Germination
Germination
Germination
La germination
A ce moment, la graine est au maximum de son potentiel. Derrière cette apparente vigueur se
cache une extrême sensibilité. La graine devient très réceptive à son environnement, c’est le
moment de lui transmettre toutes les qualités que nous souhaitons retrouver en elle.
Le système immunitaire
Le système immunitaire est le grand défenseur de notre corps et certains nutriments sont
capitaux pour le maintenir en santé. La consommation d’aliments riches en enzymes
repose le corps en générant des nutriments, qui eux, serviront de carburant et d’éléments
réparateurs pour le corps. La Nature agit lentement mais profondément, la guérison par la
Nature se fait au jour le jour.
Toutes nos cellules, tissus, organes sont construits à partir des aliments que nous
mangeons et de l’eau que nous buvons.
Un système immunitaire fort est important. Les aliments cuits et le stress en sont les
grands ennemis. Il nous faut nourrir le système immunitaire avec du vert.
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Physiologie végétale
Les vitamines
Il existe des faits et des observations expérimentales qui prouvent hors de tout doute que
lors de la germination, les valeurs nutritives des vitamines se multiplient jusqu’à 600 % de
leur valeur nutritive initiale. Les propriétés nutritives s’accroissent et prolifèrent dans un
délai de 72 heures par une explosion de vitamines, de protéines et d’acides aminés
essentiels. Notons entre autres, les vitamines C, E, le complexe des B (y compris la
vitamine B-12 que l’on retrouve dans le fenugrec) et l’augmentation de la teneur en
carotène des céréales et des légumineuses.
Nous assistons à :
la désactivation de l’acide phytique qui réduit la capacité d’assimiler les aliments et qui
bloque la germination, la naissance des enzymes, la transformation de l’amidon,
la synthèse des vitamines, la transformation des protéines en acides aminés,
la transformation des graisses en acides gras, la libération des minéraux,
l’apparition de la chlorophylle
Avantages - résumé
La germination de graines, légumineuses et noix crues apportent plusieurs avantages :
Un contact avec la vie qui s’éveille, croît et se transforme devant nos yeux, 12 mois
par année, hiver comme été.
La multiplication des nutriments et enzymes, de la chlorophylle, des vitamines et des
protéines.
Un moyen économique de bien s’alimenter (ex : 0.20$ le litre de luzerne).
La récolte fraîche d’aliments biologiques de première qualité (exempts de pesticides et
produits chimiques ou agents de conservation).
Un jardin intérieur, simple à cultiver et aux possibilités infinies, que vous habitiez en
ville ou à la campagne.
L’abondance et la rapidité des récoltes dans un minimum d’espace.
L’émerveillement, l’intérêt et la participation des enfants.
Bref, une activité éducative familiale
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Physiologie végétale
En cernant les facteurs externes et internes pouvant favoriser ou inhiber cette germination .En fessant
des comparaisons de pouvoirs , capacités et vitesses de germination .
La germination :
On parlera de germination , lorsque des graines placées dans des conditons favorables , passent d’un
état de vie rallentie ,à un état d’activité. Ce dernie se caractérise par perforation des enveloppes, dues à
la radicule, ou par un allongement visible de la radicule , s’il s’agit d’un embryon nu.
1. Une graine placée dans de, bonnes conditions commence par gonfler, car elle absorbe de l'eau
2. .La peau de la graine éclate. La radicule du germe apparaît, s'enfonce dans le sol, et se couvre
de poils absorbants.
3. La tigelle grandit, puis sort de terre en entraînant avec elle les deux cotylédons ; on dit alors
que la graine lève.
4. Bientôt, les cotylédons s’écartent, les deux premières feuilles s’ouvrent et grandissent pendant
que la tige s’allonge. Les cotylédons se rident peu à peu, car leur chair farineuse fournit les
aliments nécessaires à la croissance. Vides, ils se détachent et tombent.
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Physiologie végétale
Epigée
Hypogée
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Physiologie végétale
Les jeunes plantules constituent un matériel expérimental facile à obtenir en un temps court
(quelques jours) de manière très reproductible. Pour bien analyser les réponses expérimentales
de ces organismes, il est important de bien connaître leur morphlogie et les caractéristiques de
Quatre espèces bien caractéristiques
leur morphogenèse naturelle.
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Physiologie végétale
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Physiologie végétale
La germination du pois
3 étapes de la germination d'une graine de petit pois. La germination au sens strict débute par
une imbibition et se termine par la sortie de la radicule. La suite (germination au sens large)
peut être considérée comme de la croissance. On observe successivement la croissance de la
jeune racine, puis celle de la jeune tige. Celle-ci s'élève au dessus des cotylédons de la graine :
il s'agit d'une tige épicotylée. Le reste de la graine et en particulier les cotylédons ne se
soulèvent pas; Ils restent à la surface ou sous la surface de la terre : il s'agit d'une germination
hypogée.
L'ouverure de la graine, au début de la germination montre clairement que les cotylédons sont
en relation directe avec l'axe embryonnaire. Ils font partie intégrante de l'embryon? Les
réserves sont situées, dans ce cas dans les cotylédons donc dans l'embryon lui-même. Il n'y a
pas, chez la graine mature d'albumen. La graine est dite exalbuminée.
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Physiologie végétale
la germination du blé
Le grain de blé est un caryopse c'est à dire un akène (fruit sec indéhiscent contenant une
graine) particulier caractéristique des graminées. Son enveloppe protectrice est constituée de
deux parties, le péricarpe du fruit et le tégument de la graine. Ces deux parties sont lus ou
moins soudées. Cependant, la graine constituant la majeure partie du caryopse, il est possible
d'expérimenter sur cet organe comme si c'était une graine.
Trois étapes de la germination d'un grain de blé : On observe la sortie d'une première racine et
d'un organe aérien (en vert) le coléoptile. Très rapidement le coléoptile grandit verticalement
et de nouvelles racines apparaissent. Elles sont ici en nombre de trois. Des agrandissements de
détail permettent de comprendre mieux la formation de ces racines.
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Physiologie végétale
Le coléoptile est un étui qui protège l'apex caulinaire et les jeunes feuilles. A partir d'un
certain stade, sa croissance résulte essentiellement d'une croissance par élongation des cellules
(auxèse). C'est cette propriété qui en fait un matériel de choix pour l'expérientation sur la
croissance cellulaire (de Darwin à Went et thimann). Lorsque sa croissance est terminée, les
jeunes feuilles le perce au niveau d'une ouverture préétablie.
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Physiologie végétale
La germination du maïs
Le grain de maïs (graminées) est un caryopse comme le grain de blé.
Une coupe longitudinale sagittale montre l'organisation générale d'un caryopse. Une
coloration par le lugol montre que les réserves amylacées s'ont localisées dans un tisu spécial
indépendant de l'embryon, l'albumen. La graine de ce caryopse est dite albuminée.
Sa germination suit les mêmes règles. Comme il est plus gros, il se prête mieux à certaines
expérimentations. sa morphogenèse présente quelques particularités.
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Physiologie végétale
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Physiologie végétale
système racinaire pivotant constitué d'une racine principale et de racines de deuxième ordre
mais un système racinaire fasciculé formé de racines adventives de même ordre.
L'étiolement
La plupart des expériences concernant la croissance sont réalisées sur des plantules
étiolées, c'est à dire dans des conditions peu naturelles. Pourquoi ? La lumière
inhibe sensiblement la croissance. A l'obscurité, la croissance par auxèse de
coléoptiles, épicotyles ou hypocotyles est plus forte et les réponses hormonales (à
l'auxine en particulier) plus nettes; On peut ainsi se poser la question de
l'environnement lumineux sur la morphogenèse d'une plantule.
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Physiologie végétale
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Physiologie végétale
On constate que quelle que soit la profondeur du semis, les parties aériennes sont
au même niveau. Ceci est du à la croissance du mésocotyle, très rapide à l'obscurité
(en profondeur) et qui se ralentit lorsque les parties aériennes arrivent en surface.
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Physiologie végétale
Conclusion
Dans certains cas, la lumière peut également agir par sa direction. Elle produit alors
des réactions de croissance différentielle qui modifient la position de certains
organes. La réaction de la plante à cet éclairement directionnel est le
phototropisme.
D'une manière plus générale, les tropismes sont des réactions de courbure dues à
une croissance différentielle provoquée par un facteur dissymétrique de
l'environnement. On peut étudier assez aisément les réactions provoquées par la
lumière (le phototropisme), par la gravité (le gravitropisme) et par un contact (le
thigmotropisme). Ces réactions, mises en évidence expérimentalement lorsque l'on
ne fait varier qu'un seul facteur, s'intègrent dans les réactions naturelles à
l'ensemble des facteurs internes et externes qui règlent la morphogenèse.
Localisation de la croissance
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Physiologie végétale
La croissance cellulaire n'est pas régulière dans un organe. Il existe des zones de
croisance. Celles ci ne sont pas délimitées précisément et il vaut mieux parler de
gradients de croissance. L'expérience clasique de Sachs a permis de préciser la zone
de croissance dans les racines.
Expérience de Sachs
La technique consiste à réaliser des marques
(d'encre de chine par exemple) équidistantes sur une
jeune racine à partir de sa pointe. Après 24 heures,
la racine a grandit et les marques se sont déplacées.
Les intervalles situés entre deux marques qui ont
grandit le plus se situent entre le deuxième et le
4ème millimètre au dessus de l'extrémité. On en
déduit que le maximum de croissance se réalisait à
ce niveau dans la région subterminale.
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Physiologie végétale
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Physiologie végétale
début de fin de
l'observation l'observation
Une séquence video montre la cinétique de cette expérience. Elle est disponible en
plusieurs versions de tailles différentes. Chargez celle qui est compatible avec la
rapidité de votre connection.
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anim2
anim3 (480 pixels de large, 736 KO de mémoire)
Si dans la racine, les zones de mérèse et d'auxèse sont distribuées séquentiellement
dans le sens longitudinal et donc assez facilement repérables, il n'en est pas de
même dans les méristèmes de tige. Dans ce cas, la distribution est complexe,
d'autant que le fonctionnement du méristème contribue à la fois à la croissance en
longueur de la tige mais aussi à la formation des jeunes feuilles.
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Physiologie végétale
L'action de l'auxine sur l'élongation des cellules se réalise brutalement, mais après
un temps de latence de 15 à 20 minutes, ce qui implique l'existence d'une série
d'événements complexes. Conjointement, la présence d'auxine provoque le passage
d'ions H+ du cytoplasme vers la paroi, ce qui induit une diminution de pH du
milieu environnant. Cette baisse de pH se réalise avec un temps de latence 7 à 8
minutes inférieur à celui observé lors de la croissance. Dans le mécanisme d'action
de l'auxine, la sécrétion d'ions H+ précède donc la stimulation de la croissance.
le rôle du pH extracellulaire
L'action de l'auxine sur l'élongation des cellules se réalise brutalement mais après un temps de
latence de 15 à 20 minutes, ce qui implique l'existence d'une série d'événements complexes.
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Physiologie végétale
Baisse de pH et élongation sont ils deux phénomènes indépendants stimulés par l'auxine ou
deux étapes d'un même processus?
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Physiologie végétale
A gauche : l'auxine entre dans la cellule et provoque une sortie d'ions H+ dans la paroi
cellulaire. Cette acidification provoque une stimulation de la croissance cellulaire et se
traduit conjointement par une acidification du milieu (par diffusion).
A droite : Un pH acide appliqué de manière exogène provoque une acidification
expérimentale de la paroi et par conséquence une stimulation de la croissance cell
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Physiologie végétale
L'action à court terme de l'auxine fait intervenir une baisse de pH. Comment cette
acidification se produit-elle? L'expérience suivante permet de le montrer. Elle consiste à
utiliser un inhibiteur des ATPases membranaires sur des échantillons stimulés par l'auxine
dont la croissance est enregistrée par auxanométrie.
L'action du vanadate montre que l'action de l'auxine fait intervenir une ATpase membranaire.
L'acidification enregistrée est donc due à une sécrétion d'H+ de la cellule vers l'extérieur donc
dans la paroi cellulaire. L'action positive d'un pH acide montre que l'inhibition de l'action de
l'auxine par le vanadate n'influence pas les réactions ultérieures.
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Physiologie végétale
Différents systèmes expérimentaux ont été proposés pour mesurer la plasticité des parois. Le
premier système a été réalisé par HEYN sur échantillons vivants mais il ne permettait pas de
différencier la plasticité de la paroi de la plasticité générale des tissus. On peut tuer les
cellules par du méthanol bouillant. Cette technique conserve les polysaccharides insolubles
dans l'alcool. Associée éventuellement à une action de protéase, elle permet de transformer
l'échantillon en un fantôme (ghost) réduit au réseau tridimentionnel de ses parois cellulaires.
L'utilisation d'un extensomètre permet alors de mesurer les propriétés des parois soumises à
des tensions programmées.
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Physiologie végétale
L'échantillon placé entre 2 pinces peut ainsi être soumis à une tension
connue et sa déformation enregistrée.
Les courbes d'extensibilité de paroi ont montré que l'on pouvait distinguer deux types de
déformations :
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Physiologie végétale
Des échantillons incubés dans de l'auxine avant leur préparation pour les mesures
d'extensibilité présentent une plasticité supérieure comme le montre une animation (animation
ShockWave)
On remarque enfin une très bonne adéquation entre l'action de l'auxine sur la plasticité
pariétale et son action physiologique sur l'élongation cellulaire.
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Physiologie végétale
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Physiologie végétale
à une pression ou à une tension. Expérimentalement, il est possible d'exercer une tension à
l'aide d'un extensomètre. "In vivo", c'est la pression interne de la cellule ou pression de
turgescence qui effectuera ce rôle. La pression de turgescence est fonction de la différence
entre les potentiels hydriques interne et externe. Elle est en première approximation
proportionnelle à la différence des pressions osmotiques interne et externe. Il est possible de
faire varier la pression de turgescence d'une cellule en faisant varier la pression osmotique du
milieu extérieur.
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Physiologie végétale
Gradient de croissance de l'hypocotyle de soja établi par la variation des longueurs cellulaires
(à gauche) et la vitesse de croissance spontanée de segments excisés (à droite). On constate
que les cellules qui ont les plus fortes potentialités de croissance se situent dans la région sub-
apicale (région b). Les cellules de la base (région f) ont terminé leur croissance naturelle.
Des segments d'hypocotyle de soja découpés dans les régions b (en croissance) et f (en fin de
croissance) sont soumis à des milieux de concentrations variées en mannitol puis replacés
dans de l'eau pure. Leurs changements de taille sont enregistrés en continu par un
auxanomètre.
Voyons d'abord les réactions d'un échantillon prélevé dans la région f (croissance terminée) :
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Physiologie végétale
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Physiologie végétale
Lorsque l'auxine stimule l'augmentation de la plasticité pariétale, cela ne peut se traduire par
une stimulation de croissance que si la cellule présente une turgescence supérieure à un seuil
critique (Pression Critique de Turgescence).
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Physiologie végétale
ainsi que le rôle des pressions cellulaires ont permis de proposer un schéma simple de l'action
de l'auxine à court terme.
1 - Auxine et pH
A gauche : l'auxine entre dans la cellule et provoque une sortie d'ions H+ dans
la paroi cellulaire. Cette acidification provoque une stimulation de la
croissance cellulaire et se traduit conjointement par une acidification du milieu
(par diffusion).
A droite : Un pH acide appliqué de manière exogène provoque une
acidification expérimentale de la paroi qui provoque une stimulation de la
croissance cellulaire.
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Physiologie végétale
4 - Pression de turgescence
5 - Conclusion
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Physiologie végétale
L'action de l'auxine à court terme fait intervenir une secrétion de protons (ATPases
membranaires) qui se traduit par une acidification de l'espace pariétal. On sait d'autre part que
la plasticité de la paroi et la pression de turgescence sont les deux éléments régulateurs de la
croissance.
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Physiologie végétale
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Physiologie végétale
liaison entre les fibrilles de cellulose (chez les Dicotylédones). Les cercles
représentent les molécules de glucose. Les proportions ne sont pas
respectées.
Voyons ce qui pourrait se passer si une traction ("in vivo" : une augmentation de la
turgescence) déformait la paroi sans qu'aucune modification de l'architecture n'intervienne.
Ce schéma montre que ce type d'hypothèse architecturale permet d'expliquer les déformations
réversibles (élastiques) dues aux variations de la pression de turgescence.
Voyons ce qui peut se passer en présence d'un pH très acide. Celui-ci peut détruire les liaisons
H qui réunissent les molécules de xyloglucanes aux fibrilles de cellulose.
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Physiologie végétale
Dans ce cas, les liaisons H rompues, la déformation produite par la tension serait irréversible
mais ne pourrait s'arrêter (donc être régulée) que si les liaisons H se reformaient. Ceci
impliquerait un retour quasi immédiat au pH d'origine ce qui est peu probable.
D'autre part, le pH qui agit" in vivo" n'est pas aussi acide. On observe une nette différence
entre la stimulation de la croissance cellulaire et la stimulation de l'extension pariétale par les
pH acides. L'expérience suivante est réalisée successivement sur des échantillons vivants
(mesure de l'élongation par auxanométrie) et sur des échantillns morts (fantômes de paroi,
mesure de l'extensibilité par extensométrie). Dans les deux cas, les échantillons ont été soumis
à une séquence pH7 / pH4,7 / pH3.
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Physiologie végétale
Une simple baisse de pH n'agit donc pas directement (effet physico-chimique) puisque l'effet
d'un pH très acide agit sur les propriétés de la paroi isolée mais pas sur l'échantillon vivant.
Au contraire, une baisse de pH, dans un registre physiologique, permet une stimulation
importante de la croissance des échantillons vivants mais n'a pas d'effet simplement physico-
chimique sur les parois isolées.
CONCLUSION
Naturellement, la croissance cellulaire fait intervenir des processus à plus long terme,
nécessaires pour que la croissance soit soutenue.
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Physiologie végétale
Quelques questions :
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Physiologie végétale
Tout ceci montre, à l'évidence, que la croissance à long terme nécessite des synthèses.
L'auxine en plus de son action rapide sur le pH pariétal a une action au niveau de la synthèse
de protéines spécifiques (transcription et/ou traduction et/ou transport et mise en place).
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