Copper Cam
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INSTALLATION
LICENCE
La licence d'utilisation de CopperCAM est définie par un code à 20 chiffres correspondant aux
données personnelles de l'utilisateur (nom et adresse). Cette licence est donnée sous forme d'un
fichier COPPERCAM.LIC qu'il suffit de copier directement dans le répertoire d'installation du
logiciel, par défaut "C:\COPPERCAM". Au lancement, celui-ci détectera la présence du fichier de
licence et transférera directement l'information au gestionnaire de licence. L'appel de la fonction
"Aide / Licence" permet de vérifier la validité de la licence.
OUTILLAGE
La première chose à faire après avoir installé CopperCAM est de définir les caractéristiques
des outils qui seront mis à contribution pour percer et fraiser les cartes de circuit imprimé. La
fonction "Paramètres / Bibliothèque d'outils" vous permet d'indiquer les données de chaque outil
dont vous disposez. Si vous avez un râtelier d'outils, le mieux est de numéroter ceux-ci et de suivre
la même numérotation dans les paramètres, chaque outil pouvant toutefois se voir attribuer un nom.
Une fois les outils définis, il est nécessaire d'indiquer lesquels seront affectés aux différentes
tâches proposées par le logiciel : gravure d'isolation, perçage, hachurage de zones, détourage de la
carte, et centrage sur plots. La fonction "Paramètres / Outils sélectionnés" donne accès à une fenêtre
de paramètre dans laquelle, pour chaque tâche, vous pouvez indiquer quel outil doit être appelé,
ainsi que ses profondeur et vitesse de mouvement. Pour la gravure d'isolation, il est possible
d'ajouter une petite marge d'éloignement. Pour le hachurage, la marge donne la densité de
recouvrement entre deux hachures.
Il est possible de limiter le nombre d'outils de perçage en pilotant des cycles d'alésage lorsque
le diamètre du trou à percer est plus grand que celui de l'outil. Cette fonctionnalité est toutefois à
utiliser avec précaution : la plupart des outils de perçage pour l'époxy ne sont en effet pas qualifiés
pour des opérations de fraisage horizontal et il y a donc un risque important de casse.
Trois stratégies peuvent être suivies pour les perçages : soit n'utiliser qu'un seul outil pour faire
tous les perçages, avec alésages si le trou est plus grand que l'outil ; soit utiliser un nombre limité
d'outils sélectionnés avec pour chaque trou l'appel de l'outil le plus proche du diamètre, par défaut
(plus petit, avec alésage pour arriver au diamètre) ou par excès (plus grand, donc sans alésage).
SORTIE
La fonction "Paramètres / Format de sortie" permet de choisir le type de données qui sera produit
in fine pour le chaînage au pilote d'usinage. Différents formats courants sont proposés, dont un
format de post-processeur entièrement définissable.
Certaines machines de gravure sont fournies avec un driver les faisant apparaître comme des
imprimantes virtuelles. Dans ce cas, CopperCAM peut appeler ce driver d'imprimante et lui
envoyer les données produites. Il est aussi possible de sortir ces données sur un port COM ou LPT
pour un lien direct avec la machine.
Le processus consiste à ouvrir un fichier Gerber issu d'un logiciel de CAO électronique, puis
éventuellement une ou plusieurs couches supplémentaires et un fichier Excellon définissant les
perçages. CopperCAM peut détecter automatiquement un réseau de pistes correspondant au
détourage final de la carte, et neutraliser les pistes qui ne sont connectées à aucune pastille (textes,
collimateurs, etc.). Ces pistes neutres peuvent aussi être gravées au centre par un simple trait. Le
logiciel va ensuite calculer les contours d'isolation autour des pistes et pastilles. L'opérateur peut
rectifier le résultat si nécessaire, en supprimant ou ajoutant des segments d'isolation et en ajoutant
des zones hachurées pour que tout le cuivre y soit enlevé. Une fois les travaux de calcul et
rectification achevés, le logiciel produit un fichier de sortie au format défini dans ses paramètres et
appelle le module chargé du dialogue avec la machine.
FICHIERS GERBER
Le format de fichiers le plus répandu en matière de CAO électronique est sans nul doute le
format Gerber. Ce format destiné aux photoplotters Gerber Scientific Intruments s'est imposé
comme un standard dans ce domaine. La photogravure des circuits par insolation induit des
considérations spécifiques qui se retrouvent dans le format. L'insolation est réalisée par une tête
optique qui focalise le faisceau sur le circuit après passage par un diaphragme, aux endroits où le
cuivre doit être préservé. Les diaphragmes ont généralement une taille et une forme prédéfinies, la
forme la plus simple étant le disque circulaire de base. Si les pastilles peuvent avoir des formes plus
exotiques, les pistes seront insolées en déplaçant un diaphragme circulaire de diamètre donné le
long du parcours de liaison.
Un fichier Gerber RS274-D (format classique) contient donc des numéros de diaphragmes qui
sont soit prédéfinis dans le magasin optique du photoplotter, soit référencés dans le fichier même ou
dans un fichier-librairie annexe. Les instructions d'insolation sont très simples : la tête de flashage
peut être déplacée, diaphragme fermé, vers une position XY donnée (liaison sans insolation), ou
bien avec le diaphragme ouvert (piste insolée), ou encore être positionnée et le diaphragme
ouvert puis fermé pour insoler un point fixe (pastille). Ce qui nous fait trois instructions de
positionnement, accompagnées du numéro du diaphragme mis à contribution.
Un format plus élaboré mais conservant la compatibilité avec l'existant a ensuite été défini, sous
l'appellation Gerber RS274-X ou Gerber-étendu. Ce nouveau format conserve les mêmes
instructions d'insolation, mais son avantage notoire réside dans le fait qu'il propose en tête de fichier
des indications géométriques sur les diaphragmes utilisés, et même sur les perçages. De fait, un
fichier Gerber RS274-X ne nécessite pas de fichier-librairie connexe ni de table de diaphragmes
prédéfinis. Toutes les données nécessaires à la réalisation du circuit imprimé sont contenues dans le
fichier. Il va de soi que CopperCAM récupère ces informations quand elles sont disponibles. Si
votre logiciel de CAO électronique propose un export au format Gerber RS274-X, c'est celui-là qu'il
faut utiliser.
Dans le cas d'un fichier Gerber classique RS274-D, aucune information relative aux diaphragmes
n'étant accessible, il vous appartiendra de redéfinir la géométrie de ces diaphragmes après ouverture
des fichiers, c'est à dire indiquer pour les pastilles l'aspect et la taille du diaphragme, ainsi que le
diamètre de perçage si nécessaire, et pour les pistes le diamètre du diaphragme, c'est à dire la
largeur des pistes. Ceci pour chaque diaphragme référencé dans le fichier ouvert.
CopperCAM conserve vos indications pour le fichier suivant, ce qui fait qu'il n'est pas nécessaire
de redéfinir les diaphragmes de pastilles et pistes si votre logiciel de CAO électronique utilise
toujours les mêmes références. Bien entendu, ce travail est sans objet dans le cas d'un fichier Gerber
RS274-X dont les indications sont reprises et immédiatement appliquées. Ceci étant, si un
diaphragme utilisé dans le fichier n'a pas été référencé, CopperCAM affichera une boîte de dialogue
sitôt le fichier importé, pour vous permettre de compléter la ou les références manquantes.
A partir d'un fichier Gerber étendu, il est donc possible de retrouver non seulement le dessin
géométrique des pistes et pastilles, mais aussi les diamètres de perçage des pastilles pour la soudure
des composants traditionnels (côté composants et côté soudures). La seule information qui fasse
encore défaut - et c'est bien dommage quand on est équipé d'une fraiseuse à commande numérique -
est la description du contour de détourage de la carte, avec les points origine de celle-ci. Le
détourage apparaît en général sous la forme d'un réseau de pistes de contour global.
FICHIERS EXCELLON
Un autre format de fichiers concerne le seul perçage des pastilles d'un circuit, format élaboré
pour les multi-perceuses Excellon Automation. Ce format semble en perte de vitesse depuis
l'arrivée des composants montés en surface, mais il concerne tout de même la réalisation des
circuits électroniques, et à ce titre, CopperCAM ne pouvait l'ignorer.
Comme pour les fichiers Gerber, les fichiers Excellon contiennent des coordonnées XY de
perçage et des numéros d'outils dont le diamètre correspond au trou. Et comme pour les fichiers
GRB classiques, les fichiers EXL (ou parfois DRL ou TXT) ne contiennent hélas pas cette
information de diamètre de perçage, qu'il faut aller chercher dans d'autres fichiers annexes non
normalisés, ou bien indiquer manuellement après ouverture, ce que propose CopperCAM.
De plus, il existe en fait deux variantes du format Excellon, l'une en coordonnées réelles (les
valeurs numériques XY sont formatées et indiquées en unités immédiatement utilisables), l'autre
plus ancien en coordonnées sans zéros de remplissage à droite, ce qui peut induire des erreurs de
position si le fichier n'est pas doté d'un en-tête précisant le type de cadrage numérique. Pour pallier
ce problème, CopperCAM propose les deux formats sous deux formes distinctes, ce qui permet de
s'affranchir du modèle de représentation numérique. Si votre fichier ouvert dans un format semble
erroné, reprenez-le avec l'autre et cela devrait bien se passer.
Un fichier Excellon ne vous permet donc pas de restituer un circuit imprimé, ni même ses
seules pastilles, mais seulement de le percer. Si votre logiciel de CAO électronique vous propose
un export aux formats Gerber ou Excellon, choisissez de préférence le premier, bien plus riche en
informations géométriques.
A noter que le format Gerber RS274-X permet de codifier les diamètres de perçage des pastilles,
mais cette donnée est optionnelle et hélas peu utilisée par les logiciels de CAO. Il est préférable
d'inclure les données de perçage au fichier Gerber si votre logiciel le permet. Cela vous évitera
d'avoir à manipuler un fichier Excellon annexe et de devoir éventuellement réaligner les perçages
avec les pastilles.
CopperCAM est capable de gérer simultanément quatre couches de cuivre (pastilles et pistes),
plus un plan de perçages (couche n° 5) et un plan de détourages (couche n° 6). Gerber ou
Excellon, les fichiers ouverts n'utilisent pas forcément la même origine. Il peut donc s'avérer
nécessaire de réaligner les éléments pour qu'ils correspondent. La première chose à faire est de
pivoter la couche courante afin qu'elle ait la même orientation que la couche n° 1, à l'aide des
commandes d'inversion et de rotation.
Sur la couche n° 1, on sélectionnera une pastille dite "de référence". On passe ensuite à une
couche suivante (circuit ou perçages) sur laquelle on sélectionne une pastille ou un perçage à
aligner sur la référence. Ceci peut se faire directement avec le bouton droit de la souris sur la
pastille choisie ou bien avec la commande "Fichier / Pastille de référence n° 1 / Pointer" ou le
raccourci correspondant dans la barre de commandes du haut.
La pastille de référence n° 1 ne sert qu'à réaligner les couches par simple décalage, considérant
qu'elles sont déjà à la bonne échelle et que leur orientation est correcte. Mais il est possible en plus
de pivoter et mettre à l'échelle une couche qui ne s'ajuste pas sur celle de référence, par exemple la
couche des perçages qui est souvent issue de fichiers d'un format différent avec des orientations et
dimensions incompatibles. La méthode est simple : dans la couche de référence (celle réputée à la
bonne échelle), il suffit de pointer deux pastilles de référence n° 1 et n° 2, si possible un peu
éloignées l'une de l'autre. Ensuite, il est nécessaire d'aller dans la couche à réaligner (circuit ou
perçage) puis commencer par ajuster la pastille ou le perçage sur la pastille de référence n° 1
(rose) qui lui correspond, afin de décaler globalement cette couche. Enfin, il faut ajuster l'autre
pastille ou perçage sur la pastille de référence n° 2 (violette) qui lui correspond, pour pivoter et
mettre à l'échelle globalement cette couche. L'alignement et la mise à l'échelle sont ainsi effectués
de façon rapide, sans avoir à modifier l'échelle d'import.
Ne pas confondre point origine et pastille de référence. L'origine est le point de coordonnées
(0,0) du circuit et donc du fichier d'usinage qui sera produit. Les pastilles de référence ne servent
qu'à réaligner des couches différentes.
USINAGE