Adr Tou Spe 0040 - 02
Adr Tou Spe 0040 - 02
Adr Tou Spe 0040 - 02
ANNEXE I - APPENDICE 5
SPECIFICATIONS TECHNIQUES
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ADR 12-002 Ŕ Annexe I Ŕ Appendice 5
ADR->TOU-SPE-0040 rév : 2 statut :APP
Spécifications techniques
SOMMAIRE
1 GLOSSAIRE ..................................................................................................................................... 5
2 REGLEMENTATION, CODES ET NORMES .................................................................................. 5
2.1 Généralités ................................................................................................................................ 5
2.2 Normes ...................................................................................................................................... 5
3 AVERTISSEMENTS......................................................................................................................... 6
4 PRESCRIPTIONS GENERALES DE CHANTIER ........................................................................... 7
5 TRAVAUX DE GROS ŒUVRE ET DE GENIE CIVIL ...................................................................... 8
5.1 Objet .......................................................................................................................................... 8
5.2 Etudes géotechniques .............................................................................................................. 9
5.3 Terrassement .......................................................................................................................... 10
5.4 Travaux de Gros œuvre .......................................................................................................... 15
5.5 Voiries et réseaux divers (VRD) .............................................................................................. 49
6 SECOND ŒUVRE ......................................................................................................................... 73
6.1 Parois verticales extérieures et intérieures légères ................................................................ 73
6.2 Menuiseries ............................................................................................................................. 91
6.3 Ventilation chauffage climatisation ........................................................................................ 106
6.4 Plomberie sanitaire ............................................................................................................... 121
6.5 Aspects de Sureté et de Sécurité ......................................................................................... 136
7 SYSTEME ELECTRIQUE ............................................................................................................ 163
7.1 Domaine dřapplication ........................................................................................................... 163
7.2 Abréviations .......................................................................................................................... 164
7.3 Classification des consommateurs électriques ..................................................................... 164
7.4 Normes et règlements ........................................................................................................... 164
7.5 Prescriptions générales ........................................................................................................ 164
7.6 Documents de Référence ..................................................................................................... 165
7.7 Description et principe de disposition des postes de transformation .................................... 166
7.8 Avertissement sur la tension de distribution ......................................................................... 167
7.9 Alimentation des Ouvrages ................................................................................................... 168
7.10 Alimentation moyenne tension ........................................................................................ 173
7.11 Groupes électrogènes de secours................................................................................... 180
7.12 Distribution basse tension ............................................................................................... 186
7.13 Installation des équipements électriques ........................................................................ 194
7.14 Installation de lřalimentation électrique ............................................................................ 195
7.15 Installation des armoires de commande et protection ..................................................... 195
7.16 Installation des conduites électriques .............................................................................. 195
7.17 Installation de lřéclairage ................................................................................................. 196
1 31/10/13 Alignement
1 GLOSSAIRE
CNERIB : Centre National dřEtudes et Recherches Intégrés du Bâtiment
CCTP : Cahier des Clauses Techniques Particulières (résultat des études réalisées par
lřEntrepreneur)
CSTB : Centre Scientifique et Technique du Bâtiment
CTC : Organisme National Algérien de Contrôle Technique de la Construction
DTU : Documents Techniques Unifiés
ERP : Etablissements Recevant du Public (Sécurité Incendie)
ACERMI : Association pour la CERtification des Matériaux Isolants
Dans le cas où des normes ou des réglementations sont contradictoires, lřEntrepreneur appliquera les
plus contraignantes, sauf accord contraire du Maître dřOuvrage.
LřEntrepreneur peut soumettre à lřapprobation du Maître dřOuvrage des modifications aux présentes
spécifications techniques, sous réserve que les performances ne soient pas inférieures à celles
indiquées dans le présent programme. Pour être mise en œuvre, une modification devra être
approuvée par le Maître dřOuvrage.
Les matériaux, éléments ou procédés nouveaux non homologués ne seront admis que sřils ont fait
lřobjet dřun avis technique de la part du Centre National dřEtudes et Recherches Intégrés du Bâtiment
(CNERIB) ou du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB), sans aucune réserve ni avis
défavorable ou dřun cahier des charges approuvé par le bureau de contrôle.
2.2 Normes
Les travaux seront exécutés suivant les Règles de l'Art et lřEntrepreneur devra se conformer pour
l'exécution de lřOuvrage aux conditions stipulées dans les lois, décrets, arrêtés, circulaires se
rapportant aux travaux effectués, ainsi quřaux textes de référence suivants :
- Les Normes algériennes applicables
- Les Documents Techniques de Référence algériens
- Les Normes françaises et européennes homologuées ou enregistrées applicables
En cas de contradiction entre une norme algérienne et une autre norme, la norme algérienne
prévaudra. Il est entendu que la conformité aux autres normes, lorsquřelles sont citées dans le présent
document, ne peut se faire quřen lřabsence de normes algériennes équivalentes.
3 AVERTISSEMENTS
Les présentes prescriptions techniques sont la base de lřélaboration de lřoffre technique. Elles
pourraient être enrichies, améliorées, ou même modifiées (solutions alternatives), sous réserve de
lřaccord écrit du Maître dřOuvrage.
Le descriptif des différents lots est donné à titre indicatif et nřest pas limitatif. Il appartient à
lřEntrepreneur de vérifier toutes les données.
LřEntrepreneur est censé avoir une parfaite connaissance des réglementations en vigueur; le présent
document, non exhaustif, constitue donc un simple rappel.
LřEntrepreneur devra se rendre compte par une visite préliminaire au dépôt de son offre, de lřétat des
lieux, des possibilités dřaccès, des difficultés éventuelles dřexécution des travaux et en général des
sujétions locales à prendre en considération.
LřEntrepreneur est réputé connaître la nature du terrain et lřemplacement du chantier, ainsi que les
possibilités dřaccès, les disponibilités en eau, énergie, liaisons téléphoniques et plus généralement,
les conditions locales du site ou seront exécutés les travaux.
LřEntrepreneur doit réaliser lřensemble des travaux suivant les règles fondamentales de lřart de sa
profession, conformément aux réglementations, normes, prescriptions, règles de calculs, cahier des
clauses techniques, cahier des clauses spéciales et documents annexes DTU ou DTR propres à
chaque corps dřétat, en vigueur à la date de remise des offres.
LřEntrepreneur doit utiliser les matériaux et produits de premier choix, dont les caractéristiques,
dimensions, formes, qualités de matériaux employés dans les travaux, sont fixées en fonction des
cahiers des clauses techniques du DTU ou DTR en vigueur de chaque corps dřétat, mis à jour à la
date de remise des offres.
L'Entrepreneur assurera sous sa responsabilité pleine et entière, la protection et la bonne tenue des
immeubles voisins et des espaces publics, et devra être titulaire d'une assurance spéciale, couvrant
les risques aux existants et aux avoisinants pendant toute la durée du chantier et garantissant le
Maître dřOuvrage contre tous recours.
L'Entrepreneur devra réparer à ses frais, toutes dégradations de son fait, causées aux ouvrages de la
voie publique ainsi qu'aux propriétés voisines, affectées par les travaux.
Les voies de circulation publiques ne devront en aucun cas être encombrées. Les réparations pour
détériorations des voies seront à la charge de lřEntrepreneur. Toutes précautions devront être prises
pour leur maintien en bon état.
LřEntrepreneur devra prévoir toutes les mesures qui sřimposent pour ne pas occasionner de
dommages ou motiver de réclamations de quelque nature que ce soit de la part des tiers. Sřil y avait
un préjudice quelconque à leur endroit, la réparation intégrale serait à la charge de lřEntrepreneur. Le
Maître dřOuvrage ne pourrait en aucun cas être tenu pour responsable.
LřEntrepreneur met en œuvre tout moyen afin d'assurer un chantier à faibles nuisances, notamment:
- évacuation des eaux usées dans le réseau prévu à cet effet
- protections du réseau dřeau potable afin d'éviter l'engouffrement de matériaux (terre, sable,
déchets) et notamment par le traitement des eaux de ruissellement
- aire de lavage des véhicules en sortie de chantier
- limitation des vitesses des véhicules dans l'enceinte chantier afin de prévenir toute dispersion
des poussières
- prévention des risques de pollution par fuite au moyen de bac de rétention des fluides au
moins égale à la capacité du réservoir
- aspersion d'eau par temps sec afin de prévenir toute dispersion des poussières
- définition de méthodologie limitant les nuisances (acoustiques, émissions de poussières, etc.)
- utilisation de matériels de nouvelle génération (pelles, BRH, véhicules, etc.)
Le chantier doit notamment être organisé et équipé de manière à réduire au minimum les bruits
susceptibles de troubler la tranquillité des riverains. Les engins et matériel de chantier devront être
conformes à la réglementation en vigueur et notamment la limitation du niveau sonore des bruits
aériens émis par le ou les moteurs à explosion ou à combustion interne de certains engins de
chantiers, et la limitation du niveau sonore des bruits aériens émis par les groupes
motocompresseurs, et à tous autres textes officiels à paraître. En particulier, les marteaux piqueurs et
compresseurs devront être insonorisés en tenant compte de lřévolution technique de ces matériels.
L'Entrepreneur devra préalablement à toute activité sur son chantier prendre contact avec le centre de
secours incendie principal et solliciter des instructions. Il devra, à ses frais, prendre toutes les
précautions utiles et observer toutes les consignes prescrites par ce service.
5.2.2 Généralités
Le Maître dřOuvrage fournira à lřEntrepreneur, le plan du relevé de la campagne géotechnique, ainsi
que le rapport final de la campagne.
Le but de la reconnaissance est dřobtenir le plus possible dřinformations techniques sur le terrain en
phase études afin dřévaluer la capacité portante, la profondeur dřancrage, et le type de fondations à
préconiser.
Le rapport de la campagne géotechnique, élaboré par un organisme indépendant agrée, devra fournir
des résultats dřordre indicatif concernant la nature probable du sol et du type de fondation.
LřEntrepreneur devra effectuer à ses frais tous les compléments dřétude géotechnique nécessaires.
Le Maitre dřOuvrage pourra, lui aussi, demander un complément dřétude, sřil le juge nécessaire, aux
frais de lřEntrepreneur.
5.2.3 Vérifications
LřEntrepreneur est tenu à vérifier toutes les données du rapport de la campagne géotechnique qui lui
a été remis.
Ces vérifications concernent en premier lieu les normes appliquées pour lřétablissement de ce
rapport, entre autres vérification de lřapplication du DTR BE- 1.1, du BC-2.32 relatifs à la
reconnaissance et essais et d'une façon générale, toutes les normes NA applicables aux études
géotechniques.
5.3 Terrassement
5.3.2 Généralités
5.3.2.1 Sous-sol
LřEntrepreneur doit vérifier avant de commencer les travaux quřil nřexiste pas dřobstacles souterrains
tels que conduites dřeaux, câbles électriques, etc. Il devra sřassurer de la nature du sol et de tous les
aspects pouvant affecter les travaux de terrassement avant dřentamer les travaux.
LřEntrepreneur se chargera de recueillir tous les documents graphiques mentionnant ces réseaux et
de les identifier sur le terrain au moyen dřinstruments appropriés (détecteurs de métal et sondage à la
main etc..).
Préalablement à tous travaux, lřEntrepreneur sollicitera toutes les autorisations nécessaires auprès
des autorités compétentes.
5.3.2.2 Implantation
LřEntrepreneur doit sřassurer de la précision des relevés topographiques. Sřil est nécessaire, il devra
effectuer toutes les opérations topographiques complémentaires pour lřimplantation de ses ouvrages.
LřEntrepreneur restera seul responsable des erreurs quřil aurait pu commettre et en supportera les
conséquences quelles que soient lřimportance et lřépoque de leur découverte.
LřEntrepreneur aura à sa charge l'implantation des Ouvrages sur le terrain, tant en planimétrie qu'en
altimétrie et sous le contrôle du Maître dřOuvrage.
Ces implantations seront exécutées à partir d'un repère assez central, très correctement coté,
soigneusement protégé jusqu'à la fin des travaux et auquel devront se référer tous les corps de
métiers intéressés. Ce repère central est à fournir et à implanter par lřEntrepreneur avec l'accord du
Maître dřOuvrage.
LřEntrepreneur sera tenu de fournir, pour l'ensemble des opérations, les appareils nécessaires soit :
niveaux, cercles, jalons, piquets, cordeaux, etc. Les piquets, bornes et chaises d'implantation devront
recevoir un patin de ciment formant scellement avec le sol naturel, pour empêcher tout déplacement.
Les piquets et repères devront être conservés en bon état. En cas de nécessité, ils seront rétablis ou
remplacés par lřEntrepreneur.
Les côtes d'altitude et les numéros seront tamponnés au pochoir sur les piquets, bornes et chaises.
Au fur et à mesure de l'avancement des travaux, lřEntrepreneur devra marquer le niveau (0,00) sur les
ouvrages bruts.
5.3.3 Fouilles
Les excavations pour fouilles sont exécutées selon le DTR BE- 1.2 applicable aux travaux de
terrassement pour bâtiments.
En cas de dommages à un réseau, même légers, lřEntrepreneur en informe sans délai lřexploitant
concerné et en rend compte au Maître dřOuvrage, qui décidera des actions à mener. Il reste dans tous
les cas responsable des dégâts quřil aura pu causer et exécutera tous les travaux de réparation
nécessaires à ses frais. Il est rappelé que demeurent à la charge de lřEntrepreneur tous les travaux de
protection, de sauvegarde des ouvrages riverains, publics ou privés, souterrains ou non, susceptibles
dřêtre endommagés par les travaux. De même, sont à sa charge les travaux dřépuisement des eaux
souterraines et de mise hors dřeau du chantier.
LřEntrepreneur organisera son planning des travaux de manière à ce que les fouilles soient exécutées
et remblayées en un minimum de temps. Lorsque les fouilles en tranchées coupent une route,
lřEntrepreneur tâchera dans la mesure du possible dřexécuter tous les travaux avant la fin de journée
de manière à réduire les risques liés à la circulation de nuit. En tout état de cause, une signalisation
adéquate devra être prévue pour ces travaux.
La tranchée doit être suffisamment large pour y permettre un travail aisé des ouvriers, tout en
respectant les valeurs minimales autorisées. Ainsi, pour les canalisations dřadduction dřeau et
dřassainissement, la largeur minimale L de la tranchée en fond de fouille sera égale au diamètre
nominal DN de la canalisation, augmentée de chaque coté dřune valeur l déterminée en fonction de
plusieurs paramètres, conformément à la norme NF EN 1610.
La dimension des fouilles pour regards et boîtes de branchement est égale à la dimension extérieure
de lřouvrage augmentée de 0,50 m de part et dřautre.
LřEntrepreneur informera le Maitre de lřOuvrage de lřexécution de la fouille de tranchée, lequel
lřinspectera avant de donner son accord pour la pose des canalisations.
Il est utile de rappeler que les canalisations et les câbles posés en tranchée ou sous fourreaux
devront être marqués par un repérage obligatoire du parcours, indestructible et conforme aux normes
en vigueur en Algérie (notamment grillage avertisseur est placé à 0,30m pour tous les réseaux, au-
dessus des câbles ou canalisations).
Les sur-profondeurs des divers points des fonds de fouilles par rapport aux niveaux fixés sont
inférieures à 5 cm.
Les sur-profondeurs et sur-largeurs supérieures aux tolérances sont remblayées de manière à ne pas
modifier les conditions dřappuis des fondations. Toutefois, et notamment en cas de sur-profondeur, il
appartiendra au Maître dřOuvrage de décider si cette sur-profondeur doit être remblayée ou comblée
par la maçonnerie de fondation.
Lorsque la fouille est exécutée par les moyens mécaniques, lřextraction des déblais est arrêtée plus
haut que la cote de fond prévue, et en dedans du tracé prévu pour les parois, de façon à éviter
lřameublissement du fond et des parois par les griffes de lřengin. La finition de la fouille est réalisée,
soit à la main, soit par un procédé ne présentant pas les inconvénients ci Ŕ dessus.
L'emploi d'explosifs est limité par l'obligation de ne pas ébranler le terrain ni les maçonneries voisines.
En fond de fouille, l'action des explosifs ne doit pas disloquer le terrain en dessous du niveau prévu,
La finition du fond et des parois devra être réalisée par d'autres moyens.
5.3.4.1 Décapage
Un décapage est prévu suivant profils, il consiste à débarrasser le terrain de toutes terres végétales
qui lřoccupent et à aménager un plan de base pour lřexécution des fouilles. Ces travaux seront
exécutés par des moyens mécaniques pour obtenir les profils et côtes finis indiqués au plan.
Sauf indications contraires, le décapage est prévu sur toute la surface du terrain sur une profondeur
moyenne de 0,20 m. Il consiste à débarrasser le terrain de toutes les terres et à les stocker dans un
endroit où elle peut être gardée proprement dans le but éventuel dřêtre utilisée en fin de chantier pour
lřaménagement des espaces verts.
LřEntrepreneur devra entreprendre lřexécution de tous les remblais aux profils indiqués, il utilisera
toutes les terres convenables provenant des déblais.
Le terrain à remblayer devra toujours être débarrassé de tout ce qui pourrait provoquer des
tassements ultérieurs. Le cas échéant, des mesures spéciales seront prises pour éviter les
glissements des remblais pouvant résulter de lřinclinaison du terrain dřassise.
Les remblais ne doivent contenir ni mottes, ni gazons, ni souches, ni débris dřautres végétaux de
dimension supérieure à 10 cm. Les plâtras et les gravois hétérogènes (ferrailles, matières organiques)
sont interdits.
Les vases, les terres fluentes et les tourbes sont toujours exclus des remblais. Les terres légères,
graveleuse ou tufeuses extraites des fouilles, ou dřune autre provenance, sont réservées dans la plus
grande mesure possible, pour les couches supérieures et les talus du remblai.
Les déblais de carrière et les blocs rocheux peuvent être utilisés pour la constitution des remblais,
sous réserve que les vides soient remplis par un remblai de bonne nature.
Les remblais sur canalisation ou câbles enterrés, comporteront avant toute opération, un bourrage
soigné de tous les vides existants au-dessus et sur les cotés, de manière à éviter toute détérioration
par suite du damage des remblais supérieurs.
Le lit de pose, lřenrobage et le calage des canalisations dřeau seront exécutés conformément à la
norme NF EN 1610. Le lit de pose doit être réalisé avec des matériaux calibrés, sables, tout venant,
graves de 0,15 etc.
Le remblai directement en contact avec la canalisation, jusquřà une hauteur uniforme de 10 cm au-
dessus de sa génératrice supérieure, doit être constitué du même matériau que celui du lit de pose.
Le remblaiement est alors réalisé jusquřà une hauteur dřau moins 10 cm au-dessus de la génératrice
extérieure supérieure de la conduite. Le compactage doit être réalisé exclusivement sur les parties
latérales de la tranchée, hors de la zone occupée par le tube, afin dřobtenir un calage efficace des
flancs de la canalisation. Le compactage sera réalisé par des outils à main exclusivement. En aucun
cas le remblaiement des tranchées ne pourra être exécuté avant que la position des conduites ait été
relevée, reportée sur des plans soigneusement cotés par LřEntrepreneur et vérifiés par le Maître
dřouvrage.
La face supérieure des remblais sera toujours arasée aux niveaux correspondant à la mise en œuvre
des ouvrages supérieurs demandés par les plans et les coupes du projet. Aucun tassement après
exécution des ouvrages ne sera admis et lřEntrepreneur sera tenu de réparer, à ses frais, les
détériorations constatées, résultant de lřaffaissement des remblais.
La mise en œuvre des remblais sera exécutée en commençant par les points les plus bas. Ils sont
exécutés par couches horizontales, ou présentant une légère inclinaison vers lřextérieur, dont
lřépaisseur est, sauf dispositions contraires du marché, de 20 cm avant compression.
Chaque couche est compactée au moyen de rouleaux compresseurs ou par tout autre engin Le
compactage des matériaux de remblai devra être effectué suivant la méthode PROCTOR.
Avant la mise en place de matériaux de remblais, la surface exposée devra être scarifiée et humidifiée
jusquřà 2 % à 3 % au-dessus de la teneur en eau optimale et compactée jusquřà 95 % de la densité
maximale.
Les pierres de plus de 20cm de diamètre devront être éliminées. Les matériaux de la couche de
fondation devront être répandus en couches de 15cm puis compactées jusquřà 95 % dřO.P.M.
La couche de base devra être placée directement au-dessus de la couche de fondation compactée en
couches de 15cm dřépaisseur maximum, puis compactée à 95 % au minimum de la densité
3
maximum. Tous les 38 m de remblai mis en œuvre, au maximum, un contrôle sera effectué et soumis
à lřapprobation du Maitre de lřOuvrage.
Si des moyens mécaniques appropriés permettent, selon la nature des terres, de compacter des
couches dřépaisseur supérieure à 20 cm, il appartient à lřEntrepreneur de proposer lřemploi de ces
moyens au Maître dřOuvrage.
Aucun matériau ne devra être répandu sur surface boueuse. Chaque couche de remblayage devra
être humidifiée avant le comptage. Lřarrosage devra être uniforme, de façon à ce quřil nřy ait pas de
flaque dřeau durant et après les opérations de compactage. Les matériaux devenus trop humides,
devront être scarifiés et asséchés ou enlevés et remplacés par lřEntrepreneur sans frais
supplémentaires.
Nivellement :
Toutes les surfaces à lřintérieur des limites du Site, y compris les surfaces excavées et les surfaces
remblayées, ainsi que les surfaces de transition, devront être nivelées de façon uniforme.
La surface finie devra être unie, compactée et dřun niveau ou dřune pente uniforme entre les points où
les côtes de niveau sont indiquées ou existantes.
5.3.4.4 Stockage
En cours de travaux, entre les fouilles et le remblai, les terres seront stockées sur le terrain, aux
endroits désignés par le Maître dřOuvrage.
DTR BC-2.41 Règles de conception et de calcul des structures en béton armé CBA93
DTR BC-2.42 Règle de conception et de calcul des parois et murs en béton Banché
DTR BC-2.44 Règle de conception et de calcul des structures en acier CCM 97
DTR BC 2-47 Règlement Neige et Vent Ŕ R.N.V 99 -
DTR BC-2.48 Règles Parasismique Algérienne RPA 99 Version 2003
DTR-BE 1.31 Règles dřexécution des travaux de fondations superficielles
DTR BE- 1.32 Travaux de fondation profonde
DTR-BE 2.1 Règles dřexécution des travaux de construction dřouvrages en béton armé
DTR BE-2.1a Règles dřexécution des chapes et dalles à base de liants hydrauliques
DTR BE-2.1b Règles particulières dřexécution des dalles et volées dřescaliers préfabriqués en
béton armé posées sur appuis horizontaux
DTR E 4.1 Travaux dřétanchéité des toitures Ŕ terrasses et des toitures inclinées
DTR E- 4.2 Travaux dřétanchéité des joints dans les constructions préfabriquées en grands
panneaux
Bétons :
NA 427 Bétons Ŕ Détermination de la résistance à la compression des éprouvettes
NA 428 Bétons Ŕ détermination de la résistance à la flexion des éprouvettes
NA 430 Bétons Ŕ Détermination de la résistance à la traction par fendage des éprouvettes
NA 438 Béton - Classification selon la résistance à la compression
NA 778 Béton. Définition et classification des environnements chimiquement agressifs.
Recommandations pour la formulation des bétons
NA 1966 Eau de gâchage pour bétons - Spécifications d'échantillonnage, d'essais et
d'évaluation de l'aptitude à l'emploi, y compris les eaux de processus de l'industrie du
béton, telle que l'eau de gâchage pour béton
NA 2592 Bétons - Laitier expansé
NA 2593 Bétons de construction - Laitier granulé
NA 2597 Bétons - Mise en place par aiguille vibrante
NA 2606 Bétons - Mise en œuvre des bétons de structure
NA 2610 Bétons - Mise en place par piquage
NA 2791 Analyse chimique du béton durci - Généralités
NA 5092 Essai pour béton frais - Prélèvement
NA 5093 Essai pour béton durci - Confection et conservation des éprouvettes pour essais de
résistance
NA 5102 Essai pour béton frais - Essais d'affaissement
NA 5103 Essai pour béton frais - Essai Vébé.
NA 5577 Béton cellulaire autoclavé - Mode de prélèvement des éprouvettes
NA 5578 Béton cellulaire autoclavé - Détermination de la masse volumique apparente
NA 5579 Béton cellulaire autoclavé - Détermination de la résistance à la compression
NA 5580 Béton cellulaire autoclavé - Détermination de la charge à la rupture et du coefficient
de sécurité des dalles
NA 5581 Béton cellulaire autoclavé - Détermination de la résistance en traction par flexion
NA 5582 Béton cellulaire autoclavé - Détermination de la stabilité dimensionnelle
NA 5583 Béton cellulaire autoclavé - Détermination de l'absorption d'eau par capillarité
NA 16002 Béton - Spécification, performances, production et conformité (eqv. EN 206-1 P 18-
325, EN 206-1)
NA 16217 Règles de calcul- Méthode de prévision par le calcul du comportement au feu des
structures en béton
NA 2596 Bétons - Bétons prêts à l'emploi (eqv. NF P 18-305)
Granulats :
NA 455 Granulats - Essais pour déterminer les caractéristiques géométriques des granulats -
Evaluation des fines - Equivalent de sable
NA 257 Granulats - Détermination de l'homogénéité des granulats (D>_ 4mm)
Liants hydrauliques :
NA 523 Liants hydrauliques - Techniques des essais - Sable normal et mortier normal
NA 5026 Liants hydrauliques - Vérification de la qualité des livraisons - Emballage et marquage
NA 5031 Liants hydrauliques - Ciment prompt naturel
NA 5033 Liants hydrauliques - Ciments pour travaux dans les milieux moyennement agressifs
NA 5039 Liants hydrauliques - Guide d'utilisation des ciments
NA 442 Ciment - Composition, spécifications et critères de conformité des ciments courants
(eqv. NF EN 197-1)
NA 443 Ciment pour travaux dans les milieux fortement agressifs
NA 5040 Ciment - Evaluation de la conformité
Adjuvants :
NA 774 Adjuvants pour bétons, mortier et coulis définition, exigence, conformité
NA 815 Adjuvants pour bétons, mortiers et coulis - Bétons de référence pour adjuvants
NA 818 Adjuvants pour bétons, mortiers et coulis : Détermination de la quantité dŘeau de
gâchage des bétons et mortiers adjuvantés soumis aux essais dřefficacité à
maniabilité constante 1ère éd.
NA 1940 Adjuvants pour bétons, mortiers et coulis - Ciment de référence
Bois de coffrage :
NA 599 à 606 Bois
Normes Européennes :
NF P 15.301 Définition, classification et Spécification des Ciments
NF P 15.306 à 308 Liants hydrauliques
NF P 18.103 Définition et classifications des bétons et des mortiers
NF P 18.301 à 304 Granulats lourds pour bétons et Mortiers ISO 6783
NF P 18.306 à 309 Granulats légers pour Bétons ISO 6783
NF P 18.303 Eaux de Gâchage pour Bétons et Mortiers ISO 6274
NF P 18-451 Bétons Essai d'affaissement
NF P 18.103 Adjuvants pour Bétons et Mortiers
NF A A45 46.012 et 47 Acier pour béton armé, ronds lisses, barres à haut adhérence et treillis
Soudés
NF A A45 46.012 et 47 Armatures pour béton précontraint
NF A A45 46.012 et 47 Profilés Laminés à chaud
NF A A45 46.012 et 47 Profilé à froid
NF A35-015 Aciers pour béton armé - Aciers soudables lisses - Barres et couronnes
NF EN 197-1 Composition, spécifications et critères de conformité des ciments courants
NF EN 13225 Produits préfabriqués en béton - Éléments de structure linéaires
NF DTU 23.3 P3 Travaux de bâtiment Ossatures en éléments industrialisés en béton
NF EN 206-1 Béton - Partie 1 : spécification, performances, production et conformité
NF EN 1008 Eau de gâchage pour bétons - Spécifications d'échantillonnage, d'essais et
d'évaluation de l'aptitude à l'emploi, y compris les eaux des processus de
l'industrie du béton, telle que l'eau de gâchage pour béton
Eurocodes :
5.4.1 Généralités
LřEntrepreneur exécutera tous les ouvrages en béton requis avec la garantie que toutes les
stipulations des dessins, spécifications, règlements et documents contractuels divers seront
respectées. Pour ce faire, il prendra au préalable connaissance du relief et de la nature du sol,
fournira tous les matériaux et matériels nécessaires à l'exécution de lřOuvrage, exécutera les
coffrages, entreprendra le mixage et le coulage du béton, procédera au démontage des coffrages et à
l'exécution des reprises que le Maître dřOuvrage pourra exiger. Il nettoiera le Site de tous les débris
que les travaux de bétonnage auront pu accumuler et les évacuera. Les surfaces de béton seront
propres et sans souillures.
LřEntrepreneur communiquera au Maître dřOuvrage tous les plans, notes de calcul, devis descriptifs et
autres documents techniques afin de permettre le bon déroulement de cette mission de contrôle.
En phase dřexécution, lřEntrepreneur communiquera également les méthodes des essais pratiqués
sur les matériaux ainsi que les résultats obtenus.
5.4.2.1 Origines
Les matériaux et matériels devront être de la meilleure qualité, conformes aux normes et règlements
cités et approuvés par le Maître dřOuvrage. LřEntrepreneur soumettra par écrit à lřagrément du Maître
dřOuvrage au plus tard trente (30) jours avant le commencement des travaux :
- Les noms, adresses et références de ses fournisseurs en ce qui concerne les fournitures,
matériaux ou matériels à incorporer dans les travaux dont il précisera en outre la spécification
exacte;
- La désignation précise lřemplacement des carrières, soit quřil entend exploiter, soit où il désire
sřapprovisionner;
- Les lieux dřemprunt des matériaux ou remblais, les lieus de dépôt ou décharge quřil désire
utiliser.
Lřagrément du Maître dřOuvrage ne diminue en rien la responsabilité de lřEntrepreneur.
LřEntrepreneur devra, avant exécution des travaux recueillir lřagrément du Maître dřOuvrage sur la
provenance des matériaux et lui soumettre tous les procès-verbaux dřessais et tous échantillons
nécessaires.
5.4.2.2 Approvisionnement
Lřapprovisionnement en matériaux doit être assuré convenablement et des stocks doivent être
constitués le long du projet.
Les dispositions suivantes seront prises :
- Les matériaux ne pourront être approvisionnés sur le chantier quřau fur et à mesure des
besoins et/ou quřen cas dřautorisation expresse du Maître dřOuvrage
- Les matériaux refusés devront être enlevés du chantier dans un délai de huit (8) jours. En cas
dřinexécution dans ce délai, le Maître dřOuvrage exigera en urgence à lřEntrepreneur de
procéder immédiatement à cet enlèvement par un tiers à ses frais
- Le stockage des matériaux, fournitures et produits fabriqués sera rationnel pour éviter les
avaries, dégradations, etc.
- Les éléments abîmés seront refusés et immédiatement enlevés du chantier
- Tout matériau ne répondant pas parfaitement à la destination prévue devra être enlevé et
remplacé par lřEntrepreneur à ses frais, même après mise en place
Ciment en sacs:
Immédiatement après leur livraison sur leur site d'utilisation, les ciments seront stockés sous une
structure à plancher en bois surélevée au-dessus du sol, sèche, étanche, bien ventilée mais sans
courant d'air et équipée si nécessaire pour absorber l'humidité. On protégera la base des sacs de
ciment de l'humidité. Ils seront stockés proches les uns des autres et d'une manière qui permette
l'accès facile et l'identification du ciment de chaque expédition. Ils seront utilisés dans le même ordre
que celui de leur livraison sur Site.
Pour des périodes inférieures à une semaine le ciment peut être stocké sur des plates-formes en bois
et couvert par des bâches étanches. Ces bâches devront protéger les côtés des plates-formes afin de
les protéger de l'eau de pluie. Le ciment laissé en stockage pour une durée de 90 jours ou plus sera
testé de nouveau. Le ciment qui ne se conformera plus aux exigences de la norme sera refusé et
immédiatement exclu du Site.
Ciment en vrac :
Le ciment en vrac sera stocké dans des silos surélevés, étanches à l'air et à l'eau. Avant leur
stockage en silo, lřEntrepreneur fournira au Maître dřOuvrage la copie certifiant par le fabricant, le type
de ciment fourni et sa concordance aux spécifications et agréments.
Agrégats :
Pour chaque classe granulaire, la même et unique provenance devra être conservée pour lřexécution
de la totalité de la fourniture afférente à un lot déterminé. Toutefois, des granulats de plusieurs
provenances, pourront être acceptés par le Maître dřOuvrage si des études et essais préalables ont
été effectués sur les granulats de chaque provenance et si lřEntrepreneur les a soumis à lřagrément
du Maître dřOuvrage.
Les granulats dřune même classe granulaire, mais de provenances différentes, seront alors stockés
séparément.
Les agrégats seront mis en dépôt en tas et à des emplacements approuvés par le Maître dřOuvrage
Les agrégats seront déposés sur un béton maigre, des madriers en bois ou des plaques métalliques
ou stockés d'une quelconque autre manière qui empêchera la contamination par des matières
étrangères. Le béton, les madriers ou les plaques métalliques seront conçus avec des pentes vers
l'extérieur pour faciliter le drainage de leur excédent d'eau.
Les agrégats en tas seront protégés contre l'humidité atmosphérique pour maintenir relativement
constante leur propre humidité. Les agrégats seront stockés par types, avec cloisons de séparation.
Par temps chaud, des moyens seront mis en œuvre pour s'assurer que la température du béton coulé
en place n'excède pas une température de + 35 °C. Si nécessaire, les agrégats seront protégés du
rayonnement solaire direct par un bouclier efficace ou arrosé à l'eau dans les cas où l'évaporation est
importante.
Eau de gâchage :
Par temps chaud, la réserve d'eau de gâchage sera maintenue fraîche au moyen de bâche couverte
par un bouclier protecteur. Lřeau sera chimiquement neutre. En présence dřune eau de qualité
douteuse La Maitre de lřOuvrage pourra demander quřelle soit soumise à une analyse aux frais de
lřEntrepreneur.
Armatures :
A la livraison, elles seront déchargées et manutentionnées avec soin.
Les aciers seront stockés au-dessus de la surface du sol sur des plates-formes et protégés le plus
possible des heurts et des conditions produisant la rouille ou les souillures.
5.4.3.1 Ciment
Le ciment utilisé est généralement un ciment de classe Portland avec ou sans constituants
secondaires. La qualité du ciment doit être définie par lřindication de la résistance à la compression,
obtenue à 28 jours sur un mortier normal.
Le type et la qualité de ciment doivent être choisis en fonction de la nature de lřouvrage à construire,
de ses caractères structurels, sa destination, et des diverses qualités requises, compte tenu
notamment des circonstances climatiques locales temps chaud, temps froid, présence dřeau
agressive, etc. Des ciments de types différents ne seront en aucun cas utilisés conjointement.
Le ciment pour la composition des bétons sera de la classe CPA 325 sauf prescription contraire.
Chaque livraison aura été testée par le fabricant avant livraison. Celui-ci fournira une copie des
certificats des tests. Si les qualités ne sont pas satisfaisantes, le Maître dřOuvrage pourra demander à
lřEntrepreneur de modifier la provenance sans que celui-ci puisse s'en prévaloir pour demander un
supplément de prix.
Les bétons contrôlés provenant de centrales agréées seront conformes à la norme NA 2596 (eqv. NF
P 18-305) et NA 16002 ( eqv. EN 206-1, NF P 18-325)
5.4.3.2 Agrégats
Les agrégats employés devront être conformes à la norme NA 5043 (eqv. NF XP 18-540 et XP 18-
545) et provenant de carrières, de lits de rivières ou d'exploitations agrées. Ils pourront être obtenus
par concassage et désagrégation de roches dures (granit, quartzite, porphyre, calcaire).
Des certificats de conformité seront délivrés par lřEntrepreneur avant chaque livraison. Les agrégats
seront lavés avant emploi si besoin est. Ils ne devront pas contenir d'impuretés, de terre, ni d'éléments
en forme de plaquette ou d'aiguille.
LřEntrepreneur adoptera une granulométrie correspondant aux résistances escomptées et à la
destination des ouvrages. Préalablement à tous les travaux, la composition granulométrique sera
déterminée de manière à obtenir la compacité maximale en fonction des granulats proposés par
LřEntrepreneur et les résistances minimales spécifiées.
Cette composition sera déterminée, pour lřEntrepreneur, par un laboratoire agréé, les procès-verbaux
d'essais seront remis au Maître dřOuvrage. Les résultats des analyses de granulométrie des agrégats
effectuées au laboratoire devront être conformes aux exigences spécifiées dans la norme NA 5043
(eqv. NF XP 18-540 et XP 18-545).
Les agrégats ne devront contenir aucun corps organique, sel ou autres substances nuisibles aux
caractéristiques de prise ou à la résistance définitive du béton.
Un échantillon de chaque type d'agrégat (sable, gravillons, cailloux) sera fourni sur Site suffisamment
tôt à l'avance pour permettre son examen, ses tests, ainsi que la préparation des tests de béton avant
le début des travaux. Si les qualités des agrégats fournis ne sont pas satisfaisantes, le Maître
dřOuvrage pourra demander à lřEntrepreneur d'en modifier la provenance sans que celui-ci puisse
s'en prévaloir pour demander une majoration de prix.
Un temps suffisant de stockage sur site devra s'écouler pour faciliter le drainage des excédents d'eau.
Si pour une raison quelconque, durant lřexécution du Contrat, lřEntrepreneur souhaite changer de
source d'approvisionnement, il devra établir une demande de changement de fournisseur au Maître
dřOuvrage et fournir un échantillon du nouvel agrégat proposé suffisamment tôt à l'avance pour la
préparation des tests décrits auparavant pour la livraison initiale. Tout échantillon non approuvé et
toute livraison non conforme seront immédiatement évacués du site.
5.4.3.3 Adjuvants
Les adjuvants ne seront admis que lorsqu'ils seront spécifiés sur les plans de construction, les
spécifications particulières, suites aux recommandations du laboratoire de contrôle et approuvés par
le Maître dřOuvrage. Le type d'adjuvant employé dépendra de la qualité spécifique qu'on veut donner
au mélange. Le Maître dřOuvrage exigera au préalable que la nature, le pourcentage et les conditions
d'incorporation de lřadjuvant soient définies par un organisme agréé. Le dosage sera déterminé par
des essais de convenance (des essais de compression seront effectués sur un nombre dřéprouvettes
de béton. La comparaison entre les résultats dřécrasement des échantillons de béton sans adjuvant et
avec adjuvant sera faite pour sřassurer que la résistance nřest pas plus faible).
Les adjuvants éventuels seront choisis et mis en œuvre conformément aux prescriptions des textes
en vigueur et normes cités in supra. On suivra strictement les spécifications du fabricant concernant
l'emploi de son produit.
5.4.3.5 Armatures
Les armatures, exclusivement à haute adhérence, seront conformes à la norme NF A 35-016 et/ou
aux standards algériens. LřEntrepreneur devra produire les certificats de conformité des aciers à
béton effectués chez le producteur d'acier.
Les armatures devront être propres, débarrassées des écailles de rouille non adhérentes et de toutes
traces de graisse, chaux et boues.
Les surfaces de barres à béton ne devront pas présenter d'aspérités susceptibles de blesser les
ouvriers. Leur mise en forme sera exclusivement exécutée à froid. La mise en forme à chaud ainsi
que le soudage des armatures sont interdits, sauf accord du laboratoire de contrôle et/ou du Maître
dřOuvrage.
La confection et la mise en place des armatures seront exécutées en conformité avec le DTR-BE 2.1
par une main-dřœuvre qualifiée.
Ces armatures seront conformes aux plans d'exécution (qualités, diamètres, dimensions, rayons de
courbure, écartements, enrobage, etc.).
Les armatures seront débarrassées de toute souillure, trace de terre, graisse, peinture, écailles de
rouille. Tout béton qui aura fait prise autour des armatures avant leur mise en place sera enlevé et les
armatures soigneusement brossées. Les armatures seront cintrées à froid à l'aide d'une machine
agréée par le Maître dřOuvrage. Les barres déformées seront éliminées.
Toutes les coupes de barres seront exécutées à froid en utilisant des cisailles manuelles ou
électriques approuvées. Toutes les armatures seront liaisonnées à toutes intersections au moyen de
liens en fil de fer afin de prévenir les déplacements avant ou pendant la phase de coulage et
permettre au béton d'être vibré à la périphérie des aciers et compacté contre le coffrage.
LřEntrepreneur mettra en place tous les fers de montage, clips, cales, etc., pour éviter le déplacement
des armatures pendant le coulage du béton et il prévoira les armatures nécessaires à la liaison pour
les reprises de bétonnage.
Des cubes de ciment seront implantés sur les bétons de propreté en quantités suffisantes, reliés par fil
de fer aux lits inférieurs des aciers horizontaux afin d'assurer l'enrobage requis.
La dépose des armatures sur fond de coffrage ou sur béton de propreté et relevage au moment du
coulage sont strictement interdits.
5.4.3.6 Essais
Au minimum un mois avant de commencer les travaux, lřEntrepreneur sélectionnera les matériaux
qu'il compte utiliser pour la réalisation des bétons.
Il soumettra, à ses frais, des échantillons de ciment et d'agrégats fins et grossiers à un laboratoire
agréé pour réaliser les essais prévus et fixer les mélanges optimums. Ces mélanges seront ensuite
employés sans modification.
Au cas où lřEntrepreneur utilise des bétons préparés en centrale, les essais d'agrément pourront, avec
l'accord du Maître dřOuvrage, être remplacés par un certificat fourni par le vendeur et établi par un
organisme agréé, approuvé par le Maître dřOuvrage. Ce certificat devra, notamment, indiquer les
caractéristiques minimales des bétons livrés.
L'ouvrabilité du béton frais sélectionné sera notamment mesurée par l'affaissement du cône d'Abrams,
en présence du représentant du Maître dřOuvrage sur chantier. Cet essai sera conduit en appliquant
les instructions de la norme NF P 18-451.
On veillera à obtenir une qualité de béton permettant son serrage par vibration dans les coffrages ou
en fond de fouille. Les limites d'affaissement sont précisées dans les spécifications particulières.
Aucune quantité d'eau additionnelle ne sera ajoutée au mélange pour rendre le béton plus ouvrable,
sauf à la convenance et sous la direction du représentant du Maître dřOuvrage
La résistance sera mesurée par l'écrasement en compression d'éprouvettes cylindriques réalisées
avec le béton considéré au moyen de moules cylindriques de dimensions définies par la norme NA
2600 (eqv NF P 18-400). LřEntrepreneur fera ainsi procéder :
- aux essais d'étude
- aux essais de convenance
- aux essais de contrôle
aux essais d'information
Ces essais seront conduits en laboratoire, en application des instructions des normes NA 427, NA
428, NA 430.
Les spécifications particulières fixeront le nombre de prélèvements de béton à effectuer par partie
d'ouvrage, en vue de contrôler la résistance du béton conformément au DTR BE 2.1.
Des copies de tous les rapports d'essais seront transmises au Maître dřOuvrage pour approbation au
plus tard le troisième jour ouvrable après exécution de l'essai. LřEntrepreneur sera responsable de la
qualité du béton fourni sur le Site.
Exécution :
Les coffrages seront conçus pour supporter sans se déformer les cas de charges auxquels ils seront
soumis pendant les travaux :
- Pression de vent normal suivant le code en vigueur et pour une région et un site définis dans
les données de base du projet,
- Charge du béton frais, des armatures et du mode de mise en œuvre ainsi que des chocs
pouvant intervenir pendant le coulage, vibrage et prise du béton.
Leur conception permettra également un démontage facile sans causer de dommage au béton et
tiendra compte de l'aspect extérieur escompté des parements hors sol qui devront rester bruts de
décoffrage. Ils permettront un nettoyage et une préparation facile avant coulage puis un bon
écoulement du béton au moment de sa mise en œuvre, son vibrage et sa prise.
Les coffrages des faces visibles des ouvrages en béton seront doublés de contreplaqué, qualité
"coffrage", ou seront métalliques.
Les coffrages métalliques ne devront être ni bosselés, ni déchirés et permettront d'obtenir des
parements au moins égaux à ceux obtenus avec du contreplaqué. Les faces internes des coffrages
peuvent être enduites, avant montage des armatures, d'une préparation convenable (telle que huile
minérale) afin d'éviter l'adhérence du béton et à condition que cette préparation ne tache pas la
surface finie du béton. En aucun cas, cette préparation ne devra entrer en contact avec les armatures
ni avec la surface du béton en place aux joints de reprise. Les joints horizontaux et verticaux du
coffrage ne devront pas permettre l'écoulement du lait de ciment. Les coffrages ne seront pas
démontés avant que le béton n'ait atteint une dureté suffisante pour ne pas subir de dommages de ce
fait et posséder une résistance suffisante d'au moins deux fois la contrainte à laquelle le béton peut
être soumis au moment du décoffrage.
Pour les coffrages qui sont prévus réutilisables, on réparera leurs parties endommagées et les dépôts
de béton seront soigneusement enlevés. Ces coffrages seront ensuite huilés à nouveau avant
réutilisation.
Les coffrages seront démontés dans l'ordre suivant: poteaux, puis faces latérales des poutres et
solives, enfin sous faces des dalles, poutres et solives.
En cas d'utilisation de ciment Portland ordinaire, les ouvrages ne seront pas décoffrés avant un délai
au moins égal à:
- 03 jours pour les murs et surfaces verticales,
- 05 jours pour les poteaux,
- 05 jours pour les faces latérales des poutres et solives,
- 21 jours pour les étais des portes,
Les cales :
Toutes les armatures doivent être enrobées dřune épaisseur de béton suffisante comme indiquée sur
plans. En vue de réaliser cet enrobage et dřempêcher tout déplacement des armatures durant la mise
en œuvre et la vibration, des cales spéciales devront êtres disposées entre le coffrage et le ferraillage.
Réalisation au chantier :
Le ciment et les agrégats fins et grossiers seront dosés en poids avec des appareils capables de
contrôler à 1 % près le poids requis. Ces appareils seront vérifiés périodiquement et parfaitement
entretenus. Le ciment en vrac, s'il est employé, et les sacs entamés seront pesés.
Le dosage volumétrique du ciment ne sera autorisé qu'exceptionnellement. Il conviendra dans ce cas
de dosage, de mesurer systématiquement la densité apparente du ciment. Les agrégats pourront être
dosés en volume après détermination de leur densité apparente pour autant que la provenance et la
méthode de dosage des agrégats restent inchangées pendant les travaux.
Ils seront mesurés dans des caisses ou brouettes de dosage, dont la capacité présente un rapport
simple avec le nombre de sacs de ciment mélangé.
Pour le calcul du volume d'eau nécessaire, il sera tenu compte de l'humidité des agrégats.
Les bétonnières devront être d'un modèle récent, en parfait état de marche et munies d'un réservoir
permettant de mesurer la quantité d'eau utilisée à chaque gâchée.
Le malaxeur ne sera pas utilisé au-delà de la capacité figurant sur sa plaque. Il sera propre et
débarrassé de tout matériau avant le début du mixage et sera nettoyé aussitôt que le malaxage sera
terminé. Les lames du malaxeur ne seront pas usées à plus de 10 %.
Les agrégats et le ciment se déverseront dans le malaxeur simultanément dans la proportion requise
pendant la durée de l'écoulement. L'eau s'écoulera en premier et continuera à se déverser pendant
que les matériaux solides pénétreront dans le malaxeur.
Tout le béton sera malaxé dans un malaxeur mécanique approuvé. La fabrication à la main sera
interdite sauf autorisation écrite du Maître dřOuvrage, et ne pourra s'appliquer qu'à des ouvrages peu
importants ; dans ce cas, on ajoutera 10% de ciment complémentaire.
La durée maximum de malaxage sera d'une demi-heure. Cette durée sera mesurée à partir du
moment où tous les matériaux auront été introduits.
La quantité d'eau utilisée pour le malaxage du béton (y compris l'humidité naturelle des agrégats) sera
celle strictement nécessaire pour assurer une mise en œuvre correcte.
Le béton sera malaxé aussi près que possible de son lieu d'utilisation et sera mis en œuvre aussitôt
après sa fabrication. Tout béton dont le malaxage est arrêté depuis plus de 20 minutes par temps
chaud et 40 minutes par temps froid sera également rebuté.
Contrôle :
Le contrôle du béton mise en œuvre se fera avec essai de compression sur éprouvette cylindrique
(Normalisé), avec la même gâchée de béton mise en œuvre.
Si ces essais démontrent que les bétons mis en œuvre ne présentent pas les caractéristiques
mécaniques imposées, le Maître dřOuvrage se réservera le droit de refuser les ouvrages réalisé avec
ces bétons.
5.4.4.5 Coulage
On procédera au coulage du béton sans précaution particulière seulement dans les conditions
suivantes:
- Température sous abris inférieure ou égale à +30°C en combinaison avec une vitesse
moyenne du vent inférieure ou égale à 4,5 m/s.
- Autres combinaisons de température, de vitesse de vent et d'humidité relative qui ne
provoquent pas un taux d'évaporation excédant 1,22 kg/ (m2.h).
- Température sous abris supérieure ou égale à + 5°C.
La mise en place correcte et la rigidité des armatures seront vérifiées et toutes les précautions seront
prises pour empêcher que les armatures ne soient au contact des parois huilées des coffrages. Avant
coulage du béton, la précision et la rigidité des coffrages seront vérifiées. Les coffrages seront
nettoyés et leur fond (ou béton de propreté) sera débarrassé de tous débris (sciure, copeaux,
poussière, fils d'attache, traces d'eau, etc.).
On ne laissera pas tomber le béton en chute libre d'une hauteur supérieure à 1,0m. Pour des hauteurs
de chute supérieures, on utilisera des goulottes cylindriques pour éviter la ségrégation. Si le ferraillage
est dense et surtout si sa hauteur est importante, lřEntrepreneur prévoira des goulottes permettant de
conduire le béton jusqu'au fond du coffrage afin d'éviter la ségrégation.
On déposera le béton le plus possible à la verticale de son emplacement définitif.
On veillera à ce que la plasticité du béton soit suffisante pour lui permettre de couler facilement dans
les espaces entre les armatures et entre celles-ci et le coffrage.
On rejettera tout béton qui a été contaminé par des matières étrangères ou qui a durci partiellement
pendant son transport. On n'emploiera pas non plus de béton retrempé. On ne coulera pas de béton
par temps de pluie à moins qu'il ne soit protégé efficacement. Un béton en place sera protégé de la
pluie jusqu'à ce qu'il ait atteint une dureté suffisante pour lui éviter d'être délayé.
Le coulage dans l'eau pourra être effectué à condition que la température de celle-ci soit supérieure à
+ 7°C; le mode de bétonnage devra permettre d'éviter de délavage du béton. Il sera soumis, ainsi que
la qualité du liant retenu, à l'approbation du Maître dřOuvrage.
LřEntrepreneur mettra en place le matériel et utilisera la main-dřœuvre nécessaire, sous constante
supervision, pour la bonne exécution du compactage du béton, faute de quoi le représentant du
Maître dřOuvrage, sur le Site, pourra interdire toute poursuite des travaux.
Le béton sera entièrement compacté par vibrage, soit superficiel (dalles et semelles), soit par couches
de 15cm d'épaisseur, soit à l'aide de pervibrateurs introduits dans la masse même du béton. Les
appareils utilisés devront être parfaitement adaptés aux ouvrages à vibrer.
La distance entre chaque position de pénétration des aiguilles sera choisie de façon que les zones
d'action se recouvrent sans laisser de volume non traité ; l'aiguille sera plongée assez profondément
pour assurer une liaison parfaite des couches.
Un nombre suffisant d'aiguilles vibrantes sera utilisé de façon à ce que le vibrage agisse
simultanément sur le volume entier de chaque couche déposée.
Il sera obligatoirement prévu une aiguille vibrante en réserve pour intervenir en cas de défaillance d'un
des équipements de vibrage.
Le vibrage sera assuré aussi longtemps qu'il le faudra afin de rendre le béton uniformément plastique
et qu'il remplisse parfaitement le coffrage. Le vibrage sera interrompu dès que de la laitance
apparaîtra à la surface du béton. L'utilisation des aiguilles vibrantes pour répartir le béton dans le
coffrage ne sera pas tolérée.
En aucun cas une aiguille vibrante ne devra entrer en contact avec les armatures ou le coffrage et on
prendra grand soin de ne pas déplacer ou de déformer les armatures et le coffrage durant le coulage
du béton.
Un ouvrier qualifié en ferraillage se tiendra en permanence pendant le coulage à disposition pour
ajuster et corriger la position des armatures qui auraient pu se déplacer.
Lorsque le coulage doit être interrompu par suite de quantité insuffisante débitée par un malaxeur ou
pour toute autre raison, la dernière couche déposée ne devra présenter aucune pente. Elle sera
terminée en formant un plan horizontal jusqu'au coffrage et aux joints de construction.
Pour les parties qui pourront être coulées avec reprise, la surface de reprise sera nettoyée et repiquée
pour faire saillir les graviers et toute trace de laitance sera éliminée. Des aciers de liaison seront
éventuellement disposés perpendiculairement au plan de reprise pour les coulages de grande masse.
Le nettoyage sera achevé à l'air comprimé. L'ancien béton sera mouillé assez longtemps pour qu'il
soit imbibé d'eau avant d'être mis en contact avec le béton frais. Le dosage de la première couche de
béton en contact avec la surface de reprise sera augmenté et le diamètre des gros agrégats utilisés
sera diminué.
Concernant les fondations, lorsqu'il sera prévu des extensions, il y aura lieu de prendre toutes
dispositions pour que les raccordements ultérieurs se fassent dans les meilleures conditions : barres
d'ancrage et de liaison protégées ainsi que les arêtes provisoires.
Finitions :
Après le décoffrage du béton, tous les trous des tiges de serrage des coffrages et les cavités seront
complètement bouchés au mortier dosé à 400 Kg/m3, afin dřavoir une surface lisse et uniforme. Il sera
apporté un soin particulier à la composition de ce mortier, afin dřobtenir une teinte uniforme des
éléments finis.
Emplacement :
Les dimensions maximales d'un bétonnage quelconque seront de 35mètres en tout sens horizontal
sauf spécification contraire sur les plans ou autorisation par le Maître dřOuvrage. Le béton sera coulé
sans interruption pour produire un bétonnage monolithique. Un minimum de 24 heures s'écoulera
avant le coulage des ensembles contigus sauf spécification contraire sur les plans ou instruction du
Maître dřOuvrage.
Les joints de reprise dans les planchers seront placés près du centre des portées des dalles ou
poutres, sauf indication contraire sur les plans. Au point où une poutre entre en intersection avec une
autre poutre, les joints dans les poutres seront décentrés d'une distance égale à deux fois la largeur
de la poutre et une armature supplémentaire sera fournie pour le cisaillement.
Les joints seront verticaux dans toute l'épaisseur de la pièce en béton. Les poteaux qui ne sont pas
coulés en une seule opération, auront des joints à la face inférieure des poutres assemblées à ces
poteaux sauf indication contraire sur les plans. Les aisselles et les chapiteaux des poteaux seront
considérés comme partie du plancher ou du toit et sans joint avec eux. Un minimum de deux heures
passera après le coulage du béton dans les poteaux ou murs avant d'assembler les poutres ou dalles
dessus.
Des joints autres que ceux indiqués sur les plans ne seront pas exécutés dans les semelles, sauf
approbation du Maître dřOuvrage et du CTC. Les joints de reprise verticaux en construction étanche
ne seront pas admis sauf indication sur les plans ou approbation par le Maître dřOuvrage.
Les fondations en masse seront coulées en couches ne dépassant pas 1,5m de hauteur sauf
indication contraire sur les plans ou approbation par le Maître dřOuvrage.
A l'endroit où un joint doit être réalisé, les surfaces existantes seront rendues rugueuses et
entièrement nettoyées, toutes les matières étrangères et la laitance étant enlevées, avant de couler le
nouveau béton sur ou contre le béton existant. La surface existante sera entièrement mouillée et
enduite d'une couche de coulis de ciment et le nouveau béton sera posé avant que le coulis n'ait
atteint sa prise initiale. Le travail sera exécuté d'une manière qui assure l'adhérence complète entre le
béton existant et le béton venant d'être coulé.
Lorsqu'un joint de reprise horizontal doit résister à la pression de l'eau, des dispositions particulières
seront prises pendant toutes les phases de sa construction pour s'assurer de l'étanchéité requise. La
liaison entre le béton ancien et le béton frais sera obtenue par :
- un repiquage du béton augmentant la rugosité de la surface du béton ancien,
- lřutilisation dřune résine adhésive.
Procédure :
Tous les joints défectueux, vides, poches ou autres défauts de surface seront colmatés. Les zones
défectueuses seront creusées par burinage jusqu'à une profondeur minimale de 2,5 cm dans le béton.
Les bords de la zone à reprendre seront dégagés perpendiculairement à la surface de l'ouvrage.
Le trou ainsi obtenu sera rendu rugueux et humidifié à l'eau propre. Un mortier constitué à parts
égales de ciment Portland et de sable, avec suffisamment d'eau pour obtenir une consistance qui
puisse s'étaler à la brosse, sera introduit dans la zone à réparer, suivi immédiatement par le béton de
réparation. Le mortier de ciment et de sable peut être remplacé par une résine époxy adaptée à ce
genre de rénovation.
Le béton de réparation sera constitué des mêmes matériaux et, approximativement, des mêmes
proportions utilisées pour le béton d'ensemble, sauf que les gros agrégats seront omis.
Du ciment Portland blanc se substituera en partie au ciment Portland gris, si nécessaire, pour obtenir
une couleur semblable à celle du béton alentour. Les proportions de ciments blancs et gris seront
déterminées par essai.
La proportion d'eau sera maintenue au minimum nécessaire aux exigences de manipulation et de
mise en œuvre. Le béton ne sera jamais fluidifié par addition d'eau au cours de son utilisation. On
rejettera un béton fabriqué depuis plus d'une heure.
Ce béton sera soigneusement compacté en place jusqu'à obtenir une surface brute légèrement
débordante par rapport à la surface existante. Il sera maintenu en place sans aucune autre
intervention pendant une période de une à deux heures afin de permettre une contraction initiale
avant finition.
Ce béton de réparation sera travaillé de façon à le rendre adhérent aux lèvres du trou précédemment
buriné. La finition sera obtenue en martelant la surface brute jusqu'à l'égaliser avec la surface
existante sur son pourtour.
Tous les colmatages subiront une cure d'une semaine de la même manière que celle précédemment
observée pour l'ensemble de l'ouvrage.
5.4.5 Fondations
Béton de propreté :
On vérifiera que le fond de fouille a bien été compacté jusqu'à atteindre une compacité dont la valeur
est définie dans les documents ; compacité qui en tout cas ne sera pas inférieure à 95 % de l'optimum
PROCTOR modifié.
Pour tout ouvrage en béton armé, il sera réalisé une forme de béton de propreté dosé à 150 kg avec
un ciment CRS (Ciment Portland Résistant aux Sulfates), ou béton de gravillon dosé à 250 Kg/m3 de
béton, mise en œuvre, débordant de part et dřautre des parties dřouvrages de fondations prévues.
L'épaisseur de la couche de béton de propreté ne doit pas être inférieure à 4cm.
Sous les ouvrages dont les bords latéraux seront coffrés, le béton de propreté débordera de 10 cm
environ. Sous les ouvrages coulés en pleine fouille, il s'arrêtera au bord de la fouille. Le surfaçage de
la couche de propreté sera fait à la taloche.
Le béton de propreté peut, dans certains cas, en fonction des conditions de surface et de nature des
terrains de fondation, être remplacé par une feuille de polyéthylène.
Dosages minimaux :
Les dosages indiqués ci-dessous concernent les ciments courants au moins de classe 32,5 et 32,5 R
conformes à la norme NA 442 (eqv. NF EN 197-1) :
- béton des semelles non armées : pour les semelles en béton non armé, sous murs pleins ou
sous poteaux, le dosage minimal est de 200 kg de ciment par m³ de béton mis en place à sec
et de 300 kg si le béton est mis en place dans l'eau
- béton des semelles filantes comportant uniquement une armature de chaînage : pour les
semelles filantes sous murs comportant uniquement une armature de chaînage, le dosage
minimal est de 250 kg de ciment par m³ de béton mis en œuvre et de 350 kg si le béton est
mis en place dans l'eau. Ces dosages minimaux sont prescrits pour assurer une protection
efficace des armatures contre la corrosion
- béton des semelles armées : pour les semelles en béton armé le dosage minimal est de 300
kg/m³ pour le béton exécuté à sec, et de 400 kg/m³ si le béton est mis en place dans l'eau
Coffrage en fondation :
Des coffrages métalliques ou en bois doivent être utilisés pour tous les ouvrages en béton armé
(Semelles, longrines, amorce poteaux). Les coffrages doivent être propres et badigeonnés à lřhuile de
décoffrage avant mise en œuvre. Même remarques pour coffrage modulaire métallique.
Pour les fondations préfabriquées, se référer aux spécifications relatives à la préfabrication.
Divers :
Les faces des semelles et amorces des poteaux en contact avec le sol recevront une imprégnation
avec Enduit d'Imperméabilisation à base de Brai de Pétrole type appliquée en deux couches croisées
pour la protection contre lřhumidité et autres attaques chimiques possibles.
5.4.6 Dallages
5.4.6.1 Généralités
Sauf avis contraire, les prescriptions à prendre en compte sont celles précisées dans le DTR BE-2.1a.
Les dallages comportant une couche d'usure doivent respecter les exigences suivantes :
- Le dallage sera dimensionné (épaisseur et armatures) en fonction des charges réellement
appliquées et de la réaction du sol.
- Les bétons armés de planchers seront conformes au DTR BE 2.1
- Les niveaux de plancher brut seront définis par lřEntrepreneur.
- Les renforts de dallage qui ont un rôle structurel doivent être dimensionnés selon les
règlements de calcul du béton armé et :
o Être conforme au DTR BC-2.41, au DTR BE 2.1 et aux spécifications de la norme NF
EN 206-1
o Avoir un dosage minimum en ciment de :
280 kg/m³ pour les ciments de classe de résistance 52,5
320 kg/m³ pour les ciments de classe de résistance 42,5
350 kg/m³ pour les ciments de classe de résistance 32,5
o Avoir un rapport maximal Eau efficace / Liant équivalent d'une valeur variant
linéairement entre 0,6 pour un dosage de 280 kg/m³ et 0,5 pour un dosage de 350
kg/m³
o Etre d'une classe de résistance au moins égale à C25/30
o Avoir une consistance adaptée à la mise en œuvre
Pour tout adjuvant, comme pour toute addition, la traçabilité doit être assurée. Il en est de même pour
le rapport eau efficace / Liant équivalent, qui doit être mentionné sur les bons de commande et de
livraison.
Il en est de même lorsque la nature des actions, les caractéristiques mécaniques du support ou le
mode de construction ne permettent pas de concevoir un dallage non armé.
Sauf indication contraire, dans le cas de dallage sur éléments protecteurs contre lřagressivité, la
composition des différentes couches est la suivante : tout venant ou pierres sèches compactées à
95% du P.M sur une épaisseur de 0.15 m minimum. Le dallage sera en béton dosé à 350 kg /m3 de
CRS, armé en treillis soudés (6x150x150).
Sauf prescription contraire, les dallages seront munis dřun film anti capillaire y compris remontée sur
mur répondant aux sollicitations du local (Au minimum une résistance au poinçonnement 180 Kpa).
Elle sera posée au-dessous de lřisolation thermique de sol (déterminée par les études thermiques
menées par lřEntrepreneur). La mise en œuvre se fera suivant les prescriptions du fabricant.
Présence de canalisations :
Dans le cas de dallages non armés, ces éléments doivent être placés sous le dallage, la distance
entre leur génératrice supérieure et la sous-face du dallage devant être au moins égale à leur
diamètre majoré de 50 mm. Les traversées verticales du dallage sont autorisées avec fourreaux.
Ces éléments peuvent être incorporés dans les dallages armés sous réserve de satisfaire aux
dispositions constructives ci-après :
- leur diamètre ne doit pas excéder 1/5 de l'épaisseur du dallage dans la zone considérée
- leur enrobage en partie supérieure doit être au minimum de 2 fois leur diamètre sans être
inférieur à 50 mm
Dans tous les cas d'incorporation dans le dallage, il y a lieu de se prémunir vis à vis des déformations
de ce dernier sous l'effet du retrait, de variations thermo-hygrométriques, et de charges roulantes ;
une attention particulière étant apportée aux conséquences des déformations verticales différentielles
au droit des joints.
Interfaces :
Lorsque la destination de l'ouvrage impose une interface anticapillaire ou pare vapeur, lřEntrepreneur
précisera les dispositifs spécifiques à mettre en œuvre.
Les films polyéthylène, géotextiles ou géosynthétiques n'assurent pas de rôle anti-capillarité et ne
permettent pas de maîtriser la siccité du béton de dallage.
Isolation thermique :
La déformabilité des isolants doit être prise en compte dans le calcul du dallage.
Lorsque les conditions d'exploitation imposent une limitation de l'ouverture des fissures, ou lorsque le
dallage est destiné à recevoir un revêtement de sol adhérent directement au dallage ou par
l'intermédiaire d'un produit auto nivelant, le dallage est réalisé en béton armé.
Joints :
Les dispositions et les types de joints sont précisés par les plans d'exécution. Les joints dřarrêt de
coulage, de retrait, de dilatation ou d'isolement doivent être réalisés selon les prescriptions du DTU
13.3. Si les joints ne sont pas préconisés, le monolithisme du dallage doit être assuré par des
armatures de couture ou par tout autre dispositif adapté.
Tolérances :
Sauf spécifications particulières du CCTP, le niveau du support est celui du dallage fini diminué de
son épaisseur avec une tolérance de ± 10 mm.
5.4.6.3 Cure
La face supérieure du dallage doit faire l'objet d'une cure par application d'un produit de cure, par
arrosage ou par tout autre moyen de maintien de l'humidité en surface.
5.4.7 Structures
Le système structurel devra être économique, facile et rapide à mettre en œuvre, permettant de larges
surfaces sans points dřappui et pouvant accepter des extensions ou des reconfigurations futures. Le
système structurel devra permettre une certaine flexibilité de manière à consentir des changements
dans lřagencement des espaces et permettre des extensions éventuelles.
La structure des bâtiments sera réalisée en béton armé préfabriqué en usine (fixe) ou en atelier forain.
Elle sera livrée finie sur chantier où elle sera montée. Les procédés mettant en œuvre des murs à
coffrage intégré destiné à être rempli de béton sur chantier ou tout autre pré-mur recevant du béton
projeté in situ ne seront pas admis.
Pour les bâtiments nécessitant des portées particulièrement importantes (exemple : piscine),
lřEntrepreneur pourra proposer des systèmes structurels agréés, répondant aux impératifs de stabilité,
de coût, de résistance aux conditions hygrothermiques intérieures et aux conditions climatiques
extérieures auxquelles ils sont soumis, tels que des éléments structurels préfabriqués précontraints ou
alternativement une ossature métallique. Quels que soient les choix de structure, lřesthétique et la
cohérence globale des architectures devront être parfaitement respectées.
Les structures légères de type abris ou pergolas de décoration pourront être construites en bois dřune
essence parfaitement adaptée aux conditions dřexposition, notamment au climat sec et au fort
rayonnement solaire.
En règle générale, les matériaux devront être solides, résistants, lavables, de maintenance aisée. Les
types de matériaux et la structure devront être en harmonie avec le caractère architectural général de
lřOuvrage.
Cette hauteur devra permettre les passages de lřensemble des réseaux nécessaires dans les
plénums de faux-plafonds.
Les éléments préfabriqués en béton produits doivent bénéficier dřun avis technique valide.
Lřunité de production des éléments préfabriqués (usine ou atelier forain) doit comporter au minimum :
- Un poste complet de fabrication et de distribution du béton indépendant du reste du chantier.
- Une aire de préfabrication couverte et protégé des intempéries (et de la chaleur excessive)
réservée aux divers moules fixes ou mobiles.
- Le matériel approprié assurant tous les transports, toutes les manutentions des bétons frais et
des éléments démoulés, chariots, portiques roulants, grues, palonniers divers etc.
- Un poste de préfabrication dřarmatures en séries, doté de matériel électrique (cisaille et
cintreuse).
- Lřoutillage, les appareils et les dispositifs divers de mise en place (vibrateurs, aiguilles, règles
vibrantes table vibrante) de finition et traitement du béton (capots dřétuvage, bâches
calorifugées).
- Une aire de stockage dřattente dotée de chevalets et dřappuis appropriés.
- Un équipement électrique et des installations produisant divers fluides : alimentation des
vibrateurs (air comprimé), des canalisations de préchauffage des granulats ou des moules
(eau chaude vapeur) etc.
- Un laboratoire de contrôle continu des bétons.
- Des moules métalliques montés sur vérins.
- Le serrage qui se fera par vibreurs externes à très haute fréquence (La disposition de ces
vibreurs est étudiée lors de la conception des moules).
La préfabrication en « atelier précaire » au pied de lřouvrage, utilisant des moules en bois destinés à
être détruits à la fin de la préfabrication ne sera pas admise.
- Eurocode 2 (NF EN 1992) ainsi quřau DTU 22.1 Murs extérieurs en panneaux préfabriqués de
grandes dimensions du type plaque pleine ou nervurée en béton ordinaire »
- NF EN 13369 « Règles communes pour les produits préfabriqués en béton »
- et aux recommandations éditées par FIB « Eléments architecturaux en béton fabriqués en
usine ».
Les qualités des éléments préfabriqués suivantes devront être garanties (liste non exhaustive) :
- Résistance de l'ancrage des dispositifs de manutention et d'étayage
- Résistance des éléments eux-mêmes aux sollicitations qu'ils subissent aux divers stades
(démoulage, manutention, transport, mise en œuvre, fonctionnement en service)
- Résistance des accessoires destinés à la fixation au stade du montage et au stade définitif, à
la fixation sur les éléments préfabriqués des ouvrages annexes (menuiseries par exemple)
- Compacité et imperméabilité du béton, aussi bien en partie courante qu'à proximité des rives
et des arrêtes
- Précision dimensionnelle
- Aspect et conservation dans le temps des parements extérieurs, de leur revêtement éventuel
incorporé et des arrêtes qui les délimitent
- Durabilité du béton et des matériaux qui lui sont associés (acier en particulier), des ouvrages
annexes incorporés aux panneaux (menuiserie notamment) et des divers accessoires scellés
ou noyés
- Etanchéité à l'air et à la pluie (rives longitudinales conçues pour assurer une étanchéité
parfaite à l'air et à l'eau)
- Contribution à la satisfaction des exigences acoustiques, thermiques
- Résistance au feu
Les panneaux préfabriqués de façades et les assemblages structurels devront contribuer à satisfaire
les exigences dřisolation acoustique et thermique fixées aux paragraphes 6.1.2.1 et 6.1.2.2
respectivement.
Un programme de contrôle de la qualité est mis en place par lřEntrepreneur pour s'assurer que le
béton fourni est conforme aux critères de performance spécifiés dans le cahier des charges, et
assurer le contrôle de la conformité tout au long du processus de préfabrication, de transport de
stockage et dřinstallation.
Les dessins d'atelier seront soumis au Maître dřOuvrage et au bureau de contrôle pour approbation.
Les dessins fournis doivent indiquer, montrer ou comprendre ce qui suit :
- Les notes de calcul des éléments conçus par le fabricant
- Les détails des éléments en béton, des armatures et des éléments d'assemblage
- Le calepinage des panneaux
- Les méthodes de manutention et de mise en place : La pose et l'exécution font l'objet de plans
et documents suffisants pour définir entièrement les dispositions constructives à réaliser (la
définition des éléments avec leur repérage et leur implantation; conditions de manutention et
de levage; conditions de stockage; conditions d'étaiement éventuel; conditions à respecter
pour les appuis, ancrages, liaisons et continuités, notamment en ce qui concerne les
armatures, qu'elles sortent en attente ou qu'elles soient à placer en œuvre)
L'Entrepreneur certifie que les éléments préfabriqués sont garantis contre l'épaufrure et contre toute
autre marque apparente de fissuration ou de corrosion des éléments noyés en acier.
Lřensemble des plans, des notes de calculs et avis techniques émis par lřEntrepreneur devront être
approuvés par le CTC et le maître dřouvrage avant tout commencement dřexécution.
Liaisons bétonnées :
Des précautions doivent être prises pour que le béton acquière une résistance suffisante au cours des
24 h qui suivent sa mise en place. Des dispositions doivent être prises pour éviter que l'eau du béton
s'évapore trop rapidement ou soit absorbée en proportion excessive par les surfaces coffrant le béton
de liaison. Le volume à bétonner doit être convenablement calfeutré ou coffré. Le bétonnage doit
s'accompagner d'une vibration.
Liaisons boulonnées :
Les écrous et les vis doivent être serrés à l'aide d'une clef dynamométrique jusqu'au couple de
serrage prévu. Les vis et écrous doivent être freinés selon les dispositions prévues.
Les alvéoles éventuels où se trouvent les dispositifs de liaison boulonnée doivent être bouchés avec
du mortier à adhérence améliorée.
Liaisons soudées :
Les dispositions suivantes doivent être prises :
- confier les opérations à un personnel qualifié
- éliminer des platines toutes les impuretés qu'elles comportent, traces de laitance et calamine
notamment, ce qui peut nécessiter un meulage local au droit de la soudure à réaliser
- exécuter le soudage des platines par passes de courte durée, de façon à limiter
l'échauffement des pièces métalliques
- nettoyer les soudures (élimination du laitier)
- procéder à un contrôle visuel de la longueur et de la qualité des cordons de tous les points de
fixation
- Il est rappelé que les cordons de soudure doivent intéresser tout le pourtour apparent des
surfaces communes aux platines
Lřensemble de la fixation est protégé anticorrosion.
- Le mortier de calfeutrement des alvéoles éventuels doit être à adhérence améliorée
- La peinture antirouille déposée sur les platines et les soudures doit avoir une efficacité au
moins équivalente à celle d'une peinture au minium appliquée en plusieurs
Les parois devront présenter une résistance thermique optimale et seront conçues de manière à éviter
tout pont thermique. Par ailleurs elles devront satisfaire les exigences acoustiques requises indiquées
in supra, qui revêtent une importance capitale en raison du programme du projet (principalement
hébergement et détente) et compte tenu des sources de bruits potentiels (trafic routier de poids lourds
à proximité).
Les parois devront satisfaire aux exigences de la réglementation incendie, résister aux chocs
accidentels et aux frottements usuels particulièrement au rez-de-chaussée (notamment pour les
zones de livraison en contact avec les circulations de poids lourds).
Coffrage ordinaire :
Ils sont constitués par les planches de bois, métal ou des plaques de contre-plaqué ; lřépaisseur des
plaques de contre-plaqué sera en principe de 15 mm.
Dans le cas de bétons destinés à être peints ou enduits, lřEntrepreneur devra sélectionner un produit
de décoffrage adéquat et sans influence sur le traitement de surface envisagé. Tous les coffrages
seront alignés et mis en place avec précision. Ils seront également de nouveau vérifiés au fil à plomb
et étayés pour supporter toutes les charges sans fléchir ni déplacer.
Les joints doivent être suffisamment étanches pour éviter les fuites des laitances et ciment.
Décoffrage :
Les coffrages et les étais ne doivent être enlevés que lorsque le béton aura acquis la résistance
suffisante pour supporter, sans déformation sensible et dans les conditions de sécurité, son poids
propre et toute autres charges nécessaires à la continuation des travaux.
Le décoffrage sera effectué avec soin pour ne pas détériorer le béton frais ; lřenlèvement des supports
de coffrage sera progressif sans efforts brusques ou violents.
Finitions :
Après les décoffrages du béton, tous les trous des tiges de serrage des coffrages et les cavités seront
complètement bouchés au mortier dosé à 400 Kg/m3, afin dřavoir une surface lisse et uniforme. Il sera
apporté un soin particulier à la composition de ce mortier, afin dřobtenir une teinte uniforme des
éléments finis.
Finitions extérieures :
Lorsque les panneaux comportent un revêtement décoratif, revêtement mince scellé ou granulats
décoratifs notamment, aucune opération autre qu'un nettoyage faisant disparaître les traces de
ciment, mortier et autres salissures n'est normalement nécessaire pour obtenir l'aspect définitif
recherché.
Lorsque le revêtement extérieur est une peinture ou un enduit décoratif, celui-ci doit être réalisé
conformément aux Avis Techniques concernant les procédés de revêtement ou aux documents
normatifs en vigueur.
Charpente métallique :
DTR :
DTR-BC 2.44 Règles de conception et de calcul des structures en acier CCM 97
DTR BC 2 48 Règles parasismiques Algériennes RPA 99 (Addenda 2003)
DTR-BC 2.2 Charges permanentes et charges dřexploitation
DTR BC-2.4.10 Conception et dimensionnement des structures mixtes acier-béton
DTR BC 2-47 Règlement Neige et Vent Ŕ R.N.V 99
Normes Algériennes :
NA 856 Revêtements métalliques - Revêtement de galvanisation à chaud sur produits finis en
fer - Spécifications (eq. ISO 1461 NF EN ISO 1461 : Revêtements par galvanisation à
chaud sur produits finis ferreux - Spécifications et méthodes d´essai.)
NA 8477 Descriptif et qualification d'un mode opératoire de soudage pour les matériaux
métalliques - Règles générales pour le soudage par fusion (équivalent EN 288-1)
NA 8478 Descriptif et qualification d'un mode opératoire de soudage pour les matériaux
métalliques - Descriptif d'un mode opératoire de soudage à l'arc (EN 288-2)
NA 8462 Epreuve de qualification des soudures - Soudage par fusion Ŕ Aciers (EN 287-1)
NA 8463 Chalumeaux manuels pour soudage et coupage
NA 8464 Equipements de soudage au gaz de coupage et procédés connexes - Dispositifs de
sécurité pour les gaz combustibles et l'oxygène ou l'air comprimé - Spécifications et
exigences générales et essais
NA 8473 Matériaux utilisés pour les matériels de soudage aux gaz, coupage et techniques
connexes
NA 8500 Descriptif et qualification d'un mode opératoire de soudage pour les matériaux
métalliques - Epreuve de qualification d'un mode opératoire de soudage à l'arc sur
acier
NA 8501 Descriptif et qualification d'un mode opératoire de soudage pour les matériaux
métalliques - Epreuve de qualification d'un mode opératoire de soudage à l'arc sur
l'aluminium et ses alliages
NA 8502 Descriptif et qualification d'un mode opératoire de soudage pour les matériaux
métalliques - Qualification par utilisation de produits consommables de soudage
agrées pour le soudage à l'arc
NA 8503 Descriptif et qualification d'un mode opératoire de soudage pour les matériaux
métalliques - Qualification par référence à l'expérience acquise
NA 8503 Descriptif et qualification d'un mode opératoire de soudage pour les matériaux
métalliques - Qualification par référence à l'expérience acquise
NA 8503 Descriptif et qualification d'un mode opératoire de soudage pour les matériaux
métalliques - Qualification par référence à l'expérience acquise
NA 8503 Descriptif et qualification d'un mode opératoire de soudage pour les matériaux
métalliques - Qualification par référence à l'expérience acquise
NA 8506 Descriptif et qualification d'un mode opératoire de soudage pour les matériaux
métalliques - Epreuve de qualification par exécution d'un assemblage soudé
particulier préalable à la production
NA 861 Produits d'apport pour le soudage manuel - Caractéristiques dimensionnelles
NA 1650 Essai non destructifs - Technique de réplique métallographique pour l'examen des
surfaces
NA 1770 Essais non destructifs - Moyens d'examen visuel - Choix des loupes à faible
grossissement
DTU :
DTU 32.1 Construction métallique, charpente en acier
DTU P22.703 Règles de calcul des constructions ou éléments à parois minces en acier
Normes Européennes :
EN 1090-2 Exécution des structures en Acier
NF EN 571-1 Essais non destructifs des tubes en acier - Partie 11 : contrôle par ressuage
NF EN 10210-1 8 Profils creux pour la construction finis à chaud en aciers de construction non
alliés et à grains fins. Partie 1 : conditions techniques de livraison
NF EN 10210-2 Profils creux pour la construction finis à chaud en aciers de construction non
alliés et à grains fins. Partie 2 : tolérances, dimensions et caractéristiques du
profil
NF EN 10025 Produits laminés à chaud en acier de construction A35-501 non alliés Ŕ
conditions techniques de livraison
NF A 04.305 Produits sidérurgiques - Contrôle par réflexion ultrasonore des tôles d'épaisseur
supérieure ou égale à 6 mm - Définition de qualité - Méthode d'essai
NF E 27-500 Articles de Boulonnerie D'usage General - Spécifications Techniques
NF P 25.007 Eléments de fixation - conditions de commande et de livraison
NF P 27.005 Articles de boulonnerie d'usage général spécifications techniques - réceptions
commande Ŕ livraison
NF E 27.701 Boulons à serrage contrôlé destinés à l'exécution des constructions
métalliques; Spécifications techniques - conditions de commande, de contrôle
et de livraison
NF E 27.702 Boulons à serrage contrôlé destinés à l'exécution des constructions
métalliques, Essai d'aptitude à l'emploi des boulons
Lřextrémité de chaque boulon doit dépasser de 1 pas complet au minimum et de 3 pas complets au
maximum la face extérieure de lřécrou.
Les assemblages sont tous bloqués, le blocage étant assuré par serrage, collage ou contre-écrous.
Le boulonnage est réalisé comme indiqué sur les plans. En particulier la position relative des têtes de
boulons et écrous est scrupuleusement respectée. Pour un même assemblage, les têtes de boulons
doivent se trouver dřun même côté.
Le décalaminage (nettoyage) mécanique se fera à la qualité prévue dans les normes et suivi dřun
décalaminage chimique. Tous soudages, coupes, perçages et fabrication doivent être effectués avant
la galvanisation.
La surface des pièces galvanisées doit être sèche et propre. Les salissures de graisse, huile,
poussières et sels de zinc doivent être éliminées.
La galvanisation et son revêtement bénéficieront dřune garantie sur lřanticorrosion de 7 ans et une
garantie sur lřaspect de 2 ans.
Le procédé de galvanisation sera conforme à la norme NA 856 (eqv. EN 1461).
Montage :
- L'étude du montage est à la charge de lřEntrepreneur.
- Les séquences de montage sont à convenir avec le Maître dřOuvrage.
- LřEntrepreneur.est responsable de la stabilité de la structure à chaque stade de la
construction. Il étudie les contreventements provisoires nécessaires à cet effet, les fournit, les
pose et les enlève en fin de travaux.
- LřEntrepreneur fournit également les efforts que les équipements de montage retransmettent
aux ouvrages.
- Lorsque la construction nécessite des boulons ou platines d'ancrage, ceux-ci sont fournis par
lřEntrepreneur. Ils sont clairement identifiés et expédiés à ses frais au chantier. Le scellement
des tiges dřancrages, sera fait au moyen dřun ciment en mortier pré-dosé conformément aux
règles de lřart. La pose des ancrages fournis par lřEntrepreneur. est exécutée par une main
dřœuvre qualifiée chargée de l'exécution des ouvrages en béton armé, et ce sur base des
plans d'ancrages.
- LřEntrepreneur. réceptionne la pose des ancrages avant bétonnage. Les ancrages mal
positionnés doivent être signalés au Maître dřOuvrage et lřEntrepreneur doit procéder aux
actions correctives demandées.
- LřEntrepreneur fournit tous les calages nécessaires servant à la mise à niveau des structures
métalliques.
- Seront communiqués au Maître dřOuvrage, toutes les erreurs de fabrication ou de montage
qui sont décelées en cours d'exécution du montage. Les malfaçons et erreurs mineures
peuvent être corrigées par l'usage modéré d'alésage, de meulage, ou de découpage (sous la
responsabilité de lřEntrepreneur. et appuyé par un rapport justificatif). Si Les erreurs ne
peuvent pas être corrigées par ces moyens, lřEntrepreneur. doit retourner les pièces qui
présentent des erreurs de fabrication, ou refaire les parties qui ont décelées des erreurs
dřexécution et de montage.
- LřEntrepreneur. veille à stocker et manutentionner les structures avec soin et évite un
salissement inutile des charpentes.
- Une aire de stockage appropriée est mise à disposition de lřEntrepreneur. par le Maître
dřOuvrage.
- LřEntrepreneur respecte durant toute la durée du montage les règlements de sécurité contre
les accidents de travail. Les passerelles de sécurité et garde corps provisoires sont à prévoir
pour les besoins de sécurité du personnel de lřEntrepreneur. et sont enlevés dès que les
opérations de montage sont terminées. Les équipements de levage sont en bon état de
marche et régulièrement contrôlés par un organisme officiel. Les recommandations des
normes algériennes, de la Convention Européenne et les documents techniques relatifs à la
Construction Métallique en matière de montage sont à respecter. Le travail simultané sur
échafaudage avec dřautres corps de métier est à éviter. Le cas échéant, lřEntrepreneur
définira les priorités.
Examen visuel :
Cet examen est applicable à toutes les soudures, tant en ce qui concerne les préparations effectuées
que la forme des cordons, leurs dimensions et défauts de surface.
Contrôle par ressuage :
Ce contrôle est effectué avec des produits de sensibilité suffisante, conformément aux dispositions
prévues par la norme NF EN 571-1.
Contrôle sur le système anticorrosion :
Il concerne lřanalyse de conformité de la peinture. Les contrôles dřexécution visent:
- qualité des préparations de surface
- qualité de décapage
- propreté des supports avant peinture, (vérification de lřabsence de poussières, de rouille ou
souillures diverses)
- application de la peinture (relevés des conditions atmosphériques, respect du délai de
recouvrement du support par la couche primaire, vérification de la conformité du matériel
dřapplication, relevé des durées de séchage)
- examen dřaspect : absence de coulure (pertes) ou de souillures diverses
- conditions atmosphériques et points de rosée
- délais de recouvrement après décapage
- conformité du matériel dřapplication
- durée de séchage
- résultats obtenus au niveau de lřaspect et de lřépaisseur de la couche de peinture
Toutes erreurs, défauts de tolérance, etc., relevés dans les supports en cours dřexécution seront de la
responsabilité de lřEntrepreneur.
Cette liste de contrôle nřest pas limitative, il revient au titulaire de faire tous les contrôles adéquat pour
une bonne réalisation et finition des travaux.
5.5.1 Voiries
Normes :
NA 5091 Granulats pour mélanges hydrocarbonés et pour enduits superficiels utilisés dans la
construction des chaussées, aérodromes et autres zones de circulation (eqv. EN
13043)
NA 5364 Enrobés hydrocarbonés -Exécution des corps de chaussées, couches de liaison et
couches de roulement-Constituants-Composition des mélanges -Exécution et contrôle
(eqv. NF P 98-150)
NA 16306 Liants hydrocarbonés - Goudrons purs Ŕ Spécifications T 65-021
NA 16320 Dispositifs de couronnement et de fermeture pour les zones de circulation utilisées par
les piétons et les véhicules - Principes de construction, essais, types, marquage,
contrôle de qualité. (eqv. EN 124 et NF P 98-311)
NA 16319 Chaussées en béton de ciment. Exécution et contrôle (eqv. NF P 98-170)
NA 16318 Enrobés hydrocarbonés -Asphaltes coulés pour trottoirs et pour couches de roulement
de chaussées-Définition-Classification-Caractéristiques-Fabrication- Mise en œuvre
(NF P 98-145)
NA 17303 Mélanges bitumineux - Spécifications des matériaux - Enrobés bitumineux (eqv.EN
13108-1)
NA 17309 Mélanges bitumineux-Méthodes d'essai pour mélange hydrocarboné à chaud-
Détermination de la résistance à la traction indirecte des éprouvettes bitumineuses
(eqv. EN: 12697-23)
NA 16326 Produits de marquage routier-propriété physiques (eqv EN 1871)
NF P 98-303 Pavés en béton
Voiries :
Les voiries seront conçues en fonction des véhicules susceptibles de les emprunter. Le
dimensionnement des voies dřaccès aux véhicules des pompiers devra notamment tenir compte des
véhicules utilisés localement. LřEntrepreneur devra sřinformer des dimensions de ces véhicules et de
leur rayon de braquage avant la conception des voiries.
Sans prescription contraire du Maître dřOuvrage, les voies carrossables auront au moins 6m de large.
Il est recommandé dřassurer pour les véhicules entrant et sortant dřun accès une visibilité dřau moins
50-60m lorsque la voie principale est empruntée par des véhicules légers roulant à 20km/h et au
moins 100-110m pour des véhicules roulant à 30km/h et routes à angle droit.
Pour des raisons écologiques (lřinfiltration permet de recharger les aquifères), environnementales
(retient moins la chaleur et réfléchit moins la lumière) et de prévention contre les inondations, les
surfaces imperméables seront réduites au maximum. Les surfaces imperméables seront utilisées
uniquement pour ces espaces dont la fonction est bien définie, notamment comme dessertes aux
véhicules, vélos, chaise roulante etc. ainsi que pour les terrains de sports et les terrasses.
Des ralentisseurs et des panneaux avertisseurs devront être disposés le long des voies et indiquer les
directions vers les différentes parties de lřOuvrage et ses différents bâtiments.
Parkings :
Les parkings devront être fonctionnels et surs. Ils seront ombragés et les protections solaires seront
parfaitement dimensionnés pour assurer un maximum dŘombrage même pour les rayons rasants, en
période dřété.
Les parkings pourront aussi être plantés. Les arbres seront sélectionnés par rapport aux qualités
dřombrage de leur feuillage et pour leur faible maintenance et seront résistant aux environnements
urbains et aux insectes et parasites.
Les entrées aux parkings seront soignées afin de garantir la sécurité et dřoffrir une image positive.
La disposition à 90° est la plus recommandée, sauf sřil est prévu une rotation rapide et/ou le terrain
est limité, la configuration à 45° ou 60° peut être utilisé. Eviter les parkings en cul de sac et marquer
les places.
Les places de parking pour les véhicules légers seront de préférence de 5.0x2.8m, et en aucun cas
inférieure à cette valeur. Les places réservées aux bus auront au moins 12x3m, les places
nécessaires aux navettes 7x3m. Quel que soit le type dřorganisation retenu (en bataille, en épi ou en
longitudinal), la largeur des voies devra permettre une circulation optimale :
- en sens unique : minimum 3 mètres de largeur
- en double sens : minimum 6 mètres de largeur pour les deux voies
Prévoir des passages piétons adéquats pour permettre une circulation sure et confortable des piétons.
Dans les courbes, la largeur optimale des voies de circulation sera :
- en sens unique : de 4 mètres de largeur
- en double sens : de 3 mètres à 3,5 mètres (soient de 6 à 7m pour les deux voies)
Le rayon de courbure extérieur dřune voie de parking à sens unique et intérieur dřune voie à double
sens ne devra pas être inférieur à 8,50 mètres.
Cheminements :
Le sol des cheminements créés ou aménagés ne sera pas meuble, le revêtement ne sera pas glissant
et ne comportera pas d'obstacle.
Le profil en long devra présenter la pente la plus faible possible et comporter le minimum de ressauts.
Toute dénivellation importante doit pouvoir être franchie par un plan incliné.
Lorsqu'une pente est nécessaire pour franchir une dénivellation, elle sera inférieure à 5 %. Si elle
dépasse 4 %, un palier de repos sera aménagé en haut et en bas de chaque plan incliné et tous les
10m en cheminement continu. Un garde-corps permettra de prendre appui le long de toute rupture de
niveau de plus de 40cm de hauteur.
En cas d'impossibilité technique, une pente de cheminement supérieure à 5 % pourra être tolérée.
Cette pente pourra aller jusqu'à 8 % sur une longueur inférieure ou égale à 2 mètres et jusqu'à 12 %
sur une longueur inférieure ou égale à 50cm.
Le profil en travers aura une largeur suffisante et dégagée de tout obstacle pour permettre le
cheminement des piétons en sécurité. La largeur minimale du cheminement sera de 1,40m libre de
mobilier ou de tout autre obstacle éventuel. Cette largeur pourra toutefois être réduite à 1,20m en
l'absence de mur ou d'obstacle de part et d'autre du cheminement. Le dévers sera inférieur ou égal à
2 %.
- s'ils sont en saillie latérale de plus de 15cm et laissent un passage libre inférieur à 2,20m de
hauteur, ils seront rappelés par un élément bas installé au maximum à 40cm du sol ou par
une surépaisseur au sol
Si un cheminement pour piétons comporte un dispositif de passage sélectif, ou « chicane », sans
alternative, ce dispositif devra permettre le passage d'un fauteuil roulant d'un gabarit de 0,80m par
1,30m.
Les passages pour piétons seront clairement identifiés par rapport au reste de la voirie au moyen d'un
contraste visuel et d'un repérage, tactile ou autre. Ils seront repérables par les personnes
handicapées, notamment les personnes aveugles ou malvoyantes. La signalétique et les autres
systèmes d'information seront accessibles aux personnes handicapées dans la mesure du possible.
Stationnement :
Lřemplacement réservé ne pourra être d'une largeur inférieure à 3,30m.
Leur agencement devra permettre à toute personne de rejoindre le trottoir ou le cheminement pour
piétons sans danger et sans rencontrer d'obstacle.
Escaliers extérieurs :
La largeur minimale d'un escalier sera de 1,20m s'il ne comporte aucun mur de chaque côté, de
1,30m s'il comporte un mur d'un seul côté et de 1,40m s'il est placé entre deux murs.
La hauteur des marches sera limitée à 16 cm. La largeur minimale du giron des marches sera de
28cm. Le nez des première et dernière marches sera bien visible, avec un contraste visuel marqué.
Tout escalier de trois marches ou plus comportera une main courante de chaque côté ou une main
courante intermédiaire permettant de prendre appui de part et d'autre.
fissuration, déformation ou arrachement, les faces vues ne doivent pas présenter de bosses ou de
flaches.
Les pavés ou dalles en béton présenteront une épaisseur minimum de 60 mm et seront conformes à
la norme NFP 98.303.
Les pavés ou dalles devront être antidérapants, résistants au sel et au gel, avec une couche anti-
usure. Ils devront provenir dřune fabrique agréée. Lors de la présentation des échantillons,
LřEntrepreneur devra se munir des fiches techniques.
La couche de base dřépaisseur 0,20 m après compactage sera exécutée en gravier concassé. Le
compactage et réglage de la couche de base devront être exécutés jusquřà obtention dřune densité
égale à 95 % dřO.P.M.
Couche dřaccrochage :
Avant mise en œuvre des enrobés, une couche dřaccrochage « imprégnation monocouche » sera
mise en œuvre sur toute la surface de la couche de base.
Bordures de trottoirs et caniveaux :
Les bordures de trottoirs et les caniveaux seront mis en place conformément aux plans du projet. Ils
seront conformes aux normes NF P98-303 et EN 1433, respectivement. Ils seront posés directement
sur une fondation en béton dosé à 250 kg/m3 de ciment avec des contreforts de part et dřautre de la
bordure et sur toute la longueur. Cette fondation sera coulée directement sur lřassise de fondation de
chaussée. Les joints de bordures et caniveaux auront au maximum 1 cm de largeur et seront arrêté
au fil de lřeau de la bordure. Ils seront garnis de mortier à la truelle et brossés.
Les bordures simples et caniveaux de bordurettes, fils dřeau devront être conformes aux dimensions
indiquées aux dessins dřexécutions.
Couche de finition enrobée :
Transport des enrobés :
Le transport des enrobés sera fait par des camions appropriés pour ce genre de transport et pour le
travail qui leur est destiné (à savoir le répandage).
Les camions doivent obligatoirement être équipés en permanence d'une bâche appropriée, capable
de protéger les enrobés et d'éviter leur refroidissement.
Quelles que soient la distance et les conditions de transports, cette bâche doit obligatoirement être
mise en place dès la fin du chargement et doit y demeurer jusquřà la vidange.
Les enrobés ou graves bitume tombés sur la chaussée au cours de toute manœuvre du camion,
seront repris à la pelle et chargés.
Composition des enrobés :
Les résultats des études que lřEntrepreneur est tenu de présenter à lřappui de ses propositions
relatives à la composition des enrobés devront faire apparaître les performances réglementaires
normalisées.
Répandage des enrobés :
La mise en œuvre des enrobés, lorsque la température relevée le matin à sept heures (7h) sous abri
est inférieure à cinq degrés Celsius (5°C), est subordonnée à lřaccord préalable du Maître dřOuvrage.
La mise en œuvre des enrobés sera interrompue lorsque les conditions météorologiques sont
défavorables (Orages, fortes pluies, pluies modérées mais continues, vent de sable. etc..).
LřEntrepreneur doit veiller sur les travaux dřépandage, à savoir la température fixée par les normes en
la matière. Les enrobés qui seraient, soit chargés sur camions, soit répandus à une température
insuffisante seront rebutés. La fourniture, la fabrication, le transport et la mise en œuvre des quantités
de matériaux correspondantes ne seront pas payés à lřEntrepreneur.
Revêtements définitifs :
Avant mise en œuvre des revêtements définitifs, lřEntrepreneur devra procéder au nettoyage général
des emprises.
Tests :
Des essais de contrôle seront effectués par lřEntrepreneur. Le nombre dřessais sera de 2 par nature
de matériau et par 1 000 m² de surface de remblai ou de fond de forme et de 2 par 100 ml de
tranchée remblayée au pénétrodensitographe parfaitement calibré.
Les modalités dřessais, de contrôle et de réception des ouvrages seront conformes aux normes
algériennes et françaises.
Signalisation :
Les produits de marquage employés ainsi que les panneaux de signalisation routière seront
obligatoirement homologués par le Ministère des Transports algérien. L'Entrepreneur fournira les
fiches homologuées des produits envisagés pour accord.
Les produits de marquage employés ne devront contenir ni solvant ni toluène. La mise en œuvre de
produit non conforme entraînera automatiquement son effacement et la mise en conformité aux frais
de l'Entrepreneur.
Les pavés seront posés sur lit de sable lavé de 3 cm dřépaisseur moyenne après compactage et
jointoyés au sable argileux. Les pavés de rive seront posés sur mortier et épaulés par du béton (sauf
dans le cas ou la pose est effectuée entre bordures).
La pose inclut toutes découpes au lapidaire pour finition soignée au droit des différents ouvrages :
regards, gargouilles, panneaux, mats dřéclairage, murs, etc.
Normes :
NA 7672 Tubes en polyéthylène (PE) destinés à l'alimentation en eau - Spécifications (eqv.
ISO 4427)
NA 7671 Tubes et raccords en matières plastiques - Prises de branchement en
polyéthylène(PE)
NA 7635 Robinets en polypropylène (pp) pour tubes avec pression - Dimensions de base -
Série métrique
DTU 64.1 Mise en œuvre des dispositifs dřassainissement autonome
NF EN 1433 Caniveaux de drainage de l'eau de pluie destinés aux zones de circulation
NF EN 752-2 Réseaux d'évacuation et d'assainissement à l'extérieur des bâtiments Partie 2 :
Prescriptions de performances
NF EN 752-3 Réseaux d'évacuation et d'assainissement à l'extérieur des bâtiments Partie 3 :
Établissement de l'avant projet
NF EN 752-4 Réseaux d'évacuation et d'assainissement à l'extérieur des bâtiments Partie 4 :
Conception hydraulique et considérations liées à l'environnement
Les guides en particulier les Fascicules Cahier des Clauses Techniques Générale (CCTG) :
N°71 Fourniture et pose de canalisation et accessoires de branchement
N°70 Ouvrages dřassainissement
Le traitement des eaux usées devra se conformer aux spécifications de lřAppendice 6 de lřAnnexe I du
contrat (ADR-TOU-REP-0023), notamment le traitement respectera les étapes suivantes:
- Stockage des eaux pluviales
- Ensemble de relevage
- Bassin tampon de stockage des eaux usées
- Bassin de sédimentation
Avertissements :
- Les hypothèses dimensionnantes (notamment la capacité dřaccueil de la base de vie qui
passe de 200 personnes au moment de la rédaction du document à 660 personnes, incluant
les militaires) contenues dans le document ayant évoluées, elles devront être actualisées
- Il est de la responsabilité de l'Entrepreneur de localiser la station de traitement des eaux
usées au meilleur endroit, de manière à garantir sa facilité d'entretien et l'absence totale de
nuisance aux usagers de la Base, même en cas de panne. Le Maitre d'Ouvrage recommande
toutefois de la maintenir dans l'enceinte de la Base de vie, à une des extrémités, sous le
vent.
Le système devra favoriser au maximum le recyclage de lřeau (notamment pour des usages
dřarrosage).
Il devra tenir compte, par ailleurs du régime de pluie extrêmement variable qui caractérise le climat
dřAdrar.
Enfin, l'installation sera conçue de manière à ce qu'une panne de 48h n'affecte pas le fonctionnement
de la Base, au moyen de bacs tampons de capacité adaptée.
Le poste de garde avancé nřutilisera pas le système de traitement des eaux de la Base de vie, compte
tenu de son éloignement (à peu près 700m). Il disposera dřun assainissement autonome, respectant
les normes environnementales en vigueur.
5.5.2.3.1 Canalisations
Tous les matériaux seront fournis par lřEntrepreneur et leur provenance sera soumise à lřagrément du
Maitre de lřOuvrage. Les canalisations et fourreaux et tous accessoires préfabriqués proviendront
dřusines agréées et porteront leurs marques.
5.5.2.3.4 Avaloirs
Les avaloirs seront préfabriqués ou coulés sur place sous caniveaux. Ils auront une décantation
minimale de 0.50 ml. Ceux-ci seront équipés d'un panier pour ramassage des déchets, en tôle
galvanisée perforée avec tringle de levage Les grilles et cadre seront en fonte ductile, conforme à la
norme EN 124 et de classe appropriée au lieu dřinstallation (zone piétonne, parking, routes etc.).
Un bouchon devra être placé à chaque extrémité des sections non terminées en fin de journée ou lors
de lřarrêt de la pose.
Les débris qui se seront déposés à lřintérieur des buses devront être chassés au moyen dřeau sous
pression.
Il est rappelé quřaucune implantation de réseau ne devra être réalisée à moins de 2 m de distance
des arbres sans protection particulière et à moins de 1 m de distance des végétaux tels qu'arbustes
en massif ou en haie. Aucun passage de réseau ne sera réalisé dans la terre végétale ou dans la
fosse de plantation, ni même sous la fosse de plantation d'un arbre existant.
Remblai :
Dés que les épreuves de canalisations auront donné des résultats satisfaisants ou que les ouvrages
auront été reconnus exécutés suivant les règles de lřart, le remblaiement pourra être entrepris.
Les regards de visites auront les mêmes caractéristiques que ceux des eaux pluviales.
Cependant, dans le cas de grande différence dřaltitude entre lřarrivée et la sortie des eaux, on
procédera à une chute guidée. Une échelle continue devra être prévue pour lřaccès dans le regard.
Ce remblayage sera ainsi poursuivi :
- jusqu'au niveau inférieur de la couche de forme quand la canalisation est située sous la
chaussée,
- jusqu'au niveau inférieur de la couche de terre végétale quand la canalisation est située sous
les zones revêtues de terre végétale.
L'épaisseur des couches des remblais sera déterminée conjointement par lřEntrepreneur et le Maître
dřOuvrage en début des travaux, en fonction de la nature des sols rencontrés, du matériel de
compactage utilisé et du nombre de passes du compacteur.
Les moyens de compactage mis en œuvre par lřEntrepreneur feront lřobjet dřun contrôle et dřune
vérification. Les résultats du compactage seront vérifiés et devront atteindre 95 % de lřOptimum
Proctor Normal.
Tous les matériaux extraits des tranchées, excédentaires ou non réutilisables (dans le cadre du
remblayage des tranchées), seront évacués à la décharge de lřEntrepreneur.
Les coffrages ou panneaux seront retirés par couche de remblai avant leur compactage.
LřEntrepreneur sera tenu responsable de tous les désordres résultant d'un compactage insuffisant ou
réalisé dans de mauvaises conditions.
5.5.2.8 Essais
Les essais qui seront effectués porteront sur :
Les réseaux d’Eau potable : Essais de pression, de nettoyage et stérilisation du réseau dřeau
potable et transmission du PV de réception au Maitre de lřOuvrage.
Assainissement :
Réseau eaux usées et pluviales : Essais dřétanchéité conformément au "Protocole des épreuves et
essais des réseaux de canalisation à écoulement libre".
Tous les ouvrages, canalisations, regards et raccordements devront être étanches. Ces essais
dřétanchéité par mise en charge de tronçons compris entre 2 regards seront effectués par
remplissage du regard avant le couronnement le plus haut. Les fuites ne devront pas dépasser, en
24heures, le centième du volume de la canalisation et des regards. Les résultats de ces essais seront
à communiquer au Maître dřOuvrage.
NOTA : Les essais dřétanchéité, les inspections télévisées ainsi que les essais de compactage sur les
tranchées dřassainissement devront obligatoirement être réalisés par une entreprise agréée autre que
lřEntrepreneur. Elle devra fournir un rapport complet et précis.
Dans le cas où les essais dřétanchéité et/ou le passage caméra ferait apparaître des défauts ou
malfaçons, le Maitre de lřOuvrage pourra exiger un ou plusieurs essais ou passage caméra après
exécution des travaux de reprise et ce à la charge de lřEntrepreneur.
Par ailleurs, au début de lřapprovisionnement et en cours des travaux, le Maître dřOuvrage pourra
prescrire les analyses et les essais de matériaux quřil jugera nécessaire.
Normes algériennes :
Normes européennes :
NF U44-551 Supports de culture - Dénominations, spécifications, marquage
ISO 9001:2008 Systèmes de management de la qualité Ŕ Exigences
NF T 54-072 Tubes en polyéthylène « 5 » - Spécifications
NF T 54-043 Plastiques - Tubes en polyéthylène "3" Ŕ Spécifications
NF X 08-003-1 Couleurs de sécurité et signaux visuels de sécurité Ŕ Partie 1 : Principes de
conception.
NA 5343 Signalisation routière horizontale Ŕ Marquages appliqués sur chaussées -
Dénominations
NA 5346 Signalisation routière horizontale Ŕ Marquages appliqués sur chaussées -
performances
NF ISO 6790 Symboles graphiques pour plans de protection contre l'incendie - Spécifications
NF S60-303 Protection contre l'incendie - Plans et consignes affichés
NF X 08-100 Tuyauteries rigides Ŕ Identification des fluides par couleurs conventionnelles
Par ailleurs, la végétation est bien connue pour ses qualités de confort microclimatiques, notamment
dans le contexte du climat désertique, ainsi que pour son rôle actif dans la lute contre lřérosion. Elle
est aussi indispensable pour organiser autour des bâtiments lřespace de recul nécessaire par rapport
aux circulations, créer des écrans visuels ou des zones tampons, et structurer lřespace. Enfin, elle a
un rôle écologique non négligeable de créer ou de restaurer des habitats pour la faune locale ou les
oiseaux migrateurs.
Chaque lieu a une fonction précise que les plantes et jardins devront affirmer. La fonction de chaque
jardin, de chaque plante, les essences adaptées et esthétiques, leurs dispositions doivent définir une
identité singulière à la Base.
Lřarchitecte paysagiste devra notamment analyser les conditions locales et produire un plan
dřaménagement pour lřensemble du Site en anticipant les extensions futures. Il devra concevoir les
réseaux de circulation et de cheminements piétons en collaboration avec les autres disciplines. Il
devra concevoir les espaces communs extérieurs et leur mobilier et travailler avec les autres
disciplines pour garantir le meilleur usage des espaces. Il détaillera le plan de plantation en indiquant
le types de plantation, les variétés d'arbres forestiers et plants ornementaux adaptés aux conditions
climatiques de la région, les réseaux dŘirrigation etc. Il développera les plans de gestion des espaces
plantés, qui décrit au long terme les actions continues pour assurer une bonne maintenance et
management des installations.
Les concepts paysagers globaux devront viser à créer des paysages dřune grande qualité esthétique,
écologiquement viables. Lřaccent sera porté sur la réduction des consommations dřeau et de lřusage
de fertilisants. Ces aménagements devront nécessiter une maintenance réduite sans pour autant
diminuer leurs qualités esthétiques.
Les paysages du désert comme source d’inspiration. Ces paysages et en particulier les paysages
oasiens, avec leurs variétés de plantes bien adaptées peuvent être une source dřinspiration pour le
projet. La conception devra faire un usage important des plantes de la région.
Le Maître d'Ouvrage souhaite que la végétation soit omniprésente dans tous les espaces de travail et
de vie de manière à renvoyer lřimage dřune oasis de verdure.
Lřétude paysagère devra considérer, en complément de la plantation abondante (mais adaptée au
climat), une mise en scène de lřeau sous différents états (ruisseau, cascade, fontaine, etc.). Toutefois,
toutes les précautions seront prises pour éviter lřévaporation excessive de lřeau.
Recourir au Xeropaysagisme (du grec Xeros qui veut dire « sec ») qui est une façon novatrice de
concevoir des aménagements paysagers attrayants qui demandent moins d'eau et d'entretien en
ayant recours à des végétaux résistants, acclimatés à la sécheresse et qui n'ont pas besoin d'une
grande quantité d'eau.
2) Irrigation efficace (zonage des systèmes d’irrigation en fonction des plantes à irriguer) :
Le Xeropaysagisme devra reposer sur un système d'irrigation à faible volume capable de diffuser l'eau
en débits variables sous la forme de brume, de brouillard, de gouttes ou de jets continus. La quantité
d'eau diffusée devra être adaptée aux besoins de chaque partie de l'aménagement paysager. Le jeu
de terrasse devra être utilisé pour permettre à lřeau de pénétrer graduellement dans le sol.
3) Le paillage :
Le paillis présente plusieurs bénéfices pour le sol. Il retient lřeau, réduit les températures du sol,
favorise les bactéries essentielles et donne un aspect esthétique au sol.
Les fibres de bois, les agrégats, les cônes de pin et les écorces peuvent être utilisé utilisés seuls ou
mélangés avec le paillis.
5) Entretien approprié :
Le paillage et l'irrigation efficace réduisent l'entretien de l'aménagement. En outre, la sélection de
plantes appropriées réduit grandement l'utilisation d'engrais et de pesticides.
Intégrer le drainage dans le paysage : Le drainage pluvial devra être intégré à lřaménagement
général du site afin de jouer son rôle tout en ayant lřaspect le plus naturel possible et de manière à
préserver lřécosystème local.
Concevoir des brises vents efficaces tout autour de la Base. Les arbres à feuilles persistantes
constituent dřexcellent brises vent réduisant considérablement sa vitesse en aval surtout lorsque les
arbres sont disposés en plusieurs rangées. Dans le contexte de vent de sable, ils permettent de
réduire les concentrations de sable et améliorent ainsi la qualité de lřair. Une attention particulière sera
portée aux choix des espèces les plus efficaces. Il est à noter que les résineux peuvent présenter des
risques dřincendie lorsque les aiguilles sèches sřaccumulent, en lřabsence dřun entretien régulier.
« Pré verdir » le Site au lancement des travaux de terrassement (dans la mesure du possible) de
manière à pouvoir bénéficier des avantages dřune végétation mature dés les premières années
dřexploitation des Bases. A défaut, planter des arbres et plantes matures.
En cas d'absence de normes ou d'avis techniques sur les produits, les propositions de l'Entrepreneur
seront soumises à l'approbation du Maître dřOuvrage. LřEntrepreneur fournira alors les
caractéristiques techniques des matériaux et produits ainsi que les références des utilisations déjà
réalisées. Ces matériaux et ces produits seront utilisés sous lřentière responsabilité de lřEntrepreneur.
Il appartient à l'Entrepreneur qui, en tout état de cause, reste responsable auprès du Maître
dřOuvrage, de s'assurer auprès des fabricants que leur fourniture satisfait aux prescriptions.
L'Entrepreneur devra notamment soumettre au Maître dřOuvrage des échantillons des différents
matériaux (engrais, amendements, paillages, graines, etc.) en joignant les procès verbaux d'essais
justifiant les caractéristiques exigées. Les matériaux devront satisfaire aux prescriptions générales
édictées par les normes algériennes et/ou françaises régulièrement homologuées.
Le transport de tous les plants devra être effectué dans les meilleures conditions : véhicule bâché ou
fermé, aménagé de façon à exclure l'écrasement des plants, la destruction des mottes, etc.…Tous les
végétaux devront recevoir lřagrément du Maître dřOuvrage. En cas de non-conformité, le Maître
dřOuvrage se réserve la possibilité de refuser les plants non conformes.
Aussi, il est recommandé à l'Entrepreneur d'effectuer un examen sérieux de ses végétaux avant
livraison sur le chantier. LřEntrepreneur devra prendre les dispositions nécessaires pour le stockage
des végétaux sur le chantier : paillage, jauge, protection contre les intempéries. Toutes les
précautions devront être prises pendant la période de stockage pour éviter meurtrissures,
dessèchement, atteinte par le gel, etc.
Arbres fruitiers :
ceratonia siliqua, prunus, zisiphus jujuba, eriobotrya
japonica, ficus carica, pistacia vera, citrus Morus Alba,etc.
Avertissement : Les exemples de plantes cités ci-dessus sont donnés à titre dřinformation.
LřEntrepreneur devra vérifier la pertinence de ce choix, notamment par rapport au milieu physique
(climat et sol) mais aussi la consommation hydrique des espèces qui doit être la plus faible possible.
Par ailleurs, ces orientations ne doivent en rien diminuer lřintérêt de lřétude paysagère prévue dans les
études et servent uniquement de base de travail qui est appelée à évoluer.
Il est rappelé ici que les espaces verts du Camp militaire seront réalisés par les militaires eux-mêmes.
LřEntrepreneur réalisera uniquement lřétude paysagère.
5.5.3.3.4 Fertilisants
LřEntrepreneur fournira pour la fertilisation des espaces gazonnés et plantés, au moment de la
préparation des sols, un engrais organique du type retard. Les emballages ou les notices d'utilisation
devront préciser le type d'engrais et l'origine de la matière première, ainsi que les dosages en
éléments fertilisants. La ou les composition(s) et les proportions devront être précisées par le
paysagiste avant le démarrage des travaux.
La livraison des engrais se fera uniquement en sacs fermés et pesés en usine. Les doses de produit
brut à apporter à l'unité de surface seront calculées en fonction des teneurs en éléments fertilisants et
de façon à apporter les amendements indispensables.
5.5.3.3.5 Terreau
Le terreau devra respecter les normes algériennes en vigueur ou à défaut la norme française U
44 551, notamment les points suivants:
- absence dřagents pathogènes (streptocoques fécaux, salmonelles, œufs de nématodes, etc.)
- absence de boues résiduaires de stations dřépuration
- limitation de tout excès de salinité, par limitation de lřajout dřengrais
- absence de tout métal lourd (plomb, cadmium, zinc, mercure, etc.)
- absence de tout produit dřorigine animale susceptible de contenir farines de viande ou poudre
dřos. Son pH devra se situer entre 5,5 et 7,5, le niveau dřacidité du mélange devant
obligatoirement figurer sur les emballages
5.5.3.3.6 Compost
Le compost utilisé sera 100% dřorigine végétale, composté pendant 6 mois minimum de manière à
être bien décomposé, aéré et retourné tous les mois. Il pourra le cas échéant être enrichi en oligo-
éléments. Sauf prescription contraire, il sera apporté au fond du trou de plantation, à raison de 20
litres / arbre. En cas dřutilisation pour des surfaces à planter en massifs, le compost sera incorporé
généralement lors du labour, à raison de 4 à 10 kg/m2. Les fertilisants de la terre végétale pour
plantations, sauf cas particuliers, seront des compositions dřengrais organique enrichi en magnésium.
Les terres ne doivent pas contenir plus de 5 % dřéléments pierreux ou de corps étrangers sur une
tranche de 0,20 m dřépaisseur.
Dans le cas dřengazonnement de talus, le deuxième griffage, plus appuyé, sera réalisé
perpendiculairement à la pente, pour constituer des sillons.
Le réglage définitif en légers remblais (nřexcédant pas 0,05 m de hauteur sur les distances inférieures
à 5,00 m) sera réalisé par ratissage superficiel afin d'obtenir un lit de semence suffisamment fin, la
couche travaillée ayant 5 cm d'épaisseur, et l'épierrage des pierres superficielles, les pierres étant
évacuées hors chantier.
Des pentes dřécoulement des eaux seront mises en œuvre. Si entre l'achèvement des travaux de
terrassement et l'époque des enherbements le sol a été raviné localement par la pluie, l'Entrepreneur
devrait réaliser les travaux de préparation correspondants. Dans le cas de l'utilisation d'une machine à
engazonner, le griffage et le premier brisement des mottes seront réalisés à la main alors que la
préparation superficielle, lřensemencement, et le roulage seront exécutés à la machine.
Le cas échéant, ces opérations pourront être réalisées simultanément dans le cas d'une machine
prenant en compte ces opérations.
Deuxième roulage : effectué en diagonale par rapport aux premiers passages, avec le même type de
rouleau.
5.5.3.4.7 La protection
Tous les arbres-tiges seront tuteurés. Les tuteurs seront disposés dans les trous de plantations
simultanément à la mise en place du végétal. Les attaches seront réparties sur la hauteur du tronc de
façon à donner une fixation efficace sans occasionner de meurtrissure à lřarbre. Pour le tuteur tripode,
trois tuteurs de 3 m seront enfoncés dans le sol sur 1m de profondeur, fouille comprise et dépassant
de 2.00 m, ils seront reliés entre eux par trois planches dř1 m de long.
Toutes les précautions seront prises pour ne pas traverser ou endommager les mottes.
Le paillage sera mis en place sur toutes les surfaces plantées sur une épaisseur de 10cm.
LřEntrepreneur aura pris soin de maintenir un écart équivalent entre le niveau de terre végétale et le
niveau fini. Lřopération de plantation terminée, il sera effectué un premier arrosage de tous les sujets.
5.5.3.4.9 Essais
LřEntrepreneur effectuera à ses frais des essais sur les conduites de distribution sous pression
permanente, avant mise en place des appareils dřarrosage. Les essais seront effectués
conformément aux prescriptions du fascicule 71 du Cahier des Clauses Techniques Générales.
Les essais dřétanchéité du réseau seront effectués avec une pompe spéciale dřépreuve en présence
du Maître dřOuvrage. La pression dřépreuve sera, en règle générale, la pression de service majorée
de 50%. Aucun suintement ou désordre ne devra être constaté, ni aucune baisse sensible de
pression. LřEntrepreneur devra remédier à tout défaut dřétanchéité constaté à lřépreuve en exécutant
immédiatement à ses frais les réparations quelles quřelles soient dont lřépreuve aura fait reconnaître
la nécessité.
Sauf prescription contraire, les vannes manuelles seront en fonte dřaluminium. Les manœuvres
dřouverture et de fermeture devront être progressives et ne produire ni bruit ni vibration. Les clapets
vannes et réducteur de pression seront en bronze. Selon les besoins de lřinstallation, des filtres seront
posés en amont du réseau et au départ des réseaux dřarrosage basse pression, après les réducteurs
de pression. Les modèles employés seront de type filtres à tamis en inox ou de type filtres à tamis
plastique ou métallique à lamelles
LřEntrepreneur devra toutes les mises à niveau, les calages, les purges, les réglages des portées des
arroseurs et des secteurs qui seront nécessaires au bon fonctionnement de chaque appareil.
5.5.3.4.10 L’entretien
LřEntrepreneur est entièrement responsable de lřentretien des espaces verts jusquřà la Réception
Provisoire. Il remettra au Maître dřOuvrage, avant la réception Provisoire et pour approbation, un
manuel dřentretien des espaces verts.
Pendant la période de garantie, les végétaux fournis et plantés par l'Entrepreneur seront garantis de
reprise. L'Entrepreneur ne pourra se prévaloir d'un manque d'entretien, d'une mauvaise qualité des
sols ou d'une inadaptation des végétaux pour dégager sa responsabilité.
Lorsque cela sřavère nécessaire, lřépandage de produits anti-fourmis sera exécuté.
5.5.3.5.1 Mobilier
LřEntrepreneur devra utiliser des matériaux, et fournir des équipements et des mobiliers de premier
choix de haute gamme conformément aux exigences du Maître dřOuvrage.
Tous les équipements devront être de marque d'origine accompagnés de leurs fiches techniques.
LřEntrepreneur présentera au Maître dřOuvrage les modèles et échantillons accompagnés des fiches
techniques pour approbation avant de procéder à lřexécution (achats et travaux …etc.).
Le mobilier extérieur devra être en harmonie avec le style architectural de lřOuvrage.
Il devra viser à produire des espaces extérieurs bien utilisés et mieux organisés.
Prévoir des bancs adaptés à lřextérieur, des poubelles, des cendriers, des poubelles de recyclage,
des pergolas et des fontaines aux abords des bâtiments, etc.
Les bancs et tables extérieurs seront, de préférence construits à base de bois exotique, ou en
maçonnerie, résistants aux conditions climatiques locales (ensoleillement très intense, températures
élevées, écarts de température etc.) et seront fixés au sol.
Le mobilier destiné à un usage épisodique, saisonnier et pour un usage nécessitant un déplacement
fréquent, pourra être amovible. Il sera choisi et/ou conçu de manière à résister aux intempéries, à
occuper un minimum dřespace dans le cas où il devra être stocké. Il sera de préférence léger pour
faciliter la manutention.
Les textiles destinés à lřextérieur devront être résistants aux environnements extérieurs de manière
générale et aux intempéries, aux effets abrasifs des vents de sables et au rayonnement solaire
intense, en particulier. Ils seront teintés dans la masse. Ils devront présenter une excellente tenue des
couleurs dans le temps ainsi quřune excellente résistance à la déchirure et à lřabrasion. Leur entretien
devra être aisé.
5.5.3.5.2 Signalétique
La signalétique devra être soigneusement réalisée. Elle devra couvrir toutes les situations pour
lesquelles il est nécessaire dřinformer, de prévenir de dangers, de donner toutes les indications
relatives à la sécurité ou la santé, dřorienter et guider le personnel dans la Base. Elle comprend, parmi
dřautres, les enseignes TouatGaz et des sociétés partenaires, la signalisation routière, les marquages
au sol du parking, marquages au sol et signalisations des sigles handicapé, marquage au sol
indiquant la présence dřun danger, la signalétique directionnelle, les panneaux de consignes
dřévacuation, de consignes de sécurité, de fiche dřinstruction sécurité, le balisage des cheminements,
les bandes dřaide à lřorientation, les bandes dřéveil à la vigilance le codage couleurs des tuyauteries
et autres réseaux, lřindentification des locaux, les divers panneaux dřinformation etc.
LřEntrepreneur soumettra à lřapprobation du Maître dřOuvrage les échantillons, modèles et spécimens
de tous les matériaux et finitions devant être utilisés avant commande, fabrication et mise en œuvre.
Si ces modèles nřétaient pas satisfaisants, le Maître dřOuvrage se réserve le droit dřen demander le
remplacement. L'Entrepreneur devra fournir également tous renseignements et échantillons justifiant
la provenance des produits.
Les panneaux sont constitués d'un matériau résistant le mieux possible aux chocs, aux intempéries et
aux agressions dues au milieu ambiant (.notamment au rayonnement UV, et aux effets abrasifs des
vents de sable). Les dimensions ainsi que les caractéristiques colorimétriques et photométriques des
panneaux doivent garantir une bonne visibilité et compréhension de ceux-ci, ainsi quřune excellente
tenue des couleurs dans le temps.
Les dimensions, le nombre et lřemplacement de cette signalisation devront garantir une bonne
efficacité des dispositifs. Elles devront notamment tenir compte des dimensions de l'obstacle ou
endroit dangereux signalé, ainsi que de l'importance des risques ou dangers ou de la zone à couvrir
dans le cas dřune signalisation relative à la sécurité ou la santé (se référer aux normes NF X 08-003-
1 NF X 08-100 à NF X 08-107). La signalétique relative à la sécurité incendie sera conforme aux
normes NF ISO 6790 et NF S60-303, notamment.
En cas de mauvaises conditions d'éclairage naturel, des couleurs phosphorescentes, des matériaux
réfléchissants ou un éclairage artificiel devront être, selon le cas, utilisé Un contraste lumineux
approprié à son environnement devra être assuré.
Les panneaux seront conformes à la norme NF X 08-003, aux normes citées au paragraphe 5.5.3.1
ou à toute autre norme en vigueur en Algérie. Les pictogrammes relatifs à la sécurité ou la santé
devront être réglementaires.
Tous les textes seront obligatoirement rédigés dans les trois langues, arabe, français et anglais.
LřEntrepreneur sřattachera à une finition propre des éléments graphiques, sans coulures, rayures ou
trace de colle. Les ouvrages comportant un revêtement définitif seront protégés par tous les moyens
appropriés afin dřéviter tout choc, épaufrure, rayure, etc.
Tous les ouvrages achevés qui seraient détériorés (dont taches, épaufrures, rayures, etc.) seront
refusés par le Maître dřOuvrage et repris par lřEntrepreneur.
L'Entrepreneur garantira la parfaite tenue des produits employés pour une période minimale de 5 ans
à dater de la réception pour les travaux extérieurs.
6 SECOND ŒUVRE
6.1 Parois verticales extérieures et intérieures légères
Lois et décrets :
Loi du 03-10 du 19 Juillet 2003 relative à la protection de lřenvironnement (articles 72 à 75 relatifs aux
nuisances sonores),
Décret exécutif n°93-184 du 27 Juillet 1993 réglementant lřémission des bruits.
DTR :
DTR C- 2.45 Règle de conception et de calcul des maçonneries
DTR C-3.1.1 Isolation acoustique des parois aux bruits aériens- Règles de calcul
DTR C-3.2 Règles de calcul des déperditions calorifiques : Fascicule 1
DTR C-3.31 Ventilation naturelles - locaux à usage d'habitation
DTR C-3.4 Règles de calcul des apports calorifiques des bâtiments
DTR BE- 2.3 Règles générales pour la fabrication, le transport et la mise en œuvre des murs
extérieurs en panneaux préfabriqués
DTR E- 2.4 Travaux de maçonnerie de petits éléments
DTR E- 4.1 Travaux dřétanchéité des toitures terrasses et toitures inclinées
DTR E- 4.2 Travaux dřétanchéité des joints dans les constructions préfabriquées en grands
panneaux
DTR E-4.4 Travaux dřisolation thermique et dřétanchéité des toitures en tôles dřaciers nervurés
Normes algériennes :
NA 239 Briques de terre cuite : dilatation conventionnelle à lřhumidité
NA 240 Briques de terre cuite : Efflorescence
NA 445 Briques de terre cuite : Contrôle de la planéité des faces de la rectitude des arrêtes et
de la forme
NA 447 Briques de terre cuite : Détermination des dimensions
NA 449 Briques de terre cuite : Caractéristiques dřaspect
NA 1707 Briques de terre cuite : Spécifications
NA 238 Briques de terre cuite : Détermination de la résistance à lřécrasement
NA 2373 Briques de terre cuite destinées à rester apparentes- Détermination de la résistance à
lřécrasement
NA 448 Briques de terre cuite : Vocabulaire- Classification
NA 1957 Briques de terre cuite : Détermination à lřabsorption dřeau
NA 5586 Briques de terre cuite destinées à rester apparentes Ŕ Efflorescence (Eqv NF P 13 -
304)
NA 5587 Briques de terre cuite destinées à rester apparentes Ŕ Détermination de la dilatation
dřeau (Eqv. NF P 13 -304)
NA 5588 Briques de terre cuite : Détermination des éclatements (Eqv. NF P 13 -301)
NA 5073 Plâtres et enduits à base de plâtre pour le bâtiment - Méthodes d'essai
NA 527 Plâtres - Détermination de la finesse de monture de produit en poudre
NA 525 Plâtres - Détermination de la masse volumique du produit en poudre
NA 526 Plâtres - Détermination des caractéristiques mécaniques
NA 1966 Eau de gâchage pour bétons - Spécifications d'échantillonnage, d'essais et
d'évaluation de l'aptitude à l'emploi, y compris les eaux de processus de l'industrie du
béton, telle que l'eau de gâchage pour béton
Normes européennes :
DTU 20.1 Ouvrages en maçonnerie de petits éléments Ŕ parois et murs
DTU 22.1 Murs extérieurs en panneaux préfabriqués de grandes dimensions du type plaque
pleine ou nervurée en béton ordinaire
DTU 25.23 Exécution des ouvrages d'enduits armés en plâtre
DTU 25.1 Enduits intérieurs en plâtre
DTU 25-31 (Juin 85) Ouvrages verticaux de plâtrerie ne nécessitant pas lřapplication dřun
enduit au plâtre (cloisons en carreaux de plâtre à parements lisses)
DTU 26.1 P1-2 Travaux d'enduits de mortiers minéraux
DTU 25-41 Ouvrages en plaques de parements en plâtre (plaques à faces cartonnées) (NF P
72.203.1)
DTU 25-42 (Mai 93) Ouvrages de doublages (NFP 72.204.1)
DTU 35.1 Cloisons amovibles et démontables
DTU 36.5 Mise en œuvre des fenêtres et portes extérieures
NF EN 1008 Eau de gâchage pour bétons - Spécifications d'échantillonnage, d'essais et
d'évaluation de l'aptitude à l'emploi, y compris les eaux des processus de l'industrie
du béton, telle que l'eau de gâchage pour béton
NF B 12-401 Plâtres - techniques des essais
NF B 12-402 Plâtres - temps d'emploi et fin de prise
NF B 12-300 Gypse et plâtres - Plâtres - Généralités - Clauses et conditions générales
NF EN 520 Plaques de plâtre (Définition)
NF EN 12859 Carreaux de plâtre - Définitions, spécifications et méthodes d'essai
Cahier du CSTB n° 2928 : Certification ACERMI exemples dřusages des propriétés certifiées
Arrêté français du 30 Juin 1999 relatif aux caractéristiques acoustiques des bâtiments dřhabitation, et
du 25 avril 2003
6.1.2 Généralités
Quels que soient les matériaux choisis, les parois verticales devront répondre aux conditions dřusage
du bâtiment, en termes de résistance, de facilité dřentretien mais aussi de flexibilité de manière à
consentir des changements dans lřagencement des espaces et permettre des extensions éventuelles.
Elles devront, par ailleurs être adaptées aux conditions climatiques locales. Elles seront conformes à
la réglementation en vigueur et appropriées à lřexpression architecturale recherchée.
En règle générale, les matériaux utilisés devront être solides, résistants, de maintenance aisée et en
harmonie avec le caractère général de lřOuvrage. LřEntrepreneur portera une attention particulière
aux aspects suivants.
Tableau 1 : isolement acoustique des parois dans les locaux dřhébergement (les studios des bases
de vie) (Inspiré de lřarrêté français du 30 Juin 1999 relatif aux caractéristiques acoustiques des
bâtiments dřhabitation, et du 25 avril 2003)
Isolement acoustique standardisé pondéré Local de réception : pièce dřun autre logement
DnT,A (en décibels) Pièce principale Salle de bain
Local dřémission 53 50
Lorsque le local
dřémission et le local
de réception ne sont
Local dřémission : séparés que par une
40 37
circulation commune porte palière ou par
intérieure au bâtiment une porte palière et
une porte de
distribution
Dans les autres cas 53 50
Local dřémission Local dřactivités 58 55
Bruits dřespace extérieurs _ DnT,A,tr 30
restauration
(1) Un isolement de 40dB est admis en présence dřune ou plusieurs portes de communication
(2) A lřexception dřune cuisine communiquant avec la salle de restauration
L'isolement acoustique standardisé pondéré au bruit aérien DnT,A entre deux locaux et l'isolement
acoustique standardisé pondéré, DnT,A,tr, contre les bruits de l'espace extérieur sont évalués selon la
norme NF EN ISO 717-1. Le niveau de pression pondéré du bruit de choc standardisé, L'nT,w, est
évalué selon la norme NF EN ISO 717-2.
Les parois des locaux bruyants doivent souscrire aux exigences de protection du voisinage vis-à-vis
des bruits émis (dispositions du décret exécutif n°93-184 du 27 Juillet 1993 réglementant lřémission
des bruits).
Par ailleurs,
- La norme NF P 90207 pourra être utilisée dans lřattente de la publication dřun arrêté relatif à la
limitation de bruit dans les locaux de loisirs et de sports.
- L'isolement acoustique standardisé pondéré contre les bruits de l'espace extérieur, DnT,A,tr,
des locaux d'hébergement et de soins médical vis-à-vis des bruits extérieurs ne doit pas être
inférieur à 30 dB.
- Les articles 3 des arrêtés du 25 avril 2003 stipulent que « la constitution des parois
horizontales, y compris les revêtements de sol, et des parois verticales, doit être telle que le
niveau de pression pondéré du bruit de choc standardisé, L'nT,w, du bruit perçu dans un local
autre qu'une circulation, un local technique, une cuisine, un sanitaire ou une buanderie ne
dépasse pas 60 dB lorsque des chocs sont produits sur le sol des locaux extérieurs à ce local,
à l'exception des locaux techniques, par la machine à chocs normalisée » (inspiré des articles
3 des arrêtés français du 25 avril 2003).
- Si les chocs sont produits dans un atelier bruyant ou une salle de sports, les valeurs de niveau
de pression pondéré du bruit de choc standardisé, L'nT,w, doivent être inférieures à 45 dB
dans les locaux de réception visés au tableau 2.
Mur 0,36
Le coefficient de transmission thermique linéique moyen (ψ) du pont thermique ne devra pas excéder
ψ = 0,50 W/m.K.
A la demande du Maitre de lřOuvrage, il pourra être procédé à une analyse des matériaux employés
et plus particulièrement à des essais sur les panneaux isolants et des cloisons sèches, et phoniques.
Ces essais seront effectués par un laboratoire agréé, les frais étant à la charge de l'Entrepreneur.
Par ailleurs, lřinfiltration des bâtiments devra être parfaitement contrôlée. Aussi, le Maitre de lřOuvrage
se réserve třil le droit dřexiger des essais dřinfiltrométrie effectué in-situ, à lřachèvement des travaux
pour vérifier la conformité aux valeurs dřinfiltration théoriques.
Le choix du type dřisolation se fera sur la base des recommandations citées au paragraphe 6.1.8
« isolants ».
Par ailleurs :
- Les cloisons, contre cloisons et gaines techniques doivent être dimensionnées de manière à
assurer la stabilité et la résistance aux chocs
- Les cloisons ne prendront appui que sur des éléments du gros-œuvre et jamais sur des
éléments légers, à lřexception des tympans au-dessus des huisseries, bâtis, etc... pour
lesquels lřEntrepreneur devra prendre toutes les dispositions pour éviter un fléchissement des
huisseries
- La conception et la réalisation des ouvrages, y compris des traversées diverses, doivent
permettre d'assurer simultanément la satisfaction des fonctions acoustique, thermique, feu et
de stabilité de l'ouvrage. De manière générale, pour remplir son rôle, la cloison doit conserver
des performances et ne présenter aucun désordre apparent sous un choc mou de 20 Nm. Il
ne doit pas y avoir par ailleurs de traversée ou chute dangereuse pour l'occupant avec un
choc de 240 Nm.
- Les matériaux mis en œuvre devront respecter les degrés coupe-feu demandés et devront
être conformes aux exigences des règlements de sécurité contre lřincendie. LřEntrepreneur
devra fournir les PV de classement au feu des matériaux utilisés au Maître dřOuvrage.
Les cloisons seront, dans la plupart des cas, hormis dans les locaux techniques et ceux soumis à des
chocs, de type « cloison sèches » en plaques de plâtre sur ossature métallique, toutefois
lřEntrepreneur pourra suggérer tous produits techniquement équivalent et esthétiquement similaires
notamment en termes de sécurité, de confort acoustique et thermique, de qualité de finition,
dřesthétique et dřharmonie avec lřarchitecture générale (telle que maçonnerie en bloc de plâtre ou de
briques).
Dans les espaces de bureaux, dans le bâtiment administratif ainsi que les espaces de formation et
partout où il sera recommandé, le cloisonnement sera de type « amovible » de manière à pouvoir
répondre aisément aux besoins de flexibilité et dřévolutivité.
Tous les espaces susceptibles dřêtre soumis à des chocs et frottements importants seront réalisés en
maçonnerie de briques.
Par ailleurs, elles devront avoir une résistance aux chocs suffisante (lřimpact dřune boîte pleine de
500g, avec une énergie de 2,5 joules, laissera une empreinte ne dépassant pas 20 mm) ainsi quřune
bonne stabilité aux chocs (résistance au choc dřun corps mou de 30 kg avec 120 joules dřénergie
dřimpact).
Sauf prescription contraire, les cloisons constituées de plaques de plâtre vissées sur une ossature
métallique seront composées de la façon suivante :
- Une ossature en acier galvanisé, en rails et montants, répondant à la norme NF EN 14195.
Les profiles doivent être protégés contre la corrosion par galvanisation a chaud,
conformément à la norme NF EN 10327.
- L'étanchéité à l'air entre le rail bas et le sol sera assurée par interposition d'un ruban mousse
à cellules fermées
- Les montants intermédiaires seront doublés dos à dos, disposés tous les 0.60 ou 0.40 suivant
hauteur
- Panneau semi-rigide de laine de roche, dřépaisseur suffisante pour assurer lřisolement
acoustique requis, disposé entre montants alternés
- Deux plaques de plâtre à faces cartonnées BA 13 ou BA 18 constitue chaque parement, elles
sont posées à joints croisés. Elles seront conformes à la norme NF EN 520.
Le type de plaques de plâtre devra être choisi en fonction des exigences de résistance au feu (degré
Coupe Feu), des impératifs acoustiques (affaiblissement acoustique) et de la nature de lřactivité des
locaux. Sauf prescription contraire, Elles auront au moins les caractéristiques suivantes:
- Haute dureté
- Résistance au feu : CF 1 heure
- plaque hydrofuge y compris dispositions réglementaires dans les locaux humides
Les prescriptions correspondantes relatives aux dispositifs de suspension et/ou dřossature pour
ouvrages verticaux ainsi que les systèmes de fixations et/ou le mortier adhésif sont indiquées dans la
norme NF DTU 25.41 P1-2.
Les fourreaux électriques seront incorporés au montage des cloisons par lřélectricien. Lřossature
galvanisée sera à raccorder sur le réseau de terre.
LřEntrepreneur devra prévoir les renforts incorporés constitués de montants, dřune ou deux lisses,
entretoises ou plaques bois ou profilés métalliques ou chevêtres indépendants pour les fixations de :
Pour les portes lourdes, il sera nécessaire de prévoir le renforcement des montants au droit du bâti
dřhuisserie.
La protection de tous les angles saillants sera assurée par des bandes de rives armées suivies de
joints de finition soignés et prêt à peindre ou de profilés dřangle métalliques.
Les plafonds seront posés après cloisons.
La pose des cloisons de distribution se fera avant les revêtements de sol.
Locaux humides :
Les parois intérieures doivent rester insensibles à lřhumidité et aux agents chimiques dřentretien dans
la partie basse des locaux sanitaires, de tous les locaux humides. Dans ce type de local, seules sont
admises les plaques à parement hydrofugé de type H1. Sur le sol brut ou sur sol fini, deux cordons de
joints latéraux ou un joint central en bande de mousse imprégnée doivent être incorporés entre la lisse
et le sol. Un film polyéthylène dépassant d'au moins 3 cm le sol fini après relevé assurera dans le cas
de pose sur sol brut une protection complémentaire.
Joints de fractionnement :
Dans le cas de réalisation de cloison de grande dimension, l'ouvrage doit être interrompu par un joint
de fractionnement. La surface maximale entre ces joints est limitée à 300 m², la plus grande
dimension ne devant pas excéder 25 m.
Par ailleurs, un joint de fractionnement doit être systématiquement ménagé au droit des joints du gros
œuvre. Un couvre-joint à libre mouvement, fixé sur un côté après traitement coupe-feu suivant les cas
sera réalisé. Au droit des joints de dilatation, il sera mis en place 2 profils métalliques dřabout de
cloison dřépaisseur appropriée, tournés dos à dos en maintenant un vide de 20 mm pour le joint de
dilatation.
6.1.4.1 Généralités
Les cloisons en carreaux de plâtre pourront être réalisées à chaque fois que leur usage est
recommandé, notamment pour la réalisation des soffites et des gaines.
Les carreaux utilisés pour les cloisons en carreaux de plâtre doivent répondre aux spécifications de la
norme NF EN 12859 et, pour les carreaux hydrofugés avoir fait l'objet d'un Avis Technique.
Le liant colle de liaison des carreaux entre eux doit être conforme aux spécifications de la norme NF P
72-321.Les couvre-joints peuvent être constitués soit par une bande de papier collée sur le joint soit
par un « couvre-joint souple » (enduit qui présente, après un séchage, une élasticité lui permettant
d'accepter des déformations de faible amplitude sans affecter l'aspect de la cloison). Les éléments
métalliques de liaison ou de renfort, pattes à scellement, feuillards, etc., au contact de la cloison
doivent être protégés contre la corrosion par galvanisation ou une protection équivalente.
Pour la réalisation des soffites, des gaines et autres ouvrages en plâtrerie, les cloisons en carreaux et
plâtre auront les caractéristiques suivantes :
- Epaisseur de 5 à 7 cm
- Pose au liant colle spéciale suivant prescriptions du fabricant
- Interposition de U plastique en pied dans les pièces humides
- Cornières de renfort pour protection des angles
- Réaction au feu : A1 (M0)
- Résistance au feu : EI 120 (CF 2h)
- Protection des angles saillants par renforts, compris jonction par élément souple en tête de
cloison
- Finition de parements lisses prêts à peindre
- Carreaux hydrofugés pour les locaux humides, dont l'aptitude à cet usage a été sanctionnée
par un Avis Technique
Dřautres ouvrages en plâtrerie pourront être prévus. Dans ce cas, il y a lieu de rappeler :
- Dans le cas de cloison de doublage sans isolant intermédiaire, il convient de ne pas lier la
cloison au mur à doubler et éviter qu'au moment de la pose un contact entre la cloison et le
mur ne se trouve réalisé accidentellement.
- Lorsque le gros œuvre n'a pas été réalisé de manière à assurer le rejet vers l'extérieur des
eaux d'infiltration ou de condensation éventuelles dans le mur, et dans tous les cas, en
cuisines et salles d'eau, le raccord avec le sol doit être exécuté avec des carreaux
hydrofuges.
- Dans les cuisines et salles d'eau on doit réaliser de préférence toute la cloison à l'aide de
carreaux hydrofugés, dont l'aptitude à cet usage a été sanctionnée par un Avis Technique; ou
au minima le premier rang.
- Les dispositifs de protection des angles doivent être prévus.
Les cloisons doivent assurer lřintégrité de lřisolation acoustique requise par la réglementation en
vigueur et par la certification CERFF (ou équivalent). Les cloisons permettront une isolation phonique
dřau moins 39dB (A) en version plein toute hauteur.
La caractérisation de résistance au feu des cloisons devra se faire selon les textes réglementaires en
vigueur.
Les éléments de réception (plafonds, ossature des plafonds suspendus, planchers, doublages, murs,
etc.) doivent pouvoir supporter des efforts compatibles avec ceux requis sur la cloison, par ailleurs,
leurs tolérances doivent être compatibles.
Les cloisons amovibles doivent pouvoir absorber toutefois des inégalités de surface, ne dépassant
pas 5 mm sur règle de 2 m.
La fixation des cloisons sur ses supports s'effectue par des moyens mécaniques tels que vis, clips,
clameaux, cames, goujons, vérins, etc. Les documents particuliers du marché doivent préciser les
modes de fixation à utiliser.
Les cloisons doivent satisfaire aux exigences de stabilité mécanique et dimensionnelle définies par le
DTU 35.1 comme suit :
Sous le choc dřun corps mou dřune énergie de 250 J, appliqué à lřaide dřun sac de 50 daN, tombant
en mouvement pendulaire, sans vitesse initiale, dřune hauteur de 0,50 m, la cloison ne doit pas
accuser de déformation permanente ni dřaltération de structure.
Le vitrage sera simple ou double, selon les exigences acoustiques requises. Aux endroits où cela
sřavère nécessaire (pour des raisons dřintimité professionnelle, isolement nécessaire dans les salles
de classes etc..), le double vitrage sera muni de stores en lames aluminium horizontales de 25 mm,
manœuvrables par bouton.
La filerie devra pouvoir circuler dans lřâme de la cloison horizontalement et verticalement. La
constitution des cloisons devra permettre l'incorporation de boîtiers de prise de connexion à encastrer.
Toute la structure, même en partie cachée, devra faire lřobjet dřun traitement anticorrosion. La finition
offerte devra garantir, outre une excellente tenue dans le temps, des conditions dřentretien facile.
Le réapprovisionnement pourra se faire à lřidentique.
6.1.6.1 Matériaux
Matériaux principaux :
Les matériaux doivent être conformes aux normes les concernant (liste non exhaustive):
- blocs pleins ou creux en béton de granulats courants NF EN 771-3
- blocs pleins ou creux en béton de granulats légers NF EN 771-3
- blocs en béton cellulaire autoclavé NF EN 771-4
- briques creuses NF P 13-301 ou NA 447, NA 5588, NA 1957, NA 248
Les éléments utilisés dans la même partie d'un ouvrage doivent être homogènes ; en particulier ils
doivent être de structure et catégorie de résistance identique. En règle générale, les éléments
présentant des cassures ou épaufrures importantes ne doivent pas être mis en œuvre tels quels. Il est
toutefois admis d'utiliser, après découpe, les parties exemptes de défauts.
Lors du stockage sur le chantier, les produits doivent être protégés des souillures et, notamment, ils
ne doivent pas être mis en contact avec les sols humides et polluants (herbe, humus, scories, détritus,
etc.). Ils doivent être protégés des chocs consécutifs à l'activité du chantier.
Mortiers et colles :
Les mortiers utilisés sont des mortiers de ciment, des mortiers de chaux ou des mortiers (ciment et
chaux) préparés sur le chantier ou pré mélangés en usine.
Les choix et dosages en fonction du matériau principal associé sont ceux indiqués dans le DTU 20.1.
Les mortiers de joints à base de granulats légers ainsi que les mortiers-colles destinés aux joints
minces doivent être pré mélangés en usine et avoir fait l'objet d'un Avis Technique, assorti d'un
certificat propre à chaque usine, sanctionnant leur aptitude à cet emploi.
Armatures de l'enduit :
Le grillage métallique devra répondre aux spécifications définies dans le DTU 26.1 P1-2.
La toile de verre devra être traitée de façon durable contre les alcalis et avoir des mailles de
dimensions compatibles avec l'application du mortier de l'enduit.
Mastic de calfeutrement :
Les produits utilisés seront choisis parmi les mastics plastiques ou élastomères conformes à la norme
NF EN 26927 (eqv. NF P 85-102).
Protection en cours de travaux par temps sec et chaud et par temps froid :
Par temps sec et chaud, le mortier doit être protégé de la dessiccation au moyens de procédés
adaptés au chantier et à la sécheresse, tels que : arrosages légers et fréquents, paillassons ou
bâches maintenus humides, etc. Par temps froid (température inférieure à 5 °C), des précautions
doivent être prises pour se prémunir contre le gel.
Chainages et linteaux :
Lřhabillage extérieur des chaînages et linteaux en béton armé doit être réalisé avec un matériau de
maçonnerie de même nature que la maçonnerie courante. Les linteaux sont exécutés en béton armé
coulé sur place ou préfabriqué. La longueur d'appui sur la maçonnerie est déterminée en appliquant
les règles de calcul DTR C-2.45 ou DTU 20.1.
Les appuis de baie en béton, en mortier ou en éléments préfabriqués (béton, pierre), les trumeaux
porteurs et retours d'angles, les tableaux de baie seront exécutés selon prescriptions du DTR C-2.45,
du DTR E- 2.4 ou du DTU 20.1.
Murs doubles :
La liaison entre paroi externe et paroi interne est assurée soit par des attaches en acier galvanisé, soit
à lřaide de treillis en acier protégé contre la corrosion présentant des garanties équivalentes.
Le nombre d'attaches, si nécessaire, disposées entre les deux parois du mur double, doit satisfaire les
prescriptions du DTR C-2.45 ou du DTU 20.1:
Dans le cas où il n'est pas prévu d'isolation thermique entre les deux parois, une lame d'air de 3 cm
est ménagée.
Dans le cas où une isolation thermique par panneaux isolants est prévue, les panneaux isolants
utilisés doivent être des panneaux rigides ou semi-rigides d'un isolant non hydrophile. Ces panneaux
doivent être posés de façon à ménager, entre leur face externe et la face interne de la paroi
extérieure, une lame d'air d'au moins 2 cm, à l'aide de cales ou plots imputrescibles.
Murs composites :
Il convient d'éviter d'associer, dans l'épaisseur d'une même paroi, des matériaux de maçonnerie ayant
des comportements mécaniques et thermo hygrométriques très différents.
Maçonneries de remplissage :
Dans le cas de constructions à structures verticales fortement sollicitées (au-delà de R+1), des
précautions doivent être prises pour éviter que la maçonnerie de remplissage ne soit notablement
mise en charge par l'ossature en évitant dřutiliser la partie supérieure des murs de remplissage
montés comme coffrage des poutres porteuses et en assurant un certain décalage avec la structure
lors du montage.
Maçonneries enterrées :
Les murs doivent obligatoirement être enduits sur les faces en contact avec le sol sauf prescription
contraire. L'enduit de dressage est exécuté conformément au DTU 26.1, article 8.2.
Les dispositifs de drainage et de protection répondant aux prescriptions des règles de calcul en
fonction de la catégorie de maçonnerie considérée, doivent être mis en place. Les membranes à base
de produits hydrocarburés doivent être protégées des actions mécaniques dues au remblaiement de
fouilles.
Fixation :
La fixation par pistoscellement est interdite dans les matériaux creux. Le choix du dispositif de fixation
est à déterminer en fonction des efforts à supporter et du nombre de points de fixation.
6.1.6.3 Tolérances
Les tolérances sont celles définies dans le DTU 20.1, dont on rappelle les grands principes:
- Les écarts sur les distances entre une partie d'ouvrage et une autre partie voisine (telle la
distance entre deux murs) ne doivent pas être supérieurs à 2 cm en plus ou en moins.
- Les écarts sur les cotes de dimensionnement d'un ouvrage (telle que l'épaisseur d'un mur)
doivent être inférieurs à 1 cm en plus ou en moins.
- Les écarts sur la verticalité d'un parement (verticalité d'une face de mur) doivent être
inférieurs à 1,5 cm sur une hauteur d'étage (maçonnerie à enduire et maçonnerie destinée à
rester apparente).
- Planéité d'ensemble rapportée au cordeau de 10,00 m : 2 cm.
- Alignement des lignes de joints horizontaux (sur 10,00 m) : 1 cm.
6.1.8 Isolants
6.1.8.1 Généralités
Les isolants mis en œuvre répondront à la norme NF P 75-101 et NF EN 13172 Isolants thermiques
destinés aux bâtiments. Ils devront faire lřobjet dřun certificat de qualification ACERMI , Keymark, CE
ou équivalent garantissant la conformité à la norme NF P 75-101 qui certifie la Résistance thermique,
ainsi que lřaptitude dřun isolant à un usage donné (propriétés mécaniques, comportement aux
mouvements différentiels, comportement à lřeau, perméance à la vapeur dřeau etc..).
Ils ne doivent présenter aucun risque pour la santé.
Les matériaux isolant en toiture et leur mise en œuvre devront par ailleurs répondre aux exigences
fixées par la réglementation algérienne en matière de système dřétanchéité.
Lřépaisseur devra être suffisante pour l'obtenir un coefficient thermique ou acoustique conforme à
l'étude thermique ou acoustique.
Les emballages ne seront ouverts que lors de la mise en œuvre. Le stockage des panneaux doit les
mettre à lřabri de toute dégradation.
Les panneaux d'isolants thermiques seront soigneusement triés avant la pose. Toutes les plaques
endommagées, épaufrées, cassées, fendues ou chargées d'humidité seront à éliminer.
La pose de lřisolant doit se faire sur une surface propre.
En sus de lřisolant, des écrans solaires seront avantageusement utilisés pour réduire lřintensité du
rayonnement incident sur les parois.
Il pourra être éventuellement envisagé la réalisation dřun système d'isolation thermique par l'extérieur
de type "Enduit mince" sur isolant fixé mécaniquement au support par profilés. Le système est
constitué d'un enduit mince obtenu à partir d'une pâte prête à l'emploi, armé d'un treillis en fibres de
verre traitée contre l'action des alcalis et appliqué directement sur les plaques de polystyrène expansé
fixées mécaniquement sur les murs de façades. La finition est assurée par un Revêtement Plastique
Epais (RPE). Ce procédé devra toutefois répondre à toutes les exigences citées plus haut.
L'Entrepreneur devra prévoir l'ensemble des ouvrages et dispositifs permettant une stabilité parfaite
des ensembles.
Il devra, lors du dimensionnement des ouvrages, prendre en compte la dilatation des ouvrages et
définir avec précision le mode de fixation de chaque élément. Les notes de calculs, schémas de
principe et études techniques seront remis au Maitre de lřOuvrage pour approbation, et ce avant le
début des travaux.
LřEntrepreneur pourra aussi choisir, à lřissue des études thermiques, dřadopter le doublage des parois
par lřintérieur. En tout état de cause Le traitement des ponts thermiques et des jointures
(particulièrement sur les façades exposées au vent) devra être particulièrement soigné.
Sauf avis contraire, lřisolation thermique sera, dans ce cas, réalisée en panneaux semi-rigides de
laine minérale ou en polystyrène extrudé avec éventuellement un pare-vapeur. Lřépaisseur sera
déterminée par lřétude thermique en phase projet, selon les contraintes thermiques.
La fixation pourra être réalisée par collage à lřaide de plots de mortier adhésif sur les parois. Le
mortier adhésif sera choisi parmi ceux reconnus aptes à cet emploi et devra avoir un agrément.
Les dispositifs d'écartement des doublages ou panneaux isolants doivent être imputrescibles et non
corrodables.
Lorsque nécessaire, les barrières de vapeur seront insérées. Sauf avis contraire, elles sont
constituées par des feuilles de polyéthylène basse densité d'épaisseur minimale 100 μm ou film
souple de résistance et perméabilité équivalentes.
Lřhabillage sera réalisé en plaques de plâtre type BA 13. Elles seront de haute dureté au niveau des
circulations, des stockages et partout où des risques de chocs sont possibles. Dans les locaux
humides, le parement sera en plaques de plâtre hydrofugées avec des semelles PVC en pieds de
cloison. Les semelles, arêtes, joints et cueillies seront traités suivant les prescriptions du fabricant.
Le traitement des joints et raccordement se fera par bandes armées enduites et poncées, le
traitement des angles par cornières galvanisées, renforcées et enduites. La mise en œuvre sera
conforme au DTU 25.41, aux avis techniques des matériaux et aux recommandations du fabricant.
Le doublage pourra aussi être préconisé pour le traitement acoustique mural, notamment dans les
salles de réunions, de formation et partout où cela sřavère nécessaire. Il pourra être réalisé à lřaide de
panneaux fixés sur une ossature en acier galvanisé et revêtu de plaques de plâtres perforées
acoustiques. La mise en œuvre sera conforme aux recommandations du fabricant.
6.2 Menuiseries
Normes Algériennes :
DTR E- 5.2 Travaux de menuiserie métallique
NA 5201 Construction immobilière - Produits pour joints -Mastics Ŕ Vocabulaire
Normes Françaises :
DTU 36.5 Mise en œuvre des fenêtres et portes extérieures
DTU 59.1 Travaux de peinture des bâtiments
DTU 39.4 Travaux de miroiterie et de vitrerie en verre épais
DTU 36.1 Menuiserie en bois
DTU 37.1 Travaux de bâtiment - Menuiseries métalliques (NF P24-203-1)
NF P 01-012 Dimensions des garde-corps - Règles de sécurité relatives aux dimensions des
garde-corps et rampes d'escalier
NF EN 1026 Fenêtres et portes Ŕ Perméabilité à lřair Ŕ Méthode dřessai
NF EN 12207 Fenêtres et portes - Perméabilité à l'air - Classification
EN 12208 Fenêtres et portes -Perméabilité à lřeau Ŕ Classification
EN 12210 Fenêtres et portes - Résistance au vent - Classification
NF EN 13829 Détermination de la perméabilité à lřair des bâtiments
NF A 50-411 Aluminium, alliages d'aluminium produits filés et filés étirés d'usage courant
NFA 50 - 452 Aluminium et alliage dřaluminium produits prélaqués Ŕ caractéristiques
NFA 91- 450 Anodisation de lřaluminium et de ses alliages
NF A 50-701 Aluminium et alliage dřaluminium Ŕ Produits filés et fils étirés Ŕ Répartition en
groupes selon composition
NF A 50-710 Aluminium et alliage dřaluminium Ŕ Profiles de section quelconque filésŔ
Tolérances sur dimensions
NF P 34-601 Bandes et tôles d'aluminium prélaquées en continu - Spécifications.
NF P 34-602 Bandes et tôles dřaluminium prélaquées en continu - Techniques dřessais.
NF P 20-551 Méthodes d'essai de résistance à l'effraction par des moyens destructifs des blocs-
portes munis de leurs accessoires
NF P 24-301 Spécifications techniques des fenêtres, portes-fenêtres et châssis fixes métalliques
NF P 20-311 Spécifications techniques de résistance à l'effraction par des moyens destructifs
des blocs-portes munis de leurs accessoires
NF P 26-303 Crémones - Caractéristiques et essais
NF P 26-306 Paumelles à lames pour menuiserie en bois
NA 1936 Crémones - Caractéristiques et essais (Eqv. NF P 26-303)
NF P 23-300 Dimensions des vantaux des portes intérieures
NF EN 14221 Bois et matériaux à base de bois dans les fenêtres intérieures, les vantaux et
dormants de portes intérieures Ŕ Exigences et spécifications
NF EN 1522 Fenêtres, portes, fermetures et stores - Résistance aux balles - Prescriptions et
classification
Cahiers du CSTB n° 173 et 120 et aux prescriptions techniques générales, applicables aux travaux de
menuiseries
Ces éléments seront équipés de leur quincaillerie et des garnitures proposées. La fabrication en série
de menuiserie ne pourra commencer quřaprès lřacceptation définitive et sans observations du Maître
dřOuvrage.
Tous les éléments réalisés devront être rigoureusement conformes aux prototypes acceptés par le
Maître dřOuvrage faute de quoi ils seront refusés.
6.2.2.3 Essais
A tout moment, le Maître dřOuvrage peut exiger que les performances des fenêtres soient attestées
par des procès-verbaux d'essais. Ces essais doivent avoir été, ou être effectués sur des modèles
représentatifs de la conception des fenêtres destinées à l'Ouvrage. Pour pouvoir être pris en
considération, les essais doivent avoir été effectués par des laboratoires officiels, ou par des
laboratoires privés agréés dont le banc d'essai a été dûment étalonné.
Des essais de qualité, particulièrement pour préciser le taux dřhumidité, lřétanchéité à lřair et à lřeau
des ouvrages pourraient être demandés par le Maître dřOuvrage et seront aux frais de lřEntrepreneur.
Notamment, des essais dřinfiltrométrie effectué in-situ, pourraient être demandé à lřachèvement des
travaux pour vérifier la conformité aux valeurs dřinfiltration théoriques.
Les tests de pressurisation sur les bâtiments seront menés conformément à la norme EN 13829. Lors
des tests, lřEntrepreneur devra être présent et devra apporter, si nécessaire, les modifications sur ses
ouvrages pour atteindre la valeur minimum dřétanchéité à lřair. En cas de résultats défavorables,
lřEntrepreneur s'engagera à reprendre, sans surcoût, les ouvrages présentant des défauts de
réalisation.
Les entrées fréquemment utilisées seront munies de sas. Ces derniers seront aussi disposés dans
toutes les entrées nécessitant un contrôle de la qualité de lřair (entre les salles de batteries et les
autres locaux, à lřentrée de la salle de télécommunication etc.).
Il est rappelé que les portes coulissantes, à tambour ou s'ouvrant vers le haut, ne peuvent constituer
des portes de secours.
Les portes seront dimensionnées en tenant compte de lřexigence de passage dřéquipements, même
occasionnel.
Les menuiseries dřun même type devront provenir dřun même fournisseur. Par ailleurs, le nombre de
fournisseur sera réduit au maximum.
A chaque fois que cela sřavèrera nécessaire, les portes seront munies de ferme porte type
hydrauliques, réglables sur crémaillère.
Dans les locaux humides les portes doivent être conçues pour résister à lřhumidité.
Les menuiseries extérieures seront conçues et fabriquées de manière à répondre aux critères de
perméabilité à l'air, d'étanchéité à l'eau et à la résistance aux effets du vent compte tenu de
l'exposition des façades.
Les parties mobiles des menuiseries devront pouvoir se mouvoir sans difficultés et se joindre entre
elles ou avec les parties dormantes avec le minimum de jeu nécessaire.
Etanchéité à l’air :
LřEntrepreneur devra veiller à la parfaite étanchéité à l'air du bâtiment. Elle devra veiller à assurer
cette étanchéité lors du montage et de la pose des matériels.
La perméabilité à lřair sous 4 Pa de lřenveloppe extérieure des bâtiments rapportée à la surface de
lřenveloppe doit cibler les valeurs suivantes (performances minimales) :
- 0,8 m3/(h.m2) pour les logements
- 1,2 m3/(h.m2) pour les autres locaux, bureaux, restauration etc.
- 2,5 m3/(h.m2) pour les ateliers
La perméabilité à l'air des portes et des fenêtres est déterminée selon la norme NF EN 1026.
Afin dřatteindre les performances dřétanchéité à lřair des enveloppes indiquées ci-dessus, la
perméabilité à l'air des menuiseries posées devra être dřau plus de 3 m3/h/m2 sous 100Pa selon la
norme EN 12207.
Aspects de sécurité :
LřEntrepreneur est tenu de respecter toutes les dispositions du Code du Travail dans la conception
des menuiseries. Il est notamment rappelé :
- Lorsque la visibilité est nécessaire, les portes seront munies dřoculus.
- Les portes et portails en va-et-vient sont transparents ou possèdent des panneaux
transparents.
- Les parties transparentes sont constituées de matériaux de sécurité ou protégées contre
l'enfoncement de sorte que le personnel ne puisse être blessé en cas de bris de ces
surfaces.
- Les portes et portails coulissants sont munis d'un système de sécurité les empêchant de
sortir de leur rail et de tomber.
- Les portes et portails s'ouvrant vers le haut sont munis d'un système de sécurité les
empêchant de retomber.
- Les portes et portails automatiques fonctionnent sans risque d'accident pour le personnel. Ils
doivent comportent un système de sécurité interrompant immédiatement tout mouvement
d'ouverture ou de fermeture lorsque ce mouvement peut causer un dommage à une
personne.
- Les portes et portails automatiques sont conçus de manière à pouvoir être ouverts
manuellement, sauf s'ils s'ouvrent automatiquement en cas de panne d'énergie.
- Les ouvrants en élévation ou en toiture sont conçus de manière à ne pas constituer, en
position d'ouverture, un danger pour le personnel.
- Les parois transparentes ou translucides sont signalées par un marquage à hauteur de vue.
Elles sont constituées de matériaux de sécurité ou sont disposées de telle sorte que le
personnel ne puisse pas être blessé si ces parois volent en éclats.
- Les portes extérieures de secours seront munies de barre anti panique horizontale, fixée sur
la face intérieure. Sauf indication contraire, elles pourront être ouvertes de lřextérieur par une
clé. Les deux systèmes de fermeture devront être compatibles.
- En ce qui concerne la protection contre les chutes (garde-corps, barre d'appui), les fenêtres
doivent être conformes aux dispositions de la norme NF P 01-012 « Règles de sécurité
relatives aux dimensions des garde-corps et rampes ».
Occultations et protections :
Selon la fonction des locaux et leur exposition, il sera prévu une simple protection des rayons directs
du soleil par le biais de brise-soleils efficaces, un filtrage de ces rayons (rideaux) ou une occultation
réglable jusqu'à l'obscurité complète. A chaque fois que cela est possible, la première solution sera
préconisée en raison de son efficacité et pourra être complétée par une protection solaire intérieure.
Dans les unités dřhébergement et partout ou cela est nécessaire, les fenêtres disposeront de volets
roulants permettant une occultation totale.
Pour les locaux de travail les fenêtres seront munies de systèmes de stores intérieurs à enroulement
ou à bandes orientables (en polyester) en complément aux dispositifs de protection solaire fixes.
Des moustiquaires (à enroulement) seront intégrées aux dispositifs des fenêtres partout où cela
sřavère nécessaire et obligatoirement dans tous les hébergements.
Une protection antieffraction et/ou antibalistique sera installée, partout où les conditions de sureté
lřexigent.
Toutes les protections seront choisies suivant des critères dřefficacité, de robustesse, de maniabilité et
de facilité dřentretien, en prenant en compte les différents usages.
Une protection antieffraction sera installée, partout où les conditions de sureté lřexigent. Au minimum,
les portes extérieures dřaccès à lřarmurerie et à la poudrerie situés dans le Camp en seront dotées.
La norme NF P 20-551 définit les « Méthodes d'essai de résistance à l'effraction par des moyens
destructifs des blocs-portes munis de leurs accessoires ».
Les blocs-portes antieffraction sont conformes à la norme NF P 20-311. Les documents particuliers du
marché définissent le niveau de résistance exigé des portes antieffraction.
Les études devront définir les performances que doivent atteindre ces portes et les conditions de leur
mise en œuvre.
Les systèmes (vitrage et châssis) antieffraction bénéficieront obligatoirement dřun Avis technique
valide. Par ailleurs, lřEntrepreneur apportera tous les justificatifs nécessaires pour le choix de la classe
de résistance de ces produits.
Menuiserie balistique
Des menuiseries balistiques pourront être exigées pour les bâtiments exposés à des risques de tirs à
arme à feu. Elles seront obligatoires pour les postes de gardes et les guérites. Elles devront avoir la
classe de résistance balistique requise par la norme EN 1522 en fonction du risque encouru
(vraisemblablement niveau FB6).
Les systèmes (vitrage et châssis) balistique bénéficieront obligatoirement dřun Avis technique valide.
Par ailleurs, lřEntrepreneur apportera tous les justificatifs nécessaires pour le choix de la classe de
résistance de ces produits.
6.2.4.1 Matériaux
Bois massif :
Les essences, les choix d'aspect, les qualités technologiques, physiques et mécaniques des bois et
matériaux dérivés du bois doivent répondre aux spécifications prévues par les normes NF EN 14221
et NF B 50-001.
Les bois massifs utilisés pour la fabrication des menuiseries, doivent répondre aux spécifications de la
norme NF B 53-510 et NF EN 335-1. Les bois utilisés seront soumis à un traitement de préservation à
lřaide dřun produit présentant une efficacité fongicide et insecticide de longue durée. Le produit utilisé
sera transparent et laissera parfaitement apparaître la fibre du bois sauf spécification contraire. La
protection devra être compatible avec la peinture définitive. Le produit employé devra être agréé par le
un organisme certifié.
LřEntrepreneur sera le seul responsable du traitement et, de ce fait, devra apporter la garantie que les
bois employés par lui sont exempts dřattaches de champignons lignicoles et dřinsectes xylophages,
pendant une durée de dix années après la Réception Définitive des Ouvrages.
Tous les bois destinés à rester apparents seront soigneusement rabotés.
Aucune dissimulation de défaut par emploi de "pâte" à bois ne sera admise.
Panneaux de particules :
Les panneaux de particules destinés aux emplois à l'abri de l'eau et de l'humidité doivent satisfaire
aux spécifications exigées par la marque de qualité « CTB-S ». Les panneaux de particules qui sont
susceptibles d'être ré humidifiés temporairement, soit par suite de leur mise en œuvre, soit du fait des
conditions d'entretien, doivent satisfaire aux prescriptions de la marque de qualité « CTB-H ».
Les panneaux de particules ne peuvent pas être utilisés en milieu humide confiné ou en exposition
directe aux intempéries.
- Ils devront présenter une bonne aptitude au placage.
- Les panneaux mélaminés seront de première qualité et choisis dans une gamme possédant
des bandes de placage de chant et des stratifiés coordonnés qui sera soumise à
l'approbation du Maître dřOuvrage.
- Les stratifiés seront de première qualité et devront rester protégés jusqu'au nettoyage final
avant réception. Tout panneau de particules recevant un placage le sera sur ces deux faces.
- Les panneaux médium devront bénéficier d'un label NF CTBX.
Panneaux contreplaqués :
Les panneaux contreplaqués sont désignés et classés selon les normes NF B 50-004 et NF B 54-150.
Les qualités des contreplaqués sont appréciées en fonction de la norme EN 636.
Les contreplaqués utilisés en extérieur ou en milieu humide confiné doivent satisfaire aux
spécifications techniques de la norme EN 636. La marque NF EXTERIEUR CTB-X apposée sur
chaque panneau ou chaque dalle certifie la conformité à la norme. S'il n'y a pas apposition de cette
marque de qualité, il faut justifier des performances du lot livré.
Il est à noter que les colles phénoliques, généralement alcalines, sont susceptibles de réagir au
contact des peintures usuelles (voir NF P 74-201 Référence DTU 59.1). Les contreplaqués utilisés
dans des milieux extérieurs abrités doivent avoir un collage au moins de type 3 (NF B 54-154).
Panneaux ignifugés :
Les panneaux de contreplaqués, de particules ou de fibres peuvent être ignifugés. Les classements
M.1, M.2 ou M.3, lorsque ce dernier classement n'est pas obtenu par nature, doivent être conformes à
ceux définis par le fascicule de documentation P 92-507. La marque NF M.1, M.2 ou M.3 apposée sur
chaque panneau ou chaque dalle certifie la conformité. S'il n'y a pas apposition de cette marque, il
faut justifier des performances du lot livré. Il convient de s'informer auprès du fabricant de leur
compatibilité avec les colles, peintures et vernis habituellement utilisés pour les travaux de
menuiserie.
Colle :
Tous les types courants de colles de menuiserie peuvent être utilisés pour les ouvrages dont les bois
ne risquent pas d'être portés à une humidité supérieure à 15 %. Les autres ouvrages, notamment les
ouvrages intérieurs en milieu humide et les ouvrages extérieurs, nécessitent l'emploi de colles
destinées aux usages extérieurs.
Mastics :
Peuvent être utilisés pour masquer les petits défauts du bois des menuiseries intérieures des mastics
répondant aux spécifications suivantes :
- mastics à l'huile de lin : norme NF P 78-331.
- mastics oléoplastiques : annexe 1 du Cahier des charges, DTU 39.4
Sur les menuiseries extérieures, sont employés aussi des produits spéciaux à base de résine époxy,
polyester, polyuréthannes, de formulation adaptée.
Le calfeutrement entre le gros œuvre et le dormant ou le précadre des fenêtres peut être réalisé à
l'aide de mastics à base d'élastomères ou de mastics du type plastique dont les qualités sont
appréciées sur la base des normes d'essais NF P 85-501 à 506 et NF P 85-511 à 515.
L'adhérence et la compatibilité avec le support doivent être justifiées.
Autres matériaux :
Lorsque d'autres matériaux sont utilisés pour la fabrication ou la mise en œuvre des menuiseries, ils
doivent répondre aux spécifications des normes qui les concernent. A défaut, ils doivent être agréés
par le Maître dřOuvrage sur la présentation de leurs caractéristiques, sanctionnées si nécessaire par
des essais spécifiques. Les éléments métalliques associés à ces ouvrages doivent, avant leur mise en
place, recevoir une protection contre la corrosion conforme aux exigences des normes NF P 24-301,
et NF P 24-351, NF P 26-303 (ou NA 1936) et NF P 26-306. Pour les éléments en acier, cette
protection doit être au moins équivalente à celle apportée par une couche de minium de plomb.
L'emploi de minium de fer est interdit. Ces prescriptions ne s'appliquent pas aux articles de cuivre et
de laitonnerie apparents.
Les ensembles fabriqués, portes, huisseries, bâtis, façades de gaines techniques doivent répondre
aux spécifications suivantes.
Lřhuisserie sera réalisée en bois exotique rouge brut à peindre avec joint en caoutchouc en feuillure
ou alternativement métallique avec joint acoustique.
Les ouvrants seront équipés, lorsque cela est nécessaire pour atteindre les performances
dřaffaiblissement acoustique requis et/ou dřétanchéité à lřair et/ou de résistance au feu, de joints à
lèvres implantés dans une rainure en partie basse. Dans les autres cas, un espace suffisant sera
ménagé sous les ouvrants pour permettre la ventilation des pièces.
Toutes les portes intérieures devront présenter un indice dřaffaiblissement acoustique supérieur à 25
dBA. La justification de cet indice d'affaiblissement acoustique doit être apportée par un procès-verbal
d'essai effectué par un laboratoire qualifié.
Les blocs portes seront munis de chambranles respectant lřesthétique de lřarchitecture générale.
Les dimensions des portes à vantaux battants, sont fixées par la norme NF P 23-300. Les exigences
dřaccessibilité pour handicapés devront être prises en compte par lřEntrepreneur.
Pour tous les types de porte largement sollicitées, il sera prévu au niveau des poignées, des plaques
de propreté de grandes dimensions et en partie basse, des plinthes coup de pieds en inox dřune
hauteur de 0.25 cm environ, ainsi que des butoirs.
Lorsque cela est nécessaire, on munira les portes de hublot ou dřoculus afin dřéviter les collisions.
Les portes planes intérieures sont conformes aux normes NF P 23-302, NF P 23-303, NF P 23-304.
Les assemblages mécaniques doivent résister aux efforts normalement supportés en service par les
ouvrages. Les chevilles en bois sont en bois durs, au minimum arasées sur les parements, les
chevilles métalliques sont chassées. Les colles sont préparées en suivant les spécifications des
fabricants.
L'emploi de mastics n'est toléré sur les menuiseries à peindre que pour masquer les petits défauts du
bois, ce qui exclut le masticage de malfaçons.
L'utilisation de portes planes de type intérieur ouvrant directement sur la façade extérieure de la
construction est interdite.
Sur les portes à deux vantaux, le battement rapporté en bois a une épaisseur minimale de 9 mm.
A chaque fois que cela est nécessaire et selon lřusage du local, les portes intérieures devront
présenter une bonne étanchéité à lřair. Ce sera notamment le cas pour les locaux où lřactivité est
susceptible dřémettre des odeurs (cuisines, toilettes etc..). Dans ce cas, et sauf indication contraire,
les portes seront munies de système de fermeture automatique.
Une attention particulière sera portée aux portes dřaccès aux différents espaces de stockage. Les
dimensions et les caractéristiques des portes devront être précisées en fonction des espaces quřelles
desservent.
Les portes et ouvertures entre le restaurant et la cuisine ou la plonge, devront intégrer des écrans
acoustiques lorsque cela est possible, pour minimiser lřimpact du bruit.
Les portes de recoupement à va et vient et dřencloisonnement seront à vantaux indépendants,
équipées de systèmes de retour automatique en position fermée ou ouverte, asservies à lřalarme
incendie, ainsi que de dispositifs de sécurité à battement caoutchouc. Des hublots seront disposés sur
chaque vantail lorsque ces portes sont situées dans le champ des circulations.
Les portes de la cuisine principale de la Base situées dans le passage de chariot seront de préférence
automatiques. Dans le cas contraire, elles devront comporter une protection ou un profilé « en aile
dřavion » permettant une bonne protection et facilitant lřouverture. Leur conception devra porter une
attention particulière à leur nettoyabilité.
Les huisseries et vitrages, dans les salles de sport, devront être adaptés à lřactivité, résister aux chocs
et présenter toutes les garanties de sécurité.
Une attention particulière sera portée au court de squash. La porte d'accès au court devra être située,
de préférence, au milieu de la paroi arrière du court et s'ouvrir vers l'intérieur du court sans aucune
saillie des charnières ou de la serrure. Fermée, la paroi arrière devra être plane. Par ailleurs, la porte
devra avoir la même couleur, la même texture et les mêmes caractéristiques de rebond que la paroi
arrière, la porte transparente requérant les mêmes obligations. La taille de la porte ne devra pas
excéder 90 cm de large et 213 cm de hauteur conformément aux normes relatives aux courts de
squash.
Portes coupe-feu :
Le degré coupe-feu ou pare flamme d'une porte s'applique à l'ensemble vantail, dormant, huisserie ou
bâti, les garnitures de joints éventuels et les articles de quincaillerie.
Les conditions pour la mise en œuvre de portes coupe-feu ou pare flamme de degré 1/4 d'h ou 1/2 h
figurent au DTU 36.1 et EN 14600.
LřEntrepreneur devra, pour la fourniture des blocs portes Pare Flammes et Coupe Feu présenter le
certificat dřun organisme agrée, homologuant le type de blocs portes quřil doit fournir. Elle devra par
conséquent se fournir chez un fabricant de marque réputée et reconnue.
Huisseries et bâtis :
La largeur finie des montants et traverses d'huisseries en bois, indépendamment de leur épaisseur,
doit être supérieure ou au moins égale à 55 mm sur la face la plus large. Les huisseries doivent
comporter un listel d'épaisseur minimale de 10 mm.
Les huisseries sont munies des éléments de fixation aux cloisons adaptées à celles-ci.
Portes de placards :
Les portes de placards peuvent être fabriquées en panneaux contreplaqué, en panneaux de particules
ou encore, selon la technique des portes planes.
La largeur des portes coulissantes non suspendues ne doit pas être inférieure aux 2/5 de leur hauteur.
Les portes excédant une hauteur de 1,50 m doivent être munies de dispositif à roulement et
comporter, sur la rive opposée, un dispositif de guidage.
Ouvrages divers :
Cimaises : Les murs exposés à un trafic intense de chariots dans les circulations, zones d'accès et
aires de stockage et partout où cela est nécessaire, des cimaises de protection murale seront
réalisées. Celles-ci pourront être réalisées en bois exotique parfaitement raboté ou en PVC. Elles
devront combiner résistance aux chocs et esthétique.
Joints de calfeutrements :
Les matériaux employés pour ces calfeutrements devront répondre aux normes qui les concernent et
avoir fait l'objet d'un label de qualité reconnu (SNJF par exemple). Les types et modèles de joints
seront judicieusement choisis en fonction du type et de la nature des supports.
Leurs caractéristiques élastiques devront satisfaire aux exigences pour les températures auxquelles
ils sont susceptibles d'être exposés.
L'adhérence et la plasticité des mastics aux éléments de construction devront rester parfaites dans le
temps, compte tenu des données constructives, des écarts de température et des mouvements
admissibles de dilatation des éléments de construction.
Les matériaux utilisés pour calfeutrer les joints ne devront pas brider les matériaux verriers. Par
ailleurs, ils devront assurer l'étanchéité des feuillures à l'eau et à l'air.
6.2.4.4 Vitrages
Toutes les spécifications relatives aux vitrages sont indiquées dans le chapitre « Vitrerie, miroiterie,
quincaillerie ».
6.2.4.5 Accessoires
Les spécifications techniques de la quincaillerie sont définies chapitre « Vitrerie, miroiterie,
quincaillerie ».
L'ensemble des accessoires de montage, d'étanchéité, ou de fonctionnement seront choisis dans la
gamme définie par le système retenu. De même les joints d'étanchéité et de prises des glaces seront
conformes aux spécifications du fabricant des profilés.
Tous les ouvrages accessoires en métal ferreux seront traités contre la corrosion par :
- peinture : antirouille en résines époxy plus poudre de zinc épaisseur 40 microns après
décapage ; degré de soin : 2,5
- Traitement par galvanisation à chaud ou métallisation après fabrication, selon les normes
EN ISO 1461 ou NF EN ISO 14713 (épaisseur de protection 70 microns minimum). Les
certifications de galvanisation sont à remettre au Maître dřOuvrage
A chaque fois que cela est nécessaire des entrées dřair seront ménagées en partie haute sur les
ouvrants, avec grille anti-moustiques, à poser en usine.
Des menuiseries seront munies de moustiquaire en cas de nécessité.
Le stockage transitoire ou prolongé doit être effectué sur des dispositifs appropriés permettant la
ventilation des menuiseries, évitant le contact avec le sol et à l'abri des intempéries ainsi que des
projections de ciment, plâtre, peinture, etc. Le stockage sera effectué sur chant par lot dřenviron 10
menuiseries.
Les modifications et les changements de lieux de stockage sur chantier sont à éviter.
Si ces menuiseries intérieures sont appelées à rester en stock plus d'un mois dans un local, les
conditions hygrothermiques de celui-ci doivent être aussi proches que possible de celles prévisibles
des locaux en service.
Les ouvrages devront être protégés pendant toute la durée du chantier contre les dégradations et
salissures éventuelles et ce jusqu'à la réception des travaux. Toutes les faces vues des menuiseries
seront protégées par un film adhésif ou par tout autre moyen assurant une bonne protection aux
projections de ciment, de plâtre ou de peinture.
Il est précisé que les dégradations même partielles, d'une menuiserie posée (chocs, déformation,
rayures, etc.) entraineront le remplacement complet de celle-ci par l'Entrepreneur, à ses frais.
continuité de travail. Les locaux et les baies sont dégagés et nettoyés, les appuis et seuils en
maçonnerie sont exécutés arase finie permettant le calage.
En particulier, la pose des menuiseries intérieures ne peut être entreprise que lorsque les locaux sont
à leur ambiance d'utilisation et protégés contre toute réhumidification ; les fenêtres sont vitrées ; les
plâtres et enduits ou raccords à base de liants hydrauliques sont terminés et secs, les parois et les
sols des locaux sont nettoyés, etc.
Les feuillures et trous ainsi que les engravures pour pièces d'appui sont nettoyés de toute salissure.
Dans tous les cas où des remises en état, raccords, ragréage, dressage etc., sont nécessaires, ils
sont exécutés avant la pose des menuiseries.
Les tolérances d'exécution du gros œuvre pour les baies devant recevoir les menuiseries sont définies
dans l'annexe commune des DTU 36.1 (norme NF P 23-201) ainsi que DTU 36.5
Tracés :
Les tracés, doivent avoir été exécutés et leur matérialisation doit être maintenue jusqu'à l'achèvement
des travaux de pose des fenêtres.
Mise en œuvre des portes et blocs-portes coupe-feu ou pare flammes de degré 1/4 h et 1/2 h :
Les huisseries et bâtis des portes coupe-feu ou pare flammes de degré 1/4 h et 1/2 h doivent avoir fait
l'objet d'un essai de résistance au feu dans un laboratoire agréé.
Aucun vide ne doit subsister entre les murs ou cloisons et les huisseries.
Les joints en matériau de catégorie M.O (isolant fibreux et comprimé ou joint en matière
intumescente) sont utilisés.
- Sauf justifications particulières, les fixations doivent être disposées au voisinage de chacun
des organes de rotation et des points de condamnation des ouvrants sur le dormant ;
l'espacement entre deux fixations successives ne doit pas être supérieur à 0,80 m.
- Les fixations qui ne se trouveraient pas enrobées dans le mortier de scellement doivent être
protégées contre la corrosion et munies de dispositifs évitant leur desserrage.
- Les fixations principales doivent être disposées sur le dormant, au voisinage des organes de
rotation et des points de condamnation des ouvrants, des cales de vitrage dans le cas de
châssis fixe et au voisinage des meneaux et traverses. Pour les portes-fenêtres coulissantes,
la fixation au droit des points de fermeture doit être réalisée de façon à ce que le dormant ne
subisse pas de déformation locale ou ponctuelle de nature à entraîner une détérioration des
habillages ou enduits intérieurs. Pour les fenêtres composées et dans le cas de concentration
d'efforts dus au vent, les fixations doivent être renforcées si nécessaire.
- Dans le cas des baies incorporées dans les murs devant recevoir des cloisons de doublage
intérieures, les fixations de la fenêtre doivent être réalisées entièrement sur le mur,
indépendamment de la cloison de doublage.
- Les dormants verticaux seront fixés sur les précadres, ceux-ci seront réglés parfaitement
d'aplomb avec interposition de joints étanchés.
- Les menuiseries sur doublages seront posées avec précadres en acier galvanisé ou
aluminium, adaptés aux épaisseurs des doublages.
- L'Entrepreneur devra toutes les sujétions de couvre joints, joints d'étanchéité, pièces d'appuis,
fourrures pour le rattrapage de l'isolant mural, ajustement et calfeutrement des menuiseries.
Pièces d'appui :
Toutes les menuiseries extérieures, exception faite pour les portes de passage courant, comportent
sur toute leur largeur des pièces d'appui pour la récupération des eaux d'infiltration et de
condensation. Ces eaux doivent être rejetées à l'extérieur par des orifices judicieusement disposés.
Les orifices doivent pouvoir être commodément débouchés.
Les pièces d'appui doivent rejeter les eaux de ruissellement hors de la partie horizontale du rejingot
de l'appui du gros œuvre. Les orifices extérieurs des trous de buée sont munis d'un dispositif
empêchant les refoulements de l'eau sous l'action du vent. Tous les joints d'allure horizontale dans
lesquels l'eau pourrait s'infiltrer par gravité comporteront obligatoirement des jets d'eau saillants.
Les pièces d'appui doivent respecter les dispositions du DTU 37.1 ou DTU 36.5 ; elles peuvent être
saillantes ou non. La sous-face de la pièce d'appui doit répondre aux exigences de l'article 4.5.1 de la
norme NF P 24-301. Les seuils maçonnés sont conçus pour assurer la liaison avec la pièce d'appui de
la menuiserie pour que les eaux puissent s'écouler vers l'extérieur. Lorsqu'un revêtement d'étanchéité
extérieure est prévu, leur forme géométrique est réalisée conformément aux DTU correspondants.
Les pièces d'appui et seuils doivent être fixés obligatoirement à partir de 0,90 m de longueur. Les
fixations doivent être munies d'un dispositif empêchant le passage de l'eau entre l'appui et la
maçonnerie.
Des fourrures ou encadrements spéciaux en profilés dřaluminium ou en acier galvanisé compensant
les épaisseurs des isolants ou meneaux pour recevoir des cloisons devront être mis en place. Aucune
partie de ces fourrures, encadrements ou meneaux ne devra être visible après fixation des ouvrages
en aluminium.
Seuils :
Sauf prescription contraire contenu dans le CCTP, les portes devront obligatoirement comporter un
profilé de seuil en acier inoxydable, avec ressaut maximum de 20 mm chanfreiné ou arrondi.
Calfeutrement :
LřEntrepreneur devra tous les habillages, toutes retouches et protection de ces fourrures,
encadrements, meneaux, dormants ainsi que tous les ouvrages dřétanchéité nécessaire.
Une attention particulière devra être apportée à l'étanchéité sous la pièce d'appui et à la jonction du
joint horizontal à ses extrémités avec les joints verticaux.
Lorsque des garnitures d'étanchéité sont utilisées pour le calfeutrement, les fixations ne doivent pas
traverser ces garnitures.
Tous les joints d'étanchéité devront être appliqués de manière à ce qu'ils puissent être changés et
qu'ils répondent en permanence aux exigences du groupe de sollicitation demandé, pour les
constructions de fenêtres.
Pour les fenêtres à la française, oscillo-battantes, il sera obligatoire de monter un joint d'étanchéité
central.
Les ouvrages seront complétés par des fournitures et accessoires garantissant une finition et un
fonctionnement parfait, jet d'eau, capotage, bavette, encadrements, meneaux extérieurs, couvre
joints, etc.
Recouvrements d'appuis :
Dans le cas où des bavettes sont prévues, elles seront de type rigide, en matériau de mêmes nature
et finition que les menuiseries, toujours démontables pour permettre le contrôle du joint d'étanchéité.
Les vitrages des portes et châssis doivent être rendus visibles pendant la phase de chantier. Après
leur pose, tous les vitrages devront être nettoyés. De même, après pose des menuiseries, il est
nécessaire de prévoir tous les moyens de protection, notamment pour toutes les arêtes susceptibles
d'être détériorées.
Arrêté ministériel N°43/SPM du 14/02/1988 portant modification des zones dřapplication des règles
techniques pour la conception et la réalisation dřisolation et dřétanchéité des toitures en zone
saharienne.
Autres :
EN 378 Systèmes de réfrigération et pompes à chaleur - Exigences de sécurité et
d'environnement
DTU 68.1 (P50-410) Installations de ventilation mécanique contrôlée (VMC)
DTU 68.2 (P50-411) Exécution des installations de ventilation mécanique
EN 779 Classification des pré filtres et filtres fins
NF P 90-208 Salles sportives - thermique Ŕ spécifications
ASHRAE Handbook dernière édition
IEC 60034 Machines électriques tournantes, Données nominales et caractéristiques de
fonctionnement
IEC 61310-1 Sécurité des machines - Indication, marquage et manœuvre. Exigences pour
les signaux visuels, auditifs et tactiles
ASHRAE Handbook HVAC Applications - Sound and Vibration Control
La conception et le choix des systèmes seront basés sur les critères suivants :
Sécurité :
- Les systèmes devront répondre aux exigences les plus strictes en matière de sécurité
notamment incendie.
En outre, les systèmes devront intégrer dans leur conception les objectifs HSE suivants :
- La prévention, à travers la pressurisation, des risques dřinfiltration des fumées, des gaz
inflammables ou toxiques, des odeurs, du sable, etc.
- La garantie dřun environnement de travail et de vie sain et confortable.
Flexibilité :
- Les systèmes seront étudiés de manière à accepter une certaine flexibilité à long terme
(rénovations et ajouts).
Principes de redondance :
- Le principe général de redondance pour les machines centralisées sera le 3x50% : deux
machines en fonctionnement assurant la capacité nominale et une machine en stand-by prête
à reprendre le service en cas de panne. Possibilité dřintervention sur une machine en panne
pendant que les deux autres assurent la capacité nominale.
- Dans les autres cas (split systems) un équipement supplémentaire assurera la redondance
(N+1) sauf pour les studios dřhébergement
Contrôle commande :
- Dans les bâtiments climatisés par un système centralisé, chaque local sera équipé dřun
contrôle commande mural permettant notamment de régler :
o Le mode (chauffage ou climatisation)
o La température de consigne (plage 18°C Ŕ 25°C)
o La plage horaire de fonctionnement intra journalière
o La puissance de ventilation (automatique et trois niveaux de réglage imposés)
Emissions sonores :
Les systèmes ne devront pas émettre de bruit au-delà des niveaux indiqués au paragraphe
« Exigences de limitation du bruit ».
Les centrales de climatisation seront dimensionnées en fonction des espaces à climatiser (chaud et
froid), de la vocation et de la spécificité de chaque bâtiment en tenant compte des conditions
climatiques locales.
Plusieurs groupes dřeau glacée devront être prévus. Lřoption dřune seule unité de production pour
lřensemble dřun Site nřest pas admise.
Les centrales de climatisation seront munies dřUnités de Traitement dřAir (UTA).
Le soufflage de lřair sera réalisé à travers des diffuseurs plafonniers raccordés à des réseaux de
gaines, reliés aux UTA.
La distribution de lřair conditionné se fera au moyen de ventilo-convecteurs.
Pour chaque bâtiment important, un local technique regroupera les UTA et éventuellement les
équipements de production dřeau glacée, dřeau chaude (ou dřair). Ces derniers seront disposés au sol
à proximité des bâtiments.
Les locaux devront présenter des dimensions suffisantes pour accueillir les équipements avec tous
leurs accessoires ainsi que les conduits et tuyaux tout en permettant une maintenance aisée.
Les systèmes proposés devront répondre aux principaux critères énoncés dans les spécifications et
tenir compte notamment des températures maximales dřété, des amplitudes journalières ainsi que des
faibles températures dřhiver.
Les UTA :
Le renouvellement de lřair est indispensable pour:
- Lřapport des débits minimums dřair frais en fonction de lřusage des locaux (par unité de
volume et de temps).
- Le maintien de surpressions (si nécessaire).
Les spécifications minimales requises concernant la ventilation et le renouvellement dřair sont les
suivantes:
- Les entrées dřair seront localisées dans des zones non contaminées et ne présentant aucun
risque pour la santé.
- Lorsque cela sřavère nécessaire, les locaux seront légèrement en surpression de manière à
éviter lřinfiltration de poussières, de gaz inflammables ou toxiques. Les valeurs moyennes
sont comprises entre 20 et 50Pa. Les taux dřinfiltration à travers les joints de portes devront
3
être en dessous de 35m /h/mètre linéaire, soumis à un différentiel de pression de 30Pa. Pour
3
les murs et cloisons, ce taux, devra être inférieur à 5-10m /m2 de mur.
- La ventilation sera conçue selon une répartition en zones homogènes dřactivité, regroupant
les locaux ayant des modes dřutilisation analogues et offrant la possibilité dřune mise en
température dissociée des locaux au moyen de commandes programmées.
- La ventilation mécanique sera obligatoire pour les sanitaires et les vestiaires/douches.
- Lřinstallation sera conçue de manière à ne pas générer dřinconfort associé à la vitesse de lřair,
la température, lřhumidité, le bruit ou les vibrations.
- Les parties internes du système ne devront contenir aucun matériau susceptible de se
désagréger en particules qui peuvent être dangereuses pour la santé.
- Lřefficacité énergétique des systèmes devra bénéficier dřune attention particulière de la part
du concepteur.
L’humidification :
Les humidificateurs ne seront utilisés que lorsque les conditions dřusage du local nécessitent des
humidités supérieures. De même les déshumidificateurs ne seront utilisés que lorsque des humidités
réduites sont requises.
La recirculation de l’air :
Afin de réduire les sollicitations des équipements, le recyclage de lřair pourra être utilisé. Toutefois, il
ne sera pas permis lorsque lřair est pris depuis un local où le risque de contamination est élevé, tels
que les locaux de batteries, toilettes, vestiaires, cuisine, clinique, etc. La ventilation de ces locaux
devra être canalisée à travers des conduits différents, lorsquřun recyclage de lřair est prévu. Par
ailleurs, des filtres adéquats devront être installés.
Les systèmes de recirculation devront être conçus en adéquation avec les principes de sécurité
incendie de manière à éviter la propagation des fumées en cas dřincendie.
La quantité dřair recyclée devra être en adéquation avec lřusage du local et les exigences de
renouvellement dřair.
La circulation de lřair recyclé sera contrôlée par des volets dřaération à lřentrée, à la sortie et dans le
conduit. En cas dřurgence, les volets pourront être aussi contrôlés par les systèmes de sécurité
incendie.
La pressurisation :
Dans le cas où la pressurisation sřavère nécessaire, le réseau de ventilation sera conçu de manière à
produire une pression relative négative dans les locaux à risques ou contaminés tandis que les autres
locaux seront soumis à une pression positive. Les valeurs maximales devront être limitées de manière
à réduire le différentiel de pression qui peut affecter lřouverture et la fermeture des portes.
Les calculs devront tenir compte des infiltrations/exfiltrations dues aux défauts dřétanchéité des
constructions.
Les sas qui équipent les entrées principales des bâtiments seront soumis à une légère surpression de
manière à éviter la pénétration du sable dans les locaux.
Redondance :
Pour tous les bâtiments, les systèmes de production de froid (que ce soit eau glacée ou expansion
directe) seront redondants (3x50%) de manière à assurer un fonctionnement continu et à faciliter la
maintenance. Toutefois, dans les studios dřhébergement, les split systèmes individuels, ne seront pas
doublés.
Les UTA, ne devraient pas être redondants hormis pour les bâtiments abritant des locaux dont
lřactivité est permanente et/ou qui ne doit en aucun cas être interrompue à cause dřun arrêt de la
climatisation (le cas du Poste de garde et de la salle de crise du bâtiment administratif par exemple),
ou encore les locaux abritant un équipement sensible tel que le local IT.
Il peut être aussi envisagé, pour ces locaux dits « sensibles », une climatisation de secours
indépendante de la climatisation générale du bâtiment qui les abrite.
La production de froid des chambres froides sera impérativement doublée.
Les équipements de ventilation du local batterie seront doublés.
Site :
Latitude : 27°53ř N
Longitude : 0° 17řW
Altitude : 320m
Maximum:
Température sèche : 51°C
Humidité relative : 12%
Variation intra journalière : 18°C
Les condenseurs devront être conçus pour fonctionner au moins 4°C au dessus de la température
extérieure (soit à 55°C)
Il est à noter que la température des surfaces exposées au soleil peut atteindre 82°C .
Minimum:
Température sèche : -5°C
Humidité relative : 89%
Douches/vestiaires 30+15N
groupés
Par ailleurs :
- La température sera uniforme dans chaque espace (la différence de température entre le
niveau de la tête et celui du sol ne devra pas dépasser 2° C).
- La vitesse de lřair dans les locaux occupés ne devra pas excéder 0.20m/s, sauf accord du
Maître dřOuvrage. Les systèmes devront lutter efficacement contre la stratification thermique
notamment dans les locaux ayant une grande hauteur sous plafond.
- La différence de température entre les locaux dřun même usage où le personnel circule
librement ne devra pas excéder 5°C. La différence de température de surface entre deux
locaux devra être inferieure à 10°C.
- Les gains internes (issus des équipements et éclairage artificiel) ne devront pas être pris en
compte pour la détermination des puissances de chauffage mais ils le seront pour la
détermination des puissances de rafraîchissement.
- Les conditions hygrothermiques listées au tableau ci-dessus sont données à titre indicatif.
LřEntrepreneur devra, notamment pour les locaux particuliers (Archives, Locaux IT, etc.)
vérifier les conditions exigées en fonction de lřactivité (assurer un bon état de conservation
des documents ou un bon fonctionnement des équipements).
Générés par les équipements : (à déterminer local par local en fonction des équipements utilisés).
Estimation grossière:
- Bureaux 10 W/m2
- Locaux techniques : 150W/m2
Les valeurs maximales admissibles des coefficients thermiques des parois sont indiquées au
paragraphe 6.1.2.2.
Les prescriptions techniques relatives aux isolants sont données dans le paragraphe 6.1.8.
Le bruit généré par les condenseurs et les unités de production dřeau glacée disposées à lřextérieur
ne devra jamais dépasser 65 dB(a) au niveau des façades des bâtiments.
Lřair recyclé à travers les systèmes split ou les UTA sera filtré par un filtre présentant une efficacité
dřau moins 90% (gravimétrique).
Piscine :
La climatisation devra maintenir une température de lřair ambiant à 2°C au dessus de la température
de lřeau qui doit être comprise entre 25°C et 30°C.
Lřhumidité relative devra être maintenue entre 50% et 60% et une ventilation dřau moins 22 m3/h par
personne et 4 changements dřair par heure durant une forte occupation devra être assurée.
La détérioration du matériel en raison de la forte humidité et des vapeurs de chlore devra être
anticipée et minimisée par une bonne conception. La vitesse de lřair au niveau de la piscine devra être
réduite au minimum.
Vestiaires et douches :
Dans les vestiaires, il faudra prévoir une ventilation mécanique pour réduire lřhumidité excessive et
évacuer les odeurs.
Dans les douches et cabinets dřaisance groupés, prévoir au minimum un renouvellement dřair de
3
30+15N m /h (N étant le nombre dřéquipements localisés dans le local).
Restaurant et annexes :
Une unité de climatisation centralisée (chaud/froid) avec air conditionné pourvoira aux besoins de
lřensemble des espaces (hors chambres froides, qui disposeront de leur propre système de
réfrigération).
Le système de climatisation devra être dimensionné pour prendre en compte les gains internes très
importants, notamment ceux des cuisines et des boulangeries. Les possibilités de récupération des
calories des cuisines et/ou des frigories des espaces de froid devront être étudiées avec soin.
3
Le renouvellement dřair dans le restaurant sera maintenu à au moins 30m /h/personne.
Pour les stockages et réserves, la température de lřair devra être maintenue entre 14°C et 16°C, sauf
indication contraire. Le système de ventilation et extraction d'air devra être dimensionné en fonction
3
des besoins pour les zones de cuisson. Il devra assurer au moins 15m /plat préparé et une vitesse
dřair mesurée au droit de lřouverture de la hotte comprise entre 0.25m/s et 0.5m/s (ces valeurs devant
être confirmées auprès de cuisinistes professionnels).
La hotte devra être convenablement dimensionnée en cohérence avec le système de climatisation de
manière à éviter que la chaleur, les fumées et les odeurs ne sřéchappent des cuisines. Dans tous les
cas, éviter tout flux dřair pulsé dřune zone viciée vers une zone propre (par exemple, ne pas envoyer
de lřair provenant de la cuisine dans la salle de restauration).
Les sorties dřair froid ne devront jamais être disposées au dessus des zones chaudes. On assurera
une bonne ventilation dans la zone de plonge.
Les conduits dřextraction devront être accessibles et faciles à nettoyer.
Les conduits de climatisation et la plomberie devront être impérativement encastrés dans les faux
plafonds.
Les équipements, les conduits et joints devront être montés sur des supports isolants anti-vibrations.
Les extracteurs des sanitaires devront être mis en fonction indépendamment de l'éclairage.
Dřune manière générale, et sauf prescription contraire, le fonctionnement de la ventilation mécanique
dépendra du rythme dřoccupation des locaux. Il sera diminué ou interrompu pendant les heures
dřinoccupation à chaque fois que cela sera possible.
Pour des questions dřhygiène et de salubrité, le local poubelle attenant à la cuisine sera équipé dřun
système de rafraichissement (Split system individuel).
que lřair ne soit pas recyclé. Alternativement, lřair peut être puisé dřun local adjacent, ne présentant lui
non plus aucun risque.
Lorsque les niveaux de contamination peuvent être dangereux, un système dřextraction dédié sera
installé avec une extraction en hauteur au-dessus des batteries.
Lřapport dřair sera maintenu de manière à garder la pression en dessous de celles des locaux
adjacents (à condition que ces derniers ne présentent pas de risques).
Lřentrée dřair sera située en partie basse du local.
Un détecteur dřhydrogène ainsi quřune alarme seront installés dans le local.
Les températures seront maintenues dans les limites recommandées par le fabricant des batteries.
6.3.4.3 Ventilateurs
De manière générale, les ventilateurs seront de type centrifuge à aubes recourbées vers l'arrière.
Lorsque lřespace est limité, le type à flux mixte ou axial pourra être considéré.
Ils devront répondre à la spécification de non-surcharge et seront sélectionnés pour fonctionner dans
de hautes performances de pression/volumes de manière à assurer les fluctuations les plus faibles
dans des conditions de vent défavorables.
Ils seront entrainés de manière indirecte et les équipements (ventilateurs, moteurs) seront
sélectionnés de façon à permettre des modifications ultérieures aux systèmes.
Tous les ventilateurs et moteurs seront munis de supports antivibratoires. Chaque système de
ventilation sera muni aussi de joint à brides flexibles à ses deux extrémités, lorsquřil est connecté
directement au conduit.
Ils seront munis de dispositif de contrôle du déportement. Ils seront munis de dispositifs permettant de
détecter les dysfonctionnements et dřopérer automatiquement la commutation et mise en « standby ».
Des volets pneumatiques seront installés à la sortie des ventilateurs de manière à faciliter la
commutation du matériel en service vers le « standby » et vice-versa. Des volets dřisolation,
commandés manuellement seront installés dans les entrées des systèmes de ventilation.
Tous les moteurs seront aux normes des moteurs asynchrones de basse tension.
Ils seront en acier galvanisé ou en acier inoxydable. Une porte dřaccès sera prévue pour chaque
caisson de ventilation. Les pales seront en carbone ou en acier inoxydable.
Les extracteurs (en principe en toiture), devront être facilement visitables, et isolés pour éviter toute
transmission sonore par les structures.
6.3.4.7 Humidificateurs
Si lřhumidification est nécessaire, les humidificateurs seront connectés au réseau dřeau potable. La
qualité de lřeau devra être conforme aux spécifications des humidificateurs.
Toutes les pièces dans lesquelles circulent lřeau, la vapeur ou lřair seront en acier inoxydable.
Les équipements devront pouvoir contrôler précisément lřhygrométrie de lřair de soufflage.
6.3.4.8 Conduits
La distribution de lřair se fera par le moyen de conduits à faible vitesse équipés de grilles aux
extrémités. Lorsque cela est possible, lřair sera extrait juste au-dessus des principales sources de
chaleur.
Les conduits véhiculant lřair conditionné seront isolés, excepté dans les locaux quřils desservent.
Lřisolation sera complétée par des barrières pare-vapeur lorsque la température de lřair soufflé est
susceptible de descendre en dessous du point de rosée.
Les conduits dřextraction ne seront pas isolés, sauf sřils peuvent être soumis à des excès ou des
pertes excessives de chaleur en traversant des locaux.
Les matériaux isolants seront incombustibles et ne devront dégager aucune fumée ou vapeur toxique
en cas dřéchauffement. Des fibres minérales associées à des revêtements appropriés seront utilisés.
Les parois internes des circuits dřarrivée dřair ne doivent pas comporter de matériaux pouvant se
désagréger en émettant des particules dangereuses pour la santé.
Des volets seront installés dans les conduits en réponse aux exigences de prévention incendie.
Des atténuateurs de bruit seront installés à chaque fois que cela est nécessaire pour réduire les
niveaux sonores aux limites fixées.
6.3.4.11 Ventilateurs
Les ventilateurs seront équipés de transferts («changeover») automatiques qui gérera les phases de
fonctionnement / veille («run / standby»). Ils seront équipés aussi dřun contrôle manuel.
Lřouverture des volets sera couplée avec les ventilateurs. Un système dřarrêt dřurgence sera prévu
pour chaque ventilateur.
6.3.4.15 Alarmes
Les alarmes suivantes seront fournies :
- Dysfonctionnement des ventilateurs
- Dysfonctionnement du chauffage
- Filtres obstrués
- Températures en dehors des limites
- Humidité excessive ou trop basse
- Perte de pression (dans les installations sensibles), etc.
Le CAMP
Type Local Redondance Fonctionnement Extraction d'air Commentaire
Split System avec pompe à chaleur
Chambres simples 1+0 H24 VMC
(technologie inverter)
Split System avec pompe à chaleur
Dortoirs N+1 H24 VMC
(technologie inverter)
Split System avec pompe à chaleur
Restaurants N+1 16/8 VMC
(technologie inverter)
Split System avec pompe à chaleur
Foyer-cafétéria N+1 16/8 VMC
(technologie inverter)
Split System avec pompe à chaleur
Bureaux N+1 12/12 VMC
(technologie inverter)
Split System avec pompe à chaleur
Blanchisserie N+1 H24 VMC
(technologie inverter)
Split System avec pompe à chaleur
Armurerie N+1 H24 VMC
(technologie inverter)
Split System avec pompe à chaleur
Salle de soins N+1 H24 VMC
(technologie inverter)
Split System avec pompe à chaleur
Poste de garde N+1 H24 VMC
(technologie inverter)
Split System avec pompe à chaleur
Salle de prière N+1 H25 VMC
(technologie inverter)
Le POSTE
Split System avec pompe à chaleur
Poste de garde N+1 H24 VMC
(technologie inverter)
La RESIDENCE
Type Local Redondance Fonctionnement Extraction d'air Commentaire
Split System avec pompe à chaleur
Studios d'hébergement 1+0 H24 VMC
(technologie inverter)
Split System avec pompe à chaleur
Bureaux N+1 12/12 VMC
(technologie inverter)
Split System avec pompe à chaleur
Salle de réunion N+1 12/12 VMC
(technologie inverter)
Split System avec pompe à chaleur
Poste de garde N+1 H24 VMC
(technologie inverter)
Split System avec pompe à chaleur
Salle de prière N+1 12/12 VMC
(technologie inverter)
Split System avec pompe à chaleur
Blanchisserie N+1 12/12 VMC
(technologie inverter)
6.4.1 Normes
Normes algériennes :
NA 7700 Systèmes de canalisations en plastique - Tubes et raccords en polyéthylène (PE)
destinés à l'alimentation en eau - (eqv ISO 4427 ou EN 1220)
Normes européennes :
DTU 65.10 Travaux de bâtiment - Canalisations dřeau chaude ou froide sous pression et
canalisations dřévacuation des eaux usées et des eaux pluviales à lřintérieur des
bâtiments - Règles générales de mise en œuvre - Partie 1 : Cahier des clauses
techniques + Amendement A1.
DTU 60.5 P1-1 Travaux de bâtiment - Canalisations en cuivre - Distribution dřeau froide et chaude
sanitaire, évacuation dřeaux usées, dřeaux pluviales, installations de génie
climatique - Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques
DTU 60.5 P1-2 Travaux de bâtiment - Canalisations en cuivre - Distribution dřeau froide et chaude
sanitaire, évacuation dřeaux usées, dřeaux pluviales, installations de génie
climatique - Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux
DTU 60.2 Canalisation en fonte, évacuations d'eaux usées, d'eaux pluviales et d'eaux
vannes.
DTU 60.31 Canalisations en chlorure de polychlorure de vinyle non plastifié : eau froide avec
pression.
DTU 60.32 Canalisations en polychlorure de vinyle non plastifié : évacuation des eaux
pluviales.
DTU 60.33 Canalisations en polychlorure de vinyle non plastifié : évacuation d'eaux usées et
d'eaux vannes.
DTU 60.4 Canalisations d'évacuation en fonte.
DTU 60.41 Canalisations en P.V.C.
DTU 60.5 Canalisations en cuivre .Distribution d'eau froide et eau chaude sanitaire.
DTU 65.10 Canalisations d'eau chaude ou froide sous pression et canalisations des eaux
usées et des eaux pluviales à l'intérieur des bâtiments.
NF P 40-202 Règles de calcul des installations de plomberie sanitaire et des installations
dřévacuation des eaux pluviales
NF EN 1717 Protection contre la pollution de lřeau potable dans les réseaux intérieurs et
exigences générales des dispositifs de protection contre la pollution par retour
EN ISO 3822-1 Acoustique - Mesurage en laboratoire du bruit émis par les robinetteries et les
équipements hydrauliques utilisés dans les installations de distribution d'eau -
Partie 1 : méthode de mesurage.
NF EN 1057 Cuivre et alliages de cuivre - Tubes ronds sans soudure en cuivre pour l'eau et le
gaz dans les applications sanitaires et de chauffage
EN ISO 15875 Systèmes de canalisations en plastique pour les installations d'eau chaude et
froide - Polyéthylène réticulé (PE-X)
NF EN 1401 Systèmes de canalisation en plastique pour les branchements et les collecteurs
d'assainissement enterrés sous pression
DTU 60.33 Travaux de bâtiment - Canalisations en polychlorure de vinyle non plastifié-
Evacuation dřeaux usées et dřeaux de vanne
NF D 10-101 Eviers : caractéristiques générales
NF D 11-101 Lavabo en céramique
NF D 11-102 Eviers en céramique
NF D 11-105 Cuvette de W.-C. en céramique : (Siphon caché)
NF D 11-106 Cuvette W.-C. en céramique : (Siphon apparent)
DTU n° 60.1 Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d'habitation
NF EN 1561 Fonderie. Fonte à graphite lamellaire (eqv. NF A 32-101)
EN 997 Cuvettes de WC et cuvettes à réservoir attenant à siphon intégré
ANSI Z358.1-2004 Douches oculaires et douches d'urgence. Portée et application
NF EN 1055 Systèmes de canalisations en plastique ŕ Systèmes de canalisations
thermoplastiques pour l'évacuation des eaux vannes et des eaux usées à l'intérieur
des bâtiments ŕ Méthode d'essai de résistance à des cycles à température élevée
NF D 18-201 Robinetterie sanitaire - Caractéristiques acoustiques
NF D 18-202 Mitigeurs mécaniques
NF E 29-064 Robinetterie générale
NF P 43-006 Réducteurs de pression
NF S 62-201 Robinets d'incendie armés - règles d'installation et de maintenance.
NF P 41-201 à 202 Code des conditions minimales d'exécution de plomberie modifiées
NF C 15-100 Installations électriques à basse tension.
NF P 91-201 Handicapés physiques.
Des données préliminaires sur la qualité des eaux ont été recueillies et sont mentionnées dans le
document joint en Appendice 6 de lřAnnexe 1 du Contrat. LřEntrepreneur devra prendre toutes les
mesures nécessaires pour vérifier leur validité avant dřentamer lřingénierie des systèmes de
traitement dřeau.
Avertissement :
- Tous les paramètres mentionnées dans les WHO guidelines et conditionnant la filière de
production dřeau potable devront être analysés par un laboratoire. La ligne de production
pourrait par conséquent être revue en fonction des résultats dřanalyse de lřeau.
- Il est rappelé que le concentrât dřosmose doit être envoyé dans un bassin dřévaporation dédié
et/ou en tout ou partie mélangé aux boues issues du traitement des eaux usées pour
déshydratation dans les lits de séchage.
- Les hypothèses dimensionnantes (notamment la capacité dřaccueil de la base de vie qui
passe de 200 personnes au moment de la rédaction du document à 660 personnes, incluant
les militaires) contenues dans le document ayant évoluées, elles devront être actualisées.
- Enfin, l'installation sera conçue de manière à ce qu'une panne de 48h n'affecte pas le
fonctionnement de la Base, au moyen de bacs tampons de capacité adaptée.
ne devront pas être inférieures à 1,5 cm/m pour les réseaux aériens et 1cm/m pour les réseaux
enterrés.
Cette étude menée en coordination avec celles des autres corps de métiers, doit conduire à une
utilisation rationnelle des passages possibles et permettre l'installation dans de bonnes conditions des
différentes canalisations. Compte-tenu de ce qui précède, le tracé des canalisations devra être
effectué avec le plus grand soin, sachant que la présentation des différentes vannes ou robinets à
placer selon un ordre fonctionnel normal et en réservant une accessibilité aisée, est de première
importance.
La conception des réseaux dřalimentation et dřassainissement doit permettre une maintenance aisée.
Lorsque des interventions sont nécessaires, celles-ci ne doivent pas affecter le bon déroulement des
activités des locaux dans la mesure du possible. Le concepteur s'assurera que l'eau ne présente pas
de caractéristiques préjudiciables à la tenue dans le temps des canalisations.
Hygiène et Sécurité :
La conception des réseaux devra respecter scrupuleusement les règlements d'hygiène en vigueur.
L'intercommunication entre le réseau d'eau potable et le réseau d'eau usée doit être impossible. La
conception et la mise en œuvre des composants (exemple : robinets sanitaires avec tuyaux flexibles
et appareils de distribution d'eau froide) doivent être conformes aux exigences relatives à la protection
contre les retours, énoncées dans le EN 1717 (exemple : distributeurs automatiques).
La sécurité et la santé des personnes doit faire lřobjet dřune attention particulière. Dans les
installations de production et de distribution dřeau chaude, toutes les mesures de précautions doivent
être prises à lřégard des risques de prolifération de légionelles.
Il est rappelé que la température de lřeau chaude sanitaire ne doit pas dépasser 60° C au point de
puisage. Le cas échéant, un moyen de réglage doit être mis à la disposition de lřutilisateur à cet effet.
Aux points d'eau nécessitant une attention accrue pour le réglage des températures, des mélangeurs
thermostatiques équipés de régulateurs de température maximale doivent être installés.
Lorsque les réglementations locales ou nationales exigent des isolants électriques pour les
canalisations métalliques enterrées en service, un raccord isolant doit être installé près de la vanne
d'arrêt de service du bâtiment, en prenant soin de s'assurer qu'il ne puisse pas être court-circuité
accidentellement.
Les installations devront en outre comporter les appareils de mesure et de sécurité nécessaires au
contrôle de leur fonctionnement, en particulier :
- Manomètres avec robinets de contrôle et d'isolement
- Thermomètres sur départs et retours d'eau chaude sanitaire
- Soupapes de sûreté sur ballons d'eau chaude ou réservoirs en pression, etc.
Economie d’eau :
Lřéconomie dřeau, le recyclage et lřéconomie dřénergie doivent être des éléments essentiels de la
conception des réseaux dřeau et des choix des équipements sanitaires.
Le recyclage de lřeau (utilisation à de fins dřarrosage notamment) est un impératif et devra être
optimisé.
Tous les équipements seront munis dřéconomiseurs dřeau sauf lorsque ceux-ci sont incompatibles
avec leur usage.
Par ailleurs, la qualité du matériel et des installations devra garantir lřabsence de fuite pour un usage
normal et avec une maintenance régulière.
Notamment :
- Pas de changement brusque de diamètre
- Robinetterie et accessoires de tuyauteries de qualité et à passage intégral
- Clapet silencieux
- Anti-bélier type hydropneumatique
- Les supports et les fourreaux de toute tuyauterie doivent comporter une bague en matériau
résilient, placée entre la tuyauterie et le support.
- Tous les contacts d'appareils avec la structure de bâtiment ou leur support, doivent être
assurés par des matériaux résiliants. Les bords des appareils sont désolidarisés des murs et
cloisons, l'étanchéité étant assurée par un cordon plastique extrudé. Les pieds ou supports
d'appareils seront posés sur semelles résiliantes à base d'élastomère disposées entre
semelles métalliques de répartition.
- Les scellements dans les parois traités phoniquement ou susceptibles de l'être sont interdits.
- Les canalisations ne doivent pas être fixées de manière rigide à des panneaux légers.
- Utilisation de clips ou des colliers flexibles anti-vibratoires
Dans les réseaux de distribution d'eau chaude, le bruit dû aux dilatations des canalisations peut être
réduit en utilisant des colliers de fixation élastiques ou des tampons élastiques entre les canalisations
et les colliers de fixation. Les lyres de dilatation ou toute autre solution adéquate doivent être utilisées
pour les longueurs droites de grande dimension afin de ne pas entraver le mouvement des
canalisations.
Le bruit et les vibrations transmis par les pompes et tout autre équipement doivent être réduits à un
niveau acceptable. Les méthodes d'essai en laboratoire sur les émissions de bruit des appareils et de
l'équipement sont décrites dans l'EN ISO 3822-1 à 4.
La mise en place des canalisations sera exécutée en tenant compte de la limitation de la pression, de
la limitation de la vitesse de circulation et de la désolidarisation de la structure et des parois.
Economie d’énergie :
Tous les réseaux d'eau chaude maintenus en circulation ou non doivent être calorifugés.
6.4.2.1 Canalisations
Le choix des matériaux et produits constituant les canalisations ainsi que des techniques
d'assemblage doit être guidé par les conditions propres à chaque installation, en particulier en fonction
de la nature du fluide à véhiculer et de ses conditions physiques (pressions, températures, etc. ...).
En tout état de cause, les canalisations d'eau sanitaire froide et chaude doivent être compatibles avec
l'exécution d'une désinfection des réseaux, notamment au permanganate de potassium ou à
l'hypochlorite de sodium. Les matériels ou produits non traditionnels susceptibles d'être choisis
comme composants de canalisations pour le chauffage, la distribution d'eau sanitaire ou lřévacuation
relèvent de la procédure de l'Avis Technique.
Les canalisations en cuivre doivent être conformes aux normes NF EN 1057 ou équivalentes. Elles
doivent être parfaitement cylindriques et d'épaisseur uniforme. Leurs surfaces extérieures et
intérieures doivent être lisses, exemptes de fentes, rayures, pailles, soufflures, criques, cendrures,
piqûres, doublures et autres défauts.
La brasure employée pour les travaux sur tube en cuivre est à base d'argent ou d'un alliage de
métaux d'apport dont le point de fusion (environ 800°) est inférieur à celui du cuivre.
Les tuyaux en polyéthylène réticulé haute densité doivent être conforme aux normes EN ISO 15875,
ISO 4427 ou NA 7700 ainsi que NA 15356.
Les appareils équipant les unités dřhébergement et les sanitaires communs sont en porcelaine vitrifiée
de couleur blanche de préférence. La céramique doit satisfaire aux essais de résistance aux
variations de température, de dureté de l'émail, de continuité de la couche d'émail. Les défauts tels
que lřécaillage, le filage, les fêlures provoquées par à la pose ou en service, les coulures d'émail,
moutonnage, etc. ne sont pas admis. La résistance à l'abrasion de l'émail sera au minimum celle
recommandée pour le domaine d'utilisation, « privatif intense ou collectif léger » - groupe d'usure : 2 -
3 pour lřhébergement et « collectif intense »- groupe d'usure : 3 pour les sanitaires collectifs etc.
Des lavabos-plan moulés (type Lavabos auge) en matériaux de synthèse pourront être proposé
alternativement aux lavabos en porcelaine dans les espaces collectifs. Ils doivent faire l'objet d'un Avis
Technique ou porter la marque « NF - Plaques en matière acrylique ». LřEntrepreneur devra toujours
justifier des avis techniques.
Des appareils sanitaires en fonte ou en acier émaillé, répondant aux conditions du DTU n° 60.1,
pourront être choisis (notamment les baignoires des chambres « Manager » et VIP). La fonte doit être
de la qualité Ft 14 de la norme NF A 32-101 et avoir les caractéristiques mécaniques et physiques
définies par cette norme. Les parties non émaillées doivent être recouvertes d'une couche de masse
ou d'une peinture antirouille venant d'usine. L'émail doit recouvrir toutes les surfaces susceptibles
d'être mouillées. Il doit être lisse, brillant, opaque de couleur régulière, sans soufflures et sans éclats.
Pour les éviers et bacs à laver, la couche dřémail couverte doit pouvoir résister à l'attaque des acides
et des alcalis et aux produits d'entretien.
Les appareils en acier inoxydable sont utilisés dans les cuisines, laveries etc. Les nuances d'acier
inoxydable admises sont soit des aciers ferritiques à 17 % de chrome ; soit des aciers austénitiques
du type chrome-nickel 18/8. Les appareils sont livrés polis (satinés ou brillants) sans traces de cordon
de soudure ni de griffures provoquées par l'outillage de conformation. Ils doivent avoir subi en usine
après formage un traitement de déferrisation et de passivation. Les paillasses et les égouttoirs
indépendants ou incorporés doivent être insonorisés.
Des sanitaires pour handicapés avec accessoires (barre de relèvement etc.) seront prévus. Se référer
à la norme P 91-201 pour les critères dřaccessibilité aux personnes handicapées.
Les supports des appareils seront protégés contre l'action de l'eau par des revêtements efficaces
(peintures laquées ou émaillage).
Robinetterie et accessoires :
Les robinetteries seront de qualité industrielle et de modèle « usage collectif » dans la plupart des
locaux. Elles seront conformes, robustes, simples et faciles d'entretien. Elles feront lřobjet dřune
garantie minimale de bon fonctionnement de deux ans.
Elles doivent répondre au label acoustique ainsi qu'aux normes en vigueur. A titre informatif, le DS
devra être > à 25 dB (A) groupe acoustique 1 sous une pression de trois bars (P.M. Le Ds est égal à
la différence entre le niveau de bruit dřun générateur étalon et celui du robinet testé. Plus la différence
est grande, plus la robinetterie est silencieuse).
Toutes les robinetteries sanitaires devront être conformes aux normes françaises (La marque " NF -
Robinetterie sanitaire " attestant cette conformité) ou européennes ou algériennes équivalentes.
La robinetterie doit satisfaire à l'essai d'étanchéité sous 20 kg/cm². Elle doit satisfaire aux prescriptions
suivantes ou équivalentes :
- Mélangeurs : NF EN 200, NF E03-005 NF E29-003
- Robinets dřablution : NF EN 200, NF E03-005 NF E29-003
- Mitigeurs : NF D 18-202, NA 3591- NF EN 817 - NF EN 1286
- Mitigeurs thermostatiques : NF EN 1111
- Têtes de robinets à soupape d'arrêt et de puisage : NF E 29-141
- Robinets d'arrêt à tête droite à 2 manchons taraudés : NF E 29-144
- Robinets d'arrêt à tête droite à 2 raccords « Union » NF E 29-145
- Robinets de puisage, corps : NF E 29-146
- Robinets de puisage, ensemble : NF E 29-147
- Robinets à nez d'arrosage, corps : NF E 29-148
- Robinets à nez d'arrosage, ensemble : NF E 29-149
- Réducteurs de pression : NF P 43-006
- Dispositif de raccordement et de fixation de la robinetterie dřalimentation : NF D 18-210
- Soupape de chasse : NF R 076
- Robinets flotteur: NF P 43-003
La manœuvre de ces robinets doit être facile à l'ouverture ou à la fermeture. Les robinets mélangeurs
doivent être conçus pour assurer un mélange d'eau chaude satisfaisant pour des pressions pouvant
différer jusqu'à 2 kg/cm². En outre, il doit être vérifié que pour une pression de service comprise entre
3,5 kg et 4,5 kg/cm², le fonctionnement ne donne lieu à aucun bruit gênant ni aucune vibration, et pour
des vitesses d'écoulement inférieures à 2 m/s.
Lorsque le mélangeur est muni d'un inverseur pour l'alimentation d'une pomme de douche, les
positions de la manette doivent être indiquées d'une façon claire et explicite, la manœuvre de la
manette doit se faire à frottement doux.
Tous les robinets seront munis dřéconomiseurs dřeau (aérateurs) sauf lorsque ceux-ci sont
incompatibles avec leur usage.
Dans les locaux communs, les robinetteries seront des organes économes en eau du type à débit
contrôlé avec poussoir pour les lavabos.
Tous les WC seront munis dřéconomiseur dřeau 3 / 6 litres.
Les réservoirs de chasse et accessoires doivent être conforme à la norme 6 litres EN 997 et la norme
EN 38 et NF 076. Pour éviter tout phénomène d'aspiration et de pollution grave, seul l'emploi de
robinets à flotteur pour réservoir de chasse de cuvette de W.-C. conformes à la norme NF P 43-003
sera admis.
Conformément à la norme NF P 41-201, tous les siphons doivent présenter une garde d'eau d'au
moins 50 mm. Les parois intérieures doivent être lisses, la section de la veine liquide doit être
sensiblement constante et voisine de la forme circulaire pour éviter les dépôts savonneux.
Dans les autres cas, les besoins en eau chaude sanitaire seront assurés par des chauffes eau
électriques.
Les installations de production de chaleur seront dimensionnées pour lřensemble des locaux utilisés
en même temps.
L'isolation pourra être en laine de verre, laine minérale, mousse de polyuréthanne ou autre, ou
association de deux isolants, selon les fabricants.
La couverture transparente sera en verre trempé à haut coefficient de transmission (91 ou 92 %) ou
autre verre de même résistance à la grêle à haut pouvoir de transmission.
L'étanchéité sera réalisée par joints EPDM résistants aux UV et aux hautes températures.
Les capteurs solaires à eau devront répondre à la réglementation « Sécurité incendie » compte tenu
de leur surface et de leur implantation.
Les caractéristiques d'aptitude à l'emploi des capteurs doivent être conformes à la norme NF P 50-
511 « Capteurs solaires à circulation de liquide. Aptitude à l'emploi ». Ils doivent, par ailleurs, être
accompagnés d'une fiche technique conforme à la norme NF P 50-111.
Tous les capteurs devant être mis en œuvre devront être titulaires d'un Avis technique en cours de
validité.
Liquide colporteur :
Le liquide caloporteur utilisé devra être compatible, en ce qui concerne la corrosion, avec les capteurs
et les différents constituants du circuit hydraulique.
Il doit répondre aux dispositions sanitaires réglementaires.
Tubes en cuivre :
Les tubes en cuivre livrés en couronne devront répondre aux normes NF A 51-121 et NF EN 1057.
Raccordements hydrauliques :
Les raccords souples utilisés pour le raccordement hydraulique entre les capteurs et sur les
collecteurs doivent être normalisés ou faire l'objet d'un Avis technique favorable à l'emploi.
Les raccords hydrauliques doivent permettre la libre dilatation des absorbeurs et des collecteurs.
Ces éléments seront toujours préfabriqués par le fabricant, adaptés au type de capteur et au type de
couverture « toiture-terrasse ».
Ces éléments pourront également être en acier, protégés contre la corrosion par galvanisation à
chaud, masse de revêtement zinc qualité Z 600 minimum ; et finition par couche de peinture inhibitrice
de corrosion et deux couches de laque aux résines alkydes.
c) échantillons
Avant toute commande, l'Entrepreneur devra fournir les échantillons de tous les produits et matériels
qu'il envisage de mettre en œuvre.
Pour les éléments de grandes dimensions, l'Entrepreneur devra présenter les documentations
techniques des fournisseurs.
Durant la mise en œuvre et jusqu'au remplissage en liquide caloporteur, une occultation éventuelle
des capteurs doit être prévue conformément aux prescriptions figurant dans la notice technique du
fabricant.
En cas d'installation en toiture, il y a lieu d'éviter le contact d'un liquide incompatible avec les éléments
de la toiture.
Avant la mise en service, lřEntrepreneur effectuera un nettoyage et un rinçage de l'installation
consistant en un remplissage complet à l'eau et une vidange complète.
Dans le cas d'un traitement d'eau, l'eau de remplissage initial devra être de l'eau traitée.
Les essais d'étanchéité et de tenue à la pression seront réalisés conformément aux dispositions de
l'article 5.1 du DTU 65.12.
Le remplissage du circuit hydraulique devra être effectué dans les conditions précisées à l'article 5.2
de ce DTU.
Ces essais seront à réaliser par les soins de l'Entrepreneur et sous sa responsabilité, et il aura à sa
charge tous les frais de contrôles et d'essais, la mise à disposition de tous les matériels et
appareillages nécessaires ainsi que la mise à disposition du personnel qualifié.
Les raccordements sur robinet sanitaire se feront par collet battu, il ne sera pas admis de jonction par
joint rapide, joint américain et joint à bague.
Il est interdit de mettre en place une canalisation en acier galvanisé à l'aval d'une canalisation en
cuivre.
Pour les tuyauteries en PVC haute pression, les assemblages se feront par collage et emboiture
conique. Les raccordements sur les accessoires se feront par assemblages vissés. Lřétanchéité
sřeffectuera à lřaide de tresse de fillasse avec pate ou de rubans Téflon.
Durant les travaux, les tuyauteries en cours de montage auront leurs extrémités bouchées afin dřéviter
lřentré de débris. Les canalisations ne devront jamais être posées dans les conduits de fumée ou de
ventilation.
Les tuyaux et les raccords extérieurs ne devront jamais être exposés directement aux rayons du
soleil. Par ailleurs, tous les moyens devront être mis pour éviter un réchauffement de lřeau dans le
réseau de distribution.
La robinetterie sera montée de telle manière quřelle ne subisse aucune contrainte due à son propre
poids ou à la dilatation des tuyauteries. Toute la robinetterie devra être aisément manœuvrable et
dřaccès facile. Les joints devront tous résister à un PH pouvant aller jusquřà 10. Les différents circuits
comporteront les organes de réglage nécessaires pour assurer le parfait équilibrage ainsi que la
robinetterie de sectionnement nécessaire à lřentretien.
Tous les réseaux de distribution dřeau froide sous pression seront prémunis contre les chocs
hydrauliques (coups de bélier) aux points critiques de chaque réseau. Les anti béliers seront de type
accumulateur hydropneumatique à vessie caoutchouc prégonflés à lřazote ou à lřair sec et éprouvés
en fonction des pressions engendrées par lřénergie à absorber.
Les réseaux seront munis de tous les détendeurs, disconnecteurs, filtres clapets purges dřair et
vannes nécessaires. Les raccords flexibles, la robinetterie, les réducteurs de pression, les clapets, les
disconnecteurs, les filtres, les manchons souples et compensateurs devront être accessibles (par
exemple, trappes de visite, panneaux amovibles).
Calorifugeage :
Dans les volumes non chauffés, les canalisations véhiculant de l'eau chaude doivent être calorifugées
par un isolant flexible en élastomère expansé (classés MO ou M1 au feu et ne doit pas se sublimer ni
dégager de gaz toxiques lors de sa combustion).
Pour les canalisations d'évacuation, il n'y a généralement pas lieu de prévoir de calorifugeage.
Les saignées dans les éléments porteurs (dalles, poteaux, voiles porteurs, ...) sont interdites.
Revêtement anti-condensation :
Il est destiné aux colonnes montantes dřeau froide à lřintérieur des gaines techniques et des cloisons,
ainsi quřau réseau principal en caniveau. Il est constitué par un matériau isolant élastométrique à
structure cellulaire fermée.
De même, toutes les canalisations d'évacuation placées dans des conditions telles qu'elles sont l'objet
de condensation, doivent être calorifugées.
Les percements et les scellements ne doivent pas nuire à la résistance des éléments porteurs.
La nature des scellements ou bouchements doit être appropriée aux ouvrages qui les subissent.
Les supports :
Ils sont à même de supporter les tubes et leur contenu, de prévenir les vibrations et les mouvements
latéraux et dřassurer la libre dilatation et la contraction. Les fixations doivent être compatibles avec la
nature des parois. Les tuyauteries sont supportées indépendamment des équipements de façon à
éviter quřelles nřimposent des contraintes sur ces derniers par leur poids ou leur dilatation. Les
supports sont en tôle dřacier galvanisé. Les notes de calculs sont soumises à lřapprobation du Maître
dřOuvrage.
La boulonnerie sera réalisée en acier zingué, les accessoires en acier galvanisé à chaud.
Les scellements dans le béton et le béton armé sont exécutés au mortier de ciment. Les têtes de vis
ou les écrous sont isolés de la céramique par des rondelles en caoutchouc. Les consoles doivent être
munies d'un dispositif immobilisant l'appareil.
Lorsqu'un appareil est fixé au sol, cette fixation est réalisée par des vis en métal inoxydable fixées sur
des chevilles imputrescibles. Lorsque l'appareil est accolé à une paroi verticale, il doit être fixé à celle-
ci pour éviter les décollements.
Lorsque la forme de l'appareil exige l'encastrement, celui-ci doit assurer le ruissellement des eaux de
la paroi verticale sur le bord de l'appareil pour qu'il y ait écoulement dans la cuve.
Dans le cas dřadossement à une paroi un joint plastique doit assurer l'étanchéité entre l'appareil et la
paroi. Il doit résister sans déformation à une température de 150° dans les cuisines et 100° dans les
salles d'eau et ne pas être détérioré par les produits d'entretien courant.
Canalisations d’évacuation EU EV :
Les chutes, descentes et collecteurs seront essayés en simulant leur mise en service.
- La bonne dispersion du jet d'eau des douches oculaires à l'aide d'un gabarit. Il est important
de s'assurer que le jet d'eau soit bien équilibré et bien orienté pour rincer efficacement les
yeux.
- Le bon fonctionnement des valves thermostatiques.
- Le débit d'eau en mesurant le nombre de litre par seconde.
- La température de lřeau et ses conditions de stabilité.
Essai de salubrité :
Il a pour but de vérifier que lřeau contenue dans un appareil ne peut remonter dans la canalisation qui
lřalimente, dans le cas où celle-ci serait en dépression. Il consiste aussi à vérifier que la vidange dřun
appareil, ou celle de plusieurs appareils, se produisant simultanément dans les conditions de la norme
NF 410.201, ne provoque pas lřentrainement de la garde dřeau du siphon dřun autre appareil.
Pour le lot Plomberie, le Maitre dřOuvrage se réserve le droit de demander tous les tests
complémentaires nécessaires à la vérification des valeurs théoriques de calcul déterminées par les
études ainsi que la qualité des installations.
A lřachèvement des travaux, les fournitures manquantes devront être mises en place, les fournitures
reconnues insuffisantes et défectueuses remplacées et les défauts de montage rectifiés.
Avant la réception des ouvrages, lřEntrepreneur présentera une notice de conduite et dřentretien des
installations.
LřEntrepreneur sera tenu de laisser à la disposition du Maître dřOuvrage et ce, pendant le temps
nécessaire, un technicien qualifié afin de mettre au courant du fonctionnement de lřinstallation le
personnel chargé de lřentretien.
Normes Européennes :
EN ISO 50132-7 CCTV surveillance systems for use in security applications
ASTM F2656 - 07 Standard Test Method for Vehicle Crash Testing of Perimeter Barriers
EN 50133-7 Access control systems for use in security applications
EN 50131-1 Alarm Systems
BS EN 1722-14 Specification for open mesh steel panel fences
ISO 12100:2007 Safety of Machinery
CIE S 015_E_2005 CIE Lighting Level Standards
S 016_E_2005 CIE Lighting for Safety and Security (CIE: Commission Internationale de
l'Eclairage)
Guides :
Sonatrach Instruction: No127/SH/AMT/SIE/ Coord Ŕ Adrar/ 2010 Renforcement de la Sécurité.
AFH10-222V3 Expeditionary Camps
AFH10-222V14 Civil Engineer Guide to Fighting Positions
AFH10-2401 Vehicle Bomb Mitigation Guide
CPNI Guide to Security Lighting
CPNI Operational Requirements for Security Measures
FEMA 453 Design Guidance for Shelters and Safe Rooms
HOSDB 28-09 CCTV Operational Requirements Manual
MIL-HDBK-1013/12 Security Glazing Ŕ Ballistic, Blast and Forced Entry
TSA Security Checkpoint Layout Design / Reconfiguration Guide
UFC 04-141-04 Emergency Operations Centre Planning and Design
UFC 04-022-01 Entry Control Facilities/Access Control Points
UFC 04-022-02 Vehicle Barriers
UFC 04-022-03 Fences Gates and Guard Facilities
UFC 04-023-07 Design to resist Direct Fire Weapons Effects
La conception des protections passives devra être particulièrement bien réfléchie de manière à offrir,
à elles seules, un niveau de sécurité satisfaisant et limiter par conséquent le recours aux systèmes
actifs.
Les activités au sein de la Base et de la Résidence et les rotations journalières de la Base vers lřusine
devront être parfaitement analysées de manière à concevoir un dispositif parfaitement intégré, sans
contrainte pour le bon déroulement des activités et sans recours excessif aux systèmes actifs de
sécurité.
Les exigences de sécurité imposées par les autorités algériennes, notamment vis-à-vis du personnel
expatrié devront être scrupuleusement suivies.
Les mesures sécuritaires présentées ci-dessous sont adaptées aux risques suivants :
- Engins explosifs improvisés
- Voiture piégées
- Attaque armée
- Bombes
- Kidnapping
- Vol
- Émeute
La protection offerte par lřenceinte doit être complétée par un système de détection anti-intrusion
périmétrique au moyen de câbles enterrés ou des dispositifs fixés à la clôture. Des caméras doivent
assurer une surveillance vidéo efficace de tout le périmètre, quelles que soient les conditions
dřéclairage.
Aux endroits où les véhicules peuvent se rapprocher du mur de clôture, (route dřaccès, parking etc.),
la construction de la partie inférieure des murs doit offrir une résistance suffisante pour résister à des
tentatives dřintrusion par voitures béliers.
Une attention particulière sera portée aux matériaux, à la hauteur des murs et lřintégration des
systèmes de protection, notamment des fils babelés dans le paysage.
Pour la Base, il est préférable de réaliser sur la façade principale deux miradors en forme de tours,
telles que présentes sur le croquis ci-dessous mais dřune hauteur dřenviron 6m, et deux plus petits, en
porte- à- faux, sur la façade arrière.
Chaque mirador sera équipé dřun projecteur longue portée qui sera monté sur la dalle de la
couverture sauf indication contraire.
Portails et barrières :
Les points dřaccès des véhicules doivent être obligatoirement contrôlés. Cřest pourquoi ils doivent être
équipés de portails. Quels que soit leurs types (coulissant ou battant), ils doivent impérativement
présenter la même résistance que la clôture principale contre les intrusions par véhicule bélier.
Leur vitesse dřouverture et de fermeture doit être étudiée en fonction du trafic routier.
Chaque point dřaccès doit être muni dřau moins deux barrières de sécurité fonctionnant sur le principe
dřun sas (une barrière est toujours fermée lorsque lřautre est ouverte). Elles sont fermées en temps
normal.
La distance entre deux barrières doit être suffisante pour permettre lřaccès à un véhicule de grand
gabarit. Les barrières sont, de préférence, actionnées à distance depuis un poste de garde/salle de
contrôle.
Un accès secondaire pour véhicules doit être prévu du coté opposé à lřentrée principale. Fermé
habituellement, cet accès est utilisé en cas dřurgence uniquement.
Les barrières et postes de gardes doivent êtres conçus selon les recommandations ASTM F2656-07,
BS EN 1722 -14 et doivent présenter les niveaux de protection recommandés par PAS 68 et PAS 69.
En fonction de la dangerosité du site et en complément à ces dispositifs, une combinaison des
systèmes suivants peut être utilisée pour renforcer la sécurité aux points dřaccès des véhicules.
6.5.3.4 Matériaux
Les matériaux seront neufs, produits par un fabricant réputé. Les matériaux usagés, reconditionnés et
regalvanisés sont proscrits. Les matériaux seront galvanisés à chaud, avec un minimum de
revêtement de 275 g/m² selon norme NF EN ISO 1461.
Les poteaux et panneaux seront galvanisés et couvert dřune plastification en polyester standard. Le
polyester devra être exempt de plomb et de cadmium.
6.5.3.4.1 Grillage
Le grillage sera en maille de chaîne de fil métallique galvanisé de 3,5mm soudés à chaque
intersection.
Le grillage sera galvanisé ou recevra un revêtement aluminium. La galvanisation sera de 0.61kg/m²
en accord avec ASTM A 392, Class 2. Le revêtement aluminium sera de 0.12kg/m² conformément à
lřASTM A 491.
La maille devra être spécialement étudiée pour optimiser la visibilité, (particulièrement important pour
les caméras de surveillance et pour identifier les intrus). De même une parfaite compatibilité avec les
systèmes électroniques d'alarme et de détection devra être assurée.
Les dimensions des mailles ne devraient pas excéder 50mm x 50mm. Une tolérance dřau plus 3 mm
est accepté sur la dimension de la maille mesurée perpendiculairement au dégagement laissé entre
les mailles.
6.5.3.4.2 Poteaux
Lřacier sera conforme à la norme européenne EN 10326. Les poteaux seront fabriqués en tôle dřacier
galvanisé en continu par immersion à chaud suivant la norme européenne EN 10147 (à lřintérieur et à
l´extérieur -épaisseur de couche minimale 275 g/m2 - 2 faces combinées). Il sera revêtu ensuite dřune
couche d´adhésion et enfin dřune couche de polyester (épaisseur min. 60 microns).
Les poteaux seront à section tubulaires ou rectangulaire. Les poteaux devront comporter un capuchon
en polypropylène résistant aux rayons ultraviolets, alternativement en fonte d'aluminium ou d'acier
galvanisé à chaud. Le conduit ou tube à joint ouvert sera proscrit.
Des entretoises devront être installées à mi-hauteur entre la traverse supérieure et le bas du grillage
pour relier les poteaux terminaux aux poteaux intermédiaires. Les poteaux de bouts et de barrières
devront inclure une entretoise tandis que les poteaux de coin et d'angle devront en inclure deux.
Les poteaux seront équipés de bavolets inclinés à 45° ou 60° vers lřextérieur dont la protection
anticorrosion devra être identique à celles des poteaux. Fixés solidement sur les poteaux à lřaide de
vis auto taraudeuses ils soutiendront les 3 ou 4 rangs de concertina de lřenceinte. Les poteaux
tendeurs, les poteaux intermédiaires et les jambages, en acier devront être solidement ancrés dans le
béton.
Les poteaux, les cadrages des portes, les barrières et la quincaillerie devront être fabriqués par des
manufacturiers qualifiés ayant plus de cinq années dřexpérience dans la fabrication des composantes
de clôtures.
6.5.3.4.3 Portails/Barrières
De type coulissant (sur rail ou autoportant) ou battant/pivotant (à simple ou double battants), les
portails ou barrières seront réalisées en acier de construction normal revêtu de zinc (poids minimal du
zinc 275g/m2) et revêtus dřune couche de polyester de minimum 60µm.
Tous les joints de cadre devront être soudés à l'arc et recouvert de 2 couches de peinture enrichie de
zinc.
Les ferrures seront réglables et faites en acier galvanisé à chaud en vue dřune bonne résistance à la
corrosion. Toutes les parties métalliques du système de fermeture seront en acier inoxydable ou en
acier revêtu dřune couche de protection afin dřassurer une bonne résistance à la corrosion.
Sauf indication contraire, le portail devra avoir une hauteur de 2 m minimum plus des bavolets et
devra autoriser un passage de 4m. Les bavolets seront inclinés à 45° ou 60° vers lřextérieur de
lřenceinte, et porteront 3 à 4 rangs de concertina. Lřespacement des barreaux devra être réduit pour
empêcher dřéventuelles intrusions ou le passage dřanimaux. Par ailleurs, les mailles ou le
barreaudage ne devront pas favoriser lřescalade.
Les poteaux des portails seront munis de 3 charnières au minimum. Sauf prescription contraire, les
portails seront munis d'un boulon prisonnier permettant leur verrouillage au sol. Chaque portail ou
portail à deux battants sera muni d'un verrou à pêne rond et d'un maneton ou d'une targette
permettant de fermer le portail à l'aide d'un cadenas. Les serrures et les boulons équipant les portails
de sécurité ne seront accessibles que de l'intérieur.
6.5.3.4.6 Accessoires
Les accessoires pour les clôtures devront être galvanisés, de marque reconnue et de dimensions
adéquats.
Les chapeaux, bavolets pour fils barbelés de poteaux intermédiaires et de poteaux terminaux,
réceptacle seront en acier galvanisé à chaud ou en fonte d'aluminium. Les chapeaux (qui pourront
aussi être en polypropylène résistant aux rayons ultraviolets) se fixeront solidement aux poteaux et
seront conçus pour assurer l'étanchéité à l'eau.
Les écrous, les boulons et autres accessoires fournis pour l'exécution des travaux par l'Entrepreneur
seront de qualité rencontrant les règles de l'art.
LřEntrepreneur devra fournir les P. V. délivrés par des organismes agréés pour le contrôle des
matériaux utilisés et la conformité au site des revêtements et protections
LřEntrepreneur devra, dès la période de préparation, présenter à lřagrément les échantillons et
modèles des matériels prévus au CCTP.
Après acceptation du Maître dřOuvrage, lřEntrepreneur est tenu à l'identité avec les choix retenus.
Le Maître dřOuvrage aura la possibilité de prélever à tout moment des échantillons afin de les
soumettre à des essais, lesquels seront à la charge de lřEntrepreneur.
La pose des clôtures se fera de façon soignée en sřadaptant au relief du terrain pour respecter la
verticalité des poteaux et des panneaux.
Tous les éléments de la clôture, incluant les panneaux, poteaux, barrières, barbelés etc., seront
installés selon les recommandations du manufacturier.
La pose sera réalisée par des ouvriers qualifiés et expérimentés dans la réalisation de ce type
dřouvrage.
Béton
Sauf indication contraire, les massifs de scellement en pied de poteaux seront réalisés à lřaide de dés
de béton dosé à 350 kg. Les massifs de fondation béton seront descendus au sol porteur.
Les composants du béton devront être mélangés avec soin. Le béton sera placé puis compacté
correctement, aussitôt que possible après le mélange. Avant la prise du béton, l'Entrepreneur
s'assurera de la position verticale parfaite des poteaux et que l'installation de ces derniers donne
entière satisfaction au Maître dřOuvrage.
La clôture principale sera construite et posée sur une longrine tout au long, une moitié de cette
dernière sera enterrée et lřautre apparente afin d'éviter l'intrusion par le bas conformément aux
instructions HSE.
Montage :
La clôture sera montée de façon à suivre fidèlement le tracé et les niveaux indiqués sur les dessins.
Le sommet de la clôture suivra sensiblement le profil du terrain. Les bas de panneaux de clôture ne
devront pas présenter dřécart supérieur à 10 cm avec le terrain naturel. Dans le cas inverse, soit, les
clôtures seront intégrées dans le sol existant, soit le terrain naturel sera relevé (à définir avec le Maître
dřOuvrage).
Des poteaux tendeurs seront placés à toutes les extrémités, coins, changements de direction ou à
tous les endroits présentant de brusques changements de niveau ainsi qu'à intervalles réduits
(déterminé par lřEntrepreneur) dans les parties en ligne droite de la clôture. Les poteaux tendeurs des
clôtures de sécurité seront enfoncés dans le sol à une profondeur dřau moins 0,80m et ceux des
clôtures de séparation à une profondeur dřau moins 0,60m.
Des jambages seront installés sur tous les poteaux tendeurs dans la direction de chaque ligne de
clôture fixée à ces derniers. La partie inférieure de tous les jambages, mesurée à partir du centre du
jambage, ne s'enfoncera pas à moins de 0,50m au-dessous du niveau du sol. Les trous, à parois
verticales, destinés à ces jambages ne seront pas de dimensions inférieures à 0,30m de large et
0,50m de long, vus en plans. Après la mise en place du poteau, le trou sera comblé de la manière
décrite ci-dessus.
Des poteaux intermédiaires seront placés à des intervalles ne dépassant pas 3m. Sauf indication
contraire, le fil de ligne supérieur sera fixé à 25mm en dessous du sommet des poteaux. Le fil inférieur
sera fixé près du sol à une distance raisonnable. Le fil intermédiaire des clôtures de sécurité sera fixé
environ à mi-distance entre le fil supérieur et le fil inférieur. Chaque fil sera fermement tendu à chaque
poteau tendeur à l'aide de raidisseurs à cran. A chaque poteau intermédiaire le fil passera par un trou
pratiqué dans le poteau ou y sera fixé par un crampon semi-circulaire à extrémités repliées, qui
passera par un trou percé dans le poteau.
La clôture en treillis métallique sera tendue entre chaque paire de poteaux tendeurs et fixée à chaque
extrémité à lřaide d'une barre de tension. La clôture sera ensuite attachée aux fils de soutien à l'aide
d'attaches en fil de fer ou d'anneaux galvanisés de dimensions appropriées, placés à des intervalles
de 15 cm sur le fil supérieur et de 50 cm sur les fils intermédiaires et inférieurs. Le fil de soutien pourra
aussi être enfilé dans la rangée de mailles voisine, en prenant soin de passer le fil dans chaque
maille, sauf aux endroits des poteaux tendeurs où il est nécessaire d'effectuer une déviation. On ne
devra pas utiliser cette méthode aux endroits où les fils de soutien sont enfilés à travers des poteaux
en acier.
Le treillis métallique utilisé pour les portails sera tendu entre les montants et fixé à l'aide d'une barre
de tension ou par soudure par point. Il sera ensuite attaché aux barres supérieures et inférieures du
portail et fixé à l'aide d'une barre de tension ou par soudure par point. Il sera ensuite attaché aux
barres diagonales du portail au moyen d'attaches en fil de fer à des intervalles ne dépassant pas
250mm sauf prescription contraire.
Les clôtures de sécurité porteront 3 à 4 rangs (à identifier par lřEntrepreneur en fonction des risques)
de fil barbelé fixés aux rallonges. Chaque rang de fil sera tendu à l'aide de tendeurs attachés aux
rallonges des poteaux tendeurs et fixé aux rallonges des poteaux intermédiaires par des attaches en
fil de fer.
Les portails des clôtures de sécurité comporteront aussi 3 à 4 rangs de fil barbelé fixés aux rallonges
de la manière décrite ci-dessus.
La mise à la terre électrique des clôtures et les barrières devra être conforme aux normes en vigueur.
Les matériaux utilisés, la main dřœuvre et le montage des clôtures devront répondre pleinement aux
exigences du Maître dřOuvrage.
6.5.4.3 Parkings
Des parkings pour le personnel sont prévus à la Base. Les parkings doivent être maintenus à
lřextérieur de lřenceinte principal de la Base comme quřindiqué dans le schéma ci-dessus.
Les parkings peuvent être conçus pour être utilisés exceptionnellement comme aire dřatterrissage
dřhélicoptères dans les cas dřurgence.
Normes européennes :
NF P 92-507 Sécurité contre lřincendie - Bâtiment Ŕ Matériaux d'aménagement - Classement
selon leur réaction au feu.
NF D 62-041 Mobilier de bureau - Meubles de rangement - Caractéristiques générales -
Essais Ŕ Spécifications.
NF S 61-934 Systèmes de Sécurité Incendie (S.S.I.)- Centralisateurs de Mise en Sécurité
Incendie (C.M.S.I.)
NF S 61-937 Systèmes de Sécurité Incendie (S.S.I.) - Dispositifs Actionnés de Sécurité
(D.A.S.)
NF S 61-213 Matériel de lutte contre l'incendie et de secours - Poteaux d'incendie
incongelables de 100 et 2 x 100 - Spécifications.
NF S 61-936 Systèmes de sécurité incendie (S.S.I.) - Équipements d'alarme (E.A.)
NF S 61-939 Systèmes de Sécurité Incendie (S.S.I.) - Alimentations Pneumatiques de
Sécurité (A.P.S.) - Règles de conception
NF S 61-940 Systèmes de Sécurité Incendie (S.S.I.) - Alimentations Électriques de Sécurité
(A.E.S.) - Règles de conception
NF S 32-001 Signal sonore d'évacuation d'urgence
NF C 71-800 Blocs autonomes d'éclairage de sécurité d'évacuation
NF C 71-801 Blocs autonomes d'éclairage de sécurité pour bâtiments d'habitation soumis à
réglementation
NF S 61-970 Règle d'installation des Systèmes de Détections Incendie (S.D.I.)
NF X 08-003 Symboles graphiques et pictogrammes. Couleurs de sécurité et signaux visuels
de sécurité
ISO 3864 Symboles graphiques - Couleurs de sécurité et signaux de sécurité - Partie 3 :
principes de conception pour les symboles graphiques utilisés dans les signaux
de sécurité
NF EN 54-2 et 54-4 Matériel, instructions techniques 246 et 247 relatives au désenfumage
Autres référentiels :
- Résistance au feu des éléments de construction (Documents Techniques Unifiés)
- Réaction au feu des matériaux de construction au feu (normes AFNOR)
Autres Guides :
- Conception des lieux de travail : Brochure ED 773, I.N.R.S
- Incendie et lieux de travail : Brochure ED 789, I.N.R.S
- Les extincteurs mobiles d'incendie portatifs et mobiles : Brochure ED 802, I.N.R.S
- Le risque incendie : Brochure ED 2411, I.N.R.S
6.5.5.2 Objet
Sřagissant dřun « Etablissement Recevant des Travailleurs » ERT, la Base est normalement assujettie
aux dispositions du Code du travail Algérien en matière de prévention incendie. Toutefois, étant donné
la grande diversité dřactivités contenues dans son programme, en lřoccurrence, des bureaux mais
aussi des locaux réservés au sommeil, des restaurants, des espaces de stockage etc., les
dispositions plus contraignantes prévues pour les établissements recevant du public, ERP, du code de
la construction et de l'habitation ou pour les bâtiments d'habitation devraient prévaloir, en fonction des
risques encourus.
En tout état de cause, lřEntrepreneur devra effectuer une analyse des risques afin de déterminer les
mesures de prévention et de protection idoines.
Il convient de souligner que la réglementation introduite par les directives européennes relatives aux
lieux de travail contribue au rapprochement des deux réglementations ERP et ERT.
Dans cette section, les principales exigences en matière de protection incendie des ERT et quelques
dispositions pertinentes dřautres règles sont rappelées. Ces recommandations sont à la fois issues de
1
la réglementation Algérienne, Française et des règles et référentiels APSAD (Assemblée Plénière
des Sociétés d'Assurances Dommage) qui sont utilisés ici comme guide.
1
Les règles A.P.S.A.D. sont des référentiels techniques élaborés au sein des instances de la direction des assurances des
biens et de responsabilité de la Fédération Française des Sociétés d'Assurances. Elles sont rédigées en concertation avec les
utilisateurs, les professionnels de la sécurité, et les organismes compétents. Certaines sont issues de documents européens ou
internationaux. Ces recommandations et spécifications techniques auxquelles se réfère la profession de l'assurance, précisent
les conditions d'installation et d'utilisation des matériels d'incendie. Ces règles sont prises ici comme guide car elles préconisent
les niveaux de sécurité attendus par le Maitre dřOuvrage.
Il établira toutes les études associées aux moyens dřextinction en fonction des risques et des usages
des locaux et/ou bâtiments.
Il soumettra les différents plans dřaménagement avec le descriptif du compartimentage et des
systèmes de sécurité incendie à lřapprobation des services de la Protection Civile, conformément à la
réglementation en vigueur.
LřEntrepreneur fournira, par ailleurs, tous les certificats d'associativité du matériel et les PV
réglementaires (essais de résistance, matériel du SSI etc..). Il fournira les instructions de manœuvre
et d'exploitation, la documentation du matériel ainsi que les plans de recollement d'implantation et la
mise à jour du dossier d'identité du SSI.
Il réalisera conformément aux études, à la réglementation en vigueur et aux règles de lřArt, tous les
travaux nécessaires et effectuera, à la fin du chantier, tous les essais fonctionnels du SSI.
Implantation :
Lřimplantation doit permettre lřévacuation rapide des personnes, en cas dřincendie. De plus, elle doit
faciliter lřaccès des équipes de premiers secours et des secours extérieurs.
Dans l'implantation des bâtiments, des intervalles de 8 m sont à prévoir pour éviter la propagation d'un
sinistre d'un bâtiment à l'autre et faciliter les évolutions des engins des sapeurs-pompiers via les voies
engins et les voies échelles. Les voies destinées aux véhicules doivent être larges dřau moins 4 m et
libres sur une hauteur dřau moins 3.5 m. De plus, lorsque le risque dřincendie est élevé, les quatre
façades du bâtiment doivent être accessibles.
Le Code du travail stipule que le stockage de matières dangereuses (substances ou préparations
explosives, comburantes, inflammables) devront être installés dans des bâtiments isolés ou dans des
cellules prévus et construits à cet effet. Ces installations ne doivent pas contenir de source d'ignition
telle que des flammes ou des appareils pouvant produire des étincelles.
Leur implantation devra également prendre en compte :
- l'accès pour l'attaque du feu
- les dispositions pour l'évacuation du personnel
- la direction des vents dominants
- les trajets probables des gaz et fumées générés par l'incendie
Les postes de travail doivent être aménagés de telle façon que les travailleurs puissent les quitter
rapidement en cas de danger et puissent être rapidement secourus, si nécessaire. Lřaccessibilité des
bâtiments aux personnes handicapés doit être bien étudiée conjointement avec lřexigence dřune
évacuation rapide en cas dřincendie.
Compartimentage :
Les bâtiments sont conçus et réalisés de manière à permettre, en cas de sinistre, la limitation de la
propagation de lřincendie. Par conséquent, ils doivent être fractionnés en unités distinctes avec des
murs séparatifs. De plus, ils doivent être isolés des locaux occupés par des tiers dans les conditions
fixées par la réglementation et isolés de dépôts, magasins ou ateliers qui contiennent des matières
dangereuses.
Il est utile de rappeler que toute circulation horizontale encloisonnée de grande longueur (> 50 m) doit
être recoupée tous les 25 à 30 m par des portes pare-flammes et munies de ferme-portes.
Dégagements :
Les établissements comportent des dégagements tels que portes, couloirs, circulations, escaliers,
rampes, répartis de manière à permettre une évacuation rapide de tous les occupants dans des
conditions de sécurité maximale.
Ces dégagements sont disposés de manière à éviter les culs-de-sac et sont toujours libres. Aucun
objet, marchandise ou matériel ne doit faire obstacle à la circulation des personnes ou réduire la
largeur des dégagements au-dessous des minima fixés comme suit :
- Les dimensions des marches sur la ligne de foulée à 0,60 m du noyau ou du vide central sont
conformes aux règles de l'art ;
- Le giron extérieur des marches est inférieur à 0,42 m.
Portes :
Les portes doivent obéir aux caractéristiques suivantes :
- Les portes susceptibles d'être utilisées pour l'évacuation de plus de 50 personnes s'ouvrent
dans le sens de la sortie ;
- Les portes entrant dans les dégagements réglementaires, doivent pouvoir s'ouvrir de
l'intérieur par une manœuvre simple et sans clé; cela inclus un seul dispositif par vantail, tel
que bec-de-cane, poignée tournante, crémone à poignée ou à levier, barre anti-panique ou
tout autre dispositif approuvé par les services de la Protection Civil.
- Les portes coulissantes à tambour ou s'ouvrant vers le haut, ne sont pas assimilées à des
portes de secours et donc ne sont pas des dégagements réglementaires sauf celles qui, par
effacement, libèrent la totalité de la largeur de la baie.
- Toutes les portes, quel que soit l'effectif des occupants du local desservi, doivent être
disposées de manière à ne former aucune saillie dans le dégagement, à l'exception des
portes pouvant se développer jusqu'à la paroi.
- Les portes de recoupement des circulations horizontales utilisées dans les deux sens pour
gagner une sortie vers l'extérieur doivent obligatoirement s'ouvrir en va-et-vient.
- Les portes des locaux en cul-de-sac risquant d'être confondues avec des issues d'évacuation
doivent s'ouvrir en débattant vers l'extérieur de ces locaux et être signalées par une inscription
« sans issue », non lumineuse et pour laquelle la couleur verte est interdite.
Atriums :
Eu égard aux risques quřils présentent, les atriums doivent faire lřobjet dřune attention particulière. Il
faut veiller notamment à respecter une dimension minimale dans sa plus petite largeur « l », selon la
formule𝑙 ≥ √7ℎ, « h » étant la hauteur de lřatrium. Si les dimensions de l sont respectées, on peut dire
que les façades donnant sur un atrium couvert seront traitées comme sřil sřagissait de façades à lřair
libre.
Désenfumage :
Il est rappelé que le désenfumage peut être rendu obligatoire dans les ERT sous certaines conditions.
2
Tous les locaux de plus de 300 m situés en rez-de-chaussée et en étage, les locaux de plus de 100
2
m aveugles et ceux situés en sous-sol ainsi que tous les escaliers doivent comporter un dispositif de
désenfumage naturel ou mécanique.
Par ailleurs, la nécessité du désenfumage sřapplique à :
- Toute circulation horizontale encloisonnée de plus de 30 m ne débouchant ni sur lřextérieur, ni
sur un escalier protégé, ou desservie par des escaliers mis en surpression, ou desservant des
locaux réservés au sommeil, ou située en sous-sol.
- Le désenfumage se fait toujours par niveau, voire fraction de niveau, et peut être traité pour
un local particulier.
La réglementation précise que la surface totale des sections d'évacuation des fumées doit être
2
supérieure au 1/100éme de la superficie du local desservi avec un minimum de 1m ; il en est de
même pour celle des amenées d'air. Chaque dispositif d'ouverture doit être aisément manœuvrable à
partir du plancher.
Le désenfumage sřapplique aussi aux atriums. La réglementation prévoit un niveau de désenfumage
différent, suivant que lřatrium possède ou non, à son niveau bas, un potentiel calorifique élevé. Si le
potentiel calorifique des éléments mobiliers est faible ou nul, le désenfumage doit être réalisé par des
ouvertures représentant 1/20éme de la section de base de lřatrium. Dans le cas contraire, la valeur est
portée à 1/15éme de la section de base.
Sont concernés aussi par le désenfumage, les locaux présentant un risque particulier, telles que les
2
archives, les grands espaces, tels que les espaces de culte comportant des surface de salles > 300m
situées en sous-sol, ou dont la hauteur sous plafond est inférieure à 4 m, les bureaux à usages
multiples, si le volume des locaux est supérieur à 1000 m3, les locaux à risques moyens (les
magasins de réserves) etc.
Dans les locaux réservés au sommeil, le désenfumage des circulations doit être asservi à la détection
automatique dřincendie. Toutefois, la réglementation précise quřaucun désenfumage des circulations
horizontales des étages comportant des locaux réservés au sommeil nřest exigé dans lřun des cas
suivants :
- La distance à parcourir, depuis la porte dřune chambre (ou dřun appartement) pour rejoindre
un escalier désenfumé ou mis à lřabri des fumées, ne dépasse pas 10 m ;
- Chaque local du niveau est désenfumé mécaniquement ; le désenfumage est asservi à la
détection automatique dřincendie des circulations horizontales communes ; de plus, une
commande manuelle de mise en marche doit être installée à proximité de lřaccès à lřescalier ;
- Les locaux réservés au sommeil sont situés dans des bâtiments à un étage sur rez-de-
chaussée au plus et sont pourvus dřun ouvrant en façade.
Résistance au feu :
Les principales exigences réglementaires pertinentes pour la conception de la Base sont rappelées ci-
dessous :
- Bâtiments de bureaux : Les exigences en matière de stabilité au feu de la structure pour les
immeubles de bureaux sont définies par le Code du travail. Pour les bâtiments dont la hauteur
du plancher est inférieure ou égale à 8m, aucune exigence nřest requise. Pour les autres, la
structure devra être SF 1h et les plancher CF 1h (une dispense est possible pour les
structures en acier après analyse du risque réel). Ils sont, par ailleurs isolés de tout bâtiment
ou local occupé par des tiers, au minimum par des parois CF 1h.
- Bâtiments de stockage/ Maintenance: Ce type de bâtiment à rez-de-chaussée ne fait pas
lřobjet dřexigences quant au degré de stabilité au feu de la structure, compte tenu de la facilité
dřévacuation des locaux.
- Logements/locaux de sommeil : Le code de la construction et de lřhabitation indique que pour
un habitat collectif, lřexigence de résistance au feu est SF 1/2h pour les structures et CF 1h
pour les planchers. Les murs séparant les logements sont CF 1/2h et un recoupement CF 1h
½ doit être prévu tous les 45 m.
Il est utile de rappeler par ailleurs le classement au feu des éléments de construction suivants:
Circulations horizontales :
- Catégorie M1, (B-s2, d0) pour les plafonds, pour les circulations non protégées et les locaux, il
est admis que 25 % de la superficie totale de ces plafonds soient réalisés en produits ou
éléments classés C-s3, d0 ou de catégorie M2
- Catégorie M2 pour les parois verticales (C-s3, d0);
- Catégorie M4 pour les sols (DFL-s2).
Les suspentes et les fixations des plafonds suspendus doivent être conçues pour éviter les
risques de chute de ce plafond. Sont réputées satisfaire à cet objectif les suspentes classées A1.
Les produits d'isolation acoustique, thermique ou autre, simples ou composites, dont l'épaisseur
d'isolant est supérieure à 5 mm (10 mm en sol), doivent être de catégorie M0, (au moins A2-s2, d0 en
paroi verticale, en plafond ou en toiture et A2fl-s1 en plancher, au sol).
Les canalisations: Afin de limiter une éventuelle propagation du feu dans les circuits, tous les
conduits de distribution et de reprise dřair, à lřexception des joints, doivent être en matériau classé M0.
Quel que soit leur diamètre, les conduits aérauliques doivent toujours présenter un degré coupe-feu
de traversée équivalent au degré coupe feu des parois franchies lorsquřils traversent un mur.
Les éléments de décoration (si applicable): Les éléments de décoration en relief fixés sur les
parois verticales des locaux ou dégagements protégés ou non sont classés de catégorie M2, (C-s3,
d0), lorsque la surface globale de tous ces éléments est supérieure à 20 % de la superficie totale de
ces parois.
Les éléments de décoration ou d'habillage flottants, tels que panneaux publicitaires flottants de
surface supérieure à 0,50 m2, guirlandes, objets légers de décoration, etc., situés à l'intérieur des
locaux dont la superficie au sol est supérieure à 50 m2 et des dégagements doivent être en matériaux
de catégorie M1.
L'emploi des vélums est en principe interdit. Toutefois, lorsqu'ils sont autorisés par la réglementation
ou après avis de la commission de sécurité compétente, ils doivent «être en matériaux de catégorie
M1» pourvus de systèmes d'accrochage suffisamment nombreux ou d'armatures de sécurité
suffisamment résistantes pour empêcher leur chute éventuelle pendant l'évacuation du personnel.
Les tentures et rideaux : Les tentures, portières, rideaux, voilages doivent répondre, suivant leur
emplacement, aux exigences suivantes:
- Dans les escaliers encloisonnés, ils doivent être en matériaux de catégorie M1.
2
- Dans les autres dégagements et les locaux de superficie au sol supérieure à 50 m , ils doivent
être en matériaux de catégorie M2.
- Les rideaux de scènes et d'estrades, quelle que soit la surface de ces scènes et estrades,
doivent être en matériaux de catégorie M1.
L'emploi de tentures, portières, rideaux, voilages est interdit en travers des dégagements.
Le gros mobilier: Le gros mobilier (comptoir, vestiaires etc.), l'agencement principal (écrans
séparatifs, rayonnages, bibliothèque etc.), les stands et les aménagements de planchers légers en
superstructures, situés dans les locaux et les dégagements, doivent être en matériaux de catégorie
M3.
Les mobiliers ne doivent occuper des emplacements tels qu'ils ne puissent gêner ou rétrécir les
chemins de circulation.
Ils doivent être éventuellement fixés au sol ou aux parois de façon suffisamment rigide pour qu'une
poussée de la foule ne puisse les déplacer en cas dřévacuation.
Les rangées de sièges fixés au sol, lorsqu'elles sont imposées par les dispositions particulières,
doivent être en matériaux de catégorie M3 pour la structure, leur rembourrage M4, leur enveloppe M2,
selon la norme NF P 92-507.
Les mobiliers courants, notamment les sièges rembourrés, doivent résister au test de non-allumabilité
à la cigarette définit par la recommandation du D2-2000 du Groupe Permanent dřEtude des Marchés
GPEM/CP sur lřévaluation du comportement au feu des sièges rembourrés et objets assimilables
destinés aux collectivités du secteur public. Celle-ci définit 3 catégories de comportement au feu :
- EC = ne passe pas cigarette
- C = passe cigarette
- CF = passe cigarette + allumette
Le classement C au minimum est requis par la prescription NF Bureau Sécurité Confortique
Les sièges coquilles en plastique doivent répondre aux exigences de la Recommandation GPEM/CP
D3/1989 qui définit 3 catégories de comportement au feu :
Locaux à risques :
Locaux de stockage de matières inflammables (si applicable): Les locaux dans lesquels sont
entreposées des substances ou préparations classées facilement inflammable doivent être isolés.
Lřisolation des dits locaux et postes de travail doit avoir lieu, selon le cas, soit par installation dans des
bâtiments distincts, soit par séparation ou protection résultant de la construction.
- Ces locaux disposent d'une ventilation permanente appropriée.
- Ces locaux sont conçus et réalisés de telle sorte que:
- Aucun poste habituel de travail ne puisse se trouver à plus de 10 m d'une issue donnant sur
l'extérieur ou sur un local donnant lui-même sur l'extérieur;
- Les portes de ces locaux s'ouvrent vers l'extérieur (sens de la sortie);
- Si les fenêtres de ces locaux sont munies de grilles ou grillages, ceux-ci s'ouvrent très
facilement de l'intérieur.
Selon le risque, ces locaux ne peuvent être éclairés que par des lampes électriques munies dřune
double enveloppe étanche ou par des lampes extérieures sous verre dormant. Dans les locaux
présentant des risques dřexplosion, les installations électriques doivent être :
- réduites aux seuls éléments nécessaires aux besoins de lřexploitation; tout appareil, machine
ou canalisation devant être placés en dehors de ces zones;
- conçues et réalisées de façon à ne comporter aucune source possible dřétincelle ou
dřéchauffement entraînant lřinflammation des atmosphères ou matières explosives.
LřEntrepreneur privilégiera, parmi les différents choix conceptuels de protection active, lřoption dřun
système de sécurité Incendie (SSI) et dřune détection très performante.
- Lřinstallation de chaque appareil ou dispositif doit être effectuée en respectant les indications
données par le fabricant concernant la mise en œuvre et fournies avec le matériel.
- Le matériel doit posséder marques types et indications exigées par leur norme.
- Les matériels constitutifs doivent être soumis aux essais de fonctionnement et
d'environnement.
- Les critères de fonctionnement étant à considérer au regard de la fonction à assurer et de la
non détérioration des caractéristiques électriques et mécaniques du matériel
- Sauf prescription contraire, l'installation doit respecter la règle A.P.S.A.D. R7
6.5.5.5.2 Le zonage
Le Système de Sécurité Incendie est conçu sur la base dřun zonage du bâtiment. LřEntrepreneur
devra identifier clairement les volumes et des aires géographiques, au sein du bâtiment à protéger,
correspondant aux différentes fonctions dřun SSI, notamment:
- Zone de détection (ZD): aire surveillée par un ensemble de détecteurs automatiques (les
zones de détection automatiques (ZDA)) ou détection manuelles (ZDM). Elles doivent
présenter une superficie et une configuration compatible avec une exploitation aisée du
système. Il doit être entendu quřune zone ne peut englober quřun niveau dřun bâtiment au
maximum (sauf si la zone est constituée par une cage dřescalier, un atrium, dřune gaine
dřascenseur ou structure similaire sous conditions). La surface au plancher dřune zone de
détection ne doit pas excéder 1600 m².
- Zone de Mise en Sécurité (ZS): aire dans laquelle seront mis en œuvre des organes de mise
en sécurité, tels quřune porte coupe-feu avec des volets de désenfumage; comprenant:
o La zone d’Alarme (ZA): aire dans laquelle sera audible le son dřalarme dřévacuation.
o La zone de Compartimentage (ZC): aire dans laquelle seront actionnés les portes et
clapets coupe-feu à fermeture automatique. Cette fermeture a lieu globalement pour
lřensemble dřun bâtiment.
o La zone de Désenfumage (ZF): aire dans laquelle seront actionnés des organes de
désenfumage tels que les volets ou exutoires.
Détecteurs :
Tous les bâtiments seront couverts par le système de détection automatique de départ dřincendie.
L'implantation des détecteurs incendie revêt une importance capitale et doit être réalisée par, ou sous
le contrôle, d'un installateur agréé. Pour chaque local faisant partie de la zone surveillée, au moins un
détecteur doit être installé, exception faite de locaux tels que :
- Les sanitaires et ou les douches sous conditions,
- Les gaines et chambres de tirage dřune section inférieure à 2 m² sous conditions,
- Les coursives extérieures,
- Les locaux protégés par un système dřextinction automatique (local informatique, ou
électrique), sous conditions
- Les espaces dits « cachés » dřune hauteur inférieure ou égale à 0,8 m ou supérieure à 0,8 m
sous conditions.
Afin de choisir judicieusement le(s) type(s) de détecteurs et leur quantité, il conviendra :
- d'effectuer une analyse des causes du feu et des scénarios de développement les plus
probables,
- de respecter les règles de l'art quant à leur positionnement.
Par ailleurs, le choix des détecteurs doit être guidé par le souci dřefficacité (aptitude à détecter), la
fiabilité (probabilité d'occurrence de défaillance faible), la stabilité (taux de « fausse alarme »
minimum) et la maintenabilité (facilité d'entretien). La sélection de classe et du modèle de détecteur à
installer dans un local devront tenir compte, en outre, des critères suivants :
- Dimensions du local et notamment sa hauteur
- Formes géométriques et occupation du local
- Conditions générales dřenvironnement (température, taux dřhumidité ambiant,
empoussièrage, ventilation etc.)
- Causes possibles de perturbations susceptibles de provoquer des alarmes non justifiées,
- Nature du combustible etc.
- Les conditions dřutilisation notamment, température ambiante, vibration, humidité doivent être
vérifiée avant dřopter pour un équipement.
- Les détecteurs appropriés aux activités du local: les fumées, la poussière les aérosols et
certains phénomènes similaires, consécutifs à lřactivité exercée dans un local surveillé par
des détecteurs de fumée, peuvent être cause dřalarmes non justifiées. Dans ce cas, il est
nécessaire de choisir des détecteurs qui, de par leurs principes, sont moins sensibles aux
phénomènes parasites en cause.
Pour les bureaux, les chambres salles informatiques etc., le détecteur optique de fumée est dans la
plupart des cas le plus approprié. Dans les circulations, ces détecteurs sont installés selon un
intervalle de 10 m maximum et à 5 m maximum de chaque extrémité.
Pour les cuisines, locaux batteries, ateliers etc., les détecteurs de chaleur thermovélocimétrique sont
recommandés. Pour les locaux groupes électrogènes, le choix est généralement porté sur les
détecteurs de chaleur thermostatique.
Il est utile de rappeler que les détecteurs de chaleur sont limités aux locaux de faible hauteur (< 4m,
pour les thermostatiques et <7m pour les thermovélocimétriques) et que le bon fonctionnement dřun
détecteur de chaleur thermovélocimétrique est entravé par des éléments perturbant tels que, une
température ambiante supérieure à 90°C, une chambre frigorifique, des locaux en partie ouverts etc.
2
Les détecteurs thermovélocimétriques sont généralement disposés tous les 30 m de surface.
Dřautres types de détecteurs automatiques peuvent être utilisés pour assurer la surveillance des
bâtiments:
Le détecteur linéaire de fumée dont lřintérêt réside dans la couverture de grandes distances évitant
ainsi lřemploi de plusieurs détecteurs de fumée ponctuels tels que les halls, entrepôts etc. Comme
pour le détecteur optique de fumée, il doit être utilisé dans les locaux où il nřy a pas de fumée en
mode de fonctionnement normal.
Le détecteur de flamme est à utiliser lorsque le paramètre à détecter est la présence de flammes
émises par la combustion de solides, liquides ou gaz carbonés. Il est très adapté à la détection de
feux ouverts et peut sřutiliser en remplacement des détecteurs de fumée lorsque les conditions
dřenvironnement empêchent lřutilisation de ces derniers. Il est rappelé que ce détecteur est sensible
aux phénomènes perturbants suivants :
- rayonnement direct du soleil, éclairage artificiel intense ou vacillant
- réflexion de lumière sur des plans dřeau, vitrages, parties mobiles de machines...
- vibration du point de fixation du détecteur
- tout mouvement produisant une modulation de la lumière captée par le détecteur
Quel que soit le type de détecteurs, toutes les dispositions doivent être prises pour éliminer les
fausses alarmes sans nuire à lřefficacité de lřinstallation. Les détecteurs seront répartis de préférence
en « boucles de détection ». Si lřinstallation est reliée à des asservissements, on implantera de
préférence un système de « double détection » afin dřéviter toute mise en service intempestive.
Détecteurs automatiques :
Il est particulièrement conseillé d'en implanter dans les locaux inoccupés (la nuit notamment), au
niveau des points névralgiques, des installations ou des stockages dangereux.
Déclencheurs manuels :
Les déclencheurs manuels doivent être mis en place :
- A tous les niveaux, avant le franchissement dřune paroi qui délimite une zone de diffusion
dřalarme (ZA)
- A tous les niveaux, à proximité des portes donnant directement sur lřextérieur qui permettent
dřévacuer du bâtiment
- A chaque niveau autre que le niveau de référence, dans les circulations, à proximité
immédiate de chaque escalier
- Au rez-de-chaussée, dans les circulations, à proximité des sorties
Par ailleurs :
- Ils sont placés à une hauteur d'environ 1,30 mètre (axe de lřélément à manipuler à 1,30 m au
maximum) au-dessus du niveau du sol et ne sont pas dissimulés par le vantail d'une porte
lorsque celui-ci est maintenu ouvert
- Ils seront de préférence de type à membrane déformable
- Ils seront muni dřun capot de protection plombé (les plombages utilisés devront être fait pour
cet usage spécifique ; en particulier, ils seront facilement cassables)
L’éclairage de sécurité
Les établissements recevant des travailleurs doivent disposer d'un éclairage de sécurité permettant
d'assurer l'évacuation des personnes en cas d'interruption accidentelle de l'éclairage normal. Il doit
permettre en toute efficacité de :
- assurer une circulation facile
- faciliter lřévacuation du personnel
- en cas de besoin, effectuer les manœuvres intéressant la sécurité
Sauf indication contraire, lřéclairage de sécurité est assuré par des Blocs Autonomes dřEclairage de
Sécurité (BAES).
Lřéclairage dřévacuation : Un système assurant lřéclairage des cheminements, des sorties, des
obstacles, des changements de direction et des indications de balisage doit être prévu :
- à chaque étage
- tous les 15 m dans les cheminements
- à chaque sortie et issue de secours
- à chaque changement de direction
- à chaque obstacle
- à chaque changement de niveau
- aux sorties des salles et locaux
- tous les cheminements (couloirs, escaliers, halls)
- aux sorties des salles et locaux, si :
Blocs autonomes dřéclairage de sécurité (BAES): La conformité aux normes est attestée par la
marque NF C 71-800 (BAES dřéclairage dřévacuation) et NF C 71-801 (BAES dřéclairage dřambiance
ou anti-panique). Le flux lumineux des BAES dřévacuation doit être au minima de 45 lumens avec une
autonomie de 1 heure.
Les BAES doivent être implantés conformément aux exigences réglementaires afin d'assurer une
signalisation et un niveau d'éclairage de sécurité suffisants pour permettre l'évacuation des personnes
en cas de besoin. Pour garantir la sécurité de lřétablissement, les BAES doivent être mis à lřétat de
repos lorsque lřinstallation dřéclairage normal est mise intentionnellement hors tension, pendant les
périodes de fermeture. Dans le cas où le bâtiment doit abriter une activité ne tolérant pas de période
de fermeture, seule les BAES SATI (équipé dřun Système Automatique de Test Intégré) permettent
dřassurer la sécurité tout au long de lřexploitation.
La signalisation de sécurité
Lorsque lřimportance des bâtiments ou la disposition des locaux lřexige, des indications bien visibles
de jour et de nuit doivent indiquer le chemin vers la sortie la plus proche et/ou l'espace d'attente
sécurisé le plus proche lorsque celui-ci existe. Dans ce dernier cas, cheminement vers lřespace
sécurisé doit être identifié par une autre signalisation (Code du Travail).
La signalisation de sécurité doit être visible en tout point du bâtiment et doit baliser les cheminements
et issues de secours empruntés par le personnel. Les étiquettes de balisage doivent être éclairées par
lřéclairage dřévacuation. La dimension des étiquettes de balisage et les pictogrammes réglementaires
sont normalisés et répondre aux normes NF X 08-003 et ISO 3864.
Les dégagements qui ne servent pas habituellement de passage pendant la période de travail sont
signalés par la mention « sortie de secours ».
Les installations d'extinction font l'objet d'une signalisation durable aux endroits appropriés.
Les moyens de lutte contre lřincendie non apparents (signalisation extincteur et RIA) doivent être
signalés par un panneau conforme à la norme NF X 08-003.
Par ailleurs, lřinterdiction de fumer dans les lieux collectifs doit faire lřobjet d'une signalisation
conforme à la réglementation en vigueur.
Lřaffichage très apparent dřune consigne de sécurité incendie sera présent au minimum :
- Dans chaque local pour les locaux dont l'effectif est supérieur à cinq personnes et pour les
locaux dans lesquels sont entreposées ou manipulées des substances ou préparations
classées facilement inflammables
- Dans chaque local ou dans chaque dégagement desservant un groupe de locaux dans les
autres cas
La consigne de sécurité incendie doit indiquer au moins :
- Le matériel d'extinction et de secours qui se trouve dans le local ou à ses abords
- Les personnes chargées de mettre ce matériel en action
- Pour chaque local, les personnes chargées de diriger l'évacuation des travailleurs et
éventuellement du public
- Les mesures spécifiques liées à la présence de personnes handicapées, et notamment le
nombre et la localisation des espaces d'attentes sécurisés ou des espaces équivalents
- Les moyens d'alerte
- Les personnes chargées d'aviser les sapeurs-pompiers dès le début d'un incendie
- L'adresse et le numéro d'appel téléphonique du service de secours de premier appel, en
caractères apparents
à parcourir pour atteindre un extincteur doit être inférieure à 15 m et inférieure à 5 m dans le cas des
protections complémentaires et particulières. Les extincteurs mobiles sur roues (grande capacité : 50,
100, 200 litres), devront être placés à proximité directe d'un passage.
La détermination du nombre d'extincteur se fait niveau par niveau et est indépendante (pour la
protection générale) des autres moyens d'extinction éventuellement en place.
Les extincteurs sont implantés en fonction de la protection à apporter aux locaux (Protection générale
ou complémentaire) et des risques spécifiques (exemple, armoires électriques, stockages intérieurs
aériens de liquides ou de gaz inflammables, stockages extérieurs divers, chambres froides etc.).
La nature du produit extincteur doit être appropriée au risque. La mousse est particulièrement adaptés
aux foyers de classe A et B. La règle A.P.S.A.D. R 12 décrit la conception, la mise en œuvre et
lřentretien des installations dřextinction à mousse.
Les extincteurs à CO2 sont recommandés dans les locaux contenant des équipements informatiques.
Lřemploi de tétrachlorure de carbone et de bromure de méthyle est interdit ainsi que de tout autre
produit reconnu dangereux pour cet usage.
Les agents extincteurs gazeux retenus par la règle sont actuellement les suivants :
Agent extincteur Dénomination Appellation
chimique commerciale
Gaz inhibiteurs HFC 227 ea Heptafluoropropane FM 200
HFC 23 Trifluorométhane FE 13
FC 3-1-10 Perfluorobutane CEA 410
Gaz inertes IG 55 Azote (50%) Argon (50%) Argonite
Gaz inertes IG 541 Azote (52%) Inergen
Argon (40%)
Dioxyde de carbone
(8%)
IG 01 Argon Argotec
IG 100 Azote Cerexen
Lřinstallation devra être réalisée par un installateur agrée conformément aux règles de lř A.P.S.A.D.
avec lřétablissement dřun certificat de conformité. Dans le cas du FM200 et du F13 la règle A.P.S.A.D.
à appliquer est la règle R13. Pour les autres agents dřextincteurs gazeux, en lřabsence dřune règle
spécifique, la règle A.P.S.A.D. à appliquer est la règle R3.
Toute installation d'extinction automatique par gaz peut être autonome ou combinée à d'autres
mesures d'extinction pour assurer la protection.
Toutes les mesures de sécurité vis-à-vis des occupants du local doivent être respectées, en
particulier, l'évacuation de la zone durant le délai d'alarme, l'interdiction d'accès après l'émission du
gaz et la mise en œuvre de moyens de secours rapides du personnel. En effet, la diminution de la
concentration en oxygène et les concentrations d'agent extincteur peuvent mettre en danger la santé
des personnes.
Le personnel travaillant dans les locaux protégés par ces équipements, les équipes de sécurité
incendie, doivent être informés de la présence du dispositif d'extinction automatique, de ses
caractéristiques, des recommandations d'emploi, de l'éventuel effet dangereux lorsqu'il s'agit d'un gaz
ainsi que de la conduite à tenir en cas de déclenchement.
Il faut particulièrement s'assurer que :
- La zone protégée présente des caractéristiques d'étanchéité suffisantes pour le maintien de la
concentration de gaz efficace pendant le temps requis.
- Les portes doivent être à fermeture automatique ouvrant uniquement vers l'extérieur et
pouvant être ouvertes facilement de l'intérieur.
- La totalité de l'enceinte doit résister à l'augmentation de pression apparaissant pendant
l'émission de gaz.
- Lorsque les pièces contiguës au local protégé sont équipées d'une installation de détection,
les parois séparatrices de ce local doivent être au moins PF 1/4h.
- le temps d'émission nécessaire pour obtenir 95% de la concentration nominale d'extinction ne
doit pas excéder 10 secondes dans le cas de lřutilisation dřun gaz inhibiteur (bloque la
réaction chimique de combustion) et 60 secondes dans le cas dřun gaz inerte (diminue la
concentration en oxygène dans le local).
- Dans les salles comportant de larges baies vitrées notamment, il faudra prendre garde au
phénomène de surpression occasionné par la libération du gaz en mettant en place des
orifices de décompression (trappes de régulation) placés en partie haute du local.
Par ailleurs, LřEntrepreneur devra fournir tous les moyens de sécurité exigés par le Code du Travail,
notamment un matériel de premiers secours adapté à la nature des risques et facilement accessible.
7 SYSTEME ELECTRIQUE
7.1 Domaine d’application
Le présent chapitre présente la conception globale de l'installation électrique, l'harmonisation des
systèmes de distribution et de protection, les équipements et le matériel pour les installations de
puissance, d'éclairage, de mise à la terre et de protection contre la foudre.
Ce chapitre est à lire en conjonction avec les expressions des besoins des Appendices 1 à 4 de
lřAnnexe I du Contrat, lřAnnexe XXI, « Interfaces » et lřAnnexe II, « Etendue et limites des
Prestations ».
Le Camp sera intégré à la Base pour éviter une alimentation spécifique du Camp depuis la ligne 11
kV. Ce principe dřalimentation du Camp aura lřavantage de permettre de concentrer tous les
équipements électriques alimentant le Camp dans la Base et dřéviter des interventions de
maintenance ou dřexploitation dans le Camp.
Pour assurer une meilleure optimisation des installations durant la phase exploitation, un système
complet de gestion de lřénergie électrique (éteindre la lumière en sortant dřune pièce, baisser dřun
degré le chauffage du lieu de vie, des outils de gestion dřautomatismes, etc.) sera intégré pour
assurer la supervision et la gestion du réseau électrique.
Par ailleurs, la puissance appelée sur le réseau 11kV par la Base et le Camp ne devra en aucun cas
dépasser une certaine valeur maximale (se référer au chapitre 7.9.1.2 pour la valeur fixée par le
projet). Toute action corrective pour limiter la puissance à cette valeur est incluse dans les Prestations
du Contrat.
Les bases de conception et d'ingénierie électrique ont été examinées et vérifiées par lřEntrepreneur et
les conséquences de toute erreur ou omission éventuelle seront à la charge de lřEntrepreneur.
La prise de terre générale de l'installation sera réalisée par un réseau maillé en cuivre nu de 95 mm².
La valeur de la prise de terre ainsi constituée devra être inferieure ou égale à un (01) Ohm. A défaut,
lřentrepreneur réalisera des puits additionnels jusquřà lřobtention de la mesure de la résistance
imposée.
En absence de plans dřaménagement des sous-stations, les dimensions des sous-stations seront
établies durant les études dřexécution sur la base des dimensions des équipements. Les bâtiments
des sous-stations seront au minimum constitués dřun local MT/BT, dřune salle batterie, de deux
locaux transformateurs et dřun local télécom.
7.2 Abréviations
UPS : Alimentation Sans Interruption
BT : Basse Tension
CA : Courant Alternatif
CC : Courant Continu
DGPT : Détection Gaz Pression Température 2 seuils
GE : Groupe Electrogène
HTA : Moyenne Tension (MT) (Haute Tension de catégorie A)
IACM : Interrupteur Aérien à Commande Mécanique
LV 01 : Tableau Basse Tension non secouru
MALT : Mise à la Terre
PNM : Protection Numérique Multifonctions
SONELGAZ : Société Nationale de Distribution de Gaz et Electricité
STA : Système de Transfert Automatique
TC : Transformateur de Courant
TGBT : Tableau Général Basse Tension
TT : Transformateur de Tension
Les installations électriques doivent être conçues pour fonctionner dans les conditions climatiques
décrites dans le document FACAS001-FAC-MUL-OVL-DTS-0001_F1 et réalisées selon les normes et
la réglementation relative à la protection des travailleurs dans les établissements qui mettent en
œuvre des courants électriques.
L'Entrepreneur prendra en compte l'approbation des dossiers entrant dans le cadre du projet et
soumis à l'approbation de l'ARH à savoir les appareils à pression de Gaz et de vapeur (APG et APV)
définis dans le Décret 90 - 245 et 246 du 18 Août 1990. Sont soumis aux contrôles et essais
réglementaires :
- Les équipements électriques dont la tension est supérieure ou égale à 5,5 kV (Décret 90-411
du 22 décembre 1990 et circulaire DPP nº 02 du 21 Juillet 1993)
- Les équipements de sécurité
- Les canalisations et accessoires (Décret No.88-35 du 16 février 1988 et les règlements
annexés à lřarrêté interministériel du 12 décembre 1992)
Un soin particulier doit être apporté à la protection contre la corrosion en cas dřinstallation des
équipements électriques dans des zones humides (traitement des eaux) ou dřutilisation de produits
chimiques.
Lřappareillage électrique sera calibré pour permettre une réserve dřau moins 20% par rapport aux
caractéristiques de fonctionnement. Le matériel sera conçu pour pouvoir supporter sans dommages
les efforts électrodynamiques dus aux courants de court‐circuit, dans les conditions les plus
défavorables.
Conformément aux normes, la tension d'isolement sera suffisante pour éviter tout risque d'amorçage à
la masse ou de court-circuit, dans les conditions les plus défavorables.
La sécurité de fonctionnement sera totalement assurée dans les limites de variation des tensions des
auxiliaires alternatif et continu, les limites extrêmes pouvant être supportées en permanence sans
échauffement nuisible.
La sécurité de fonctionnement devra également être assurée à toutes les températures ambiantes
susceptibles d'intervenir, et l'Entrepreneur devra prendre toutes dispositions utiles à cet effet.
L'Entrepreneur prendra toutes les précautions et dispositions nécessaires pour éviter les
condensations et rentrées d'eau et de poussières dans les armoires et coffrets électriques, les
appareils et leurs accessoires.
Tous les équipements électriques seront protégés efficacement contre les surtensions et les courts
circuits.
Toutes les données de conception, normes de conception, spécifications et les autres informations
fournies ci-après sont données pour endossement par lřEntrepreneur.
LřEntrepreneur est seul responsable de la conception complète du système électrique aux niveaux de
lřAPD et de lřingénierie de détails, de son approvisionnement, de son installation et de sa mise en
service.
LřEntrepreneur doit examiner et vérifier la base de conception et d'ingénierie électrique contenue dans
ce document, qu'elles sont adéquates et répondent aux objectifs du Contrat.
Tout service supplémentaire éventuellement nécessaire pour atteindre les objectifs souhaités doivent
être effectués dans le cadre du présent Contrat.
Ces critères de conception doivent être lus en conjonction avec les documents du dossier dřappel
dřoffre.
Le Maître dřOuvrage ne garantit pas que le document est complet. LřEntrepreneur doit vérifier de
manière indépendante toutes les informations techniques fournies ici par le Maître dřOuvrage et doit
établir une documentation complète et un rapport sur toutes les données utilisées.
LřEntrepreneur doit produire toutes les spécifications et livrables nécessaires à la réalisation des
Prestations.
Le bâtiment de chaque sous-station (poste de transformation) de la Base sera conçu pour recevoir, si
applicable, le tableau moyenne tension, les tableaux basse tension, le chargeur, les onduleurs, le
tableau de commande, la salle batterie (séparée), les protections, les tableaux de commande et de
contrôle des générateurs de secours et les auxiliaires du bâtiment.
Se référer aux documents dřarchitecture pour les éventuels autres locaux techniques implantés dans
le poste.
a) Conditions Climatiques :
Température ºC - 5 (min ) , + 55 ( max)
Humidité Maximale % 9 (min ) , 89 ( max)
Altitude Maximale m 320
Vent Maximal m/s 50
Radiations Solaires W/Sqm 1000
Facteurs Sismiques Zone 0
b) Conditions Electriques :
Fréquence nominale Hz 50
Tension nominale du réseau kV 11 ou 30
Tension Assignée kV 17.5 ou 36
Régime de neutre coté MT A définir par les études
AC auxiliaire disponible V 230
DC auxiliaire disponible V Selon Sonelgaz
c) Détails de construction :
Trois portes dřaccès seront prévues au minimum (1 porte pour lřaccès des équipements, 2 portes pour
accès du personnel, ces deux dernières portes seront anti-panique).
d) Surpression :
Le système de surpression du bâtiment comprend 2 ventilateurs de surpression. Un ventilateur seul
suffit à assurer la surpression du bâtiment. Le ventilateur prioritaire est sélectionné, le 2ème
ventilateur servant de secours.
Le ventilateur sélectionné en secours est mis en service lorsque le ventilateur prioritaire est en défaut.
En cas de détection incendie, le ventilateur en fonctionnement sera arrêté automatiquement.
Compte tenue de la présence de fréquents vents de sable, les ventilateurs seront équipés de filtre à
sable.
e) Détection incendie :
Il est prévu une centrale de détection incendie qui regroupe au minimum les fonctions suivantes :
- Module de détection
- Module dřextinction automatique
- Module dřalarme
- Module dřarrêt de la climatisation et de la surpression
- Module de surveillance des boucles
- Module dřalimentation avec batterie de secours
f) Salle Batterie :
Les équipements électriques de la salle batteries seront antidéflagrants.
Le Maître dřOuvrage a donc fait ce choix qui concerne notamment la Base, le Camp et le Poste
avancé.
Par contre, pour la Résidence, il est très vraisemblable que lřon doive se conformer au standard
SONELGAZ à savoir le 220/380V.
LřEntrepreneur devra en tenir compte pour les calculs de section de câbles et les réglages des
moteurs notamment.
7.9.1.1 La Résidence
La Résidence sera alimentée en énergie électrique à partir du réseau SONELGAZ.
LřEntrepreneur réalisera les démarches et formalités nécessaires pour le raccordement sur le réseau
SONELGAZ, avec lřéventuelle extension de la ligne existante, lřimplantation du poste de
transformation et le placement du compteur électrique. Les coûts associés à toutes ces prestations de
raccordement au réseau SONELGAZ seront pris en charge par lřEntrepreneur.
Lřemplacement du poste sera choisi en accord avec SONELGAZ pour permettre un raccordement
aisé à la ligne.
7.9.1.2 La Base
La Base sera alimentée en énergie électrique depuis lřun des poteaux de la ligne 11 kV.
Une liaison aéro-souterraine par câble 11kV reliera un poteau de la ligne 11kV à la sous-station
principale de la Base.
Le raccordement sur la ligne, la liaison aéro-souterraine, les interfaces avec la ligne et les sous-
stations seront réalisés par lřEntrepreneur.
Les deux autres sous-stations S/S1 et S/S2 seront aussi dédiées aux consommateurs qui se
trouveront dans leurs voisinages respectifs.
Cette répartition des charges entre trois sous-stations permettra lřexploitation de la Base en trois
zones électriquement indépendantes.
Chaque zone (ou sous-station) aura sa propre puissance de secours et sera équipée de deux groupes
électrogènes 2x800 kVA en configuration 2x50 % reprenant la totalité de la charge de la zone
concernée en cas de défaillance de lřalimentation principale. Toutefois des interconnections
permettront dřalimenter partiellement nřimporte quelle zone par nřimporte quel groupe électrogène.
Le dimensionnement final des groupes (800 kVA ou autres valeurs) sera finalisé durant les études
dřexécution en tentant compte des démarrages des gros moteurs. LřEntrepreneur sera appelé durant
Le Camp militaire sera électriquement intégré à lřune de ces trois zones et sera alimenté en basse
tension depuis cette zone par deux artères (câbles souterrains). Chaque artère assure la totalité de la
charge nécessaire au bon fonctionnement du Camp.
1. Un tableau 11 kV. Les différentes cellules composant le tableau 11 kV seront équipées comme suit:
3. Un Tableau TGBT et tous les auxiliaires nécessaires pour le fonctionnement du poste de la zone 1
(AC UPS, DC UPS)
2. Un Tableau TGBT et tous les auxiliaires nécessaires pour le fonctionnement du poste de la zone 2
(ou 3) (AC UPS, DC UPS…)
Note : Une alimentation en boucle ouverte en intégrant des cellules arrivée et départ au niveau des
sous-stations SS1 et SS2 serait acceptable sous réserve de lřapprobation de Maître dřOuvrage.
LřEntrepreneur devra communiquer au Maître dřOuvrage la puissance électrique appelée par la Base
et le Camp au plus tard quatre semaines après la signature du contrat. La puissance maximale
autorisée est de 2 MW. Cette puissance est différente de la puissance dimensionnant des
transformateurs ; elle caractérise la puissance maximale appelée sur le réseau 11kV par la Base et le
Camp (puissance maximale à ne pas dépasser durant la phase exécution du projet).
7.9.1.3 Le Camp
Le Camp sera alimenté en basse tension depuis la Base.
Le Camp sera intégré à lřune de ces trois zones et sera alimenté en basse tension depuis la sous-
station de cette zone par deux artères (câbles souterraines). Chaque artère assure la totalité de la
charge nécessaire au bon fonctionnement du Camp.
Les deux groupes électrogènes sont dřabord synchronisés entre eux avant dřentre synchronisés sur
lřalimentation principale.
En situation normale dřalimentation, la charge est alimentée par la source principale. Les groupes
électrogènes sont en standby. Toutefois les groupes électrogènes seront dimensionnés pour un
régime de fonctionnement en permanence (régime S1).
Lorsque lřalimentation normale est rétablie les générateurs de secours sont synchronisés avec la
source normale, le relais de contrôle de synchronisme donne autorisation au STA dřeffectuer le
transfert secours/normal. Une fois lřopération effectuée, les groupent sont automatiquement arrêtés
(après temporisation).
UPS simple :
Les postes de travail seront alimentés par un système UPS simple chargeur batteries, onduleur
alimenté depuis le TGBT.
Se référer à lřannexe XXI pour le détail de lřinterface entre lřEntrepreneur et lřattributaire du contrat de
réalisation de lřusine.
En fonctionnement normal, le TGBT alimente les deux chargeurs batteries, ceux-ci transforment le
courant alternatif (CA) en courant continu (CC) pour alimenter les charges vitales, en chargeant
simultanément les batteries.
En complément de lřéclairage secours, lřéclairage par blocks autonomes est prévu dans les endroits
stratégiques selon un plan dřévacuation dřurgence. Il est composé d'appareils maintenant un éclairage
pendant 1h à l'aide de batteries incorporées. Il est alimenté par le tableau d'éclairage de secours et
installé près des portes, des escaliers, le long des couloirs et partout où cela est nécessaire pour des
raisons de sécurité.
LřEntrepreneur se chargera de toutes les réservations dans le génie civil, les tranchées, les caniveaux
et les chemins de câbles nécessaires aux cheminements de lřensemble des câbles puissance et
signal des usages vidéo surveillance, contrôle dřaccès, anti-intrusion et éclairage de sûreté sur la
base des plans guides établis par lřattributaire du contrat de réalisation de lřusine de traitement de
gaz.
Se référer à lřannexe XXI pour le détail de lřinterface entre lřEntrepreneur et lřattributaire du contrat de
réalisation de lřusine.
Les cellules moyenne tension (MT) seront de dimensions normalisées par le constructeur et agrées
par la SONELGAZ, elles seront du type à coupure dans le gaz (SF6) (ou à coupure dans le vide si
lřEntrepreneur prouve que cette technique a fait ses preuves dans des installations similaires au
moins depuis cinq ans et sous réserve de lřapprobation de Sonelgaz) et équipées de jeux de barres
de calibre approprié.
Les tableaux moyenne tension seront composés de cellules préfabriquées sous enveloppes
métalliques, de type blindé. Elles seront équipées dřappareillage fixe, non-débrochable et de
protections numériques multifonctions.
Ceci est une obligation imposée par SONELGAZ pour favoriser le développement futur (pour
raccorder un nouveau client MT, il suffit alors de tirer un câble depuis la cellule départ dřun poste
existant plutôt que de se piquer sur une ligne).
de prévoir les réservations dans le génie-civil pour lřacheminement du câble 11 kV dans le poste de
transformation et dans lřenceinte de la Base jusquřà la clôture. La fourniture, la pose et le
raccordement du câble 11 kV seront à la charge de lřattributaire du contrat de réalisation de lřusine de
traitement de gaz.
7.10.1.4 Verrouillages
Les verrouillages mentionnés ci‐avant dans la description des cellules ont pour but dřinterdire:
- Lřouverture des portes de cellules tant que les appareils et conducteurs qui y sont installés ne
sont pas mis « hors tension » et à la terre.
- Lřouverture des sectionneurs en charge.
- La fermeture des sectionneurs de terre tant que les appareils amont sont encore fermés.
Dřautres verrouillages peuvent être nécessaires à lřexploitation (seront définis par les études).
Ces verrouillage seront réalisés, selon leur emplacement, par cadenas, ou par serrure, ou
mécaniquement et devront être conformes aux prescriptions et choix du distributeur dřénergie.
A noter que les Transformateurs ELECTRO INDUSTRIES fabriqués à Azazga, Algérie, sont
acceptables bien quřils soient à conservateur et protégés par des relais Buchlolz au lieu des relais
DGBT2.
Le disjoncteur sera installé dans une armoire, de dimensions appropriées pour recevoir le
raccordement des câbles et de TC de mesure.
Il est à noter que les travaux seront exécutés conformément au plan du poste agrée par Sonelgaz.
disjoncteur en basse tension type haut de poteau fixé à une hauteur minimale de 3,50 m
au‐dessus du sol.
Le coffret de comptage BT et le disjoncteur général basse tension de lřinstallation seront placés dans
un local ou une armoire, à lřintérieur du Camp.
Pour assurer la protection contre les contacts indirects, la liaison entre le disjoncteur haut de poteau et
le disjoncteur général basse tension doit être réalisée en classe II.
Il doit être conforme aux normes NF C 52‐112 ainsi quřaux spécifications du distributeur dřénergie.
Lřhuile remplissant le transformateur doit être conforme à la norme NFC27. Elle doit être minérale
conforme à la norme CEI 296.
Les matériaux composants le transformateur tels que : isolants, vernis, peinture, etc., doivent être
également exempts de polychlorobiphényles (PCB), polychloroterphényles (PCT) et
polychlorobenzyltoluène (PCBT).
Tous les joints utilisés doivent résister à lřaction de lřhuile à la température de fonctionnement.
Lřutilisation de joints constitués soit de matière pâteuse non polymérisable, soit dřamiante, est
interdite.
La tension d'isolement sera suivant IEC et exigences de SONELGAZ. Un commutateur de prise MT,
cadenassable, manœuvré hors tension permettant un réglage à ±5% ou à ±10% sera prévu pour
palier au réseau présentant des chutes de tension en bout de ligne.
La tension secondaire sera de 230/400V pour la Base et le Camp et de 220/380V pour la Résidence.
Le régime du neutre doit être choisi parmi les régimes exigés par la Norme, le règlement Algérien, les
exigences de SONELGAZ, la Norme Française NF C13‐100 ou autres exigences particulières du
Distributeur.
Le Transformateur sera équipé d'un capot de protection des bornes BT.
Les bornes MT du transformateur seront du type embrochables normalisées.
Le disjoncteur haut de poteau doit être placé dans un coffret réalisé en matériau plastique, de degré
de protection au moins égal à IP 56. Lřentrée des câbles sřeffectue de bas en haut à la partie
supérieure de la face arrière du coffret, la sortie à la partie inférieure.
Le dispositif de manœuvre du disjoncteur est constitué par une poignée isolée et, éventuellement, une
commande par tube agissant directement sur le disjoncteur. Le bloc support de la poignée de
commande nřest pas relié par une liaison directe au conducteur de terre des masses. La poignée de
manœuvre doit pouvoir être condamnée par cadenas dans les deux positions « ouvert » et « fermé ».
7.10.2.6 Support
Les caractéristiques mécaniques du support doivent être déterminées en fonction des efforts
appliqués. Le support sera métallique type SONELGAZ. La hauteur du support doit être dřau moins 12
m hors sol.
La tenue mécanique de la structure des pylônes métalliques doivent être justifié par calculs. Une
plate‐forme de manœuvre du disjoncteur doit être disposée au pied du support au droit de la poignée
de commande. Elle peut être réalisée :
- Soit par un caillebotis métalliques relié à la prise de terre des masses
- Soit en béton armé au moyen dřun quadrillage en fers ronds, relié à la prise de terre des
masses
Cette solution doit être approuvée par SONELGAZ.
une distance dřau moins 8 m des prises de terre des masses du poste et des masses de lřinstallation
du Camp. La valeur mesurée de la résistance de la prise de terre du neutre doit être inférieur à 5
Ohms.
Les postes de transformation, qui ont pour but de transformer en basse tension lřénergie fournie en
moyenne tension par les lignes, par lřintermédiaire des installations de distribution, fourniront lřénergie
électrique nécessaire à lřensemble des consommateurs.
En cas de perte du réseau principal, des groupes électrogènes de secours doivent pallier la perte du
réseau et permettre ainsi le maintien en fonctionnement des installations en lřattente dřun retour à la
situation normale.
Pour la base et le Camp, lřEntrepreneur basera sa conception sur une alimentation provisoire par les
groupes électrogènes durant les premiers mois dřexploitation.
Les puissances nominales minimales respectives requises pour les groupes électrogènes seront
définies par lřEntrepreneur en tenant du bilan de puissance dans les cas les plus défavorables de
fonctionnement et en tenant compte dřune réserve de 20%.
7.11.6 Batteries
Durant lřarrêt du groupe, la batterie sera maintenue en charge par lřintermédiaire du chargeur alimenté
par le secteur.
7.11.10Résistance de charge
Une résistance de charge adaptée sera prévue pour compléter les charges, quand la demande est
insuffisante (25% de puissance du groupe diesel générateur).
La résistance de charge est utilisée pour tests périodiques.
7.11.11Documentation Technique
Les documents suivants seront remis par lřEntrepreneur au Maître dřOuvrage :
- les plans dřimplantation et dřexécution à fournir pour approbation
- les schémas des armoires électriques mis à jour sous pochette dans les armoires
correspondantes.
7.11.12.2 Extincteur
Il sera prévu dans le local basse tension et à proximité de lřabri des groupes, la fourniture et
lřinstallation dŘextincteurs CO2 (poids conforme à la puissance du GE, au minimum de 10 kg).
Dispositif de sécurité :
Afin d'éviter des détériorations importantes en cas d'incident de fonctionnement sans surveillance, un
dispositif de sécurité sera prévu mettant automatiquement les groupes à l'arrêt dans les cas suivants :
- baisse de pression d'huile
- élévation anormale de température d'eau
- survitesse
- baisse de niveau d'huile
- vibrations excessives
Ce dispositif de sécurité commande simultanément :
- le délestage alternateur
- l'arrêt du moteur
- l'affichage du défaut sur voyant
Démarrage :
Le démarreur électrique doit être alimenté par une batterie de démarrage de 24 Volts, qui sera
maintenue en charge par lřintermédiaire du chargeur alimenté par le secteur.
Cette batterie sera dřune capacité suffisante pour pouvoir supporter jusquřà six (06) tentatives de
démarrage consécutives.
La batterie de démarrage doit être installée le plus près possible du groupe électrogène, de façon à
minimiser la chute de tension dans les câbles de raccordement.
Une dynamo doit être prévue pour la charge de la batterie de démarrage.
Régulateur de vitesse :
Le régulateur devra faire en sorte que :
- Pour toute charge constante comprise entre la marche à vide et la pleine charge, les
variations de la vitesse du moteur ne doivent pas dépasser 3%
- Au passage brusque de la pleine charge à la marche à vide, la vitesse du moteur ne doit pas
dépasser 105% de la vitesse à pleine charge
- Un bouton dřarrêt d'urgence « coup-de-poing » sous cloche en verre, posé, avec dispositif de
bris de glace suspendu par chaînette
- Le tubage et le câblage nécessaires
- La signalisation à distance sur lřarmoire de commande de l'arrêt des groupes par arrêt coup-
de-poing
- Alimentation, réalisée en câble posé sur chemin de câble ou sous gaine, aboutissant sur les
borniers de commande
- Accessoire de pose et de raccordement
Alarme et asservissement :
LřEntrepreneur aura à sa charge le câblage des alarmes et des asservissements, y compris les tests
de bon fonctionnement en présence du Maître dřOuvrage.
Frais de Contrôle :
Les frais de contrôle dřun organisme agrée désigné par le Maître dřOuvrage sont à la charge de
lřEntrepreneur.
Essais sur site (ce chapitre est à lire en association avec le chapitre « essais des équipements
électriques ci-dessous) :
Les essais sur le site sont à la charge de lřEntrepreneur et comprennent notamment un contrôle de
toutes les performances dans les cas suivants :
- fonctionnement sur le réseau principal
- fonctionnement sur le réseau secours (groupe électrogène)
- fonctionnement sur batterie
- passage réseau-batterie et vice-versa
- variations de charges équilibrées et déséquilibrées
- contrôle des surcharges demandées
La fourniture et le raccordement des charges nécessaires à ces essais sont à la charge de
lřEntrepreneur (il n'est pas autorisé d'utiliser comme charges des équipements installés sur le site).
A l'issue de ces essais sur charges non réelles et après contrôle de toutes les conformités,
l'Entrepreneur sera autorisé à effectuer les essais sur charges réelles.
Au cours des essais sur charges réelles, il sera en particulier vérifié les possibilités de démarrage de
certains équipements sur groupe électrogène déjà en charge.
L'Entrepreneur doit fournir tous les appareils de mesures et d'enregistrement (tension, courant,
fréquence) nécessaires à ces essais.
Dans le cas où les essais et contrôles de conformité révéleraient un élément non conforme, ou
l'impossibilité d'obtenir toutes les caractéristiques exigées, l'Entrepreneur doit assurer à ses frais le
remplacement des pièces nécessaires jusqu'au respect complet du Contrat.
En cas de difficultés, le Maître dřOuvrage se réserve le droit, après un délai de préavis, de rebuter le
matériel qui serait défaillant.
Il appartient à l'Entrepreneur de réclamer tous les renseignements ou documents non mentionnés ou
non joints au présent appel d'offres, et qui sont nécessaires à la définition de ses prestations.
Documentation :
L'Entrepreneur devra fournir avec les groupes la notice de conduite et d'entretien.
Pièces de rechange :
Les pièces de rechange proposées par le constructeur seront fournies par lřEntrepreneur au Maître
dřOuvrage.
Ils seront constitués par lřassemblage dřarmoires électriques en tôle forte galvanisée à chaud avec
minimum deux couches de peinture époxy polyester, épaisseur minimale de 2 mm, avec des portes
frontales de classe IP 41, avec les châssis galvanisés à chaud, les accessoires (serrures à clef 455,
poignées, etc.) en acier chromé, une pochette à plan, un châssis en rail DIN, un éclairage intérieur par
réglette avec contact de porte.
Ils doivent être munis de persiennes dřentrée dřair en bas de lřarmoire et de sortie dřair en haut de
lřarmoire, dřun système de ventilation forcée par ventilateur thermostaté et de résistance de
chauffage.
Les dimensions de chaque tableau devront être justifiées par lřEntrepreneur, chaque tableau devra
comporter une réserve de place de 25% environ.
Les tableaux devront être mis à la terre des masses. Les accès des câbles seront soit par presse-
étoupe, soit par plaque obturable pour respecter lřétanchéité.
Tous les tableaux sont dimensionnés avec 20 % de réserves équipées et 25 % de réserves non-
équipées.
Les déclencheurs thermiques pour tous les moteurs électriques doivent être ajustables en fonction
des moteurs installés et doivent être coordonnés avec le fournisseur des équipements.
Tous les interrupteurs de commandes et toutes les lampes de contrôle seront encastrés dans les
portes des tableaux de commande et doivent être marqués clairement.
Nota : même si la Résidence est alimentée en 380/220V, les équipements seront tous en 400/230V, y
compris les UPS.
Les installations concernées seront alimentés en 230 V courant alternatif par un ensemble double
chargeur-batterie-onduleur installé dans le local BT. En cas de défaillance dřun onduleur, un
basculage automatique sur lřautre onduleur permettra de réalimenter en secours la totalité des circuits
alimentés normalement par lřonduleur défaillant.
Un commutateur manuel de by-pass permettra dřalimenter directement la charge par le réseau
secours. Cette opération sřeffectue sans coupure. Elle est utilisée pour la maintenance et le
dépannage. Le chargeur est alors isolé du réseau.
Les batteries, dřune autonomie de 2x2 heures, seront installées dans une salle des batteries séparée
du local BT.
Constitution :
Le groupe d'alimentation sans interruption à courant alternatif sera du type statique redondant et
constitué de :
- Deux (02) redresseurs/chargeurs de batteries,
- Deux (02) bancs de batteries,
- Deux (02) onduleurs,
- Deux (02) commutateurs statiques (mutateurs, organe de basculement automatique sur le
circuit de by-pass transformateur),
- Un (01) transformateur de by-pass,
- Des by-pass manuels,
- Le tableau de distribution.
Caractéristiques
Puissance : 50 kVA
Tension dřentrée : 380 V ou 400 V
Tension de sortie : 220 V +/- 2% (1ph+N) (ou 230 V)
Fréquence : 50 Hz +/- 1%
Forme d'onde : distorsion globale max 5%
Batterie (en 2 bancs) : type étanches nickel-cadmium
Autonomie : 2x4 heures
Tableau de distribution : fixe
7.12.5 Câblage
LřEntrepreneur prévoira, pour tous les tableaux électriques, les câblages nécessaires et les reportera
sur les schémas et plans correspondants. Il prévoira également les installations de mise à la terre.
Les moteurs seront à un seul sens de rotation, celui-ci sera indiqué par une flèche métallique fixée sur
la carcasse.
La puissance nominale des moteurs électriques devra être au minimum de 110 % de la puissance
mécanique absorbée par chacun des appareils entraînés dans les conditions dřemploi indiquées par
lřEntrepreneur. LřEntrepreneur adoptera une majoration supérieure pour certains appareils en raison
du mode de fonctionnement prévu et des exigences de protection des installations en aval.
Pour un départ moteur équipé dřun démarreur électronique et dřun relais numérique multifonction, les
protections moteurs minimales à assurer sont :
- Surcharge thermique par simulation numérique de lřétat thermique du moteur (échauffement
dans lřenroulement statorique et dans la masse de fer) avec mémoire thermique indépendante
de la tension dřalimentation
- Blocage rotor
- Démarrage trop long
- Marche à vide (Sous charge ou minimum de puissance)
- Défaut dřisolement avec tore homopolaire
- Limitation du nombre de démarrages
- Absence de phase
- Déséquilibre de courants
- Sens de rotation
- Minimum de tension
- Surtension
- Entrées pour sondes PTC/PT100 si les moteurs ou pompes sont équipés de sondes
Chaque type de défaut doit être signalé sur la face avant de lřarmoire avec bouton de réarmement.
7.12.9.3 Interrupteurs-sectionneurs
Les normes dřinstallation définissent les conditions à satisfaire pour quřun appareil remplisse la
fonction sectionnement. Les critères minimaux de choix sont :
- Tension nominale : tension nominale du réseau
- Fréquence : fréquence du réseau (50 HZ)
- Intensité nominale: courant assigné de valeur immédiatement supérieure au courant de la
charge aval
7.12.9.4 Contacteurs
Les contacteurs doivent répondre aux prescriptions définies par les normes CEI 947-1-4, dont
notamment :
- Catégorie AC-3 pour les moteurs à cage dont la coupure sřeffectue moteur lancé
- A la fermeture, le contacteur établit le courant de démarrage qui est de 5 à 7 fois le courant
nominal du moteur
- A lřouverture, le contacteur coupe le courant nominal absorbé par le moteur, à cet instant, la
tension aux bornes de ses pôles est de lřordre de 20% de la tension du réseau
7.12.9.5 Disjoncteurs BT
Le calibre du disjoncteur sera choisi en fonction de la section des canalisations quřil protège. Ces
canalisations sont définies à partir du courant dřemploi des récepteurs.
Les hublots seront étanches et équipés de lampes fluo-compact à économie dřénergie. La puissance
des lampes et des tubes fluorescents sera définie en fonction de lřintensité lumineuse à atteindre dans
le local considéré.
Pour les locaux à forte teneur en humidité, des luminaires spéciaux pour Řřlocaux mouillésřř avec indice
de protection IP54 sont à prévoir.
Tous les appareils dřéclairage intérieurs sans distinction, seront munis dřune connexion à la terre.
Eclairage Périphérique :
Lřéclairage de route consistera en des poteaux dřéclairage équipés de doubles crosses en acier
galvanisés à chaud de 10m de longueur et dont les câbles enterrés accéderont par dessous le poteau
via des tubes en acier galvanisé enrobés dans le béton de fondation du poteau. Les luminaires seront
pour lampe à vapeur de sodium de 250-400W. Les poteaux doivent être fournis avec boulonnerie et
accessoires de montage en acier galvanisé à chaud, les poteaux seront fixés avec les boulons
dřancrages fournis avec les poteaux. Chaque poteau doit être connecté à la boucle de terre par câble
nu de 25mm2 accédant à celui ci par dessous via les tubes en acier galvanisés.
Eclairage localisé :
En plus de lřéclairage précédemment défini, des emplacements particuliers, qui seront définis durant
les études APD, seront éclairés par des projecteurs installés sur des lampadaires de hauteurs
spécifiques. Les projecteurs seront de type extérieur avec un indice de protection IP 65, équipés de
lampes de puissance adéquate.
Les hublots seront en PVC, étanches, IP 56 et équipés de lampes fluo-compact à économie dřénergie.
Le système dřéclairage doit être conçu de façon à fournir un niveau dřéclairement sřapprochant de ce
qui suit à 1 m au dessus du sol. Un facteur de maintenance approprié sera introduit pour la conception
du système dřéclairage pour chaque type de zone.
Zone Lux
Chambre 100
Salle de bain 200
Restaurant 200
Séjour 200
Cuisine 200
Buanderie 300
Bureau 300
Couloir, Escalier, dégagement 150
Salle de réunion 300
Extérieur 50
Le bâtiment administratif, les hébergements et les autres locaux équipés de postes de travail
disposeront dřun certain nombre de prises de courant électrique 230V / 16A / 2P+T alimentées par le
réseau UPS. Chaque armoire ou groupe dřarmoires recevra en outre une prise 400V / 20A / 3P+T.
Des prises de courant supplémentaires seront prévues partout où cela sera judicieux ou sur indication
du Maître dřOuvrage. Pour les détails sur les prises des postes de travail, voir la section IT du présent
document.
Toutes les prises de courant doivent être pourvues dřun contact de terre. Les interrupteurs doivent
être disposés à 1,40 m au-dessus du plancher. Les prises de courant doivent être disposées à 0,20 m
au dessus du plancher dans les locaux normaux et à 1,40 m dans les locaux humides et à lřextérieur.
Dans les locaux normaux, les interrupteurs et les prises de courant doivent être encastrés. Dans les
locaux humides ils doivent être en saillie avec IP56.
A lřextérieur, les prises de courant doivent être en saillie et montées à lřabri de la pluie.
Les boîtes de raccordement doivent être montées, autant que possible, derrière les foyers lumineux,
prises de courant et interrupteurs.
7.12.9.9.1 Généralités
Tous les conducteurs seront en cuivre. Leur section sera largement calculée afin d'éviter tout
échauffement anormal et toute chute de tension nuisible au fonctionnement correct des appareils
alimentés.
7.12.9.9.2 Filerie
La filerie et les connexions seront exécutées avec un soin particulier afin d'éviter tout risque d'incident
pouvant provenir de ruptures de fils, blessures de l'isolant, mauvaises connexions, etc. Le fil utilisé
sera de type H07-VU ou équivalent.
La section ne sera jamais inférieure à 1,5 mm2 pour les circuits tensions et 2,5 mm2 pour les circuits
intensité.
Tous les accessoires de raccordement devront être d'un modèle très robuste afin d'assurer un contact
parfait avec les conducteurs et pratiquement indésserrables.
En particulier, les bornes de raccordement seront d'un modèle agréé par le Maître dřOuvrage. Elles
devront permettre en toute sécurité le raccordement ou la jonction de conducteurs, de sections et de
natures éventuellement différentes.
En l'absence de dispositions spéciales à cet égard, il sera obligatoirement prévu des rondelles
éventail.
7.12.9.9.3 Câblage
En règle générale, ils seront à isolation thermoplastique, sans feuillard pour ceux installés à l'intérieur,
avec feuillard protégé par une gaine thermoplastique pour ceux enterrés ou placés à l'extérieur.
7.12.9.9.4 Repérage
L'ensemble de l'installation (appareils, relais câbles, filerie) sera intégralement repéré suivant un
système de repérage défini par les normes CEI.
Tous les conducteurs seront repérés, à chaque extrémité, au moyen d'étiquettes indélébiles.
Les câbles seront munis, à chaque extrémité, d'une étiquette métallique ou plastique, et leurs
conducteurs aboutiront à des réglettes de bornes, ou éventuellement à des boîtes à bornes d'essai,
portant elles-mêmes des repères gravés sur métal ou en matière plastique ininflammable.
les ouvrages de traitement et les armoires ou coffrets de commande par lřintermédiaire de gaines
électriques.
7.14.3 Comptage
La Résidence, la Base, le Camp et le Poste Avancé seront équipés de comptage dřénergie électrique.
Les instruments dřindication et compteurs seront encastrés dans la façade du tableau électrique. Les
ampèremètres seront à lecture aisée, même pour les faibles valeurs, les compteurs d'énergie active
seront conçus pour la mesure en triphasé avec commutateur de voltmètre pour tension principale et
tension de phase.
Les compteurs électriques et accessoires seront conformes aux spécifications SONELGAZ pour les
installations alimentées depuis le réseau SONELGAZ (La Résidence).
Ces caniveaux seront en béton classe B3 coulés en place. Ils seront couverts en dallettes de béton
armé amovibles et pourront ne pas être étanches, à condition toutefois d'assurer par drainage ou tout
autre moyen l'évacuation des eaux qui pourraient s'y infiltrer.
En traversée de chaussée, les caniveaux doivent être remplacés par des fourreaux circulaires.
Un regard de vidange sera prévu de part et d'autre de la chaussée.
La protection des travailleurs sera assurée par l'interconnexion générale des masses et leur mise à la
terre et par le contrôle permanent du niveau d'isolement.
LřEntrepreneur veillera au choix de contrôleurs d'isolement : ceux-ci doivent avoir deux seuils, alarme
et déclenchement à l'échelle normale (0 à 500 000 Ohms) et échelle dilatée (0 à 2 000 Ohms).
Les circuits de terre seront conformes aux prescriptions des normes en vigueur. Il sera réalisé un
réseau de terre maillé. LřEntrepreneur doit mettre en œuvre à cet effet, les moyens les plus efficaces
pour obtenir la résistance de terre appropriée y compris par utilisation de produit améliorant la
conductivité du sol.
Le câble sera placé en larges boucles dans le fond des fouilles du bâtiment et il sera relié au
ferraillage du Génie Civil.
Le rattachement du circuit de mise à terre à la barre d'interconnexion sera réalisé par l'intermédiaire
d'une barrette de coupure. Le tracé des circuits de terre sera réalisé de manière à éviter la proximité
des circuits d'interconnexion.
7.19.1 Généralités
Lřisolement électrique signifie déconnexion et séparation des équipements électriques de toutes les
sources dřénergie, de manière que cette séparation soit sûre.
Les règles dřisolement électrique doivent être appliquées pour tous les niveaux de tensions,
équipements fixes ou mobiles.
Les équipements électriques principaux (tableaux HTA et BT, UPS et chargeur de batterie …) sont
installés dans des salles électriques avec accès limité au personnel autorisé.
Chaque local électrique sera pourvu dřun nombre suffisant de portes verrouillées (équipé dřouverture
par barre anti-panique de lřintérieur). Seul le personnel autorisé sera en possession des clés dřaccès.
Chaque local électrique sera équipé des équipements de test dřisolement réglementaire tel
quřensemble de mise à la terre, perche, tabouret isolant, gants, etc.
Tous les tableaux, câbles et filerie, organes de coupure, borniers seront repérés afin de pouvoir
identifier chaque circuit.
Quand lřétat de lřorgane de sectionnement nřest pas visible par des indicateurs mécaniques, des
voyants de test doivent être fournis.
Tout organe dřisolement électrique ainsi que les disjoncteurs débrochables, seront équipés de
mécanismes de verrouillage enfin de les maintenir en position « ouvert ».
Les équipements électriques installés dans les zones dangereuses seront alimentés en 3-phases +
Neutre (conducteurs de protection).
Les appareils de stockage dřénergie électrique (batterie de condensateurs) doivent être fournis avec
résistance de décharge (avec organe dřisolation et verrouillage approprié).
7.21.1 Généralités
Les armoires et tableaux de l'installation seront tous conçus selon le même principe afin d'avoir une
uniformité dans les différentes constructions et conformément aux normes en vigueur en particulier
norme IEC439 Form 4b et NF C-15-100, Chapitre 558.
Ce sont des tableaux à éléments préfabriqués, en tôle pliée, étanches conformément aux exigences
des locaux où ils se trouvent.
Tous les coffrets et armoires seront munis de serrures pouvant sřouvrir avec la même clé (clé unique).
7.21.2 Réalisation
Ces tableaux et armoires comporteront une ossature en profilés ou en tôle pliée 20 à 30/10 de mm
d'épaisseur selon l'importance, formés sur toutes les faces par des panneaux ou des bandeaux en
tôle, ils seront munis de fond métallique.
L'intérieur de ces tableaux sera pourvu de profilés perforés, fixés sur les parois latérales pour
permettre la fixation de l'appareillage à la demande des besoins.
Toutes les portes seront pourvues de fermeture rapide et serrure de sécurité, suivant l'importance de
ces armoires, les portes pourront être à deux vantaux, à un vantail ou tout simplement constituée par
un simple portillon.
Lorsque les portes seront équipées d'appareils de mesure, de contrôle ou de commande, un profilé en
forme de "Z" et perforé sur toute sa longueur sera soudé à la fois sur la porte et le cadre dormant à
proximité des charnières pour permettre la fixation des barrettes des jonctions souples.
Lorsque les armoires se trouveront placées dans des locaux humides ou poussiéreux, les portes
seront pourvues de joints pour assurer l'étanchéité.
La rentrée et la sortie des câbles seront réalisées par presse-étoupes à partir de la partie basse.
Ces tableaux seront dimensionnés pour permettre, sans modification, une adjonction d'appareillage
d'environ 20 %.
Les tableaux se présenteront sous forme de tableaux encastrés ou apparents selon le souhait du
Maître dřOuvrage. Les tableaux apparents se fixeront sur mur au moyen de vis placées au fond du
tableau et se vissant sur des taquets préalablement scellés.
Les tableaux encastrés seront réalisés avec un boîtier de fond muni de pattes à sceller permettant la
mise en place de la tôlerie avant la pose de l'appareillage.
Tous les tableaux et coffrets seront munis de pochettes contenant les schémas unifilaires
correspondants.
7.21.5 Câblage
- Arrivée sur bornes sectionneur, interrupteur ou disjoncteur.
- Bornes ou barrette de terre.
- Bornes ou barrette du neutre.
- Arrivée câbles par la face arrière du tableau
- Raccordement des câbles par le haut et le bas du tableau
Les liaisons entre jeux de barres et appareils de protection avec appareils de commande seront selon
leurs intensités en barres ou trolley ou équivalent aux couleurs conventionnelles.
Ces fils seront équipés de cosses à serrage mécanique ou sertis.
Le raccordement entre les appareils de protection et les appareils de commande, télécommande,
contrôle et mesure placés sur la face mobile du tableau se fera au moyen de barrettes de connexion
placées l'une sur un profilé fixé sur le cadre dormant de l'armoire et l'autre sur la partie mobile.
Les liaisons entre barrettes seront réalisées en U500 SV ou équivalent d'une longueur suffisante pour
permettre l'ouverture complète de la porte.
Le cheminement des câbles à l'intérieur de l'armoire se fera en nappes horizontales ou verticales
placées dans un conduit de filerie isolant ou judicieusement ligaturé ou mis dans des goulottes avec
couvercles.
Les entrées et sorties de câbles seront réalisés à travers des presse-étoupes.
7.21.6 Appareillage
Les armoires ou tableaux comprendront en principe une arrivée de câbles avec disjoncteur général ou
interrupteur à coupure en charge.
Les différents départs seront protégés par disjoncteurs.
Dans certains cas, ces armoires peuvent être équipées d'un matériel différent de celui précité, seul le
schéma unifilaire du tableau approuvé par le Maitre de lřOuvrage et/ou les documents annexés au
présent descriptif donneront la composition exacte de l'appareillage qui le composera.
7.21.10Equipements particuliers
Les armoires et tableaux doivent comprendre tous les équipements prévus, dans les schémas
unifilaires correspondants et dans les clauses particulières.
En particulier, dans le cas ou une gestion technique (Télégestion) est prévue, il sera prévu un
emplacement suffisamment dimensionné pour la mise en place des sous stations et dřun bornier
général de communication. Toutes les informations seront ramenées sur ce bornier sous forme de
contacts secs.
7.22.1 Type
Sauf condition externe particulière, les chemins de câbles seront du type métallique. Les chemins de
câbles dissimulés dans le faux plafond et les gaines électriques pourront être du type câbles fils
(chemins de câbles en fil d'acier/galvanisé à chaud).
Les dalles seront fixées, sauf spécifications contraires, par consoles galvanisées et éléments d'échelle
lorsqu'elles seront posées dans un plan perpendiculaire au plan de fixation par des éléments
d'échelles galvanisées lorsqu'elles chemineront à plat par rapport au plan de fixation.
Les chemins de câbles ne doivent pas s'opposer au refroidissement naturel des câbles.
Le choix et le nombre de fixations seront tels que chaque chemin de câbles puisse supporter dans les
conditions les plus défavorables une surcharge de 50 kg entre supports, sans accuser de déformation
permanente plastique résiduelle.
Les changements de direction dans le plan ou en élévation seront exécutés par secteur de 30°
maximum. Ces secteurs seront rassemblés soit par éclisses, soit par soudures. Les soudures seraient
alors meulées puis protégées au moyen de deux couches de peinture anticorrosion et de deux
couches de peinture aluminium. Ce type de protection sera exigé pour les supports façonnés à la
demande.
En particulier, il ne sera admis aucun angle saillant obstacle à la courbure des câbles ni dans les
changements de direction, ni dans les dérivations ou "pattes d'oie" ni dans les élargissements ou
rétrécissements.
Toutes ces modifications de parcours seront traitées avec des pièces d'assemblage curvilignes soit
préfabriquées soit façonnées à la demande.
Les chemins de câbles seront pourvus de couvercles au droit des traversées de cloisons des parcours
horizontaux et aux droits des traversées des dalles des parcours verticaux. Dans ce dernier cas, ainsi
que dans le cas d'alimentation d'équipement au sol, la protection mécanique sera maintenue jusqu'à
une hauteur de 2 m au dessus du niveau du plancher.
Tous les chemins de câbles seront obligatoirement reliés à la terre des masses. Si les jonctions en
chemins de câbles risquent dřinterrompre la continuité électrique, des éclisses ou tresses de terre
seront prévues.
Les chemins de câbles supporteront des câbles moyenne tension capotés en parcours vertical à
l'intérieur des postes MT/BT et sur tout leur parcours lorsqu'ils circuleront à l'extérieur des locaux
électriques. Ils porteront tous les 10 m et à chaque changement de direction, une signalisation par
panneau triangulaire figurant l'homme foudroyé et par affiche "danger haute tension".
Les éclisses utilisées du type cornière se fera à une distance maximale d'un point d'appui égal au 1/5
de la portée.
Dans le cas où les câbles de puissance sont disposés en plus d'une nappe, leurs sections doivent être
calculées en conséquence.
A la fin du chantier, les chemins de câbles devront disposer d'une réserve disponible de 20%.
7.22.16Mise à la terre
Lorsqu'il est utilisé des câbles à double isolation, il est recommandé d'assurer la continuité de terre et
de mettre à la terre le chemin de câbles au niveau du tableau. Dans le cas contraire, le chemin de
câbles est considéré comme une masse métallique et la continuité électrique de cette masse doit être
assurée.
Pose d'un grillage avertisseur constitué par un grillage métallique protégé contre la corrosion ou un
grillage en plastique (ce dispositif avertisseur est destiné à signaler, en cas d'ouverture de fouilles, la
proximité d'un câble ou d'un ensemble de câbles).
Il est rappelé que lorsque des câbles ou des ensembles de câbles appartenant à des catégories de
tension différentes sont posés à des niveaux différents, il sera posé un premier grillage à 10 cm de la
première nappe puis à 20 cm de la deuxième nappe.
Le comblement de la tranchée jusqu'à 10 cm au moins au dessus du dispositif avertisseur est effectué
avec les éléments les plus nobles des déblais, éventuellement débarrassés au préalable par criblage
de tous matériaux susceptible d'endommager le câble.
Sauf règle particulière, le remblaiement sera poursuivi par couche de 15 cm d'épaisseur maximum et
soigneusement damé de façon à donner au sol une consistance équivalente à celle qu'il présentait
antérieurement à la création de la tranchée (lorsque la pose est effectuée dans un terrain de résistivité
thermique trop élevée, les déblais seront remplacés par de la terre fine).
TRES IMPORTANT :
Lorsque les câbles sont posés en tranchée ou sous fourreaux, un repérage du parcours sera
obligatoire.
Les repères seront constitués par des bornes indestructibles, placées sur les parcours des câbles, à
chaque changement de direction et à chaque pénétration.
La distance maximale entre deux repères ne devra pas dépasser 50 m.
7.24.1 Contrôle
LřEntrepreneur doit établir, faire approuver par le Maître dřOuvrage et respecter les plannings de
contrôle et les plans dřinspection des équipements électriques.
Les essais de phase 1 sont réalisés par L'Entrepreneur, sous sa responsabilité et sous la surveillance
du Maître dřOuvrage.
Ils sont entièrement à la charge de l'Entrepreneur qui assure :
- lřexécution des contrôles
- la rédaction des comptes-rendus dřessais
- la rédaction des rapports dřessais correspondants
Les résultats globaux de ces contrôles sont consignés dans le procès-verbal ou constat de fin de
montage qui doit faire apparaître les réserves éventuelles.
Ce document est établi contradictoirement entre l'Entrepreneur et le Maître dřOuvrage.
Après levée des réserves majeures et examen des réserves mineures subsistantes, ce document
permet dřobtenir lřautorisation du passage de lřinstallation en essais de phase 2.
L'Entrepreneur doit prévoir le personnel de qualification appropriée et le matériel nécessaire à la
réalisation des essais de phase 1, ainsi que les instruments de mesure nécessaires.
o sens dřactions
Le changement dřétat de lřinformation est provoqué en temps réel chaque fois que cela est possible.
A défaut, son basculement est simulé au niveau du capteur ou de lřactionneur.
A la fin des essais de phase 2, lřinstallation électrique est mise sous tension pour intégration avec les
fonctions utilisatrices.
Les essais de phase 2 sont réalisés par l'Entrepreneur sous sa responsabilité et en présence du
Maître dřOuvrage. La responsabilité de l'Entrepreneur relative à sa fourniture est totale. Il appartient à
celui-ci de fournir toutes les consignes d'exploitation liées à sa fourniture.
L'exécution satisfaisante des essais de phase 2 est concrétisée par un procès-verbal de fin d'essais.
Les essais comprennent respectivement les essais dřintégration des fournitures à lřensemble de
lřinstallation et les essais de fonctionnement global de lřinstallation en conditions dřexploitation.
Ils permettent :
- de comparer le fonctionnement réel au fonctionnement prévu par les études
- d'effectuer les principaux réglages nécessaires pour atteindre le meilleur fonctionnement
- de déceler les carences éventuelles de performances, ou de conception, en vue de
déclencher lřétude de modifications indispensables à la mise en exploitation
Les équipes dřessais de lřEntrepreneur assurent la réalisation des essais dřensemble qui mettent en
œuvre des installations de plusieurs constructeurs mais aussi la synthèse des documents dřessais
des différents constructeurs intervenant lors des essais.
Pendant ces essais et jusquřà la Réception Provisoire des installations, celles-ci restent sous la
responsabilité de lřEntrepreneur.
Tous les essais sont soumis aux procédures en vigueur sur le site, notamment :
- régime dřessais
- autorisations de travaux
- fiches de remarques et de rapport dřincident
- demande dřintervention
- procédures de consignations, etc.
L'Entrepreneur doit également la fourniture du petit matériel de rechange, des appareils de mesure (et
dřétalonnage) et des matériels spécifiques nécessaires à la mise en œuvre et à la réalisation des
essais. Chaque appareil de référence doit posséder un certificat de contrôle et dřétalonnage de moins
dřun an.
Le déroulement de lřensemble des essais fera lřobjet dřun rapport dřessais établi par lřEntrepreneur.
Lřexécution satisfaisante des essais de la phase 3 et la remise du rapport dřessais par lřEntrepreneur
seront concrétisées par un procès-verbal de fin dřessais.
Si nécessaire, il sera procédé aux frais de l'Entrepreneur à de nouveaux essais jusquřà obtention des
valeurs attendues correspondantes.
8 TELECOMMUNICATIONS
Afin de garantir lřuniformité des outils IT pour lřensemble de ses installations, le Maître dřOuvrage a
fait le choix dřen confier lřétude et la réalisation à un unique prestataire, lřattributaire du contrat de
réalisation de lřusine de traitement de gaz.
De manière générale, les Prestations en matière dřIT se limitent aux aspects génie civil, alimentation
électrique (partiellement) et câblage des prises de postes de travail personnels.
Des fourniture et travaux seront à réaliser par lřEntrepreneur sur la base dřétudes faites par un tiers.
Le détail des Prestations en matière dřIT est décrit en Annexe II et en Annexe XXI du Contrat.
Lřobjet du présent paragraphe est de fournir les éléments permettant à lřEntrepreneur dřévaluer ses
coûts.
Pour une connaissance plus détaillée des spécifications IT, se reporter aux documents joints en
annexe au présent Appendice I.5.
9 FINITIONS
9.1 Plafonds et plâtrerie
Normes Européennes :
DTU 25.1 Travaux dřenduits intérieurs en plâtre
DTU 25.41 Travaux de bâtiment - Ouvrages en plaques de plâtre -
DTU 59.1 Peinture - Travaux de peinture des bâtiments
D.T.U 25.51 Plâtrerie, assemblages et liaisons aux autres ouvrages.
DTU 25-221 Plafonds constitués par un enduit armé en plâtre
DTU 25.222 Plafonds fixés
DTU 25.231 plafonds suspendus en élément de terre cuite
DTU 25.232 plafonds suspendus
NF EN 10162 Profilés en acier formés à froid - Conditions techniques de livraison - Tolérances
dimensionnelles et sur sections transversales
NF EN 10130 Produits plats laminés à froid, en acier à bas carbone pour formage à froid
NF EN 10142 Bandes et tôles en acier doux galvanisés à chaud et en continu
NF A 36-250 Produits siderurgiques ŕ Toles plaquees
NF A 50-451 Aluminium et alliages d'aluminium - Produits laminés d'usage général -
Caractéristiques
NF A 50-471 Aluminium et alliages d'aluminium - Bandes minces et feuilles - Caractéristiques et
tolérances
NF P 68-203 Travaux de mise en œuvre Ŕ Plafonds suspendus (remplace DTU 58.1)
NF A 36-160 Tôles électrozinguées - Qualités de revêtement.
NF A 36-250 Tôles plaquées.
NF EN 10142 Tôles et bandes en acier doux galvanisées à chaud et en continu pour formage à
froid - Conditions techniques de livraison (indice de classement : A 36-321).
NF EN 10130 Produits plats laminés à froid en acier doux pour emboutissage ou pliage à froid -
Conditions techniques de livraison (indice de classement : A 36-401).
NF A 37-101 Profilés formés à froid d'usage courant en acier.
Avis Techniques :
Pour tous les matériaux et produits qui relèvent de la procédure de l'Avis Technique, il ne pourra être
mis en œuvre que des matériaux et produits ayant fait l'objet d'un Avis Technique.
LřEntrepreneur devra toujours fournir l'Avis Technique en cours de validité pour les matériaux et
produits concernés.
9.1.2 Généralités
Les faux plafonds devront être facilement nettoyables. Il sřagira par conséquent dřéviter les
revêtements présentant un "grain", les surfaces absorbantes ou poreuses, sauf lorsque cela est
indispensable pour assurer lřaffaiblissement acoustique requis. Le Maître dřOuvrage sera
particulièrement exigeant sur la qualité des systèmes et des matériaux.
Les travaux comprendront implicitement tous ouvrages principaux et accessoires nécessaires quels
qu'ils soient, tant en ce qui concerne les ossatures, suspentes, fixations, etc. que les plafonds
proprement dits et les ouvrages de finition.
Ils posséderont au minimum les classements exigés par la réglementation de sécurité contre
l'incendie plafonds.
L'ossature respectera les normes d'écart et de pose préconisées par le fabricant. En lřabsence de
celles-ci, l'écart de niveau avec le plan de référence sera inférieur à 3 mm par mètre, sans dépasser 2
cm. La planéité sera telle qu'une règle de 2 ml promenée en tous sens ne fera pas apparaître d'écart
supérieur à 5 mm.
Lřunité des plaques devra être assurée. Toute surface devra obligatoirement être constituée par des
éléments de même fabrication. Le panachage de différentes fabrications sera interdit.
La qualité des dalles proposées en référence devra être respectée. En cas de changement de
matériaux par lřEntrepreneur, le matériau proposé en remplacement devra avoir des qualités
techniques au moins égales à celles du matériau proposé en base.
Son coefficient de réflexion lumineuse sera supérieur à 85%.
Le plafond mis en œuvre garantira une parfaite stabilité dimensionnelle sans risque de flèche jusqu'à
100% d'humidité relative.
Les Prestations comprennent, en outre, l'ensemble des ouvrages accessoires tel que cornières de
rives laquées, pour une finition parfaite de ces faux-plafonds.
LřEntrepreneur devra présenter à l'acceptation du Maître dřOuvrage le plan de calepinage des faux
plafonds ainsi que le plan de fixation et la nature de celle-ci. LřEntrepreneur déterminera la disposition
et les sections des différents éléments de l'ossature en fonction des portées, du type de plafond, de la
nature du revêtement, des surcharges dues à l'appareillage électrique ou autres, etc. de manière à
assurer dans tous les cas une tenue parfaite des plafonds et à donner toutes garanties de sécurité.
Les suspentes et ossatures en acier devront bénéficier dřun traitement de protection par galvanisation,
par électro-zingage ou tout autre procédé assurant une protection au moins équivalente.
Dans le cas où il est signalé un risque de condensation, notamment lorsque les ossatures et les
suspentes se trouvent dans une ambiance à forte ou très forte hygrométrie ou au contact avec
l'ambiance extérieure, une protection de qualité supérieure devra être fournie.
Les tolérances générales de fabrication sont celles définies par la norme NF EN 10162. Il est à noter
que dans les locaux où le taux d'humidité relative de l'air est supérieur à 70 % pour une température
de 20 °C, et pour les emplois en extérieur, les matériaux et les ossatures du plafond suspendu
devront être adaptés à cet usage.
Il est rappelé que l'article CO.12 de la Réglementation Sécurité Incendie ERP, précise que les
plafonds suspendus ne peuvent être pris en compte pour le calcul de la résistance au feu des
planchers attenants lorsquř :
- ils sont installés dans un bâtiment dont l'exploitation nécessite leur démontage fréquent
- ils sont démontables par simple poussée ou pression
- ils délimitent des plénums à fort potentiel calorifique
Lorsque le plénum est utilisé comme conduit de ventilation, le plafond qui constitue la face inférieure
de celui-ci ne peut être pris en compte pour la résistance au feu. Le compartimentage doit être
reconstitué aux orifices de communication (clapets).
Les trappes d'accès ou tout autre dispositif d'accès doivent avoir une résistance au feu égale à celle
du plafond seul. Ce système est essayé avec le plafond suspendu et doit être mentionné dans la
notice de montage.
Les équipements éventuellement incorporés dans le plafond (bouche de ventilation, luminaire, etc.)
doivent être spécialement étudiés pour ne pas entraîner de discontinuité dans la valeur de protection
offerte par le plafond et doivent avoir été disposés lors de l'essai en laboratoire pris en référence.
Avant toute mise en œuvre, lřEntrepreneur est tenu de fournir les procès-verbaux officiels d'essais et
de tenue au feu, et d'obtenir l'accord du Maître dřOuvrage.
Les faux plafonds suivants seront recommandés (sans que la liste ne soit limitative).
La mise en œuvre se fera suivant le DTU 25.41, NF P 68-203 et lřavis technique. Le traitement des
joints se fera par bandes armées et enduit à joints suivant recommandations du fabricant, suivi dřun
remplissage, pose de joint bande armée, serrage et enduit de finition, pour un aspect fini prêt à
peindre.
Une trappe dřaccès technique en plénum pourra être disposée selon les besoins techniques. Elle aura
un cadre fixe métallique en aluminium extrudé, vissé directement sur le plafond en plaque de plâtre.
La trappe mobile sera de type pousser lâcher et doté de joints périphériques sur le dormant et joints
caoutchouc fixés sur l'ouvrant. La pose de la trappe devra être en parfait affleurement avec les
plaques de plâtre.
A chaque fois que la nécessité de démontages fréquents sřimpose, les plafonds seront de type
suspendu démontable. Ils seront réalisés en dalles minérales reposant sur une ossature non
apparente de préférence.
Le plafond sera mis en œuvre sur une ossature en profilés en acier galvanisé.
Lřabsorption acoustique des dalles devra être conforme aux recommandations de lřétude acoustique à
la charge de lřEntrepreneur.
Dans les bureaux, salles de réunions, circulations des bâtiments administratifs, salles de restauration,
foyers etc., les dalles seront obligatoirement de qualité « acoustique ».
9.1.3.1 Stockage
Les matériaux livrés sur le chantier, en attente de pose, devront être stockés à l'abri des intempéries
et des chocs. Tous les matériaux en plâtre seront stockés à lřabri de lřhumidité.
Les cartons contenant les matériaux seront entreposés sur le chantier plusieurs jours en avance,
avant le commencement des travaux, pour une mise en température.
Les conditions de stockage devront être telles qu'ils ne subissent aucune déformation ou détérioration.
Il est rappelé que les cartons doivent être stockés de telle façon que les dalles soient disposées à plat.
En aucun cas, les dalles ou panneaux ne doivent être stockés sur champ.
Les plaques devront être exemptes de toute fissure ou cassure pouvant mettre en cause la stabilité ou
la durabilité des ouvrages. Elles seront mises en place en parfait état, toutes faces et arêtes.
Pour chaque type de faux plafond, lřEntrepreneur fournira une quantité additionnelle de dalles et
panneaux pour le remplacement représentant 5% de la surface mise en œuvre.
9.1.3.2 Prototypes
LřEntrepreneur devra fournir au Maître dřOuvrage un ou plusieurs échantillons des matériaux
constituant les différents types de faux plafond.
Des surfaces prototypes peuvent être demandées par le Maître dřOuvrage à lřEntrepreneur qui est
tenue de les exécuter sans conditions.
Toute exécution sera conditionnée par lřapprobation des échantillons et prototypes après
modifications et mises au point éventuelles.
- La fourchette d'humidité relative de l'air admissible pour la pose des matériaux standard doit
être celle recommandée par le fabricant. En lřabsence dřindication considérer une humidité
relative située entre 45 % et 70 % et une température entre 15 °C et 25 °C.
Un plan de calepinage devra obligatoirement être établi par lřEntrepreneur avant toute commande.
Dans le cas où, des éléments d'équipement et leurs accessoires (bouches de ventilation, appareils
d'éclairage...) seraient supportés par les plafonds ou leurs ossatures, des renforcements devront être
prévus sans modifier le module des plafonds.
LřEntrepreneur aura prévu toutes les sujétions de coupes, découpes, entailles nécessitées pour la
mise en œuvre des plafonds suspendus. Il aura assuré la coordination avec tous les corps dřétat
techniques intéressés et élaborera un planning dřexécution détaillé de ces interventions pour
permettre leur harmonisation avec celles des autres lots, en particulier passage des réseaux, chemins
de câbles, cloisonnements, réservations, joints, afin dřéviter les co-activités et de prévoir les mesures
de sécurité idoines.
Il est rappelé, en particulier, la nécessité de coordonner ce lot avec lřattributaire du contrat de
réalisation de lřusine, chargé de la réalisation du lot IT pour la Base, le Camp et le Poste avancé.
Avant la pose des éléments de faux plafonds, un dépoussiérage soigné du volume situé entre le faux
plafond et le plancher haut ou la toiture, y compris de tous les appareillages équipant ce volume, sera
effectué.
Les éléments de plafonds mis en œuvre sont ceux conçus pour usage à l'extérieur. La pérennité de
l'ouvrage exige que les éléments de plafonds soient bloqués mécaniquement dans le sens vertical et
horizontal (sans toutefois contrarier la dilatation).
Les ossatures doivent résister, sans se déformer, aux variations de pression. Les ossatures
permettent la libre dilatation dans les limites de l'écart de température retenu sans laisser échapper
les éléments de plafond. La fixation des suspentes sur l'ossature doit être telle que les charges
descendantes et surtout ascendantes, soient intégralement transmises.
Normes européennes :
DTU 26.2 Travaux de bâtiment - Chapes et dalles à base de liants hydrauliques
DTU 26.1 Travaux dřenduits de mortiers minéraux
DTU 54.1 Revêtements de sols coulés à base de résine de synthèse
DTU 52.1 Travaux de bâtiments -Revêtements de sol scellés. Partie 1-1 : Cahier des clauses
techniques types
DTU 53.2 P1-1 Travaux de bâtiment - Revêtements de sol PVC collés
DTU 55 Revêtements muraux scéllés
ISO 717-2 Acoustique -- Évaluation de l'isolement acoustique des immeubles et des éléments
de construction -- Partie 2: Protection contre le bruit de choc
NF EN 14411 Carreaux céramiques - Définitions, classification, caractéristiques et marquage
NF EN 98 à 106 Carreaux et dalles céramiques Ŕ différents essais mécaniques
NF EN 122 Carreaux et dalles céramiques Ŕ Détermination de la résistance chimique Ŕ
Carreaux émaillés
NF EN 155 Carreaux et dalles céramiques Ŕ Détermination de la dilatation conventionnelle à
lřhumidité à lřeau bouillante Ŕ Carreaux et dalles non émaillés
NF EN 163 Carreaux et dalles céramiques Ŕ Échantillonnage et conditions de réception
NF EN 202 Carreaux et dalles céramiques Ŕ Détermination de la résistance au gel
XP P 05-011 Revêtements de sol - Classement des locaux en fonction de leur résistance à la
glissance
NF EN 14904 Sols sportifs Ŕ Sols multi-sports intérieurs Ŕ Spécification
Sol sportifs :
Cahier du CSTB :
Cahier 3509 du CSTB Notice sur les classements UPEC et classement UPEC des locaux
Cahier 3469 du CSTB Cahier des Prescriptions Techniques (CPT) Exécution des enduits de
préparation de sols intérieurs pour la pose de revêtement de sol
9.2.2 Généralités
Les revêtements de sols et muraux jouent un rôle essentiel dans la perception et la structuration de
lřespace. Ils permettent de délimiter chaque espace, dřaffirmer le caractère de chacun dřeux et de
faciliter les cheminements et la signalétique générale du bâtiment. Cřest pourquoi, lřEntrepreneur
devra accorder un soin particulier à ces ouvrages. Les recommandations générales suivantes devront
être appliquées :
- Les revêtements de sol participeront activement à la protection contre les bruits d'impacts
ISO 717-2). LřEntrepreneur devra obligatoirement, respecter les préconisations de la norme
acoustique en vigueur et de la notice acoustique.
- La qualité des revêtements de sols sera choisie en fonction de la nature des locaux et leur
classement UPEC. Les performances minimales sont comme indiquées dans le tableau qui
suit.
Tableau 7 : Revêtements de sol recommandés par type dřespace en fonction de leur classement
UPEC (classement fonctionnel des locaux et des revêtements de sols minces édités par le C.S.T.B
Type de local Classement
Locaux communs
Hall de réception du public avec trafic important (y compris zone U4 P3 E2 C1
dřaccès direct depuis lřextérieur)
Couloirs, dégagements, circulations, escaliers, paliers U3s P3 E1 C0
Sanitaires publics U4 P3 E3 C2
Locaux administratifs (services internes)
Bureau paysager, bureau collectif U3 P3 E1 C0
Bureau individuel U2s P3 E1 C0
Salle de réunion U3 P2 E1 C0
Sanitaires/vestiaires U3 P2 E2 C1
Locaux de détente, réfectoire (avec point dřeau) U3 P3 E2 C2
U : Usure due à la marche
P : Poinçonnement dû au mobilier et autres engins (objets) fixes ou mobiles
E : Comportement à l'Eau
C : Comportement aux agents Chimiques courants
Par ailleurs :
- Une attention particulière sera portée sur le traitement des accès directs depuis l'extérieur afin
de limiter l'entrée de poussières, terre, sable etc., dans les bâtiments. Des tapis-brosses,
caillebotis etc. devront être prévus. Ces éléments devront être largement dimensionnés et
parfaitement intégrés au sol. Ils seront conçus de façon à ne pas engendrer de gêne et être
facilement nettoyables.
- La qualité de la mise en œuvre des revêtements devra être très soignée. Le traitement des
joints, qui est souvent un point faible, devra faire lřobjet dřune attention particulière.
- Avant tout approvisionnement, le choix des revêtements et coloris devra être validé par le
Maître dřOuvrage.
- L'appareillage et le choix de teintes différentes devront être validés par le Maître dřOuvrage.
L'Entrepreneur admettra que les teintes pourront être différentes selon les locaux. Le choix
des coloris par le Maître dřOuvrage pourra être fait dans toute la gamme proposée par le
fabricant que lřEntrepreneur aura suggéré.
- Les produits utilisés seront livrés sur le chantier dans leur emballage dřorigine. La qualité et
lřorigine des matériaux de revêtement devront être certifiées conformément aux avis
techniques en vigueur.
Différents types de revêtements de sols pourront être utilisés à condition de répondre à toutes les
exigences du Maitre dřOuvrage:
- Les revêtements de sol traditionnels correspondent à des carrés de grès, de céramique
scellés ou collé ou similaires, ou encore en granito
- Les revêtements de sol minces correspondent à des matériaux de type plastiques collés en
lés ou en dalles, et exceptionnellement à des matériaux textiles (moquette)
- Les revêtements de sol industriels correspondent à des matériaux bruts de gros œuvre ou à
des revêtements de type peinture ou vernis industriels
9.2.3 Matériaux
Les fiches techniques des matériaux mis en œuvre seront fournies au Maître dřOuvrage pour
approbation. Les caractéristiques acoustiques, U.P.E.C., résistance au feu, glissance du revêtement,
stabilité dimensionnelle des matériaux concernés apparaîtront clairement sur ces fiches techniques.
Aucun matériau ne sera commandé avant acceptation de ce dernier par le Maître dřOuvrage. Le cas
échéant l'Entrepreneur remplacera, à ses frais et sans incidence financière, le matériau refusé.
Tous les éléments qui présenteront des défauts (marques, rayures, etc.) seront systématiquement
remplacés aux frais de l'Entrepreneur.
Le revêtement doit être choisi en tenant compte des contraintes liées à l'usage du local et à
l'exposition de l'ouvrage (sol extérieur).
Dans un même local, les tons devront être uniformes et aucune différence de ton, si minime soit-elle,
ne sera tolérée.
L'Entrepreneur restera toujours et seul et unique responsable des matériaux qu'il met en œuvre. Il lui
incombera de choisir les produits et matériaux les mieux adaptés aux différents critères imposés par
les impératifs du chantier, dont notamment :
- Pose en intérieur, en extérieur ou en immersion
- Qualités mécaniques à la rupture comme à la déformation
- Pérennité des ouvrages pour l'utilisation qu'il en faite
- Résistance chimique
- Compatibilité des matériaux entre eux
- Esthétisme
Tous les revêtements de sol seront résistants aux produits dřentretien et aux désinfectants.
Dans tous les locaux humides, des carrelages antidérapants avec traitement acoustique particulier
seront appliqués. Les sols et murs seront couverts au moins jusqu'à 2 m de hauteur. Dans les
sanitaires et douches le revêtement sera de pleine hauteur.
Dans certains locaux, les sols devront être traités antistatiques.
Les locaux en relation avec les accès extérieurs comporteront des matériaux anti-poussière et anti-
abrasion.
Pour les paliers, les circulations verticales, les revêtements seront à retenir en fonction des critères
d'acoustique (bruit d'impact), mais aussi d'impact visuel et de facilité de nettoyage et de durabilité. Ils
sont traités « antidérapants » et résistants aux désinfectants, y compris les nez de marche. Une barre
de seuil devra être fixée lors de tout changement de revêtement,
Dans les circulations communes les revêtements seront de type compatible (esthétiquement,
techniquement, et du point de vue de lřentretien) avec les locaux quřelles desservent.
Les caillebotis (dans le cas où ils sont utilisés, comme pour les marches des escaliers de secours)
doivent être conçus pour permettre le passage des chaussures à talons.
Les revêtements extérieurs seront de bonne qualité, résistants aux conditions climatiques (gel et très
forte chaleur), aux projections et autres dégradations, et facile à entretenir.
Ces matériaux devront être d'un classement UPEC correspondant au classement du local à revêtir.
Les revêtements doivent se conserver de manière satisfaisante, c'est-à-dire sans détérioration notable
et avec un changement progressif et limité de l'aspect initial, sous l'effet de l'usage des locaux.
Les teintes et décors éventuels devront correspondre à ceux de l'échantillon retenu par le Maître
dřOuvrage.
Les revêtements muraux en matière textile seront proscrits.
Le conditionnement des produits permettra une identification rapide et aisée des produits stockés sur
le chantier.
antidérapants, ininflammables, résistants aux graisses, à lřusure, etc.) et que la valeur esthétique soit
maintenue.
Locaux courants :
Le revêtement de sol sera réalisé en carreaux de céramique type grés cérame ou grés porcelainé.
Les carreaux seront produits avec des argiles nobles, frottés à 1250°C et constitués dřun mélange
unique sur toute lřépaisseur, compact, qui nřabsorbe pas et qui résiste aux attaques chimiques et
physiques. Les tolérances de dimensions ne devront pas excéder ± 0,2 %, pour toutes les dimensions
ainsi que rectitude des arêtes, perpendicularité, et planitude.
Les carreaux et dalles céramiques doivent être conformes aux normes, NF EN 14411, NF EN 98 à
106 et NF EN 122, 154, 155,163. Toutes les caractéristiques des carreaux et dalles céramiques (taux
d'absorption d'eau, caractéristiques dimensionnelles et aspect de surface, dureté superficielle,
résistance à l'abrasion, résistance chimique, aux chocs thermiques, au tressaillage, etc.) devront
strictement répondre aux normes qui les concernent.
Les performances techniques au classement UPEC devront être au minimum U4 P4 E3 C2.
Les couleurs des carreaux et des joints ainsi que le calepinage seront soumis à lřapprobation du
Maitre de lřOuvrage.
Par défaut les plinthes seront assorties, de même nature, aspect et teinte que les carrelages des
pièces qui les reçoivent.
Salle de squash :
Le sol du court de squash sera réalisé en parquet de bois massif de préférence, conforme à la norme
NF EN 14904, flottant sur l'ensemble du court et de façon parfaitement plane. Alternativement,
dřautres types de parquet sportif avec système amortissant intégré parfaitement adapté à ce sport et
sous avis technique pourront être adaptés.
Il sera de couleur mate, claire (essence Hêtre de préférence) et permettra une bonne vision de la balle
de squash. Il devra assurer une bonne accroche au niveau des chaussures et ne doit pas devenir
glissant.
Piscine :
Le revêtement de sol des abords de la piscine sera antidérapant. La pose des revêtements de sol
devra faciliter lřentretien, dřoù lřimportance de réaliser des remontées en plinthes arrondies, évitant les
zones dřencrassement et la prolifération de bactéries et champignons.
La terrasse de bronzage extérieure attenante à la piscine ainsi que les circulations menant à la piscine
recevront un revêtement de sol approprié. On évitera dřutiliser des surfaces couvertes de plantes ou
graviers susceptibles dřêtre entrainées dans la piscine (un revêtement en gazon synthétique pourra
être considéré).
Escaliers :
Dans tous les bâtiments et espaces extérieurs susceptibles dřaccueillir des PMR, la mise en œuvre
des escaliers devra répondre à la réglementation PMR. Notamment, la 1ère et la dernière
contremarche devront présenter un contraste visuel par rapport à la teinte de l'escalier. Une bande
pododactile en partie haute de l'escalier à une distance de 50 cm de la 1ère marche sera réalisée afin
de permettre l'éveil à la vigilance.
Sols extérieurs :
Les revêtements de sol seront parfaitement adaptés aux conditions extérieures de la région (ingélif,
résistant aux fortes chaleurs) répondant entre autre à la norme NF EN 202.
Les terrasses (usage exclusivement piéton) pourront être réalisées en dalles en pierre reconstituée à
surface lisse (minimum 2,5cm dřépaisseur) traité antisalissure ingélif et antidérapant ou
alternativement en pavés ou dalles béton řdřépaisseur minimum de 40 mm et conformes aux normes
NFP 98.303 et XP P 98-307. Les pavés ou dalles devront être antidérapants, résistants au sel et au
gel, avec une couche anti-usure..
Le classement UPEC sera respecté et sera au minimum U4 P4 E3 C2, antidérapant R11.
Alternativement, des dalles en pierre naturelle pourront être choisies à des endroits particuliers. Les
spécifications d'emploi de revêtements de sol en pierres naturelles sont données par les normes NF B
10-601, NF EN 12-058, NF EN 1341 et NF EN 1342.
Les pierres naturelles ne font pas l'objet de la marque NF-UPEC. Pour les circulations extérieures, il
est nécessaire d'apprécier l'aspect " glissance " du revêtement, conformément à la norme NF EN
1341 et aux spécifications correspondantes.
Les chemins piétons seront réalisés en pavés ou dalles béton dřépaisseur minimum de 60 mm
(conformes normes NFP 98.303 et XP P 98-307).
Sols sportifs extérieurs :
- Les terrains de football seront revêtus de gazon synthétique de dernière génération respectant les
normes sportives
- Le revêtement du terrain de tennis et de volley/basket ball devra répondre aux normes des sols souples
et sportifs et des sols de sécurité amortissant
- Le mini golf sera posé sur un sol compact damé ou gazon synthétique respectant les normes sportives
Autres :
Le revêtement du bassin de la piscine sera durable et facile à maintenir. On évitera les liners et on
préférera des revêtements en céramique. En tout état de cause le revêtement devra résister aux
produits de nettoyage. Pour une bonne visibilité et maintenance aisées, la couleur du revêtement sera
claire. La couleur des marqueurs de profondeur sera contrastée. La couleur des caniveaux et
bordures devra aussi contraster avec celles des abords et de la terrasse.
Les locaux et circulations soumis à une fréquentation importante recevront un revêtement résistant
aux chocs et aux dégradations, en particulier sur les deux premiers mètres de hauteur, très sollicité
seront recouvert dřune peinture facilement lessivable.
Les revêtements muraux des salles de musculation seront sélectionnés pour résister aux chocs.
Les enduits et le revêtement du court de squash devront être capables de résister aux agressions
dans les conditions normales de jeu (impacts de balles, coups de raquette, chocs du joueur).
Les parois des locaux possédant des postes informatiques et télécommunications seront traitées
antistatique si nécessaire.
Les faux planchers des salles IT seront réalisés selon des spécifications qui seront remises par le
Maître dřOuvrage.
9.2.3.4 Accessoires
Seuil courant :
Au raccordement des sols de différentes natures, il sera prévu la fourniture et pose de seuils en inox
qui devra être affleurant avec le sol fini.
Couvre-joint de dilatation :
Le calfeutrement des joints de dilatation de sol sera réalisé sans surépaisseur, ni ressaut, par un
système composé de profilés en alliage d'aluminium et de bandes souples en PVC extrudé ou
système équivalent. Le système sera adapté pour la nature des revêtements de sols (souple ou dur).
Quart de rond :
Toutes les arrêtes seront protégées par un profil type quart de rond en PVC hormis acier inoxydable
affleurant aux carreaux.
Toutefois, dans les locaux soumis aux agressions chimiques et acides, aux températures élevée et/ou
à des exigences rigoureuse en terme de résistance mécanique, (tels que Cuisine, blanchisserie,
clinique, piscine, local poubelles, ménage, etc.), les profilés quart de rond seront en inox.
Les colles intérieures contiendront moins de 2,5% de produits dangereux et moins de 15g/l de COV
(justification par fiche de données de sécurité).
Les colles à utiliser devront obligatoirement être choisies dans l'une des familles ci-dessus, en
fonction des données du chantier :
- pose sur murs ou en sol,
- à l'intérieur ou à l'extérieur,
- nature du support,
- dimensions et poids des carreaux,
- exposition à l'eau ruisselante,
- et d'autres particularités rencontrées, le cas échéant.
Le choix de la colle à utiliser pour chaque type de revêtement de sol ou de mur sera effectué par
l'Entrepreneur dans la liste de celles préconisées par le fabricant du revêtement de sol ou de mur.
Dans tous les cas, les colles utilisées devront répondre aux normes les concernant, citées ci-avant et
faire l'objet d'un « Avis Technique » ou d'un « Agrément technique européen ».
Elles devront être compatibles avec la nature et le type d'enduit de lissage appliqué.
Le respect des qualités des adhésifs et leur utilisation conformes aux prescriptions du fabricant de
l'adhésif, incombent respectivement à ce dernier et à l'Entrepreneur, mais l'Entrepreneur sera seul
responsable envers le Maître d'Ouvrage.
Dans les cas particuliers ou aucun type d'adhésif n'est préconisé par le fabricant du revêtement de
sol, il incombera à l'Entrepreneur de définir l'adhésif à utiliser, selon les critères suivants :
- qualité d'accrochage sur le support
- qualité d'accrochage sur le matériau à coller
- compatibilités physique et chimique avec les supports et les matériaux
- temps ouvert
- temps d'ajustabilité
- vitesse de prise
- quantités à utiliser
- spatules et appareils nécessaires
- qualité des colles : en milieu solvant, aqueuses, inflammables
Des adjuvants et, en particulier, des plastifiants peuvent être ajoutés au mortier de pose et de
jointoiement. Ces produits doivent être conformes à la norme NA 774 ou NF EN 934-2. Seuls sont
autorisés les adjuvants dont les fonctions principales sont :
- plastifiant-réducteur d'eau
- superplastifiant / haut réducteur d'eau
- hydrofuge de masse
- retardateur de prise
Mortiers et bétons : composition, dosage et confection :
Pour les locaux à fortes sollicitations, le malaxage manuel est interdit. Dans les autres locaux, les
mortiers de pose peuvent être confectionnés manuellement. Les mortiers sont préparés au fur et à
mesure de l'avancement des travaux.
Les mortiers de fabrication industrielle (prêts à gâcher, prêts à l'emploi, etc.) peuvent être utilisés.
L'emploi de mortier desséché ou ayant commencé à faire sa prise est interdit.
Pour la pose des pierres naturelles de coloris clairs :
- utiliser un ciment blanc pour la confection du liant,
- procéder à un essai de « tachabilité » avec le liant, le sable et la pierre utilisés. De plus,
l'emploi de liants dont la teneur en alcalins est la plus faible possible (voir fiche technique du
produit) et de pierres dont la teneur organique est la plus faible possible limite les risques de
taches.
LřEntrepreneur posera les sols envisagés et les revêtements muraux dans les locaux témoins. Les
sols et murs de ces locaux pourront être posés à titre d'essais, l'Entrepreneur doit leur enlèvement et
leur remplacement par les revêtements définitifs. Ces derniers seront maintenus en état impeccable
jusqu'à la réception, ou échangés.
L'Entrepreneur devra sřassurer de la livraison des revêtements de sols, quant à la nuance et à l'aspect
de marbrure, ils devront être identiques, pour un même coloris, pour chaque pièce.
LřEntrepreneur devra livrer les implantations de ses ouvrages en planéité et planimétrie ainsi que le
plan de calepinage et le repérage par local. En cas dřerreur entraînant des reprises dřouvrage et
retards de planning, lřEntrepreneur supportera en totalité les conséquences financières.
Les chapes étant exécutées et arasées en fonction de l'épaisseur du revêtement, l'Entrepreneur devra
dès le début du chantier spécifier au Maître dřOuvrage les niveaux dřarase exacts qu'il souhaite pour
chaque type de revêtement.
Travaux préparatoires
En fonction de la nature et de l'état du support, de la nature du revêtement de sol prévu, des
éventuelles conditions particulières du chantier et du classement UPEC du local considéré,
lřapplication éventuelle d'un primaire, compatible avec l'enduit de préparation de sol (voir NF DTU
53.2), sera exécuté avant la pose du revêtement. Un primaire doit être systématiquement appliqué sur
un support très poreux. Sur un support normalement poreux, seuls peuvent être utilisés sans primaire
les produits dont l'Avis Technique le précise.
Pour les locaux à risques identifiés, compte tenu de leur sensibilité vis-à-vis des opérations
d'entretien, de maintenance et de réparation, eu égard à la destination de l'ouvrage, il peut être
nécessaire de réaliser :
- sur plancher béton, un grenaillage,
- sur chape, un ponçage abrasif.
Un enduit de préparation de sol a pour fonction de rendre le support lisse et régulier. Il sera exécuté
conformément au Cahier des Prescriptions Techniques d'exécution des enduits de préparation de sols
intérieurs pour la pose de revêtements de sol minces. « CPT Cahier 3469 du CSTB ».
Un enduit de préparation de sol, bénéficiant d'un classement P au moins égal à celui du local et
bénéficiant d'un Avis Technique visant le support concerné, doit être appliqué.
Pare-vapeur :
Au-dessus de locaux à forte hygrométrie ou très chauds, il peut être nécessaire de prévoir un pare-
vapeur. Ce pare-vapeur devra être disposé sur le support avant exécution de la chape ou avant mise
en place de l'isolant dans le cas de chape flottante.
Ce pare-vapeur n'est pas nécessaire dans le cas où l'isolant comporte un pare-vapeur incorporé.
Couche d'étanchéité :
Dans le cas d'exécution de chapes sur dallage béton sur terre-plein, dans des locaux intérieurs dans
lesquels aucune humidité ne peut être tolérée, les dispositions doivent être prises pour éviter toute
remontée d'humidité.
Dans le cas général, une couche anti capillarité a été mise en place sous le dallage béton, et aucune
disposition particulière à prendre.
Dans le cas où aucune couche d'étanchéité sous le dallage n'a été mise en place, ou si la couche
d'étanchéité mise en place n'est pas efficace, lřEntrepreneur devra prendre des dispositions en
conséquence. Il devra être mis en place sur le support, et en fonction des conditions rencontrées,
soit :
- un film plastique d'une épaisseur minimale de 150 microns, soudé aux joints avec relevé
contre les parois verticales
- une couche d'étanchéité en produits hydrocarbonés, constituée par une couche d'EAC et une
couche de feutre bitumé 36 S soudée à chaud, avec relevé contre les parois verticales
- Soit un Système d'Etanchéité Liquide conforme aux spécifications des règles professionnelles
S.E.L. et faisant obligatoirement lřobjet dřun avis Technique en cours de validité
Les produits seront préparés avec les outils mécaniques recommandés par le fabricant et mis en
œuvre selon ses recommandations.
Lřétanchéité en sous-face de carrelage se retournera sur les murs périphériques.
Le scellement des carrelages et lřexécution des joints feront appel aux produits compatibles
recommandés par le fabricant du produit dřétanchéité.
Les carrelages de sol scellés devront être mis en œuvre d'une manière conforme aux prescriptions du
DTU 52.1, chapitres 4 - 5 - 6 et 7.
Selon le cas, la pose se fera « en adhérence » ou « désolidarisée » : La couche de désolidarisation
est constituée soit d'une feuille de polyéthylène de 150 microns, soit d'un feutre de type 36 S, ou
S.E.L. soit encore d'un lit de sable de 1 cm.
carrelage devra être un joint souple en produit pâteux. La pose et le scellement des siphons et des
caniveaux de sols en parfaite coordination avec le plombier.
Dans le cas où des revêtements carrelage seront à poser au droit des joints de dilatation, les
dispositions adaptées proposées par lřEntrepreneur seront exécutées. Quelle que soit la solution
adoptée, les joints dans les revêtements de sols devront être étanches aux eaux de lavage.
Les couvre-joints au droit des jonctions de sols de natures différentes seront soigneusement coupés
et ajustés dans la feuillure de l'huisserie ou du bâti. Ils seront obligatoirement disposés dans l'axe de
l'épaisseur de la porte.
Ils seront fixés par vis à tête fraisée, ces vis disposées dans l'axe du couvre-joint à espacement
régulier. Les têtes de vis seront toujours en métal de même aspect et traitement que le couvre-joint.
Les ouvrages particuliers, paillasses; trappes de visite de baignoires encastrées etc. devront être
réalisés en conformité avec les prescriptions du chapitre IV du DTU 55.
La protection des ouvrages contre les chocs et les rayures pendant les travaux jusqu'à la date de leur
réception.
isolants, etc.). En outre, il doit, avant pose du revêtement, satisfaire aux conditions de planéité,
d'aplomb et d'équerrage qui régissent le support vertical.
Les matériaux utilisés pour les plinthes doivent répondre aux prescriptions du DTU 52.1.
Sauf exigences réglementaires ou prescriptions particulières du marché, les plinthes sont droites à
bord rond dans la gamme du carrelage. Les joints des plinthes doivent se raccorder avec les joints du
sol.
Les plinthes sont généralement posées collées. En cas de pose scellée de plinthe, les supports à
base de plâtre sont exclus. Le mortier de pose est le même que celui employé pour un revêtement de
sol de même nature. Il doit avoir une épaisseur d'environ 1 cm.
Le remplissage des joints est exécuté conformément au paragraphe 4.3.2 du DTU 52.1.
Dans les sanitaires et douches, il nřest pas prévu de plinthes, le revêtement mural venant au niveau
du sol.
Le sol doit permettre un rebond régulier et uniforme de la balle. La tolérance maximale de 3 mm pour
3 mètres ou un dénivelé maximum de 10 mm ne doit en aucun cas être dépassée, conformément aux
recommandations de la Fédération Française de Squash.
Il ne doit pas présenter de creux ou de joints ouverts supérieurs à 2 mm de large et 0,25 mm de
hauteur.
L'intersection entre les parois latérales et le sol ne doit pas avoir de joint ouvert supérieur à 10 mm. La
planéité du support sera contrôlée avant toute application, elle sera de 2 mm sous la règle de 2
mètres.
Tous les marquages seront effectués de façon régulière (droits) en rouge vif et avec une largeur de 5
cm.
9.2.8 Entretien
Pour chaque revêtement de sol et de mur, lřEntrepreneur remettra au Maître dřOuvrage, à la
réception, une notice détaillée concernant l'entretien avec la liste des produits à employer et les
moyens pour détacher ou réparer la détérioration accidentelle de chaque revêtement.
9.3 Peinture
Autres documents :
- Directive européenne 99/13 du 11 Mars 1999 relative aux émissions de COV due à lřutilisation
des solvants, qui impose des valeurs limites pour les émissions canalisées et diffuses de COV
et des obligations particulières concernant les solvants les plus toxiques
- Prescriptions formulées dans les notices de pose des fabricants.
9.3.2 Généralités
L'Entrepreneur devra réaliser tous les travaux de peinture ainsi que tous les travaux préparatoires
nécessaires pour lui permettre de livrer les locaux et les extérieurs entièrement finis dans les règles
de l'Art.
Les revêtements seront adaptés à la nature du subjectile.
Le choix des couleurs des locaux sera étudié en fonction de la nature des activités qui sřy déroulent.
Elles contribueront à renforcer le sentiment de convivialité dans les espaces récréatifs (nature des
matériaux, couleurs, etc.) et de restauration, à favoriser le dynamisme physique dans les espaces de
sport et la relaxation dans les unités dřhébergement.
Le choix de couleur visera aussi à offrir à une bonne signalétique (sécurité, marquer les différents
services etc..) et faciliter lřorientation.
L'Entrepreneur devra prendre toutes dispositions pour respecter la règlementation du travail, de la
sécurité et de la salubrité, notamment lors de l'exécution de peinture au pistolet ou lors de l'emploi des
produits portant des étiquettes aux teintes conventionnelles.
LřEntrepreneur réalisera des surfaces témoins nécessaires pour permettre le choix définitif des teintes
et de l'aspect final des différentes peintures.
Les surfaces témoins seront exécutées en fonction des subjectiles des différents types de locaux et
des teintes choisies. Leur nombre et leur superficie seront déterminés par le Maître dřOuvrage. Elles
devront obligatoirement être traitées avec les produits et les procédés prescrits pour chaque système.
L'Entrepreneur devra procéder à toute retouche et mise au point jusqu'à l'accord définitif du Maître
dřOuvrage.
Le Maître dřOuvrage pourra demander à lřEntrepreneur des études et essais de polychromie. Cette
clause nřentraîne pas de supplément sur le prix forfaitaire quelles que soient les teintes choisies et le
nombre. Les essais pourront être renouvelés autant de fois que nécessaire.
Aucun supplément de prix ne pourra être demandé pour lřemploi de telle ou telle autre teinte, ainsi
que pour lřexécution de plusieurs teintes sur les parois dřun même local, réchampissage ou autres.
Les échantillons et surfaces témoins retenus définitivement par le Maître dřOuvrage seront conservés
jusqu'à la réception. Ils auront valeur d'étalon et d'engagement auxquels l'Entrepreneur se
conformera.
Il est clairement entendu que lřachat des produits ainsi que l'exécution des travaux ne peut se faire
qu'après acceptation des surfaces de référence par le Maître dřOuvrage.
Les peintures et produits employés devront toujours être d'une marque hautement réputée et soumis
à l'agrément du Maître dřOuvrage avant toute mise en œuvre.
Ces produits devront répondre aux prescriptions du DTU 59.1. Les matières premières et semi-
produits entrant dans la composition des peintures, vernis et produits connexes seront conformes aux
normes NF T 30-608, et NF T 36-005 pour leur classification, ou équivalentes. Les liants, pigments,
matières de charges, solvants et diluants, siccatifs, et adjuvants auront une qualité conforme aux
spécifications de la norme NF P 74-201.
La sélection portera sur des matériaux sains et à faible impact sur lřenvironnement, sans COV ni
métaux lourds, en particulier le cadmium et le plomb; phtalates et hydrocarbures polycycliques en
quantités très limitées.
Toutes les peintures, vernis et lasures devront disposer de la labellisation « NF-Environnement » ou
équivalent, ou respecteront les objectifs de la directive 2004-42/CE relative à la réduction des
émissions de composés organiques volatils (COV). Pour certaines applications intérieures, des
peintures minérales sans COV seront privilégiées.
Les peintures utilisées dans les cuisines seront de type « alimentaire ».
Les produits proviendront exclusivement dřusines, de fabricants ou de fournisseurs agréés par le
Maître dřOuvrage.
LřEntrepreneur soumettra avant le commencement des travaux au Maître dřOuvrage pour agrément,
la liste des produits quřil envisage dřutiliser et fournira toutes justifications sur l'origine des produits
ainsi que les garanties. Le Maître dřOuvrage se réserve le droit de refuser les produits qui ne
correspondraient pas aux conditions et prescriptions de ce document.
Dans le cas dřemploi de produits spéciaux ou de produits nécessitant une mise en œuvre particulière,
le Maître dřOuvrage se réserve le droit dřexiger de lřEntrepreneur de solliciter lřassistance technique
du fournisseur du produit concerné.
Le Maître dřOuvrage se réserve le droit dřeffectuer des analyses, par un laboratoire dřessais, aux frais
de lŘEntrepreneur afin de vérifier leur provenance en cas de doute sur lřorigine des produits.
Dans le cas où l'analyse aurait révélé l'emploi de matériaux interdits ou de produits de qualité
inférieure à celle prescrite, la peinture sera rigoureusement refusée et éventuellement refaite par
l'Entrepreneur.
Sur les emballages, des marques distinctives doivent permettre l'identification du produit afin de
déterminer les précautions particulières à prendre pendant son transport et en cours de manipulation.
Les types d'étiquettes doivent être conformes aux normes et à la législation en vigueur et comporter
au moins les caractéristiques suivantes :
- l'identification du fabricant ou du responsable de la mise sur le marché
- la marque du produit
- La classification (suivant la norme NF T 36-005)
- la certification
- le domaine d'emploi ou de destination
- la référence à la fiche descriptive
- une contenance en litres ou kilogrammes
- le diluant à utiliser identifiable par l'utilisateur
- la date de fabrication
- la consommation normalisée rapportée au mètre carré ou rendement en surface
- les conditions de stockage
L'Entrepreneur est responsable du choix des produits et de leurs marques. Ce choix est fait suivant
lřaptitude à la fonction des produits selon la protection ou lřétat de finition recherché et la compatibilité
avec les supports. LřEntrepreneur devra également tenir compte dans le choix des produits, des
atmosphères intérieures particulières rencontrées (humides, agressives, etc.) sur le chantier.
LřEntrepreneur prendra en outre la responsabilité des critères dřaptitude à lřemploi des produits quřil
confectionne sur le chantier.
Aucun dénuancement sur une même face ne sera toléré. L'Entrepreneur doit donc prévoir à cette fin
une livraison par lot judicieusement adapté afin de ne pas avoir à peindre une même face avec des
produits provenant de deux lots différents.
Les peintures ainsi que les produits pour rebouchage et enduisage devront être choisis en fonction de
lřexposition des surfaces extérieures et intérieures, exposition en atmosphère agressive, etc.
Les peintures ainsi que les produits pour rebouchage et enduisage devront être compatibles avec le
subjectile et compatibles entre eux. Il sera fait usage exclusivement d'enduits agréés par le C.S.T.B.
Les ouvrages de peinture, vernis, enduits et préparations assimilées ne sont exécutés que sur des
subjectiles propres et dépoussiérés, répondant aux prescriptions les concernant.
Ils ne sont jamais exécutés en atmosphère susceptible de donner lieu à des condensations, ni sur des
subjectiles gelés ou surchauffés, ni non plus, de façon générale, dans des conditions activant
anormalement le séchage (vent, soleil, etc.).
Certains produits nécessitent des conditions particulières d'application plus contraignantes, celles-ci
font alors l'objet d'une mention particulière dans la fiche technique du produit établie par le fabricant.
Subjectile plâtre :
- Égrenage exécuté à sec à lřaide dřun couteau à enduire. L'égrenage doit être suivi d'un
passage à la brosse dure avant enduisage sur éléments de plâtre lisse et ouvrages en staff
- Une couche d'impression durcissante et pénétrante doit être appliquée avant l'exécution des
travaux d'enduit, de rebouchage, de peinture
- Rebouchage exécuté avec mastic ou enduit compatible avec le support et les produits de
peinture à appliquer. Ce rebouchage une fois sec et dur sera suivi dřun ponçage complété par
un époussetage
Les enduits devront recouvrir exactement et complètement les surfaces sur lesquelles ils seront
appliqués. Tous les pores et les cavités seront remplis et devront présenter un aspect uniformément
lisse. Tous les enduits seront repassés autant de fois que nécessaire pour obtenir une planéité
parfaite.
Subjectile bois :
- Brossage à sec à la brosse dure suivi dřun ponçage exécuté à sec au papier de verre pour
éliminer toutes les échardes et rugosité du bois
- Epoussetage
- Imprégnation ou impression type micro poreuse ou isolante ou hydrofuge ou décorative ou
pour bois à vernir. Elle sřexécutera avec un produit adapté à la destination finale du bois
- Masticage exécuté à lřaide de mastic pour rectifier les défauts dřaspect avant peinture ou
vernissage
Subjectile métallique :
Sur métaux non ferreux :
- Dégraissage à lřaide de solvant chloré ou aromatique
- Décapage effectué avec un abrasif approprié suivi dřun lavage et dřun essuyage soigné
- Couche primaire réactive : doit contenir des pigments déliant et des éléments entrant en
combinaison avec le support métallique pour assurer lřaccrochage du système de peinture
Sur métaux ferreux :
- Décapage
- Couche primaire : doit contenir des pigments inhibiteurs de corrosion, et être compatible avec
la couche de recouvrement
Subjectile en PVC
- Brossage et grattage de toutes traces de chantier
- Couche primaire réactive contenant des pigments déliant et des éléments entrant en
combinaison avec le support PVC pour assurer lřaccrochage du système de peinture
Lřapplication des peintures sera faite à la brosse, au pistolet pneumatique ou au rouleau. Le choix de
la méthode d'application sera arrêté en fonction du subjectile, de l'état de finition recherché et des
caractéristiques du produit de peinture.
Avant lřapplication de toute nouvelle couche, une révision sera faite, les gouttes et coulures grattées,
toutes irrégularités effacées par ponçage ou autre.
Une couche ne devra être appliquée quřaprès séchage complet de la couche précédente.
Chaque couche ne sera commencée que sur lřautorisation du Maitre de lřOuvrage.
La peinture de chaque couche doit être correctement croisée.
Pour les travaux de finition A (voir définition ci-après en fonction du subjectile), il y a lieu de prévoir
une vérification et éventuellement une retouche de l'état de surface après enduit de la couche
intermédiaire. Cette opération, appelée révision, peut consister si nécessaire en une application
localisée d'enduit ou de mastic, suivie d'un ponçage et d'un époussetage. Elle nécessite des
retouches locales des parties révisées, seulement dans le cas d'une révision après couche
intermédiaire.
La couche d'impression sur menuiserie bois sera exécutée avant la pose de ces ouvrages. Toutes les
parties en contact avec la maçonnerie recevront une couche d'impression.
Protections et rechampissages :
LřEntrepreneur devra assurer la protection des surfaces qui pourraient être tachées, attaquées ou
détériorées (revêtements de sols carrelés et sols souples, appareils sanitaires ou électriques,
quincaillerie etc.).
Tous les ouvrages seront exécutés en parfait rechampissage des éléments non peints, revêtements
des faïences, verres, appareils sanitaires, aluminium, etc.
LřEntrepreneur restera responsable des dégâts occasionnés par le manque de soins de ses ouvriers.
Il devra obligatoirement mettre en œuvre des protections en dur sous les roues des échafaudages
roulants, et pour le stockage des bidons des produits utilisés.
Les revêtements de sols carrelés, et plus particulièrement les carrelages dépolis, seront protégés
pendant les travaux et lřEntrepreneur restera responsable de toutes traces et taches indélébiles qui
entraîneraient la nécessité de remplacer les sols endommagés, ainsi que tous les ouvrages annexes
qui en découleront.
Peinture en plafond :
Mise en œuvre dřune peinture mate à base de résines acryliques en phase aqueuse.
La finition sera de type A, au sens du DTU 59.1 et dřaspect mat.
Peinture intumescente :
Mise en œuvre dřune peinture intumescente sur les poteaux métalliques porteurs ainsi que sur les
escaliers métalliques afin dřobtenir un degré SF1H (A justifier par un PV de résistance au feu).
Aspect satiné moyen et qualité de finition soignée.
2
La planéité finale est satisfaisante. Il aura été procédé aux travaux préparatoires jugés nécessaires. En extérieur sur
maçonneries, les travaux de ragréage éventuels ne sont pas du ressort du peintre. L'aspect d'ensemble est uniforme, soit
légèrement poché, soit lisse. Le rechampissage ne présente pas d'irrégularités (ni détrempe, ni saignement, ni remontées).
3
Le film de peinture couvre le subjectile. Il lui apporte un coloris, mais l'état de finition reflète celui du subjectile. La finition C est
d'aspect poché.
9.4.1 Normes
DTU 39 P1-1 Travaux de bâtiment - Travaux de vitrerie-miroiterie - Partie 1-1 : Cahier des
clauses techniques (Indice de classement : P78-201-1-1)
DTU 39 P1-2 Travaux de bâtiment - Travaux de vitrerie-miroiterie - Partie 1-2 : Critères
généraux de choix des matériaux (CGM) (Indice de classement : P78-201-1-2)
NF DTU 39 P2 Travaux de bâtiment - Travaux de vitrerie-miroiterie - Partie 2 : Cahier des
clauses spéciales (CCS) (Indice de classement : P78-201-2)
NF DTU 39 P3 Travaux de bâtiment - Travaux de vitrerie-miroiterie - Partie 3 : Mémento calculs
des contraintes thermiques (Indice de classement : P78-201-3)
NF DTU 39 P4 Travaux de bâtiment - Travaux de vitrerie-miroiterie - Partie 4 : Mémento calculs
pour le dimensionnement des vitrages (Indice de classement : P78-201-4)
NF EN 1279 Verre dans la construction - Vitrage isolant préfabriqué scellé - Partie 5 :
évaluation de la conformité
NF EN 15434 Verre dans la construction - Norme de produits pour produit de collage et de
scellement structurel et/ou résistants aux rayonnements ultraviolets (utilisé pour
les vitrages extérieurs collés et/ou pour les vitrages isolants à bords exposés)
NF EN 14449 Verre dans la construction - Verre feuilleté et verre feuilleté de sécurité -
Évaluation de la conformité/norme de produit
NF P 78-303 Verre feuilleté pour vitrage de bâtiment températures maximales et minimales
des vitrages
EN 12150 Verre dans la construction - Verre de silicate sodo-calcique de sécurité trempé
thermiquement
NF EN ISO 12543 Verre dans la construction Ŕ Verre feuilleté et verre feuilleté de sécurité
NF EN 356 Verre dans la construction - Vitrage de sécurité - Mise à essai et classification
de la résistance à l'attaque manuelle
EN 1522 Fenêtres, portes, fermetures et stores - Résistance aux balles - Prescriptions et
classification
NF EN 1063 Verre dans la construction - Vitrage de sécurité - Mise à essai et classification
de la résistance à l'attaque par balle
NF EN 572 Verre dans la construction - Produits de base : verre silicate sodo Ŕ calcique
NF P 85-530 Produits pour joints - Garnitures d'étanchéité et produits annexes pour
miroiterie-vitrerie - Mastics de bourrage oleoplastiques - Spécifications
NF P 85-550 Produits pour joints - Garnitures d'étanchéité et produits annexes pour
miroiterie-vitrerie. Mastics en bandes préformées - Spécifications
NF EN ISO 11600 Construction immobilière ŕ Produits pour joints ŕ Classification et exigences
pour les mastics
NF P 78-331 Mastic à lřhuile de lin
NF P 85-560 Produits pour joints - Garnitures d'étanchéité et produits annexes pour
miroiterie-vitrerie - Fonds de joints en matériaux alvéolaires souples -
Spécifications
Cahier du CSTB n°3242 - Conditions climatiques à considérer pour le calcul des
NF EN 12365 Quincaillerie pour le bâtiment - Profilés d'étanchéité de vitrage et entre ouvrant
et dormant pour portes, fenêtres, fermetures et façades rideaux - Partie 4 :
méthode d'essai pour déterminer la reprise élastique après vieillissement
NF P 25-351 Fermetures pour baies extérieures équipées de fenêtres - Caractéristiques
mécaniques
NF P 25-352 Fermetures pour baies extérieures équipées de fenêtres - Spécifications
techniques
NF P 25-450 Fermetures - Fermetures pour baies extérieures équipées de fenêtres -
Définition des performances associées aux rôles
NF P 26-101 Serrures - Définitions - Classification - Désignation
9.4.2 Vitrage
9.4.2.1 Généralités
Dans tous les espaces climatisés, fenêtres, portes et parois vitrées seront munies dřun double vitrage,
dont les caractéristiques (nature et dimensions) seront déterminées par lřétude thermique qui sera
développée par lřEntrepreneur, mais aussi par la conformité aux exigences acoustiques, de sureté et
de fonctionnalités (vitrage sécurit, anti effraction ou autres).
L'Entrepreneur devra fournir au Maître dřOuvrage une note spécifique indiquant l'ensemble des
épaisseurs de vitrages utilisés. Cette note comprendra, pour chaque châssis, l'ensemble des
paramètres, calculs et éléments justificatifs ayant servi à déterminer l'épaisseur du vitrage.
Eu égard aux performances élevées que le Maitre de lřOuvrage voudrait atteindre, le double vitrage
devra être probablement de type isolant, peu émissif, avec protection solaire renforcée, à condition
que les revêtements nřaffectent pas la qualité de la vision vers lřextérieur ainsi que lřéclairement
naturel (une teinte neutre sera par conséquent souhaitable).
Partout où cela est nécessaire et afin d'assurer la protection des personnes un vitrage de sécurité
sera mis en œuvre. Les normes EN 12150 et EN 12543-2 précisent les conditions d'application du
vitrage de sécurité, en lřoccurrence les différentes zones d'activités humaines concernées et le type
de vitrage à appliquer.
Des vitrages antieffraction pourront être installés, partout où les conditions de sureté lřexigent.
9.4.2.2 Matériaux
Produits verriers :
Tous les verres seront de première qualité du commerce, ils devront avoir soit un avis technique avec
certificat de suivi et de marquage de l'usine fabricante, soit le label CEKAL ou équivalent garantissant
la qualité de fabrication, du point de vue thermique et acoustique, des vitrages.
Les doubles vitrages devront obligatoirement avoir un avis technique sur la qualité du sertissage.
Ils doivent être lisses, clairs ou dřune teinte uniforme (selon recommandation de lřétude thermique),
exempts de tous défauts marquants. Tout verre irisé, brûlé présentant des bulles ou un quelconque
défaut sera refusé.
Le Maître dřOuvrage se réserve le droit de refuser et faire déposer tous les vitrages qui ne
rempliraient pas les conditions exigées.
Lřensemble des produits verriers devra bénéficier dřune garantie de 10 ans. Pour les vitrages doubles,
notamment, cette garantie couvrira tous les défauts de condensation ou poussières dans lřespace
interstitiel ainsi que de teinte. La garantie des mastics employés sera dřau moins cinq ans.
Afin de limiter les différences d'aspect sur un même ouvrage en construction, il est recommandé
d'approvisionner les produits verriers issus d'une même campagne de production (source et nature
des composants).
Les matériaux composant les vitrages simples ou isolants doivent être compatibles avec les
températures pouvant être rencontrées en situation, notamment les écarts de température entre
lřintérieur et lřextérieur. Il convient de vérifier par ailleurs les tolérances thermiques des systèmes de
scellement.
Les vitrages des menuiseries intérieures ne devront contribuer en aucun cas à affaiblir les qualités
phoniques et thermiques des locaux qu'ils séparent, ni à en abaisser les niveaux de protection
incendie ou anti-intrusion.
Vitrages isolants :
Si le vitrage isolant est choisi, il devra être conforme aux exigences de la NF EN 1279. Il bénéficiera
obligatoirement dřun Avis Technique.
Sauf spécification contraire, le produit de scellement extérieur sera en silicone. Son niveau de
résistance, notamment aux UV décrit par la norme NF EN 15434, devra être compatible avec les
conditions climatiques locales.
Les vitrages isolants sont obligatoirement posés en feuillure, drainés vers l'extérieur. Le chapitre 7 du
DTU 39, "conditions générales d'emploi et mise en œuvre des vitrages isolants faisant l'objet d'un avis
technique" apportent toutes les précisions sur l'utilisation des vitrages isolants dans le bâtiment.
Vitrages de sécurité :
Les vitrages de sécurité sont principalement définis par leur classement suivant la norme EN 12600,
qui traduit une aptitude à résister à un certain impact et/ou à ne pas produire des éclats blessants.
Pratiquement, le verre feuilleté et le verre trempé sont recommandés.
Alors que le vitrage feuilleté sera prescrit pour sa résistance à la perforation en cas de choc,
l'adhérence du verre sur l'intercalaire plastique en cas de bris, et pour éviter le risque de chute dans le
vide, le vitrage trempé sera prescrit pour sa résistance mécanique et lorsque la sécurité consiste
seulement à éviter le risque de coupures.
La norme NBN S 23-002 et le Mémento Sécurité du DTU 39, précise les conditions pour lesquels le
vitrage de sécurité est exigé.
Les vitrages feuilletés doivent être conformes aux normes NF EN ISO 12543, et NF EN 14449, NF P
78-303. Ils bénéficieront obligatoirement dřun avis technique valide.
Les verres feuilletés étant sensibles aux températures supérieures à 60 °C, une attention particulière
sera portée aux conditions dřexposition climatique (voir recommandations du Cahier du CSTB
n°3242).
En tout état de cause, il y a lieu par ailleurs de s'assurer auprès du fabricant de l'aptitude aux
fonctions visées pour les vitrages feuilletés utilisés (sens du choc, température de service, exposition
aux UV, possibilité de bords exposés, etc.).
Les vitrages feuilletés sont posés en feuillure drainée. L'emploi de mastic à l'huile de lin en garniture
d'étanchéité est interdit. Dans le cas où le chant du vitrage peut se trouver en contact avec une
garniture d'étanchéité ou un produit utilisé pour le collage des verres, la compatibilité de ceux-ci avec
l'intercalaire doit être justifiée.
Les verres trempés seront conformes aux exigences de la norme EN 12600 en fonction du risque.
Vitrage anti- effraction et balistique
En fonction des conclusions de lřétude de danger que lřEntrepreneur devra réaliser et des dispositions
architecturales et technologiques préconisés, des vitrages anti-effraction et anti-vandalisme pourront
être mis en place. Ils sont testés suivant la NF EN 356, suivant le niveau de risque. Pour assurer cette
protection, les produits verriers ainsi classés doivent être installés dans un châssis qui présente une
résistance appropriée aux attaques.
Des vitrages balistiques pourront être exigés pour tous les bâtiments exposés à des risques de tirs à
arme à feu. Ils seront obligatoires pour les postes de gardes et les guérites. Ils devront avoir la classe
de résistance balistique requise par la norme EN 1522 (vraisemblablement niveau FB6) en fonction du
risque encouru.
Ils sont testés suivant la NF EN 1063. Pour assurer cette protection, les produits verriers classés
doivent être installés dans un châssis qui doit également être classé par essai.
Les systèmes (vitrage et châssis) anti-effraction et balistique bénéficieront obligatoirement dřun Avis
technique valide. Par ailleurs, lřEntrepreneur apportera tous les justificatifs nécessaires pour le choix
de la classe de résistance de ces produits.
Vitrages dépolis :
Les vitrages dépolis par procédé acide industriel ont des caractéristiques mécaniques sous
sollicitations climatiques ou de choc identiques à celle d'un vitrage selon NF EN 572.
9.4.3 Quincaillerie
Les articles de quincaillerie de toute nature seront des articles du commerce de première qualité.
Ils devront être soumis à lřagrément du Maître dřOuvrage. Toutes les pièces de quincaillerie, à
lřexception de celles qui sont en laiton poli ou chromé, seront en acier inox ou galvanisé à chaud ou
cadmié. Les dimensions, le nombre et le mode de fixation des quincailleries doivent être choisis en
fonction des efforts qui les sollicitent.
Les ferme-portes seront adaptés au type dřutilisation des portes quřils équipent (usage intensif,
modéré, portes coupe-feu, etc.) de marque reconnue, conformes à la NF de modèles anti-vandalisme.
De manière générale, et sauf indications contenus dans le CCTP, les articles de quincaillerie des
différents ouvrages de menuiserie recevront une finition laquée de teinte assortie aux menuiseries.
LřEntrepreneur devra prendre en compte les exigences dřaccessibilité des handicapés.
Les portes seront équipées de serrures de sûreté à cylindre européen avec système « sřentrouvrant »
pour chacune des deux parties. Les clés seront fournies en 3 exemplaires réunies par trousseau
étiqueté avec repères des portes auxquelles elles correspondent et repères sur un plan fourni avant la
Réception Provisoire. L'ensemble des serrures de sûreté sera soumis à un organigramme général de
mise en combinaison avec passes partiels et passe général. L'Entrepreneur est responsable de
l'établissement de l'organigramme.
LřEntrepreneur devra assurer la mise en place de serrures provisoires de chantier le temps des
travaux, sur ses installations si nécessaire, et la mise en place des cylindres définitifs en fin de
travaux.
La pose des quincailleries courantes se fait généralement à l'aide de vis. L'emploi de fausses vis pour
la fixation d'articles non soumis à efforts peut être envisagé si le CCTP le prévoit.
Avant pose, les pièces mobiles des articles de quincaillerie sont lubrifiées. Cette prescription ne
s'applique qu'à des articles en acier ou alliage. Certains articles, en matière plastique entre autres,
sont détruits par une graisse ou une huile. D'autres sont conçus pour ne pas être graissés (métaux
autolubrifiants). Il convient de se conformer aux prescriptions du fabricant.
La quincaillerie est posée selon les prescriptions du DTU.
Les articles spéciaux de quincailleries tels que systèmes de suspension de fenêtre à guillotine,
équipements pour menuiserie coulissante, pivotante, basculante, système articulé sur biellette, ferrure
de châssis oscillo-battant, « charnières de meubles », etc., sont posés selon les spécifications des
fabricants.
10 MOBILIER ET SIGNALETIQUE
10.1 Normes et réglementations
NF EN 14073-2 Mobilier de bureau - Meubles de rangement - Partie 2 : exigences de sécurité
NF EN 71-3 Sécurité des jouets - Partie 3 : migration de certains éléments
NF EN 527 1-2-3 Mobilier de bureau - Tables de travail de bureau
EN 1023 1/2/3 Mobilier de bureau - Cloisons
EN 1335 1/2/3 Mobilier de bureau - Sièges de travail
EN 13761 Mobilier de bureau - Sièges visiteurs
Guides :
INRS - Brochure ED 23 : "L'aménagement des bureaux. Principales données ergonomiques"
INRS Ŕ Brochure ED 773 : "Conception des lieux de travail. Obligations des maîtres d'ouvrage.
Réglementation"
Les dimensions des mobiliers décrits sont données à titre indicatif. LřEntrepreneur est autorisé à
proposer des fournitures dont les dimensions approchent au plus près la description donnée par le
Maître dřOuvrage.
La conception sera orientée vers la production dřun environnement confortable, accueillant, stimulant
ou reposant selon lřusage de lřespace. Elle devra contribuer à lřordonnancement des espaces et
favoriser la lisibilité et lřorientation, notamment grâce à lřusage de couleurs et de motifs appropriés.
LřEntrepreneur portera une attention particulière à la bonne intégration à lřenvironnement local
(architecture générale, climat, culture locale etc..) ainsi quřaux exigences fonctionnelles,
ergonomiques, esthétique, de santé, de sécurité et de cout global (appréhendé sur le cycle de vie
incluant aux couts initiaux, les coûts de maintenance ainsi que les couts indirects liés à la
productivité).
Hormis pour les espaces hautement spécialisés, le choix du mobilier devra être dicté par des
impératifs de flexibilité et dřévolutivité capable dřassurer une pérennité dřusage en cas de
changements dans lřaménagement des espaces.
Afin de faciliter les opérations de maintenance et de réparation, lřEntrepreneur devra limiter le nombre
de fournisseurs quřil choisira parmi les plus renommés, ainsi que les gammes de mobilier au sein dřun
même fournisseur.
Afin de garantir une pérennité et une flexibilité dans lřusage du mobilier, on retiendra les critères de
choix suivants :
- Couleurs et design sobre (indémodable)
- Dimension standard (possibilités dřadaptation)
- Mobilier réparable (disponibilité de pièces de rechanges)
- Facile dřentretien
- Meuble de construction simple et solide (peu de pièces et de matériaux différents)
LřEntrepreneur aura à sa charge toutes adaptations techniques des mobiliers, local par local, selon les
directives du Maître dřOuvrage et, lorsque cela sřavère nécessaire, la conception même des mobiliers,
notamment ceux qui sont fixes. Il étudiera dans le détail leur conception, la sélection des matériaux,
leurs spécifications, la coordination de matière et couleur, lřassemblage etc. Il dessinera les plans
dřexécution des détails de toutes les pièces nécessaires à leur réalisation et effectuera les calculs
utiles en respectant les normes techniques et de sécurité.
LřEntrepreneur identifiera les éléments ou partie méritant prototype, ouvrage témoin, premier de série
etc.
LřEntrepreneur fournira une description détaillée des équipements, matériels et accessoires
éventuels, incluant les performances (bruit, consommations en électricité, en eau, récupération
dřénergie etc.…) et toute information utile pour guider le choix du Maître dřOuvrage.
LřEntrepreneur fournira des notices descriptives décrivant la prise en compte du contexte de livraison,
du transfert des ouvrages réalisés, du stockage et du montage sur place.
10.3 Echantillons
LřEntrepreneur sera tenu de fournir une documentation technique complète avec photos et
échantillons des matériaux proposés. Le Maître dřOuvrage se réserve le droit de demander des
échantillons complémentaires ou un exemplaire du produit proposé à titre dřéchantillon. Ces
échantillons seront conservés jusquřà la fin des travaux pour comparaison avec les prestations mises
en œuvre. Dans le cas où les prestations ne correspondraient pas aux échantillons, le Maître
dřOuvrage aura la faculté dřexiger la fourniture des prestations prévues par le C.C.T.P. sans que
lřEntrepreneur puisse prétendre à une modification de son prix.
10.5 Garantie
Tout le mobilier sera garanti 05 ans à dater de la date de réception. Pendant cette période tout
élément ou partie de fourniture qui serait reconnu défectueux devra être remplacé, modifié, ou réparé
par lřEntrepreneur à ses frais.
Par ailleurs, lřEntrepreneur garantit la disponibilité des pièces de rechange (comme les charnières et
les roues) ou de pièces équivalentes à fonction similaire pendant au moins 10 ans après la livraison
du produit.
Le délai de garantie des installations et des matériels est fixé par type dřappareil à compter du jour de
la mise en service suivant la nature des équipements. Elle comprend :
la main d'œuvre
le déplacement
les pièces détachées
le remplacement en cas dřimpossibilité de fonctionnement
Tous les matériels posés par le titulaire, y compris les matériels mécaniques et électriques seront
garantis contre tout vice de matière et de fabrication, pendant une durée de 2 ans à compter du jour
de la Réception Provisoire.
Les mobiliers proposés doivent être robustes, fonctionnels, en harmonie les uns avec les autres
quřune qualité de fabrication et de finition irréprochable. Ils doivent être neufs, sans défaut,
parfaitement adaptés à leur usage. Sauf indication contraire, ils correspondent à une gamme courante
pour un établissement public.
Le mobilier doit satisfaire aux prescriptions des normes en vigueur, applicables en Algérie et en
Europe, en particulier à celles relatives à la sécurité des personnes, à lřhygiène, à la santé et aux
règlements de la médecine du travail (en cas de conflit les plus exigeantes prévaudront).
10.6.1 Sécurité
La sécurité sřimpose dans tous les cas. Il convient notamment de prendre en compte :
- la sécurité physique (stabilité dřun meuble)
- la sécurité électrique (bonne isolation des câbles)
- la sécurité par le choix des matériaux et des produits (comportement au feu par exemple)
10.6.2 Santé
LřEntrepreneur devra sřassurer que la réglementation relative à la sécurité des personnes, à lřhygiène
et à la santé ainsi que les règlements de la médecine du travail ont bien été pris en compte dans ses
études.
Les mobiliers doivent être exempts de substances dangereuses tels que les produits de finition de
substances à base de cadmium, plomb, chrome VI, mercure antimoine Baryum, sélénium ou arsenic,
ou nécessitant lřutilisation de ces éléments (norme NF EN 71-3).
10.6.3 Durabilité
Les mobiliers et matériels doivent avoir une durée de vie en rapport avec une utilisation normale; cela
implique le respect des essais normalisés ou des tests.
10.6.5 Qualité
La qualité du produit est également un critère de choix fondamental ; elle intègre non seulement les
cinq spécifications précédentes mais aussi lřensemble des valeurs associées au produit telles que la
valeur dřusage (appréciation objective de son utilité : pratique, facile à entretenir, réparable, bien
adapté à sa fonction), valeur dřestime (appréciation subjective de la satisfaction quřil procure :
esthétique), la valeur dřintérêt collectif (hygiène, santé, environnement, protection contre le bruit).
10.6.6 Commodité
Lřintégration dans lřenvironnement rendant aisés les déplacements et les aménagements dřinstallation
est un critère majeur de choix du mobilier.
10.6.8 Maintenance
Le mobilier doit être facilement nettoyable. Lřentretien du meuble ne doit pas nécessiter dans la
mesure du possible lřutilisation de solvants organiques. Les propositions doivent prendre en compte
les contraintes de nettoyage quotidien, et du nettoyage à grande eau (sièges empilables, sièges que
lřon peut positionner sur les tables, mobilier léger, matière facile dřentretien pour les sièges, les tables
et les piétements, etc.).
panneaux comprenant du plastique ou de la résine synthétique ne doivent pas être séparables (Label
NF ameublement).
LřEntrepreneur devra fournir la preuve du respect des normes applicables et celles des spécifications
requises au moyen de procès verbaux établis par un laboratoire agréé et ou les labels tels que « NF
environnement » « NF Bureau Sécurité Confortique » etc.
Les appareils électriques seront choisis parmi ceux présentant les meilleures performances
énergétiques. De même, les équipements utilisant de lřeau devront présenter les plus faibles
consommations.
Les panneaux de particules utilisés pour la fabrication des tables & meubles de rangement devront
être :
Soit certifiés CTB-S ou conformes aux prescriptions CTB-S
Soit les panneaux travaillants (plans de travail, étagères, portes…) sont classés P4 selon la
norme NF EN 312-4, avec une performance complémentaire de résistance à lřarrachement de
vis en parement supérieure ou égale à 75daN (selon NF B 51-260). Les panneaux non
travaillants sont classés P2 ; cette conformité étant prouvée par un laboratoire accrédité.
Les panneaux de particules, panneaux de fibres, multiplis, agglomérés moulés etc., doivent avoir une
teneur limitée en formaldéhyde (classement E1 ou équivalent prouvé par un laboratoire accrédité).
Les panneaux mélaminés ou stratifié utilisés pour la fabrication de plateaux de tables de bureau
seront testés selon les critères de la norme XP D 60050. En particulier la résistance aux chocs (chute
d'une bille de 500g à une hauteur de 50cm), à l'abrasion (150 tour), à la rayure (1,5 N), et la tenue aux
produits d'entretien (détergent, vernis à ongle, éosine), bureautiques (encres de stylo à bille, de stylo à
plume, de feutre indélébile) et alimentaires (café, etc.). La norme NF Bureau Sécurité Confortique
atteste de cette conformité.
A chaque fois que cela est nécessaire, les dimensions applicables aux tables & plans de travail
adaptés aux fauteuils roulants seront utilisées (normes NF P 91201).
Les meubles doivent répondre aux exigences de stabilité de la norme NF EN 14749, les meubles à
roulettes à la norme, NF EN 14074, les tables, à la norme NF EN 15372 notamment.
Les finitions des meubles doivent répondre aux exigences normatives NF D 60050, NF EN 438-1, NF
EN 438-3, NF EN 14322. Elles doivent notamment offrir une bonne stabilité des teintes et tenue à la
lumière, conserver dans le temps la brillance, résister aux températures ainsi quřaux rayures et
taches.
Les sièges de travail seront le plus possible proches de lřensemble des normes en vigueur et plus
particulièrement les normes EN 1335 parties 1, 2 et 3 ainsi que NF EN 15373, NF EN 1728, D 61070,
NF EN 1022. Ils devront répondre aux exigences suivantes :
- Exigences ergonomiques :
o Un siège stable et efficace pour le soutien du bassin.
Les sièges fixés en rangées doivent répondre aux normes NF EN 12727 Ŕ NF D 60013 et règlement
de sécurité contre lřincendie dans les ERP du 25 juin 1980 AM 18.
La notice de montage remise par le fabricant à lřinstallateur et à lřutilisateur doit préciser
lřemplacement des points de fixation et les efforts auxquels seront soumis les supports.
Les sièges et les tables utilisés dans les zones dřaccueil doivent avoir un niveau de performance au
moins égal à « général » sur le classement dřaptitude à usage de la norme NF EN 15373 qui prévoit 3
niveaux de performances, selon les usages : léger Ŕ général Ŕ sévère.
Les sièges affectés à un usage 3 x 8 heures doivent répondre aux normes NF EN 1335 1/2/3.
Les têtière et accotoirs doivent être nettoyables, à défaut le fabricant devra proposer des housses de
protection jetables ou nettoyables.
ZONE 1 Ŕ cas général : autres que les zones 2 de proximité, 3 de contact, et 4 alimentaire.
Résistance aux caractéristiques des prescriptions 24.NFC.01 ou 25.NFC.01 ou 26.NFC.01 (résistance
à la corrosion, tenue aux produits alimentaires, aux produits domestiques et ménagers ...).
Les panneaux de particules, panneaux de fibres, etc., doivent avoir une teneur limitée en
formaldéhyde (classement E1 ou équivalent prouvé).
ZONE 2 Ŕ De proximité :
Espace accessible à lřutilisateur depuis sa position dřinstallation. En complément des prescriptions
relatives à la zone 1, les mobiliers doivent être faciles à nettoyer et ne pas comporter dřéléments qui
retiennent la poussière, les liquides. Lřensemble des composants du mobilier ne doit pas pouvoir
sřoxyder.
ZONE 3 - De contact :
Toute surface qui entre en contact avec lřutilisateur dans des conditions normales dřutilisation.
En complément des prescriptions relatives aux zones 1 et 2 et lorsquřil existe une possibilité de
contact avec lřutilisateur, seront étudiés, la migration de certains éléments selon la norme NF EN 71-
3.
ZONE 4 Ŕ Alimentaire :
Toute surface des tables de restauration, avec laquelle les denrées alimentaires viennent en contact,
de façon à éviter tout risque de contamination microbienne. En complément des prescriptions relatives
aux zones 1, 2 et 3 :
- Les matériaux doivent être inertes à lřégard des produits alimentaires (lřemploi du bois est
limité à la liste des bois autorisés.
- Toutes surfaces ainsi que leur raccordement doivent être lisses et ne doivent posséder ni
rugosités, ni anfractuosités pouvant abriter des matières organiques.
- Les assemblages doivent être conçus de manière à réduire au maximum les saillies, les
rebords et les recoins.
- Les vis, les têtes de vis et les rivets apparents sont proscrits, sauf nécessité constructive
(dans ce cas, les vis cruciformes - à tête 6 pans creux - de diamètre <3mm sont prohibés).
- Lřusage des lubrifiants nřest pas autorisé. Des dispositions doivent être prises pour empêcher
les fuites de lubrifiants dřatteindre la zone alimentaire.
Les meubles seront résistants aux chocs thermiques à chaque fois que cela est nécessaire.
Une protection contre les chocs électriques directs doit être assurée notamment par une enveloppe
rendant inaccessible les parties actives sous tension.
La protection contre les chocs électriques indirects doit être garantie. Pour cela, Les passages de
câbles, et toutes les arêtes pouvant être en contact avec les câbles sont adoucis afin de ne pas
blesser les câbles, la mise à la terre doit être assurée ainsi que la protection contre la pénétration de
liquides, une protection renforcée contre les effets thermiques, les conducteurs dřinterconnexion
doivent être reliés à demeure à leur composant etc.
Une étiquette signalétique doit indiquer la classe dřisolation, le degré de protection, la puissance maxi
admise, la tension dřalimentation, le nombre de points lumineux, prises et interrupteurs, les
précautions dřemploi (si nécessaire) etc.
Dans le cas ou une fonction dřéclairage est proposée dans le produit, le fabricant devra intégrer ou
permettre dřintégrer des sources de lumières à faible consommation dřénergie (fluo compactes ou
LED).
FAC09001-BDV-000-TEL-PHY-0001
FAC09001-BDV-000-TEL-PHY-0002
FAC09001-BDV-000-TEL-SPE-0001
FAC09001-BDV-000-TEL-SPE-0004
FAC09001-BDV-000-TEL-SPE-0006
FAC09001-BDV-000-TEL-SPE-0007
FAC09001-BDV-000-TEL-SPE-00011
FAC09001-BDV-000-TEL-SPE-00012
FAC09001-BDV-000-TEL-SPE-00015
FAC09001-BDV-000-TEL-SPE-00016
FAC09001-BDV-000-TEL-SPE-00019
FAC09001-BDV-000-TEL-SPE-00020
FAC09001-BDV-000-TEL-SPE-00021
FAC09001-BDV-000-TEL-SPE-00022