Raymond Roussel
Raymond Roussel
Raymond Roussel
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Raymond Roussel, né à Paris, le 20 janvier 1877 et mort à
Palerme, en Italie, le 14 juillet 1933, est un écrivain, dramaturge Raymond Roussel
et poète français.
Sommaire
Biographie
Jeunesse
Premiers écrits
L'écrivain et le dramaturge
La mort : une overdose programmée ou un
accident ?
Œuvre
Une littérature exigeante
Personnalité
Une imagination débordante
Un homosexuel contraint à la discrétion
Postérité
Bibliographie Raymond Roussel à 19 ans (1896)
Ouvrages généraux
Monographies Naissance 20 janvier 1877
Études et articles Paris, France
Liens externes Décès 14 juillet 1933 (à 56 ans)
Notes et références Palerme, Sicile, Italie
Activité écrivain, dramaturge et poète
principale
Biographie Auteur
« On en sait plus sur Virgile que sur lui » écrit Jean Ferry en 1963. Langue d’écriture français
Pour résoudre certaines énigmes de sa biographie, on peut
Mouvement surréalisme
interroger Roussel lui-même en consultant Comment j'ai écrit
Œuvres principales
certains de mes livres, publié deux ans après sa mort. On peut
également consulter le travail critique de François Caradec qui Impressions d'Afrique (1910)
produit en 1972 la première biographie de l'auteur. Depuis lors, de Locus Solus (1914)
nombreuses archives inédites retrouvées en 1989 sont Comment j'ai écrit certains de mes livres(1935)
consultables à la Bibliothèque nationale de France et son œuvre
est désormais traduite dans le monde entier.
Jeunesse
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Raymond Roussel est né le samedi 20 janvier 1877 à 6 h du matin au 25 boulevard Malesherbes(Paris) dans un milieu extrêmement
aisé. Ses parents sont Eugène Roussel, 47 ans, agent de change et fils d'un avoué normand, et Marguerite Moreau-Chaslon, 30 ans,
fille du président du conseil d'administration de la Compagnie générale des omnibus, Aristide Moreau-Chaslon. Il est le cadet d'une
famille de trois enfants : un frère, Georges, et une sœur, Germaine. Il a 16 ans quand
il est admis au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, en classe de
piano. Après des études musicales, durant lesquelles il s'est essayé à la composition,
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mais vainement, « la musique restant rebelle » , il décide à dix-sept ans de ne plus
faire que des vers, dans une versification parfaite, il écrit nuit et jour pendant de
longues périodes.
Premiers écrits
En 1894, sa mère, sa sœur et lui-
même héritent de la fortune du
père, ancien agent de change, mort
le 6 juillet. Cette fortune, qui sera
gérée par le père de Michel Leiris,
Raymond âgé de 3 ans (portrait est alors estimée à environ
carte-de-visite des studios Wilhelm 40 millions de francs-or. Raymond
Benque, Paris). Roussel commence à écrire des vers
pour accompagner ses compositions
musicales. À 17 ans, il écrit Mon
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âme , un long poème publié trois ans plus tard dansLe Gaulois.
La Doublure, paru le 10 juin 1897, est son premier livre et un échec complet : « J'eus l'impression d'être précipité jusqu'à terre du haut
d'un prodigieux sommet de gloire », témoigne Roussel. Il tombe alors en dépression. Il est soigné par le psychiatre Pierre Janet qui
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décrira son cas dans De l'angoisse à l'extase(1926) . Ses insuccès provoquent chez lui de véritables crises de délire.
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Raymond Roussel fréquente les salons mondains, y rencontre Marcel Proust. En 1899, il rend visite à Jules Verne . Il admirait aussi
Pierre Loti et Paul Bourget.
L'écrivain et le dramaturge
Au moment de la parution d'Impressions d'Afrique, en 1910, il est de nouveau déçu. Le roman reçoit peu d'échos. Personne ne s'y
intéresse, sauf Edmond Rostand qui propose d'en faire une « pièce extraordinaire ». Roussel en fait alors jouer successivement trois
versions, mais la critique s'acharne sur la pièce, qui est un échec.
L'année 1911 est marquée par la mort de sa mère en octobre. Sa sœur, Germaine Roussel (1873-1930), duchesse d'Elchingen,
s'installe dans l'hôtel particulier familial. Raymond part de temps en temps se reposer à la Villa Chaslon-Roussel, située sur le front
de mer de Biarritz, construite par Walter-André Destailleur et élevée sur un ancien terrain de la famille Bonaparte. Elle sera revendue
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en 1917 .
En janvier 1914, c'est la parution du roman Locus Solus qui n'est guère mieux accueilli que les précédents. Durant le premier conflit
mondial, il demande à être mobilisé et servir comme chauffeur au service des armées et l'obtient. Il fait teindre tous ses habits en noir
en signe de deuil. Il tombe malade en mars 1918 et passe la fin de la guerre à l'hôpital. En 1919, sans doute aussi grâce à ses
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nombreux dons, il reçoit la médaille commémorative française de la Grande Guerre et la médaille interalliée dite de laictoire
V .
En 1920 et 1921, Roussel effectue un tour du monde. Il séjourne notamment à Tahiti, sur les traces de Pierre Loti et prend de
nombreuses photographies. Son homme d'affaires, Eugène Leiris (père de Michel) lui signale que pour la première fois ses dépenses
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annuelles, qui atteignent presque 1,5 million de francs, dépassent ses revenus . Roussel dépose alors un brevet, le 18 septembre
1922, intitulé Utilisation du vide à la non-déperdition de la chaleur pour tout ce qui concerne l'habitation et la locomotion: des tubes
de verre vide insérés entre les cloisons, plafonds et planchers des habitacles permettent d'y maintenir un climat tempéré. Pour tester
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son isolant, il fait construire un gros cube dans son jardin de Neuilly . Le brevet lui est délivré le 14 décembre 1923.
En 1922, Roussel charge Pierre Frondaie de faire une adaptation théâtrale de Locus solus avec Gabriel Signoret en tête d'affiche, qui
rencontre aussi un notable insuccès et provoque même des disputes : la première représentation a lieu le 7 décembre au Théâtre
Antoine et convoque rien de moins que Maurice Fouret (1888-1962) à la musique, Paul Poiret aux costumes et Émile Bertin (1878-
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1957) aux décors . Spectacle coûteux, entièrement financé par Roussel, il accède ainsi à une forme de célébrité par le scandale.
Le 5 mai 1924, pensant que ses pièces échouaient parce qu'elles n'étaient que des adaptations, Roussel écrit directement pour la scène
L'Étoile au front, mais c'est encore un échec accompagné de protestations et de bagarres : « Pendant le second acte, un de mes
adversaires ayant crié à ceux qui applaudissaient : « Hardi la claque », Robert Desnos lui répondit : « Nous sommes la claque et vous
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êtes la joue ». Le mot eut du succès et fut cité par divers journaux. »
Le 2 février 1926, La Poussière de soleils, sa dernière pièce, est jouée au Théâtre de la Porte-Saint-Martin, dans les décors de Numa
et Chazot : « On s'arracha les places, et l'affluence y fut énorme. Beaucoup ne venaient que pour avoir le plaisir d'assister à une
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séance houleuse et d'y jouer leur rôle. Cependant la représentation fut calme. » La critique fut toutefois encore assez négative. Au
même moment, il présente à la presse dans les jardins de son hôtel particulier à Neuilly-sur-Seine (La Revue du Touring Club de
France, L'Illustration) son invention, une « villa-nomade », en réalité un camion Saurer aménagé en « maison roulante », qu'il
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appelle « sa roulotte » , avec chambre-salon, salle de bains et logement du personnel. Entre la fin 1926 et début 1927, il fait Paris-
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Rome en roulotte et fait visiter celle-ci àMussolini !
De retour à Paris, il décide de vendre son hôtel du 25 avenue Richard-Wallace à Neuilly (la transaction ne sera conclue qu'en
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1931) . En janvier 1928, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur par le biais de Louis Barthou . Il décide d'aller vivre chez
sa sœur juste avant la mort de celle-ci en 1930, rue Quentin-Bauchard. Il y retrouve son neveu Michel Ney, veut l'adopter pour qu'il
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hérite de tous ses biens sans frais, ne peut pas, puis décide d'habiter auRitz .
Roussel fait plusieurs séjours dans une clinique de Saint-Cloud pour troubles neuropsychiatriques. En 1931, il fait un don important à
Marcel Griaule pour ses expéditions et à Georges-Henri Rivière pour le musée d'ethnographie. C'est aussi cette année-là qu'il achète
une concession au cimetière du Père Lachaise et fait dresser les plans d'un caveau (sculpture et monument ne seront jamais exécutés,
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seule une pierre sera dressée en 1966) .
En novembre 1932 sort en librairie le dernier livre publié de son vivant, Nouvelles Impressions d'Afrique, qui comprend 59
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photogravures de dessins à la plume non légendés figurant des scènes énigmatiques signées Henri-Achille Zo . Il connaît de
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nouveaux soucis financiers, l'effet de la crise semble l'avoir ruiné totalement à la fin de cette année .
Le 14 juillet 1933, il est retrouvé mort dans sa chambre d'hôtel, au Grand Hotel Et Tombe de Raymond Roussel au
16 cimetière du Père-Lachaise.
Des Palmes , à Palerme, à la suite, selon le rapport du médecin légiste, d'une
« ingestion excessive de barbituriques » (du Sonéryl, un somnifère). Le 2 juillet, il
avait cependant tenté de s'ouvrir les veines avec son rasoir, mais fut soigné par son majordome, Tomasso Orlando di Gaetano, 29 ans,
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embauché vers le 14 juin, qui logeait au Savoia , l'hôtel voisin, et par sa « gouvernante ou infirmière », Charlotte, qui elle, résidait
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dans la chambre voisine de celle de Roussel . Le chauffeur n'a jamais été inquiété ni n'est nommé dans le rapport de police : il se
serait présenté par la suite à Michel Ney en réclamant de l'ar
gent. Le rapport précise par ailleurs que, parmi les biens retrouvés dans la
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chambre de Roussel (la 204), se trouvaient, outre une quantité importante de médicaments , un manuscrit contenant un journal
intime (tenu par Charlotte) énumérant, jour après jour, l'ingestion de différentes substances : Leonardo Sciascia, ainsi que Caradec,
laissent entendre par là que Roussel cherchait, non pas à se tuer, mais à expérimenter une forme d'extase, trait caractéristique de la
personne qui consomme des stupéfiants. Autrement dit, Roussel serait mort des suites d'une overdose
« ».
Le 3 août 1933, la nouvelle de sa mort est enfin publiée dans Paris-Midi et l'article est signé Pierre Lazareff. Son neveu Michel Ney
est nommé principal héritier : Roussel lui a écrit quelques mois avant son décès, en s'excusant de ne plus avoir un sou.
Raymond Roussel est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (89e division). Deux ans plus tard est publié son ouvrage posthume,
Comment j'ai écrit certains de mes livres.
Œuvre
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Ordre chronologique de l'édition originale :
Dans Comment j'ai écrit certains de mes livres (1935), Raymond Roussel explique les mécanismes de son écriture imaginaire, en
insistant notamment sur :
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l'homophonie, la paronymie, les métagrammes, pratiques relevant de lalangue des oiseaux ;
les bouts-rimés, contrainte formelle essentiellement poétique au cœur de la dialectique entre nécessité et
signification de la langue;
l'enchâssement, mode d'écriture consistant à placer des incises dans des incises, à l'image de la règle dite
des
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parenthèses en calcul algébrique .
Ainsi, rétrospectivement et à titre d'exemple, on constate que Nouvelles Impressions d'Afrique comportent une abondante succession
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de parenthèses emboîtées. Dans Une étude sur Raymond Roussel , Jean Ferry suppose que cette disposition cache un message que
l'on peut décrypter par le biais de l’alphabet inventé par Samuel Morse : il a l’idée de transcrire la succession de parenthèses du
second chant en considérant chaque parenthèse comme une brève et le texte inclus comme une longue. La suite de brèves et de
longues reste donc l’hypothèse d’un « message »métatextuel, quand, en 1993, le peintreJean-Max Albert se penche à nouveau sur ce
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procédé analysé par Ferry, et propose cette transcription : «REVIS TES RÊVES EN ÉVEIL» .
Le succès relativement faible de Roussel auprès de ses contemporains, voire le mépris ou l'incompréhension qu'il en reçoit, l'amènent
durant sa vie à publier à compte d'auteur, d'où le jeu de mots dans le titre de son ouvrage Impressions d'Afrique, à comprendre
« impressions à fric », conformément aux mécanismes de construction/déconstruction du langage et du double sens employés dans
ses ouvrages.[réf. incomplète]
Personnalité
Il est, par ailleurs, l'oncle de Michel Ney, descendant du Maréchal Ney : à la suite du
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mariage de sa sœur, il est lié aux Bonaparte .
(L'Illustration, 27 février 1926).
S'il n'en fit jamais publicité ou ne s'exprima pas sur cette histoire de manière explicite, il ne fut pas non plus un militant de la cause
homosexuelle, et en cela, son attitude peut être comparée à celle de Marcel Proust. Dans les notes publiées en 1930 sous le titre
Opium, Jean Cocteau évoque la similitude entre Roussel et Proust :
« C'est une similitude sociale et physique de silhouettes, de voix, d'habitudes nerveuses prises dans un même
milieu où ils vécurent leur jeunesse. Mais la différence de l'œuvre est absolue. Proust voyait beaucoup de monde.
Il menait une vie nocturne très complexe. Il puisait dehors les matériaux de ses grandes horlogeries. Roussel ne
voit personne. Il ne puise qu'en lui-même. Il invente jusqu'aux anecdotes historiques. Il machine ses automates
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sans le moindre secours extérieur . »
Postérité
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Adulé des jeunes surréalistes (dont André Breton), défendu par Jean Cocteau, Louis Aragon, Michel Leiris , Paul Éluard, Marcel
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Duchamp, Georges Perec, François Caradec ou Michel Foucault , cet écrivain fut assez peu lu, compte tenu en définitive moins
de la complexité de ses ouvrages que du caractère singulier de ce qui s'y passe.
En 1989, une malle Vuitton contenant de nombreux documents et manuscrits appartenant à Raymond Roussel est retrouvée chez un
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garde-meuble . On y découvre en particulier plusieurs textes inédits, notamment, La Seine. Tous ces documents ont été déposés à la
BNF.
En 1991 a lieu la « Décade Roussel », colloque deCerisy-la-Salle. L'année suivante, une exposition à la BNF présente des manuscrits
inédits.
En 1993 est signé un accord de publication entre les Éditions Fayard et la BNF pour publier les Œuvres complètes de Raymond
Roussel. L'année suivante, une adaptation théâtrale deLa Seine, présentée au Festival d'Avignon, est retransmise par France Culture.
En 2016 le réalisateur espagnol Joan Bofill-Amargos présente un documentaire intitulé Raymond Roussel, le jour de gloire sur la
personnalité et le travail de l'écrivain, qui comprend des extraits du film de José Montes-Baquer avec Salvador Dali, Impressions de
la Haute Mongolie (1976), faux documentaire qui rend hommage à Roussel.
Bibliographie
Ouvrages généraux
Robert de Montesquiou, Élus et appelés, Paris, Émile-Paul Frères, 1921, 320 p. (lire en ligne), p. 189-223
Réédition : Robert de Montesquiou,Un auteur difficile (article extrait de cet ouvrage), Paris, Fata Morgana,
1999, 44 p. (ISBN 978-2-851-94466-5)
André Breton, Anthologie de l'humour noir, Paris, Jean-Jacques Pauvert, 1939, rév.1966, réed.1979, 416p.
(ISBN 978-2-720-20184-4), p. 271-282.
Monographies
Jean Ferry, Une étude sur Raymond Roussel, Paris, Arcanes, 1953, 216 p.
Michel Foucault, Raymond Roussel, Paris, Gallimard, 1963, 256 p.(ISBN 2070327280).
Philippe G. Kerbellec, Comment lire Raymond Roussel : Cryptanalyse
, Paris, Jean-Jacques Pauvert, 1988, 264 p.
(ISBN 978-2-876-97035-9)
François Caradec, Raymond Roussel, Paris, Fayard, 1997, 456 p. (ISBN 978-2-213-59815-4).
Annie Le Brun, Vingt Mille Lieues sous les mots, Raymond Roussel, Paris, Jean-Jacques Pauvert, 1994.
Michel Leiris, Roussel & Co., édition établie par Jean Jamin avec Annie Le Brun, Paris, Fata Morgana/Fayard,
1998.
Études et articles
Revue Bizarre, Raymond Roussel, numéro spécial 34-35, Paris, Jean-Jacques Pauvert, 2e trim.1964, 160 p.
Leonardo Sciascia, Actes relatifs à la mort de Raymond Roussel, préface de Jean Ricardou, postface de Gérard-
Julien Salvy, L'Herne, 1972.
« Raymond Roussel », revueL'Arc, no 68, 1977, rééd. Duponchelle, 1990.
« Raymond Roussel en gloire », revueMélusine, no 6, Actes du colloque de Nice (juin 1983), L'Âge d'Homme,
1984, 350 p.
Sjef Houppermans, Raymond Roussel. Écriture et Désir, Paris, José Corti, 1985.
« Raymond Roussel », revueEurope, octobre 1988 — numéro dirigé par Pierre Bazantay etPatrick Besnier
Georges Perec & Harry Mathews (1975-76) : « Roussel et Venise, esquisse d'une géographie mélancolique » in
, Éditions du Seuil, coll. « Librairie duXXe siècle », 1991
Cantatrix Sopranica L. et autres écrits scientifiques
(ISBN 2-02-013650-3)
Collectif, Raymond Roussel : Perversion classique ou invention moderne ,?Paris, PUR, 1991, 282 p.
(ISBN 2-86847-081-5)
Dix-huit conférences ducolloque de Cerisy du 10 au 20 août 1991, sous la direction de Pierre Bazantay et
Patrick Besnier
Liens externes
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Notes et références
1. Archives numérisées de l'état civil de Paris, acte de naissance no 8/101/1877 (consulté le 13 novembre 2012)
2. Réf. : Fr. Caradec, Biblio..
3. Raymond Roussel, Comment j'ai écrit certains de mes livres, Paris, Pauvert, 1985, 324 p. (ISBN 2-72020-187-1),
p. 28.
4. L'hôtel fut démoli dans les années 1950.
5. Dans son testament rédigé le 30 mai 1933, Roussel note, à l'intention des éditeurs, qu'il souhaite voir imprimée cette
photo : « En tête de tous mes livres sur les tirages posthumes » (cité par François Caradec,Raymond Roussel, éd.
Fayard, 1997).
6. Poème paru le 12 juillet 1897 dansLe Gaulois.
7. (Consulter ce texte en ligne.(http://classiques.uqac.ca/classiques/janet_pierre/janet_pierre.html) ).
8. cf. Alexandre Tarrieu, « Un peu de Jules Verne chez Raymond Roussel », Revue Jules Verne, no 12, 2001.
9. Visites Aquitaine (http://visites.aquitaine.fr/villa-begonia), en ligne.
10. « Images, visages et voyages de Raymond Roussel », In: François Caradec, Entre miens : d'Alphonse Allais à Boris
Vian. Histoires littéraires, Paris, Flammarion, 2010.
11. Locus Solus (https://www.lesarchivesduspectacle.net/?IDX_Spectacle=60269), sur Archives du spectacle, notice en
ligne.
12. Raymond Roussel, Comment j'ai écrit certains de mes livres, éd. Gallimard, coll. L'imaginaire,p. 32. On retrouve ce
dialogue dans le film d'Henri Jeanson "Lady Paname" (1950), entre le photographe Gambier dit Bagnolet (Louis
Jouvet) à Chacaton, président d'une ligue de vertu (Maurice Nasil), lors du tour de chant de Caprice (Suzy Delair).
13. Base Léonore (http://www.culture.gouv.fr/LH/LH257/PG/FRDAFAN83_OL2404028V001.htm), cote LH/2404/28.
14. Cherchant un illustrateur, Roussel passa par une agence de détective, laquelle lui recommanda cet artiste (d'apr .
François Caradec (1972), cf. infra).
15. Pourquoi choisir Palerme, ville suffocante en été ? L'hypothèse émise par ses biographes est la suivante : au début
des années 1930, Palerme, tout comme Naples, est un port ouvert au trafic de marchandises réglementées, comme
les médicaments. Charlotte Fredez, au service de Roussel depuis 23 ans, avoue avoir récupéré la somme de 15 000
francs avant de revenir au Grand Hôtel Et Des Palmes, sans doute avec les substances : le journal de prises de
doses ne commence que le 25 juin, or Roussel est à Palerme sans doute depuis deux semaines déjà.
16. Selon la graphie officielle de cet établissement.
17. L. Sciascia (1972), op.cit., p. 43-44 : la note 5 précise qu'Orlando se souvenait d'un détail troublant, « que Roussel
avait eu cette nuit-là, probablement pendant qu'il mourrait, uneéjaculation ».
18. Selon l'enquête menée par L. Sciascia (1972), cf. biblio, renvoyant à un article publié dans L'Ora le 10 décembre
1964 signé Mauro De Mauro (id.,p. 56, note 10.
19. La liste fournie par Sciascia dénombre les produits suivants : Phonadorme, Hipalène, Vériane, Rutonal, Sonéryl,
Somnothyril, Neurinase, Acetile, Veronidin...
20. D'après les travaux de Ginette Adamson,Le procédé de Raymond Roussel, Amsterdam, Rodopi, 1991,p. 101-103
21. Les premiers jets remontent à 1894.
22. Il s'agit du supplément dominical du quotidienLe Gaulois.
23. Achevé d'imprimé le 24 octobre 1913.
24. Publié au Presses du Réel en 2008 puis chez Pauvert en 2009 (in Raymond Roussel, Œuvre, tome IX).
25. In : Philippe G. Kerbellec, Comment lire Raymond Roussel : Cryptanalyse , Paris, J.-J. Pauvert et compagnie,
coll. « Bibliothèque rousselienne », 1988, 264p. (ISBN 978-2-8769-7035-9), p. 9 à 12
26. L'auteur Ian Watson rendra hommage à Roussel et cette technique avecL'Enchâssement (The Embedding), prix
Apollo et Nebula 1975, considéré comme l'un des chefs-d'œuvre de la science-fiction post-moderne.
27. Jean Ferry, Une étude sur Raymond Roussel, Paris, Arcanes (Losfeld), 1953
28. « Albert et Roussel », In:Digraphe no 67, Paris, Mercure de France, 1994.
29. Richard Khaitzine, Fulcanelli et le cabinet du chat noir, Paris, Éditions Ramuel, 1997.
30. Michel Leiris cite un curieux voyage entre Paris et Rome à la fin de l'année 1926 durant lequel Roussel ne quittait
jamais son « logement mobile ». Sources : RevueLa Bête noire, no 1, 1er avril 1935.
31. Dans le numéro de novembre 1932 du journalL'Échiquier, d'après l'ouvrage Fischer : le roi maudit de Fernando
Arrabal, qui reproduit l'explication de Roussel page 131.
32. Précisions à lire à la fin deComment j'ai écrit certains de mes livres.
33. François Caradec, Raymond Roussel, Fayard, 1997 : « Ce qui semble avéré en tous cas, et que plusieurs témoins
ont confirmé à Michel Leiris, c'est que jamais il ne coucha avec une femme. Il ne l'aurait toléré à aucun prix. »
(p. 123). « Michel Ney [neveu de Roussel], dans une confidence à Jean Chatard, fait allusion à des bagarres dans
des boîtes à matelots. Marins, plombiers, terrassiers... Mais il se fait aussi taper [c'est-à-dire qu'on lui demande de
l'argent] par des comédiens douteux ou des camarades de régiment, sans qu'on sache toujours bien s'il s'agit de
services ou de chantages. » (p. 125). Voir aussi Sjef Houppermans (1985),op. cit.
34. P. Janet (1926), op.cit.
35. Janine Germond, Raymond Roussel à la Une, Cahiers de l'Unebévue/EPEL, 2000(ISBN 2908855585).
36. Jean Cocteau, Opium, Le livre de poche, p. 92-93.
37. Leiris, dont le père, Eugène, agent de change et homme de confiance de Roussel (qui lui confia des manuscrits),
œuvra grandement à la reconnaissance posthume de ce dernier .
38. François Caradec est l'auteur deRaymond Roussel 1877-1933 : biographie d'un écrivain excentrique et génial ,
Fayard, 1997.
39. Michel Foucault est l'auteur deRaymond Roussel, Paris, Gallimard, 1963, 256 p.(ISBN 2-07-032728-0)
40. Celui de la Société BedelLire la notice fournie par les Éditions Fayard.(http://editions-fayard.typepad.com/blog_des_
editions_fayard/2009/05/actualit%C3%A9-de-raymond-roussel.html)
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