Le Traitement Des Eaux. OP
Le Traitement Des Eaux. OP
Le Traitement Des Eaux. OP
I.B.T.P.
Cours
(45 HEURES)
Téléphone : 0812143033
Email : makengo236@yahoo.fr
Téléphone : 09 99 35 79 46
Email : omeo_ng@yahoo.fr
PLAN D'EXPOSE
(par Ir. OMEONGA)
L'eau est une ressource naturelle non renouvelable. Elle est nécessaire à la vie, il est donc
essentiel de la préserver. Quels risques de pollution les activités humaines lui font-elles
courir ? Quelles mesures peut-on prendre pour réduire ces pollutions ? Comment faire pour
la rendre potable ?
L'eau collectée par les égouts est conduite à une usine de traitement appelée couramment
station d'épuration. Les plus efficaces emploient des techniques nombreuses et parfois
coûteuses. Souvent, les communes s'associent et obtiennent une aide de l'État ou d'autres
collectivités territoriales pour construire et gérer ensemble une station : presque toutes
celles d'Île-de-France sont ainsi raccordées à la station d'Achères.
Cours : Traitement des eaux/Prof MAKENGO Etudiant : OMEONGA TP5 /IBTP 2009 -2010
Le cours de « traitement des eaux » enseigner à l’IBTP par le prof MAKENGO, doit se baser
sur la maitrise de la Filière de traitement des eaux en vue de permettre à la population de
consommer une eau potable : L'eau est d'abord filtrée par des grilles de plus en plus fines,
qui retiennent tous les déchets solides. Les déchets en suspension (petites particules dans
l'eau) ou solubles (produits entièrement mélangés à l'eau) doivent être séparés par
d'autres méthodes : décantation, floculation, traitement par des bactéries etc...
À la suite de plusieurs filtrages et décantations, l'eau peut être rejetée dans un cours
d'eau. Elle n'est plus dangereuse pour l'environnement, mais elle n'est pas pour autant
potable. Si elle est pompée ensuite pour la consommation humaine, elle devra subir
d'autres traitements (nouveaux filtrages, chlorage, etc.).
Les déchets séparés de l'eau ne sont pas tous des déchets ultimes. Les boues de
décantation, en particulier, sont utilisées comme engrais. Il arrive également qu'on les
laisse fermenter pour produire du méthane, gaz combustible.
NB :
Les fosses septiques, où les eaux décantent et où des bactéries absorbent les
déchets, remplissent à plus petite échelle le rôle des stations d'épuration
PLAN DU COURS
Le cours « Traitements des Eaux » que nous étudions comprend 2 grandes parties :
PRE REQUIS
Au 19ème siècle, même en Europe, On définissait L’EAU POTABLE comme une eau :
Incolore, Inodore, Limpide, Claire … Mais sans oublier que cette eau pourrait être
dangereuse. Par conséquent on a remarqué des maladies comme « Le Saturnisme » qui est
provoqué par l’eau.
La filière des traitements des eaux peut être représentée par le schéma suivant :
Filtration
Désinfection
CHAPITRE 0 :
Dans les eaux brutes, nous avons trois matières brutes : le solide en suspension, le gaz et le
liquide dissous dans l’eau.
Avant toute chose, il faut savoir si de quel type d’eau devons-nous traiter ? Est-ce, il s’agit :
Q/ Pourquoi la REGIDESO, pour sa station a préféré capter l’eau de la rivière que celle du
fleuve ?
R/ C’est par rapport au coût et à savoir aussi que le fleuve est une voie navigable, une piste
de plaisance, il se passe plusieurs trafics.
Pour capter l’eau, il faudrait avoir une source d’eau pérenne c’est-à-dire une source
d’eau qui ne se tarit pas en d’autres termes une source d’eau intarissable. Le lac
Tanganyika, par exemple, c’est le lac le plus profond d’Afrique.
Cours : Traitement des eaux/Prof MAKENGO Etudiant : OMEONGA TP5 /IBTP 2009 -2010
Les eaux de lac, avec leurs profondeurs, présente moins de turbidité ; et bien qu’elles soient
très clair doit néanmoins être analyser pour déterminer les implications des bactéries et
autres microbes.
Eaux de mer et océans sont des eaux saumâtres (salées). Ce sont des eaux très difficile à
traiter.
Il est important de savoir qu’Il existe les normes de la qualité de l’eau potable ; et ces
normes sont éditées par l’OMS ; les normes internationales ; ISO (WHO) ce sont des
normes qui sont publiés au site WWW.WHO.org
Les eaux brutes ne sont pas recommandées à la consommation de l’homme ; pour ce faire,
le traitement des eaux brutes doit être fait pour respecter les normes de la qualité de l’eau
et pour rendre propre les eaux à la consommation humaine.
Sur ce, traiter les eaux brutes implique de répondre aux trois questions suivantes :
Pour tout projet de la Potabilisation des eaux, il faut tout d’abord analyser ces eaux brutes
(analyse organoleptique). Ces différentes analyses se présentent comme suit :
o Substances minérales
Par substances minérales, il est question de déterminer si l’eau est acide, basique ou neutre ;
ce sont les valeurs du pH (le Potentiel en Hydrogène), qui nous permetent de déterminer si :
Les valeurs comprises entre 5,2–7,2 : sont le pH que l’on peut considérer comme les
eaux neutres.
Cours : Traitement des eaux/Prof MAKENGO Etudiant : OMEONGA TP5 /IBTP 2009 -2010
Ex. : pH = 3 : les eaux acides, ce sont des eaux contenant le fer : Fe2+, Fe3+ (Déferrisation,
eaux agressives, eaux incrustantes / substances organiques).
A côté du pH, il y a la température (t°) (les eaux souterraines) ; est-ce que cette température
favorise la biologie…
2) Analyses bactériologiques
En gaz dissout : l’eau n’est pas méthane (gaz méthane) : on trouve par exemple CH4 au Kivu
Analyses bactériologiques :
Amont
Rivières
Aval
Eaux de surface
Fleuves
Eaux-chargées : on fait le micro tamisage c’est-à-dire operation qui consiste à éliminer les
corps étrangers. Les colloïdes (particules fines) par exemple ne peuvent être éliminés par
tamisage en procédant par la Coagulation-Floculation
La décantation
Il y aura toujours quelques particules qui vont rester après le couple décantation – flottation
Viendra la filtration
Objectif de la flottation = Eliminer, raclage des particules qui sont resté en suspension.
Filtration
Filtrées (à sable)
Micro-filtre
Nano filtre
1 A° = 10-9 m ; 1 µ= 10-6 m
Objectif : rendre l’eau limpide, pour opérer la clarification de l’eau ou rendre l’eau claire. A
partir d’ici, savoir que vaut :
Minéraux
Micro polluant
pH = ? ; t° = ? , organiques
Odeurs
Goût métallique
La dureté : retard de savonisation à cause de Ca++, Mg++
Cours : Traitement des eaux/Prof MAKENGO Etudiant : OMEONGA TP5 /IBTP 2009 -2010
On fait encore
- Adoucissement (NaOH)
- Précipitation (déferrisation ; démanganisation).
Chlore CCl2 eau javel (V)
Dioxyde de Chlore (VV)
Ozone (la plus utilisée (O3) (VVV)
Et va produire la séparation de l’eau et les précipités (Al2SO4, Mg(OH)2). On fera
ensuite une filtration pour éliminer Al2SO4 et Mg(OH)2. Après la désinfection, l’eau
sera chassée dans un château d’eau ou réservoir de distribution.
C’est une opération destinée à faire passer un liquide contenant des impuretés à travers une
toile de fils ou de fibres ou encore à travers une membrane poreuse. Durant le passage du
liquide, certains solides sont arrêtés soit directement (par les mailles du micro tamis), soit
indirectement (par les matières solides accumulées sur le micro tamis).
Lors de ce passage les impuretés (particules solides) sont arrêtées par directement par des
mailles de fibres ou fils métalliques du micro tamis. La grandeur des mailles d’un micro tamis
est < 150 µm (1 µm = 10-3 mm)
Les micros tamis peuvent intercepter le plancton et les particules organiques et minérales
assez « grosses » dont la taille est > à celle des ouvertures du micro tamis.
Le micro tamisage n’améliore donc pas la turbidité causée et ne modifie pas la couleur de
l’eau.
1) Traiter les eaux de lac faiblement contaminées, dont la turbidité est faible et la
couleur peu accentuée. Dans ce cas, le micro tamisage est suivi de la filtration de la
désinfection
2) Réduire la quantité des matières en suspension (les MES) qui peuvent être dans les
eaux usées après épuration.
3) Clarifier les eaux résiduaires industrielles
4) Récolter les algues à la sortie d’un traitement par lagunage.
Ici, le lagunage se définit comme un système d’assainissement qui consiste à drainer
vers le point bas des lagunes
Pour répondre à plusieurs de ces questions ; il faut chercher l’indice de filtrabilité de l’eau ;
(c.-à-d. mesurer l’indice de filtrabilité de l’eau = ?) C’est une mesure du pouvoir colmatant
qui dépend donc du micro tamis (grosseur des mailles) et des caractéristiques de l’eau
(solides en suspension, température).
Comment ?
On mesure cet indice en faisant passer différents volumes d’une eau à travers un micro
tamis et en observant la variation des pertes de charge. Le débit de l’eau, la température, la
concentration : des solides en suspension sont maintenus constant.
Les résultats de ces essais en fonction du volume d’eau micro tamisée est
proportionnelle à la perte de charge. En d’autres termes, la variation des pertes de charge en
fonction du volume d’eau filtré est soumise à la loi du 1er ordre :
𝑑𝐻
= 𝐼 . 𝐻 (1)
𝑑𝛽
ln 𝐻 = 𝐼𝛽 + ln 𝐻𝑜 (3)
Cours : Traitement des eaux/Prof MAKENGO Etudiant : OMEONGA TP5 /IBTP 2009 -2010
→
1 𝐻
→ I = β ln ( H0)
Cette durée d’utilisation est fonction des caractéristiques de micro tamis (surface utile,
grosseur des mailles) et des caractéristiques des eaux (température, indice de filtrabilité,
volume d’eau traitée ou débit).
En effet, la notion de température des eaux fait appel au facteur de grille « Cg » qui indique
la perte de charge initiale Ho mesurée à une température de plus de 10° Celsius et à une
vitesse d’approche de 1 m/s (voir de grilleur).
Ou encore
Alors on a :
H = H0.𝒆𝒕𝜷
𝒕𝑸
Q 𝑄 𝑸
Avec β = A et H0 = A Cg → H = 𝐀 Cg.𝒆 𝑨
L’eau de surface qui passe travers le micro tamis garde encore certaines altérations
(turbidités et colorations) car :
on y trouve certes des substances inorganiques « minérales » (glaises, argile) qui sont
à la base de la turbidité ;
on observe aussi les particules organiques très fines et hydroxydes métalliques
Fe(OH)2, Fe(OH)3 qui sont à la base de la couleur de l’eau.
La turbidité et la couleur des eaux sont principalement causées par des particules très
petites, dites particules colloïdales. (les colloïdes ou particules colloïdales) qui peuvent
même traverser un filtre très fin restent en suspension dans une eau de surface durant de
très longues périodes.
Par ailleurs, leur concentration est très stable, c-à-d. ces particules n’ont pas tendance à
s’agglutiner ou à s’accrocher les unes aux autres.
Pour éliminer ces particules colloïdales (particules très très fines), on a recours aux procédés
de coagulation-floculation.
La floculation qui suit la coagulation a pour objectif de favoriser les contacts entre les
particules déstabilisées à l’aide d’un mélange lent (dans un floculateur).
Ces particules s’agglutinent pour former un floc qu’on peut facilement éliminer par les
procédés de décantation et de filtration.
Cours : Traitement des eaux/Prof MAKENGO Etudiant : OMEONGA TP5 /IBTP 2009 -2010
Question
Réponse :
Il est très important que les procédés de coagulation et de floculation soient utilisés
correctement. En effet, la production d’un « floc » très petit ou trop léger, entraine une
décantation insuffisante et par conséquent lorsque les eaux arrivent sur les filtres, elles
contiennent une grande quantité des particules de floc qui vont encrasser (colmater)
rapidement ces filtres ; ce qui nécessite des lavages fréquents des filtres.
Par ailleurs, lorsque le « floc » est fragile, il se brise en petites particules qui peuvent
traverser le filtre et altérer la qualité de l’eau produite.
1) Quelles sont les caractéristiques des particules colloïdales en suspension et quel est
le degré de leur affinité pour l’eau ?
2) Quelles sont les différents produits et différentes techniques qui permettent de
déstabiliser les particules ? quels sont les différents paramètres influençant la
coagulation (Choix de coagulation et mise en œuvre).
3) Quels sont les différents mécanismes et ouvrages ou appareillages entrant en jeu lors
de la floculation ?
Leur taille
Le diamètre Φ ≤ 1µm
La densité < 265 ;
Le temps de chute
Leur affinité vis-à-vis de l’eau
o les particules hydrophiles
o les particules hydrophobes
Comme nous l’avions ci-haut indiqué, les particules en suspension dans l’eau brute (eau de
surface) proviennent de l’érosion des terres ; de la dissolution des substances minérales ; et
de la décomposition des substances organiques. A cet apport naturel, il faut ajouter le
déversement des eaux d’égout domestiques, industrielles ou agricoles.
Cours : Traitement des eaux/Prof MAKENGO Etudiant : OMEONGA TP5 /IBTP 2009 -2010
Alors que la couleur est imputable à la présence des matières organiques et des hydroxydes
de métal (Fe2O3 ; FeO).
Celle dont le Φ > 1µm, la plupart de cas sont des particules de matières organiques ou
inorganiques, qui se déposent facilement, alors que celles dont le Φ < 1µm, sont des
particules colloïdales (et de densité faible) se déposent très lentement.
On peut classer les particules en suspension en fonction de leur « affinité vis à vis
de l’eau ».
Les particules colloïdales peuvent ou ne pas présenter une certaine affinité pour l’eau : elles
sont soit « hydrophiles », soit « hydrophobes ».
Les particules hydrophobes ne sont pas entourées des molécules d’eau, leur dispersion dans
l’eau n’est pas spontanée ; on doit faciliter cette dispersion à l’aide des moyens chimiques
ou physiques.
Les ions qui adhèrent fortement à la particule et se déplacent avec elle fortement à couche
liée. Tandis que les ions qui y adhèrent faiblement constituent la couche diffuse. Il y a donc
un gradient électrostatique entre la surface de la particule et la solution.
Le potentiel électrostatique, fonction de la distance ; est par ailleurs influencé par la FORCE
IONIQUE DE L’EAU.
𝟏 𝟐
𝝁 = 𝟐 ∑𝑪 . 𝒁
𝒏 𝒏
Concentration
Force Valence de
de l’ion n
ionique l’ion n
(moles/litre
On a remarqué qu’une augmentation de la force ionique avait pour effet de comprimer la
couche diffuse vers la particule.
Dans ce cas, le potentiel électrostatique chute plus rapidement. Ce qui réduit le potentiel
Zêta des particules hydrophobes.
Pour les « particules hydrophiles » il faut plutôt agir sur la couche d’eau liée lorsqu’on veut
favoriser leur augmentation.
Cours : Traitement des eaux/Prof MAKENGO Etudiant : OMEONGA TP5 /IBTP 2009 -2010
2.3. Coagulation
La charge électrique et la couche d’eau qui entourent les « particules hydrophiles », tendent
à éloigner les particules les ions des autres, et par conséquent, à les stabiliser dans la
solution.
Le but principal de la coagulation est de déstabiliser les particules pour faciliter leur
agglomération.
Les principaux coagulants utilisés par déstabilisation les particules et produire un floc sont :
Les produits les plus utilisés sont // les sels d’Al et de Fe.
Les produits d’hydrolyse des sels d’Al et de Fe sont des coagulants plus efficaces que les ions
eux-mêmes.
« un précipité »
Cours : Traitement des eaux/Prof MAKENGO Etudiant : OMEONGA TP5 /IBTP 2009 -2010
→ La réaction des sels de métaux avec l’eau donne un ensemble de produits complexes qui
par différents moyens, déstabilisent les particules colloïdales et favorisent leur
agglomération.
- On peut montrer à partir des équations chimiques ci-dessus 1mg/l d’Alun réagit avec
0,50 mg/l d’alcalinité (CaCO3 : Calcaire).
- Le pH (potentiel en hydrogène)
- Les sels dissous
- La t° de l’eau
- Le coagulant utilisé
- La turbidité(l’eau trouble qui est chargée de plusieurs particules) & la couleur.
→ Même si le coagulant le plus utilisé est l’Alun, il peut être avantageux de le remplacer par
le « Sulfate ferrique » ce dernier procure en efft à plusieurs eaux (brutes) une plage de pH
optimale que celle due à l’Alun.
De plus, pour un même pH élevé, le sulfate ferrique Fe2(SO4)3 est moins soluble que l’alun.
Cours : Traitement des eaux/Prof MAKENGO Etudiant : OMEONGA TP5 /IBTP 2009 -2010
1ère étape = « mélange rapide », c’est-à-dire énergique et de courte durée (tmax = 120 sec)
pour disposer les produits dans la totalité du volume d’eau à traiter.
Ce mélange se fait par injection des produits dans une zone de forte turbulence ou en
utilisant des équipements de mélange mécanique.
2ème étape = « mélange lent » ayant pour but de favoriser les contacts entre les particules du
floc. Durée du mélange lent égale à 10 minutes max nécessite une vitesse suffisante, mais
pas trop élevée pour ne pas briser les flocs.
→ Les eaux contaminées par les eaux d’égouts domestiques et/ou industrielles. Ces eaux
exigent des concentrations du coagulant plus importantes que les eaux non contaminées.
La floculation a justement pour but d’augmenter la probabilité des contacts entre particules,
lesquels contacts sont provoqués par la différence des vitesses de ces particules.
σ : facteur qui rend compte de l’efficacité des collisions (nombre de collisions effectives par
nombre de collisions totales) une collision effective étant celle qui entraîne l’agrégation de 2
particules.
On obtient :
𝑵𝒐
𝑵=
𝟒 𝝈 𝒌 𝜽 𝑵𝒐
𝟏+( )𝒕
𝟑𝒏
𝑵𝒐
𝑵=
𝒕
𝟏 + (𝒕 )
𝟏⁄
𝟐
Où : 𝑡1⁄ = temps nécessaire pour que la concentration des particules en suspension soit
2
réduite de moitié.
Est provoquée par l’agitation de l’eau qui facilite l’agrégation en augmentant la probabilité
des collisions entre les particules.
On caractérise le gradient de vitesse G(S-1) le taux de floculation ortho cinétique est donné
par l’équation :
𝒅𝑵 𝟐 𝝈 𝑮 𝒅𝟑 (𝑵𝑵𝒐)
𝑭𝒐 = − = −
𝒅𝒕 𝟑
σ = coefficient qui tient compte de l’efficacité des collisions.
N = No au temps t=0
et N = N au temps t
𝑁 4 𝜋 𝑑3
ln ( )=− 𝜎𝐺𝑡 ( 𝑁𝑜)
𝑁𝑜 𝜋 6
𝟑
𝑭𝒐
Tapez une équation 𝒏 𝑮faisant
𝒅
( )ici.En
=
𝑭𝒑 𝟐𝒌𝜽
- Des petites particules, il faut que le gradient de vitesse G soit élevé, c’est-à-dire
l’agitation doit être énergique (brassage).
- Des grosses particules, il faut une agitation relativement faible mais suffisante.
c) Type de floculateurs
1) à écoulement horizontal (= bassin de floculation classique).
2) à voile de boues.
𝒅𝑵 𝑮 𝟑
= 𝒏𝟏 𝒏𝟐 (𝒅𝟏 + 𝒅𝟐 )
𝒅𝒕 𝟔
𝑑𝑁
= taux de collisions entre les particules de type 1 et de type 2.
𝑑𝑡
G = gradient de vitesse.
→ les particules de type 1 sont celles qui sont responsables de la turbidité et de la couleur ?
Dans un floculateur classique (ortho cinétique) l’agitation est causée par un ensemble de
pales parallèles à l’axe de rotation, ensemble qui tourne à une vitesse constante.
𝟏
℘= 𝑪𝑫 . 𝑨. 𝝆 𝒗𝟑
𝟐
Si on a plusieurs pales, il faut intégrer les puissances transmises par toutes les pales.
℘ 𝟏⁄
𝑮 = [𝒏 𝜷] 𝟐 β = volume du bassin (m3).
𝑵𝟎 𝒌𝝋𝑮𝒕 𝒏
= (𝟏 + )
𝑵𝒏 𝒏
Où
K = constante
G = gradient de vitesse
"ARGAMAN et KAUFMAN" ont constaté que les diamètres des particules de floc peuvent
croître jusqu’à une certaine valeur maximale.
Les deux personnes ont élaborées une théorie qui tient compte à la fois de l’agrégation et de
l’érosion du floc.
Cours : Traitement des eaux/Prof MAKENGO Etudiant : OMEONGA TP5 /IBTP 2009 -2010
→ Si par exemple, on veut éliminer les particules de kaolin particules de type 1 se fait avec le
floc d’Aln on calcule le produit de vitesse G* à l’aide de la formule ci-après :
2,8 44 . 105
(𝐺 ∗ ) .𝑡 =
𝐶
Dans ce cas, l’écoulement de l’eau (brute) a lieu vers le haut, ce qui permet de maintenir le
voile de boues ou suspension.
Ce voile se trouve dans une zone de faible turbulence où les collisions entre les particules
sont favorables grâce à la forte concentration des boues.
Comme dans un floculateur classique, les collisions entre les particules sont favorisées par le
brassage.
𝑁
HUDSON a utilisé l’équation de VON SMOLUCHWSKI pour montrer que : = 𝑒 (−𝜎 𝐺 𝜑𝑡)/𝜋
𝑁0
où
G = gradient de vitesse
t = temps de rétention
la vitesse de chute du voile de boues (vv) dans son ensemble est fonction de la vitesse de
chute d’une particule (vp) et selon BOND (1960).
𝑣𝑣 2
= (1 − 2,78 𝜑 ⁄3 )
𝑣𝑝
Floc d’Alun fragile (couleur) → vitesse de chute de bases à 15° C. 0,66 et 1,22 mm/h
La décantation pour but d’éliminer les particules en suspension dont la densité est
supérieure à celle de l’eau (d > 1).
Ces particules sont en général des flocs ou des particules résultant de la précipitation après :
- Adoucissement
- Elimination du Fe et Mn
→ Lors de la décantation, les particules s’accumulent au fond du bassin d’où elles seront
extraits au fur et à mesure, et l’eau flottant tout près de la surface est (conduite) orientée
vers les filtres à sable pour subir la "filtration".
Principe de base : ces particules obéissent aux lois classiques de NEWTON et STOCKES.
Lorsqu’une particule chute, sa vitesse augmente jusqu’à ce qu’il y ait équilibre entre les
forces de décantation (poids) et les forces de frottement.
𝑭𝒓 = 𝑭𝒈 − 𝑭𝑫 (𝟏)
Fg
Particule
𝐹𝑔 = (𝜌𝑝 − 𝜌𝐿 )𝑔. ℎ (2)
s
𝐶𝐷 𝐴 𝑝 𝜌𝐿 √𝑝
𝐹𝐷 = (3)
𝜌𝑝 2
𝜌𝐿 𝑑𝑢 𝑙𝑖𝑞𝑢𝑖𝑑𝑒
𝑑√𝑝
𝐹𝑟 = 𝜌𝑝 . 𝑏 . (4)
𝑑𝑡
FD
Cours : Traitement des eaux/Prof MAKENGO Etudiant : OMEONGA TP5 /IBTP 2009 -2010
Où :
CD : coefficient de traînée
t = temps (s)
n : viscosité
𝜋𝑑²
𝐴𝑝 = → (3,5) 𝑑 = 𝑑𝑖𝑎𝑚è𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑢𝑙𝑒.
4
𝜋𝑑3
𝑏= → (3,6)
6
2
𝑑𝑣𝑝 𝜌 𝑝 −𝜌𝐿 3 𝐶𝐷 . 𝜌𝐿 . 𝑣
𝑝
En combinant ces équations 3.1 à 3.6 on obtient : =( )𝑔 − 4 . (3.7)
𝑑𝑡 𝜌𝑝 𝜌𝑝𝑑
𝑑𝑣
→ La particule chute en accélérant jusqu’à ce que 𝑑𝑡 𝑝 = 0 à l’équilibre cette vitesse
est,
4𝑔(𝜌𝑝 −𝜌𝐿 )𝑑 1⁄
𝑣𝑝 = [ ] 2 (3,8)
3 𝐶𝐷 𝜌𝐿
(NR)
Le coefficient de frottement 𝐶𝐷 est fonction du nombre de REYNOLDS,
et de la forme de la particule
Cours : Traitement des eaux/Prof MAKENGO Etudiant : OMEONGA TP5 /IBTP 2009 -2010
24
𝑁𝑅 ≤ 1 → 𝐶𝐷 = 𝑁 → (3.10)
𝑅
(3.9) et (3.10)
24 𝑛
→ 𝐶𝐷 = 𝜌 (3.11)
𝐿 𝑣𝑝 𝑑 𝒈(𝝆𝒑 . 𝝆𝑳 ) 𝒅²
𝒗𝒑 = (𝟑. 𝟏𝟐)
𝟏𝟖𝒏
(3.8) et (3.11) ⟹l’expression de la loi de STOKES
L’épuration de stockes peut être simplifiée en remplaçant les densités ρ par les densités (d)
b) 1 ≤ 𝑁𝑅 ≤ 104
24 3
// 𝐶𝐷 = 𝑁 + + 0,34 (3.13)
𝑅 √𝑁𝑅
Paramètres du bassin
Q = débit de l’eau
Les particules dont vp < vo sont éliminées si et seulement elles pénètrent dans la zone de
décantation à une hauteur < h.
ℎ
La fraction des particules éliminées est : 𝐹 = 𝐻 (3.14)
𝑣𝑝 . 𝑡𝑜 𝑣𝑝
𝐹= = → (3.15)
𝑣𝑜 . 𝑘𝑜 𝑣𝑜
Cours : Traitement des eaux/Prof MAKENGO Etudiant : OMEONGA TP5 /IBTP 2009 -2010
𝐿
𝑡0 = (3.16)
𝑣𝐻
𝐻 𝐻 . 𝑣𝐻 𝑄
𝑣0 = = = (3.17)
𝑡0 𝐿 𝐴
𝑣𝑝 𝑣𝑝
𝐹= = (3.18)
𝑣0 𝑄⁄
𝐴
Cette formule permet de calculer le rendement d’un bassin de décantation idéal en ce qui
concerne l’élimination des particules dont la vitesse de chute vp est la même.
1 𝑓0
𝐹 = (1 − 𝑓0 ) + ∫ 𝑣 𝑑𝑓
𝑣0 0 𝑝 𝑝
Ce type de décantation se produit dans une solution diluée, des particules dont 𝜌, vp
changent.
√3
Forces agissant sur une particule déposée dans un tube incliné à 60° Lorsque 𝐹𝑔 >
2
(𝐹𝑏 + 𝐹𝑓 )
𝐹𝑟 = 𝐹𝑔 (𝑐𝑜𝑠30°) − (𝐹𝑏 + 𝐹𝑓 )
√3
Lorsque 𝐹𝑔 > (𝐹𝑏 + 𝐹𝑓 )
2
√3
Les particules glissent vers le fond du bassin et si 𝐹𝑔 < (𝐹𝑏 + 𝐹𝑓 ), les particules sont
2
entraînées vers la sortie et les filtres.
Ils sont constitués d’un empêchement des plaques inclinées à 35 par rapport à l’horizontale.
𝐹𝑟 = 𝐹𝑔 (𝑐𝑜𝑠35°) + 𝐹𝐷 − 𝐹𝑓
Cours : Traitement des eaux/Prof MAKENGO Etudiant : OMEONGA TP5 /IBTP 2009 -2010
CHAPITRE 4 : LA FILTRATION
La Filtration est un procédé physique décliné à clarifier un liquide qui contient les MES (les
solides en suspension) en la faisant passer à travers un milieu poreux constitué d’un
matériau granulaire.
La rétention de ces particules se déroule à la surface des grains grâce à des forces physiques
(frottement, inerties, forces de VAN DER WALLS, détachement par la vitesse de l’eau); Les
solides en suspension sont retenus par le milieu poreux et s’y accumulent et il va falloir
nettoyer ce milieu de façon continue ou intermittente. La plus ou moins grande facilité de
fixation dépend étroitement des conditions d’exploitation du filtre et du type de matériau
utilisé. C’est surtout l’espace inter granulaire définit la capacité de rétention du filtre. Au fur
et à mesure que l’eau passe, cet espace se réduit, le filtre se colmate c.-à-d. les pertes de
charge augmente ; cela implique à dire qu’il faut déclencher le RETROLAVAGE. Et lorsque le
filtre se colmate Une biomasse (boue souvent verte qui développe certaines odeurs) se
développe sur le matériau filtrant.
La filtration Permet d’obtenir une bonne élimination des particules très fines responsables
de la couleur, de la turbidité et des bactéries,(et indirectement des odeurs et des goûts).
Ces matériaux filtrant utilisés sont des granules libres non adhérent les uns aux autres,
insolubles, inattaquable par le liquide filtré ni par les particules solides retenus. Ces
matériaux ou granules libres sont :
les « bio filtres » ou « lits bactériennes immergés » (pour les eaux résiduaires)
le « biolite » ou le « schiste active »
le « biodagène » ou l’argile expansée
le « biostyr » ou en filtre en « polystyrène » ou matériau plus léger que l’eau
Cours : Traitement des eaux/Prof MAKENGO Etudiant : OMEONGA TP5 /IBTP 2009 -2010
Il est important de connaitre la taille du diamètre du plus petit et du plus gros grain afin de
déterminer l’homogénéité du matériau.
D.E. : est le diamètre ou la taille qui correspond à l’ouverture oula grosseur des mailles du
tamis qui laisse passer 10% de la masse de l’échantillon (du matériau). Autrement dit la
connaissance de ce paramètre (le diamètre) permet de savoir que 90 % de la masse des
grains ont un diamètre supérieur au D.E
CU : c’est le rapport des ouvertures des mailles laissant passer 60% et celui laissant passer
10%
C’est le rapport entre le diamètre laissant passer 60% de particules et celui laissant 10%
𝐷𝐸60
𝐶𝑈 =
𝐷𝐸10
Soit aussi DE = TE
b) La forme de grains
On distingue les :
Ces derniers s’imbriquent moins que les grains ronds et par conséquent les espaces
intérstitielles sont plus grands, la capacité de filtration augmente et les pertes de charge
diminuent.
𝑚𝑠
𝛾s = (𝑚𝑠+𝑚𝑒)−𝑚𝑠𝑒
d) La porosité (e)
considerons
𝐵
La porosité s’écrit : 𝑒 = 𝐵𝑣 (4.2)
𝑇
Cours : Traitement des eaux/Prof MAKENGO Etudiant : OMEONGA TP5 /IBTP 2009 -2010
𝜌u = Bs . 𝛾s . 𝜌 → (4.3)
BT = Bs + Bv → (4.4)
𝜌u
(4.2) + (4.3) + (4.4) ⇒ 𝑒 = 1 − → (4.5)
𝛾s . P
𝐵𝑣 𝐵𝑆 𝐵𝑆
+ =1=𝑒+ → (4.6)
𝐵𝑇 𝐵𝑇 𝐵𝑇
𝑚
𝑑 ′ 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑡 𝐵𝑆 = → (4.7)
𝛾𝑠 . 𝑃
𝜋 𝐷² ℎ
Or, 𝐵𝑇 = → (4.8)
4
𝑚 4
1=𝑒+ . → (4.9)
𝜋𝑆 . 𝑃 𝜋 𝐷² ℎ
𝟒𝒎
Soit 𝒆=𝟏−𝜸 → (𝟒. 𝟏𝟎)
𝑺. 𝛒. 𝝅 𝑫² 𝒉
Le fond doit être suffisamment solide pour supporter le poids de l’eau + le poids du sable +
le poids du gravier. Il doit permettre la collecte et l’évacuation de l’eau filtrée (le plus
souvent par des buselures ou tuyauterie fines incorporées et la répartition uniforme de l’eau
de lavage.
Cours : Traitement des eaux/Prof MAKENGO Etudiant : OMEONGA TP5 /IBTP 2009 -2010
On distingue :
- Filtres ouverts
Sont généralement en béton et à l’air libre ; leur vitesse de filtration donnant le débit
admissible varie de 5 m à 6 m/ heure pour un matériau unique du type sable et peut
atteindre 10 m/heure pour les filtres bicouches ; la hauteur de matériau est comprise
entre 0,80 m et 1,00 m pour les monocouches ; et entre 1,20 m et 1,50 m pour les
bicouches en épaisseurs égales de matériau. La granulométrie recommandée par le
constructeur est comprise entre 0,70 mm et 1,35 mm pour le filtre.
La perte de charge à travers un milieu filtrant est une caractéristique très importante de la
filtration ; elle est de l’ordre de 0,50m à 0,75m lorsque le filtre est propre et elle augmente
lorsque le filtre s’encrasse.
𝐿 . 𝑉²
𝐻𝐿 = 𝑓 . → (4.11)
𝐷 . 2𝑔
𝐷 = diamètre du tube
𝑓 = coefficient de frottement
𝑔 = accélération de la pesanteur
Rayon hydraulique Rh
𝐴 (𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑′ é𝑐𝑜𝑢𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡)
𝑅ℎ =
𝑃𝑚 (𝑝é𝑟𝑖𝑚è𝑡𝑟𝑒 𝑚𝑜𝑢𝑖𝑙𝑙é)
𝜋 𝐷² 𝐷
𝑅ℎ d’un tube circulaire, avec 𝐴 = 𝑒𝑡 𝑃𝑚 = 𝜋 . 𝐷 → 𝑅ℎ = → (𝑎. 𝑎)
4 4
De (a.a), on tire D = 4 𝑅ℎ ;
𝐿 . 𝑉2
𝐻𝐿 = 𝑓 . → (4.12)
4 𝑅ℎ . 2𝑔
L’on note :
𝐴 𝐿 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑑𝑢 𝑙𝑖𝑞𝑢𝑖𝑑𝑒
𝑅ℎ = . = → (4.13)
𝑃𝑀 𝐿 𝑠𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑚𝑜𝑢𝑖𝑙𝑙é𝑒
Volume du liquide = BT x e
𝑏. 𝑁
= . 𝑒 → (4.14)
1−𝑒
1er cas : le milieu filtrant est composé des particules sphériques de même diamètre d.
𝜋 𝑑3
𝑏= → (4.17)
6
Cours : Traitement des eaux/Prof MAKENGO Etudiant : OMEONGA TP5 /IBTP 2009 -2010
a = 𝜋 . 𝑑2 → (4.18)
𝑏 𝑑
= → (4.19)
𝑎 6
En réalité, comme toute les particules ne sont pas exactement sphériques, on introduit un
facteur de forme 𝜙, sans dimensions
𝑏 𝑑
=𝜙 → (4.20)
𝑎 6
𝑏 𝐵𝑆
= → (4.21)
𝑎 𝐴𝑆
𝑒 𝑑
(4.20) + (4.21) dans (4.16) s’écrit : 𝑅ℎ = .𝜙 → (4.22)
1−𝑒 6
On peut calculer "la charge superficielle U" qui s’exerce sur un filtre, à l’aide de l’équation de
continuité :
𝑄
𝑈= → (4.23)
𝐴𝑓
𝐿 1−𝑒 𝑈2
𝐻𝐿 = 𝑓1 . 𝜙 . . . → (4.25)
𝑑 𝑒3 𝑔
1−𝑒
𝑓1 = 150 . + 1,75 → (4.26)
𝑅𝑒
Avec
𝜙𝑑𝑈
𝑅𝑒 = → (4.27) ( pseudo nombre de Reynolds)
𝜙
2è cas : le milieu filtrant est homogène et composé des particules de diamètres variés.
𝐿 1−𝑒 𝑈2 𝐴
(4.20) + (4.25) ⇒ 𝐻𝐿 =𝑓1 . 6 . . (𝐵𝑆 ) → (4.28)
𝑒3 𝑔 𝑆
Cours : Traitement des eaux/Prof MAKENGO Etudiant : OMEONGA TP5 /IBTP 2009 -2010
𝐴𝑆 6 𝑥=1 𝑑𝑥
( )= ∫ → (4.29)
𝐵𝑆 𝜙 𝑥=0 𝑑
𝐴𝑆 6 𝑥
= ∑ ∗ → (4.30)
𝐵𝑆 𝜙 𝑑
x = fraction (en masse) des particules retenues entre deux tamis consécutifs.
𝑑1 + 𝑑2
𝑑1 𝑒𝑡 𝑑2 ⇒ = 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛𝑛𝑒 𝑎𝑟𝑖𝑡ℎ𝑚é𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒
2
1⁄
(𝑑1 . 𝑑2 ) 2 : moyenne géométrique
3ème cas : Après nombreux lavages, le milieu filtrant peut être stratifié c’est-à-dire les
particules fines s’accumulent sur le dessus et les grosses particules se concentrent au fond
du filtre tout en ayant la même masse volumique.
En supposant que la porosité € constante dans le milieu filtrant et que le facteur de forme
(𝜑) identique pour toutes les particules, on peut écrire ou dériver l’équation (4.25) :
𝑑𝐻 1 1 − 𝑒 𝑈 2 𝑓1
= . 3 . . → (4.31)
𝑑𝐿 𝜙 𝑒 𝑔 𝑑
𝑓1 et d sont variables.
La perte de charge pour toute l’épaisseur du milieu est donnée par l’équation :
𝐿
1 1 − 𝑒 𝑈 2 𝐿 𝑓1
𝐻𝐿 = ∫ 𝑑𝐻𝐿 = . 3 . ∫ 𝑑 → (4.32)
0 𝜙 𝑒 𝑔 0 𝑑 𝐿
Avec 1 1 − 𝑒 𝑈2
𝐾= . . → (4.35)
𝜙 𝑒3 𝑔
Cours : Traitement des eaux/Prof MAKENGO Etudiant : OMEONGA TP5 /IBTP 2009 -2010
→ L’équation de Rose est de type expérimentale elle fait intervenir le coefficient de traînée.
Il s’applique aux particules sphériques.
24 3
𝐶𝐷 = 𝑁 + + 0,34 ⇒ (4.37)
𝑅 √𝑁𝑅
24
Si 𝑁𝑅 ≤ 1 ⇒ 𝐶𝐷 = (é𝑐𝑜𝑢𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑎𝑚𝑖𝑛𝑎𝑖𝑟𝑒) → (4.48)
𝑁𝑅
𝜑. 𝑈. 𝑑
𝑁𝑅 = ⇒ (4.39)
𝑛
b) Lorsque le milieu filtrant est homogène, mais constitué des particules de diamètres
variés.
1,067 𝐶𝐷 𝑈2 𝑥
𝐻𝐿 = . .𝐿 . 4 ∑ ∗ → (4.40)à 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑟 𝑑𝑒 (4.36)
𝜙 𝑔 𝑒 𝑑
1,067 𝐿 𝑈 2 𝐶0 . 𝑥
𝐻𝐿 = . . 4 ∑ ∗ → (4.41)
𝜙 𝑔 𝑒 𝑑
4.4. Lavage des filtres/et écoulement vers le haut à travers un milieu granuleux.
Vitesse ascendante
Cours : Traitement des eaux/Prof MAKENGO Etudiant : OMEONGA TP5 /IBTP 2009 -2010
→ L’écoulement devient en général turbulent les particules ne sont pus stables et une forte
agitation va favoriser les choses entre les particules, ce qui favorise le détache q
(décollement) des saletés ou impuretés. "micro-agitation ⇒ micro-turbulence"
→ L’Ir doit calculer le degré d’expansion d’un milieu filtrant constitué des particules de
même diamètre.
→ On considère un filtre dont le matériau filtrant a une épaisseur L et dont le fond est
séparé de la crêté des goulottes par une hauteur h.
La pression hydrostatique au fond du filtre est (P.h) lorsque l’écoulement a lieu vers le haut
avec une charge superficielle UL.
Le matériau filtrant prend de l’expansion et occupe une épaisseur (Le). On a alors une
suspension d’eau et de sable d’épaisseur Le surmontée d’une quantité d’eau d’épaisseur (h –
Le) le mélange eau – sable a une ℓ > 1, la pression hydrostatique au fond du filtre devient >
ℓL . h l’augmentation de cette pression est hL . ℓL .
𝐿𝑒 (1 − 𝑒𝑒 ) = 𝐿(1 − 𝑒) → (4.44)
FAIR et GEYER, ont démontré que le degré d’expansion d’un milieu filtrant est fonction de la
charge superficielle ou vitesse ascendante de l’eau (UL) et la "vitesse de chute des particules"
(Vp).
𝑈𝐿 0,22
𝑒𝐶 = ( ) → (4.46)
𝑉𝑝
𝐿(1−𝑒)
(4.44) + (4.46) → 𝐿𝑒 = 𝑈 0,22 → (4.47)
1−( 𝐿 )
𝑉𝑝
Cours : Traitement des eaux/Prof MAKENGO Etudiant : OMEONGA TP5 /IBTP 2009 -2010
𝑈𝐶 = 𝑉𝑝 . 𝑒 4,5 → (4.48)
𝑥
𝐿𝑒 = 𝐿(1 − 𝑒) ∑ → (4.49)
1 − 𝑒𝑒
Les plus utilisés en potabilisation de l’eau. Dans ce type de filtre, le matériau est maintenu
en place par gravité et l’écoulement de l’eau a lieu de haut vers le bas.
Lorsque le milieu filtrant est encrassé, on lave le filtre en inversant le sens de l’écoulement
de l’eau, le milieu filtrant est alors en expansion et les particules d’impureté beaucoup moins
denses que les grains de sable sont décollés et évacués à l’aide des goulottes de lavage.
1°) Le fond de filtre : structure qui sépare le milieu filtrant de l’eau filtrée* ;
→ il doit être suffisamment solide pour supporter le milieu filtrant (une couche d’1 m de
sable et de gravier) et l’eau située au-dessus du milieu filtrant (2m d’eau).
→ il permet en outre de :
Milieu filtrant
Couche de gravier du sable
Fond
3°) le milieu filtrant (c’est-à-dire le sable ou l’anthracite) doit réunir certaines conditions
certaines propriétés physiques et caractéristiques granulométriques.
Lorsqu’on utilise un filtre constitué d’une seule couche de sable, la charge superficielle
maximale est de 5m/heure. Et, la couche filtrante sera de 0,60 à 0,90m d’épaisseur et sera
composée d’un sable de diamètre effectif de grains varie entre 0,35 et 0,50mm et dont le
coefficient d’uniformité varie de 1,3 à 1,7.
→ après de nombreux lavages, le sable a tendance à se stratifier c’est-à-dire les grains les
plus fins demeurent alors en surface et les impuretés sont arrêtés par la couche supérieur du
filtre qui est rapidement colmaté (bouché).
Pour éviter ce problème, on utilise les "filtres bicouches" c’est-à-dire on a une couche de
sable surmontée d’une couche d’anthracite et alternative q (pour les multicouches).
Les grains d’anthracite qui sont légers et plus gros que ceux du sable vont demeurer au-
dessus du milieu filtrant.
Anthracite
Sable
Ainsi, les petites particules d’impuretés qui traversent la couche d’anthracite seront arrêtées
au niveau de la couche de sable ; tandis que les grosses particules d’impuretés sont
directement arrêtées au niveau de la couche d’anthracite.
- Un filtre à sable rapide fonctionne mieux lorsque l’eau à filtrer a subi au préalable une
coagulation – floculation suivie d’une décantation. Les qualités de l’eau filtrée peuvent être
altérées par les facteurs ci-après :
→ l’Ir qui doit contrôle le fonctionnement d’un filtre à sable doit suivre respectivement les
variations de la turbidité et les variations de pertes de charge (le colmatage) c’est-à-dire il
Cours : Traitement des eaux/Prof MAKENGO Etudiant : OMEONGA TP5 /IBTP 2009 -2010
doit atteindre l’objectif de l’opération "filtration" à savoir produire une eau clarifiée, c’est-à-
dire celle dont la turbidité respecte les normes de (NTU : Norme de Turbidité).
Pour l’eau potable, la turbidité normale est < 5 unités de turbidité mepthelé métrique.
→ Pour optimiser l’utilisation d’un filtre, on doit le faire fonctionner de telle sorte que
lorsque la turbidité de l’effluent atteint la valeur maximale permise, les pertes de charge
atteignent elles aussi leur limite maximale permise.
Avantages
Inconvénients :
* exigent des précautions coûteuses pour la mise en exploitation ou la remise en route après
nettoyage.
Sous – pression : nécessitent le système de pompage pression de 1000 KPa. Injection d’eau
dans le milieu filtrant à une vitesse excessive.
CHAPITRE 5. : LA DESINFECTION
Désinfection ≠ stérilisation
Pour désinfecter l’eau, on ajoute à l’eau un produit chimique désinfectant qui a des
propriétés germicides et qui fournit une eau bactériologiquement potable.
→ les produits chimiques les plus utilisés sont : le chlore Cl3 (la couleur du chlore est jaune –
vert), le dioxyde de chlore ClO2, et l’ozone O3
Pour désinfecter l’eau, on peut également utiliser des moyens (procédés) physiques
suivants :
→ Ébullition (un très bon procédé utilisé depuis le moyen age en industries alimentaires)
Inconvénients :
- La puissance du désinfectant
- La concentration du désinfectant
- Le temps de contact
- La température de l’eau
- Le pH de l’eau
- La [ ] des matières organiques dans l’eau.
→ La loi de CHICK est une loi empirique selon laquelle le taux de destruction des micro-
organismes est proportionnels au nombre de micro-organismes dans l’eau.
𝑑𝑁
= −𝐾𝑁 → (5.1)
𝑑𝑡
t = temps de contact
2,3 𝑁
Et en tirant t ⇒ 𝑡 = log ( 𝑁0 ) → (5.3)
𝐾
𝑑𝑁
= −𝐾′𝑡 𝑀′ 𝑁 → (5.4)
𝑑𝑡
(5.5) ⇒ si M < 1, le taux de destruction décroît avec le temps, et si M > 1, ce taux croît avec
le temps.
𝐶 𝑛 . 𝑡𝑝 = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 → (5.6)
Où,
C = concentration de désinfectant
→ Influence de la t° de l’eau
𝐶𝑇𝐸 = constante
Où,
𝐾𝑇 = constante de réaction à T°
Le Cl2 gazeux et les hypochlorites réagissent rapidement dans l’eau qui est le produit actif de
la destruction. Agent désinfectant du chimique.
(5.13) est fonction du pH de l’eau et un pH élevé favorise la libération des ions hypochloreux
OCl-
[𝐻 + ][𝑂𝐶𝑙 − ]
𝐾𝑇 =
[𝐻𝑂𝐶𝑙]
𝐾𝑇 [𝑂𝐶𝑙− ]
Soit [𝐻 + ]
= [𝐻𝑂𝐶𝑙] → (5.14)
→ le chlore gazeux réagit avec des composés azotés et hydrogénés pour produire le Cl2
combiné sous différentes formes.
OCl- → +1
2) Pour comparer les efficacités respectives de divers désinfectant on doit mesurer les
coefficients de mortalité de différents micro-organismes imputables à chacun de ces
désinfectants.
4,6
𝜆=𝐶 → (5.22)
𝑅. 𝑡99
𝑡99 : temps de contact nécessaire pour éliminer 99% des micro-organismes (en
minutes).
→ Selon le règlement de l’OMS sur l’eau potable, la [ ] du Cl 2 libre doit être de 0,8 mg/l
après 10 minutes de contact.
Où, la [ ] de Cl2 total doit être de 0,2 mg/l après 60 minutes de contact.
1°) par des produits sulfurés. Dioxyde de soufre (SO2) ; sulfite de sodium (Na2SO3),
→ le Cl2 réagit avec certaines substances ou matières organiques ⇒ les organochlorés ou les
sous-produits cancérogènes (trinalométhanes) après 1974, on a commencé à utiliser de plus
en plus le ClO2.
→ On traite d’abord les eaux avec du ClO2 (eaux contenant trop de matières organiques)
qui désoxyde et désinfecte les matières organiques, ce qui permet d’éliminer une bonne
partie des odeurs et des goûts sans générer de sous-produits cancérogènes.
ClO2 est un gaz instable et explosif à t° -40°C qui dégage une odeur irritante. A une [ ] de
0,25 mg/l et à 20°C, sa solubilité est de ………………………
1°) Bien qu’il soit 4 g/l, alors que celle du Cl2 est de 7 g/l, bien qu’il soit très soluble, ClO 2 ne
réagit pas chimiquement avec l’eau.
4°) ClO2 ne forme pas les trihalométhanes lorsqu’on l’utilise pour désinfecter l’eau contenant
des matières organiques.
6°) ClO2 permet d’éliminer très efficacement les "phénols" des eaux d’égouts dont la
demande biologique en oxygène DBO est > 60 mg/l et pH ≃ 8,5. ClO2 très efficace que
Cl2pour détruire les spores.
Cours : Traitement des eaux/Prof MAKENGO Etudiant : OMEONGA TP5 /IBTP 2009 -2010
2NaClO2 + Cl2 → ClO2 + NaCl (procédé CIFEC dans les usines de traitements des eaux
potables).
O3 est moins soluble dans l’eau que le Cl2 [ ] = 570 mg/l à 20°C.
→ O3 permet de réduire les odeurs, les goûts, les couleurs et l’élimination des produits à
base de phénols. Déferrisation et démanganaison. O3 On a pouvoir oxydant très élevé.
→ * Production de l’O3
On le produit immédiatement avant son utilisation grâce à l’émission d’un flux électrique
sous haute tension dans une atmosphère contenant de l’air sec c’est-à-dire qu’il y a
production d’ozone lorsqu’on impose une d.d.p élevée (en courant alternatif), avec deux
électrodes entre lesquelles circule de l’air sec ou de l’O2 pur.
→ Les critères que l’Ingénieur doit prendre en considération pour la conception d’un
générateur d’ozone sont :
- La d.d.p
- La fréquence du courant alternatif
- Les caractéristiques du matériau diélectrique (courante diélectrique et l’épaisseur) et
l’espace qui sépare les diélectriques.
∆E = k . p . L
𝑌
Et, 𝐴 = 𝑘 𝑛 £ ∆𝐸 2 /𝛿
Où,
£ = constante diélectrique
𝛿 = épaisseur du diélectrique
Cours : Traitement des eaux/Prof MAKENGO Etudiant : OMEONGA TP5 /IBTP 2009 -2010
CHAPITRE 6. :
Par définition, les Eaux durs ce sont des eaux qui Contiennent des concentrations des ions
métalliques bivalents :
→ Les “eaux dures” peuvent être consommés par des “personnes en bonne santé”, dont les
“reins” peuvent encore évacuer ces métaux.
→ On peut exprimer les concentrations de tous les ions (cations et anions) en concentrations
équivalentes de CaCO3.
𝑪 𝒙 𝟓𝟎
𝑪[ 𝑪𝒂𝑪𝑶𝟑 ] =
𝑴𝑬
Où,
a) procédé d’adoucissement par addition de chaux seulement. CaO = Chaux vice , Ca(OH)2 =
Chaux éteinte
Sont des procédés utilisés pour éliminer les « substances humiques » responsables des
odeurs, des goûts de la couleur et les phénols créols phénomènes chimiques (réactions
chimiques).
Cours : Traitement des eaux/Prof MAKENGO Etudiant : OMEONGA TP5 /IBTP 2009 -2010
Les échangeurs d’ions servent à éliminer les ions de Ca2+, Mg2+, Fe2+ (adoucissement des
eaux)
→ On utilise :
En conséquence, une eau contenant des fortes concentrations de fer (Fe 2+, Fe3+) et de
manganèse ( Mn2+) présente les risques de corrosion et d’obstruction des canalisations par
précipitation de dépôts générateurs des piles.
Ces procedés :
:
Cours : Traitement des eaux/Prof MAKENGO Etudiant : OMEONGA TP5 /IBTP 2009 -2010
Par chlore
Par KMO4
Par ClO2
Par O3
C’est ce qu’il faut faire après traitement de l’eau (coagulation, floculation, décantation,
filtration, désinfection) ; l’opération consiste à réajuster le pH si celui-ci est < 6,5 à la sortie
des filtres c’est-à-dire que l’eau est acide avant sa distribution. Il s’agit de la neutralisation
de l’eau par ajout de la chaux (NaOH)
Par dilution avec une H2O potable de manière à amener l’eau à son pH d’équilibre ou pH
de saturation c’est-à-dire un pH pour lequel le CaCO3 contenu dans l’eau ne peut être ni
dissout ni précipité.
La Fluoruration des eaux se fait pour prévenir les "caries dentaires" (surtout chez les
enfants). La Fluoruration des eaux se fait par procédé chimique c-à-d ajout de NaF et ajout
de l’hexafluorosilicate Na2SiF6 dans l’eau en vue d’augmenter pourcentage de fluor
La méthode simple = dilution de cette eau dans une eau ne contenant pas des ions de fluor.
Oxydation
Echanges ioniques
Métabolisme (procédé biologique)
La toxicité des pesticides provient de leur grande persistance dans le sol et dans l’eau ; et de
leur bioaccumulation dans ceratins tissus humains → cancers
(Contenant les sels marins & la saumure = eaux saumâtres et eau de mer = eaux saumâtres +
les hydrocarbures + les gaz, …)
1°) les procédés qui font intervenir les changements des phases.
Distillation classique
- La distillation
Distillation solaire
- La congélation
2°) les procédés qui utilisent les membranes (de microfiltration ou nano filtration).
- L’électrodialyse
- L’osmose inverse à travers une membrane osmotique.