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Vous êtes de nationalité européenne ou assimilée, titulaire d’un diplôme de l’Union européenne ou de

l’Espace Économique européen et vous souhaitez venir exercer la profession dentaire en France, ce
guide s’adresse à vous.
Il a pour objectif de vous fournir les informations sur l’organisation de la profession dentaire en
France, les modalités d’inscription ainsi que vos droits et vos devoirs dans le cadre de votre exercice
sur notre territoire.
Il comporte également toutes les adresses qui pourraient vous être utiles pour de plus amples
renseignements.
Ce guide est un outil pratique et pédagogique fournit à titre indicatif. Il n’est pas opposable et sans
préjudice des dispositions législatives et règlementaires en vigueur.

Novembre 2018

Pour en savoir plus :


http://www.ordre-chirurgiens-dentistes.fr/chirurgiens-dentistes/exercice-de-lart-dentaire/praticiens-ue.html
PREMIERE PARTIE - LA PROFESSION DENTAIRE EN FRANCE
1. La profession de chirurgien-dentiste

En France, le praticien de l’art dentaire porte le titre professionnel de chirurgien-dentiste. Il s’agit


d’une profession réglementée, placée sous l’autorité de l’Ordre National des chirurgiens-dentistes.

Le chirurgien-dentiste est celui qui pratique l’art dentaire.


L’article 36 de la directive 2005/36/Ce définit l’art dentaire comme étant « les activités de
prévention, de diagnostic et de traitement concernant les anomalies et maladies des dents, de la
bouche, des mâchoires et des tissus attenants ».
Cette définition a été transposée en droit français à l’article L 4141-1 du code de la Santé publique.

Au 26 septembre 2017, 48 715 chirurgiens-dentistes sont inscrits en France, dont 44,3 % de


femmes.

Ne pas confondre la profession de chirurgien-dentiste et la stomatologie


La profession de chirurgien-dentiste et celle de stomatologue sont deux professions distinctes, la
stomatologie étant une spécialité de la médecine.
Le médecin stomatologue est inscrit au tableau de l’Ordre des médecins.

Spécialités

Il existe trois spécialités en France :


- L’orthopédie dento-faciale (ODF),
- La chirurgie orale
- La médecine bucco-dentaire

Ces spécialités s’obtiennent par l’inscription sur la liste des spécialistes qualifiés tenue à jour par le
conseil départemental de l'Ordre, et après obtention :
- pour l’orthopédie dento-faciale, soit du diplôme d’études spécialisées en ODF (DES ODF)
accompagnant le diplôme d’État de docteur en chirurgie dentaire, soit du certificat d’études
cliniques spéciales mention orthodontie (CECSMO) ;
- pour la chirurgie orale, du diplôme d’études spécialisées en chirurgie orale (DES CO)
accompagnant le diplôme d’État de docteur en chirurgie dentaire ;
- pour la médecine bucco-dentaire, du diplôme d’études spécialisées en médecine bucco-
dentaire (DES MBD) accompagnant le diplôme d’État de docteur en chirurgie dentaire.

L’inscription sur la liste des spécialistes en orthopédie dento-faciale peut également être obtenue :
- soit sur présentation d’un diplôme de spécialité délivré par un Etat membre de l’UE ou partie
à l’AEEE figurant à l’annexe V.3.3 de la directive 2005/36/CE
- soit après qualification par le conseil de l’Ordre, après avis d’une commission de qualification
placée auprès du Conseil National de l’Ordre

L’inscription sur la liste des spécialistes en chirurgie orale et en médecine bucco-dentaire peut
également être obtenue après qualification par le conseil de l’Ordre, après avis d’une commission de
qualification placée auprès du Conseil National de l’Ordre.

Un praticien généraliste a le droit d'effectuer tous les actes relevant de l’une ou l’autre des
spécialités. Il ne peut cependant se réclamer de la spécialité concernée.

2
Un praticien spécialiste ne peut effectuer que les actes de sa spécialité. Il se doit d’adresser son
patient pour les actes ne relevant pas de sa spécialité soit à un chirurgien-dentiste généraliste, soit à
un chirurgien-dentiste spécialiste qualifié dans la spécialité concernée.

2. Les études

En France, le cursus des études en odontologie dure 6 années pour le cycle court, et 8 ou 9 années
pour le cycle long (internat), suivant la spécialité.
Les études odontologiques en France ont fait l’objet d’une réforme ayant pour vocation de les
intégrer au système LMD. Cette réforme est effective depuis la rentrée 2015/2016.

Les études en vue du diplôme d’État de docteur en chirurgie dentaire se composent de trois cycles :

- Le 1er cycle, qui se déroule sur trois ans (6 semestres) conduit à l’obtention du diplôme de
formation générale en sciences odontologiques => 180 crédits, niveau licence. La première
année commune en études de santé (PACES). Cette première année réunit les étudiants qui
se destinent à la médecine, à la chirurgie dentaire, à la pharmacie ou à la maïeutique (sage-
femme). A l’issue de cette année, un concours est organisé pour chacune des disciplines.
- Le 2ème cycle, sur deux ans (4 semestres), conduit au diplôme de formation approfondie en
sciences odontologiques => 120 crédits, niveau master
- Le 3ème cycle, qui peut être court (1 an ou 2 semestres) ou long dans le cadre de l’internat (3
ou 4 ans, 6 ou 8 semestres)

3. L’Ordre

En application des dispositions du Code de la Santé publique, l’ordre national des chirurgiens-
dentistes regroupe obligatoirement tous les chirurgiens-dentistes habilités à exercer. C’est la seule
autorité compétente en France pour l’enregistrement des praticiens de l’art dentaire exerçant sur le
territoire français.

L’Ordre National des chirurgiens-dentistes est organisé en Conseils à différents échelons : le conseil
départemental de l'Ordre, le conseil régional de l'Ordre et le Conseil National de l’Ordre. Ces conseils
sont des organismes de droit privé dotés de la personnalité morale et chargés d’une mission de
service public.

Par ses différentes attributions, l’Ordre des Chirurgiens-dentistes participe à garantir la santé
publique et la sécurité des patients.
Il assure la défense de l'honneur et de l'indépendance de la profession de chirurgien-dentiste.
Il veille au maintien des principes de moralité, de probité, de compétence et de dévouement
indispensables à l'exercice de l'art dentaire et à l'observation, par tous ses membres, des devoirs
professionnels, ainsi que des règles édictées par le code de déontologie1. C’est donc également
l’autorité de contrôle des conditions d’exercice des praticiens de l’art dentaire.
Les infractions aux règles de la profession sont sanctionnées par les juridictions disciplinaires de
l’Ordre.

Pour pouvoir exercer en France, il est donc obligatoire d’être inscrit :


- soit au tableau de l’Ordre tenu par le conseil départemental,
- soit sur la liste des praticiens en libre prestation de services tenue par le Conseil National
de l’Ordre.

1Le code de déontologie dentaire a été introduit dans le Code de la santé publique, aux articles R. 4127-201 et suivants, par
un décret n° 2004-802 du 29 juillet 2004.

3
DEUXIEME PARTIE - EXERCER EN FRANCE : MODALITES PRATIQUES
Il existe deux voies pour exercer la profession de chirurgien-dentiste en France :
- l’établissement : lorsque vous souhaitez exercer de manière régulière et/ou durable en
France
- la prestation de services : dans le cas d’un exercice temporaire et/ou occasionnel

1. S’établir en France

Vous souhaitez vous établir en France pour y exercer, de manière durable, continue ou répétée votre
activité, il vous faut alors solliciter votre inscription auprès du Conseil départemental de l’Ordre des
chirurgiens-dentistes dans lequel vous allez établir votre résidence professionnelle.
Il existe toutefois une possibilité d’inscription sans exercice. Dans ce cas, vous devez vous adresser au
conseil départemental de l'Ordre dans le ressort duquel se situe votre domicile.
Vous trouverez la liste des conseils départementaux ainsi que leurs coordonnées en annexe 1.

1.1 Les conditions à remplir

Pour être inscrit au tableau de l’Ordre, vous devez remplir les conditions préalables suivantes :

- Etre ressortissant(e) d’un des Etats membres de l’Union Européenne ou partie à l’accord sur
l’Espace Economique Européen (Islande, Norvège, Liechtenstein)
- Etre titulaire d'un diplôme délivré par l’un de ces États, et figurant à l’annexe V.3.2 de la
directive 2005/36/CE

Ces deux conditions sont cumulatives. Si vous ne remplissez pas l'une ou l'autre d'entre elles, vous
devez vous adresser au Ministère de la santé français afin d'obtenir une autorisation ministérielle
d'exercice. Cette autorisation vous permettra ensuite de vous inscrire à l'Ordre. 2

Bien que ne faisant pas partie des Etats membres de l’UE ou partie à l’accord, il convient de souligner
que les mêmes règles en matière de reconnaissance des qualifications professionnelles s’appliquent
pour la Suisse.

Question :
Je suis ressortissant d’un pays tiers (non membre de l’UE ou partie à l’AEEE), mon diplôme n’est pas
français et je souhaite venir exercer en France. Qui va traiter ma demande ?
Réponse :
Dans ce cas, vous devez vous adresser au Ministère de la santé afin d’obtenir une autorisation
ministérielle d’exercice.

Question :
Je suis ressortissant européen, mais mon diplôme a été obtenu dans un pays tiers. Comment
obtenir la reconnaissance de ma qualification professionnelle ?
Réponse :
Dans ce cas également, votre dossier devra être examiné par le Ministère de la santé.

Question :
Je suis ressortissant d’un pays tiers, titulaire d’un diplôme d’État français de docteur en chirurgie
dentaire, et je souhaite venir exercer en France. Qui va traiter ma demande ?

2Différents systèmes de reconnaissance des qualifications professionnelles récapitulés ici : http://www.ordre-chirurgiens-


dentistes.fr/uploads/media/inscription_tableau-ueReconnaissanceDip-2.pdf

4
Réponse :
Dans ce cas, c’est le conseil départemental de l'Ordre de votre lieu d’exercice professionnel qui est
compétent. Vous n’avez pas besoin d’une autorisation ministérielle d’exercice.

Pour plus d’informations sur les procédures d’autorisation d’exercice de type ministériel, contactez
directement le ministère de la santé à l’adresse indiquée en annexe 1.

Il vous faudra également être en mesure de démontrer que vous avez une connaissance suffisante
de la langue française. Vous pouvez le faire par tous moyens, et notamment par la fourniture
d’attestation certifiant la réussite à des examens de langue française, de niveau B2.
En cas de doute sur cette connaissance de la langue française, le président du conseil départemental
de l’Ordre ou son représentant pourra vous entendre. Une vérification pourra être faite à la
demande du conseil de l’Ordre ou à votre demande par le praticien nommé à cet effet par le
directeur général de l’Agence régionale de santé.

1.2 Reconnaissance automatique des diplômes

La reconnaissance automatique de vos qualifications professionnelles est le fait, pour l’Ordre


(l’autorité en charge du contrôle de l’accès à la profession en France), de considérer que votre
diplôme vous donne un accès direct à la profession par l’inscription au tableau de l’Ordre.

 Diplômes conformes aux exigences minimales de formation découlant de la directive

Pour que votre diplôme puisse bénéficier de la reconnaissance automatique, la formation qu’il
sanctionne doit être considérée comme conforme aux obligations minimales communautaires telles
que définies aux articles 34 (omnipraticien) ou 35 (spécialiste) de la directive 2005/36/CE sur la
reconnaissance des qualifications professionnelles3.

Il s’agit des diplômes mentionnés aux annexes 5.3.2 et 5.3.34 de la directive 2005/36/CE, pour
lesquels la formation a commencé après la date de référence mentionnée. Le contenu de cette
annexe peut évoluer dans le temps, en fonction notamment des changements de dénomination des
diplômes.

En France, les diplômes conformes sont repris dans une liste établie par un arrêté du 13 juillet 2009
(paru au Journal Officiel du 31 juillet 2009), liste mise à jour régulièrement en fonction des
modifications pouvant intervenir.5

 Diplômes présumés non conformes aux exigences minimales de formation

Tous les autres diplômes, même délivrés par un Etat membre de l’UE ou partie à l’AEEE, sont
présumés non conforme à la directive, et ne permettent pas de bénéficier des dispositions relatives à
la reconnaissance automatique des qualifications professionnelles.
Cette présomption peut être levée s’ils sont accompagnés d’une attestation, dont le contenu varie en
fonction du type de diplôme.

3 Directive 2005/36/CE du Parlement européen et du Conseil, du 7 septembre 2005, relative à la reconnaissance des
qualifications professionnelles (JO L 255 du 30.9.2005, p. 22)
4 voir annexe 2 ci-dessous
5
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000020916138&fastPos=2&fastReqId=57465249&categ
orieLien=cid&oldAction=rechTexte

5
Il existe trois sortes d’attestation permettant de lever la présomption de non conformité à la
directive.

- Attestation de conformité
Cette attestation concerne les diplômes qui ne sont pas mentionnés à l’annexe V.3.2. de la directive
ou qui ne figure pas sur la liste de l’arrêté du 13 juillet 2009 précitée, mais pour lesquels la formation
a commencé après la date de référence figurant à la directive.
Ils devront être alors accompagnés d’une attestation de conformité, délivré par les autorités
compétentes de l’Etat membre ou partie qui l’a délivré, certifiant que le diplôme est assimilé aux
diplômes de la liste précitée et est conforme aux exigences de la directive 2005/36/CE.

- Attestation de droits acquis


Cette attestation concerne les diplômes dont la formation a commencé avant la date de référence
figurant à la directive.
Ils devront être accompagnés d’une attestation des autorités compétentes d’un Etat membre ou
partie certifiant que vous vous êtes consacré, dans cet Etat, de façon effective et licite aux activités
de praticien de l'art dentaire ou, le cas échéant, de praticien de l'art dentaire spécialiste, pendant au
moins trois années consécutives au cours des cinq années précédant la délivrance de l'attestation.

- Attestation de validité juridique


Pour les diplômes non conformes en provenance de certains Etats membres ayant connu dans le
passé des bouleversements importants au niveau de la structure de l’Etat (URSS, Tchécoslovaquie,
RDA, Yougoslavie), une attestation de validité juridique vous sera réclamée.
Il s’agit d’une attestation délivrée par les autorités compétentes de l’Etat membre concerné certifiant
que le diplôme a, sur le territoire dudit Etat, la même validité sur le plan juridique que les diplômes
qu’il délivre pour l’accès aux activités de praticien de l’art dentaire et leur exercice.

- Autorisation ministérielle d’exercice


Si vous n’êtes pas en mesure de fournir les attestations nécessaires, votre diplôme n’est pas
considéré comme conforme et ne peut donc pas bénéficier des dispositions relatives à la
reconnaissance automatique des qualifications professionnelles.
Ce sont les dispositions du système général qui s’appliquent : vous devrez demander une
autorisation d’exercice au ministère de la santé français.

Attention : l’autorisation ministérielle d’exercice délivrée par le ministère de la santé français ne


permet pas l’exercice de la profession. Il s’agit d’un document qui permet à son titulaire de
demander son inscription au tableau de l’Ordre. Seule cette inscription permet l’exercice de la
profession.

1.3 Le dossier de demande d’inscription au tableau de l’Ordre

Conformément à l’article R.4112-1 du Code de la Santé publique, vous devez demander votre
inscription au tableau au président du conseil départemental de l’Ordre du lieu où vous envisagez
d’exercer. Cette demande peut être faite par lettre recommandée avec demande d’avis de réception
ou remise contre récépissé, accompagné d’un dossier comportant les documents suivants :

1. Un formulaire d’inscription, fourni par le conseil départemental


2. Une photocopie d'une pièce d'identité en cours de validité. Si la pièce d’identité fournie ne
l’atteste pas, une attestation de nationalité délivrée par une autorité compétente doit
également être fournie.
3. Un extrait de casier judiciaire et un certificat de situation professionnelle, datant de moins
de trois mois et délivré par une autorité compétente de l’État d’origine ou de provenance.

6
4. Une déclaration sur l’honneur certifiant qu'aucune instance pouvant donner lieu à
condamnation ou sanction susceptible d'avoir des conséquences sur l'inscription au tableau
n'est en cours à votre encontre ;
5. Un certificat de radiation, d'inscription ou d'enregistrement délivré par l'autorité auprès
de laquelle vous étiez ou êtes encore inscrit ou enregistré OU une déclaration sur l'honneur
certifiant que vous n’avez jamais été inscrit ou enregistré, OU, à défaut, un certificat
d'inscription ou d'enregistrement dans un Etat membre de la Communauté européenne ou
partie à l'accord sur l'Espace économique européen ;
6. Tous éléments de nature à établir que vous possédez les connaissances linguistiques
nécessaires à l'exercice de la profession.
7. Une copie du titre de formation, accompagnée le cas échéant d'une traduction en langue
française, faite par un traducteur agréé auprès des tribunaux français ou habilité à intervenir
auprès des autorités judiciaires ou administratives d'un Etat membre de la Communauté
européenne ou partie à l'accord sur l'Espace économique européen.

En complément de votre diplôme, des attestations complémentaires pourront vous être réclamées,
en fonction de la date de début de votre formation et de la dénomination de votre diplôme.
Il s’agit des trois types d’attestations cités précédemment :
- Une attestation de conformité de votre diplôme
- Une attestation de droits acquis
- Une attestation de validité juridique

Tous les documents doivent être traduits en français par un traducteur assermenté.

1.4 Traitement du dossier - Recours

Vous recevrez un accusé de réception de votre dossier dans les 15 jours, indiquant, le cas échéant
les pièces manquantes, et la date maximale à laquelle une décision devra intervenir.
Le conseil départemental dispose d'un délai de 3 mois, à compter de la réception de votre dossier
complet, pour prendre une décision concernant votre demande.
Passé ce délai, si aucune réponse ne vous était parvenue, il s'agira d'une décision de refus implicite,
que vous pourrez contester devant le conseil régional de l'ordre compétent.6

Si vous êtes ressortissant d’un Etat tiers (non membre de l’UE ou partie à l’AEEE), le délai de 3 mois
précisé ci-dessus est porté à 6 mois lorsqu’il y a lieu de procéder à une enquête hors de la France
Métropolitaine.

6 Voir liste disponible ici : http://www.ordre-chirurgiens-dentistes.fr/no-cache/lordre/conseil-regionaux-et-


interregionaux/trouver-un-conseil-regional-ou-interregional.html

7
2. Exercer en « libre prestation de services » - LPS

Un praticien de l’art dentaire établi légalement dans un autre État membre ou partie pour y exercer
sa profession, peut exécuter des actes sur le territoire français, de manière temporaire et
occasionnelle sans être inscrit au Tableau de l’Ordre départemental.

Comment différencier LPS et établissement ?


Dans la directive 2005/36/CE, aucun critère temporel ne permet de distinguer précisément ce qui est
considéré comme un exercice en LPS et un exercice en établissement. L’évaluation se fera donc au
cas par cas par le Conseil National de l’Ordre des chirurgiens-dentistes sur la base de quatre critères
principaux :
- Durée
- Fréquence
- Périodicité
- Continuité

Exemple : Un contrat de travail à durée indéterminée caractérise un exercice régulier et


permanent. Il nécessitera donc une inscription formelle à l’Ordre.

2.1 Conditions pour exercer en LPS

Pour pouvoir exercer en Libre Prestation de Services, vous devez :

Ø Etre ressortissant d’un Etat membre de l’UE/EEE


Ø Etre titulaire de diplômes obtenus dans un Etat de l’UE/EEE
Ø Etre légalement établi et exercer l’art dentaire dans un Etat membre de l’UE/EEE autre que la
France
Ø Adresser AVANT la première prestation de services une déclaration préalable accompagnée
des pièces justificatives suivantes
o Preuve de la nationalité
o Copie du diplôme (accompagnée d’une traduction certifiée sauf si le diplôme est celui
mentionné à l’annexe 5.3.2 ou 5.3.3)
o Preuve d’établissement légal accompagnée d’une attestation certifiant que vous
n’encourrez aucune interdiction, même temporaire, d’exercer. Ces documents
doivent être datés de moins de trois mois. Attention : il peut s’agir de deux
documents distincts.

Le Conseil National peut exiger des copies certifiées conformes pour les documents essentiels. Il
s’agit par exemple de la preuve d’établissement légal et de l’attestation de bonne conduite.

La déclaration doit être renouvelée tous les ans.

Vous devrez par ailleurs informer le Conseil National de l’Ordre de chaque changement de votre
situation en remplissant les rubriques concernées dans un nouveau formulaire de déclaration
préalable et fournir les pièces justificatives (ex. changement d’adresse, changement de lieu de la
prestation, …)

Vous devrez obligatoirement être couvert par une assurance responsabilité civile professionnelle,
couvrant les soins que vous effectuerez en France.

2.2 Transmission de la déclaration préalable

La déclaration préalable accompagnée des pièces justificatives doit être adressée au Conseil national,
par tout moyen : lettre simple, recommandée, fax, email…

8
2.3 Examen de votre dossier et délais de réponse

Le Conseil National de l’Ordre dispose de 1 mois pour examiner votre dossier.

A l’issue de ce délai, le Conseil National de l’Ordre vous informe :


- soit que vous pouvez débuter votre prestation de services ;
- soit que vous ne pouvez pas débuter la prestation de services ;
- soit, lorsque notamment votre diplôme ne bénéficie pas des dispositions relatives à la
reconnaissance automatique, et que la vérification de vos qualifications professionnelles fait
apparaître des différences substantielles avec la formation exigée en France, que vous devez
démontrer que vous avez acquis les compétences et connaissances manquantes. Pour ce
faire, vous pouvez être soumis à une épreuve d’aptitude. Si vous réussissez à cette épreuve,
vous serez informé dans un délai d’un mois que vous pouvez débuter votre prestation. En cas
d’échec, vous serez informé que vous ne pouvez pas débuter la prestation de services.

Pendant ce même délai d’un mois, en cas de doute ou pour tout complément d’information, le
Conseil National de l’Ordre a la possibilité de contacter l’autorité compétente de votre pays
d’établissement. Il devra alors vous informer des raisons du retard pris dans l’examen de votre
dossier.
Le Conseil National de l’Ordre dispose alors d’un délai d’un mois pour obtenir le complément
d’informations nécessaire. Puis, il dispose de deux mois supplémentaires à réception de ces
informations pour vous informer :
- soit que vous pouvez débuter votre prestation de services ;
- soit que vous ne pouvez pas débuter la prestation de services ;
- soit, lorsque notamment votre diplôme ne bénéficie pas des dispositions relatives à la
reconnaissance automatique, et que la vérification de vos qualifications professionnelles fait
apparaître des différences substantielles avec la formation exigée en France, que vous devez
démontrer que vous avez acquis les compétences et connaissances manquantes. Pour ce
faire, vous pouvez être soumis à une épreuve d’aptitude, organisée par le Conseil National de
l’Ordre. Si vous réussissez à cette épreuve, vous serez informé dans un délai d’un mois que
vous pouvez débuter votre prestation. En cas d’échec, vous serez informé que vous ne pouvez
pas débuter la prestation de services.

L’absence de réponse du Conseil National de l’Ordre passés les délais impartis constitue une
autorisation implicite. Vous pouvez alors commencer votre prestation de services.

2.4 Transmission des décisions

Si la LPS est autorisée, vous serez inscrit, sans frais, sur la liste spécifique des praticiens en libre
prestation de services.
Vous recevrez un récépissé comprenant votre numéro d'inscription sur la liste, ainsi que la liste des
caisses primaires d'assurance maladie et celle des conseils départementaux de l'Ordre.

Avant chaque prestation, vous devrez vous rapprocher de la caisse primaire d’assurance maladie et
du conseil départemental de l'ordre compétents pour le lieu où vous allez exercer.

Si la LPS est refusée, vous serez également informé par courrier expliquant les raisons de ce refus.
Si vous souhaitez contester les raisons de ce refus, un recours est possible devant le Tribunal
administratif compétent.

2.5 Obligations découlant de la LPS

 Connaissances linguistiques

9
Vous devez posséder une connaissance suffisante de la langue française.
Ceci est rappelé à l’article L.4112-7 du CSP : « Le prestataire doit posséder les connaissances
linguistiques nécessaires à la réalisation de la prestation. ».
Selon l’article R.4112-10 du CSP, « Le conseil national de l'ordre peut demander au prestataire de
services d'apporter la preuve, par tous moyens, qu'il possède la connaissance de la langue française
nécessaire à l'exercice de sa profession et peut entendre l'intéressé. »

 Déontologie
En votre qualité de praticien prestataire de services, vous êtes soumis aux règles professionnelles en
vigueur sur le territoire français et à la juridiction disciplinaire compétente de l’Ordre des chirurgiens-
dentistes.

 Transmission des contrats


Vous êtes tenu de communiquer au conseil départemental de l’Ordre des chirurgiens-dentistes dans
le ressort duquel il réalise une prestation de service, tous les contrats et avenants concernant son
activité.

 Organisme d’assurance maladie


Vous devez informer préalablement l'organisme d'assurance maladie du département dans lequel
vous allez réaliser sa prestation par l'envoi d'une copie du récépissé remis par le Conseil National de
l’Ordre des chirurgiens-dentistes.

10
TROISIEME PARTIE - CONDITIONS DE SEJOUR ET DE TRAVAIL EN
FRANCE D’UN RESSORTISSANT D’UN ETAT MEMBRE DE L’UE
1. Liberté de circulation

En principe, en application des dispositions du traité européen, la liberté de circulation et


d’établissement en France s’applique aux ressortissants d’un État membre de l’Union Européenne,
ou partie à l’Accord sur l’Espace Economique Européen, ou de certains États ayant signé des accords
avec les États membres de l’UE.

Ils peuvent exercer toutes activités économiques, salariées ou non salariées, dans les mêmes
conditions que les praticiens français.

Toutefois, en fonction de la date d’adhésion et du pays, certaines restrictions peuvent être portées à
cette liberté de circulation et de travail.

2. Titres de séjour7 :

Les citoyens de l'Espace Economique européen ou Suisse qui souhaitent s'installer en France doivent
être munis d'une carte d'identité ou d'un passeport en cours de validité.
Ils ne sont pas tenus de détenir un titre de séjour.

Les personnes majeures qui le souhaitent, peuvent toutefois déposer une demande de carte de
séjour auprès de la préfecture ou la sous-préfecture de leur lieu de résidence.

Dans tous les cas, les intéressés doivent pouvoir justifier par tout moyen qu'ils entrent dans la
catégorie des travailleurs, tant qu'ils n'ont pas acquis un droit au séjour permanent en France (5 ans
de séjour régulier et ininterrompu sauf exception).

Les personnes salariées doivent être en mesure de présenter, durant les 5 premières années de leur
séjour, leur déclaration d'engagement ou leur contrat de travail établi par leur employeur.

3. Autorisation de travail :

Les ressortissants des Etats membres de l’UE ou partie à l’AEEE, ainsi que les ressortissants de la
Suisse, Monaco, Andorre et San Marin ne sont pas soumis à autorisation de travail.

Attention, en application des dispositions de l’article L.121-2 du code de l'entrée et du séjour des
étrangers, les citoyens européens, qui souhaitent s'installer en France, doivent se faire enregistrer
auprès de la mairie de leur commune de résidence dans les 3 mois de leur arrivée en France. A
défaut, ils seront réputés résider en France depuis moins de 3 mois.

7 Pour plus de renseignements : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/N105

11
ANNEXES

12
ANNEXE 1 - ADRESSES UTILES
Ø CNOCD- Conseil National de l’Ordre des Chirurgiens-Dentistes

22, rue Émile Ménier Tel : 01 44 34 78 80


BP 2016 Fax : 01 47 04 36 55
75761 Paris Cedex 16 courrier@oncd.org
Site public www.ordre-chirurgiens-dentistes.fr

Ø Liste complète des coordonnées des Conseils départementaux disponible sur note site :
http://www.ordre-chirurgiens-dentistes.fr/no-cache/lordre/conseils-departementaux/trouver-un-
conseil-departemental.html

Ø Ministère de la santé

Centre national de Gestion Tél : 01 77 35 62 70


Immeuble Le Ponant B Fax : 01 77 35 61 36
21, rue Leblanc
75737 Paris Cedex 15

13
ANNEXE 2 - LISTE DES DIPLOMES CONFORMES
Ces tableaux reprennent les informations :
- contenues dans l’annexe 5.3.2 de la directive 2005/36/CE, à jour au 24 mai 2016
- contenues dans l’arrêté du 13 juillet 2009 fixant la liste et les conditions de reconnaissance
des titres de formation de praticien de l'art dentaire délivrés par les Etats membres de la
Communauté européenne ou parties à l'accord sur l'Espace économique européen visées au
3° de l'article L. 4141-3 du code de la santé publique,
- transmises par les Etats membres à la Commission Européenne pour modification ou ajout de
qualifications.

1.1. Praticien de l’art dentaire – diplôme de base

Pays d’origine Titre de formation Organisme de délivrance Certificat qui Titre professionnel Date de
du diplôme (dénomination du du diplôme accompagne le titre de référence
diplôme) formation (formation
commencée
après cette
date)
Allemagne Zeugnis über die Zuständige Behörden Zahnarzt 28.1.1980
Zahnärztliche Prüfung

Autriche Bescheid über die - Medizinische Zahnarzt 1.1.1994


Verleihung des Universität
akademischen Grades - Medizinische Fakultät
« Doktor der der Universität
Zahnheilkunde»

Belgique Diploma van tandarts / - De universiteiten / Les Licentiaat in de 28.1.1980


Diplôme de licencié en universités tandheelkunde /
science dentaire - De bevoegde Licencié en
Examencommissie van science dentaire
de Vlaamse
Gemeenschap / Le
Jury compétent
d'enseignement de la
Communauté
française

Bulgarie Диплома за висше Университет Лекар по 1.1.2007


образование на дентална
образователно- медицина
квалификационна
степен "Магистър" по
"Дентална
медицина" с
професионална
квалификация
"Магистър-лекар по
дентална медицина"

Croatie Diploma « doktor Doktor dentalne 1.7.2013


dentalne medicine/ Fakulteti sveučilišta u medicine/
doktorica dentalne Républici Hrvatskoj Doktorica
medicine » dentalne
medicine

Chypre Πιστοποιητικό Οδοντιατρικό Οδοντίατρος 1.5.2004


Εγγραφής Συμβούλιο
Οδοντιάτρου

14
Pays d’origine Titre de formation Organisme de délivrance Certificat qui Titre professionnel Date de
du diplôme (dénomination du du diplôme accompagne le titre de référence
diplôme) formation (formation
commencée
après cette
date)
Danemark Bevis for Universitet 1. Autorisation som Tandlæge 28.1.1980
kandidatuddannelsen i tandlæge, udstedt af
odontologi Sundhedsstyrelsen
(cand.odont.) 2. Tilladelse til
selvstændig virke som
tandlæge

Espagne - Titulo de Licenciado El rector de una - Licenciado en 1.1.1986


en Odontologia Universidad odontologia

- Título de Graduado/a El rector de una - Graduado/a en


en Odontología Universidad odontología

Estonie Hambaarstikraad Tartu Ülikool Hambaarst 1.5.2004


Degree in Dentistry
(DD)
Diplom
hambaarstiteaduse
õppekava läbimise
kohta

Finlande Hammaslääketieteen - Helsingin yliopisto / Sosiaali- ja terveysalan Hammaslääkäri / 1.1.1994


lisensiaatin tutkinto / Helsingfors universitet lupa- ja Tandläkare
Odontologie - Oulun yliopisto valvontaviraston
licentiatexamen - Itä-Suomen yliopisto päätös käytännön
- Turun yliopisto palvelun
hyväksymisestä/Beslut
av Tillstånds- och
tillsynsverket för
social- och
hälsovården om
godkännande av
prakisk tjänstgöring

France Diplôme d'Etat de Universités Chirurgien- 28.1.1980


docteur en chirurgie dentiste
dentaire

Grèce Πτυχίo Οδovτιατρικής Παvεπιστήμιo Οδοντίατρος ή 1.1.1981


χειρούργος
οδοντίατρος

Hongrie Okleveles fogorvos Egyetem Fogorvos 1.5.2004


doctor oklevél (doctor
medicinae dentariae,
dr. med. dent.)

Irlande 1. Bachelor in Dental 1. Universitie 1. Dentist 28.1.1980


Science
(B.Dent.Sc.)

2. Bachelor of Dental 2. Royal College of 2. Dental


Surgery (BDS) Surgeons in Ireland practitioner

3. Licentiate in 3. Dental
Dental Surgery surgeon
(LDS)

15
Pays d’origine Titre de formation Organisme de délivrance Certificat qui Titre professionnel Date de
du diplôme (dénomination du du diplôme accompagne le titre de référence
diplôme) formation (formation
commencée
après cette
date)
Italie Diploma di laurea in Università Diploma di abilitazione Odontoiatra 28.1.1980
Odontoiatria e Protesi all’eserizion della
Dentaria professione di
odontoiatra

Lettonie Zobārsta diploms Universitātes tipa Sertifikāts – Zobārsts 1.5.2004


augstskola Kompetentas iestādes
izsniegts dokuments,
kas apliecina, ka
persona ir nokārtojusi
sertifikācijas
eksāmenu
zobārstniecibā

Lituanie 1. Aukštojo mokslo Universitetas 1. Internaturos Gydytojas 1.5.2004


diplomas, pazymejimas, odontologas
nurodantis nurodantis suteika
suteiktą gydytojo gydytojo odontologo
odontologo progesine
kvalifikaciją kvalifikacija

2. Magistro diplomas 2. Internaturas


(odontologijos pazymejimas
magistro (gydytojo
kvalifikacinis odontologo
laipsnis ir gydytojo profesine
odontologo kvalifikacija)
kvalifikacija)

Luxembourg Diplôme d'Etat de Jury d'examen d'Etat Médecin-dentiste 28.1.1980


docteur en
médecine dentaire

Malte Lawrja fil- Kirurġija Universita` ta Malta Kirurgu Dentali 1.5.2004


Dentali

Pays-Bas Universitair Faculteit Tandheelkunde Tandarts 28.1.1980


getuigschrift van een
met goed gevolg
afgelegd
tandartsexamen

Pologne Dyplom ukończenia Szkoly wyzsze Swiadectwo zlozenia Lekarz dentysta 1.5.2004
studiów wyższych na Lekarsko –
kierunku lekarskim z Dentystycznego
tytułem "lekarz Egzaminu
dentysta" Panstwowego (1) (3) /
Swiadectwo zlozenia
Lekarsko –
Dentystycznego
Egzaminu Koncowego
(2) (3)
Portugal Carta de curso de – Faculdades Médico dentista 1.1.1986
licenciatura em – Institutos Superiores
medicina dentária

Mestrado integrado 24.3.2006


em medicina dentaria

16
Pays d’origine Titre de formation Organisme de délivrance Certificat qui Titre professionnel Date de
du diplôme (dénomination du du diplôme accompagne le titre de référence
diplôme) formation (formation
commencée
après cette
date)
République Diplom o ukončení Lékařská fakulta Zubní lékař 1.5.2004
Tchèque studia ve studijním univerzity v České
programu zubní republice
lékařství (doktor
zubního lékařství,
MDDr.)

Roumanie Diplomă de licenţă de Universităţi medic dentist 1.10.2003


medic dentist

Royaume- – Bachelor of Dental – Universities – Dentist 28.1.1980


Uni Surgery (BDS or
B.Ch.D.)

– Licentiate in Dental – Royal Colleges – Dental


Surgery practitioner

– Dental surgeon

Slovaquie Diplom zubné Univerzita Zubný lekár 1.5.2004


lekarstvo doktor
zubného lekárstva"
("MDDr.")

Slovénie Diploma, s katero se Univerza Potrdilo o opravljenem Doktor dentalne 1.5.2004


podeljuje strokovni strokovnem izpitu za medicine /
naslov "doktor poklic doktor dentalne Doktorica
dentalne medicine / medicine/doktorica dentalne
doktorica dentalne dentalne medicine médicine
medicine"

Suède Tandläkarexamen - Universitet eller Bevis om legitimation Tandläkare 1.1.1994


högskola som tandläkare,
utfardat av
Socialstyrelsen

Islande Próf frá TannlæknadeildHáskóla Tannlæknir 1.1.1994


tannlæknadeild Íslands
Háskóla Íslands

Liechtenstein Les diplômes, Competent authorities Zahnarzt 1.5.1995


certificats et autres
titres, mentionnés
dans ce tableau,
accompagnés d’un
certificat de stage
Norvège Vitnemål for fullført Odontologisk Tannlege 1.1.1994
grad universitets-fakultet
candidata/candidatus
odontologiae, short
form : cand.odont.
(1) jusqu’en 2012
(2) depuis 2013
(3) jusqu’au 1er octobre 2017, le titre de formation devra également être accompagné d’un « certificat de stage pour
diplômés » (« staz podyplomowy »)

17
1.2 Praticiens de l’art dentaire spécialistes

1.2.1 Orthodontistes en Europe

Pays d’origine Titre de formation (dénomination du Organisme de délivrance du diplôme Date de


du diplôme diplôme) référence
(formation
commencée
après cette date)
Allemagne Fachzahnärztliche Landeszahnärztekammer 28.1.1980
Anerkennung für Kieferorthopädie

Belgique Titre professionnel particulier de dentiste Ministre de la Santé publique / Minister 27.1.2005
spécialiste en orthodontie / Bijzondere bevoegd voor Volksgezondheid
beroepstitel van tandarts specialist in de
orthodontie

Bulgarie България Свидетелство за призната Факултет по дентална медицина към 1.1.2007


специалност по"Ортодонтия" Медицински университет

Chypre Πιστοποιητικό Αναγνώρισης του Ειδικού Οδοντιατρικό Συμβούλιο 1.5.2004


Οδοντιάτρου στην Ορθοδοντική

Danemark Bevis for tilladelse til at betegne sig som Sundhedsstyrelsen 28.1.1980
specialtandlæge I ortodonti

Estonie Residentuuri lõputunnistus ortodontia Tartu Ülikool 1.5.2004


erialal

Ortodontia residentuuri lõpetamist


tõendav tunnistus
Finlande Erikoishammaslääkärin tutkinto, Yliopisto 1.1.1994
hampaiston oikomishoito / Specialtand-
läkarexamen, tandreglering

France Titre de spécialiste en orthodontie Conseil National de l'Ordre des chirurgiens 28.1.1980
dentistes

Grèce Τίτλoς Οδovτιατρικής ειδικότητας της — Περιφέρεια 1.1.1981


Ορθoδovτικής — Νoμαρχιακή Αυτoδιoίκηση
— Νoμαρχία

Hongrie Fogszabályozás szakorvosa bizonyítvány Nemzeti Vizsgabizottsag 1.5.2004

Irlande Certificate of specialist dentist in Competent authority recognised for this 28.1.1980
orthodontics purpose by the competent
minister

Italie Diploma di specialista in Ortognatodonzia Università 21.5.2005

Lettonie "Sertifikāts"– kompetentas iestādes Latvijas Ārstu biedrība 1.5.2004


izsniegts dokuments, kas apliecina, ka
persona ir nokārtojusi sertifikācijas
eksāmenu ortodontijā

Lituanie 1. Rezidentūros pažymėjimas, nurodantis Universitetas 1.5.2004


suteiktą gydytojo ortodonto profesinę
kvalifikaciją
2. Rezidentūros pažymėjimas (gydytojo
ortodonto profesinė kvalifikacija)

18
Pays d’origine Titre de formation (dénomination du Organisme de délivrance du diplôme Date de
du diplôme diplôme) référence
(formation
commencée
après cette date)
Malte Ċertifikat ta' speċjalista dentali fl- Kumitat ta' Approvazzjoni dwar Speċjalisti 1.5.2004
Ortodonzja

Pays-Bas Bewijs van inschrijving als orthodontist in Registratiecommissie Tandheelkundige 28.1.1980


het Specialistenregister Specialismen (RTS) van de Koninklijke
Nederlandse Maatschappij tot bevordering
der Tandheelkunde

Pologne Dyplom uzyskania tytułu specjalisty w Centrum Egzaminów Medycznych 1.5.2004


dziedzinie ortodoncji

Portugal Título de Especialista em Ortodontia Ordem dos Médicos Dentistas (OMD) 4.6.2008

République Diplom o specializaci (v oboru 1. Institut postgraduálního vzděláváníve 19.7.2007


Tchèque ortodoncie) zdravotnictví
2. Ministerstvo zdravotnictví

Roumanie Certificatul de specialist în Ortodonţie şi Ministerul Sǎnǎtǎţii Publice 17.12.2008


Ortopedie dentofacialǎ

Royaume- Certificate of Completion of specialist Competent authority recognised for this 28.1.1980
Uni training in orthodontics purpose

Slovaquie Diplom o špecializácii v špecializačnom Slovenská zdravotnícka univerzita 17.12.2008


odbore čeľustná ortopédia

Slovénie Potrdilo o opravljenem specialističnem 1. Ministrstvo za zdravje 1.5.2004


izpitu iz čeljustne in zobne ortopedije 2. Zdravniška zbornica Slovenije

Suède Bevis om specialistkompetens I ortodonti Socialstyrelsen 1.1.1994

Norvège Bevis for gjennomgått Odontologisk universitetsfakultet 1.1.1994


spesialistutdanning i kjeveortopedi

19
1.2.2 Spécialiste en chirurgie buccale en Europe

Pays d’origine Titre de formation (dénomination du Organisme de délivrance du diplôme Date de


du diplôme diplôme) référence
(formation
commencée
après cette date)
Allemagne Fachzahnärztliche Landeszahnärztekammer 28.1.1980
Anerkennung für Oralchirurgie /
Mundchirurgie

Bulgarie Свидетелство за призната Факултет по дентална медицина към 1.1.2007


специалност по "Орална хирургия" Медицински университет

Chypre Πιστοποιητικό Αναγνώρισης του Οδοντιατρικό Συμβούλιο 1.5.2004


Ειδικού Οδοντιάτρου στην Στοματική
Χειρουργική

Danemark Bevis for tilladelse til at betegne sig Sundhedsstyrelsen 28.1.1980


som specialtandlæge I
hospitalsodontologi

Finlande Erikoishammaslääkärin tutkinto, suu- Yliopisto 1.1.1994


ja leuka-kirurgia / Specialtandläkar-
examen, oral och maxillofacial kirurgi

Grèce Τίτλoς Οδovτιατρικής ειδικότητας της – Περιφέρεια 1.1.2003


Γvαθoχειρoυργικής (up to 31 – Νoμαρχιακή Αυτoδιoίκηση
December 2002) – Νoμαρχία

Hongrie Dento-alveoláris sebészet szakorvosa Nemzeti Vizsgabizottsag 1.5.2004


bizonyítvány

Irlande Certificate of specialist dentist in oral Competent authority recognised for this 28.1.1980
surgery purpose by the competent minister

Italie Diploma di specialista in Chirurgia Università 21.5.2005


Orale

Lituanie 1. Rezidentūros pažymėjimas, Universitetas 1.5.2004


nurodantis suteiktą burnos chirurgo
profesinę kvalifikaciją
2. Rezidentūros pažymėjimas (burnos
chirurgo profesinė kvalifikacija)
Malte Ċertifikat ta' speċjalista dentali fil- Kumitat ta' Approvazzjoni dwar Speċjalisti 1.5.2004
Kirurġija tal-ħalq

Pays-Bas Bewijs van inschrijving als kaakchirurg Registratiecommissie Tandheelkundige 28.1.1980


in het Specialistenregister Specialismen (RTS) van de Koninklijke
Nederlandse Maatschappij tot bevordering
der Tandheelkunde

Pologne Dyplom uzyskania tytułu specjalisty w Centrum Egzaminów Medycznych 1.5.2004


dziedzinie chirurgii stomatologicznej

20
Pays d’origine Titre de formation (dénomination du Organisme de délivrance du diplôme Date de
du diplôme diplôme) référence
(formation
commencée
après cette date)
Portugal Título de Especialista em Cirurgia Oral Ordem dos Médicos Dentistas (OMD) 4.6.2008

République Diplom o specializaci (v oboru orální a 1. Institut postgraduálního vzdělávání ve 19.7.2007


Tchèque maxilofaciální chirurgie) zdravotnictví
2. Ministerstvo zdravotnictví

Roumanie Certificatul de specialist în Chirurgie Ministerul Sǎnǎtǎţii Publice 17.12.2008


dento-alveolarǎ

Royaume-Uni Certificate of completion of specialist Competent authority recognised for this 28.1.1980
training in oral surgery purpose

Slovaquie Diplom o špecializácii v špecializačnom – Slovenská zdravotnícka univerzita 17.12.2008


odbore maxilofaciálna chirurgia – Univerzita Pavla Jozefa Šafárika v Košiciach

Slovénie Potrdilo o opravljenem specialističnem 1. Ministrstvo za zdravje 1.5.2004


izpitu iz oralne kirurgije 2. Zdravniška zbornica Slovenije

Suède Bevis om specialistkompetens i oral Socialstyrelsen 1.1.1994


kirurgi

Norvège Bevis for gjennomgått Odontologisk universitetsfakultet 1.1.1994


spesialistutdanning i oralkirurgi

21
ANNEXE 3 – TABLEAU RECAPITULATIF DES CONDITIONS
D’INSCRIPTION AU TABLEAU
Nationalité du
Origine du diplôme Procédure avant inscription
praticien
France Inscription automatique
Québec Autorisation ministérielle
UE ou AEEE ou Suisse ou Andorre, conformes aux exigences de la Reconnaissance automatique => inscription
directive 2005/36/CE (conditions de date)
UE ou AEEE ou Suisse, non conformes aux exigences de la Autorisation ministérielle (Commission Dressen)
France directive 2005/36/CE (conditions de date)
Hors UE ou hors AEEE Autorisation ministérielle (commission des
étrangers)
Hors UE ou hors AEEE, mais reconnu dans un autre État membre Autorisation ministérielle (commission Hocsman)

France Inscription automatique


Québec Autorisation ministérielle
UE ou AEEE, ou Suisse Autorisation ministérielle
Andorre Hors UE ou hors AEEE Autorisation ministérielle (commission des
étrangers)
Hors UE ou hors AEEE, mais reconnu dans un autre État membre Autorisation ministérielle

France Inscription automatique


Québec Autorisation ministérielle
UE ou AEEE ou Suisse ou Andorre, conformes aux exigences de la Reconnaissance automatique => inscription
directive 2005/36/CE (conditions de date)
UE ou AEEE ou Suisse, non conformes aux exigences de la Autorisation ministérielle (Commission Dressen)
UE ou AEEE
directive 2005/36/CE (conditions de date)
Hors UE ou hors AEEE Autorisation ministérielle (commission des
étrangers)
Hors UE ou hors AEEE, mais reconnu dans un autre État membre Autorisation ministérielle (commission Hocsman)

France Inscription automatique


Maroc-Tunisie-Gabon- Québec Autorisation ministérielle
Mali-République
UE ou AEEE, ou Suisse Autorisation ministérielle (commission Hocsman)
Centrafricaine-
Sénégal-Togo Hors UE ou hors AEEE Autorisation ministérielle (commission des
étrangers)
France (diplôme d'Etat de docteur en chirurgie dentaire) Inscription automatique
Québec Autorisation ministérielle
UE ou AEEE ou Suisse ou Andorre, conformes aux exigences de la Reconnaissance automatique => inscription
directive 2005/36/CE (conditions de date)
UE ou AEEE ou Suisse, non conformes aux exigences de la Autorisation ministérielle (Commission Dressen)
Suisse directive 2005/36/CE (conditions de date)
Hors UE ou hors AEEE Autorisation ministérielle (commission des
étrangers)
Hors UE ou hors AEEE, mais reconnu dans un autre État membre Autorisation ministérielle

France (diplôme d'Etat de docteur en chirurgie dentaire) Inscription automatique


Autres nationalités Québec Autorisation ministérielle
Autres diplômes Autorisation ministérielle

Légende:
UE: Etats membres de l'Union Européenne (Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande,
France, Grèce, Hongrie, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Roumanie, Royaume-
Uni, Slovaquie, Suède)

22
AEEE: Etats parties à l'Accord sur l'Espace Économique Européen (Islande, Liechtenstein, Norvège)

23
ANNEXE 4 - LISTE DES PIECES À FOURNIR POUR LA COMPOSITION DU DOSSIER
A ADRESSER AUX COMMISSIONS D’AUTORISATION D’EXERCICE
(LAUREATS PAE – LAUREATS LOI 1972 CSCT – NATIONALITE HORS UE TITULAIRE D’UN DIPLOME UE)
(ARRETE DU 25 FEVRIER 2010 MODIFIE)
EXTRAIT DU SITE HTTP://WWW.CNG.SANTE.FR/COMPOSITION-DE-DOSSIER.HTML

I - Pour tous les candidats

§ Un formulaire de demande d'autorisation d'exercice de la profession, figurant en annexe 1 de


l’arrêté du 25 février 2010 (JORF du 5 mars 2010) fixant la composition du dossier à fournir,
dûment complété et faisant apparaître, le cas échéant, la spécialité dans laquelle le candidat dépose
sa demande
§ Une photocopie lisible d'une pièce d'identité en cours de validité à la date de dépôt du dossier ;
§ Une copie du titre de formation permettant l'exercice de la profession dans le pays d'obtention
ainsi que, le cas échéant, une copie du titre de formation de spécialiste ;
§ Le cas échéant, une copie des diplômes complémentaires ;
§ Toutes pièces utiles justifiant des formations continues, de l'expérience et des compétences
acquises au cours de l'exercice professionnel dans un Etat membre de l'Union européenne ou un
autre Etat partie à l'accord sur l'Espace économique européen, ou dans un Etat hors Union
européenne (attestations de fonctions, bilan d'activité, bilan opératoire...) ;
§ Dans le cadre de fonctions exercées dans un Etat autre que la France, une déclaration de l'autorité
compétente de cet Etat, datant de moins d'un an, attestant de l'absence de sanctions.

II. ― En sus des pièces mentionnées au I, pour les candidats lauréats des épreuves de vérification
des connaissances :

Les lauréats des épreuves de vérification des connaissances 2010 doivent produire une attestation
de réussite au test de connaissance de la langue française (TCF-TEF) équivalent au niveau B2 ou le
diplôme d'étude en langue française (DELF) au minimum de niveau B2 au moment du dépôt de leur
dossier devant la commission d'autorisation d'exercice.
Pour tout renseignement vous pouvez consulter le site du Centre International d'Etudes
Pédagogiques : www.ciep.fr / diplômes et tests

Chirurgiens dentistes
§ Un curriculum vitae détaillé ;
§ Une copie de la notification des résultats obtenus aux épreuves de vérification des connaissances ;
§ L'original des attestations établies par le directeur de l'établissement concerné indiquant le statut
sous lequel le candidat a exercé ses fonctions ainsi que le temps de travail décompté en vacations
hebdomadaires pour les attachés associés et en demi-journées hebdomadaires pour les praticiens
relevant des autres statuts ;
§ Le rapport d'évaluation figurant en annexe 3 de l’arrêté du 25 février 2010.

III – Candidats exemptés des épreuves :

III-1 Les lauréats de la procédure dite « loi de 1972 »

Les candidats ayant satisfait aux épreuves écrites et orales de vérification des connaissances passées
dans le cadre de la procédure dite "loi de 72" (correspondant au CSCT pour les médecins) et justifiant
de fonctions rémunérées d'une durée continue de deux mois entre le 22/12/2004 et le
22/12/2006, sont réputés avoir satisfait aux épreuves de vérification des connaissances. En sus des
pièces mentionnées au I, ils doivent présenter les pièces suivantes :
§ Un curriculum vitae détaillé ;
§ La notification ministérielle de réussite aux épreuves écrites et orales (CSCT pour les médecins)

24
ou, à défaut, tout document pouvant justifier de la réussite aux épreuves ;
§ Tous documents justifiant de l'exercice de fonctions rémunérées exercées conformément aux
dispositions du II de l'article 3 du décret du 29 janvier 2007 (contrat de travail, bulletins de salaire,
attestation de l'employeur).

III-2 Les candidats de nationalité hors Union européenne titulaires d’un diplôme délivré par un Etat
membre de l’Union européenne ou partie à l’accord sur l’Espace Economique Européen

Les candidats de nationalité hors Union européenne et titulaires d'un diplôme délivré par un Etat
membre de l’Union européenne ou partie à l’accord sur l’Espace Economique Européen n'ont pas à
passer les épreuves pour obtenir une autorisation d'exercice en France. Ils doivent présenter un
dossier devant la commission d'autorisation d'exercice compétente. En sus des pièces mentionnées
au I, ils doivent présenter les pièces suivantes :
§ Un curriculum vitae détaillé;
§ Pour les diplômes répondant aux exigences minimales de formation prévues par la directive
européenne, une attestation de conformité.

Précisions supplémentaires :

Les pièces justificatives doivent être rédigées en langue française, ou traduites par un traducteur
agréé auprès des tribunaux français ou habilité à intervenir auprès des autorités judiciaires ou
administratives d'un Etat membre de l'Union européenne ou d'un autre Etat partie à l'accord sur
l'Espace économique européen, ou de la Confédération helvétique, ou, pour les candidats résidant
dans un Etat hors Union européenne, avoir fait l'objet d'une traduction certifiée par les autorités
consulaires françaises

Les dossiers doivent être adressés, en deux exemplaires, par lettre recommandée avec accusé de
réception au Centre national de gestion – Département concours, autorisation d’exercice, mobilité
- développement professionnelle - cellule chargée des commissions d’autorisation d’exercice - 21
B, rue Leblanc 75737 Paris Cedex 15.

Afin de faciliter l’instruction des dossiers, il est recommandé de présenter un sommaire des pièces
figurant au dossier dans l’ordre de la liste précitée. Compte tenu du nombre important de dossiers
à instruire, tout dossier qui ne présente pas les éléments requis sera considéré comme incomplet

25
ANNEXE 5 - LISTE DES PIECES A FOURNIR POUR LA COMPOSITION DU DOSSIER
A ADRESSER AUX COMMISSIONS D’AUTORISATION D’EXERCICE
(PROCEDURE DITE : HOCSMAN –DREESSEN)
(ARRETE DU 25 FEVRIER 2010 MODIFIE)
EXTRAIT DU SITE HTTP://WWW.CNG.SANTE.FR/COMPOSITION-DE-DOSSIER.HTML

I - Pour tous les candidats

§ Un formulaire de demande d'autorisation d'exercice de la profession, figurant en annexe 1 de


l’arrêté du 25 février 2010 (JORF du 5 mars 2010) fixant la composition du dossier à fournir,
dûment complété et faisant apparaître, le cas échéant, la spécialité dans laquelle le candidat
dépose sa demande ;
§ Une photocopie lisible d'une pièce d'identité en cours de validité à la date de dépôt du dossier ;
§ Une copie du titre de formation permettant l'exercice de la profession dans le pays d'obtention
ainsi que, le cas échéant, une copie du titre de formation de spécialiste ;
§ Le cas échéant, une copie des diplômes complémentaires ;
§ Toutes pièces utiles justifiant des formations continues, de l'expérience et des compétences
acquises au cours de l'exercice professionnel dans un Etat membre de l'Union européenne ou un
autre Etat partie à l'accord sur l'Espace économique européen, ou dans un Etat hors Union
européenne (attestations de fonctions, bilan d'activité, bilan opératoire...) ;
§ Dans le cadre de fonctions exercées dans un Etat autre que la France, une déclaration de
l'autorité compétente de cet Etat, datant de moins d'un an, attestant de l'absence de sanctions.

Hocsman

II. En sus des pièces mentionnées au I, pour les personnes de nationalité communautaire titulaires
d’un diplôme délivré par un Etat hors Union européenne mais reconnu par un Etat membre de
l’Union européenne

§ La reconnaissance du titre de formation et, le cas échéant, du titre de formation de spécialiste,


établie par les autorités de l'Etat, membre de l'Union européenne ou d'un autre Etat partie à
l'accord sur l'Espace économique européen, ayant reconnu ces titres. Cette reconnaissance doit
permettre au bénéficiaire d'y exercer sa profession.
§ Une copie des attestations des autorités ayant délivré le titre de formation, spécifiant le niveau
de la formation et, année par année, le détail et le volume horaire des enseignements suivis ainsi
que le contenu et la durée des stages validés.

Dreessen

III. En sus des pièces mentionnées au I, pour les personnes de nationalité communautaire titulaires
d’un diplôme délivré par un Etat membre de l’Union européenne, non conforme aux directives
européennes

§ Une copie des attestations des autorités ayant délivré le titre de formation, spécifiant le niveau
de la formation et, année par année, le détail et le volume horaire des renseignements suivis
ainsi que le contenu et la durée des stages validés.

Précisions supplémentaires :

26
Les pièces justificatives doivent être rédigées en langue française, ou traduites par un traducteur
agréé auprès des tribunaux français ou habilité à intervenir auprès des autorités judiciaires ou
administratives d'un Etat membre de l'Union européenne ou d'un autre Etat partie à l'accord sur
l'Espace économique européen, ou de la Confédération helvétique, ou, pour les candidats résidant
dans un Etat hors Union européenne, avoir fait l'objet d'une traduction certifiée par les autorités
consulaires françaises

Les dossiers doivent être adressés, en deux exemplaires, par lettre recommandée avec accusé de
réception au Centre national de gestion – Département concours, autorisation d’exercice, mobilité
- développement professionnelle - cellule chargée des commissions d’autorisation d’exercice - 21
B, rue Leblanc 75737 Paris Cedex 15.

Afin de faciliter l’instruction des dossiers, il est recommandé de présenter un sommaire des pièces
figurant au dossier dans l’ordre de la liste susmentionnée. Compte tenu du nombre important de
dossiers à instruire, tout dossier qui ne présente pas les éléments requis sera considéré comme
incomplet.

27
NOTES

28
NOTES

29
ORDRE NATIONAL DES CHIRURGIENS-DENTISTES

CONSEIL NATIONAL

22, rue Emile Ménier – BP 2016


75761 Paris Cedex 16
Tél : 01 44 34 78 80 – Fax : 01 47 04 36 55
courrier@oncd.org

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