Annale DSCG Ue3 2013 Corrige
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SESSION 2013
L'approche de l'économie industrielle, et notamment celle de Porter, situe son analyse au niveau du
secteur. Ainsi, Porter (1980) distingue cinq forces concurrentielles dont l'étude permet d'analyser le
potentiel économique d'un secteur (une sixième « force » - l’influence de l’État et des autorités de
régulation sur le profit de l’entreprise - sera ajoutée plus tard par Porter).
1. La rivalité entre les concurrents présents sur le marché.
2. Le pouvoir de négociation des clients.
3. Le pouvoir de négociation des fournisseurs.
4. La menace des produits de substitution.
5. La menace des entrants potentiels.
Plus l’intensité de ces forces est élevée, plus la performance moyenne des entreprises du secteur sera
faible en général.
Pouvoir de négociation des clients : plus le produit est Clients particuliers : peu de pouvoirs de négociation sur les
marginal mais indispensable, plus le pouvoir de négociation prix mais nomadisme important (non fidélité à la marque)
du client est réduit. A l’inverse, un acheteur de produits Professionnels et grands comptes (grandes entreprises,
homogènes, standardisés détiendra un pouvoir élevé de collectivités, loueurs) : fort pouvoir de négociation sur les
négociation. prix
La veille stratégique désigne le processus collectif par lequel l’entreprise obtient des informations
qui peuvent avoir un impact sur sa compétitivité et sa pérennité. Elle regroupe l’ensemble des
processus d’acquisition de connaissances sur l’environnement pour une meilleure compréhension
des enjeux et des comportements des acteurs, ainsi que la gestion de ces informations pour qu’elles
soient conservées et disponibles pour la bonne personne, au bon moment. Le dispositif de veille
stratégique qui intègre la veille concurrentielle notamment, permet d’agir vite et efficacement. La
recherche volontariste ou proactive des informations de veille stratégique est une démarche transverse
à l’entreprise qui intéresse divers membres de l’entreprise.
La veille stratégique s’inscrit dans l’analyse stratégique. Elle permet de détecter les menaces et
opportunités de l’environnement. (Méthode SWOT : Strengths, Weaknesses, Opportunities, Threats).
Pour le groupe, il s’agit de connaître et de saisir éventuellement les opportunités d’acquisitions
d’entreprises concurrentes.
Le groupe VRDV doit connaître ses concurrents. Cela implique de connaître des informations sur leur
situation commerciale (zone de chalandise, répartition de l’activité entre vente de véhicules et service
après-vente…), leur situation juridique (propriétaires, âge des dirigeants…), leur situation financière
(chiffre d’affaires, informations sur la situation patrimoniale…) et l’état des installations et des
personnels.
Ces informations peuvent être accessibles par différentes sources : informations financières des sociétés,
informations obtenues par les commerciaux sur le terrain, informations recueillies dans des salons…
Cela implique une démarche organisée, à laquelle doivent être associés le plus grand nombre
possible de salariés de l’entreprise.
4. Commenter la nature des données calculées par le groupe VRDV ? Sont-elles satisfaisantes pour
aider à la décision de rachat ?
Les deux projets ne sont pas de taille identique : le projet 2 est une fois et demie supérieure au projet 1
(rapport des actifs et du chiffre d’affaires). Il faut supposer que le groupe a les moyens financiers
d’envisager le financement du projet le plus important et donc d’intégrer dans ces choix d’autres critères.
Eléments financiers
Remarque : les données financières (rentabilité des capitaux propres) intègrent des immobilisations (terrains et
construction) qui ne sont pas prise en compte dans les données du groupe puisque les terrains et les constructions des entités du
groupe sont logés dans les SCI immobilières
Projet 1 Projet 2
Profitabilité dans les normes du groupe Profitabilité faible
Rentabilité des capitaux propres dans les normes du groupe EBE très satisfaisant donc montant des amortissements
et supérieur au projet 2 élevés
Plus faible endettement Résultat financier très négatif car montants importants des
intérêts
Rentabilité des capitaux propres faible
Valeur ajoutée par personnel élevée ;
Fort endettement
Eléments stratégiques
Projet 1 Projet 2
Taille du projet plus faible que le projet 2 Taille supérieure à celle du projet 1
Immobilisations de faible valeur nette Installation récente, donc immobilisations neuves (CAF
Gestion des stocks à revoir élevée) aux normes techniques
Bonne gestion de l’entité (délai client fournisseur, gestion
des stocks efficace)
Synthèse
- si l’implantation dans une autre zone géographique est prioritaire, alors choix du projet 1 mais la
gestion de ce garage présente des points faibles ce qui peut conduire si le groupe en a la capacité à des
possibilités d’amélioration de l’efficacité de ce garage créatrices de valeur.
- si on recherche une entité bien gérée, aux installations neuves alors il vaut mieux choisir le projet 2
qui, une fois les immobilisations financées, offre une structure très efficace qui aura un fort potentiel de
développement.
Dans tous les cas, il faudrait avoir plus d’informations sur le personnel : qualification, pyramide des
âges, compétences.
Enfin, les données sont fournies sur un exercice, il faudrait vérifier leur récurrence sur plusieurs
exercices.
1. Définir le concept de partie prenante et préciser le cadre théorique dans lequel il s’inscrit ?
Une partie prenante est un individu ou un groupe d’individus qui peut affecter ou être affecté par
la réalisation des objectifs de l’organisation considérée. On peut distinguer d’une part les parties
prenantes primaires qui ont une relation contractuelle avec l’entité et dont la participation continue est
nécessaire à la survie de l’entreprise, d’autre part les parties prenantes secondaires qui ont une relation
indirecte avec l’entité et ne sont pas essentielles pour sa survie.
Le concept de partie prenante qui a fait l’objet de plusieurs définitions dans la littérature, s’inscrit dans la
théorie des parties prenantes (Caroll, Freeman, …). Cette théorie considère que l’activité de
l’entreprise la place en interaction avec des parties prenantes internes (salariés, actionnaires) et des
parties prenantes externes (clients, fournisseurs, prêteurs, pouvoirs publics nationaux et locaux, ONG)
et qu’elle doit rendre des comptes à ces différentes parties prenantes. La théorie des parties prenantes
conduit à la notion de gouvernance partenariale qui se différencie de la gouvernance actionnariale par
l’exigence de responsabilité sociale et sociétale dans une optique de développement durable.
2. Présenter les parties prenantes du groupe VRDV en précisant pour chacune d’entre elles ses
attentes.
Le groupe VRDV en tant que distributeur d’automobiles est concerné par le développement durable car il
vend des véhicules qui sont des vecteurs de pollution. Cependant les constructeurs développent depuis
plusieurs années des voitures moins polluantes et plus économes en carburant.
La responsabilité sociale (ou sociétale) des entreprises (RSE) est un « concept dans lequel les
entreprises intègrent les préoccupations sociales, environnementales, et économiques dans leurs
activités et dans leurs interactions avec leurs parties prenantes sur une base volontaire » .
(Commission européenne, livre vert, 2001). Autrement dit, c'est la contribution des entreprises aux
enjeux du développement durable.
Le groupe VRDV ne se trouve pas dans le champ d’application du décret du 26 avril 2012 de part
sa taille. Il peut cependant s’inspirer des préconisations de la loi pour publier un rapport de
développement durable dont la rédaction peut être supervisée par la direction Finances Comptabilité
et Contrôle de gestion, en étroite collaboration avec la direction des Ressources Humaines et la
Direction Qualité et Achats. La publication des indicateurs énumérés dans le décret précité entraîne un
travail important de collecte des informations et donc un coût qu’il faut mettre en balance avec les
avantages de communiquer sur la responsabilité sociale du groupe VRDV.
On peut distinguer :
- Impact environnemental :
• d’une part l’impact RSE au niveau des produits : la voiture pollue, orientation vers de véhicules
non polluants au niveau de leur fonctionnement (véhicule électrique) et de leur fin de vie
(recyclage) ; de ce point de vue, l’évolution s’inscrit dans des choix stratégiques qui dépendent en
grande partie des constructeurs ;
• d’autre part l’impact au niveau de l’activité du garage : élimination des déchets, recyclage des
huiles, pneus, etc.
- Impact sociétal : formation des jeunes, création d’emplois, participation à la vie locale…
- Impact social : politique vis-à-vis des salariés au niveau des salaires, des conditions de travail, des
perspectives d’évolution…
PARTIE A
1. Indiquez en une vingtaine de lignes maximum en quoi la gestion de la masse salariale représente
un enjeu fondamental pour une entreprise. Citez au moins quatre arguments en faveur de cette
affirmation.
La gestion de la masse salariale représente un enjeu fondamental pour une entreprise car elle est au cœur
des équilibres financiers et sociaux de l’entreprise :
- les coûts salariaux ont un impact sur le résultat car ils représentent une part importante des charges ;
- les coûts salariaux ont une forte incidence sur la trésorerie car ce sont des charges décaissables ;
- les coûts salariaux représentent une part importante du coût de production et, dans une conjoncture de
forte concurrence, la maîtrise des coûts salariaux peut, sur le plan externe, permettre un meilleur
positionnement commercial ;
- la masse salariale connait un fort degré d’inertie. Des décisions prises une année produiront des effets
au cours de l’année mais aussi sur la masse salariale de l’année suivante. Le choix des dates
d'augmentation a une incidence sur l'effet de masse et l'effet de report. Dans le cadre des négociations
salariales il est donc important de connaître les incidences des décisions qui seront prises ;
- la rémunération est l’un des facteurs de motivation. Mais le calcul de la masse salariale fait souvent
référence à des systèmes de rémunération très codifiés où le salaire dépend majoritairement d'un
statut ou d'une classification dans une convention collective. Pour accroître la motivation des salariés
d'autres moyens peuvent être envisagés : intéressement aux résultats, primes, stock-options.... ;
- le système de rémunération doit permettre de stabiliser le personnel et d'attirer de nouveaux salariés.
Une rotation du personnel trop importante oblige le nouvel arrivant à devoir être formé par du
personnel en place. Cela génère un coût supplémentaire pour l'entreprise.
Somme des indices de l’année 2012 : indice janvier x 12 mois = 100 x 12 = 1 200
Sommes des indices de l’année 2013 pour les techniciens et les peintres : 100 x 1,03 x 12 = 1 236
Sommes des indices de l’année 2013 pour les électriciens et les carrossiers : 100 x 1,03 x 6 + 100 x 1,03
x 1,01 x 6 = 1 242,18
Masse salariale annuelle 2012 Masse salariale annuelle 2013 (deux modes de calcul possibles)
Techniciens 1 900 x 80 x 12 = 1 824 000 (1 900 x 80 x 1236)/100 1 824 000 x 1 236 / 1200 = 1 878 720
Électriciens 2 500 x 25 x 12 = 750 000 (2 500 x 25 x 1242.18)/100 750 000 x 1 242,18 / 1200 = 776 363
Carrossiers 3 000 x 53 x 12 = 1 908 000 (3 000 x 53 x 1242.18)/100 1 908 000 x 1 242,18 /1200 = 1 975 066
Peintres 2 000 x 20 x 12 = 480 000 (2 000 x 20 x 1236)/100 480 000 x 1 236 / 1200 = 494 400
Total 4 962 000 5 124 549
L’effet de niveau
Définition : l’effet niveau mesure l’évolution de la rémunération d’un salarié ou d’un groupe de salariés
entre deux dates données, en général les dates de clôture des exercices.
Calcul
Effet de niveau
Techniciens et peintres 103 / 100 = 1,03, soit une augmentation de 3%
Électriciens et carrossiers 104,03 / 100 = 1,0403, soit une augmentation de 4,03%
Commentaires
Les techniciens et les peintres perçoivent une augmentation de leurs salaires de 3 % entre la fin de
l’année 2012 et la fin de l’année 2013 alors que sur cette même période les électriciens et les carrossiers
perçoivent une augmentation de 4,03 % du fait de l’augmentation catégorielle de 1 % accordée en juillet
2013.
L’effet de masse
Définition : l’effet masse traduit l’impact du temps et exprime la hausse réelle de l’évolution de la
rémunération d’un salarié ou d’un groupe de salariés pendant une année telle que la perçoit l’entreprise.
Si les augmentations n’avaient pas été accordées, la somme des indices 2012 serait de 12 × 100, soit
1 200.
Calcul
Effet de masse
Techniciens et peintres 1 236 / 1 200 = 1,03, soit une augmentation de 3%
Électriciens et carrossiers 1 242,18 / 1 200 = 1,03515, soit une augmentation de 3,515 %
Commentaires
Pour les techniciens et les peintres, l’effet de masse est égal à l’effet de niveau car l’augmentation
décidée a pris effet le 1er janvier : par conséquent la mesure a joué sur l’année pleine.
En revanche, pour les électriciens et les carrossiers une partie de l’augmentation n’a joué que sur une
demi-année : ils perçoivent une augmentation de 4,03 % entre décembre 2012 et décembre 2013 mais
cette augmentation n’a en fait coûté que 3,515 % à l’entreprise en 2013.
L’effet de report
Définition : l’effet report mesure l’incidence des augmentations survenues au cours d’une année sur la
progression de la masse salariale de l’année suivante. Cet effet traduit le fait que les augmentations
échelonnées sur une année N joueront pleinement sur l’année N+1.
Électriciens et
carrossiers La masse salariale plancher = =12 x 104,03 = 1 248.36
Effet report = 1 248.36 / 1 242.18 = 1.00497512 soit une augmentation de 0.49%
Techniciens et
peintres La masse salariale plancher = =12 x 103 = 1 236
Effet report = 1 236 / 1 236 = 1 soit aucun effet pour ces catégories
Commentaires
Cette augmentation de la masse salariale 2014 par rapport à celle de 2013 ne provient que des
augmentations de 2013, dont l’effet se retrouve en 2014. Cet effet, qui n’avait joué que pour une
partie de l’année 2013, se fera sentir pleinement au cours de l’année 2014.
En revanche il n’y aura pas d’effet de report pour les techniciens et les peintres : les mesures
d’augmentation ayant joué pleinement en 2013 elles n’entraîneront pas d’augmentation
supplémentaire de la masse salariale 2014.
4. En déduire la masse salariale prévisionnelle de 2014 (toutes choses égales par ailleurs).
Toutes choses égales par ailleurs, la masse salariale de 2014 sera donc de :
Masse salariale 2013 Effet de report Masse salariale 2014
Techniciens 1 878 720 1 1 878 720
Électriciens 776 363 1,00497512 780 225
Carrossiers 1 975 066 1,00497512 1 984 892
Peintres 494 400 1 494 400
Total 5 138 237
5. Vérifiez la relation entre les trois effets précédemment calculés pour la catégorie « Electriciens ».
6. Après avoir défini le concept de compétence, vous rappellerez ce que recouvre la gestion des
compétences et décrirez le processus de GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des
compétences).
Le concept de compétences renvoie à la notion de « savoir agir en situation ». C’est une combinaison
de connaissances, de pratiques professionnelles, et relationnelles permettant de faire face à des situations
professionnelles et aux évolutions de ces dernières.
La gestion des compétences se définit comme un ensemble d’outils, de méthodologies et de pratiques
visant à identifier, développer, construire et valoriser les compétences, individuelles et collectives,
dont une organisation a besoin pour atteindre ses objectifs (RH, organisationnels, stratégiques).
Dans l’exemple de la VRDV on voit bien combien la définition des compétences requises pour occuper
un emploi est adossée à l’identification des compétences stratégiques de l’entreprise, celles qui lui
permettent d’asseoir ou de renforcer son avantage concurrentiel.
La Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC) est une gestion anticipative et
préventive des ressources humaines, fonction des contraintes de l’environnement et des choix
stratégiques de l’entreprise. C'est aussi une obligation de négociation triennale pour les entreprises
de plus de 300 personnes qui doit permettre d’améliorer la gestion des carrières des salariés et
d'éviter les restructurations brutales. La GPEC est composée de l'ensemble des démarches, procédures
et méthodes ayant pour objectif de décrire et d'analyser les divers avenirs possibles de l'entreprise en vue
d'éclairer, d'analyser et d'anticiper les décisions concernant les ressources humaines.
Comparaison
Ajustements internes et
externes
On ne peut, avec un sujet n’entrant pas dans le détail, réaliser un diagnostic très fin.
Néanmoins des éléments étaient donnés dans le corps de texte et dans les annexes qui peuvent être
récapitulés dans un tableau de synthèse.
Carrossiers Peintres
28 compagnons ; 25 apprentis en 2012 10 compagnons ; 10 apprentis en 2012
8. Le comité de pilotage cherche à mieux analyser les variations de la masse salariale des
carrossiers et des peintres entre 2012 et 2013. Il vous demande de chiffrer le montant global
de variation de la masse salariale puis d’en distinguer les différents effets (effectifs, structure
professionnelle, structure d’ancienneté, salaires). Commenter vos résultats.
2012 2013
Salaire moyen Masse Salaire moyen
Effectif Effectif Masse salariale
annuel salariale annuel
Carrossiers
Apprenti 1N 10 12 000 120 000 10 12 467 124 670
Apprenti 2N 15 24 000 360 000 8 24 967 199 736
Compagnon 28 51 000 1 428 000 15 53 055 795 825
Total 53 36 000 1 908 000 33 33 946 1 120 231
Peintres
Apprenti 1N 5 10 800 54 000 5 11 124 55 620
Apprenti 2N 5 13 200 66 000 5 13 596 67 980
Compagnon 10 36 000 360 000 7 37 080 259 560
Total 20 24 000 480 000 17 22 539 383 160
Total général 73 32 712 2 388 000 50 30 068 1 503 391
Calcul en masse
Masse salariale avec effectif 2013 valorisée au salaire moyen 2012
50 personnes x 32 712 €= 1 635 600 €
Masse salariale avec structure professionnelle 2013 valorisée aux salaires 2012
33 carrossiers x 36 000 € + 17 peintres x 24 000 € = 1 596 000 €
Ecart sur structure professionnelle = 1 635 600 – 1 596 000 = - 39 600 €
Dans la structure professionnelle 2013 les carrossiers (peintres) ont un poids relatif moins (plus)
important que dans la structure professionnelle 2012. Toutes choses égales par ailleurs les charges de
personnel qui leurs sont associées seront donc moins (plus) importantes, d’où l’appréciation « favorable »
(« défavorable »). Le jugement sur cette distorsion de structure devra cependant ne pas se limiter à cette
seule perspective comptable et tenir compte plutôt des objectifs de l’entreprise en termes de
positionnement stratégique et commercial et, par conséquent, des besoins de compétences associés.
Dans la structure à l’ancienneté 2013 les carrossiers apprentis de premier niveau ont un poids relatif plus
important que dans la structure à l’ancienneté 2012. Toutes choses égales par ailleurs les charges de
personnel qui leurs sont associées seront donc plus importantes, d’où l’appréciation « défavorable ».
Au contraire, les carrossiers apprentis de deuxième niveau et les carrossiers compagnons ont un poids
relatif 2013 moins important que dans la structure 2012, d’où l’appréciation « favorable ».
Ces écarts témoignent d’un phénomène de noria qui indique les économies provoquées par le
remplacement de salariés expérimentés à salaire élevé par des salariés moins expérimentés à salaire plus
faible.
Encore une fois, le jugement sur ce « rajeunissement » ne devra pas se limiter à cette seule perspective
comptable. En effet, pour ces métiers où l’expérience semble déterminante il n’est pas certain que le
rajeunissement soit véritablement favorable à l’entreprise.
E. Vérification
Écart sur effectif -752 400 Favorable
Écart sur composition par catégorie (structure
professionnelle) -39 600 Favorable
Écart sur composition à l'ancienneté (effet de noria) -147 000 Favorable
Écart sur taux nominal 54 391 Défavorable
Écart sur masse salariale -884 391 Favorable
Rappel : écart total de 884 609, différence due aux arrondis.