Scheherazade en Ligne
Scheherazade en Ligne
Scheherazade en Ligne
« Parmi tous les concerts que nous faisons ensemble avec l’orchestre,
nous aimons surtout les concerts pour les jeunes ».
« Aujourd’hui, avec les musiciens de l’orchestre, nous constituons une
véritable famille, unie dans notre passion pour la musique. Si je les
appelle « mes anges » c’est pour cet état d’esprit unique grâce auquel
les musiciens s’engagent sur scène avec tant de chaleur et de
profondeur. »
Myung-Whun Chung
Et ce sont bien des extraits du texte original des contes des Mille et
Une nuits que vous entendrez au concert, portés à la scène par la
comédienne Judith Chemla.
1
Auditorium de Radio France
Plan de coupe
© Radio France
2
Si l’Orchestre m’était conté
Nikolaï Rimski-Korsakov
Scheherazade
D’après les contes des Mille et Une nuits
Service pédagogique
Cécile Kauffmann-Nègre, responsable
Tél. 01 56 40 34 92, cecile.kauffmann@radiofrance.com
Pièce 10424
116, avenue du Président Kennedy
75220 Paris Cedex 16
3
Venir au concert
A votre arrivée,
présentez-vous au guichet
pour retirer vos billets et votre facture.
A noter : les sacs de classe
ne seront pas acceptés.
4
Sommaire
Écouter Scheherazade p. 13
Rimski-Korsakov en 6 œuvres p. 19
Lexique p. 20
Le concert p. 22
Myung-Whun Chung
Judith Chemla
Judith Heymann
L’Orchestre Philharmonique de Radio France
5
Nikolaï Rimski-Korsakov :
repères biographiques et artistiques
Compositeur russe
Né à Tikhvine (près de Novgorod) le 18 mars 1844
Mort à Lioubensk (près de Saint-Pétersbourg) le 21 juin 1908
« J’étais doué, et pas seulement pour la musique. J’appris à lire tout seul, sans même
m’en rendre compte, je ne sais trop comment et avec une facilité inouïe. J’avais une
excellente mémoire et retenais par cœur des pages entières des livres que me lisait ma
mère. […] Quant à la musique, je ne saurais dire que je l’aimais avec passion : je la
tolérais et j’apprenais consciencieusement à jouer du piano. Quelquefois, pour me
distraire, je chantais ou je jouais ; mais dans l’ensemble, autant que je m’en souvienne,
la musique ne me produisait point d’impression consciente forte. »
Rimski-Korsakov, cadet à
l'école navale, 1866
6
Un jeune compositeur du groupe des Cinq*(voir lexique p.19)
Son professeur de piano à Saint-Pétersbourg l’encourage à composer et c’est
entre 1860 et 1861 que Nikolaï fait ses premiers pas : un Nocturne, une Marche
funèbre, un Scherzo pour piano à quatre mains et un début de symphonie.
Rimski-Korsakov rencontre en 1861 le compositeur Mili Balakirev, brillant
autodidacte qui exerce une influence prépondérante sur les musiciens russes de
son époque.
« C'est de Balakirev que j’entendis pour la première fois qu’il était
utile de lire, de se préoccuper de sa culture générale, de s’initier
à l’histoire, aux belles lettres et à la critique, ce dont je suis fort
reconnaissant. »
En 1862, à 18 ans, il est envoyé sur le vaisseau-école Almaz (Le Diamant) pour une
mission de 3 ans à travers le monde, ce qui ne l’empêche pas de rester en
contact avec Balakirev, à qui il envoie ses compositions.
Quelques semaines après son retour en Russie, il est nommé fonctionnaire au
ministère de la Marine.
Il reprend sa place au sein du groupe des Cinq
et achève sa symphonie commencée en
1861. Cette Symphonie n°1 est créée avec
succès, sous la direction de Balakirev, en
décembre 1865. Avec son maître, il entreprend
des recherches sur les mélodies populaires et
compose son Ouverture sur des thèmes russes.
Il compose la suite*p.19 symphonique Antar,
première de ses œuvres inspirées des contes
orientaux. Antar et Abla, musée d'ethnologie du Caire, affilié à
l’Egyptian Geographic Society
1
Le groupe des Cinq est constitué des compositeurs Balakirev, César Cui, Borodine, Moussorgski, et Rimski-Korsakov (cf.
lexique p. 26-27).
7
En 1871, on propose à Rimski-Korsakov le poste de professeur de composition et
d’orchestration*p.19 au Conservatoire de Saint-Pétersbourg. Bien que conscient de
ses lacunes, il accepte. Il écrira plus tard qu’il n’était à l’époque « qu’un
dilettante, un parfait amateur qui ne savait rien ». Compositeur autodidacte, il
travaille alors par correspondance avec Tchaïkovski pour l’étude de la fugue et
du contrepoint.
En 1872, Rimski-Korsakov épouse Nadejda Purgold, excellente pianiste amateur.
2
1905 est l’année de la révolte des marins du cuirassé Potemkine et de la première tentative de révolution en Russie.
3
Le Coq d’or sera créé à titre posthume, mais modifié par la censure tsariste. Le texte original ne sera rétabli qu’avec la révolution
de 1917.
8
Rimski-Korsakov et l’orchestration* p.19
Un élève de Rimski, Igor Glebov, raconte les cours d’orchestration donnés par le
maître :
« Il nous parlait de chacun des instruments avec infiniment d’amour, comme s’il s’agissait
d’un être animé, capable d’exprimer les nuances les plus subtiles et les plus intimes de la
couleur et de l’émotion. Il nous apprenait à reconnaître l’individualité des timbres et des
mélanges, à utiliser chacun des instruments de la manière la plus naturelle et la plus
aisée. »
9
L’inspiration des Mille et Une Nuits
« Vers le milieu de l’hiver, parmi les travaux sur le Prince Igor et diverses
autres choses, j’eus l’idée d’une pièce d’orchestre d’après certains
épisodes de Scheherazade. […] C’est avec ces projets et avec les
esquisses musicales correspondantes que je partis avec ma famille, l’été
venu, dans une datcha […] près du lac Tcheremenetski. Au cours de l’été
1888 à Nejgovitsy, je terminai Scheherazade. »
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C’est pourquoi, en tête de la partition ne figure que ce
texte volontairement vague :
« Le sultan Schahriar, persuadé de la fausseté et de l’infidélité
des femmes, avait juré de faire donner la mort à chacune de
ses épouses après la première nuit. Mais Scheherazade sauva
sa vie en intéressant le sultan aux contes qu’elle lui narra
pendant cette nuit-là et mille autres. Pressé par la curiosité, le
sultan remettait de jour en jour le supplice et il finit par
renoncer tout de bon à sa sanguinaire résolution. Bien des
merveilles furent ainsi racontées à Schahriar. Pour ces récits, la
sultane empruntait aux poètes leurs vers, aux chansons Scheherazade, Georges Barbier
populaires leurs paroles, et elle intercalait les récits et les (1882-1932)
aventures les uns dans les autres. »
Les sous-titres donnés aux quatre parties (La mer et le bateau de Sindbad - Le
récit du prince Kalender - Le jeune Prince et la Princesse - La fête à Bagdad ; La
mer ; Naufrage du bateau sur les rochers) ont été supprimés par le compositeur
qui ne voulait pas donner de caractère descriptif à son œuvre, mais ont été
rétablis par la tradition. D’ailleurs, ces sous-titres sont très imprécis par rapport aux
contes : à quelle aventure de Sindbad est-il fait allusion ? Il y a sept voyages du
marin dans les Mille et une nuits… A quel prince Kalender ? Il y a trois princes
déguisés en « Kalender » * p.19, c’est-à-dire en derviches, dans trois récits
différents… Et à quelle fête à Bagdad ?…
« En composant Scheherazade, j’ai uniquement cherché à orienter quelque peu
par ces indications l’imagination de l’auditeur sur la voie qu’avait suivie la mienne,
tout en laissant des représentations plus précises à la liberté et au sentiment de
chacun. Je voulais simplement que l’auditeur, si ma musique lui plaisait, eût
l’impression nette qu’il s’agissait d’un récit oriental et non pas seulement de quatre
pièces jouées à la suite l’une de l’autre sur des thèmes communs. »
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L’orchestre dans Scheherazade
Suite symphonique*p.19
composée entre février et juillet 1888
créée le 9 novembre 1889 à Saint-Pétersbourg, sous la direction du compositeur
45 minutes environ
L’effectif instrumental
12
Écouter Scheherazade
Ce premier mouvement*p.19 s’ouvre sur une introduction qui présente les deux
personnages principaux. Ces deux thèmes*p.19 reviendront tout au long de
l’œuvre, mais variés, légèrement transformés, réorchestrés4 *p.19.
Dès les vingt premières secondes, le premier thème*p.19, fortissimo (très fort),
puissant, dominé par les cuivres (ici les trois trombones et le tuba), campe le
redoutable sultan Schahriar. Rimski-Korsakov a d’ailleurs indiqué sur la partition :
Largo et maestoso ; pesante (« Large et majestueux ; pesant »). Le sultan
apparait ici inflexible, autoritaire, voire menaçant dans une couleur de cuivres
graves, que les violons viennent renforcer à l’unisson*p.19, dans le grave
également. S’ensuit un silence qui nous laisse dans l’expectative.
Pratiquer en classe
Chanter le thème initial du sultan Schahriar (du début à 0’20). Pour en saisir le caractère
menaçant, le chanter d’abord pianissimo (très doucement), puis fortissimo (très fort)
et pesante (lourdement, en marquant et appuyant bien chaque note).
4
C’est-à-dire confiés à d’autres instruments, ce qui en modifie le caractère et l’atmosphère.
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l’abnégation de la princesse face à au terrible sultan. Nous sommes plongés au
cœur de l’Orient des contes : son rythme fluide, sa mélodie sinueuse tournant sur
elle-même, à la manière d’une danseuse… Ce charme oriental doit également
beaucoup à la présence de la harpe qui l’accompagne avec discrétion. Ce
thème sera entendu dans tous les mouvements.
Pratiquer en classe
Chanter le thème de Schahriar transformé (de 1’31 à 1’49). Insister sur l’aspect
maintenant chantant et très mélodieux de ce thème. On ne peut plus l’interpréter de
façon pesante, car la nuance*(voir lex. p.19) est piano (douce) et le tempo plus rapide.
Écouter de 1’31 à 3’15, et lever le doigt à chaque fois que ce thème de Schahriar
modifié est entendu : à 1’31, 1’42, 1’52, 1’58, 2’05, 2’09, 2’12 ; puis 2'28, 2’36,
2’47, 2’53, 2’59, 3’02, 3’05. Il est donc entendu 14 fois ! Identifier avec les élèves
qu’il est à chaque fois joué dans un registre plus aigu, le tout s’accompagnant d’un
crescendo (de plus en plus fort).
Scheherazade peut revenir : son thème, toujours entendu au violon solo, est plus
animé, dans un tempo*p.19 plus vif (à 4’07).
La tempête reprend (à partir de 4’23), renforcée par un lent crescendo. A moins que
ce tourbillon n’illustre l’énergie déployée par la princesse pour captiver le sultan.
Des vagues déferlent aux cordes et aux bois. L’orchestre enfle, s’enrichit : les
cuivres apportent régulièrement leur soutien (à 4’45, 5’29, 7’37), en jouant des bouts
de thème du sultan. De nombreux roulements de timbales animent le tout.
L’épisode guerrier revient (à 14’10) : dialogues entre cuivres, puis cuivres et bois,
puis vents et cordes. La totalité de l’orchestre est sollicitée ! Les percussions
notamment font leur apparition de façon significative. Un mignon petit défilé
militaire, très taquin, est scandé de façon légère par les cymbales (à partir de
15’09) puis le triangle (à partir de 15’16).
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Pratiquer en classe
Réécouter de 15’09 à 15’23. Partager la classe en deux groupes, l’un frappant le
rythme des cymbales, l’autre celui du triangle.
Cymbales : les coups de cymbales sont joués sur les trois premiers temps (rien
sur le 4e)
→ 1 2 3 (4)
Travailler ces deux rythmes en classe entière tout d’abord, puis en deux groupes,
chaque groupe jouant le sien chacun son tour. Échanger les groupes. Enfin, les deux
groupes peuvent jouer simultanément, ce qui aura pour résultat de superposer les
deux rythmes.
Après une longue tenue des cuivres (à 18’18), l’atmosphère s’apaise mais un
certain suspense demeure. S’agit-il du regard du sultan qui commence à voir
Scheherazade autrement, sans pour autant que la terrible menace ne soit
oubliée ? Ce second mouvement s’achève d’ailleurs assez violemment dans un
grand crescendo*p.19 tourbillonnant (à partir de 19’45), avec une confrontation du
thème du sultan dans les graves (violoncelles et contrebasses à 19’50) et un motif
aigu issu du thème de Scheherazade, tournoyant de façon combattive.
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3e mouvement (de 20’18 à 30’01)
Le jeune prince et la princesse
Nous sommes à présent plongés au cœur d’une belle histoire d’amour, dans une
atmosphère tour à tour souple, lascive, mélancolique, lyrique ou dansante.
Le premier thème – que l’on pourrait nommer « thème du prince », à moins que
ce ne soit celui de la princesse ?… – est confié aux violons, qui accentuent le
caractère tendre et sentimental de ce début. Rimski les fait chanter dans leur
registre*p.19 grave (à partir de 21’), enveloppant et sensuel (à l’inverse, les violoncelles
le joueront dans leur registre aigu, particulièrement expressif, à 21’35).
Ce thème présente des parentés avec celui de Scheherazade et peut ainsi
également évoquer la douceur de la conteuse.
S’ensuivent des guirlandes orientales égrenées par les bois (à 21’22 et 22’37) puis
reprises par les violons (à 22’52).
4e mouvement (à 30’02)
La fête à Bagdad ; La mer ; Naufrage du bateau sur les rochers
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Nous sommes ensuite entrainés dans la fête (à 31’16), dont le tempo*p.19 très vif, le
thème joué par une flûte virevoltante (à 31’21) puis le tambour de basque
(tambourin) sont autant d’incitation à la gaité (à 31’40).
Pratiquer en classe
Frapper (après l’avoir « parlé ») le rythme du tambour de basque (à 31’40) :
Les trompettes et la caisse claire confèrent à cette fête un petit air militaire (à
31’50). L’orchestre tout entier dégage une incroyable énergie rythmique. Petit à
petit, la fête glisse vers la tempête… Le thème de la mer (premier mouvement)
revient (à partir de 38’09), se développe dans un grand crescendo*p.19 enrichi de
cuivres puissants et de percussions vigoureuses, le tout figurant la lutte contre les
éléments déchainés. L’inévitable naufrage se déroule dans un énorme fracas :
l’orchestre – en tutti*p.19 évidemment – se déploie dans un grand accord*p.19, dans
une nuance*p.19 fortississimo (très très fort).
Pratiquer en classe
Retrouver dans ce dernier mouvement les thèmes entendus dans les trois
premiers. Réécouter les deux « versions » à chaque fois, afin de bien identifier le
fait que les thèmes sont modifiés, mais demeurent reconnaissables :
Thème du sultan : à 30’02, 30’41, 37’14 puis 39’57 (sultan apaisé) //
0’02, 1er mouv.
Thème de Scheherazade : à 30’14,30’58, puis 39’18 (monte dans l’extrême
aigu) // 0’52, 1er mouv.
Thème populaire : à 32’03 puis 35’18 // à 10’06, 2e mouv. (extrait du
thème joué par le basson, dès 9’48)
Thème du prince : à 32’29 puis 35’13 // 23’43 ; 3e mouv.
Épisode du combat : à 34’43 // à 12’33, 2e mouv.
Thème de la mer : à 38’09 // à 2’32, 1er mouv.
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Rimski-Korsakov en 6 œuvres
1900 : Le Vol du Bourdon, interlude orchestral pour son opéra Le conte du tsar
Saltan
1909 : Le Coq d’or, opéra en trois actes censuré du vivant du compositeur car
dénonçant les actions du gouvernement russe
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Lexique
groupe des Cinq : groupe de cinq compositeurs russes du XIXème siècle qui
voulaient créer une école de composition
spécifiquement russe : Balakirev (le mentor du groupe),
Borodine, Cui, Moussorgski et Rimski-Korsakov. Le critique
Vladimir Stassov les appelaient le « puissant petit
groupe », terme collectif désignant également les
nationalistes russes du XIXème siècle.
Kalender (ou Calender) membre d’un ordre mystique, derviche errant, mendiant.
Sorte de religieux mendiant musulman qui vagabonde
de ci de là, recherchant la joie et le plaisir...
20
orchestration : art de répartir les sons aux différents instruments de
l’orchestre.
poème symphonique : pièce pour orchestre basée sur une idée littéraire,
poétique ou un programme. Cette forme est née
avec Liszt, au milieu du XIXème siècle. Elle découle
directement du mouvement romantique. Cette
forme atteint son apogée avec Richard Strauss (Till
l’espiègle, Ainsi parlait Zarathoustra, Don
Quichotte…).
21
Le concert
1974 : diplômé de la Juilliard School de New York après avoir d’abord travaillé
avec Nadia Reisenberg et Carl Bamberger au Mannes College of Music
2011 : reçoit les insignes de « Commandeur dans l’ordre des Arts et Lettres »
par le Ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand
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Judith Chemla
2012 : accède à une plus grande notoriété grâce à son rôle dans le film Camille
redouble de Noémie Lvovsky et sa prestation dans la série TV Engrenages
(saison 4)
2013 : théâtre, séries TV et récompenses
Théâtre : Le crocodile trompeur/Didon et Enée (m.e.s. Samuel Achache et Jeanne
Candel, Théâtre des Bouffes du Nord), une proposition à mi-chemin entre théâtre et opéra.
Séries TV : 2013 : 15 jours ailleurs de Didier Bivel, Le Bœuf clandestin de Gérard Jourd'hui, Tout est
permis de Emilie Deleuze
Prix Lumières 2013 : Meilleur espoir féminin pour Camille redouble ; Festival du film de télévision
de Luchon 2013 : Prix du meilleur espoir féminin pour 15 jours ailleurs ; nommée au César de la
meilleure actrice dans un second rôle pour Camille redouble
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Juliette Heymann
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L’Orchestre Philharmonique de Radio France
1937 : fondation de l'orchestre par la radiodiffusion française.
2001 : Pierre Boulez dirige l'Orchestre pour la première fois. L’orchestre engage
un cycle d’enregistrements pour Deutsche Grammophon.
25
2013 : l’Orchestre et Myung-Whun Chung se produisent à la Philharmonie de
Berlin, en Chine, en Corée et au Japon, et en résidence au Musikverein de
Vienne.
Mikko Franck est nommé pour succéder à Myung-Whun Chung à la direction
musicale de l’Orchestre à partir de septembre 2015.
26
Prolongements, sources et ressources
Sitographie, vidéographie, discographie
Musique
Scheherazade de Rimski-Korasakov
• « Shéhérazade de Rimski-Korsakov », dossier pédagogique de la
Médiathèque Cité de la musique. Eléments d’approfondissement sur le
contexte historique et musical (la musique en Russie au XIXe siècle) et
guides d’écoute. Ressource utilisée pour ce dossier. Consulter ici.
• Dossier très complet de l’Opéra et Orchestre National de Montpellier
Languedoc-Roussillon. Ressource utilisé pour ce dossier. Consulter ici.
• « Shéhérazade, danse, musiques », un article de Jean-Michel Nectoux (cité
plus haut). Consulter et télécharger ici.
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Le personnage de Scheherazade
Un volet de cinq émissions passionnantes autour de Scheherazade (France
culture, Un autre jour est possible, « Têtes chercheuses », Tewkik Hakem).
Margaret Sironval spécialiste des Mille et Une Nuits pour la série "Les voyages de
Shéhérazade à travers les siècles".
1. La vie contre une histoire
Scheherazade, première féministe d’Orient. Ecouter ici
2. Est-ce la même que celle célébrée ailleurs, la même que celle des siècles
passés ?
Scheherazade, depuis le VIIIe jusqu’au XIXe siècle. Ecouter ici
3. Scheherazade, l’universelle
Scheherazade, personnage de fiction, fantasme de l’Orient, mais qui vit dans
un monde qui a existé. Ecouter ici
4. Scheherazade la captive devient icone
Scheherazade devient marque et produit dérivé. Ecouter ici
5. Des contes à la réalité sociologique de Scheherazade
Explorer le réel à partir de la fiction. Ecouter ici
Discographie
Enregistrement de référence pour ce dossier : Rimski-Korsakov : Sheherazade
& Stravinski : L’Oiseau de Feu-Suite, Orchestre de l’Opéra Bastille, dir. Myung-
Whun Chung, 1993, Grammophon GmbH, Hamburg
28
Des livres, disques et DVD pour mieux
connaître l’Orchestre Philharmonique
de Radio France
LIVRES-DISQUES
Roméo et Juliette
de Serge Prokofiev dirigé par Myung-Whun Chung,
sur un texte écrit et conté par Valérie de La Rochefoucauld.
Editions Didier Jeunesse, livre-disque 2006, cd 2009
L’Opéra de la lune
une œuvre originale de Denis Levaillant dirigé par Jakub Hrusa,
sur un texte de Jacques Prévert, récité par Jean Rochefort.
Editions Gallimard Jeunesse Musique, livre-disque 2008
DISQUES
La 5e Symphonie de Beethoven,
commentée et dirigée par Myung-Whun Chung
Éditions Deutsche Grammophon, 2002
29
DVD
LES CLEFS DE L’ORCHESTRE
DE JEAN-FRANÇOIS ZYGEL
une série éditée par le Scéren-CNDP (centre national de documentation
pédagogique) et les éditions Naïve.
Symphonie n°103
de Joseph Haydn
Ton Koopman, direction
2007
Boléro
de Maurice Ravel
Kazushi Ono, direction
2007
Symphonie fantastique
d’Hector Berlioz
Myung-Whun Chung, direction
2010
Symphonie n°40
de Wolfgang Amadeus Mozart
Ton Koopman, direction
2012
30
L’Oiseau de feu
d’Igor Stravinsky
Michael Francis, direction
2013
A paraitre
Les Symphonies
de Johannes Brahms
Manuel Lopez-Gomez, direction
Roméo et Juliette
de Serge Prokofiev
Mikhail Tatarnikov, direction
Casse-Noisette
de Piotr-Ilitch Tchaïkovski
Diego Matheuz, direction
31
L’Orchestre Philharmonique de Radio France et
Myung-Whun Chung, ambassadeurs de l’Unicef
Une petite fille qui aura été éduquée pourra, plus tard, éviter les grossesses
multiples ou précoces, et saura aussi protéger la santé de ses propres enfants et
les élever dans de meilleures conditions. C’est une priorité que s’est donnée
l’Unicef.
32