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337 338 2006 PDF

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RA !!!

e lektor
l’électronique imaginative

EXT Hors Ga
12 GBDS EXTRA !
Ours 6
La Game Boy de Nintendo en automate domes- Au boulot ! 8
tique programmable À la recherche de l’aiguille... 10
Il est parfaitement possible de faire réaliser GBDS - Game Boy Domotics Solution 12
nombre de tâches domestiques, de la com- Commutations tous azimuts 20
mande des stores à celle du pare-soleil en pas- Biotope électronique 24
sant par l’installation d’alarme, par un petit Alphadoku 142
automate programmable. Nous vous proposons
Avant-première de septembre 2006 148
une solution très intéressante car confortable et
économique : GBDS - un automate piloté par
Alimentations
une Game Boy !
Circuit de commande pour 20 LED 51
Contrôleur pour convertisseur-abaisseur 108
Convertisseur-abaisseur « avare » 50
Fusible pour USB * 84
Limitation de courant paramétrable
pour alim symétrique 87

20 Sas de transfert Mesure de capacité d’un accu


Protection pour fusible
Protection pour pile
113
65
121
Pour pouvoir utiliser le Game Boy de
Redresseur en pont à FETMOS de puissance 119
Nintendo en central de commutation il
nous faut aussi une interface Testeur d’accumulateurs super simple 69
I2C. C’est très précisément la
fonction du montage décrit Appareils de mesure & de test
ici. Il comporte 21 entrées et sor- Affichage LCD universel * 62
ties dont 4 entrées analogiques et 8 Compteur Geiger 85
entrées numériques, plus qu’il n’en faut Des gammes pour un voltmètre 99
pour piloter à distance tous les volets rou- Générateur d’impulsions optiques * 72
lants, éclairages extérieurs, alarmes et autres I2C - Synchronisation d’un oscilloscope à mémoire 52
chauffages, etc
LM35 goes ADC * 100
Module 8 canaux pour oscilloscope 105
Multimètre en détecteur de foudre 55
Oscillateur de puissance à amplitude constante 98
Testeur de télécommande IR 34

24 Biotope Thermomètre à LED *


Thermomètre 1-Wire avec LCD *
92
80

électronique
Torricelli* électronique 29

Audio, vidéo & musique


Nous avons pris l’habitude de vous présenter chaque mois une réalisation de Jeroen, un vrai brico- Ampli audio à couplage CC 96
leur. Vous vous demandez sans doute dans quel environnement vit ce Mr Bricolage moderne. Ampli hybride pour casque 68
Nous vous le proposons sous forme panoramique. Amplificateur hybride simple * 26
Commande de tonalité paraphase * 38
Déclencheur de flash-esclave 56
Préamplificateur RIAA multimédia 122
Quadruple alimentation pour amplificateur hybride 123
Radio mp3 pour senior 90
Séparateur pour électrophone 94
Stabilisateur haute tension protégé en court-circuit 103
29e année
SOMMAIRE Juillet/Août 2006
Nº 337/338

abarit 2006
Circuits HF, radio Jeux, modélisme, bricolage
Antenne active * 34 Circuit de présélection pour servo 104
Émetteur MF à amplificateur opérationnel 37 Clignotant à LED multicolores 59
Hauteur d’antenne et portée 129 Commande de moteur pas à pas 126
Mise à jour pour le récepteur DRM * 43 Commande d’aiguillage pour réseau ferroviaire 83
Oscillateur en mode partiel à ampli op 133 Flash-esclave rustique 89
Interface intelligente pour un à huit servos 40
Divers Montage pour signaux lumineux de block Märklin 33
10 000 x avec un seul transistor 138 Nouvelle interface KW-1281 77
Adaptateur de quartz CMS * 78 Odomètre de bicyclette avec dynamo sur moyeu 41
Charlieplexing 28 Tiny Jacques a dit... 49
Tiny-RGB 57
Condensateur de Miller 97
Tremplin pour servo radiocommandé * 30
Contrôle acoustique pour clignotant 101
Feu anti-brouillard pour « oldtimer » 54
Microprocesseurs
LED (une) alimentée en 1,5 V 45
Comment connecter son projet au PC ? 134
Neurostimulation sous-cutané électrique (TENS) 98 E-blocks, le concept PLC le moins cher 53
Poussoir électronique 67 Flashage auto pour la carte R8C 140
Protecteur de LED frugale 139 LCD graphique 84x48 pixels 112
Recyclage de flashes 118 pH-mètre (un) en E-blocks 114
Thermo-commutateur 48 Pilote à FET pour microprocesseur 109
Platine de programmation pour le R8C/13 * 70
Domestique Programmation USB de 89LPC9xx 135
Alarme laser 60 Programmation sérielle du Propeller 102
Anti-calcaire électronique 75 R8CKey * 136
Appareil bio de « luminothérapie » à LED 137 Réglage de contraste pour LCD 32
Automatisme de lave-glace 95
Autre (une) source de puissance pour halogène 125 PC
Cellule photoélectrique modulée 85 Adaptateur SCSI * 66
Cellule photoélectrique sensible au sens du passage 76 Applets de simulation 111
Chasse-limaces 58 Changeur de genre SCSI2 * 116
Commutateur USB pour imprimantes 93
Chrono-brosse * 120
Commutateur de disque dur 31
Détecteur de lumière, de pénombre et d’obscurité 141
Commutation ZigBee pour télécommande 88
Hotte aspirante automatique 110
Coupure automatique du PC 124
Indicateur de défaut de terre 64
Pont entre sériel et Bluetooth 127
Interrupteur satellite secteur I 46
Tachymètre pour ventilo de PC 128
Interrupteur satellite secteur II 73
USB-mètre 47
Interrupteur thermique pour capteur solaire 42
Ventilateur silencieux 128
Message reçu ! 130
« Prédicteur d’orage » 132
Protection pour ligne téléphonique 74 * Montage avec dessin de platine
Protection pour pompe de puits 61
Répétiteur de sonnerie téléphonique 86
Serrure codée câblée
Simulateur de présence
79
91
109
Système d’orientation pour panneau solaire
Télécommande Easy Home *
131
106
PROJETS,
Télécommande marche/arrêt à infrarouge 36 SCHÉMAS & IDÉES
TECHNIQUE RÉALISATION DE MONTAGES

Les circuits (autonomes ou partiels) de ce


numéro double ne manqueront pas de don-
ner envie à nombre d’amateurs d’électro-
nique de saisir leur fer à souder et de
réaliser un projet les ayant enthousiasmé.
Nous vous proposons quelques principes
de base pour la réalisation de montages.

Au boulot
Réaliser des montages
Qui dit réalisation de montage dit fer à souder. Il est pra- rents types, à pastilles, à bande, dotées de dessins de
tique de disposer d’un reposoir pour y poser un fer à sou- pistes variés. On utilisera du fil de cuivre émaillé (isolé)
der chaud. Si vous soudez souvent, optez pour une sta- pour interconnecter les différents composants.
tion de soudage thermorégulée, le fer sera ainsi toujours Si l’on veut s’essayer aux CMS, il existe toutes sortes de
à la bonne température. platines d’adaptation. Celles-ci peuvent recevoir des com-
posants en boîtier CMS et sont dotées de connecteurs à
l’écartement standard du 1/10ème de pouce (2,54 mm).
Astuces pour le soudage
Un fer à souder à panne fine courbée est très pratique
lorsqu’il faut accéder à de petits composants « coincés » Faire (faire) une platine
au milieu des grands. Il faut bien sûr que le reste du fer Certaines réalisations décrites dans Elektor comportent
ne soit pas trop gros lui non plus. Il existe, pour la sou- un dessin des pistes. Ces platines sont souvent disponi-
dure des CMS (cf. l’encadré) des pannes de différentes bles via le site ou chez ThePCBShop qui reçoit nos films.
formes voire des fers à souder spécialement conçus pour Si vous avez conçu votre propre platine à l’aide d’un
ce type de composants. On peut difficilement de passer programme de dessin de circuit imprimé sur votre PC,
d’une pincette lorsque l’on travaille avec des CMS. Il est vous pouvez soit le faire fabriquer soit le graver vous-
bon également d’avoir une loupe à portée de main si même. Il existe actuellement des sociétés (Eurocircuits par
l’on a besoin de vérifier un point de soudure. exemple) qui vous fabriquent vos prototypes à des prix
Optez, pour votre soudure à l’étain, du fil doté d’une acceptable. Nous vous pouvez également vous y
âme de flux, ceci vous permettra de vous passer de flux essayer.
pour l’étain. La tresse à dessouder convient fort bien lors- Commencez, à l’aide d’une imprimante à jet d’encre ou
qu’il faut « sucer » un excédent de soudure. Cette tresse laser, par imprimer un film transparent bien opaque. On
faite de fils de cuivre tressés aspire la soudure liquide trouve des films spéciaux dans le commerce pour ce type
par capillarité. S’il faut éliminer des quantités de soudure d’applications. Après impression, séchez le film au foehn
importante, on utilisera une pompe à dessouder. pour le réimprimer une seconde fois de manière à avoir
Veillez à travailler avec une panne propre. Nettoyez-la des noirs bien noirs.
de temps en temps à l’aide d’une éponge (non plas- On peut ensuite insoler, à l’aide d’un vieux solarium, la
tique). Réglez la température (370 °C environ) et veillez platine photosensible sur laquelle a été plaqué le film
à un éclairage correct. imprimé.
La plupart des amateurs utilisent chez eux de la soudure au Pour la gravure de la platine on peut utiliser des granulés
plomb. Veillez à disposer de soudure sans plomb s’il vous de perchlorure de fer. Ce matériau ne nécessite pas de
faut réparer une platine utilisant de la soudure sans plomb. chauffage et ne produit que peu de vapeurs. Vu que ce
processus se fait à la température ambiante, on peut gra-
ver immédiatement. Le perchlorure de fer se conserve
Réaliser ses montages pour une nouvelle opération de gravure; il est moins
S’il s’agit d’un petit montage, on pourra utiliser un petit agressif que les autres produits de gravure.
morceau de platine d’expérimentation. Il en existe diffé- (060182-1)

8 elektor - 7-8/2006
Outillage standard
• Fer à souder ou station à souder + reposoir
• Soudure (avec et sans plomb)
• Tresse à dessouder
• Pompe à dessouder
• Flux de soudage pour permettre une
bonne liquéfaction de l’étain
(sert aussi au dessoudage à
la tresse à dessouder)

• Support pour platine connue


sous le pseudo de
« troisième main »

• Pincette
• Pince coupante
(décalée) pour la
coupure de pattes
ou de picots trop longs

• Loupe

Souder des CMS


Il est parfaitement possible d’utiliser la méthode conventionnelle (avec
fer à souder à panne fine, soudure et un rien de flux pour les petits
composants) pour la mise en place des différents composants CMS.
On commence par positionner les petits composants tels que résistan-
ces, condensateurs et transistors à leur place à l’aide d’une pincette,
l’une des pattes ou des surfaces est fixée en place à l’aide d’une
gouttelette de soudure sur la pointe du fer à souder.
Vérifiez que le composant est bien resté au bon endroit, corrigez son
positionnement le cas échéant. Passez ensuite aux autres îlots et
chauffez le composant et l’îlot. On met un peu de soudure sur l’arron-
di de la panne. En raison du flux dans l’âme de la soudure et de l’ef-
fet de capillarité entre le composant et la surface de soudure, la sou-
dure devrait être solide. Nous revenons au premier point de soudure
pour y faire refondre la soudure et ajouter un rien de soudure pour
obtenir une bonne liaison.
Dans le cas d’un circuit intégré à nombre de pattes important, on
commence par le disposer parfaitement pour ensuite souder l’une de
ses pattes diamétrales. Vérifiez le positionnement et souder une patte
disposée à 180 °. Si le positionnement est OK, il reste à souder les
autres pattes, en veillant à éviter une surchauffe du composant.
Examinez votre travail à la loupe. En cas de court-circuit entre 2 pat-
tes, supprimez-le à l’aide de tresse à dessouder et d’un rien de flux.
Pour les circuits intégrés à pattes extrêmement fines on pourra opter
pour une méthode différente. Après avoir parfaitement positionné le
composant et en avoir soudé 2 pattes diamétrales, on soude le reste
des pattes en mettant une bonne dose de soudure. Ne vous inquiétez
pas de courts-circuits éventuels. Il reste à éliminer l’excédent de sou-
dure à l’aide de tresse à dessouder, ce qui supprime du même coup
les courts-circuits entre les broches.

7-8/2006 - elektor 9
PRATIQUE ACHETER DES COMPOSANTS

À la recherche de l’a
La recherche de composants
peut, à l’occasion, s’avérer
un vrai calvaire, en
particulier lorsqu’il s’agit de
types tout juste mis sur le
marché ou produits par des
fabricants peu connus.
Quelques trucs et astuces de
recherche et de bonnes
adresses Internet devraient
vous simplifier la vie.

La vente de composants électroniques tant de la page d’accueil, par identifier tiquement toutes leur site Internet où
s’est, au cours des dernières années, le composant pour ensuite en com- vous sont proposés des composants
déplacée de plus en plus vers Internet, mander des échantillons. Les condi- spéciaux et des kits. Essayez ensuite
ce qui n’est guère surprenant vu le tions varient d’un fabricant à l’autre et les grosses sociétés de vente par cor-
grand nombre de composants exis- bien souvent on vous demande de respondance internationales telles que
tants et le flux incessant de nouveaux commander au nom d’une société. Farnell et Digi-Key. Souvent, les frais
venus. Il est impossible, au magasin Cette option mérite d’être tentée. d’envoi sont relativement élevés, mais
d’électronique de suivre le courant ce • Si vous faites choux blanc, passez à vous pouvez attendre d’avoir à passer
qui implique de passer à une autre l’option suivante. De plus en plus de une commande plus étoffée effectuée
échelle. fabricants ont actuellement leur propre le cas échéant avec certains de vos
S’il est un numéro d’Elektor où vous e-choppe par le biais de laquelle vous collègues et/ou amis.
risquez de trouver des composants dif- pouvez passer de petites commandes • Il peut arriver que votre quête à la
ficiles à dénicher, c’est indéniablement réglées par carte de crédit. L’intérêt est recherche d’un composant donné vous
le numéro d’été double tel que celui que le fabricant connaît exactement la amène chez un distributeur ou un
que vous avez en main. Si vous savez situation de ses propres produits. Nos marchand en gros. Si vous voulez uti-
quel est le fabricant, vous devriez pou- tentatives ont souvent été couronnées liser le composant pour une réalisa-
voir vous en sortir. Nous allons vous de succès. tion privée vous pouvez, armé de l’a-
donner quelques trucs et astuces. • Un petit coup d’oeil aux annonces dresse en question, faire un tour chez
• Commencez par faire un tour sur le publicitaires de notre magazine ne votre revendeur de composants et lui
site Web du fabricant. Il arrive qu’il mange pas de pain. Essayez d’identi- demander de le commander à votre
propose des échantillons gratuits. Il fier une société de vente par cor- intention. Si l’utilisation est profes-
faut bien souvent commencer, en par- respondance spécialisée. Elles ont pra- sionnelle, vous pouvez le commander

10 elektor - 7-8/2006
Acheter des composants
iguille... sur Internet
Société Magasin Adresse Internet
AG Electronique Lyon www.ag-electronique.fr
Arquié Composants Saint Sardos www.arquie.fr
BFE - Composants obsolètes www.bfe-comp.com
Bobinelec www.bobinelec.fr
Conrad Lille www.conrad.fr
Comelec www.comelec.fr
Controlord www.controlord.fr
Electrome www.electrome.fr
Electronique Diffusion Cf. site www.electronique-diffusion.fr
Espace Composant Electronique Paris www.ibcfrance.fr

Nantes
E44 Electronique La Roche sur Yon www.e44.com
Vannes

Farnell www.farnellinone.fr
France-elec www.france-elec.com
HFC Audiovisuel Mulhouse www.hfc-audiovisuel.com
Imprelec Oyonnax
JBM Electronique www.jmb-electronique.com
Lextronic La Queue en Brie www.lextronic.fr
L’Impulsion www.limpulsion.com
LKC Electronique Conflans
Radialex Villeurbanne www.radialex.fr
Radio Relais www.radiorelais.fr
par le biais de votre société.
• On trouve sur Internet nombre de Radiospares www.radiospares.fr
sociétés spécialisées dans la fourniture
RS Components Cf. Radiospares www.radiospares.fr
de pièces de rechange pour les appa-
reils électroniques. Il arrive qu’ils aient Paris
Selectronic www.selectronic.fr
aussi des composants spéciaux à leur Lille
catalogue. Le problème est souvent
St Quentin Radio Paris www.stquentin.net
qu’ils travaillent avec des codages
fabricants qui permettent difficilement Velleman www.velleman.be
d’identifier un composant. Vaut la
Sites Internationaux
peine d’être essayé !
• Et, pour finir : jetez aussi un coup Digi-Key www.digikey.com
d’oeil hors des frontières de l’Hexa-
gone. On trouve ainsi en Allemagne Futurlec www.futurlec.com
quelques sociétés spécialisées dans la Geist Electronic-Versand www.geist-electronic.de
fourniture de composants quasiment
impossible à trouver chez nous. La Lobtron www.lobtron.de
commande peut souvent se faire sans Reichelt Elektronik* www.reichelt.de
problème. Si vous ne maîtrisez pas la
langue de Goethe, vous pouvez RSH Electronics www.rshelectronics.co.uk
essayer l’anglais ! Segor Electronics www.segor.de
(060183-1)

7-8/2006 - elektor 11
PRATIQUE AUTOMATE DOMESTIQUE

GBDS - Game Boy Domotic


La Game Boy de Nintendo
en automate domestique
programmable
Sascha Koths & Stephan Ruloff
en collaboration avec Christian Müller

Il est parfaitement possible de faire réaliser nombre de


tâches domestiques, de la commande des stores à celle
du pare-soleil en passant par l’installation d’alarme,
par un petit automate programmable. Nous vous
proposons une solution très intéressante car
confortable et économique :
GBDS - un automate piloté par une Game Boy !

Le secret de cette conversion du face I2C évoquée plus haut sous le titre
Game Boy est, comme ce fut le cas du « Commutations tous azimuts ».
légendaire GBDSO (Game Boy Digital
Storage Oscilloscope) d’Elektor, une
carte enfichable sans microprocesseur Panorama
qui, avec des puces de mémoire pour Parmi toutes les consoles de jeux fabri-
le logiciel et par le biais d’une inter- qués en série, la Game Boy de Nin-
face I2C, se charge de la mise en rela- tendo est, avec ses diverses versions,
tion de la console de jeu avec le non seulement la meilleur marché (voir
monde extérieur. sur E-Bay par exemple) mais aussi la
mieux documentée. Le matériel de la
La programmation de l’automate peut version standard de la Game Boy cen-
se faire soit directement par le biais de tré sur un processeur dérivé du Z80, se
la Game Boy (menus déroulants) mais laisse programmer directement en C.
aussi sous Windows à l’aide d’un PC. On trouve, sur Internet, un environne-
Nous allons nous intéresser au matériel ment de développement gratuit taillé
pour la Game Boy et jetterons un coup sur mesure pour ce matériel. Pour cette
d’oeil à la structure et aux possibilités application d’automate programmable,
du logiciel qui comporte également des la Game Boy constitue, avec ses sys-
exemples d’application dans la pra- tème à processeur, affichage LCD gra-
tique. Un second article, placé juste à phique, interface sérielle et boîtier
la suite de celui-ci, vous propose l’inter- tombant parfaitement dans la main,

12 elektor - 7-8/2006
cs Solution
Tableau 1.
Caractéristiques du module GBDS
• Chargement, effacement et mémorisation
d’un maximum de 8 « programmes LOGIC »
• Protection par mot de passe
• Simulation de programmes
• Programmation et simulation même en fonctionnement sur pile
• Fonctions de portes logiques standard (ET, OU, PAS, OU EXCLUSIF, SR)
• Deux temporisateurs (timer)
• Deux fonctions chronologiques
• 64 marqueurs (Marker)
• Comparaison analogique (inférieur à, supérieur à, égal à)
• Rampe montante et descendante à la sortie analogique
• Durée de cycle de l’automate inférieure à 500 ms
• Le logiciel permet une dénomination libre des entrées et sorties
• Possibilité de donner un nom aux « Programmes LOGIC »
• Mode Marche et Arrêt
• Visualisation à l’écran de la saisie du Log
• Horloge temps réel à pile de sauvegarde
• EEPROM pour la sauvegarde des données
• Appel du dernier Programme LOGIC chargé (actif) lors de la mise en fonction

Tableau 2.
Caractéristiques de l’interface I2C d’E/S
• 8 entrées numériques (pour commutateurs hors-potentiel)
• 8 sorties numériques (relais ou transistor)
• 4 entrées analogiques (résolution de 8 bits)
• 1 sortie analogique (résolution de 8 bits)
• Simulation des entrées par connexion de touches à l’interface I2C
• Support pour la puce I2C-SMS-Chip optionnelle (avec connexion pour un télé-
phone portable de Siemens, du type S25/C35i)
• Visualisation de tous les états de commutation par adjonction de LED

Figure 1. Modèles de Game Boy utilisables. N’importe lequel, hormis les modèles DS et la Game Boy Micro.
Elles entourent la platine de l’interface I2C que pilote la Game Boy dotée du module GBDS.

7-8/2006 - elektor 13
PRATIQUE AUTOMATE DOMESTIQUE

+5V

+5V

R1 R2 R3 R4
IC3 8

330 Ω

330 Ω
4k7

4k7
C2 +5V
3 K2
SCL 3 SX LX 2
100n 2
28 1
+5V SDA 6 SY LY 7
2 T1
CLK/I0 R5 4
3 27
I1 I/O9 10k USB-mini
4 26 SCL 4
I2 IC2 I/O8
K1 5 25 SDA P82B715BN
I3 I/O7 T2
R6
1 6 24 WR
+5V I4 I/O6 10k
2 7 23 RD
ECLK I5 I/O5
3 WR A14 9 PAL 21 A15
WR I6 I/O4
4 RD 10 CE22V10 20 2x BC850
RD I7 I/O3
5 11 19 D3
RAMCS I8 I/O2
6 A0 12 18 D2
A0 I9 I/O1
7 A1 13 17 D1
A1 I10 I/O0
8 A2 16
A2 I11
9 A3 +5V
A3
10 A4
A4 14 22
11 A5
A5
12 A6 C4
A6
13 A7 A15
A7
100n
14 A8
A8 C1 +5V
15 A9 8 3
A9
16 A10 VCC VBAT
A10 100n BT1
17 A11 7 IC4 1 X1
A11 SQW X1
18 A12
A12 32
19 A13 SCL 6 DS1307 3V
A13 SCL
20 A14 A0 12 31 SDA 5 2
A14 A0 WE SDA X2
21 A15 A1 11 22 CE 32kHz
A15 A1 CE GND
22 D0 A2 10 24 RD
D0 A2 OE 4
23 D1 A3 9
D1 A3
24 D2 A4 8
D2 A4
25 D3 A5 7
D3 A5
26 D4 A6 6
D4 A6 IC1
27 D5 A7 5 13 D0
D5 A7 D0 +5V
28 D6 A8 27 14 D1
D6 A8 AM29F D1
29 D7 A9 26 040B 15 D2
D7 A9 D2
30 A10 23 17 D3
RESET A10 D3 C3
31 A11 25 18 D4
AUDIOIN A11 D4
32 A12 4 EPROM 19 D5 100n
GND A12 D5
A13 28 20 D6
A13 D6 8
A14 29 21 D7
Game Boy A14 D7
3
A15 7 IC5 1
2 WP A0
A16 SCL 6 2
+5V 30 SCL A1
A17 SDA 5 3
1 SDA A2
A18 24C256
S1

16 4

050190 - 11

Figure 2. Schéma du module GBDS qui fait de la Game Boy de Nintendo un automate facile à programmer.

une plateforme idéale. module GBDS que l’on enfiche sur l’ar- de connecter, au travers des adapta-
On peut utiliser pour ce projet tous les rière de la Game Boy comme une « teurs adéquats, à tous les ports de PC
modèles reposant sur le premier vulgaire » cassette de jeu (ROM-car- classiques : sériel, parallèle et USB.
modèle de Game Boy (« Classic », tridge). La composante principale de Le tableau 1 récapitule les caractéris-
donc Game Boy, Game Boy Pocket, ce module est de la mémoire : une tiques les plus intéressantes du
Game Boy Light, Game Boy Color, EEPROM Flash pour le progiciel (firm- module GBDS. La création du pro-
Game Boy Advance et Game Boy ware) et une EEPROM I2C pour le texte gramme d’automatisation peut se faire
Advance SP. La photo de la figure 1 à afficher et les données de l’automate sur le PC par le biais d’un logiciel Win-
vous en propose certains. Ne sont pas (le programme d’application, LOGIC dows confortable, qui permet égale-
utilisables, les modèles Nintendo DS et auquel nous reviendrons). L’EEPROM ment une simulation en temps réel et
Nintendo DS Lite (qui ne font pas vrai- I2C permet l’échange de données entre le transfert du programme vers la
ment partie de la lignée Game Boy ni la Game Boy et le PC tournant sous Game Boy. Il est aussi possible, en cas
le modèle Game Boy Micro. Windows. Le module GBDS est doté de besoin, de créer un programme
Le coeur de ce projet prend la forme du d’une interface I2C qu’il est possible d’automatisation directement sur la

14 elektor - 7-8/2006
Game Boy, de le modifier ou même de d’une interface I2C et d’une horloge en
le simuler. Il est possible de stocker un temps réel à sauvegarde par pile.
maximum de 8 déroulements de pro- Le processeur de la GB dérivé du Z80
X1 K2
grammes d’automatisation (program- possède une plage d’adresses directe
C4 J1
IC4 mes « LOGIC »), de les appeler indivi- de 64 Koctets. Les 32 Koctets supé-
duellement pour les exécuter. Les don- rieurs sont utilisés par l’affichage LCD,
050190-1

nées prises en compte par l’application la RAM, le son, etc. de sorte qu’il reste

R3
IC3

R4
IC5
BT1 peuvent être visualisées sur l’affichage les domaines 0000 à 7FFF pour la ROM
C3

R5 R1
R2
de la Game Boy sous forme de LOG, le externe et A000 à BFFF pour la RAM
050190-1

T2
T1
R6 C1
PC étant en mesure lui aussi de les lire externe. De ce fait, seules 15 des 19
C2
IC1 depuis le module GBDS. lignes d’adresses de l’EEPROM Flash
IC2
Pour l’exécution du programme, la sont utilisées, ce qui limite à 32 Koc-
Game Boy est reliée, par le biais de tets la taille de tous les programmes
l’interface I2C, à la platine du module stockés dans la mémoire Flash.
d’E/S I2C (cf. l’article concerné), dont Comme la 16ème ligne d’adresses
le tableau 2 donne les caractéris- (A15) est accessible pour IC1 au tra-
K1
tiques marquantes. Outre 8 entrées et vers de l’inverseur S1, cet organe per-
autant de sortie numériques, ce met de basculer entre 2 programmes
module possède également 4 entrées stockés en Flash. Le premier est le sys-
et 1 sortie analogiques. Petite particu- tème d’exploitation proprement dit (le
larité, la présence d’un support destiné progiciel de l’automate) le second
à recevoir une platine gigogne sur étant l’éditeur qui permet de program-
laquelle se trouve la puce dite « I2C- mer un programme d’application d’au-
(C) ELEKTOR
SMS-Chip ». tomatisation sur la Game Boy et de le
050190-1

Cette extension optionnelle comporte modifier le cas échéant. Comme il est


elle aussi une interface I2C et permet impératif que toute action sur S1 se
la télécommande et la téléinterrogation fasse module hors-tension, cet inver-
par SMS et téléphone portable. seur a été placé sur la platine (figure
3) de façon à n’être accessible que
module sorti de la Game Boy. On voit
Module GBDS sur la photo de la figure 4 un proto-
Un coup d’oeil sur schéma de la figure type doté de ses composants.
2 montre que le module enfichable ne La PALCE22V10 (IC2) se charge du
comporte en fait que 5 circuits inté- décodage d’adresses et génère, en
grés : l’EEPROM Flash (IC1) dans association avec les transistors T1 et
laquelle se trouve le progiciel d’exploi- T2 épaulés par R1 et R2 en résistances
tation (firmware), une PAL (IC2) pour de forçage au niveau haut (pull-up), les
le décodage d’adresse et la génération signaux de bus I2C SAD (Serial DAta)
des signaux I2C, un expanseur de bus et SCL (Serial CLock).
I2C (IC3), une horloge en temps réel Si les 2 programmes stockés dans la
(IC4) et une EEPROM I2C (IC5). Du mémoire Flash IC1 sont permanents et
point de vue fonctionnel, le module ne peuvent être actualisés que par une
GBDS dote la Game Boy de mémoire mise à jour du logiciel (ce qui implique
de programme et de données ainsi que de disposer d’un Programmateur de
050190-1

Liste des
composants IC2 = PALCE22V10 (programmée
EPS050190-51)
IC3 = P82B715TD
module GBDS IC4 = DS1307Z
IC5 = 24C256 (programmée
Résistances : (CMS 0805) EPS050190-52)
R1,R2 = 4kΩ7
R3,R4 = 330 Ω Divers :
R5,R6 = 10 kΩ S1 = interrupteur à glissière miniature en
équerre encartable
Condensateurs : (CMS 0805) Bt1 = pile-bouton lithium 3 V encartable
C1 à C4 = 100 nF (CR2032H)
K1 = connecteur encartable du module
Semi-conducteurs : K2 = embase USB miniature de type B
T1,T2 = BC850 encartable (Farnell nr. 4739826)
IC1 = AM29F040B avec support X1 = quartz horloger 32,768 kHz
Figure 3. La platine double face à trous métallisés (programmé EPS050190-51) Platine EPS050190-1
du module GBDS est dotée de composants CMS.

7-8/2006 - elektor 15
PRATIQUE AUTOMATE DOMESTIQUE

Les auteurs
Sascha Koths et Stephan Ruloff ont conçu
ce projet comme travail de fin d’études au
Collège Technique Bertold Brecht de
Duisburg (RFA). Dans le cadre de leur
diplôme d’électrotechnicien ils eurent l’i-
dée d’utiliser une Game Boy en tant
qu’automate de leur projet de travail (de
fin d’études). Après avoir terminé leurs
études technique dans la branche
Traitement de données, ils poursuivent
tous deux leurs études à l’École
Supérieure Niederrhein de Krefeld. La
seule option d’études y étant possible est
Informatique Technique…
Un grand merci également à Christian
Müller pour son coup de main à ce projet
de travail de fin d’études.

Flash), l’EEPROM IC5 adressable par quent d’avoir à réassembler à la moin- possible de programmer des événe-
le biais du bus I2C reste accessible à dre modification de texte. Ceci pré- ments mais aussi d’en enregistrer (log-
tout moment. Elle sert tout d’abord de sente l’avantage de permettre le char- guer) les instants d’activation et de
mémoire pour un maximum de 8 pro- gement de différentes versions linguis- désactivation. La pile de sauvegarde
grammes d’application d’automatisa- tiques. Les textes à afficher existent en devrait permettre un fonctionnement
tion. Outre ces programmes d’applica- anglais et en allemand. de l’horloge pendant une dizaine d’an-
tions l’EEPROM I2C abrite également Le DS1307, une horloge en temps réel nées sans jamais perdre la notion de
le texte de l’affichage. Ceci permet d’é- I2C, fournit l’heure au format 12 et 24 l’heure. L’application GBDS ne met pas
viter la présence de texte dans le progi- heures, mais aussi le jour de la à profit les 56 octets de RAM interne
ciel de la mémoire Flash et par consé- semaine et la date de sorte qu’il est du DS1307.
La connexion à la Game Boy se fait
automatiquement lors de l’insertion du
connecteur encartable à 32 contacts
de la platine du module (sur la gauche
su schéma). Seul contact avec le
monde extérieur, l’embase I2C sur le
côté de la platine qui reste accessible
même lorsque le module est enfiché en
place. Ceci explique que nous ayons
opté pour une embase USB de type B
miniature (K2). Contrairement à ce qui
fut le cas avec le module GBDSO, nous
n’utilisons pas l’embase de connexion
propre de la Game Boy (sérielle elle
aussi au demeurant).

Adaptateur de programmation
GBDS
Le module GBDS n’étant accessible
que par I2C, il nous faut, pour son
interconnexion au PC, une interface en
permettant le branchement sur une
interface de PC. On pourra utiliser,
pour la connexion à l’interface sérielle
(ou encore au port USB au travers d’un
adaptateur USB->sériel) le circuit de la
figure 5. Quoiqu’il en soit, l’utilisation
d’un adaptateur USB en tant qu’inter-
face COM virtuelle est à considérer
comme une solution de pis-aller en rai-
Figure 4. L’un de nos prototypes de la platine du module GBDS doté de ses composants. son de l’extrême lenteur de la trans-

16 elektor - 7-8/2006
mission de données qu’elle implique.
Nous avons dessiné, pour l’adaptateur +5V
C2
de programmation, dessiné une platine
correspondant au schéma de la figure R2 R3 1µ
3 et dotée d’une embase USB de type C6
2 25V

4k7

4k7
+5V +5V K1
A pour la connexion du signal I2C (fig- 100n C1
1
C1+
V+ 16

ure 6). La connexion au module GBDS IC1


1
IC2 8 3 6
nécessite ainsi un câble doté à l’une de 1µ
25V 12
C1–
13 RTS 2
K2 3 R1OUT R1IN
ses extrémités d’un connecteur mini- 2 LX SX 3 SCL 9 8 DTR 7
2 R2OUT R2IN
USB et à l’autre d’un connecteur USB 1
11
T1IN T1OUT
14 3

de type A. Comme l’interface I2C 7 LY SY 6 SDA 10


T2IN T2OUT
7 CTS 8

comporte une paire d’embases I2C USB-A


4 C4
4
C2+
C3 4
1µ 9
(l’une du type A, l’autre de type B) il MAX232
4 5 15 25V 5
1µ C2–
est possible de brancher simultané- P82B715PN 25V V-

ment l’adaptateur de programmation 6


C5 SUB D9
et le module GBDS à l’interface I2C.
On a besoin pour cela des câbles USB T1
R1

25V
suivants (disponibles couramment 10k
dans le commerce) :
BC547 050190 - 12

* Câble Mini-USB -> USB-A pour l’in-


terconnexion du module GBDS à l’in-
terface I2C. Figure 5. Schéma de l’adaptateur de programmation permettant la connexion à l’interface sérielle.
* Câble USB-A -> USB-B pour la liai- L’embase USB de type A sert au transfert des signaux du bus I2C !
son entre l’adaptateur de programma-
tion et l’interface I2C.
L’alimentation (+5 V) de l’adaptateur
de programmation se fait alors par le
biais du câble USB en provenance de
l’interface I2C.

050190-2
L’un des avantages de cette solution
(adaptateur de programmation relié à
R3

K2
R2

l’interface I2C) : La Game Boy dotée T1


ROTKELE )C(

du module GBDS reste interconnectée IC2


C6

en permanence à l’interface I2C. Il


n’est pas nécessaire, pour la liaison
C3

vers le PC, de débrancher quoi que ce C5 C4 C1


soit au niveau de la Game Boy, car
IC1
050190-2

cette interconnexion s’effectue, en cas


(C) ELEKTOR
C2

de besoin, par le biais de l’embase


USB-B « libre » de l’interface I2C. R1
K1 2-091050

Réalisation et mise en cartouche


En raison des dimensions imposées,
l’électronique du module GBDS
implique inévitablement une platine
double face à trous métallisés dotée de
CMS. Ceci explique qu’il y ait possibi-
lité d’obtenir le module GBDS tout Figure 6. Dessin des pistes et implanté de l’adaptateur de programmation sériel.
monté et testé, il ne reste plus qu’à le
monter dans le boîtier d’une cartouche
de Game Boy vide. Comme il n’est pas
permis, légalement, de proposer ce Liste des Semi-conducteurs :
type de cartouche vide, il n’y a pas
d’autre solution que de « vider » une composants T1 = BC547
IC1 = MAX232
IC2 = P82B715PN (Philips)
cartouche de jeu acquise à peu de frais Adaptateur de programmation
pour en réutiliser le boîtier. Comme le Divers :
montre la photo du module GBDS en Résistances : K1 = embase sub-D à 9 contacts en
figure 7, le boîtier a été doté de 4 R1 = 10 kΩ équerre femelle encartable
découpes, l’une pour la mémoire Flash R2,R3 = 4kΩ7 K2 = embase USB de type A encartable
Platine EPS050190-2
(IC1 dans son support), la seconde Condensateurs : Platine montée et testée
pour la pile-tampon, une autre pour C1 à C5 = 1 µF/25 V radial EPS050190-91 (disponible auprès
l’embase de connexion, la dernière C6 = 100 nF des adresses habituelles)
pour l’inverseur à glissière S1.

7-8/2006 - elektor 17
PRATIQUE AUTOMATE DOMESTIQUE

Tableau 3. Logiciel Windows du GBDS


Caractéristiques système
• Installation d’alarme
• PC avec processeur de classe « Pentium » • Commande de volets roulants
• Windows 95 avec 32 Moctets de RAM, Windows
98/ME avec 64 Moctets de RAM, Windows NT 4x.
Programme GBPS-Simulator
avec Service Pack 4 ou plus récent, Windows 2000 ou
Windows XP avec 128 Moctets de RAM (valeurs mini- • Chargement de programmes LOGIC
mum pour chaque configuration) • Lancement/arrêt des programmes
• Droits d’administrateur en cas d’utilisation de Windows • Simulation en temps réel des entrées
NT, Windows 2000 et Windows XP • Visualisation des sorties
• Micosoft Internet Explorer 5.0 ou plus récent
• Interface sérielle ou parallèle (USB avec convertisseur Programmme GBPS-LOG-Viewer
USB/RS-232 utilisable mais extrêmement lent)
• Lecture du Log du module SDGB
Programme GBPS-Manager
• Affichage des courbes en déroulement chronologique
• Choix libre des couleurs des courbes
• Création et modification de programmes « LOGIC » • Exportation des données vers Excel par exemple
• Expression et dénomination des fonctions logiques
• Boutons pour lancement d’autres modules logiciels Programme SMS-Configurator (pour la puce I2C-SMS optionnelle)
• Configuration de l’interface • Paramétrage du numéro du central où envoyer message
SMS
Programmes d’exécution disponibles • Paramétrage du numéro du destinataire
• Commande d’aquarium et de terrarium • Écriture du texte du SMS

Le logiciel du GBDS et l’Éditeur). Ces 2 programmes sélec- cher dans une langue (anglais). Si vous
tables par le biais de S1 sont présents faites ce montage vous-même vous
Nous avons évoqué plus haut le progi- dans la mémoire Flash du module pouvez commander IC1, IC2 et IC5 pro-
ciel requis par la Game Boy (pro- GBDS fourni monté et testé. L’EEPROM grammés auprès des adresses habi-
gramme d’exploitation de l’automate I2C est elle aussi doté du texte à affi- tuelles (cf. liste des composants). Les
fichiers nécessaires à la programma-
tion des dits composants sont disponi-
bles au téléchargement sur le Web (cf.
les liens en fin d’article). La program-
mation de IC1 et IC2 implique de
disposer d’un programmateur adéquat.
L’EEPROM I2C peut être programmée
à l’aide d’un circuit/logiciel de pro-
grammation simple tel que Ponyprog.
Rien n’interdit de démarrer le GBDS
avec un IC5 non préprogrammé
(vierge) et charger dans IC5 le texte à
afficher dans la langue souhaitée
(anglais ou allemand) à l’aide du logi-
ciel PC pour le GBDS et l’adaptateur de
programmation. Si l’on a une EEPROM
préprogrammée, il est possible à tout
moment de changer la langue du texte
à afficher.
Si tous les circuits intégrés évoqués
sont programmés il est possible de
créer un programme d’application (pro-
gramme d’exécution) directement sur
la Game Boy en s’aidant de l’Éditeur
stocké dans la Flash ou encore de
modifier un programme chargé. Il est
plus confortable d’utiliser pour cela le
logiciel PC pour le GBDS et de charger
le programme dans l’EEPROM du
Figure 7. Module GBDS terminé et encastré dans une cartouche de jeu pour Game Boy. GBDS par le biais de l’adaptateur de
Sur ce prototype, IC2 possédait un support et K2 était un jack. Sur le module GBDS définitif, programmation.
IC2 est soudé et K2 est une embase Mini-USB (cf. figure 4). Il n’est pas nécessaire de connaître

18 elektor - 7-8/2006
Pour passer une précommande des
circuits imprimés dotés de leurs
tous les détails du logiciel Windows pour l’utiliser.
composants et testés
La structure du programme d’exécution proprement dit n’est (module GBDS et carte d’interface I2C)
pas influencée par la source du programme, qu’il soit créé sur
le PC ou sur la Game Boy. Il est possible de développer, dans
ce que l’on appelle un « projet », jusqu’à un maximum de 8
www.elektor.fr
programmes d’exécution (programmes « LOGIC »). Ce maxi-
mum de 8 programmes d’un projet est stocké dans la base
et le collecteur 4C256 du module GBDS. Il est possible, depuis
le menu affiché sur l’écran de la Game Boy (ou du PC) de les
appeler individuellement pour les lancer. Chacun de ces pro-
grammes peut comporter un maximum de 64 blocs. Chacun
de ces blocs correspond à une ligne de programme de 4
octets qui définit une fonction (baptisée « porte logique »).
Le tableau 1 récapitule les fonctions disponibles. Chaque «
porte logique » possède 2 entrées au maximum et 1 sortie.
Les entrées et sorties sélectables sont les connexions de l’in-
terface I2C d’E/S mentionnées dans le tableau 2. Il est en
outre possible de définir en tant qu’entrées et sorties ce que
l’on a appelé des marqueurs de blocs (Marker). Ces mar-
queurs interconnectent les entrées et sorties de blocs.

Le logiciel Windows
Il a été prévu, pour une utilisation confortable du système de Bild 8. Screendump des GBPS-Managers, des Hauptprogramms zur Bedienung
commande, un set de 3 programmes Windows disponibles und Programmierung der Gameboy-SPS unter Windows.
eux aussi, tout comme le progiciel, au téléchargement. Le
développement des programmes Windows s’est fait à l’aide
du C++ Builder de Borland.
Chacun de ces 3 programmes (GBPLC-Manager, Simulator,
LogView) possède une fonction spécifique. Un 4ème pro-
gramme (GBPLC I?C-SMS-Chip) permet de configurer la puce
I?C-SMS optionnelle. Le Manager sert à lancer tous les aut-
res programmes de sorte qu’il est possible de gérer la tota-
lité du logiciel Windows depuis le Manager.
Le tableau 3 récapitule les caractéristiques les plus mar-
quantes des programmes Windows. Les figures 8 à 10 mon-
trent une recopie d’écran typique de chacun d’entre eux. Le
fichier d’Aide des programmes Windows (en allemand pour
l’instant) constitue un excellent didacticiel. Il existe en outre
3 projets complets donnés à titre d’exemple, projets que l’on
pourra refaçonner à son gré : une commande de volets rou-
lants (stores) et une installation d’alarme, la gestion d’un
aquarium/terrarium. Les auteurs en ont doté leur maison-
modèle que l’on retrouve sur les différentes photos, à des fins Bild 9. Mit dem GBPS-Logiksimulator lassen sich die Anwenderprogramme
de démonstration très éloquente. auch ohne Gambeboy testen. Die Funktionen des Gameboys sind in den
Si vous voulez vous faire une idée précise des possibilités de Simulator integriert.
GBDS, vous pouvez télécharger le logiciel Windows (gratuit)
et vous familiariser avec l’écran de l’automate à base de
Game Boy. De la simulation à la réalité il n’y a plus qu’un tout
petit pas à franchir et vous aurez eu la certitude qu’il en vaut
la peine !
(050190-1)

Liens :
www.elektor.fr (article Elektor, logiciels et documentation)
www.rk-tech.org (site des auteurs, logiciels et documentation)
http://gbdk.sourceforge.net
(GBDK, Game Boy Developers Kit)
www.work.de/nocash/gmb.htm (NO$GMB, émulateur Game
Boy pour Windows)
Bild 10. Mit dem Programm GBPS LogView können die in der SPS gesammelten
www.lancos.com/prog.html (PonyProg) Daten angezeigt und exportiert werden.

7-8/2006 - elektor 19
PRATIQUE SAS DE TRANSFERT

Commutations
tous azimuts
Sas de transfert pour signaux I2C
Sascha Koths & Stephan Ruloff

Pour pouvoir utiliser le Game Boy de Nintendo en central de commutation nous avons besoin,
outre de la platine encartable spéciale, également d’une interface I2C. C’est très précisément la
fonction du montage décrit ici. Il comporte 21 entrées et sorties dont 4 entrées analogiques et
8 entrées numériques. Plus qu’il n’en faut pour piloter tous les volets roulants, éclairages
extérieurs, alarmes et autres chauffages que l’on puisse souhaiter, à distance, par le biais de
SMS éventuellement.

Le système décrit dans l’article-phare


de ce numéro double, GBDS (Game
Boy Domotics Solution), a bien évidem-
ment besoin d’informations fournies
par différents interrupteurs et capteurs.
La lecture de ces signaux et l’émission
d’instructions vers le monde extérieur
requièrent une interface. D’où ce
module d’Entrées/Sorties.
L’électronique communique
par le biais d’un bus I2C,
possède 12 entrées, 4
analogiques et 8
numériques, 1
sortie ana-
logique,
8

sor ties
numériques tout cela à depuis le fauteuil de
pouvant piloter 5 A votre bureau.
sous 5 V et offre une
option de connexion d’un
module SMS spécial permettant l’en- L’électronique
voi de messages vers un téléphone Les composants actifs sont IC3 à IC5,
portable. En 3 mots, des perspectives 3 circuits intégrés dotés chacun d’une
intéressantes, le module SMS permet- interface pour bus I2C. IC6 et IC7 sont
tant même de piloter le système par le des expanseurs de bus I2C faisant
biais d’un GSM. Imaginez-vous que office de « booster ». Ils amplifient les
vous tiriez les rideaux par SMS, mettiez courants véhiculés par le bus I2C et
le chauffage ou allumiez la lumière, diminuent la capacité de la liaison ren-

20 elektor - 7-8/2006
+5V +5V
K10

C5 1 3 5 7 9 11 13 15 17 19

K25 K11

R19
R18
100n
+5V IC1
16 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20

4k7
4k7
D2
1N4001 7805 +5V
K12
13 4 +5V
R20 INT P0
R21
C18
IC5 5 K24
P1 3
330 Ω
330 Ω
100n 14 6
SCL P2 K13 1
15 7 C17 C6 C7
IC6 8 SDA P3 2
+5V 9
P4
1 PCF8574T 10 10µ 100n 100n
A0 P5 K14 25V
K27 7 LY SY 6 SDA 2 11
1 A1 P6
3 12
2 A2 P7

C15

C13

C11
2 LX SX 3 SCL

C9
3 K15
4
8
USB -B 4
K16
P82B715BN

C14

C12

C10

C8
+5V
8x 100n
SDA
SCL

C4 K17
+5V
100n
C2 R1
K19

R10
R11
R12
R13
R14
R15
R16
R17
4k7
16 K2
100n

4k7
4k7
4k7
4k7
4k7
4k7
4k7
4k7
12 5
EXT A0
K20 6 T9
A1
1 IC4 7
AIN0 A2 8
2 2 7
AIN1 K23 K3
K21 3 6
AIN2 IC2
4 15 3 5
AIN3 AOUT
4 T10
PCF8591 1
K22 10 14
SCL VREF D1
9 11 CA3130
SDA OSC C1 K4
AGND
8 13 100n
+5V
SDA
SCL

T11
LM336
K5
+5V
R22
R23

C19
330 Ω
330 Ω

100n C3
T12
IC7 8
16 100n
K6
K28 7 LY SY 6 SDA 13 4 R2
1 INT P0 4k7
IC3 5 R3
2 P1 4k7 T13
2 LX SX 3 SCL 14 6 R4
3 SCL P2 4k7
15 7 R5
4 SDA P3 4k7
9 R6 K7
P4 4k7
USB -A 4 1 PCF8574T 10 R7
A0 P5 4k7
P82B715BN 2 11 R8
A1 P6 4k7 T14
+5V 3
A2 P7
12 R9
4k7
C16
SDA
SCL

T1 K8
8 T2
100n
1 3 5 7 9 11 13 15 17 19
T3 T15
K26
T4
K18 K9
1 32 VCC 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
T5
RTS 2 31 DTR
T6
3 30 TXD V24 T16
4 29 RXD V24 T7
+5V
5 28 TXD Max
T8
6 27 TXD TTL K1
7 26
1
8 25 GND 6 8x
2
9 24 7 IRFZ34
3
10 23 8
4
11 22 9 8x BC850 060098 - 11
5
AVCC 12 21
13 20 SCL
14 19 SDA SUB-D9
15 18
GND 16 17

Figure 1. Les composants les plus importants de cette réalisation sont les circuits de commande I2C et l’expanseur de bus.

dant ainsi cette dernière moins sensi- maison, une certaine longueur. possède, en interne, une adresse de
ble aux parasites. Les signaux analogiques et numé- base différente, d’où l’impression (erro-
IC4 convertit les signaux analogiques riques sont transmis au monde exté- née) que IC4 et IC5 peuvent avoir la
avec une résolution de 8 bits pour en rieur par le biais de IC3 et IC4. Le même adresse. Il vous faudra, si vous
faire des données pouvant transiter par PCF8574 comporte un port 8 bits voulez utiliser plusieurs de ces modu-
le bus I2C. Le paramétrage à 2,5 V de quasi-bidirectionnel à verrous internes. les pour une application différente à un
la tension de référence (broche 14) se Ceci permet de mémoriser les derniers bus, modifier le dessin des pistes au
traduit par une résolution de 10 mV états des sorties paramétrés. IC5 n’est niveau des adressages.
environ. IC5 sert de sas pour les signaux pas concerné puisque nous n’utilisons La connexion au bus I2C se fait à
numériques TTL vers le bus I2C. pas de sortie de ce circuit intégré. l’aide d’embases USB. Il ne s’agit donc
Les condensateurs C8 à C15 assurent Les adresses de IC3 à IC5 ont été défi- pas de vraies liaisons USB. Nous avons
le déparasitage des entrées, précaution nies une fois pour toutes par le forçage prévu sur la platine une paire d’emba-
indispensable dans le cas de lignes de des lignes d’adresse A0 à A2 à un ses USB, l’une, K28, est de type A et
signal qui peuvent atteindre, dans une niveau de tension défini. Le PCF8591 sert à interconnecter le module de

7-8/2006 - elektor 21
PRATIQUE SAS DE TRANSFERT

K2 K3 K4 K5 K6 K7 K8 K9
K24 K1
C16

R13

R15
T9 T11 T13 T15

R8

R6

R4

R2
T2 R11 T4 T6 T8

R17

K18
R9
K19

R10

R14

R16
R7

R5

R3
T1 T3 R12 T5 T7

T12
T10 T14 T16
D2 C3 C5
C17

R18
R20
C18
C1
K20

IC4 C4
C15 C8
R1

C6

IC3
IC1

IC5
C13 C14

C10 C9
K26
K21

IC6
D1

R19
C11
C7

C12

R21
K27
IC2

K25
C2
K22

R23
K23 K17 K16 K15 K14 K13 K12 K11 K10 IC7

C19
K28
V

H4

R22

Figure 2. Les embases en grand nombre se blottissent un peu partout sur la platine.

Liste des Semi-conducteurs :


D1 = LM336Z (boîtier TO92)
K2 à K17,K19 à K23 = bornier au pas
de 5 mm
D2 = 1N4001 K18* = support 32 broches
composants T1 à T8 = BC850
T9 à T16 = IRFZ34N (International
K24 = embase jack d’alimentation
encartable PJ-002B de CUI Inc., nr.
Rectifier) Digikey CP-002B-ND
Résistances : (toutes CMS 0805) IC1 = 7805 K25,K26 = embase à 2 rangées de 10
R1 à R19 = 4kΩ7 IC2 = CA3130 contacts au pas de 0,1”
R20 à R23 = 330 Ω IC3,IC5 = PCF8574T (Philips) K27 = embase USB type B,
IC4 = PCF8591T (Philips) K28 = embase USB type A
Condensateurs : IC6,IC7 = P82B715TD (Philips) radiateur SK104
C1 à C16,C18,C19 = 100 nF (CMS platine EPS 060098-1 (cf.
0805) Divers : www.elektor.fr)
C17 = 10 µF/25 V radial K1* = embase sub-D à 9 contacts, mâle * = est uniquement nécessaire en cas
encartable d’utilisation d’une puce CMS

commutation au Game Boy .La devraient passer au niveau haut (état À noter qu’il existe, sous la dénomina-
seconde, K27, (type B) permet de relier à l’initialisation du PCF8574). tion de EPS060098-91, une version
le module d’E/S au PC. Ceci vous évi- Les FETMOS peuvent supporter, nous le toute montée et testée de cette inter-
tera d’avoir à chaque fois à déconnecter disions plus haut, 5 A. On peut rempla- face I2C (disponible auprès des adres-
les câbles pour piloter le module à cer le IRFZ34N par un BUZ11 (compatible ses habituelles, cf. www.elektor.fr).
l’aide du Game Boy et simultanément broche à broche) qui bien que n’étant On pourra connecter un téléphone por-
le connecter au PC (par le biais d’un plus produit, existe encore ici et là. table à l’embase K1 par le biais d’un
convertisseur I2C -> RS-232). L’alimentation à base de 7805 est clas- câble de données sériel, à condition
Toutes les entrées et sorties numé- sique. Nous pouvons utiliser un adap- bien entendu que le module SMS
riques sont directement accessibles tateur secteur fournissant 9 V ou plus. optionnel ait été monté. Ce module
par le biais des embases K25 et K26. Il D2 protège l’électronique contre une SMS (texto) est disponible via Internet
est possible ainsi de suivre les sorties inversion malencontreuse de polarité (www.rk-tech.org).
en branchant des LED à faible courant de la tension d’alimentation.
sur l’embase K26. N’oubliez pas de Ce montage peut également faire
prévoir des résistances de limitation office d’interface pour bus I2C univer-
de courant pour les LED. Le PCF8574T La réalisation selle, il n’y a pas de raison de se limiter
est doté de sorties en drain ouvert qui La mise en place des composants n’a à l’utiliser en combinaison avec le
peuvent fournir le courant nécessaire. rien de bien sorcier. On commencera Game Boy. Un système à bus I2C
Nous utilisons, pour la commande des par les petits CMS, pour poursuivre peut, monté en parallèle sur un bus
FETMOS T9 à T16 (IRFZ34N), la ver- avec les circuits intégrés et les trans- domotique, offrir des perspectives
sion CMS des fameux BC550 (BC850, istors CMS. On pourra mettre IC2 sur intéressantes pour nombre d’autres
T1 à T8), montés ici en inverseurs. Dès support. On finira par le reste des com- applications.
la mise sous tension les sorties posants. (060098-1)

22 elektor - 7-8/2006
RÉCRÉATION

Biotope électron

1. L’espace travail où différents projets en 2. Le Serveur (Web) bon marché (février 2006) et 3. « Modder » pour plus de confort) mai 2006).
développement apprennent à respirer. le tampon électronique (juin 2006). Cet interrupteur commande tous les appareils.

24 elektor - 7-8/2006
ique L’espace où habite, travaille et vit l’un des
collaborateurs d’Elektor (Jeroen Domburg)

4
3

4. Le serveur de Jeroen. Suspendu pour une 5. Affichage modifié. Donne des informations quant 6. Un Noël multicolore (décembre 2005) dans son
utilisation optimale de l’espace disponible. au morceau en cours de lecture. boîtier ultra-bon marché.

7-8/2006 - elektor 25
Amplificateur hybride
001
Frans Janssens
simple
Le débat tubes contre transistors n’est pas
encore tout à fait épuisé. Nous ne nous
y engagerons pas ici mais si vous n’avez
pas encore choisi votre camp, essayez
l’amplificateur, simple, que nous allons
décrire.
Le préamplificateur de notre amplifica-
teur est un tube, son étage de sortie, un
FETMOS. Une forte contre-réaction
assure une réponse en fréquence raide
comme un piquet. Nos essais ont égale-
ment concernés d’autres composants et
vous pourrez remplacer au besoin le
BUZ11 par un IRFZ34N et ECC88 par
un ECC83. Dans ce cas, n’oubliez pas
de diminuer la tension d’anode (155 V).
L’ECC83 demande une tension de chauf-
fage de 2 x 6,3 V et il n’y a pas d’écran
entre les deux triodes, broche 9, norma-
lement. Cette broche est alors reliée à la
prise médiane des deux fils de chauf-
fage. La tension de chauffage est mise à
la masse par l’intermédiaire de R5.
Si vous misez tant soit peu sur la qualité,
choisissez au moins des condensateurs
MKT pour les condensateurs de couplage
C1, C4 et C7. Des condensateurs MKP Quelques relevés de mesure
sont encore préférables. Pour C8, voyez (IRFZ34N, ECC83, 155 V avec 064011-1 et 064016-1, Uff = 12,6 VDC, charge
par exemple ce que le catalogue de Pan- 8 Ω, T2 paramétré à 1,3 A)
asonic propose comme condensateurs
électrolytiques de qualité audio. Gain mini. 12,3x
Réglez sur P1 la contre-réaction. Plus Gain maxi. 31,6x
vous avez de contre-réaction, plus la Sensibilité d’entrée 0,64 V à gain mini.
caractéristique de fréquence se redresse
Bande passante >200 kHz
mais plus le gain de l’ensemble diminue.
Sur P2, vous réglez le courant de repos Point de coupure graves 11 Hz
de T2. Nous avons choisi un courant de THD+N (1 kHz/1W/8 W) 0,09% (B = 80 kHz)
repos très grand (1,3 A) si bien que l’é-
Ondulation alimentation (100 Hz) –80 dB (pour 1 W)
tage fonctionne en configuration de
classe A. La chaleur dégagée est relati- Pmax (1% THD) 7,6 W (1 kHz)
vement grande et il est nécessaire de pro- Facteur d’atténuation 17
téger T2 par un radiateur d’au moins
1 K/W.
Pour L1, nous avons mis en série deux bobine considérablement plus grande à fixez les paquets E et I étroitement serrés
enroulements secondaires d’un transfor- noyau de fer et entrefer. On évite ainsi et isolés les uns des autres par une feuille
mateur torique 2x18V/ 225 VA. La la saturation de la bobine par le courant de papier).
bobine fait un peu plus que les 50 mH continu qui la traverse. L’idée à la base de ce montage vous
et, pour tout dire, environ 150 mH. A Vous trouverez un noyau de cette sorte donnera certainement matière à expéri-
1 W de puissance de sortie, l’amplifica- dans un appareil de récupération, un menter. Les tensions d’alimentation peu-
teur a quelques problèmes avec les vieux magnétoscope, par exemple. Le vent déjà vous fournir une entrée en
signaux de moins de 160 Hz. La défor- noyau sert à composer des paquets E et matière. C’est d’ailleurs la raison pour
mation atteint même 9% à 20 Hz pour I accolés. Vous pouvez démonter ces laquelle nous avons prévu une alimenta-
100 mW. Il est nécessaire, pour restituer transformateurs jusqu’à la bobine dési- tion spéciale pour cet amplificateur (qua-
proprement les fréquences les plus bas- rée (sciez, débobinez et rebobinez 250 druple alimentation pour amplificateur
ses, d’équiper l’amplificateur d’une à 300 spires de fil vernis de 0,8 mm ; hybride). Elle peut, naturellement, en ali-

26 elektor - 7-8/2006
C2
1
220p
R3 P1
BUZ11 2k2
4k7

+180V +12V +16V

1N4001 C9
L1
G S
R6 R9
C3 C5 D1 4700µ 25V
D 50mH

4k7
100k
2A
10µ 400V 100n
C8

T1
V1 4 700µ
1,3A
1 6 R4 25V
T2

180 Ω
C1 BC337 R13
2 7

1Ω5
C7
100n C4
3 8 R10
2µ2 LS1
4 9 5

47k
ECC88 2µ2 BUZ11
250V
f2 f1 P2
R1 R2 R5 R7 R8 R11 R12
D2 C6 C10
8Ω
180 Ω

1Ω5

1Ω5
1k

4k7
1M

100k
100µ 100n
25V 4k7

1N4001 050153 - 11

Liste des P1,P2 = ajustable 4kΩ7

Condensateurs :
Selfs :
L1 ≥ 50 mH n’est pas placée sur la
platine, cf. texte
composants C1 = 100 nF/250 V MKT au pas de
15 mm, dimensions 7x18 mm max. Semi-conducteurs :
C2 = 220 pF D1,D2 = 1N4001
Résistances : C3 = 10 µF/400 V radial au pas de T1 = BC337
5 mm Ø 13 mm max. T2 = BUZ11 (IRFZ34N)
R1 = 1 MΩ
C4 = 2µF2/250 V au pas de 27,5 mm,
R2,R4 = 180 Ω
dimensions 11x30 mm max. Divers :
R3 = 2kΩ2 C5,C10 = 100 nF V1 = ECC88 (Schuricht art. nr. 620186)
R5 = 1 kΩ C6 = 100 µF/25 V radial + support Noval (par exe. Conrad RFA
R6,R7 = 100 kΩ C7 = 2µF2 au pas de 5/7,5 mm 120529)
R8, R9 = 4kΩ7 C8,C9 = 4 700 µF /25 V radial au pas radiateur pour T2, 1 K/W
R10 = 47 kΩ de 7,5 mm Ø 18 mm max. platine 050153-1 disponible via
R11 à R13 = 1Ω5/5 W ThePCBShop

menter d’autres. tension donnait à la sortie de l’amplificateur sion élevée ne pose pas problème.
L’alimentation délivre avec V1, par l’inter- un ronflement de sonneur. Nous avons Vous pourrez vérifier, en utilisant un trans-
médiaire d’une cascade, une tension stabi- donc conçu un régulateur de tension formateur de courant de chauffage
lisée de 170 V pour l’étage SRPP. Lors des séparé (voir le stabilisateur haute tension séparé, si vous pouvez vous passer ou
premières mesures, l’ondulation de cette protégé en court-circuit) auquel cette ten- non de R5. Pour nos essais, nous avons

T f1 f2 1-351050 +12V 0 +16V L1 050153-1


ROTKELE )C( C7 (C) ELEKTOR
R5 C5
C1 T2
D1
R6

T1
R4

C9
R12
C6
R7
R8
R9

R10
R11
D2

V1
R1
R2

C8
R3
R13

C4
C3 +180V
P1 P2
C2 050153-1 + LS1 - C10

7-8/2006 - elektor 27
chauffé avec une tension continue. modeste mais assez grande pour que les en classe A, l’alimentation doit aussi pou-
Contrairement à ce que laissent suppo- voisins en profitent. Vous pouvez naturel- voir fournir le courant nécessaire, ce qui
ser les mesures de laboratoire (voir le lement l’augmenter et nous vous pour plus de puissance de sortie entrera
tableau), ce petit amplificateur donne joli- conseillons, pour ce faire, de mettre plu- naturellement toujours plus lourdement en
ment de la voix. Il peut même rivaliser sieurs FETMOS à l’étage de sortie. La ligne de compte. Le rendement de l’am-
avec beaucoup d’amplificateurs du com- bobine aura également quelques tailles plificateur est un peu supérieur à 30%.
merce. Sa puissance est relativement de plus. Compte tenu de la configuration (050153-1)

002
Croyez-vous possible de commander les
Charlieplexing
8 chiffres d’un afficheur à 7 segments 1
en multiplex par 9 fils seulement ? C’est
pourtant vrai et nous allons vous montrer
comment.
Seg dp

Seg dp

Seg dp

Seg dp

Seg dp

Seg dp

Seg dp

Seg dp
Seg b

Seg d

Seg g

Seg b

Seg d

Seg g

Seg b

Seg d

Seg g

Seg b

Seg d

Seg g

Seg b

Seg d

Seg g

Seg b

Seg d

Seg g

Seg b

Seg d

Seg g

Seg b

Seg d

Seg g
Seg a

Seg c

Seg e

Seg a

Seg c

Seg e

Seg a

Seg c

Seg e

Seg a

Seg c

Seg e

Seg a

Seg c

Seg e

Seg a

Seg c

Seg e

Seg a

Seg c

Seg e

Seg a

Seg c

Seg e
Seg f

Seg f

Seg f

Seg f

Seg f

Seg f

Seg f

Seg f
CC

CC

CC

CC

CC

CC

CC

CC
Normalement, un afficheur à 7 segments Seg a

comporte huit LED, si l’on inclut le point Seg b


Seg c
Seg d

décimal, que l’on pilote par huit broches


Seg e
Seg f
Seg g

plus un retour commun. Les segments


Seg dp

Cathode 8

analogues de chaque chiffre sont reliés


Cathode 7
Cathode 6
Cathode 5
Cathode 4
en parallèle, mais un seul chiffre est Cathode 3
Cathode 2
Cathode 1
activé à la fois, parce que chacun des 060124- 11

chiffres dispose d’une broche sur laquelle


aboutit les autres électrodes des seg-
ments, anodes ou cathodes, selon le
modèle. Vous pouvez les compter sur la
2
figure 1, il y faut 8 + 8 = 16 raccor-
dements. Et pourtant, avec une certaine
Seg dp

Seg dp

Seg dp

Seg dp

Seg dp

Seg dp

Seg dp

Seg dp
ingéniosité dans le multiplex, on peut le
Seg b

Seg d

Seg g

Seg b

Seg d

Seg g

Seg b

Seg d

Seg g

Seg b

Seg d

Seg g

Seg b

Seg d

Seg g

Seg b

Seg d

Seg g

Seg b

Seg d

Seg g

Seg b

Seg d

Seg g
Seg a

Seg c

Seg e

Seg a

Seg c

Seg e

Seg a

Seg c

Seg e

Seg a

Seg c

Seg e

Seg a

Seg c

Seg e

Seg a

Seg c

Seg e

Seg a

Seg c

Seg e

Seg a

Seg c

Seg e
Seg f

Seg f

Seg f

Seg f

Seg f

Seg f

Seg f

Seg f
CC

CC

CC

CC

CC

CC

CC

CC
faire aussi par 9 fils. Ce qui saute aux Drive Pin 8

yeux, dans la figure 2, c’est que


Drive Pin 7
Drive Pin 6
Drive Pin 5
Drive Pin 4
chaque retour commun est aussi relié à Drive Pin 3
Drive Pin 2
Drive Pin 1
un segment, un différent chaque fois, Drive Pin 0
060124- 12

naturellement. En outre, il faut que l’élec-


tronique de commande soit capable de
délivrer (source) autant de courant qu’elle du courant. Les segments du chiffre 1, en Alors, les segments du chiffre 1 peuvent
peut en évacuer (drain). Et voici comment revanche, sont empêchés de s’éclairer, s’allumer.
ça marche. faute de pouvoir évacuer le courant. Il (060124-1)
À la figure 3, par souci de clarté, nous devrait passer à travers l’un des segments
n’avons représenté que deux chiffres. (ici celui de gauche), mais il est orienté
CC0 attaque à la fois un segment (du dans le sens bloquant. Le chiffre 1 reste Vous pouvez obtenir davantage d’informa-
chiffre 1) et une cathode commune (celle donc sombre et la même carence prévaut tion sur le charlieplexing dans la note
du chiffre 0). Quand cette ligne est au pour les six autres chiffres aussi. d’application 1880 de Maxim :
niveau logique « 0 », les segments du À la figure 4, on voit la circulation du www.maxim-ic.com/appnotes.cfm/
chiffre 0 peuvent s’allumer s’ils reçoivent courant quand CC1 est au niveau bas. appnote_number/1880

+ + + + + + + + + + + + + + + + + +

3 4
Seg dp

Seg dp

Seg dp

Seg dp
Seg g

Seg d

Seg b

Seg g

Seg d

Seg b
Seg e

Seg c

Seg a

Seg e

Seg c

Seg a
Seg f

Seg f

CC0 CC1 CC2 CC3 CC4 CC5 CC6 CC7 CC0 CC1 CC2 CC3 CC4 CC5 CC6 CC7

DISPLAY 0 DISPLAY 0
CC0 CC0

DISPLAY 1 DISPLAY 1
CC1 CC1

060124- 13 060124- 14

28 elektor - 7-8/2006
Torricelli électronique
IC1
003
7805 D11 +9V

1N4004
C1 C3 C2 4
IC4
100n 220n 470µ 11
25V

3
1
IC3 3 IC4.A P1 D1
2 R3
4 R6
1k

-VO 22k IC4 = LM324 D2


47k
3
2 9
+VO D3
8 12 1
R4 IC4.C L1
10 14 7 18
1 1k IC4.D REFOUT L2 D4
13 5 17
SIG IC2 L3
6 16
MPX2200AP 5 RHI L4 D5
R5 R9 R8 15
7 L5
IC4.B
120 Ω
1k 1k 14
6 L6 D6
13
LM3914 L7
4 12
R2 RLO L8 D7
9 11
1k MODE L9
R7 8 10
REFADJ L10 D8
R1
1k

2
D9
1k

D10
060110 - 11

Christian Tavernier mesurée mais aussi à leur tension d’ali- de mesure qui s’étend de 950 hPa à
mentation. Il est donc indispensable de 1 040 hPa. En principe, vous ne devriez
Même s’il n’a pas le charme des vérita- les alimenter sous une tension stable ce pas avoir besoin d’aller au delà dans un
bles baromètres à mercure avec leur qui est assuré ici par IC1. sens ou dans l’autre ; c’est du moins ce
long tube de verre sur un panneau de La sortie du MPX2200 étant de type dif- que nous vous souhaitons...
bois précieux, c’est néanmoins une férentielle et à très faible niveau de sur- L’alimentation du montage peut être
réplique électronique du baromètre de croît, il nous a fallu faire appel aux qua- confiée à une pile de 9 volts pour un
Torricelli* que nous vous proposons de tre amplificateurs opérationnels IC4.A à usage très épisodique mais, comme ce
réaliser maintenant. En effet, plutôt que IC4.D, contenus dans un seul et même n’est en général pas le cas d’un baromè-
d’afficher la pression atmosphérique sur LM324, pour obtenir une information tre, nous vous conseillons plutôt de recou-
de classiques afficheurs numériques, facilement exploitable. Sous réserve d’a- rir à un bloc secteur « prise de courant »
nous avons préféré reproduire l’allure juster correctement le potentiomètre P1, délivrant environ 9 volts.
générale de ce vénérable ancêtre des cet ensemble d’amplificateurs opération- L’étalonnage se résume au réglage du
baromètres avec des moyens électro- nels délivre donc au LM3914 qui le suit potentiomètre P1 de façon à faire allu-
niques. Le tube à mercure y est bien sûr une tension de 1 volt pour une pression mer la LED correspondant à la pression
remplacé par une simple échelle de LED atmosphérique de 1 000 hPa. atmosphérique du lieu où vous vous
ce qui, à défaut d’être aussi beau, est Comme la pression atmosphérique qui trouvez. Vous pouvez procéder par
tout de même moins toxique pour l’envi- nous intéresse évolue principalement entre comparaison avec un baromètre exis-
ronnement en cas de casse. 950 et 1040 hPa au niveau de la mer, il tant ou, mieux, téléphoner à la station
Comme l’indique notre schéma, le cap- nous faut réaliser avec ce LM3914 un volt- météo la plus proche de votre domicile
teur de pression utilisé est un mètre à échelle dilatée afin d’exploiter au qui se fera un plaisir de vous donner
MPX2200AP de Motorola. Ce circuit est mieux les 10 LED qu’il peut commander. cette information.
adapté à la mesure de pression absolue C’est le rôle des résistances R7 et R8 qui
et dispose d’une plage convenant bien à remontent artificiellement la valeur mini- Evangelista Torricelli, 1608-1647. Physicien italien qui
la pression atmosphérique. Sans vouloir mum de la tension qu’il peut mesurer. met en évidence l’existence de la pression
entrer dans les détails techniques, sachez De ce fait, on peut « graduer » notre atmosphérique et invente le baromètre à mercure.
que de tels capteurs délivrent en sortie échelle de LED à raison d’une LED pour
une tension proportionnelle à la pression 10 hPa et bénéficier ainsi d’une plage (060110-1)

7-8/2006 - elektor 29
Tremplin pour servo
004
Ray King
radiocommandé
S’il s’agit de vérifier le bon fonctionne-
ment de servos radiocommandés, le
banc d’essai présenté ici possède tout ce
que désire un metteur au point ou un
constructeur amateur. En installant un cer-
tain nombre de ces appareils dans un
seul boîtier, on peut aligner et vérifier un
modèle radiocommandé complet sans
avoir à déployer d’émetteurs.
La particularité la plus inhabituelle de ce
projet, c’est de ne pas utiliser de manet-
tes de commande ou d’accessoire simi- À l’a
tten
laire pour définir la position du servo. À la parm tion des
i no radio
place, il fournit une sortie précise d’impul- de se qu s lecte -mo
procu ’il est a urs, sign délistes
sions de 1,5 ms que l’on peut changer rer ussi alon
en plus ou en moins par pas de 0,166 pour l’ensem possible s
la p ce proj ble des
ms, ainsi qu’un affichage de la position prog latine, le et, y com composa
ramm micr pris nts
choisie par une ligne de LED. C’est bien Le co é et le b ocontrôle
de de oîtie u
pratique si vous concevez et testez des d’exercice a été enclenché. largeur d’im-
EPS co r en r
appareils radiocommandés branchés Enfin, l’appareil ne réclame que peu de pulsion. 040 mmande ABS.
172 e
directement sur le récepteur, ce qui per- composants et sa construction est très peu À la pre- -71 st
met d’appliquer simplement et rapidement coûteuse du fait que le processeur PIC mière mise
une impulsion calibrée avec précision prend en charge toutes les fonctions de sous tension,
sans avoir à recourir à l’oscilloscope. chronométrie. le circuit envoie
En supplément, on peut utiliser le tremplin Jugez plutôt : un bon vieux PIC 16F84 une impulsion de
en mode d’exercice. Quand on utilise sur lequel on branche huit LED, D1 à D8 1,5 ms et la LED au
cette fonction, le servo passera continuel- et trois interrupteurs, S1, S2 et S3. Le milieu de la ligne s’al-
lement d’un extrême à l’autre de sa logiciel génère un signal pour le servo lume. Pousser sur les boutons «
course pour opérer rapidement une véri- toutes les 20 ms puis interroge les bou- up » ou « down » augmente ou dimi-
fication complète de son fonctionnement. tons pour savoir si l’un d’eux a été nue la largeur d’impulsion de 0,166 ms
Une autre LED indique que le mode actionné, en fonction de quoi, il ajuste la et l’afficheur à LED suit l’évolution en indi-

1 IC2
7805 +9V

R5 R4 R6 R1
C3
10k

10k

10k

10k

100n D1

14
D2
4 6
MCLR RB0
7 D3
K1 RB1
S 17 IC1 8
Servo RA0 RB2 C4
18 9 D4
Sous RA1 RB3
1
Test RA2 PIC16F84 RB4 10 100n
2 -AP 11 D5
RA3 RB5
3 12
RA4/T0CKI RB6
13 D6
RB7
D8 OSC2 OSC1
D7
15 16 5
X1

R3 R2
S1 S3 S2
C2 C1
1k

1k

27p 27p
DOWN UP MODE 8MHz

040172 - 11

30 elektor - 7-8/2006
D7 D6 D5 D4 D3 D2 D1

IC2
040172-1
R2 0
D8 C4 K2
K1 R1 +
T C2 R5 R4 R6
+

IC1
S
R3

S1 S3 S2
X1

C1
DOWN UP MODE
C3 ROTKELE )C( 1-271040 040172-1 (C) ELEKTOR

Liste des composants


Résistances : D4,D8 = LED à haut rendement S1 à S3 = bouton-poussoir unipolaire à
(1/4 W/10%) jaune 3 mm contact travail
R1,R4 à R6 = 10kΩ IC1 = PIC16F84(A) en boîtier DIL18 boîtier, par exemple 1591ATBU
R2,R3 = 1kΩ programmé EPS040172-41 (Hammond)
IC2 = LM2940 boîtier TO220 (ou support 18 broches
Condensateurs : équivalent 5 V/1 A à faibles pertes) embase jack pour adaptateur secteur
(au pas de 5 mm) platine EPS040172-1
C1,C2 = 27 pF Divers : ogiciel du projet en téléchargement
C3, C4 = 100 nF X1 = quartz 8 MHz capacité de charge gratuit EPS040172-11 depuis le site
32 pF parallèle boîtier HC49 ou Elektor
Semi-conducteurs : modèle bas profil Il existe un kit comportant les composants
D1 à D3,D5 à D7 = LED à haut K1 = embase autosécable SIL à 1 de cette liste EPS040172-71 (cf. site
rendement verte 3 mm rangée de 3 contacts Elektor)

quant la largeur choisie. pilation en assembleur et en code objet. choix entre piles alcalines et accumula-
À tout instant, on peut appuyer sur le Si vous disposez d’un programmateur de teurs NiMH, pour y créer un rail d’ali-
bouton de « mode » pour faire passer PIC, vous pourrez vous procurer tout le mentation sous 6 V. Il faut alors prévoir
le banc d’essai en mode d’exercice puis logiciel du projet, y compris les fichiers un régulateur de tension à faible chute
revenir en manuel. Le servo connecté à .hex et le code-source, disponible gratui- pour IC2, comme un 4805 ou le
la sortie est ainsi entraîné cycliquement tement au téléchargement sous la réfé- LM2940, préférable ici parce qu’il ne va
d’un bout à l’autre de sa course, une rence 040172-11.zip sur le site d’Elek- pas décharger vos batteries pour sa pro-
indication fort utile pour savoir s’il est en tor. Le PIC déjà programmé est égale- pre alimentation. Un interrupteur de ten-
bon état ou non. ment disponible via l’e-CHOPPE sous le sion est aussi recommandable. La
Une platine à la mode d’Elektor existe numéro 040172-41. consommation au repos du circuit avoi-
pour ce projet, le tracé des pistes en est Il existe plusieurs façons d’alimenter le sine les 5 mA.
reproduit ici. Il ne faut lui ajouter qu’un circuit. Une pile PP3 (6F22), un bloc de 9 Si vous effectuez la programmation du
seul fil. Le prototype de l’auteur compte V, peut sembler convenable à première PIC par le fichier hex, il faut régler les
deux de ces platines dans le même boî- vue, mais elle risque de se retrouver vite bits de configuration comme suit :
tier, de manière à essayer deux servos à plat, même avec de petits servos. Il est • HS (10) (avec un quartz > 4 MHz)
d’un modèle en même temps. Sur la possible de recourir à un bloc adaptateur • WDTE disable (0)
photo, vous verrez une version précé- sur secteur, mais sur le terrain, bien sûr, il • PWRTE enable (0).
dente qui ne diffère que très légèrement faudra penser à autre chose. Sans aucun Les autres bits de configuration concer-
du modèle actuel. doute, la solution la plus élégante, c’est nent le code de protection et leur utilisa-
Le code source a été rédigé à l’aide du la mallette dotée d’un compartiment pour tion est laissée à votre appréciation.
PIC Basic+ de Proton qui réalise la com- quatre piles AA, ce qui laisse encore le (040172-1)

Commutateur
de disque dur
Uwe Kardel
005
notre PC, mieux vaut veiller à ne pas se disques durs installés sous le boîtier du
En ces temps troublés de virus et autres retrouver infecté. Voici un circuit qui per- même PC, pour empêcher les nuisances
menaces d’Internet contre la sécurité de met de séparer les uns des autres les de se propager de l’un à l’autre.

7-8/2006 - elektor 31
Dans notre cas, il y a trois disques durs
D4
installés, un pour travailler sur Internet par
ADSL, un autre pour l’échange de courriel D1 Disque dur 1
RE1
et le troisième pour les autres applications. K2

Si aucune donnée issue de l’Internet ne 4


3
+5V

peut jamais atteindre ce troisième disque, D1 ... D6 = 1N4148 2

il est d’office protégé contre les virus. 1


+12V

La solution exposée ici est en service


depuis plusieurs années à l’entière satis- D5

faction de son utilisateur. Elle présente


D2 Disque dur 2
encore un autre avantage. Si jamais un de l'alim du PC
K1
RE2
K3
doute survient sur le fonctionnement de 4
4
+5V
+5V 3
l’ordinateur, il est facile de commuter vers 3
2
2
un autre disque pour voir si le dysfonc- 1
1
+12V
+12V
tionnement s’y produit également. Cela
F1
peut rendre la vie nettement plus facile C1 S1 D6 Modem
ADSL
lors d’une recherche de panne. 1000µ
500mA
25V D3 Disque dur 3
Le circuit travaille uniquement sur la com- RE3
K4
mutation des tensions d’alimentation de 4
+5V
5 V et 12 V des disques durs. Hors ten- R1
3
2
sion, le disque est aussi hors service. On
1k

1
+12V
le réalise sans difficulté sur les disques S-
ATA. Sur les IDE, il ne fonctionne qu’avec
des modèles récents. Ce port ne peut 060178 - 11

piloter que des disques durs, à l’exclu-


sion de lecteurs ou graveurs de CD-ROM,
de DVD ou tout autre chose. d’une seconde diode, D7, D8 ou D9, de muter par mégarde vers un autre disque
sorte qu’ils resteront excités aussi long- alors que l’ordinateur est en service.
Le choix du disque se fait par commuta- temps que la tension d’alimentation sera Le modem ADSL est alimenté par le PC.
teur rotatif, à placer dans la position sou- présente. Après l’allumage, le condensa- Or, cette tension d’alimentation n’est pré-
haitée avant le démarrage du PC. Lors de teur électrolytique C2 se charge à travers sente que si le disque dur numéro 2 est
la mise en route, la tension d’alimentation R2, si bien que très vite, on trouve le 0 V sélectionné. Impossible dès lors de com-
va activer un des trois relais via la diode sur le contact central du commutateur muniquer par Internet si c’est un autre
D4, D5 ou D6. Les relais sont dotés d’un rotatif. Le faire tourner maintenant n’aura disque dur qui a été choisi.
circuit de maintien par l’intermédiaire plus aucun effet. Nul risque donc de com- (060178-1)

Réglage de contraste
006
Heino Peters
pour LCD
Il existe un circuit intégré, le
500 µA 200 µA
LM334, qui permet, avec le ren-
+5V
Le contraste d’un afficheur à cris- Vo
fort d’une résistance de fabri-
taux liquides se règle générale- LM334
quer une source à courant cons-
ment avec un potentiomètre de IC1 V+ tant. Le montage présenté ici est
10 kΩ. Tant que la tension d’ali- P1
200 µA
adj.
chargé de faire circuler un cou-
mentation reste constante, ça Vo rant de 200 µA vers la masse,
R1
marche. Si ça n’est pas le cas quelle que soit la tension d’ali-
330Ω

10k LM334 V– V+ V–
(alimentation sur piles, par exem- 700 µA adj
mentation. Un potentiomètre de
ple), on est constamment obligé 2kΩ2 pour R1 permet au besoin
de retoucher le réglage. Ce n’est 060091 - 11 d’ajuster le courant.
pas pratique. Le montage décrit La résistance de R1 se calcule
ici résout ce problème. comme suit:
Le potentiomètre est prévu pour mainte- tension d’alimentation de 5 V, en plus
nir constant le courant de la broche de de ce courant, nous devons encore R1 = 227⋅10–6 x T/I.
contraste (broche 3 ou Vo) à la masse. compter quelque 500 µA à travers le où T est la température en Kelvin et I l’in-
Un afficheur vert courant à 2x16 caractè- potentiomètre ajustable. Le système est tensité en ampères. Dans le cas présent,
res ‘délivre’ environ 200 µA. Pour une gourmand! Cherchons ailleurs. nous obtenons:

32 elektor - 7-8/2006
R1 = 227⋅10–6 x 293/ (200⋅10–6) = Si la température ne varie pas de plus delle! Et il n’est plus nécessaire de retou-
333 Ω 10°, il n’y aura pas de problème. cher le contraste quand les piles fatiguent.
Objection : le courant délivré par le Même si le LCD consomme 1,2 mA, ce Attention, si votre LCD est récent (OLED
LM334 varie avec la température. L’ob- montage permet d’économiser au moins ou PLED), vérifiez prudemment que ce
jection vaut aussi pour le courant de l’af- 25% sur la consommation. Si l’application montage convient au réglage de leur
ficheur, mais il n’est pas nécessaire d’é- est alimentée par des piles, on ne peut luminosité, nous ne le garantissons pas.
tablir une relation linéaire entre les deux. plus parler d’économies de bouts de chan- (060091-1)

Montage pour signaux


lumineux de block Märklin
Nils Körber
R1
007
1k5

Le signal lumineux de block 74391 pour rail isolé


rouge
S1
réseaux ferroviaires miniatures de Mär-
(courant de circulation)
klin est relativement nouveau sur le mar-
ché et son prix de moins de 10 € le rend
(encore) abordable. Le hic est qu’il
requiert, pour son pilotage, du pupitre de
commande de signal 72750 (une quin-
D1
zaine d’euros via Internet), ce qui non D3
"vert"
jaune
seulement en augmente sensiblement le D4
bleu clair

prix, mais encore le rend moins flexible. (éclairage) Ra Rb


"rouge"
Il existe une autre approche, plus simple

560 Ω
2x 1N4148 D2

3k3
et meilleur marché : un interrupteur et une
paire de diodes, il n’en faut pas plus Da Db

pour arriver à ses fins.


marron vert rouge
La raison qui permet d’opter pour cette bleu foncé

solution est que d’un point de vue électro- (éclairage)

nique, un tel signal lumineux n’est en fait 050170 - 11


constitué que d’une paire de LED dotées
de leur résistance de limitation de cou-
rant montées tête-bêche. Le quart infé- faible courant. Ceci explique que les rage, des réseaux à commande analo-
rieur droit du schéma constitué de Da, résistances de limitation de courant aient gique les signaux lumineux Märklin peu-
Db, Ra et Rb représente l’électronique des valeurs différentes. Il faudra dans ce vent être connectés directement ou par le
interne d’un tel signal lumineux. L’appli- cas-là que la LED additionnelle D2 soit biais de D1/D2. Aux tensions plus éle-
cation de la tension fournie par la bou- du type à faible courant, mais pas D1. vées des systèmes de réseaux numé-
cle de courant entraînerait l’allumage des Malheureusement, depuis peu, Märklin riques il faudra prévoir impérativement
deux LED. Comme il n’y a que deux pos- porpose également des signaux lumineux les résistances de limitation de courant (à
sibilités de signal, rouge ou vert, l’alimen- dotés de 2 LED faible courant. Il est facile prendre en série l’une avec D1, l’autre
tation se fait tout simplement par le biais de savoir ce qu’il en est en connectant le avec D2).
des deux diodes D3 et D4. C’est le com- signal lumineux et en mesurant l’intensité Un dernier petit truc à la fois simple et
mutateur S1 qui détermine la couleur visi- du courant continu circulant dans cha- pratique : Si l’on veut, sur un réseau ana-
ble. Une solution bon marché qui fait cune des 2 positions du commutateur : logique faire en sorte que le train, dans le
bien plaisir. Si l’on veut maintenant, sur des LED normales consomment plus de cas d’un signal au rouge, ne poursuive
un réseau complexe, visualiser à proxi- 10 mA, les versions faible courant se pas simplement sa route, mais qu’il s’ar-
mité immédiate du commutateur la cou- débrouillent avec moins de 5 mA. rête automatiquement, il faut isoler le cou-
leur prise par le signal lumineux il suffit Si l’on utilise pour D3 et D4 des diodes rant de circulation du dernier rail précé-
de prendre dans la ligne allant au signal du type 1N4148 il est possible de pilo- dent le signal et on applique le courant
lumineux une nouvelle paire de LED ter sans problème 5 signaux lumineux par le second contact de S1 – exacte-
disposées en tête-bêche qui seront elles « normaux », et de l’ordre de 20 si ces ment comme le montre le schéma. Si, en
montées à proximité de S1. Rien de bien derniers ne comportent que des LED faible tant qu’amateur de réseau ferroviaire
compliqué jusqu’à présent. Venons-en courant. Si l’on a besoin de plus il fau- miniature, vous voulez découvrir d’autres
aux spécificités : dra utiliser des 1N4001 capables de trucs et astuces (en allemand) vous pou-
Normalement, on trouve dans un signal supporter jusqu’à 1 A. Si l’on se trouve vez faire un tour sur le site de l’auteur :
lumineux de ce type, une LED verte « nor- en présence de la tension alternative de www.koerber-home.de.
male », la LED rouge étant un modèle à 16 V typique en tant que tension d’éclai- (050170-1)

7-8/2006 - elektor 33
Testeur de
008
Malte Fischer
télécommande IR
réception de signal est rendue
IC1 audible par ce composant.
Ce petit montage convient de 78L05 R1
Le reste des composants sert uni-
100 Ω
façon idéale lorsque l’on veut tes- C3
quement à constituer une alimen-
ter les fonctions de base d’une BT1 BZ1 tation fournissant la tension de
télécommande IR. Il s’agit en 4µ7 16V
5 V stable requise. La source d’é-
outre d’un circuit génialement C1 C2
IC2 nergie prend la forme d’une pile
9V
simple. Qui aurait l’idée de 100n 100n compacte de 9 V. Il est bien
connecter directement un résona- entendu possible, au lieu du
teur piézo à un circuit intégré de TSOP1738, d’utiliser un circuit
TSOP1738
réception IR ? intégré différent d’un autre fabri-
Cette idée a le même degré de 060120 - 11 cant, voire d’opter pour une fré-
simplicité que de connecter une quence de réception différente de
photodiode à l’entrée d’un 38 kHz. À noter que le montage
oscilloscope. Elle présente cependant l’a- avons affaire à un montage très sensible fonctionne même si la fréquence d’émis-
vantage, par rapport à cette solution, de possédant une portée de plusieurs mètres. sion de la télécommande ne correspond
permettre de se passer d’oscilloscope ! Il Le récepteur IR intégré du type pas à la fréquence de réception pour
est toujours possible d’emporter avec soi TSOP1738 capte, amplifie et démodule le laquelle est paramétré le circuit intégré de
ce petit appareil compact, trimbaler un signal IR généré par une télécommande. réception. Il va sans dire que cela se paie
oscilloscope avec soi est une autre paire En cas de réception d’un tel signal, on au niveau de la sensibilité qui en devient
de manches... dispose à la sortie du circuit intégré d’un plus faible, mais ceci n’empêche pas de
Le fonctionnement de la télécommande signal ayant une fréquence de l’ordre de pouvoir vérifier que la télécommande
est indiqué par les craquements produits 700 Hz. Le résonateur piézo est émet bien (ou n’émet pas) un signal.
par le résonateur piézo-électrique. Nous connecté à cette sortie, de sorte que la (060120-1)

009
Stefan Dellemann
Antenne active
Les amateurs d’émissions sur les ondes
courtes (O.C.) n’ont bien souvent pas la
possibilité de placer chez eux une
antenne filaire ou d’un autre type de for-
tes dimensions (longueur ou surface).
Dans ce cas-là, l’antenne active décrite
ici et qui bat une plage de fréquences
allant de 3 à 30 MHz, pourrait consti-
tuer une solution providentielle. L’auteur
utilise, comme antenne proprement dite,
une barre d’une longueur d’un mètre (un
tube de cuivre de diamètre compris entre
2 et 6 mm par exemple).
L’électronique se subdivise en 2 parties,
la première venant se placer à proximité
immédiate de l’antenne, l’autre accom-
pagnée de l’alimentation requise étant longueur pouvant atteindre 20 m sans une amplification introduite par la com-
disposée près du récepteur. On peut que cela ne produise d’atténuation sen- binaison à 2 étages T1/T3. Le gain le
interconnecter ce sous-ensemble à l’aide sible du signal. plus important se fait au niveau de la
d’un morceau de câble coaxial d’une Le signal d’antenne commence par subir partie de réception par le biais du trans-

34 elektor - 7-8/2006
formateur d’entrée que constituent les BF245
selfs L3 à L5. En aval de ces dernières on BF247
trouve un commutateur qui permet une ANT1
sélection de la plage de fréquences (de C3 C4
L7

3 à 10 MHz en position LOW et de 9 T1


D
100n 47µ 1mH
à 30 MHz en position HIGH). Le poten- C1
G BF247B 25V G D
tiomètre P1 permet de jouer sur le niveau 1n S R4
T3 S

du signal à appliquer au récepteur 100 Ω

auquel est connectée l’antenne. 2N5109

3V2
2N5109 C2 R6 K1 coax BFW16
Grâce aux deux dessins de platine pro- 39 Ω 50 Ω
vers K2
posés, la réalisation de cet amplificateur 100n

2V4
L1 L2
d’antenne devient un jeu d’enfant. S’a- 10 w 10 w

gissant de fréquences relativement bas- R1 R2 R3 R5

150 Ω
1k
470k

220k
ses, le choix des composants n’a rien de C E
B
bien critique. On pourra utiliser, pour les
FET, pratiquement n’importe lequel de ce 040383 - 11

type de transistors (BF245, BF246, +9V


BF256 voire leur version CMS, auquel
L8 30mA
cas il faudra bien veiller à respecter le C9 C10
BFY90
1mH
brochage). Cette universalité vaut égale- 100n 47µ
ment dans le cas des transistors : T2
25V
0V
BFW16, BFY90, BFR91 ou BFR96 il Low D
S1 C7
devraient tous convenir. L5 G
22 w BF245A
Permettez-nous quelques remarques pour K2 C5
47p S
C E
High B
vous aider dans vos expérimentations. La L6
Récepteur CASE

2V5
C8 K3
valeur du condensateur C1 peut faire 47p
BFR91
l’objet d’expérimentations. Une valeur un L3 L4 100n BFR96
C6 R7
peu plus faible se traduit par un cou- 1w 8w 1M
B C
P1
plage plus lâche avec l’antenne mais 500p 470 Ω
log.
également un niveau de signal plus fai- E

ble. On peut aussi envisager d’utiliser un 040383 - 12


ajustable.

040383-1
C3 C4
1-383040 +

C1 C9 0
L7
L8

C2 L5 T
R4
R6 S1 C10
T1 T3 T C5
L2
R1

R2

L1
C7 T2
R5

T L3 L4
R3 P1 C8
ROTKELE )C( R7
L6

(C) ELEKTOR

040383-1

7-8/2006 - elektor 35
La self L6 a pour fonction de faire en traduit par une oscillation plus large et nir le meilleur couplage possible. Il est
sorte que la tension de sortie aux fré- donc des amplitudes plus fortes. L6 com- donc préférable (cf. photo) de bobiner la
quences élevées (30 MHz) ne soit pas pense ce phénomène. On peut envisager self d’un seul trait jusqu’à 30 spires et
beaucoup plus élevée que dans le cas de remplacer L6 par un pont de câblage, d’établir une prise intermédiaire plutôt
des fréquences faibles (3 MHz). Le fac- ceci amenant la tension de sortie à croî- que de bobiner 2 bobines distinctes.
teur Q des selfs L4 et L5 est en effet plus tre aux fréquences plus élevées. (040383-1)
élevé aux hautes fréquences, ce qui se Essayez, dans le cas de L4 et L5, d’obte-

Liste des composants


Résistances : C4,C10 = 47 µF/25 V radial L5 = 22 spires de fil de cuivre émaillé
R1 = 470 kΩ C5,C7 = 47 pF de 0,7 mm, diamètre 12 mm (à
R2 = 220 kΩ C6 = condensateur variable 500 pF bobiner sur mèche de 10 mm)
R3 = 1 kΩ L7,L8 = inductance fixe de 1 mH
R4 = 100 Ω Selfs :
R5 = 150 Ω L1,L2,L6 = 10 spires de fil de cuivre
R6 = 39 Ω émaillé de 0,7 mm, diamètre 4 mm (à Semi-conducteurs :
R7 = 1 MΩ bobiner sur mèche de 3,5 mm) T1 = BF247B
P1= 470 Ω log. L3 = 1 spires de fil de cuivre émaillé de T2 = BF245A
0,7 mm sur l’extérieur de L4 T3 = 2N5109
Condensateurs : L4 = 8 spires de fil de cuivre émaillé de
C1 = 1 nF 0,7 mm, diamètre 12 mm (à bobiner platine disponible via ThePCBShop (cf.
C2,C3,C8,C9 = 100 nF sur mèche de 10 mm) www.elektor.fr)

Télécommande
010 marche/arrêt à infrarouge
D1 R8 C5 F1 L
2k2
1N4007 0W5 470n 100mA
R9 250V
X ou X2
2k2
R2 R5 0W5
C1 14
Charge
390 Ω
47k

IC2
470µ 7 R6 R7
25V
390 Ω 470 Ω
IC3
1 6

IC2 = 74HC74

TRI1 230V
2 4
4 10
C2 MOC3041
3 S 5 11 S 9
C C TIC206D
10n
Récepteur 2 IC2.A 6 12 IC2.B 8
IC1 infrarouge D D
R R
T1 R3 1 13
R1 C3 R4
1M

D2
100k 1M5 C4

BC547
15V 47n
0W4 250V N
X ou X2

060107 - 11

Christian Tavernier alors que l’on venait juste de s’asseoir n’importe quelle télécommande. Ainsi, la
dans un moelleux fauteuil pour regarder première qui vous tombera sous la main
Il n’existe plus aujourd’hui d’habitation un bon film ? Ce montage vous propose vous permettra d’éteindre cette « foutue
qui ne dispose d’un minimum de télécom- de résoudre ce problème grâce à son » lumière et de savourer votre film dans
mandes à infrarouge, que ce soit pour le approche originale. Il s’agit en effet d’un les meilleures conditions possibles.
téléviseur, le magnétoscope, la chaîne banal interrupteur marche/arrêt à télé- La partie réception infrarouge de notre
haute fidélité, etc. Malgré cela, lequel commande infrarouge mais qui se diffé- montage est confiée à un récepteur inté-
d’entre nous n’a jamais pesté après cette rencie des produits commerciaux par le gré (Sony SBX 1620-52 disponible chez
fichue lumière qui était restée allumée fait qu’il est capable de fonctionner avec Selectronic) qui présente aujourd’hui l’a-

36 elektor - 7-8/2006
vantage de coûter moins cher que les qu’à 3 ampères mais rien ne vous interdit impérativement être placé dans une boîte
composants nécessaires pour réaliser la de mettre un triac plus puissant si cela entièrement isolante. Un modèle « prise
même fonction. Après inversion par T1, s’avère insuffisant pour votre usage. de courant » convient très bien pour cela
les impulsions délivrées par ce récepteur Afin de réduire sa taille et son prix de et permet de l’intercaler facilement entre
déclenchent IC2a, qui n’est autre qu’une revient, le montage est alimenté directe- la prise secteur murale et celle de l’appa-
bascule D montée en monostable par ment par le secteur au moyen du conden- reil à télécommander.
rebouclage de sa sortie Q sur son entrée sateur C5. Ce dernier devra impérative- De par son principe, ce montage réagit à
de remise à zéro via R4 et C3. L’impul- ment être un modèle de classe X ou X2 n’importe quel signal infrarouge ce qui
sion ainsi produite sur la sortie Q de prévu pour du 220 volts alternatifs. Un permet, comme nous l’avons dit, d’utiliser
IC.2A fait changer d’état IC.2B, ce qui tel condensateur, appelé encore conden- n’importe quelle télécommande. En contre-
a pour effet d’allumer ou d’éteindre la sateur auto cicatrisant, est le seul type de partie, cela présente un petit inconvénient
LED contenue dans IC3. Ce circuit est un condensateur que l’on doive utiliser qui est de pouvoir parfois réagir à l’utili-
opto-triac à détection de passage par aujourd’hui pour les alimentations reliées sation « normale » de l’une de ces derniè-
zéro du secteur ce qui permet à notre directement au secteur. Les condensateurs res. Pour éviter cela, il est donc conseillé
montage de réaliser de la commutation « classiques » isolés à 400 volts, ne pré- de masquer le plus possible la fenêtre du
sans parasite. Il déclenche en effet le sentent pas en effet de garanties de sécu- récepteur infrarouge afin qu’il soit néces-
triac T2 dans l’anode duquel se trouve rité suffisantes en ce domaine. saire de bien diriger la télécommande
placée la charge à commander. Le Compte tenu du fait que le montage est dans sa direction pour le faire réagir.
modèle choisi permet de commuter jus- relié directement au secteur, il devra www.tavernier-c.com (060107-1)

Émetteur MF à
amplificateur opérationnel
Gert Baars
011 portée suffisante pour en faire un
+9V émetteur de test dans la maison et
Des circuits intégrés dont naguère les alentours. Comme le signal
le prix était hors de portée de l’a- C4
n’est pas dénué d’harmoniques,
mateur peuvent aujourd’hui sem- 100n il est déconseillé d’y brancher une
bler bon marché. En voici un R1 antenne extérieure. Il faudrait y
R4
exemple : un AD8099 de chez adjoindre un filtre adaptateur tel
33k

ANT1
5k6 10 cm
Analog Devices ne coûte plus env. qu’un filtre en pi, par exemple.
que quelques euros. L’AD8099 AUDIO
On obtient une modulation de
C1 R3 7
est un amplificateur opérationnel 150 Ω
3 8
1
fréquence en modifiant l’hystéré-
ultra rapide, jugez plutôt : 100n IC1 6 sis du circuit, ce qui influence la
2
1 600 V/µs, ses entrées sont à 4 fréquence d’oscillation. Un
haute impédance avec une très AD8099 signal audio de l’ordre de
RD8
faible capacité en parallèle. R5 20 mVpp est suffisant pour attein-
La largeur de bande de pareil R2
1k dre une profondeur de modula-
C3
amplificateur opérationnel est C2 tion convenable.
33k

suffisante pour fournir encore un 10p Le boîtier de la puce est un SOIC


330p
gain de près de 40 fois à une à 8 broches (si l’on utilise la ver-
fréquence de 100 MHz. Autant 060095 - 11 sion qui porte le suffixe RD8). L’in-
dire que vous pouvez carrément tervalle entre broches, sur ce boî-
l’utiliser pour fabriquer un tier, est d’1/20e de pouce
oscillateur RC. C’est exactement ce que sion atteint le seuil d’hystérésis. Il s’ensuit (1,27 mm). Il est encore raisonnablement
réalise le circuit représenté ici. que la sortie de l’ampli bascule sans possible de le souder avec des outils
Voici donc un circuit aux propriétés excep- arrêt. Un condensateur d’ajustage de appropriés. Si vous utilisez autour de lui
tionnelles. D’abord, contrairement aux 10 pF permet de se situer dans la bande des CMS, vous pourrez en faire un mon-
montages habituels à transistors, il ne faut de radiodiffusion MF, la fréquence de tage extrêmement compact. Rien ne vous
pas de self. Secundo, nul besoin de diode l’oscillateur est suffisamment stable pour empêche d’y ajouter, éventuellement, un
varicap pour moduler en fréquence. cela. La tension de sortie s’élève à environ amplificateur pour microphone à un trans-
L’amplificateur opérationnel est câblé en 6 Vpp sous 9 V d’alimentation. Cela istor. La tension d’alimentation ne peut pas
trigger de Schmitt, mais avec une faible donne à peu près une puissance d’émis- excéder 12 V, c’est tout ce que la puce
hystérésis. La sortie est réfléchie vers l’en- sion de 50 mW sur une charge de peut tolérer. Sous 9 V, la consommation
trée à travers une cellule RC. Le conden- 50 W, soit quelque 20 fois plus qu’avec n’est que de 15 mA.
sateur d’ajustage se voit alors continuelle- un oscillateur à transistor. Comme sur tous les circuits à oscillation
ment chargé et déchargé dès que la ten- Une petite antenne de 10 cm fournit une libre, la fréquence de sortie de ce mon-

7-8/2006 - elektor 37
tage-ci n’est pas insensible aux fluctua- peut être rendu plus large que dans un Autre possibilité, ce circuit fournit assez
tions de la tension d’alimentation. On circuit LC classique. Sur un oscillateur à de puissance pour attaquer directement
assure une meilleure stabilité en pré- self et condensateur, le domaine de une diode mélangeuse comme la SBL-1.
voyant un régulateur de tension. réglage est égal à la racine carrée de la Un tel mixeur demande à l’hétérodyne
Il est possible d’étendre ce circuit vers une plage de variation du condensateur varia- un signal d’une puissance de 5 à
application comme oscillateur commandé ble. Dans un oscillateur RC, il dépend du 10 mW, ce circuit-ci peut fournir
pour une PLL (boucle à phase asservie), rapport total des capacités. Avec un rap- 50 mW. Un atténuateur simple avec
par exemple. Si vous remplacez le port de 1 à 9, l’accord peut varier de 1 quelques résistances est alors suffisant
condensateur d’ajustage par une diode à 3 sur un LC, alors qu’il varie de 1 à 9 pour aligner les deux.
varicap, le domaine de fréquence couvert sur un circuit RC. (060095-1)

Commande de tonalité
012
Ton Giesberts
paraphase
Saviez-vous que le circuit Baxandall,
celui qu’on trouve un peu partout pour
régler grave et aigu, date de 1952 ? La
commande « paraphase » s’en différen-
cie par l’avantage de garder plate la
réponse en fréquence pour autant que les
boutons de basses et d’aiguës soient
dans la même position. Cette propriété
rend la correction « paraphase » inté-
ressante s’il ne faut modifier que l’un des
deux registres, il n’est pas possible d’a-
juster les deux en même temps. À la
base, c’est la différence de réglage des
deux boutons qui détermine la pente de la
courbe de réponse et le degré de correc-
tion des hautes et des basses fréquences.

Le circuit de la figure 1 est la simplicité


même, il se fonde sur deux réseaux C1- atténuation de 1,72 fois, IC1.D et IC1.C Pour les vrais amateurs d’audio, le circuit
C2-C3/R9-R10-R11 et C5-C6-C7/R12- amplifient d’abord le signal. Le gain est mérite l’expérimentation, spécialement
R13-R14. Le premier concerne les fré- réglé aux alentours de 8x et le niveau sur la fréquence de transition des deux
quences sopranes (treble), le second, les d’entrée accepté va jusqu’à 1 V sans réseaux. R3 et R4 déterminent la plage
basses. Les points de coupure ont été causer de distorsion. Ce gain compense de réglage que l’on peut allonger, dans
choisis, en combinaison avec C4 et C8, aussi l’atténuation du réseau quand les certaines limites, par l’usage de plus peti-
pour que la somme des deux signaux fil- deux boutons sont au milieu, si vous pré- tes résistances. Les valeurs indiquées per-
trés rendent une réponse en fréquence férez conserver une réponse plate. mettent une plage de 20 dB environ.
droite à la sortie. On assure des niveaux
de sortie égaux sur les deux réseaux en
choisissant R6 = 7,15 kΩ et R8 =
6,80 kΩ. Cependant, par définition, les Spécifications
deux signaux d’entrée doivent se présen-
Consommation de courant (sans signal) 8 mA
ter en opposition de phase.
Il est préférable d’attaquer les deux Signal d’entrée max. 1 Veff (à gain max.)
réseaux par des tampons qui offrent en Gain à 20 Hz +13,1 dB max.
outre une certaine amplification. Le gain –6,9 dB min.
de IC1.D est légèrement supérieur à celui à 20 kHz +12,2 dB max.
de IC1.C dans le but de garder une –7,6 dB min
courbe de réponse globalement aussi Gain (commande à mi-course) 2,38 x
plate que possible lorsque les deux régla- Distorsion (1 Veff, 1 kHz) 0,002% (B = 22 kHz)
ges de tonalité sont dans la même posi- 0,005% (B = 80 kHz)
tion. Comme chaque réseau introduit une

38 elektor - 7-8/2006
1 R2
10k
R6
7k15

K1 6 K2
R1 C9 R16
2 13 7
10k C1 C2 C3 C4 IC1.B 100 Ω
1 14 5
IC1.A IC1.D 2µ2
3 P2 12 R17
47n 47n 47n 68n

100k
TREBLE
R9 R10 R11
100k IC1 = TL074

8k2

8k2

8k2
R4 R5
+15V

1k
10k
+15V
R3 R7 C10

1k
10k

R15
100n
C5 C6 C7 4

1M
P1
10n 10n 10n
IC1
11
BASS C11
10
R12 R13 R14 C8
100k 8 100n
IC1.C 2k2 2k2 2k2
9
100n -15V

R8
6k8 -15V 060015 - 11

IC1.B tamponne le signal de somme aux soient stables au gain unitaire. Nous avons dessiné (figure 3) pour ce
bornes de R15, tandis que C9 supprime Le graphique de la figure 2, obtenu sur projet une platine qui supporte directement
toute dérive de tension et que R16 pro- notre analyseur Audio Precision, vous pré- les potentiomètres linéaires. Il faut deux
tège la sortie du tampon des effets d’une sente neuf courbes de réponse obtenues en platines pour obtenir une version stéréo. Il
charge trop capacitive. Enfin, R17 main- mettant les deux commandes au minimum, ne reste plus qu’à relier les connexions
tient la sortie à 0 V. en position médiane et au maximum. appropriées de la platine à un potentio-
Le choix de l’amplificateur opérationnel Notez que le 0 dB se réfère à la position mètre stéréo pour régler le volume.
quadruple n’est pas vraiment critique. Ici, médiane des deux potentiomètres. (060015-1)
on a pris le modeste TL074, mais on peut
aussi utiliser des amplificateurs à excur-
sion totale en sortie, pour autant qu’ils
2 +6

+4

+2

Liste des composants +0

d
-3
B
Résistances : r -5
R1 à R4 = 10 kΩ
R5,R7 = 1 kΩ A -7
R6 = 7kΩ15 -9
R8 = 6kΩ80
R9,R10,R11 = 8kΩ2 -11

R12,R13,R14 = 2kΩ2 -13


R15 = 1 MΩ
R16 = 100 Ω
-15
20 50 100 200 500 1k 2k 5k 10 k 20 k
R17 = 100 kΩ Hz 060015 - 12

P1,P2 = ajustable ou potentiomètre


châssis linéaire 100 kΩ

Condensateurs :
3
C1 à C3 = 47 nF MKT 1-510060
au pas de 5 mm ROTKELE )C(
K2

K1

C4 = 68nF MKT au pas de 5 mm OUT1

C5,C6,C7 = 10 nF MKT
R1
au pas de 5 mm
C9

R2
C8,C10,C11 = 100 nF MKT
R17
R16

R15 C11
0

au pas de 5 mm
C10

C9 = 2µF2 MKT au pas de 5 IC1


ou de 7,5 mm
C5

C8

+
R12

C7

Semi-conducteurs :
-
R11
R8

R7

R5
R6

C1

IC1 = TL074
R13

060015-1
C4

Divers :
R9
C6

K1,K2 = embase ligne encartable telle R14 R10


C3

C2

que, par exemple T-709G


P1

P2

(C) ELEKTOR
(Monacor/Monarch)
R3

R4

060015-1
platine EPS060015-1 disponible
auprès de The PCBShop

7-8/2006 - elektor 39
Interface intelligente
013
Christian Tavernier
pour un à huit servos
R4 +4V8...+5V5
100 Ω
Les servos de radiocommande sont
aujourd’hui très utilisés en robotique et K1
C1 A
sont souvent présents en grand nombre C2

dans un seul et même robot. Un hexa- 10n 100µ


10V K2
pode en utilise en général au minimum B
trois tandis qu’un simple bras peut faire 14
appel à six ou sept d’entre eux. Si la com- K3
voir ci-dessous
mande de tels servos reste théoriquement 4
RST C
16 6
facile à réaliser avec un microcontrôleur, C
X1
XT1 IC1 SA

1 à 8 servos standards
7
SB
leur multiplication au sein d’un même SC
8 K4
robot surcharge très vite le microcontrô- Entrée Série
10MHz 15
XT2 SD
9 D C3
A B 10
leur qui passe finalement plus de temps à 2
SER
MIC800 SE
11 1000µ
SF K5 10V
gérer les servos qu’à réaliser les calculs 17 12
AD0 SG E
utiles à la bonne marche du robot. En 18
AD1 SH
13

effet, rappelons qu’un servo de radiocom- 1


AD2
K6
mande est actionné au moyen d’impul- F
3 5
sions dont la largeur, variant de 1 à 2 ms,
définit la position. Le problème est que K7
ces impulsions doivent être répétées au G
minimum toutes les 20 ms si on veut que le
servo garde sa position. C’est justement K8

cette répétition, multipliée par le nombre H

de servos à commander, qui finit par sur-


charger le microcontrôleur qui les gère.
060104 - 11
Nous vous proposons donc de remédier C
R3
à ce problème au moyen d’un circuit A TTL B
4k7

spécialisé capable de commande de un PIC BASIC


servo

à huit servos standard de radiocom- B


RS232
mande au moyen d’ordre très simples A R1 B A R2
T1

transmis par une banale liaison série 22k 10k

asynchrone. Il s’agit du MIC 800 de BC547


Mictronics (www.mictronics.com) dont le
Graupner
schéma de mise en oeuvre peut difficile- Conrad /JR Futaba Multiplex Robbe Microprop Simprop

ment être plus simple.


Hormis un simple quartz (X1) et les habi-
tuels condensateurs de découplage (C1
et C2), le circuit est relié directement aux
un à huit servos qu’il doit commander.
Côté liaison série, trois possibilités diffé- En effet, le MIC 800 a été conçu pour suite de caractères codés en ASCII
rentes sont offertes, selon ce que l’on pouvoir être commandé directement par MNxxx où :
place entre les points A et B de la figure : n’importe quelle vraie liaison série RS- • M est une lettre comprise entre S et Z
• une liaison directe dans le cas d’une 232. Il admet donc en entrée des qui correspond à l’adresse du MIC 800.
commande en TTL par un microcontrôleur signaux en logique négative (un 1 En effet, si vous consultez sa fiche tech-
doté d’un UART pouvant fournir des logique correspond à un niveau bas et nique disponible sur le site de Mictronics
signaux série en logique négative (un vice versa). Dans le cas d’une liaison TTL (www.mictronics.com) vous constaterez
Basic Stamp par exemple) ; directe, et selon les possibilités de l’UART que l’on peut placer jusqu’à huit
• une résistance de 22 kΩ dans le cas contenu dans le microcontrôleur associé, MIC 800 sur une seule et même liaison
d’une véritable liaison série avec des il est parfois impossible de générer de série et commander ainsi jusqu’à 64 ser-
niveaux RS-232 ; tels signaux. Il faut donc alors faire appel vos. Cette possibilité n’est pas utilisée ici
• un transistor câblé en inverseur dans au transistor inverseur. et l’adresse est fixée à S par mise à la
le cas d’une commande en TTL par un Le dialogue avec le MIC 800 a lieu à masse des pattes AD0 à AD2.
microcontrôleur doté d’un UART ne pou- 2 400 bauds sur 8 bits de données, sans • N est une lettre comprise entre A et H
vant pas fournir des signaux série en parité. La syntaxe des commandes à lui qui indique le servo à commander
logique négative (le PIC Basic de Com- envoyer pour commander les servos est conformément au repérage indiqué sur
file Technology par exemple). extrêmement simple et se compose de la notre figure au niveau des connecteurs

40 elektor - 7-8/2006
(K1 correspondant à A et K8 à H). Pos, CR] (Pos), 13]
• xxx est un nombre compris entre 001 où Pin est la broche (pin) utilisée pour le Suite à la mise sous tension du MIC 800,
et 128 qui indique la position que doit port série, X est la lettre repère du servo toutes les sorties de commande des ser-
prendre le servo. 001 correspond à la comprise entre A et H (K1 à K8) et Pos vos sont inactives. Ensuite, dès qu’un
position extrême dans le sens inverse des est la position désirée comprise entre 1 ordre a été envoyé à destination d’un
aiguilles d’une montre et 128 à la posi- et 128. servo, la sortie correspondante génère
tion extrême dans l’autre sens. Avec un PIC Basic de Comfile Technology automatiquement les impulsions nécessai-
À partir d’un Basic Stamp il suffit ainsi et les mêmes notations que ci-dessus on res au maintien de sa position aussi long-
d’écrire, par exemple : écrirait : temps que le circuit reste alimenté.
SEROUT Pin, 16780, [’’S’’, ’’X’’, DEC SEROUT Pin, 138, 0, 0, [’’S’’, ’’X’’, DEC www.tavernier-c.com (060104-1)

Odomètre de bicyclette
avec dynamo sur moyeu
Hans Michielsen
014
Des problèmes posés par le compteur
kilométrique (odomètre) sans fil de sa
bicyclette donnèrent à l’auteur l’idée de
ce montage. Ces appareils sont en deux
parties, un ordinateur de bord et un petit
émetteur fixé sur la fourche de la bicy-
clette. Le petit aimant monté sur un rayon
active un instant l’émetteur à chaque tour
de roue (si la mécanique est bien
réglée). Comme la portée de l’émetteur
est limitée (75 cm), vous aurez de la
chance si tout fonctionne du premier
coup. Et si la tension aux bornes de la
pile baisse un peu, vous pouvez toujours
essayer de le secouer.

Le montage suivant met fin à


ces problèmes. +12V
La dynamo Shimano NX-30, présente
dans le moyeu de roue a 28 pôles. Elle R3

produit par tour de roue 14 périodes *


15k0

complètes de 6 V de tension alternative 16


+12V
9 D6
(lorsque les feux sont en service, à vide, 2x CTR12
0
7
1

cette tension est beaucoup plus élevée).


R1
10k0
BAT18 10
+
1
2
6 D9 *
5
Les composants C1, C2, D1 et D2 sont IC2 D3 D10 3
3 D7 IN
LM7812 IC1 4 2
chargés de la doubler. Le stabilisateur C1
D1
MBR5828 5
2
CT 3x
IC2 garantit à l’émetteur et au diviseur R2 4040
6
4
13
BAT18
100µ 7
IC1 une tension de 12 V, aussi élevée
20k0

25V 12
8 3
G1
que celle de la pile. Le diviseur IC1 divise D2 C2 C3
11
9
14
15
GND
10
la fréquence de la tension de la dynamo 100µ 330µ
CT=0
11
1
6V
par 14, si bien que l’émetteur reçoit une 25V 25V
8
impulsion par tour de roue. Cette impul-
sion remplace celle produite initialement
MBR5828 3x BAT18
D4
* voir texte
par le contact à lames souples.
D5
Le montage se pose dans le phare. La
place n’y manque pas et vous n’aurez pas D8
060166 - 11
à chercher trop longtemps le fil de la
dynamo. L’éloignement de l’ordinateur de
la bicyclette n’est pas non plus trop grand. l’auteur divise le compteur par 16 et cor- sa bicyclette. Ce truc lui permet de se
Un truc vous permet de réduire le nom- rige le paramètre de roue par 16/14 passer de D4, D5 et D8.
bre de composants. Sur son prototype, dans la configuration de l’ordinateur de (060166-1)

7-8/2006 - elektor 41
Interrupteur thermique
015 pour capteur solaire
V+ S1 CIRCUIT TEST
V+

R9 R17
Panneau
R7 R11
2k7

solaire

2k2
100k
Hyst. min (133k) = 0V5
NTC 10k Hyst. max (33k) = 1V5
5
R6
7
R2 IC1.B 100k R8 P2
C7 6
R5 33k
9k1

100k
100k


25V
3 T1
R12
V+ 10 1
IC2.A 10k
8 2
R10 IC1.C
9 BC638
Piscine

R13 D1 RE1
NTC 10k R3

680 Ω
3 Pompe
R4 100k
1
R1 IC1.A 100k
C8 2 P1
D2 1N4001
9k1

C3
Vref min = 0V
1µ Vref max = 5V
25V 100n
PUMP ON
100k

5
13 12
7
IC2.B
6 IC1.D
R21
10k
IC3 R23
LM7812 14
470 Ω

V+
16 14
+15V D3 V+ R20
V PH V STAB
470 Ω

11 10
R19 VCNTRL
1N4001
IC4
680 Ω

R22
13 15
C4 C5 C6 VR MAX VI 1k
D21 D22 UAA170
D4 12 1
330n 330n 100µ VR MIN
25V
5V1 5V1 H G F E D C B A
POWER ON
2 3 5 4 6 7 8 9

IC1 = LM324
V+ IC2 = LM393

D5 D6 D7 D8 D9 D10 D11 D12 D13 D14 D15 D16 D17 D18 D19 D20
4 C9 8 C10
IC1 IC2
11 100n 4 100n

050217 - 11

Tom Henskens marche. L’eau chaude est alors envoyée (CTN, R9 et R10) sont en effet éloignés
dans la piscine et la différence de tempé- de quelques mètres et leurs câbles peu-
Si vous chauffez votre piscine (ou votre rature décroît rapidement puisque de vent ramasser des parasites.
baignoire) avec un capteur solaire, ce l’eau fraîche (refroidie) revient de la pis- Les deux diviseurs de tension sont suivis
montage vous permettra de mettre la cine vers le capteur solaire. par un étage tampon (IC1.A/IC1.B). Un
pompe sous ou hors tension. Grâce à lui, Quand la différence n’est plus que de amplificateur différentiel, formé par
l’eau du capteur se réchauffera vivement 3 °C, par exemple, la pompe peut s’arrêter. IC1.C, R3, R4, R5 et R6 (gain de 1)
avant d’être rejetée, et remplacée, par la Nous avons deux diviseurs de tension for- mesure la différence de température (dif-
pompe dans la piscine. La pompe ne més par R10/R1 et R9/R2. Lorsque la férence de tension).
tournera ainsi plus en permanence. température de l’eau est d’environ Quand les deux températures sont éga-
Il fonctionne de la façon suivante. Quand 25 °C, ils délivrent une tension d’environ les, la sortie est à 0 V. Quand la tempé-
la température de l’eau du capteur solaire la moitié de la tension d’alimentation. rature du capteur solaire croît, l’amplifi-
dépasse, par exemple, de 10 °C celle de D’éventuelles impulsions parasites sont cateur différentiel délivre une tension
la piscine, la pompe peut se mettre en éliminées par C7 et C8. Les capteurs positive. Nous avons besoin de ce signal

42 elektor - 7-8/2006
pour déclencher un comparateur, cons- Lorsque la différence de température est sente, même sur un petit retour d’eau. Pla-
truit autour d’un LM393 (IC2.A). Les résis- nulle, la LED D20 s’allume. Au fur et à cez la CTN R10 dans le circuit de filtre de
tances R7 et P1 permettent de régler la mesure de l’augmentation de cette diffé- la piscine, par exemple, ou en un point où
tension de référence qui détermine rence, les LED suivantes s’allument. l’eau de la piscine est constamment en cir-
quand la sortie du comparateur bascule. La pleine échelle de l’indicateur à LED culation. Vous aurez ainsi une bonne indi-
Une hystérésis réglable à l’aide de R8 et correspond à la tension de référence du cation de la température de la piscine.
P2 évitera les variations trop rapides. comparateur. En conséquence, quand la
Comme la sortie d’IC2.A est à collecteur dernière LED (D5) d’UAA170 s’allume, Le réglage dépend un peu de la configu-
ouvert, nous avons prévu R11. la sortie du comparateur doit basculer, ration adoptée et vous devrez procéder
Nous réalisons ensuite la sortie de com- ce que D2 signale. expérimentalement. Commencez par le
mande de la pompe à l’aide de R12, T1 L’alimentation, d’une grande simplicité, réglage de l’hystérésis en réglant le
et Re1. La diode de roue libre D1 pro- comprend essentiellement un stabilisa- potentiomètre P2 à mi-course. Réglez la
tège T1 des crêtes de tension à la cou- teur, LM7812. Le montage est protégé tension de référence à l’aide P1 entre
pure de la bobine du relais. contre les inversions de polarité par D3. 1,5 et 2 V.
Un UAA170 (IC4) permet de contrôler Garantissez une tension d’au moins 15 V Un jour de soleil, vous pourrez mesurer
sur 16 LED le fonctionnement du mon- à l’entrée de l’alimentation pour que le la tension différentielle de façon à
tage. La tension de référence réglable du stabilisateur fonctionne correctement. connaître la valeur à laquelle régler la
comparateur, tamponnée par IC1.D, est Expliquons brièvement comme monter les tension de référence.
appliquée à l’entrée VRMAX de résistance à coefficient de température Le réglage de l’hystérésis détermine le
l’UAA170. Les diviseurs R20/D21 et négatif (CTN). temps pendant lequel la pompe tournera
R23/D22 limitent la tension d’entrée Installez la CTN R9 quelque part à la sor- pour atteindre la différence de tempéra-
d’IC4 à 5,1 V, puisque les entrées du tie du capteur solaire. Choisissez un ture minimale.
UAA170 ne supportent pas plus de 6 V. emplacement où l’eau est toujours pré- (050217-1)

Mise à niveau pour le


récepteur DRM
Burkhard Kainka
016
Le récepteur DRM-maison décrit
dans le numéro de mars 2004 d’Elektor
(page 8) a été réalisé à plusieurs milliers
d’exemplaires, son bon rapport
qualité/prix en faisant une réalisation
très appréciée. Entre-temps, nous avons
procédé à diverses améliorations et pro-
posé des possibilités d’extension dont le
présélecteur automatique (10/04, page
58) et le réglage de gain automatique
(03/06, page 79 et 04/06, page 77).

Ces 2 extensions ont subi un nouveau


développement avant d’être dotée d’une
platine commune. Elle dote le récepteur
d’un module amont à syntonisation
(accord) automatique pour les ondes
courtes sur une plage allant de 3,5 à
quelque 16 MHz et d’une CAG (Com-
mande Automatique de Gain = AGC
pour Automatic Gain Control en anglais).
Ceci améliore sensiblement les caracté-
ristiques de réception. On a en particu-
lier une augmentation de la réjection de d’Amplitude), BLU (Bande Latérale la figure 1 se fait à l’aide d’une diode
la fréquence-miroir et de la sensibilité, Unique = SSB pour Single Side Band en capacitive, le JFET BF245 en assurant le
plus spécialement pour la réception de anglais) et Ondes Entretenues (CW pour découplage. La tension de syntonisation
signaux faibles des types DRM (Digital Continuous Wave outre-Manche). est fournie par un circuit à boucle à ver-
Radio Mondiale), AM (Modulation L’accord du réseau d’entrée du circuit de rouillage de phase (PLL pour Phase Loc-

7-8/2006 - elektor 43
1 D1' ... D3'
R6
1k
D1
BB313 K K K K K +5V

C11 R9
R13 C15
270k

27k
100n
A2 A1 A3 C13 10µ
A2 A1 A3 5 16V
R11 R12
7 2
100n IC2.B 27k 27k
C6 6 1
IC2.A
3
+5V 100n R8 R10 R14 R15
C14

100 Ω
L2

1k
R1

27k

27k
1k

100n
C4 C7
1µH5
JP1
22p 100n C10
CON6 R4
8 1k
R18 C2
C5 R5 100n
7 6 +5V 1k
OSCO OSCI 1M
R19 100p C22 CON3
100n IC1 R2
1 4 13 27k
INA OUTA 27k R16
14 100n
NE612 IC2.D

27k
R3
2 5 12
INB OUTB 27k 9 T2
8
C12 C8 C9 C21 IC2.C
3 10 CON1

100n 100n 100n 100n BS107


CON4
T3
+5V R17 C18
R20 C1
27k

1k 47µ
100n BS107 16V
T1
C16

100n
+12V IC3
BF245 D2 78L05 +5V
L1 C3
C17
(18) CON5 CON7 1N4001
CON2 R7 100n 4
C19 C20
45p IC2 IC2 = LM324
470 Ω

(2)
100n 11 100n

060140 - 11

ked Loop) centré sur le mélangeur ferrite à vis. Elle est constituée de 20 spi- tine est reliée au récepteur par le biais
NE612. On couple à l’embase CON6 res (de fil de cuivre émaillé de 0,3 mm de des connecteurs CON4 à CON7. Il est
le signal de sortie du synthétiseur direct diamètre) et possède une prise intermé- possible de désactiver la CAG en
de fréquence (DDS = Direct Digital Syn- diaire au niveau de la seconde spire ouvrant le cavalier JP1 (en l’enlevant).
thesis). Les diodes capacitives utilisées (comptée par rapport à la masse). Il faudra régler le présélecteur automa-
ont une capacité de 480 pF à Vr = 1 V. Le signal de sortie régulée est relayé au tique de manière à avoir le meilleur syn-
Comme on le voit, il est possible d’utili- bornier CON1 et au jack CON3. La pla- chronisme. Pour cela on réglera le
ser soit une diode triple BB313 soit une
combinaison de plusieurs diodes indivi-
duelles du type BB112. L’une des 3 dio-
des reste inutilisée et pourra servir à des 2
applications ultérieures.
Le seconde sous-ensemble du schéma
est un amplificateur de régulation repo-
sant sur le quadruple amplificateur opé-
rationnel du type LM324 qui peut, si
besoin était, donner un gain allant jus-
qu’à 30 dB au signal de sortie de
12 kHz du récepteur, ceci en vue d’as-
surer un niveau constant. Une paire de
transistors VMOS du type BS107 dont
on pilote la résistance interne différen-
tielle par le biais du courant de drain,
servent de composants de paramétrage
de la régulation.
La platine (figure 2) montre une réalisa-
tion bien pensée. La self L1 est bobinée
sur un corps de bobine de 5 mm à noyau

44 elektor - 7-8/2006
module amont en jouant sur le à noyau
Liste des composants T1 = BF245 à vis à ferrite, au niveau de signal maxi-
T2,T3 = BS107,BS170 mum et ce à une fréquence de réception
IC1 = NE612
Résistances : faible. On recherche ensuite une station
IC2 = LM324
R1,R4,R6,R14,R18,R20 = 1 kΩ IC3 = 78L05 puissante émettant aux alentours de
R2,R3,R8,R10 à R13,R16,R17,R19 = 15 MHz et on accorde, par action sur le
27 kΩ Divers : condensateur variable, à l’amplitude
R5 = 1 MΩ JP1 = cavalier
R9 = 270 kΩ maximale. Grâce à cette paire de points
CON1,CON2 = bornier encartable à 2
R7 = 470 Ω contacts au pas de 5 mm
de réglage on obtient une bonne préci-
R15 = 100 Ω sion de synchronisme sur l’ensemble de
CON3 = embase 3,5 mm
CON4,CON5 = embase autosécable à la plage de syntonisation. La fréquence
Condensateurs :
2 contacts ou fils la plus élevée accessible dépend de la
C1,C3,C5 à C14,C16,C19 à C22 =
100 nF CON6 = picot 1 mm tension maximale appliquée à la diode
C2 = 100 pF CON7 = embase autosécable à 2
contacts ou picot 1 mm d’accord et par conséquent de la tension
C4 = 22 pF
C15 = 10 µF/16 V radial L1 = mandrin universel à bobiner avec fournie par l’alimentation. Ceci explique
C17 = ajustable 45 pF noyau ferrite (Conrad RFA 516651) et qu’il faille opter pour une alimentation
C18 = 47 µF/16 V radial fil de cuivre émaillé de 0,3 mm fournissant 12 V. Le récepteur lui-même se
L2 = inductance fixe de 2µH2
débrouillerait aussi avec 9 V, mais cela
Semi-conducteurs : platine EPS060140-1 (disponible auprès
D1 = BB313 ou 3 x BB112 des adresses habituelles, cf. aurait des conséquences néfastes sur la
D2 = 1N4001 www.elektor.fr) limite de syntonisation supérieure.
(060140-1)

Une LED
alimentée en 1,5 V
Gérard Guilhem
017
sion aux bornes d’une LED verte.
1 Quelques notes pratiques : La prise d’un
Ce petit schéma (figure 1), dérivé de L1
condensateur de quelque nF en parallè-
*
celui de l’oscillateur à amplificateur diffé- le sur L1 se traduit par une augmentation
T1
rentiel, ne comporte que 4 composants. de la consommation de quelques dixiè-
De par son principe, il comporte, norma- T2 mes de mA, mais la luminosité de la LED
BT1
lement, un condensateur monté en paral- augmente sensiblement. Si l’on choisit
C1
lèle sur la self L1, mais dans la présente une valeur de capacité trop importante,
application, les capacités parasites exis- 100n
ker. le facteur Q du réseau chute et l’oscilla-
tantes sont suffisantes à garantir un bon 1V5 R1
D1
* zie tekst teur cesse de fonctionner. Ce montage
* see text
fonctionnement. T1 et T2 peuvent être * voir texte simple est en fait une incitation à l’expé-
n’importe quel transistor NPN du type * siehe Text rimentation avec d’autres valeurs pour
BCxxx. La self L1 n’a rien de critique elle 060159 - 11
L1 (le cas échéant supérieures à 10 µH)
non plus, ce qui signifie que tout ce qui et la mise en place d’un condensateur
comporte quelques spires bobinées sur parallèle éventuel. Attention à ce que la
un petit noyau ferrite peut faire l’affaire. tension d’alimentation ne dépasse pas la
On pourra utiliser une self toute faite tension directe de la LED, ce qui pourrait
d’une valeur comprise entre 1 et 10 mH. se traduire par le trépas de celle-ci. Les
Avec une valeur de 6,8 mH, notre lignes d’alimentation doivent être impé-
oscillateur travaillait une fréquence pro- rativement déparasitées à l’aide d’un
che de 1 MHz. condensateur céramique de 100 nF vu
2 qu’en raison de sa consommation de
La résistance R1 commande le courant courant et la fréquence d’oscillation éle-
stocké dans la self et, par conséquent, la vée, ce minuscule circuit pourrait être
luminosité de la LED. Une valeur de une source de parasites puissante. Lors
47 Ω donne une brillance correcte et se de mesures sur notre prototype, l’adjonc-
traduit par une consommation accepta- tion de ce condensateur d’antiparasi-
ble. Sur notre prototype, cette dernière tage s’est traduite par une luminosité
était de 23 mA. encore plus importante de la LED. On
L’oscillateur fonctionne jusqu’à une ten- veillera à raccourcir au strict nécessaire
sion de 1 V environ. les pattes de la LED.
On voit en figure 2 l’évolution de la ten- (060159-1)

7-8/2006 - elektor 45
Interrupteur satellite
018
Bart Trepak
secteur I
L

Il arrive souvent que deux ou plusieurs C1


X2
appareils soient utilisés simultanément. 1µ 250V
On fait souvent appel à un interrupteur R1

satellite pour éviter d’éteindre chaque

100 Ω
appareil séparément ou d’en laisser un S1
D2
en fonctionnement par mégarde. On
pense immédiatement à la combinaison 1N4148 RE1 D3 R2

ordinateur/imprimante/scanner, etc. ou

1k
230V

amplificateur audio/table de L1

1N4148 BC557
lecture/tuner. Tournons-nous plutôt vers l’é- T2

tabli, cher aux mordus de l’électronique, T3

avec alimentation universelle/oscillo- C3


RL1 T1
scope/fer à souder, etc. souvent utilisés ÉTABLI
D1
C2 22µ LA1
40V
simultanément. Le fer à souder est un (ESCLAVE) BC547
47µ
exemple particulièrement approprié. Il est 15V 40V
BC547
ÉCLAIRAGE
(MAÎTRE)
souvent dépourvu de lampe témoin et on N
l’oublie invariablement quand on éteint 050385 - 1 - 11
les autres appareils. La solution la plus
simple consiste à se servir d’un bloc mul-
tiprise et à allumer/éteindre au niveau de une tension DC d’environ 15 volts
la prise secteur. Toutefois l’interrupteur, qui quand le relais n’est pas activé. Cette « Prudence !
se trouve souvent derrière ou sous l’éta- alimentation » ne peut fournir qu’un cou-
Ce circuit n’est pas isolé du secteur.
bli, peut être difficilement accessible. rant limité ; la tension diminue sensible- Il faut donc le monter et le tester avec
La tension aux bornes d’une résistance ment quand le relais se ferme, mais ce grand soin. Il faut aussi isoler le fil
en série est le moyen usuel permettant n’est pas un problème car les relais capteur de manière adéquate.
aux commutateurs satellites de détecter nécessitent plus de courant pour attein- Le circuit doit être monté dans un boî-
le courant du secteur lié à la mise en dre l’état désiré que pour y rester. tier dont l’intérieur est inaccessible
marche de l’unité principale. Ils commutent Comme le neutre du secteur constitue la aux doigts, etc.
alors un relais pour alimenter les unités référence de l’émetteur du transistor, le
satellites. Cela signifie qu’il faut insérer
une résistance dans la phase ou le neu-
tre. Le circuit présenté ici, est conçu pour
alimenter un établi dont la lampe est allu-
mée. Il ne comporte pas de résistance et
ne requiert aucune modification de la
lampe ou des appareils satellites. Il
détecte en effet le champ électrique du
câble de la lampe allumée. La lampe sert LAMPE
(MAÎTRE)
donc aussi de voyant d’alimentation (de
si grande taille qu’il est difficile de ne pas
le remarquer) indiquant que tout l’équi-
pement de l’établi est « allumé ».
Un bout de fil isolé enroulé autour du
câble de la lampe permet de détecter le
champ causé par le secteur. Le signal est
amplifié par un amplificateur à 3 étages FIL
INTERRUPTEUR DÉTECTION
se comportant comme un super transistor 230V
à gain très élevé. Le courant de base AC
LAMPE (M/A)
extrêmement faible produit un courant
SECTEUR
collecteur non négligeable qui, après
avoir été lissé (par C3), peut commuter
230V ÉTABLI
un relais destiné à alimenter les autres
(ESCLAVE)
prises. Le relais est alimenté à partir du
secteur par un condensateur abaisseur 050385 - 1 - 12
de tension qui ne chauffe pas et fournit

46 elektor - 7-8/2006
champ détecté est celui de la phase. Le peut être augmentée ou diminuée selon le Le dessin illustre l’idée de base. Le circuit
fil de la lampe commuté doit donc être cas en modifiant la valeur de la résistance est incorporé dans le bloc multiprise bien
celui de la phase. C’est certainement le émetteur de T2. Le fil de détection doit que, selon l’espace disponible, un boîtier
cas si l’interrupteur de la lampe a été être bien entendu enroulé à un endroit du plastique supplémentaire puisse être
monté par le fabricant. En cas de doute, câble de la lampe situé après l’interrup- nécessaire.
utiliser un interrupteur bipolaire pour la teur, sinon le relais restera collé, même
phase et le neutre. La sensibilité du circuit lorsque la lampe est éteinte. (050385-1)

USB-mètre
Florent Simonnot
019
Voici un accessoire au double usage : le
développement et la déco !
Ce montage transforme les impulsions
électriques en déviations de l’aiguille du
galvanomètre.
Pour tout ceux qui se cassent les dents sur
le bus USB, il rendra de grands services
car il permet d’avoir une idée de la quan-
tité de données qui circulent sur le bus. En
effet lors de l’énumération (à la connexion
du périphérique) un certain nombre de
bits s’échangent entre le maître et le péri-
phérique (device) : on verra alors de brè-
ves impulsions sur l’aiguille du galvano-
mètre. Si par exemple on branche un
périphérique consommateur de bande
passante comme une Webcam on cons- K1 K2
tatera que l’aiguille s’approche, selon les 1 +5V +5V 1

modes d’affichage demandés, de 100%. 2 D– D– 2


3 D+ D+ 3
Pour tout ceux qui n’ont qu’une envie : 4 GND GND 4
« tuner » leurs PC voici un accessoire très M1
USB -A USB -A
original qui n’existe pas (encore !). Ima-
ginez un PC rutilant avec néon et tutti
quanti, plus quelques beaux galvas rétroé- R1
P1
clairés de grand-papa qui ondulent en
100k

100k
fonction des débits des ports USB (Web-
cam, DD externe, manette de jeux, etc.) T1
avec zone rouge, vert/orangé et rouge :
le succès est assuré ! Cela nous étonne-
BS170
rait d’ailleurs guère que nous voyions
apparaître, quelque semaines après la 060155 - 11

parution de la description de cet acces-


soire rigoureusement inutile donc absolu-
ment indispensable dans les catalogues carte un DD externe ou une clé USB et La grille du transistor MOS T1 est com-
« made in Korea » de « PC tuning ». réglez le potentiomètre de telle manière mandée par les impulsions positives de
Description du montage : que l’aiguille atteigne 100% pendant les la ligne DATA, comme le bus USB pro-
Archi simple et pas cher ! Procurez-vous le premières seconde (le périphérique envoie cède à un bitstuffing cette ligne n’est
galva de votre coeur auprès de votre un gros paquet de données après la jamais toujours à 0 ou 1.
source d’approvisionnement préférée (récu- connexion pour informer de sa structure et C’est pour cela que le galvanomètre
pération, E-bay, rebut, catalogue de matériel des fichiers qu’il contient), c’est fini ! indique un « taux d’activité » champêtre.
pour audiophiles, etc.) et soudez les com- Le mieux pour se rendre compte de la Évidemment il est compatible USB 1.1,
posants sur un morceau de carte d’essai : bande passante consommée est de placer USB 2.0 et même USB x.x car ne néces-
Tarage du 100% : branchez un périphé- USBmeter en amont d’un HUB et de bran- site aucun driver !
rique de stockage comme un lecteur de cher sur ce dernier quelques périphériques. (060155-1)

7-8/2006 - elektor 47
020 Thermo-commutateur
Extérieure Intérieure
+12V

R1 R2 R9 P3 R13 R14
8 8 14
10k

27k

10k

3k3

3k3
10k
IC2 IC3 IC4
4 4 7 20 °C
R11
100k

LM335
3 IC4.A
R6 R7 1 IC4.B 0 ... 20 °C
1 3 5
100k 100k IC3.A 2 ≥1 4
2 6 ≥1
R3
3
100k
1 5
R4 IC2.A
2 7 6 IC4.C IC4.D 0 °C
100k IC2.B 8 12
6 7 10 11
IC3.B 9 ≥1 13 ≥1
5

R12 IC2 = LM258


IC1 100k IC3 = LM393
R5 R8 P2 R10
IC4 = 4001
3k9

10k
100k

P1
10k
10k

LM335 060088 - 11
UT UT - 2,62 V UT UT x 26,6 V

-10°C = 2,63V -10°C = 0,01V -10°C = 0,27V


0°C = 2,73V 0°C = 0,11V 0°C = 2,93V
10°C = 2,83V 10°C = 0,21V 10°C = 5,59V
20°C = 2,93V 20°C = 0,31V 20°C = 8,26V
30°C = 3,03V 30°C = 0,41V 30°C = 10,92V

Heino Peters n’est que de 0,3 V. Ceci explique que dehors ou si la température dépasse
nous commencions par « étaler » cette 20 °C. IC3.A et P3 servent à régler le
Le LM335 est un capteur de température petite fenêtre en nous aidant de 2 amplis point de basculement à une température
bon marché dont la plage s’étend de –40 op présents dans IC2. de consigne proche de 0 °C. IC3.B asso-
à +100°C. Nous l’utilisons dans ce mon- Nous ajustons, par action sur P1, la ten- cié à P2 remplit une fonction similaire
tage pour apprendre s’il gèle dehors ou sion de référence à une valeur de 2,62 V pour la consigne de 20 °C. Comme il est
si la température est supérieure à 20 °C. très précisément. IC2.A compare la ten- difficile, en pratique, de reproduire les
Dans le premier cas il faut être conscient sion de sortie de IC1 à cette tension de conditions nécessaires à P2 et P3, il nous
que l’on risque de se casser une patte ou référence et transmet la différence à faudrait attendre que la température attei-
que le robinet d’arrosage extérieur risque IC2.B. Les résistances R7 et R8 associées gne un jour 0 °C et l’autre 20 °C, nous
de geler, dans le second qu’il est possi- à IC2.B permettent de réaliser un ampli- avons opté pour un réglage initial aux
ble d’ouvrir les fenêtres pour aérer l’habi- ficateur chargé de donner un gain de valeur théoriques (P2 à 2,93 V et P3 à
tation et couper le chauffage central. L’u- 27x à ce signal. La tension de sortie pour 8,26 V). Vous pourrez, ultérieurement,
tilisateur a la possibilité de paramétrer les la plage de température allant approxi- peaufiner le réglage si les points de com-
températures de consigne. mativement de –10 à +30 °C bat mainte- mutation diffèrent sensiblement des
nant un domaine de tension s’étendant valeurs de température souhaitées.
La sortie du LM335 fournit une tension de 0 V environ à +11 V. |A noter que
de 10 mV/K. Pour trouver la température toute tolérance au niveau des valeurs des Enfin, les 2 signaux de sortie servent à
correspondante en °C il suffit d’enlever résistances peuvent entraîner un léger produire, par le biais de 4 portes NON-
273 à cette tension. Ainsi, si l’on relève décalage des tensions indiquées. Assu- OU (NOR) une triplette de signaux de
une tension de sortie de 2,98 V, cela rez-vous d’utiliser une tension de 12 V commutation utilisés pour visualiser, à
signifie que la température est de 298 – bien régulée sachant que toute variation l’aide de 3 LED dans quelle plage se
273 = 25 °C. de la tension d’alimentation est égale- trouve la température. On utilisera de
Pour la présente application nous pou- ment prise en compte par IC2.B lors de préférence des LED faible courant pour
vons réduire la fenêtre de la plage pour l’amplification. éviter de surcharger les portes CMOS et
qu’elle aille de –5 °C (2,68 V) à +25 °C Nous allons ensuite, à l’aide de 2 com- on les reliera à la ligne de masse au tra-
(2,98 V), domaine dont la « largeur » parateurs intégrés dans IC3, voir s’il gèle vers d’une résistance de 3kΩ3.

48 elektor - 7-8/2006
La meilleure solution consiste à placer la son de 10 m. Il faudra dans ce cas-là LM358 au lieu du LM258, sachant
partie gauche du schéma (IC2.B, R7 et implanter un condensateur de cependant que le fabricant n’en garan-
R8 y compris) à l’extérieur, sa parie 100 µF/16 V sur la tension d’alimenta- tit pas le fonctionnement en-dessous de
droite restant à l’intérieur. Il n’y a pas de tion de la platine extérieure. 0 °C.
problème alors à utiliser un câble de liai- On pourra, en principe, utiliser un (060088-1)

Tiny Jacques a dit… 021


IC2
LM2936Z-5
+9V

R2 R5 R8 R11
C1

220 Ω

220 Ω

220 Ω

220 Ω
10µ
16V
D1 D2 D3 D4

IC1
R1 8
150 Ω
R4 5
PB0/AIN0
150 Ω 6 1
PB1/AIN1 PB5/ADC0
R7 7
PB2/ADC1
150 Ω 2 3
PB3/ADC3 PB4/ADC2

R10
150 Ω 4
S1 S2 S3 S4 ATTiny13 BZ1

R3 R6 R9 R12
100 Ω

100 Ω

100 Ω

100 Ω

050391 - 11

Clive Graham ble. En cas d’échec, l’appareil lui mon- la séquence est enregistré en EEPROM,
tre la bonne réponse et l’invite à recom- si bien qu’après une coupure d’alimenta-
Si les petits Anglais jouent à « Simon mencer après un court « jingle » ou un tion, on sélectionne d’office un nouveau
says », les jeunes Français de la Mater- sonal, si vous préférez. point de départ. La commutation dyna-
nelle jouent volontiers, et même de plus Le jouet se compose donc d’un microcon- mique des E/S permet de réduire le nom-
en plus, paraît-il, à un jeu de société trôleur, un ATtiny13 en boîtier à huit bro- bre de broches, c’est ainsi que LED et
ancestral et non moins identique : le ches qui ne demande que très peu de poussoirs se branchent sur les mêmes
meneur de jeu commence sa phrase par composants externes pour en faire un petit broches de l’ATTiny13 !
Jacques a dit…. Et ne prétendez pas jeu attractif capable, espère-t-on, d’occu- Le jouet fonctionne sur une pile de 9 V
avoir oublié ce temps-là ! On dit aussi per les enfants pour un bout de temps. de type PP3. Avec un courant de repos
qu’il a été remis à l’honneur par le film Le logiciel développé à son intention a de moins de 8 µA, l’usage d’un régula-
Une journée en enfer de John Mc Tiemen. été codé en assembleur AVR sur l’envi- teur micropower LM2936Z-5 et les pré-
Il ne demandait aucun matériel, rien que ronnement libre Atmel AVR Studio4, dispositions étendues vers l’économie
mémoire (humaine) et attention, mais il disponible gratuitement via notre site d’énergie de l’ATTiny13 (qui ne prend
fallait bien en trouver une variante techno- sous la référence 050391-11.zip. pour sa part que 1 µA !), l’autonomie
logiquement avancée et on dirait qu’il en Avec souci d’anticipation, la programma- est assurée.
pleut, de nos jours. tion modulaire facilitera le changement La construction en est très simple, les piè-
En voici donc une proposition de fabri- de musique, même en cours de jeu, elle ces sont bon marché et aisément disponi-
cation personnelle qui se base évidem- est stockée en EEPROM, ainsi que d’aut- bles. Le nombre de composants est telle-
ment sur un microcontrôleur, il est entouré res possibilités ludiques. Un générateur ment petit que l’assemblage sur un mor-
d’un vibreur acoustique et de lumières virtuel de nombre pseudo aléatoire à 8 ceau de Veroboard est parfaitement
(fournies par quatre LED) pour montrer au étages produit des séquences lumineuses acceptable. La photo montre un prototype
joueur une séquence progressive qu’il lui variées. Les prises intermédiaires de du jouet dans un boîtier en ABS. De plus,
faudra répéter au presse-bouton sans se rétroaction sont modifiables dans le logi- la compacité de la réalisation convient
tromper. La récompense prend la forme ciel pour produire encore d’autres particulièrement aux petits doigts !
d’une rengaine genre sonnerie de porta- séquences. Chaque point de départ pour (050391-1)

7-8/2006 - elektor 49
Convertisseur-abaisseur
022
Michel Franke
« avare »
Courant de repos: 120µA @ +12V +9V...+60V
1N4148 250µA @ +60V
L’auteur se trouva confronté à un pro- R1 R7 R6 Ue
D3
blème, à savoir alimenter des appareils

1M
330k

330k
T2
fonctionnant en 5 V à partir d’une batte-
rie 24 V rechargée par panneau photovol-
taïque) solaire). Comme, tout le monde T3 C6 C7
BC327
le sait, le courant fourni par des installa- 26µA @ Ue = +12V
R5 220µ 220µ
C3 C4
tions solaires est relativement coûteux, il 63V 63V

220k
2SJ221
fallait que le convertisseur-abaisseur de 1n 3n3 2SJ174
100V
20A
24 vers 5 V entraîne le moins de pertes 0Ω22
D1 D2
possible. Ce cahier des charges lui fit
adopter un convertisseur-abaisseur à BAT46 C2 BAT46
découpage pouvant fournir un courant

de sortie allant jusqu’à 500 mA et ce sur
une plage de tensions d’entrée très large
+3V3
IC1
L1
* +5V
R2 T1
3 7 ≈110mH
puisque allant de 9 à 60 V ! Étonnam- 100k
6 D4 1 Ω
≤ 500mA
TL061
ment, le rendement restait, même dans le 2
BS170
cas d’une charge de 1 mA seulement, 4 SB360
SB160
supérieur à celui d’un régulateur-série. Il R4 C8 C9

faut ajouter qu’en outre, la consomma- 100k


R3.A R3.B C5 220µ 220µ
tion de courant au repos est, avec D5 C1 10V 10V
330k

470k

200 mA seulement, extrêmement faible. 10n


3V3 100n
ZRC330A01
Il va sans dire que l’on n’arrive pas à de
tels chiffres si l’on rogne à tous les pos- * voir texte 050264 - 11

tes. C’est au niveau des semi-conducteurs


en particulier qu’il faut veiller aux pertes
les plus faibles possible, c’est-à-dire par cette fois, accélérée par T2. Le flanc des- paramétrage de la tension de sortie. Il
le choix de résistances de drain-source et cendant de la sortie de l’ampli op faut cependant veiller à ce que la tension
de chutes de tension faibles. entraîne, au travers de C3, la mise en d’entrée soit supérieure d’au moins 1 V
Venons-en à l’électronique : Après mise conduction de T2 qui court-circuite la par rapport à la tension souhaitée en sor-
sous tension on a sur R2 la tension de charge de grille de T3 permettant ainsi tie. La tension de sortie minimum est de
référence. 3 V environ de cette tension un blocage rapide du FET. l’ordre de 4 V environ, sachant qu’en-
arrivent, par le biais de D1, à l’entrée de Le circuit ne travaille pas à une fréquence deça de cette valeur, la tension d’alimen-
tension d’alimentation de IC1 (broche 7) fixe, mais à une fréquence variant en tation de IC1 devient trop faible.
pour servir de tension auxiliaire au fonction de la charge. Au repos, elle
démarrage. Dès que le circuit oscille de oscille à un gentil 40 Hz, alors qu’en cas Le meilleur rendement de quelque 90%
façon stable, ce circuit intégré s’alimente, de charge maximale de 500 mA, la fré- est obtenu à des tensions d’entrée com-
au travers de D2, à partir de la tension quence de découpage grimpe à de l’or- prises entre 9 et 15 V environ et à des
de sortie de 5 V. D1 bloque alors, ce qui dre de 5 kHz. Ceci explique que l’on ait courants d’au moins 5 mA. Même à une
aide à diminuer la consommation de cou- besoin d’une self de stockage ayant une tension d’entrée de 30 V on arrive à un
rant. Lors de la mise sous tension la ten- inductance relativement élevée de rendement de près de 80%. Il est possi-
sion présente à la broche 2 est inférieure 100 mH. ble, pour des tensions d’entrée moind-
à la tension de référence ce qui entraîne Il est préférable de bobiner soi-même res, d’optimiser encore l’efficacité du
le passage au niveau haut de la sortie de cette self en veillant à utiliser le matériau convertisseur en prenant pour D4 une
l’ampli op (broche 6) et la commande du de noyau ayant la valeur AL la plus éle- diode ayant une tension de service plus
transistor T1. vée possible de manière à obtenir une faible. Ce type de diode possède des
résistance ohmique faible et un bon ren- tensions directes légèrement plus faibles
Ce FETMOS de petite puissance entre en dement. Les selfs de 100 mH du com- ce qui améliore le rendement aux cou-
conduction, rendant à son tour, par le merce ont souvent une résistance interne rants plus importants. On pourra, pour
biais du montage en parallèle de R5 et dépassant 1 Ω, de sorte que l’utilisation les tensions d’entrée plus élevées, aug-
C4, le transistor T3 passant, le conden- d’une telle self n’a de sens que dans le menter en conséquence la valeur de la
sateur C3 accélérant cette commutation. cas de courants de charge ne dépassant résistance R1, ce qui se traduit par une
Si la tension de sortie dépasse sa valeur pas 100 mA. diminution de la consommation de cou-
de consigne, la sortie de IC1 repasse au Le dimensionnement du diviseur de ten- rant au repos.
niveau bas. La commutation de T3 est, sion R4/R3 permet une large plage de (050264-1)

50 elektor - 7-8/2006
Circuit de commande
pour 20 LED
Eberhard Haug D21
023
L1
MBRM140 rence (régulée) soit tou-
IC2 THAT320
En raison du rapport de 10µH
jours la plus élevée.
3 12 5 10
cyclique maximal admissi- (800 mA) L’entrée EN permet l’acti-
ble que connaissent les vation de la matrice de
régulateurs-rehausseurs LED (EN > 1,5 V), sa dés-
(step-up) à découpage il 2 1 13 14 6 7 9 8 activation (EN < 0,4 V)
n’est possible, avec une *voir texte ou sa gradation (signal
tension de pile faible de 3 D1 D6 D11 D16
MLI, Modulation en Lar-
V par exemple, de piloter geur d’Impulsion = PWM
que quelques LED d’une 7 1
pour Pulse Width Modula-
VIN ≥ 3V SW OVP
barre seulement. Dans le tion en anglais). La fiche
2
VIN
IC1 * D5 D10 D15 D20
cas de 7 LED prises en de caractéristiques du
MIC2291
série et possédant une ten- 3
EN -34BML FB
6 MIC2291 décrit une autre
R1 R2 R3 R4
sion directe de 7 x 3,4 V C1 C2 technique de gradation. Il
* * *

4Ω75
AGND PGND
= 23,8 V, on a besoin 2µ2
4 8
2µ2
est impératif d’utiliser,
d’un rapport cyclique de pour la diode Schottky une
90%, valeur qui repré- 060156 - 11
diode de ce type ayant
sente le maximum de ce des temps de commuta-
dont est capable un régu- tion, une capacité et un
lateur à découpage. Si l’on a besoin Dans le circuit de la figure 1, un courant inverse faibles, une MBRM140
d’un plus grand nombre de LED, il fau- MIC2291 de Micrel, dit PWM-Step-up- ou SS14 par exemple. Les condensateurs
dra les répartir en plusieurs branches, LED driver (tout un programme, un circuit céramiques C1 et C2 doivent être des
sachant que le convertisseur doit alors de commande de LED MLI rehausseur de types XSC ou X7R et avoir la tension de
être en mesure de fournir le courant tension donc) pilote une matrice de 4 x service requise. La self de 10 ?H doit
nécessaire à chacune des branches. 5 LED, tout en gardant une bonne pouvoir supporter un courant de 600 mA
Il existe, en principe, plusieurs approches marge de manoeuvre tant du point de au minimum sans entrer en saturation; il
de commande d’une matrice de chaînes vue du rapport cyclique que de la puis- faut en outre qu’elle ait une résistance
de LED. Avec la méthode la plus simple, sance disponible. La tension présente à ohmique minimale. Nous n’insistons pas
les différentes chaînes comportent toutes la sortie est, en fonctionnement normal, sur le fait que réaliser un circuit à pilo-
le même nombre de LED protégées par de 18 V maximum. L’une des spécifici- tage de LED travaillant à une fréquence
une résistance-série prise en parallèle, tés intéressantes du MIC2291 est une de 1,2 MHz requiert le respect des
approche supposant que la somme des tension de détecteur de courant de 95 recommandations pour régulateurs à
tensions directes des LED d’une chaîne est mV, qui permet un rendement particulière- découpage, vu que nous ne voulons pas
pratiquement la même d’une chaîne à ment élevé. Le courant de branche de enfoncer des portes ouvertes.
l’autre. Il suffit alors de réguler le courant LED répond à la formule suivante : Le MIC2291-34BML et son homologue
circulant par l’une des chaînes à l’aide ILED = 95 mV/R1 = 95 mV/4,7 Ω sans plomb MIC2291-34YML proposés
d’une résistance R1 et de fournir le même = 20 mA. en boîtier MLF 2x2 mm est doté d’une
courant aux autres chaînes. Ceci suppose L’alimentation du circuit peut se faire à protection de surtension 34 V (broche
cependant que les tensions directes des toute tension comprise entre 3 et 10 V. OVP); la version MIC2291YDS proposée
différentes LED sont identiques, ce qui Il faudra, si l’on utilise moins de 5 LED en boîtier SOT-23-5 est la version faible
n’est pas toujours le cas dans la pratique. par branche ou des LED ayant une ten- coût sans protection de surtension.
La solution consiste à utiliser un miroir de sion directe plus faible, réduire en consé- Comme il faudrait, en cas d’utilisation de
courant multiple que l’on peut réaliser : quence la tension fournie par la pile de ce modèle, réaliser la protection néces-
l’aide d’une matrice de transistors bipo- manière à ce qu’elle soit toujours infé- saire par l’adjonction de composants
laires tels que la THAT320 dont les trans- rieure à la somme des tensions directes externes, nous opterons de préférence
istors PNP sont très bien appariés. Pour des LED d’une branche. Si l’on ne prête pour le premier modèle mentionné.
la fonction de miroir de courant on inter- pas attention à ce point, on aurait circu- (060156-1)
connecte, sur la première chaîne (régu- lation, comme c’est le cas avec n’importe Liens :
lée) la base et le collecteur du transistor. quel convertisseur-rehausseur (boost- Fiche de caractéristiques MIC2291 :
Tant les connexions des bases que celles converter), à travers les LED, d’un courant www.micrel.com/_PDF/mic2291.pdf
des émetteurs de tous les transistors sont permanent non contrôlé et dangereux. Il page=1
à chaque fois interconnectées. Bien que faut en outre, si l’on travaille avec des Exemple d’application :
les autres courants de chaînes soient pré- nombres de LED différents ou avec des www.micrel.com/_PDF/App-Hints/
déterminés, il est préférable de ne pas LED de couleurs différentes, d’une bran- ah-59.pdf page=1
supprimer les résistances-série R pour che à l’autre, que la somme des tensions THAT320 :
garantir un meilleur synchronisme. directes des LED de la branche de réfé- www.thatcorp.com/300desc.html

7-8/2006 - elektor 51
I2C – Synchronisation
024
sur les signaux d’un esclave donné
d’un oscilloscope à mémoire
1
Jean-Paul Brodier SCL

Vous n’avez pas d’analyseur logique de 1 2 3 4 5 6 7 8


course à 32 voies mais vous voulez voir
si un esclave I2C reconnaît son nom et 5V
ACK
envoie un accusé de réception (ACK) ; SDA
vous voulez lire au passage les données
1V
renvoyées par un convertisseur A/N 0V
pour lever le doute sur le traitement Niveau de synchro (trig)
050088 - 12
logique qui suit ?
Il suffit pour cela d’un oscilloscope à
mémoire (probablement numérique) et de
deux résistances pour le synchroniser sur +U

le signal recherché. 2
R1
16
Protocole
10k

Toute transmission sur le bus I2C com- 4


P0 SCL
14
5 15
mence par une « condition de départ » : P1
IC1
SDA
13
6
une transition de la ligne de données 7
P2 INT
P3
SDA du niveau haut au niveau bas, alors 9
P4
PCF
8574A
que la ligne d’horloge reste au repos au 10
P5 A2
3
11 2
niveau haut. 12
P6 A1
1 R2
P7 A0
Ce signal de départ est suivi par huit
2k2

impulsions d’horloge qui délimitent dans 8


le temps les bits de données qui consti- SDA 050088 - 11

tuent l’adresse de l’esclave visé. Si l’un


des esclaves à reconnu son adresse, il le
signale en tirant vers le bas la ligne de
données quand se présente le front mon-
tant de la neuvième impulsion d’horloge.
En pratique, l’esclave réagit, comme on
pourra le vérifier, dès le front descendant
de la huitième impulsion d’horloge. Ce
signal d’acquiescement ou accusé de
réception s’appelle acknowledge (recon-
naissance), abrégé par le symbole ACK
(figure 1). La figure 1 montre le début
d’une transmission sur le bus I2C : une
condition de départ, 8 bits d’adresse, un
signal ACK. Autrement dit le signal ACK
confirme au maître du bus que l’esclave
est présent sur le bus.

Discrimination
Pour le détecter le bit ACK,, nous allons
faire en sorte que le niveau bas du signal
ACK envoyé par le composant visé soit
plus bas que le niveau bas produit par le
maître du bus sur la ligne de données.
Nous divisons avec R1 et R2 la tension
appliquée par la ligne SDA du bus à la
broche homonyme du circuit intégré (fig-
ure 2). On découvre en figure 2 le mon-
tage de test pour synchroniser un oscillo-
scope sur le signal ACK.
Le niveau haut de la ligne est inchangé. 3

52 elektor - 7-8/2005
Le niveau logique bas est représenté par moniteur et du microcontrôleur du mon- rang de chaque bit. Notez que, pour l’a-
l’un ou l’autre de deux niveaux élec- tage à tester (ou bien d’un programme dresse comme pour les données, le bit de
triques, suivant que le circuit intégré émet- sur PC et d’une interface pour port paral- poids fort se présente en premier, contrai-
teur est le maître ou l’esclave. Dans le lèle), un message qui doit être reconnu rement à ce qui se passe en RS-232, par
cas du maître, la tension descend à 1 V par l’esclave visé. Si on veut simplement exemple.
environ, ce qui est reconnu comme un s’assurer qu’il réagit correctement, il suf-
zéro sans équivoque par les circuits inté- fit de lire sur l’enregistrement l’adresse à Comme la synchronisation ne se fait que
grés CMOS. Dans le cas de l’esclave, la laquelle il a répondu. pour un esclave déterminé, il est parfai-
tension tombe effectivement à zéro volt. On peut aussi lire les données pour tement possible d’espionner un montage
Il suffit de régler la synchronisation de détecter la source d’une erreur quel- en marche normale et d’analyser les
l’oscilloscope à mémoire de façon à cap- conque : différence entre lecture et écri- communications, dans les deux sens
ter un seul événement (single ou one-shot). ture dans une mémoire ou erreur de entre le maître et cet esclave. Pour démê-
Le niveau de déclenchement sera fixé un conversion analogique/numérique... ler les octets d’adresse, de sous-adresse,
peu en-dessous du niveau bas de la ligne Pour cela, il faudra dilater sur l’écran de de données en écriture, lecture etc. on se
SDA manoeuvrée par le maître (1 V). l’oscilloscope l’affichage de l’enregistre- reportera avec profit aux notes des fabri-
ment et balayer (scroll) pour lire confor- cants de composants ou au Manuel du
Décodage tablement (figure 3). Les signaux d’hor- bus i2c, Publitronic ISBN 2-86661-068-7
On envoie, au moyen d’un programme loge sont essentiels pour reconnaître le (050088-1)

E-blocks, le concept PLC


le moins cher 025

John Dobson
Vous n’ignorez certainement plus la solu- riel, y compris les platines, est livré accom-
Si vous êtes un habitué des PLC (Pro- tion par E-blocks. Il y en a deux nouveaux, pagné des schémas complets, si bien que
grammable Logic System), il vous arrive une platine à photocoupleur et une platine vous pourrez fabriquer sans peine votre
sans doute d’être frustré de devoir payer à relais. La photo les montre branchés sur circuit imprimé selon votre configuration
plus de 150 euros pour un système tout un Multiprogrammateur PICmicro. Combi- de PLC. Bientôt, une carte de commande
simple qui, comme matériel, ne contient ner un programmateur PICmicro, des de moteur sera également disponible.
que quelques entrées et pas davantage photocoupleurs et des relais, c’est du point Les modules E-blocks, capteurs et logiciel
de sorties, ce qui vous coûterait une quin- de vue fonctionnel équivalent à un PLC, le associé, vous pouvez vous les procurer
zaine d’euros, si vous les assembliez logiciel Flowcode est commandé par l’or- par l’intermédiaire de notre e-CHOPPE,
vous-même. Voici une suggestion qui dinogramme dans un environnement gra- en consultant le site www.elektor.fr.
devrait vous aider à développer votre phique d’approche aisée que vous pou- (060079-1)
propre PLC à bien meilleur compte. vez utiliser pour piloter votre PLC. Le maté-

7-8/2005 - elektor 53
Feu anti-brouillard
026 pour « oldtimer »
15

RE1
5A

85
30
LA1 86

D1 S1
87

15 85

D2

T3 1N4008 T4
R8
10k

BC517 BC337

R7
C3 16 C4
10k

IC1
8 47µ 7 9
LA2 100n 16V R6
1 S 6 10 S 15 L
J J 3k3
IC1.A 5 11 IC1.B
K K
58K 2 3 13 14
C C
R10 R9 R1 R2 R R R5 R4
820 Ω

4 12
10k

10k

47k
100k
470k

0W5
T1 T2
R3
S
D3 1k IC1 = 4027
C1 C2
BC547B BC547B
15V 1µ 1µ
500mW 16V 16V

050378 - 11

Boîte à fusibles

Eric Vanderseypen T3 travaille en émetteur-suiveur et n’ali- alors au niveau bas.


mente le circuit qu’à condition que les IC1.A et IC1.B sont montées en bascule
Dans certains pays européens, la loi feux du véhicule soient allumés. Pour des (toggle-mode, J et K se trouvent au
requiert que les véhicules « antiques » raisons de sécurité, cette alimentation est niveau haut). Les entrées de positionne-
soient eux aussi dotés d’un feu anti- dérivée de l’éclairage de la plaque d’im- ment (set) sont forcées à la masse (ce qui
brouillard monté à l’arrière du véhicule. matriculation (La2) qui est allumé même les désactive).
Sur les voitures modernes, la commande au cas où l’on se déplace feux de codes Par le biais du bouton-poussoir S1, le
du feu anti-brouillard est dotée d’une et non pas feux de croisière allumés. Le conducteur génère une impulsion d’hor-
électronique qui évite que le feu anti- fil allant à l’éclairage de la plaque d’im- loge qui produit le basculement des sor-
brouillard ne s’allume à chaque fois que matriculation démarre en règle générale ties des flip-flops. L’électronique anti-
l’on met en route l’éclairage du véhicule du coffret à fusibles du véhicule. rebonds constituée par C2, R4 et T2 est
mais que l’on a oublié de couper le feu Étant donné que l’état des sorties de essentielle pour l’obtention d’une impul-
anti-brouillard à la sortie du banc de IC1.A et de IC1.B est, à l’application de sion d’horloge propre et par conséquent
brouillard précédent. la tension d’alimentation, aléatoire, les pour un fonctionnement fiable du circuit.
La petite électronique proposée ici et au entrées d’initialisation (Reset) sont for- On utilisera de préférence, pour C1 et
coeur de laquelle bat un double flip-flop cées, au travers de C1, R1 et T1, un C2, des condensateurs électrochimiques
du type 4027, va vous permettre de met- court instant au niveau haut lors de l’al- du type tantale.
tre votre feu anti-brouillard au niveau lumage des feux (mise du contact). Les 2 La sortie Q de IC1.B alimente directe-
technologique actuel. sorties Q (broches 1 et 15) se trouvent ment la LED D1 (modèle à faible courant,

54 elektor - 7-8/2006
de couleur jaune comme le demande la teur de T3 en-dessous de 15 V, de 15 = +12 V par le biais de la clé de
contact
loi). La sortie Q de IC1.A active, au tra- manière à éviter que le 4027 ne soit
58K = éclairage de la plaque d’immatri-
vers de T4, le relais RE1 allumant le feu endommagé par une tension trop élevée. culation
anti-brouillard La1. La diode de protec- L’alimentation de cette électronique est 86 = activation de la bobine du relais
tion (roue libre) D2 protège T4 contre des dérivée du coffret à fusibles. On trouve (+) ON
tensions inductives qui pourraient naître souvent à cet endroit une possibilité de 85 = désactivation de la bobine du
lors du décollage du relais. connexion d’accessoire. Assurez-vous relais OFF
Sur les voitures d’un certain âge un régu- que celle-ci passe par la clé de contact. 30 = contact du relais (+) ON
87 = contact du relais OFF
lateur de tension mécanique surveille la Le bouton-poussoir doit être du type à
(050378-1)
tension de charge en provenance de la contact travail (c’est-à-dire qu’il s’ouvre
dynamo ou de l’alternateur. Ce type de lorsqu’il est relâché).
régulateurs est moins fiable que leurs Assurez-vous d’une bonne connexion à Important
homologues électroniques utilisés dans la masse du bouton-poussoir et de la
Cette électronique convient uniquement aux
les voitures modernes. Ceci explique la LED. Disposez la LED jaune à proximité
véhicules ayant une tension de bord de 12
présence d’un limiteur de tension à base du bouton-poussoir. V et dont le pôle négatif de la batterie cons-
de diode zener (D3 et R9) chargé de Le schéma utilise le codage dit de « titue la masse du véhicule.
maintenir la tension appliquée à l’émet- Bosch » :

Multimètre
en détecteur de foudre
Les multimètres numériques courants ont
027
une sensibilité de 200 mV et une impé-
dance d’entrée de 10 MΩ. Il est facile
de calculer l’intensité du courant à partir
de ces caractéristiques : elle ne dépasse
pas 20 nA (nano-ampères) à pleine
échelle. Nous avons donc entre les mains
un ampèremètre très sensible.
Nous voilà plus savant, mais que faire
de cette nouvelle science? En d’autres ter-
mes, nous avons la solution, reste à trou-
ver le problème... Faites l’essai suivant:
reliez la borne ‘Com’ du voltmètre à une
masse (prise de terre, par exemple).
Connectez sur la borne ‘V’ un vieux
rayon de bicyclette ou une longueur de
gros fil de cuivre qui fera une sorte d’an-
tenne. Choisissez le calibre 200 mV
continu et posez cet étrange équipement
sur l’appui de la fenêtre un jour d’orage.
Avec un peu de chance, vous devriez
observer de belles déviations si la foudre
est par là. Le plus étrange est que vous
voyez s’établir la tension statique long- d’orage. Un objet arrondi capte moins l’air à proximité de l’antenne. La plupart
temps avant l’éclair. Juste après l’éclair, d’électricité qu’un objet acéré. Vous avez des manchons à incandescence pour lam-
la charge a disparu. Ne faites pas d’im- bien une lame de rasoir quelque part? pes à gaz ou à pétrole contiennent un
prudence et ne mettez pas non plus les Fixez-la au sommet de votre antenne. peu de matériel radioactif. On en trouve
autres en danger avec cet appareil: n’al- Nous rappelons les règles: soyez pru- également dans les détecteurs de fumée
lez pas courir dehors et ne tendez pas le dents et éloignez les enfants et les ani- qui fonctionnent avec une chambre d’io-
bout d’antenne à l’extérieur, le danger maux domestiques. nisation est (très peu) radioactifs. Renoncez
est grand et très réel. En France, la fou- Voyez la construction sur la photo. Le som- aux détecteurs de fumée qui contiennent
dre tue encore aujourd’hui une bonne met de l’antenne présente un enroulement. souvent des substances très toxiques mais
dizaine de personnes par an et en La lame de rasoir y est coincée, ce qui vous vous pouvez coller un petit morceau de
frappe beaucoup plus encore! protège aussi un peu mieux des coupures. manchon sur la lame de rasoir avec un
En appliquant la théorie, il devrait être Il est encore possible d’améliorer la petit peu de colle à deux composants.
possible de perfectionner ce détecteur ‘réception’ en ionisant radioactivement (064015-1)

7-8/2006 - elektor 55
Déclencheur
028 de flash-esclave
IC1 = 4013
S1.A R1 R2 S1.B
22k

10k

T1
C3 14 6
IC1 5 S 1
D
4n7 7
IC1.A
2N3906 3 2
C
R
BT1 4

C1 C2
vers
9V 10 Flash Gun Trigger
100µ 100n R par câble
9 13
25V D
D2 D1
IC1.B
11 12
C
S
2x
1N4148
8
R4 R5 R7
TRI1

1k
1k5

470k D3

R3 R6 R8 TIC206D
D5 D4
C4 1N4148 C5
10k

10k

100k
2µ2 47p
SFH300-2 Tant 16V
READY

060116 - 11

Peter Metcalfe tion, le second ayant lieu lors de la prise capte les flashes de l’appareil photo et,
de la photo. On pourra trouver des infor- selon le cas, flashe en même temps que le
Utiliser un appareil photo dans un environ- mations concernant les paramètres de premier flash, soit il attend le passage du
nement sombre voire totalement noir synchronisation sur de nombreux sites premier flash avant de déclencher le
requiert, en règle générale, l’utilisation Internet tenus par des photographes pro- flash-esclave. Il faut ajouter de l’électro-
d’un éclairage additionnel. Cette tech- fessionnels. Vous pouvez jeter un coup nique si l’on veut déclencher plus tard
nique est souvent utilisée, et cela même s’il d’oeil sur le site www.caves.org.uk/ qu’après le passage du premier flash
existe suffisamment de lumière naturelle, flash/docs.html où vous trouverez une (possible par une modification du mon-
pour prendre des photos à rehaussement série d’articles (en anglais) avec kits pour tage non décrite ici).
du contraste en utilisant un flash de rem- le photographe amateur désirant en Voici comment les choses se passent. La
plissage (fill in) pour accentuer les objets savoir plus. réponse du phototransistor D5 au flash
de premier plan se trouvant à l’ombre. La Le circuit de déclenchement proposé ici produit par l’appareil photo est appliquée,
plupart des appareils photo intègrent leur
propre flash mais ce dernier n’est bien
souvent pas suffisamment puissant pour Camera Reset
Ready Clock 1 Clock 2 Reset
illuminer un sujet se trouvant à quelque 3 Dependent Delay

mètres voire plus de l’appareil. R1 & R2


Les appareils photos SLR sont dotés d’un
support à rails sous tension permettant de CLK1 & CLK2
déclencher un flash plus puissant, mais
les petits appareils n’en possèdent pas. Q1 (= D2)

Il est cependant possible, par des


Q1 (= D4)
moyens optiques, de déclencher un flash-
esclave à l’aide du flash de l’appareil Q2
photo. Même dans ce cas-là, les choses
sont loin d’être simples, car certains Q2
appareils des marques Olympus, Nikon et
Trigger point 1
Canon pour ne citer que celles-là, produi- 0' delay
Trigger point 2
sent en fait un double flash bien que ce 1' delay
Return to
redoublement ne soit pas perceptible à 4013 triggered on rising clock signal
060116 - 12
initial state
l’oeil nu. Le premier flash sert à l’exposi-

56 elektor - 7-8/2006
après avoir été transformé en impulsion moins du monde 013 sont mis à contribu- L’intérêt du triac est qu’il peut être amorcé
par l’amplificateur à transistor T1, dans tion, le signal d’horloge dérivé du flash est par une tension de polarité négative ou
l’entrée horloge d’un double flip-flop, IC1. utilisé (déclenchement sur le flanc montant positive.
La sortie de l’un des flip-flop allume une du signal d’horloge) pour une « division
LED en tant que signal « Paré ». Un inter- par deux » et le déclenchement du triac Il est possible de remplacer le 2N3906
rupteur à glissière bipolaire à 3 positions, TIC206 au premier ou au second flash. par le BC212L aux caractéristiques qua-
S1, permet de paramétrer à 0 (pour les Nous utilisons un mécanisme de réinitiali- siment équivalentes. La photodiode
appareils Kodak par exemple) ou à 1 sation simple à réseau RC (R6/C4) et doté SFH300-2 est disponible chez Maplin
(pour les Olympus) le nombre de flashes d’un délai relativement long (de l’ordre de (MES NP64U). Pour le triac, rien n’inter-
à attendre avant de déclencher le flash- la demi-seconde) pour réinitialiser l’ensem- dit d’utiliser un TIC126D.
esclave. Les 2 flip-flop intégrés dans le ble du circuit. (060116-1)

Tiny-RGB
029
1 +VCC

R1 C1

10k
8
100n

1 5
PB5 PB0
IC1
6 3
PB1 PB3
ATtiny15LP
7 2
PB2 PB4
R2 R3 R4

180 Ω

180 Ω

27 Ω
4

Kingbright 1 2 3 4
R B G B
D1

1 ANODE RED
2 ANODE BLUE
2 5 1 5 COMMON CATHODE LF59EMBGMBW 5 6
3 6 4 3 ANODE GREEN
4 ANODE BLUE
6 COMMON CATHODE
050027 - 11

Tobias Flöry anglais). Si vous voulez savoir comment de 2,2 V, alors qu’elle n’est que de 2 V
l’auteur a procédé, il vous suffit de jeter un environ dans le cas d’une LED rouge; une
Ce montage est un bel exemple d’une coup d’oeil au code-source disponible au LED requiert près de 4,5 V ce qui est très
application qu’il est possible de réaliser à téléchargement depuis le site Elektor. Il près de la tension d’alimentation du
l’aide d’un petit microcontrôleur et existe, pour ceux d’entre nos lecteurs qui microcontrôleur (5 V). Ceci explique que
presque aucun matériel additionnel. Le n’ont pas la possibilité de programmer la résistance de limitation de courant des
microcontrôleur en question est un leur microcontrôleur, auprès des adres- LED bleues, R4, ait une valeur d’un fac-
ATTiny15L d’Atmel qui pilote directement ses habituelles un composant programmé teur 10 plus faible que celle des 2 autres
une LED RGB (Rouge-Vert-Bleu) ou encore sous la dénomination EPS050027-41. LED, R2 et R3. Dans ces conditions on a,
une triplette de LED individuelles des cou- Le type de LED RGB indiqué sur le à un rapport cyclique identique du signal
leurs indiquées et produit ainsi un joli schéma comporte un total de 4 LED dans de commande, circulation d’un courant
motif (pattern) coloré. un même boîtier, une LED rouge et une pratiquement identique à travers les
Nous savons fort bien qu’il existe des LED verte, mais deux LED bleues. Ceci 4 LED. La consommation maximale de
LED RGB à puce intégrée qui ne cessent permet de compenser la luminosité plus courant est de l’ordre de 35 mA, le cou-
de changer de couleur, mais où se trouve faible des LED bleues par rapport à leurs rant moyen se situant aux alentours de
alors le plaisir du développement et de homologues de couleur rouge ou verte. 25 mA. Pour en savoir plus sur ce mon-
la programmation ? Mais il n’y a pas que la luminosité qui tage (et d’autres projets de l’auteur), un
La commande de luminosité des différen- soit différente, la tension directe des LED petit tour sur son site (en anglais) à l’a-
tes LED se fait bien évidemment par MLI bleues diffère également de celle des LED dresse www.floery.net (page Tobiscorner)
(Modulation en Largeur d’Impulsion = d’autres couleurs. La chute de tension s’impose.
PWM pour Pulse Width Modulation en aux bornes d’une LED verte est de l’ordre (050027-1)

7-8/2006 - elektor 57
030 Chasse-limaces
+U
R1
1M
CTR7 12
0
IC1.A 11
1
1 2 1 9 T3 T4
1 + IC2 2 D1
6
CT 3
C1 5
4 1N4148
2 4 IC1.E IC1.C
CT=0 4024 5 R2 BUZ171 BUZ171
100n 3 11 10 5 6
6 1 100k 1
3
IC1.B C2 K2
1 10n
4
D2

+U
1N4148
IC1.D
R3 D3
9 8
100k 1
14 C5 14 C6
C4 T1 T2
IC1 IC2
7 100n 7 100n
10n

BUZ11 BUZ11

+U
IC1 = 40106 T5

R4 R6 R8 BUZ11 R7
F1 +U 8
47k

2k2
1M
160k

K1
BT1
1A6 IC3 2
HYST
3 IC1.F
C3 THRESH D4
4 13 12
6V R5 OUT 1
100n ICL8211
1N4148
47k

060179 - 11

Uwe Kardel les escaladent tout simplement. du métal doit être profondément enterré
Un deuxième essai a été tenté sur base pour éviter que les intrus puissent ramper
Qu’il est agréable d’aller cueillir au jar- d’une construction personnelle. Aux qua- dessous. Tous les 15 cm, un morceau de
din des fraises bien mûres ! À condition tre coins d’une grande platine cuivrée, platine de 10x10 mm (250 au total) a
toutefois de les manger soi-même. Parce on a collé de petits carrés de 5x5 mm été collé sur le profilé pour soutenir un fil
que tout jardinier, même amateur, du même matériau sur lesquels on soude de cuivre à souder dessus. La distance
connaît le désagrément de retrouver les des fils de cuivre de 1 mm d’épaisseur, entre le profilé et le fil de cuivre était voi-
plus beaux fruits picorés par les oiseaux. de manière à clôturer complètement la sine de 1,5 mm. Les résultats furent
Aussi, installe-t-on des filets par-dessus les platine. On applique alors une tension excellents : aucune limace n’a osé fran-
plantes. Et le lendemain matin, on cons- de 6 V entre fils et face cuivrée. Et ça chir la barrière. Elles rampaient jusqu’au
tate que les fraises les plus appétissantes marche très bien : deux limaces fil et faisaient demi-tour.
ont quand même été dévorées. La plupart condamnées à faire office de cobaye ont Il n’y a que pour les gastéropodes
du temps, le coupable est encore sur les passé toute la nuit sur la platine. Malgré volants que le dispositif était inefficace.
lieux : une grosse limace. la pluie, elles n’ont pas réussi à surmon- Des gastéropodes volants ? Mais oui,
Il faut faire quelque chose, un électroni- ter l’obstacle électrifié. Malheureusement, ceux que le voisin trouvait dans son jardin
cien qui se respecte ne peut rester sans le lendemain matin, les fils de cuivre et balançait par-dessus la palissade !
réaction. Dans les jardineries, on trouve étaient déjà largement oxydés. Après quelques mois, il apparut que les
des bordures contre les limaces et il existe Il fallait en outre imaginer une construc- piles s’usaient bien vite et que la corrosion
même des bandelettes spéciales dans les- tion mécanique utilisable dans le jardin. reprenait. Des mesures montrèrent que par
quelles des fils électriques sont incorpo- Question alimentation, mieux vaut utiliser forte pluie, il pouvait circuler un courant
rés. L’alimentation est assurée par une pile du courant alternatif, la corrosion est net- de 1 A à cause des gouttes d’eau sur le fil
de 9 V. Le test pratique prouve que les tement moindre. de cuivre. Il fallait donc trouver une autre
gastropodes ne sont en rien impression- D’abord, on a choisi un profilé en L de solution : faire pendre les fils exactement
nés par ces conducteurs sous tension, ils fer blanc de 12x165 mm. Le côté large comme la caténaire d’un tramway.

58 elektor - 7-8/2006
Lors de l’expérience suivante, on a les fraisiers. Finalement, on a posé le fil C, D et e procurent un petit retard dans
entouré un carré d’un mètre de côté tout au long des mini-platines. Au cours le pilotage de l’étage d’attaque. On évite
d’une barrière paralimace dont le fil était du montage, il est utile de vérifier régu- de la sorte que T1 et T3 ne puissent
placé sous la partie horizontale de la cor- lièrement, à l’aide d’un contrôleur de conduire en même temps que T2 et T4,
nière et on a placé dix limaces dans le continuité, s’il n’y a pas de court-circuit. ce qui occasionnerait une consommation
carré. Au début, rien ne se passait : ces Moins la distance entre fil et cornière est trop forte du circuit. Le montage fait satu-
bestioles ont dormi toute la journée. À la grande, plus le dispositif est efficace, rer alternativement T1 et T2 ou T3 et T4.
tombée du soir, elles se sont mises à bou- même contre de petites bêtes, mais si l’é- On obtient alors en sortie une tension
ger et visiblement n’ont eu aucune peine cartement est trop faible, le risque de alternative, une onde carrée de 12 Vpp.
à s’échapper du carré. Elles se sont diri- court-circuit augmente. La détection de tension trop basse, c’est
gées d’instinct vers un des coins et sont Cette installation a fait ses preuves en l’affaire de IC3, un ICL8211. Tant que la
passées sans toucher le fil. Ce n’était essai pratique pendant deux ans. Elle a pile est en bon état, la LED clignote len-
donc pas la bonne solution. fonctionné pendant tout ce temps sans tement. Si la pile est faible, la LED cli-
aucune panne et a interdit l’accès du ter- gnote plus vite. En outre, T5 bloque et la
Retour au bureau d’études. rain aux limaces. clôture n’est plus électrifiée. Ce n’est utile
La nouvelle idée consistait à faire pendre Le générateur de tension alternative se que si le circuit est alimenté sur accumu-
le fil 5 mm à l’écart du profilé. Les lima- compose d’un générateur d’horloge, d’un lateur. Si vous utilisez des piles ordinai-
ces ne peuvent pas passer sans toucher étage intermédiaire en pont et d’un détec- res, vous pouvez omettre T5 et le rempla-
le fil, mais les gouttes d’eau qui pendent teur de tension faible. Le chronomètre est cer par un pont câblé. Sur piles, il est
à la verticale du fil ne peuvent plus ent- formé de R1, C1 et IC1.A. Il n’y a qu’une également préférable de placer en série
rer en contact avec le métal. exigence importante qui pèse sur cette avec la LED un interrupteur que l’on n’u-
Les fils sont de nouveau soudés à de horloge, il faut que l’alternance positive tilise que pour effectuer une vérification
petits morceaux de platine vissés sur le soit précisément aussi longue que la de la tension. Cela augmente l’espérance
profilé. Pour y arriver, des trous de négative pour combattre effectivement la de vie de la pile. La consommation passe
3,2 mm y ont été forés tous les 15 cm. corrosion. C’est pourquoi IC2 divise par en effet de 1,5 mA à 0,4 mA. Mais elle
L’assemblage a été réalisé à l’intérieur, deux la fréquence et garantit ainsi un rap- augmente sensiblement par temps
puis le tout installé en bonne et due place port cyclique de 50 % exactement. humide.
dans le jardin pour enfermer totalement Les étages tampons construits sur IC1.B, (060179-1)

Clignotant
à LED multicolores
Les effets de lumière ont toujours beau-
031
coup de succès et, comme des LED de
toutes formes, tailles et couleurs sont
aujourd’hui disponibles à des prix raison-
nables, les possibilités offertes sont très
variées. Les applications vont du case
modding (décoration de boîtiers de PC
avec toutes sortes de loupiotes, de fenêt-
res, etc.), aux enjoliveurs qui transforment
motos, scooter ou bolides en arbres de
Noël sur roues, en passant par les lumiè-
res d’ambiance de toutes les couleurs.
Elektor n’est pas en reste et propose assez
régulièrement des montages à LED. Cer-
tains sont clignotants, d’autres font défiler
des bandeaux de couleurs. L’électronique belle lurette. Ils font certes un peu d’effet rythme lent. L’effet est encore plus réussi
de commande est également variée, mais ne sont pas spectaculaires. La lorsque plusieurs de ces composants sont
depuis la logique standard (compteurs, société I.C. Engineering Limited vient réunis. Leurs caractéristiques sont diffé-
registres à décalage, etc.) jusqu’au micro- pourtant de mettre sur le marché une LED rentes et le défilé des couleurs de l’un
contrôleur. Il existe toutefois des solutions tricolore dans un boîtier d’un diamètre sera plus rapide que celui de l’autre ce
plus simples qui ne demandent la fabrica- de 5 mm qui contient toute l’électronique qui confère encore plus de fantaisie au
tion d’aucune électronique de commande de commande. Cette LED et sa cour ne jeu de lumière. Pour une très jolie décora-
supplémentaire. demandent que 3 V de tension d’alimen- tion sans trop d’effort, ces « LED » font
Des clignotants à LED qui se contentent tation pour offrir un jeu de lumière per- merveille.
d’une résistance talon existent depuis manent. Les couleurs se succèdent à (064014-1)

7-8/2006 - elektor 59
032
Dimitris Kouzis-Loukas
Alarme laser
Ce circuit est un système avertisseur à
laser comme on en voit au cinéma. Le
faisceau d’un pointeur laser veille sur vos
objets de valeur et vos biens. En bref, la
résistance d’une photodiode augmente
quand le faisceau est coupé par une per-
sonne, un animal ou un objet et une
alerte se déclenche.
Le laser et le récepteur peuvent être
contenus dans le même boîtier et parta-
ger la même alimentation. La consomma-
tion moyenne du récepteur n’atteint pas
10 mA. Le laser, comme vous le consta- +U B
+5V...+9V
terez bientôt, est beaucoup plus gour-
mand ! Des miroirs dirigent le faisceau < 10mA
C D1 C2
selon la configuration désirée. Les exem- P1 R2
ples d’un passage et d’une zone proté- BPW34 A 33k 100n
500k
gés sont illustrés dans un diagramme. BPW34
SFH203
L’ampli op TL072 (IC1.A) du schéma est 3 8

configuré comme un comparateur de ten- IC1.A


1
2
sion entre la tension de référence (four- R1
4
nie par le diviseur de tension R1/R4) et

470 Ω
C TL072
la tension dépendant de la lumière (four- R3 R4
D2
nie par le diviseur de tension formé d’une C1
10k

10k

photodiode D1 et de la résistance fixe 10µ

R3). Si le faisceau laser est interrompu,


la tension de la broche 2 du compara- 060133 - 12

teur de tension devient plus basse que


celle de la broche 3. La sortie indique la
présence d’une alerte en basculant à une
tension positive (presque) égale à celle
de d’alimentation. Ce signal peut action-
ner une sirène, un ordinateur ou une
lampe, ce qui devrait en principe dissua-
der l’intrus. Il est aussi possible de déclen-
cher « silencieusement » une alarme plus
élaborée. Un certain degré d’hystérésis
assuré par la résistance R2 neutralise les
oscillations quand les tensions des
2 entrées du comparateur sont presque
égales. Le condensateur C1 insensibilise
le circuit aux interruptions accidentelles
et de courte durée du faisceau dues par
exemple à des insectes volants. Réduisez
la valeur à 1 mF si vous voulez que votre
circuit réagisse plus rapidement.
Le diagramme du signal illustre le fonction- portant qu’un petit trou. Le laser peut être directe ne peut pas perturber le fonction-
nement du circuit et le rôle de l’hystérésis monté dans le même boîtier, mais il faut nement de la photodiode.
définissant le seuil supérieur et le seuil infé- s’assurer que la photodiode ne le « voit » (060133-1)
rieur de la tension d’entrée. On voit aussi pas directement. Une paille noire pour
le délai introduit par le condensateur C2. boisson enfilée dans le petit trou empê- Prudence ! Respectez toutes les pres-
Ce simple circuit peut être assemblé sur che toute autre lumière que celle du laser criptions de sécurité s’appliquant au
une carte pour montage expérimental. de pénétrer. Si le boîtier et les miroirs laser utilisé. La puissance du laser
Une fois assemblé et testé, le circuit doit sont montés correctement, le rayon laser
doit être aussi basse que possible.
être monté dans un boîtier noir ne com- est si intense que même la lumière solaire

60 elektor - 7-8/2006
Protection
pour pompe de puits
Michaël Gaudin
033 K2

Une protection pour pompe a pour fonc-


tion, comme le suggère son nom, d’em- V23057-B0001-A401 +5V

pêcher une pompe de fonctionner en R7 R2 R4 RE1


D6
continu, précaution qui permet de faire

100Ω

2k2
270k
8A D9
face à un certain nombre de problèmes 5V

imprévus et évite qu’elle ne soit endom-


D10 1N4148 R6
magée au cas où elle se trouverait

470Ω
P1 3 8 T1
confrontée à une telle situation. 1
D5 R1
1N4001 IC2.A
Cette protection pour pompe de puits 220k
2 2V4
470Ω

s’installe sur un équipement composé R8 R3


4 400mW 2N2222 T2

d’une pompe à eau commandée par un 100Ω

10k
contacteur, ce contacteur commandé lui- IC2 = TLC272 BC547
S1 C5
même par un préotstat. Ce préostat entre
en fonction lorsque le ballon d’eau est RESET
470µ
16V
vide, en cas de baisse de pression.
Le principe de fonctionnement est basé D7
sur le fait qu’un ballon de réserve d’eau F1

de 200 litres se remplit nécessairement K1 200mA


1N4001
D2 D1 IC1
en moins de 5 minutes même si une dou- +5V
4x 7805
che ou un bain le sollicite. 9V AC
200mA
1N4001
D8
De ce fait, si le ballon n’est pas plein
D4 D3
dans cet intervalle de 5 minutes, cela R5
signifie qu’il y a un défaut en ce qui

470Ω
C2 C1 C3 C4
concerne l’alimentation en eau (le puits
470µ 100n 100n 2 200µ
est à sec, problème de fuite au niveau du 25V 16V

ballon, des tuyaux d’arrivée d’eau, voire 050299 - 11


fuite au départ ou même coupure de
canalisation).
L’ensemble du circuit constitue en fait une La fermeture du contact de la pompe, IC2 est à 0 V, les transistors T1 et T2 sont
sorte de minuterie chargée de fermer un K2, est, elle, visualisée par une LED de bloqués, le relais RE1 est au repos, la LED
contact pendant ces 5 minutes fatidiques couleur jaune, D9. jaune éteinte et le contact K2 est ouvert.
pour l’ouvrir ensuite. Le bouton-poussoir Reset sert à forcer le Lorsque le condensateur C5 est chargé
On utilisera, pour l’alimentation du sys- fonctionnement de la pompe en provo- (l’entrée – est à 5 V, l’entrée + à 4 V, la
tème, un adaptateur secteur fournissant quant la décharge du condensateur C5. sortie du comparateur IC2 est par consé-
9 V alternatifs à un courant minimum de Lorsque l’alimentation est coupée (préostat quent à 0), le transistor T1 est bloqué (la
200 mA ; sa sortie est connectée au ne commandant plus), C5 se décharge pompe n’étant plus alimentée, la LED D9
bornier K1. rapidement au travers de la résistance R7 s’éteint, la pompe est arrêtée.
Quand le système est alimenté, le contact dont la valeur n’est que de 100 Ω. La diode zener D5 a pour fonction d’évi-
du relais RE1 se ferme automatiquement Le fonctionnement repose sur un compara- ter toute instabilité lors de l’établissement
(alimentant ainsi la bobine du contacteur teur. En présence de l’alimentation, on de la tension d’alimentation +5 V du sys-
de moteur de pompe qui par excitation dispose d’une tension de +5 V en sortie du tème. Ceci se traduit par un petit « retard
ferme le contact secondaire de la pompe régulateur IC1. L’entrée + (broche 3) se à l’allumage ».
qui entre alors en fonction). trouve à une tension de +4 V, l’entrée –
Au bout d’un certain délai, T qui répond (broche 2) se trouvant elle à 0 V. Dans ces Que faire en cas de problème ?
à la formule T = 2 * C5 * (P1+R2), le conditions, la sortie du comparateur passe Si la LED verte est éteinte (absence de la
contact de RE1 décolle, le moteur de la à +5 V, faisant entrer le transistor T1 en tension d’alimentation), vérifier que l’on a
pompe cesse d’être alimenté et s’arrête. conduction ce qui provoque le collage du bien 9 Veff sur K1, 5 V continus à la sor-
En fonction de la tolérance des compo- relais RE1 et l’alimentation de la pompe tie du régulateur IC1. Si c’est bien le cas,
sants utilisés, cette durée peut varier entre comme expliqué quelques lignes plus haut. il ne reste guères d’options : inversion de
4 et un peu plus de 8 minutes. Si cette Quand V+ est supérieure à V–, la sortie la polarité de la LED verte, défectuosité de
durée vous paraît trop courte, il est possi- (broche 1 de IC2) est à 5 V, le transistor cette LED ou de la résistance R5.
ble de la rallonger en augmentant la T1 est saturé, le relais RE1 collé, le trans- On doit trouver une tension de 4 V sue
valeur de R2, P1 ou C5. istor T2 est saturé lui aussi, la LED jaune la broche 3 de IC2, la tension sur la bro-
La présence du secteur est visualisée par est allumée. che 2 du TLC272 évoluant entre 0 et 5 V.
l’allumage de la LED verte D8. Quand V– est supérieure à V+, la sortie de (050299-1)

7-8/2006 - elektor 61
034
Ullrich Kreiensen
Affichage LCD universel
Connecter des modules LCD à une
électronique à base de microcontrôleur
est quasiment devenu le quotidien du
concepteur. Il existe nombre de variantes
et d’exemples de connexion qui expli-
quent comment interconnecter les 6 ou 7
lignes de commande d’un module de ce
genre au contrôleur concerné. Pour évi-
ter d’avoir à réinventer à chaque fois la
roue, l’auteur a mis au point une solution
à l’équation module LCD + contrôleur
Atmel + une pincée de logiciel = module
d’affichage universel. De par la présence
d’une interface sérielle ce montage est
utilisable pour nombre d’applications, ce
qui nous a amené à dessiner un petit cir-
cuit imprimé à son intention.
L’électronique du schéma de la figure 1
n’a pratiquement de secret pour per-
sonne : un AT90S2313 d’Atmel, micro-
contrôleur au prix très abordable, prend 1 +5V
LCD1

les rênes de l’interface sérielle et se +5V IN LC DISPLAY


charge du pilotage d’un module LCD à C4
VDD
VSS

R/W

2 lignes de 16 caractères classique. Le


VO
RS

D0
D1
D2
D3
D4
D5
D6
D7
A
K
E

contrôleur disposant de suffisamment de 10µ


16V
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16

capacité de mémoire libre et aussi de C1 C5


+5V
quelques lignes d’E/S non utilisées, nous 100n 100n

avons fait en sorte qu’il puisse se char- +5V


K1 R1
*
ger du décodage d’une matrice de 4x4 RXD 20
GND
touches. Le résultat de cette recette est TXD
1
RST 12
PB0
une unité d’entrées/sorties très bon mar- LED+ 2
PD0
IC1
PB1
13
T1
ché et vraiment universelle. 3
PD1 PB2
14
6 15
L’électronique proprement dite n’appelle 7
PD2 PB3
16
PD3 PB4
BS170
pas de remarque particulière, les fonc- 8
PD4 PB5
17
9 18
tions qu’elle remplit se cachant dans le 11
PD5 PB6
19
PD6 PB7
logiciel. Seul le réglage de la luminosité AT90S2313
du rétro-éclairage mérite d’être évoqué : XTAL1 XTAL2

Le courant traversant la (les) LED à allu- 5 X1 4 10

mer est modulé en largeur d’impulsion C2 C3


* voir texte
(MLI = PWM pour Pulse Width Modula-
27p 27p
tion) par le biais du transistor T1. Le cou- 11,0592MHz
rant moyen traversant les LED répond à
la formule suivante :
S1 S2 S3 S4

UR1/R1 x tON/ tONN + tOFF


0 1 2 3 D1

S5 S6 S7 S8
formule dans laquelle UR1 représente la 1N4148

chute de tension aux bornes de R1 obte- 4 5 6 7 D2

S9 S10 S11 S12


1N4148

8 9 A B D3

S13 S14 S15 S16


1N4148
Figure 1.
Le circuit de l’affichage LCD universel se C D E F D4

résume en fait au contrôleur Atmel 1N4148 050259 - 11

programmé, au module LCD et à 16 touches.

62 elektor - 7-8/2006
2

050259-1
1 -952050
Liste des composants

F
Résistances :

LCD1

S12

S16
R1 = cf. texte

S4

S8
Condensateurs :

K1

C4
C1,C5 = 100 nF

E
T1
C2,C3 = 27 pF

S11

S15
S3

S7
C4 = 10 µF/16 V radial
R1

C5

D
Semi-conducteurs :
D1 à D4 = 1N4148

S10

S14
S2

S6
C2

C3
T1 = BS170
IC1 = AT90S2313 (programmé EPS

C
X1
050259-41)

S13
S1

S5

S9
Divers : IC1
D1
D2
X1 = quartz 11,059 2 MHz D3
S1 à S16 = touches D6 D4
Module LCD à 2x16 caractères C1

Platine 050259-1 (disponible auprès


des adresses habituelles)

nue par soustraction de la tension sur


K1/LED + la chute de tension se produi-
sant sur la (les) LED du rétro-éclairage
(entre les bornes A et K de l’affichage),
tON/ tON + tOFF étant le rapport cyclique
de la MLI régulée par IC1. La fiche de
caractéristiques de l’affichage en donne
la plage des courants admissibles.
Le programme à mettre dans IC1 peut
être téléchargé gratuitement depuis notre
site (www.elektor.fr), mais il existe égale-
ment pour ceux de nos lecteurs qui n’ont
pas la possibilité de programmer leur
contrôleur une version programmée du
contrôleur (EPS050259-41) disponible
050259-1

auprès des adresses habituelles. Le déve-


loppement du programme s’est fait à
l’aide du compilateur CodeVision AVR.
Une version de démonstration de ce com-
pilateur est téléchargeable depuis le
Web, mais la taille du code est limitée à
500 octets, ce qui ne convient que pour
les contrôleurs AVR de faible capacité.
Un petit truc –donner à croire au compi-
lateur qu’il s’agit d’un 8515 et replacer le
pointeur de pile (stackpointer) une
seconde fois à la valeur correcte requise
par le 2313– il devient possible de faire
passer à 2 Koctets la taille maximale de
code. Le code-source en C de l’auteur est
téléchargeable sous forme de fichier .pdf
depuis notre site.
Une fois terminé et doté de son contrôleur
programmé, le module se laisse piloter

Figure 2.
Cette platine permet de réaliser un module
d’E/S compact utilisable dans de
nombreuses applications.

7-8/2006 - elektor 63
facilement en sériel à l’aide de « séquen-
Tableau 1. Fontion des caractères de commande en mode N
ces Escape ». Une telle séquence prend
la forme d’un caractère ASCII « Esc » (27 Déc. ASCII Fonction
en décimal) suivi de l’instruction de com- 8 BS Efface le caractère à gauche du curseur
mande correspondante. Comme le mon-
9 TAB Place le curseur à la position 0 ou 8
tre le tableau récapitulant les instructions
en mode « N », elles conviennent égale- 10 LF Changement de ligne
ment au pilotage d’un programme de ter- 11 HOME Place le curseur dans le coin supérieur gauche
minal courant, ce qui ne manque pas de
12 CLR Efface l’affichage
simplifier le débogage lors du développe-
ment du programme. Il existe de plus le 13 CR Place le curseur en début de ligne
mode dit « Raw » qui envoie directe- 27 ESC Début d’une séquence de commande
ment à l’affichage LCD les caractères
28 RIGHT Décale le curseur d’une position vers la droite
qui lui succèdent. À noter, pour finir,
qu’il est possible de créer ses propres 29 LEFT Décale le curseur d’une position vers la gauche
caractères spéciaux et d’ajuster la lumi- 30 UP Le curseur change de ligne (comme LF)
nosité de l’affichage à l’aide d’une
31 DOWN Le curseur change de ligne (comme LF)
instruction. Les détails de ce pilotage
sont également donnés dans le fichier
.pdf évoqué plus haut. contrôleur et le reste des composants pre- sortir facilement au cas où l’on voudrait
La platine de la figure 2 reçoit des com- nant place sur l’autre face. Il est recom- essayer sa propre variante du pro-
posants sur ses 2 faces : Le module LCD mandé de mettre IC1 dans un support de gramme de commande.
et les touches sont montés d’un côté, le bonne qualité de manière à pouvoir le (050259-1)

Indicateur de défaut
035
Christian Tavernier
de terre
cace, ce courant est dérivé à la terre via
Phase la résistance R1 et le reste du schéma est
L
La sécurité de nombreux appareils élec- inactif faute d’alimentation suffisante.
D1
triques repose aujourd’hui sur la pré- 230V Si la liaison de terre vient à être interrom-
1N4007
sence d’une prise de terre. Rappelons en pue, le courant fourni par D1 et R2
R2
effet que celle-ci est reliée à la carcasse ou charge alors le condensateur C1. Lorsque
1M5

au boîtier métallique de l’appareil et la tension aux bornes de ce dernier atteint


qu’elle dérive ainsi vers la terre toute pré- Terre R1 0W5 une soixantaine de volts, le voyant au
sence éventuelle du secteur qui pourrait E 150k néon LA1 s’amorce et émet un éclair lumi-
être dangereuse pour l’utilisateur, faisant LA1
neux déchargeant par la même occasion
C1
ainsi sauter le disjoncteur différentiel dont le condensateur C1. Le phénomène se
sont pourvues toutes les installations. 220n reproduit alors indéfiniment tant que la
Neutre Néon 160V
Cette sécurité quasi absolue peut cepen- liaison de terre n’est pas rétablie et le
N
dant être mise à mal par un banal phéno- 060108 - 11 néon clignote donc de façon à attirer l’at-
mène de corrosion que nous avons tention en cas de danger.
décelé à plusieurs reprises sur divers La réalisation ne présente pas de diffi-
appareils électroménager anciens ainsi terre ; tellement simple même que nous culté mais, s’agissant d’un montage
que sur de l’outillage de chantier. En effet, nous demandons encore pourquoi il n’est visant à la sécurité des personnes, il faut
sur ces appareils fréquemment soumis à pas installé en série sur tous les appareils prendre un maximum de précaution
l’humidité, la vis et/ou la cosse chargées « à risque » évoqués ci-dessus. Nous quant au choix des composants utilisés.
de relier le fil de terre à la carcasse de vous proposons donc d’y procéder vous- Ainsi C1 doit avoir une tension de ser-
l’appareil se corrode peu à peu et finit mêmes avec le schéma que voici. vice d’au moins 160 volts tandis que R2
par se rompre ou par assurer un contact La phase du secteur est appliquée à la doit être une résistance _ watt, non pas
déficient. Le remède est alors pire que le diode D1 qui en assure un simple redres- pour des raisons de dissipation de puis-
mal car l’usager, se croyant protégé par la sement mono alternance, bien suffisant sance mais pour des raisons de tenue en
prise de terre, ne prend pas de précau- pour l’usage que l’on veut en faire. Le tension. Le néon peut être de n’importe
tion particulière et risque sa vie. courant ainsi disponible est limité à une quel type, éventuellement récupéré ou fai-
Il suffit pourtant d’un système extrême- valeur très faible par la résistance R2. Si sant partie d’un voyant de façon à faci-
ment simple pour détecter automatique- la liaison de terre de l’appareil dans liter sa fixation sur l’appareil protégé.
ment toute rupture de liaison avec la lequel est installé notre montage est effi- Dans ce dernier cas, il faut évidemment

64 elektor - 7-8/2006
le débarrasser de sa résistance série qui simple tournevis cherche phase par exem- notre montage doit être reliée au châssis
interdirait ici tout fonctionnement correct. ple) car une inversion à ce niveau empê- de l’appareil à protéger en un point dif-
Lors de la mise en place du montage dans che tout fonctionnement correct. férent de celui où est connecté son fil de
l’appareil à protéger il convient également Dernière précision, mais qui va de soi vu terre normal.
de bien repérer phase et neutre (avec un le principe utilisé, la connexion de terre de www.tavernier-c.com (060108-1)

Protection pour fusible


David Clark
036
re1

Voici un circuit qui, nous le pensons, sera 12V


10A
tout particulièrement utile à tous les ama-
teurs d’électronique s’essayant à la mise
D1 D4 D3 D5
de leurs idées sur une plaquette d’expéri- OVERLOAD OK
mentation et qui utilisent, pour l’alimen- red 1N4001 1N4001 verte
tation, un modèle d’alimentation aussi K1 K2
simple que possible, c’est-à-dire constitué RE1 D2
R5

1k
d’un transformateur, d’un pont de redres-
sement, d’un condensateur de lissage et 9V...19V2 320 Ω

d’un fusible de protection, mais sans pro- +10V...+30V DC R1


1N4001
L1
tection de surintensité ! D7
*
100 Ω

Dans le présent circuit, l’élément de détec- 4mH


0Ω9 1N4001
tion est la résistance R6. Dans des condi- T1
tions normales, la chute de tension à ses *voir texte R3 D6
1k
bornes n’est pas suffisante pour faire entrer
1N4001
le transistor T1 en conduction. On pourra, 2N3904 R4 R2 R6
C2 C1
en cas de besoin, jouer sur la valeur de

0Ω47
100k

100k

R6 en vue de paramétrer un courant de 47µ 47µ


25V 25V 3W
coupure différent, sa valeur se calculant à
l’aide de la loi d’Ohm. En cas de court-cir- 060076 - 11
cuit au niveau de la charge, la tension
augmente rapidement ce qui se traduit par
l’entrée en conduction du transistor T1. Ce cuit. Les diodes D2 et D4 assurent la pro- ble à une valeur comprise entre 10 et
changement d’état active le relais, produi- tection en fcem (force contre-électromo- 30 V (CC uniquement). On pourra rem-
sant le basculement de ses contacts et par trice) classique aux bornes des bobines. placer R1 par un pont de câblage au cas
conséquent la coupure de l’alimentation Lors de l’utilisation, l’entrée du circuit est où les tensions d’entrée restent en deçà
du circuit externe mais au contraire ali- reliée à l’alimentation standard (transfo de 10 V, voir en augmenter la valeur
mente directement la bobine du relais, la + redresseur + condensateur + fusible) (par application de la loi d’Ohm ou par
verrouillant dans ce second état. Le circuit par le biais du bornier K1, sa sortie est expérimentation) dans le cas de tensions
conserve cet état jusqu’à ce que l’on ait reliée elle, via le bornier K2, à la charge d’entrée dépassant 30 V.
coupé l’alimentation primaire. (expérimentale). À noter que la tension La self L1 est de provenance Farnell
Les condensateurs C1 et C2 possèdent d’entrée doit être une tension flottante si (581-240). Pour finir, le fusible de pro-
une charge suffisante (au travers de D3, Vout– est relié à la masse par le biais de tection utilisé pour la tension d’alimenta-
D4 et D6, qui empêchent cette charge de la charge vu que Vin– et Vout– ne doi- tion d’entrée doit être du type retardé ;
se perdre dans le reste du circuit quel vent pas être interconnectées. les fusibles rapides auront rendu l’âme
que soit l’état de ce dernier) pour main- Certains composants appellent l’une ou avant que le relais n’ait eu le temps de
tenir T1 en conduction et alimenter le l’autre remarque. À commencer par le basculer. Noter se plus que l’objectif de ce
relais lors de son basculement, les résistan- choix du relais RE1. Pour le prototype dispositif est d’éviter le trépas de fusibles,
ces R2 et R4 assurant des trajets de l’auteur a utilisé un YX97F de Maplin, il n’est pas prévu pour s’y substituer. Un
décharge lente. Les LED D1 (rouge) et D5 dont la bobine présente une résistance transformateur secteur doit toujours être
(verte) visualisent l’état dans lequel se de 320 Ω, et qui constitue, de pair avec doté d’un fusible s’il n’est pas destiné, de
trouve le circuit à un instant donné. R1, la charge de collecteur pour T1. par sa conception, à fonctionner en toute
L’inductance L1 freine l’irruption du cou- Sa plage de tension d’activation s’étend, sécurité, c’est-à-dire sans présenter de
rant lors de l’activation du circuit, sachant nominalement, de 9 à 19 V, ce qui limite risque d’incendie même si sa sortie est
que sinon cet afflux brutal se traduirait la tension d’alimentation appliquée à mise en court-circuit permanent.
par une désactivation immédiate du cir- l’entrée du dispositif de protection de fusi- (060076-1)

7-8/2006 - elektor 65
037
Ce petit montage a priori très simple (3
Adaptateur SCSI
connecteurs) est fruit de la nécessité.
Autrefois, lorsque l’on fabriquait encore
des scanners sérieux, les modèles les plus
rapides et les plus chers étaient équipés
d’une interface SCSI. Ils étaient souvent
livrés avec un contrôleur SCSI pour le PC
mais pour le bus ISA. La mise à niveau
par un autre contrôleur SCSI (bus PCI),
permettant la connexion de disques durs
et d’autres périphériques de meilleure
qualité demandait un nouveau câble pour
le branchement du connecteur haute den-
sité du nouveau contrôleur sur l’ancien
connecteur sub D à 25 contacts ou sur le
connecteur Centronics à 50 contacts.
À l’ère des SATA2 et FireWire, pour la
rapidité de l’interfaçage et les périphé-
riques, SCSI a perdu de son intérêt, pour
qui ne dispose pas d’un excellent scanner
équipé d’un interface à cette norme. Il
existe des convertisseurs qui permettent
de brancher des périphériques SCSI sur inutile et il faut trouver une autre solution. connecteur à haute densité pour le
le bus USB. Ils disposent d’un connecteur L’une d’elles consiste à fabriquer un adap- convertisseur. Le schéma montre les liai-
mâle à haute densité pour l’interface tateur qui relie directement le convertis- sons nécessaires avec leurs désignations.
SCSI, les contrôleurs à monter dans le PC seur USB/SCSI au scanner. Nous sommes Nous n’en dirons pas plus sur le sujet
disposant de connecteurs femelles. Le nou- parti, pour le scanner, d’un connecteur mais vous trouverez sans peine sur Internet
veau câble que l’on s’est bricolé est alors sub D à 25 contacts et il nous faut un toutes les informations souhaitées.

SCSI 2 high density


K3
1 26 DB0_B
K2 K4 2 27 DB1_B
DB5_A 1 2 DB7_A DB7_B 1 2 DB5_B 3 28 DB2_B
SUB D9 3 4 DB1_A DB1_B 3 4 4 29 DB3_B
K1 5 6 DB3_A DB3_B 5 6 5 30 DB4_B
REQ_A 1 7 8 DB0_A DB0_B 7 8 6 31 DB5_B
14
MSG_A 2 9 10 DB2_A DB2_B 9 10 7 32 DB6_B
15 C/D_A
I/O_A 3 11 12 DB4_A DB4_B 11 12 8 33 DB7_B
16
RST_A 4 13 14 DB6_A DB6_B 13 14 9 34 DBP_B
17 ATN_A
ACK_A 5 15 16 DBP_A DBP_B 15 16 10 35
18
BSY_A 6 17 18 RES3_A RES3_B 17 18 11 36
19 SEL_A
7 19 20 RES1_A RES1_B 19 20 RES1_B 12 37 RES3_B
20 DBP_A
DB0_A 8 21 22 21 22 13 38
21 DB1_A
9 23 24 RES2_A RES2_B 23 24 RES2_B 14 39 RES4_B
22 DB2_A
DB3_A 10 25 26 RES4_A RES4_B 25 26 15 40
23 DB4_A
DB5_A 11 27 28 ATN_A ATN_B 27 28 16 41 ATN_B
24
DB6_A 12 29 30 ACK_A ACK_B 29 30 17 42
25
DB7_A 13 31 32 MSG_A MSG_B 31 32 18 43 BSY_B
33 34 C/D_A C/D_B 33 34 19 44 ACK_B
35 36 I/O_A I/O_B 35 36 20 45 RST_B
GND_A
37 38 SEL_A SEL_B 37 38 21 46 MSG_B
TERMPWR_A
39 40 REQ_A REQ_B 39 40 22 47 SEL_B
RST_A 41 42 BSY_A BSY_B 41 42 RST_B 23 48 C/D_B
24 49 REQ_B
GND_A GND_B 25 50 I/O_B
TERMPWR_A TERMPWR_B

TERMPWR_B
GND_B

064007 - 11

66 elektor - 7-8/2006
064007-1

064007-1
(C) ELEKTOR
La platine est en deux parties. L’une d’elle et vous n’avez besoin que d’une barrette.
supporte un connecteur coudé mâle sub Tenez bien sûr compte des fixations du Liste des composants
D à 25 contacts et l’autre, le connecteur connecteur sub D mâle qui sont vraisem-
haute densité. La platine est conçue pour blablement aussi présentes sur le scanner
Connecteurs :
permettre d’interconnecter les deux faces et que vous aurez à retirer de l’adapta-
K1 = connecteur mâle coudé sub D
composant par une barrette mâle à deux teur. L’adaptateur peut s’en passer sans
25 contacts pour circuit imprimé
rangées (2x21 broches). En choisissant perdre en solidité. K2 = K4 = barrette mâle 2x21
l’écartement de telle façon que les broches (cf. le texte)
connecteurs aient à peu près la même Le logiciel? Celui du scanner ne semble K3 = connecteur coudé SCSI2 à haute
hauteur, vous obtiendrez un adaptateur malheureusement pas s’entendre avec le densité 50 contacts pour montage
solide et compact. La photo montre ce pilote USB du convertisseur, mais c’est sur circuit imprimé (Farnell réf. 369-
qu’il est souhaitable d’obtenir. Vous ne une autre histoire. 3752 ou 854-037, par exemple)
risquez de vous tromper. K2 est donc K4 (064007-1)

Poussoir électronique
Heino Peters
038
+6V...+20V

Les contacts mécaniques s’usent. Il y a


D3
des circonstances où un interrupteur tac- R1
8 C1
R3 R4 R8

tile électronique est préférable. Ce genre


10M

10k

10k
100k

D1 D4 IC1
de touche tire profit de la conductivité 4
100 µ
R7

de la peau humaine pour produire la D5 25V 100k

commutation.
R6
La figure jointe représente un circuit de 1k
5
7
détection de la résistance de la peau qui 3
IC1.B
1 6
fournit un signal en conséquence. On 2
IC1.A
peut construire un interrupteur tactile à
l’aide de deux lamelles métalliques, des
rivets, des clous ou tout ce que l’on peut S1
D2
R2
D1, D2 = 1N4001
R5
IC1 = LM393
10k

10k

fixer côte à côte sur une surface isolante. D3...D5 = 1N4148


Nous avons utilisé pour ce projet un com-
parateur du type LM393. Son principal
avantage, c’est de se passer de tension 060084 - 11
négative d’alimentation.
Au repos, R1 applique à l’entrée positive
de IC1a une tension de 12 V. Comme l’en- ouvert de ce même IC1a se trouve à la ten- sion sur l’entrée positive de IC1.B du fait
trée négative de IC1.A est polarisée à sion de 12 V par l’intermédiaire de R4. du diviseur de tension R6/R7, se monte à
10,9 V par R2 et R3, la sortie à collecteur Cette tension est inversée par IC1.B. La ten- 6 V et est donc plus basse que celle de

7-8/2006 - elektor 67
l’entrée négative. En sortie, IC1.Brésente du relâchement de la touche. poserait sur la touche à effleurement offri-
donc un « 0 » logique. Si l’on shunte du Si ce circuit est utilisé au voisinage d’ap- rait une conduction suffisante pour occa-
doigt les deux contacts du capteur tactile, la pareils branchés sur le secteur, il se peut sionner un signal de commutation. N’uti-
tension sur l’entrée positive devient suffi- que l’effleurement du contact du haut suf- lisez donc pas ce dispositif pour com-
samment basse pour faire basculer le com- fise à actionner l’interrupteur, pour autant mander des circuits importants, comme
parateur. L’humidité naturelle du doigt offre que le circuit soit mis à la terre. Le corps le chauffage ou l’ouverture de la porte
une résistance de 1 à 10 MΩ. fonctionne alors comme une antenne qui du garage ! Veillez aussi à ce que le
La cellule R5 et C1 sert à prévenir les reçoit le 50 Hz du réseau électrique. câblage entre les touches et le circuit soit
effets des rebonds. Elle cause un retard Cela suffit à faire basculer IC1.A à la aussi court que possible afin d’éviter que
de 10 ms. Elle offre également une protec- même fréquence. Le circuit anti-rebond des parasites s’y infiltrent.
tion contre le ronflement à 50 Hz. D1 fait R5/C1 et la diode D1 maîtrisent cet effet La tension d’alimentation du montage
en sorte que le circuit réagisse immédia- de manière à fournir un signal de com- n’est pas critique. Toute tension continue
tement au contact de la touche. Le retard mutation propre et efficace. stabilisée entre 5 et 15 V fera l’affaire.
de 10 ms de R5/C1 n’agit donc que lors Sachez cependant qu’une mouche qui se (060084-1)

Ampli hybride
039
Jeff Macaulay
pour casque
ECC 82
Potentiellement, une écoute au casque f
f 5 1a D2 +12V
peut être, d’un aspect technique, de 4 6
R7
meilleure qualité vu que les réflexions de 1N4001
2k 1g
39k
3 7
la pièce ont été éliminées et que le contact T5

plus intime entre le transducteur et l’oreille 2 8


signifient que l’on peut se contenter de 2g f f 1k C5

puissances bien plus faibles. Le fait que 1 9 BC517


1000µ
2a fM 16V
l’on puisse se contenter d’une puissance T4

minime signifie que les transducteurs peu-


R4 R6
vent travailler à une fraction seulement de C2
T3
BD139
1k
91k

leurs possibilités d’excursion totale, ce qui V1 C4


se traduit par une diminution de la distor- 100n ECC82 1 (6) BC517
sion harmonique totale (THD) et des aut- C1
D1
2200µ
(7) 2 T2 16V
res distorsions non linéaires.
10µ
R1 3 (8)

Le concept de l’amplificateur pour casque 4 5 2x


10k

BC550
d’écoute décrit ici peut-être, potentielle- T1

ment, sujet à discussion par le fait, primo


R2 R3 R5
qu’il possède un gain unitaire et secundo C3
22 Ω
91k

15k

qu’il combine tubes et transistors. 100µ


25V

Les casques d’écoute ont, normalement, 050347 - 11


une impédance de 32 Ω par canal. La
sortie Ligne standard de 775 mV à
laquelle aspire tout équipement de qua- duire des niveaux sonores capables de différentes, cette dernière variera et ce
lité produira une puissance de : vous rendre sourd. qui pourrait se traduire par des variations
Dès lors que l’on peut utiliser un concept faibles mais audibles de la qualité du
U2 / R = 0,7752 / 32 = 18 mW à gain unitaire, il est possible de réaliser son. Pour éviter ces inconvénients, l’étage
un étage de sortie à faible distorsion. La de sortie est attaqué pat une cathode-sui-
par canal dans le cas d’un casque d’é- solution évidente consiste à opter pour un veuse reposant sur un tube ECC92 (équi-
coute présentant la dite impédance. Un émetteur-suiveur. Ce dernier possède un valent US 12AU7). Cette approche, à
examen critique des casques d’écoute gain quasi-unitaire combiné à une bonne l’inverse d’une configuration à transistors,
disponibles dans des magasins ayant rétroaction locale. Malheureusement, permet une attaque de l’étage de sortie
pignon sur rue nous a appris que la sen- l’impédance de sortie d’un émetteur-sui- à une valeur d’impédance faible et cons-
sibilité s’étage de 96 à 103 dB/mW ! veur dépend de l’impédance de source. tante. En d’autres termes, le signal pré-
En pratique, cette électronique peut se En présence d’un contrôle de volume, ou sent au point à faible impédance sert à
contenter d’un gain unitaire pour pro- même dans le cas de sources de signaux commander l’impédance élevée de l’é-

68 elektor - 7-8/2006
tage de sortie, une situation qui ne peut tains puristes pourraient hausser les épau- base de T5 réapparaît à faible impé-
qu’être bénéfique pour une THD d’en- les à l’idée d’utiliser un condensateur dance sur son émetteur. Autre avantage
semble faible. électrolytique pour remplir cette fonction, additionnel important, l’application de la
Vu la faible puissance nécessaire en sor- mais il est avéré que la distorsion intro- tension d’alimentation se fait en douceur
tie, la seule approche envisageable est duite par un couplage capacitif est très lors de la mise sous tension. Ceci est bien
un circuit en classe A. Dans le cas pré- sensiblement inférieure à celle due à un évidemment dû au temps nécessaire pour
sent il est fait appel à l’étage de sortie couplage par transformateur. avoir une charge complète de C5 via R7.
asymétrique à la réputation quelque peu Le reste du circuit sert à conditionner les Pas de trace de ronflement ou d’ondula-
surfaite comprenant T3 et une source de différentes tensions nécessaires à l’élec- tion n’est visible à l’oscilloscope. C2 sert
courant constant sous la forme de la paire tronique. Si l’on veut une sortie linéaire, à garantir la stabilité aux fréquences HF.
T1/T2. Le courant constant est déterminé la grille du tube doit être polarisée à la L’alimentation continue sert également à
par la tension VBE de T1 appliquée aux moitié de la tension d’alimentation. C’est alimenter le chauffage du tube. Le
bornes de la résistance R5. De par sa la fonction remplie pat le diviseur de ten- ECC82 présente l’avantage de permet-
valeur de 22 Ω le courant prend une sion R4/R2. Les signaux d’entrée sont tre le branchement de son chauffage
intensité de 27 mA. T3 est utilisé en couplés au circuit au travers de C1 et R1. pour qu’il travaille à une tension de ser-
mode émetteur-suiveur à impédance d’en- La résistance R1 prise entre le diviseur de vice de 12,6 V. Pour la commande, T4
trée élevée et impédance de sortie faible. tension et la grille de V1 fixe l’impé- est utilisé en élément passant série. La
En effet, le problème majeur de l’utilisa- dance d’entrée du circuit. C1 a une tension de base est fournie par l’émetteur
tion d’un tube à des tensions faibles est valeur suffisante pour garantir une de T5. T4 présente une impédance de
qu’il est relativement difficile d’obtenir réponse jusqu’à 2 Hz. sortie extrêmement faible, de l’ordre de
quelque vrai drain de courant que ce soit. 160 mΩ ce qui aide à éviter la capture
Pour éviter de la distorsion, il faut inter- Bien que le circuit ait déjà une bonne de signaux parasites par le câblage du
dire à l’étage de sortie de charger le réjection du bruit de ligne propre en rai- chauffage. La connexion de la base du
tube. Ceci nous ramène au choix du com- son de l’impédance élevée de l’anode de transistor à C5 permet en outre au chauf-
posant en sortie. Nous avons pris, pour V1 et du courant de collecteur de T3, il fage du tube de prendre gentiment sa
T3, un BC517 en raison de son gain en faut lui donner un petit coup de pouce température de croisière.
courant élevé de 30 000x à 2 mA ! pour obtenir un arrière-plan silencieux en La chute de tension aux bornes de T4
Comme nous sommes en présence d’un l’absence de signal. Cette aide prend la n’est que de quelques volts et bien qu’il
étage de sortie à faible impédance, il est forme d’un circuit multiplicateur de capa- chauffe un peu, ce transistor se passe de
possible d’effectuer un couplage capaci- cité centrée sur T5. Dans la pratique, la radiateur.
tif de la charge par le biais de C4. Cer- tension continue lisse appliquée à la (050347-1)

Testeur d’accumulateurs
super simple
J. Van der Sterre
040
Voici un système très utile pour se faire une
idée de la capacité d’un accumulateur.
Nous utilisons une horloge électrique peu
onéreuse. Avec une résistance en parallèle M1
sur l’accumulateur, il se déchargera nette- M
ment plus vite qu’avec la pendule seule. Si
vous choisissez une résistance de 5,6 Ω
M1 BT1
(prenez un modèle de 1 W pour ne pas
vous brûler), le courant de décharge fera
1V5
1,2 / 5,6 = 0,2 A environ. BT1
R1
Ce courant moyen, multiplié par le nom- 5Ω6
bre d’heures pendant lesquelles l’horloge 0W5
aura fonctionné après l’avoir branchée
R1
sur l’accumulateur, vous donnera une 060153 - 11
bonne approximation de sa capacité.
Lors de la décharge d’éléments au CdNi,
il faut les retirer rapidement du circuit
lorsque l’horloge s’arrête, ce type de cel-
lules résiste mal à une décharge exces- veiller la tension d’une manière ou d’une timètre en parallèle sur la résistance.
sive. Nous vous conseillons donc de sur- autre, par exemple en branchant un mul- (060153-1)

7-8/2006 - elektor 69
Platine de programmation
041
Jean Brunet
pour le R8C/13
Cette platine reprend le schéma K5
donné en page 34 du numéro SUB-D9
R3

4k7
d’Elektor de février 2006. 1 R8C/13 T2
L’auteur y a ajouté une LED 6
1 32
R4

2 RXD RXD1 TXD1 100k


après le régulateur 5 V et trois T1
2
AN6
31
7
R1 BC
petits connecteurs (masse (0 V) R5

10k
3 30 558C
3 TXD RESET AN5
27k 4 29
et +5 V, en bas à gauche) pour 8
5
AN4
28
BC VSS MODE
alimenter d’éventuelles cartes- 4
10k
R2 548C 6
AN3
27
9
filles. Des connecteurs sont reliés 5 S1
7
VCC AN2
26
8 25
aux ports de sortie du R8C/13. RESET
P17 AN1
9 24
La disposition des composants a 10
P16 AN0
23
P15
été choisie afin d’assurer une K4 IC1 11
P14 P30
22
D1 S2
manipulation facile. Les 7805 12
P13
21
13 20 MODE
connexions sont disposées dans 1N4004 14
P12 P31
19
P11
le haut de la platine, le bouton +9V C1 C2 C3 15 18
P10 P32
de reset et l’inter Mode dans le 16
P45 P33
17
10µ 10V 100n 100n
bas.. Il a été laissé suffisamment
de place de chaque côté du sup-
R6
port du module de manière à en
1k

permettre une extraction plus K1 K2 K3 C4


aisée ne nécessitant pas d’instru- D2
10µ 10V
ment spécial.
060125 - 11

Suivant les conseils de


R8C13master sur le forum Elek-
tor, l’auteur a opté pour un régu-
lateur 7805. test au contrôleur universel permet d’é- mais rien n’empêche de mettre des
Le transistor BC558C (en haut à droite) viter une erreur de sens. Vérification connecteurs femelles, toutefois les connec-
est décalé sur la droite pour ne pas identique pour le bouton de réinitialisa- teurs mâles semblent plus solides. Pour le
gêner les manipulations du R8C/13. Il tion. Vérifiez par test qu’il est bien support du R8C, prendre de la barrette
est très aisé ainsi d’implanter le module ouvert au repos avant de le souder dans sécable.
dans le support et de l’en extraire. le bon sens.
Les connecteurs reliés au R8C sont mâles Le typon et la sérigraphie rudimentaire
Implantation des composants
On retrouvera les caractéris-
tiques des composants dans la
liste des composants, un coup
d’oeil à la photo permettant de
les identifier tout comme la séri-
graphie d’implantation des com-
posants ci-contre.
Il ne faudra pas oublier d’im-
planter les 2 ponts de câblage
(strap) et la résistance R5 entre
les barrettes du support pour le
module R8C avant d’y enficher
ce dernier.
En bas, légèrement décalé vers
la gauche on trouve le bouton-
poussoir de réinitialisation
(reset) et à droite l’interrupteur
de programmation.
Attention à l’orientation de l’in-
terrupteur. Il est plus pratique
qu’il se ferme vers le bas. Un

70 elektor - 7-8/2006
(format Proteus) sont disponibles sur la
page de l’auteur consacré à ce mon- T1 = BC548C
Liste des composants T2 = BC558C
tage, ensemble intégré à la rubrique IC1 = 7805
R8C d’Elektor : Résistances :
www.elektor.fr/Default.aspx?tabid=116. R1 = 27 kΩ Divers :
Nous vous les proposons ici sous forme R2,R5 = 10 kΩ S1 = bouton-poussoir (Reset)
R3 = 4 kΩ7 S2 = inverseur à glissière au pas de
quelque peu différence de ce à quoi 2,5 mm (programmation)
R4 = 100 kΩ
vous êtes habitués, mais ils sont parfai- R6 = 1 kΩ K1 à K3 = embase autosécable à
tement fonctionnels pour la réalisation 2 contacts
d’une platine. Condensateurs : K4 = embase jack d’alimentation
C1,C4 = 10 µF/10 V K5 = embase sub-D 9 points femelle en
Sur Internet, ce dessin est en miroir de équerre
C23,C3 = 100 nF
sorte que l’encre vient au contact du cui- le support destiné à recevoir le module
vre, ce qui est préférable lors de l’insola- Semi-conducteurs : R8C prend la forme de 2 morceaux de
tion aux UV. Si vous utilisez le dessin du D1 = 1N4004 barrette autosécable à 16 contacts
D2 = LED rouge 3 ou 5 mm tulipe
magazine, il vous faudra le mettre en
miroir pour obtenir le même résultat.
L’auteur utilise une imprimante à jet d’en-
cre et superpose 3 transparents les uns
sur les autres.
Listage du programme toggle_all.mot
Pour utiliser cette platine, il suffit de placer
#include “sfr_r813.h”
le R8C/13 sur son support, en veillant à
ce que le quartz soit tourné vers l’embase long t;
RS-232 comme sur la photo. Reliez le
cordon RS-232 à l’ordinateur et appli- void main(void)
quez ensuite la tension d’alimentation {
(adaptateur fournissant entre 9 et 12 V). /*————————————————————————-
- Change on-chip oscillator clock to Main clock -
Test de la platine ————————————————————————-*/
Pour tester la platine, chargez
sur www.elektor.fr/Default.aspx?tabid=116 prc0 = 1; /* Protect off */
le programme toggle_all.mot ou compilez cm13 = 1; /* Xin Xout */
le programme ci-dessous dont le rôle est cm15 = 1; /* XCIN-XCOUT drive capacity select bit
de faire clignoter tous les ports du : HIGH */
R8C/13. cm05 = 0; /* Xin on */
Vous voici équipé pour mieux découvrir cm16 = 0; /* Main clock = No division mode */
les possibilités du module R8C/13 et cm17 = 0;
cm06 = 0; /* CM16 and CM17 enable */
envisager depuis cette configuration mini-
asm(“nop”); /* Waiting for stable of oscillation */
mum des développements d’envergure.
asm(“nop”);
asm(“nop”);
La programmation asm(“nop”);
Pour programmer le module, il suffit de ocd2 = 0; /* Main clock change */
placer l’interrupteur S2 vers le bas et prc0 = 0; /* Protect on */
effectuer une réinitialisation.
Démarrez FDT Simple interface. Au menu prc2 = 1; /* Protect off to write on pd0 */
dans option, cochez Autodisconnect et pd0 = 0xFE; /* bits 1 à 7 sur p0. an0 = p0_7, an1 = p0_6
Erase device before program ... an6 = p0_1. p0_0 is not present in the device.
Chargez toggle_all.mot et cliquez sur pd1 = 0xFF; /* Set Ports be used for output*/
program flash. pd3 = 0x0F; /* just p3_0 ... p3_3
Après confirmation de la programmation, pd4 = 0x20; /* just p4_5
ramenez l’inter vers le haut et refaites une
initialisation par action sur S1 (reset). while (1) /* Loop */
À l’aide d’une LED et d’une résistance de {
1 kΩ en série, vérifiez une à une les sor- p0 = 0xFE;
ties du module R8C. Si l’une d’entre elles p1 = 0xFF;
ne produit pas le clignotement de la LED, p3 = 0x0F;
p4_5 = 0x01;
il faudra vérifier les soudures.
for (t=0; t<50000; t++);
p0 = 0x00;
L’auteur, qui a contribué à une série de
p1 = 0x00;
pages de la section consacrée au R8C p3 = 0x00;
sur le site Elektor, possède son propre site p4_5 = 0x00;
Internet à l’adresse : for (t=0; t<50000; t++);
http://perso.wanadoo.fr/asnora/R8C/ }
platine_de_programmation.htm }
(060125-1)

7-8/2006 - elektor 71
Générateur
042
Ce petit ustensile a été élaboré à l’ori-
d’impulsions optiques
gine pour tester l’obturateur-mètre de
décembre 2005, l’article portait comme
sous-titre : Mesurez avec précision jus-
qu’à 10 µs. Il s’applique à tout appareil
photo reflex argentique.
Pour savoir si le temps d’exposition de
l’appareil est correct, il faut d’abord pou-
voir le comparer à une impulsion bien
calibrée. C’est précisément l’objectif de
ce circuit. Mais il peut aussi bien servir
chaque fois qu’une impulsion de préci-
sion est requise.
Le circuit se focalise sur trois puces de
logique habituelle. La première est IC1, un
74HC4060 qui nous fournit une référence
temporelle pilotée par quartz pour étalon-
ner les impulsions. Nous avons pris une
valeur traditionnelle pour la fréquence de Johnson à 5 étages, configuré de la deuxième, mais la troisième sortie du
ce quartz, 4,096 MHz. Pour couvrir la manière à ce qu’il n’y ait finalement plus compteur, tandis que l’arrêt du compteur
totalité des temps de pose d’un obturateur, qu’une seule impulsion en sortie. L’avan- est opéré par la cinquième sortie. C’est
nous avons réparti les largeurs d’impulsions tage du compteur Johnson est qu’il fournit pourquoi, sur les longues périodes, on
en trois décades, à savoir : 1 / 2 / 4 / à chaque sortie une impulsion exempte de remarque que l’impulsion arrive à la sor-
10 / 20 / 40 / 100 / 200 / 400 ms. pointe de tension et qui est l’image exacte tie avec un certain retard par rapport à
Le cavalier J1 permet de sélectionner la de la période de l’entrée d’horloge. l’action sur le poussoir.
fréquence de récurrence : 1 000, 500 Nous avons choisi comme sortie Q2, tan- La résistance R5 fait circuler un peu
ou 250 Hz (cf. tableau). Ce signal dis que Q4 nous sert à arrêter le comp- moins de 20 mA à travers D1, ce qui
d’horloge est ensuite envoyé sur J2 et la teur. Pour s’assurer que la mise à zéro ne correspond à une luminosité suffisante
double décade de compteurs IC2, un puisse pas influencer la durée d’impul- pour faire réagir la cellule de réception
4518. Nul besoin d’une version rapide sion, on forme une petite impulsion de de l’obturateur-mètre. Nous avons choisi
HC, la plus haute fréquence n’est que de reset à l’aide d’un réseau RC différentia- un modèle de LED particulièrement
1 kHz. Avec J2, vous pouvez diviser la teur R4/C3. R3 veille à la décharge de rapide : avec un délai de commutation
fréquence par 1, 10 ou 100. Ce signal C4 après avoir relâché S1. Par souci de de 40 ns, elle ne peut avoir pratique-
est alors envoyé à IC3, un compteur de sécurité également, nous n’utilisons pas ment aucune influence sur la durée de

+5V

S1
C4 16 C5 IC2 = 4518
IC2
100n 100n C6
8
IC2.B
R3
CTRDIV10 100n
C3
1M

10 11
E ≥1 0
9 + 12
IC1 16 C 1 10n IC3 16
13
2 3
7 15 14 R4 0
CTR14 3 CT=0 3 CTRDIV10/ 2
1
10k

5 DEC
4 4
11 !G 4 2
RCX 5 15 7
9 6 CT=0 3
R2 CX + 6 10
10 14 4
1M RX 7 IC2.A 1
R1 CT 13 5 R5
8 CTRDIV10 5
J1 J2
180 Ω

6
1k

15 2 3 13
9 E ≥1 0 & + 6
X1 1 2 1 1 + 4 1 2 7
11 C 1 9
12 2 4 3 5 3 4 14 8
CT=0 12 2 11
3 6 5 7 6 5 6 9
13 CT=0 3 12 D1
4,096MHz CT≥5

C1 C2
8 8 HSDL-4230
74HC4060 74HC4017
33p 33p

064006 - 11

72 elektor - 7-8/2006
l’impulsion. Si vous utilisez une autre LED,
il faudra tenir compte du temps de com-

+
D1

0
mutation. Il doit rester petit par rapport à R5

C6
C3
la longueur d’impulsion. Si vous ne vous
IC3
servez de ce circuit que comme généra-

R3
R4
teur d’impulsions logiques, vous pouvez 064006-1 (C) ELEKTOR

J2 C5
vous passer de D1, il n’y a pas photo !
On peut éventuellement modifier les
IC2
durées d’impulsion en utilisant un quartz

S1
d’une autre fréquence. Au repos, la 064006-1

J1 C4
consommation n’atteint même pas les 2 ROTKELE )C( 1-600460

C1
C2
mA. En cours d’impulsion, elle s’élevait
IC1
sur notre prototype à 18 mA environ.
Lors de la construction de la platine, n’ou- R2

X1
bliez pas d’installer le pont de câblage R1
sous IC2.
(064006-1)

Impulsion
J1 J2
(ms)
Liste des composants Semi-conducteurs :
1-2 5-6 1 D1 = HSDL-4230
3-4 5-6 2 IC1 = 74HC4060
Résistances :
IC2 = 4518
5-6 5-6 4 R1 = 1 kΩ
IC3 = 74HC4017
R2,R3 = 1 MΩ
1-2 3-4 10 R4 = 10 kΩ
R5 = 180 Ω Divers :
3-4 3-4 20 S1 = bouton-poussoir à contact travail
5-6 3-4 40 Condensateurs : 6 mm
C1,C2 = 33 pF J1,J2 = embase à 2 rangées de
1-2 1-2 100
C3 = 10 nF 3 contacts + cavalier
3-4 1-2 200 C4 à C6 = 100 nF cér. X1 = quartz 4,096 MHz
5-6 1-2 400 au pas de 5 mm 1 pont de câblage

Interrupteur satellite
secteur II
Bart Trepak N
043
L1

De nombreux outils à travailler le bois S1

comme les scies et les ponceuses peuvent RL1


C1 RELAIS
RL2
ILS
être raccordés au tuyau flexible d’un ESCLAVE X2 MAÎTRE
1µ 250V
aspirateur éliminant la poussière et les (ASPIRATEUR)
R2
(OUTIL)

débris dus à leur fonctionnement. L’aspi-


100 Ω

rateur doit être mis en marche en même D2


temps que l’outil. Or l’utilisateur consa-
230V
cre toute son attention à son travail, par- RE1 D3 1N4148

ticulièrement quand une roue pourvue de


1N4148
grandes dents tourne à quelques centimè-
tres de ses doigts. Il a donc tendance à D1
oublier de mettre l’aspirateur en marche. C3 C2

Cette commande est conçue pour mettre T1 22µ 47µ


S2
25V 25V 15V
R1
automatiquement l’aspirateur en marche 1k
en même temps que l’outil d’usinage.
2N3904
Le courant passant par le circuit est L
détecté par un relais à lames souples. 050385 - 2 - 11
Celui-ci est peu coûteux, indique le pas-
sage du courant et sa consommation est
très faible. Ces contacts en ampoule sont vol où ils sont activés par un petit aimant. champ magnétique en faisant passer un
souvent utilisés dans les détecteurs anti- Il est aussi possible d’engendrer un courant par une bobine enroulée autour

7-8/2006 - elektor 73
du contact en ampoule. avec des contacts de plus grande taille. Il
Le schéma représente un commutateur faut un nombre de tours plus élevé si la Prudence !
satellite simple basé sur cette idée. La consommation de l’appareil principal est
De par sa nature même, ce circuit est
bobine peut être enroulée directement sur plus faible (peu probable avec des outils raccordé directement au secteur. Il faut
le contact en ampoule. Le calibre du fil d’usinage). donc le monter avec grand soin et le
de connexion à un conducteur ou du fil Le contact en ampoule commute le trans- fixer dans un boîtier en plastique ou un
de cuivre émaillé utilisé doit être suffisant istor T1 qui actionne le relais RE1 mettant boîtier métallique mis à la terre et com-
pour le courant de l’outil d’usinage (ou l’appareil en marche. L’inertie mécanique portant des prises secteur pour l’appa-
de l’appareil principal). En pratique, le des contacts en ampoule est peu élevée ; reil principal et l’appareil satellite.
fil doit être assez épais pour le courant ils ont donc tendance à obéir aux fluctua-
de l’appareil, quelle que soit la puis- tions du champ magnétique dues au cou-
sance de celui-ci. Il doit toutefois permet- rant alternatif dans la bobine. Bref, ils cuit en courant continu.
tre d’enrouler un nombre suffisant de commutent à 100 Hz. C3 sert donc à Les contacts relais doivent être en mesure
tours pour engendrer le champ magné- ralentir la réponse du transistor. Il fournit de commuter l’appareil (aspirateur). La
tique requis. Celui-ci dépend du contact l’énergie nécessaire pour empêcher le résistance de la bobine doit être de 400
en ampoule et sera déterminé de préfé- contact en ampoule de s’ouvrir lors des Ω au moins, car l’alimentation DC rudi-
rence expérimentalement. Pour fixer les passages par zéro, lorsque le courant du mentaire ne peut fournir qu’un courant
idées, le courant d’une lampe de 150 secteur consommé par l’appareil s’an- limité. C1 provoque une chute de tension
watts (environ 625 mA) actionnera de nule. C1 abaisse la tension du secteur à presque égale à la tension du secteur. Il
façon fiable un contact en ampoule d’un environ 15 V (déterminé par la diode de doit donc appartenir à la classe X2 et
pouce avec 40 tours. Le nombre de zener D1). Cette tension est redressée et être prévu pour 250 V AC (au moins).
tours nécessaire pourrait être plus élevé lissée par D2 et C2 pour alimenter le cir- (050385-2)

Protection pour
044
Christian Tavernier
ligne téléphonique
pli de gaz rare, trois électrodes
EL R1 SL isolées les unes des autres. Tant
A une époque déjà bien lointaine a 10 Ω a que la tension présente entre les
3W
où les téléphones ne risquaient électrodes est inférieure à un cer-
Ligne Téléphonique

R3
quasiment rien tant ils étaient sim- Eclateur LA1 tain seuil, l’éclateur reste parfaite-
à gaz
ples, France Télécom installait sur VDR
ment passif et présente une impé-
toutes les lignes téléphoniques V250LA4 dance de plusieurs centaines de
T21-A230X GeMOV, SiOV
exposées à des risques d’orage un MW. Par contre, lorsque la tension
boîtier de protection. Paradoxale- EL R2 SL dépasse ce seuil, le gaz s’ionise
ment, depuis que des équipements b 10 Ω b très rapidement et l’éclateur
3W
fragiles et coûteux tels que des 060112 - 11 devient violemment conducteur au
téléphones bourrés d’électronique, point de pouvoir absorber des
des télécopieurs, des modems nor- courants colossaux sans être
maux et ADSL, etc. sont raccordés à ces duisant à proximité d’une ligne télépho- détruit. Celui que nous utilisons ici, dont
mêmes lignes téléphoniques, cette protec- nique, celle-ci devient le siège de ten- la taille est du même ordre de grandeur
tion a disparu. sions transitoires pouvant atteindre plu- qu’une banale résistance d’un watt, peut
Pourtant, si vous avez la chance d’habi- sieurs milliers de volts. Contrairement à ainsi absorber une impulsion normalisée
ter à la campagne où, plus générale- la THT des téléviseurs ou bien encore des de 8/20 ms de 5 000 ampères !
ment, dans une habitation desservie par clôtures électriques, sur lesquelles on ne Compte tenu du fait que nous utilisons
une liaison téléphonique aérienne, cette dispose quasiment d’aucun courant, on un éclateur à trois électrodes, la tension
dernière risque d’être le siège de tensions peut ici atteindre des pointes de courant entre les deux fils de ligne ou entre un
très importantes pendant les orages. On de plusieurs centaines, voir parfois d’un quelconque des fils de ligne et la terre ne
ne compte plus en effet aujourd’hui les millier d’ampères, pendant une durée peut dépasser la tension d’amorçage de
modems, télécopieurs et autres télépho- très brève fort heureusement. l’éclateur qui est ici de l’ordre de
nes qui ont été détruits par un « coup de Pour se protéger de telles impulsions 250 volts. Une telle protection pourrait
foudre ». Il ne faut pourtant investir que dévastatrices, les composants tradition- théoriquement suffire mais nous avons
quelques euros pour se doter d’une pro- nels ne sont ni assez puissants ni assez préféré lui ajouter une deuxième sécurité
tection remarquablement efficace comme rapides et il faut faire appel, comme vous concrétisée par une VDR (GeMOV ou
celle que nous vous proposons aujourd’- pouvez le voir sur notre schéma, à un SiOV selon les fabricants) chargée elle
hui. éclateur à gaz. Un tel composant aussi de limiter la tension entre fils de
Lors d’un orage, et donc d’éclairs se pro- contient, dans un cylindre étanche rem- ligne à 250 volts maximum. Même si

74 elektor - 7-8/2006
cette valeur vous semble élevée, il faut tive que possible. Elle doit donc être les signaux propres à l’ADSL.
savoir que tous les équipements télépho- courte, et réalisée en fils de grosse sec- (060112-1)
niques agréés et revêtus du marquage tion (1,5 mm2 est un minimum). Dans le
CE doivent pouvoir la supporter sans cas contraire, la self constituée par la liai-
dommage. Ce n’est pas toujours les cas son de terre bloque le signal haute fré- Liens Internet
de certains appareils bas de gamme quence que constitue l’impulsion et réduit Fiche de cartactéristiques
« Made in China » mais c’est là un autre à néant l’efficacité du montage. www.littelfuse.com/data/en/Data_Sheets/
problème. Notez pour finir que ce dispositif n’a SL1122A.pdf
Compte tenu du fait que les impulsions bien évidemment aucune influence sur Où trouver ?
générées par les éclairs sont de très les signaux basse fréquence des télé- Chez Selectronic entrer
courte durée, la liaison à la terre de phones et télécopieurs mais qu’il ne per- T21-A230X dans la page
notre montage doit être aussi peu induc- turbe pas non plus le moins du monde www.selectronic.fr/recherche_produit.asp

Anti-calcaire
électronique
Christian Tavernier S1 D1
045
R7
TR1
4k7
Depuis déjà de nombreuses années les 1N4004 0W5
IC2
anti-calcaires magnétiques ou électroma- D2 7812
gnétiques ont fait leur apparition dans les 220V

rayons des magasins de bricolage de 1N4004


toute l’Europe. Malgré les nombreuses F1
C2 C3 C5

études réalisées à leur sujet, tant par 1000µ 25V 10µ 25V 1000µ 63V
100mA
leurs fabricants que par diverses associa-
2 x 15V
tions de consommateurs, aucune n’a per- 2VA5...3VA

mis de conclure de façon certaine quant R1 R4 R5


à leur efficacité. Comme les appareils * voir texte
1k
22k

6k8

électroniques de ce type sont tout de 8 4 8 4


même relativement coûteux (surtout R D3 R
7 7
lorsque l’on découvre leur contenu !) R2 DIS R6 DIS
IC1 IC3
6k8

nous avons décidé de vous proposer


100k

cette réalisation. Pour un investissement 2 TR 555


OUT
3 2 TR 555
OUT
3
L1
*
6 THR R3 6 THR R8
de quelques dizaines d’euros, vous pour- C4
22k

22k

rez ainsi faire vos propres constatations CV 10n CV


1 5 T1 1 5 T2
sur l’état de vos robinets, casseroles et C1 C6

autres tuyauteries. 22µ 10n


L’appareil que nous vous proposons de 25V BC547 BF457
réaliser est identique aux versions haut de
gamme du commerce, c’est à dire qu’il 060105 - 11 L2 *
est bi-fréquence puisqu’il paraîtrait que
c’est là le meilleur moyen de lutter contre
les dépôts de calcaire. Un premier oscilla- amplitude, l’alimentation fait appel à un cela, IC3 est suivi par le transistor haute
teur astable, réalisé autour d’un classique transformateur à point milieu utilisé de tension T2 (un BF457 ou tout autre équi-
555, repéré IC3, fonctionne à environ façon non conventionnelle, en redresse- valent) qui découpe cette haute tension
10 kHz lorsque le seul condensateur C6 ment simple alternance. La première moi- à la fréquence de 5 kHz ou de 10 kHz
est en service, c’est à dire lorsque T1 est tié du secondaire délivre ainsi 15 volts selon l’état de IC1.
bloqué. Ce dernier est commandé par un alternatifs qui, après redressement, fil- La LED D3 s’allume pour signaler la pré-
autre oscillateur astable, réalisé autour de trage et régulation par IC2, fournissent sence de la tension d’alimentation.
IC1 cette fois-ci, mais qui fonctionne à une tension stable de 12 volts pour l’ali- Les selfs L1 et L2 sont de simples bobina-
environ 1 Hz. Lorsque T1 est rendu mentation des oscillateurs. ges en fil souple isolé, d’une dizaine de
conducteur par IC1, le condensateur C4 La totalité du secondaire quant à elle per- spires chacune environ. Elles doivent être
se retrouve donc en parallèle sur C6 ce met de disposer, après redressement, enroulées autour de la canalisation qui
qui divise approximativement par deux la d’une tension continue d’environ 40 volts véhicule l’eau à traiter à une distance
fréquence de fonctionnement de IC3 qui qui est utilisée pour alimenter les bobines d’une dizaine de centimètres l’une de
diminue alors à environ 5 kHz. L1 et L2, enroulées autour de la tuyaute- l’autre environ. Le matériau de la canali-
Afin de disposer de signaux de forte rie sur laquelle le montage doit agir. Pour sation, pas plus que son diamètre, sont

7-8/2006 - elektor 75
censés n’avoir aucune influence sur l’ef- être autant que nous mais, comme nous de vous permettre de réaliser le même
ficacité du dispositif. l’avons indiqué au début de cet article, appareil que ceux vendus dans le com-
Paradoxalement, ces selfs ont une extré- notre but avec ce montage n’est pas d’ex- merce afin de réaliser vos propres tests.
mité « en l’air » ce qui vous choque peut pliquer le principe utilisé mais seulement www.tavernier-c.com (060105-1)

Cellule photoélectrique
046 sensible au sens de passage
1 +5V

R8 R11 R9 R12 R13


8 14
10k

10k

10k
100k

100k

IC5 IC6
IC3 4 7
3 D4 RE1
2
1
D2 IC5.A
3 2

1N4148
1
1N4001
T1
TSOP1736 R14
9 13
D 10k
IC6.B
11
C
12 BC517
IC4
5 R S
2
7 10 8
D3 IC5.B
3 6
IC5 = LM393
1N4148
1 IC6 = 4013
R10
C4 C5
TSOP1736
10k

10n 10n

TSOP1736
5 1
D
IC6.A
3 2
C
R S
4 6
060086 - 2 - 11

Heino Peters Le montage prévu présente beaucoup émetteur IR et deux récepteurs. Nous pré-
d’analogies avec la cellule modulée senterons les deux versions, la situation
Avec deux cellules photoélectriques pro- décrite également dans ce numéro. Vous du montage déterminera la plus adaptée.
ches l’une de l’autre, il est possible de avez deux façons de concevoir le mon- Si vous l’installez dans une ouverture de
détecter le sens de passage. Placez-les, tage. Une version comprendra deux cel- porte, un émetteur est suffisant et vous
par exemple, devant l’entrée des toilettes lules complètes et en opposition (de placerez les récepteurs à environ 5 cm
et elles commanderont l’éclairage, allu- façon à leur éviter de s’influencer récipro- l’un de l’autre. Pour un passage plus
mant à l’entrée et éteignant à la sortie. quement), l’autre se partagera un seul large, la version à deux émetteurs IR

2 IC3
TSOP1736
D1
LD274
IC3
TSOP1736
Barrière
mouvement puor entrer

mouvement puor entrer


mouvement puor sortir

mouvement puor sortir

lumineuse 1
D1 Barrière
LD274 lumineuse 1

Barrière
lumineuse 2
Barrière
D1 lumineuse 2 IC4 IC4
LD274 TSOP1736 TSOP1736

060086 - 2 - 12

76 elektor - 7-8/2006
séparés est préférable. Le montage peut de même pour le circuit des récepteurs, façon, IC5.B est à « 0 » quand IC4 ne
s’accommoder d’une distance de différent de celui de la cellule modulée, reçoit plus le faisceau IR. Des deux bascu-
quelques mètres, même si le soleil bom- mais identique pour les deux versions. les D du circuit CMOS 4013, nous n’uti-
barde directement les récepteurs! Le récepteur est, comme celui de la cel- lisons qu’une. A l’instant où quelqu’un
Nous reprenons le montage décrit pour lule modulée, le TSOP1736, sensible à dépasse la cellule 2 (IC4), l’état de la
la cellule modulée (voir plus haut) pour une lumière infrarouge modulée à une cellule 1 (IC3) est transmis à la sortie
le(s) émetteur(s). Pour la version à deux fréquence de 36 kHz. Avec D2, R8 et Q1. Le relais qui allume la lampe dans
émetteurs séparés, vous n’aurez qu’à C4, les impulsions issues d’IC3 donnent le local est ainsi commandé par l’inter-
doubler R6, T1, D1, C3 et R7 sur le circuit un « 1 » à la sortie d’IC5.A, quand le médiaire de T2. Le montage éteint ou
de la cellule modulée. La sortie OUT (bro- faisceau n’est pas coupé. Si le faisceau allume donc la lumière à chaque pas-
che 3) d’IC2 attaquera sans problème est coupé, cette sortie passe à « 0 » sage devant la cellule 1.
deux de ces pilotes d’IR. Il n’en va pas pendant 1 ms environ. De la même (060086-2)

Nouvelle interface
KW-1281
Florian Schäffer
047
+5V
L’embase OBD-2 dont sont dotés les véhi- C5
cules du consortium VAG (Volkswagen 1µ +U B

AG, dont font également partie Audi, 16V


2
Bentley, Lamborghini, Bugatti et bien R3

560 Ω
1 V+ 16
d’autres) et qui est devenue courante sur C3 C1+
K1
nombre d’autres marques, permet de ce 1µ 3
C1–
IC1
1
voir ce qui se passe au coeur du véhicule 16V 11
T1IN T1OUT
14
2
6
R2
T1
10 7 7
qui en est équipé. Le logiciel VAG-COM T2IN T2OUT 3 2k2
12 13 8
permet la lecture des valeurs et l’entrée 9
R1OUT R1IN
8
4
9 BC547B
R2OUT R2IN 5
de paramètres. On fait appel pour ces C4
4
C2+
C6 2N3904
opérations au protocole de transfert KW- MAX232 1µ
5 15 RS232
1281. Jusqu’à la version 311 de VAG- 1µ
16V
C2–
V-
16V
câble 1:1
COM il faut une interface pour le port 6
C7
SUB D9

sériel du PC dotée d’une isolation galva-


nique, destinée à protéger l’ordinateur 1µ S1
16V
de bord et l’interface du PC contre risque +5V +U B
d’endommagement. L’une des approches
les plus connues bien que minimaliste est
K2
connue dans le monde des spécialistes 7 1 R1
560 Ω

VDD VBB 1 +U B +5V


sous le nom de « Jeff’s interface » . IC3 6
8 2 2
Elle utilise cependant des opto-coupleurs 5
CEN NC
3
7
IC2
TX 8
que l’on ne trouve pas nécessairement 6
RX ISO
4 4
9
D1 78L05
dans tous les magasins de composants MC33290 5
R4
1N4148
électroniques. De plus la commande des
330 Ω

3
K3 SUB D9
opto-coupleurs se fait à un point de tra- (OBD) C1 C2 D2
vail extrêmement défavorable, ce point 9 1

ne se laissant corriger qu’à l’aide de plu- 10 2 100n 100n

sieurs ajustables et l’étalonnage com- 11 3


POWER

plexe que sous-entend cette multitude


12 4 K2'
d’organes de réglage.
13 5 1
Une paire de circuits intégrés intéressants 2
6

(des CMS) permet de résoudre ce pro- 14 6


3
7
8
blème. Il s’agit des L9637D de STMicroe- 15 7 4
9
lectronics et du MC33290D de 16 8
5

Motorola/Freescale. Tous les deux dispo-


SUB D9
sent d’une interface ISO aux normes OBD
ISO9141. Le L9637D coûte de l’ordre de 060097 - 11
3 € et peut supporter des tensions allant
jusqu’à 36 V, de sorte qu’il est également

7-8/2006 - elektor 77
utilisable avec des véhicules dont la ten- L’alimentation de l’électronique se fait par de vérifier sir le véhicule en question uti-
sion de bord est de 24 V. Cependant, le biais du réseau de bord 12 V du véhi- lise ou non la ligne L pour l’initialisation.
avec 58 kbits/s il est trop lent pour le cule au travers du câble OBD. Un simple La connexion au PC se fait par le biais
connecter à un bus CAN (jusqu’à régulateur de tension intégré fournit la ten- d’un câble de données 1:1 (ne pas utili-
500 kbits/s). Si le MC33290D n’est, lui, sion +5 V, qui, si présente, allume la LED. ser de câble « modem zéro »).
prévu que pour des tensions allant jusqu’à Il faut, si l’on veut que le montage soit Il n’est pas évident de mettre la main sur
18 V seulement, il est suffisamment rapide compatible avec des modèles de voiture certains des composants. Segor Electro-
pour permettre le diagnostic OBD par un plus anciens, trouver une solution spé- nics en RFA (www.segor.de) pourrait être
bus CAN, raison qui explique que nous le ciale pour la ligne L nécessaire. La puce une source. Il n’est pas nécessaire de
préférions pour notre montage (figure ISO ne supporte que la ligne K. C’est la procéder à un étalonnage, tous les com-
1). Pour VAG-COM cela n’a pas la moin- raison pour laquelle la ligne L s’est vue posants respectant les normes. L’auteur
dre importance vu que KW-1281 travaille dotée d’un transistor vu que le PC ne fait propose le dessin de platine (aux formats
à 10 472 bits/s maximum. qu’envoyer des données à la ligne L Eagle et .pdf) sur son site Internet. On
Côté OBD, l’affaire est entre les mains de sans en recevoir par son biais. trouvera à cet endroit d’autres informa-
la puce ISO, le MAX232 se chargeant La plupart des voitures n’ont d’ailleurs tions (en allemand mais que l’on peut
de la partie interface sérielle. Le pas besoin de cette ligne L, se conten- faire traduire en ligne avec les surprises
MAX232 donne aux signaux de l’inter- tant de la liaison K. C’est pourquoi nous classiques) concernant, entre autres, le
face sérielle des niveaux TTL que le avons intercalé un interrupteur, S1, qui logiciel.
MC33290D rehausse lui à des niveaux permet d’interrompre la connexion vers (060097-1)
ISO (et inversement). le connecteur OBD. Il est possible ainsi Lien : www.blafusel.de

Adaptateur de quartz
048 CMS
K1 IC1

1 8 (14)
1 8
IC1
OSC
4 5
4 5 (11)

La nécessité est aussi à l’origine de l’idée ches), le +5 V.


de cet adaptateur. L’oscillateur à quartz Faites bien attention lors de la commande
de 24,576 MHz destiné à l’Audio DAC de l’oscillateur. Il existe en effet des modè-
2000 (24 bits/96 kHz, mars 2001) est (7) (8) les à 3,3 V (CSX-750FB et FJ). L’Audio-
aujourd’hui difficile à trouver. Un collè- DAC demande le modèle à 5 V. La troi-
gue intéressé par le montage et qui sou- ( ) = 14-pin DIP sième lettre après le numéro de type
haitait essayer le prototype, découvrit 064003 - 11 indique la précision du composant: C ou
qu’il était alors équipé d’un oscillateur de F pour 100 ppm et B pour 50 ppm.
25 MHz. Pour fabriquer du matériel Si vous souhaitez utiliser la platine pour un
d’enregistrement correct, il est bien sûr circuit imprimé qui relie les connexions oscillateur à 8 broches, vous verrez,
nécessaire de travailler avec une fré- du CMS à 4 broches à la place d’un côté soudure, un trait bien marqué le
quence d’échantillonnage correcte, 48 modèle DIL à 8 broches. L’ordre des long duquel rogner la platine. Le côté
kHz donc. Pour celle-ci, nous avons connexions est le même. Nous avons de soudure (cuivre) est la face supérieure.
besoin de 512 fois 48 000 Hz soit plus conçu le circuit imprimé pour rece- Précisons que le point sur le boîtier du
24,576 MHz. Cette fréquence est arri- voir le modèle à 14 broches (série CSX-750FCC correspond à la broche 1
vée sur le tard dans une série de Citizen, SG531P). Deux broches supplémentaires de l’oscillateur. Nous avons prévu des
la série CSX-750FC pour être précis. sont ici nécessaires. Celles-ci viennent à la barrettes mâles minces pour les
Ces oscillateurs sont logés dans un très place des broches 7 et 8 d’un boîtier de connexions, elles vous permettront d’enfi-
petit boîtier CMS. Le projet du convertis- 14 broches et sont connectées aux bro- cher directement le petit adaptateur sur
seur A/N partait de la série SG531P de ches 4 et 5, respectivement, du boîtier un support de circuit intégré ou de le sou-
Seiko Epson, une sorte de boîtier DIL à 8 à 8 broches. La broche 1 est dans les der directement sur la platine. Le circuit
broches. Pour pouvoir utiliser la version deux cas, la sortie de validation (OE) et intégré est disponible chez Digi-Key.
de Citizen, nous avons prévu un tout petit la broche 8 (8 broches) et 14 (14 bro- (064003-1)

78 elektor - 7-8/2006
Serrure codée câblée
049 +12V...+15V

R5
C2 C3 C1

3k3
100n 100n 100µ
S1 16V
1 4x 1N4148 R6
100k
D1 D2 D3 D4
S2 D5
2 14

IC1.A

IC1.B

IC1.C

IC1.D
IC1 1N4148
S3 3 4 10 11
3 7
& & & &
16
S4
Support
4 1 2 5 6 8 9 12 13
3
0 CTRDIV10/
S5 2 DEC
1
5 4
2 CT=0
15
7
3 IC2
S6 10
6 4
1
5
S7 5
6 4017
7 6
7
14
Connexion
+ &
R7
9 serrure
8
3k3

S8 D6 rouge 11 13 électronique
8 9
IC1 = 4011 12
CT≥5
S9
9
8
vert
LED duo T1
S10 R8
0 R1 R2 R3 R4
10k
3k3

3k3

3k3

3k3

BC517

060085 - 11

Heino Peters un « 1 » sur l’entrée d’initialisation (Reset, indiquant ainsi qu’il faut réintroduire le
broche 15) de IC2, de sorte que seule la code. Si au contraire on a, à chaque fois,
Nombre d’installations que l’on veut pro- sortie Q0 (broche 3) de IC2 présentera dans l’ intervalle de 10 secondes dispo-
téger contre un accès non autorisé sont un niveau logique haut (« 1 »), toutes les nible,actionné la bonne touche, la sortie
pourvues d’un code d’accès. Si les exi- autres sorties se trouvant à « 0 ». La LED Q4 (broche 10) finira par passer à « 1 »,
gences que l’on pose à l’aspect change- double (duo-LED) est au rouge pour signa- la duo-LED passant « au vert ». Au bout
ment du code ne sont pas très critiques, ler que le système est prêt à recevoir un de 10 s, C1 est à nouveau déchargé et
rien n’interdit d’envisager une solution code. Si l’on actionne maintenant la pre- la duo-LED repasse au rouge. On pourra
statique dans laquelle le code d’accès est mière touche prévue (la touche 0 dans le utiliser la sortie Q4 pour la commutation
verrouillé dans le matériel. cas présent), IC1.A se trouvera avec un d’un dispositif quelconque, une serrure
« 0 » à la sortie, l’entrée d’initialisation électronique par exemple. Il suffit, si l’on
Le support pour circuit intégré présent sur de IC2 passant, par le biais de D1 et D5, veut modifier le code, d’extraire certains
la gauche du schéma sert à recevoir les elle aussi à « 0 ». Lorsque l’action sur la des ponts de câblage du support pour cir-
ponts de câblage paramétrant le code touche cesse, l’entrée d’horloge de IC2 cuit intégré et des les enficher à une autre
d’accès. Le code utilisé sur le schéma est se voit appliquer une impulsion montante place pour définir de nouveaux chiffres.
0280. Les touches S1 à S10 permettent ce qui se traduit par l’incrémentation du Les diodes D1 à D4 constituent, de pair
de saisir le code. Les composants les plus compteur. De par la présence de R6 et avec R5, une fonction logique ET (AND).
importants du schéma sont les 4 portes D1, l’entrée d’initialisation de IC2 reste Lorsque la sortie de l’une des portes
NON-ET (NAND), intégrées dans un au niveau bas pendant une dizaine de NON-ET intégrées dans IC1 se trouve à
CMOS du type 4011 et le compteur qui secondes. L’impulsion d’horloge descen- « 0 » (ce qui est le cas lorsque l’on
comporte 10 sorties décodées, un CMOS dante a fait basculer la sortie Q1 (bro- actionne la bonne touche, on a applica-
4017. Les résistances R1 à R4 se char- che 2) du compteur de sorte que cette tion d’un « 0 » sur l’entrée d’horloge de
gent de maintenir à « 0 » les 4 entrées de dernière se trouve à « 1 » et que IC1.B IC2 tant que dure l’action sur la touche. Si
saisie d’action sur les touches tant qu’il attend que vous appuyiez sur la touche 2. cette temporisation de 10 s vous semble
n’y a pas eu d’action sur une touche. Il Si cette action n’est pas effectuée dans les trop longue, vous avez la possibilité de
n’est pas nécessaire de prendre de dispo- 10 secondes, C1 se décharge au travers la réduire en diminuant la valeur de R6
sition anti-rebonds des contacts, vu que le de R6 et R5 pour tomber à une tension ou de C1, cette durée correspondant
montage ne tient pas compte d’actions telle qu’il déclenche une réinitialisation de approximativement à R6 x C1.
répétées sur les touches. Au repos, on a IC2. La duo-LED retrouve sa couleur rouge (060085-1)

7-8/2006 - elektor 79
Thermomètre 1-Wire
050
Heino Peters
avec LCD
Bien qu’il soit possible de nos jours de
trouver un thermomètre numérique précis
pour quelques euros, en faire un soi-
même reste un exercice excitant et surtout
très instructif. L’objectif avoué du mon-
tage décrit ici est d’aider le lecteur à se
débrouiller avec un processeur PIC du
type PIC16F84 (cf. www.microchip.com),
le capteur de température à protocole 1-
Wire DS1820 (cf. www.maxim-ic.com),
un affichage LCD (2x16 caractères,
compatible HD44780) et un détecteur de
luminosité à base de photorésistance
(LDR) chargé de déterminer s’il faut met-
tre le rétroéclairage de l’affichage LCD
en fonction ou non. Le montage com-
porte en outre un connecteur sub-D à 9
contacts lui permettant d’entrer en contact
avec un PC par le biais d’un port COM et
d’effectuer une programmation du contrô-
leur.

1 +5V
LCD1
DS1820

16 C4
IC2 LC DISPLAY 2 x 16
8 100n
VDD
VSS

R/W
VO
RS

D0
D1
D2
D3
D4
D5
D6
D7
A
K
E

+5V
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
DQ

+5V

R1 R6 R7
C3
10k

3k3

P1 R8
IC3
K2 100n 10k
10 Ω

3
2
1
14
BC547 T1
IC2
DS1820 R3
4 1
1k MCLR C2
15
EN3
6
K1 RB0/INT SRG8
7 IC1 17 3
RB1 RA0 C1/
1 8 1 R9
RB2 RA2
6 9 PIC16F84 18 2 4
10k

RB3 RA1 1D 2D 3
2 10 2 5
R4 RB4 RA3 LCD_1
7 11 3 6
10k RB5 RA4/T0CKI LCD_2
3 12 7
RB6
8 13 14
RB7
4 13
R5 OSC2 OSC1
9 12
1k 15 16 5
5 X1 11
R2
9
10k

SUB-D9 C1 C2 10

33p 4MHz 33p 4094

060090 - 11

80 elektuur - 7-8/2006
Bits de configuration
060090-1
du PIC16F84 K2 R6
R1 K1

R8 R7 R2 K1A
Oscillator XT (01)
R4
WDTE off (0)

C2
A IC1
R3
T1
C R5
PWRTE on (0) C1

R9
C3

CP off (1) (all bits) 0 X1


P1
+5V IC2

C4
1 15
le quartz X1 épaulé par la paire de 16 LCD1
1-090060
condensateurs classiques C1 et C2
cadence le processeur PIC à une fré-
quence de 4 MHz ce qui fait que cha-
cune des instruction du programme dure 060090-1
très exactement 1 µs. Cette valeur tombe
à pic pour garantir la chronologie du
programme (à télécharger gratuitement
depuis notre site sous la dénomination
EPS060090-11.zip). Souhaitant dispo-
ser d’une possibilité de programmer le
processeur, IC1, directement depuis un
PC, nous avons prévu, sous la forme des
résistances R3 à R5 et K1, l’interface
requise. R1, une photorésistance quel-
conque, et R2 constituent un diviseur de
tension qui applique, en fonction du
niveau de la luminosité ambiante, un «
0 » ou un « 1 » à l’entrée RB4 de IC1. LED. R9, T1 et R8 fournissent, en fonction
IC3 est le capteur de température; sa de la sortie Q3 (broche 7) de IC2, un Liste des composants
ligne de données attaque la ligne de port courant compris entre 100 et 200 mA à
RA4 de IC1. |A noter que cette ligne l’intention du rétro-éclairage de l’affi-
Résistances :
RA4 est la seule broche à collecteur cheur. P1 permet d’en régler le contraste R1 = 1 MΩ
ouvert dont soit doté le microcontrôleur en fonction des besoins. R1 = LDR (modèle miniature)
et c’est précisément ce dont nous avons Le programme nécessaire est écrit en R2,R4,R6,R9= 10 kΩ
besoin pour la ligne de données 1-Wire. assembleur. Si vous voulez le modifier il R3,R5 = 1 kΩ
R7 est la résistance de forçage (pull-up) vous faudra télécharger depuis le site de R7 = 3kΩ3
qui, au « repos », force la ligne de don- Microchip (www.microchip.com) l’envi- R8 = 10 Ω
P1 = ajustable 10 kΩ horizontal
nées au niveau haut. ronnement de développement MPLAB.
La partie droite de l’électronique sert à Commencez, après avoir lancé MPLAB, Condensateurs :
la visualisation de la température. De par définir un projet et charger dans ce C1,C2 = 33 pF
manière à limiter le nombre de lignes projet le code-source disponible sur le C3,C4 = 100 nF
allant vers le processeur, nous pilotons site Elektor (le fichier .ASM). Après avoir
l’affichage LCD par le biais du convertis- effectué les modifications souhaitées, Semi-conducteurs :
T1 = BC547
seur sériel/parallèle intégré dans IC2. La vous créez une image .HEX en cliquant
IC1 = PIC16F84A-04CP (programmé
commande proprement dite de l’affi- sur l’icône « Build ». Vous pouvez
EPS060090-41)
chage se fait en mode 4 bits (DB4 à ensuite utiliser le programme gratuit IC2 = 4094
DB7). Il nous faut en outre pourvoir RS NTPICPROG.EXE de Andreas Hansson IC3 = DS1820, DS18S20
(Register Select) et le rétro-éclairage des (www.geocities.com/CapeCanave- LCD = affichage LCD alphanumérique
signaux requis. IC2 convertit les 8 bits ral/7706/ntpicprog.zip) pour program- 2x16 caractères compatible 44780
sériels qui lui sont fournis par IC1 en 8 mer le fichier .HEX dans le PIC au travers
Divers :
bits parallèles. Le flanc montant du signal du port COM du PC. La ligne d’alimen-
K1 = embase sub-D femelle à 9
d’échantillonnage (Strobe) en prove- tation de 5 V doit rester connectée tout contacts en équerre encartable
nance de RA2 donne à IC2 l’ordre de au long de la programmation. Ne pro- K2 = embase autosécable SIL à 1
placer sur les sorties les 8 bits reçus juste grammez pas le PIC à l’aide d’un PC rangée de 3 contacts
auparavant, le flanc descendant les portable mais avec un PC de bureau X1 = quartz 4 MHz, cap par. 32 pF,
envoyant, par le biais de l’entrée de vali- sachant que les niveaux de tension sur HC49
dation E (Enable) de l’afficheur, vers l’af- un port COM de « notebook » se 5 ponts de câblage
platine 060090-1 disponible via
fichage de ce dernier. Comme il ne nous situent souvent à 5 voire 3 V et qu’il
ThePCBShop
faut que 6 des 8 bits, il existe des pos- nous faut 10 V pour la programmation. code-source et .hex 0600900-11.zip
sibilités d’extension au niveau des sorties N’utilisez pas non plus de convertisseur téléchargeable gratuitement depuis
LCD_1 et LCD_2, pour l’adjonction, par USB/RS-232, car bien souvent ce type www.elektor.fr
exemple, d’un résonateur piézo ou d’une d’accessoire fait une véritable salade de

7-8/2006 - elektuur 81
la chronologie des signaux. câblage, ceci vous évitera d’avoir à vous L’alimentation se contente d’une tension
Une fois que vous avez réalisé un ensem- poser la question de savoir si vous les de 5 V (100 mA, il n’en faut pas plus).
ble fonctionnel, la voie vous est grande avez implantés ou non. Si vous ne sou- Attention, le circuit n’est pas protégé
ouverte vers d’autres applications. haitez pas (ou n’avez pas les moyens de) contre une inversion malencontreuse de
La réalisation proprement dite du mon- programmer le PIC vous-même, vous pou- polarité de la tension d’alimentation
tage est, grâce au dessin des pistes pro- vez l’obtenir tout programmé auprès des et/ou contre une tension d’alimentation
posé, l’affaire de quelques minutes. Com- adresses habituelles sous la dénomina- trop élevée !
mencez par implanter les ponts de tion EPS060090-41. (060090-1)

Cellule photoélectrique
051
Heino Peters
modulée
1 +5V
Gardez un oeil ouvert sur votre milieu en
dormant sur vos deux oreilles! Beaucoup R2 R5 R3

10 Ω
1k

10k
d’accessoires le permettent et permettent
en plus de commander une action, allu-
mer une lampe ou déclencher un signal 4 8 4 8
sonore, par exemple, en fonction d’évé- R R4 R D1
7 7
nements qui s’y produisent. La cellule
10k

DIS DIS
R1
IC1 IC2 LD274 IR
décrite ici est ainsi conçue pour sur-
6k8

3 P1 3
OUT OUT
555 555
veiller un passage. Vous pourrez l’utili- 2 TR 2 TR R6

10k
6 THR 6 THR
ser pour détecter le passage de quel- T1
qu’un dans un couloir ou pour vérifier, CV 10k CV C3
C1 5 1 C2 5 1
au garage, que l’arrière de la voiture, 100µ
16V
suffisamment rentrée, ne fait plus obsta- 100n 1n BC517
cle à la fermeture de la porte. Le mon-
060086 - 1 - 11
tage se compose d’un émetteur modula-
teur de lumière infrarouge et d’un récep-
teur qui la détecte. Il est à peine sensible
à la lumière ambiante et peut donc s’u-
tiliser à l’extérieur.
2 +5V
TSOP1736
R9 R10 R12 R15
L’émetteur (figure 1) délivre pendant 8
10k

10k

3k3
100k

540 µs, environ 1000 fois par seconde, IC4


4
une salve de 36 kHz. Le circuit IC1 est R14 Interruption
accordé avec C1, R1 et R2 sur une fré- 100k
barrière
lumineuse
quence d’environ 1000 Hz. La sortie R13
d’IC1 est chargée de faire osciller IC2 IC3
1k
5
3 7
environ 1000 fois par seconde pendant 2
1 6
IC4.B
D2 IC4.A
quelque 540 µs. L’accord d’IC2 à la fré- 3 2

quence de 36 kHz est assuré par C2, 1N4148


R11
P1, R4 et R5. La sortie d’IC2 commande 1 C4 C5 IC4 = LM393
10k

TSOP1736
la LED IR D1 par le transistor T1. La ligne 100n
d’alimentation est protégée par C3 et R3 100µ
16V
contre la perturbation que pourrait pro-
060086 - 1 - 12
voquer le courant relativement intense qui
traverse D1.

La conception du récepteur (figure 2) µs un signal IR de 36 kHz et rien pen- silences de 470 µs de l’émetteur, C4 se
est relativement simple puisque IC3 nous dant 470 µs. Lorsque ce signal arrive sur décharge partiellement par R8 mais la
soulage d’un tas de petites choses. IC3, C4 se charge par l’intermédiaire de tension de 2,5 V n’a pas le temps de
Quand ce circuit intégré voit un signal IR D2. Comme l’entrée non inverseuse disparaître. En revanche, si le faisceau
d’une fréquence de 36 kHz, sa sortie d’IC4.A est polarisée à 2,5 V par le divi- lumineux entre émetteur et récepteur est
doit passer à « 0 ». Le montage émet- seur de tension composé de R10 et R11, coupé, C4 se décharge assez pour que
teur envoie alternativement pendant 540 sa sortie doit être à « 1 ». Pendant les la sortie d’IC4.A bascule à « 0 ».

82 elektuur - 7-8/2006
En principe, le fonctionnement du mon-
3 IR-LED LD274 IR-sensor TSOP1736 tage ne souffre pas de la lumière
ambiante. S’il n’en était pas ainsi, si IC3
D1 était exposé trop directement aux rayons
du soleil, par exemple, placez-le dans un
IR
petit tube que vous orienterez vers la LED
060086 - 1 - 13
IR. La lumière directe du soleil ne trou-
blera plus la vue du récepteur. Si la LED
IR et le récepteur sont trop proches l’un
Comme la sortie d’IC4.A est à collecteur exploiter par la suite. de l’autre, la réflexion du faisceau sur les
ouvert, C5 se décharge dans ce cas Un oscilloscope vous facilitera l’accord parois peut encore arroser le récepteur
directement et la sortie d’IC4.B passe à « de la fréquence d’IC2 à 36 kHz à l’aide lorsque quelqu’un l’occulte. Dans ce cas
1 ». Cet état se prolonge d’environ une de P1. Si cet instrument vous fait défaut, encore, une solution efficace consiste à
seconde grâce à R9 et C5. Si R9 est une orientez la LED IR D1 vers le récepteur protéger la LED émettrice et le récepteur
résistance de 100 kΩ, la prolongation IC3 et tournez P1 de façon faire baisser par de petites longueurs de tubes (fig-
atteindra 10 secondes environ. Les résis- la tension à son minimum sur l’entrée ure 3). La paroi des petits tubes ne doit
tances R12 et R13 donnent à la sortie une inverseuse d’IC4.A. Pendant ce réglage, pas être translucide (peignez-la en noir
inertie suffisante pour qu’elle ne change veillez à ce qu’IC3 ne reçoive pas trop ou utilisez du tube de conduite d’eau). La
pas trop rapidement d’état autour du de signal, en éloignant suffisamment la longueur des fils de la LED IR peut attein-
point de commutation puisqu’il ne faut LED IR ou en ne l’orientant pas directe- dre quelques mètres sans problème. Ne
pas qu’elle « clignote ». La sortie ment sur le récepteur. Si vous n’y arriviez placez toutefois pas le circuit intégré
d’IC4.B, avec R14, délivre à nouveau un pas, réglez P1 à mi-course, solution qui récepteur trop loin du montage.
joli signal logique que nous pourrons marche très bien dans la plupart des cas. (060086-1)

Commande d’aiguillage
pour réseau ferroviaire
Hans Zijp
052
+U LOGIC
+5V...+12V
Il devient possible, grâce à ce petit cir- * voir texte L1

cuit, de piloter des aiguillages qui tra-


vaillent à l’aide d’une tension alternative.
T1
TRI1 * TIC206D
2x MT2
Le signal de commande pourra prendre 1N4148
la forme d’un niveau logique allant de 5 BC547 D1
G MT1 TRI2
à 12 V. La commutation des bobines de C1 R1 2x MT2
470 Ω TIC206D
l’aiguillage se fait par le biais de triacs. D2
47µ G MT1
Tout changement du signal logique à l’en- 16V
R2 R3
trée est transmis à l’aide d’un petit étage- T2
MT1 G
10k

10k

tampon constitué par T1/T2. Ce tampon MT2

a pour fonction de permettre l’envoi d’un BC557


courant d’intensité plus importante aux 050155 - 11
gâchettes (gate) des triacs. Si l’entrée
passe, par exemple, au niveau haut, ce
changement montant (positif) est transmis verser D2 mais se trouve bloqué par D1. plusieurs ampères ce qui devrait permet-
au travers de C1. D1 se voit traversée Le triac TRI2 est alors amorcé et l’autre tre l’activation de pratiquement n’importe
par un courant positif (alors que D2 bobine de l’aiguillage est activée. L’at- quelle bobine d’aiguillage.
bloque !), ce courant poursuivant son trait de ce montage est que l’on y fait Si vous souhaitez utiliser un autre type de
chemin via R1 et la gâchette de TRI1. Ce appel à une caractéristique unique des triac, pas de problème. Il ne faut pas
triac entre en conduction et la bobine triacs, à savoir qu’ils peuvent être amor- oublier cependant que le TIC206 se
d’aiguillage est alimentée. Cet état se cés par un courant de gâchette tant posi- contente d’un courant de gâchette de
maintient jusqu’à ce que C1 soit totale- tif que négatif. 5 mA seulement alors que la plupart des
ment chargé. Le courant cesse alors de Il faudra, si l’activation des bobines de triacs requièrent 50 mA. Dans ces condi-
circuler, la gâchette du triac, n’étant plus l’aiguillage devait se prolonger trop, don- tions, les temps de commutation devien-
excitée, le triac bloque. ner une valeur plus faible à C1, si l’acti- nent extrêmement courts de sorte qu’il
En cas de mise de l’entrée au niveau vation est trop courte, augmenter la peut être nécessaire de donner une
bas, C1 se voit, brièvement, traversé par valeur de ce condensateur. valeur plus faible à la résistance R1.
un courant négatif. Ce dernier peut tra- Le TIC206D est en mesure de supporter (050155-1)

7-8/2006 - elektuur 83
053
Andreas Köhler
Fusible pour USB
De nos jours, l’interface USB sert à tout
et à n’importe quoi. Des accessoires
superflus aux périphériques les plus fous
tels que cette plaque servant à garder
son café à la bonne température, tout tire
son courant du port USB. L’aspect amu-
sant de ce genre d’application dure juste
le temps de voir le contrôleur USB de la
carte-mère passer en surcharge et trépas-
ser dans un (petit) plouf de fumée. Mais il
y a également toujours un risque de dom-
mages potentiel lorsque l’on veut tester
un montage à microcontrôleur de son cru
en le connectant au port USB. Il est donc
vital, si l’on veut éviter tout risque d’en-
dommager la carte-mère de son ordina-
teur, de doter l’alimentation USB d’un
fusible spécialement conçu à cet effet.
Le MAX1562 dont in retrouve la structure
interne en figure 1 a été développé par
Maxim pour servir de limiteur de courant
pour les ports USB. Il travaille à une ten-
sion de service comprise entre 4,0 et 5,5

1 IN
2
D1
CHARGE
ON 1
PUMP
5 6
IN OUT rouge
IN 5 2
FAULT IC1
IN 7 7 8
IN OUT
ISET 4 ILIM R1 MAX1562 R2
4 2
THERMAL 6 OUT 5k6 ISET FAULT 1k5
SHUTDOWN
25mA
8 OUT ON GND
FAULT LOGIC 1 3
20ms TIMERS P1
C1 C3 C2
OSC
MAX1562 ULVO
25kHz
BIAS REF

1µ 220n 4µ7
3 10k
GND 060024 - 12

060024 - 11

V et consomme, typiquement, 40 µA,


consommation qui chute à 3 µA en
Liste des composants
mode désactivé (shut-down). Lorsqu’il est C2 = 4µF7/10 V (tantale)
Résistances : C3 = 220 nF (CMS 1206)
passant, ce circuit possède une résistance
minime de 26 mΩ typique (50 mΩ R1 = 5kΩ6 (CMS 1206)
Semi-conducteurs :
R2 = 1kΩ5 (CMS 1206)
garantis), ce qui implique la présence D1 = LED faible courant
P1 = ajustable 10 kΩ IC1 = MAX1562ESA
d’un FETMOS interne pour le moins per-
platine 060024 (disponible auprès des
formant. Sa tension de grille est fournie Condensateurs : adresses habituelles, cf.
par une pompe de charge intégrée. C1 = 1 µF (CMS 1206) www.elektor.fr)
Le MAX1562 fait la différence entre un
court-circuit et une surcharge. Le critère
dont il se sert pour faire cette discrimina-
tion est la valeur de la tension aux bornes
3 P1
D1 1-420060
+
IC1

0 0
de la charge. Si cette tension est inférieure
060024-1 060024-1
R2
C3
C2

R1 C1
à 1 V on se trouve en présence d’un
court-circuit au niveau du circuit de la

84 elektor - 7-8/2006
charge et il essaie, par l’envoi, dans les tage, cette résistance prend la forme La figure 2 donne le schéma d’appli-
20 ms qui suivent, d’impulsions de cou- d’une résistance fixe de 5kΩ6 prise en cation du fabricant. La sortie d’erreur
rant limitées, de refaire remonter la tension série avec un ajustable de 10 kΩ, ce qui pilote une LED à faible courant, la résis-
aux bornes de la charge, ceci pour éviter, se traduit par une plage de courant allant tance fixant le courant de LED à de l’or-
par exemple, que les condensateurs de de 1,097 à 3,057A. La majorité des dre de 2 ou de 3 mA, c’est-à-dire sensi-
charge de forte capacité ne soient consi- périphériques à connecter à un port USB blement moins que les 10 mA admissi-
dérés à tort comme source de panne. devrait pouvoir vivre avec cette plage de bles. Il existe également une variante
Il devient possible ainsi de traiter des courant. Plus la valeur de résistance de HESA du MAX1562. Ici, la broche 1
courants de démarrage élevés de lec- l’ajustable augmente, plus le courant forcée au niveau bas (« 0 », masse)
teurs. Si ses efforts restent sans effet, il admissible diminue. Si l’ajustable a des active le fusible.
positionne (fait passer à « 1 ») sa ligne problèmes de contact (coupures) le Le MAX1562 est proposé en CMS 8
de signalisation d’erreur, la broche 2. MAX1562 se croise tout simplement les broches. La figure 3 vous propose un
Il ne faut rien de plus qu’une résistance bras. Ce circuit est doté d’une protection petit dessin de platine pour ce montage,
connectée à la broche 4 (ISET) pour thermique qui déconnecte la tension de la majorité des composants utilisés étant
paramétrer le courant maximal admissi- sortie lorsque le composant atteint une des CMS.
ble : ILIM = 17120/RSET. Sur ce mon- température propre de 160 °C. (060024-1)

Compteur Geiger
R3 R4
054
10M 10M
+5V

LS1
R6
C2 C3 D7 C11
100k *
100n 100µ 10V 100n
TR1
C6 C8
1N4148 D8
0W5 A 32 Ω

R2 D2 D3 D4 D5 D6 1N
C4 4148
100k

230V
6V

8 4 8 4
R 22n * R
2 C5 C7 C9
TR 6 7
3 THR DIS
OUT R5
P1 R1 IC1 T1 IC2
10M
100k

7
DIS C5...C8 = 22n / 250V
555 555 R7
D1...D6 = 1N4004 2 3
100k 6 TR OUT 1k
THR BC546B
CV CV K1
C1
1 5 D1 * voir texte R8 1 5
C12 C10 C13
1M

22n 10n 22n 10n


75V

040291 - 11

Malte Fischer des, les choses se présentent, en gros, de Si vous voulez connaître le niveau de
la manière suivante : dans le cas de radioactivité dans votre environnement il
Le GAU* de Tschernobyl vient de l’iode-131 celle-ci n’est que de 8,1 jour. vous faut un appareil de mesure adéquat
« fêter » son vingtième anniversaire. Il Il ne reste plus aujourd’hui, heureusement dont la variété la plus simple est un
devient de ce fait plus difficile, le temps que 2–900 = zéro virgule zéro de la compteur Geiger. Il est de plus relative-
de quelques jours de refouler cet événe- quantité de cet élément libérée à l’ori- ment facile d’en construire un soi-même.
ment, de l’oublier voire de « tout simple- gine. Il en va autrement dans le cas du L’entreprise de Malte Fischer n’utilise que
ment ne pas y penser ». stontium-90, élément qui a été libéré en des composants standard puisqu’il s’agit
quantité importante lui aussi; non seule- d’une paire de temporisateurs du type
Cela était effectivement arrivé. Des retom- ment il lui faut 28 ans pour diminuer de NE555 et d’un petit transformateur. L’ap-
bées radioactives jusqu’en Europe Cen- moitié, mais il se niche également dans pareil n’en devient pas uniquement très
trale, et même jusque dans nos régions la chaîne alimentaire et présente des abordable mais aussi facile à réaliser
de l’Hexagone. 20 ans plus tard, reste-t- dangers à long terme. Il en reste malheu- ceci à une seule exception près : le tube
il quelque chose qui puisse nous inquié- reusement aujourd’hui plus de 50%. Geiger-Muller indispensable qui n’a lui
ter ? Si l’on tient compte des demi-pério- rien de standard. On trouve ce genre de

7-8/2006 - elektor 85
tube d’occasion et à bon prix sur E-bay. grâce à un multiplicateur de tension par pourra, le cas échéant, brancher un
Google permet également de découvrir 4 classique (condensateur-diodes-cas- compteur d’impulsions externe au travers
des sources telles que, par exemple, cade), une tension continue de 700 V. d’une résistances de 1 kW. Si vous voulez
www.askjanfirst.com/dindex.htm?/r9.htm Cette tension est renvoyée à IC1, au tra- pouvoir interpréter les nombres d’impul-
et www.kent-electronics.nl. vers d’une paire de résistances de sions nous vous renvoyons à l’article du
10 MΩ, de sorte que l’on dispose d’une compteur Geiger décrit dans le numéro
Autre possibilité, pour les plus aventureux HT régulée. d’avril 1980 d’Elektor (ce n’est pas un
d’entre nous, fabriquer le tube de comp- poisson, page 50 et suivante) ou, si vous
tage soi-même (cf. www.b-kainka.de/ L’anode du tube de comptage est reliée lisez la langue de Goethe, à un compte-
bastel76.htm). Sans parler que l’on trouve à ces 700 V par le biais d’une résistance rendu de physique très intéressant de
même des tubes GM tout neufs et encore de protection de 10 M040291. Norma- 1990 (www.wieler.de/gmz.pdf. Autre
en production mais ils ont leur prix. Un lement, il ne circule pratiquement pas de page intéressante, http://sbarth.dyndns.
modèle ZP1300 par exemple coûte de courant à travers le tube et donc le gaz org/seiten/rahmen.php?nav=geigerzaeh-
l’ordre de 60 €. (www.schuricht.de). noble qu’il contient. Un rayonnement ler, sur laquelle on trouve, entre autres,
Un tube de comptage de ce genre radioactif ionisant arrive à faire sauter la fiche de caractéristiques d’un tube de
requiert une tension relativement élevée, quelques électrons des enveloppes des comptage de Philips (http://sbarth.
de l’ordre de 700 V en règle générale. atomes du gaz, ce qui se traduit par l’ap- dyndns.org/seiten/geigerzaeh-
Pour produire cette HT (Haute Tension), parition d’une impulsion de courant et ler/18550.pdf).
IC1 pilote un BC547C monté en transis- par conséquent de tension sur la résis- (040291-1)
tor de découpage. Ce dernier attaque à tance de dérivation de 1 MΩ de la
son tour l’enroulement secondaire d’un cathode. * Bien que d’origine allemande, cet acronyme de GAU (pour
petit transformateur miniature de 6 V. On Cette impulsion déclenche IC2 et subit de Größter Anzunehmender Unfall = plus grand accident plausible)
dispose au primaire de crêtes de tension ce fait une amplification telle que l’on est de mise dans le monde de l’énergie nucléaire, mais aussi
pouvant atteindre jusqu’à 250 V, tension entend dans un petit haut-parleur le cli- dans ceux des produits chimiques. À noter qu’il existe même un
dont on fait, sans trop de problèmes quetis typique d’un compteur Geiger. On niveau Super-GAU !

Répétiteur de
055
Christian Tavernier
sonnerie téléphonique
D1
LA1
C1 R1 1N4004 R2
Si vous avez la chance d’avoir une 1k 220 Ω
1µ D3
grande maison, un grand jardin ou, ce 250V
230V
2A max.
qui n’a rien à voir, des enfants en bas a
L
IC1 R3
âge ; ce montage est susceptible de vous D2
ligne C2
intéresser. Il s’agit en effet d’un répétiteur téléphonique VDR
230V

de sonnerie téléphonique capable de b 6V8


47µ
25V
V250LA4
0W4 N
faire fonctionner n’importe quel appareil
relié au secteur à partir de la sonnerie de
votre ligne fixe. Avec lui vous pourrez S202T02 060113 - 11
donc tout à loisir commander une sirène
ou un klaxon de forte puissance afin de
relayer auditivement la sonnerie un peu savoir que la sonnerie d’une ligne télé- Le condensateur C1 a donc pour but tout
faible de votre téléphone (ça c’est pour phonique fixe est constituée d’une tension à la fois d’isoler notre montage vis à vis
la grande maison ou le grand jardin !). alternative de grande amplitude. L’Eu- des tensions continues présentes sur la
Vous pourrez au contraire faire allumer rope et la commission de Bruxelles n’é- ligne au repos ou en communication, et
une lampe ou un voyant et donc bénéfi- tant pas encore passées par là, la valeur de laisser passer la tension alternative de
cier ainsi d’une « sonnerie silencieuse » exacte de cette tension et sa fréquence sonnerie. Cette dernière est redressée
(ça c’est pour les enfants en bas âge qui varient selon les pays, mais cela n’a pas par D1 et limitée par D2 ce qui permet
font leur sieste). L’autre intérêt de ce mon- d’importance ici. Par contre, la ligne est de disposer d’environ 6 volts continus
tage est que, tout en restant fort simple et le siège d’une tension continue lorsqu’elle aux bornes de C2 en présence d’un
donc d’un prix de revient dérisoire, il ne est au repos ou en communication. De signal de sonnerie. Cette tension fait allu-
nécessite aucune alimentation, contraire- plus, il ne faut pas consommer plus de mer LED D3 qui ne sert que de témoin
ment à certains de ses homologues com- quelques centaines de mA sur une ligne visuel de bon fonctionnement ainsi que
merciaux qu’il nous a été donné de voir. téléphonique au repos sous peine de la LED contenue dans IC1.
Avant d’examiner son schéma et afin de faire croire au central téléphonique que Ce circuit est un photo-triac de puissance
comprendre son principe, il importe de cette dernière est occupée. à détection de passage par zéro du sec-

86 elektor - 7-8/2006
teur, ce qui lui permet de commuter la notre schéma sont gravés ou imprimés tout. La charge aura une consommation
charge qu’il commande sans générer le sur son boîtier. Comme ce circuit n’est limitée à 2 A vu la référence choisie pour
moindre parasite. Ce composant, que pas encore très répandu, sachez que IC1 ce qui est plus que suffisant pour
l’on pourrait d’ailleurs tout aussi bien vous en trouverez chez Conrad l’application envisagée.
appeler relais statique, a été choisi ici (www.conrad.xx où xx sont les lettres
sous une référence au boîtier très pra- codes de votre pays de résidence). Enfin, la partie droite de ce schéma étant
tique puisqu’il se présente sous la forme Afin de le faire fonctionner en toute sécu- reliée directement au secteur, le montage
d’un boîtier similaire à un TO220 un peu rité, il est protégé, côté secteur, par une devra être placé dans un boîtier entière-
dilaté et pourvu de quatre pattes. Son GeMOV appelée encore Varistance, ment isolant pour d’évidentes raisons de
brochage ne prête cependant pas à VDR ou SiOV selon son fabricant. La sécurité.
confusion car les symboles visibles sur référence indiquée ici est disponible par- (060113-1)

Limitation de courant
paramétrable 056
pour alim symétrique IC1 IC4
+15V
IC6
+U IN LM317 R1 7815 7805 +5V
Malte Fischer
adj. R3

L’électronique objet de cet article peut, C1 C4 C6 C8


en principe, être intercalée dans n’im-
100n 100n
porte quelle alimentation symétrique; elle C3 IC3
permet alors un paramétrage de la limita-
100p
tion de courant. Dans l’exemple proposé adj.

ici, le circuit limite le courant à l’entrée


de la paire de régulateurs de tension de LM317 R4

sorte que ces derniers sont protégés


contre toute surcharge. Il s’agit ici d’une
petite alimentation de labo universelle à
P1
sorties symétriques pour ±15 et ±5 V.
Si les régulateurs de tension pris à la sor- C2
C5 C7 C9
R5
tie (7815/7915 et 7805/7905) n’ap- 100n
100n
pellent guère de remarques particulières,
adj.
le circuit de limitation de courant à base R2

de LM317 et LM337 monté en amont ne –U IN LM337 7915 7905 - 5V


s’explique pas de lui-même. Le LM317 IC2 IC5 IC7
supérieur se charge de la limitation de –15V 060123 - 11

courant dans la branche positive de l’ali-


mentation. L’astuce se situe au niveau de
la combinaison de 2 résistances prises ment de potentiomètre stéréo de 1,2 Ω. pour les branches positive et négative,
entre la sortie et l’entrée de réglage (ADJ) L’idée de subdiviser la résistance en 2 comme le montre le schéma.
du régulateur. Sur le schéma d’applica- résistances partielles permet de solution- Il va sans dire que ce serait un
tion de base du LM317 monté en limiteur ner ce problème. Seule la résistance gaspillage de courant inutile que de
de courant (source de courant constant) prise à la sortie du LM317 sert de cap- faire circuler par la résistance addition-
on n’utilise à cet endroit qu’une seule teur de courant pour la limitation de cou- nelle un courant de taille proche du cou-
résistance aux bornes de laquelle le régu- rant. La seconde résistance sert à provo- rant de sortie. Ceci explique que l’on
lateur ajuste la tension à une valeur cons- quer, à l’aide d’un courant auxiliaire puisse adopter pour la seconde résis-
tante de 1,25 V. Le courant se trouve (ajustable) une chute de tension supplé- tance une valeur plus élevée. Si nous
alors limité à une intensité de 1,25 V/R. mentaire. L’atteinte de ces 1,25 V (seuil ajoutons, à la première résistance, une
Si l’on souhaite une limitation de courant d’entrée en fonction de la limitation de résistance de 1,2 Ω (pour notre courant
à 1 A cela donne, mathématiquement, courant) prend en compte la somme des maximal de 1 A), une résistance de
une valeur de résistance de 1,25 Ω. Il 2 chutes de tension. Il devient possible 120 Ω, il devient possible d’arriver à
est cependant pratiquement impossible ainsi d’ajuster, par le biais du courant une chute de tension de 1,2 V à l’aide
de réaliser une limitation de courant ajus- additionnel à travers la résistance supplé- d’un courant additionnel de 10 mA
table double. |A moins que vous ne mentaire, la limitation de courant de déjà. La limitation de courant entre alors
connaissiez une source d’approvisionne- façon continue et cela simultanément déjà pratiquement en fonction à 0 A. Si

7-8/2006 - elektor 87
nous ramenons le courant additionnel à de courant allant de quelques milliampè- sous ±21 V au minimum pour qu’elle
0, nous nous trouvons en présence d’une res à 1 A. soit en mesure de fournir ±15 et ±5 V
limitation de courant à 1 A. La tension d’entrée minimum pour le cir- régulés en sortie.
Il est prévu, pour le paramétrage de la cuit est fonction de la tension souhaitée Si l’on envisage de dériver la tension
limitation de courant par le biais d’un en sortie et du courant maximal. Si l’on d’entrée symétrique d’un unique enroule-
courant additionnel, un second LM317. souhaite, par exemple, demander à un ment de transformateur à l’aide d’une
La résistance aux bornes de ce régulateur 7815 un courant maximal de 500 mA, paire de diodes et de 2 condensateurs
de tension monté en drain de courant il faut disposer en entrée d’une tension électrochimiques, il faudra veiller à ce
définit l’intensité du courant additionnel minimale de 17 V environ. |A cela s’a- que ces derniers soient dimensionnés en
et par conséquent le courant de sortie joute la chute de tension sur la résis- conséquence (en raison de l’ondulation
tant de la branche positive que de la tance à la sortie du LM317 (ou LM337 résiduelle supérieure à celle d’un redres-
branche négative. La résistance fixant le selon le cas) ainsi que la perte de ten- sement double alternance). Il est recom-
courant auxiliaire prise au drain de cou- sion minimale de ce dernier, ce qui mandé de découpler les sorties des régu-
rant prend la forme d’une résistance fixe nous donne, dans le cas le plus défavo- lateurs de tension à l’aide de condensa-
prise en série avec un ajustable (ou rable, 1,2 + 2,2 V. On en déduit qu’il teurs électrochimiques de 4,7 à 10 µF
potentiomètre). Pour une valeur totale de faut tenir compte, pour le circuit de limi- additionnels, ceci étant part. vrai pour
120 Ω, un potentiomètre de 100 Ω tation de courant, d’une perte de ten- les 4 régulateurs de tension fixes pré-
associé à une résistance de 22 Ω per- sion de l’ordre de 4 V. Il faut donc que sents à la sortie du circuit.
met une plage de réglage de la limitation l’électronique présentée soit alimentée (060123-1)

Commutation ZigBee
057
Richard Hoptroff
pour télécommande
peut vérifier la tension du ter-
1 R1 R2 R3 minal. Si elle change d’état,
Le standard ZigBee définit les le message approprié est
4k7

4k7

4k7

formats de données comme « transmis. Tous les appareils


VDD
profils ». C’est ce qui permet EP1
qui font usage du profil HC–L
de rendre compatibles des pro- Pixie
acceptent les messages «
2x
duits de fabricants différents. AA cell EP2 marche », « arrêt » et «
Switcher
L’un du premier format de inversion ». Sur un terminal
BIND STATUS
données à avoir été élaboré MODE
D1
configuré comme sortie, son
A, B VSS
était le Home Controls–Ligh- état correspond au dernier
ting (HC–L, commande de S1 S2 S3
R4
message qu’il a reçu d’un
470 Ω

lumière domestique). Par poste de commande.


conception, il permet d’en- La corrélation entre terminal
voyer des messages simples 060078 - 11
d’entrée et de sortie se fait
de mise en marche et d’arrêt par une procédure unique de
et son but principal est de sup- mise en service appelée «
primer les fils pour les éclaira- joining and binding ». Lors
ges branchés sur des prises
2 +2V1...+3V3
de la première mise sous ten-
murales dans les habitations. D2 RE1
sion, l’appareil cherche à se
R2
Mais cela ne veut pas dire connecter à un réseau Zig-
4k7

qu’il vous est interdit de l’utili- 1N4148 Bee. Si la sécurité le permet,


ser pour autre chose, par D3 RE2 n’importe quel poste peut
exemple de vous servir des MODE
A, B
VDD
T1 alors autoriser le nouvel arri-
télécommandes ZigBee pour 1N4148
vant à devenir son voisin
Pixie
vos projets. BIND EP1
T2
dans le réseau.
Switcher
Le Pixie Switcher de Flexipa- Dès que le nouveau poste a
STATUS EP2
nel (www.flexipanel.com) est D1 rejoint (joining) le réseau, ses
VSS
un module commercial de entrées et sorties doivent être
commutation HC–L qui S1
R1
2x BSS138N mises en relation avec les
470 Ω

dispose d’une antenne inté- entrées et sorties correspon-


grée et peut commander jus- dantes des autres abonnés du
qu’à huit lignes appelées EP 060078 - 12 réseau. C’est ce qu’on obtient
(endpoint, terminal). Si on le en poussant simultanément sur
configure comme entrée, on le bouton « bind » des deux

88 elektor - 7-8/2006
appareils au même moment. Une entrée reste en veille et ne s’active que quand menter par piles n’est pas très conseillé.
peut commander plusieurs sorties et réci- on pousse sur un bouton. Les modules tra- Le ModeA est aussi câblé haut, ce qui
proquement. Par exemple, il est parfaite- vaillent sous n’importe quelle tension induit que ce routeur est en fait un coor-
ment imaginable d’éteindre toutes les entre 2,1 et 3,3 V, si bien qu’ils sont dinateur. La différence entre les deux,
lumières de la maison à partir d’une opérationnels avec deux piles AA. Les c’est que quand un coordinateur s’ac-
table de chevet ou d’un vestibule. entrées Bind et Status LED ne s’utilisent tive, il amorce un nouveau réseau au
Le schéma propose une application que pendant la procédure « joining and lieu de chercher à se brancher sur un
typique dans laquelle un module Pixie binding ». Quand on appuie sur les réseau existant. Tout réseau ZigBee a
Switcher est configuré de manière à poussoirs branchés sur EP1 et EP2, des son coordinateur. Si vous y ajoutez des
avoir deux entrées et l’autre deux sorties. messages sont envoyés au récepteur. routeurs, il faudra que leur broche
Il faut programmer ce dispositif avant La figure 2 représente le récepteur. Si ModeA soit basse. EP1 et EP2 sur le
d’installer les modules dans le circuit, à vous lui mettez ModeB au niveau haut, récepteur sont branchés à des relais par
l’aide des broches RxD et TxD de l’inter- il servira de routeur, ce qui signifie qu’il l’intermédiaire de transistors MOSFET de
face sérielle (non représentée). aura la possibilité d’autoriser des appa- commande. Les contacts du relais peu-
La figure 1 montre l’émetteur. Les bro- reils sur piles en veille (comme les émet- vent alors se brancher sur n’importe quel
ches ModeA et ModeB sont mises à la teurs) à rejoindre un voisin. Mais un rou- circuit du projet.
masse, de manière à ce que l’émetteur teur doit être actif en permanence, l’ali- (060078-1)

Flash-esclave rustique
F. Roesky +U
058
Les montages de flahes-esclave courants R1

sont, de l’avis de l’auteur, bien trop com- C1 D1 2M2...4M7


plexes pour nombre d’applications et
peuvent fort bien être « dégraissés » sans
100n 6V2
pour autant perdre de leurs fonctionnali- T1 R3

tés. Bien au contraire : le montage pro- 16


10M

TH1
3 R5
posé ici présente les avantages suivants : 0 S1 10M
BP CTRDIV10/
1
2
103 DEC
4 C4 BRX45
2
• Ne nécessite pas d’alimentation pro- 15
CT=0 3
7
IC1 1n
pre, l’alimentation se faisant par le biais 4
10
1
du contact de synchronisation (Sync) du 14
5
5
& 6
flash. + 7
6

• Réinitialisation automatique (inutile de R2 13


8
9
1M

11
s’encombrer d’une touche). 74HC4017 9
12
T2 CT≥5
• Fonctionne tout aussi bien avec les flas- R4

hes récents que plus anciens (tension de


10M

8
T3
contact > 100 V). BC
548

En dépit de ses caractéristiques typique- C2


BSS89
C3

ment pratiques, le montage est resté très 4n7 47n

simple. Son coeur est un compteur déci- 050047 - 11


mal en technologie CMOS très peu gour-
mand en courant de sorte que l’ensemble
du montage se laisse alimenter directe- troisième impulsion d’éclair, ceci pour seconde plus tard, C1 a retrouvé un
ment, au travers de la résistance R1 et éviter qu’il ne réagisse aux pré-flashes niveau de charge tel que le circuit est
d’une diode de limitation de tension, D1, destinés à éviter les fameux « yeux rou- prêt à attendre l’éclair suivant.
pat le contact de synchronisation du flash. ges ». Au bout de 0,4 s environ, IC1 est Il faudra, si l’on veut protéger le circuit
Le circuit de régulation basé sur le photo- réinitialisé au travers du réseau constitué contre une inversion de polarité de la ten-
transistor T1 possède un courant de par R4, C3 et T3 ––les flashes ont déjà sion d’alimentation, intercaler un petit
repos très faible. Lors de la détection eu lieu à ce moment-là. Dans ces condi- pont de redressement capable de suppor-
d’un éclair (de flash) T1 fournit une impul- tions, la consommation de IC1 grimpe ter une tension de 400 V entre le support
sion d’horloge à IC1. En fonction de la brièvement et la tension d’alimentation dans lequel se glisse le flash et la paire
position de S1, le thyristor faible puis- aux bornes de C1 s’effondre. Cela n’a de contacts JP1 et JP2.
sance ne déclenche qu’à la seconde ou pas de conséquence vu que moins d’une (050047-1)

7-8/2006 - elektor 89
059
Richard Salisbury
Radio mp3 pour senior
Tout récemment, on a demandé à l’auteur
de construire un lecteur mp3 pour une
personne de 93 ans qui venait d’entrer
en maison de repos. Sur place, les interfé-
rences, occasionnées principalement par
les tubes TL, rendaient toute réception
radio quasiment sans espoir. Cette per-
sonne âgée ne voyait plus très bien, son

sur le connecteur USB, qu’il est relié à un la masse de l’amplificateur.


ordinateur et du coup, il se bloque. L’appareil fonctionne bien et joue la
Le schéma du circuit est élémentaire et ne musique favorite du client pendant près
réclame pas d’explication. L’U10 se fixe de cinq heures, plus ou moins comme sa
dans une fenêtre de la face arrière du station de radio habituelle. On peut bien
poste et ses boutons sont verrouillés. De sûr charger davantage de musique sur le
cette façon, il joue sans arrêt, que l’am- lecteur, puisque la stéréo n’est pas néces-
plificateur soit allumé ou pas. L’auteur a saire et qu’il est possible d’encoder à un
utilisé un ensemble haut-parleur et ampli- débit binaire moindre.
ficateur qui pèse dans les 7 kilos, il était Au début, le niveau de sortie du lecteur
destiné à un ordinateur et commute le ne convenait pas à l’amplificateur, lequel
12 V alternatif. On a remplacé le trans- a été remplacé par un autre modèle, un
formateur d’origine par un modèle à dou- Vellemann K4001 qui, avec une sensibi-
ble secondaire pour éviter tout souci de lité d’entrée de 40 mV, s’adapte mieux.
mise à la terre entre le chargeur USB et (060070-1)

Lecteur MP3 Ampli stéréo

Vers HP doubles
AUDIO

arthrite rendait les manipulations pénibles


USB-A
et l’on comprendra aisément qu’il était vers K1
TR1
hors de question de lui imposer l’appren-
tissage de nouvelles procédures. 12V

La solution trouvée à cette difficulté de secteur


réception radio consistait à introduire un
12V IC1
lecteur mp3 iRiver U10 dans un coff- D1
1N5819 1N4007
D2
L7806
ret dont l’aspect rappelle les postes de
D3
radio de jadis, avec comme seuls bou-
68 Ω

R1
K1
tons un interrupteur de mise en marche C1 C2 C3 1N5819 1
+5V
et une commande de volume. 100µ 390n 390n BT1
2
D–
3
L’appareil s’alimente par le secteur et peut B1 25V
4
D+
GND
rester débranché une dizaine d’heures 4 cellules 1V2
500mAh
R2 R3
USB-A
22k

22k

avant de s’arrêter. À noter qu’il s’arrête


aussi dès qu’on le rebranche dans la
prise. Un défaut dans le micrologiciel de 060070 - 11
l’U10 lui fait croire, quand le 5 V arrive

90 elektor - 7-8/2006
Simulateur de présence
060
L

IC1.B D4 230V
5
4
P1 6 & 14
1N4148
IC1
470k 10V
16 7 0W4 T1
D1
R5
2M2 CTR14 7
3
IC2 4
5 BC547 TRI1
4
C2 11 !G 5 IC1.D C3
1µ RCX 6 12 D2 4µ7 R7
9 6 11
CX + 14 13 & 100 Ω TIC206D
R1 P2 10 7
63V RX CT 13 1N4148 63V
8
22k

220k 15 IC1 = 4093


9
R4 1 R8 T2
4060 11
S1

1k
47k 12 2
CT=0 12
3 Charge
IC1.A 13
R2 1 S2 0W5 BC557
3
1M 2 & R6
8
* C4

390k
R3 IC1.C
C1 8 D3
10 220n F1 N
9 &
LDR 22µ
25V
1N4148 100mA

060106 - 11
* voir texte

Christian Tavernier pour des performances cependant tout à P2 et la mise en place de S1 ou S2, et
fait honorables. elle vient de s’éteindre.
Parmi les nombreux dispositifs de protec- La luminosité ambiante est mesurée au Le retour à l’état initial ne peut avoir lieu
tion contre le vol, le simulateur de pré- moyen de la LDR R3 et, lorsqu’elle que suite à une remise à zéro de IC2, ce
sence occupe une place à part. En effet, devient inférieure à un seuil déterminé qui se produit lorsque son entrée de
alors qu’un système d’alarme réagit en par le réglage du potentiomètre ajusta- remise à zéro (patte 12) passe au niveau
général au moment où l’intrusion est ble P1, c’est à dire lorsque la nuit tombe, haut, c’est à dire lorsque le jour se lève
détectée, ou parfois même un peu après, elle fait passer la sortie de la porte IC1.A et éclaire donc à nouveau la LDR R3.
c’est à dire alors que des dégâts plus ou au niveau bas. Cela a pour effet d’amor- Compte tenu de sa faible consommation,
moins importants ont déjà pu être com- cer le triac T3 au travers des portes le montage est alimenté directement par
mis ; le simulateur de présence a pour IC1.C, IC1.D et des transistors T1 et T2. le secteur au moyen du condensateur
vocation d’empêcher toute intrusion en Dans le même temps, cela libère l’entrée C4. Ce dernier devra impérativement
faisant croire aux malfrats que quelqu’un de remise à zéro de IC2 qui n’est autre être un modèle de classe X ou X2 prévu
occupe les lieux. Partant du principe que qu’un classique 4060 en technologie pour du 220 volts alternatifs. Un tel
la majorité des vols avec effraction dans CMOS. condensateur, appelé encore condensa-
les habitations ont surtout lieu la nuit, un Compte tenu des valeurs de C2, R4 et de teur auto cicatrisant, est en effet le seul
simulateur de présence bien conçu P2, l’oscillateur interne contenu dans IC2 type de condensateur que l’on doive uti-
allume donc la lumière à la nuit tombante fonctionne à une fréquence de l’ordre de liser pour les alimentations reliées directe-
puis l’éteint quelques heures après, fai- 5 Hz. De ce fait, sa sortie Q12 (bro- ment au secteur.
sant ainsi croire à un observateur animé che 2) change d’état au bout de une à Afin d’assurer un fonctionnement correct,
de mauvaises intentions qu’un occupant deux heures environ (selon le réglage de il faut veiller à bien choisir l’emplacement
est présent dans les locaux. P2) tandis que Q13 (broche 3) fait de de la LDR pour qu’elle ne puisse pas être
même mais en deux à quatre heures. influencée par l’éclairage de l’habitation
Réaliser une telle fonction avec un micro- Selon qu’un strap a été mis en place sur à protéger bien sûr, mais également par
contrôleur est certes très facile et a déjà S1 ou sur S2, la sortie de la porte IC1.B les éventuels éclairages publics, ou bien
été fait de nombreuses fois par le passé change donc d’état au bout de une à encore par les phares des voitures pou-
mais, avec le montage que nous vous quatre heures, ce qui a pour effet de blo- vant passer à proximité.
proposons maintenant, nous avons pensé quer le triac TRI1 au travers de IC1.D, T1
à tous ceux d’entre vous qui ne souhai- et T2. Simultanément, la diode D1 Enfin, du fait de sa liaison directe au sec-
taient pas ou ne pouvaient pas program- bloque l’oscillateur contenu dans IC2 et teur, le montage sera impérativement
mer un tel circuit. Notre schéma ne fait le montage s’arrête donc dans cet état. Il placé dans un boîtier isolant pour d’évi-
donc appel qu’à des circuits logiques de fait nuit, la lumière a fonctionné pendant dentes raisons de sécurité.
la famille CMOS 4000 très courants, une à quatre heures selon le réglage de www.tavernier-c.com (060106-1)

7-8/2006 - elektor 91
061
Uwe Reiser
Thermomètre à LED
Ce montage constitue la section numé-
rique de visualisation du conditionnement
de signal LM35 décrite ailleurs dans ce
numéro sous le nom « LM35 goes
ADC ». Le fameux CAN (Convertisseur
Analogique/Numérique) dont il est fait
mention se cache dans un microcontrô-
leur PIC du type PIC16F873 et plus pré-
cisément derrière le port PA5 de ce der-
nier. Ce CAN possède une résolution de
10 bits (1 024 pas), de sorte que dans
le cas d’une plage de température de
128 °C un pas vaut très exactement
128 °C/1 024 = 0,125 °C. Il est dif-
ficile de visualiser sur un barregraphe
une résolution de 10 bits ou de 128
pas de fractions de degrés. Il serait plus
judicieux de penser à définir une tempé-
rature de consigne et de demander au pas d’entrer une valeur négative. Si le tion du thermomètre (figure 2). Les 2
microcontrôleur de mesurer la déviation cavalier JP2 est implanté, le logiciel encodeurs BCD sont proposés en boîtier
sur une plage étroite -ce qui nous donne rafraîchit la valeur visualisée par l’affi- DIL à 6 broches de sorte qu’il est possi-
une sorte de loupe de température. chage une fois par seconde. Si, au ble de les implanter sans autre forme de
Les 2 commutateurs BCD servent à défi- contraire, on force le port RA4 au niveau procès dans un support de manière à ce
nir cette valeur de consigne. Si l’instru- haut (en n’implantant pas JP1), le thermo- qu’ils affleurent à la surface du couvercle
ment mesure cette température de consi- mètre travaille en temps réel (la boucle du boîtier. Si l’on veut implanter égale-
gne, la duo-LED centrale s’allume en vert, d’attente de 900 ms au coeur du pro- ment le contrôleur dans un support il suffira
en cas de dérive elle se « peint » en gramme est sautée). d’empiler plusieurs supports sous les enco-
jaune. D1 à D5 visualisent une dérive Nous avons également dessiné une pla- deurs BCD. Les LED sont disposées sur le
positive, D7 à D11 une dérive dans le tine pour le sous-ensemble de numérisa- bord de la platine de manière à pouvoir
sens négatif, chaque LED représentant 1
°C. Si l’on se trouve en présence d’une
plage de mesure s’étendant de –24 à
+84 °C, notre valeur de consigne peut
1 R1
C2
C1
10k

être choisie entre –19 et +79 °C. L’allu-


100n 10µ
mage de 2 LED juxtaposées indique un K1 16V
R2
220 Ω
D1
+5
demi-degré. Ainsi, par exemple, si la 1 20 R3
220 Ω
D2
+4
température se trouve entre 19,75 et 7
MCLR
R4
220 Ω
D3
+3
T RA5
20,25°C on aura allumage d’une seule 6
RA4 RC7
18 R5
220 Ω
D4
+2
17
LED, entre 20,25 et 20,75°C 2 LED JP2 RC6
R6 D5
IC1 RC5
16 220 Ω +1
seront allumée et entre 20,75 et S1
8
1 28
RB7 RC4
15
D6
21,25°C ce sera la LED suivante qui s’al- 5 4
2 27
RB6 RC3
14
R7
3 26 13 220 Ω
lumera. Si l’on a allumage que de la LED 2
4 25
RB5 RC2
12 0
1 RB4 RC1 R8
220 Ω
supérieure ou inférieure cela signifie que RC0
11
PIC16F873
l’on a sortie en positif ou en négatif du S2 RA3
5
1 24 4 R9 D7
domaine de visualisation. L’entrée de la 8
2 23
RB3 RA2
3
220 Ω -1
5 4 RB2 RA1
valeur de consigne se fait par le biais 2
3 22
RB1 RA0
2 R10
220 Ω
D8
-2
des encodeurs BCD (S1 pour les dizai- 1
4 21
RB0 R11
220 Ω
D9
-3
nes, S2 pour les unités de degrés), cette OSC1 OSC2 R12
220 Ω
D10
-4
8 9 10 19
solution présentant l’avantage de ne pas X1
8MHz
R13
220 Ω
D11
-5
avoir besoin, ni lors de l’entrée ni lors de
la lecture, d’avoir à convertir des valeurs
hexadécimales en valeurs décimales. La
valeur se réfère bien évidemment à la
limite inférieure du domaine de mesure 030190 - 1 - 11

vu que les encodeurs BCD ne permettent

92 elektor - 7-8/2006
2 D11 D10 D9 D8 D7 D6 D5 D4 D3 D2 D1

R13
R12
R11
R10
R9
R8
R2
R3
R4
R5
R6
R7
S1 S2
ROTKELE )C(

(C) ELEKTOR
JP2
IC1 C2
R1

K1
1-091030 030190-1
030190-1 X1 C1

Liste des composants


C2 = 10 µF/16 V radial adresse habituelles, cf. www.elektor.fr)
Résistances :
R1 = 10 kΩ Semi-conducteurs : Divers :
R2 à R13 = 220 Ω D1 à D5,D7 à D11 = LED 5 mm X1 = résonateur céramique 8 MHz (3
D6 = duo-LED vert/jaune broches)
Condensateurs : IC1 = PIC16F873-20/SP (programmé S1,S2 = encodeur BCD complémentaire
C1 = 100 nF EPS030190-41 disponible auprès des PT65-702 (APEM)

les replier à 90° (au cas où on le souhai- à la mise sous tension (Power-on-self-test) Sur la platine analogique (montage «
terait). Une fois la mise en place des com- le barregraphe se transforme en che- LM35 goes ADC ») on interconnecte
posants terminée (ne pas oublier les ponts nillard, chacun des 23 affichages possi- la masse du LM35 à l’ampli op (cavalier
de câblage à proximité du résonateur !) bles est activé pendant 100 ms. En fin JP1 mis en position « 0 »). Après avoir
et une ultime vérification des soudures sur de processus, la duo-LED clignote 2 fois remis le circuit sous tension, on joue sur
les 2 platines constituant ce montage, il en jaune, avant que la température ne P1 jusqu’à obtenir l’allumage de la LED
reste à implanter le cavalier JP2 avant de s’affiche ensuite. On coupe ensuite l’ali- D11. Ceci correspond à la limite infé-
mettre le montage en fonction. mentation, extrait JP2 de son embase et rieure du domaine de mesure.
Lors de l’initialisation du contrôleur (test met les 2 encodeurs BCD en position 0. (030190-1)

Commutateur USB
pour imprimantes
Liam Maskey
062
PC dans K1. Un câble USB rac-
corde l’imprimante à ce circuit
K2 D+ D+ K1
Ce circuit commute la connexion USB-B 3 3 USB-B
par K3. Le câble du PC est tou-
USB d’une imprimante d’un PC 2 D– D– 2 jours raccordé, mais celui de l’or-
à un ordinateur portable. Il fal- 1 +5V 1 dinateur portable n’est raccordé
lait trouver une méthode pour uti- 5 6 4 4 6 5 que lorsque cet appareil doit
liser occasionnellement une S1 imprimer.
imprimante raccordée la plupart L’ordinateur portable n’est pas
+5V USB2
du temps à un PC avec un ordi- raccordé à K2 en temps normal ;
nateur portable. Le circuit com- D1 RE1
le signal USB destiné à l’impri-
mute automatiquement la mante est transmis par le PC à
connexion USB, donc inutile de K1. Il passe de là aux contacts de
D+ K3
déconnecter l’imprimante du PC 1N4001 repos du relais RE1, à K3, puis à
3 USB-A
pour la raccorder à l’ordinateur D– 2 l’imprimante. Si l’ordinateur por-
portable. 1 table est raccordé, le signal
K1 et K2 sont des prises stan- 4 6 5
5 volts de son port USB commute
dard USB type B, K3 est une le relais RE1 à la connexion K2,
prise USB type A. Le câble USB 060103 - 11 donc à l’ordinateur portable. La
de l’ordinateur portable est enfi- déconnexion de l’ordinateur porta-
ché dans K2, le câble USB du ble rend la commande de l’impri-

7-8/2006 - elektor 93
mante au PC. devraient, autant que possible, être très Le commutateur S1 n’est requis que si les
Le circuit a été testé avec une impri- courtes et de même longueur. Le relais 2 ordinateurs entre lesquels choisir sont
mante conforme à USB-1.1, ainsi qu’a- doivent être de type basse puissance raccordés en permanence au circuit. Le
vec un PC et un ordinateur portable (5 V à courant de bobine <100 mA) commutateur permet de choisir l’ordina-
équipés de ports USB-2.0 haute vitesse. avec 2 contacts inverseurs (changeo- teur ayant accès à l’imprimante.
Les pistes de la carte pour D+ et D– ver, c/o). (060103-1)

Séparateur
063 pour électrophone
+12V IC1
7812T +17V...+30V
2x 1N4148
R8 R10
C12 C11 D2
301 Ω

120 Ω

10µ 10µ
D3 1%
T4
C13 C8 C23 C22

47n 220µ 47µ 22µ


BC560 16V 35V
R12
10k

R13
10k

R1 R6 R2 R3
C1 C2 C3
499 Ω

499 Ω

499 Ω
12k

8n2 8n2
1% 8n2 1% 1%

R11 T1 T2 T3
C9
294k

12p
1% BC560 BC560C BC560C

C4

T5 C15 C19
C10 470p 47µ K2 47µ K3

220n
BC550 R14 R15 R16 R17
T6 C5 C14 C18
105 Ω

105 Ω
1k8

1k8

K1
10µ 1n 1n
1% 1%
J310

R5
100 Ω

1%
R9 R4 R7
D1 C7 C6
D4 D5
22k
1M

C17 C16 C21 C20


100p
2k5 470µ 47n 47n 47n 47n

1N4148 1N4148 1N4148


060119 - 11

Marcel van de Gevel lem 105 », radio d’une cité néerlan- Un câblage en dérivation aurait donné
daise. Pour les bons vieux programmes lieu à une boucle de masse et la charge
Ce montage est destiné à diviser le régionaux, les signaux de deux électro- de la tête ne le permettait pas. Impossi-
signal d’un électrophone à tête de lecture phones étaient envoyés à la grande table ble également avec un amplificateur
magnétodynamique de façon à l’envoyer de mixage radio (sur laquelle arrivaient RIAA complet puisque toutes les entrées
à deux amplificateurs RIAA sans crainte aussi les indicatifs et les micros des présen- ligne de la petite table de mixage étaient
de boucle de masse. Il s’agit donc d’une tateurs), pour un programme de musique occupées. On ne voulait pas non plus
sorte d’amplificateur de distribution pour de danse moderne, ils devaient l’être d’un commutateur de plus, les risques
signaux d’électrophone. vers une petite table de mixage de club, d’erreur (boutons mal tournés) étant déjà
Le montage a été conçu pour « ‘Haar- disposée entre les électrophones. trop grands...

94 elektor - 7-8/2006
Le montage fonctionne comme suit. La à celle des tables de mixage sans bien chemin.
contre-réaction ramène la tension du sûr faire de boucle. Le courant continu Nous réalisons l’impédance d’entrée de
signal de la tête magnétodynamique sur issu de T2 et T3 revient ensuite vers l’am- 47 kΩ, indispensable pour connecter
R5. Le courant du signal qui en résulte plificateur de distribution par le blindage une tête magnétodynamique, par un bou-
traverse T1 mais aussi T2 et T3, puisque des câbles RCA et la connexion de clage avec R11. Le bruit d’entrée sera
les bases sont interconnectées. Il en masse. La chute de tension continue sur ainsi plus limité que si nous avions fran-
résulte une tension de signal sur R14 et D4 et D5 est trop petite pour que ces dio- chement soudé une résistance de 47 kΩ
R16. Une extrémité de R14 ou de R16 des conduisent. Les sorties de tension de en dérivation à l’entrée.
est à la masse locale de la table de signal sont donc bien isolées l’une de La présence de l’ajustable R4 vient de la
mixage de sorte que la tension du signal l’autre, ce qui limite les risques de bou- forte dispersion des caractéristiques du
s’applique entre l’entrée et la masse cle de masse. transistor à effet de champ T6. Réglez R4
locale des tables de mixage. On En l’absence de liaison entre la masse de de façon à obtenir environ 1 V sur R1.
connecte à la masse locale une table de l’amplificateur de distribution et celle des Si R4 est un ajustable à piste de car-
mixage par l’intermédiaire du blindage tables de mixage, D4 et D5 conduisent. bone, soudez son curseur du côté positif
des fiches RCA. L’isolement du châssis en Tout fonctionne encore mais il y a bien (comme sur le schéma) de façon à éviter
sortie doit donc être parfait. une liaison à basse impédance entre le l’anodisation (oxydation) du curseur.
Les diodes D4 et D5 jouent le rôle d’une blindage de X2 et celui de X3 par les L’amplificateur de distribution du Haar-
sorte d’interrupteur ground lift (destiné à diodes, ce qui peut donner lieu à une fai- lem 105 proposait cinq voies, assez
couper la masse de la terre). Nous vou- ble boucle de masse puisque les masses pour deux électrophones stéréo, et il était
lons relier d’une façon ou d’une autre la des tables de mixage sont aussi en alimenté par un 7812 sans radiateur.
masse de l’amplificateur de distribution contact l’une avec l’autre par un autre (060119-1)

Automatisme
pour lave-glace
Christian Tavernier +12V
064
Tous les véhicules automobiles récents R4

embarquent une quantité impression-


220k

T2 RE1
nante d’électronique, que ce soit pour la S1 D2 S2

gestion du freinage avec l’ABS, le pilo- interrupteur


lave-glace
interrupteur
essuie-glace
12V
tage du moteur avec les calculateurs d’in- BC557
R5 R6 1N4148
jection, le déclenchement des airbags ou
1k
22k

bien encore diverses fonctions dites de


confort. Parmi ces dernières il en est une D1 P1
T1 T3
R1 R2
que l’on a presque tendance à oublier 150 Ω 100k

tant elle est devenue aujourd’hui cou- M1


1N4004 470k
BC548C TIP29
R3 R7
rante. C’est celle qui consiste à faire fonc- M C1 TIP31
10k
470k

moteur
tionner les essuie-glaces de manière auto- lave-glace 10µ
matique pendant quelques instants après 25V

que l’on ait activé le lave-glace. Une telle 060109 - 11

pratique est quasiment indispensable car


elle évite de voir dégouliner au beau
milieu de son pare-brise tout propre les consiste tout simplement à maintenir les durée exacte dépend en fait du réglage
excès de produit de lavage. Hélas, de essuie-glaces en fonction quelques secon- de P1. T1 sature à son tour T2 qui fait de
nombreux véhicules de « bas de des après que le contacteur de com- même pour T3. Le relais RE1 est donc
gamme » ou quelque peu anciens ne mande du lave-glace ait été relâché. collé ce qui maintient les essuie-glaces en
sont pas équipés de cet automatisme de Pendant que la pompe du lave-glace marche puisque son contact travail est
confort bien agréable. Alors comme il ne fonctionne, les 12 volts délivrés par la câblé en parallèle sur leur interrupteur de
faut qu’une poignée de composants que batterie sont présents à ses bornes et commande. Lorsque C1 est suffisamment
tout électronicien digne de ce nom pos- chargent donc le condensateur C1. déchargé, T1 se bloque, ce qui bloque
sède dans son tiroir pour y remédier, Lorsque le lave-glace s’arrête, ce conden- à leur tour T2 et T3 et fait décoller le
nous vous proposons de découvrir sans sateur ne peut se décharger qu’au travers relais RE1.Le choix des composants n’est
plus tarder le schéma que nous avons de R2, P1, R3 et la jonction base-émet- absolument pas critique, et même si nous
conçu à votre intention. teur de T1 du fait de la présence de la avons indiqué des références précises
diode D1. Il maintient donc T1 conduc- pour T3, n’importe quel transistor NPN
La fonction à réaliser est fort simple et teur pendant « un certain temps » dont la de faible puissance et de gain supérieur

7-8/2006 - elektor 95
à 25 peut convenir. Par contre, compte et ne disposent bien souvent que d’un d’une part et du moteur des essuie-glaces
tenu de la consommation de courant seul contact travail mais ils sont capables d’autre part au départ du comodo situé
importante du moteur des essuie-glaces, de couper en général une vingtaine derrière le volant. La man?uvre de ce
le relais Re1 sera impérativement un d’ampères. dernier, en observant ce qui se passe sur
relais « auto ». On en trouve à très bas ses différentes connexions avec un sim-
prix chez tous les accessoiristes auto (et Finalement, le seul point délicat de cette ple voltmètre, permet généralement d’en
même chez certains revendeurs de com- réalisation est de bien identifier les fils de venir à bout sans trop de difficulté.
posants). Ces relais collent sous 12 volts commande de la pompe du lave-glace www.tavernier-c.com (060109-1)

Ampli audio
065
Peter Bitzer
à couplage CC
1
On ne trouve plus guère de projets d’am- R1a
C1a
100k

plificateurs audio à couplage en continu BT1


470µ
de la charge et alimentation asymétrique, 6V
LS
et ceci est bien dommage en raison de
IC1 9V
certains des avantages qu’ils présentent : 300 Ω
plus nécessaire de se compliquer la vie R1b
C1b
avec la complexité d’une seconde ten-
100k

sion d’alimentation (symétrique), de plus, 470µ


6V
ils ont un bon comportement en ampli-
tude et en phase. On peut en outre se 060067 - 11

passer de condensateurs électrochi-


miques servant à la régulation de la ten-
sion, les plops de mise sous tension étant
eux aussi sensiblement plus « civilisés ».
2 1,5 ... 2,5 mA env.

IC1 = MC1458

Pour éviter que ce principe de circuit ne 3


8
G
tombe en désuétude puis en oubli, l’au- G IC1.A
1
R1a 2 R3a
teur nous propose de réaliser un amplifi-
10k
100k

cateur pour casque d’écoute fonctionnant LS a


C1a
selon le principe illustré en figure 1. Il P1a
50k R4a
se subdivise en un diviseur de tension, un log 300 Ω
470µ
6V
1k

BT1
suiveur de tension et un haut-parleur pour R2
4k7
casque d’écoute qui se trouve relié au u C2
point de connexion d’une paire de C2
9V
R4b
condensateurs électrochimiques, ce point
1k

10µ
constituant la masse de sortie virtuelle. P1b 3V LS b
C1b
Vous n’aurez pas manqué de constater 50k
log
R1b R3b
que l’on a en ce point la moitié de la ten- 300 Ω
470µ
6V
10k
100k

sion d’alimentation. Il ne reste plus qu’à 6


assurer le couplage de façon correcte du D IC1.B
7

signal audio à amplifier. 5


D
4
La figure 2 vous propose un modèle
réalisable de ce principe sous forme
d’amplificateur pour casque d’écoute sté- 060067 - 12

réo. L’amplificateur proprement dit prend


la forme de IC1 entouré par P1, R3 et R4
(gain de 11x). Cette partie du circuit ne spéciale. C2 relie à la masse virtuelle les C’est donc à R2 d’amortir ces velléités
requiert pas d’explications additionnel- bornes inférieures des potentiomètres (la de mise en oscillation. Il est possible de
les. Il en va de même pour le diviseur de masse du signal d’entrée) pour le signal calculer mathématiquement les valeurs à
tension de type archiconnu que consti- audio. Le condensateur introduit cepen- donner à ces 2 composants, mais il est
tuent R1a/R1b. On a découplage du dant un nouveau trajet de contre-réaction préférable de les déterminer de façon
signal au niveau du potentiomètre. La qui peut, dans certains cas, produire l’en- expérimentale. C2 devra avoir une capa-
paire C2/R2 est chargée d’une fonction trée en oscillation de l’amplificateur. cité telle que les champs électriques pré-

96 elektor - 7-8/2006
sents dans la pièce ne produisent pas de du condensateur électrochimique n’a fonction de l’importance des asymétries
ronflement inacceptable à la sortie. R2 aucune importance vu qu’il n’existe pas présentées par le circuit il peut se faire
devra avoir une valeur telle, lors de la de tension digne de ce nom aux bornes que l’établissement de la masse virtuelle
mise sous tension de l’amplificateur, la du petit réseau. On pourra tenter un pon- prenne un certain temps (pour ne pas
tension au point de masse virtuelle s’éta- tage de C2/R2 et vérifier à l’oscilloscope dire un temps certain...).
blisse à une vitesse suffisante. La polarité le comportement de l’amplificateur. En (060067-1)

Condensateur de Miller
Gert Baars C
066
1 nécessaire pour empêcher que R1 en
Il y a des circuits amplificateurs dans les- parallèle sur Cm n’influence la position
quels une capacité est présente entre la IC UC du pôle. C’est A2 qui constitue l’amplifi-
sortie et l’entrée. Si le gain est positif, il I
cateur (inverseur) proprement dit. Le gain
se peut que des oscillations se manifes- A de A2 vaut P1/R1. C est le condensateur
tent. Mais si le gain est négatif, c’est un artificiellement gonflé. Les autres compo-
autre effet qui se produit. Nous pouvons Uin Uout sants assurent simplement la détermina-
le déduire du circuit théorique suivant. tion du point de fonctionnement du cir-
Un amplificateur dont la résistance de cuit. Le condensateur Cb bloque une
060075 - 11
sortie est négligeable, celle d’entrée est éventuelle composante continue et doit
infiniment grande et dont le gain vaut A être relativement grand, par exemple 25
subit la contre-réaction d’un fois la valeur maximale de Cm.
condensateur C, comme à la 2 +Ub Les résultats de mesure le confir-
figure 1. Le coefficient d’am- C1 ment, Cm est effectivement égal à
plification A est négatif. On a R2
(1+P/R1)⋅C. Nous pouvons,
560p
100k

dessiné le courant d’entrée I, P1 avec le potentiomètre, faire


la tension d’entrée U et la ten- Cb
varier Cm entre 560 pF et 12
sion de sortie Uo. Le courant R1
100k nF environ.
d’entrée I est égal à Ic et la ten- R4
IC1 4k7

sion d’entrée U est égale à Uc IC2 Comme c’est souvent le cas en


1M

+ Uo. De nouveau, Uo est égal pratique, il y a ici aussi des


à A⋅U. Il en ressort que : limitations. Le signal d’entrée
Cm
ne peut pas être trop fort, sinon
Uc = U–Uo = U⋅(1–A). R3 la tension alternative sur Cm ne
C2
pourra pas suivre. À la valeur
100k

Exprimons dans la formule que 4µ7


63V
maximale de Cm, le gain de
le courant à travers un conden- 060075 - 12 A2 est d’environ 20 fois. La
sateur est de Ic = C⋅(dUc/dt), valeur pointe à pointe de la ten-
ce qui donne : sion d’entrée ne peut certaine-
le nom de capacité de Miller. Lors de la ment pas dépasser 1/20ème de la ten-
dU (1 − A) conception d’amplificateurs de signal, il sion d’alimentation. En petits signaux, le
I = C⋅
dt faut tenir compte de cette capacité. circuit fonctionne toujours convenable-
Nous pouvons aussi utiliser différemment ment, pour peu que la fréquence ne
que nous pouvons récrire : cet effet Miller. Si nous rendons A varia- devienne pas trop haute.
ble, par exemple avec une résistance Pour A1, nous avons choisi un LF356 et
dU réglable, nous créons un condensateur pour A2, un TL081. Ils sont principale-
I = (1 − A) ⋅ C ⋅
dt variable. Voici, à la figure 2, un exem- ment destinés aux fréquences qui ne
ple de pareil circuit. dépassent pas les 100 kHz. Mais des
Nous voyons à présent que la relation Cm est le condensateur apparent entre amplificateurs opérationnels rapides à
entre I et C détermine le gain. Alors, C l’entrée du circuit et la masse. Si nous JFET peuvent vraiment étendre la plage
semble être devenu plus grand d’un fac- branchons à l’entrée, à travers une résis- de fréquence jusque dans le domaine HF.
teur (1–A), mais attention, comme A est tance en série, un générateur de signal Si l’on se limite aux applications à basse
négatif, on peut parler d’un facteur d’ac- et que nous observons la tension d’entrée fréquence, on peut aussi utiliser pour A1
croissement de 1+A. à l’aide d’un oscilloscope, nous détermi- et A2 un amplificateur opérationnel dou-
C’est ce que l’on appelle l’effet Miller. La nerons aisément la fréquence du pôle. ble comme le TL082.
capacité apparemment plus grande prend L’amplificateur opérationnel à JFET A1 est La valeur du condensateur C, il faut l’a-

7-8/2006 - elektor 97
dapter au circuit choisi. Avec des ampli- à 440 pF utilisable jusqu’à 30 MHz. elle est rare ! Parmi les autres applica-
ficateurs opérationnels du type AD8099 L’autre possibilité, une diode varicap tions de ce circuit, citons les filtres LC
et un condensateur C de 22 pF, on peut dont on pourrait modifier la capacité variables pour les applications audio.
réaliser un condensateur variable de 22 d’un facteur 20, voire plus, si elle existe, (060075-1)

Oscillateur de puissance
067
Malte Fischer
à amplitude constante
quence, à savoir R1/C1 et
+4V5...+12V OPA544
R2/C2.
Ce montage produit un signal À la mise sous tension, la
d’une fréquence d’environ C4 lampe est froide et sa résis-
1 kHz dont la puissance est 10µ 16V
tance faible, le gain est donc
telle qu’elle permet d’attaquer BT1 P1 * très grand. Quand le courant
1: + IN
directement un haut-parleur. 2: – IN traverse le filament de la
220 Ω 3: V–
L’amplificateur opérationnel 4: OUT lampe, la température de celui-
4V5...12V IC1 5: V+
choisi est un APS544. Il s’agit 2
5 1 3 5 ci augmente et sa résistance
2 4
d’un modèle à haute tension et 4 avec, le facteur d’amplification
fort courant qui supporte des 1 diminue donc. Le processus se
LA1
tensions d’alimentation de 3
R3 répète jusqu’à ce qu’un équili-
OPA544 LS1
±35 V et peut fournir un cou- bre s’établisse. De cette façon,
10 Ω

12V C2
R2
40mA
rant de sortie d’au moins 2 A. BT2 1k5 le montage maintient automati-
Un oscillateur à pont de Wien R1
C1
100n
C3
quement constante l’amplitude
8Ω
1k5

est construit autour de l’ampli- 4V5...12V du signal de sortie.


100n 100n
ficateur opérationnel. L’une de L’amplitude de sortie est déter-
ses branches comporte un minée par la position du cur-
potentiomètre ajustable P1 et seur de P1 et par les caractéris-
C5
une lampe, qui définissent le * voir texte tiques de la résistance de la
facteur d’amplification de l’am- 10µ 16V petite lampe. Si le montage
plificateur opérationnel. L’au- 060122 - 11 n’oscille pas spontanément,
–4V5...–12V
tre branche comporte les com- modifiez la résistance de P1.
posants qui déterminent la fré- (060122-1)

Neurostimulation
068
Klaus Rohwer
sous-cutanée électrique
nuées ayant une fréquence de l’ordre de sortie de façon très sensible.
Un appareil utilisé pour TENS (Transcu- 2,5 kHz se répétant à une fréquence de Un potentiomètre couplé ici à l’interrup-
taneous Electrical Nerve Stimulation = 100 Hz environ. Il ne devait pas être dif- teur marche/arrêt permet de jouer sur la
neurostimulation sous-cutanée électrique) ficile à un électronicien d’arriver à repro- largeur des impulsions. Plus les impul-
n’est en fait, pour le profane, rien d’au- duire un tel fonctionnement ! sions sont larges plus le niveau de la ten-
tre qu’un appareil d’électrostimulation. Le circuit simple à base de temporisateur sion de sortie est élevé. Sachant que l’on
L’auteur s’est vu prescrire le prêt d’un tel du type 555 (dans sa version CMOS) atteint une tension de crête de l’ordre de
instrument par son orthopédiste. L’appa- génère de courtes impulsions qui sont 200 V, il faut que le transformateur uti-
reil comportait un nombre impressionnant appliquées à un transformateur miniature lisé respecte certaines normes d’isolation
de programmes dont il ne fallait utiliser de rapport 1:10. Associé à un conden- (un 516269-62 de Conrad RFA par
qu’un seul. La mesure du signal de sortie sateur de 4,7 nF, le transformateur cons- exemple). En sortie, une embase Cinch
obtenu dans le programme en question titue un réseau de résonance parallèle bon marché assure un bon contact avec
montra qu’il s’agissait d’oscillations atté- qui, par résonance, relève la tension de le câble des électrodes.

98 elektor - 7-8/2006
On peut trouver les électrodes adhésives S1
visibles sur la photo (il en existe des version
à utilisation unique et longue durée) en R1
BC556
pharmacie et dans les magasins de maté-

100k
T1
D1

riels médicaux bien achalandés. Elles sont 8 4


R3
le plus souvent dotées de couplages qui R2 R
1N4004
BT1 C1 7
permettent de les brancher sur un appa-

6k8
47 Ω
DIS
IC1
reil à embases de 2 mm, ce qui signifie 100µ
OUT
3
16V
9V TR1
qu’il vous faudra probablement réaliser P1 2
TR
555
6 THR
votre propre câble d’interconnexion.
C3
Il n’est pas nécessaire, pour le traitement 10k
CV
1 5
de parties du corps facilement accessi- 4n7
400V
C1 C2
bles (bras), d’ouvrir beaucoup le poten-
1 : 10
tiomètre avant de sentir les picotements 100n 10n

caractéristiques. Les parties du corps 050281 - 11


moins sensibles (genoux, jambes) requiè-
rent un niveau de tension sensiblement
plus important et c’est-à-dire une position TENS doté de plusieurs programmes ar=2000&month=4&art=61185
plus « ouverte » du potentiomètre avant (pilotés par microcontrôleur), nous vous du site Elektor qui propose à cet endroit
de réagir. renvoyons à la page un stimulateur musculaire électronique.
Si vous souhaitez réaliser un appareil www.elektor.fr/Default.aspx?tabid=28&ye (050281-1)

Des gammes
pour un voltmètre 069
R1
INH

Vin R2

Iin

INL

Plage R1 R2 040037- 11

2V 910k 100k
20 V 1M 10k
Vin les pour sonder des intensités de courant. mètre, celle qui se situe à l’entrée d’un
200 V 1M 1k Mesurer des tensions plus hautes demande ampèremètre se doit d’être la plus basse
2000 V 1M 100 Ω de les atténuer à l’aide d’un diviseur de possible. Sa valeur dépend de la gamme
tension. On leur adjoint donc R1 et R2. Si souhaitée et vaut celle de R2. Mais il ne
200 mA 0Ω 1k
R1 se trouve en série avec l’entrée + du faut pas oublier que la chute de tension à
2 mA 0Ω 100 Ω module, R2 vient en parallèle sur les bor- ses bornes ne peut excéder 0,2 V, puis-
Iin
20 mA 0Ω 10 Ω nes d’entrée. Le tableau montre le rapport qu’elle se trouve à l’entrée du module.
correct entre R1 et R2. La plupart des Lors des mesures, faites attention à ce
200 mA 0Ω 1Ω
modules présentent une impédance d’en- que des tensions dangereuses, voire mor-
trée de 10 MΩ. Avec l’atténuateur, elle telles peuvent atteindre ces composants,
Des modules de voltmètre, on en trouve tombera à 1MΩ, c’est encore suffisant certainement sur les gammes de 200 et
en abondance, aussi bien à écran LCD pour la plupart des mesures. 2 000 V. Et puis pensez aussi que n’im-
qu’à LED. Habituellement, leur gamme de Avant de mesurer un courant à l’aide porte quelle pièce, même une résistance,
base est 200 mV en continu, vous ne d’un voltmètre, il faut convertir ce débit ne tolère pas ipso facto de pareilles ten-
pouvez pas mesurer plus de 0,2 V, ce en une tension équivalente en lui faisant sions à ses bornes. Il faut absolument,
qui n’est pas très utile. Heureusement, il traverser une résistance. Le tableau vous pour ces gammes-là, vous procurer des
est assez simple d’étendre leur domaine renseigne également sur les valeurs de résistances spécialement destinées à cet
de mesure vers les tensions plus élevées. ces résistances. usage particulier.
En outre, vous pouvez utiliser ces modu- Contrairement à la résistance d’un volt- (040037-1)

7-8/2006 - elektor 99
070
Uwe Reiser
LM35 goes ADC
Le circuit décrit ici travaille de concert
avec le thermomètre à LED (décrit ailleurs
dans ce numéro), mais vu son intérêt en
tant que module de traitement de signal
pouvant être connecté à n’importe quel
CAN (Convertisseur Analogique/Numé-
rique) nous ne pouvons nous empêcher
de vous le présenter tout seul. Notre
vieille connaissance ô combien populaire
qu’est le capteur de température LM35
fournit une tension de sortie de 10 mV
par degré Kelvin sur une plage de tem-
pérature s’étendant de –55 à +150 °C.
La tension de sortie passe de –550 mV à
–55 °C à 1 500 mV à +150 °C. À
l’évidence, cette plage ne convient pas
pour piloter un CAN classique doté
d’une entrée unipolaire dont la plage s’é-
tend de 0 à 5 V, ce qui implique de
doter d’un offset la tension fournie par le
capteur avant de l’amplifier.
Nous venons ainsi d’identifier les 2 sous-
ensembles majeurs du montage dont la demi-degré). On dispose ainsi d’une sortie du capteur à une tension de 245
figure 1 donne le schéma. De par le excursion en température de 1 090 mV, mV x 4,587 = 1 124 mV par rapport
dimensionnement du circuit, la plage de ce qui implique un gain de 5 000 à la masse du circuit. Dans ces condi-
mesure s’étend de –24 à +84 °C. La mV/1 090 mV = 4,587x. C’est IC2.B tions, la tension de sortie de IC2.B est
tension de sortie du capteur s’étale, pour qui se charge de cette fonction, son gain exactement de 0 V lorsque la tempéra-
ces températures, de –240 à +840 mV. A répondant à la formule R7/R6 + 1. ture est de –24 °C et de 5 V lorsque
Il faut ajouter à ces 2 valeurs 0,5 K (5 L’amplificateur opérationnel IC2.A com- cette dernière est de +84 °C.
mV) de manière à pouvoir évaluer un mande la tension d’offset. Il paramètre la Il est possible, grâce à ces 2 formules,
dépassement négatif ou positif (d’un masse du LM35 à laquelle se réfère la de redimensionner le circuit pour n’im-

1 D1 IC1
1N4002 7805

R3
100 Ω
R1 1 LM35CZ
C3 C5 C7
3k9

100µ 2
100µ IC3
25V 100n 25V JP1

1
5
3 R8
7
0 IC2.B 330 Ω T
2
R4 6
P1 1 K2
IC2.A 100 Ω
3
K1 250 Ω R6 R7
C1 8 C2
9...12V 1k3 4k7
IC2
AC/DC
470µ 25V 4 100n R2 R5
C6 C8 C9
820 Ω

27k

100n 1µ 100n
25V

C4 D2

100µ
IC2 = TLC272 030190 - 2 - 11
1N4002
25V

100 elektor - 7-8/2006


2 C9
P1
K2

(C) ELEKTOR
ROTKELE )C(

R1

R4
R3
IC1 C2 C7

JP1
R2
IC2

R6
C8
C3

030190-2
2-091030

D1

C6
IC3

R5
R7
C5
D2
C4 C1 R8
K1 030190-2
9..12V 0

Semi-conducteurs :
Liste des composants D1,D2 = 1N4002
R8 = 330 Ω IC1 = 7805
P1 = ajustable 250 Ω IC2 = TLC272
Résistances : IC3 = LM35CZ
R1 = 3kΩ9
R2 = 820 Ω Condensateurs :
Divers :
R3,R4 = 100 Ω C1 = 470 µF/25 V K1 = 2 picots
R5 = 27 kΩ C2,C5,C6,C9 = 100 nF K2,JP2 = embase autosécable à 3
R6 = 1kΩ3 C3,C4,C7 = 100 µF/25 V contacts
R7 = 4kΩ7 C8 = 100 µF/25 V 1 cavalier

porte quelle plage de températures. Le R3/R7 découple la tension d’alimenta- composants soient prévus pour la plage
calcul du diviseur de tension R1, P1 et R2 tion du capteur du reste du circuit pour de température souhaitée. Toutes les ver-
est simple. Le cavalier JP1 sert à l’étalon- la mettre à l’abri de toute influence para- sions C du capteur sont prévues pour
nage du circuit. Si l’on relie l’entrée de site. La diode D1 fait office soit de une plage allant de |-40 à +110 °C, les
l’amplificateur IC2.B à la sortie de l’am- redresseur (si la tension fournie par l’a- versions D se limitant à de 0 à 100 °C.
pli op d’offset IC2.A, on simule la limite daptateur est alternative), soit de protec- La précision du thermomètre dépend bien
de température inférieure. tion (en cas d’inversion de polarité de la évidemment de la tolérance des compo-
L’alimentation du montage se fait par le tension d’alimentation). De manière à ne sants. Il faudra donc veiller à ce que R6
biais d’un adaptateur secteur (9 à 12 V pas avoir à utiliser un amplificateur opé- et R7 soient aussi proches que possible
CA ou CC). En dépit de la faible valeur rationnel rail-à-rail pour pouvoir forcer de la valeur calculée. La tension de sor-
de la consommation de courant, elle IC2 jusqu’à 0 V, D2 fixe la masse du tie du régulateur IC1 joue un rôle elle
n’est que de quelque 50 mA, nous utili- circuit à 0,7 V au-dessus du potentiel aussi, elle sert de référence pour le CAN.
sons un régulateur 1 A capable de four- inférieur de la tension d’alimentation. Des dérives à ce niveau se traduisent par
nir une tension de +5 V parfaitement L’électronique du capteur prend place sur un étalement ou un resserrement de l’é-
stable sans nécessiter de radiateur. Le la petite platine représenté en figure 2. chelle des températures.
régulateur attaque directement le divi- Le seul pont de câblage à implanter se (030190-2)
seur de tension de IC2.A, mais il sert trouve entre C3 et IC2. Il faut bien veiller
également à alimenter le circuit du CAN à ce que non seulement le capteur de Lien :
connecté à l’embase K2. La paire température mais aussi certains autres www.national.com/pf/LM/LM35.html

Contrôle acoustique
pour clignotant
Udo Burret tique. On a bien évidemment autre chose
071
c’est-à-dire lorsque le clignotant reste en
à faire que de s’hypnotiser sur les fonction pendant une durée anormale-
Il arrive souvent, qu’en tant que cycliste ampoules de signalisation. Le petit mon- ment longue.
et amateur Roller (qui oserait encore par- tage de la figure 1 est celui d’un auxi- L’alimentation de l’électronique est déri-
ler de patin à roulettes) on en arrive à liaire de rappel acoustique. Il ne réagit vée du relais du clignotant. Lorsque ce
oublier de couper le clignotant si le sys- pas immédiatement après la mise en dernier est en fonction une tension de
tème de locomotion en question n’est pas fonction du clignotant mais après écou- forme rectangulaire arrive, par le biais de
doté d’un contrôle de clignotant acous- lement d’une certaine temporisation, la borne soit T1 soit T2 au pont de redres-

7-8/2006 - elektor 101


sement que constituent les diodes D1 à
D4, l’autre borne se trouvant toujours, au D5

Clignotant véhicule
travers des ampoules des clignotants non P1
C1 1N4001 T1
allumées, au potentiel de la masse. C1 500k
1000µ
tamponne et lisse la tension continue pul- R1
25V
LA1 LA2
sée, la diode D5 évitant que le conden- S2

10k
sateur électrochimique ne se décharge au 8 4 D1 D2
R
cours des pauses de la tension du cligno- R2
7
DIS 4x Relais
+12V
T1 1N4001
tant. Dans ces conditions, le temporisa- IC1 clignotant

100k
R3
3
teur 555 se voit alimenté par une tension 2
TR
555
OUT 1k2
D3 D4
d’alimentation suffisamment propre tant 6 THR BC327
LA3 LA4 S1
que le clignotant est en fonction. CV BZ1

Le temporisateur IC1 est monté en oscilla- 1 5


C2 C3
teur et attaque, par le biais de T1, un T2 LA1 ... LA4 : Ampoules clignotant
S1, S2 : Interrupteur clignotant
résonateur piézo-électrique. La sortie du 2µ2
25V
10n

555 est active au niveau bas, de sorte


que le transistor commence par bloquer, 1 050392 - 11

le résonateur étant réduit au silence. Le


temporisateur ne cesse de charger et de chimique étant encore totalement Le circuit sera monté dans un boîtier étan-
décharger le condensateur C2 aux, déchargé. Ce n’est qu’après écoulement che et monté à un endroit bien protégé
respectivement 2/3 et 1/3 de la tension de cette temporisation que la sortie est du « mobile motorisé à 2 roues ». Le
d’alimentation ce qui se traduit par une activée au niveau bas pour la durée de résonateur pourra être monté hors du boî-
durée de pause de 0,7 x C2 x l’impulsion (0,7 x C2 x R2, soit 0,15 tier si l’on en utilise une version pouvant
(R2+R1+P1). Le potentiomètre P1 permet s) de sorte que le résonateur se mani- supporter les projections liquides. La
d’obtenir une durée de pause de l’ordre feste. Ceci n’est vrai qu’à condition qu’il connexion du contrôle de clignotant
de 1 s au maximum. Le premier inter- y ait application, au collecteur de T1, acoustique prend la forme d’une paire
valle, c’est-à-dire le temps s’écoulant d’une tension de +12 V, ce qui est bien de conducteurs seulement et se fera à un
avant que le résonateur ne se manifeste le cas lorsque le relais du clignotant vient endroit où les lignes du clignotant sont
pour la première fois est sensiblement juste de coller et que les ampoules du cli- facilement accessibles.
plus long vu que le condensateur électro- gnotant s’allument. (050392-1)

Programmation sérielle
072
Parallax, fabricant que le Basic Stamp a
du Propeller
mis sur la carte des spécialistes de micro- +3V3 DIL
contrôleurs a présenté, très récemment le 11 (7)
RES
Propeller (l’Hélice) : il s’agit d’un nouveau C1 R5
T3

microcontrôleur mais pas exactement PC 10k


comme les autres. On se trouve en effet Serial Port 10n R6
BC547
en présence de pas moins de 8 proces- K1
10k

R1 R4
Parallax Propeller

seurs 32 bits (baptisés « COG », acro-


10k

4k7

nyme sans signification connue, en lan- 6


2 Rx Rx 40 (38)
gage Propeller) « coincés » dans un boîtier BC547 A31
7 T1
ne comportant que 40 (!) broches. Cette 3 Tx
R2

construction permet un vrai multi-traite- 8


10k
T2
R3 R7
ment (multi-processing) et, de par la struc- 4 DTR
1k
Tx 39 (39)
A30
10k

ture interne très bien pensée, il est relative- 9


5 GND
ment facile de réaliser des applications BC557
ayant trait au traitement de signaux ou de
SUB D9
vidéo. Le Propeller peut être programmé 9 (5)
VSS
tout aussi bien en langage de haut niveau LQFP
« Spin » qu’en assembleur. Le processeur 064005 - 11

et les outils de programmation sont des


développements propres à Parallax, le
matériel étant le leur au niveau le plus d’importé donc. La raison de ce choix est naître de conflits de brevets avec d’autres
bas, celui des transistors de la puce. Rien d’éviter à tout prix des problèmes pouvant fabricants. Le résultat « décoiffe » et

102 elektor - 7-8/2006


demande au développeur de penser sérielle rustique. Le kit de développement sur le bout des doigts, nous vous propo-
d’une façon radicalement différente ! de Parallax possède pour cela une sons ici le schéma d’une solution relati-
Comme il est de plus en plus courant sur connexion USB plus d’actualité et vement simple. Attention : l’alimentation
les processeurs modernes, le Propeller est moderne, mais si vous préférez travailler du Propeller se fait sous 3,3 V !
doté d’une interface de programmation avec le port RS-232 que vous connaissez (064005-1)

Stabilisateur haute tension


protégé en court-circuit
On n’a pas à chercher longtemps un sta-
073
bilisateur d’alimentation basse tension. Il D1

est en revanche plus difficile à trouver si


1N4004
la tension est plus élevée, cas d’une l’a- T2
limentation de montage à tubes, par R1 MJE350
exemple. Comme nous avions besoin 22 Ω
R2 R5 R6
d’un régulateur simple, nous avons dû le C2
C3

100 Ω

47k

100k
fabriquer. L’utilité du montage associé à la 100p
15p
quadruple alimentation pour amplifica- T1
C1

teur hybride décrite plus haut ne vous 100p

échappera pas. T3
BC557B
Le régulateur proprement dit ne comp-
rend que trois transistors. Un quatrième
est chargé de la limitation de courant. Le MJE340 C5
170V T4 155V
montage est un régulateur série positif à 100n
250V
un transistor PNP (T2) dont la chute de
tension sera aussi faible que possible. BD140 D2
Le fonctionnement n’est pas compliqué. 39V
Lorsque la tension de sortie décroît, T4 0W5
tire l’émetteur de T3 vers le bas. De ce R3 R4 D3 R7
C4
fait, T2 s’ouvre plus et la tension de sortie
10M

47k

100k
39V

remonte. Le courant de base de T2 est 0W5


100n

limité par R4. Les condensateurs C1 et


C2 assurent la stabilité. Ils sont en série 064016 - 11

de façon que la tension par condensa-


teur à la mise sous tension et en court-cir-
cuit ne soit pas trop élevée. Prenez tou- bornes de R1 permet à T1 de conduire. sûr (SOAR, Safe Operation ARea) de T2.
tefois pour C1 à C3 des modèles qui Ce transistor limite alors la tension base- En court-circuit et pour une tension d’en-
supportent au moins 100 V. D1 protège émetteur de T2. Des crêtes de tension trée de 140 V, un petit courant de 30
T2 contre les tensions négatives qui peu- extrêmement rapides sur R1 pourraient mA peut circuler et, si vous ne permettez
vent survenir lors d’un court-circuit à l’en- nuire à T1 si R2 ne le protégeait pas. pas à T2 de dégager son excès de cha-
trée ou de grandes capacités en sortie. Le régulateur est amorcé par R3. Sans leur (un radiateur d’au moins 10 K/W),
La tension de référence est définie par cette résistance, nous n’aurions initiale- il ne vivra pas vieux.
deux diodes Zener de 39 V en série, si ment pas de tension en sortie et aucun Si la tension de sortie doit être plus
bien que nous avons 78 V sur la base de courant ne traverserait la base de T2. grande, remplacez R6 par une résistance
T3. En prenant R6 égale à R7, nous obte- Grâce à R3, T2 s’ouvre un tout petit peu, plus grande. De même, pour une tension
nons une tension de sortie deux fois plus ce qui suffit à amener le régulateur à sa de référence plus élevée, remplacez T4
élevée, de l’ordre de 155 V donc. La sor- valeur finale. par un MJE350. Si le courant demandé
tie du diviseur de tension R6/R7 est tam- En service normal, pour une chute de ten- n’est que de quelques mA, T4 et R4 sont
ponnée par T4. Elle peut donc être à haute sion de 15 V sur le régulateur, 30 mA superflus et le diviseur de tension R6/R7
impédance et ne souffrira pas du courant peuvent travers T2 sans que ce transistor peut se connecter directement sur l’émet-
de base de T2 (ce courant est à peu près ait besoin de refroidissement. Sa tempé- teur de T3.
celui d’émetteur de T3). La régulation n’est rature de jonction est alors de 70 °C, L’atténuation de l’ondulation du montage
certes pas stabilisée en température mais attention à vos doigts, vous pourriez vous est de quelque 50 dB. Son courant de
cette application n’en souffre pas. brûler! Dans la mesure où la tension d’en- repos est de 2,5 mA et, pour de faibles
La limitation de courant autour de T1 ne trée diminue, le régulateur peut délivrer courants, la chute de tension ne dépasse
peut pas être plus simple. Pour un courant un courant plus intense. Ce courant est pas 1,5 V.
de sortie d’environ 30 mA, la tension aux déterminé par la zone de fonctionnement (064016-1)

7-8/2006 - elektor 103


Circuit de présélection
074 pour servo
+5V
IC1
7805

K1
R3
C3 C4 C2 C1
33k

100n 1000µ 100n 330n


16V

14

16 13
RA7/OSC1/CLKIN RB7/T1OSI/PGD
15 12
RA6/OSC2/CLKOUT RB6/T1OSO/T1CLK/PGC
4 11
RA5/MCLR/VPP RB5
3 IC1 10
RA4/TOCLK/CMP2 RB4/PGM
2 9
RA3/AN3/CMP1 RB3/CCP1
1 8
RA2/AN2/VREF RB2/TX/CK
18 7 S5
RA1/AN1 PIC16F628 RB1/RX/DT
17 6
RA0/AN0 RB0/INT

SAVE 1
5
S1 S3 S6
D2 D1

MIN MAX
+ RECALL 1 SAVE 2
S2 S4 S7
R2 R1
1k

1k

- RECALL 2 SAVE STARTUP

060082 - 11

Elmar Jongerius Le matériel est fort simple à mettre en ser-


vice. Les résistances de polarisation des Nr. Nom Fonction
Ce circuit a vu le jour pour utiliser des sept poussoirs sont déjà intégrées dans
servomoteurs issus du monde du modé- le PIC et le logiciel se charge de la sup- Mouvoir le servo
S1 Up
dans le sens positif
lisme. L’accent est mis sur la mémorisa- pression des rebonds des contacts. On
tion de certaines valeurs présélection- utilise deux LED pour afficher les valeurs
nées. On utilise pour cela la mémoire principales et l’alimentation est fournie Mouvoir le servo
S2 Down
interne d’un PIC16F628A. par un circuit basé sur le 7805. On peut dans le sens négatif
On manipule le circuit à l’aide de sept également s’aider d’un connecteur pour
poussoirs pour obtenir les fonctions sui- faciliter le branchement du servomoteur.
Adopter la valeur
vantes : Le logiciel du projet a été rédigé en PIC- S3 Recall 1
de Set 1
basic et assorti de commentaires. Vous
• Bouton plus pouvez le compiler et éventuellement le
Adopter la valeur
• Bouton moins modifier à l’aide de la version simplifiée S4 Recall 2
de Set 2
• Mémoriser présélection 1 et gratuite du compilateur PICbasic de
• Mémoriser présélection 2 Proton. Il faut dans ce cas éliminer les
• Mémoriser position de départ commentaires. S5 Set 1
Stocker la position
• Rappeler présélection 1 Le code du logiciel est disponible sur le actuelle dans Set 1
• Rappeler présélection 2 site www.elektor.fr sous le numéro
EPS060082-11. Quant au PIC prépro- Stocker la position
S6 Set 2
Le module s’emploie à automatiser diffé- grammé, vous pouvez le commander actuelle dans Set 2
rentes fonctions mécaniques. On peut l’u- sous la référence EPS060082-41
tiliser, outre en modélisme, pour comman- auprès des adresses habituelles. La ver- Stocker la position
der des robinets, orienter des miroirs, etc. sion citée du PICbasic est à télécharger S7 Set Initial actuelle comme
Il pourra aussi donner la mesure de son directement de www.picbasic.org. position de départ
talent lors de démonstrations. (060082-1)

104 elektor - 7-8/2006


Module 8 canaux
pour oscilloscope
Helmut Steffes
075
Les oscilloscopes +12V

multicanaux coûtent C3 C2
cher, ceux qui en
10µ
possèdent plus de 100n
25V
+5V
sont purement et
simplement hors de R10
14 C31 14 C32
prix. Mais pourquoi IC1 IC2
680 Ω

ne pas faire soi- 7 100n 7 100n IC1.F IC4


R3 5
même ce que l’on 13
1
12
10k
3 7
R6
ne peut pas s’ache- 1%
6

5k6
2 1
ter. C’est là la rai- IC1.E 4
R4 8
son qui nous a 11
1
10 1% R11
10k LT1227

470 Ω
amené à dévelop- 1%
R7 R9

5k6

10k
per ce module qui IC1.D
P1
permet à un oscillo- 9 8
R5
1% 1% C6 C7
1 10k
scope de visualiser R2
10k 1%
R8
100n 10µ
1k

8 canaux. Pour des

10k
25V
IC1.A CTR4
raisons évidentes de 1 2 1 0
3
1%
1 + IC2.A 4
complexité, ce CT
C1 5 –5V
module ne peut trai- 2
CT=0 6
3 11
ter que des signaux 470p 0 MUX
10 0
numériques. 9
G
7
2
4
Ch 1 0
L’électronique peut Ch 2
3
1
5
2 IC3 +5V
être subdivisée en Ch 3 2
1 3 74HC151
Ch 4
2 unités : un multi- 15 6
16
Ch 5 4 C8
plexeur n canaux Ch 6
14
5 IC3
13
vers 1 et le généra- Ch 7 6 8 100n
12
teur de tensions en Ch 8
7
7
EN
marches d’escalier 0
correspondant. On 060013 - 11

trouve des multi-


plexeurs pour
signaux numériques
dans toutes les familles de circuits inté- ches d’escalier soit, par le biais d’un avec le signal de sortie du multiplexeur
grés. Nous avons utilisé ici un cadencement correct du circuit de géné- toutes les conditions nécessaires pour une
74HCT151, un multiplexeur 8 canaux ration des marches d’escalier, toujours visualisation correcte des signaux sont
au prix très abordable. Avec le pilotage attribuée au même signal de canal. remplies. C’est un amplificateur opéra-
adéquat, il connecter successivement les tionnel très rapide, IC4, qui se charge de
8 entrées à la sortie. Nous en avons Il devient possible ainsi d’étudier la chro- ce mélange. P1 permet de jouer sur la
ainsi terminé avec la moitié de l’électro- nologie des circuits numériques les plus fréquence de cadencement sur une plage
nique constituant notre module. Si main- simples jusqu’au bus 8 bits des micro- allant de 100 kHz à de l’ordre de 1,8
tenant nous relions les signaux de sortie processeurs les moins complexes. Ce MHz. Il est possible ainsi de multiplexer
de IC3 sans la moindre électronique d’a- montage fonctionne comme une sorte des signaux lents de fréquence élevée et
daptation à l’entrée d’un oscilloscope d’analyseur logique pour les signaux aussi des signaux rapides de fréquence
nous aurons bien, en principe, écriture numériques les plus lents. lente ce qui permet une visualisation très
des 8 canaux, mais ils seront superpo- Les marches d’escalier proprement dites peu perturbée. Chaque impulsion d’hor-
sés et par conséquent peu exploitables. sont générées de la façon la plus simple loge produit une marche d’escalier et fait
Si l’on procède à un mélange avec la qui soit, à l’aide de ce que l’on appelle un passer le multiplexeur à l’entrée suivante.
tension en marches d’escalier et que l’on réseau R2R (R3 à R8) et ce à partir de 3 Il faudra, si l’on veut pouvoir utiliser des
trouve la bonne chronologie, il y a signaux numériques, signaux fournis par fréquences de commutation situées dans
moyen de réaliser un beau décalage le diviseur binaire IC2.A, un 74HC393 les alentours de 2 MHz, disposer d’un
dans le plan vertical de sorte que l’on ait dont les sorties attaquent le multiplexeur oscilloscope ayant une bande passante
une visualisation propre des 8 canaux. IC3 de façon synchrone. Si l’on mélange d’au moins 20 MHz.
Il faut pour cela que chacune des mar- alors la tension en marches d’escalier (060013-1)

7-8/2006 - elektor 105


Télécommande
076
Carlos Ferreira
Easy Home
Une situation qui peut arriver à tout le
monde. Vous vous trouvez confortable-
ment installé dans votre fauteuil en train
de regarder la télé et voici qu’il vous faut
vous lever pour aller allumer ou éteindre
la lumière ou encore tirer les rideaux.
Aujourd’hui, nombre de salons possèdent
un double (sous une forme ou une autre)
éclairage de plafond, un éclairage d’am-
biance et une commande électrique des
fenêtres et/ou des rideaux. L’idée est de
commander ces différents dispositifs à
l’aide de la télécommande TV.
Cette électronique, conçue pour vous per-
mettre un maximum de nonchalance
devant votre téléviseur, « repose » sur
un PIC16F84. Le choix de ce composant
tient principalement à la taille de son
EEPROM interne nécessaire pour le stoc-
kage des codes infrarouges (IR) program-
mables par l’utilisateur. Nous faisons +5V +5V +5V
K1
appel, pour la commande de systèmes TSOP1836
tels que ceux évoqués plus haut, à 4 SFH5110
TK1833
relais travaillant de concert avec des D2 RE1

interrupteurs pour lampes dans une confi-


guration bistable. 1N4148 T1
R3
Si nous jetons un coup d’oeil au schéma 1k
nous voyons le bloc d’interrupteurs DIP et BC547A
son réseau de résistance attaquent le port +5V 1 2 3 +5V
K2
+5V
A du microcontrôleur, ceci en vue de la
programmation des codes IR et pour le C3
choix du mode de fonctionnement pour S1 D3 RE2
100n
toutes les sorties (nous y reviendrons). Le 1 2 3 4 5

capteur IR est lui relié à la ligne de port 14


1N4148 T2
R4
RB7 du PIC. 4
MCLR RB0/INT
6
1k
Le quartet (nibble, ensemble de 4 bits) RB1
7
17 8 BC547A
de poids faible attaquant le port B sert 18
RA0 IC1 RB2
9 K3
RA1 RB3 +5V
à la commande, par le biais de résistan- 1 10
RA2 RB4
ces de 1 kΩ et de transistors de type 2
RA3
PIC16F84
RB5
11

BC547, des relais de sortie. Il sert éga- 3


RA4/T0CKI RB6
12
D4 RE3
13
lement au pilotage de l’indicateur multi- 2 3 4 5 6
RB7

OSC2 OSC1
fonction que constitue la LED D1 prise sur
15 16 5 1N4148 T3
la ligne de port RB6. X1 R5
1k
Le quartz X1 entouré par les condensa- R1 1 5x10k
teurs C1 et C2 fournit le signal d’horloge R2 BC547A
C1 4MHz C2
K4
1k

nécessaire au microcontrôleur, un troi- +5V +5V


22p 22p
sième condensateur, C3, servant à gar-
der la tension d’alimentation la plus pro- IC2 D1
D5 RE4
3
pre possible.
L’alimentation du circuit se fait par une 1
1N4148 T4
tension régulée de 5 V à un courant suf- R6

fisant pour la commande des 4 bobines 2


TK1833
1k

de relais (140 mA par relais environ) BC547A


050233 - 11
auxquels s’ajoutent les quels milliampè-
res consommés par le microcontrôleur, le

106 elektor - 7-8/2006


ROTKELE )C( 1-332050 050233-1 050233-1 (C) ELEKTOR
K4
D1
T4

D5
R2 RE4
IC2
R6
K3
T3

D4
IC1

RE3
C3 R5

X1 T2 D3

S1 RE2
R4
K2
T1
C1
C2

D2

RE1
R1

R3
K1
- +

capteur IR et la LED. Nous avons, dans Elektor, publié diffé- les codes RC5, vous pouvez envisager
Le montage a été conçu pour répondre rentes réalisations utilisant le code RC5. d’acheter une télécommande universelle
aux commandes IR codées selon les nor- Le programme écrit pour ce projet est que l’on trouve actuellement à des prix
mes du protocole RC5 de Philips. Ce stocké dans le microcontrôleur PIC. Il per- défiant toute concurrence.
protocole comporte une trame de 14 met de sauvegarder un maximum de 4 Pour éviter que les relais ne changent d’é-
bits. Les 2 premiers bits, toujours forcés codes RC5 différents, ces codes pouvant tat suite à une interruption de la tension
« 1 », servent à définir le début d’une alors commander les 4 sorties. Prenons secteur, les états des relais sont sauvegar-
trame. Le 3ème bit est le bit d’activation un exemple : supposons que votre télé- dés dans l’EEPROM du microcontrôleur
qui signale une action répétitive sur une commande TV soit en mesure de com- d’où ils sont relus lors de chaque réinitia-
touche. Les 5 bits qui suivent servent à mander 5 systèmes : le téléviseur (par lisation du PIC.
identifier le système auquel est adressé défaut), le magnétoscope (VCR), le lec- L’activation des rideaux électriques dif-
le message. Les 6 derniers bits représen- teur de DVD (DVD), l’ampli de votre fère de celle des lampes sachant qu’elle
tent l’instruction envoyée. chaîne audio (AMP) et le récepteur satel- requiert l’émission d’une impulsion brève
À noter qu’en « langage » RC5, un « lite (SAT). Si vous n’avez pas, par exem- vers les relais.
1 » logique prend la forme d’une trans- ple, de magnétoscope, les codes IR cor- En vue de rendre la télécommande domes-
ition de 0 V à VCC, un « 0 » logique respondants sont à votre disposition pour tique la plus universelle possible il est pos-
étant la transition inverse, de VCC à 0 la Télécommande Easy Home. Si votre sible de commander tous les relais (le para-
V. La durée d’un bit est de 1,777 8 ms. télécommande n’est pas compatible avec métrage se faisant par les interrupteurs DIP)

Tableau 1. Mode de programmation


Liste des composants
Inter DIP (S1) ON Inter DIP (S1) OFF Paramétrage code pour
Résistances : #1 #2, #3, #4 relais 1
R1 = réseau SIL de 5 x 10 kΩ
R2 à R6 = 1 kΩ
#2 #1, #3, #4 relais 2
#3 #1, #2, #4 relais 3
Condensateurs :
C1,C2 = 22 pF #4 #1, #2, #4 relais 4
C3 = 100 nF
#1, #2 #3, #4 tous les relais OFF
Semi-conducteurs : Note : La LED clignote 1 seconde après paramétrage du code.
D1= LED faible courant
D2 à D5 = 1N4148
IC2 = module récepteur IR, tel que,
par exemple, TSOP1836, SFH5110
ou TK1833 Tableau 2. Mode de service
T1 à T4 = BC547 Inter DIP (S1) OFF = Mode Bascule ON = Mode Impulsion
Divers : #1 basculer relais 1 impulsion de 1 s sur relais 1
X1 = quartz 4 MHz
IC1 = PIC16F84 programmé
#2 basculer relais 2 impulsion de 1 s sur relais 2
(EPS050233-41 (cf. adresses #3 basculer relais 3 impulsion de 1 s sur relais 3
habituelles)
platine EPS050233-1 disponible #4 basculer relais 4 impulsion de 1 s sur relais 4
auprès de The PCB Shop Notes : La LED clignote 1 seconde après toute action au niveau des relais. Un clignote-
RE1 à RE4 = relais encartable bobine
ment rapide de la LED signifie une mauvaise réception du code RC5 ou réception correcte
5 V/140 mA
du code mais sans action associée.

7-8/2006 - elektor 107


dans l’un des 2 modes suivants : DIP sur OFF. tion un clignotement à 1 Hz signifie
• basculement entre les positions mar- 2. Basculez l’inter #5 (celui relié à la que le code IR a été enregistré dans
che (ON) et arrêt (OFF) avec mise en ligne RA4/TOCK1) sur ON pour pas- l’EEPROM du microcontrôleur.
mémoire pour les éclairages; ser en mode de programmation. En Le fichier du code assembleur du PIC uti-
• basculement entre les positions mar- vous aidant du tableau 1 mettez les lisé ici est disponible au téléchargement
che (ON) et arrêt (OFF) avec mise en autres interrupteurs dans les positions gratuit depuis notre site Internet, sous la
mémoire pour les éclairages; requises pour sauvegarder en EEPROM dénomination de EPS050233-11.zip.
émission d’une impulsion pour d’autres les codes IR souhaités. Vous pourrez le trouver dans la rubrique
systèmes tels que des rideaux électriques. 3. Mettez l’inter #5 en position OFF. Magazine -> 2006 -> Juillet/Août. Le
Si les économies d’énergie vous tiennent En vous aidant du tableau 2 configu- PIC programmé est disponible auprès
à coeur il est également possible de pro- rez les autres interrupteurs de manière des adresses habituelles (code
grammer un code IR de manière à ce à choisir le mode de relais souhaité. EPS050233-41).
qu’il mette tous les relais sur Arrêt (et Lorsque l’on se trouve en mode de ser- (050233-1)
vous économise 5 V x 140 mA = vice, une LED D1 clignotant rapide-
0,7 watt ! par relais). ment indique la réception de codes IR Attention : Les contacts des vis des bor-
sans fonction associée. Un clignote- niers K1 à K4 et certaines pistes de la platine
Voici comment configurer la Télécom- ment à 1 Hz (1 fois par seconde) allant vers les relais peuvent véhiculer la tension
mande Easy Home. indique la réception de code IR pro- du secteur. Il faudra donc respecter impérative-
ment les règles de sécurité électrique lors de la
1. Mettez le circuit sous tension en grammé et exécution de l’action cor-
réalisation de ce montage.
ayant positionné tous les interrupteurs respondante. En mode de programma-

Contrôleur pour
077
Dirk Gehrke, Texas Instruments
convertisseur-abaisseur
+3V3...+6V R1
33m Ω
Le contrôleur TPS6420x de Texas Instru-
S
ments a été conçu pour pouvoir fonction- G T1

ner soit avec un set comprenant de 1 à IC1 4


Si2323
3 piles montées en série, mais aussi à 5
I SENSE
6
D L1 +3V3
VIN SW
une tension d’alimentation de 3,3 V, et 5µH 24m Ω
2A9
de 5 V soit encore à une tension d’ali- TPS64202 R2 R3
C3
DBV
619k

mentation USB. Sa sortie est en mesure 1


EN FB
3
4p7
de fournir un courant de 2 A à un sys- Optional
2
tème à microcontrôleur travaillant à une C1 C4

tension de service de 3,3 V. Par un R4


47µ
X7R 10µ D1 C2 6V3
dimensionnement adéquat des compo- 100m Ω
365k

10V

sants de paramétrage externes (self, MBRM120


MOSFET à canal P et diode Schottky) on
peut faire en sorte que ce composant 050267 - 11

puisse fournir une large plage de tension


de sortie et ceci à diverses puissances.
Autres caractéristiques intéressantes de tie maximal de 3 A si tant est que le pertes de commutation. Le contrôleur pré-
ce circuit : une consommation de cou- MOSFET à canal P et la diode Schottky senté ici adapte sa fréquence de commu-
rant au repos (en mode désactivé) extrê- le permettent. tation en fonction de la charge, de sorte
mement faible (1 pA typique) et en fonc- On se trouve en présence d’un convertis- qu’il est très proche des solutions de
tionnement hors-charge (20 pA). Il est en seur abaisseur travaillant en mode asyn- convertisseurs PFM/PWM.
outre possible de relier directement la chrone qui, contrairement aux contrôleurs Le schéma montre un convertisseur abais-
tension d’entrée aux bornes de sortie au PFM/PWM (Pulse/Frequency et Pulse seur classique capable de faire d’une ten-
cas où la tension d’entrée a une valeur Width Modulation respectivement) opère sion d’entrée comprise entre 3,3 et 6 V
égale ou inférieure à la tension souhai- à une durée d’activation constante et/ou une tension de sortie de 3,3 V à un cou-
tée en sortie. à une durée de non-activité constante. rant de sortie pouvant atteindre jusqu’à
Il suffit de quelques composants exter- Avec les contrôleurs abaisseurs conven- 2 A. La résistance de shunt de 33 mΩ
nes pour permettre au TPS6420x de tionnels on travaille en mode PWM optionnelle assure une limitation de cou-
balayer une plage de tensions de sortie lorsque la charge est moyenne ou forte, rant. Le TPS64202 est un contrôleur
allant de 1,2 V au niveau de la tension pour passer en mode PFM lorsque la connaissant une durée d’activation mini-
d’entrée et de fournir un courant de sor- charge est faible de manière à limiter les male variable paramétrable entre 1,6,

108 elektor - 7-8/2006


0,8 et 0,4 µs, et possédant un temps de Temps
désactivation fixe de 300 ns. Le contrô- TSOP Délais Application
d’activation
leur se charge d’activer un FETMOS pris
Idéal pour un rendement élevé sur l’ensemble
dans le trajet de la tension d’alimentation 64200 1,6 µs 600 ns
de la plage de charge en sortie.
jusqu’à ce que la tension de sortie ait
atteint sa valeur nominale ou que soit Temps d’activation réduit pour des fréquen-
dépassé le courant maximal admissible 1,6/0,8/0,4/ ces de commutation supérieures que dans le
64201 600 ns
pour le shunt. Si le courant devait dépas- 0,2 µs cas du TPS64200, mais pas de fréquence de
ser la valeur maximale fixée, on a dés- commutation audible.
activation du FETMOS pendant une
Idéal pour des applications à rapport cyclique
durée de 300 ns. Si c’est la tension de proche de 1, requérant une fréquence de
sortie nominale qui est atteinte, le FET- 64202 0,6/0,8/0,4 µs 300 ns commutation élevée, pour passer, par exem-
MOS est également coupé, état dans ple, de 3,8 à 3,3 V (la durée de désactivation
lequel il reste jusqu’à ce que la tension détermine la fréquence de commutation).
de sortie tombe en-dessous de la valeur
nominale. Lorsque les courants requis Idéal pour des applications à rapport
sont très faibles, le contrôleur fonctionne cyclique faible, requérant une fréquence de
64203 0,6 µs 600 ns commutation élevée, pour passer, par exem-
en mode discontinu (DCM = DisConti- ple, de 5 à 1,5 V (la durée de désactivation
nuous Mode). Lors de chaque cycle de détermine la fréquence de commutation).
commutation, le courant démarre à zéro,
monte à sa valeur, selon le cas, de consi-
gne ou maximale pour retomber à zéro. ce mode, le courant de self n’est jamais (Digi-Key ou Farnell) bien qu’elle soit en
À l’instant de désactivation de la diode nul. La tension de sortie est alors direc- boîtier CMS et non pas dans un boîtier
Schottky l’énergie résiduelle de l’induc- tement proportionnelle au rapport Powermite comme la MBRM120. La
tance produit une oscillation rapidement cyclique (rapport des durées d’activation chute de tension à 1 A est plus élevée
amortie à la fréquence de résonance du et de pause). (0,6V au lieu de 0,45 V). Les fabricants
filtre de sortie. Cette oscillation à faible En cas de problèmes pour mettre la main de ces 2 types de diodes sont IRF et
énergie en mode discontinu est normal et sur le FETMOS à canal P Si2323 de Vis- ON Semiconductor.
n’a pas d’effet sur le rendement du hay-Siliconix, on pourra le remplacer par (050267-1)
convertisseur. Il est possible de l’atténuer un IRLML6401 (type 12 V) ou un IRLML Littérature :
à l’aide d’un réseau RC série optionnel. (type 20 V) de IRF. Ces 2 types de FET- Cf. www.ti.com :
Dans le cas de courants de sortie impor- MOS présentent une résistance de canal SOT23 STEP-DOWN CONTROLLER,
tants le convertisseur abaisseur travaille plus importante, mais leur capacité de numéro document SLVS485
en mode de conduction continue (CCM grille est plus faible. Il existe une alterna- TPS6402 Evaluation Module (3,3 V@2 A),
= Continuous Conduction Mode). Dans tive pour la diode Schottky, la MBRM140 numéro document SLVU093

Pilote à FET
pour microprocesseur
Les entrées/sorties (E/S) des micropro-
078
cesseurs modernes sont capables de faire 1 +UB
+5V
circuler des courants relativement forts.
La plupart d’entre elles peuvent fournir
RL
(délivrer à partir de l’alimentation) ou atti-
rer (évacuer vers la masse) 20 mA sans
difficulté. Cela suffit à commander sans
intermédiaire une LED ou même un FET µP N-FET

(transistor à effet de champ) de puis- BUZ10 4A (5Vgs)


sance. Il suffit d’en relier directement la BUZ100 27A (5Vgs)
IRL3705 150A (5Vgs)
grille à la sortie du microprocesseur,
comme à la figure 1. En revanche, faire 060036 - 11

attaquer en direct un FET par un pilote


moins puissant, comme la logique clas-
sique de la série 4000, n’est pas une capacité d’entrée de plusieurs nF (nano- quelques chiffres. En charge comme en
bonne idée. Le FET ne pourrait alors que farad). Ce condensateur doit être chargé décharge, le temps nécessaire vaut
commuter très lentement. Il faut savoir et déchargé par la sortie du microproces- approximativement V·C/I =
qu’un FET de puissance peut avoir une seur. Pour s’en faire une idée, voyons 5V·2·10-9/(20·10-3) = 0,5 ms.

7-8/2006 - elektor 109


Pas très rapide, d’accord, mais un délai
souvent acceptable, semble-t-il… 2 +UB

+12V
Or, tout FET n’en est pourtant pas capa-
ble, en réalité. La plupart d’entre eux, RL
avec une tension sur la grille de 5 V ne R2

peuvent commuter que quelques ampè- +5V

2k2
BC547B
res. Les FET dits « logiques » le font
mieux, parce qu’ils sont rendus capables T2
T3
de travailler sous des tensions de grille D1

plus basses. Pensez-y donc au moment


1N4148
d’acheter un FET. De nombreux micropro- µP R1
cesseurs modernes fonctionnent à plein 2k2 T1

régime avec à peine 3,3 V d’alimenta- BC547B


tion, ce qui n’est pas non plus de nature
à aider un FET logique. 060036 - 12

La solution consiste à lui fournir une ten-


+12V
sion de grille plus haute, mais il y faudra 3
un peu de matériel supplémentaire,
comme par exemple celui de la 1 +UB
figure 2. Le microprocesseur com-
mande T1 à travers une résistance qui 1
+5V RL
limite le courant de base. T1 passe en
conduction et forme avec D1 un chemin à 1
très basse résistance vers la masse, par
lequel la grille se décharge vite. 1

Quand T1 bloque, sa tension de collec-


teur s’élève rapidement à 12 V, parce µP 1

que D1 bloque et la capacité de la grille


1
ne peut donc influencer le processus. La
grille est effectivement reliée à ce point
060036 - 13
par l’émetteur suiveur T2 qui fait en sorte
que la grille arrive vite et sous basse
résistance à proximité des 12 V. sont des tampons et peuvent traiter des ble la solution idéale, mais ici aussi, il y
L’exemple montre une tension de 12 V, courants supérieurs (environ 4 mA a un piège. En fait, ces portes ne voient
mais elle peut être assez différente. Avec comme source et 16 mA comme drain un « 1 » logique à l’entrée que si la ten-
une limite malgré tout, parce que si vous vers la masse. En outre, ils peuvent tra- sion y atteint au moins les 2/3 de la ten-
envisagez de travailler sous 24 V, par vailler jusqu’à 18 V. On peut aussi les sion d’alimentation. En pratique, il est
exemple, il faut se souvenir que la plu- brancher en parallèle les uns sur les aut- souvent possible de trouver un arrange-
part des FET ne tolèrent pas davantage res, de quoi former un excellent pilote ment. Un système à microprocesseur
que 15 ou 20 V sur la grille. de FET (cf. figure 3). Si vous branchez sous 5 V peut certainement entraîner un
Nous avons évoqué la série 4000 et sa en parallèle les 6 portes (d’une même 4049 sous 9 V, mais pour 12 V, cela
faible tenue en courant. Il existe deux puce !) elles pourront constituer facile- devient problématique !
exceptions : le 4049 et le 4050, qui ment une source de 20 mA. Cela sem- (060036-1)

Hotte aspirante
079
Heino Peters
automatique
l’allumage de l’un des feux d’une cuisi- que l’on a coupé le gaz, la hotte se
nière au gaz. Le montage décrit ici va coupe automatiquement, de même que
À y regarder de près, on peut s’étonner encore plus loin vu qu’il procède à une son éclairage. L’intérêt d’utiliser 2 cap-
que les hottes aspirantes de nos cuisines comparaison entre la température sous teurs est d’avoir un comportement iden-
ne se mettent pas en fonctionnement la hotte à celle régnant tout près mais à tique de la hotte été comme hiver.
automatiquement pour s’arrêter tout aussi l’extérieur de la hotte. En cas de diffé- Lors de la finalisation du montage il est
normalement d’elles-mêmes. Un simple rence de température (réglable) on aura important que le capteur IC1 soit disposé
capteur de température collé dans la mise en route de la hotte et, si on le sou- au centre à l’intérieur de la hotte et
hotte devrait déjà permettre de détecter haite, aussi de son éclairage. Une fois qu’IC2 soit implanté lui à côté ou au-des-

110 elektor - 7-8/2006


sus de cette dernière (en évitant qu’il soit
au soleil). Lorsque la température sous la +5V...+15V

hotte dépasse celle régnant à l’extérieur R3 R4 R5 R7 R10


8 D1
de celle-ci, la sortie à collecteur ouvert C1

3k3

3k3

3k3

3k3

3k3
IC1 hotte
aspirante
de IC3.A véhiculera la tension d’alimen- 4 RE1
100n
tation via R6. Le sous-ensemble formé par
1N4001
IC3.B et les résistances R7 à R10 consti- R9
100k
tue un trigger de Schmitt dont nous avons 3
R6
besoin sachant que, dans la plage inter- IC3.A
1
3k3
5 T1
R1 2 7
médiaire, la sortie de IC3.A ne passe IC3.B

3k3
6
pas instantanément de 0 V au niveau de IC1 IC2 LM335 BC517
BC517

la tension d’alimentation et inversement. P1

La sortie de IC3.B véhicule alors, au tra- IC3 = LM393

vers de R10, la tension d’alimentation 2k5


LM335 LM335
R2 R8
mettant ainsi T1 en conduction. Le relais

3k3

3k3
adj C E
colle et la hotte et son éclairage sont mis B

en fonction.
Nous pouvons, par le biais de P1, ajuster 060089 - 11

la tension de sortie de IC1 à 0,1 V envi-


ron dans les deux sens, ce qui cor-
respond à de l’ordre de 10 °C. En ce fiche et prise secteur incorporées que l’on cuisinières la chaleur augmente immédia-
qui concerne la valeur de la tension d’a- pourra ainsi en toute sécurité intercaler tement après l’allumage d’un feu. Dans le
limentation on adoptera de préférence la entre la prise du secteur et la fiche d’ali- cas d’une plaque électrique céramique ou
tension de service du relais utilisé. mentation de la hotte. inductive, il faut un peu plus de temps
Il est pratique de mettre le contact d’ac- Ce montage fonctionne le mieux avec une avant que l’on ait activation du relais.
tivation du relais dans un petit boîtier à cuisinière au gaz vu qu’avec ce type de (060089-1)

Applets de simulation 080

Des programmes de simulation pour cir- le fonctionnement de divers montages de ble d’ajouter des composants, cette fonc-
cuits analogiques, il en existe de tous base analogiques ou numériques. Ten- tion n’est pas tout à fait programmée:
types, caractéristiques et prix. Il est bien sions et courants s’affichent dans une vous voyez bien le composant apparaî-
sûr souvent plus intéressant d’essayer un fenêtre d’oscilloscope, vous pouvez modi- tre sur le schéma mais il n’a aucun effet
montage sur son ordinateur que de sor- fier les schémas en ajoutant, retranchant sur le fonctionnement du montage. Que
tir d’emblée son fer à souder. ou modifiant des composants. Il n’est cela ne gâche pas votre plaisir. Il est pra-
Paul Falstad propose sur son site un malheureusement pas (encore ?) possi- tique de trouver une bibliothèque bien
applet Java gratuit qui permet de simuler remplie d’exemples de montages qui

7-8/2006 - elektor 111


donnent à l’applet une belle valeur éduca- électronique et offre de nombreux projets Weblink:
tive. Chaque simulation est accompa- de physiques et de mathématiques. www.falstad.com/mathphysics.htm
gnée d’une brève explication. Assez de matériel pour remplir utilement Simulation électronique sous le titre
Le site propose beaucoup d’autres simu- quelques heures agréables... Electrodynamics/Analog Circuit Simulator
lations. Il ne se cantonne pas à la seule (060196-1) Applet

LCD graphique
081 84x48 pixels
1 2

Pour quelques euros seulement ! au particulier. Attention, le pas est de 1,14 mm !


Après de telles louanges, que peut-on lui On reproduit le système de connexion
Marcel Cremmel reprocher ? La difficulté de mise en ?uvre original. Des essais ont démontré une
est due à la connectique. En effet, le excellente fiabilité avec des pastilles éta-
Les afficheurs alphanumériques (x lignes connecteur est constitué de lamelles « res- mées au rouleau. Les lecteurs intéressés
de n caractères) sont très populaires. De sort » dorées (sur le LCD) qui s’appuient trouveront sur le site d’Elektor une
coût raisonnable, ils sont assez faciles à sur des pastilles (dans le téléphone) pour empreinte pour le logiciel PROTEL.
mettre en ?uvre. établir les contacts. Deux solutions « ama-
Nous vous proposons cependant de les teur » sont possibles : Connecteur
remplacer par un LCD qui les surpasse On soude directement une nappe de N’essayez surtout pas d’extraire l’affi-
en tous points : 8 fils sur les lamelles (figure 1): cheur de son enveloppe en plastique.
• Il est graphique (84x48 pixels),
• Permet d’afficher jusqu’à 6 lignes de
14 caractères (matrice 8x5) 3 IC1
LCD Nokia 3310

• À chacun de créer sa propre police 19


1
&
EN
9
10
de caractères, K1
Ecouteur
• Il est facile à piloter (liaison série syn- 14
1 STROBE 1
VDD
chrone à 5 fils) AUTOFDX
15
2 D0
330 Ω
R1 2 18 2
SCLK
ERROR 3 D1 R2 3 17 3
• Possède un contraste incroyable INIT
16
4 D2
330 Ω
R3 4 16 4
SDIN
330 Ω
• Ne consomme que 110 mA sous SLCTIN
17
18
5 D3
330 Ω
R4 5 15 5
D/C
CE
3,3 V 19
6 D4
330 Ω
R5 6 14 6
GND GND
11

• Il est rétro-éclairable, 20
7
8
D5 7
8
13
12
7
8
CAP
12

• Et qui plus est, ne coûte que 3 à 6 €, 21


22
9
D6
D7
9 11
C2
RESET

neuf ! 10
ACK
23 74HC541
Mais où trouve-t-on ce LCD au rapport 24
11
BUSY IC2
10µ 6V3
12
qualité/prix sans égal ? En fait il s’agit 25
13
PE LP2950ACZ-3.0
READY +3V0
d’une pièce détachée d’un produit de
très grande diffusion : le LCD des télé- DB25
PORT LPT 20
phones portables NOKIA 3310 (on peut C1
IC1
aussi utiliser celui des 3410, la résolution 10
100n
est alors 96x64 pixels). On trouve sur la
Toile de nombreux sites qui vendent ce 060080 - 11

produit (neuf ou d’occasion) à l’unité et

112 elektor - 7-8/2006


LSB
tions les plus courantes : initialisation,
4 0 écriture de texte (2 tailles de police), des-
sin simple (tracé de pixel et de droite). Il

Y-address
est écrit pour la famille MSP430 sous
l’environnement gratuit IAR [2] mais est
MSB facilement adaptable à d’autres mC car
5 il n’utilise aucune ressource matérielle
0 X-address 83
060080 - 13
spécifique (coupleur SPI entre autres).
Il vous est en outre proposé le pro-
gramme « Test_LCD_Nokia_3310 » (cf.
figure 6) tournant sur PC et permettant
de6 tester l’afficheur connecté au port
parallèle suivant le schéma de la
figure 3.
L’installation de ce programme est sim-
ple : copier l’exécutable dans un quel-
conque dossier et le fichier
« TVicLPT.sys » dans C:\Windows\Sys-
tem32\Drivers.

Fonctions disponibles :
Celle-ci comporte également une partie organisée en 6 lignes de 84 octets, soit • Dessin libre à la souris
du clavier du téléphone. On peut s’en 504 octets. Les 8 bits d’un octet représen- • dessin de texte
débarrasser par une découpe du plas- tent les états des 8 pixels verticaux cor- • Scroll à vitesse variable dans les
tique (trait rouge sur la photo de la respondants de l’écran (état « 1 » = pixel 4 directions.
figure 2). Ne découpez pas la partie noir, cf. figure 4). • Sauvegarde du dessin.
supérieure si vous comptez utiliser le sys- La tâche du logiciel est donc consé- La faible consommation du LCD permet de
tème de connexion original : les vis de quente : pour afficher du texte par exem- l’alimenter par un port de sortie « impri-
fixation permettent de maintenir la pres- ple, il doit « dessiner » chacune des lett- mante ». On a toutefois inséré un régula-
sion des contacts. res dans la mémoire d’écran. teur 3 V et des portes tampon pour éviter
L’affectation des registres de configura- tout risque de détérioration du LCD. Il sem-
Alimentation tion du PCD8544 et de la RAM ble en effet qu’il n’apprécie pas qu’on
Il suffit d’appliquer une tension VDD com- « écran » est réalisée par une liaison applique des tensions sur les entrées
prise entre 2,7 et 3,3 V à l’afficheur. Ce série synchrone : logiques alors qu’il n’est pas alimenté.
dernier intègre le convertisseur DC-DC • SCE : sélection du circuit (5) (060080-1)
qui produit la tension nécessaire au LCD • SDIN : entrée données série (3)
découplée par C2 (voir schéma de la • SCLK : horloge synchrone (2) Liens Internet
figure 3). • D/C : sélection donnée/commande [1] www.semiconductors.philips.com/
(4) products/
Programmation • RES : RAZ (Reset) (8). [2] MSP430, 4K KickStart Edition v3.40A
Le LCD utilise le contrôleur PCD8544 de La figure 5 montre le chronogramme sur www.iar.com
Philips [1]. La documentation complète typique de l’écriture d’une commande. Le fichier archive « LCD_Nokia » compor-
est disponible sur la Toile. Vous trouverez sur le site d’Elektor un pro- tant tous les fichiers cités se trouve sur
Le circuit comporte une mémoire d’écran gramme de test en C comportant les fonc- www.elektor.fr

Mesure
de capacité d’un accu
Saviez-vous qu’on peut connaître ce qu’il phique ci-joint du fabricant Panasonic, il
082
ment pour évaluer convenablement la
reste de charge dans un accumulateur est clair que la tension de l’élément dimi- capacité et en plus, il faut connaître l’in-
avec un voltmètre numérique ordinaire ? nue à mesure qu’il se vide. Il vous suffit tensité débitée. Cela dure certainement
Ce serait chouette, non ? Pourtant, c’est donc de connaître la tension pour savoir une minute ou deux.
possible, mais uniquement avec des à quel point il est encore chargé (les pes- Deux possibilités s’offrent à vous. Si le
accus Lithium-ion. simistes diront déjà vide). Vous voyez débit est connu et constant, dans une
Il y a pas mal de sortes d’accumulateurs aussi que le graphe donne trois courbes, lampe de poche, par exemple, vous pou-
Li-ion, mais il est malgré tout possible de selon la consommation. Il faut donc effec- vez mesurer la tension et chercher la
donner une idée générale. Dans le gra- tuer la mesure en cours de fonctionne- capacité dans le graphique. Si la

7-8/2006 - elektor 113


consommation est inconnue ou variable,
réalisez périodiquement une mesure aux 5,00
bornes d’une résistance. Avec 20 Ω
4,75
vous êtes dans la courbe du haut (0,2C
ou 180 mA). Si vous ne prenez qu’une 4,50
0,2 C
seule résistance, elle va devenir brûlante, 4,25
parce qu’elle doit dissiper 0,66 W alors 4,00
1,0 C
qu’une résistance ordinaire n’en tolère

[V]
3,75
que 0,25 W d’habitude. Combinez plu-
tôt par exemple cinq résistances de 100 3,50
Ω en parallèle. 3,25
Pour atteindre une plus grande précision, 2,0 C
3,00
tracez vous-même le graphe de votre
accumulateur. Chargez-le à fond pour 2,75
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000
commencer et branchez à ses bornes une
[mAh] 064017 - 11
résistance connue, les 5 résistances de
100 Ω par exemple. Relevez la tension
toutes les cinq minutes et copiez les résul-
tats dans un tableau Excel, qui vous en Évaluez le courant durant un intervalle : 180 mA, 1C c’est 900 mA, 2C = 2 x
fournira après coup un magnifique tracé. prenez la tension moyenne au cours de 900 = 1 ,8 A.
Et si vous n’avez pas respecté les prises cette période (tension de début plus celle
de mesure à intervalle régulier, fournis- de fin à diviser par 2) et divisez par la Cette méthode n’est pas applicable aux
sez-lui les temps réels et choisissez un résistance. La capacité est alors ce cou- accumulateurs CdNi ni NiMH, mais bien
graphique échelonné, qui seul tient rant déterminé multiplié par le temps cor- pour les anciens accus au plomb à condi-
compte d’intervalles irréguliers. Excel respondant. tion que la température soit constante. Un
peut en outre vous gratifier d’un axe des Le graphe imprimé ici vaut pour un accu usagé présente en outre une courbe
x étalonné en temps (option chronolo- accu de 900 mAh. Un courant de assez différente d’un neuf.
gique) et convertir le temps en capacité. 0,2C représente donc 0,2 x 900 = (064017-1)

083 Un pH-mètre en E-blocks

John Dobson Comme vous le savez certainement, il sent un signal de mesure, entre 0 et 5
existe une gamme d’environ 40 cap- V, proportionnel à la grandeur à mesu-
La mesure du pH détermine l’alcalinité ou teurs en E-blocks, de quoi mesurer à peu rer. Les capteurs numériques fonctionnent
l’acidité d’un liquide. Et ça sert à quoi ? près tout ce qui est mesurable comme de différentes manières, nous les passe-
Par exemple à vérifier la qualité de l’eau paramètre physique autour de vous, rons (momentanément) sous silence,
dans un aquarium. Savez-vous comment depuis l’accélération jusqu’à la concen- dans cet article-ci du moins.
construire un tel appareil de mesure ? tration de l’eau en calcium. Les capteurs Le capteur de pH (potentiel hydrogène)
Voici une réponse en E-blocks. analogiques de la série E-blocks fournis- que nous utiliserons ici délivre une ten-

114 elektor - 7-8/2006


sion de 1,75 V pour un pH de 7, soit la pH décroissant, on atteint donc 0 V au 8 bits, donc une plage de 255 valeurs,
neutralité absolue, et sa tension aug- pH 14, tandis qu’un pH de 0 correspond la tension de pointe à l’entrée du CAN
mente de 0,25 V pour chaque unité de à 3,5 V. Avec un convertisseur A/N de de 3,5 V (pour un pH 0) correspond à
la valeur 180. Ce qui va nous permettre
de calculer la hauteur du pH pour toutes
Tableau de calculs de pH les valeurs numériques (n) en sortie du
CAN comme suit :
idx Vin n pH int fcv pour int

0 0 0 14 14 PHINT[0]= 14 pH = [14 – (n / 180)] x 14


1 5 13,61111 14 PHINT[1]= 14
En pratique, nous ne demandons qu’une
2 10 13,22222 13 PHINT[2]= 13 résolution de 1 et comme l’espace dispo-
nible dans la mémoire du PIC est res-
3 15 12,83333 13 PHINT[3]= 13
treint, nous ne calculerons que 40 valeurs
4 20 12,44444 12 PHINT[4]= 12 de mesure équivalentes à des pH,
comme dans le tableau. Nous avons fait
5 25 12,05556 12 PHINT[5]= 12
usage de la fonction CONCATENATE
6 30 11,66667 12 PHINT[6]= 12 d’Excel pour construire la FCV (Flowcode
variable) de la colonne INT. Cela nous
7 35 11,27778 11 PHINT[7]= 11
permet de former une table que nous
8 40 10,88889 11 PHINT[8]= 11 pourrons copier directement dans un
icône de calcul en Flowcode.
9 45 10,5 11 PHINT[9]= 11

10 50 10,11111 10 PHINT[10]= 10 Le matériel requis pour construire un proto-


type de capteur de pH est représenté sché-
11 55 9,722222 10 PHINT[11]= 10 matiquement. Nous y voyons un Multipro-
12 60 9,333333 9 PHINT[12]= 9 grammateur assorti d’une carte de capteur
sur le port A et d’un écran LCD sur le port
13 65 8,944444 9 PHINT[13]= 9 B pour afficher la mesure du pH.
14 70 8,555556 9 PHINT[14]= 9
Le programme en Flowcode qui com-
15 75 8,166667 8 PHINT[15]= 8 mande la mesure de pH est relativement
16 80 7,777778 8 PHINT[16]= 8 simple. Une macro de démarrage initia-
lise l’écran LCD puis entre dans une bou-
17 85 7,388889 7 PHINT[17]= 7 cle sans fin. À l’intérieur de la boucle,
18 1,75 90 7 7 PHINT[18]= 7 nous allons échantillonner le CAN, lire les
8 bits de poids fort (valeurs de 0 à 255)
19 95 6,611111 7 PHINT[19]= 7 représentatives du pH puis les adresser à
20 100 6,222222 6 PHINT[20]= 6 la table de conversion pour obtenir la
valeur à afficher à l’écran. Le fichier
21 105 5,833333 6 PHINT[21]= 6 pHmeter.fcf (fcf est l’extension d’un fichier
22 110 5,444444 5 PHINT[22]= 5 Flowcode) pour le programme expérimen-
tal est disponible au téléchargement sur
23 115 5,055556 5 PHINT[23]= 5 notre site sous le numéro 065123-
24 120 4,666667 5 PHINT[24]= 5 11.zip. Ce fichier contient également la
feuille de calcul du pH en Excel.
25 125 4,277778 4 PHINT[25]= 4

26 130 3,888889 4 PHINT[26]= 4 La photo représente le système de mesure


du pH plongé dans une tasse qui contient
27 135 3,5 4 PHINT[27]= 4 du liquide de nettoyage dont le pH est 9.
28 140 3,111111 3 PHINT[28]= 3 Ceci est une démonstration d’un capteur
analogique simple. Mais la partie cen-
29 145 2,722222 3 PHINT[29]= 3 trale de la routine peut servir à comman-
30 150 2,333333 2 PHINT[30]= 2 der un système de surveillance du pH. Le
même principe s’applique à la plupart
31 155 1,944444 2 PHINT[31]= 2 des capteurs analogiques, à condition
32 160 1,555556 2 PHINT[32]= 2 d’adopter la formule mathématique adé-
quate en fonction du capteur utilisé, elle
33 165 1,166667 1 PHINT[33]= 1 peut se révéler parfois plus compliquée.
34 170 0,777778 1 PHINT[34]= 1
Les modules E-blocks, capteurs et logiciels
35 175 0,388889 0 PHINT[35]= 0 associés sont disponibles dans l’e-
CHOPPE (cf. le site www.elektor.fr).
36 3,5 180 0 0 PHINT[36]= 0
(065123-1)

7-8/2006 - elektor 115


Changeur de genre
084
L’un des plus grands problèmes d’une
SCSI2
technologie en permanente évolution est
que certains périphériques, média et
interfaces tombent (trop) rapidement
dans l’oubli. On se trouve alors forcé de
procéder à toutes sortes d’adaptations
pour pouvoir continuer à utiliser certains
appareils. Aujourd’hui, si l’on souhaite
connecter des périphériques SCSI à un
nouveau PC, on préférera utiliser un
contrôleur SCSI externe plutôt qu’une
carte PCI à enficher dans le PC. On cons-
tate alors avec dépit que le connecteur
haute-densité apparaît être du genre
mâle et qu’il ne peut par conséquent pas
s’enficher dans le périphérique concerné
ou son câble de liaison.
Débrouillards que nous sommes, nous
allons imaginer la réalisation d’un chan-
geur de genre, une sorte d’adaptateur
permettant d’interconnecter deux connec-
teur de même genre au travers d’un
adaptateur doté de 2 embases de l’au- que Farnell en ait au moins deux à son reil concerné, ce qui évite d’avoir à effec-
tre genre. Le problème qui se pose est catalogue (cf. la liste des composants). tuer des contorsions...
alors d’établir les bonnes interconnexions, Nous avons conçu le dessin de la platine La platine se compose de 2 moitiés.
de choisir les bons connecteurs et de tenir de manière à ce que changeur de genre Nous utilisons 2 fois la même embase,
compte de la vitesse des signaux. En ce terminé il puisse être intercalé dans le mais les brochages des interconnexions
qui concerne les embases, il semblerait plan du câble ou de l’interface de l’appa- (K2 et K4) sont disposés en miroir l’un

1
SCSI 2 high density SCSI 2 high density
K1 K3
DB0_A 26 1 1 26 DB0_B
DB1_A 27 2 K2 K4 2 27 DB1_B
DB2_A 28 3 DB5_A 1 2 DB7_A DB7_B 1 2 DB5_B 3 28 DB2_B
DB3_A 29 4 3 4 DB1_A DB1_B 3 4 4 29 DB3_B
DB4_A 30 5 5 6 DB3_A DB3_B 5 6 5 30 DB4_B
DB5_A 31 6 7 8 DB0_A DB0_B 7 8 6 31 DB5_B
DB6_A 32 7 9 10 DB2_A DB2_B 9 10 7 32 DB6_B
DB7_A 33 8 11 12 DB4_A DB4_B 11 12 8 33 DB7_B
DBP_A 34 9 13 14 DB6_A DB6_B 13 14 9 34 DBP_B
35 10 15 16 DBP_A DBP_B 15 16 10 35
36 11 17 18 RES3_A RES3_B 17 18 11 36
RES3_A 37 12 RES1_A 19 20 RES1_A RES1_B 19 20 RES1_B 12 37 RES3_B
38 13 21 22 21 22 13 38
RES4_A 39 14 RES2_A 23 24 RES2_A RES2_B 23 24 RES2_B 14 39 RES4_B
40 15 25 26 RES4_A RES4_B 25 26 15 40
ATN_A 41 16 27 28 ATN_A ATN_B 27 28 16 41 ATN_B
42 17 29 30 ACK_A ACK_B 29 30 17 42
BSY_A 43 18 31 32 MSG_A MSG_B 31 32 18 43 BSY_B
ACK_A 44 19 33 34 C/D_A C/D_B 33 34 19 44 ACK_B
RST_A 45 20 35 36 I/O_A I/O_B 35 36 20 45 RST_B
MSG_A 46 21 37 38 SEL_A SEL_B 37 38 21 46 MSG_B
SEL_A 47 22 39 40 REQ_A REQ_B 39 40 22 47 SEL_B
C/D_A 48 23 RST_A 41 42 BSY_A BSY_B 41 42 RST_B 23 48 C/D_B
REQ_A 49 24 24 49 REQ_B
I/O_A 50 25 GND_A GND_B 25 50 I/O_B
TERMPWR_A TERMPWR_B

TERMPWR_A TERMPWR_B
GND_A GND_B

064008 - 11

116 elektor - 7-8/2006


par rapport à l’autre. Si l’on place les placer ces embases d’interconnexion des
côtés « composants » des deux demi- 2 demi-platines par des fils semi-rigides
platines en regard l’un de l’autre et que séparés, mais l’option embases mâle + Liste des composants
les embases « regardent chacune de son femelle donne un changeur de genre très
côté », les interconnexions en miroir se solide. Il vous faudra choisir un écarte- Connecteurs :
K1,K3 = embase SCSI2 high-density
retrouvent exactement l’une en face de ment des 2 demi-platines tel que les 2 50 points en équerre encartable
l’autre. L’interconnexion des 2 demi-pla- connecteurs extérieurs soient dans le telle que, par exemple, Farnell n°
tines ne requiert rien de plus qu’une même plan horizontal. Il faudra bien le 369-3752 ou 854-037)
embase autosécable de 2 rangées de vérifier avant d’effectuer les soudures des K2 (= K4) = embase autosécable à 2
rangées de 21 broches (cf. texte, 1
21 contacts sur chaque demi-platine, interconnexions si l’on n’opte pas pour x mâle, 1 x femelle)
(mâle sur l’une, femelle sur l’autre). On la solution des embases autosécables.
peut bien évidemment imaginer de rem- (064008-1)
064008-1

(C) ELEKTOR
064008-1

K1 K2 K4 K3

Recyclage de flashes
Gérard Guilhem
085
1 TR1

R3 R2
Durant les fêtes de fin d’année, on ne
compte plus les pavillons enguirlandés
FLASH
comme des arbres de Noël. Des lucio-
les par milliers qui luisent, clignotent,
T1
dessinent des motifs, des personnages C1 D1

ou des animaux. TR2


BT1
C2
R1
Nous vous proposons de réaliser une S1 LA1
guirlande hors du commun que donc
1V5
vous ne retrouverez pas chez le voisin et
parallèlement de faire une bonne action 060161 - 11

pour l’environnement puisque nous allons


recycler. La guirlande décrite ici est com-
posée uniquement de flashes électro-
niques. Seules les municipalités les plus équipés d’un flash. Il se fera sans doute un (on ne sait jamais) et pour finir prélevez
riches ont, en raison de son prix, le plaisir de le faire vu que ces boîtiers finis- la platine du flash électronique.
moyen de s’offrir ce genre de décoration sent de toutes façons à la poubelle après De deux choses l’une : le circuit imprimé
que nous allons faire à un prix dérisoire. traitement. Il vous en faut au minimum est de petite taille et pourra donc être uti-
une vingtaine, du même type de préfé- lisé tel quel après une petite modification
Première étape : faites un tour chez votre rence, cela pour vous faciliter la tâche. ou le circuit imprimé est trop grand ce
photographe et demandez-lui de vous Deuxième étape : Ouvrez le boîtier, reti- qui forcera à prélever les composants
garder les appareils de photo jetables rez la pile, déchargez le condensateur qu’il vous faudra insérer sur une carte de

7-8/2006 - elektor 117


votre propre conception.
Il faut commencer par relever le schéma 2 TR1

et identifier les composants. 95% des R2 R3


flashes sont conçus sur la base du
schéma de la figure 1. FLASH
Il en existe plusieurs variantes, certaines
étonnamment complexes pour un module T1
C1 D1
jetable après utilisation avec cellule de DI1
TR2
mesure et thyristor par exemple. Ne pas BT1
C2
utiliser ce type de modèle. 32V R1
TH1
Il est difficile d’imaginer un schéma plus 22n C3

simple, tous les composants sont néces- 100n


1V5
saires. Le transistor T1 est le seul compo-
060161 - 12
sant actif. Épaulé par TR1 et R1, il pro-
duit une tension de l’ordre de 300 V à
partir de la tension de 1,5 V fournie par
la pile alcaline.
C1 se charge progressivement et la
mignonnette au néon LA2 (Ready) s’al-
3 TR1

lume pour signaler que l’énergie emmaga- R2 R3 R4

sinée permet d’obtenir un flash correct.


FLASH
Parallèlement, et plus rapidement encore,
C2 se charge au travers de TR2 et R3. Il D2
T1
ne reste plus qu’à attendre que l’amateur C1 D1
DI1 1N4004
photographe appuie sur le bouton S1 ce TR2 D3
qui se traduit par la décharge de C2 C2
32V
dans TR2 qui produit l’impulsion de haute R1 1N4004
TH1 LA1
22n C3
tension nécessaire à l’allumage du tube
au néon LA1. 100n

C’est très précisément ce dont nous 060161 - 13


avons besoin, à un détail près : nous
n’allons pas passer la soirée à appuyer
sur les différents boutons pour déclencher
les flashes. Il va donc nous falloir trouver flashes concerné, le courant serait trop sécurité, de se tenir en-dessous de
une technique d’automatisation de ce important. Il vaut mieux fournir une ten- 40 volts. Ceci correspond à près de
processus en lui donnant un caractère un sion de 1,5 V à chaque module, les 40 flashes (et quelques soirées pour les
tantinet aléatoire. modules étant montés en série, en veillant monter), mais comme il nous reste
à limiter le courant à 500 mA environ. quelques mois avant les fêtes...
Le résultat de ces cogitations prend la Nous allons, comme l’illustre le schéma Reste « l’emballage ». Tout dépend de la
forme du schéma de la figure 2 qui, partiel de la figure 3, doter chaque taille du module terminé. On pourrait
comparé au premier schéma comporte module d’une paire de 1N4001, diodes envisager d’utiliser des boîtiers pour pel-
3 nouveaux composants (après en avoir qui produiront une chute de tension com- licule translucides que l’on dotera de
perdu 2 devenus inutiles). prise entre 1,3 et 1,4 V, ce qui nous 2 orifices pour le passage en force des
Le thyristor THY1 va se charger du déclen- convient parfaitement. fils et l’étanchéité est assurée.
chement, dès que la tension aux bornes Les flashes sont pris en série sur un fil dont Autre option, de la gaine thermorétracta-
de C3 chargé au travers de R3, aura les deux extrémités sont reliées à une ali- ble translucide de taille convenable. On
dépassé le seuil d’amorçage du diac DI1 mentation continue. Il faut compter envi- découpera une longueur de gaine suffi-
qui lui fournit son courant de gâchette. ron 1 V par module. On peut en effet sante, soit 4 cm de plus que la longueur
Un choix de valeurs judicieux pour R3 et considérer que la majorité des flashes du module. Les fils seront enduits d’une
C3 permet d’avoir un flash par seconde. seront en cours de charge et n’atteindront goutte de colle thermofusible, la gaine
Pour éviter de consommer trop d’énergie, la tension de 1,4 V que quelques dixiè- étant ensuite rétractée. Immédiatement
la valeur de C1 est ramenée à 4,7 voire mes de seconde avant l’éclair, la tension l’extrémité est écrasée fortement à l’aide
10 µF, ce qui permet des flashes suffisam- moyenne se situe donc autour de 1 V. d’une pince plate jusqu’à refroidissement
ment « en chair » sans pour autant trop On comptera 24 VCC pour 20 flashes, complet. Idem pour l’autre extrémité. On
consommer de courant. avec une résistance de protection d’une devrait avoir une bonne étanchéité.
dizaine d’ohms pour absorber les pointes La réalisation d’un circuit imprimé spéci-
Vous aurez sans doute remarqué l’ab- de courant, et bien sûr un fusible de 1 A. fique permet de réduire au minimum la
sence de la mignonnette néon et de sa Le meilleur résultat sera obtenu à l’aide taille du module.
résistance qui ne servent plus à rien. d’une alimentation à courant constant
Dernier problème à régler : l’alimenta- réglable entre 0,5 et 1 A, ce qui permet La consommation moyenne est d’environ
tion. Nous n’allons pas interrompre le de jouer sur la fréquence des éclairs. 12 watts pour 20 modules, ce qui est
réveillon pour remplacer des piles usa- Le nombre de flashes est évidemment parfaitement raisonnable, le résultat
gées. Il n’est pas question d’alimenter le fonction de la tension fournie. obtenu superbe.
montage sous 1,5 V, vu le nombre de Il est recommandé, pour des raisons de (060161-1)

118 elektor - 7-8/2006


Redresseur en pont
à FETMOS de puissance
Wolfgang Schubert
086
F1

C’est tout particulièrement lors R5A


4A T
IRFZ48N
du redressement de tensions

82 Ω
IRF4905
faibles que le pont de redres-
R5 R1
sement peut entraîner des per-

10k

10k
tes importantes. On a vite fait
de perdre 1,5 V et dans le cas 13
14
d’une tension d’entrée de 6 V IC1.D
12 D D
cela représente une perte de T1 T3
G G
25% ! L’utilisation de diodes G S
S S D
Schottky permet de réduire de R9 IRFZ48N R11 IRF4905

68k

68k
2
moitié ces pertes, mais un IC1.A
1
R6 R2
électronicien qui se respecte 3
8k2

8k2

tient à trouver un redressement


n’entraînant (pratiquement) 6V 4 C1 C2 C3

pas de pertes. C’est ce que IC1 = TL084 IC2


2200µ 100n 2200µ
R7 R3 11
permet un redressement syn- 3A 16V 16V
8k2

8k2

chrone. Ce que nous avons en 10


tête est de remplacer le pont IC1.C
8

de redressement par un sys- 68k


R12 R10

68k
9
IRF4905 IRFZ48N
tème actif à découpage. S S

Le principe est simple : Dès G T4 G T2


5
que la valeur instantanée de la 7 D D
IC1.B
tension alternative en entrée 6

dépasse la tension de sortie R8 R4


10k

10k

redressée, on a entrée en
conduction d’un FETMOS qui R8A

permet le passage vers la sortie


82 Ω

de la tension d’entrée. Comme


nous voulons disposer d’un 060042 - 11

redressement double alter-


nance il va nous falloir, au lieu
des 4 diodes classiques d’un pont de férable à une légère « avance » à l’en- de points auxquels il faut veiller :
redressement, 4 transistors FET. trée en conduction car ceci se traduirait Plus la résistance interne est faible, plus
Les résistances R1 à R4 effectuent une par des pertes. On utilisera, pour le divi- les pertes le sont aussi. On trouve aujour-
division de la tension redressée, R5 à R8 seur de tension, des résistances de 1% d’hui des résistances de 50 à 20 mΩ. Ce
faisant de même en ce qui concerne la ou, si tant est que vous en trouviez, des type de FET peuvent supporter des cou-
tension alternative en entrée. Dès que la résistances à tolérance de 0,1%. rants pouvant aller jusqu’à de l’ordre de
tension d’entrée dépasse légèrement la Le circuit de commande à base de TL084 50 A. Cela peut sembler beaucoup, mais
tension redressée, IC1.D fait entrer le est alimenté pat la tension redressée de un courant moyen de 5 A produit aisé-
FETMOS T3 en conduction. Tout comme sorte qu’il n’est pas nécessaire de dispo- ment des crêtes de 50 A dans les FET. Le
c’est le cas avec un pont de redressement ser de tension d’alimentation addition- IRFZ48N (55 V/64 A, 16 mΩ) suggéré
classique, il faut que le FETMOS se trou- nelle. On peut bien évidemment se poser par l’auteur n’est plus produit, mais il
vant en diagonale de T3 entre lui aussi la question de savoir si une telle option n’est pas impossible que vous puissiez
en conduction au même instant. C’est là est utilisable. En l’absence de tension le encore vous le procurer, sinon il vous fau-
la tâche de IC1.B. Lors de la période sui- redressement ne fonctionne pas de sorte dra opter pour un type de FET différent. Le
vante la polarité de la tension alternative que l’on n’aura jamais de tension... IRF4905 par exemple supporte 55 V et
est inversée de 180° et c’est au tour de Nous avons de la chance de ce côté-là. 74 A, sa résistance interne est de
IC1.C et de IC1.A de mettre respective- Tous les FET comportent, dans leur struc- 20 mΩ.
ment T4 et T1 en conduction. ture interne, une diode que nous avons Dans le cas de tensions supérieures à
Comme on peut le constater, le diviseur représentée ici en pointillés. Et c’est 6 V il est préférable d’opter pour des
de tension n’est pas totalement symé- grâce à elle que le circuit démarre (avec valeurs plus importantes des 4 résistan-
trique. La tension d’entrée subit une atté- des pertes il est vrai) ! ces de 8kΩ2 : pour 9 V on prendra des
nuation légèrement plus importante, ce Le choix des FET utilisé n’a rien de cri- 15 kW par exemple et des 22 kΩ pour
qui se traduit par un léger retard à l’entrée tique. On pourra utiliser tous les FET dont 12 V.
en fonction des FET. Cette option est pré- on dispose, mais il est un certain nombre (060042-1)

7-8/2006 - elektor 119


087
Friedrich Weigand
Chrono-brosse
Depuis Einstein, tout le monde est sensé
savoir que le temps est relatif. Ceci est
particulièrement vrai pour les enfants lors-
qu’ils sont occupés à des tâches « ingra-
tes » comme se brosser les dents, opéra-
tions où les secondes durent des heures
et les minutes une petite éternité. Les
parents qui souhaitent faire respecter les
3 minutes de brossage recommandées

Liste des composants :

Résistances :
R1 = réseau SIL de 9 résistances
de1 kΩ

Condensateurs :
C1,C2 = 22 pF
C3 = 100 nF
C4,C5 = 10 µF/63 V radial

Semi-conducteurs :
D1 = LED verte 5 mm faible courant
D2 à D6 = LED jaune 5 mm faible
courant
D7,D8 = LED rouge 5 mm faible 1 +5V
1 R1 9x 1k

courant
D9 = LED bleu 5 mm
D10 = 1N4001 2 3 4 5 6 7 8 9 10
IC1 = AT90S2313-10PC (programmé
EPS 050146-41)
IC2 = 7805

Divers : D1 D2 D3 D4 D5 D6 D7 D8 D9

X1 = quartz 4 MHz
boîtier tel que, par exemple BOS 503
(Bopla)
1 pont de câblage
platine EPS050146-1 (disponible aux
adresses habituelles, cf. +5V
www.elektor.fr)
C3

100n
20
par les dentistes pour éviter les caries pré-
1
coces chez leurs rejetons peuvent opter 19
PB7
RST

pour un dispositif de référence électro- 18 IC1 2


PB6 PD0
17 3
nique. Si de plus la réalisation de ce mon- 16
PB5 PD1
6
PB4 PD2
tage se fait « en collaboration » avec le 15 7
PB3 PD3
sujet, on fait d’une pierre deux coups ! 14
PB2 PD4
8
13 9
PB1 PD5
12 11
IC2
L’électronique de notre chrono-brosse à PB0 PD6
AT90S2313P ≥ +9V D10 7805 +5V
dents de la figure 1 se compose d’IC1, XTAL1 XTAL2
un microcontrôleur RISC d’Atmel bien 5 4 10 1N4001
X1
connu du type AT90S2313, cadencé par C5 C4
un oscillateur constitué par le quartz X1
C1 C2
et les condensateurs C1 et C2. Le micro- 10µ
63V
10µ
63V
contrôleur programmé (EPS050146- 22p 4MHz 22p

41) est disponible auprès des adresses 050146 - 11


habituelles. Le microcontrôleur pilote une

120 elektor - 7-8/2006


série de LED. La LED verte, D1, clignote à faible courant à utiliser impérativement On découvre, à proximité immédiate du
au rythme des secondes. Les LED jaunes pour économiser la pile. Le reste de l’é- réseau de résistance, le seul pont de
des dizaines de secondes et les LED rou- lectronique se résume à un régulateur de câblage du montage. Le régulateur de
ges des minutes s’allument en temps tension fixe, IC2, chargé de fournir la tension, le quartz, C4 et C5 sont mis à
voulu, restant allumées jusqu’à ce que tension d’alimentation du circuit, 7805 plat sur la platine de manière à ce que
nos fameuses 3 minutes soient écoulées. encadré par une paire de condensateurs les LED soient les composants affleurant
Elles s’éteignent ensuite toutes exception de découplage, C4 et C5. C3 sert au le plan supérieur du boîtier. Il est recom-
faite de la LED bleue D9 « Fin d’opéra- découplage de la tension d’alimentation mandé de prévoir un support pour le
tion » qui par son clignotement au rythme à proximité immédiate du microcontrô- microcontrôleur. La plupart des compo-
des secondes indique que le brossage a leur. La diode D10 élimine tout risque de sants utilisés possède une polarité : il est
suffisamment duré. Les courants fournis dommages en cas d’inversion malencon- donc important, si l’on veut que ce petit
par les lignes de port sont limités, de par treuse de la tension d’alimentation four- montage fonctionne du premier coup, de
la présence d’un réseau de résistances nie par la pile de 9 V. veiller à bien la respecter avant de sou-
de 1 kW, à de l’ordre de 2 à 3 mA. L’ensemble de l’électronique prend place der le composant concerné en place !
Cette intensité est suffisante pour des LED sur la platine représenté en figure 2. (050146-1)

2
C3

IC1
D1 X1

C1 C2

D2 D3 D4 D5 D6 C4

R1
IC2

D7 D8 D9

0 + 050146-1 C5
1-641050 050146-1
D10 ROTKELE )C( (C) ELEKTOR

Protection pour pile


La fonction de ce circuit rappelle
088
teur le FET T1. La chute de tension
quelque peu celle d’un compte à entre le drain et la source pour les 2
R1 R3
rebours (sleep-timer) d’un radio- types de FET indiqués (utilisables
100 Ω

1k

réveil. Dès que l’on appuie sur la jusqu’aux courant mentionné pour
touche concernée, le circuit est S1 chacun d’entre eux, 100 mA et 1
activé et interrompt, après un cer- RL A respectivement) est négligeable.
BT1
tain temps, l’alimentation du circuit 4V5...12V ON

ou de l’appareil auquel il est Tant que la tension aux bornes de


connecté. Il est possible ainsi, par R2
C1 D1 C1 est supérieure à la tension de
10M

une simple pression sur une touche, G T1 seuil des FET (de l’ordre de 2 V
47µ
d’éviter d’oublier de couper un 25V pour les types mentionnés), le cou-
appareil alimenté par pile (un appa- S D
rant continue de circuler vers l’ap-
reil de mesure par exemple). BS170 ≤ 100mA
060121 - 11
pareil connecté à la protection. La
IRL540 ≤ 1A
durée pendant laquelle le FET reste
Contrairement à ce qui est le cas en conduction dépend en fait de 3
avec un radio-réveil, on ne se facteurs : la valeur de résistance
trouve pas ici en présence d’un tempori- contact du bouton-poussoir S1 est fermé, de R2 au travers de laquelle se
sateur voire d’une horloge numérique, la le condensateur C1 se charge très rapi- décharge, très lentement, le condensa-
solution est purement analogique et ne dement au travers de R1. La tension aux teur C1, de la valeur de ce dernier et de
requiert que peu de composants. Le bornes du condensateur est alors la valeur de la tension de la pile. Plus la
fonctionnement est enfantin mais d’une encore, même après réouverture de S1, tension à laquelle se charge C1 peut se
efficacité redoutable : Dès que le suffisamment élevée pour rendre conduc- charger, plus il faudra de temps à ce

7-8/2006 - elektor 121


condensateur pour se décharger jusqu’à brutalement, mais voit sa résistance aug- pourrait se traduire, dans le cas d’une
une valeur de tension entraînant le blo- menter peu à peu dès que la tension aux électronique numérique, par la prise
cage de T1. Avec le dimensionnement bornes du condensateur est tombée aux d’un état de fonctionnement non défini. Il
adopté ici pour C1 et R2, il faudra, dans alentours de la tension de seuil. Peu de faudra par conséquent tenir compte de
le cas d’une tension de pile de 5 V, de temps avant la coupure effective de l’ap- cette spécificité du présent circuit lorsque
l’ordre de 10 mn avant que ce ne soit pareil on a une diminution progressive l’on choisit de l’utiliser.
le cas. Le FET ne cesse pas de conduire de sa tension d’alimentation, ce qui (060121-1)

Préamplificateur RIAA
089
Christian Tavernier
multimédia
IC1 = NE5532 R1 D1 +12V
Même si un grand nombre de titres d’al- 100 Ω
1N4004
bums qui étaient disponibles sur des R2
disques vinyles sont peu à peu proposés 8 C1 C2 C3
*
2k2

IC1 optionnel
en CD, tous ne sont pas dans ce cas et 4 10n 1000µ 100µ
loin s’en faut, et vous avez peut-être dans 25V 25V

votre collection des trésors que vous


aimeriez bien convertir en CD. En effet, C4 C5

d’une part la conservation d’un CD est 1n 100µ

plus facile que celle d’un disque vinyle,


25V R3
C8 C9
voir texte *
100k

d’autre part il faut bien reconnaître que R7


5n6
R8
1n5

les platines tourne-disques sont en voie 620k 51k

de disparition, même sur les mieux pour- D C6


3
vues des chaînes Hi-Fi. 1
R4 C7 D
470n IC1.A 220 Ω
Côté logiciel il n’y a aucun problème 2
10µ
pour réaliser une telle conversion. De très R9 63V
1k

nombreux programmes, payants ou gra- R6 R5

tuits, sont là pour « remastériser » avec


22k
100k

C10
plus ou moins de bonheur les disques
22µ
vinyles et éliminer craquements et autres 25V
bruits parasites. Tous travaillent avec la
carte son du PC et c’est par contre là que C13 C14
R10
le bât blesse. En effet, toutes les platines
100k

5n6 1n5
tourne-disques de qualité sont équipées R14 R15

d’une tête de lecture magnétique qui ne 620k 51k

délivre que quelques mV, mais surtout qui G C11


5
nécessite une correction en fréquence par- R11 C12 G
7
470n IC1.B 220 Ω
ticulière qui a pour nom correction RIAA. 6
10µ
Si les plus anciens d’entre-nous savent R16 63V
1k

parfaitement de quoi il s’agit, rappelons R13 R12


22k

brièvement ce qu’il en est pour tous ceux


100k

C15

d’entre vous qui sont de la « génération


22µ
CD » et qui ne voient dans le sigle RIAA 25V

que les pourfendeurs du téléchargement 060111 - 11


pirate de musique sur Internet.
Pour des raisons mécaniques, liées au
procédé de gravure des disques vinyles, tion of America) et qui a donc tout naturel- basses, un tel préamplificateur est très
il est nécessaire, lors de cette dernière, lement été baptisée correction RIAA. sensible à tous les ronflements
d’atténuer fortement les fréquences bas- A la lecture, il faut donc faire l’opération parasites, dont bien sûr celui issu du
ses du spectre sonore au profit des fré- inverse et c’est le rôle dévolu au préampli- 50 Hz du secteur. Il importe d’en tenir
quences les plus élevées. Cette correction ficateur pour cellule magnétique qui, non compte lors de sa réalisation qui doit être
de fréquence particulière se fait en content d’amplifier les quelques mV déli- soignée pour ce qui est des masses et
respectant une courbe très précise qui a vrés par la cellule, réalise aussi la correc- blindages utilisés.
été définie, il y a fort longtemps déjà, tion RIAA. Comme cette correction ampli- Ceci étant, le schéma de notre préampli-
par la RIAA (Recording Industry Associa- fie très fortement les fréquences les plus ficateur est fort simple car il fait appel à

122 elektor - 7-8/2006


un double amplificateur opérationnel très « ronflette » évoqués ci-dessus, de même ment plus élégante, mais pouvant parfois
faible bruit, en l’occurrence un NE5532, qu’il est conseillé de placer le montage ramener un peu plus de bruits parasites sur
dont la courbe de réponse est modelée dans un boîtier métallique relié à sa les signaux, vous câblerez alors les com-
par R7, R8, C8 et C9 (respectivement masse électrique. posants entourés de pointillés et pourrez
R14, R15, C13 et C14) de façon à Pour ce qui est de l’alimentation, trois prélever l’alimentation à partir de la ten-
respecter au plus près la correction RIAA. solutions vous sont proposées : sion positive de 12 volts disponible dans
Son entrée a une impédance de 47 kΩ, Si vous êtes un puriste et que vous sou- votre PC. Un connecteur en Y intercalé sur
qui est la valeur normalisée de toutes les haitez absolument vous affranchir de l’alimentation d’un des périphériques inter-
têtes de lectures magnétiques, et son gain tout bruit parasite, vous utiliserez une nes conviendra très bien pour cela.
à 1 000 Hz est de 35 dB ce qui lui per- simple pile de 9 volts. Les composants Enfin, vous pouvez également recourir à
met de fournir un niveau de sortie de encadrés par un pointillé seront alors un bloc secteur « prise de courant »,
quelques centaines de mV qui convient inutiles. Comme la consommation du réglé sur 12 volts, que vous connecterez
très bien à l’entrée ligne de toutes les car- montage n’est que de quelques mA, une au point + 12 volts du schéma afin de
tes son actuelles. telle solution est acceptable à moins que bénéficier d’un filtrage supplémentaire
La liaison entre la tête de lecture et l’entrée votre collection de disques vinyles soit ce qui n’est pas du luxe avec certains
du montage fera impérativement appel à impressionnante... d’entre eux.
du fil blindé pour éviter les problèmes de Si vous souhaitez une solution technique- (060111-1)

Quadruple alimentation
pour amplificateur hybride 090
C16 C18 C20

D8 D9 D10 D11 D12 D13


C16...C21 = 470µ 63V
D8...D13 = 1N4004 F2
C17 C19 C21 L3 32mA T 170V
30mA
K2
1mH
C22

47µ 400V

C3 C1
K1 D3 D1

47n 47n L1 L2
F1
30V 5 IC1 4
VIN VSW
80VA 100µH 100µH 16V
2A5 T 5A 5A R3 R4 5A
C4 C2
LT1074CT
6k8
14k0

D4 D2 VC GND FB
47n 47n

2 3 1
R1
D1...D4 = B10100 D6
2k2

D5
C8 R2
C5 C6 C7 C9 C10 C11 C12 C13
2k21

POWER
100n 100n 100n 100n 220µ 220µ 100n
63V 63V

2x 1000µ 63V MBR1645


K6 IC2 +12V
F4
TR1 +16V 7812
230V 32mA T
K4
f K3
F3

6V C14 C15
750 mA 12V
K5 1A
100n D7 10µ
0A5 T
f 63V

230V
1N4148 JP1
6V
4VA5
064011 - 11

Bien que cette alimentation soit surtout applications peuvent en profiter. Nous fai- pour 16 V, d’un stabilisateur régulier
conçue pour l’amplificateur hybride élé- sons usage d’un montage cascade pour pour 12 V et d’un transformateur séparé
mentaire, décrit dans ce numéro, d’autres 170 V, d’une alimentation à découpage pour une tension de chauffage de 6,3 V.

7-8/2006 - elektor 123


peu plus de refroidissement mais la ver- de 4,5 VA dont nous aurions utilisé le
Nous avons choisi le LT1074CT (IC1) sion de 63,5 mm du SK129 (4,5 K/W) secondaire de 40 V en primaire. Ce n’est
pour pouvoir fabriquer une alimentation leur suffira. Les deux composants se mon- pas tout à fait un transformateur standard.
simple à haut rendement avec des com- tent de façon pratique à l’envers du petit La source de la cascade est donc un
posants suffisamment standard. Cette radiateur. N’oublions pas de les isoler transformateur de 80 VA et la valeur des
solution provoque de moindres pertes de électriquement l’un de l’autre et du radia- condensateurs de la cascade est un peu
puissance qu’un stabilisateur de tension teur! Reportez-vous au site de Linear Tech- plus élevée que ce qui est strictement
linéaire. Elle nous permet de partir d’une nology (www.linear.com) pour le bro- indispensable. Calculons maintenant la
tension de transformateur plus élevée et chage et les cotes du LT1074. tension à laquelle nous pouvons nous
d’une plus petite cascade pour produire Vous pouvez choisir des modèles stan- attendre. Dans notre cas, nous pouvons
le 170 V (nécessaire pour l’étage SRPP dard pour les bobines d’arrêt L1 et L2 (5 compter sur une tension à vide de 4 x 30
de l’amplificateur). Avec un plus faible A). Si vous souhaitez un meilleur filtrage x √2 V, à peine 170 V donc. D’éven-
courant d’entrée, nous avons également de la fréquence de découpage de 100 tuels parasites HF n’échapperont pas au
moins de pertes sur le redresseur (D1 à kHz, placez un filtre LC supplémentaire filtre composé de L3 et C22. Si la cas-
D4). Un régulateur de 12 V (IC2) pro- en sortie. Les diodes de redressement cade délivre 20 mA, la tension peut tom-
duit à partir du 16 V une tension stabi- sont des B10100. Ces diodes Schottky ber à 140 V. Si la charge est plus consé-
lisée pour le petit étage tampon. ont une tension de seuil plus basse (0,7 quente, il est recommandé de réduire la
L’utilisation d’un ECC83 dans l’amplifica- à 0,8 V seulement à 10 A). Nous cascade et d’augmenter la tension du
teur hybride nous permet également d’en- avons choisi à dessein une tension transformateur (avec mise en service d’un
visager l’utilisation de ces 12 V pour la inverse de 100 V qui permet également LT1074HVCT, puisque la tension d’entrée
tension de chauffage du tube. Il nous faut d’utiliser un LT1074HVCT. Sa tension est plus grande).
alors 12,6 V. Le courant supplémentaire d’entrée peut atteindre 60 V ce qui per- Un transformateur de 4,5 VA fournit la ten-
demandé par le tube est de l’ordre de met de l’utiliser avec un transformateur sion de chauffage du tube. Il fournit prati-
150 mA. Le régulateur de 12 V doit de 40 V. Avec la même cascade, 220 quement un peu plus de 6 V, tout près
donc être refroidi. Il le sera par une ver- VDC ne posent aucun problème. Le donc de nos 6,3 V. On peut, naturelle-
sion courte du radiateur SK129 de Fis- LT1074CT standard ne supporte que 45 ment, choisir un transformateur spécial ou
cher (38,1 mm, 6,5 K/W). La diode V et IC1 fonctionne ici aux limites de ses une tension continue stabilisée de 6,3 V.
D7, sur la ligne de masse du régulateur, caractéristiques spécifiées. Tout dépend des goûts et du but visé.
nous assurera le supplément de tension La haute tension destinée au tube est pro- Vous pouvez, en principe, également utili-
de 0,6 V. Nous pouvons court-circuiter duite par une cascade. Nous aurions natu- ser l’alimentation pour deux voies mais si
D7 en posant le cavalier JP1 pour avoir rellement pu proposer un transformateur votre amplificateur utilise un ECC88, il peut
une tension de sortie de 12 V. spécifique avec redresseur et lissage. Il être nécessaire de doubler la cascade.
Les composants IC1 et D5 demandent un nous aurait alors fallu un transformateur (064011-1)

Coupure automatique
091
Uwe Kardel
du PC
lement être alimenté par un port USB. une chute de tension. C5 à C7 forment
Il existe une platine pour la partie électro- un réservoir pour l’alimentation du com-
Cela ne vous arrive jamais de fermer nique, mais pas pour la section à haute mutateur lors de l’arrêt.
Windows et puis d’oublier d’éteindre l’or- tension. Il est préférable d’effectuer le À l’allumage, les condensateurs se char-
dinateur ? Voici un circuit qui le fera câblage directement avec du cordon sec- gent en 2 secondes environ, après quoi
pour vous. Une seconde après la ferme- teur et de le souder sur l’interrupteur, puis de le circuit est prêt à servir. Après la fer-
ture de Windows, vous entendez un petit l’isoler par de la gaine thermorétractible. meture de Windows, la tension d’ali-
clic et votre PC est débranché du secteur. C8 se charge à travers D1 pour fournir la mentation de 5 V disparaît, C4 se
Jusqu’à présent, il n’y avait pas, dans le tension d’alimentation à IC1. R1 et C9 décharge via R2, ce qui fait passer à «
commerce, d’interrupteur secteur à forment avec IC1.A un oscillateur à 0 » l’entrée de l’inverseur IC1.B. La sor-
bobine magnétique pour s’isoler du sec- ondes carrées qui pilote les inverseurs tie passe à « 1 » et T1 devient conduc-
teur, mais désormais, vous pouvez en IC1.C à IC1.F. La fréquence est d’envi- teur. La bobine de l’interrupteur secteur
trouver chez Conrad sous la référence ron 50 kHz. Les quatre inverseurs mon- est mise sous tension et le PC est
700621 au prix de 12,95 euros. Et qui tés en parallèle alimentent ensemble un débranché. T1 est un BSS295, de quoi
plus est, ce commutateur s’adapte dans diviseur de tension triple constitué de C1 commander le courant dans la bobine
certains anciens boîtiers de PC. Sinon, il à C3 et D2 à D5. Ils chargent C5 à C7 qui ne fait que 24 Ω.
faudra le loger dans une petite boîte jusqu’à une tension d’à peu près 9 V. Au moment de l’allumage du PC, le cir-
extérieure. Aussi avons-nous opté pour On obtient moins que la valeur théorique cuit consomme une pointe de courant
une alimentation en 5 V. Si le circuit doit de 3 x 4,8 = 14,4 V parce que les d’environ 200 mA, puis le débit diminue
venir hors du boîtier du PC, il pourra faci- jonctions PN des diodes occasionnent pour s’établir aux alentours de 300 µA.

124 elektor - 7-8/2006


IC1.C
1N5817 R1 C2
5 6
100k 1
D1 10µ
25V
R3 R2 IC1.D
14
K1

1M
100k
9 8
1 IC1 1 2x
+5V IC1.A
2 7 C3 1N5817 1N5817
D– 1 2
3 1
D+ IC1.E
4 10µ D3 D4 D5
GND 11 10
1
USB - A D2 D6
Re1
C8 C9 C1 C7 C6 C5

IC1.F
470µ 330p 10µ
25V 13 12 25V 1N4148
1
1N5817 3x 1000µ
25V

IC1 = 40106
IC1.B T1

3 4
1
C4
BSS295

060177 - 11

Il se peut que le courant de lancement pos de la construction de ce circuit. Respecter un écartement d’au moins 6
soit encore plus grand, tout dépend des Recommander simplement de bien faire mm entre les conducteurs en question et la
caractéristiques de l’alimentation de 5 V attention aux fils qui transportent la ten- partie à basse tension. Voyez à ce sujet la
et des lignes internes du PC. sion du secteur. Éviter que celle-ci ne page des conseils de sécurité.
Il y a peu d’explications à fournir à pro- puisse atteindre les bornes de la bobine. (060177-1)

Une autre source de


puissance pour halogène
Stijn Coenen
092 +12V +5V

Si vous n’avez aucune envie de casser


R6 R1
une alimentation de PC pour servir de RE1
470Ω

D1
47k

D3
source de courant à un éclairage halo-
gène, comme le préconisait l’article du P1
10CTQ150-1
numéro d’avril de cette année : Alim de D2
2
8 1N4148
T2
47k R4
PC = Puissance halogène, vous pouvez IC1.A
1
4k7 RE2
3
essayer ce circuit-ci. En effet, ici, pas ques- 1N4148
D4

BC547B
tion de modifier l’alimentation. Le circuit
fait fonctionner les lampes d’abord sur le 6
1N4148
T1
connecteur de 5 V (via RE2). Cela cons- IC1.B
7
R5
4k7
titue un préchauffage. Ensuite, le relais 5 LA1

RE1 leur envoie la tension de 12 V tandis R3 R2


4 BC547B
C1
que le 5 V est débranché. En consé- 12V
47k
1M

150W

quence, la pointe de courant pompée par 10µ 25V

les lampes est fortement réduite et la sécu- 060151 - 11

rité de l’alimentation ne réagit pas.


Voici comment fonctionne le circuit. Dès
que le bloc d’alimentation du PC est sous IC1.A bloque T2. Le 5 V est découplé et On peut régler à l’aide de P1 le temps
tension, IC1.B met T1 en conduction et le 12 V le remplace. Dans la ligne à 5 pendant lequel LA1 reste sous 5 V. Le
RE2 est attiré. La tension sur l’entrée non V, D1 sert à préserver le circuit de 5 V délai maximum d’allumage vaut environ
inverseuse de IC1b est de 6 V et celle de l’alimentation des pointes de 12 V. 0,33 s, le minimum à peu près 3,3 ms.
sur l’entrée inverseuse grimpe à partir de D2 protège IC1 des surtensions à l’entrée Cela semble assez peu, mais le temps
0 V. LA1 reçoit alors la tension de 5 V. si la tension de 12 V disparaît. R4 et R5 minimum de mise sous tension peut varier
Après expiration du délai, la tension sur limitent le courant de base des transistors selon le modèle d’alimentation que vous
C1 a augmenté à un point tel que IC1.B et D3 et D4 sont les traditionnelles dio- utilisez, il est sujet à expérimentation.
bascule et T1 bloque. En même temps, des de pompage. (060151-1)

7-8/2006 - elektor 125


Commande
093 de moteur pas à pas
U+

R2 R8
C3

10k
100k

S1 1000µ
IC3 25V
5
1
4
R1
R4 16 2
1k

470k 3 3
0
CTRDIV10/ 2 D1 TDA2030
1
DEC D2 "I"
4
IC1 2
7 D3 M1
1 IC2 3 IC5 A2 A1
3 7 10 D4 "Q" 5
4 1
5
6 14 1
LF356 & + 5 4
2 5
M
6 4x 2
4 P1 13 6 1N4148
7
3 B1 B2
9
4017 8
11 TDA2030
R5 9
15 12
330k CT=0 CT≥5 IC4
1M 5
2
8
4
1

3
R3 R6 R7 R9
C1 C2
TDA2030
5k6

5k6

10k
100k

0µ47 2µ2
16V

050246 - 11

Gert Baars Cette fréquence détermine le régime du


moteur pas à pas. La génération du
Il existe toutes sortes de modèles de « code de Grey » est l’affaire d’un comp-
moteurs pas à pas; ils se différencient teur décimal du type 4017. Au rythme des
également par leurs dimensions et leurs flancs montant du signal d’horloge appli-
tensions de service. L’intérêt de cette com- qué à son entrée, ce compteur fait passer
mande universelle est qu’elle convient successivement chacune de ses sorties Q0
pour une large plage de tensions d’ali- à Q9 au niveau haut. Grâce à 2 portes
mentation allant de quelque 5 V à de l’or- OU (OR) prenant chacune la forme de
dre de 18 V. Elle se caractérise par le fait 2 diodes et d’une résistance, il est possi-
qu’elle attaque le moteur à une valeur de ble de générer le « code de Grey » c’est-
tension de crête égale à la moitié de la à-dire une sortie I et une sortie Q.
tension d’alimentation. Les moteurs pas à I signifie en phase (In Phase), le Q venant
pas prévus pour travailler entre 2,5 et 9 V de Quadrature ce qui indique un dépha-
ne présentent donc pas de problème. Le sage de 90° par rapport à I.
montage est, en outre, capable de four- Il est courant, d’attaquer chacune des des TDA2030. D’un point de vue fonc-
nir des courants de moteur allant jusqu’à bobines d’un moteur pas à pas à l’aide tionnel, ce TDA2030 est en fait une sorte
3,5 A, ce qui permet d’envisager de pilo- d’une paire de circuits push-pull disposés d’amplificateur opérationnel de puis-
ter des moteurs de taille plus importante. d’une manière typique dite « pont en sance. Il comporte un amplificateur diffé-
De plus, l’électronique est protégée contre H ». Il est possible ainsi d’inverser la rentiel à l’entrée et un circuit de com-
les courts-circuits et dotée d’une protec- polarité du courant traversant chacune mande (driver) push-pull en sortie. Tant
tion thermique (au cas où la température des bobines, possibilité nécessaire au IC3 que IC4 et IC5 sont de ce type (au
augmenterait trop). bon fonctionnement d’un moteur bipo- prix très abordable). Les deux premiers
On a besoin, pour la commande d’un laire (bobine sans prise intermédiaire), sont montés en comparateur.
moteur pas à pas, de 2 signaux. D’un alors qu’un moteur unipolaire (bobine à Les entrées non-inverseuses sont atta-
aspect logique, ces signaux forment ce prise intermédiaire) peut lui être attaqué quées par les signaux I et Q évoqués en
que l’on appelle un « code de Grey », ce comme doit l’être un moteur unipolaire. début d’article, les entrées inverseuses
qui signifie qu’il s’agit de 2 signaux rec- Au lieu d’utiliser ce type de circuit push- étant elles forcées à la moitié de la ten-
tangulaires de fréquence identique mais pull nous avons opté, pour aussi bizarre sion d’alimentation. Cette moitié de la
déphasés de 90 degrés. IC1 fournit un que cela puisse paraître, pour une solu- tension d’alimentation est fournie par un
signal rectangulaire dont la fréquence est tion à base de circuits intégrés qui sont troisième TDA2030. Les sorties de IC3 et
ajustable par le biais du potentiomètre P1. en fait des amplificateurs audio, à savoir IC4 suivent par conséquent leurs entrées

126 elektor - 7-8/2006


non-inverseuses et commandent chacun prenne entre 2 et 10 s. Il est en principe à tourner dans la bonne direction.
une bobine de moteur. possible, par modification de la valeur C’est pour éliminer les effets évoqués tout
À leur autre extrémité, ces bobines sont à de C1, d’obtenir n’importe quelle vitesse juste que nous avons prévu l’interrupteur
leur tour reliées à la moitié de la tension de rotation, si tant est que le moteur optionnel S1 épaulé par une résistance
d’alimentation, référence fournie par IC5. puisse l’adopter. Une diminution de la de 1 kW qui pourra être utilisé pour
Comme, sur chaque bobine, l’une de ses valeur de la résistance R5 permet d’ac- démarrer ou arrêter le moteur. La ferme-
extrémités se voit appliquer une tension croître la plage de réglage de P1. La ture de S1 interrompt le signal d’horloge,
rectangulaire qui évolue entre 0 V et pas plage de réglage répond à la formule : IC1 conservant son code de sortie de
loin de la totalité de la tension d’alimenta- 1 sur (1 000+R5)/R5, R5 étant expri- l’instant, de sorte que les courants per-
tion et l’autre la moitié de la tension d’a- mée en kΩ. manents qui s’établissent alors « ver-
limentation on trouve, à tout instant, sur Il peut arriver, lors de la coupure d’un rouillent » le rotor magnétiquement.
chacune des bobines la moitié de la ten- moteur pas à pas, par suppression de la Les circuits intégrés du type TDA2030
sion d’alimentation, cette tension ne ces- tension d’alimentation, que le moteur comportent une protection thermique
sant cependant de changer de polarité en poursuive sa rotation un court instant, interne qui limite automatiquement le cou-
fonction des signaux I et Q. C’est exacte- mouvement dû soit à l’inertie du moteur rant de sortie lorsque le circuit intégré
ment ce qu’il faut pour la commande de ou à la charge mécanique (effet de chauffe trop. Il est recommandé pour
moteurs pas à pas bipolaires. volant d’inertie). cela, lorsque l’on travaille avec des types
Le potentiomètre P1 permet de jouer sur Il peut également arriver, lors de l’appli- de moteurs pas à pas d’une certaine
le régime, mais la vitesse de rotation du cation de la tension d’alimentation que puissance, de fixer IC3, IC4 et IC5 sur
moteur variera d’un type de moteur à l’état du moteur et des signaux I et Q un radiateur (commun). Leur boîtier
l’autre, ceci en fonction du nombre de soient en contradiction. Cela peut se tra- TO220 est relié à la tension d’alimenta-
pas effectués par tour. Le moteur utilisé duire par l’impossibilité pour le moteur tion négative de sorte qu’il est possible
sur notre prototype faisait de l’ordre de de prendre son régime de croisière et de les visser sur le même radiateur sans
9° par pas, de sorte que le régime pou- qu’il réagisse alors en faisant un pas prévoir de matériel d’isolation.
vait être réglé pour qu’un tour complet dans le mauvais sens avant de se mettre (050246-1)

Pont entre
sériel et Bluetooth
Richard Hoptroff
094son entre le PC et le module.
+3V3...+5V Dans le logiciel pilote de Blue-
Quand les fabricants d’ordina- tooth, vous demandez alors à la
teurs sont passés du port sériel RS- VDD radio du PC de détecter les appa-
232 au port USB, ils ont prévu la RxD TxD CTS reils.
commodité des niveaux TTL et Dès qu’il en trouve un, il lui
ajouté l’alimentation sur le câble. TxD RxD RTS demande quels services il fournit.
Fort bien ! Malheureusement, ils Micro- L’un d’entre eux peut être le Profil
LinkMatik
nous ont du même coup encom- controller de Port Sériel (SPP), pour s’y
brés d’un fatras de complexité. connecter. Si vous avez activé la
Connect
Alors que le RS-232 ne deman- Detect
Status sécurité, il vous faudra introduire le
dait qu’un adaptateur de niveau code PIN du module, qui est à
Mst/Slv VSS
tel que le MAX232, l’USB 0000 avant de l’avoir modifié. Le
réclame une puce spécialisé module une fois connecté, sa bro-
comme celles de la série Cypress 060077 - 11 che d’état passe au niveau haut
CY7C68000 ou le PIC18F4550 pour indiquer qu’il est prêt à
pour décoder les séries de don- transmettre et à recevoir des don-
nées. Un pas en avant, un pas en module LinkMatik, disponible depuis peu nées sérielles.
arrière. Pourquoi ne pas passer à Blue- chez Flexipanel (www.flexipanel.com). Dans le circuit envisagé, on utilise les
tooth et se débarrasser des câbles ? On peut configurer un LinkMatik pour lignes TxD et RxD pour communiquer les
Il existe bon nombre de modules Blue- qu’il attende que quelque chose se bran- données en série. On peut, si nécessaire,
tooth dotés de leur antenne et de leur che à lui (broche Mst/Sln au niveau bas) assurer le contrôle de flux à l’aide des
interface sérielle. Mais la plupart d’entre ou parte activement à la recherche d’un lignes RTS et CTS. Sinon, on les connecte
eux exigent que vous leur envoyiez des périphérique pour s’y connecter (Mst/Sln ensemble. Mais rien n’empêche d’utiliser
commandes AT, ce qui veut dire les pilo- au niveau haut). ces mêmes lignes à d’autres fins que le
ter à partir d’un contrôleur hôte. Vous pouvez, si vous le voulez, faire se contrôle de flux. Comme les données
Or, certains appareils sont capables de connecter deux modules l’un à l’autre. sont tamponnées dans le module Blue-
se piloter eux-mêmes, c’est le cas du Mais d’habitude, on veut établir une liai- tooth, les signaux RTS et CTS sont géné-

7-8/2006 - elektor 127


rés sur place et ne correspondent pas for- connexion sérielle à la fois. Cependant, alors la connexion de quatre appareils
cément à l’état des lignes RTS et CTS à au moment où ces lignes seront impri- et la commande de transmission audio
l’autre bout de la liaison. mées, la nouvelle version Bluetooth 2.0 également.
On ne peut pratiquer qu’une seule devrait être disponible, elle permettra (060077-1)

Tachymètre
095 pour ventilo de PC
V+

K1 R8 R1 R5 K2
C3
470 Ω

1k

47k

8 16

100n
IC1 IC2
R3 4 8
56k IC1 = TL082 IC2 = 4520
2

2 EN 3
D2 R6 0
1 6 IC2.A 4 R7
C1 IC1.A 22k 1
3 7 1 5

4k7
1N4148 IC1.B C 2
5 6 T1
100µ 3
16V R4 R
1k

BC547C

R9 R2
D1 C4 C2
470 Ω

1k

15n
100n

1N4148 060146 - 11 V–

Stefan Schwarck forme le signal pour en faire une onde la carte mère. Le réseau C3, C4, R8 et
rectangulaire bien propre capable de ser- R9 forme un diviseur de tension à point
Ce circuit fournit des impulsions de tachy- vir d’horloge à un compteur binaire 4520 milieu (6 V) comme potentiel de réfé-
métrie à partir des pointes de tension qui (IC2.A) en CMOS, qui divise la fré- rence pour les amplificateurs opération-
réduisent le courant des ventilateurs d’a- quence par deux. Un transistor BC547C nels. La diode D1 ne doit occasionner
limentation des PC actuels. Ce signal par (T1) derrière le compteur assure une sortie qu’un minimum de chute de tension,
impulsions permet à la carte mère de à collecteur ouvert branchée à K2 pour parce qu’elle se déduit de l’alimentation
régler la vitesse de rotation. Les impul- une liaison à la carte mère. du ventilateur.
sions d’un ventilateur relié à K1 sont trans- L’utilisation de ce circuit ne se limite pas
mises par le condensateur de couplage On peut relier directement à K2 un au ventilateur du bloc d’alimentation, il
C1 à un amplificateur opérationnel connecteur de ventilateur de la carte convient aussi bien à ceux du processeur
(IC1.A, 1⁄2 TL082). Le second amplificateur mère. Cette liaison assure en même ou de la carte graphique.
opérationnel du TL082, (IC1.B) trans- temps l’alimentation en 12 V à partir de (060146-1)

096
Rainer Reusch
Ventilateur silencieux
bien rares sont les ventilateurs parfaite- réaliser un pilotage du régime de rotation
ment silencieux. Comme il n’est pratique- du ventilateur en fonction de la tempéra-
Qui dit production de chaleur dit refroi- ment jamais nécessaire, pour des raisons ture du radiateur et lorsque ce dernier se
dissement. L’une des solutions les plus effi- thermiques, de faire fonctionner un venti- trouve à la température ambiante, de cou-
caces est d’utiliser un ventilateur mais lateur en permanence, il est judicieux de per purement et simplement le ventilateur.

128 elektor - 7-8/2006


C’est exactement la fonction que remplit
4,00V @ 30°C (1,040k)
le montage décrit ici qui d’ailleurs peut 4,11V @ 35°C (1,080k)
4,23V @ 40°C (1,122k)
encore en faire plus. 4,47V @ 50°C (1,209k)
4,72V @ 60°C (1,299k)
Le capteur de température prend la forme +12V
d’un KTY81-110 au prix abordable pris
R1 R5 R9
dans la contre-réaction d’un étage à R3
KTY81/110

10k

82k

1k2
amplificateur opérationnel. La tension
variant avec la température appliquée à R6
T1

l’entrée non-inverseuse de l’ampli op C2

4k7
IC1.A produit à sa sortie (broche 1) une 100n R10 BC161/10
variation de la tension qui passe de 4 V 1,09V 2 2N2907A

4k7
à 30 °C à 4,27 V à 60 °C. Le second IC1.A
1 13
3 14
étage, IC1.D convertit cette variation de IC1.D
12
tension relativement faible, et qui de plus 8V @ 30°C
M1
12V @ 50°C
est gênée par un offset « mal à propos R8
M
», en une tension d’alimentation pour le R2 R4 R7
270k
C4
ventilateur, tension qui varie entre 8 et

390 Ω
1k

39k
12V DC
12 V. Le 3ème amplificateur opération- 10µ
25V
nel travaille en comparateur. À la tempé-
rature ambiante, sa sortie se trouve tout IC1 = LM324
+12V
près de 12 V forçant à ce même niveau
R11 R14
la sortie du second étage. Le transistor 4
2k4

20k
C1
T1 bloque. Si la température monte au- IC1
delà de 35 °C, le comparateur bascule. 11 100n

La diode D1 bloque et le circuit de régu- 11,8V @ ‹30°C


4,53V
11,8V @ ›60°C
0V @ ›35°C 0V @ ‹40°C
lation peut entrer en fonction. L’hystéré- 6
D1
R16
7

7k5
sis du comparateur a été choisie de telle IC1.B
9 OVERTEMP
5 8
façon à ce qu’il rebascule lorsque la tem- 1N4148
10
IC1.C

pérature est retombée à 30 °C, coupant R13 C3

ainsi le ventilateur. La fonction du 130k R17


10µ 180k
condensateur C3 est de faire en sorte R12 25V R15

qu’à la mise en fonction du ventilateur,


1k2

12k

ce dernier se voit appliquer la totalité de


la tension d’alimentation pendant de l’or-
060057 - 11
dre de 0,7 s, ce qui garantit une mise
en route certaine de son moteur.
Le 4ème ampli op du LM324, IC1.C, sert tie de IC1.C passe au niveau haut (près condition que l’on utilise des résistances
à créer une indication de surchauffe. de 12 V). Ce n’est qu’après que la tem- à film métallique d’une tolérance de 1%.
Cette option est vitale lorsque le ventilateur pérature ait chuté à 40 °C que la sortie Certaines des valeurs mentionnées font
n’est pas en mesure, bien qu’il tourne à repasse au niveau bas (proche de 0 V). partie de la série E24. C’est la tension
plein régime, de dissiper la chaleur ou On peut connecter à la sortie (broche 8) d’alimentation qui fait office de tension
encore qu’en raison d’une panne il ne une LED (dotée de sa résistance de limita- de référence de l’ensemble. Il faudra
puisse pas atteindre sa vitesse de rota- tion de courant). Autre possibilité, un donc veiller à ce qu’elle soit régulée (un
tion maximale. Cet ampli op est lui aussi transistor qui attaquerait un relais. régulateur de tension du 7812 fait par-
monté en comparateur. Si le capteur Le montage possède une précision suffi- faitement l’affaire).
atteint une température de 60 °C, la sor- sante sans nécessiter de réglage, à (060057-1

Hauteur d’antenne
et portée
Gert Baars plus et la portée est en principe limitée à
097
tenne est installée, s est le chemin que le
l’horizon visuel. Mais comment calculer signal doit parcourir entre l’antenne et
Aux fréquences inférieures à 30 MHz, il cette distance théorique ? Soulevons ici l’horizon et D est celle que l’on mesure à
est possible de capter des stations loin- un coin du voile. la surface courbe du globe. Comme H
taines parce que leurs signaux se réflé- La figure jointe détaille les distances à sera en pratique singulièrement plus
chissent sur l’ionosphère. À de plus hau- considérer. M est le centre de la terre, r petite que r, tout porte à croire que r vaut
tes fréquences, la réflexion ne se produit son rayon, H la hauteur à laquelle l’an- approximativement D. Le trajet « s » du

7-8/2006 - elektor 129


signal vers l’horizon est perpendiculaire des signaux de la gamme VHF à être
au rayon terrestre. Nous pouvons donc reçus sans grande difficulté à des centai-
utiliser le théorème de Pythagore pour H
nes de kilomètres. Mais en l’absence de
trouver le rapport entre hauteur d’an- D
s
circonstances météo exceptionnelles, il
tenne et distance à l’horizon. apparaît que la portée est plus longue
La relation donne : que ce que la théorie prévoit. En pra-
tique, dans l’exemple précédent d’une
r2+s2 = (r+H)2 = r2+H2+2rH r
antenne à 15 m, la portée s’étend tou-
r jours à une quarantaine de km au lieu
Simplifions : des 13,8 calculés.
s2 = H2+2rH M La propagation précise des ondes
Comme H2 est beaucoup plus petit que électromagnétiques est une étude bien
2rH, nous pouvons négliger ce terme. Il compliquée. Ce que l’on sait, c’est que
en découle que : pour les fréquences dans le domaine des
s2 = 2rH GHz, la portée diminue à mesure que la
ou encore : 060083- 11
fréquence augmente. C’est aussi la rai-
s = √(2rH) son pour laquelle les antennes parabo-
liques pour les fréquence SHF sont tou-
Le rayon terrestre moyen est de 6 371 113 √(0,015) = 13,8 km jours positionnées aussi haut que possi-
km. √(2r) vaut donc 113 environ. On En pratique, la portée sera plus longue ble. La puissance d’émission ne joue plus
peut alors simplifier la formule en : que ce qui ressort de la formule. Cela alors qu’un rôle mineur.
s = 113 √(H) provient de la propagation du champ Mais il ne faut pas oublier la hauteur de
dans laquelle s et H doivent s’exprimer électromagnétique. Tous se passe comme l’antenne de réception. Pour elle, la
en kilomètres. si les ondes pouvaient légèrement s’inflé- même formule s’applique, donc s = 113
Un exemple : une antenne pour la chir avec la surface de la terre. On l’ob- √(H). La distance totale de portée est
bande MF est située à 15 m de haut. La serve tout particulièrement lors d’inver- donc la somme des deux longueurs jus-
distance maximale de vue directe sera sions de température. Les conditions qu’à l’horizon.
de : atmosphériques peuvent alors autoriser (060083-1)

098
Bart Trepak
Message reçu !
MAITRE ESCLAVE
Ce circuit permet (selon les circonstances)
S1
à un aristocrate de mander son valet ou S2
à un cadre de faire accourir sa secré-
R1 R2 R3 BZ1
taire. L’auteur s’en sert pour informer ses D2 D3
10k

100k

100k

enfants qui font hurler l’électronique de rouge


bleu
loisir dans leur chambre à coucher que BT1
le repas est servi. Point n’est besoin d’un R4
560 Ω

interphone. Un avertisseur sonore pour-


9V
rait facilement remplir cette fonction, mais D1 optionnel

le circuit présenté a l’avantage d’afficher


une indication de l’appel et de confirmer C1 C2 1N4148
à l’appelant que son « message » a été 4µ7 4µ7 rouge/vert/jaune
reçu. Cette confirmation est particulière- T1 25V 25V T2

ment utile pour l’auteur, car l’appel peut 1N4148


2x
être facilement couvert par la musique ou 2N3904
étouffé par les écouteurs.
050385 - 3 - 11

Le circuit, sans commutation compliquée,


utilise une simple connexion bifilaire
entre les 2 stations. Il repose sur le fait Le circuit est basé sur un multivibrateur à bouton S1 est pressé. Il va de soi que
que la chute de tension directe d’une LED 2 transistors. Celui-ci fait clignoter une cette fréquence peut être modifiée en uti-
bleue (ou blanche) est plus élevée que LED rouge (D1) et actionne l’avertisseur lisant des condensateurs de valeurs diffé-
celle d’une LED rouge, verte ou jaune. sonore Bz1 à environ 1,5 Hz lorsque le rentes. La diode D1 en série avec le col-

130 elektor - 7-8/2006


lecteur du transistor T2 est indispensable le bouton d’appel S1 est pressé. La plu- message a été reçu. Pas de LED bleue
: elle isole la sortie des effets du circuit part des avertisseurs piézo fonctionnent sous la main ? Il suffit de la remplacer
de l’avertisseur sonore qui modifieraient entre 3 et 12 V. Ils peuvent toutefois par un type de couleur rouge ou verte
la fréquence du multivibrateur. émettre encore un son suffisamment per- prise en série avec une diode au silicium
Le multivibrateur n’est pas indispensable, çant à partir des 1,5 V disponibles aux polarisée en sens direct. La tension
mais qui résisterait aux impulsions com- bornes de la LED rouge pour attirer l’at- directe dépasse alors celle de la LED
binées avertisseur/LED, plus difficiles à tention de l’ado le plus introspectif. rouge du récepteur.
ignorer qu’un signal continu, même dans La combinaison LED rouge/avertisseur Le circuit peut être alimenté par une pile
un environnement bruyant. La tension aux sonore est déconnectée lorsque l’appelé 9 V. Il est superflu de recourir à une ali-
bornes d’une LED rouge est de l’ordre de presse le bouton de confirmation (pres- mentation secteur compte tenu de la faible
1,5 V, alors qu’une LED bleue requiert ser pour interrompre) S2. Cela permet à consommation et de la faible fréquence
au moins 2,5 V à 3 V pour s’allumer. la LED bleue de la station d’émission de d’utilisation du circuit.
La LED bleue reste donc éteinte lorsque clignoter, indiquant à l’appelant que son (050385-3)

Système d’orientation
simple pour panneau solaire 099
R1 R3 R7
D5 RE4 D8 RE2
2k2

4k7

4k7
C4
D1...D4 = LED rouge HL
T1 T3
100n
D2
R9 1N4004 1N4004
3 8
4k7 BC327 BC327
1
IC1.A D10 D9
D1 2

R11 P1 R5 6V2 6V2


4k7 1k5
50k

R12 P2 R6
4k7 1k5
D11 D12
50k

6
D4 7
IC1.B 6V2 6V2
R10
5
4k7 BC337 BC337
4
D3
R2 R4 D6 R8 D7
T2 RE3 T4 RE1
C3 C1 C2
IC1 = TL082
2k2

4k7

4k7

100µ 100µ 100µ

1N4004 1N4004

M1 M2
F1
M M
5A
re1 re2 re3 re4

ORIENTATION ÉLÉVATION
S1
FDC EST FDC OUEST FDC HAUT FDC BAS

060158 - 11

+12V 0V

Gérard Guilhem « haute luminosité » du type « crystal », à ce que leurs tensions s’annulent exac-
c’est-à-dire dotées d’une lentille non colo- tement lorsqu’elles sont exposées à la
Le circuit décrit ici permet l’orientation sur rée. Ces LED seront soudées sur un petit même quantité de lumière.
deux axes d’un panneau solaire photo- morceau de circuit imprimé suivant deux Les amplificateurs IC1.A et IC1.B déliv-
voltaïque ou de tout autre dispositif tirant diagonales orientées haut/bas et gau- rent une tension de sortie proportionnelle
son énergie du soleil. che/droite en les séparant par un croi- à l’écart de luminosité dans les deux sens.
Les capteurs servant à l’orientation pren- sillon opaque de 30 à 50 mm de hauteur. La sortie est tempérée (hystérésis) par les
nent la forme d’une paire de LED rouges Elles sont montées tête-bêche de manière condensateurs C1 et C2 avant d’être

7-8/2006 - elektor 131


appliquée aux transistors T1 à T4 qui moteur étant court-circuité lorsque les ce qu’aucun moteur ne tourne lorsque les
provoquent l’activation (collage) des relais décollent. capteurs sont à l’ombre.
relais K1 à K4 en fonction du sens de la Il est prudent de prévoir des fins de
correction à effectuer. Les diodes zener course (FDC) afin d’éviter le blocage Ce dispositif a permis à l’auteur de réali-
introduisent une plage d’hystérésis per- mécanique des moteurs. ser un cérificateur* solaire qui fonctionne
mettant d’éviter que les deux relais ne Il faudra vérifier que chaque fin de depuis des années.
collent simultanément. course coupe bien le mouvement cor-
Les moteurs d’orientation et d’élévation respondant, en démarrant à mi-chemin et * Cérificateur : Appareil permettant de faire fondre la cire des cadres de
ruches après la récolte du miel. Avec un bon ensoleillement, des
sont intercalés entre les deux contacts en actionnant le contact à la main. températures supérieures à 120 °C sont atteintes sans difficulté, ce qui
communs des relais. Ce mode de Les résistances ajustables (ou potentiomè- permet en outre, la stérilisation « écologique » des cadres
câblage permet un freinage efficace, le tres) P1 et P2 seront réglées de façon à (060158-1)

100
Karel Walraven
« Prédicteur » d’orage
R6 R4

Bien sûr qu’écouter en FM présente de

47 Ω
3k9

gros avantages par rapport à l’écoute ANT1


des bandes AM en GO (Grandes Ondes) P1 R6
D2
et PO (Petites Ondes) comme par le

330 Ω
passé. Nous avons la chance d’avoir de 1N4148
22k
la stéréo d’excellente qualité sans interfé-
T2
rences, disparition du signal (le fameux L1
C3 D1

fading) ni parasites ! Mais votre récep-


10mH 100n
teur FM ne vous avertira pas de l’arrivée
d’un orage comme le faisait les postes de R1 R2
C4
R3 BT1
C6
22k
180k

2k2

radio travaillant en Modulation d’Ampli- T1


3V
C2 100µ 100µ
tude (AM) il y a quelques lustres et cela 10V
T3
10V

de façon fiable plusieurs heures avant 10n


que les éléments ne se déchaînent ! Le C5
T4
truc est que la détection AM reproduit très 4n7

fidèlement les effets des éclairs et autres R5


L2
fortes décharges statiques se rapprochant C1
2k7

d’une façon parfaitement identifiable : ils 330µH 820p


se manifestent sous la forme de crachote-
ments reproduits par le haut-parleur et T1, T3, T4 = BC547B, 2N3904 064012 - 11
T2 = BC557B, 2N3906
cela, pratiquement, quelque soit la station
sur laquelle on se trouve !
Comme il est fort probable que vous qu’il n’arrive pas de salve d’énergie HF,
n’ayez plus de poste MA, l’option est d’u- amplifiée par T1, sur la base de T2. Le Attention
tiliser un récepteur OC (Ondes Courtes) récepteur a une tension de service de 3 Ce circuit et son antenne en particulier ne doi-
syntonisé (accordé) sur une fréquence pro- V et un courant de repos négligeable de vent pas servir à attirer la foudre. Par consé-
quent, ni le circuit ni l’antenne ne doivent être
che de 300 kHz capable de détecter les 350 µA, ce qui laisse espérer une longue
utilisées en plein air et/ou être alimentés par
crachotements produits par les éclairs qui durée de vie à la paire de piles de 1,5 V le secteur.
approchent. Le petit récepteur décrit ici de type D utilisées pour l’alimentation.
prend la forme d’un amplificateur à l’ac- T2 et T3 constituent un générateur mono-
cord très sommaire qui attaque une sorte stable déclenché par des chutes brutales La self L2, C1 et l’antenne sont accordées
de circuit d’avertissement qui fait cligno- de la tension de collecteur de T1. On grossièrement pour une résonance à une
ter une LED au rythme des éclairs. La fré- donne à l’ajustable P1 une position telle fréquence de l’ordre de 300 kHz. En ce
quence de l’activité de la LED et l’inten- que la LED reste éteinte lorsque vous êtes qui concerne la fréquence, l’éclair est un
sité lumineuse de cette dernière donnent certain qu’il n’y a pas le moindre orage phénomène à bande relativement large
respectivement l’intensité de l’orage et la à quelques centaines de kilomètres à la de sorte que toute syntonisation sur une
distance à laquelle il se trouve. ronde. La valeur à donner à la résistance plage de fréquences allant de 200 à
Un coup d’oeil au schéma montre que le à prendre en série avec la LED sera à 400 kHz devrait convenir pour le circuit.
circuit de commande de la LED n’est pas déterminer expérimentalement et varie en Assurez-vous cependant que vous n’êtes
polarisé pour produire son allumage tant fonction du courant de la LED. pas accordé sur une station PO proche

132 elektor - 7-8/2006


! Le signal d’entrée est fourni par un mor- long environ, la bobine L1 servant à l’a- ment électrique de l’antenne.
ceau de conducteur rigide de 70 cm de daptation d’impédance et à un allonge- (064012-1)

Oscillateur en mode
partiel à ampli-op
Gert Baars V+
101
quartz à une fréquence de 50 ou 70
Les quartz présentent la particularité C2 MHz. Il faut cependant signaler qu’il y a
d’une caractéristique amplitude/ phase 100n
différentes fréquences de résonance série
qui se répète assez bien pour des fré-
R1 X1
* * voir texte fondamentales pour un quartz.
100k
quences qui sont des multiples impairs de Le réglage peut se faire très simplement
la fondamentale. Il existe ainsi des quartz à l’aide d’un fréquencemètre. Quand on
dits « overtone » taillés pour offrir cette R3 7
8
tourne C3, la fréquence de sortie
3 3f, 5f, 7f
propriété dans une large mesure, mais en 330 Ω 1 change. Mais quand C3 atteint à peu
IC1 6
principe tout cristal peut s’utiliser sur une 2 près la bonne position, tout se passe
4
de ses harmoniques, aussi appelées des comme si la fréquence s’asservissait au
AD8099
partiels. Avec les oscillateurs par harmo- R4 RD8 partiel. Ce domaine de « verrouillage »
nique à transistor, on réalise communé- 100 Ω n’est pas particulièrement étroit et le
ment des circuits qui travaillent sur l’har- C3
40p
réglage de C3 n’est pas très critique.
monique 3, mais s’accrocher à la 5ème R2 R5 Après réglage, la fréquence de sortie est
C1
ou la 7ème est plus laborieux et demande « stable comme le cristal ».
10 Ω
100k

souvent un réglage critique (précisons que 10n En principe, on peut utiliser le circuit jus-
sous l’influence anglo-saxonne, on consi- 060147 - 11
qu’à près de 100 MHz, à condition de
dère que l’harmonique 3 est le triple du diminuer le cas échéant les valeurs de R4
fondamental, donc que l’harmonique 1 et R5. Avec un quartz de fréquence plus
serait le fondamental, ce qui est assez R5 et le condensateur d’ajustage C3. La élevée, 15 MHz par exemple, on peut
ambigu pour un overtone, mais quand on caractéristique de ce petit réseau dépend également accorder le circuit sur l’harmo-
doit compter sur ses digits…) de la fréquence d’une manière telle que nique 3, ce qui fournit alors du 45 MHz.
Le circuit présenté ici travaille avec un le gain augmente en rapport avec la fré- Le montage a été testé sous des tensions
amplificateur opérationnel rapide et quence. Le gain est réglable par C3. L’as- d’alimentation entre 5 et 9 V, la tension
oscille sans peine, au choix, sur la fré- tuce utilisée, c’est que le gain à la fonda- maximale admissible par la puce étant
quence triple, quintuple ou septuple de mentale est trop petit pour entretenir l’os- de 12 V. La tension de sortie crête à
la fréquence naturelle du quartz. cillation, mais suffisant pour le faire sur le crête vaut environ la tension d’alimenta-
L’amplificateur opérationnel est monté en partiel 5 ou 7, selon la position de C3. tion moins quelques volts et la sortie est
non inverseur et le quartz est intercalé L’auteur a pris comme quartz un modèle capable de délivrer suffisamment de cou-
entre sortie et entrée non inverseuse. Le ordinaire pour ordinateur de 10 MHz. rant pour attaquer une charge à relative-
gain, qui doit en principe être de 1x pour Selon le réglage de C3, le circuit fournis- ment basse impédance.
osciller, est déterminé par le réseau R4, sait un signal de sortie à la stabilité du (060147-1)

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7-8/2006 - elektor 133


Comment connecter
102
John Dobson
son projet au PC ?
1
Naguère, c’était une affaire toute simple
de connecter son projet au PC, il suffisait
que le microcontrôleur dispose d’un
UART (Universal Asynchronous Receiver
Transmitter) compatible avec le protocole
RS-232. On y ajoutait simplement un
convertisseur, une puce MAX232 et une
prise Sub-D à 9 broches, un cordon nor-
malisé et le lien au PC était établi. Au
départ d’un logiciel comme Visual Basic,
on communiquait alors directement avec
le projet par les routines COM de Win-
2
dows. Solution de rechange, il y avait
encore le port parallèle, quelques bro-
ches choisies individuellement et la
bonne vieille commande outp du Basic.

Mais l’USB a fait son apparition pour


nous « simplifier » la vie. Le codage
nécessaire pour dompter l’interface USB
du microcontrôleur, s’il en possède une,
est loin de couler de source. Aussi, d’au-
tres solutions ont-elles vu le jour. En parti-
culier, la puce FTDI qui fonctionne
3
comme interface entre RS-232 et USB.
Vous pouvez voir cet aboutissement sur
la carte USB232 des E-blocks à la
figure 1.
Le module FTDI s’occupe pour vous de
toutes les négociations compliquées en
USB et fournit une liaison entre l’interface
UART à niveaux TTL du microcontrôleur
et le port USB de votre PC. Côté PC,
vous disposez d’un pilote de port COM placer entre le trancepteur infrarouge et des, il vous faudra quelques connaissan-
virtuel que vous pouvez greffer sur votre votre microcontrôleur. Mieux encore, il ces des protocoles AT de Bluetooth. Si
application en Visual Basic, ce qui du est disponible en module E-blocks (fig- votre PC portable ne comporte pas ce
même coup assure la compatibilité avec ure 2). Sur le PC, vous verrez que Win- genre d’interface, il est possible d’ache-
d’anciens programmes qui opèrent par dows a prévu d’origine un pilote COM ter à bon compte une carte compatible
le port sériel. Les modules FTDI proposent infrarouge que vous pouvez utiliser en PCMCIA ou un adaptateur Bluetooth via
également des DLL pour des communica- Visual Basic ou sur votre système de le port USB.
tions plus rapides, incompatibles avec le développement. Le choix le plus évident pour remplacer
port COM. Bluetooth, au départ, devait remplacer la liaison RS232 entre les projets maté-
Même si tous les ordinateurs portables ne les câbles aux alentours de la face riels et votre PC serait un USB, mais ce
sont pas équipés en IrDA, il s’agit mal- arrière du PC. Ce système a le grand système est actuellement trop complexe
gré tout d’un standard défini à l’échelle avantage de permettre des liaisons sans pour l’instrumenter sur microcontrôleur.
internationale, tant pour les portables, PC fil jusqu’à une centaine de mètres et de La puce FTDI devrait être le choix le plus
ou téléphone, que pour les assistants per- passer à travers les murs. Il existe dans adéquat pour remplacer une liaison RS-
sonnels. Une réalisation qui satisfait au le commerce plusieurs modules comme le 232, mais on peut aussi envisager les
protocole IrDA est aussi très difficile à TDK que l’on retrouve sur le modèle Blue- solutions sans fil ou infrarouge qui ne
mener à bien, non que la couche phy- tooth en E-blocks représenté à la figure sont pas dénuées d’avantages pour l’uti-
sique primaire soit compliquée, mais le 3. Il convertit le signal Bluetooth en un lisateur.
codage et décodage pratique des don- flux de données compatible qui peut Les modules E-blocks et le logiciel asso-
nées est très complexe. Heureusement, interfacer directement avec n’importe cié sont disponibles via l’e-CHOPPE (cf.
Microchip propose une puce de déco- quel ancien microcontrôleur à UART. Pour le site Elektor, www.elektor.fr).
dage IrDA, sous forme de « stack », à transférer des données ou des comman- (065122-1)

134 elektor - 7-8/2006


Programmation USB
de 89LPC9xx 103
1 5 +3V3
IC2
LP2985 rouge
3 4 D3
ON/OFF BYPASS

R4 14
C7 2 C8 C9 T1 JP1
IC2

680 Ω
7
2µ2 10n 2µ2

6402

R3
vert jaune C6

4k7
D1 D2
L1 C4 100n

R1 R2 100n IC2 = 74HC02


1k5

1k5

21
FB 20 4
VDD
VCC VCCIO
23 5 18
CBUS0 TXLED RXD P1.0 TXD
22 1 17 IC3
CBUS1 RXLED TXD P1.1 RXD
13 3 12
C3 CBUS2 IC1 RTS P1.2 SCL
14 2 11
CBUS3 PWREN DTR IC2.C P1.3 SDA INT0
10n 12 6 IC2.A 8 IC2.D 10
CBUS4 SLEEP RI 2 10 11 JP2 P1.4 INT1
9 1 9 ≥1 13 6
DSR 3 ≥1 12 ≥1 P1.5 RST
19 10 5
RESET DCD P1.6
15 FT232R 11 4
USBDP SSOP28 CTS IC2.B P1.7
16 5
K1 3 USBDM 4 89LPC935
27 17 6 ≥1
2 OSCI 3V3OUT
28 26
1 OSCO TEST

C2 C1 GND GND GND AGND C5


USB-B 4 7 18 21 25
47p 47p 100n

064013 - 11

En novembre et décembre 2003 vous ronnement de programmation, ça n’est reçu trois impulsions de réinitialisation à
était présenté un petit système de déve- pas toujours le cas! la mise sous tension. Si la baisse préala-
loppement pour la (alors) nouvelle série Si vous reprenez le schéma de 2003, ble de la tension d’alimentation n’est pas
de contrôleurs 89LPC9xx compatibles vous verrez qu’il a subi peu de modifica- suffisante (> 2,7 V), la détection de
avec le 8051. Un des intérêts des contrô- tions. Nous avons, à vrai dire, seulement creux de tension ne mettra pas le proces-
leurs de la série 89LPC9xx est qu’ils sont remplacé le circuit d’interface RS-232 par seur en mode de mise sous tension et il
(re-)programmables sur circuit. Pour la un FT232R. Comme vous le savez, une ne passera pas non plus en mode de
programmation nous n’avons besoin que interface USB est terriblement lente si l’on programmation. Une petite résistance de
d’un port RS-232... souvent absent des travaille avec des lignes d’établissement 4kΩ7 fera baisser la tension d’alimenta-
ordinateurs les plus récents, raison pour de liaison comme DTR et RTS. Il n’en est tion plus vite et plus bas. Veillez aussi
laquelle nous vous en proposons ici une heureusement pas ainsi ici puisque DTR aux entrées dans votre application. Si
version USB. Celle-ci utilise la dernière et RTS ne sont utilisés qu’une fois au début elles sont alimentées à partir d’une autre
version d’un convertisseur USB/RS232 et à la fin d’un cycle de programmation. tension, le processeur continuera d’être
bien connu, le FT232R. La programmation effective est le résultat alimenté par l’intermédiaire des diodes
de la transmission de commandes et de de protection des entrées et vous ne pour-
Le mode programmation de la série données par le canal sériel. rez pas programmer!
89LPC9xx se sélectionne de deux façons: Il est possible (mais non indispensable)
par l’émission d’un « break » sur le Quelques remarques encore : d’alimenter le montage à partir de la
canal sériel ou par trois impulsions de Chaque fois que vous voulez program- connexion USB à l’aide d’un stabilisateur
réinitialisation définies, juste après la mer, vous devez poser un cavalier. Si ce à faible chute de tension.
mise sous tension. Cette dernière solution travail est un peu pénible, il offre un sup- Vous pouvez aussi laisser tomber L1,
est préférable puisqu’elle est matérielle. plément de sécurité. Cela dit, pendant la mais quelques spires sur une perle de fer-
Le « break » doit en effet être détecté mise au point de programme, un inver- rite sont préférables.
par programme. Et alors? La solution ne seur bipolaire ferait des miracles! La numérotation des broches correspond
fonctionne que si un programme au point N’oubliez pas que le processeur passe au boîtier SSOP28.
est en cours d’exécution. Dans un envi- en mode de programmation quand il a (064013-1)

7-8/2006 - elektor 135


104
Jean Brunet
R8CKey
La petite platine présentée ici et dont on
retrouve la photo ci-contre, va remplacer
l’implantation de plusieurs composants
lors de l’utilisation du R8C en vue de sa
programmation.

Comme on peut le voir sur le schéma de


la figure 1a, on retrouve la description
du premier numéro d’Elektor sur le
R8C/13, les transistors et leurs résistan-
ces associées, le bouton de réinitialisa-
tion (Reset) et l’interrupteur de Mode.
Le R8Ckey est alimenté par le montage
par le biais du connecteur 6 broches K2
qui vient s’enficher dans l’embase K3
dont est doté le module R8C. Ceci per-
met de se passer de divers composants,
en particulier ceux qui constituaient l’ali-
mentation d’origine. L’avantage est bien
sûr de permettre une implantation du
R8C beaucoup plus légère.
1a T2
R1
Montage de la platine R8CKey 100k
K2
K1
Il n’y a pas grand-chose à dire sur la BC
R2 TXD1
4k7

1 MODE
réalisation de la platine du R8Ckey. La 558C
6 GND
sérigraphie (figure 2) montre que l’im- 2 RXD +5V
plantation des composants est extrême- 7 T1 RESET
R3
ment facile. Implanter un interrupteur, 3 TXD
27k
RXD1
8
mettre en place une touche et quelques 4 BC
composants passifs et actifs (2 transistors) 9 R4 548C
n’est pas la mer à boire (même en cette S1 S2
10k

période de vacances).
Commencez par souder le connecteur SUB-D9

doré à 1 rangée de 6 contacts. Soudez-le


avec son support plastique pour conser- TXD1
K3

ver le bon écartement, puis faites glisser MODE

la partie plastique à force pour le retirer. GND

Soudez les résistances, les transistors, b +5V


RESET
le bouton de Reset et l’interrupteur à RXD1
glissière S2.
R8C/13
Le câble est soudé sur le R8CKey avec la
1 32 R5
tresse de masse directement sur le plan RXD1 TXD1
10k

2 31
AN6
de masse de la platine. Deux colliers 3
RESET AN5
30

nylon bloquent le câble. 4


AN4
29
5 28
À l’extrémité du câble, la broche 2 de la VSS MODE
6 27
prise RS-232 correspond à RXD sur la 7
AN3
26
VCC AN2
platine vue côté cuivre, la broche 3 à 8
P17 AN1
25

TXD, et la broche 5 à la masse. 9


P16 AN0
24
10 23
P15
11 22
P14 P30
Mise en oeuvre du R8CKey 12
P13
21
Avertissement : Attention au sens d’im- 13
P12 P31
20

plantation du R8CKey dans l’embase K3. 14


P11
19
15 18
Il doit être positionné avec le cuivre vers 16
P10 P32
17
P45 P33
le R8C comme sur la photo. Une inversion
sera fatale aux transistors sur la platine.

136 elektor - 7-8/2006


2 3

L’utilisation du R8CKey est très facile. Il


suffit de l’enficher sur son support devant Liste des composants :
le R8C, en respectant la polarité, comme
Divers :
nous le disions plus haut, le côté « cui- Résistances : S1 = bouton-poussoir (Reset)
vre » vers le R8C. Puis de raccorder la R1 = 100 kΩ S2 = interrupteur à glissière encartable
prise DB9 au port RS-232 du PC. Mettez R2 = 4kΩ7 (Mode)
le montage sous tension, placez l’inter- R3 = 27 kΩ K1 = connecteur femelle Sub-D à
rupteur Mode vers le haut et appuyez sur R4 = 10 kΩ 9 broches femelle pour cordon (RS-
232)
le bouton Reset.
Semi-conducteurs : K2 = connecteur doré mâle autosécable
T1 = BC 548C à 1 rangée de 6 broches.
Il ne reste plus qu’à lancer la program- T2 = BC 558C 1 mètre de câble blindé à 2 conducteurs
mation du chip.

Implantation à la tête La réalisation du second circuit imprimé, support du R8C et le + 5 V.


du R8C/13 celui du côté du R8C est très simple, Le typon, au format Proteus ARES et donc
Le schéma donné en figure 1b est ici comme on peut le voir sur cet exemple utilisable tel quel avec ce programme de
presque « transparent » puisqu’il se limite où le circuit imprimé apparaît par dessin de circuits imprimés, est téléchar-
à un simple connecteur 6 broches. Nous transparence. geable depuis le site de l’auteur :
vous proposons la sérigraphie de cette La seule chose à souder sur la platine en http://perso.wanadoo.fr/asnora/R8C/
seconde platine et le dessin de ses pistes test est la résistance de 10 kΩ prise entre r8ckey.htm
(figure 3). la patte Mode (broche 28) de la platine (060175-1)

Appareil bio de
« luminothérapie » à LED
Jörg Trautmann
105
S1

Il est de notoriété publique que la lumière


peut se révéler d’un grand secours pour la R3
L1

santé, tant physique que psychique, de


1k

l’être humain. Une lumière de longueur


d’onde appropriée peut soigner les 470µH
C1
dépressions mais aussi les allergies.
BT1
R2 470p C2
On trouve dans le commerce des appa-
2k2

reils, dont le prix s’échelonne de 60 à 100µ


3V
T1 T2 D1
150 euros, préconisés comme remède R1 1V5
1k
universel contre les allergies causées par
la poussière des maisons ou le rhume des 2x
BC547
foins. Si l’on examine leur mode d’ac-
tion, il apparaît que leur fonction est 060143 - 11

assez simple à expliquer.

7-8/2006 - elektor 137


Ils ont tous en commun la caractéristique boursement de ces appareils relativement tées par la LED, il s’adapte automatique-
d’émettre une lumière rouge intense aux coûteux, l’idée d’en fabriquer un soi- ment à la tension directe requise. Il
environs de 660 nm. Des biophysiciens même a fait son chemin. convient donc parfaitement pour la LED
ont mis en évidence que la lumière de rouge à haut rendement à 660 nm de
cette longueur d’onde produisait une Le choix du boîtier s’est porté sur celui longueur d’onde de notre appareil de
influence favorable sur le corps humain d’un petit instrument qui sert à couper les traitement biolumineux. Comme le boîtier
et qui pouvait résulter en un effet curatif. poils du nez et, si on ne dispose pas choisi ne peut pas héberger la platine, il
La photothérapie, comme elle s’appelle, d’un tel accessoire prêt à subir un recy- faut ici se résoudre à un câblage volant
est, dans ce cas-ci, un traitement des clage, le prix d’un neuf, entre 2 et 5 ou sur un petit morceau de platine perfo-
réactions allergiques de l’organisme euros, n’est pas rédhibitoire. C’est que rée. Puisque le circuit s’accommode
basé sur la neutralisation des radicaux l’alimentation y est déjà présente, puis- d’une large gamme de tension, il peut
libres oxydants et un renforcement simul- qu’il contient un support de pile AA. Le aussi bien puiser son énergie dans une
tané du système immunitaire des cellules, circuit doit pouvoir fournir une tension pile alcaline AA que d’un accumulateur
ce qui réduit l’inflammation de la entre 1 et 1,6 V à une LED rouge à haut NiMH de 1,2 V du même format. La
muqueuse nasale. Comme on ne fait rendement, mais aussi rester très com- consommation est d’environ 20 mA.
appel à aucun médicament, mais seule- pact, vu l’exiguïté du boîtier. Ici aussi, on Le circuit une fois construit et son fonction-
ment à de la lumière visible, il n’y a pas a pensé au recyclage, en fait celui d’un nement vérifié, on applique la tension de
d’effet secondaire à craindre. Des études circuit conçu par Burkhard Kainka et service et la LED rouge s’allume. Une
scientifiques ont montré que, si ce traite- paru en juin 2002 dans les Mini-projets durée de traitement quotidien de 5 à 10
ment n’est pas efficace chez toutes les d’Elektor : la lampe de poche à LED, minutes par narine devrait suffire à pro-
personnes allergiques, il agit chez au capable de faire briller une LED blanche. duire une amélioration notable après
moins 72% des patients. Comme la Sécu- Comme dans ce circuit les impulsions de deux semaines.
rité Sociale n’intervient pas dans le rem- tension suscitées par la bobine sont limi- (060143-1)

10 000 x
106
Gert Baars
avec un seul transistor
+U b
chés l’un sur l’autre, ce qui revient au
même, puisque la séparation galvanique
D’ordinaire, le gain d’un étage à trans- Rb Rc est ainsi assurée. Cela veut dire que pour
istor ne dépasse pas quelques dizaines, une tension du secteur de 240 Veff et
pour un montage à émetteur commun après redressement et filtrage, on obtient
avec résistance de contre-réaction. Si l’on Co U out une tension continue de 340 V. Si, sur le
enlève cette résistance d’émetteur, l’am- circuit amplificateur, la tension d’alimen-
plification augmente. Malheureusement, U in Ci
T tation passe à 340 V et celle de collec-
la distorsion croît aussi. teur à 2 V, le gain théorique devrait être
Avec un transistor comme le BC547B et égal à 40⋅(340–2). On arrive du coup à
pour un courant de collecteur de quelques quelque 13 500 fois !
milliampères, la pente (s) du transistor En pratique, le procédé souffre de cer-
vaut environ 40 fois le courant de collec- tains inconvénients, en particuliers à
060074 - 11
teur (Ic). Cette valeur est théoriquement cause de la caractéristique de sortie du
égale à la formule q/KT, dans laquelle q transistor. C’est que le transistor réel pré-
est la charge de l’électron, K la constante circuit à émetteur commun à la masse s’é- sente une vraie résistance entre collecteur
de Boltzmann et T la température absolue lève à 40⋅Ic⋅Rc, soit 40 fois la tension sur et émetteur. Cette résistance de sortie
exprimée en Kelvin. À la température la résistance de collecteur. Si par exemple s’appelle « hoe » dans les paramètres
ambiante, nous pouvons arrondir cette Ub est égal à 12 V et que le collecteur du transistor. Dans un projet habituel, ce
valeur à 40 pour la facilité. est polarisé à 5 V, nous savons que, facteur ne joue qu’un rôle négligeable et
Pour un amplificateur à un étage dont l’é- quelles que soient les valeurs des résis- son effet ne se manifeste presque pas
metteur est à la masse, le gain en alter- tances, le gain sera d’environ 40⋅(12–5) aussi longtemps que la résistance de col-
natif Uout/Uin est égal, selon la théorie, = 280 fois. lecteur n’est pas trop grande. Si l’on veut
à s⋅Rc. Puisque nous venons de dire que Il est frappant que de cette manière, le maintenant alimenter l’amplificateur sous
la pente s vaut environ 40⋅Ic, il en gain puisse théoriquement devenir très 340 V et le polariser pour faire circuler
découle que le gain est à peu près égal élevé si l’on choisit une haute tension d’a- un courant de collecteur de 1 mA, cela
à 40⋅Ic⋅Rc. limentation. Pareille tension peut être déri- revient à dire que la résistance de collec-
Qu’est-ce que cela signifie ? Tout d’a- vée d’un transformateur d’isolement sur le teur devra valoir 338 kΩ. Pour savoir si
bord, que nous disposons ici d’une règle secteur, ou de deux transformateur dont le paramètre hoe du transistor aura une
empirique bien pratique : le gain d’un les secondaires à basse tension sont bran- influence, il faut aller consulter ses carac-

138 elektor - 7-8/2006


téristiques. dont la Cbc est petite, comme sur le fixée à 2 V. Elles confirment la règle
À signaler également, avec une amplifica- BF494 ou éventuellement un transistor empirique. Le gain approchait les 1 000
tion aussi élevée, que la capacité entre SHF tel que le BFR91A. Il convient alors et les effets du « hoe » et de la capacité
base et collecteur va aussi intervenir. En d’adapter au nouvel hfe la valeur de la entre base et collecteur n’étaient pas
conséquence, il ne faut pas que la fré- résistance de base. décelables à basse fréquence, en raison
quence du signal d’entrée soit trop éle- L’auteur a réalisé des mesures avec un de la résistance de collecteur nettement
vée. Atteindre une bande passante plus BC547B sous une tension d’alimentation plus basse dans ce cas-ci.
large demande d’utiliser un transistor de 30 V et une tension de collecteur (060074-1)

Protecteur de LED
frugale
Une LED grille dès qu’on lui +9V
107
encore le rendement global.
applique un courant trop fort. Vous Dès que le courant décroît, T2
en savez quelque chose si (vous R1 R3 bloque et permet à T3 de conduire.
aussi) vous en avez bousillé R6 fournit ici une légère hystérésis,
4k7

15k

T3
quelques-unes ! Une simple petite avec pour effet de réduire au alen-
résistance en série suffit à résoudre tours de 50 kHz la fréquence de
R2
la question et il y a peu de solu- BC557 commutation, question d’éviter une
15k

2N3906
tions plus efficace, il ne vous faut * voir texte chute du rendement.
qu’un seul composant bon marché. Le circuit fonctionne déjà avec
Mais si la tension d’alimentation T1
R6 L1
D1
quelques volts, selon la tension
disponible est haute, la résistance * C1
d’allumage de la LED. À partir de
100k

va dissiper beaucoup de puissance T2


R4 4mH7
100n
9 V, on constate une amélioration
en pure perte. Pour un appareil ali- 1k du rendement. Le montage fonc-
menté par piles, il y a intérêt à trou- 2x R5 25mA tionne avec n’importe quel type de
BC547
22 Ω

ver un circuit plus économe en 2N3904 LED, y compris les bleues et les
énergie, même s’il faut y consacrer blanches, qui réclament 3,5 V. La
davantage de composants. tension fournie par la bobine s’a-
BC547B 2N3904 060128 - 11
BC557B 2N3906 dapte automatiquement. On peut
Celui de la figure se satisfait de ainsi monter jusqu’à 24 V au
pièces courantes, à part peut-être maximum.
la bobine. Dans presque toutes les Quelques indications pour le choix
alimentations à commutation de la self. Sa valeur n’est pas cri-
C E E C
modernes, on fait attention à limi- B B tique, elle peut valoir 3,9 mH ou
ter le courant comme la puis- 6,8 mH et même 10 mH convient,
sance, pour éviter d’en décimer surtout avec une tension d’alimen-
les malheureux composants. C’est ce que dans cette position, elle va jouer le rôle tation supérieure à 9 V. La bobine doit
nous allons faire ici. R5 mesure le cou- de diode de roue libre, ce qui favorise naturellement pouvoir tenir au moins
rant qui traverse la bobine et T2 monte 25 mA. Vous pouvez faire une estimation
la garde pour empê- basée sur ses dimen-
cher qu’il ne s’élève sions : elle doit bien
exagérément. Du coup, faire environ 15 mm de
la self L1 n’atteindra long pour un diamètre
jamais la saturation, ce de 7 mm. D’ailleurs, on
qui serait fatal à T3. constate ces dernières
Aussitôt que le courant années de grands pro-
dans R5 dépasse grès dans le domaine
quelque 25 mA, T2 des selfs. Il en existe
entre en conduction, T1 même en CMS, elles
bloque et T3 en fait tout sont très petites et peu-
autant. Le courant ne vent pourtant supporter
peut plus traverser T3 et de forts courants. Mal-
il se cherche un autre heureusement, on en
chemin, en l’occurrence trouve difficilement de
par la LED D1 qui s’é- plus de 1 mH.
claire. En plaçant D1 (060128-1)

7-8/2006 - elektor 139


Flashage auto
108 IC1
pour la carte R8C
D1
1N4148 S1 78L05A
D2 D3
R8 R9
BT1
RESET MODE

1M
470k
C11 C1 C2
R6 R5
C10 14

1k

1k
100n 100n 100n IC2 R14
100n 7 IC2.B

1M
5
4
& 6 D4

D5
READY 1N4148
IC2.C
T2
IC2 = 4011 R10 8
R3 10
R4 1k & 9
4k7

100k D7
STOP

1
BC557
R8C/13 R11
6 C5 C6

1k
1 32
2 RXD RXD1 TXD1
2 31 1µ 1µ
7 T1 CNVSS AN6
R1 3 30
3 TXD RESET AN5
27k BC547 4 29
8 XOUT AN4
X1 5 28
4 VSS MODE
6 27 R12 R15
9 XIN AN3

1M

1M
7 26
5 GND VCC AN2
12MHz 8 25
R2 R7 P17 AN1
9 24
P16 AN0 R13
10k

4k7

C3 C4 C9
10 23
P15

470k
11 22
22p 22p 100n P14 P30
12 21 IC2.A IC2.D
P13 1 D6 12
13 20 3 11
P12 P31 & 2 & 13
14 19
P11 1N4148
15 18
P10 P32 C8 C7
16 17
P45 P33
1µ 1µ
R5F21134
060169 - 11

Ludwig Libertin un circuit intégré CMOS très bon mar- s’éteint. Les entrées de IC2.B sont for-
ché, un 4011 dont les 4 portes NON- cées, par le biais de la diode D4, au
Dans le numéro de février de cette ET (NAND) sont utilisées, en association niveau « bas », ce qui se traduit par
année, Elektor présentait sa « petite avec des réseaux RC, pour définir une l’extinction de la LED « MODE » et
machine 16 bits », mini-platine sur temporisation. Après l’application de la ensuite l’allumage de la LED D5 «
laquelle régnait un minuscule R8C de tension d’alimentation les sorties de ces READY ». Le bouton « MODE » est
Renesas. Lors de la parution de la carte 4 portes se trouvent au niveau « haut considéré comme ayant cessé lui aussi
d’application pour R8C/13 dans le », ce qui se traduit tout d’abord l’allu- d’être actionné de sorte que l’on peut
numéro de mars, il apparut à l’auteur mage de la LED D7 « STOP » reliée à passer à la suite des événements.
que le processus de programmation pré- IC2.C. Après une demi-seconde environ Lorsque la LED « READY » s’allume on
sentait certains traits d’un anachronisme la sortie de IC2.B bascule, la LED D3 « peut démarrer le processus de flashage
« manuel » frappant tels qu’actions MODE » s’allume comme si le bouton « par le biais du PC connecté au système.
simultanées sur les boutons de réinitiali- MODE » imaginaire ou virtuel avait été Une fois la programmation terminée, il
sation (Reset) et de Mode, relâchement actionné. Une demi-seconde plus tard ne reste plus qu’à couper la tension d’a-
du bouton Reset et du bouton Mode et ce c’est au tour de IC2.A de se manifester. La limentation et à extraire le contrôleur pro-
bien que l’on se trouve en présence d’un LED D2 « RESET » reliée à cette der- grammé du montage.
environnement à base de PC et de micro- nière porte s’allume pour indiquer que De manière à vous simplifier la tâche,
contrôleur ! On court en outre le risque, l’on peut considérer que le bouton « l’auteur a développé une petite platine
pense l’auteur, d’avoir une action répé- RESET » imaginaire a été actionné. pour le contrôleur R8C qui rend cette
tée sur une touche suite à un rebond des Une demi-seconde plus tard IC2.D bas- puce compatible, en taille, avec un sup-
contacts de la touche en question. Plus cule et force les entrées de IC2.A au port DIL 32 broches. Il devient possible
qu’il n’en fallait, de l’avis de Ludwig niveau « bas » ce qui se traduit par l’ex- ainsi de réaliser ce circuit sur la base
Libertin, pour envisager une automatisa- tinction de la LED « RESET » et la fin de d’un support FIN (à Force d’Insertion
tion de ces processus et de doter le sys- l’« action » sur le bouton virtuel « Nulle). Les tests et reprogrammations mul-
tème d’un certain nombre de composants RESET ». Mais ce n’est pas fini : une tiples deviennent alors un vrai jeu d’en-
supplémentaires. demi-seconde plus tard IC2.C finit par fant pour ne pas dire un vrai plaisir.
L’automatisation du processus fait appel à basculer lui aussi et la LED « STOP » (060169-1)

140 elektor - 7-8/2006


Détecteur de lumière, de
pénombre et d’obscurité 109
+12V

R1 R8 R9
8 C2 8 C3 14

3k3

3k3
IC1 IC2 IC3
4 100µ 4 100n 7
LDR 16V
R6
100k

R4
3 IC3.A IC3.D jour
1k 1 12
1 3 11
IC2.A 2 ≥1 13 ≥1
2

2 IC3.B
5
crépuscule
1 R7
IC1.A 4
R3
100k 6 ≥1
3
100k
R5
5 IC3.C nuit
1k 8
7 10
IC1 = LM258 IC2.B 9 ≥1
6 D1 D2 D3

IC2 = LM393 rouge jaune vert


IC3 = 4001
R2 P1 P2 R10
C1
10k

3k3
100µ
16V 10k 10k

060087 - 11

Heino Peters le toit. La photo-résistance R1 est quel- au voisinage du point de commutation


conque. Veillez bien à ce que le niveau sont limités grâce à R5 et R6 (R9 et R10).
Ce n’est pas le premier montage photo- de la tension sur la broche 3 d’IC1a soit La présence de R7 et R11 s’explique par
sensible que nous publions mais celui-ci d’au moins 2 V inférieur à la tension les sorties à collecteur ouvert d’IC2.
a la particularité de distinguer non seu- d’alimentation en plein jour. C’est en La mesure d’éclairement proprement dite
lement la lumière et l’obscurité mais éga- effet la tension maximum qu’IC1 et IC2 s’effectue aux sorties d’IC2.A et d’IC2.B
lement la pénombre. Il allumera automa- peuvent supporter sur leur entrée. S’il faut mais les quatre opérateurs d’IC3 fournis-
tiquement une lampe dans la salle de la baisser, câblez une résistance supplé- sent trois signaux individualisés à partir
séjour lorsqu’il fera nuit et une autre dans mentaire de 2,2 kΩ, par exemple, entre de celle-ci. Sur les sorties, trois LED de
une pièce plus sombre, un peu avant, au R1 et l’alimentation. couleurs différentes sont prévues pour
crépuscule. Il délivre un signal logique à Deux comparateurs (IC2.A et 2.B) com- faciliter les réglages: verte pour le jour,
trois sorties indépendantes pour la parent la tension entrante à la tension de jaune pour le crépuscule et rouge pour
lumière, la pénombre et l’obscurité. Les commutation réglée par R4 et R8. Les la nuit. Les étapes du réglage sont décri-
seuils se règlent sur deux potentiomètres allers-retours de la sortie d’IC2.A (IC2.B) tes dans l’encadré. Réglez-les le soir, de
ajustables. préférence, lorsqu’il fait encore bien
clair, un peu avant le crépuscule.
La partie du montage à gauche des poin- Pour modifier plus tard les valeurs
tillés peut se poser à l’extérieur, sur le toit, Réglage réglées, R4 est prévu pour le réglage du
par exemple. Le LM258 résiste en effet passage du jour au crépuscule et R8,
1. Réglez d’abord les curseurs de R4
au gel, à la différence d’autres circuits pour celui du crépuscule à la nuit.
et R8 au potentiel de la masse, seule
comme le LM358. Le diviseur de tension la LED verte doit alors s’allumer. Quand le montage est bien réglé, la ten-
formé par R1 et R2 est photosensible, ses sion sur le curseur de R4 est toujours infé-
variations de tension étant tamponnées 2. Attendez le crépuscule. rieure à celle présente sur celui de R8.
par R3 et C1. Il est indispensable de 3. Tournez maintenant R4 jusqu’à Comme la charge supportée en sortie
réduire la sensibilité si l’on ne veut pas l’extinction de la LED verte et l’allu- par un opérateur CMOS est limitée, les
que l’ombre d’un oiseau de passage sur mage de la LED jaune. LED seront à faible consommation. Elles
le capteur déclenche la fermeture des 4. Attendez ensuite la nuit. se contentent de 2 mA alors que les LED
rideaux. 5. Tournez maintenant R8 jusqu’à ordinaires en demandent souvent dix
L’amplificateur opérationnel IC1a fonc- l’extinction de la LED jaune et l’allu- fois plus. La tension d’alimentation sera
tionne comme tampon. Grâce à lui, la mage de la LED rouge. Vous pouvez comprise entre 9 et 15 V mais bien sta-
tension vue par le (reste du) montage ne ensuite aller dormir. bilisée.
diffère pas trop de la tension présente sur (060087-1)

7-8/2006 - elektor 141


ALPHA
T E H R X I
D P A W S
V Y T O B Q M
X K B S H F E
O M G A F R V T
D E H P K B N L
L X T S Y
Concepteur du puzzle : S. Jobse
V B A J K L U
S F I O G M A R
Vous pensiez que nos puzzles K X C R U D O G
Hexadoku étaient difficiles ?
Détrompez-vous ! Nous vous T S Y X F C
proposons, dans ce numéro S W O P M J K
d’été double, un hexadoku au
carré auquel il vous faudra
F T G J C A S U
consacrer toutes les heures de B Q L N D
libre voire la totalité de vos
E H K L A X P S
vacances si vous ne voulez pas
qu’elles soient terminées avant P S E L Y G C
que vous n’ayez trouvé la M V U B I C D
solution : l’Alphadoku !
C I T R Q O W
Nous ne comptons plus les réactions
enthousiastes de lecteurs d’Elektor depuis
H X L N F K R T
que nous avons lancé le premier Hexa-
doku en janvier dernier. De nombreux
J C I N D A
habitués des sudokus y trouvèrent un défi
à leur hauteur. En dépit de leur difficulté, V J Y S F N G H
nous recevons chaque mois plusieurs cen-
taines de bonnes réponses, la preuve X Q N Y C K V E
que les amateurs de puzzle sont prêts à
solliciter leur matière grise. C F I R D L
Nous allons encore compliquer les cho-
ses et sommes fiers de vous présenter l’Al- L W M P Y E H
phadoku, un Hexadoku de 25 x 25
cases (nos remerciements à notre lecteur R O B H J
Sjaak Jobse).

142 elektor - 7-8/2006


L’ultime casse-tête
DOKU de vos vacances
Les instructions pour la résolution de ce puzzle sont tout aussi simples que celle des
V G J L Y Hexadoku, à ceci près qu’il y a plus de cases à remplir.

U O H I F L’Alphadoku utilise toutes les lettres de l’alphabet exception faite du Z (donc de A à Y).
Remplissez le diagramme de 25 x 25 cases de façon à ce que toutes les lettres de
A à Y ne soient utilisées qu’une seule et unique fois dans chaque rangée, colonne
C S U et carré de 5 x 5 cases (identifiés par une ligne plus grasse). Certaines lettres sont déjà
placées dans le puzzle et en définissent ainsi la situation de départ.
I O M R
Nous tirons au sort, parmi les bonnes réponses notre 1er prix et nos 3 prix de consola-
L B H tion classiques. Il vous suffit de nous envoyer la série de lettres en rouge.

A I
F N G E Q U
D T Y
A
P
Participez et gagnez !
Nous tirerons au sort l’une des répon-
C ses correctes qui nous seront parve-
nues; son auteur recevra un
T L B E E-blocks Starter Kit Professional
d’une valeur de € 365,75;
N L J R nous offrirons en outre
3 bons Elektor
U F Q V d’une valeur de € 50 chacun.
À vos crayons !
V Y P
R A C X M
Où envoyer ?
M N W Envoyez votre réponse (les chiffres de la section rouge) par E-mail, télécopie
ou courrier avant le 1er septembre 2006 à

B W K Elektor c/o Regus Roissy CDG


Le Dôme - 1, rue de la Haye - BP 12910
E N K G 01.49.19.26.19
95731 Roissy CDG
J S V P Email: hexadoku@elektor.fr

Tout recours légal est exclu, de même que le sont de participation les personnels de Segment B.V. et leur famille.
S E I
W G O R T
Les gagnants
R T E La bonne solution de l’Hexadocu du numéro 335 (mai) est : 02675

B I S Le gagnant du E-blocks Starter Kit Professional est :

X N W U J M. F. Charbonnel (92721)

Les 3 bons Elektor d’une valeur de €50 chacun vont à :


A O N
Mme V. Dumoulin (69003), M. T. Adam (B, 5001) et M. Lafage (34000)
C K D T S Nos félicitations aux gagnants !

7-8/2006 - elektor 143

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