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LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
MEMOIRE
MAGISTER
Par
THEME
SOMMAIRE
Introduction générale .......................................................................................................... 01
Chapitre I. Maintenance industrielle
I.1. Introduction................................................................................................................... 03
I.2. Maintenance ................................................................................................................. 03
I.2.1. but de la maintenance ....................................................................................... 03
I.2.1.1. Objectifs financiers ............................................................................... 03
I.2.1.2. Objectifs opérationnels ......................................................................... 03
I.2.2. Types de la maintenance .................................................................................. 04
I.2.2.1. Maintenance préventive ......................................................................... 04
I.2.2.1.1. Maintenance systématique ........................................................ 04
I.2.2.1.2. Maintenance conditionnelle ..................................................... 04
I.2.2.2. Maintenance corrective .......................................................................... 05
I.2.3.Niveaux de maintenance .................................................................................. 05
I.2.4. Organisation de la maintenance conditionnelle ............................................. 06
I.2.5. Classement des machines ................................................................................ 07
I.2.5.1. Vitales ..................................................................................................... 07
I.2.5.2. Importante .............................................................................................. 07
I.2.5.3. Secondaire .............................................................................................. 07
I.2.6. La cinématique ................................................................................................. 07
I.3. Méthodes d’analyse.................................................................................................... 07
I.3.1. L’analyse d’huile .............................................................................................. 07
I.3.2. Thermographie infrarouge ............................................................................... 08
I.3.2.1. Définition ............................................................................................... 08
I.3.2.2. Exemple ................................................................................................... 08
I.3.3. Analyse vibratoire ............................................................................................... 09
I.3.3.1. Définition ....................................................................................................... 09
I.3.3.2. vibration mécanique .................................................................................... 09
I.3.3.2.1. Définition d’une vibration ............................................................... 09
I.3.3.2.2. signal vibratoire ................................................................................. 10
I.3.3.3. Type des signaux .......................................................................................... 10
I.3.3.3.1. Déterministe ........................................................................................ 11
I.3.3.3.2. Aléatoire .............................................................................................. 11
I.3.3.4. Caractéristiques d’un signal vibratoire ..................................................... 12
I.4. La chaine de mesure................................................................................................... 12
I.4.1. Les capteurs de vibrations ............................................................................... 14
I.4.2. Types des capteurs .............................................................................................. 15
I.4.2.1. Accéléromètre piézo-électrique .......................................................... 15
I.4.2.2. capteur à courant de Foucault .............................................................. 15
I.4.3. Le conditionnement du signal ........................................................................... 15
I.4.4. Choix des indicateurs ......................................................................................... 16
I.5. Défauts des machines tournantes ............................................................................. 17
I.5.1. Balourd ................................................................................................................ 17
I.5.2. Désalignement ..................................................................................................... 17
I.5.3. Mauvais serrage mécanique .............................................................................. 18
I.5.4. Engrènement ........................................................................................................ 18
Sommaire
Introduction générale
La maintenance optimale des machines tournantes en fonctionnement a une
importance vitale pour assurer une production permanente et augmenter la durée de vie
de ces machines. Les différentes méthodes de surveillance sont : l’analyse d’huile,
l’analyse de température et L’analyse vibratoire,... L’analyse vibratoire est la
technique la plus utilisée pour réaliser une surveillance et un diagnostic fiable et pour
détecter l’apparition et l’évolution de la plupart des défauts mécaniques. Ces travaux de
maintenance ont une importance économique, elles permettent de passer d’une
maintenance systématique (fréquentielle) à une maintenance conditionnelle moins
coûteuse.
Le principe de l’analyse vibratoire est basé sur l’idée que les machines tournantes
(pompes, compresseurs, turbines…) en fonctionnement engendrent des défauts tels que :
un balourd, un désalignement, un défaut de roulement, un écaillage de dents
d’engrenage,… qui donnent des signaux vibratoires très compliqués. Ces signaux sont
captés par des accéléromètres piézoélectriques placés sur les paliers de la machine, le
plus proche possible de la source du défaut, et subissent une série de prétraitements
telles que: l’analyse spectrale, l’analyse cepstrale, l’analyse temporelle, l’analyse temps-
fréquence, temps-échelle et l’analyse de la cyclostationnarité.
Les engrenages ont fait l’objet de nombreux travaux [K. Drouiche], [Mac Fadden],
[I.M. Lebal], [M. Chiollaz] , [J. Ondroubh] les auteurs des références [B. RANDALL] ,
[C. CAPDESSUS] ont constaté que l’analyse cepstrale est un bon compliment de
l’analyse spectrale, L'analyse par le cepstre présente des propriétés qui la rendent
particulièrement adaptée à l'étude des vibrations d'engrenage, pour sa simplicité et sa
capacité à fournir des informations compactes et faciles à interpréter [Ion BRATU] ,
[M. El Badaoui].
Le diagnostic de roulement a été étudié par Balderston [H. Balderston] de Boeing en
1969.Il a identifié que l’information des défauts devaient principalement être trouvé
dans la région des hautes fréquences de résonance. Après, en 1970, Weichbrodt et Smith
[B.Weichbrodt] ont employé la moyennage synchrone pour les défauts dans des
roulements. La technique de résonance à haute fréquence (HFRT), plus tard appelée
l'analyse d'enveloppe, a été appliquée dans [M.S. Darlow], ce concept de démodulation a
mené à l'élaboration d'un certain nombre de méthodes de diagnostic de roulement, où la
1
Introduction générale
2
CHAPITRE I Maintenance industrielle
I.1. Introduction :
Le monde industriel et le monde des transports disposent de machine et d’installation
de plus en plus performantes et complexes. Les exigences de haute sécurité, la réduction des
couts d’exploitation et la maitrise de la disponibilité des équipements donnent à la
maintenance des systèmes, un rôle prépondérant. Elle doit permettre de n’intervenir qu’en
présence d’éléments défectueux, de minimiser le temps de réparation, et de fournir un
diagnostic fiable et facilement interprétable malgré la complexité des équipements.
Nous nous intéressons principalement aux transmissions des puissances mécaniques
utilisées dans différents domaines tel que l’industrie : l’aéronautique, l’automobile et les
transports ferroviaires. La maintenance de ces systèmes de transmission occupe un temps
relativement important par rapport à leur temps d’utilisation, actuellement la recherche
scientifique vise à développer les outils nécessaires à l’optimisation de la maintenance de tels
systèmes.
Dans ce chapitre, nous introduisons l’approche de maintenance, nous donnons les
différents types de maintenance et présentons les causes de défaillances. Un rappel sur
l'analyse vibratoire des machines tournantes est également donné.
I.2. Maintenance :
Le terme de maintenance désigne l’ensemble des techniques d’entretien et de la
vérification qui sont en œuvre pour permettre une utilisation optimale des machines dans une
installation industrielle
I.2.1. But de la maintenance :
Les objectifs de la maintenance peuvent être classés en deux types :
I.2.1.1 Objectifs financiers :
- Réduire au minimum les dépenses de maintenance.
- Assurer le service de maintenance dans les limites d’un budget.
I.2.1.2 Objectifs opérationnels :
- Maintenir l’équipement dans les meilleures conditions possibles.
- Assurer la disponibilité maximale de l’équipement à un prix minimum.
- Augmenter la durée de vie des équipements.
- Entretenir les installations avec le minimum d’économie et les remplacer à des
périodes prédéterminées.
- Assurer un fonctionnement sûr et efficace à tout moment.
3
CHAPITRE I Maintenance industrielle
4
CHAPITRE I Maintenance industrielle
interne, car il n’est pas possible de prédire l’avenir d’un équipement sans connaître son
état de santé au temps présent.
I.2.2.2.Maintenance corrective :
Qui vise à intervenir à la suite de pannes. Cela ne veut pas dire que toutes ces pannes
n’ont pas été prévisibles. Ce type de maintenance sera facilité par une bonne maintenabilité
(aptitudes à maintenir ou à rétablir un dispositif, dans un état, lui permettant d’accomplir sa
fonction). Il pourra permettre d’améliorer la fiabilité globale en analysant les problèmes
rencontré en contrôle techniques ou cercles de qualité ou avec les constructeurs [D. Sona].
MAINTENANCE INDUSTERIELLE
MAINTENANCE MAINTENANCE
CORRECTIVE PREVENTIVE
SYSTEMATIQUE CONDITIONNELLE
5
CHAPITRE I Maintenance industrielle
5. Détection d’alarme
6. Diagnostic
NON des défauts
OUI
7. Correction nécessaire
6
CHAPITRE I Maintenance industrielle
7
CHAPITRE I Maintenance industrielle
8
CHAPITRE I Maintenance industrielle
I. 3.3.1. Définition :
Le principe de l'analyse des vibrations est basé sur l'idée que les structures de machines,
excitées par des efforts dynamiques, donnent des signaux vibratoires dont la fréquence est
identique à celle des efforts qui les ont provoqués ; et la mesure globale prise en un point est
la somme des réponses vibratoires de la structure aux différents efforts excitateurs. On peut
donc, grâce à des capteurs placés en des points particuliers, enregistrer les vibrations
transmises par les structures de la machine et, grâce à leur analyse, identifier l'origine des
efforts auxquels elle est soumise. De plus, si l'on possède la « signature » vibratoire de la
machine lorsqu'elle était neuve, ou réputée en bon état de fonctionnement, on pourra, par
comparaison, apprécier l'évolution de son état ou déceler l'apparition d'efforts dynamiques
nouveaux consécutifs à une dégradation en cours de développement.
La mesure d'une vibration transmise par la structure d'une machine sous l'effet d'efforts
dynamiques sera fonction de multiples paramètres
- Caractéristiques de fixation de la machine sur le sol qui oppose des réactions
aux vibrations et modifie l'intensité
- Position et fixation du capteur sur la machine
- Caractéristiques du capteur.
- Pré-amplification et transmission du signal.
- Vitesse de rotation et puissance absorbée.
- Etat des liaisons de la chaîne cinématique (alignement, balourd, engrenages,
roulements etc.).
I.3.3.2. vibration mécanique
I.3.3.2.1. Définition d’une vibration :
La norme ISO 2041 « Vibrations et chocs - Vocabulaire (Août 1990) » définit la notion de
vibration : Variation avec le temps de l’intensité d’une grandeur caractéristique du
mouvement ou de la position d’un système mécanique, lorsque l’intensité est alternativement
plus grande et plus petite qu’une certaine valeur moyenne ou de référence. En fait, un corps
est dit en vibration lorsqu’il est animé d’un mouvement oscillatoire autour d’une position
d’équilibre ou de référence. Les textes de normalisation AFNOR relatifs aux vibrations sont :
NF E 90-001, NF E 90 002.
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CHAPITRE I Maintenance industrielle
On remarque sur la figure ci-dessus un décalage entre les maxima de chaque sinusoïde. Ce
décalage est appelé la phase du signal.
Il faut également noter qu'il existe une relation mathématique entre déplacement, vitesse et
accélération.
I.3.3. Type des signaux : La figure I.4 représente les différentes types des signaux
I.3.3. 1. Déterministe
Des signaux (périodique ou non périodique) dont l’évolution en fonction du temps
peut être parfaitement décrite par un modèle mathématique. Ces signaux proviennent de
10
CHAPITRE I Maintenance industrielle
phénomènes pour lesquels on connaît les lois physiques correspondantes et les conditions
initiales, permettant ainsi de prévoir le résultat. Les signaux non périodiques se composent
d’une part des signaux pseudopériodiques formés d’une somme de sinusoïdes de périodes
différentes et d’autre part des signaux transitoires dont l’existence est limitée dans le temps.
Ces signaux "certains" peuvent en principe être reproduits rigoureusement identiques à eux-
mêmes. [Serge]
I.3.3.2. Aléatoire :
Le signal aléatoire fait intervenir deux notions :
· La notion de signal c’est à dire une mesure qui dépend d’un ou plusieurs paramètres
d’espace, le plus souvent le temps.
· La notion d’aléatoire qui fait que, à un instant t donné, la mesure n’est pas certaine
mais dépend du hasard. Cet aspect est appelé l’aspect stochastique et on parle indifféremment
de signal aléatoire ou de signal stochastique.
Ce sont les signaux qui ont caractère non reproductible et imprévisible. [Caen]
Déterministe Aléatoire
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CHAPITRE I Maintenance industrielle
12
CHAPITRE I Maintenance industrielle
La chaîne de mesure numérique, dont un exemple est donné (figure I.6), utilise au départ
les mêmes dispositifs que la chaîne de mesure analogique. En sortie du conditionneur de
signaux, le signal est échantillonné et numérisé par les éléments suivants :
— l'échantillonneur-bloqueur (E/B) a pour mission, au moment indiqué par le système
logique de commande, de figer la valeur instantanée du signal au moins le temps que le
convertisseur analogique-numérique effectue sa conversion.
— le convertisseur analogique-numérique (CAN) a pour rôle de coder la valeur instantanée du
signal en entrée en un nombre. Son fonctionnement est géré par le système logique de
commande qui peut être un microprocesseur. De la même manière que pour la chaîne
analogique, dans le cas de plusieurs voies d'acquisition, un multiplexeur peut venir s'intercaler
dans la chaîne numérique soit entre le conditionneur et l'échantillonneur-bloqueur, soit entre
ce dernier et le convertisseur analogique-numérique. [BM 5 160]
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CHAPITRE I Maintenance industrielle
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CHAPITRE I Maintenance industrielle
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CHAPITRE I Maintenance industrielle
16
CHAPITRE I Maintenance industrielle
I.5.2. Désalignement :
Un désalignement (Figure I.8) provoque des vibrations à la fréquence de rotation ainsi
qu'aux harmoniques d'ordre 2, 3 et parfois 4 (double, triple, quadruple de la fréquence de
rotation et parfois même davantage en particulier pour les accouplements à denture où l'on
rencontre les harmoniques liés au nombre de dents et à la fréquence de rotation).
La composante axiale de la vibration est particulièrement importante pour l'harmonique
d'ordre 2.
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CHAPITRE I Maintenance industrielle
18
CHAPITRE I Maintenance industrielle
I.6. Définitions :
I.6.1. Définition d’une dégradation :
Une dégradation représente une perte de performances d'une des fonctions assurées
par un équipement [[Zwin] :
une perte de performances d’une des fonctions assurées par l’ensemble (si les
performances sont au-dessous du seuil d’arrêt défini dans les spécifications
fonctionnelles, il n’y a plus dégradation mais défaillance) ;
un sous-ensemble lui-même dégradé voire défaillant (sans conséquence fonctionnelle
sur l’ensemble).
La diversité des activités du diagnostic industriel conduit très souvent à utiliser, sans trop
les préciser, les termes des pannes et de défaut. Bien que les différences entre les concepts de
défaillances, pannes et défauts soient souvent très subtiles et quelquefois subjectives.
La panne est l’inaptitude d’un dispositif à accomplir une fonction requise. Il est clair que
dès l’apparition d’une défaillance, caractérisée par la cessation du dispositif à accomplir sa
fonction, on déclarera le dispositif en panne. Par conséquent, une panne résulte toujours d’une
défaillance.
I.6.3. Définition de la défaillance :
Une défaillance est l'altération ou la cessation de l'aptitude d'un ensemble à accomplir ses
fonctions requises avec les performances définies dans les spécifications techniques. Les
défaillances peuvent être classées selon différents critères:
Défaillance progressive ou soudaine, selon la rapidité de leur manifestation.
Défaillance partielle ou complète ou intermédiaire, selon l'amplitude (la fonction
est dégradée ou absente).
Défaillance précoce, à taux constant ou d'usure, selon le moment d'apparition dans le
cycle de vie du matériel.
Défaillance mineure, significative, critique ou catastrophique, selon leur effet sur le
système, l'environnement et l'homme.
Défaillance première, seconde et de commande, selon les causes des défaillances
[Bdirina].
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CHAPITRE I Maintenance industrielle
Corrosion
Uniforme Sélection
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CHAPITRE I Maintenance industrielle
Ces définitions ont été extraites pour certaines à partir des références suivantes :
[Dubu] [Alatt] [More] [Lure] [Zemo] et [Zwin].
I.7. La surveillance vibratoire
Turbines, pompes, moteurs, compresseurs, alternateurs, centrifugeuses, ventilateurs…
toutes ces machines, que l’on dit : tournantes, ont un point commun : elles comprennent des
organes en rotation. Suivant les cas, il peut s’agir de structures relativement simples,
constituées d’un seul arbre en rotation à travers un ou plusieurs roulements, ou de machines
plus complexes composées de plusieurs arbres tournant à des vitesses de rotation
différentes… Mais ce qui caractérise avant tout ces machines, c’est qu’elles sont composées
d’organes fragiles (roulements et engrenages, notamment) soumis à des contraintes
mécaniques importantes et à des environnements industriels difficiles. Les sources de
défaillance sont donc multiples : l’écaillage d’un roulement, la rupture d’une dent d’un
engrenage, le désalignement d’un des axes, etc. Lorsque la machine joue un rôle vital dans la
production (c’est le cas par exemple d’une presse dans le domaine de l’imprimerie, d’un
broyeur de cimenterie ou encore d’une centrifugeuse dans un réacteur chimique…), ces
défauts peuvent s’avérer lourds de conséquences. Pour éviter des arrêts de production
imprévus et les pertes économiques qui en découlent, il faut surveiller en permanence ces
équipements et traquer tous les signes précurseurs de défauts avant qu’il ne soit trop tard.
[Mesures]
La mesure de la valeur globale est une méthode approximative d'analyse du signal qui fait
abstraction du paramètre fréquentiel pour ne mesurer que l'amplitude évaluée (Figure I.12) :
1) En valeur crête à crête (1) c'est à dire en mesurant l'amplitude maximum de l'onde
fondamentale, mesure utile par exemple lorsque le déplacement vibratoire d'une
machine est critique en regard des contraintes de charge maximale ou de jeu
mécanique.
2) En valeur crête (2), mesure intéressante pour indiquer par exemple le niveau d'un
choc de courte durée.
3) En valeur efficace (3), mesure qui tient compte de l'évaluation de la valeur des
composantes harmoniques et directement reliée au contenu énergétique de la vibration.
A noter que ces valeurs d'amplitudes d'utilité complémentaire peuvent représenter un
déplacement, une vitesse ou une accélération, car vitesse et accélération sont aussi des
fonctions sinusoïdales obtenues après dérivation de la fonction déplacement.
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CHAPITRE I Maintenance industrielle
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CHAPITRE I Maintenance industrielle
1-La moyenne : elle correspond au moment d’ordre1, elle est donnée par :
M1 x x p( x)dx
(I.2)
M 2 2 ( x x ) 2 p ( x)dx (I.3)
4-Le Skewness : c’est le moment d’ordre 3, il est donné par :
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CHAPITRE I Maintenance industrielle
1
(x x)
3
M 3 Sk p ( x)dx (I.4)
3
Le skewness caractérise le taux de dissymétrie de la distribution d’amplitudes du
signal par rapport à la valeur moyenne.
La fonction skewness disponible sur Matlab à été utilisée pour calculer le skewness
d’ un signal (x=skewness(y)) tel que y : le signal des défauts.
5-Le kurtosis : le moment d’ordre 4, représente le taux d’aplatissement de la
distribution d’amplitude, il donne une évaluation de l’importance du pic du sommet
de la courbe. il est défini par :
1
(x x)
4
M4 k p ( x)dx (I.5)
4
Le kurtosis de la distribution normal est égale à 3, il est supérieur à3 si la distribution
devienne plus centrée ce qui indique la présence d’un défaut et il est inferieur à 3 si la
distribution est aplatit [Chiter]
Le Kurtosis prend une valeur égale à 3 pour un roulement sain et dépasse cette valeur
dès l'apparition d'un défaut de type écaillage [Mart].
Exemple de diagnostic avec le kurtosis [Boulenger] :
En analyse vibratoire, le kurtosis est certainement le moment statistique le plus utilisé.
Les vibrations de type sinusoïdale ou impulsionel génèrent des allures de courbe de
densité différente. Pour quantifier cette différence, le Kurtosis est le plus représentatif.
Ce paramètre détecte la présence d’impulsions ou de choc dans le signal.
La Figure I.14 présente les densités de probabilité du signal vibratoire d’un
réducteur : à gauche, en fonctionnement sain, la valeur du kurtosis est 2.5 ; à droite, en
fonctionnement dégradé, la valeur du kurtosis est de 11.5.
24
CHAPITRE I Maintenance industrielle
t
1
RMS
T 0
x 2 (t )dt (I.6)
25
CHAPITRE I Maintenance industrielle
26
CHAPITRE II __ _ __Etat de l’art de l’analyse vibratoire
II.1. Introduction :
Le développement des analyseurs de signaux et des logiciels sur PC permettent
d’appliquer les méthodes de traitement de signal sur les signaux vibratoire des machines
tournantes et de réaliser un bon diagnostic.
Dans ce chapitre, on présente un état des lieux des méthodes d’analyse vibratoire les
plus fréquemment utilisées dans le cas de signaux des machines tournantes et surtout pour les
signaux d’engrenage et du roulement.
Nous présentons les méthodes de traitement qui peuvent être utilisées pour faire la
détection, le diagnostic ou les deux. La première partie de ce chapitre concerne les défauts de
roulement et les méthodes de traitements disponibles, ces méthodes sont : l’analyse
d’enveloppe, La transformée en ondelettes et le kurtosis spectral. La seconde partie
concerne les défauts d’engrenage et les méthodes de traitement les plus utilisées. Ces méthodes
sont : l’analyse spectrale, l’analyse cepstrale et l’analyse temps-fréquence. [IMAC]
L’analyse spectrale est certainement la méthode la plus naturelle en analyse vibratoire,
Cependant, en pratique la richesse du spectre en harmonique fait que la lisibilité reste difficile.
L’analyse cepstrale représente un bon complément de l’analyse spectrale pour les basses
fréquences. Les méthodes d’analyse d’enveloppe, temps-fréquence et temps-échelle, bien
adaptées au cas des signaux non-stationnaires.
II.2. Les roulements :
Des roulements, il y en a partout... des pédales de vélos au ventilateur des PC en passant
par les compresseurs ou les roues de véhicules, un très grand nombre de systèmes en rotation
en sont équipés. Et dans l’industrie, ce sont des composants stratégiques des machines
tournantes : situés entre les parties fixes et les parties mobiles de la structure, ils assurent la
transmission des efforts et la rotation de l’arbre.
Mais, s’ils sont les plus courants, ces composants sont aussi les plus fragiles. Il faut dire
que les différents éléments qui les constituent (les billes, la cage et les bagues) sont en
permanence sollicités. Le passage répétitif des billes sur les pistes engendre de fortes
contraintes mécaniques qui entraînent peu à peu une dégradation du métal par fatigue, et
finissent par provoquer l’apparition de défauts ponctuels (des fissures, un écaillage des
surfaces, etc.). Autre cause d’avarie, les défauts de montage et de conception. Ils provoquent en
effet des surcharges qui entraînent, à terme, l’usure prématurée du roulement. Enfin, comme
tout système de précision, le roulement est sensible à la pollution extérieure. Un environnement
poussiéreux, la présence de copeaux ou d’impuretés dans le corps du système, des lubrifiants
27
CHAPITRE II __ _ __Etat de l’art de l’analyse vibratoire
pollués ou une atmosphère humide… sont autant d’agents extérieurs susceptibles de causer
d’importants dégâts. Pour éviter des arrêts de production imprévus et coûteux, il faut alors
surveiller en permanence l’état des roulements, et “traquer” tous les signes précurseurs des
défauts : un bruit inhabituel, des vibrations anormales, une élévation de température, etc.
[Tendance]
II.2.1. Eléments de roulements :
Le roulement est composé des éléments (Figure II.1) suivants :
– deux bagues concentriques en acier, appelés bague intérieure et bague extérieure,
comportant des chemins de roulement (surfaces sur lesquelles "roulent" les corps roulants),
– des corps roulants, billes ou rouleaux généralement en acier, permettant le mouvement des
deux bagues avec un frottement minimal,
– une cage séparant et guidant les corps roulants (en polyamide, tôle acier, laiton ou résine).
Les roulements peuvent être endommagés par des causes externes comme:
– contamination du roulement par des particules extérieures : poussière, grains de sable, ...
– courant qui traverse le roulement et qui cause des arcs électriques, [Ali IBRAHIM]
28
CHAPITRE II __ _ __Etat de l’art de l’analyse vibratoire
b. Principales défauts :
Les avaries dites naturelles dues à la fatigue des roulements et les avaries dues à un mauvais
29
CHAPITRE II __ _ __Etat de l’art de l’analyse vibratoire
vibratoires des défauts des roulements est montre que chaque impulsion est modulée par deux
fréquences du signal harmonique avec une décroissance exponentielle. Ce signal pourrait être
utilisé pour modéliser un signal de réponse impulsionelle modulée avec deux fréquences de
(II.1)
Avec :
(II.2)
Où :
- α : fréquence exponentielle.
- f0 : fréquence de modulation.
- f1 et f2 : fréquences de résonance.
Les avaries les plus fréquentes sur les roulements sont les défauts d'écaillage. Lors de la
mise en rotation, un train d'impulsion est généré par ces défauts, à une fréquence bien définie
que l'on appelle "fréquence caractéristique" de défaut du roulement. Ce signal périodique est
l'origine de nombreuses méthodes de détection de défaut de roulement [Tand]. Les fréquences
caractéristiques sont déterminées à partir de la géométrie du roulement et de la cinématique de
la machine étudiée.
Les grandeurs géométriques caractéristiques des roulements sont le nombre de billes N , leur
diamètre d b , et le diamètre moyen d m (figure II.2). Le plan de contact des billes peut être
incliné d'un angle par rapport au plan vertical, appelé angle de contact.
30
CHAPITRE II __ _ __Etat de l’art de l’analyse vibratoire
raie de défaut.
N d
f d , bi 1 b cos f rot f ext (II.3)
2 dm
Avec : f rot fréquence de rotation de la bague interne
f ext : Fréquence de rotation de la bague externe, cette fréquence de rotation de la bague
externe est nulle si la bague est emmanchée dans le carter.
: Angle de contact.
L’image théorique de ce défaut (charge radial et charge axial) est donnée dans les figures
suivantes
31
CHAPITRE II __ _ __Etat de l’art de l’analyse vibratoire
Ecaillage sur la bague extérieure Spectre réel d’écaillage sur la bague extérieure
2
f d , er
1 dm 1 d b cos f f
2 db d rot ext (II.5)
m
e- Défaut de la cage :
Ce défaut se manifeste par la présence de raies à la fréquence f d ,ca et ses harmoniques. A
l’instar de la bague interne, on pourra constater des bandes latérales autour de f d ,er (fréquence
de défaut d’élément roulant) et 2. f d ,er , ces bandes seront distantes d’une fréquence égale à la
fréquence de défaut de la cage f d ,ca [Esto].
1 d 1 d
f d , ca 1 b cos f rot 1 b cos f ext (II.6)
2 dm 2 dm
32
CHAPITRE II __ _ __Etat de l’art de l’analyse vibratoire
Filtrage
Passe Bande autour de Signal temporel brut
la fréquence de
résonance
Transformée de Signal filtré
Hilbert : calcul de
l’enveloppe
33
CHAPITRE II __ _ __Etat de l’art de l’analyse vibratoire
En 1984 McFadden et J.D.Smith ont proposé un nouveau modèle qui tient compte de la
série d’impulsions, la modulation du signal périodique causée par la distribution non uniforme
de la charge, et de la vibration transmise de l’élément roulant.
En 1984 Wang et Harrap ont proposé encore un nouveau modèle en considérant la série
d’impulsion, la modulation du signal périodique causée par la distribution non uniforme de la
charge, et du premier mode vibrationnel avec une description mathématique. Dans leur travail,
ils ont introduit l’analyse de l’enveloppe pour des cas réels. [Chiter]
En 1993-1999 Brakov et al ont étudié plusieurs défauts dans les différents éléments
constituant un roulement par l’analyse d’enveloppe.
En 2004 Christophe Thiry a effectuée dans le cadre du travail de fin d’études « Diagnostic
vibratoire des roulements dans une machine tournante », La méthode de l’enveloppe est
appliquée sur une série de mesures prises sur un roulement avec un défaut de la bague interne
à la vitesse de rotation d’environ 30 tr/sec. La fréquence du défaut vaut 146,9 Hz. Le spectre
obtenu après application de la méthode de l’enveloppe sur le signal de base, est présenté à la
figure suivante :
34
CHAPITRE II __ _ __Etat de l’art de l’analyse vibratoire
Cette analyse est multi résolution, nous obtenons une bonne résolution fréquentielle en
basses fréquences, et temporelle en hautes fréquences. Les coefficients de la décomposition, en
nombre restreint, permettent de synthétiser le signal original avec une très bonne qualité.
Ce point bien exploité dans les télécommunications et le traitement d’images, est d’un intérêt
moindre en Mécanique. Ils peuvent être bien sûr utilisés pour de la classification. On retrouve
quelques applications en ce sens, par exemple pour le diagnostic de défauts dans des moteurs
automobiles
Exemple d’application la méthode d’ondelettes pour détecter un défaut de roulement :
La transformée en ondelettes est une méthode d'analyse de temps-fréquence des signaux,
qui a été largement appliquée et développée dans le traitement des signaux non-stationnaires,
elle présente une meilleure que l'analyse de Fourier traditionnelle. Par conséquent, la
transformée en ondelettes a beaucoup d'applications dans le diagnostic de défaut de roulement
de roulement [J. Ling], [W.T. Peter],[W.T. Peter], [S.T. Lin].
L'importance de la transformée en ondelettes est que le coefficient reflète réellement le
point auquel il y a une similitude entre le signal et la fonction correspondante de ondelette-
35
CHAPITRE II __ _ __Etat de l’art de l’analyse vibratoire
base. Plus le coefficient est grand, les deux pièces sont semblables [Q. Sun]. Par conséquent
les différentes fonctions de ondelette -base mèneraient aux résultats tout à fait différents de
l'analyse de signal. Actuellement dans le diagnostic de panne mécanique, c'est l’ondelette
de Morlet qui est la plupart du temps appliqué à la détection du défaut [J. Lin],
[D. Booulahbal], et des résultats relativement satisfaisants sont obtenus dans toutes les
applications.
[J Cheng] donne une nouvelle manière d'identifier les défauts de roulement par la méthode
d'analyse d'autocorrélation de spectre de puissance de temps –ondelette, la méthode est
appliquée sur des signaux de vibration des roulements avec les défauts de la bague extérieur et
autre dans la bague intérieur.
Pour les roulements avec défauts de la bague extérieur la fréquence théorique du défaut
f =76 Hz (T=0.01316s), la fonction d’autocorrélation du spectre de puissance de l’ondelette du
signal d’accélération est montré dans la figure (II.7.a), de ce qu’il peut avoir que la fonction
d’autocorrélation obtient des pics périodiques ou la période égale à 0.0132s. Ce qui confirme
la période théorique calculée du défaut.
36
CHAPITRE II __ _ __Etat de l’art de l’analyse vibratoire
37
CHAPITRE II __ _ __Etat de l’art de l’analyse vibratoire
38
CHAPITRE II __ _ __Etat de l’art de l’analyse vibratoire
II.2.4.3.2. Le kurtogramme :
L’estimation du KS tel que défini par l’équation (II.9) se conçoit sans trop de
difficulté par extension des estimateurs de la DSP à l’ordre 4. Les estimateurs
potentiels se ramènent alors, d’une manière ou d’une autre, à calculer les Kurtosis
d’enveloppes complexes en sortie d’un banc de filtres. Nous avons montré que ces
estimateurs ne sont stables dans le sens où ils fournissent des estimations relativement
invariantes par rapport au choix des paramètres d’analyse que pour des processus
localement stationnaire. A contraire dans le cas de processus fortement
non-stationnaires (typiquement des impulsions), le KS affiche des valeurs qui
dépendent sensiblement du choix de la résolution fréquentielle, c’est à dire de la largeur
des bandes du banc de filtres. Par exemple, le cas extrême où la largeur des bandes
devient infiniment étroite implique un KS nul en raison du théorème de la Limite
Centrale. Cet état de fait n’est pas forcément un inconvénient, mais veut simplement
dire que pour un processus non-stationnaire quelconque, le KS dépend à la fois de la
fréquence et de la résolution fréquentielle. A titre d’exemple le KS d’un signal composé
d’impulsions brèves en temps sera mieux estimé à partir d’un banc de filtres à bandes
larges et donc associé à une résolution fréquentielle grossière. A l’inverse un signal non-
stationnaire crée par des modulations lentes de certaines de ses composantes
harmoniques devra être analysé avec une résolution fréquentielle très fine. En bref, à
39
CHAPITRE II __ _ __Etat de l’art de l’analyse vibratoire
Application du kurtogramme
Le premier exemple [J. Antoni] concerne l'analyse des signaux de roulement provenus de a
boîte de vitesse en une seule étape à l'université de la Nouvelle-Galles du Sud, Sydney. Les
caractéristiques du roulement sont rapportées dans le tableau suivant :
Différents défauts ont été crée dans les roulements, les signaux d'accélération ont été mesurés
dans chacun cas.
40
CHAPITRE II __ _ __Etat de l’art de l’analyse vibratoire
La figure II.8.5 montre le PSD et le SK dans le cas d'un défaut de la bague extérieur.
Les différentes évaluations sont montré ce qui correspondent aux longueurs de fenêtre ; Nw=
16, 32,56, 128, 256 (des résolutions spectrales 3000, 1500 750, 375, 188Hz de la ligne),
dans tous les cas, le SK indique clairement la présence d'un signal transitoire dans la bande de
fréquence de 7.5 kilohertz, des valeurs maximum sont atteintes dans la bande [10-13] kilohertz
où le rapport signal/bruit est le plus grand.
La figure II.8.6 montre une analyse semblable dans le cas d'un défaut de l'élément roulant.
Ici, le SK indique la présence de un signal transitoire dans la bande de fréquence de 7
kilohertz, les valeurs maximum de sont atteints autour 14 et 23 kilohertz.
De ces deux figures on remarque pour Nw= 16 le kurtosis spectral (SK) est très grand et pour
Nw >64 le SK diminuent rapidement vers le zéro, donc la longueur raisonnable est entre 32-64
Figure II.8.6 (a) PSD, (b) différence en dB, (c) SK du défaut de la bague extérieur
41
CHAPITRE II __ _ __Etat de l’art de l’analyse vibratoire
La figure 3 présente la différence du PSD du signal de roulement avec et sans défaut, et les
comparent avec le kurtosis spectral (SK). Ces figures montrent que le SK et la différence du
PSD sont comparables dans la forme et ils partagent plus ou moins les mêmes maximums. Le
SK maintenant être un outil très valable pour remplacer la différence du PSD quand aucune
donnée historique n’est disponible sur le système à surveiller.
En 2006 [J. Antoni] illustre l’utilisation du kurtogramme pour le diagnostic des paliers à
roulements dans les systèmes mécaniques. Un défaut de roulement se manifeste sur les mesures
vibratoires par une série d’impulsions généralement de faibles amplitudes par rapport au bruit
de fond environnent. Afin de les détecter, il est d’usage de démoduler le signal dans différentes
bandes de fréquences jusqu’à trouver celle qui maximise le rapport signal-à-bruit. Le
kurtogramme permet de substituer à cette procédure empirique une méthodologie rigoureuse
pour rapidement trouver la bande de démodulation optimale. Ceci est illustré sur le signal
vibratoire de la figure II.8.7.a auquel on fait correspondre le kurtogramme (figure II.8.7.b)
Ce dernier indique un kurtosis spectral maximum sur la dyade
{f3; (Δf)2.6} = {0 ,292 ; 0,083} la partie réelle de l’enveloppe dans la bande de
fréquence correspondante est représenté à la figure 7.b. Il faut apprécier le fait que le signal de
défaut dont le rapport signal-à-bruit initial était seulement de -30dB a été parfaitement détecté
et extrait du bruit de fond.
42
CHAPITRE II __ _ __Etat de l’art de l’analyse vibratoire
43
CHAPITRE II __ _ __Etat de l’art de l’analyse vibratoire
44
CHAPITRE II __ _ __Etat de l’art de l’analyse vibratoire
(II. 11)
Où
e(t): bruit blanc
φi : la phase initiale du mouvement.
fR : la fréquence de rotation de l'arbre.
Z : nombre de dents d'une roue dentée.
i : nombre des harmoniques.
Modulations : Le signal Se(t) est toujours modulé en amplitude et en fréquence par des
signaux périodiques dont les fréquences sont les fréquences de rotation des deux roues fr1 et
fr2. La caractéristique importante de ces modulations est qu'elles sont multiplicatives, et non
additives. C'est pourquoi leur existence se traduit dans le spectre par une convolution avec les
harmoniques d'engrènement, convolution qui étend la présence de ces modulations aux totalités
du spectre. Le signal temporel est donc modélisé de la façon suivante :
(II. 12)
(II. 13)
(II. 14)
.
45
CHAPITRE II __ _ __Etat de l’art de l’analyse vibratoire
(II. 15)
Il s'agit donc d'une famille de raies périodique de période Fe = 1/Te et dont l'enveloppe est
donnée par se(ν).
Les deux autres termes, dont l'expression sont donnée par:
(II. 16)
46
CHAPITRE II __ _ __Etat de l’art de l’analyse vibratoire
47
CHAPITRE II __ _ __Etat de l’art de l’analyse vibratoire
Les résultats montre que les densités spectrales estimées par l'utilisation de l'algorithme de
Prony et de Levinson (méthode de covariance) mettent en évidence clairement la présence du
défaut par un déplacement du pic correspond à une valeur fréquence multiple de la fréquence
d'engrènement et une augmentation de l'amplitude maximale de ces harmoniques pour les deux
méthodes. De plus, nous remarquons une atténuation du pic de fréquence d'engrènement (2fe)
pour la méthode de Levinson, alors que la densité spectrale estimée par l'algorithme de
Pisarenko est mauvaise et ne permet pas de détecter facilement la présence du défaut.
Du point de vu représentation, la méthode de Pisarenko semble très performante car elle
manifeste une bonne résolution fréquentielle, mais les défauts ne sont pas bien mis en évidence
dans les représentations graphiques; ce qui ne permet pas de faire un bon diagnostic.
D'autre part et du point de vue diagnostic, les méthodes de Prony et AR-Levinson sont plus
performantes. Dans ce cas, le défaut se manifeste sous forme d'augmentation de l'amplitude
relative des harmoniques d'engrènement et un déplacement d'un des pics. Cela donne la
possibilité de surveiller et diagnostiquer précocement le système étudié par ces deux méthodes.
(II. 17)
Le cepstre de s(t) sera composé de deux pics de quéfrence de Tr1 pour la modulation due
au pignon, et de quéfrence de Tr2 pour la modulation due à la roue
48
CHAPITRE II __ _ __Etat de l’art de l’analyse vibratoire
49
CHAPITRE II __ _ __Etat de l’art de l’analyse vibratoire
50
CHAPITRE II __ _ __Etat de l’art de l’analyse vibratoire
développe un défaut. Il ne doit pas être considéré comme un détecteur absolu, mais comme un
révélateur : c’est un outil de surveillance qui doit être initialisé à zéro pendant une phase de
fonctionnement sain du réducteur. Son utilisation sur des cas concrets de diagnostic a montré
son efficacité, puisqu’il a permis par exemple, de déceler la présence d’un défaut le jour même
de sa manifestation constatée par un expert.
En 2004 M. El Badaoui, F. Guillet, N. Nejjar, P. Martini et J. Danière appliquent
l’analyse cepstrale synchrone sur des signaux obtenue sous échantillonnage angulaire des
réducteurs à engrenage, ils montrent que l’analyse cepstrale pour sa simplicité et sa capacité à
fournir des informations compactes faciles à interpréter et dont certaines sont indépendantes de
l’amplitude des signaux et de la position du capteur. Ils montrent que la somme des premiers
pics cepstraux associés à chaque période de rotation est une constante égale à 0.5.
Le réducteur choisi dans un premier temps est composé de deux trains d'engrenages (R1-
R2 et R3-R4). Ce réducteur est entraîné par un moteur électrique triphasé asynchrone et est
chargé par un frein à poudre.
La somme des premiers pics Tr1, Tr2 et Tr3 est égale à 0.43 . Après un léger défaut de
type choc sur l'arbre de sortie, et on calcule le cepstre d'énergie des signaux émis par le
51
CHAPITRE II __ _ __Etat de l’art de l’analyse vibratoire
La somme des premiers pics Tr1, Tr2 et Tr3 est égale à 0.52. Avec une augmentation de
l'intensité du défaut en sortie de l'arbre réducteur, et on recalcule le cepstre d'énergie des
signaux associés. On constate que l'amplitude du pic Tr3 augmente dans les mêmes proportions
au détriment des autres.
52
CHAPITRE II __ _ __Etat de l’art de l’analyse vibratoire
Figure II.13.a : Les deux premiers pics Figure II.13.b : Les deux premiers pics
du cepstre d'énergie au 2ème jour du cepstre d'énergie au 12ème jour
Les premiers pics du cepstre d'énergie caractérisent les périodes de rotations des roues.
Au 12ème, jour on note un défaut sur une des dents de la roue 1 (écaillage de la dent); le pic
correspondant a fortement augmenté au détriment de l'autre.
L’évolution des premiers pics du cepstre d'énergie et de la somme des premiers pics sur
une durée de 12 jours. Une dégradation de la roue 1 qui accentue l'amplitude du pic cepstral dû
à sa période de rotation. En contre partie, le pic cepstral de l'autre roue diminue. Globalement,
la somme des premiers reste constante. En pratique la somme des premiers pics est comprise
entre 0.43 et 0.52.
53
CHAPITRE II __ _ __Etat de l’art de l’analyse vibratoire
54
CHAPITRE II __ _ __Etat de l’art de l’analyse vibratoire
La figure II.15 représente une distribution Wigner –Ville (DWV) pour deux niveaux de
défauts d’engrenage (écaillage) et la distribution de l’énergie instantanée en fonction du temps
55
CHAPITRE II __ _ __Etat de l’art de l’analyse vibratoire
56
CHAPITRE III Présentation des systèmes étudiés et discussion des résultats
III.1. Introduction :
57
CHAPITRE III Présentation des systèmes étudiés et discussion des résultats
58
CHAPITRE III Présentation des systèmes étudiés et discussion des résultats
Taille: (inches)
Diamètre Intérieur Diamètre Extérieur Épaisseur Diamètre de Bille Diamètre primitive
0.9843 2.0472 0.5906 0.3126 1.537
59
CHAPITRE III Présentation des systèmes étudiés et discussion des résultats
Taille: (inches)
Diamètre Intérieur Diamètre Extérieur Épaisseur Diamètre de bille Diamètre primitive
Les défauts de la bague externes sont des défauts stationnaires, donc le placement du
défaut relativement à la zone de charge du roulement a un impact direct sur la réponse
vibratoire du système "moteur / roulements". Afin de mesurer cet effet, des essais ont été
effectué pour les deux cotés "accouplement et ventilateur". Avec des défauts de bague situés à
3 heures (directement dans la zone de charge), à 6 heures (orthogonales à la zone de charge),
et à 12 heures, les données ont été enregistrées pour :
- Les roulements sans défaut.
- Les défauts uniques du cotés accouplement (12.000 et 48.000 points/second).
- Les défauts uniques du cotés ventilateur (12.000 points/second.)
III.2.2 Présentation des signaux étudiés:
Nous proposons dans ce qui suit d’étudier les signaux temporels enregistrés pour les défauts
de la bague intérieure (BI) pour le couple moteur de puissance de 2 HP.
On a cinq classes de fonctionnement en fonction de la taille du défaut, nous avons donc 5
signaux échantillonnés à 12 KHz, ils sont représentés sur le tableau suivant :
60
CHAPITRE III Présentation des systèmes étudiés et discussion des résultats
La figure (III.2.2) montre les signaux temporels pour différents diamètres de défaut,
réalisés sur la bague intérieure, pour le même couple moteur de puissance de 2 HP donc la
vitesse de rotation l’arbre est de fr = 29.16 Hz (V= 1750 tr/min), Il faut tenir compte que ces
signaux sont ceux recueillis du coté de l’accouplement.
Figure III.2.2 Signaux temporels, différents diamètres du défaut sur la bague intérieure
en inches -puissance 2Hp-
61
CHAPITRE III Présentation des systèmes étudiés et discussion des résultats
L’analyse des ces signaux temporels pour les différents diamètres de défauts nous
permet de remarquer la différence des amplitudes des cinq signaux, on remarque que la
sévérité du défaut influence directement l’amplitude du signal.
III.2.3. Extraction des indicateurs :
III.2.3.1. Indicateurs temporels :
Les indicateurs temporels (Tableau III.2.3) sont calculés dans 5 bandes fréquentielles
issues de la décomposition de la bande d’analyse "6 kHz" en 4 sous bandes adjacentes
[1-1500 Hz], [1500-3000 Hz], [3000-4500] et [4500-6000 Hz]. Dans chaque bande on a choisi
de calculer les indicateurs suivants : la valeur efficace, le facteur de crête, la valeur crête à
crête et le kurtosis.
Charge Bande Bande Bande Bande totale
[HP]
0 - 1,5 KHz 1,5 - 3 KHz 3 - 4,5 KHz 0 - 6 KHz
Ve1 Fc1 Vcr1 K1 Ve2 Fc2 Vcr2 K2 Ve3 Fc3 Vcr3 K3 Ve4 Fc4 Vcr4 K4
0 0.07 4.30 0.59 2.81 0.02 2.47 0.09 1.91 0.00 4.48 0.02 3.10 0.07 4.16 0.60 2.78
Sans défaut
2 0.06 5.55 0.61 2.99 0.03 2.32 0.13 1.68 0.00 5.52 0.02 3.40 0.06 5.49 0.69 2.94
Défaut B. I 0 0.11 4.14 0.86 3.57 0.17 4.10 1.37 4.40 0.18 5.46 1.91 5.02 0.29 5.81 3.00 5.39
Ø=0.007
2 0.11 4.27 0.93 3.65 0.17 4.26 1.44 4.37 0.19 5.41 2.13 5.89 0.30 5.47 3.03 5.58
Défaut B. I 0 0.04 4.83 0.42 3.27 0.12 9.05 2.16 24.4 0.14 7.62 2.05 12.4 0.20 9.67 3.95 21.8
Ø=0.014
2 0.04 4.87 0.37 3.22 0.09 10.1 1.74 22.4 0.13 9.20 2.23 15.9 0.16 11.3 3.63 21.5
Défaut B. I 0 0.13 3.57 0.96 3.19 0.32 6.07 4.00 6.37 0.29 5.68 3.36 5.81 0.53 7.1 7.12 7.78
Ø=0.021
2 0.09 4.27 0.81 3.17 0.34 5.32 3.71 6.17 0.22 5.96 2.61 6.74 0.48 6.96 6.19 7.89
Défaut B. I 0 0.41 3.89 3.06 3.18 0.60 4.56 5.50 3.44 0.21 4.66 2.05 3.41 0.84 5.27 7.82 3.37
Ø=0.028
2 0.51 3.98 4.01 3.00 0.53 4.60 5.03 3.25 0.21 4.64 1.97 3.23 0.84 5.40 8.73 3.28
La figure (III.2.3) représente l’évolution des indicateurs dans chaque bande fréquentielle
pour les différents états du défaut.
Il semble assez facile d'affirmer que :
- la valeur des indicateurs varie d'une bande fréquentielle à une autre.
- ces indicateurs sont sensibles aux variations du diamètre de défaut créé sur la bague
intérieure du roulement et non pas sur la variation de la charge.
1) Pour le roulement sans défaut le kurtosis est K4=2.94 ≈3, ce qui implique le signal
vibratoire à une distribution d’amplitude est gaussienne donc un roulement en bon état
62
CHAPITRE III Présentation des systèmes étudiés et discussion des résultats
63
CHAPITRE III Présentation des systèmes étudiés et discussion des résultats
III.2.3.2.Indicateurs fréquentielles :
La figure (III.2.4) montre la densité spectrale de puissance (DSP) pour 5 signaux de
défaut de la bague intérieure (puissance = 2Hp).
La figure (III.2.4) la densité spectrale de puissance (DSP) des signaux de défaut de la bague
intérieure (puissance = 2Hp)
64
CHAPITRE III Présentation des systèmes étudiés et discussion des résultats
La figure (III.2.5) montre l’évolution des énergies du spectre, pour la puissance 2HP
calculées dans les différentes bandes fréquentielles.
On remarque que l’influence du diamètre du défaut est très bien détectée pour les
différentes bandes utilisées.
65
CHAPITRE III Présentation des systèmes étudiés et discussion des résultats
66
CHAPITRE III Présentation des systèmes étudiés et discussion des résultats
67
CHAPITRE III Présentation des systèmes étudiés et discussion des résultats
Nous avons pour le type de roulement mis en place et pour la vitesse de rotation de
29,16 tr/sec, la fréquence BPFI vaut 158 Hz.
Sur ce spectre (figure III.2.6.4), il apparaît clairement une série de pics. Ceux-ci
correspondent à la présence du défaut de bague intérieure. On constate un pic à 158 Hz égal à
la fréquence BPFI ; la première harmonique (316Hz) ; la deuxième harmonique (474Hz).
Avec ces seules informations, la présence du défaut est détectée.
Cependant, on constate toute une série de pics entourant ces fréquences. Il s’agit en
fait de la modulation de la fréquence BPFI par la fréquence de rotation
« fr = 29.16 V= 1750 tr/min ».
III. 2.4.3. Avec défaut Ø = 0.014''
68
CHAPITRE III Présentation des systèmes étudiés et discussion des résultats
69
CHAPITRE III Présentation des systèmes étudiés et discussion des résultats
Sur ce spectre (figure III.2.6.8), il apparaît clairement une série de pics. Ceux-ci
correspondent à la présence du défaut de la piste intérieure. On constate un pic à 157,9 Hz
égal à la fréquence BPFI et la première harmonique (315Hz).
Cependant, on constate toute une série de pics entourant ces fréquences. Il s’agit en fait
de la modulation de la fréquence BPFI par la fréquence de rotation.
III. 2.4.5. Avec défaut Ø = 0.028'' :
70
CHAPITRE III Présentation des systèmes étudiés et discussion des résultats
Le spectre d’enveloppe (figure III.2.6.10) montre une série des peignes de raies avec des
fréquences difficilement identifiés car le défaut provoque plusieurs impulsions.
Le tableau suivant (III.2.5) présente l’évolution du kurtosis spectral maximum par rapport
au diamètre du défaut de la bague intérieur.
La figure (III.2.7) montre l’évolution du kurtosis spectrale pour les différents diamètres
des défauts.
Pour les signaux des défauts des roulements, nous avons constaté ce phénomène c'est à
dire une augmentation du kurtosis spectrale ensuite une diminution, d'après les figures des
signaux temporels on voit clairement que l'ampleur ou la grandeur des chocs est très nettes
(impulsions) pour les défauts de diamètre 0.007 et 0.014 inches car c'est un défaut localisé,
pour les autres défauts de diamètre 0.021 et 0.028 inches qui sont plus important la sensibilité
du K s diminue considérablement car il y a un recouvrement entre les différentes réponses aux
impulsions causés par le passage des billes successives sur le défauts, c'est-à-dire avant que
l’effet d’impulsion ne s’éteint, l’effet du passage de la prochaine impulsion commence.
Les résultats obtenus montrent clairement que le Kurtosis spectrale est très sensible
aux différents diamètres de défaut.
71
CHAPITRE III Présentation des systèmes étudiés et discussion des résultats
Nous disposons de signaux caractérisant le système pour sept défauts différents et d’un
ensemble de données provenant du système sain. Pour chaque défaut, huit accéléromètres
enregistrent, en différents endroits de la boite de vitesse, les vibrations engendrées par le
système. Les mesures sont effectuées à vitesse constante mais pour neuf couples différents.
.
Figure III.3.1 Schéma simplifié de la boite de vitesse de l’hélicoptère CH46.
Numérotation des éléments et caractéristiques
Le tableau III.3.1 récapitule les sept défauts disponibles ainsi que leur nature (écaillage,
fissure…) et les pièces concernées.
72
CHAPITRE III Présentation des systèmes étudiés et discussion des résultats
Couple / Défaut 2 3 4 5 6 7 8 9
#
100% X X X X X X X X
80% X X X X X X X
75% X X X X X X X
70% X X X X X X X
60% X X X X X
50% X X X X X
45% X X X X
40% X X X X X
27% X X X X X
Tableau III.3.2 Ensemble des données disponibles en fonction du couple et du défaut.
Chaque signal comporte 412464 points, échantillonnés à 103116Hz. Il est à noter que
pour chaque défaut, nous disposons généralement de trois signaux ; le premier provenant du
système sain, le second caractérisant le défaut partiel, et le dernier dû au défaut établi.
Dans la suite de ce chapitre, nous nous limiterons à l’étude d’un seul défaut particulier :
l’écaillage de l’engrenage conique (défaut #4). La figure (III.3.2) présente des photos de
l’engrenage avant les tests ainsi que des vues des différents niveaux de défaut mis à notre
disposition.
La figure III.3.3 présente un schéma simplifié de l’élément atteint par le défaut que
nous souhaitons étudier ainsi que la position de l’élément dans le système. L’accéléromètre le
73
CHAPITRE III Présentation des systèmes étudiés et discussion des résultats
plus proche ainsi que la notation des fréquences utilisées par la suite y sont également
présentés.
74
CHAPITRE III Présentation des systèmes étudiés et discussion des résultats
La figure III.3.4 représente les signaux temporels recueillis par le capteur 4 pour un
couple de 45%.
Figure III.3.4 Signaux temporels du capteur 4, couple 45%, pour différents états du
pignon conique
75
CHAPITRE III Présentation des systèmes étudiés et discussion des résultats
dans différentes bandes latérales de largeur 500 Hz autour des fréquences d’engrènement, soit
10 raies latérales (dix fréquences de rotation) autour des 3 principales harmoniques
(1.fe= 1108.9Hz, 2.fe=2217.8Hz, et 3.fe=3266.7Hz). Les bandes de calcul sont alors les
suivantes: [608-1608 Hz], [1717-2717 Hz] et [2766-3766 Hz].
III. 3.3.1. Indicateurs temporels :
Dans chaque bande, les indicateurs (paramètres) statistiques mesurés sont les suivants :
la valeur efficace RMS, le facteur de crête et le kurtosis de l’accélération (Tableau III.3.3).
Bande 608-1608 Hz 902 1.61 1.55 399 1.67 1.53 950.6 1.72 1.63
Bande 1717-2717Hz 2272 1.65 1.53 1007 1.63 1.52 2375 1.71 1.56
Bande 2766-3766Hz 2666 1.88 1.55 1182 1.79 1.54 2798 1.92 1.60
Tableau III.3.3 Indicateurs temporels des signaux d’hélicoptère avec couple 45%
Les défauts d’engrenage ont une incidence sur l’allure des signaux mesurés, la
caractérisation de ces signaux nécessite de choisir des indicateurs temporel, ces indicateurs
sont sensible à la forme du signal. Ils permettent sous certaines conditions de suivre
l’évolution de l’apparition du défaut. [C. Benchaabane]
1) Les indicateurs (RMS, K et Fc) ont des valeurs un peu élevés au cas sans défaut et
peuvent être dues au défaut de fabrication et de mise en marche de la boite de vitesse
de l’hélicoptère.
2) Pour le défaut niveau 1 : les trois indicateurs scalaires ont des valeurs inferieur par
rapport au cas sans défaut car les engrenages ont subit un rodage.
76
CHAPITRE III Présentation des systèmes étudiés et discussion des résultats
(c) Kurtosis
d’engrènement (fe1 = 1108.9 Hz. fe2 = 3155.8 Hz), et les deux modulations (fr1 = 42.65Hz et
fr2 = 17.6Hz).
Les figures (III.3.6 ; III.3.7 ; III.3.8) montrent la densité spectrale de puissance (DSP) pour
les trois signaux, et leur zoom entre 0 et 4KHz respectivement.
77
CHAPITRE III Présentation des systèmes étudiés et discussion des résultats
La remarque qu’on peut faire après l’analyse spectrale c’est l’apparition des fréquences
d’engrènement f e1 , 2 f e1 et f e 2 , et des raies latérales auteur des fréquences d’engrènement sont
difficilement identifiables.
78
CHAPITRE III Présentation des systèmes étudiés et discussion des résultats
Nous avons choisi de filtrer les signaux par un filtre passe bande à réponse
impulsionelle finie, généré par la procédure *FIR1* du Matlab, Autour de la première
fréquence d’engrènement (fe= 1108.9Hz), la figure (III.3.9) présente la densité spectrale de
puissance (DSP) après décimation et filtrage, on remarque bien la première fréquence
d’engrènement, mais la complexité de ce spectre rend difficile l’identification des amplitudes
des deux fréquences de modulation de la roue et du pignon. Il y’a une augmentation de
l’énergie pour le défaut niveau 2 comparer au défaut niveau 1 et sans défaut.
79
CHAPITRE III Présentation des systèmes étudiés et discussion des résultats
fr2 = 17.6Hz), Dans le spectre, la différence entre les deux fréquences est difficilement
modulations et de connaître leur quéfrence (Qr1 = 0.023s et Qr2 = 0.055s) avec une bonne
précision, et d'avoir sur leur amplitude des renseignements précieux pour le diagnostic de
l'engrenage .La figure (III.3.10) présente le cepstre pour ces signaux.
80
CHAPITRE III Présentation des systèmes étudiés et discussion des résultats
Le cepstre de la figure fait clairement apparaitre deux peignes de raies significatif associée
à deux quefrence de 0.0234s du pignon et de 0.056s de la roue avec leur rahmoniques.
L’évolution de l’amplitude de deux raies de modulation est trop rapide sur le cepstre à partir
de la détection de l’anomalie.
Le tableau ci-dessous présente pour chaque défaut les amplitudes des deux raies et leur
position, la valeur du rapport entre les amplitudes respectives de deux raies de modulation
sont accumulée dans le tableau (III.3.4).
Rapport entre
Pic 1 (pignon : 26dents) Pic 2 (roue : 63dents) les amplitudes
(pignon / roue)
Quefrence amplitude Quefrence amplitude
(ms) (ms)
Cette présentation (Figure III.3.7) confirme la position des deux pics. On constate que:
Le tableau (III.3.4) Amplitudes et positons des deux raies dans le cepstre
81
CHAPITRE III Présentation des systèmes étudiés et discussion des résultats
1. Pour le rapport entre les amplitudes des deux pics, il y a une augmentation de l'amplitude
de la raie de pignon (26 dents) et une diminution de l’amplitude de la roue (63 dents) .
2. On peut diagnostiquer un défaut sur le pignon.
L'analyse du cepstre permet donc dans ce cas de détecter la présence d'un défaut et de
déterminer quelle est la roue abîmée.
III.4. Conclusion :
Le kurtosis spectral est une nouvelle technique d'analyse pour le diagnostic des défauts
de roulement. Le KS employé pour indiquer la meilleure bande de démodulation pour
l'analyse d’enveloppe. il peut également être employée pour déterminer la largeur de bande
optimale pour maximiser le kurtosis.
Le kurtosis spectral peut également être employé pour produire des filtres pour séparer
la partie la plus impulsive d'un signal pour extraire le signal de défaut de roulement du bruit
de fond.
L'analyse de cepstre s'avère être un complément important du spectre dans l'étude des
vibrations d'engrenage. En effet, l'état d'usure d'un réducteur est fortement lié aux
phénomènes de modulation que présentent les vibrations de l'engrenage. Or, ces modulations
sont de faible énergie par rapport au signal d'engrènement, ce qui rend leur détection difficile.
Dans le spectre, leur présence se traduit par des séries de raies, mais la durée du signal étudié
n'offre pas toujours une résolution suffisante en fréquence pour qu'on puisse séparer les
différentes séries de raies et les attribuer aux phénomènes qui en sont la cause.
L'analyse de cepstre permet donc dans ce cas de détecter la présence d'un défaut et de
déterminer quelle est la roue abîmée.
82
Conclusion générale
CONCLUSION GENERALE
Nous avons présenté dans cette étude plusieurs méthodes de traitement du signal
utilisables pour la surveillance et le diagnostic de systèmes à l’aide de mesures vibratoires.
Ces méthodes ont été classées en : analyse temporelle, analyse de Fourier, analyse cepstrale,
analyse d’enveloppe, analyse temps-fréquence et le kurtosis spectral. Ces méthodes sont
d’intérêt et suffisante pour appréhender la plupart des problèmes de diagnostic; elles sont
cependant limitées lorsqu’on souhaite analyser des systèmes et des signaux complexes et
demande des méthodes de prétraitement.
Pour aborder l'étude, nous avons présenté les différents types de la maintenance
industrielle.
Dans la deuxième partie nous avons présenté un état de l’art des méthodes d’analyse
vibratoires, nous avons limité notre étude aux méthodes de l’analyse spectrale et cepstrale
pour les défauts d’engrenages et les méthodes d’analyse d’enveloppe et le kurtosis spectral
pour les défauts de roulement.
Dans cette étude, nous avons évalué l’analyse cepstrale qui permet d’améliorer les
performances de l’analyse spectrale dans la détection des défauts de type (choc) sur les
réducteurs à engrenages. L'analyse de cepstre permet dans ce cas de détecter la présence d'un
défaut et de déterminer quelle est la roue abîmée.
Le kurtosis spectral (KS) est une nouvelle technique dans le diagnostic des défauts
de roulement. Le KS est également employé pour indiquer la meilleure bande de
démodulation pour l'analyse d'enveloppe. Également le Kurtosis spectral est très sensible
aux différents diamètres de défaut.
Les travaux réalisés dans le cadre de ce mémoire pourraient donner lieu à des études
supplémentaires sur plusieurs points :
Utiliser d’autres méthodes de prétraitement pour améliorer la sensibilité des
indicateurs.
Calculer d'autres paramètres avec des méthodes de traitement de signal plus avancées.
Etudier l’influence de la gravité d’un écaillage des engrenages, sur l évolution du
cepstre.
83
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Bibliographie
Abstract:
Vibration analysis is playing an important role in the maintenance of dynamic
equipment.
In this study, we applied: analysis of spectral envelope and the kurtosis for the diagnosis
of bearing defects. Spectral analysis and cepstral analysis were applied to the case of gear
faults.
The kurtogramme can quickly find the optimal band demodulation to detect bearing
defects. Cepstrum analysis to detect the presence of a gear failure and determine the
damaged wheel.
Key words: mechanical vibrations, rotating machines, diagnosis, spectrum analysis,
cepstrum analysis, envelope analysis, spectral kurtosis.
:ملخص
.تحليل االھتزازات له دور كبير في صيانة الماكنات الدورانية
لتشخيص االعطاب في الدحرجة و التحليل الطيفي و التحليلKS تحليل الغالف و:في ھذه الدراسة طبقنا
. في تشخيص اعطاب التروسcepstral
يحدد العجلةcepstral يعطينا المجال االفضل لتطبيق فك التضمين في ترصد اعطاب التروس و التحليلKS
.المسننة المعطلة
التفرطح, التحليل الطيفي, التشخيص االھتزازي, اآلالت الدوارة, االھتزازات الميكانيكية:كلمات المفاتيح
cepstral التحليل, تحليل الغالف, (KS) الطيفي
.