies/les corrections des devoirs …).
Pendant ce temps, l’animateur ordonne par écrit ses prises de parole et les rédige au
brouillon. Il doit savoir quelles questions poser, à qui il va s’adresser, comment il va relancer
les débats.
4. Le groupe rassemble ses propositions et les ajuste.
5. Le groupe s’entraîne à l’échange et, au fur et à mesure de l’entraînement, à se détacher de
ses notes.
Annexe 3
Extraits vidéo de l’émission filmée par les élèves
4. Un tableau que les élèves ont à compléter est distribué à cet effet.
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FRANÇAIS
Carnet d’écrivain
Évaluer les compétences du domaine 5 en
croisant lecture et écriture d’invention
COMPOSANTE(S) DU SOCLE COMMUN
La tâche d’évaluation
L’évaluation proposée découle logiquement d’une séquence de français polarisée autour de
la lecture intégrale des Mémoires d’Hadrien de Marguerite Yourcenar, œuvre offrant une vision
de l’Italie à une époque précise, ainsi que des Carnets de notes de « Mémoires d’Hadrien », qui
offrent une réflexion métalittéraire sur le processus de création de l’œuvre, en particulier sur
le rôle qu’ont joué les voyages en Italie de l’auteur dans la genèse de cette autobiographie
fictive1.
L’énoncé
CONSIGNE
Rédiger une page du journal intime de Marguerite Yourcenar qui, déambulant sur le site de la
Villa Hadriana et dans les rues de Rome, a l’intuition de son œuvre.
Dans ce texte, l’auteur décrira ce qu’il voit et exprimera les sensations, les sentiments, les
réflexions que lui inspirent ses pérégrinations et évoquera en particulier son projet d’écriture,
intimement lié à la visite de Rome. Cette page de journal permettra de percevoir le sens que
Marguerite Yourcenar a voulu donner à Mémoires d’Hadrien ainsi que certains de ses choix en
matière d’écriture ; l’auteur mettra notamment en évidence l’originalité de son projet littéraire
en se référant à d’autres productions artistiques anciennes ou contemporaines représentant la
ville de Rome2.
L’évaluation sommative porte sur la page du carnet intime d’un auteur rédigée par l’élève. Elle
permet, de fait, dans un acte de transfert et au détour d’une écriture d’invention, d’actualiser
le savoir en vérifiant que l’élève se l’est approprié au cours de la séquence.
Ce projet d’écriture, qui nécessite de la part de l’élève une description de la Villa Hadriana
et de Rome à l’époque de Marguerite Yourcenar mais également des réflexions sur l’époque
de l’empereur romain, permet également de vérifier que l’élève est capable d’inscrire son
texte dans diverses représentations du monde relevant à la fois du temps, de l’espace et de
l’histoire culturelle et artistique. À cet effet, l’évaluation sera préparée également par une
phase de recherches documentaires visant à permettre aux élèves de prendre conscience de la
singularité de la vision de Rome que propose Marguerite Yourcenar au regard d’autres œuvres
littéraires et artistiques plus anciennes ou contemporaines.
Le travail d’écriture proposé participe donc d’un projet plus vaste de développement d’une
culture générale, en particulier artistique et littéraire. Il s’agit d’évaluer la capacité de l’élève
à comprendre la « spécificité des productions artistiques comme représentations du monde,
interrogations sur l’être humain » et à « faire dialoguer les œuvres littéraires du patrimoine
national (…), les littératures de langues anciennes (…) et les autres productions artistiques,
notamment les images, fixes et mobiles », comme le préconisent le socle commun de
connaissances, de compétences et de culture et le programme de français pour le cycle 4. En
outre, en proposant à l’élève de se mettre à la place de Marguerite Yourcenar, on favorise un
sentiment de proximité avec l’œuvre de cet auteur qui peut, au premier abord, sembler ardue
pour les élèves en fin de cycle 4.
2. Une autre forme d’évaluation sommative est envisageable à l’issue de cette séquence : l’on peut proposer aux élèves
d’imaginer le journal intime de l’auteur de l’un des textes complémentaires étudiés en prolongement de la lecture de
l’œuvre de Marguerite Yourcenar.
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La forme même du travail d’écriture proposé s’inscrit, en outre, pleinement dans l’entrée
littéraire et artistique « Se chercher, se construire : se raconter, se représenter » au
programme de la classe de troisième et offre l’occasion à l’élève de s’essayer à une forme
spécifique des écritures du moi, le journal intime.
Dans une grille de critères, on attirera l’attention de l’élève sur le fait qu’on évaluera sa
capacité à réutiliser avec pertinence les éléments travaillés dans l’ensemble des textes lus et
étudiés durant la séquence et lors de l’évaluation formative :
• les éléments qui concernent la Villa Hadriana et la ville de Rome ;
• les éléments qui concernent l’auteur ;
• les éléments qui concernent son œuvre et sa singularité au regard d’autres textes et docu-
ments étudiés.
Il s’agira en effet pour l’élève de permettre à son lecteur de se représenter le regard que
porte Marguerite Yourcenar sur Rome et la villa Hadriana et d’appréhender quelques traits
d’écriture significatifs de son œuvre. On pourra, par exemple, attendre des élèves qu’ils se
réfèrent au travail documentaire, presque « archéologique », sur lequel l’auteur s’est appuyé
pour écrire les Mémoires d’Hadrien dans le but d’approcher au plus près de la personnalité
d’Hadrien, mais aussi qu’ils fassent percevoir que l’auteur a cherché, par la poétisation du réel
et la musicalité de la langue, à donner à son œuvre une universalité singulière.
Sans attendre de l’élève de troisième qu’il ait des connaissances trop précises sur les
réflexions de Marguerite Yourcenar, on pourra vérifier toutefois qu’il est capable de percevoir
comment une œuvre littéraire, même lorsqu’elle se veut réaliste et se réfère à une époque
passée, peut être le moyen d’interroger les représentations du monde contemporain.
On pourra ainsi vérifier que l’élève a compris que les Mémoires d’Hadrien sont un moyen
pour Marguerite Yourcenar de réfléchir sur le monde à son époque en se référant à des
représentations du monde d’autres époques.
Situer, se situer
Pour l’évaluation de cet élément signifiant, on observera en particulier la description des lieux
par l’élève :
Le travail ne se nourrit présentés sous forme de présents et convoquent lus et étudiés pour
pas du contenu de liste, sans organisation. explicitement4 des nourrir son propre texte.
la séquence ni des Le travail se nourrit aspects des textes lus Il s’est approprié les
recherches réalisées peu du contenu de et étudiés, des images repères, voire les a
au CDI. la séquence ni des et des recherches nourris de recherches
recherches réalisées effectuées au cours personnelles.
au CDI. de la séquence ;
la description est La description est
organisée, même si adaptée à l’époque de
cette organisation peut l’œuvre de référence et
rester parcellaire. permet au lecteur de se
représenter les lieux.
La description est
ordonnée à l’aide de
connecteurs spatio-
temporels clairs.
Pour l’évaluation de cet élément signifiant, on observera en particulier les passages qui
traduisent les réflexions et sentiments du personnage ainsi que l’évocation de l’œuvre à venir :
NIVEAU 1 NIVEAU 3 NIVEAU 4
NIVEAU 2
MAÎTRISE MAÎTRISE TRÈS BONNE
MAÎTRISE FRAGILE
INSUFFISANTE SATISFAISANTE MAÎTRISE
L’expression des L’expression des Les sentiments et Les sentiments et
sentiments et sentiments et réflexions que la ville réflexions que la ville
des réflexions du des réflexions du inspire au personnage inspire au personnage
personnage est personnage est sont évoqués. sont développés et sont
embryonnaire ou maladroite, peu Certaines des réflexions opportunément en lien
inexistante. cohérente avec les lieux. du personnage sont en avec la création littéraire
L’œuvre à venir est Ces réflexions ne sont lien avec la création à venir.
littéraire à venir.
Situer, se situer : L’histoire littéraire
5. Dans la perspective de la poursuite d’études au lycée, l’élève est capable, à la fin du cycle 4, de convoquer des traits
stylistiques significatifs d’une œuvre.
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Phase 1
Etude de plusieurs extraits des Mémoires d’Hadrien en lien avec des passages des Carnets
de notes de « Mémoires d’Hadrien ». La problématique d’étude retenue est celle du projet
de l’écrivain, qui entend donner une dimension universelle à l’empereur Hadrien, prisme
historique par lequel l’auteur réfléchit sur l’époque contemporaine.
Pour cela, prévoir au cours de la séquence des lectures croisées des extraits des Mémoires
d’Hadrien et des Carnets permettra aux élèves de s’intéresser à la genèse de l’œuvre, de
comprendre l’influence de la recherche documentaire, matière première de ce roman
autobiographique, et de saisir le projet littéraire de Marguerite Yourcenar ainsi que la portée
humaniste du récit.
On étudie ainsi comment Marguerite Yourcenar tente tout à la fois de s’effacer au moyen
de mémoires fictives derrière la voix la plus réaliste possible d’Hadrien et de l’époque
qu’il dépeint dans ses écrits et de mettre au jour un message universel sur la gloire et la
décadence des empires et sur la nécessité d’un état fort et humaniste après la Seconde
Guerre mondiale. Derrière la réflexion sur Hadrien, affleure, en effet, toute une conception
sur le cours de l’Histoire et l’alternance de périodes de grandeur et de misère des grands
empires ; en particulier, Marguerite Yourcenar s’interroge sur l’instabilité d’après-guerre, sur
la notion d’empire présente dans le contexte de la Guerre froide, mais aussi sur les valeurs qui
accompagnent la naissance de l’Europe et sur la nécessité d’un empire fort, dirigé par un
« prince » humaniste, capable d’endiguer un certain déclin de l’histoire humaine7.
La lecture de l’œuvre intégrale se fonde sur une alternance réfléchie entre des études
d’ensemble et des lectures de détail d’extraits ; cette démarche sensibilise les élèves aux
éléments stylistiques les plus signifiants par lesquels l’auteur exprime le regard qu’il porte sur
Rome et ses vestiges ainsi que sa vision de l’Histoire contemporaine. En particulier, on peut
s’intéresser à l’utilisation par Marguerite Yourcenar d’une langue poétique et analytique et à la
reconfiguration du réel et du message qu’elle permet.
6. En fonction du profil de la classe, on pourra proposer la lecture de l’œuvre intégrale ou un corpus d’extraits choisis.
On pourra également différencier les parcours de lecture au sein d’une même classe en proposant par exemple aux
lecteurs les plus autonomes de résumer pour l’ensemble de la classe les parties de l’œuvre lue à la maison.
7. Pour être au fait de ces réflexions de Yourcenar et de la manière donc elles ont influencé l’écriture des Mémoires
d’Hadrien, le professeur se référera avec profit non seulement aux Carnets de notes de « Mémoires d’Hadrien », mais
aussi à d’autres textes de l’auteur, notamment le chapitre intitulé « Les visages de l’histoire dans l’Histoire Auguste »
Retrouvez Éduscol sur dans Sous bénéfice d’inventaire (1958) ou la section « Diagnostic de l’Europe » dans Essais et Mémoires (Bibliothèque de
la Pléiade, 1991).
Phase 2
Dans cette deuxième phase de travail, on s’assure, au cours d’une évaluation formative,
que les élèves sont capables d’analyser de manière autonome un passage de l’œuvre de
Marguerite Yourcenar, en s’appuyant sur les éléments développés en classe au cours de la
phase de travail précédente. Il s’agit d’évaluer l’aptitude des élèves à rendre compte du sens
global d’un extrait situé dans une œuvre intégrale connue, à percevoir les effets esthétiques
les plus marquants et à en proposer des interprétations signifiantes.
On établit, ainsi, avec les élèves, un bilan d’étape sur les perspectives de lecture évoquées en
classe.
Phase 3
Cette étape vise à élargir la culture littéraire et artistique des élèves et à ouvrir les
perspectives pour mieux situer l’œuvre de Yourcenar dans un contexte historique et culturel
particulier et mettre en évidence la singularité des Mémoires d’Hadrien.
Il s’agit dès lors, après avoir présenté le projet d’évaluation sommative, d’amener les
élèves à préparer le travail d’écriture. On les invite, lors d’une séance au CDI, à enrichir
leurs connaissances sur les représentations de Rome dans l’Antiquité, dans des œuvres du
patrimoine littéraire datant d’autres époques8 et dans différents arts comme la peinture,
la chanson ou le cinéma. Dans un souci de différenciation, le professeur peut lui-même
fournir le corpus de textes et d’images aux élèves, leur laisser le loisir de le constituer en
les guidant plus ou moins ou bien encore de compléter celui qui leur a été proposé. Au fil de
ce travail documentaire, selon des modalités pédagogiques adaptées, on conduit les élèves
à comprendre le sens global des textes ou des images sélectionnés, à dégager les éléments
majeurs d’interprétation et à opérer des rapprochements avec l’œuvre de Marguerite
Yourcenar pour mieux mettre en évidence la singularité des Mémoires d’Hadrien9.
Phase 4
La quatrième phase de travail consiste en l’évaluation sommative présentée plus haut. Cette
évaluation fait partie intégrante de la séquence pensée comme une tâche complexe.
8. On peut, par exemple, penser à des extraits des Antiquités de Rome de Du Bellay, des Essais de Montaigne, des
Mémoires d’Outre-tombe de Chateaubriand ou de Promenades dans Rome de Stendhal.
9. L’évaluation sommative pourrait aussi porter sur l’un des textes complémentaires du corpus : les consignes
d’écriture seront les mêmes. Cette alternative, qui a le mérite de laisser plus d’autonomie aux élèves, exige de leur
part qu’ils réinvestissent et transposent des connaissances, des méthodes et des démarches d’interprétation acquises
au cours de la l’étude des Mémoires d’Hadrien sur un texte qui leur est moins familier.
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FRANÇAIS
DESCRIPTION
Évaluer les compétences du domaine 5 par le biais des EPI : exemple d’un EPI inscrit dans la
thématique « Information, communication, citoyenneté»1.
Les enseignements pratiques interdisciplinaires, dans leur double dimension transversale (ils
nécessitent le croisement de plusieurs champs disciplinaires), et expérimentale ( ils relèvent
d’une démarche de résolution de problème), se prêtent tout particulièrement à une évaluation
sommative des acquis du socle commun de connaissances, de compétences et de culture.
A travers une tâche complexe mettant en perspective les enseignements de français, d’histoire,
d’enseignement moral et civique et de langues et cultures de l’Antiquité, le scénario envisagé ici
propose d’évaluer en fin de cycle 4 des compétences relatives à différents domaines du socle
Cette évaluation sommative, qui croise différents champs disciplinaires et différents domaines
du socle, permet d’établir un bilan des connaissances et des compétences acquises à la fin du
cycle 4. Ce bilan, réalisé en interdisciplinarité permet d’assurer la cohérence d’une évaluation
commune : elle n’est pas pensée comme une compilation d’évaluations ponctuelles réalisées
dans chacune des disciplines, mais elle repose sur des attendus de fin de cycle communs à
toutes les disciplines convoquées.
ÉLÉMENTS SIGNIFIANTS
5.1. Situer, se situer : il s’agit d’évaluer la capacité de l’élève à maîtriser de manière autonome
des repères dans le temps
• en les situant,
• en les ordonnant,
• en les contextualisant dans le temps et dans une ou plusieurs aires géographiques.
5.2. Raisonner, imaginer, élaborer, produire : il s’agit d’évaluer en particulier la capacité de l’élève
• à formuler un jugement personnel
• à élaborer un raisonnement argumenté
• à étayer son raisonnement par des exemples précis, tirés de sa culture littéraire ou artistique.
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La tâche d’évaluation
L’énoncé
En classe de 3e, on propose aux élèves un EPI s’inscrivant dans la thématique « Information,
communication, citoyenneté » consacré à la réflexion autour des valeurs qui structurent une
communauté citoyenne. Cet EPI s’ancre également dans le parcours citoyen et dans le projet
de grande mobilisation de l’Ecole pour les valeurs républicaines, annoncé en janvier 2015 .
On propose aux élèves de s’approprier des connaissances sur les valeurs qui structurent les
sociétés pour les amener à réfléchir par eux-mêmes à celles qui leur semblent essentielles.
Après une réflexion sur la construction, l’affirmation et la défense de telles valeurs dans
une perspective diachronique depuis l’Antiquité, on amène les élèves à adopter une posture
critique vis-à-vis des différents systèmes étudiés afin de nourrir leur réflexion personnelle. La
production finale de cet EPI consiste en une captation vidéo d’un débat organisé en classe.
Dès le début de l’EPI, les consignes et les objectifs de la tâche complexe qui fait office
d’évaluation sommative sont présentés aux élèves :
CONSIGNES
Vous participez à un débat télévisé intitulé « Valeurs pour vivre ensemble ». Une question est
soumise à votre réflexion une heure avant le débat, qui vous placera en situation d’interaction
avec trois de vos camarades. Vous avez une heure pour vous préparer à débattre face à la
caméra pendant 8 minutes maximum.
OBJECTIFS D’ÉVALUATION
L’exercice vise à vérifier que les élèves sont capables :
• de maîtriser de manière autonome des repères temporels en les situant, en les ordonnant, en
les contextualisant dans le temps et dans une ou plusieurs aires géographiques et culturelles ;
• d’élaborer un raisonnement ;
• de formuler un jugement personnel argumenté ;
• d’étayer son raisonnement par des exemples précis, tirés de sa culture littéraire ou artistique.
A travers cette tâche complexe, on évaluera également des compétences relatives à d’autres
domaines du socle commun de connaissances, de compétences, et de culture. On pourra par
exemple évaluer le niveau d’acquisition de compétences relatives à la maîtrise de la langue fran-
çaise pour penser et communiquer.
On observe d’ailleurs qu’il existe une complémentarité très forte entre la compétence essentielle
« Raisonner, imaginer, élaborer, produire » du domaine 5 et la compétence essentielle « Parler,
communiquer, argumenter à l’oral » du domaine 1, et ce, en lien avec l’attendu de fin de cycle
« Interagir dans un débat de manière constructive en respectant la parole de l’autre » du pro-
gramme disciplinaire de français.
2. Dans la mesure où l’ensemble des professeurs dont la discipline prend part à l’EPI peut filmer, au même moment,
une partie des élèves de la classe en débat, cette activité orale n’est pas chronophage : on compte environ dix minutes
pour la captation du débat (des élèves comprise) d’un groupe de quatre élèves. On peut donc, dans ces conditions, voir
se succéder l’ensemble des groupes en une heure de cours.
Critères d’observation
• L’élève a-t-il acquis des repères relevant du temps et de l’espace (différentes époques, diffé-
rentes aires culturelles, différents systèmes de valeurs) ?
• Les connaissances convoquées sont-elles pertinentes au regard du propos ?
• L’élève est-il capable de contextualiser son propos ?
• Les différents repères spatiaux et temporels évoqués sont-ils confrontés ?
• Cette confrontation nourrit-elle la réflexion ?
4. L’évaluation de la cohérence et de la construction du propos passe par une évaluation de la langue (domaine 1).
5. L’activité « débat » suppose que l’on évalue également la capacité de l’élève à construire son propos en tenant
compte de la parole d’autrui (domaine 1).
Critères d’observation :
• L’élève formule-t-il un jugement personnel ?
• Le raisonnement de l’élève est-il une réponse à la question posée ?
• L’élève s’appuie-t-il sur les propos de ses camarades pour faire progresser son raisonne-
ment ?
• L’élève met-il ses ressources linguistiques au service de la cohérence de son propos ?
• L’élève étaye-t-il son propos par des exemples diversifiés et pertinents ?
Conclusion
Les EPI peuvent devenir une des modalités privilégiées pour l’évaluation des connaissances
du socle commun de connaissances, de compétences et de culture. Ils permettent en effet de
faire croiser les regards de différents membres de l’équipe pédagogique sur des compétences
transversales afin de mieux apprécier le niveau de maîtrise réel des domaines du socle par
les élèves. En outre, l’évaluation des EPI, dans la mesure où elle est élaborée par plusieurs
professeurs, permet une harmonisation des attendus de fin de cycle nécessaire à la justesse
de l’évaluation.
Enfin, si ce type d’évaluation semble intéressant pour les professeurs, il l’est également pour
les élèves. Il s’inscrit en effet dans un processus de développement des connaissances qui
passe par des séances d’entraînement et de remédiation6. Par conséquent, il se veut lisible
pour les élèves, qui s’approprient, au cours des séances d’entraînement, les processus
cognitifs en jeu. Il favorise leur prise d’autonomie, préalable nécessaire à l’évaluation de leur
capacité réelle à mobiliser des connaissances et des compétences dans des situations variées.
ANNEXE
La préparation de l’évaluation
L’évaluation sommative proposée est réalisée au terme d’un EPI filé sur un trimestre. Elle
s’appuie sur l’acquisition progressive par les élèves de connaissances et de compétences tout
au long du cycle 4 et, pour certaines, plus particulièrement au cours de la séquence conduite
en interdisciplinarité au moment de l’EPI.
1. Acquisition de connaissances
On propose, dans les différentes disciplines de cet EPI, des activités permettant aux élèves
d’enrichir leurs connaissances concernant les valeurs qui ont structuré les communautés
citoyennes au fil du temps et les obstacles auxquels elles se sont heurtées.
Par exemple, on pourra proposer des activités conjointes, en cours de français et en cours
de LCA, sur le champ sémantique des valeurs de la République romaine et celles de la
République française (virtus, fides, pietas, liberté, égalité, fraternité). On pourra enrichir
la réflexion en soumettant aux élèves des lectures variées, par exemple des extraits de
l’Encyclopédie, rédigée sous la direction de Diderot et D’Alembert, que l’on pourra mettre en
regard de textes d’auteurs de l’Antiquité tels Cicéron (La République, Des devoirs, par exemple)
ou Platon (La République notamment). On pourra étudier avec profit des dessins de presse
satirique pour évoquer la liberté d’expression et amorcer une réflexion sur des questions
actuelles. On encouragera l’autonomie des élèves dans l’acquisition des connaissances, en
s’appuyant par exemple sur les ressources du CDI.
Dans un premier temps, l’exercice proposé est réalisé par les élèves immédiatement après la
lecture des consignes et des objectifs, sans qu’aucune aide ne leur soit apportée. Lors de la
séance suivante, on observe, en classe entière, la captation du débat d’un des groupes, choisie
par le professeur en amont : on demande aux élèves de commenter la prestation du groupe,
en identifiant les points de réussite et les difficultés rencontrées. A partir de cette discussion,
on demande aux élèves d’établir une grille d’auto-évaluation du travail. Chaque groupe est
ensuite placé face à la captation de son propre débat et procède à son auto-évaluation.
7. Lizanne Lafontaine, Christian Dumais, Enseigner l’oral, c’est possible ! – 18 ateliers formatifs clés en main : pour les
élèves du primaire et du secondaire, Montréal, Chenelière éducation, 2014, 288 p.
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En fonction des difficultés rencontrées par les élèves, on propose des ateliers de remédiation,
qui peuvent porter aussi bien sur le fond (connaissances mal assurées, idées imprécises ou
partiellement erronées) que sur la forme (capacité à écouter autrui, à répondre à ses propos, à
poser sa voix, par exemple). Enfin, on propose aux élèves de conduire le même débat après ces
ateliers formatifs. Une nouvelle captation vidéo permet aux élèves de mesurer leurs progrès
entre les deux situations de débat.
Cette situation s’apparente à une évaluation formative qui combine des modalités d’évaluation
par les pairs et d’auto-évaluation permettant de rendre l’élève sensible aux enjeux de la
tâche à accomplir et d’être véritablement acteur dans le processus de développement des
compétences.