La Foudre
La Foudre
La Foudre
Décharge électrique qui se produit par temps d'orage entre deux nuages ou
entre un nuage et le sol avec un éclair et une détonation (tonnerre).
Effets directs,
Celles-ci étant très exposées, elles peuvent être frappées directement par la
foudre, ce qui causera premièrement une destruction totale ou partielle des
câbles, et ensuite une onde de tension importante qui se propagera naturellement
le long des conducteurs jusqu’aux équipements raccordés à la ligne. L’importance
de l’agression sera, bien sûr, fonction de la distance entre l’équipement et
l’impact.
Mais, toutes les zones géographiques ne sont pas concernées de façon uniforme.
Deux paramètres facilitent les classifications :
Les électrométéores
La foudre, qui est l'une des caractéristiques des orages est l'un des phénomènes
les plus énergétiques que l'on connaisse sur notre planète. On en a également vu
ailleurs, sur Jupiter notamment, où l'ampleur du phénomène est encore plus
considérable.
Les éclairs
Arago, qui a publié en 1837 une importante notice sur la foudre, distinguait les
éclairs en trois classes : les éclairs en zigzag et les éclairs en nappe, qui
correspondent aux éclairs généralement observés, et les globes de feu.
Aujourd'hui, on distingue encore trois catégories d'éclairs. Les premiers sont
ceux qui correspondent à la première classe d'Arago, et qui sont des décharges
entre un nuage et le sol. On considère ensuite les éclairs qui peuvent également
être assimilés pour une large part à la deuxième classe d'Arago et concernent
principalement les éclairs en nappe. Ceux-là, au lieu d'être concentrés dans des
traits sinueux très minces, embrassent au contraire d'immenses surfaces ; ils
n'ont ni la blancheur ni la vivacité des éclairs de première classe. Parfois ils
n'éclairent que le contour des nuages, tantôt ils en embrassent toute la surface,
paraissant même parfois sortir de leur intérieur. On range enfin, depuis les
travaux photographiques de Trouvelot (1888), dans une troisième classe les
éclairs qui, comme les précédents n'atteignent pas le sol, mais se présentent
sous la forme de multiples ramifications. Les globes de feu, qui ne sont pas à
proprement parler comme des éclairs sont rangés à part.
Les éclairs en zigzag qui apparaissent sous forme d'un sillon de lumière très
resserré, très mince, très arrêté sur les bords; ils sont de couleurs variées : on
en a vu de purpurins, de violacés, de bleuâtres. A la fin du XIXe siècle, Kundt et
Vogel, qui ont examiné la lumière des éclairs au spectroscope, y ont parfois
reconnu la présence de raies dues à l'oxygène et à l'azote de l'air. Les éclairs ne
suivent nullement la ligne droite : non seulement ils vont en zigzag, mais souvent
même ils semblent rétrograder. Ce phénomène, rare d'ordinaire, est très
fréquent au voisinage des volcans. Hamilton décrit ainsi des éclairs qui ont
accompagné l'éruption du Vésuve de 1799 : ces éclairs volcaniques abandonnaient
1°) Effets physiques. La foudre opère souvent la fusion des pièces de métal
qu'elle va frapper; on en trouve de nombreux exemples dans les relations
d'orages; souvent, après un coup de foudre, les objets métalliques présentent
des traces de fusion sans que les objets voisins soient altérés; aussi Benjamin
Franklin avait-il émis l'idée, abandonnée aujourd'hui, que la foudre avait la
propriété d'opérer des fusions froides! Souvent la fusion est superficielle;
parfois, la quantité de matière fondue est importante; ainsi le paquebot le New-
York reçut, le 19 avril 1827, un coup de foudre qui fondit son paratonnerre sur
une longueur de 30 centimètres; son diamètre était à la base de 6 millimètres. En
même temps, la chaîne de ce paratonnerre, formée avec des fils de fer de 6
millimètres de diamètre, fut fondue sur une longueur de 39 m. Quand la foudre
est trop faible pour produire la fusion, elle détermine souvent le
raccourcissement des parties métalliques qu'elle a traversées; lorsque des fils
métalliques sont tendus entre deux points fixes, ce raccourcissement a pour
effet de rompre ces fils. Les métaux ne sont pas les seuls corps éprouvant ces
phénomènes, bien que la foudre les frappe souvent; on a constaté l'existence de
nombreuses fulgurites; ce sont des cylindres irréguliers presque toujours creux
que l'on trouve dans le sable disposés à peu près verticalement; la paroi
intérieure est un verre très uni; la croûte extérieure est composée de grains de
quartz agglutinés. On en a trouvé ayant plus de 10 m de longueur. On admet qu'ils
sont produits par la foudre traversant le sable; on en a trouvé aux pieds
d'arbres ou d'hommes foudroyés. On a de nombreux exemples de coups de
foudre aimantant des barres d'acier et les pièces en fer des chronomètres ou
changeant le magnétisme des boussoles sur les navires.
Lors d'un orage, l'éclair est le résultat visible de l'échauffement de l'air, tandis
que le tonnerre est le bruit émis lors de la propagation de la vibration de l'air le
long de cette décharge électrique. En quelques millièmes de seconde, l'air atteint
une température de 30 000 °C et subit une alternance de très fortes
compressions et dilatations. Ces mouvements brusques et successifs génèrent
des ondes sonores à l'origine des claquements, grondements et roulements du
tonnerre. Un éclair est désigné sous le nom de foudre lorsqu'il atteint soit la
surface terrestre, soit un aéronef.
1. Badaboum !
• Et last but not least, suivez les bulletins météo de l’IRM! (www.meteo.be)
Le son se déplace beaucoup plus lentement que la lumière. C’est pourquoi on voit
d’abord l’éclair avant d'entendre le tonnerre. On peut utiliser cette propriété
pour déterminer la distance qu’il y a entre nous et l’orage. Comptez le nombre de
secondes qu’il y a entre l’éclair et le tonnerre, et divisez-les par 3. Le résultat
représente la distance approximative en km. Si vous comptez 10 secondes ou
moins, cela signifie que l’orage est dangereusement proche et il est temps de
chercher un endroit pour vous protéger.
4. Où suis-je à l’abri ?
Les endroits les plus sûrs pour vous protéger de la foudre sont :
• dans une voiture dont le corps et le toit sont en métal (pas un cabriolet), et
dont toutes les parties métalliques sont reliées entre elles. Elle fonctionnera
alors comme une cage de Faraday. Tenez toutes les portes et fenêtres fermées.
Lorsque la foudre s’abat, vous le remarquerez à peine - à moins d’une très forte
décharge qui pourrait endommager les instruments électroniques.
• les hautes structures verticales comme des bâtiments, des mâts, des arbres
isolés ou des grues (toutes structures métalliques)
6. Bon à savoir
• Les personnes ou les objets les plus hauts, se trouvant à proximité, ont plus de
chances d’être frappés par la foudre. Vous courrez donc plus de risques si vous
vous trouvez dans un endroit ouvert. Essayez dans ce cas de vous trouver un abri
• Allez vous abriter si possible dans un bâtiment construit en dur. Tenez les
fenêtres et les portes fermées. Abribus, carports et autres abris ouverts
n’offrent pas la moindre protection.
• Une automobile métallique est un bon abri. Fermez-en bien les fenêtres et les
portes. Un cabriolet ou une voiture principalement composée de plastique ne sont
pas une sécurité. Un caddie de golf n’est pas non plus une protection suffisante.
• Au camping : n’allez pas vous abriter sous une tente. Une caravane métallique
est une bonne protection. Fermez fenêtres et portes et débranchez tous les
appareils électriques.
• Restez éloigné des arbres, des lanternes sur pied, des tours et des lignes à
hautes tension. C’est aussi valable pour des objets métalliques comme des
piquets de tente, des vélos ou des cannes à pêche. Restez à au moins 3 mètres
des grillages et des clôtures.
• Si vous vous trouvez dans une forêt, cherchez un petit groupe d’arbres bas
dans la partie la moins élevée du terrain. N’allez jamais vous abriter sous un
arbre isolé !
• Si vous nagez ou naviguez : sortez aussi vite que possible de l’eau. Cela vaut
aussi pour les plongeurs, surfeurs et les piscines couvertes.
• Si vous êtes sur un vélo, un vélomoteur, une moto ou sur un cheval, descendez-
en le plus vite possible et allez vous abriter.
• Vous courez plus de risques de vous faire foudroyer lorsque vous êtes en
groupe. Séparez-vous et cherchez un abri ou accroupissez-vous de manière
dispersée à au moins 2 mètres l’un de l’autre.
• Retirez des prises toutes les fiches des appareils électriques. Déconnectez la
fiche téléphonique de votre ordinateur. Enlevez aussi la prise de votre matelas à
eau et des couvertures chauffantes.
• Restez éloigné des fenêtres. La lumière dégagée par un éclair peut être très
intense et, s’il est fort proche, il peut vous aveugler.
• Si vous êtes touché par la foudre, les conséquences physiologiques les plus
fréquentes sont des brûlures, pertes de mémoire, perte de connaissance,
paralysie, arrêt cardiaque et respiratoire.
• Quelqu’un qui aurait été frappé par la foudre n’est pas chargé d’électricité. Il
peut donc être manipulé sans danger pour lui donner les premiers soins.
• Si la victime ne respire plus, cela ne signifie pas pour autant qu’il ou elle soit
mort(e). Environ une personne sur trois touchée par la foudre y succombe. Dans
la plupart des cas, la victime survivra si un long massage cardiaque ainsi que du
bouche-à-bouche sont rapidement effectués. Téléphonez de suite aux services
Un nuage d'orage
L'état plasma
L'état plasma est un état de la matière, tout comme l'état solide, l'état liquide
ou l'état gazeux, bien qu'il n'y ait pas de transition brusque pour passer d'un de
ces états au plasma ou réciproquement. Il est visible sur Terre, à l'état naturel,
le plus souvent à haute température, quand l'énergie est telle qu'elle réussit à
arracher des électrons aux atomes. On observe alors une sorte de « soupe »
d'électrons extrêmement actifs, dans laquelle « baignent » également des ions
ou des noyaux atomiques. Le plasma, localement non-neutre, est très sensible à
l'action de champs électrique, magnétique et électromagnétique (internes comme
externes) et sa dynamique est en général d'une grande complexité. De plus, les
propriétés chimiques de cet état sont assez différentes de celles des autres
Le terme plasma, appelé aussi « quatrième état de la matière »a, a été utilisé en
physique pour la première fois par le physicien américain Irving Langmuir en
1928, par analogie avec le plasma sanguin. La branche qui l'étudie est la physique
des plasmas.
Dans les conditions usuelles, un milieu gazeux ne conduit pas l’électricité. Lorsque
ce milieu est soumis à un champ électrique faible, un gaz pur est considéré
comme un isolant électrique parfait, car il ne contient quasiment aucune particule
chargée libre (électrons ou ions positifs). Mais des électrons libres et des ions
positifs peuvent apparaître en quantité significative si on soumet le gaz à un fort
champ électrique (30 kilovolts/centimètre1 pour l'air) ou à des températures
assez élevées, si on le bombarde de particules ou s’il est soumis à un champ
électromagnétique très intense.
L'orage est toujours lié à la présence d'un nuage de type cumulonimbus, dit aussi
nuage d'orage.
Les orages se forment lorsque l'atmosphère est instable, avec de l'air chaud
près du sol et froid en altitude.
Dans certaines conditions, des orages peuvent se régénérer sans cesse au même
endroit ou bien s'y succéder. Ils provoquent ainsi durant plusieurs heures de
fortes précipitations qui peuvent conduire à des inondations.
Parfois, après la survenue d'un premier orage, on peut observer dans un second
temps la formation d'un arc orageux circulaire centré sur la zone où s'était
produit l'orage initial.
Le ciel s'assombrit rapidement, et dans les orages les plus violents il peut
devenir d'un noir d'encre. Plus il est sombre, plus le nuage est épais.
En moyenne, les orages sont plus nombreux sur terre que sur mer, en montagne
qu'en plaine, en été qu'en hiver. En effet, pour qu'un orage éclate, il faut qu'un
puissant courant ascendant donne naissance à un cumulonimbus. Si une
répartition judicieuse des vents et des températures dans la masse d'air peut
La foudre est une décharge électrique intense qui peut tuer un homme ou un
animal, calciner un arbre, causer des incendies ou endommager un aéronef.
Les pluies intenses qui accompagnent les orages peuvent causer des crues-
éclairs dévastatrices. Un orage déverse fréquemment plus de 50 à 100 litres
d'eau par mètre carré en quelques heures. En septembre 1992, 400 à 500 litres
d'eau étaient tombés par mètre carré sur Vaison-la-Romaine.
Le vent sous un cumulonimbus souffle par rafales violentes jusqu'à environ 140
km/h et change fréquemment de direction. Plus rarement se crée sous la base du
nuage un tourbillon de vent très dévastateur, la tornade. Les pilotes, même de
gros avions, évitent de traverser des cumulonimbus : ils pourraient être soulevés
de plusieurs centaines de mètres, puis brutalement rabattus dans ce qu'on
appelle communément des "trous d'air".
S'asseoir par terre, car la foudre est attirée par tout ce qui dépasse (un
arbre, un pic, ou un homme debout). Ne pas s'allonger ni s'appuyer contre une
paroi.
En montagne :
Les processus physiques à l'origine des orages sont complexes et font intervenir
de nombreux "ingrédients". Outre l'état de l'atmosphère, leur formation dépend
beaucoup des conditions locales très variables de température et d'humidité des
sols, conditionnées par la nature du sol, le type de végétation, mais aussi la
configuration du relief.
Les orages sont par ailleurs de courte durée (de quelques dizaines de minutes à
quelque heures) et concernent des zones limitées (quelques dizaines de
kilomètres) comparés par exemple aux tempêtes.
Comment se forme-t-il ?
Les orages agissent globalement comme des générateurs électriques, créant une
tension entre le sol et le nuage. Les mouvements verticaux de l'air dans le
cumulonimbus sont très violents : brassées par des vents pouvant dépasser 130
km/h, les particules d'eau et de glace du nuage s'entrechoquent. Ces collisions
multiples provoquent l'électrisation du nuage. Les courants ascendants et
descendants conduisent également à la séparation des particules positives et
négatives à l'origine d'éclairs à l'intérieur du nuage ou entre deux nuages, ou
bien avec le sol (foudre).