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l’Espace Économique européen et vous souhaitez venir exercer la profession dentaire en France, ce
guide s’adresse à vous.
Il a pour objectif de vous fournir les informations sur l’organisation de la profession dentaire en
France, les modalités d’inscription ainsi que vos droits et vos devoirs dans le cadre de votre exercice
sur notre territoire.
Il comporte également toutes les adresses qui pourraient vous être utiles pour de plus amples
renseignements.
Ce guide est un outil pratique et pédagogique fournit à titre indicatif. Il n’est pas opposable et sans
préjudice des dispositions législatives et règlementaires en vigueur.
Novembre 2018
Spécialités
Ces spécialités s’obtiennent par l’inscription sur la liste des spécialistes qualifiés tenue à jour par le
conseil départemental de l'Ordre, et après obtention :
- pour l’orthopédie dento-faciale, soit du diplôme d’études spécialisées en ODF (DES ODF)
accompagnant le diplôme d’État de docteur en chirurgie dentaire, soit du certificat d’études
cliniques spéciales mention orthodontie (CECSMO) ;
- pour la chirurgie orale, du diplôme d’études spécialisées en chirurgie orale (DES CO)
accompagnant le diplôme d’État de docteur en chirurgie dentaire ;
- pour la médecine bucco-dentaire, du diplôme d’études spécialisées en médecine bucco-
dentaire (DES MBD) accompagnant le diplôme d’État de docteur en chirurgie dentaire.
L’inscription sur la liste des spécialistes en orthopédie dento-faciale peut également être obtenue :
- soit sur présentation d’un diplôme de spécialité délivré par un Etat membre de l’UE ou partie
à l’AEEE figurant à l’annexe V.3.3 de la directive 2005/36/CE
- soit après qualification par le conseil de l’Ordre, après avis d’une commission de qualification
placée auprès du Conseil National de l’Ordre
L’inscription sur la liste des spécialistes en chirurgie orale et en médecine bucco-dentaire peut
également être obtenue après qualification par le conseil de l’Ordre, après avis d’une commission de
qualification placée auprès du Conseil National de l’Ordre.
Un praticien généraliste a le droit d'effectuer tous les actes relevant de l’une ou l’autre des
spécialités. Il ne peut cependant se réclamer de la spécialité concernée.
2
Un praticien spécialiste ne peut effectuer que les actes de sa spécialité. Il se doit d’adresser son
patient pour les actes ne relevant pas de sa spécialité soit à un chirurgien-dentiste généraliste, soit à
un chirurgien-dentiste spécialiste qualifié dans la spécialité concernée.
2. Les études
En France, le cursus des études en odontologie dure 6 années pour le cycle court, et 8 ou 9 années
pour le cycle long (internat), suivant la spécialité.
Les études odontologiques en France ont fait l’objet d’une réforme ayant pour vocation de les
intégrer au système LMD. Cette réforme est effective depuis la rentrée 2015/2016.
Les études en vue du diplôme d’État de docteur en chirurgie dentaire se composent de trois cycles :
- Le 1er cycle, qui se déroule sur trois ans (6 semestres) conduit à l’obtention du diplôme de
formation générale en sciences odontologiques => 180 crédits, niveau licence. La première
année commune en études de santé (PACES). Cette première année réunit les étudiants qui
se destinent à la médecine, à la chirurgie dentaire, à la pharmacie ou à la maïeutique (sage-
femme). A l’issue de cette année, un concours est organisé pour chacune des disciplines.
- Le 2ème cycle, sur deux ans (4 semestres), conduit au diplôme de formation approfondie en
sciences odontologiques => 120 crédits, niveau master
- Le 3ème cycle, qui peut être court (1 an ou 2 semestres) ou long dans le cadre de l’internat (3
ou 4 ans, 6 ou 8 semestres)
3. L’Ordre
En application des dispositions du Code de la Santé publique, l’ordre national des chirurgiens-
dentistes regroupe obligatoirement tous les chirurgiens-dentistes habilités à exercer. C’est la seule
autorité compétente en France pour l’enregistrement des praticiens de l’art dentaire exerçant sur le
territoire français.
L’Ordre National des chirurgiens-dentistes est organisé en Conseils à différents échelons : le conseil
départemental de l'Ordre, le conseil régional de l'Ordre et le Conseil National de l’Ordre. Ces conseils
sont des organismes de droit privé dotés de la personnalité morale et chargés d’une mission de
service public.
Par ses différentes attributions, l’Ordre des Chirurgiens-dentistes participe à garantir la santé
publique et la sécurité des patients.
Il assure la défense de l'honneur et de l'indépendance de la profession de chirurgien-dentiste.
Il veille au maintien des principes de moralité, de probité, de compétence et de dévouement
indispensables à l'exercice de l'art dentaire et à l'observation, par tous ses membres, des devoirs
professionnels, ainsi que des règles édictées par le code de déontologie1. C’est donc également
l’autorité de contrôle des conditions d’exercice des praticiens de l’art dentaire.
Les infractions aux règles de la profession sont sanctionnées par les juridictions disciplinaires de
l’Ordre.
1Le code de déontologie dentaire a été introduit dans le Code de la santé publique, aux articles R. 4127-201 et suivants, par
un décret n° 2004-802 du 29 juillet 2004.
3
DEUXIEME PARTIE - EXERCER EN FRANCE : MODALITES PRATIQUES
Il existe deux voies pour exercer la profession de chirurgien-dentiste en France :
- l’établissement : lorsque vous souhaitez exercer de manière régulière et/ou durable en
France
- la prestation de services : dans le cas d’un exercice temporaire et/ou occasionnel
1. S’établir en France
Vous souhaitez vous établir en France pour y exercer, de manière durable, continue ou répétée votre
activité, il vous faut alors solliciter votre inscription auprès du Conseil départemental de l’Ordre des
chirurgiens-dentistes dans lequel vous allez établir votre résidence professionnelle.
Il existe toutefois une possibilité d’inscription sans exercice. Dans ce cas, vous devez vous adresser au
conseil départemental de l'Ordre dans le ressort duquel se situe votre domicile.
Vous trouverez la liste des conseils départementaux ainsi que leurs coordonnées en annexe 1.
Pour être inscrit au tableau de l’Ordre, vous devez remplir les conditions préalables suivantes :
- Etre ressortissant(e) d’un des Etats membres de l’Union Européenne ou partie à l’accord sur
l’Espace Economique Européen (Islande, Norvège, Liechtenstein)
- Etre titulaire d'un diplôme délivré par l’un de ces États, et figurant à l’annexe V.3.2 de la
directive 2005/36/CE
Ces deux conditions sont cumulatives. Si vous ne remplissez pas l'une ou l'autre d'entre elles, vous
devez vous adresser au Ministère de la santé français afin d'obtenir une autorisation ministérielle
d'exercice. Cette autorisation vous permettra ensuite de vous inscrire à l'Ordre. 2
Bien que ne faisant pas partie des Etats membres de l’UE ou partie à l’accord, il convient de souligner
que les mêmes règles en matière de reconnaissance des qualifications professionnelles s’appliquent
pour la Suisse.
Question :
Je suis ressortissant d’un pays tiers (non membre de l’UE ou partie à l’AEEE), mon diplôme n’est pas
français et je souhaite venir exercer en France. Qui va traiter ma demande ?
Réponse :
Dans ce cas, vous devez vous adresser au Ministère de la santé afin d’obtenir une autorisation
ministérielle d’exercice.
Question :
Je suis ressortissant européen, mais mon diplôme a été obtenu dans un pays tiers. Comment
obtenir la reconnaissance de ma qualification professionnelle ?
Réponse :
Dans ce cas également, votre dossier devra être examiné par le Ministère de la santé.
Question :
Je suis ressortissant d’un pays tiers, titulaire d’un diplôme d’État français de docteur en chirurgie
dentaire, et je souhaite venir exercer en France. Qui va traiter ma demande ?
4
Réponse :
Dans ce cas, c’est le conseil départemental de l'Ordre de votre lieu d’exercice professionnel qui est
compétent. Vous n’avez pas besoin d’une autorisation ministérielle d’exercice.
Pour plus d’informations sur les procédures d’autorisation d’exercice de type ministériel, contactez
directement le ministère de la santé à l’adresse indiquée en annexe 1.
Il vous faudra également être en mesure de démontrer que vous avez une connaissance suffisante
de la langue française. Vous pouvez le faire par tous moyens, et notamment par la fourniture
d’attestation certifiant la réussite à des examens de langue française, de niveau B2.
En cas de doute sur cette connaissance de la langue française, le président du conseil départemental
de l’Ordre ou son représentant pourra vous entendre. Une vérification pourra être faite à la
demande du conseil de l’Ordre ou à votre demande par le praticien nommé à cet effet par le
directeur général de l’Agence régionale de santé.
Pour que votre diplôme puisse bénéficier de la reconnaissance automatique, la formation qu’il
sanctionne doit être considérée comme conforme aux obligations minimales communautaires telles
que définies aux articles 34 (omnipraticien) ou 35 (spécialiste) de la directive 2005/36/CE sur la
reconnaissance des qualifications professionnelles3.
Il s’agit des diplômes mentionnés aux annexes 5.3.2 et 5.3.34 de la directive 2005/36/CE, pour
lesquels la formation a commencé après la date de référence mentionnée. Le contenu de cette
annexe peut évoluer dans le temps, en fonction notamment des changements de dénomination des
diplômes.
En France, les diplômes conformes sont repris dans une liste établie par un arrêté du 13 juillet 2009
(paru au Journal Officiel du 31 juillet 2009), liste mise à jour régulièrement en fonction des
modifications pouvant intervenir.5
Tous les autres diplômes, même délivrés par un Etat membre de l’UE ou partie à l’AEEE, sont
présumés non conforme à la directive, et ne permettent pas de bénéficier des dispositions relatives à
la reconnaissance automatique des qualifications professionnelles.
Cette présomption peut être levée s’ils sont accompagnés d’une attestation, dont le contenu varie en
fonction du type de diplôme.
3 Directive 2005/36/CE du Parlement européen et du Conseil, du 7 septembre 2005, relative à la reconnaissance des
qualifications professionnelles (JO L 255 du 30.9.2005, p. 22)
4 voir annexe 2 ci-dessous
5
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000020916138&fastPos=2&fastReqId=57465249&categ
orieLien=cid&oldAction=rechTexte
5
Il existe trois sortes d’attestation permettant de lever la présomption de non conformité à la
directive.
- Attestation de conformité
Cette attestation concerne les diplômes qui ne sont pas mentionnés à l’annexe V.3.2. de la directive
ou qui ne figure pas sur la liste de l’arrêté du 13 juillet 2009 précitée, mais pour lesquels la formation
a commencé après la date de référence figurant à la directive.
Ils devront être alors accompagnés d’une attestation de conformité, délivré par les autorités
compétentes de l’Etat membre ou partie qui l’a délivré, certifiant que le diplôme est assimilé aux
diplômes de la liste précitée et est conforme aux exigences de la directive 2005/36/CE.
Conformément à l’article R.4112-1 du Code de la Santé publique, vous devez demander votre
inscription au tableau au président du conseil départemental de l’Ordre du lieu où vous envisagez
d’exercer. Cette demande peut être faite par lettre recommandée avec demande d’avis de réception
ou remise contre récépissé, accompagné d’un dossier comportant les documents suivants :
6
4. Une déclaration sur l’honneur certifiant qu'aucune instance pouvant donner lieu à
condamnation ou sanction susceptible d'avoir des conséquences sur l'inscription au tableau
n'est en cours à votre encontre ;
5. Un certificat de radiation, d'inscription ou d'enregistrement délivré par l'autorité auprès
de laquelle vous étiez ou êtes encore inscrit ou enregistré OU une déclaration sur l'honneur
certifiant que vous n’avez jamais été inscrit ou enregistré, OU, à défaut, un certificat
d'inscription ou d'enregistrement dans un Etat membre de la Communauté européenne ou
partie à l'accord sur l'Espace économique européen ;
6. Tous éléments de nature à établir que vous possédez les connaissances linguistiques
nécessaires à l'exercice de la profession.
7. Une copie du titre de formation, accompagnée le cas échéant d'une traduction en langue
française, faite par un traducteur agréé auprès des tribunaux français ou habilité à intervenir
auprès des autorités judiciaires ou administratives d'un Etat membre de la Communauté
européenne ou partie à l'accord sur l'Espace économique européen.
En complément de votre diplôme, des attestations complémentaires pourront vous être réclamées,
en fonction de la date de début de votre formation et de la dénomination de votre diplôme.
Il s’agit des trois types d’attestations cités précédemment :
- Une attestation de conformité de votre diplôme
- Une attestation de droits acquis
- Une attestation de validité juridique
Tous les documents doivent être traduits en français par un traducteur assermenté.
Vous recevrez un accusé de réception de votre dossier dans les 15 jours, indiquant, le cas échéant
les pièces manquantes, et la date maximale à laquelle une décision devra intervenir.
Le conseil départemental dispose d'un délai de 3 mois, à compter de la réception de votre dossier
complet, pour prendre une décision concernant votre demande.
Passé ce délai, si aucune réponse ne vous était parvenue, il s'agira d'une décision de refus implicite,
que vous pourrez contester devant le conseil régional de l'ordre compétent.6
Si vous êtes ressortissant d’un Etat tiers (non membre de l’UE ou partie à l’AEEE), le délai de 3 mois
précisé ci-dessus est porté à 6 mois lorsqu’il y a lieu de procéder à une enquête hors de la France
Métropolitaine.
7
2. Exercer en « libre prestation de services » - LPS
Un praticien de l’art dentaire établi légalement dans un autre État membre ou partie pour y exercer
sa profession, peut exécuter des actes sur le territoire français, de manière temporaire et
occasionnelle sans être inscrit au Tableau de l’Ordre départemental.
Le Conseil National peut exiger des copies certifiées conformes pour les documents essentiels. Il
s’agit par exemple de la preuve d’établissement légal et de l’attestation de bonne conduite.
Vous devrez par ailleurs informer le Conseil National de l’Ordre de chaque changement de votre
situation en remplissant les rubriques concernées dans un nouveau formulaire de déclaration
préalable et fournir les pièces justificatives (ex. changement d’adresse, changement de lieu de la
prestation, …)
Vous devrez obligatoirement être couvert par une assurance responsabilité civile professionnelle,
couvrant les soins que vous effectuerez en France.
La déclaration préalable accompagnée des pièces justificatives doit être adressée au Conseil national,
par tout moyen : lettre simple, recommandée, fax, email…
8
2.3 Examen de votre dossier et délais de réponse
Pendant ce même délai d’un mois, en cas de doute ou pour tout complément d’information, le
Conseil National de l’Ordre a la possibilité de contacter l’autorité compétente de votre pays
d’établissement. Il devra alors vous informer des raisons du retard pris dans l’examen de votre
dossier.
Le Conseil National de l’Ordre dispose alors d’un délai d’un mois pour obtenir le complément
d’informations nécessaire. Puis, il dispose de deux mois supplémentaires à réception de ces
informations pour vous informer :
- soit que vous pouvez débuter votre prestation de services ;
- soit que vous ne pouvez pas débuter la prestation de services ;
- soit, lorsque notamment votre diplôme ne bénéficie pas des dispositions relatives à la
reconnaissance automatique, et que la vérification de vos qualifications professionnelles fait
apparaître des différences substantielles avec la formation exigée en France, que vous devez
démontrer que vous avez acquis les compétences et connaissances manquantes. Pour ce
faire, vous pouvez être soumis à une épreuve d’aptitude, organisée par le Conseil National de
l’Ordre. Si vous réussissez à cette épreuve, vous serez informé dans un délai d’un mois que
vous pouvez débuter votre prestation. En cas d’échec, vous serez informé que vous ne pouvez
pas débuter la prestation de services.
L’absence de réponse du Conseil National de l’Ordre passés les délais impartis constitue une
autorisation implicite. Vous pouvez alors commencer votre prestation de services.
Si la LPS est autorisée, vous serez inscrit, sans frais, sur la liste spécifique des praticiens en libre
prestation de services.
Vous recevrez un récépissé comprenant votre numéro d'inscription sur la liste, ainsi que la liste des
caisses primaires d'assurance maladie et celle des conseils départementaux de l'Ordre.
Avant chaque prestation, vous devrez vous rapprocher de la caisse primaire d’assurance maladie et
du conseil départemental de l'ordre compétents pour le lieu où vous allez exercer.
Si la LPS est refusée, vous serez également informé par courrier expliquant les raisons de ce refus.
Si vous souhaitez contester les raisons de ce refus, un recours est possible devant le Tribunal
administratif compétent.
Connaissances linguistiques
9
Vous devez posséder une connaissance suffisante de la langue française.
Ceci est rappelé à l’article L.4112-7 du CSP : « Le prestataire doit posséder les connaissances
linguistiques nécessaires à la réalisation de la prestation. ».
Selon l’article R.4112-10 du CSP, « Le conseil national de l'ordre peut demander au prestataire de
services d'apporter la preuve, par tous moyens, qu'il possède la connaissance de la langue française
nécessaire à l'exercice de sa profession et peut entendre l'intéressé. »
Déontologie
En votre qualité de praticien prestataire de services, vous êtes soumis aux règles professionnelles en
vigueur sur le territoire français et à la juridiction disciplinaire compétente de l’Ordre des chirurgiens-
dentistes.
10
TROISIEME PARTIE - CONDITIONS DE SEJOUR ET DE TRAVAIL EN
FRANCE D’UN RESSORTISSANT D’UN ETAT MEMBRE DE L’UE
1. Liberté de circulation
Ils peuvent exercer toutes activités économiques, salariées ou non salariées, dans les mêmes
conditions que les praticiens français.
Toutefois, en fonction de la date d’adhésion et du pays, certaines restrictions peuvent être portées à
cette liberté de circulation et de travail.
2. Titres de séjour7 :
Les citoyens de l'Espace Economique européen ou Suisse qui souhaitent s'installer en France doivent
être munis d'une carte d'identité ou d'un passeport en cours de validité.
Ils ne sont pas tenus de détenir un titre de séjour.
Les personnes majeures qui le souhaitent, peuvent toutefois déposer une demande de carte de
séjour auprès de la préfecture ou la sous-préfecture de leur lieu de résidence.
Dans tous les cas, les intéressés doivent pouvoir justifier par tout moyen qu'ils entrent dans la
catégorie des travailleurs, tant qu'ils n'ont pas acquis un droit au séjour permanent en France (5 ans
de séjour régulier et ininterrompu sauf exception).
Les personnes salariées doivent être en mesure de présenter, durant les 5 premières années de leur
séjour, leur déclaration d'engagement ou leur contrat de travail établi par leur employeur.
3. Autorisation de travail :
Les ressortissants des Etats membres de l’UE ou partie à l’AEEE, ainsi que les ressortissants de la
Suisse, Monaco, Andorre et San Marin ne sont pas soumis à autorisation de travail.
Attention, en application des dispositions de l’article L.121-2 du code de l'entrée et du séjour des
étrangers, les citoyens européens, qui souhaitent s'installer en France, doivent se faire enregistrer
auprès de la mairie de leur commune de résidence dans les 3 mois de leur arrivée en France. A
défaut, ils seront réputés résider en France depuis moins de 3 mois.
11
ANNEXES
12
ANNEXE 1 - ADRESSES UTILES
Ø CNOCD- Conseil National de l’Ordre des Chirurgiens-Dentistes
Ø Liste complète des coordonnées des Conseils départementaux disponible sur note site :
http://www.ordre-chirurgiens-dentistes.fr/no-cache/lordre/conseils-departementaux/trouver-un-
conseil-departemental.html
Ø Ministère de la santé
13
ANNEXE 2 - LISTE DES DIPLOMES CONFORMES
Ces tableaux reprennent les informations :
- contenues dans l’annexe 5.3.2 de la directive 2005/36/CE, à jour au 24 mai 2016
- contenues dans l’arrêté du 13 juillet 2009 fixant la liste et les conditions de reconnaissance
des titres de formation de praticien de l'art dentaire délivrés par les Etats membres de la
Communauté européenne ou parties à l'accord sur l'Espace économique européen visées au
3° de l'article L. 4141-3 du code de la santé publique,
- transmises par les Etats membres à la Commission Européenne pour modification ou ajout de
qualifications.
Pays d’origine Titre de formation Organisme de délivrance Certificat qui Titre professionnel Date de
du diplôme (dénomination du du diplôme accompagne le titre de référence
diplôme) formation (formation
commencée
après cette
date)
Allemagne Zeugnis über die Zuständige Behörden Zahnarzt 28.1.1980
Zahnärztliche Prüfung
14
Pays d’origine Titre de formation Organisme de délivrance Certificat qui Titre professionnel Date de
du diplôme (dénomination du du diplôme accompagne le titre de référence
diplôme) formation (formation
commencée
après cette
date)
Danemark Bevis for Universitet 1. Autorisation som Tandlæge 28.1.1980
kandidatuddannelsen i tandlæge, udstedt af
odontologi Sundhedsstyrelsen
(cand.odont.) 2. Tilladelse til
selvstændig virke som
tandlæge
3. Licentiate in 3. Dental
Dental Surgery surgeon
(LDS)
15
Pays d’origine Titre de formation Organisme de délivrance Certificat qui Titre professionnel Date de
du diplôme (dénomination du du diplôme accompagne le titre de référence
diplôme) formation (formation
commencée
après cette
date)
Italie Diploma di laurea in Università Diploma di abilitazione Odontoiatra 28.1.1980
Odontoiatria e Protesi all’eserizion della
Dentaria professione di
odontoiatra
Pologne Dyplom ukończenia Szkoly wyzsze Swiadectwo zlozenia Lekarz dentysta 1.5.2004
studiów wyższych na Lekarsko –
kierunku lekarskim z Dentystycznego
tytułem "lekarz Egzaminu
dentysta" Panstwowego (1) (3) /
Swiadectwo zlozenia
Lekarsko –
Dentystycznego
Egzaminu Koncowego
(2) (3)
Portugal Carta de curso de – Faculdades Médico dentista 1.1.1986
licenciatura em – Institutos Superiores
medicina dentária
16
Pays d’origine Titre de formation Organisme de délivrance Certificat qui Titre professionnel Date de
du diplôme (dénomination du du diplôme accompagne le titre de référence
diplôme) formation (formation
commencée
après cette
date)
République Diplom o ukončení Lékařská fakulta Zubní lékař 1.5.2004
Tchèque studia ve studijním univerzity v České
programu zubní republice
lékařství (doktor
zubního lékařství,
MDDr.)
– Dental surgeon
17
1.2 Praticiens de l’art dentaire spécialistes
Belgique Titre professionnel particulier de dentiste Ministre de la Santé publique / Minister 27.1.2005
spécialiste en orthodontie / Bijzondere bevoegd voor Volksgezondheid
beroepstitel van tandarts specialist in de
orthodontie
Danemark Bevis for tilladelse til at betegne sig som Sundhedsstyrelsen 28.1.1980
specialtandlæge I ortodonti
France Titre de spécialiste en orthodontie Conseil National de l'Ordre des chirurgiens 28.1.1980
dentistes
Irlande Certificate of specialist dentist in Competent authority recognised for this 28.1.1980
orthodontics purpose by the competent
minister
18
Pays d’origine Titre de formation (dénomination du Organisme de délivrance du diplôme Date de
du diplôme diplôme) référence
(formation
commencée
après cette date)
Malte Ċertifikat ta' speċjalista dentali fl- Kumitat ta' Approvazzjoni dwar Speċjalisti 1.5.2004
Ortodonzja
Portugal Título de Especialista em Ortodontia Ordem dos Médicos Dentistas (OMD) 4.6.2008
Royaume- Certificate of Completion of specialist Competent authority recognised for this 28.1.1980
Uni training in orthodontics purpose
19
1.2.2 Spécialiste en chirurgie buccale en Europe
Irlande Certificate of specialist dentist in oral Competent authority recognised for this 28.1.1980
surgery purpose by the competent minister
20
Pays d’origine Titre de formation (dénomination du Organisme de délivrance du diplôme Date de
du diplôme diplôme) référence
(formation
commencée
après cette date)
Portugal Título de Especialista em Cirurgia Oral Ordem dos Médicos Dentistas (OMD) 4.6.2008
Royaume-Uni Certificate of completion of specialist Competent authority recognised for this 28.1.1980
training in oral surgery purpose
21
ANNEXE 3 – TABLEAU RECAPITULATIF DES CONDITIONS
D’INSCRIPTION AU TABLEAU
Nationalité du
Origine du diplôme Procédure avant inscription
praticien
France Inscription automatique
Québec Autorisation ministérielle
UE ou AEEE ou Suisse ou Andorre, conformes aux exigences de la Reconnaissance automatique => inscription
directive 2005/36/CE (conditions de date)
UE ou AEEE ou Suisse, non conformes aux exigences de la Autorisation ministérielle (Commission Dressen)
France directive 2005/36/CE (conditions de date)
Hors UE ou hors AEEE Autorisation ministérielle (commission des
étrangers)
Hors UE ou hors AEEE, mais reconnu dans un autre État membre Autorisation ministérielle (commission Hocsman)
Légende:
UE: Etats membres de l'Union Européenne (Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande,
France, Grèce, Hongrie, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Roumanie, Royaume-
Uni, Slovaquie, Suède)
22
AEEE: Etats parties à l'Accord sur l'Espace Économique Européen (Islande, Liechtenstein, Norvège)
23
ANNEXE 4 - LISTE DES PIECES À FOURNIR POUR LA COMPOSITION DU DOSSIER
A ADRESSER AUX COMMISSIONS D’AUTORISATION D’EXERCICE
(LAUREATS PAE – LAUREATS LOI 1972 CSCT – NATIONALITE HORS UE TITULAIRE D’UN DIPLOME UE)
(ARRETE DU 25 FEVRIER 2010 MODIFIE)
EXTRAIT DU SITE HTTP://WWW.CNG.SANTE.FR/COMPOSITION-DE-DOSSIER.HTML
II. ― En sus des pièces mentionnées au I, pour les candidats lauréats des épreuves de vérification
des connaissances :
Les lauréats des épreuves de vérification des connaissances 2010 doivent produire une attestation
de réussite au test de connaissance de la langue française (TCF-TEF) équivalent au niveau B2 ou le
diplôme d'étude en langue française (DELF) au minimum de niveau B2 au moment du dépôt de leur
dossier devant la commission d'autorisation d'exercice.
Pour tout renseignement vous pouvez consulter le site du Centre International d'Etudes
Pédagogiques : www.ciep.fr / diplômes et tests
Chirurgiens dentistes
§ Un curriculum vitae détaillé ;
§ Une copie de la notification des résultats obtenus aux épreuves de vérification des connaissances ;
§ L'original des attestations établies par le directeur de l'établissement concerné indiquant le statut
sous lequel le candidat a exercé ses fonctions ainsi que le temps de travail décompté en vacations
hebdomadaires pour les attachés associés et en demi-journées hebdomadaires pour les praticiens
relevant des autres statuts ;
§ Le rapport d'évaluation figurant en annexe 3 de l’arrêté du 25 février 2010.
Les candidats ayant satisfait aux épreuves écrites et orales de vérification des connaissances passées
dans le cadre de la procédure dite "loi de 72" (correspondant au CSCT pour les médecins) et justifiant
de fonctions rémunérées d'une durée continue de deux mois entre le 22/12/2004 et le
22/12/2006, sont réputés avoir satisfait aux épreuves de vérification des connaissances. En sus des
pièces mentionnées au I, ils doivent présenter les pièces suivantes :
§ Un curriculum vitae détaillé ;
§ La notification ministérielle de réussite aux épreuves écrites et orales (CSCT pour les médecins)
24
ou, à défaut, tout document pouvant justifier de la réussite aux épreuves ;
§ Tous documents justifiant de l'exercice de fonctions rémunérées exercées conformément aux
dispositions du II de l'article 3 du décret du 29 janvier 2007 (contrat de travail, bulletins de salaire,
attestation de l'employeur).
III-2 Les candidats de nationalité hors Union européenne titulaires d’un diplôme délivré par un Etat
membre de l’Union européenne ou partie à l’accord sur l’Espace Economique Européen
Les candidats de nationalité hors Union européenne et titulaires d'un diplôme délivré par un Etat
membre de l’Union européenne ou partie à l’accord sur l’Espace Economique Européen n'ont pas à
passer les épreuves pour obtenir une autorisation d'exercice en France. Ils doivent présenter un
dossier devant la commission d'autorisation d'exercice compétente. En sus des pièces mentionnées
au I, ils doivent présenter les pièces suivantes :
§ Un curriculum vitae détaillé;
§ Pour les diplômes répondant aux exigences minimales de formation prévues par la directive
européenne, une attestation de conformité.
Précisions supplémentaires :
Les pièces justificatives doivent être rédigées en langue française, ou traduites par un traducteur
agréé auprès des tribunaux français ou habilité à intervenir auprès des autorités judiciaires ou
administratives d'un Etat membre de l'Union européenne ou d'un autre Etat partie à l'accord sur
l'Espace économique européen, ou de la Confédération helvétique, ou, pour les candidats résidant
dans un Etat hors Union européenne, avoir fait l'objet d'une traduction certifiée par les autorités
consulaires françaises
Les dossiers doivent être adressés, en deux exemplaires, par lettre recommandée avec accusé de
réception au Centre national de gestion – Département concours, autorisation d’exercice, mobilité
- développement professionnelle - cellule chargée des commissions d’autorisation d’exercice - 21
B, rue Leblanc 75737 Paris Cedex 15.
Afin de faciliter l’instruction des dossiers, il est recommandé de présenter un sommaire des pièces
figurant au dossier dans l’ordre de la liste précitée. Compte tenu du nombre important de dossiers
à instruire, tout dossier qui ne présente pas les éléments requis sera considéré comme incomplet
25
ANNEXE 5 - LISTE DES PIECES A FOURNIR POUR LA COMPOSITION DU DOSSIER
A ADRESSER AUX COMMISSIONS D’AUTORISATION D’EXERCICE
(PROCEDURE DITE : HOCSMAN –DREESSEN)
(ARRETE DU 25 FEVRIER 2010 MODIFIE)
EXTRAIT DU SITE HTTP://WWW.CNG.SANTE.FR/COMPOSITION-DE-DOSSIER.HTML
Hocsman
II. En sus des pièces mentionnées au I, pour les personnes de nationalité communautaire titulaires
d’un diplôme délivré par un Etat hors Union européenne mais reconnu par un Etat membre de
l’Union européenne
Dreessen
III. En sus des pièces mentionnées au I, pour les personnes de nationalité communautaire titulaires
d’un diplôme délivré par un Etat membre de l’Union européenne, non conforme aux directives
européennes
§ Une copie des attestations des autorités ayant délivré le titre de formation, spécifiant le niveau
de la formation et, année par année, le détail et le volume horaire des renseignements suivis
ainsi que le contenu et la durée des stages validés.
Précisions supplémentaires :
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Les pièces justificatives doivent être rédigées en langue française, ou traduites par un traducteur
agréé auprès des tribunaux français ou habilité à intervenir auprès des autorités judiciaires ou
administratives d'un Etat membre de l'Union européenne ou d'un autre Etat partie à l'accord sur
l'Espace économique européen, ou de la Confédération helvétique, ou, pour les candidats résidant
dans un Etat hors Union européenne, avoir fait l'objet d'une traduction certifiée par les autorités
consulaires françaises
Les dossiers doivent être adressés, en deux exemplaires, par lettre recommandée avec accusé de
réception au Centre national de gestion – Département concours, autorisation d’exercice, mobilité
- développement professionnelle - cellule chargée des commissions d’autorisation d’exercice - 21
B, rue Leblanc 75737 Paris Cedex 15.
Afin de faciliter l’instruction des dossiers, il est recommandé de présenter un sommaire des pièces
figurant au dossier dans l’ordre de la liste susmentionnée. Compte tenu du nombre important de
dossiers à instruire, tout dossier qui ne présente pas les éléments requis sera considéré comme
incomplet.
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NOTES
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NOTES
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ORDRE NATIONAL DES CHIRURGIENS-DENTISTES
CONSEIL NATIONAL