Topologie - Continuité Et Topologie
Topologie - Continuité Et Topologie
Topologie - Continuité Et Topologie
a) Simplifier vn ◦ (u − Id).
b) Montrer que
Exercice 3 [ 01125 ] [correction] Im(u − Id) ∩ ker(u − Id) = {0}
Soit E un espace vectoriel
euclidien.
c) On suppose E de dimension finie, établir
Montrer que l’ensemble (x, y) ∈ E 2 /(x, y) libre est un ouvert de E 2 .
Im(u − Id) ⊕ ker(u − Id) = E
Exercice 4 [ 01126 ] [correction]
d) On suppose de nouveau E de dimension quelconque.
Pour p ∈ {0, 1, . . . , n}, on note Rp l’ensemble des matrices de Mn (K) de rang
Montrer que si
supérieur à p.
Im(u − Id) ⊕ ker(u − Id) = E
Montrer que Rp est un ouvert de Mn (K).
alors la suite (vn ) converge simplement et l’espace Im(u − Id) est une partie
fermée de E.
Exercice 5 [ 01127 ] [correction] e) Etudier la réciproque.
Soient E et F deux espaces vectoriels normés et f : E → F . Montrer qu’il y a
équivalence entre les assertions suivantes :
(i) f est continue ; Exercice 10 [ 01111 ] [correction]
(ii) ∀A ∈ P(E), f (Ā) ⊂ f (A) ; Montrer que l’ensemble des polynômes réels de degré n scindés à racines simples
(iii) ∀B ∈ P(F ), f −1 (B) ⊂ f −1 (B̄) ; est une partie ouverte de Rn [X].
◦
(iv) ∀B ∈ P(F ), f −1 (B ◦ ) ⊂ f −1 (B) .
réciproque d’un ouvert par une fonction continue. est l’image réciproque du fermé {1} par l’application continue f = k . k ◦ u. La
partie A est donc un fermé relatif à E, c’est donc une partie fermée.
Inversement, si u n’est pas continu alors l’application u n’est par bornée sur
Exercice 4 : [énoncé] {x ∈ E/ kxk = 1}. Cela permet de construire une suite (xn ) ∈ E N vérifiant
Soit A ∈ Rp . La matrice A possède un déterminant extrait non nul d’ordre p. Par
continuité du déterminant, au voisinage de A, toute matrice à ce même kxn k = 1 et ku(xn )k > n
déterminant extrait non nul et est donc de rang supérieur à p. Ainsi la matrice A
est intérieure à Rp . En posant
1
yn = xn
ku(xn )k
Exercice 5 : [énoncé]
on obtient une suite (yn ) ∈ AN vérifiant yn → 0.
(i) ⇒ (ii) Supposons f continue et introduisons A ⊂ E. Tout élément y de f (Ā)
Or 0 ∈
/ A donc la partie A n’est pas fermée.
est l’image par f de la limite x d’une suite convergente (xn ) d’éléments de A. Or
f étant continue, f (xn ) → y et donc y est limite d’une suite d’élément de f (A).
Ainsi f (Ā) ⊂ f (A).
(ii) ⇒ (iii) Supposons (ii) et introduisons B ⊂ F . Pour A = f −1 (B), on a Exercice 7 : [énoncé]
f (Ā) ⊂ f (A) ⊂ B̄ donc Ā ⊂ f −1 (B̄) c’est à dire Si la forme linéaire est continue assurément son noyau est fermé car image
réciproque du fermé {0}.
f −1 (B) ⊂ f −1 (B̄) Inversement, supposons que ϕ est une forme linéaire discontinue.
on obtient à la limite
Exercice 9 : [énoncé]
u(y) = y
a) Par télescopage
car l’application linéaire u est continue et
un+1 (z)
6 kzk. On en déduit
n
!
X
uk ◦ (u − Id) = un+1 − Id y ∈ ker(u − Id).
k=0 D’autre part !
n
donc 1 X
k
1 z − vn (z) = (Id − u )(z)
un+1 − Id
vn ◦ (u − Id) = n+1
(n + 1) k=0
donc z − vn (z) ∈ Im(u − Id). On en déduit x = lim(z − vn (z)) ∈ Im(u − Id) car Considérons maintenant l’application fi : Q ∈ Rn [X] 7→ Q(yi ).
Im(u − Id) est fermé. L’application fi est continue et donc fi (±R+? ) est une partie ouverte de Rn [X].
Finalement, on a écrit z = x + y avec Considérons U l’intersection des f0−1 ((−1)n R+? ),
−2 −1
n−1 +?
f1 (−1) R ,. . . ,fn (R+? ).
x ∈ Im(u − Id) et y ∈ ker(u − Id) Les éléments de U sont des polynômes réels alternant de signe entre
y0 < y1 < . . . < yn . Par application du théorème des valeurs intermédiaires, un tel
polynôme admet n racines distinctes et donc est scindé à racines simples. Ainsi
Exercice 10 : [énoncé] U ⊂ On . Or P ∈ U et U est ouvert donc U est voisinage de P puis On est
On note U l’ensemble des polynômes considérés. voisinage de P .
Soit P ∈ U . En notant x1 < . . . < xn ses racines, on peut écrire Au final On est ouvert car voisinage de chacun de ses éléments.
Dans le cas n = 1 : Fn = On et donc Fn est ouvert.
P = λ(X − x1 ) . . . (X − xn ) Dans le cas n = 2 : Fn réunit les polynômes P = aX 2 + bX + c avec b2 − 4ac > 0.
L’application P 7→ b2 − 4ac étant continue, on peut affirmer que Fn est encore
avec λ 6= 0. Pour fixer les idées, supposons λ > 0 (il est facile d’adapter la
ouvert car image réciproque d’un ouvert pas une application continue.
démonstration qui suit au cas λ < 0)
Dans le cas n > 3 : Pn = X(1 + X 2 /n) est une suite de polynômes non scindés
Posons y1 , . . . , yn−1 les milieux des segments [x1 , x2 ] , . . . , [xn−1 , xn ].
convergeant vers X scindé à racines simples. Par suite Fn n’est pas ouvert.
Posons aussi y0 ∈ ]−∞, x1 [ et yn ∈ ]xn , +∞[.
P (y0 ) est du signe de (−1)n , P (y1 ) est du signe de (−1)n−1 ,. . . , P (yn−1 ) est du
signe de (−1), P (yn ) du signe de +1.
Considérons maintenant l’application Exercice 12 : [énoncé]
Par l’absurde, supposons f discontinue en a ∈ R. On peut alors construire une
fi : Q ∈ Rn [X] 7→ Q(yi ) suite (xn ) vérifiant
L’application fi est continue et donc fi−1 (±R+? ) est une partie ouverte de Rn [X]. xn → a et ∀n ∈ N, |f (xn ) − f (a)| > ε
Considérons V l’intersection des
avec ε > 0 fixé.
f0−1 (−1)n R+? , f1−1 (−1)n−1 R+? ,. . . ,fn−1 (R+? ) Soit n ∈ N, puisque f ([a, xn ]) est un segment contenant f (a) et f (xn ), il contient
aussi l’intermédiaire f (a) ± ε (le ± étant déterminé par la position relative de
Les éléments de V sont des polynômes réels alternant de signe entre f (xn ) par rapport à f (a)). Il existe donc an compris entre a et xn vérifiant
y0 < y1 < . . . < yn . Par application du théorème des valeurs intermédiaires, un tel
polynôme admet n racines distinctes et donc est scindé à racines simples. Ainsi |f (an ) − f (a)| = ε
V ⊂ U . Or P ∈ V et V est ouvert donc V est voisinage de P puis U est voisinage
de P . La suite (an ) évolue dans le fermé f −1 ({f (a) + ε}) ∪ f −1 ({f (a) − ε}) et converge
Au final U est ouvert car voisinage de chacun de ses éléments. vers a donc a ∈ f −1 ({f (a) + ε}) ∪ f −1 ({f (a) − ε}) ce qui est absurde.
Exercice 11 : [énoncé]
Soit P ∈ On . En notant x1 < . . . < xn ses racines, on peut écrire
P = α(X − x1 ) . . . (X − xn ) avec α 6= 0.
Posons y1 , . . . , yn−1 les milieux des segments [x1 , x2 ] , . . . , [xn−1 , xn ].
Posons aussi y0 ∈ ]−∞, x1 [ et yn ∈ ]xn , +∞[.
P (y0 ) est du signe de (−1)n α, P (y1 ) est du signe de (−1)n−1 α,. . . , P (yn−1 ) est
du signe de (−1)α, P (yn ) du signe de α.