DM28 1213
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Attention : une grande attention sera portée à la qualité des applications numériques (les donner
avec 3 ou 4 chiffres significatifs)
DM28 • T5
Données : TFR = 350 K ; TCH = 1 100 K ; α = 10.
Constante des gaz parfaits : R = 8, 314 J.K −1 .mol−1 ; n = 0, 05 mol.
∆t = 1, 00.10−2 s ; ∆t1 = 4, 43.10−2 s ; ∆t2 = 3, 45.10−2 s.
2) Montrer que pour une transformation isentropique réversible d’un gaz parfait de rapport γ
constant, on a la relation P V γ = Cte.
En déduire l’expression littérale de TB en fonction de TA , α et γ, ainsi que celle de TD en fonction
de TC , α et γ.
A.N. : calculer TB et TD sachant que TA = 390 K et TC = 1000 K.
11) Quelle est la variation d’entropie ∆S∞ , au cours d’un cycle, du système constitué de
l’ensemble des sources de chaleur et du gaz ?
A.N. : calculer ∆S∞ . Commenter le résultat.
12) Que les transferts thermiques aient lieu avec l’une ou l’autre des sources, on suppose que,
à partir de l’instant t et pendant une durée infinitésimale dt, ils sont de la forme :
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δQC = λ(TCH − T (t)).dt au cours de la transformation B → C
δQF = λ(TFR − T (t)).dt au cours de la transformation D → A
T (t) étant la température du gaz, supposée uniforme, à la date t et λ une constante positive.
On prendra λ = 4, 5 uSI.
12.a) Quelle est l’unité de λ, exprimée en fonction des unités de travail, de température et de
temps du système international ?
12.b) Quelle est l’unité de λ, exprimée en fonction des unités fondamentales du système inter-
national ?
nCV m
13) On pose τ = . Déterminer la relation entre TFR , TA , TD , τ et ∆t2 .
λ
Quelle est l’unité fondamentale de τ ? Que représente τ ?
15) Déterminer les valeurs limites TA,lim et TC,lim de TA et TC lorsque ∆t1 et ∆t2 tendent vers
l’infini.
16) Représenter le cycle moteur étudié dans le diagramme entropique en justifiant théoriquement
les allures des courbes représentatives de chaque transformation. Y faire également apparaı̂tre
les isothermes TCH et TFR .
2) Par déplacement du piston, le gaz subit une détente isotherme, supposée réversible, qui le
conduit à l’état (2) caractérisé par un volume V2 = 250 L.
Calculer la pression P2 du gaz dans ce nouvel état :
A) P2 = 2, 49.106 P a B) P2 = 2, 49.103 P a
C) P2 = 9, 97.106 P a D) P2 = 9, 97.103 P a
3) Quel est le travail W12 reçu par le gaz au cours de cette évolution isotherme ?
A) W12 = −2 280 kJ B) W12 = −571 kJ
C) W12 = 571 kJ D) W12 = 2 280 kJ
4) On envisage une nouvelle évolution réversible, constituée d’une détente adiabatique entre
l’état (1) et un état intermédiaire (3) de volume V3 = V2 , suivie d’un chauffage isochore entre
l’état (3) et l’état final (2), défini précédemment. Déterminer la température T3 de l’état in-
termédiaire :
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5) Calculer le travail W132 reçu par le gaz au cours des évolution successives : (1) → (3) → (2) :
A) W132 = −287 kJ B) W132 = −427 kJ
C) W132 = 414 kJ D) W132 = 787 kJ
•
6) Déterminer la variation d’entropie ∆S du gaz entre l’état (1) et l’état (2) :
T5
A) ∆S = −3 807 J.K −1 B) ∆S = −952 J.K −1
C) ∆S = 952 J.K −1 D) ∆S = 0 J.K −1
7) Représenter dans le diagramme de Watt les trois états thermodynamiques ((1), (2) et (3))
ainsi que les courbes des trois évolutions étudiées ((1) → (2), (1) → (3) et (3) → (2)). On
prendra soin de faire apparaı̂tre P1 , P2 , V1 et V2 .
8) Établir, pour un état intermédiaire {S, T } de la transformation isochore réversible entre (3)
et (2), l’expression donnant la température T en fonction de l’entropie S, de S1 , de T3 et de CV
(capacité thermique à volume constant).
9) Représenter dans le diagramme entropique les trois états thermodynamiques ainsi que les
courbes des trois évolutions étudiées. On prendra soin de faire apparaı̂tre T1 , T3 , S1 et S2 .
Solution
3) La transformation B → C étant une isochore et concernant un gaz parfait (qui vérifie donc
la première loi de Joule) : QC = QB→C,V = ∆UB→C,GP = nCV m (TC − TB ) soit :
nR
QC = (TC − TA αγ−1 ) = 21, 16 J
γ−1
nR
QF = (TA − TC α1−γ ) = −8, 43 J
γ−1
nR W
TA αγ−1 − 1 + TC α1−γ − 1 = −12, 74 J et P =
W = = −128, 9 W
γ−1 2∆t + ∆t1 + ∆t2
grandeur utile W
5) η= =−
grandeur investie QC
QF
Soit, d’après le premier principe : η = 1 + , ce qui conduit à : η = 1 − α1−γ = 60, 2%
QC
6) ➜ Cf Cours : Pour le cycle de Carnot entre deux thermostats TCH et TFR le rendement s’écrit :
TFR
ηmax = 1 − = 68, 2%
TCH
Commentaire : ηmax > η. On vérifie que le cycle réel est un cycle irréversible et que le cycle
de Carnot correspond au rendement maximal d’un cycle moteur fonctionnant entre les deux
thermostats considérés.
1 TC
∆SBC = nR ln − ln α = 2, 138.10−2 J.K −1
γ−1 TA
nR TA
De même, pour la transformation D → A, on a : ∆SDA = ln
γ−1 TC α1−γ
1 TA
∆SDA = nR ln + ln α = −2, 138.10−2 J.K −1
γ−1 TC
é QSF QF nR TC α1−γ − TA
10) De même : ∆SFR = S FR = =− = . = 2, 407.10−2 J.K −1 .
TFR TFR γ−1 TFR
11) L’entropie étant une fonction d’état extensive, elle est également, en thermodynamique
classique, additive. Donc : + ∆S + ∆S = 4, 83.10−3 J.K −1
∆S
∆S∞ = FR CH
é p
S
Commentaire : On vérifie que le cycle étudié est irréversible puisque ∆S∞ = ∞ + S ∞ > 0.
dT T TFR
13) δQF = δQF,V = dUGP = nCV m dT = λ(TFR − T ).dt, soit : + = ou encore :
dt τ τ
TA ∆t2
dT TFR − TA TD − TFR
Z Z
nCV m
. = dt ⇔ −τ ln = ∆t2 ⇔ ∆t2 = τ ln
DM28
TD λ TFR − T 0 TFR − TD TA − TFR
nCV m
Commentaire : L’équation différentielle qu’on a pu écrire faire apparaı̂tre τ = comme
λ
homogène à un temps (unité : la seconde), plus précisément il s’agit de la durée caractéristique
de la transformation étudiée. •
TCH − TB
T5
14) De même δQC = nCV m dT = λ(TCH − T ).dt, soit : ∆t1 = τ ln
TCH − TC
m
II. Détente de l’hélium – Rq : n =
M
= 125 mol
3 3
1) U = .nRt = CV .T (1e loi de Joule) ⇒ d’où CV = m.cV = .nR
2 2
CV 3 R −1 −1
Soit : cV = = . = 3, 12 kJ.K .kg Rép. 1.C)
m 2 M
nRT2 m RT1
2) P2 = = . = 24, 9 bar = 2, 49.106 P a Rép. 2.A)
V2 M V2
2 2 2 2 2
dV
Z Z Z Z Z
(a) (b) nRT
3) W1→2 = δW = −Pext .dV = −P.dV = − .dV =(c) −nRT1
1 1 1 1 V 1 V
(a) : TQS* car réversible, donc Pext = P
(b) : car GP
(c) : car isotherme T = Cte = T1
V2 V2
Soit W12 = −nRT1 . ln = −P2 V2 . ln = −571 kJ Rép. 3.B)
V1 V1
• Pour la transformation (1) → (3), le système étant un Gaz Parfait subissant une adiabatique
réversible (donc isentropique), on peut lui appliquer les lois de Laplace, soit : T V γ−1 = Cte,
i.e. : T1 V1γ−1 = T3 V3γ−1
γ−1
V1
D’où : T3 = .T1 = 326 K Rép. 4.A)
V3
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3 m
Donc : W132 = W13 = . .(T3 − T1 ) = −427 kJ Rép. 5.B)
2 M
2 2 2 2
T2
dU + P.dV (b) 3
Z Z Z Z
(a) CV .dT nR.dV
6) ∆S = ∆Srév = dSrév = = + = .nR.ln +
1 1 T 1 T 1 V 2 T1
V2
nR. ln
V1
Car :
(a) : 1e Identitté Thermodynamique
(b) : 1e loi de Joule et Équation d’état d’un GP
V2
D’où : ∆S1→2 = nR. ln = 952 J.K −1 Rép. 6.C)
V1
7) 9)
P T isotherme
P1 (1) (2)
T1 (1)
T1
(2)
P2 isentr.
(3)
T3 (3)
V1 V2 V S1 S2 S
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T5