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Architecture
interne de l’ordinateur
Sommaire
1. Introduction ------------------------------------------------------------- 2
2. Types d'ordinateurs ----------------------------------------------------- 2
3. Constitution de l'ordinateur -------------------------------------------- 3
3.1. La carte mère --------------------------------------------------------------- 4
3.2. Le chipset ------------------------------------------------------------------- 6
3.3. L'horloge et la pile du CMOS ----------------------------------------------- 6
3.4. Le BIOS --------------------------------------------------------------------- 7
3.5. Le support de processeur -------------------------------------------------- 7
3.6. Les connecteurs de mémoire vive ---------------------------------------- 10
3.7. Les connecteurs d'extension ---------------------------------------------- 10
3.8. Les connecteurs d'entrée-sortie ------------------------------------------ 11
3.9. Le boîtier ------------------------------------------------------------------- 11
3.10. MEMOIRE ---------------------------------------------------------------- 13
3.11. Mémoire vive (RAM) ---------------------------------------------------- 14
3.12. Mémoire morte (ROM) -------------------------------------------------- 16
3.13. Mémoire Flash ----------------------------------------------------------- 17
3.14. Différents types de mémoires de masse. ------------------------------ 17
3.15. Bus d'extension --------------------------------------------------------- 31
4. Représentation des informations : ----------------------------------- 32
4.1. Le codage binaire ---------------------------------------------------------- 33
4.1.1. La base 2 -------------------------------------------------------------- 33
4.1.2. L’Octal ----------------------------------------------------------------- 34
4.1.3. L’Hexadécimal -------------------------------------------------------- 35
4.2. LA REPRESENTATION DES INFORMATIONS ------------------------------ 36
4.2.1. Les instructions ------------------------------------------------------- 36
4.2.2. Les données----------------------------------------------------------- 36
1. Introduction
Un ordinateur est un ensemble de circuits électroniques permettant de
manipuler des données sous forme binaire, c'est-à-dire sous forme de
bits. Le mot « ordinateur » provient de la société IBM France. François
Girard, alors responsable du service promotion générale publicité de
l'entreprise IBM France, eut l'idée de consulter son ancien professeur de
lettres à Paris, afin de lui demander de proposer un mot caractérisant le
mieux possible ce que l'on appelait vulgairement un « calculateur »
(traduction littérale du mot anglais « computer »).
Ainsi, Jaques Perret, agrégé de lettres, alors professeur de philologie
latine à la Sorbonne, proposa le 16 avril 1955 le mot « Ordinateur » en
précisant que le mot « Ordinateur » était un adjectif provenant du Littré
signifiant « Dieux mettant de l'ordre dans le monde ». Ainsi, il expliqua
que le concept de « mise en ordre » était tout à fait adapté.
2. Types d'ordinateurs
Toute machine capable de manipuler des informations binaires peut être
qualifiée d'ordinateur, toutefois le terme « ordinateur » est parfois
confondu avec la notion d'ordinateur personnel (PC, abréviation de
personal computer), le type d'ordinateur le plus présent sur le marché. Or
il existe beaucoup d'autres types d'ordinateurs (la liste suivante est non
exhaustive) :
Amiga
Atari
Apple Macintosh
Stations Alpha
Stations SUN
Stations Silicon Graphics
La suite de ce dossier, aussi générique soit-elle, s'applique ainsi plus
particulièrement aux ordinateurs de type PC, appelés aussi ordinateurs
compatibles IBM, car IBM est la firme qui a créé les premiers ordinateurs
de ce type et a longtemps (jusqu'en 1987) été le leader dans ce domaine,
à tel point qu'elle contrôlait les standards, copiés par les autres
fabricants.
3. Constitution de l'ordinateur
Un ordinateur est un ensemble de composants électroniques modulaires,
c'est-à-dire des composants pouvant être remplacés par d'autres
composants ayant éventuellement des caractéristiques différentes,
capables de faire fonctionner des programmes informatiques. On parle
ainsi de « hardware » pour désigner l'ensemble des éléments matériels
de l'ordinateur et de « software » pour désigner la partie logicielle.
appelés périphériques.
L'unité centrale doit être connectée à un ensemble de périphériques
externes. Un ordinateur est généralement composé au minimum d'une
unité centrale, d'un écran (moniteur), d'un clavier et d'une souris, mais il
est possible de connecter une grande diversité de périphériques sur les
interfaces d'entrée-sortie (ports séries, port parallèle, port USB, port
firewire, etc.) :
Imprimante,
Scanner,
Carte Son Externe,
Disque Dur Externe,
Périphérique De Stockage Externe,
Appareil photo ou caméra numérique,
Assistant Personnel (PDA), etc.
Comme son nom l'indique, la carte mère est une carte maîtresse, prenant
la forme d'un grand circuit imprimé possédant notamment des
connecteurs pour les cartes d'extension, les barrettes de mémoires, le
processeur, etc.
Caractéristiques
Il existe plusieurs façons de caractériser une carte mère, notamment
selon les caractéristiques suivantes :
Le facteur d'encombrement,
Le chipset,
Le type de support de processeur,
Les connecteurs d'entrée-sortie.
Le facteur d'encombrement,
On désigne généralement par le terme « facteur d'encombrement »
(ou facteur de forme, en anglais form factor), la géométrie, les
dimensions, l'agencement et les caractéristiques électriques de la carte
mère. Afin de fournir des cartes mères pouvant s'adapter dans différents
3.2. Le chipset
Le chipset (traduisez jeu de composants ou jeu de circuits) est un circuit
électronique chargé de coordonner les échanges de données entre les
divers composants de l'ordinateur (processeur, mémoire...). Dans la
mesure où le chipset est intégré à la carte mère, il est important de
choisir une carte mère intégrant un chipset récent afin de maximiser les
possibilités d'évolutivité de l'ordinateur.
Certains chipsets intègrent parfois une puce graphique ou une puce
audio, ce qui signifie qu'il n'est pas nécessaire d'installer une carte
graphique ou une carte son. Il est toutefois parfois conseillé de les
désactiver (lorsque cela est possible) dans le setup du BIOS et d'installer
des cartes d'extension de qualité dans les emplacements prévus à cet
effet.
3.4. Le BIOS
Le BIOS (Basic Input/Output System) est le programme basique servant
d'interface entre le système d'exploitation et la carte mère. Le BIOS est
stocké dans une ROM (mémoire morte, c'est-à-dire une mémoire en
lecture seule), ainsi il utilise les données contenues dans le CMOS pour
connaître la configuration matérielle du système.
Il est possible de configurer le BIOS grâce à une interface (nommée BIOS
setup, traduisez configuration du BIOS) accessible au démarrage de
l'ordinateur par simple pression d'une touche (généralement la touche
Suppr. En réalité le setup du BIOS sert uniquement d'interface pour la
configuration, les données sont stockées dans le CMOS. Pour plus
d'informations n'hésitez pas à vous reporter au manuel de votre carte
mère).
Fonctionnement
Le processeur (noté CPU, pour Central Processing Unit) est un circuit
électronique cadencé au rythme d'une horloge interne, grâce à un cristal
de quartz qui, soumis à un courant électrique, envoie des impulsions,
appelées « top ». La fréquence d'horloge (appelée également cycle,
correspondant au nombre d'impulsions par seconde, s'exprime en Hertz
(Hz). Ainsi, un ordinateur à 200 MHz possède une horloge envoyant 200
000 000 de battements par seconde. La fréquence d'horloge est
généralement un multiple de la fréquence du système (FSB, Front-Side
Bus), c'est-à-dire un multiple de la fréquence de la carte mère
A chaque top d'horloge le processeur exécute une action, correspondant à
une instruction ou une partie d'instruction. L'indicateur appelé CPI
(Cycles Par Instruction) permet de représenter le nombre moyen de
cycles d’horloge nécessaire à l’exécution d’une instruction sur un
microprocesseur. La puissance du processeur peut ainsi être caractérisée
par le nombre d'instructions qu'il est capable de traiter par seconde.
L'unité utilisée est le MIPS (Millions d'Instructions Par Seconde)
correspondant à la fréquence du processeur que divise le CPI.
Instruction
Une instruction est l'opération élémentaire que le processeur peut
accomplir. Les instructions sont stockées dans la mémoire principale, en
vue d'être traitée par le processeur. Une instruction est composée de
deux champs :
Le code opération, représentant l'action que le processeur doit
accomplir ;
Le code opérande, définissant les paramètres de l'action. Le code
opérande dépend de l'opération. Il peut s'agir d'une donnée ou bien d'une
adresse mémoire.
3.9. Le boîtier
Le boîtier (ou châssis) de l'ordinateur est le squelette métallique abritant
ses différents composants internes. Les boîtiers ont par ailleurs d'autres
utilités telles que l'isolement phonique ou la protection contre les
Les éléments de choix principaux d'un boîtier sont son facteur de forme,
ses dimensions, le nombre d'emplacements pour des lecteurs, son
alimentation, la connectique en façade et enfin son design et ses
couleurs. Ainsi, si les boîtiers se ressemblaient tous aux débuts du PC, il
existe aujourd'hui des boîtiers de toutes les formes, parfois même
transparents afin de permettre aux utilisateurs de faire du tuning à l'aide
par exemple de néons.
Bloc d'alimentation
La plupart des boîtiers sont fournis avec un bloc d'alimentation (en
anglais power supply). L'alimentation permet de fournir du courant
électrique à l'ensemble des composants de l'ordinateur. Aux Etats-Unis
les blocs d'alimentation délivrent un courant à 110V et à 60 Hz, tandis
qu'en Europe la norme est 220V à une fréquence de 50 Hz, c'est la raison
pour laquelle les blocs d'alimentation possèdent la plupart du temps un
commutateur permettant de choisir le type de tension à délivrer.
3.10. MEMOIRE
Rôle de la mémoire
On appelle « mémoire » tout composant électronique capable de stocker
temporairement des données. On distingue ainsi deux grandes catégories
de mémoires :
La mémoire centrale (appelée également mémoire interne) permettant
de mémoriser temporairement les données lors de l'exécution des
programmes. La mémoire centrale est réalisée à l'aide de micro-
conducteurs, c'est-à-dire des circuits électroniques spécialisés rapides. La
mémoire centrale correspond à ce que l'on appelle la mémoire vive.
La mémoire de masse (appelée également mémoire physique ou
mémoire externe) permettant de stocker des informations à long terme,
y compris lors de l'arrêt de l'ordinateur. La mémoire de masse correspond
aux dispositifs de stockage magnétiques, tels que le disque dur, aux
dispositifs de stockage optique, correspondant par exemple aux CD-ROM
ou aux DVD-ROM.
Caractéristiques techniques
Les principales caractéristiques d'une mémoire sont les suivantes :
La capacité, représentant le volume global d'informations (en bits) que
la mémoire peut stocker ;
Le temps d'accès, correspondant à l'intervalle de temps entre la
demande de lecture/écriture et la disponibilité de la donnée ;
Le temps de cycle, représentant l'intervalle de temps minimum entre
deux accès successifs ;
Les mémoires les plus rapides sont situées en faible quantité à proximité
du processeur et les mémoires de masse, moins rapides, servent à
stocker les informations de manière permanente.
Types de mémoires
LE DISQUE DUR
Le disque dur est l'organe servant à conserver les données de manière
permanente, contrairement à la mémoire vive, qui s'efface à chaque
redémarrage de l'ordinateur.
Structure
Un disque dur est constitué non pas d'un seul disque, mais de plusieurs
disques rigides (en anglais hard disk signifie disque dur) en métal, en
verre ou en céramique, empilés à une très faible distance les uns des
autres et appelés plateaux (en anglais platters).
Les disques tournent très rapidement autour d'un axe (à plusieurs milliers
de tours par minute actuellement) dans le sens inverse des aiguilles
d'une montre. Un ordinateur fonctionne de manière binaire, c'est-à-dire
que les données sont stockées sous forme de 0 et de 1 (appelés bits). Il
existe sur les disques durs des millions de ces bits, stockés très proches
les uns des autres sur une fine couche magnétique de quelques microns
d'épaisseur, elle-même recouverte d'un film protecteur.
Cependant, les têtes sont liées entre elles et seulement une seule tête
peut lire ou écrire à un moment donné. On parle donc de cylindre pour
désigner l'ensemble des données stockées verticalement sur la totalité
des disques.
L'ensemble de cette mécanique de précision est contenu dans un boîtier
totalement hermétique, car la moindre particule peut détériorer la surface
du disque. Vous pouvez donc voir sur un disque des opercules permettant
l'étanchéité, et la mention "Warranty void if removed" qui signifie
littéralement "la garantie expire si retiré" car seuls les constructeurs de
disques durs peuvent les ouvrir (dans des salles blanches, exemptes de
particules).
Fonctionnement
Les têtes de lecture/écriture sont dites « inductives », c'est-à-dire
qu'elles sont capables de générer un champ magnétique. C'est
notamment le cas lors de l'écriture : les têtes, en créant des champs
positifs ou négatifs, viennent polariser la surface du disque en une très
petite zone, ce qui se traduira lors du passage en lecture par des
changements de polarité induisant un courant dans la tête de lecture, qui
sera ensuite transformé par un convertisseur analogique numérique
(CAN) en 0 et en 1 compréhensibles par l'ordinateur.
On appelle cylindre l'ensemble des données situées sur une même piste
sur des plateaux différents (c'est-à-dire à la verticale les unes des autres)
car cela forme dans l'espace un "cylindre" de données.
Mode bloc
Le mode bloc et le transfert 32 bits permettent d'exploiter pleinement les
performances de votre disque dur. Le mode bloc consiste à effectuer des
transferts de données par bloc, c'est-à-dire par paquets de 512 octets
généralement, ce qui évite au processeur d'avoir à traiter une multitude
de minuscules paquets d'un bit. Le processeur a alors du "temps" pour
effectuer d'autres opérations.
Ce mode de transfert des données n'a malheureusement une véritable
utilité que sous d'anciens systèmes d'exploitation (tels que MS-DOS), car
les systèmes d'exploitation récents utilisent leur propre gestionnaire de
disque dur, ce qui rend ce gestionnaire obsolète.
Une option du BIOS (IDE HDD block mode ou Multi Sector Transfer)
permet parfois de déterminer le nombre de blocs pouvant être gérés
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Mode 32 bits
Le mode 32 bits (par opposition au mode 16 bits) est caractérisé par un
transfert des données sur 32 bits. Le transfert sur 32 bits correspond à
32 portes qui s'ouvrent et se ferment simultanément. En mode 32 bits,
deux mots (ensemble de bits) de 16 bits sont transmis successivement,
puis assemblés.
Le gain de performance lié au passage du mode 16 bits au mode 32 bits
est généralement insignifiant. Quoiqu'il en soit il n'est la plupart du temps
plus possible de choisir le mode, car la carte mère dértermine
automatiquement le type de mode à adopter en fonction du type de
disque dur.
La détermination automatique du mode 32 bits peut toutefois ralentir les
lecteurs de CD-ROM IDE dont la vitesse est supérieure à 24x lorsqu'ils
sont seuls sur une nappe IDE. En effet, dans le cas où le lecteur de CD-
ROM est seul sur la nappe, le BIOS peut ne pas détecter sa compatibilité
avec le mode 32 bits (puisqu'il cherche un disque dur), auquel cas il
passe en mode 16 bits. La vitesse de transfert (appelée par abus de
langage taux de transfert) est alors en dessous du taux de transfert
annoncé par le constructeur.
La solution dans ce genre de cas consiste à brancher sur la même nappe
que le lecteur de CD-ROM un disque dur supportant le mode 32 bits.
Caractéristiques techniques
Capacité : volume de données pouvant être stockées sur le disque.
Taux de transfert (ou débit) : quantité de données pouvant être lues ou
écrites sur le disque par unité de temps. Il s'exprime en bits par seconde.
Vitesse de rotation : vitesse à laquelle les plateaux tournent, exprimée
en tours par minutes (notés rpm pour rotations par minute). La vitesse
des disques durs est de l'ordre de 7200 à 15000 rpm. Plus la vitesse de
rotation d'un disque est élevée meilleur est le débit du disque. En
revanche, un disque possédant une vitesse de rotation élevé est
généralement plus bruyant et chauffe plus facilement.
Temps de latence (aussi appelé délai rotationnel) : temps écoulé entre
CD-ROM
Le Compact Disc a été inventé par Sony et Philips en 1981 afin de
constituer un support audio compact de haute qualité permettant un
accès direct aux pistes numériques. Il a été officiellement lancé en
octobre 1982. En 1984, les spécifications du Compact Disc ont été
étendues (avec l'édition du Yellow Book) afin de lui permettre de stocker
des données numériques.
La géométrie du CD
Le CD (Compact Disc) est un disque optique de 12 cm de diamètre et
de 1.2 mm d'épaisseur (l'épaisseur peut varier de 1.1 à 1.5 mm)
permettant de stocker des informations numériques, c'est-à-dire
correspondant à 650 Mo de données informatiques (soient 300 000 pages
dactylographiées) ou bien jusqu'à 74 minutes de données audio. Un trou
circulaire de 15 mm de diamètre en son milieu permet de le centrer sur la
platine de lecture.
La composition du CD
Le CD est constitué d'un substrat en matière plastique (polycarbonate) et
d'une fine pellicule métallique réfléchissante (or 24 carat ou alliage
d'argent). La couche réfléchissante est recouverte d'une laque anti-UV en
acrylique créant un film protecteur pour les données. Enfin, une couche
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Cette information est stockée sur 22188 pistes gravées en spirales (il
s'agit en réalité d'une seule piste concentrique).
Fonctionnement
La tête de lecture est composé d'un laser (Light Amplification by
Stimulated Emission of Radiation) émettant un faisceau lumineux et
d'une cellule photoélectrique chargée de capter le rayon réfléchi. Le laser
utilisé par les lecteurs de CD est un laser infrarouge (possédant une
longueur d'onde de 780 nm) car il est compact et peu coûteux. Une
lentille située à proximité du CD focalise le faisceau laser sur les alvéoles.
Un miroir semi réfléchissant permet à la lumière réfléchie d'atteindre la
cellule photoélectrique, comme expliqué sur le dessin suivant :
Le laser utilisé pour lire les CD a une longueur d'onde de 780 nm dans
l'air. Or l'indice de réfraction du polycarbonate étant égal à 1.55, la
longueur d'onde du laser dans le polycarbonate vaut 780 / 1.55 = 503nm
= 0.5µm.
La profondeur de l'alvéole correspond donc à un quart de la longueur
d'onde du faisceau laser, si bien que l'onde se réfléchissant dans le creux
parcourt une moitié de longueur d'onde de plus (un quart à l'aller plus un
quart au retour) que celle se réfléchissant sur le plat.
De cette façon, lorsque le laser passe au niveau d'une alvéole, l'onde et
sa réflexion sont déphasées d'une demi-longueur d'onde et s'annulent
(interférences destructrices), tout se passe alors comme si aucune
lumière n'était réfléchie. Le passage d'un creux à un plat provoque une
chute de signal, représentant un bit.
C'est la longueur de l'alvéole qui permet de définir l'information. La taille
d'un bit sur le CD, notée "T", est normalisée et correspond à la distance
parcourue par le faisceau lumineux en 231.4 nanosecondes, soit 0.278µm
à la vitesse standard minimale de 1.2 m/s.
D'après le standard EFM (Eight-to-Fourteen Modulation), utilisé pour le
stockage d'information sur un CD, il doit toujours y avoir au minimum
deux bits à 0 entre deux bits consécutifs à 1 et il ne peut y avoir plus de
10 bits consécutifs à zéro entre deux bits à 1 pour éviter les erreurs.
C'est pourquoi la longueur d'une alvéole (ou d'un plat) correspond au
minimum à la longueur nécessaire pour stocker la valeur OO1 (3T, c'est-
à-dire 0.833µm) et au maximum à la longueur correspondant à la valeur
00000000001 (11T, soit 3.054µm).
Structure logique
Un CD-R, qu'il soit audio ou CD-ROM, est constitué, d'après le Orange
Book, de trois zones constituant la zone d'information (information
area) :
La zone Lead-in Area (parfois notée LIA) contenant uniquement des
informations décrivant le contenu du support (ces informations sont
stockées dans la TOC, Table of Contents). La zone Lead-in s'étend du
rayon 23 mm au rayon 25 mm. Cette taille est imposée par le besoin de
pouvoir stocker des informations concernant un maximum de 99 pistes.
La zone Lead-in sert au lecteur de CD à suivre les creux en spirale afin de
se synchroniser avec les données présentes dans la zone programme
La zone Programme (Program Area) est la zone contenant les données.
Elle commence à partir d'un rayon de 25 mm, s'étend jusqu'à un rayon
de 58mm et peut contenir l'équivalent de 76 minutes de données. La
zone programme peut contenir un maximum de 99 pistes (ou sessions)
d'une longueur minimale de 4 secondes.
La zone Lead-Out (parfois notée LOA) contenant des données nulles (du
silence pour un CD audio) marque la fin du CD. Elle commence au rayon
58 mm et doit mesurer au moins O.5 mm d'épaisseur (radialement). La
zone lead-out doit ainsi contenir au minimum 6750 secteurs, soit 90
secondes de silence à la vitesse minimale (1X).
Un CD-R contient, en plus des trois zones décrites ci-dessus, une zone
appelée PCA (Power Calibration Area) et une zone PMA (Program Memory
Area) constituant à elles deux une zone appelé SUA (System User Area).
La PCA peut être vue comme une zone de test pour le laser afin de lui
permettre d'adapter sa puissance au type de support. C'est grâce à cette
zone qu'est possible la commercialisation de supports vierges utilisant
des colorants organiques et des couches réfléchissantes différents. A
chaque calibration, le graveur note qu'il a effectué un essai. Un maximum
de 99 essais par media est autorisé.
Caractéristiques techniques
Un lecteur CD-ROM est caractérisé par les éléments suivants :
Vitesse: la vitesse est calculée par rapport à la vitesse d'un lecteur de
CD-Audio (150 Ko/s). Un lecteur allant à 3000Ko/s sera qualifié de 20X
(20 fois plus rapide qu'un lecteur 1X).
Temps d'accès : il représente le temps moyen pour aller d'une partie du
CD à une autre.
Interface : ATAPI (IDE) ou SCSI ;
La disquette :
Le lecteur de disquettes permet de sauvegarder et de lire des disquettes.
Seulement, il est en voie de disparition car la capacité n'est que de 1.44
Mo, voire pire : 720 Ko ! De plus il est très lent. C'est pour cette raison
qu'on lui préfère le CD.
La disquette contient un petit disque en matière plastique pouvant être
Une disquette est composée d'un disque que l'on pourrait comparer à un
plateau du disque dur.
Le bus ISA
La version originale du bus ISA (Industry Standard Architecture),
apparue en 1981 avec le PC XT, était un bus d'une largeur de 8 bits
cadencé à une fréquence de 4,77 MHz.
En 1984, avec l'apparition du PC AT (processeur Intel 286), la largeur du
bus est passée à 16 bits et la fréquence successivement de 6 à 8 MHz,
puis finalement 8,33 MHz, offrant ainsi un débit théorique maximal de 16
Mo/s (en pratique seulement 8 Mo/s dans la mesure où un cycle sur deux
servait à l'adressage).
Le bus ISA permettait le bus mastering, c'est-à-dire qu'il permettait de
communiquer directement avec les autres périphériques sans passer par
le processeur. Une des conséquences du bus mastering est l'accès direct
à la mémoire (DMA, pour Direct Memory Access). Toutefois le bus ISA
ne permettait d'adresser que les 16 premiers mégaoctets de la mémoire
vive.
Jusqu'à la fin des années 1990 le bus ISA équipait la quasi-totalité des
ordinateurs de type PC, puis il a été progressivement remplacé par le bus
PCI, offrant de meilleures performances.
Connecteur ISA 8 bits :
Le bus MCA
Le bus MCA (Micro Channel Architecture) est un bus propriétaire
amélioré conçu par IBM en 1987 afin d'équiper leur gamme d'ordinateurs
PS/2. Ce bus, d'une largeur de 16 et 32 bits, était incompatible avec le
bus ISA et permettait d'obtenir un taux de transfert de 20 Mo/s.
Le bus EISA
Le bus EISA (Extended Industry Standard Architecture), a été mis au
point en 1988 par un consortium de sociétés (AST, Compaq, Epson,
Le bus VLB
En 1992 le bus local VESA (VLB pour VESA Local Bus) a été mis au
point par l'association VESA (Video Electronics Standard Association sous
l'égide de la société NEC) afin de proposer un bus local dédié aux
systèmes graphiques. Il s'agit d'un connecteur ISA 16-bits auquel vient
s'ajouter un connecteur supplémentaire de 16 bits :
Le bus VLB est ainsi un bus 32-bit prévu initialement pour fonctionner à
une fréquence de 33 MHz (fréquence des premiers PC 486 de l'époque).
Le bus local VESA a été utilisé sur les modèles suivants de 486
(respectivement 40 et 50 MHz) ainsi que sur les tout premiers Pentium,
mais il a rapidement été remplacé par le bus PCI.
L’objet de ce document est d’expliquer comment chacune des informations manipulées par
l’ordinateur est traduite en une suite de bits. On dit qu’elles sont codées en binaire.
4.1.1. La base 2
Pour coder un nombre en base 2, il faut le décomposer en une suite de multiples de 2. C’est à
dire que l’on va l’écrire sous la forme :
Pour faire des conversions en binaire, il est utile de connaître le début de la table des multiples
de 2 :
20 1
21 2
22 4
23 8
24 16
25 32
26 64
27 128
28 256
29 512
210
1
0
2
4
Exemples :
4.1.2. L’Octal
L’octal est le codage en base 8. Suivant le même principe on utilise les chiffres entre 0 et 7
pour coder les nombres en octal.
Pour faire des conversions en octal, il est utile de connaître le début de la table des multiples
de 8 :
80 1
81 8
82 64
83 512
Exemples :
Il est intéressant de noter qu’un chiffre octal peut se coder directement en binaire sur 3 bits.
0 000
1 001
2 010
3 011
4 100
5 101
6 110
7 111
Octal : 2 5 3 1 6
4.1.3. L’Hexadécimal
L’hexadécimal est le codage en base 16. On utilise cette fois les chiffres entre 0 et 9 puis les
lettres A(10) B(11) C(12) D(13) E(14) F(15).
Chaque valeur an, an-1, … , a2, a1, a0 est comprise entre 0 et 15.
Pour faire des conversions en hexadécimal, il est utile de connaître le début de la table des
multiples de 16 :
160 1
161 16
162 256
Exemples :
Il est intéressant de noter qu’un chiffre hexadécimal peut se coder directement en binaire sur 4
bits.
0 0000 8 1000
1 0001 9 1001
2 0010 A 1010
3 0011 B 1011
4 0100 C 1100
5 0101 D 1101
6 0110 E 1110
7 0111 F 1111
Hexadécimal : 2 9 5 1 E
Les instructions exécutables par la machine sont celles contenues dans le jeu d’instructions du
microprocesseur (voir support de cours sur la structure de la machine).
Chacune de ces instructions possède un code opération qui permet de l’identifier. Pour chaque
instruction, on indique également des opérandes.
L’ensemble est codé sur un mot de 16 ou 32 bits suivant la machine.
COP Opérandes
Le code ASCII
Le code ASCII (American Standard Code for Information Interchange) est celui le plus
généralement utilisé dans les ordinateurs d’aujourd’hui.
Voir table en annexe.
Tout caractère est codé sur un octet, c’est à dire 8 bits.
Une donnée numérique stockée dans une variable de type caractère ou chaîne de caractères
sera codée en ASCII.
Exemples :
Le code EBCDIC
Le code EBCDIC (Extended Binary Coded Decimal Interchange Code), essentiellement utilisé
par IBM est également un code représentant les caractères sur un octet.
ZONE NUMERIQUE
4 bits 4 bits
Exemples :
Pour coder les informations numériques, il existe différents systèmes de codage suivant la
nature des données, l’utilisation que l’on veut en faire et la précision souhaitée.
La donnée est stockée dans un mot mémoire. Suivant la machine, un mot mémoire a une taille
variable généralement 16 bits, mais ce peut être aussi sur certaines machines 8 bits (ex : PC-
XT), 32 bits (ex : Pentium ou Motorola), voire 64 bits (machines scientifiques).
Par conséquent les entiers que l’on peut coder avec ce système doivent être compris entre 0 et
2n-1 (n étant le nombre de bits du mot).
Les entiers sont alors compris entre : - (2n-1 -1) et + (2n-1 -1)
X = S * M * 10E
S est le signe du nombre
Exemples :
Exemples :
Sources de référence
Support propre a L’OFPPT
Les site web :
http://www.commentcamarche.net
http://www.alphaquark.com/Informatique/Definition_ordinateur.htm