Contrats Nommés 3
Contrats Nommés 3
Contrats Nommés 3
Introduction :
Principe de l’autonomie de volonté :
Concept de liberté, justice et équité.
Le contrat (instrument libre, autonomie exécutoire) constitue la loi des parties
Art 230 du DOC = le contrat a une force obligatoire et exécutoire
Une fois publiée la loi devient exécutoire
Du même principe, le contrat une fois signé devient une loi entre les parties sinon une sanction sera
exercer (ceci peut pousser le pénal (contrainte par corps) à interpréter dans le civil)
Une fois les conditions du contrat sont réunies selon l’article 02 du DOC
Les contrats spéciaux (réserver/erreur/réfléchir/promesse de vente…) permettent de nouvelles choses
Le principe du consensualisme est dépassé par le principe de formalisme
a- assouplissement :
Cet assouplissement s’exprime à travers trois points importants :
1- affaiblissement de la liberté contractuelle
2- affaiblissement du consensualisme
3- affaiblissement de l’article 230 du DOC
1-elle sera affaiblit par la généralisation et le développement des contrats types (exemples rédigés) ou des
modèles de contrats déjà établis par des organismes professionnels
Cet affaiblissement se développe aussi dans le contenu imposé par le législateur (mentions obligatoires)
ex : le bail commercial, le bail immobilier
Toujours dans le même esprit, la loi impose des clauses légales (absences=contrat nul) par ailleurs,
l’affaiblissement de cette liberté contractuelle se retrouve au niveau du choix du contractant (le droit de
préemption (droit prioritaire) non respecté = contrat nul)
Cependant l’une des atteintes les plus spectaculaires à la liberté contractuelle consiste … une clause …
2-même le consensualisme est menacé par la renaissance du formalisme (il faut toujours une preuve
écrite) ex : l’exigence d’un contrat de vente dans le cadre de la VEFA (vente en état futur achèvement) la
loi exige à ce niveau la protection et l’information ex : vente d’une maison sur le plan
Du non professionnel = formalisme informatif
3-cet affaiblissement se ressent dans le droit à la rétraction en matière de crédit à la consommation, la loi
impose un droit de rétraction de 15jours
La force obligatoire du contrat est touchée par un droit accordé au juge lorsqu’il y a une clause pénale
excessive dans le contrat.
En matière de clauses pénales excessives, le juge a le droit de diminuer le montant (le marchand de Venise)
« Les contrats doivent être négocié formé et exécuté de bonne foi » article 11.04 du code civil français
Article 231 du DOC « tout engagement doit être exécuté de bonne foi et oblige non seulement ce qui est
exprimé mais encore à toutes les suites de la loi, l’usage ou l’équité, donne à l’obligation d’après sa
nature. »
La législateur marocain à partir de l’article 231 du DOC couple le contrat en fonction de la nature de
l’obligation de ce fait, le contrat est marqué, quant à son efficacité économique par une règle morale du
respect de la parole donnée.
Alors que l’article 11.04, le contrat est couplé d’une efficacité économique avec une justice sociale.
En conclusion, autant d’éléments qui viennent vivifier (enrichir) les apports du droit spécial propre à
chaque contrat.
Il faut mentionner d’où vient le bien ou sinon le contrat de vente sera annulé
Le transfert de la propriété d’une chose peut résulter de modalités juridiques diverses, en effet on peut
transférer suite à une mort (héritage, succession) on peut transférer par effet de loi (le législateur dit que
si une personne occupe un bien non inscrit qu’il a aménagé, la loi transfère ce bien même si ses
propriétaires le réclame) et on peut transférer par effet de volonté
La chose se pose à celui de la personne, ce sont des biens meubles et immeubles, la chose doit exister dans
le commerce, cette chose doit pouvoir faire naître un rapport juridique avec la personne
Des choses qui sont interdites : le corps humain, la drogue, le nom de famille (le droit de nom en droit civil)
Cependant, la chose consiste à un transfert c’est-à-dire à un risque
Le risque de transfert de la chose peut être empêché par la clause de l’inaliénabilité notamment quand il
s’agit de transférer un bien dans le cadre d’un contrat à titre gratuit : la donation
Il faut noter que la chose peut porter sur des biens incorporels ex : un fonds de commerce : la clientèle
(clients permanent), l’achalandage (Client de passage), la marque…
La chose porte sur les biens corporels ou incorporels et qui sont susceptibles d’un droit de propriété
L’état interdit certaines choses incessibles : les domaines publics (routes, forêts, voies maritimes…) les
droits attachés aux fonctions publiques, les cimetières, les tempos… on ne peut pas vendre la chose
d’autrui art 1599 du droit civil (la théorie de l’apparence) (si quelqu’un usurpe une propriété on n’y peut
rien c’est pour cela qu’il faut toujours vérifier)
Le DOC consacre à la vente les articles de 478 à 620
Le DOC classe la vente en tant que contrat spécial, la vente est le transfert de la pleine propriété du bien
vendu mais elle peut aussi entraîner la cession d’un démembrement de la propriété (usufruit ou
jouissance)
La jouissance : c’est la nu propriété (le droit d’usage) c’est qu’au décès que la propriété est transférée
Usufruit : droit réel qui s’incarne dans le droit d’usage(usus) et de perception des produits générés par le
bien (fructus) sans possibilité d’aliéné l’objet de l’usufruit
La vente est un contrat consensuel commutatif translatif (il va y avoir un transfert) onéreux et
synallagmatique
La vente est parfaite entre les parties dès qu’il y a consentement des contractants l’un pour vendre et
l’autre pour acheter l’accord sur la chose, sur le prix, ainsi que les autres clauses du contrat
Le législateur précise que la vente est parfaite car il cherche la perfection en ce qui concerne la nécessité
et la validité (vente imparfaite : manque de condition)
A- Le consentement des parties :
Les règles de base de la formation du contrat s’appliquent à la vente mais en plus le législateur organise la
vente en assurant une protection plus forte que la volonté des parties en évitant qu’elle soit altérée (viciée)
par une information imparfaite sur les éléments du contrat ou par une formation précipitée du contrat
La vente est parfaite que par un consentement, un objet, la cause, le prix, absence de clauses exorbitante
de droit commun
I- Deux objectifs sont à atteindre dans le consentement : art 488 du DOC
Assurer un consentement éclairé par une information loyale complète et compréhensible sur les éléments
de l’offre
-L’information : chacun a le devoir de veiller à ses propres intérêts et se renseigner lui-même avant de
signer, donc l’acheteur a le devoir de s’informer et à se montrer curieux
Nul ne peut invoquer pour son excuse son ignorance de la loi
Cette obligation d’information s’appuie sur un article de droit français 1602 dans le code civil français : le
vendeur est tenu d’expliquer clairement ce à quoi il s’oblige
Cet article n’existe pas dans le DOC, ce qui existe est l’article 498 qui stipule uniquement les obligations
du vendeur (l’obligation de délivré et de garantir) (voir infra les obligations du vendeur et de l’acheteur)
La garantie ne sanctionne pas l’inexécution, c’est une obligation qui pèse sur le vendeur au moment de
transférer la propriété
-La recherche de ce consentement par l’information avant la conclusion du contrat s’opère par une
réflexion (un droit à la réflexion)
Un délai de réflexion afin que le contractant s’engage en toute confiance, cette réflexion joue avant le
contrat de vente donc soit on continue l’obligation soit on dit non (droit de rétraction)
Ce qui précédent sont des étapes du contrat
-Un droit de rétraction :
L’analyse juridique : selon laquelle le contrat se forme de manière instantanée dans un contrat de vente
est rarement pratiqué, en vérité le plus souvent les parties aménagent dans le temps la rencontre
définitive de leur volonté, il existe deux catégories de techniques juridiques (le DOC ne les précise pas de
manière claire)
Il y a :
-le consentement se fera d’une manière progressive
-Le consentement donné provisoirement
Ce qui soulève des difficultés au niveau juridique c’est le régime de la promesse unilatérale et l’observation
est d’ordre temporaire, en effet du côté du promettant (vendeur) il faut se placer au moment où il s’engage
dans cette promesse
En effet toutes les conditions de validité le concernant seront apprécier au jour de la conclusion de la
promesse, aussi s’il devient par la suite un incapable, s’il tombe dans une incapacité inhérente à sa
personne ou s’il existe une ouverture d’une procédure collective, cette incapacité sera sans influence et la
vente sera valablement conclue dès que le bénéficiaire lèvera l’option
Le décès du promettant après la conclusion de la promesse ne remet pas en cause la vente (ce n’est pas
une offre) en effet se sont les ayants cause qui seront tenus d’exécuter cette promesse
En vertu de l’article 31 du DOC : la mort ou l’incapacité de celui qui a fait une offre lorsqu’elle survient
après le départ de la proposition n’empêche point la perfection du contrat, lorsque celui auquel elle est
adressée l’a accepté avant même de connaître la mort ou l’incapacité du proposant
Donc cette incapacité est sans influence sur la vente
Du côté du bénéficiaire de la promesse : la première condition est d’avoir la capacité (civile ou
commerciale) de contracter au jour de la promesse notamment qu’il s’engage à payer une indemnité
d’immobilisation. Cette capacité dure jusqu’au jour de lever l’option. S’il est frappé d’une incapacité dans
cet intervalle de temps, c’est son représentant légal qui doit intervenir à sa place pour accomplir les
formalités et notamment lever l’option.
En revanche le contrat de vente est conclu au jour de la levée d’option et c’est à ce moment-là que la
théorie de la lésion s’applique
La lésion : toute différence entre le prix qui est porté dans le contrat et la valeur vénale du bien.
L’inéquivalente des prestations d’un contrat au moment de sa conclusion.
La lésion lorsqu’elle est accentuée ou causée par un dol donne ouverture à une rescision (remettre les
parties au même et semblable état où elles étaient au moment de la conclusion du contrat avec restitution
des prestations)
En cas de violation de la promesse de vente on comprend que celui qui veut vendre se rétracte et seul le
promettant est engagé en matière de responsabilité. La violation se traduit par une rétraction à la
promesse de vente.
Rétraction avant la levée d’option : désengagement = tenu de réparer le préjudice qu’il a commis dont la
base est le droit de rétraction
Rétraction après la levée d’option : rétraction sans effet = la vente se fera avec ou sans lui
Cependant le promettant tenu d’une obligation de résultat non de moyen (la différence est la preuve :
moyen = la preuve est présumée / résultat = la preuve n’est pas inversée : rien à prouver) (clause
d’irrévocabilité pour ne pas revenir sur son engagement ou sinon j’aurai droit aux indemnités) cela veut
dire que le bénéficiaire n’a pas à prouver la faute pour engager la responsabilité du vendeur en général les
parties insèrent dans leur contrat la clause de l’irrévocabilité de l’engagement
Le tiers peut avoir sa responsabilité engagée s’il y a complicité dans la violation de la promesse de vente
Sous peine de nullité, l’exigence d’enregistrement dans un délai de 10jours de toute promesse unilatérale
de vente relative à un fonds de commerce à un droit immobilier à un droit de bail, c’est une nullité d’ordre
public (la loi prévoit un certain nombre d’actes)
Les effets de la vente :
L’un des effets immédiats de cette vente est le transfert du droit de propriété de la chose vendue, qui fait
la distinction entre le prix, le bail qui soit civil ou commercial, on ne peut transférer que la jouissance de la
chose. Dans la vente le transfert de la propriété est un contrat translatif, c’est une obligation de donné.
Le transfert de la propriété va créer une obligation de risque. Art 493 du D.O.C « La chose vendu est au
risque de l’acheteur même avant la délivrance de la chose ». Cependant selon l’art 496 du D.O.C « La chose
vendue voyage au risque du vendeur jusqu’à sa réception par l’acheteur », il existe cependant des
aménagements conventionnels (liberté contractuelle), portant sur le transfert de la propriété. En effet
dans le compromis de vente les parties peuvent insérer une clause, qu’on appelle la clause de la réserve
de propriété, elle est très fréquente et qui consiste à dire que le paiement est différé = retardé et
subordonné, le transfert de la propriété est subordonné jusqu’au paiement intégral du prix, en effet l’art
549 du D.O.C « l’une des obligations du vendeur c’est de livrer la chose et cette chose ne doit pas être
atteinte de vice caché »
La théorie de la garantie des vices cachés :
Est une théorie qui consiste à analyser des défauts dans un contrat de vente, cette théorie fonctionne dans
le droit commercial beaucoup plus dans les cessions de fonds de commerce, pour être invoquer la théorie
du vice caché doit présenter 3 conditions juridiques. Elle est présente en droit commercial (cependant sur
le plan immobilier il y’a ce qu’on appelle garantie d’édification en conformité avec les termes du contrat)
d’où la distinction entre le défaut de conformité et le vice de construction.
Le défaut de conformité : consiste à dire, à obliger le vendeur à livrer le bien tel qu’il est prévu dans le
contrat. Donc le défaut de conformité est différent du vice de construction
Le vice de construction : Il y’a vice de construction lorsque le bien n’est pas conforme aux normes
juridiques.
Pour ce type de garantie des recours sont prévu, l’action en responsabilité contractuelle est engagée
contre les constructeurs, elle se prescrit de 10ans à compter de la réception de l’ouvrage.
En ce qui concerne les défauts de conformité lorsqu’il est mineur elle peut être sanctionné par la résolution
du contrat, ou l’insertion du dommage intérêt.
1ère condition : Le législateur impose dans le vice, qu’il soit nuisible « à l’utilisation de la chose »
Il a été jugé que la perte de concession d’une marque de voiture constitue un vice affectant le fonds de
commerce.
2èmme condition : Il faut que le vice soit caché, en effet il faut que le vendeur ne soit pas responsable à
l’égard du vice apparent, cela veut dire que le juge estime que l’acheteur doit prouver le caractère caché
du vice, a ce niveau on tiendra compte de la qualité professionnelle en nom de l’acheteur, le juge se
montrera beaucoup plus exigent à l’égard d’un professionnel
3èmme condition : Le vice doit être antérieur à la conclusion de vente ou co-cométant, il vaut transfert de
risque en vertu de l’art 496, le vendeur ne répond plus du fond puisqu’il perd la maitrise de la chose entre
ces mains, et c’est à l’acheteur de permettre le transfert par tout les moyens, la date de transfert du vice
existe.
Face a cette garantie le législateur a prévu les sanctions :
Sur le plan immobilier, la sanction peut être par résolution, dommage et intérêt ou les deux.
Sur le plan commercial, lorsqu’un vice affecte un fond de commerce, l’acquéreur de bonne foi est en droit
d’exercer la garantie des vices cachés (les actions garanties), cependant il faut que le commerçant, le
cessionnaire agit dans un délai de 30jours après la délivrance du fonds de commerce ou du bien
commercial, conformément à l’article 573, ou alors les parties peuvent insérer dans le contrat de cession
un délai fixé par eux, l’article 573 fixe le délai de l’action de garantie de 1ans pour les choses immeubles
et de 3jours pour les choses mobilières.
L’acheteur qui exerce l’action de garanti à 2 options :
1ère option : Une action rédhibitoire, c’est une action en résolution judiciaire par laquelle l’acheteur
demande le remboursement des prix et des frais
2èmme option : L’action estimatoire, garder conservé le fond, cela veut dire en va estimer, permet à
l’acheteur, d’estimer la valeur réel et vénal du bien
Il permet à l’acheteur de conservé le fond et d’obtenir une diminution du prix.
Il faut rappeler que lorsque le vice à était volontairement dissimuler par le vendeur, l’acheteur peut
exercer une action complémentaire dans la nullité de l’acte de vente pour dol.
Le prix constitue l’une des obligations de l’acheteur en vertu de l’article 576 : « L’acheteur est tenue de
payer le prix à la date, et lieu de retirement, et à la manière établie par le contrat »
Les obligations de l’acheteur :
Si dans le cadre des obligations du vendeur, la vente est protégée par une clause limitative ou exclusive
de la garantie puisque l’acquéreur prend possession du bien dans l’état où il se trouve sans pour autant
exiger ni indemnité ni diminution du prix pour quelques clauses que ce soit
L’obligation de l’acheteur art 576 et 577 du DOC « l’acheteur est puni à deux obligations principales,
d’abord celle de payer le prix en suite celle de prendre livraison de la chose (retirement) »
Quand on parle de la livraison ce n’est pas la délivrance car elle incombe au vendeur, la livraison en vertu
de l’article 580 du DOC « l’acheteur est tenu de prendre livraison de la chose vendue dans le lieu et à la
date fixés dans le contrat » en principe pour les ventes immobilières, la délivrance se fait par la remise des
clés. Dans les ventes mobilières, l’acheteur a l’obligation de retirement
Il faut noter que l’obligation de retirement est concomitante à la délivrance de la chose par le vendeur, le
défaut de retirement entraine un préjudice pour le vendeur
Le défaut de retirement peut provoquer soit une résolution de la vente avec des dommages intérêts, le
vendeur à défaut de paiement peut exercer un droit de revendication à condition que le bien se retrouve
entre les mains de l’acheteur
Le droit de revendication en vertu de l’article 667 du code de commerce : pour que la revendication
aboutisse il faut que la clause soit écrite et acceptée par l’acheteur, sa validité est de trois mois à compter
de la publication du jugement et non son prononcé
En cas de contestation, le juge peut accorder un délai de règlement supérieur. L’acheteur a un droit de
rétention. En vertu de l’article 583 du DOC : le droit de rétention exercé par l’acheteur si ce dernier est
troublé dans la jouissance de son bien ou s’il se retrouve en danger en vertu d’un titre foncier antérieur à
la vente
La deuxième obligation qui pèse sur l’acheteur est le paiement du prix. Le paiement du prix est la
contrepartie du transfert de propriété et de la délivrance de la chose vendue. Le contenu de cette
obligation monétaire, le prix est son objet, si le prix augmente le cas échéant par des frais tel que le droit
d’enregistrement, frais de timbre. le non-paiement de tout ces frais vont le priver de rentrer en possession
de son bien
Cependant ce principe n’est pas absolu puisque les parties peuvent y déroger en divisant les frais entre
elles. Les intérêts du prix, le législateur fais une différence entre les choses frugifères (terrain acheté avec
des arbres, immeubles loués…) et les choses non frugifères.
Chose frugifère : les intérêts au taux légal courent de plein droit à compter du jour où la chose a été livrée
à l’acheteur et ce jusqu’au jour de paiement
En effet l’acheteur ne saurait à la fois recueillir les fruits de la chose et conserver les intérêts du prix qu’il
n’a pas encore payé
Si la chose n’est pas frugifère : le prix n’est pas productif d’intérêts
La sanction de l’obligation monétaire, cela veut dire l’inexécution de l’acheteur de son obligation de
paiement, ouvre au vendeur un certain nombre d’actions :
-Exécution forcée (pas par contrainte)
-Un droit de revendication spéciale
-Le droit de réserve et propriété
-Le privilège du vendeur :
Sur le terrain commercial, en matière de cession de fond de commerce, le vendeur dans les 15jours
qui suivent la cession de son fonds de commerce et afin de se protéger contre la défaillance du
cessionnaire (acheteur) peut inscrire son fonds de commerce au registre du commerce et au
tribunal du commerce, c’est le privilège du créancier vendeur, ce privilège en vertu de l’article 92
et 93 du code de commerce permettent au commerçant vendeur de restituer son fonds de
commerce en quelques mains que ce soit ça veut dire qu’il est prioritaire sur les banques et tout
autre créancier
Sur le terrain civil, le vendeur peut exercer ce privilège par une publication à la conservation des
hypothèques dans les deux mois qui suivent la vente f
Face à l’exécution forcée il y a la résolution du contrat de plein droit, qui ne prive pas le vendeur des
dommages et intérêts
Le Contrat de Louage :
Le bail est le Transfer d’un droit de jouissance d’une manière temporaire (ce qui fait la différence avec la
vente).
Il existe cependant des combinaisons qui lie le transfert de la jouissance dans un premier temps en
application d’un engagement pris à un transfert définitif de la propriété.
Le bail fait l’objet d’un statut spécial, le D.O.C consacre 73 articles relatif au bail de 626 à 699. À défaut il
faut préciser que les dispositions du D.O.C sont applicable en l’absence ou dans le cas d’un silence d’un
règlement spécifique, relatif au bail civil.
Il existe des textes législatif et réglementaire concernant le bail civil :
Loi 13.08 régit le contrat entre bailleur et locataire
Loi sur la copropriété 106.12
Loi 64.99 concernant le recouvrement (la conciliation)
Concernant le bail commercial :
Dahir 1955
Loi 03.07
Loi de 2017 (entrée en vigueur en février 2017)
Le D.O.C dans son article 667 définit le bail comme un louage de chose sous forme d’un contrat qui ne
peut être parfait que par un consentement des parties sur la chose, sur le prix etc..
Il existe deux types de contrat de louage :
- Le louage de la chose : Le bail
- Le louage de la personne : Le contrat de travail
La constitution de L’usufruit :
Le propriétaire d’un bien démembrer et remet au bénéficiaire quelques une de ses prérogatives inclus
dans son droit de propriété, donc il concède un droit réel sur la chose, en l’occurrence l’usage et la
jouissance.
Ce droit réel sera exercé par l’intermédiaire du nu-propriétaire (Dans le bail il n’y a pas un démembrement
du droit de propriété.)
Dans le bail, le propriétaire conserve sont droit de propriété. Il s’engage seulement à assurer la jouissance
paisible d’un bien contrairement à l’usufruit où il y’a l’usage et la jouissance.
Le propriétaire exercera un droit personnel au profit du locataire. (Un droit de Créance)
Le droit de bail est un contrat consensuel en vertu de l’article 628 du D.O.C c’est un contrat
d’Administration.
Le bail ne compromet pas le capital d’un bien loué.
Le représentant légal d’un mineur peut accomplir un tel acte.
C’est un contrat consensuel qui passe par :
Sa formation/ses effets/extinction du bail
Si aucune condition n’est précisée le bail ne peut être à durée indéterminé, il tombe sous le coup de la
prohibition des pactes perpétuels.
Les mêmes dispositions régissent le contrat de vente sont applicable pour le contrat de location,
cependant cette obligation de délivrance, se traduit par ce qu’on appelle l’état des lieux.
Il y’a une présomption de l’état des lieux, donc la charge est inversée, par ailleurs, le locateur est tenu,
d’entretenir, pendant la durée du contrat de bail la chose est ses accessoires, selon la nature de la chose
loué et selon sa destination (état d’exploitation)
Art 638 fait la distinction entre les réparations locatives qui encombre au locataire, et ceux qui encombre
au locateur.
Le locataire est en droit de tenir sur son loué les charges qui encombre au locateur.
Si le bailleur n’effectue pas les réparations qui lui encombre, le locataire peut se faire autoriser par la
justice à les faire exécuter lui-même, après avoir envoyé une mise en demeure, et les avoirs retenu sur les
prix. Il n’y a aucune réparation locative à la charge du preneur lorsqu’elle est occasionnée par une force
majeure. En revanche le locataire, lorsqu’il met en demeure le bailleur à l‘obligation de respecter les délais
il doit gérer le bien en bon père de famille, il doit restituer la chose loué les frais de la restitution sont à la
charge du preneur, il n’a pas le droit de retenir la chose louée, du chef d’autre créance qu’il pourrait avoir
contre le locateur. Art 680, 681,682.
Toute amélioration, construction, plantation effectuée par le locataire ne lui donne pas le doit à une
indemnité Art 680 à 686 du D.O.C
L’extinction du bail :
La location de la chose cesse de plein droit à l’expiration du terme établi par les parties. Cette résiliation
apparait lorsque le terme est déterminé. Le problème arrive lorsqu’on ne fixe pas de terme dans le délai.
Lorsque les parties ne fixe aucun terme, le louage est censé fait à l’année, au semestre, mois, la semaine,
le jour, selon que le prix à était fixé à l’année, le contrat cessera à l’expiration de ces temps sans qu’il soit
nécessairement donnée congé aux parties, il arrive qu’un bail sans écrit et assimilé à un bail à durée
indéterminée. Pour éviter toute difficulté de preuve de la durée déterminée d’un bail verbal, la
jurisprudence.
Au Maroc impose de rapporter la preuve par écrit l’article 695 : À défaut d’acte écrit, le propriétaire peut
expulser le locataire mais il doit lui-même donné congé dans les délais établis par l’usage.
Le bail n’est pas résolu par la mort ni par le propriétaire, ni par le locataire, néanmoins en matière de bien
habous, il est résolu par la mort du bénéficiaire.
Il faut remarquer que la résolution de la location principale entraine directement la résolution de la sous-
location, sauf si le propriétaire en vertu de l’article 670 l’accepte.
1er cas : La perte de la chose louée, si le preneur emploi la chose louée à un autre usage, la résolution se
fait sans Préjudice/Dommage.
3èmme cas : La résolution sans préjudice s’opère également s’il ne paye pas le prix échu du bail.
Il existe des procédures de recouvrement qui ne s’applique que pour les contrats de bail établie par actes
authentiques ou légalisé.
Le bailleur saisit le tribunal pour demander au président d’envoyer par acte huissier une mise en demeure
de payement, le locataire dispose de 15jour à compter de la date de notification de la mise en demeure.
Concernant le bail à durée déterminé, dans le terme on porte l’extinction du contrat, les parties peuvent
souhaiter poursuivre leur relation contractuelle, le bail organise des mécanismes différents, qui peuvent
être actionner au-delà de son terme.
La prorogation consiste à reporter conventionnellement le terme du contrat, elle suppose qu’au cours de
l’exécution du bail les parties veulent allongée la durée.
Le D.O.C dans son art 689 par le renouvellement dans les mêmes conditions et pour la même période.
Art 691 parle de la tacite reconduction, les cotions donner dans les contrats primitifs ne s’étendent pas
dans les contrats de tacite reconduction, néanmoins les gages et les suretés subsistent.
Les gages entrainent la dépossession de la chose, le nantissement quand a lui ne l’entraine qu’en cas de
saisis pour non-paiement de créance.