Mémoire Finale Budget Wilaya PDF

UNIVERSITE MOULOUD MAMMERI DETIZI-OUZOU
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES, DE GESTION ET DES

SCIENCES COMMERCIALES
DEPARTEMENT DES SCIENCES ECONOMIQUES
Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du Diplôme de

Master en Sciences Economiques
Option:Monnaie, Finance et Banque
Sujet :
Le budget de la wilaya où l’ensemble des

recettes et des dépenses.
Cas : de la wilaya de Tizi-Ouzou.
Réalisé par:Dirigé par :
HAMIA Hassina Dr: SALMI Madjid
YAZZAG Ouardia
Soutenu devant le jury composé de :
Promotion: 2015‐2016

Louange à Dieu tout puissant qui nous a aidés à mener à terme ce

présent travail.
Nous tenons par ailleurs à exprimer nos vifs remerciements et toute notre
reconnaissance à tous ceux qui nous ont aidés à achever ce travail, tout
particulièrement le Docteur Mr. Salmi Madjid pour avoir bien voulu
diriger notre travail de recherche. Nous tenons aussi à lui exprimer notre
profonde gratitude pour sa grande patience, sa disponibilité, ses conseils,
ses remarques et ses orientations qui nous ont été très précieuses pour
l’aboutissement de ce travail.
Nos sincères remerciements vont aussi à :
‐ Mr. LAKBAL Rabah, chef de service du budget de wilaya au niveau
du trésor public.
‐ Mr.Ouguemat Kamel, le vice-président de l’assemblée populaire de
wilaya de Tizi-Ouzou
‐ Mr.Achir Mohamed, président de la commission économie et
finances de l’assemblée populaire de la wilaya de Tizi-Ouzou.
‐ Melle .Fadhila chef de bureau du budget de wilaya au niveau de la
DAL de Tizi-Ouzou.
Pour avoir accepté de nous recevoir, de répondre à notre questionnaire
d’enquête portant sur le budget de la wilaya, de mettre à notre disposition
les documents nécessaires se rapportant à notre thématique de recherche.
Leur contribution par la communication d’informations importantes a
permis d’enrichir considérablement ce travail.
DEDICACES

A mes très chers parents, je leur témoigne mon respect et ma
reconnaissance pour tout ce qu’ils ont fait pour moi.
A mes très chers frères et sœurs.
A mes très chers amis.
Je dédie ce présent travail à toutes les personnes qui ont
contribuées de près et de loin à sa réussite.

OUARDIA
DEDICACES
A mes très chers parents, je leur témoigne mon respect et
ma reconnaissance pour tout ce qu’ils ont fait pour moi.
A mes très chers frères et sœurs.
A tous mes amis.

HASSINA
Liste des Abréviations
ANDI : agence nationale de développement de l’investissement
ANGEM : agence nationale de gestion du micro-crédit en Algérie
ANSEJ : agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes
APW : assemblée populaire de la wilaya
BIC : bénéfices industrielles et commerciaux
BNC : bénéfices non commerciaux
BP : budget primitif
BS : budget supplémentaire
CID : code des impôts directs
CIDTA : code des impôts directs et taxes assimilées
CL : collectivités locales
CNAC : caisse nationale d’assurance chômage
CSGCL : caisse de solidarité et de garantie des collectivités locales
CT : collectivités territoriales
DAL : direction d’administration locale
DGI : direction générale des impôts.
DRF : dépenses réelles de fonctionnement
EPA : établissement public a caractère administratif
FCCL : fonds communs des collectivités locales
IBS : impôt sur le bénéfice des sociétés
IFU : impôt forfaitaire unique
IRG : impôt sur le revenu global
P/APW : président de l’assemblé populaire de wilaya
PSC : plans sectoriels centralisés
PSD : plans sectoriels déconcentrés
RRF : recettes réelles de fonctionnement
TAIC : taxe sur l’activité professionnelle et commerciale

Liste des Abréviations
TANC : taxe sur l’activité non commerciale
TAP : taxe sur l’activité professionnelle
TVA : taxe sur la valeur ajoutée
VF : versement forfaitaire

RESUME
Pour que la wilaya arrive à fournir des services à ces habitants, elle doit disposer des
recettes suffisantes d’origine fiscale et de bénéficier de transferts de la part de l’Etat d’une
manière régulière et de façon équitable et doit, par ailleurs, avoir accès aux sources de
financement externes.
En parallèle, les ressources patrimoniales qui proviennent de la gestion du patrimoine
immobilier et qui se caractérisent par leur aspect subsidiaire, leur rendement est faible dans la
mesure où elles ne reflètent pas la valeur réelle et vénale du patrimoine. Pour que la wilaya
arrive à assurer les services de l’état civil qui relève de sa compétence et participer au
développement économique et social de sa circonscription immédiate, elle doit effectuer des
dépenses.
Mot clés : budget de la wilaya, collectivité locales, les recettes, les dépenses, compte
administratif.
ABSTRAT
In order for the wilaya to be able to promote services to these inhabitants it must have
sufficient revenue; Of taxable origin to benefit from a transfer of the regular and fair state and
have aces to the sources of external financing.
At the same time, the patrimonial resources arising from the management of the
immovable property, which are characterized by their subsidiary aspect, their returns are low
in the mass or they do not reflect the real and market value of the assets. The civil state and
participate in development and the needs that it must absolutely satisfy, all these tasks are
source of expenditure
Key words: budget of the wilaya, local community, revenues, expenses, administrative
account.
Sommaire

Introduction générale ...................................................................................................... 13

Chapitre introductif : Notions générales sur la wilaya et son budget
Introduction .............................................................................................................................. 18
Section I -Notions Générales sur la wilaya ............................................................................. 18
Section II - Les organes de la wilaya ....................................................................................... 19
Section III-Notions générales sur le budget………………………………….........................21
Conclusion ................................................................................................................................ 30
Chapitre I : D’où proviennent les recettes du budget de la wilaya ?
Introduction .............................................................................................................................. 32
Section I -Les recettes d’origine fiscales de la wilaya ............................................................. 33
Section II -Les recettes internes de la wilaya ........................................................................... 41
Section III -Les recettes externes de la wilaya ......................................................................... 45
Conclusion ................................................................................................................................ 62
Chapitre II : Où sont affectées les dépenses du budget de la wilaya ?
Introduction .............................................................................................................................. 64
Section I - Les dépenses de fonctionnement ............................................................................ 65
Section II -Les dépenses d’équipement .................................................................................... 75
Conclusion ................................................................................................................................ 82
Conclusion générale.......................................................................................................... 84
Introduction
générale
Introduction générale
Après la défaillance de l’Etat unitaire centralisé en matière d’offre de services publics

celui-ci s’oriente vers une décentralisation plus ou moins poussée qui est imposée,
notamment, dans le cadre du processus de mondialisation. Cette décentralisation a pour
conséquences un net recul de l’Etat et la montée en puissance non seulement politique, mais
aussi économique des collectivités territoriales, dotées de moyens humains et financiers. Ceci
ne signifie nullement un désengagement définitif de l’Etat ou l’absence de son contrôle, mais
un transfert des prérogatives aux collectivités territoriales qui sont les plus aptes et les mieux
placées pour les missions de développement territorial.1
Les élus locaux ne cessent de déplorer le décalage existant entre l’alourdissement de

leurs attributions et les moyens qui leurs sont conférés. Certains n’hésitent pas à parler d’un
transfert de charges de l’Etat vers les collectivités locales pour qualifier tel ou tel aspect de la
politique publique de décentralisation.2
L’analyse du problème financier vécu par les collectivités locales depuis des années, ne
peut se faire qu’avec l’évolution des ressources dont elles disposent en particulier fiscales par
rapport aux dépenses qui sont prises en charge dans leur budget et qui reflètent la tendance
politique de l’Etat qui a opté pour une décentralisation de ses pouvoirs en matière de gestion
et du développement local.
La venue du code de la wilaya, a réorganisé ces collectivités et les a amenées à

participer efficacement à l’effort du développement économique et social du pays. Cependant,
sa venue a entrainé l’élargissement de leurs fonctions et la hausse des dépenses sans pour
autant qu’elles soient suivies par un accroissement conséquent des recettes locales.
La wilaya en tant que collectivité territoriale, est devenue une véritable entité autonome
dotée de la personnalité morale et de l’autonomie financière et possède des ressources propres
qui servent au financement de leur budget.

1
AmariRazika « contribution à l’analyse financière des communes de la wilaya de Tizi- Ouzou »
UMMTO Mémoire magister ,2010.
2
Jacques Hardy « les collectivités locales », édition Paris 1998, p 72.
13

Problématique
La wilaya en sa qualité de circonscription administrative, est chargée de l’action
déconcentrée de l’Etat et contribue à la mise en œuvre des politiques publiques, dans le cadre
défini de la répartition des compétences, et des moyens entre l’Etat et ses échelons centraux et
territoriaux. L’Etat affecte à la wilaya en sa qualité de collectivité territoriale, les ressources
destinées à la couverture des charges et des compétences qui lui sont dévolues par la loi. De
ce fait, elle dispose de l’autonomie administrative c’est à dire qu’elle peut disposer de son
propre personnel et qu’elle a son propre budget, constitué des recettes et des dépenses.
La question principale que nous posons et sur laquelle repose tout notre travail de recherche
est la suivante : « D’où proviennent les recettes de la wilaya et où sont affectées ses
dépenses ? »
Objet de la recherche
Les compétences dévolues à la wilaya rendent cette dernière apte à posséder une
certaine autonomie financière. Elle dispose principalement : des recettes fiscales, les recettes
internes constituées de l’ensemble des produits d’exploitation et domaniaux et les recettes
externes constituées, des subventions, des emprunts, des dons et des legs. L’objectif de notre
présente recherche consiste à mettre la lumière sur le budget de la wilaya en s’intéressant à
l’origine des recettes et à l’affectation des dépenses en prenant appui sur un cas pratique le
budget de la wilaya de Tizi-Ouzou.
Hypothèses de recherche
Les hypothèses énoncées dans notre travail de recherche sont:
 Les recettes du budget de la wilaya de Tizi-Ouzou proviennent essentiellement des
subventions de l’Etat.
 Les dépenses de la wilaya de Tizi-Ouzou sont orientées vers le service indirect
représenté par les frais du personnel et les frais financier.
14

Méthodologie de recherche
La méthodologie de recherche consiste à une lecture dense d’ouvrages, d’articles de
revues et de bulletins d’informations, ainsi que l’exploitation de récentes études menées sur
des thématiques de recherche proches de la nôtre par des étudiants qui nous ont précédés
relevant d’anciennes promotions ayant réalisé des travaux de thèses de magistère et des
mémoires de licences ou de masters. Toute cette recherche documentaire est complétée par le
recueil, la lecture et l’analyse des textes législatifs et réglementaires ainsi que le code de la
wilaya qui nous ont aidés à comprendre la structure du budget de la wilaya que ce soit en
matière de recettes que de dépenses.
Par ailleurs, pour mener à terme notre travail de recherche, on s’est appuyé sur
l’exploitation de divers documents fournis simultanément par la wilaya au niveau du service
du budget, au niveau de son assemblée élue (APW) et au niveau du trésor public. Certaines
des données collectées sont fournies par les responsables de la wilaya de Tizi- Ouzou,
d’autres sont, par contre, amassées lors des prises de notes suite à nos différents entretiens
menés avec le responsable au sein du service du budget de la wilaya. Grace à toutes ces
données collectées que nous avons pu réaliser des illustrations graphiques et procéder à
l’évaluation quantitative de nos résultats. Ceci dit, nous nous sommes confrontées à
d’innombrables difficultés quant à l’accès au niveau de la wilaya ainsi que des difficultés
rencontrées pour obtenir l’information requise en particulier les statistiques concernant le
budget de la wilaya.
Choix du sujet
Le débat sur les collectivités locales en général et les wilayas en particulier est aussi
ancien et permanant que celui qui est porté sur l’Etat, et les finances publiques constituent
l’écume de ce débat. Ce débat s’est accentué ces dernières années suite à l’incapacité de l’Etat
à faire face à la situation économique, ce qui a obligé les pouvoirs publics à entreprendre les
réformes économiques et politiques, ces dernières ont pour objectif de passer de l’économie
centralisée planifiée vers l’économie du marché.
Aussi, ces réformes n’ont pas épargnées les collectivités locales à travers la loi
notamment la 90/08 relative à la commune et à la wilaya. Ces dernières visent à la mise en
œuvre du processus démocratique par des relations directes qui doivent exister entre les
15

collectivités locales et les citoyens, une meilleure définition des compétences et procédures
entre les différents niveaux d’organisation de l’Etat, la mise en place des règles de gestion, de
transparence et d’équilibre sur le plan budgétaire qui permettent d’orienter les finances
publiques à des fins de développement.
La wilaya en tant qu’entité décentralisée de l’Etat dispose d’un budget propre. Donc,
tout notre intérêt s’est focalisé sur l’analyse du budget de la wilaya où l’ensemble de ses
recettes et dépenses. Le choix du sujet est motivé par le fait que les travaux universitaires
menés sur le budget des collectivités locales sont insuffisants du fait qu’ils traitent souvent de
l’étude des budgets communaux et sont de moins en moins à s’intéresser à l’étude des budgets
de la wilaya. Quant à l’étude de la structure des dépenses et des recettes de la wilaya,
l’analyse concerne principalement la section de fonctionnement et celle de l’équipement.
Plan de restitution
Notre travail de recherche est scindé en trois chapitres. Le premier chapitre porte sur
quelques définitions théoriques concernant la wilaya, l’analyse et la présentation de son
budget sous différents aspects notamment son contenu, l’ensemble des règles qui président à
son élaboration, son exécution et le contrôle de son exécution. Le deuxième chapitre traite de
la provenance des recettes du budget de la wilaya. Ces dernières comprennent : les recettes
d’origine fiscales , les recettes internes correspondantes aux produits patrimoniaux,
domaniaux et à l’autofinancement ; enfin les recettes externes qui émanent pour
essentiellement des subventions de l’Etat, des dotations de la CSGCL, de l’emprunt public,
des dons et legs. Le troisième chapitre porte sur l’affectation des dépenses de la wilaya. Ces
dépenses se scindent en dépenses de fonctionnement et d’équipement.
16

Chapitre I : Notions générales sur la
wilaya et son budget
Chapitre introductif : Notion générales sur la wilaya et son budget
Introduction
La wilaya en tant que collectivité décentralisée, est dotée de toute attribution que
requiert sa mission propre. En effet, pour l’accomplissement de ces multiples missions celle-
ci nécessite des capacités appropriées en termes de moyens et d’actions notamment en
ressources humaines et financières1. Pour pouvoir effectivement exercer ses compétences, la
wilaya a besoin de sécurité financière, d’un personnel suffisant et d’une certaine liberté de
décision pour gérer son budget.
L’ensemble des dépenses à effectuer et des ressources à encaisser sont retracées dans
un document financier appelé le « budget de la wilaya ». Ce dernier s’applique aux finances
de la wilaya. L’élaboration du budget de la wilaya doit être fait dans le respect des principes
budgétaires, qui ont pour objet de mieux contrôler l’activité financière de la wilaya c’est à
dire que celle-ci doit prendre connaissance de l’ensemble des recettes qui lui sont affectées et
des dépenses qu’elle est censé occasionner chaque année.
Section I : Notions générales sur la wilaya²

La wilaya algérienne est une institution constitutionnelle. En effet, selon l’article 15 de
la constitution : « les collectivités territoriales de l’Etat sont la commune et la wilaya ». Celle-
ci est dotée d’une assemblée élue, dénommée Assemblée Populaire de Wilaya.2 L’article 16
de la même constitution stipule que « l’assemblée élue (APW) constitue l’assise de la
décentralisation et le lieu de participation des citoyens à la gestion des affaires publiques ».
Elle est, par ailleurs, définie comme étant une collectivité territoriale décentralisée3 crée par
la loi et une circonscription administrative déconcentrée de l’Etat, dotée de la personnalité
morale et de l’autonomie financière, La wilaya a un nom, un territoire et un chef-lieu.4 En sa
qualité de collectivité territoriale décentralisée, elle dispose d’un budget propre pour financer
les actions et les programmes adoptés par l’assemblée populaire de wilaya5. L’Etat affecte à
la wilaya, en sa qualité de collectivité territoriale, les ressources destinées à la couverture des
charges et des compétences qui lui sont dévolues par la loi.

1
Mohammed, ZineBarka , « la fiscalité locale dans la réforme fiscale », lieu édition Alger, juin 2013,p 9
2
Article 12 de la loi 12.07 du 29 février relative à la wilaya
3
Article 1 de la loi 12.07 du 29 février 2012 relative à la willaya
4
Article 9 de la loi 12.07du 29 février 2012 relative à la wilaya
5
Article 4 -5 de la loi 12.07 du 29 février relative à la wilaya
18

1-Mission de la wilaya
Les missions de la wilaya en matière de prise en charge des affaires locales ont été
pleinement élargies, jusqu’à aller lui déléguée le pouvoir de l’élaboration du plan de
développement, à moyen terme ainsi que le plan d’aménagement du territoire et le contrôle
de leur application, la préservation du patrimoine culturel, l’initiation, et la promotion de
toute action de protection et d’extension des terres agricoles, d’aménagement et d’équipement
rural 6, participer à des programmes de promotion de l’emploi, la wilaya s’implique aussi dans
toute forme d’initiation d’action sanitaire, de prévention épidémiologique et d’action d’aide
sociale aux communes pour les programmes d’habitat.
Section II : les organes de la wilaya

Les organes de la wilaya sont constitués du wali, de l’assemblée populaire de la wilaya et le
président de l’assemblée populaire de la wilaya. Ce que nous allons présenter dans cette
section.
1-Le wali
La wali est le chef de l’exécutif de la wilaya, c’est le titulaire unique de l’initiative, il
agit tantôt comme agent de l’Etat, tantôt comme agent de wilaya.
Le wali en tant que représentant de l’Etat dans la wilaya, est délégué de
gouvernement.7
En effet, il exécute les décisions de ce dernier ainsi que les instructions qu’il reçoit de
chacun des ministres, il veille à l’exécution des lois et règlements et à la protection des droits
et libertés des citoyens dans l’exercice de ses fonctions8
Il est, d’une part, responsable de la préparation et de l’exécution des mesures de défense
et de protection qui n’ont pas un caractère militaire, Et d’autre part, le responsable du
maintien de l’ordre de la sécurité et de tranquillité publique9
Dans des cas exceptionnels, le wali peut faire intervenir les formations de la police et de
gendarmerie nationale implantées sur le territoire de la wilaya par voie de réquisition.
En ca qualité de représentant de la wilaya, le wali a des fonctions multiples, comme
organe d’exécution, il exécute les délibérations de l’APW 10et il est l’ordonnateur du budget
de la wilaya puisque c’est lui qui le prépare et qui assure son exécution, il agit aussi comme

6
Article 77 de la loi 22-07du 29 février relative à la wilaya
7
Article 110 du la loi 12.07 du 29 février relative à la wilaya
8
9
10
19

un agent d’information, il établit à l’occasion de chaque session ordinaire de l’APW, un

rapport sur l’exécution des délibérations prises lors sessions antérieures11 .
Le wali joue aussi le rôle du représentant de la wilaya en justice et dans tous les actes de
vie civils et administratifs.12
2-l’assemblée populaire de la wilaya
La wilaya est dotée d’une assemblée élue au suffrage universel, dénommée assemblée
populaire de wilaya13
L’assemblée populaire de wilaya se tient, chaque année, en quatre sessions ordinaires,
d’une durée maximale de quinze jours, cette assemblée traite des affaires relevant des
compétences qui lui sont dévolues par délibération14, elle exerce ses compétences dans le
cadre des attributions dévolues à la wilaya par la loi et règlements, puis délibère en matière
de santé publique, protection de l’enfance, agricultures hydrauliques, protection de
l’environnement ,développement économiques ,patrimoine culture matériel ,jeunesse ,sport et
emploi.
L’assemblée populaire de la wilaya participe à l’élaboration du plan d’aménagement du
territoire de la wilaya et contrôle son application, conformément aux lois et règlements en
vigueur.14
Elle est tenue informée, par le wali, des opérations locales, régionales ou nationales
d’aménagement du territoire et délibère préalablement à l’adoption de tout instrument prévu
en la matière, ayant des implications sur le plan d’aménagement de la wilaya.
L’assemblée populaire de la wilaya donne les avis requis par les lois et règlements et
peut, en tout ce qui concerne les affaires de la wilaya, mettre des propositions ou formuler
des observations au ministre compétent, et ce dans un délai maximal de trente jours.
3-Le président de l’assemblée populaire de la wilaya (P/APW)

L’assemblée populaire de la wilaya élit son président parmi ses membres pour le
mandat électoral. Le candidat à l’élection à la présidence de l’assemblée populaire de la
wilaya est présenté parmi la liste ayant obtenu la majorité absolue des sièges15

11
Article 103 et 106 du la loi 12.07 du 29 février relative à la wilaya
12
13
Article 12 du la loi 12.07 de 21 février 2012 relative à la wilaya
14
Article 76 et 78du la loi 12.07 de 29 février 2012 relative à la wilaya
15
Article 59 du la loi 12.07 du 29 février 2012 relative à la wilaya
20

Le président de l’APW se consacre en permanence à l’exercice de son mandat .II est

tenu de résider sur le territoire de la wilaya. En cas d’empêchement temporaire, le président
de l’APW désigne un des vices -présidents pour le suppléer.16
Le wali doit mettre à la disposition du président de l’APW les documents,
renseignements des moyens nécessaires à l’accomplissement des missions de l’assemblée14
Le président de l’APW, les vice-présidents et les présidents de commissions
permanentes se consacrent pleinement à leur mandat électif. Pour l’accomplissement de leurs
missions.17
Section III : notions générales sur le budget

La wilaya est dotée d’un budget qui va permettre le bon fonctionnement de ses services.
Le budget est le document par lequel les autorités locales élaborent leurs prévisions
financières. Dans cette section nous allons essayer de présenter la définition du budget et ces
grands principes et sa constitution
1-Définition du budget
Le budget de la wilaya est l’état des prévisions des recettes et des dépenses annuelles.
C’est également un acte d’autorisation et d’administration qui permet le bon fonctionnement
des services de wilaya et l’exécution de son programme d’équipement et d’investissement18
2-Les principes et la constitution budgétaires19
Le budget s’inscrit dans un cadre juridique et technique strictement règlementé. C’est un
acte réglementé par lequel les dépenses et les recettes sont prévus et autorisée. En effet sa
constitution et ses principes ce présente comme suit :
2-1-les principes budgétaires
Etudier la forme du budget, c’est d’examiner comment se présente ce document. Sa
présentation doit obéir à cinq 05 principes cardinaux : le principe d’unité ; Il est parmi les
grands principes d’élaboration des budgets publiques il exprime l’idée selon laquelle les
dépenses et les recettes d’une institution publique doivent être adoptées et présentées dans un
document unique. II est complété par celui d’universalité, qui consiste à inscrire séparément
dans le budget toutes les dépenses et recettes, sans effectuer des compensations entre elles. Il
est induit en même temps que certaines recettes servent à couvrir certaines dépenses, c'est-à-
dire que les recettes autorisées assurent le financement de l’ensemble des dépenses prévues.

16
Article 63 ,67 du la loi 12.07 du 29 février 2012 relative à la wilaya
17
Article 69 du la loi 12.7 du 29 février 2012 relative à la wilaya
18
Article 157 du la loi relative du 29 février 2012 relative à la wilaya
19
Luc Saidj ,« finances publiques »,3 emeédition , paris, 2000, p 241
21

Donc toutes les recettes les dépenses doivent se présenter conformément à un cadre
budgétaire appelé « nomenclature »20et fixer pour une année la durée de l’exercice budgétaire,
selon le principe d’annualité, cela signifie que l’autorisation budgétaire donnée par la loi de
finance n’est valable que pour une année. II n’existe donc pas de loi permettant à un
gouvernement de prélever un impôt permanent. Mais cela implique aussi que l’autorisation de
dépenses, donnée par la loi de finances au gouvernement ne couvre également qu’une année.
Le budget de l’Etat doit être voté avant le début de chaque année budgétaire, et selon
le même principe toute opération financière doit faire l’objet d’une autorisation préalable par
l’autorité budgétaire.21
Un budget doit être doté d’un équilibre entre recettes et dépenses en fonction du
principe d’équilibre budgétaire, et élaborer avant la fin de l’exercice en cours c'est-à-dire au
plus tard 31 décembre, à un moment ou les ressources ne sont donc pas connues avec
précision, ceci est le principe d’antériorité.
2-2-La constitution du budget22
Le budget est composé d’actes adoptés de manière échelonnée pendant la durée de
l’exercice. Il prend la forme d’un budget primitif (BP), d’un budget supplémentaire(BS), les
résultats définitifs sont matérialisés par un compte administratif
Le budget primitif (BP) c’est un document initial et fondamental indiquant, pour l’exercice
auquel il est établi, les prévisions de l’ensemble des recettes et des dépenses, il se devise en
deux sections complémentaires ;une section de fonctionnement pour les opérations qui se
renouvellent chaque année et une section d’investissement pour les opérations qui ont une
incidence sur le patrimoine de la collectivité publique. II doit être adopté et élaboré avant le
début de l’exercice budgétaire auquel il se rapporte, c'est-à-dire avant le 31 octobre, pour être
exécutoire dès le 1 janvier de l’exercice budgétaire. II est suivi d’un budget
supplémentaire(BS) ce dernier Permet de porter les résultats excédentaires ou déficitaires de
l’année précédente, dégagés par le compte administratif.
Le budget supplémentaire est un document d’ajustement ,de modification ,et de
régularisation du budget primitif ,par l’augmentation ou la diminution de certaines recettes ou
dépenses portées sur ce dernier ,ainsi que par l’introduction de nouvelles dépenses qui seront
couvertes par des recettes non connues lors de l’élaboration du budget primitif. En ce qui
concerne le compte administratif est un document dressé par l’ordonnateur à partir des

20
AmariRazika,« contribution à l’analyse financière des communes de la wilaya de Tizi- Ouzou: un instrument
de maitrise et de rationalisation des finances locales ».Mémoire de magistère UMMTO,2010.
21
Luc Saidj, Op .Cit, p 243.
22
RaymondMuzellec , « finance local » Dalloz 2eme édition ,Paris, p 50
22

chiffres de la comptabilité administrative, il présente les résultats de l’exécution du budget en

rapprochant en recettes et en dépenses, les autorisations budgétaires et les opérations
réellement exécutées.
Le compte administratif prend en considération l’exercice commencé le 1er janvier et se
terminant le 31 décembre .la journée comptable du 31 décembre est prolongée jusqu’au
dernier jour de janvier de l’année suivant pour permettre l’émission des mondât et des titres
correspondant à des services faits et des droits acquis au cours de l’exercice.
Le compte de gestion est annuel, il est transmis à l’ordonnateur avant le 1erjuin (n+1)pour
approbation par l’organe délibérant avant le 1er septembre, il est soumis au contrôle des comptables
supérieur. Les comptes de gestion regroupent à son tour, l’ensemble des opérations et éléments
comptables de la wilaya. Il est tenu obligatoirement par le trésorier de la wilaya en tant que comptable
public et doit être identique au compte administratif et déposé après vérification des services des
impôts, auprès de la cour des comptes avant le 30-06-de l’année qui suit l’exercice concerné.
.
3-La structure et procédure du budget23
Le budget de la wilaya nécessite un cadre et une structure prévoyant les dépenses
prévisibles et les recettes escompté durant l’année, et subi un ensemble de transformation
pour qu’il soit exécutoire.
3-1-la structure du budget
Le budget de la wilaya est scindé en deux sections la section de fonctionnement et
section d’équipement et investissement chaque section comporte des recettes et les dépenses
obligatoirement équilibrées.
a) La section de fonctionnement
Elle englobe les prévisions de recettes et dépenses permanentes ayant principalement
pour objet le bon fonctionnement des services publics locaux. Et elle décrit aussi les
opérations courantes de la collectivité, sont ainsi classées dans cette section.
En dépense on distingue, les frais du personnel, les frais d’entretien des meubles et
immeubles, les allocations et subventions, les intérêts des emprunts
En recettes les Produit de ressources fiscales, Produit de l’exploitation des domaines les
subventions. Ainsi la section d’équipement et d’investissement qui est réparti, en dépenses tel
que les dépenses d’équipements publics, les charges d’amortissements de la dette, les
dépenses en participations en capital à titre d’investissement, les subventions versées. Et en

23
Instruction interministériel w2 Sur l’exécution du budget de la wilaya N°6531du 11-11-1984
23

recettes qui constitué d’unexcédent de la section de fonctionnement, les subventions

d’équipement, Les produits de participation en capital.
3-2-Les procédures budgétaires
Le projet budgétaire est l’œuvre de l’autorité la plus élevée au niveau local, voté par
l’assemblée compétence et approuvé par l’autorité de la tutelle.
 la préparation du budget24
Le projet de budget de la wilaya est préparé et présenté par le Wali, à l’assemblé
populaire de wilaya qui le vote et l’adopte dans les conditions prévues par la loi présente loi
.II est approuvé par le ministre chargé de l’intérieur, conformément aux dispositions
 vote du budget25
Le projet de budget de la wilaya est voté obligatoirement en équilibre par l’Assemblée
populaire de wilaya.
Le projet de budget de la wilaya est voté par chapitre .II comporte en outre, une
ventilation des dépenses et des recettes, en chapitre, sous chapitre et articles.
Un projet de budget primitif est établi avant le début de l’exercice. L’ajustement des
dépenses et des recettes est fait en cours d’exercice, en fonction des résultats de l’exercice
précédent, par le moyen d’un budget supplémentaire.26
Les crédits sont votés séparément, en cas de nécessité et à titre exceptionnel prennent le
nom « d’ouverture de crédits par anticipation » avant le vote du budget supplémentaire et
celui « d’autorisation spéciale » après le vote de ce budget. Ces crédits sont conditionnés à la
disponibilité de nouvelles ressources.27
Le projet de budget primitif doit être voté avant le 31 octobre de l’exercice précédant
celui auquel il s’applique.28
Le budget supplémentaire doit être voté avant le 15 juin de l’exercice auquel il
s’applique.27
 l’approbation
Une fois que le budget local est voté, il doit être approuvé par l’autorité de tutelle pour
devenir exécutoire ; ce qui permet à la tutelle d’exercer un contrôle sur les dépenses du

24
Article 160 du la loi12.07 du 29février 2012 de la loi relative à la wilaya
25
Article 161 et 162 du 1la loi 12.07 du 29février 2012 de la loi relative à la wilaya
26
Article 164 du la loi 12.07 février 2012 de la loi relative à wilaya
27
Article 164 du12.07 février 2012de la loi relative à la wilaya
28
Article 165 de la loi 12.07 février 2012 de la loi relative à la wilaya
24

budget. En effet, les budgets des wilayas et des communes les plus importantes sont
approuvées après un avis du ministre chargé des finances, par le ministre de l’intérieur.
4-L’exécution et le contrôle du budget de la wilaya
Le budget constitue la traduction financière d’un programme d’action annuel. Ainsi
l’établissement du budget selon des données prévisions est un acte important dans la vie d’une
collectivité ; son exécution et son contrôle n’en sont pas pour autant des actes symboliques.
Ils appellent toute l’attention des élus et gestionnaires locaux.
4-1-L’exécution du budget de la wilaya
Exécuter un budget consiste à encaisser les recettes et à payer les dépenses prévues
autorisées par ce document. Les opérations d’exécution du budget local sont soumises aux
mêmes règles que celles applicables au budget de l’Etat mais avec quelques spécificités.29
a) Les agents d’exécutions30
L’exécution du budget est soumise aux règles générales de la comptabilité publiques
basée sur le principe de la séparation des fonctions entre l’ordonnateur et le comptable.
 L’ordonnateur
Les ordonnateurs sont des administrateurs qui ont une fonction principale de diriger un
service public, ainsi que l’exécution des dépenses et des recettes, qu’on va voir plus tard
En ce qui concerne le budget de la wilaya, le wali peut également effectuer les
virements d’article à article et de sous chapitre a sous chapitre, en cas d’urgence, il peut
procéder à des virements de chapitre à chapitre à charge de rendre compte à l’assemblée a se
prochaine session
Sous le contrôle de l’assemblée compétente et la surveillance de l’administration
supérieur ; les ordonnateurs sont chargés de :
- Conserver et administrer les services locaux
- Gérer les revenues de la collectivité et ordonner les dépenses
- Souscrire les marchés
- Représenter la collectivité concernée en justice
- Faire tous actes interruptifs de prescription ou d’échéance
- Délivrer les titres de recettes et les mandats de paiement.
 Le comptable
Les opérations comptables de l’exécution du budget sont confiées aux responsables. Le
comptable de la wilaya est le trésorier de wilaya ; celui de la commune et le receveur

29
Ministère de l’économie des finances et de l’industrie, « le budget de l’Etat » paris, 1999, page79
30
RaymondMuzellec, Op.Cit, p 91
25

communal. Tous les deux sont chargés ; sous leur responsabilité, d’encaisser les recettes et
d’acquitter les dépenses régulièrement ordonnancées.
Le comptable est le seul qualifié pour manier, de tenir et conserver les fonds en valeurs
locales. À ce titre, il est tenu notamment :
‐ De faire sous sa responsabilité personnelle toutes les diligences nécessaires pour la
perception des revenus, legs et donation
‐ D’avertir les ordonnateurs de l’expiration des baux
‐ D’inscrire ou renouveler les privilèges ou hypothèques.
II tient de droit la comptabilité des recettes et dépenses et dresse périodiquement la
situation financière des services dont il assure la gestion.
b) Les opérations d’exécution du budget31
L’exécution du budget s’effectue sous forme d’opérations de dépenses et de recettes,
selon lesquelles il existe deux phase successives d’exécution tant en recettes qu’en
dépenses :la phase administrative et la phase comptable.
1-en matière de recettes :
Elle s’effectue en deux phases
 Phase administrative
-Naissance ou constations des droits : la constatation est l’acte par lequel est consacré
le droit d’un créancier public.
-La liquidation : la deuxième tâche qui incombe à l’ordonnateur, est celle de la
liquidation des recettes. Elle consiste à déterminer le montant exacte de la dette du redevable
au profit d’une créance public et d’en ordonner le recouvrement
-L’émission d’un titre de recette : Le titre de recette est l’acte par lequel l’ordonnateur
demande au comptable de procéder au recouvrement de recettes.
 Phase comptable :
Elle porte le nom de recouvrement qui est l’acte libératoire de la créance publique.
L’encaissement est effectué par le comptable qui agit au seul du titre de recette. II vérifie la
régularité externe de la recette, la correcte détermination du débiteur , l’exactitude du calcul
du moment.
2-en matière de dépenses 32
Elle comprend aussi une phase administrative et une phase comptable

31
32
26

 Phase administrative
On distingue l’engagement juridique et l’engagement comptable
- L’engagement juridique : certaines dépenses résultent d’actes individuels accomplis
par la wali (passation d’un marché, d’un bail ou d’une commande de fournitures ….)
- Pour d’autres dépenses, l’engagement résulte de la combinaison de lois, de règlements
et de décisions individuelles
- L’engagement comptable : II résulte de l’affectation d’une partie des crédits
budgétaires à la réalisation de la dépense qui découle de l’engagement juridiques, la tenue
d’une comptabilité des engagements est la condition de ce fait d’une bonne gestion financière
- Liquidation : la liquidation comporte deux opérations : la constations du service fait
et la liquidation proprement dite.
Elle est fait soit par la demande du créancier, soit d’office par l’ordonnateur au vu de
ses document
‐ Le paiement : c’est un acte libératoire de la dépense après contrôlé la régularité de la
dépense.
 Phase comptable
Le paiement de la dépense, le paiement est l’acte libératoire de la dette. II est effectué
par le comptable après avoir contrôler la régularité des opérations antérieures. En particulier,
il va vérifier si :
- L’ordre de de payement ou l’ordonnancement et accompagné des pièces
justificatives exigée ;
-Il est exactement imputé au chapitre concerné ;
- Les crédits sont disponibles ;
- Le service a été réellement fait ;
c) La durée de l’exécution33
Le budget s’exécute pendant l’exercice qui commence le 01janvier et se termine le 31
décembre de l’année en cours, mais en réalité elle se prolonge et ceci comme suit :
- Jusqu’au 15mars de l’année suivante pour les opérations de liquidation et de
mandatement des dépenses ;
- Jusqu’au 31 mars pour les opérations de liquidation et de recouvrement des produits et
pour le paiement des dépenses .On peut constater trois types d’opérations fixées, les
opérations réalisées et les restes à réaliser.

33
Instruction-interministériels w2 sur l’exécution du budget de wilaya N°6531du11-11-1984
27

Les fixations comprend à la clôture de l’exercice, au montant des dépenses engagées

suivis de services fait au 31/12de l’année qui a donné son nom à l’exercice ,qu’elles aient été
ordonnancées ou non et des recettes concernant des droits acquis au cours de l’année
considérée qu’elles aient ou non donné lieu à émissions de titre de recette. Et les
réalisations Correspond au montant des émissions de titre paiement ou de recettes.
Ainsi les restes à réaliser de l’exercice concernant toute les dépenses engagées c'est-à-
dire fixées et non ordonnancées et toutes les recettes dont le montant est fixé et qui n’ont pas
fait l’objet d’un titre de recette.
4-2- Le contrôle de l’exécution du budget
Le terme « contrôle »évoque l’idée de vérification de la conformité d’un service ou d’un
produit à référentiel de normes.34
On distingue trois types de contrôles du budget de la wilaya. Les uns et les autres
concerneront soit l’ordonnateur soit le comptable public, ces contrôles interviennent
respectivement soit à priori, soit pendant l’exécution ou après l’exécution du budget de la
wilaya. Ils concernent le contrôle administratif, le contrôle politique et le contrôle
juridictionnel.
En premier lieu, le contrôle administratif se situe aux deux niveaux : interne et externe.
Au niveau interne, il rassemble l’ensemble des contrôles à priori. Ce contrôle est orienté vers
la vérification de procédure budgétaire et financière. II relève de trois catégories de
personnes : le wali, le visa du contrôleur financier et le comptable. Par-contre au niveau
externe, il est exercé par l’inspection générale de la finance (IGF) organe rattaché directement
au ministre des finances.35En deuxième lieu, le contrôle juridictionnel est exercé par la cours
des compte .l’article 02 de l’ordonnance stipule que » la cours des comptes est une institution
supérieure de contrôle à posteriori des finances de l’Etat, des collectivités locales et des
établissements publics ».Les justiciable de la cours des comptes sont notamment les walis en
tant qu’ordonnateur et les trésoriers en tant que comptables. En fin le contrôle politique qui
est exercé par l’assemblée délibérant et s’effectue par deux phases :
Le contrôle au cours de l’exercice : qui est exercé soit individuellement, sous forme de
questions orales ou écrites, adressées par l’importe quel membre de l’assemblée délibérante
interpellant l’ordonnateur, soit institutionnellement par les commissions.

34
AmariRazika, Op.Cit
35
Raymond Muzellec, « finance publique »Dalloz ,3emeédition , paris, p 257
28

Le contrôle après exécution : qui permet à l’assemblée de la wilaya d’apprécier la

gestion financière de la collectivité avant toute modification des prévisions de l’exercice en
cours par voix du budget supplémentaire.36

36
Raymond Muzellec, Op.Cit, p 99
29

Conclusion
L’observation suscitée par ce chapitre se rapporte au budget de la wilaya cette dernière
est investie d’un certain nombre de missions de gestion et de développement ; pour les
réaliser, le législateur lui a accordé des attributions en matière financière marquant par leur
autonomie dans la préparation de son propre budget. Mais la multiplicité des contrôles
exercés sur l’exécution des opérations financières réduisent cette autonomie.
Cette autonomie reste très limitée pour ne pas dire illusoire en raison de l’existence d’un
certain nombre de facteurs tendant à la neutraliser. La wilaya dispose du droit d’élaboration
son propre budget, mais cette élaboration ne peut se faire qu’en conformité avec les directives
des autorités de finance tutelle et des orientations. De même que les fonctions dont elle est
investie et qui sont génératrices de dépenses, sont déterminées à l’avance par l’autorité
centrale.
Pour que la wilaya arrive à accomplir ces missions, elle doit procurer des recettes
nécessaires pour faire face à ces différentes dépenses.
30

Chapitre I

les recettes du budget de la wilaya

Introduction
L’Etat affecte à la wilaya, tous les moyens et les ressources nécessaires pour la
couverture de ses besoins et charges qui lui sont dévolues par la loi, afin que cette collectivité
territoriale puisse assurée convenablement ses obligations.La wilaya doit gérer les biens
qu’elle possède et assurer parallèlement les services utiles aux populations vivantes sur leur
territoire. Cette tache implique des dépenses importantes qui ne cessent de s’accroitre ; pour
les financer, elle doit se procurer de ressources.
La wilaya est responsable de la gestion des moyens financiers, elle est également
responsable de la mobilisation des ressources, qui sont constituées par le produit de la fiscalité
et de la taxe, les revenus sur le patrimoine, les subventions et les emprunts.Le recours de la
wilaya à d'autres moyens de financement externes pour concrétiser leurs projets demeure
obligatoire et inévitable. L'Etat leur accorde annuellement des concours financiers dans le
cadre d'un système de solidarité qui s'exerce à travers la caisse de solidarité et de garantie des
collectivités locales en vue d'établir l'équilibre territorial. L'Etat attribue aussi des subventions
d'investissement permettant ainsi la continuité du processus du développement local.Notons
que la wilaya ne peut recourir à des emprunts par manque de sources de financement lui
permettent leur remboursement.
32

Section I : Les recettes d’origine fiscale

Pour financer leurs dépenses, et faire face aux charges qui leur incombent, les
collectivités locales font appel à l’impôt1.Toutefois, le pouvoir fiscal de la wilaya est limité,
dans la mesure où elle dispose uniquement du privilège de perception, et ne peut ni établir un
nouvelle impôt, ni décider sa création, ni le modifier, ni même le supprimer, puisque ce
domaine relève de la compétence du pouvoir législatif.
Dans cette section nous allons essayer de présenter les impôts et les taxes perçues au
profit de la wilaya qui représente: La taxe sur l’activité professionnelle(TAP) et le versement
forfaitaire unique (VFU).
1-La taxe sur l’activité professionnelle(TAP)

Elle a été instituée par les dispositions de la loi de finance pour l’année 1996 en
remplacement de la taxe sur l’activité professionnelle et commercial( TAIC) et la taxe sur
l’activité non commercial(TANC) et la suppression des droits spécifiques qui sont le droit sur
les produits pharmaceutiques ,sur le pétrole, le lubrifiants ainsi que sur les carburants2.
La TAP constitue une source importante des recettes de la wilaya auxquelles elle est
affectée intégralement.3
La taxe sur l’activité professionnelle est un impôt assis sur le montant global du chiffre
d’affaire ou des recettes brutes hors taxes.Pourles sociétés passibles de l’IBS, la TAP est donc
due à raison du chiffre d’affaire réalisé en Algérie.3
La TAP frappe toutes activités exercées dans le territoire de la collectivité locale.
L’imposition est établie sur la base :
- Des recettes réalisées par les contribuables qui exercent une activité dont les profits
relèvent d’IRG catégorie des bénéfices non commerciaux BNC.
- Des chiffres d’affaire réalisés par les contribuables qui exercent une activité dont le
profit relèvent de L’IRG catégorie bénéfices industrielles et commerciaux BICet de
l’IBS.

1
Bouvier Michel,« finance locales », 4eme édition, 1996, p 23
2
AmariRazika,Op.Cit
3
KPMG ,GuttingThroughComplexity, « Guide d’investir en Algérie » édition Alger ,2014, p 180
33

1-1-Exonération
A l’instar des autres taxes et impôts, des exonérations sont accordées aux agents
économiques sous certaines conditions. On distingue des exonérations permanenteset des
exonérations temporaires.
Pour ce qui est des exonérations permanentes, on distingue les exonérations sur le
chiffre d’affaire réalisé, s’il ne dépasse pas 80.000DA pour l’achat revente ou 50.000DApour
les prestations des services, exonérations sur les exportations, sur Les produit de
consommation soutenus par le budget d’Etat (lait en sachet, semoule, farine, pain…..),sur les
Biens stratégiques dont la marge bénéficiaire ne doit pas excéder 10% (médicaments pour
malades chroniques…), les opérations réalisées par la société mère avec les sociétés filiales
sont déclarées exonérées a fin d’évité le cumul de l’impôt,le remboursement du crédit-bail
financier est aussi exempté de la taxe, le chiffre d’affaire réalisé en devises par les entreprises
touristiques et hôtelières classées, les coopératives de consommation des organismes publics
sont aussi acquittées, et les recettes réalisées par les troupes théâtrales, ainsi que les
entreprises relevant d’associations d’handicapés agrées, ajoutant les Caisses de mutualité
agricole au titre des opérations de banque et d’assurance réalisées avec les adhérents, les
coopératives agricoles et sociétés coopératives agrées sont aussi concernées par cette
exonération4.
A propos des exonérations temporaires, celles-ci concerne essentiellement les
Entreprises crées dans le cadre des dispositifs de soutien à l’emploi (ANSEJ, CNAC,
ANGEM) ; la durée d’exonération est fixée à 3 ans ; cette exonération est portée à 6 ans dans
les communes à promouvoir. L’exonération de 3 ans ou 6 ans est prolongée de 2ans lorsque
l’entreprise s’engage à recruter au moins 3 employés en CDI.Les promoteurs éligibles au
dispositif de la CNAC5sont exonéréspour une durée de 3ans, la même durée accordée aux
agences de tourisme et de voyages et les établissements d’hôteliers, sauf que pour ces
agences, elle s’applique seulement sur le chiffre d’affaires réalisé en devises. On compte
aussi les entreprises touristiques, dont la durée d’exonération est fixée à 10 ans à compter du
début d’activité. Dans le cadre du dispositif ANDI, la durée d’exonération est fixée en
fonction de l’importance et du lieu d’implantation du projet, l’exonération est de 10ans en cas
de création de 100 emplois. (Ordonnance n°01.03du 20/08/2003 relative au développement de
l’investissement), sont inclus aussi les artisans traditionnels (broderie, poterie….) qui aspirent

4
Ibrahim Hammadou, Ahmed Tessa, « Fiscalité de l’entreprise », édition Alger , p 62
5
Article 4 du code des impôts directs et taxes assimilées
34

relancer les activités artisanales et traditionnelles qui ont entamé leur déclin depuis
l’indépendance, dont l’exonération est de 10 années6.
1-2-Règles d’assiette et taux
Pour le calcul de la TAP certaines bases doivent être observées, qui sont ; La base
d’imposition, le fait générateur et le taux.
La TAP est une taxe sur le chiffre d’affaire ; elle se calcule sur la base du chiffre
d’affaire hors taxe, c’est la même formule que la taxe sur la valeur ajouté7.
A l’instar de la TVA, le fait générateur est constitué pour les travaux immobiliers par
encaissement total au partiel, quant aux autres opérations le fait générateur est constitué par
la livraison juridique au matérielle ; (prestations de services, profession libérales, …..)8.
Le taux de la taxe est ramené à 1%, sans bénéfice des réfactions pour les activités de
production de biens, la commune est de 0,66%, la wilaya est de 0,29% et la CSGCL c’est
0,05%9, pour les autres activités l’article 219 du CIDTA a prévu plusieurs réfactions
(réduction) ; Les réfactions de 30℅ s’appliquant pour les sociétés passible de L’IBS aux
montants des opérations de ventes en gros, aux montants des opérations de ventes en détail
portant sur les produits dont le prix de vente au détail comporte plus de 50℅de droits
indirects, et des opération de ventes faites par les producteurs et les grossistes portant sur les
médicaments fabriqués localement. Les réfactions de 50℅ , elles s’appliquent pour les
sociétés passible de l’IBS aux opérations de vente en gros portant sur des produits au détail
comporte plus de 50℅ de droits indirects, que ces opération soient effectuées par les
producteurs ou commerçants grossistes ou que ces opérations soient effectuées dans les
mêmes conditions de prix et de quantités que des opérations de gros avec les entreprises,
établissements ou administrations, et les opérations de vente au détail de médicaments à
double condition que le taux de marge ne dépasse pas 10à30℅ et qu’il soit classés comme
biens stratégiques tels que définis par le décret exécutif n 96-31du 15 janvier 199610.
1-3-Régime de paiement
Le paiement de la TAP est soumis à un certain régime, conditionné par ca
périodicité et le chiffre d’affaire réalisé.
 Périodicités de paiement
Il existe deux types de périodicités de paiement ;Paiement mensuel et trimestriel.

6
Ibrahim Hammadou, Ahmed Tessa, Op.Cit, p 63
7
Article 219du du code des impôts directs et taxes assimilées
8
Article 219du du code des impôts directs et taxes assimilées
9
Article 282 du 31 décret 2014
10
KPMG , Gutting Through Complexity, Op.Cit, p 180 et 181
35

Le paiement mensuel est destinés pour certaines activités, et sous conditions ;

Pour les commerçants artisans et industriels, dans le cas où le chiffre d’affaire de
l’année est supérieur à 240.000DA, le redevable de la TAP doit s’acquitter de la taxe dans les
20 premiers jours du mois qui suivent celui ou a été réalisé le chiffre d’affaire. Or pour
l’activité non commerciale: Si le chiffre d’affaire dépasse les 300.000DA, le règlement doit se
faire dans les 20 premiers jours du mois qui suivent celui ou le chiffre d’affaire a été
réalisé,cependantle paiement trimestriel estdédié pour les prestataires de services, si les
recettes réalisées dépassent les 240000DA, le contribuable doit payer la taxe dans les 20 jours
du mois qui suivent le trimestre ou ont été réalisées les recettes.
 Paiement de la TAP 11
Lors du versement de la TAP par le redevable, ce dernier doit être muni d’un
bordereau « avis de versement » daté et signé qui mentionne :
- la période de réalisation des recettes période et leurs montant.
- nature des opérations réalisées pendant cette période et leurs montants
- nom, prénom, adresse, dénomination sociale.
- numéro d’article d’imposition.
- le numéro d’identification fiscale.
- la part du chiffre d’affaire bénéficiant d’une réfaction.
- le taux de la réfaction retenu.
- montant du versement.

11
Article 224 du code des impôts direct
36

Tableaux N°01 : Evolution de da la taxe sur l’activité professionnelle de la wilaya de

Tizi-Ouzou (2012-2015) en DA
Année 2012 2013 2014 2015

Montant 830 450 751,35 845 550 330,18 897 230 351,49 903 495 230,15
de la TAP
Source : DAL de Tizi-Ouzou
Graphique N°01 : Evolution de la taxe sur l’activité professionnelle de la wilaya de

Tizi-Ouzou(2012-2015).
Source : Etablis par nous-même.
II ressort du graphe ci-dessus que la taxe sur l’activité professionnelle de wilaya de

Tizi-Ouzou a présenté une amélioration d’une année à l’autre et qui occupe une place
importante dans les recettes budgétaire, dont les montants sont comme suit :
En 2012, elle a marqué le montant de 830 450 751,35 DA,en 2013 elle a enregistré
845 550 330,18 DA, ensuite ,en 2014 elle s’est évoluée jusqu’à atteindre les
897 230 351,49DA, pour qu’en l’année 2015,la taxe sur l’activité professionnelle atteint un
montant plus élevé encore de 903 495 230,15 DA. Cette évolution illustre bien une
37

croissance significative d’une année à l’autre de la TAP, Par conséquentune augmentation

des recettes de la wilaya.Vu les montants enregistrés, on pourra donc déduit que la TAP est
l’une des principales ressources du budget de la wilaya de Tizi-Ouzou.
La taxe sur l’activité professionnelle représente 95℅ des ressources fiscales de la
wilaya, et occupe par conséquence la 1ère place devant les autres produits fiscaux
Une amélioration du rendement de cette taxe conduira certainement à une amélioration
de la situation financière de la wilaya
La taxe sur l’activité professionnelle procure aubudget de la wilaya des sommes
relativement importantes.
2-versement forfaitaire (VF)
Le versement forfaitaire est un impôt qui frappe toute personne morale et physique
établies en Algérie et exerçant une activité pour laquelle elles versent des rémunérations sous
forme de traitement, salaires, indemnité, émoluments, pension et rente viagère, contrairement
aux autres impôts locaux. Le versement forfaitaire comprend dans son champ d’application
les administrations publiques y compris celle qu’il est sensé financer : la commune.
Le versement forfaitaire est finalement supprimé, suivant un processus de diminution
progressive de son taux12.
2-1-Impôt forfaitaire unique (IFU)

L’impôt forfaitaire unique a été institué par la loi de finance 2007, son but est de
simplifier les modalités d’imposition concernant une tranche des contribuables qui
remplissent un certain nombre de conditions. En effet, l’UFU se substitue au régime
forfaitaire de l’impôt sur le revenu ; il remplace l’IRG, la TVA et la TAP. 13
2-2-Détermination de l’IFU
L’administration fiscale adresse à l’exploitant placé sous le régime de l’impôt forfaitaire
unique par la lettre recommandée avec accusé de réception, une notification mentionnant pour
chacune des années de la période biennale, les éléments qui concourent à la détermination de
chiffre d’affaire.14

12
Par une diminution à son taux chaque année, depuis la loi de finance complémentaire pour 2001, la moins-
value fiscale pour l’année 2005 est estimée à 6.3 milliards de dinars. Les opérateurs économiques notamment les
chefs d’entreprise militent pour la suppression du VF.
13
Art 282 de la loi de finance du 31 décembre 2014
14
Art 282 de la loi de finance 31 décembre 2014
38

L’intéressédispose d’un délai de trente 30 jours, à partir de cette notification, soit pour
faire parvenir son acceptation,soit pour formuler ses observations en indiquant les chiffres
d’affaires qu’il serait disposé à accepter.
En cas d’acceptation ou d’absence de réponse dans le délai fixé, l’évaluation sert de
base à l’imposition.
2-3-Champ d’application 15
Sont soumises à l’impôt forfaitaire unique (IFU) :
les personnes physiques ou morales, les sociétés et coopératives exerçant une activité
industrielle, commerciale, artisanale ou de profession non commerciale dont le chiffre
d’affaires annuel n’excède pas trente millions de dinars (30.000.000 DA).
Les promoteurs d’investissement exerçant des activités ou projet, exigibles à l’aide du
« du fonds national de soutien à l’emploi des jeunes »ou du « fonds national de soutien au
micro crédit »ou de la caisse national d’assurance chômage »dont le chiffre d’affaire annuel
n’excède pas 30 millions de DA.
Lorsqu’un contribuable exploite simultanément, dans une même localité ou dans des
localités différentes, plusieurs établissements, boutiques, magasins, ateliers et autres lieux
d’exercice d’une activité, chacun d’entre eux est considéré comme une entreprise en
exploitation distincte faisant dans tous les cas l’objet d’une imposition séparée, dès lors que le
chiffre d’affaires total réalisé au titre de l’ensemble des activités exercées n’excède pas le
seuil de trente millions de dinars (30.000.000 DA).
Dans le cas contraire, le contribuable concerné peut opter pour l’imposition d’après un
régime réel.
Les activités exercées par les jeunes promoteurs d’investissements, d’activité ou de
projet exigible à l’aide « fonds national de soutien à l’emploi des jeunes »ou de la « caisse
nationale d’assurance chômage » bénéficient d’une exonération totale de l’impôt forfaitaire
unique.
2-4-Les obligations des contribuables 16
Il existe 03 catégories d’obligations :
 Obligation comptables : le contribuable doit tenir :
Un registre contenant le détail des achats ou dépenses, appuyé des factures et pièces
justificatives et un registre contenant le détail des ventes ou recettes.

15
Ibrahim Hammadou, Ahmed Tessa ,Op.Cit, p 159
16
ibid, p 16
39

 Obligation de déclarations : il doit souscrire une déclaration d’existence dans le délai

de 30 jours à compter du début d’activité et une déclaration annuelle avant le 1er
février de chaque année.
 Obligation de paiement :
Les contribuables soumis à l’IFU sont tenus de payer avant la fin de chaque
trimestre civil des droits dus, aucun autre impôt ne peut leur être réclamé après.
2-5-Affectation du produit de l’IFU 17
Le produit forfaitaire unique est réparti comme suit :
- Budget de l’Etat : 49℅
- Chambre de commerce et industrie : 0.5℅
- Chambre nationale de l’artisanat et des métiers : 0.01℅
- Chambre de l’artisanat et des métiers : 0.24℅
- Communes : 40.25℅
- Wilaya : 5℅
- CSGCL : 5℅
2-6-Taux applicable
Le taux de l’impôt forfaitaire unique est fixé comme suit18 :
5 ℅pour les activités de production et de ventes de biens et 12℅ au titre des autres activités.
2-7-Opérations et personnes exclues du régime de l'IFU19
Certaines catégories d’activités et de personnes sont exclues de l’IFU ; comme Les opérations
de vente faites en gros, les opérations de vente faites par les concessionnaires , les
distributeurs de stations de services et les contribuables effectuant des opérations
d’exportation ainsi que les personnes vendant à des entreprises bénéficiaires de
l’exonération prévue par la réglementation relative aux hydrocarbures et aux entreprises
admises au régime des achats en franchise de la taxe, en plus des lotisseurs, marchands de
biens et assimilés, ainsi que les organisateurs de spectacles, jeux et divertissements de
toute nature.

17
Article 282 de la loi de finance 2014
18
Article 282 sexiés : modifié par l’article 10 de la loi de finances complémentaire 2008,12 de loi de finance
2012 et 13 de la loi de finance 2015
19
System financier algérien
40

Section II : Les recettes internes de la wilaya

En plus des recettes fiscales, la wilaya dispose d’autres recettes propres à elle, dont
l’implication dans le financement budgétaire reste faible, nous listerons les recettes internes
dans cette section, qui sont comme suite ;
1- Les recettes patrimoniales20
Le patrimoine de la wilaya est l’ensemble de biens meubles et immeubles.Il est
composé du domaine public et privé
II comprend les biens meubles et immeubles qui sont à la disposition des usagers. II
s’agit des jardins public, des bâtiments administratifs et édifices publics conçus ou a ménagés
pour l’exécution d’un service public, des infrastructures culturelle, sportifs et secondaires en
l’occurrence les annexe d’écoles fondamental.
Selon la loi 90.30du01/01/90, il relève du domaine privé :
- L’ensemble des constructions et terrains appartenant à la wilaya, affectée à des
services publics et organismes administratifs non classés dans le domaine public ;
- Les locaux à usage d’habitation et leurs dépendances demeurées dans le domaine
privé de la wilaya réalisé sur le fonds propre ;
- Les terrains nus non affétés ;
- Les biens immeubles non encore affectés acquis ou réalisés par la wilaya sur le fonds
propre.
- Les immeubles et locaux à usage professionnel commercial ou artisanal dont la
propriété a été transférée à la wilaya
- Les dons et legs au profit de la wilaya acceptés dans les formes et conditions prévues
par la loi ;
- Les biens provenant des biens privés, de l’Etat ou de la wilaya cédés ou dévolus en
toute propriété à la wilaya ;
- Les biens mobiliers et matériels acquis ou réalisés sur les fonds propres de la wilaya.
- Le patrimoine de la wilaya est constitué des biens productifs de revenus, et des biens
non productifs de revenus.

20
Kahina Sadi, « financement des budgets locaux », mémoire d’école nationale d’administration, section :
économie et finance, option : budget ,2006
41

Tableaux N°02 : Evolution des recettes fiscale et patrimoniale de la wilaya de Tizi-

Ouzou (2012-2015)en DA.
année Recettes fiscale (TAP) Recettes patrimoniale

2012 830 450 751,35 4 500 000.00DA
2013 845 550 330,18 4 761 000.00DA
2014 897 230 351,49 500 000.00DA
2015 903 495 230,15 500 000.00DA
Source : DAL de Tizi-Ouzou
L’étude de l’évolution des recettes fiscales et patrimoniales de la wilaya de Tizi-Ouzou,

montre que les recettes patrimoniales insignifiantes par rapport aux recettes fiscales (TAP) qui
constituent la part la plus importante des recettes de la willaya de Tizi-Ouzou.
1-1- La consistance du patrimoine de la wilaya
Le patrimoine de la wilaya est constitué des biens productifs de revenu, et des biens non
productifs de revenu.
 Patrimoine productifs de revenus : II comprend :
Biens immobiliers : Ils sont constitués des locaux à usage d’habitation, commercial, des
battoires.
Biens mobiliers, composé de :
 Matériels (camion, cars, bus)
 Equipements de travaux publics
 Equipement divers (de désinfection, désinsectisation…..)
 Patrimoine non productif de revenus : II comporte
Biens immobiliers :
 Bibliothèques et Monuments historiques
Biens non bâtis :
 espaces vert
42

1-2-Suivi le patrimoine de la wilaya

La préservation du patrimoine nécessite un suivi et un entretien permanent.
Tous les biens immeubles doivent figurer sur un inventaire tenu en la forme de sommier
de consistance. Ce dernier comporte une série de colonnes d’identification de lieu
notamment :
- Le numéro d’ordre d’inscription ;
- La désignation des propriétés foncières (la nature de l’immeuble, la localisation, la
superficie, la date de réalisation) ;
- L’utilisation effective de l’immeuble à titre de propriété (il s’agit de justifier les
droits de wilaya sur l’immeuble concerné)
Tandis que tous les biens meubles de la wilaya doivent être inscrits au registre
d’inventaire. Celui-ci doit être coté et paraphé par l’autorité de tutelle, ne doit comporter ni
ratures, ni surcharges.
En effet, les gestionnaires doivent procéder au recollement des inventaires à fin de
chaque année et à l’occasion de chaque changement d’occupant des lieux abritant mobiliers.
Cet inventaire permet à la wilaya de vérifier à tout moment l’existence des biens
acquis, et de suivre leur mouvement et réformes.
En cas de perte ou de détérioration de ces biens, un procès-verbal doit être établi.
Pour la vente des biens meubles et matériels jugés sans intérêt,la règle adoptée est celle
de la procédure des enchères publiques avec appel à la concurrence. 21
Finalement il convient de signaler que les recettes domaniales et patrimoniales se
caractérisent par une extrême faiblesse alors qu’elles peuvent procurer des recettes
importantes, nécessaires à la réalisation des différent besoins des citoyens.
2 - les recettes d’exploitation
Ce sont des recettes dites « tarifaires », les ressources d’exploitation est le tarif ou la
redevance.Pour financer un service public, la marge de manœuvre d’une collectivité
territoriale n’existe qu’entre la fiscalité et les produits de l’exploitation.
La ressource d’exploitation est le prix ou la redevance que la collectivité territoriale
perçoit sur les usagers,en contre partie du service public qui lui a été rendu21.

21
Kahina Sadi, Op.Cit
43

Une redevance doit remplir les caractéristiques suivant :

- Elle doit financer un service public déterminé ;
- Elle ne doit être réclamée qu’à un usage du service ;
- Doit être la contrepartie directe d’un service rendu à l’usage et que son montant
correspond à la valeur de ce service.
Parmi les produits d’exploitation on peut citer : Vente de produit ou de service, les
expéditions administratives, les services payés dupersonne.
3-L’auto financement
L’auto financement résulte des soldes positifs entre recettes de fonctionnement et
dépenses de fonctionnement. Il permet d’assurer le remboursement de l’annuité de la dette, et
pour surplus, de financer les dépenses d’équipement propres et les subventions d’équipement
versées. Budgétairement, l’auto financement se traduit par des opérations d’ordre de section à
section. Il permet d’analyser la santé financière de la wilaya.
L’institution d’un prélèvement sur les recettes de fonctionnement, pour couvrir les
dépenses d’équipement et d’investissement appelé autofinancement il est également appelé
prélèvementpour dépenses d’équipement public qui doit être égale au moins a 10℅ des
recettes de fonctionnement22.
Cette mesure d'autofinancement a pour but, d'assurer annuellement un minimum
d'investissement en faveur de leur patrimoine et à équilibrer obligatoirement la section
d’équipement.

22
AmariRazika ,Op.Cit
44

Section III : les recettes externe de la wilaya

Apres avoir étudié les recettes fiscales et internes,la wilaya fait recours aux autres
ressources externes tel que les subventions de l’Etat, les dotations de la caisse de solidarité et
de garantie des collectivités locales, et les dons et legs.
1 -Les subventions de l’Etat
Les subventions sont ensemble des aides financières que l’Etat octroie aux collectivités
locales pour des finalités qui vont au-delà de la nécessité de produire des biens collectifs
locaux.23
Ses aides plus ou moins discrétionnairement par un organisme public à une personne
morale de droit public ou privé sans contrepartie directe, mais souvent assortie par conditions
ou des contraintes quant à leur emploi définitif. Elles constituent donc un moyen de contrôle
et d’orientation de l’Etat sur la gestion publique locale
La subvention est un transfert monétaire alloué dans un but précis par une personne
publique à un bénéficiaire quelconque. La subvention implique donc l'idée d'aide, de secours
financiers accordés de façon unilatérale sans contrepartie et à titre définitif, c'est à dire non
remboursable.
La wilaya bénéficient des subventions à travers le plan de la wilaya (et les plans
sectoriels déconcentrés(PSD) dans le cadre de la politique de l’équilibre régional et
d’aménagement territorial.
Les crédits accordés par l'Etat s'affectent sous formes d'autorisation de programmes ou
de crédits de paiement autorisés annuellement par la loi de finances.
Cette aide de l’Etat répond au souci d’assurer à sa wilaya la viabilité nécessaire à leur
développement et complètent les actions entreprises dans le cadre des plans sectoriels
centralisés (PSC).
Le plan sectoriel déconcentré est financés par les concours budgétaires (impôts d’Etat
centralisés au trésor) ouverts annuellement par la loi de finance et répartis sous forme de
crédits de paiement. Les crédits de paiement y afférent sont répartis par arrêté interministériel
par wilaya et par décision du wali au niveau local.
Le président de l’assemblée populaire wilaya (APW), en tant que mandataire, peut
procéder, dès la réception des décisions d’attribution de crédits, à l’engagement des dépenses
dans la limite des autorisations de programmes, mais il ne peut liquider et ordonnancer les

23
Ben Amara sait, ChertoukMalika , « contribution à l’étude de l’équité de l’action sociale des collectivités
locales de la wilaya de Tizi-Ouzou », mémoire de magister,UMMTO 2009.
45

dépenses que dans la limite des crédits de paiement accordés.Les reliquats des crédits non
utilisés sont annulés et ne peuvent être reportés.
Ce principe est aussi applicable pour ce qui concerne le programme sectoriel
déconcentré.
La wilaya reçoit de l’Etat des subventions et des dotations de fonctionnement, compte
tenu, notamment de 24 :
- L’inégalité des revenus de la wilaya ;
- L’insuffisance de son revenu par rapport à ses mission et attributions, tel que définis
par la présente loi ;
- L’insuffisance de la couverture des dépenses obligatoires ;
- Des sujétions liées à la prise en charge de situations de cas de force majeure,
notamment les catastrophes naturelles, ou sinistre, tels que défini par la loi ;
- Des moins-values fiscales de la wilaya, notamment l’incitation à l’investissement
prévue par la loi de finance
- Des objectifs visant la satisfaction des besoins en rapport avec les missions qui sont
confiées par la loi ;
- Les subventions de l’Etat à la wilaya sont destinées à l’objet pour lequel elles ont été
attribuées.
- Les modalités application du présent article sont fixées par voie réglementaire.
II existe trois catégories d’aides qui sont comme suit :
 La dotation globale de fonctionnement (péréquation) ;
 La dotation globale d'équipement (subvention d'investissement) ;
 Les subventions exceptionnelles.
1-1-La dotation globale de fonctionnement (péréquation)

Cette dotation est considérée comme la pierre angulaire du système de financement des
collectivités territoriales, deux objectifs lui est généralement sont assignées : D’une part
assurer à toutes les collectivités territoriales une ressources stables et révolutive, d’autres part
aider en priorité certaines d’entre elles rencontrant des difficultés particulières.Ses avantages
tiennent exclusivement à un caractère global qui apporte liberté sécurité et simplicité aux
collectivités locales.25

24
Article 154 de la loi 12-07 du 21 février 2012 relative à la wilaya
25
AmariRazika ,Op.Cit
46

La répartition de la péréquation consiste à déterminer le ratio de la richesse nationale,

qui est calculée sur la base du montant des impôts directs
Si la wilaya à une portion de richesse inférieure à la ration nationale, elle bénéficiera de
la subvention de péréquation, en revanche si sa ration est supérieure, elle ne recevra aucune
aide financière.
Tableau N°3 : Evolution des subventions de péréquation de la wilaya de Tizi-Ouzou

pour l’année (2012-2015) en DA
Année 2012 2013 2014 2015
Montant de 120215000.00 121000000,00 127258000,00 18722130000
péréquation
Source : Etabli à partir des documents fournis par la DAL.
Comme le montre les chiffres retracés dans ce tableau, en 2012 la wilaya de Tizi ouzou
été subventionnée de 120215000.00 DA en 2013 cette même wilaya a bénéficié d’une
subvention de péréquation de 121000 000.00DA, en 2014 elle a augmenté à
127258000.00DA,puis elle s’élève à 130 750 000.00DA en 2015.
La wilaya de Tizi-Ouzou bénéficie chaque année, des subventions de péréquation en
raison de la dégradation de la situation financière et la baisse des ressources propres de la
plupart des communes qui la compose l’augmentation de ces subventions allouées à cette
wilaya s’explique par l’augmentation du ratio d’équilibre national et la baisse contenue de son
ratio de richesse d’une année à une autre. La baisse de celui-ci résulte, d’une part,du nombre
d’habitants qui s’élève de plus en plus ; et d’autres part, des recettes fiscales et domaniales de
la wilaya qui se dégradent de plus en plus.
1-2-la dotation global d’équipement
L'Etat intervient par le biais de ces subventions pour promouvoir le développement
local, car l'investissement à un impact direct sur la création des richesses de sources durables.
L'Etat intervient donc à travers les plans de développement par des crédits inscrits au
budget de l'Etat, et d'autre part, à travers les dotations d'équipement et d'investissement de la
caisse de solidarité et de garantie des collectivités locales.
47

1-3-Des subventions exceptionnelles 26

Le budget doit être voté en équilibre, la règle de l’équilibre s’applique obligatoirement
à chaque section du budget, afin de concrétiser cet équilibre,l’Etat attribue par le biais de la
caisse de solidarité et de garantie des collectivités des subventions exceptionnelles aux
collectivités locale déficitaires.
Des subventions peuvent être accordées à la wilaya pour les formations, les études et
l’encouragement de la recherche.
 Subventions exceptionnelles d’équilibre budgétaire
Cette subvention est destinée aux collectivités territoriales qui sont confrontées à une
situation financière difficiles27 et dont les ressources globales ne provient pas à couvrir les
charges obligatoires incompressible , notamment les salaires, les charges annexes, les frais
des PTT,…etc.28
Les subventions exceptionnelles d'équilibre sont allouées aux collectivités locales dont
le budget supplémentaire se trouve en déséquilibre. Ces collectivités doivent adresser au
Caisse de solidarité et de garantie des collectivités locales des demandes formulées. L'accord
positif de la CSGCL ne sera donné qu'après un contrôle et une vérification de la sincérité des
comptes et l'approbation des autorités de tutelle.
L’obtention de ces subventions exige pour la wilaya la réalisation de certaine condition
préalable de bonne gestion et de rigueur budgétaire, leur octroi n’est donc pas automatique,
les conditions de leur obtention sont rappelées chaque année par les différentes instructions
relatives au contrôle des budgets déficitaires.
 Subventions pour événements calamiteux
Aux subventions d’équilibre, s’ajoutant les subventions exceptionnelles pour
événement calamiteux et imprévisibles attribuées à titre d’urgence par le CSGCL en
attendant la mise en place, par l’Etat, d’un dispositif d’aide aux collectivités locales victimes
des calamités naturelles.
Le wali doit élaborer à cet effet, un rapport circonstancié qui sera soumis au conseil
d’orientation du CSGCL.

26
Article 10 du décret n°14-116 correspondant au 24 mars 2014
27
Amiri .D, « Fiscalité et financement des collectivités locales, cas des communes de :
LarbaaNathIrathen,TiziRached, DBK et Tigzirt », UMMTO, 2005.
28
AmariRazika, Op.Cit
48

Ce rapport doit porter :

- La nature et les conséquences de la calamité ;
- L’évaluation des débats causés et des besoins ;
- L’évaluation des répartitions susceptibles d’entreprendre en charge par la wilaya
En plus de soutien aux budgets de fonctionnement des collectivités locales, il est prévu
un troisième, il s’agit des subventions d’équipements.29
2- Les subventions du fonds commun des collectivités locales qui est actuellement
CSGCL.
La solidarité est l’aide et l’assistance (souvent financière) apportée par des personnes
aisées à d’autres personnes ne disposant pas de la totalité des moyens nécessaires à leur
existence. Dans le cas de la wilaya, cette solidarité s’exerce à travers un établissement
dénommé le fonds commun des collectivités locales(FCCL).
Le FCCL est un établissement public à caractère administratif (EPA), il a été créé par le
décret 73-134 du 09 août 1973 en application de l'article 27 de la loi de finance pour 1973. Il
est placé sous la tutelle du ministère de l'intérieur et des collectivités locales.
Le FCCL joue le rôle d'un régulateur en vue de la satisfaction des besoins de
financement des collectivités locales, et à un souci de stabilisation des ressources locales dans
le temps et dans l'espace. Son objectif fondamental est de promouvoir la solidarité entre les
communes et entre les wilayas, par le biais d'une répartition centralisée des recettes fiscales
sous forme de dotations et subventions de façon à permettre aux collectivités locales de
s'acquitter de leurs dépenses obligatoires.
2-1-La Caisse de solidarité et de garantie des collectivités locales(CSGCL)
Selon l’article 2, 3 de la loi de finance 2014 « La caisse est un établissement public à
caractère administratif doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière.
La caisse est placée sous la tutelle du ministre chargé de l’intérieur, son siège est fixé à
Alger, il peut être transféré en tout autre lieu du territoire national par décret exécutif, sur
proposition du ministre chargé de l’intérieur ».
 Les missions de CSGCL30
Conformément aux dispositions législatives, relatives à la commune et la wilaya, la
caisse a pour mission de gérer le fond de solidarité des collectivités locales et le fonds de
garantie des collectivités locales, de mettre en place une solidarité inter collectivités locales à

29
Kahina Sadi, Op.Cit
30
Article 5 du décret n 14-116 correspondant au 24 mars 2014
49

travers la mobilisation et la répartition des moyens financiers, et degarantir des impositions

fiscales ayant donné la constatation de moins-values fiscales, par rapport au montant des
prévisions de ces impositions, elle a pour mission aussi de mutualiser les moyens financiers
des collectivités locales mis à son actif par les lois et règlements en vigueur , De répartir les
dotations financières versées par l’Etat au profit des collectivités locales, elle assure la
répartition d’ une dotation globale de fonctionnement annuelle entre les collectivités locales
en vue de couvrir en priorité les dépenses obligatoires , et accorde des concours financiers au
profil des collectivités locales ayant à faire face à des événements calamiteux et/ou
imprévisibles ainsi que celles confrontée à une situation financière difficile, suit la réalisation
des projets d’équipement et d’investissement dans le cadre local ou dans le cadre de
l’intercommunalité, joue le rôle d’intermédiation bancaire au profit des collectivités
locales, et octroi au profit des communes des subventions pour la réhabilitation du service
public local, la CSGCL entreprend et réalise toutes les études, enquêtes et recherches liées à
la promotion des collectivités locales et procéder à leur publication, et participe au
financement des actions de formation et de perfectionnement des élus et fonctionnaires
appartenant à l’administration des collectivités locales, ajoutant son implication dans
lesactions d’information et d’échanges d’expériences et de rencontre notamment dans le
cadre de l’intercommunalité et d’entreprise et de réalisation de toute action liée à son objet
et qui lui est confiée expressément par les lois et règlements en vigueur.
Dans le cadre de ces missions, la caisse est chargée de verser au profit des collectivités
locales sur le fonds de solidarité des collectivités locales les dotations suivant31 :
- Une dotation globale de fonctionnement : 60℅
- Une dotation globale d’équipement et d’investissement : 40℅
Dotation globale de fonctionnement 32
Est une dotation destinée à la section de fonctionnement des budgets de la wilaya.
Elle comprend : Des attributions de péréquation, une dotation de service public, des
subventions exceptionnelles, des subventions pour la formation et les études et la recherche.
L’attribution de péréquation33
Est une subvention destinée à la couverture des dépenses obligatoires des wilayas et des
communes.

31
Article 6 du décret exécutif n°14-116 correspondant au 24mars 2014
32
Article 7 du décret exécutif n° 14-116 correspondant au 24 mars 2014
33
Article 8du décret exécutif n°14-116 correspondant au 24 mars 2014
50

Pour le calcul de la préparation, il est tenu compte des critères suivant :

Critère démographique et critère financier, d’autres critères peuvent être retenus par le
conseil d’orientation.
Dotation de service public
Est allouée aux collectivités locales connaissant des insuffisances en matière de
couverture des dépenses obligatoires liées au fonctionnement34 des services publics.
Cette dotation est servie aux collectivités locales pour des objectifs de sa satisfaction
des besoins en rapport avec les missions qui leur sont confiées par les lois et règlements35.
Des subventions exceptionnelles 36
L’Etat peut accorder des subventions exceptionnelles aux collectivités locales pour
faire face à des événements calamiteux est imprévisible à une situation financière
particulièrement difficile.
Des subventions peuvent être accordées aux collectivités locales pour les formations,
les études et l’encouragement de la recherche.
Tableau04 : Dotation (subvention) de fonctionnement accordée par la CSGCL a la

wilaya de Tizi-Ouzou (2012-2015)en DA
Nature Subventions 2012 2013 2014 2015
Péréquation 140 215000.00 160 000 000.00 187 221 300.00 251 912 000.00
Moins-value fiscal 230 000 000.00 290 000 000.00 200 312 656.00 447 053 078.00
Incidences financières 17 225 288.05 25 200 000.00 36 863 000.00 37 302 000.00
Total 387 440 288.1 214 200 000.00 387 533 956.00 698 965 078.00
Source : DAL de Tizi-Ouzou.
D’après les données illustrées dans le tableau ci -dessus nous remarquons que les
subventions de moins -value fiscal alloué à la wilaya de Tizi-Ouzou ont enregistré pour
l’année 2012 un montant 230 000 000.00 DA,en 2013 un montant de 290 000 000.00 DA par
contre en 2015 a marqué un montant de 221 258 000.00DA.
Cette baisse est justifiée par le fait que la wilaya de Tizi-Ouzouaréussià recouvrirdes
recettesprévues dans son budget primitif.

34
Amiri .D « Fiscalité et financement des collectivités locales, cas des communes de :
LarbaaNathIrathen,TiziRached, DBK et Tigzirt », UMMTO, 2005.
35
Article 9 du décret exécutif n° 14-116 correspondant au 24 mars 2014
36
Article 10 du décret n°14-116 correspondant au 24 mars 2014
51

Nous remarquons aussi l’augmentation de la subvention pour les incidences

financières,Cette subvention est destinée pour couvrir l’augmentation de la masse salariale.
 Dotation globale d’équipement est d’investissement 37
La dotation d’équipement et d’investissement permet à la collectivité locale de réaliser
des programmes d’équipement et d’investissement, à l’effet d’aider leur développement,
notamment le développement des zones à promouvoir.
La dotation globale d’équipement et d’investissement comprend :
- des subventions d’équipement ;
- des concours temporaires ou définitifs consentis pour le financement de projets
productifs de revenus.
Les subventions d’équipement et d’investissement sont destinées à la section
d’équipement et d’investissement du budget des collectivités locales pour leur permettre le
service public locaux en réalisant des opérations relevant de leur compétence.
La nature des actions financées par ces subventions sont définies par le conseil
d’orientation. La caisse peut attribuer aux collectivités locales des concours temporaire ou
définitifs consentis pour le financement de projets productifs de revenus38
L’octroi de ces concours se fait dans la limite de crédits affectés à cet effet, les
modalités de gestion et de remboursement de ces concours sont déterminées par un arrêté du
ministre chargé à l’intérieur.
Sont reversés au fond de solidarité des collectivités locales39 :
- Les reliquats de subvention et dotation non utilisés, dont le montant est supérieur à
cinquante mille dinars 50.000 DA ;
- Les subventions non utilisé après 3années de leur attribution ;
- Les remboursements des concours temporaires consentis pour le financement de
projet productifs de revenus.
Les dotations et subventions versées pour l’Etat au profit des collectivités locales sont
grevées d’affectation spéciale et imputées au fond de solidarité des collectivités locales. La
caisse est chargée de la répartition de ces dotations et subventions en fonction des besoins des
collectivités locales.

37
Article 12 ,14du décret n° 14-116 correspondant au 24 mars 2014
38
Article 15 de décret exécutif n°14-116correspondant au 24 mars 2014
39
Article 16 de décret exécutif n° 14-116 correspondant au 24 mars 2014
52

 Fond de garantie40
Le fond de garantie des collectivités locales est destiné à compenser les moins-values
sur les impositions fiscales, par rapport au montant des prévisions de ces impositions. Ce fond
de garanti est alimenté par les participations obligatoires des communes et des wilaya , les
taux de participation des communes et des wilaya au fond de garantie des collectivités locales
sont déterminés chaque année par arrêté conjoint du ministre chargé de l’intérieur et du
ministre des finances sur la base des prévisions fiscales des communes et des wilayas .
La répartition des ressources du fonds de garantie des collectivités locales ainsi que les
modalités de la compensation des moins-values revenant aux communes et aux wilaya sont
déterminées par arrêté conjoint du ministre chargé de l’intérieur et du ministre des finances.
2-2- Fonctionnementetorganisation de la caisse 41
a) Fonctionnement de la caisse
La caisse est administrée par un conseil d’orientation, dirigée par un directeur général et
dotée d’un comité technique.
Le conseil d’orientation
Le conseil d’orientation présidé par le ministre chargé de l’intérieur ou son représentant,
comprend : Sept(7) présidents d’assemblée populaire communale, élus par leurs pairs pour la
durée de leur mandat ,trois(3) présidents d’assemblée populaire de wilaya, élus par leurs pairs
pour la durée de leur mandat, compte deux(2) walis , quatre(4) représentants du ministère de
l’intérieur et des collectivités locales , et trois(3) représentants du ministère des finances ainsi,
un(1) représentant du ministère chargé de l’aménagement du territoire.
Le conseil d’orientation peut inviter aux séances, avec voix consultative, toute personne
qui, en raison de ses fonctions ou de ses compétences, peut éclairer les débats. Les modalités
d’élection des représentants des élus sont définies par arrêté du ministre chargé de l’intérieur.
Les membres du conseil d’orientation sont désignés pour une période de cinq(5) ans par
arrêté du ministre chargé de l’intérieur. Le conseil d’orientation se réunit en session ordinaire
au moins deux(2) fois par an, sur convocation de son président.
Les délibérations du conseil d’orientation sont prises à la majorité simple des voix des
membres présents. En cas de partage égal des voix, celle du président est prépondérante.
Le conseil d’orientation ne délibère valablement que si les deux tiers2/3,au moins de
ses membres sont présents.

40
Article 18,20, 21 du décret exécutif n° 14-116 correspondant au 24 mars 2014.
41
Chapitre 3 de décret exécutif n°14-116 correspondant au 24 mars 2014.
53

Le conseil d’orientation délibère sur :

-Le projet de règlement intérieur ;
-Les programmes annuels et pluriannuels de la caisse ;
-Les projets des budgets prévisionnels ;
-Les d’acquisition et d’aliénation de biens, meubles et immeubles ;
-Les dons et legs ;
-Le rapport annuel d’activité et les comptes administratifs.
Les délibérations du conseil d’orientation sont consignées sur procès-verbaux signés par
le président du conseil et le secrétaire de séance et transcrites sur un registre spécial coté et
paraphé. Les délibérations du conseil d’orientation sont exécutoires trente(30) jours après la
transmission des procès-verbaux à l’autorité de tutelle sauf opposition expresse notifiée dans
les délais.
Les délibérations du conseil d’orientation sont exécutoires trente 30 jours après la
transmission des procès-verbaux à l’autorité de tutelle sauf opposition expresse notifiée dans
le délai
 Le comité technique
A la différence du conseil d’orientation, le comité technique de la caisse est composé
de neuf(9) membres seulement :Le directeur général de la caisse, président, Cinq(5)
représentants des présidents d’assemblée populaire communale et des présidents d’assemblée
populaire wilayas choisies pour leur capacité et leur expérience et non membres du conseil
d’orientation , et Trois(3) représentants du ministère chargé des collectivités locales, non
membre du conseil d’orientation.
Les membres du comité technique sont désignés par arrêté du ministre chargé de
l’intérieur, pour une période de cinq ans.
En effet le comité technique est chargé du :
- Suivi des situations d’exécution de la dotation globale de fonctionnement ;
- Suivi des situations d’exécution de la dotation globale d’équipement et
d‘investissement ;
- Suivi des situations de compensation des moins-values fiscales par le fonds de
garantie des collectivités locales.
Le comité technique se réunit, sous la présidence du directeur général à la fin de chaque
trimestre, et en cas de besoin, à la demande du directeur général ou des deux tiers2/3 au moins
de ses membres.
54

Le comité présente au conseil d’orientation tout avis, observation ou recommandation

utile pour l’exécution des programmes et projets de la caisse.
Il donne son avis sur le rapport périodique de suivi, d’exécution et d’évaluation, établis
par le directeur général.
 Directeur général 42
Le directeur général de la caisse est nommé par décret sur proposition du ministre
chargé de l’intérieur. La fonction de directeur général de la caisseest responsable du
fonctionnement général et de la gestion de la caisse, il est investi du pouvoir hiérarchique et
disciplinaire sur l’ensemble du personnel.
Ce titre lui confère le pouvoir de nommer et mettre fin aux fonctions du personnels
placés sous son autorité et occupant un emploi pour lequel un autre mode de nomination n’est
pas prévu, il élabore le projet de règlement intérieur de conseil et du comité technique, qu’il
soumet au conseil d’orientation pour approbation et veille à son application, son statut lui
permet de préparer les réunions du conseil d’orientation et du comité technique et assurer la
mise en œuvre des délibérations du conseil d’orientation ainsi que élaboration des prévisions
budgétaires et le comptes de la caisse, engage et ordonne les dépenses dans les limites des
crédits ouverts, il assure établissement les titres de recettes, conclut aussi tout marché,
accord, contrat ou convention liés à l’objet de la caisse dans le cadre de la réglementation en
vigueur. Le directeur de la caisse a pour obligation de préparer les rapports périodiques de
suivi, d’exécution et d’évaluation des activités de la caisse et le soumettre au conseil
d’orientation et au ministre chargé de l’intérieur, il assure aussi l’ordre et la sécurité au sein
de la caisse, et il représente la caisse en justice et dans tous les actes de la vie civile.
b) L’organisation de la caisse
La caisse comprend les structures suivantes :
- Un département de l’administration générale : chargé du fonctionnement de la caisse ;
- Un département des programmes de fonctionnement : chargé de la répartition de la
dotation globale de fonctionnement et des dotations du budget de l’Etat au profit des
collectivités locales ;
- Un département des programmes d’équipement et d’investissement : chargé de la
répartition de la dotation globale d’équipement et d’investissement et de la garantie des
moins-values sur les impositions fiscales ;

42
Article 32,34 du décret n°14-116 correspondant au 24 mars 2014
55

- Un département des statistiques et de l’informatique, chargé de la programmation ainsi

que de la collecte des données statistiques et financières.
L’organisation interne de la caisse est fixée par un arrêté conjoint du ministre chargé de
l’intérieur, du ministre des finances et de l’autorité chargée de la fonction publique.
 Dispositions financières43
Le projet de budget de la caisse, élaboré par le directeur général, est soumis au conseil
d’orientation pour délibération, il est ensuite transmis pour approbation à l’autorité de tutelle
et au ministre des finances, conformément à la législation et à la réglementation en vigueur.
Le budget de la caisse comprend :
En recettes :
- Les subventions annuelles allouées par le budget de l’Etat pour le fonctionnement de
la caisse ;
- Les dons et legs ;
- Toutes autres recettes liées à son activité.
En dépense :
- Les dépenses de fonctionnements
- Les dépenses d’équipement
La comptabilité de la caisse est tenue selon les règles de la comptabilité publique et le
maniement des fonds est confié à un agent comptable nommé ou agréé par le ministre chargé
des finances.
Selon l’article 40 exécutif n°14-117 du 24 mars 2014, le contrôle de la caisse est exercé
conformément aux dispositions législatives et réglementaire en vigueur
3- L’emprunt
L’emprunt et la dette sont des composantes majeures de l’histoire financière et
représentent un enjeu cardinal pour les finances publiques, considérées comme ressources
temporaires et non pas comme des recettes définitives, l’emprunt constitue pour l’Etat un
mode de financement original, mais complexe, étroitement liée aux phénomènes des déficits
budgétaires, la politique de l’emprunt connait toute fois des limites internes et externes. 44

43
Chapitre 4 du décret n° 14-116 correspondant au 24 mars 2014 relative à la wilaya
44
FrancoisChouvel « Finance publiques » 15eme édition, paris, p 128.
56

L’emprunt est une recette à caractère provisoire, il dépend du volume de l'opération à

financer. Il constitue une ressource affectée, contrairement à la plupart des autres ressources,
qui ne font l'objet d'aucune affectation anticipée45.
L'emprunt n'est pas gratuit, le remboursement constitue une dépense obligatoire pour la
wilaya, qu'il s'agisse du remboursement du capital initial ou des fraisfinanciers, à savoir les
intérêts y compris les pénalités de retard en cas de retard constaté dans l'échéance.
La wilaya veut diversifier leur choix de financement, leur permettant une certaine
liberté de sélection des programmes d’investissement, recourent à l’emprunt qui ne peut être
utilisé que pour financer un investissement permettant un élargissement des moyens des de la
wilaya et leurs compétences. 46
L’emprunt est voté par l’assemblée populaire concernée et approuvée par l’autorité de
tutelle, par voie de délibération, l’assemblée doit indiquer le montant de la somme à
emprunter, la durée de l’amortissement, le taux minimum auquel l’emprunt devra être réalisé,
le montant de l’annuité ainsi que l’engagement d’inscrire celle-ci à son budget.
4-Les dons et legs
Les dons et legs faits à la wilaya, avec ou sans charges, conditions ou affectations
spéciales, sont acceptés ou refusés par l’Assemblé populaire de la wilaya.
Les établissements publics de wilaya acceptent ou refusent les dons et legs qui leur sont,
sans charges, ni condition, ni affectation spécial, lorsque ces dons et legs sont grevés de
charges, de conditions ou d’affectation spéciale, l’acceptation ou refus est autorisé par
délibération de l’assemblée populaire de wilaya.
L’acceptation des dons et legs étrangers faits à la wilaya est soumise à l’accord
préalable du ministre chargé de l’intérieur. 47

45
François Labie « finances locales » Dalloz , paris,1995, p 29.
46
André Paysant « finances locales » PUF , paris ,1993, p 414.
47
Article 134 de la loi 12-07 29fevrier 2012 relative à la wilaya.
57

Tableaux N 05 : Evolution des recettes de fonctionnement et d’équipement de la

wilaya de Tizi-Ouzou en ℅pour l’année 2012 -2013-2014-2015

Chapitre Intitulé 2012 2013 2014 2015

Recettes de fonctionnement 61 72 75 47

90 Services indirect 18.43 24.38 18.3 14.82

91 Services administrations 21.49 26.69 30.54 10.6

92 Services sociaux 0.00 0.00 0.00 0.00

93 Services économiques 0.06 0.015 0.007 0.02

94 Services fiscaux 20.89 22.18 28 21.56

Section d’équipement 39 28 25 53

95 Programmes wilaya 15.17 8.85 12.86 32.84

96 Programme pour compte 14.96 12.93 6.71 13.30
des tiers
97 Opérations hors 8.85 5.25 5.42 6.83

programme

850 Excédant 0 0 0 0

Total 100 100 100 100
Source :donnée administratif CA +calcul
58

Graphique N°02 : Evolution des recettes de fonctionnement et d’équipement de la

wilaya de Tizi-Ouzou 2012-2015
recettes 2012
Services indirect
15% 18%
services administrations
21% opération hors programme
22%
programme pour compte des
15% 9% tiers
services fiscaux
programmes wilaya

Source : Etabli par nous même

recettes 2013
Services indirect
9%
24% Services administrations
22%
opération hors programme
13% 27% programmes pour compte des

5% tiers
services fiscaux
programmes wilaya

Source : Etabli par nous-même.
59

recettes 2014
services indirect
13% 18% services administration
27% opération hors programmes
30%
programmes pour compte des
7% 5% tiers
services fiscaux
programmes wilaya

Source : Etabli par nous‐même.
recettes 2015
0% services indirect
15%
33% services administration
11%
7% opération hors programmes
13% programmes pour compte des
21%
tiers
services fiscaux
programmes wilaya

Source : Etabli par nous‐même.
A travers les graphiques et données du tableau ci-dessus qui illustre les recettes de la
section de fonctionnement et d’équipement, nous constatons que les recettes de la section de
fonctionnement ont marqué une part importante durant les trois années contrairement à la
quatrième année ou les recettes de section d’équipement est plus importante que la section de
fonctionnement.
En premier lieu, les recettes de section de fonctionnement ont enregistré une
augmentation pour un pourcentage de 61℅ durant l’année 2012 jusqu’à 75℅ durant l’année
2014 cette augmentation s’explique par :
60

Le fait que les différentes recettes telles que les recettes des services financiers,la
rémunération, les charges personnels et les frais financiers ont connu une croissance
importante de l’année 2012-2015, une croissance qui est due à une élévation d’excédents des
recettes budgétaires dégagées probablement.
En ce qui concerne les recettes des services d’administration ont enregistré des
pourcentages considérables soit, une augmentation de 5 ℅ d’une année à l’autre.
Les recettes provenant des services fiscaux ont augmenté ce qui explique la hausse du
recouvrement de la taxe sur l’activité professionnelle, car elle représente 95℅ des recettes
fiscale de la wilaya.
Durant l’année 2015 les recettes de la section de fonctionnement ont subi une baisse
qui s’explique par l’importance des subventionsdestinéesà la section d’équipement, ce qui a
marginalisé la section de fonctionnement et caractérisé par une baisse durant cette année.
En deuxième lieu, les recettes destinéesà la section d’équipement ont enregistré une
baisse de pourcentage d’ordre de 39℅ pour l’année 2012, de 28 ℅ pour 2013, et de
25℅pour 2014, cette baisse a un impact sur les différentes recettes de la section
d’équipement.
La lecture de tableau ci-dessus montre que les recettes de la section pour le programme
de la wilaya occupe un pourcentage important, mais elles ont enregistré une baisse de
15.17℅ à 8.85℅ pendant l’année 2012 -2013,puis s’élève de 12.84℅ à 32.86℅ pour l’année
2014 et 2015, cela s’explique par unimportant investissement réalisé dans la réparation des
chemins de la wilaya, dans l’habitat, l’urbanisme , bâtiments et équipements administratifs.
Et ce qui concerne les programmes des autres tiers, ils ont registré une diminution
durant l’année 2012 à 2014 et en 2015 , augmente à 13.30℅ cette hausse due à la
réalisation d’une maison de solidarité au profit des associations àcaractère social et
humanitaires.
D’une autre part les opérations hors programmes ontmarqué des baisses insignifiantes
pendant les exercices étudiés.
61

Conclusion
L’examen des recettes dont dispose la wilaya de Tizi-Ouzourepose sur les subventionset
les dotations de l’Etat qui intervient pour rétablir sauvantles déséquilibres budgétaires et
corriger les défaillances en cas d’évènementsdésastreux, ainsi queles produits de la fiscalité la
« TAP » aussi et sur le produit de certaines ressources patrimoniales et domaniales.
D’après l’analyse que nous avons fait sur le terrain, en premier lieu, nous déduisons que
Le financement de la wilaya repose essentiellement sur les subventions et dotation de l’Etat
qui intervient pour combler l’insuffisance des ressources fiscale. L’Etat se voit donc dans
l’obligation de venir en aide à la wilaya en mettant en place un mécanisme de solidarité à
travers la CSGCL.
En deuxième lieu, la taxe sur l’activité professionnelle qui représente les recettes fiscale
du budget de la wilaya, le niveau du potentiel fiscal pour cette taxe est le résultat de la
conjonction de plusieurs facteurs tel que l’implantation de grandesinfrastructures nécessaires
au développement de l’activité économique génératrice.
Les produit d’exploitation et du patrimoine n’ont pas un apport financier important, ils
ont dans la plupart du temps un rendement anormalement faible par rapport aux ressources
globales de la wilaya.
Dans cette optique, il apparait indispensable de chercher les solutions les plus
appropriées pour l’amélioration de la gestion du patrimoine.
62

Chapitre II
les dépenses du budget de la wilaya

Chapitre II : Où sont affectées les dépenses du budget de la Wilaya ?
Introduction
Pour répondre aux besoins de plus en plus pressants des citoyens, la wilaya est
naturellement portée à créer et multiplier les services publics susceptibles de répondre aux
sollicitations de ses administrés. Elle dégage donc des ressources en vue de créer des piscines,
des crèches, des centres culturels, des unités de soins.
Cette obligation naturelle et morale peut parfois être ignoré par les collectivités le plus
démunies au motif qui ne disposant pas par elles-mêmes,des ressources
suffisantesusceptiblesd’aider à la réalisation des investissements souhaité c’est pourquoi les
pouvoir public en transformé cette obligation moral en une obligation légale1
La wilaya à des besoins qu’elle doit absolument satisfaire, elle doit gérer dans les
bonnes conditions les biens qu’elle possède et d’assurer les services de l’état civil, elle doit
participer au développement économique et sociale …etc.Toutes ces taches sont autant de
source de dépense.
Ces dépenses sont nombreuses et variées et pour pouvoir couvrir ces dépenses, la loi a
mis en place des mécanismes permettant à la wilaya de se procurer les ressources nécessaires ;
qui sont d’origine très diverses.
Les dépenses de la wilaya se caractérisent par une extrême diversité. Conduit à
différentes possibilités de classification, mais celle par nature est retenue.Sont composés
d’une section de fonctionnement qui permet d’assurer le fonctionnement des différents
services locaux, et d’une section d’équipement et d’investissement qui permet le soutien au
développement de la wilaya et l’accroissement de son patrimoine.

1
SaidBenaissa, « L’aide de l’Etat aux collectivités locales », préface de MehfoudeGhezali, Office des
publications universitaires, Alger, 1983, p253
64

Section I : les dépenses de fonctionnement2

Les dépenses de fonctionnement regroupent toutes les dépenses nécessaires au
fonctionnement des services de la collectivité local. C’est à dire des dépenses qui reviennent
chaque année.
Les dépenses de fonctionnement sont des charges courantes supportées par la wilaya
en vue d’assurer un fonctionnement régulier des services.
A travers cette section nous allons voir en premier lieu les différentes dépenses de
fonctionnement qui sont comme suit :
 Dépenses obligatoires :
 Dépenses nécessaires ;
 Dépenses exceptionnelles ;
 Dépenses facultative ;
En deuxième lieu, nous analysons ces dépenses à travers le budget de la wilaya.

2
KahinaSadi, Op.Cit

65

Tableau N°06 : Evolution des dépenses de fonctionnement de la wilaya de Tizi-Ouzou

(2012-2015) en DA.
2012 2013 2014 2015

Désignation
Montant Montant Montant Montant
Dépenses de
5 370 100 449,51 3 832 948 823,15 4 590 513 865,27 3 807 838 994,92
fonctionnement
Source : Compte administratifs +calculs

Graphiques N°3 :Evolution des dépenses de fonctionnement de la wilaya de Tizi-Ouzou

Le tableau ci-dessus retrace l’évolution des dépenses de fonctionnement de la wilaya
de Tizi-Ouzou, ces dépenses sont marquées par des montantsvariables d’une l’année à
l’autre.D’après le graphe ci-dessus,nous remarquons l’évolution de ces dépenses de
fonctionnement, cette évolution est proportionnelle au volume d’activités socioéconomique,
elle dépend des charges induites au fonctionnement et aussi de la part des recettes de
fonctionnement.
66

1 - Typologies des dépenses de fonctionnement3

Avant de procéder à l’analyse des différentes dépenses de fonctionnement, nous
procéderons d’abord à exposer la typologie des dépenses de fonctionnement de la wilaya.
1-1-Dépenses obligatoires
Les dépenses obligatoires sont celles permettant le fonctionnement des services de la
wilaya.On distingue les salaires, indemnités des élus et les charges afférentes au chauffage, à
l’éclairage, gaz, alimentation en eau potable, les communications téléphoniques et les
prélèvements sur les recettes de fonctionnement destinés aux dépenses d’équipement.
a) Frais du personnel
Ces dépenses concernent les traitements, salaire et indemnités du personnel de la wilaya
quel que soit son statut :
Rémunération Permanent ;
Rémunération Temporaire ;
Rémunération diverses ;
 Rémunération du personnel permanent :
C’est les traitements salaires et indemnités du personnel de la wilaya permanent, il faut
entendre par le personnel permanent le personnel dont l’emploi est prévu sous limitation de la
durée.Ces qui exerçant leur fonction à titre permanent, perçoivent une rémunération
mensuelle.
 Rémunération du personnel temporaire
Il s’agit du personnel titulaire contractuel ou temporaire, qui en plus de sa rémunération,
lui également attribué des indemnités : allocation familiales, pension…
 Rémunération diverses
Ce sont les charges ou dépenses concernent les indemnités, honoraire et vocation
allouées à des personnes autre que les agents de la wilaya en contrepartie d’un service rendu,
comme par exemple les honoraires pour une visite médicale du personnel.
Il y a aussi les charges sociales c’est-à-dire toutes les charges qui sont à la charge de la
wilaya en sa qualité d’employeur au titre de la sécurité sociale ou toute législation à
caractère sociale.
b) Impôt et taxes
Elles comprennent le versement forfaitaire sur les traitements et salaire, ainsi que tous
les impôts aux quelles la willaya pouvait être assujetties.

3
KahinaSadi, Op.Cit
67

1-2 ‐Dépenses nécessaires 4
Les dépenses nécessaires sont celle qui permet à la wilaya de bien gérer leurs services et
entretenir leur patrimoine. Sont effectuer pour assurer le fonctionnement régulier des services
de la wilaya.
 Les dépenses en denrées et fournitures
C’est toutes les dépenses concernant les produits consommables sous forme de travaux
ou de distribution, il s’agit notamment des dépenses en denrées et fournitures relevant des
produits pharmaceutiques, l’alimentaire, l’habillement, le carburant, les combustibles, les
fournitures pour l’entretien des bâtiments, de voirie, fournitures scolaires.
 Frais pour biens meubles et immeubles
Il s’agit de travaux et services extérieures, notamment :
- Les loyers payés par la wilaya pour tout local ou terrain qu’elle loue à usage
administratif, à usage de logement, pour y construire des installations provisoire ou
pour tout usage non industriel ou commercial.
- Les travaux d’entretien et de réparation de bien de la wilaya comme les bâtiments…
- L’acquisition de petit matériel et outillage d’électricité, d’eau, de gaz.
- L’assurance des biens meubles et immeubles : assurance contre l’incendie des
bâtiments, de leurs mobiliers, des archives, etc.
- Entretien à l’entreprise : les dépenses de travaux d’entretien confiés à une entreprise
(de nettoyage, maçonnerie, menuiserie…)
 Frais de gestion générale
Il s’agit de dépenses très diverses, elle concerne notamment :
-Les indemnisations des membres de l’exécutif de wilaya : c’est-à-dire le
remboursement des frais exposés par les élus dans l’exercice effectif de leur fonction.
-Les frais de documentation générale : achat d’ouvrage pour la bibliothèque
administrative, l’abonnement à des journaux ou revues d’utilité de wilaya.
-Les frais de téléphone, télégramme…
-Les frais des fêtes de cérémonie.
-Les frais d’actes et de contentieux : frais d’adjudication, les frais des consultations
juridiques demandés à de spécialité et honoraire d’un avocat en cas de procès.
- Les frais de transport : c’est-à-dire le frais de transport des marchandises de la wilaya
et les frais de mission.

4
Kahina Sadi, Op.Cit

68

 Les frais financier

Il s’agit d’annuité d’intérêt des dettes contractées par la wilaya et charges des services
de comptabilité distincte, ces frais représentent les charges d’exploitation.
1-3-Les dépenses exceptionnelles
Toute dépense ne trouvant pas son imputation dans la nomenclature, fait partie des
dépenses exceptionnelles.
Ce sont toutes les dépenses de fonctionnement à caractère exceptionnel, qui n’entrant
pas dans les autres articles du budget, notamment le remboursement de trop-perçus, les
subventions exceptionnelles versées, les rappels aux titre d’exercice antérieurs toutes autres
dépenses d’origine antérieure mais n’apparaissant pas au compte administratif en reste à
réaliser.L’assemblé populaire peut porter au budget un crédit « dépenses imprévues », ce
crédit est employé pour faire face à des dépenses urgentes pour lesquelles aucune dotation
n’a été inscrite au budget.
1-4 Les dépenses facultatives
Les dépenses facultatives sont celles que la wilaya est libres de s’imposer ou de
supprimer par simple inscription budgétaires.
La nécessité et l’opportunité des dépenses facultatives sont appréciées chaque année par
la wilaya qui doit tenir compte de la situation financière. Toutefois, il ne peut décider des
dépenses dont l’objet sortirait de ses attributions légales.
La wilaya peut accorder des subventions, des primes, des secours à des personnes
physiques ou morales, elle peut être des primes d’encouragement à l’élevage ou à
l’agriculture, associations culturelles, sportives, secours aux familles nécessiteuses, bourse
scolaires, prix scolaires, aide sociale c’est-à-dire les charges d’assistance, d’hygiène de santé,
la protection sociale des aveugles.
L’assemblé populaire de wilaya, participe à toute action sociale afin d’assurer,la mise
en œuvre du programme national de maitrise de la croissance démographiques, la protection
de la mère et de l’enfant, l’aide à l’enfance, l’assistance aux personnes âgées et aux personnes
ayant des besoins spécifiques, la prise en charge des sans abri et des aliénés mentaux.5
L’assemblé populaire de wilaya participe aussi à la création d’infrastructures culturelles,
sportives de loisirs et de jeunesse et à la protection et à la préservation du patrimoine
historique.6

5
Article 96 de la loi 12.07 du 29 février 2012 relative à la wilaya
6
Article 97 de la loi 12.07 du 29 février 2012 relative à la wilaya
69

Elle veille à la protection et à la valorisation du potentiel touristique de la wilaya et à

encourager l’investissement y afférent, la wilaya développe toute action de promotion du
patrimoine culturels, artistique et historique en coordination avec les institutions et association
concernée et propose toute mesure nécessaire à sa valorisation et sa sauvegarde.7
Suit aux réformes engagées par l’Etat, la wilaya est devenu une des facteurs de
promotion du développement local, elle intervienne dans la scène économique et sociale pour
satisfaire et régler les besoins de leur population.
Elles sont allouées par l’assemblée populaire de wilaya en fonction des capacités
financières de la wilaya.
2 - L’analyse des dépenses de fonctionnement de la wilaya de Tizi-Ouzou
L’objet de cette section est d’analyser les dépenses de fonctionnement à partir des
données fournis par la wilaya de Tizi-Ouzou.
Les dépenses de fonctionnement de la wilaya de Tizi-Ouzou pour les exercices 2012-
2013-2014-2015 figurants dans le tableau suivant :

7
Article 98 de la loi 12.07 du 29février 2012 relative à la wilaya
70

Tableau N°07 : Typologie des dépenses de fonctionnement pour les exercices2012-2013-

2014-2015 en ℅ wilaya de Tizi-Ouzou.
Chapitre Observation 2012 2013 2014 2015
90 Services indirect 36.90 48.36 33.95 50.71
900 Services financiers 29.88 37.63 24.73 39.11
901 Rémunération et charge du personnel
3.82 4.97 3.71 4.70
permanent
902 Moyen et service d’administration 2.87
0.69 2.36 3.23
général
903 Ensemble mobilier et immobilier 1.003 1.83 1.46 2.09
904 Voirie de la wilaya 1.51 1.57 1.18 1.61
91 Services d’administrations 44.68 41.62 53.77 32.63
910 Services d’administrations publics 0.05 0.42 0.47 0.6
911 Sécurité et protection civil 36.50 24.10 42.35 14.88
912 Participation aux charges
1.37 1.90 1.59 1.91
d’enseignement
913 Services sociaux scolaires 0.95 1.80 1.59 2.10
914 Jeunesse sport -culture 5.81 13.40 7.77 13.14
92 Services sociale 18.75 9.91 12.19 16.59
920 Aide sociales directe 2.46 3.70 3.54 4.99
921 Hygiène publique et sociale 0.02 0.05 0.05 0.07
930 Contribution au développement
0.27 0.32 0.39 0.44
économique
940 Produit de la fiscalité 0.27 0.39 0.41 0.57
850 excédant 15.73 5.45 7.8 10.52
Total 100 100 100 100
Source : Compteadministratif+ calcul
71

Graphique N°04 : Les dépenses de fonctionnement de la wilaya de Tizi-Ouzou l’année

(2012-2015).
Les dépenses de fonctionnement de la wilaya de Tizi –Ouzoupour l’année 2012.
23%
services indirect
49% services d'administration
autres dépeses de
foctionnement
28%
Les dépenses de fonctionnement de la wilaya de Tizi –Ouzoupour l’année 2013.
18%
services indirect
44%
services d'administration
autres dépeses de
foctionnement
38%
72

Les dépenses de fonctionnement de la wilaya de Tizi -Ouzou pour l’année 2014.
22%
30% services indirect
services d'administration
autres dépeses de
foctionnement
48%
Les dépenses de fonctionnement de la wilaya de Tizi -Ouzou pour l’année 2015.
28%
services indirect
44%
services d'administartion
autres dépeses de
foctionnement
28%
Les services financiers : A partir du tableau qui retrace les dépenses pour les
exercices 2012,2013 ,2014 et 2015 de la wilaya de Tizi-Ouzou , nous constatons que les
services financiers occupent une place importante dans les dépenses de fonctionnementqui
ont réalisé, les taux suivant : 2012 est marqué par un taux de 29.88℅ puis 37.63℅en 2013 et
24.37℅ en 2014 puis s’élèveà 39.11℅, cette élévation est due à la hausse des services de
transport et du ramassage scolaire et les prélèvements sur les dépenses d’investissements.
73

La sécurité et protection civil : Les dépenses de fonctionnement sont orientées

essentiellement vers la sécurité et la protection civile, en 2012,représentent un taux d’ordre
de 36.50℅ en 2013 de 24,10 ℅puis 2014, un taux de 42.35℅, en fin en 2015 14.88℅ , cela
se justifie par un état de sécurité précaire dans la région, ce que a poussé les autorités à
dépenser dans ce secteur, afin d’assurer la sécurité des citoyens et les investisseur étrangers.
Rémunération et charges personnel : Les charges du personnel occupent, eux aussi
une place plus au moins importante,elles ont réalisé les taux variables ci-après : En 2012un
taux de 3.82℅, en 2013 ; 4.97 ℅,en 2014 ; 3.71℅ et en 2015 ; 4,70 ℅, cette évolution de
charge de personnel peut se justifiée par l’accroissement de la rémunération du personnel.
Autres dépenses de fonctionnement :Il ressort du graphe ci-dessus, que les autres dépenses
de fonctionnement ont marqué une évolution d’une année à l’autre, en 2012 de 30.13℅ et
33.13℅ en 2013, en 2014 ; 23.12 ℅et en 2015, il a atteint 40.67℅, cette croissance
s’explique par ;
- L’augmentation de l’ensemble du mobilier et immobilier durant les exercices
2012,2013, 2015, justifie par l’accoisement des crédits ouverts pour honorer les
factures relatives à l’achat des fournitures pour l’entretien des bâtiments et du
matériel, et l’accroissement des permis d’assurances biens meubles et immeubles ,et
la baisse de ces dépenses en 2014 est justifiée par la réduction des crédits ouverts.
- L’accroissement des voiries de la wilaya durant les exercices 2012,2013,2014,2015
s’explique par l’augmentation des dépenses effectuées à l’habillement, aux fournitures
de voiries, a l’entretien et réparation,l’acquisition de petits matériels et outillages, et à
l’électricité eau et gaz et autres charges exceptionnelles.
- L’accroissement des dépenses services d’administration durant les quatre exercices
justifié par l’augmentation des charges.
- L’augmentation des dépenses de la participation aux charges d’enseignement durant
les exercices 2012,2013,2015 due à l’importance des crédits destinées à l’achat de
fournitures scolaires et l’achat des livres et une baisse en 2014 s’explique par la
diminution des crédits destinésà cet dit achat.
- L’amélioration des dépenses destinés à la jeunesse, sport et cultures pendant les
exercices 2012,2013,2015 s’explique par l’accroissement des subventionsaccordées à
divers institutions, contrairement à l’année 2014 qui a enregistré une baisse de 7.7℅.
- Les dépenses de l’aide social directe ont marqué une amélioration d’une année à
l’autre, cela s’explique par l’importance des subventions accordées à divers
institutions,à la protection sociale des aveugles et des aides des personnes âgées.
74

- l’hygiène publique et sociale représente un taux insignifiant d’ordre de 0.02℅ en

2012,0.05℅et pour l’année 2013 et 2014, puis un taux de 0.07℅ en 2015.
- La contribution au développement économique a marqué une amélioration assez
considérable pendant les quatre exercices étudiée.
- L’accroissement des produits de la fiscalité durant les exercices 2012,2013,2014,2015
s’explique par l’augmentation de la participation aux fond de garantie directs.
Section II : les dépenses d’équipement

Les dépenses d’équipements sont celles qui accroissent ou modifient le patrimoine de la
wilaya, ces dépenses sont financées principalement, comme il a été évoqué précédemment,
par les subventions accordées par le CSGCL et les prélèvements sur les recettes de
fonctionnement.
Pour que la wilaya arrive à la satisfaction de ces multiples besoins nécessite l’existence
d’une infrastructure couteuse qui est l’équipement (hôpitaux, écoles, complexes de
sports …), donc le cout de l’équipement est l’une des causes principales d’évolution rapide
des dépenses locales , sans oublier qu’il entraine en parallèle une évolution des dépenses de
fonctionnement tel que les dépenses d’entretiende gestion et de maintenance .Autrement dit,
l’augmentation des charges d’équipement est à l’origine de l’augmentation des
fonctionnements.
Leur évolution est déterminée en fonction des facteurs suivants :
- Concours financiers provenant de l’Etat (plans sectoriels de développement P.S.D) ;
- Importance des projets qui sont retenus par l’Etat ;
- Capacité d’autofinancement de la wilaya.
La section d’équipement et investissement du budget de la wilaya retrace les dépenses
relatives à l’équipement et aux grosses réparations, ou bien les dépenses relatives à
l’accroissement des biens.
Cette section est censéeà donner une appréciation sur la typologie des dépenses
d’équipement et d’investissement et une analyse de ces dépenses.
Tableau N°8: Evolution des dépenses d’équipement et investissement de la wilaya de

Tizi-Ouzou (2012-2015).
Désignation 2012 2013 2014 2015
75

Dépenses 2118181100,08 2437460188,91 1532377208,62 4282737281,98

D’équipement
Source : Compte administratif +calcul.
Graphiques N°05 : Evolution des dépenses d’équipement et d’investissement de la

wilaya de Tizi-Ouzou (2012-2015).
De l’observation du graphe ci-dessus, nous constatons que l’évolution des dépenses

d’équipement ne marque pas une tendance stable durant les exercices étudiés, quand les
dépenses de fonctionnementaugmentent, les dépenses d’équipement démunies,et vice versa.
1 - Typologies des dépenses d’équipement et investissement 8

Les dépenses d’équipement et d’investissement sont regroupées comme suit
1-1-Remboursement et emprunts

10
Kahina Sadi, Op.Cit
76

Il s’agit d’opération d’amortissement des emprunts en capital, et éventuellement le

remboursement anticipé.
1-2- Acquisitionde biens meubles et immeubles
Pour la bonne marche de ses services, la wilaya peuvent effectuer des achats des
immeubles bâtis ou non bâtis. Ceux-ci peuvent servir l’aménagement d’aires de jeux,
Il existe deux voies pour l’acquisition de ces biens :
- L’achat ;
- L’expropriation pour cause d’utilité publique.
S’ajoutant à ces dépenses, les acquisitions des matériels de travaux publics (grues,
bétonnière…) et de transport.
1-3-Travaux neufs et grosses réparations
Ces dépenses retracent les travaux neufs : ceux sont les constructions, les
aménagements de terrains nus et les voies nouvelles. Grosses réparations : Ces derniers
concernent :
-Réfaction des couvertures ;
-Souches de cheminée ;
-Conduit de fumée consolidation des soubassements ;
-Reprise en sous-œuvre ;
-Réfaction des gros murs, des murs extérieurs, des murs refend ;
-Réfaction des descentes d’eaux usées;
-Travaux de ravalement extérieur ;
-Réfaction des chaudières, etc.
1-4 Acquisition des titres et valeurs
Lorsque le budget le permet (existence de donation au legs) la wilaya peut envisager
l’emploi en rentre ou l’achat des valeurs mobilières.
2 -L’analyse des dépenses d’équipement et d’investissement de la wilaya de Tizi Ouzou.
Les dépenses d’équipement et d’investissement à la wilaya de Tizi-Ouzou pour les
exercices 2013-2014-2015 figurants dans le tableau.
Tableau N° 09: Typologie des dépenses d’équipement pour les exercices 2012-
2013,2014 ,2015 en ℅ de la wilaya de Tizi-Ouzou.
Chapitre Observation 2012 2013 2014 2015
77

95 Programmes de wilaya 6.20 11.67 27.28 7.04
950 Bâtiment et équipements administratifs 5.31 5.03 6.48 1.77
951 Chemins de wilaya 0.017 2.39 4.91 3.90
953 Equipements scolaires, sportifs et - 2.64 13.17 0.71
culturels
956 Urbanisme et habitat 0.88 1.61 2.72 0.66
96 Programmes pour compte des tiers 7.36 20.68 7.89 1.86
962 Programmes pour les communes et leur 6.27 18.42 5.99 0.23
U.E.C
969 Programmes pour d’autres tiers 1.095 2.26 1.90 1.63
979 Autres opérations hors programmes 16.10 21.44 19.51 12.78
850 Excédant 70.30 46.18 45.28 78.28
Total 100 100 100 100
Source : Compteadministratif calcul
Graphique N°06 : L’évolution des dépenses d’équipement et d’investissement pour la

wilaya de Tizi-Ouzou (2012-2015).
Les dépenses d’équipement pour la wilaya de Tizi-Ouzou pour l’année 2012.
78

6%
7%
programmes wilaya
opération hors programmes
87% autres dépeses d'équipement
12%
programmes wilaya
20%
programmes pour compte
68% des tiers
autres dépesnes
d'équipement
Source :Etabli par nous-même.
79

27%
programmes de wilaya
8% programmes pour compte
65% des tiers
autres dépenses
d'equipement
2%
7%
programmes de wilaya
programmes pour compte
des tiers
91% autres dépeses d'équipement
Il ressort des tableauxci-dessus des fluctuations aléatoires aux niveaux des dépenses
d’équipement réalisé durant les exercices étudiés.
80

Bâtiments et équipement administratifs : Cette rubrique de dépenses représente une

augmentation d’ordre de 5.31℅ en 2012,5.03℅pour 2013, et en 2014 : 6.48℅ en ce qui
concerne l’année 2015 un taux faible qui est de 1.77℅, cette baisse s’explique par la
diminution des travaux des bâtiments.
Chemin de la wilaya : Cette dépense représente 0.017℅ pour l’année 2012,2.39℅ pour
l’année 2013,4.91℅ pour l’année 2014 et en 2015 ; 3.90℅
Equipement sportifs et culturels : Aucune dépenses n’a été enregistré pour l’année
2012 puis représente un taux de 2.64 ℅pour l’année 2013, une augmentation signifiante de
13.17℅ justifié par l’acquisition du matériel scolaire, et sportif ,et un faible taux en 2015 de
0.71℅
Urbanisme et habitat : Cette rubrique de dépenses représentent un taux de0.8℅ pour
l’année 2012, un taux de 1.61℅pour 2013 puis en 2014 un taux de 2.71℅ et 0.66℅pour
l’exercice 2015.
Programmes pour les communes : Cette dépense a enregistré un taux de 6 ,27% en
2012 ,une augmentation considérable à 18,42% en 2013 puis cette rubrique de dépense a
baissé à 5,99% pour l’année 2014, puis elle a atteint un taux de 0,23% durant l’année 2015.
Opération hors programmes :Cette rubrique a marqué un pourcentage important durant
les exercices étudiés , cela est expliqué par le fait que la wilaya a accordé des
subventions pour les communes pour la réalisation de services d’intérêtgénéral.
Conclusion
81

Les dépenses deviennent de plus en plus un fardeau sur le budget de la wilaya qui a
éprouvé des difficultés à maitriser.
D’après l’analyse des dépenses de fonctionnement de la wilaya de Tizi-Ouzou que nous
avons mené sur les quatre exercices budgétaire démontrent que la wilaya favorise chaque
année certain dépenses pour faire face àces besoins.
La dépense la plus importante pour cette section et celle liée aux services
d’administration vue l’importance de la sécurité et la protection civile. Ainsi que les services
indirects qui ont enregistré des taux important des dépenses de fonctionnement. Cela est
expliqué par l’importance des prélèvements destinés à la section d’investissement ainsi que
les diverses augmentations des salaires qui ont connu le service publique durant les quatre
années respectives qui représentent des sommes importantesà payer par la wilaya et sur
laquelle n’a aucun pouvoir de fait que cette dépense figure parmi celles qui sont obligatoires.
Concernant la section d’équipement, nous avons constaté que ces dépenses sont
essentiellement réparties entre deux catégories majeures ;
La wilaya a entamé des travaux de réhabilité et de grosses rénovations des résidences,
d’hôtes de la wilaya ainsi que les siégé des daïras.
L’accumulation des restes à réaliser est due à la dégradation des autorisations de
programmes, signifient aussi que les enveloppes financières allouées aux programmes
d’équipement ne sont pas consommées dans leur totalité, étant donné que les dépenses
arrêtées ne sont pas entièrement engagées et payées.
82

Conclusion générale

Conclusion Générale
La wilaya est considérée comme une véritable entité autonome dotée de la

personnalité morale et de l’autonomie financière. Les missions du budget de la wilaya
dépassentlargement la gestion des services publics de base (sécurité, hygiène, éducation,
santé...etc.), elles sont élargies aux secteurs d’activités et de développement économique
(l’industrie, l’artisanat, le tourisme, le transport…etc.), dont le rôle de création,d’orientation
et de contrôle des activités économiques implantées sur son territoire.
Le budget de la wilaya est alimenté principalement par les subventions de l’Etat et

les ressources propres, constituée ; des recettes fiscale « TAP », et des ressources
patrimoniales.
Un mécanisme de solidarité a été mis en place par la création du fonds communs des
collectivités locales, dont la mission est d’assurer un financement par les dotations et les
subventions en vus de rétablir l’équilibre financier, d’encourager et stimuler certaines actions
à caractère économique et social.
L’analyse des sources des recettes et l’affectation des dépenses du budget de la wilaya
de Tizi-Ouzou nous confirment que l’Etat intervient pour rétablir les déséquilibres budgétaires
par des subventions et dotation, qui alimentent une part importante de recette de la wilaya de
Tizi ouzou , enrevanche, les recettes domaniale et patrimoniale qui sont caractérisées par leur
extrême faiblesse alors qui ‘elles peuvent procurer des recettes importante, nécessaireà la
satisfaction des différents besoins des citoyens.
Durant les exercices étudiés, la wilaya de Tizi-Ouzou favorise les dépenses de

services d’administration qui se caractérisent par leurs volumes très important par rapport aux
autres rubriques des dépenses de fonctionnement, ainsi que les dépenses de service indirecte.
Les dépenses d’équipement qui ne sont pas toujours engagées dans leurs intégralités,
et l’accumulation des restes à réaliser qui engendre la dégradation du taux de consommation
des autorisations de programmes.
84

Pour que la wilaya puisse gérer d’une manière rationnelle et efficace les ressources
financières dont elle dispose et preuve ses capacité effective à suivre une gestion rationnelle,
à valoriser ses ressources, à avoir un encadrement de qualité, et a la participation aux
activités économiques en offrant des services, participés au capital des sociétés, faire recours
au marché financiers, c’est -à-dire exploiter les ressources qui restent toujours inexploitées .
85

Bibliographie
Bibliographie

Ouvrages :
1. Andre Paysant, « Finances locales » PUF, Paris 1993.

2. Bouvier Michel « finance locale »4emeédition 1996.
3. Fancois Labie « Finances locales » Dalloz, Paris 1995.
4. Francois Chouvel, « finance publiques »15eme édition, paris 2012.
5. Francoise Astier , finance publiques droit budgétaire, « le budget des collectivité
locales »15emeedition paris,1996.
6. Ibrahim Hammdou, Ahmed Tessa, fiscalité de l’entreprise, édition Alger
7. Jaques Hardy « les collectivités locales »,édition paris,2008.
8. KPMG :Guting Through Complexity « Guide D’investir en Algerie »,edition
Alger,2014.
9. Luc Saidj , finance publiques ,3emeedition, paris 2000.
10. M.Mohammed Zine barka, « la fiscalité locales dans la réforme fiscale »édition, Alger
,juin 2013.
11. Ministère de l’économie des finances et de l’industrie, « le budget de l’Etat » paris,
1999.
12. Raymond Muzellec ,« finance publiques » Dalloz 2eme édition, paris,1995
13. Raymond Muzellec, « finance locales » Dalloz 2eme édition, paris
14. Raymond Muzellec, « finance publiques » Dalloz 3eme édition, Paris, 2006
15. Said Benaissa, « L’aide de l’Etat aux collectivités locales », préface de Mehfoude
Ghezali, Office des publications universitaires, Alger, 1983.
Travaux universitaire
1. Amari Razika « Contribution à l’analyse financière des budgets communaux de la

wilaya de Tizi-Ouzou : un instrument de maitrise et de rationalisation des finances
locales », mémoire de magistère UMMTO,2010.
2. Amiri .Dalila « Fiscalité et financement des collectivités locales, cas des communes de :
Larbaa Nath Irathen,Tizi Rached, DBK et Tigzirt », mémoire de magistère UMMTO,
2005.
3. Benamara sait, chertouk malika : « contribution à l’étude de l’efficacité et de l’équité
de l’action sociale des collectivités locales algériennes application aux collectivités
territoriales de la wilaya de Tizi-Ouzou », mémoire de magistère, UMMTO ,2009
87

Bibliographie

4. Kahina Sadi, « le financement des budgets locaux », mémoire de quatrième année,
école nationale d’administration, section : économie et finance, option : budget, 2006
Textes législatives et réglementaire
1. Code des impôts direct 2014

2. Code des impôts directes et taxes assimilées, ministère de finance 2009
3. Code des taxes sur chiffre d’affaires 2014.
4. La loi 12-07 correspond au 21 février 2012 relative à la wilaya.
5. La loi de finance 2008
8. La loi de finance Complémentaire 2015
Autres documents
1. comptes administratif relative de la wilaya de Tizi-Ouzou fourni par l’APW

2. document fourni par le trésor public de la wilaya de Tizi-Ouzou : Instruction
interministériel W2 Sur l’exécution du budget de la wilaya N°6531du 11-11-1984
3. Note fournis par le département de la DAL
Sites d’internet :
www.mfdgi.gov.dz/images/pdf/brochures_fiscales/systeme%20fiscal%202014.pdf
www.mfdgi.gov.dz/images/pdf/codes_fiscaux/Impot_Direct_Fr-LF2016.pd
www.mf.gov.dz/article/9/Publications:-Modèles-à.../Codes-fiscaux.htm
www.wikiterritorial.cnfpt.fr/xwiki/wiki/.../view/.../Regimejuridiquedesdepenseslocales
88

Table des matières

Remerciement
Dédicaces
Liste des abréviations
Liste des tableaux et figures
Résumé
Sommaire
Introduction générale .................................................................................................... 13
Chapitre introductif : Notions générales sur la wilaya et son budget ..................... 17
Introduction .................................................................................................................... 18
Section I : Notions Générales sur la wilaya .................................................................... 18
1. Définition de la wilaya ................................................................................................ 18
2. Missions de la wilaya .................................................................................................. 19
Section II : Les organes de la wilaya............................................................................... 19
1. Le wali ...................................................................................................................... 19
2. L’assemblée populaire de la wilaya ....................................................................... 20
3. Le président de l’APW ............................................................................................ 21
Section III : Notions générales sur le budget .................................................................. 21
1. Définition du budget .............................................................................................. 21
2. Les principes et la constitution budgétaire ............................................................... 21
2.1 Les principes budgétaires .......................................................................................... 21
2.2 La constitution du budget ......................................................................................... 22
2.3 La structure et procédure du budget ........................................................................ 23
3.1 La structure du budget ............................................................................................ 23
3.2 Les procédures budgétaires ...................................................................................... 24
1. L’exécution et le contrôle du budget ........................................................................ 25
4.1 L’exécution du budget de la wilaya ........................................................................ 25
4.2 Le contrôle de l’exécution du budget ..................................................................... 28
Conclusion ...................................................................................................................... 30
Chapitre I: D’où proviennent les recettes du budget de la wilaya ?........................ 31
Introduction .................................................................................................................. 32
Section I : les recettes d’origines fiscale ........................................................................ 33
1. La taxe sur l’activité professionnelle ........................................................................ 33
Table des matières

1.1 Exonération .............................................................................................................. 34
1.2 Règle d’assiette et taux ............................................................................................ 35
1.3 Régime de paiement ............................................................................................... 35
2.Versement forfaitaire (VF)……………………………………………………….38
2.1Impôt forfaitaire unique( IFU) .................................................................................. 38
2.2 Détermination de l’IFU ............................................................................................ 38
2.3 Champ d’application ................................................................................................ 39
2.4 Obligation des contribuables ..................................................................................... 39
2.5 Affectation du produit de l’IFU ................................................................................ 40
2.6 Taux applicable ......................................................................................................... 40
2.7 Opération et personnes exclus du régime de l’IFU ................................................... 40
Section II : Les recettes internes de la wilaya ................................................................ 41
1. Les recettes patrimoniales ........................................................................................ 41
1.1 La Consistance du patrimoine de la wilaya ............................................................. 42
1.2 Suivi le patrimoine ................................................................................................... 43
2. Les recettes d’exploitation........................................................................................ 43
3. L’auto financement................................................................................................... 44
Section III : les recettesexterne de la wilaya ................................................................... 45
1. Les subventions de l’Etat ......................................................................................... 45
1.1 La dotation globale de fonctionnement (péréquation) ............................................. 46
1.2 La dotation globale d’équipement .......................................................................... 47
1.3 Des subventions exceptionnelles ............................................................................ 48
2. Les subventions du fond commun des collectivités locales qui est actuellement
CSGCL .......................................................................................................................... 49
2.1 La Caisse de solidarité et de garantie des collectivités locales (CSGCL) ................ 49
2.2 Fonctionnement et organisation de la caisse ............................................................ 53
3. L’emprunt ................................................................................................................ 56
4. Les dons et legs ........................................................................................................ 57
Conclusion ...................................................................................................................... 62
Chapitre II : Oùsont affectés les dépenses de la wilaya ? ......................................... 63
Introduction .................................................................................................................... 64
Section I : Les dépenses de fonctionnement .................................................................. 65
1. Typologies des dépenses de fonctionnement .......................................................... 67
1.1 Dépenses obligatoires .............................................................................................. 67
Table des matières

1.2 Dépenses nécessaires ............................................................................................... 68
1.3 Dépenses exceptionnelles ........................................................................................ 69
1.4 Dépenses facultatives ............................................................................................... 69
2. L’analyse des dépenses de fonctionnement de la wilaya de Tizi Ouzou .................. 70
Section II : Les dépenses d’équipements ....................................................................... 75
1. Typologies des dépenses d’équipement et d’investissement ................................... 77
1.1 Remboursement et emprunt ..................................................................................... 77
1.2 Acquisition de bien meuble et immeuble ................................................................ 77
1.3 Travaux neufs et grosses réparations ...................................................................... 77
1.4 Acquisition des titres et valeurs ............................................................................... 77
1.5 L’analyse des dépenses d’équipement et d’investissement de la wilaya de
TiziOuzou ...................................................................................................................... 77
Conclusion ...................................................................................................................... 82
Conclusion générale ........................................................................................................ 84
Bibliographie ................................................................................................................... 87
Annexes

Annexes

Les ressources des collectivités locales
Nature des produits Répartition des produits en pourcentage
commune wilaya FCCL Budget Fonds
de spéciaux
l’Etat
1 Taxe foncière sur les propriétés bâties 100 ‐ ‐ ‐ ‐
2 Taxe foncière sur les propriétés non bâties 100 ‐ ‐ ‐ ‐
3 Taxe d’enlèvement des ordures ménagères 100 ‐ ‐ ‐ ‐
4 Taxe d’habitation 100 ‐ ‐ ‐ ‐
5 Taxe spéciale sur les permis immobiliers 100 ‐ ‐ ‐ ‐
6 taxe spéciale sur les affiches et plaque 100 ‐ ‐ ‐ ‐
professionnelles
7 Taxe de séjour 100 ‐ ‐ ‐ ‐
8 Taxe sanitaire sur les viandes 75 ‐ ‐ ‐ 25
9 TAP 65 29.5 5.5 ‐ ‐
10 IFU 40 5 5 48.5 1.50
11 Taxe sur les huiles et préparation de lubrifiants 50 ‐ ‐ ‐ ‐
12 Taxe sur les pneumatiques neufs, importé ou 40 ‐ ‐ ‐ 60
produit localement
13 Taxe sur complémentaire sur les eaux usées 50 ‐ ‐ ‐ 50
industrielles
14 Impôt sur le patrimoine 20 ‐ ‐ 60 20
15 TVA sur les recettes de wilaya 10 ‐ 10 80 ‐

TVA sur les recettes des entreprises ‐ 20 80
16 VF 30 ‐ 70 ‐ ‐
17 Taxe d’incitation au déstockage des déchets 25 ‐ ‐ ‐ 75
industriels
18 Taxe d’incitation au déstockage des déchets 25 ‐ ‐ ‐ 75
industriels liée aux activités de soins
19 Taxe complémentaire sur la pollution 25 ‐ ‐ ‐ 75
20 VA ‐ ‐ 80 20 ‐
21 Impôt sur le bénéfice minier ‐ ‐ 09 81 ‐
22 Taxe superficiaire 70 ‐ ‐ ‐ 30
23 Produit des adjudications des titres miniers ‐ ‐ 40 ‐ 60
24 Redevances d’extraction ‐ ‐ 20 ‐ 80
Source :DAL de Tizi‐Ouzou
Exemple générale de la balance du budget primitif
Propositions des dépenses de fonctionnement de la section de fonctionnement et d’équipement investissement
Section de fonctionnement
chapitre Intitule du chapitre Propositions Modification proposition observation

DAL CEF

900 Services financiers Augmentation diminution
901 Rémunération du personnel
902 Moyens et services
d’administration général
903 Ensemble mobiliers et
immobiliers
904 Voiries de la wilaya
910 Services administratif publics
911 Sécurité et protection civile
912 participation aux charges
d’enseignement
913 Services sociaux scolaires
914 Jeunesse sport et culture
920 Aide sociale directe
921 Hygiène publique et sociale
930 Contribution au
développement économique
940 Produit de la fiscalité
Total

Section d’équipement et d’investissement
chapitre Intitule du chapitre Propositions modification Proposition observation

DAL CEF

950 Bâtiment et équipement augmentation diminution
951 Chemins de wilaya
953 Equipement scolaires,
sportifs et culturels
956 Urbanisme et habitat
979 Opération hors programmes
Total

Tableau : Etat récapitulatif des dépenses et recettes de fonctionnement pour l’exercice 2015
Chapitre Section de fonctionnement Fixation Réalisation Reste à réaliser

Dépenses recettes dépenses recettes Dépenses Recettes
90 Services indirecte 1 932 793 475.87 1 203 038 921.49 1 932 794 475.87 1 199 528 520,21

900 Services financiers 1489382737.01 1127139967.06 1489383737.01 1124499448.07 ‐ ‐
901 Rémunération et charge du personnel 179017589.10 75624636.45 179017589.10 74794754.16 ‐ ‐
permanent
902 Moyen et service d’administration 123025995.42 274317.98 123025995.42 234317.98 ‐ ‐
général
903 Ensemble mobilier et immobilier 79945299.80 0.00 79945299.80 0.00 ‐ ‐
904 Voirie de la wilaya 61421854.54 0.00 61421854.54 0.00 ‐ ‐
91 Services administration 1 244 960 781.67 9 42 604 503.77 1 244 960 781.67 861 098 463.76

910 Services d’administrations publics 24491202.83 0.00 24491202.83 0.00 ‐ ‐
911 Sécurité et protection civil 566787521.70 691180585.30 566787521.70 684900646.62 ‐ ‐
912 Participation aux charges 73026000.00 0.00 73026000.00 0.00 ‐ ‐
d’enseignement
913 Services sociaux scolaires 80100000.00 0.00 80100000.00 0.00 ‐ ‐
914 Jeunesse sport ‐culture 500556057.14 251423918.47 500556057.14 176197817.14 ‐ ‐
92 Services social 1 92 816 360.3 0.00 192 816 360.3 0.00

920 Aide sociales directe 190015707.90 0.00 190015707.90 0.00 ‐ ‐
921 Hygiène publique et sociale 2800652.40 0.00 2800652.40 0.00 ‐ ‐
93 Services économiques 17000000.00 6795548.75 17000000.00 2 388 017.20
930 Contribution au développement 17000000.00 0.00 17000000.00 0.00 ‐ ‐
économique
931 Domaine particulier 0.00 6795548.75 0.00 2388017.20 ‐ ‐
94 Services fiscaux 21930454.30 2 214 555 541 21 930 454.30 1 744 823 993.75

940 Produit de la fiscalité 21930454.30 1 515 590 463.00 21 930 454.30 1 045 858 915.75 ‐ ‐

941 Attribution de la fiscalité 0.00 698965078.00 0.00 698965078.00 ‐ ‐
Total Total 3406976342.14 4366994515.01 3 406 976 342.14 3807 838 994.92 ‐ ‐

850 Excédant 960 018 172.87 400 862 652.78 ‐ ‐
Total des dépenses et en recettes 4366994515.01 4366994515.01 3 807 838 994.92 3 807 838 994.92

Tableau : Etat récapitulatif des dépenses et recettes d’équipement et d’investissement pour l’exercice 2015
Section Fixation Réalisation Reste à réaliser

Chapitre d’équipement et Dépenses Recettes Dépenses Recettes Dépenses Recettes
d’investissement

95 Programmes de 2 587 555 888,42 4 932 428 901.55 302 478 871.85 2 654 249 991.58 59880630.36 433 513.94
wilaya
950 Bâtiment et 190 727 926,70 190 727 926.70 75 868 833.19 190 414 416.70 114 859 093.51 313 510.00
équipements
administratifs
951 Chemins de la wilaya 2 344 873 013.13 2 344 873 013.13 167 408 103.33 2 344 873 013.13 2 177 464 909.80 0.00

952 Réseau divers 0.00 0.00 0.00 0.00 00.00 0.00

953 Equipements 2 344 873 013.13 2 344 873 013.13 30 722 775.72 67 127 617.10 36 404 841 .38 0.00
scolaires, sportifs et
culturels

956 Urbanisme et habitat 51 954 948.59 51 954 948.59 28 479 159.61 51 834 944.65 23 475 788.98 120 003.94

Programmes pour 1 075 676 771.92 989 807 888.43 79 915 517.83 1 075 676 771.92 995 761 254.09 0.00
96 compte des tiers
962 Programmes pour les 137 823 832.08 137 823 832.08 10 033 012.40 137 823 832.08 127 790 819.68 0.00
communes
969 Programmes pour 937 852 939.84 937 852 939.84 69 882 505.43 937 852 939.84 867 970 434 .41 0.00
d’autres tiers

97 Opération hors 552 810 518.48 552 810 518.48 547 549 827.27 552 810 518.48 5 260 691 .21 433 513.94
programmes

979 Autres opérations 552 810 518.48 552 810 518.48 547 549 827.27 552 810 518.48 5 260 691 .21 0.00
hors programmes
Total section 4 283 170 795.92 4 283 170 795.92 929 944 216.95 4 282 737 281.98 3 353 226 578.97 433 513.94
d’équipement et
d’investissement

065 Excédant ‐ ‐ 3 352 793 065.03 ‐ 3 352 793 065.03

Total égale en 4 283 170 795.92 4 283 170 795.92 4 282 737 281.98 4 282 737 281.98 3 353 226 578.97 3 353 226 578.97
recettes et en
dépenses

Chapitre Section de Fixation Réalisation Reste à réaliser

fonctionnement Dépenses Recettes Dépenses Recettes Dépenses Recettes

90 Services indirect 1 560 089 096.47 1 009 170 855.35 1 560 089 096,47 1 005 868 766.3
900 Services financiers 1 135 599 662.22 933 702 188.74 1 135 599 662.22 931 944 669.75 ‐ ‐

901 Rémunération et charge 170 518 228.70 75 442 961.91 170 518 228.70 73 923 796.55 ‐ ‐
de personnel permanant

902 Moyen et service 131 944 160.62 25 704.70 131 944 160.62 300.00 ‐ ‐

903 Ensemble mobilier et 67 425 257.70 0.00 67 425 257.70 0.00 ‐ ‐
immobilier
904 Voirie de la wilaya 54 601 787.23 0.00 54 601 787.23 0.00 ‐ ‐

91 Services administration 2 468 724 865.93 1 953 471 826.19 2 468 724 865.93 1 869 993 562.02

910 Services 21 579 110.36 0.00 21 579 110.36 0.00 ‐ ‐
d’administrations publics
911 Sécurité et protection 1 944 330 280.22 1 721 634 394.22 1 944 330 280.22 1 714 326 494.36 ‐ ‐
civil
912 Participation aux charges 73 026 000.00 0.00 73 026 000.00 0.00 ‐ ‐
d’enseignement
913 Services sociaux scolaires 73 100 000.00 0.00 73 100 000.00 0.00 ‐ ‐

914 Jeunesse sport ‐culture 356 689 475.35 231 837 431.97 356 689 475.35 155 667 067.66 ‐ ‐

92 Services social 165 255 229.09 0.00 165 255 229.09 0.00

920 Aide sociales directe 162 898 322.59 0.00 162 898 322.59 0.00 ‐ ‐

921 Hygiène publique et 2 356 906.50 0.00 2 356 906.50 0.00 ‐ ‐
sociale
93 Services économiques 18 000 000.00 7 024 479.49 165 255 229.09 471 346.26

930 Contribution au 18 000 000.00 0.00 18 000 000.00 0.00 ‐ ‐
développement
économique
931 Domaine particulier 0.00 7 024 479.49 0.00 471 346.26 ‐ ‐

94 Services fiscaux 19 080 494.50 2 073 111 937 19 080 494.50 1 714 180 193.69

940 Produit de la fiscalité 19 080 494.50 1 405 027 625.00 19 080 494.50 1 046 095 881.69 ‐ ‐

941 Attribution de la fiscalité 0.00 668 084 312.00 0.00 668 084 312.00 ‐ ‐

Total 4 231 149 685.99 5 042 779 098.03 4 231 149 685.99 4 590 513 865.27
850 Excédant 811 629 412.04 359 364 179.28 ‐‐ ‐
Total en recettes et en 5 042 779 098.03 5 042 779 098.03 4 590 513 865.27 4 590 513 865.27 ‐
dépenses

Chapitre Section d’équipement et Fixation Réalisation Reste à réaliser

d’investissement Dépenses Recettes Dépenses Recettes Dépenses Recettes
95 Programme de wilaya 788 734 865.59 572 321 434.66 418 355 621.06 788 294 491.89 370379244.53 467 090.26

950 Bâtiment et équipements 222 910 471.91 222 771 827.69 99 396 010.25 222 458 317.69 123 514 461.66 313 510.00
administratifs
951 Chemins de la wilaya 274 388 877.00 274 388 877.00 75 380 863.87 274 388 877.00 199 008 013.13 0.00

952 Réseau divers 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00

953 Equipements scolaires, 216 440 147.49 216 440 147.49 201 828 146.98 216 440 147.49 14 612 000.51 0.00

96 Programmes pour 411 693 915.55 411 693 915.55 121 153 125.53 411 693 915.55 290 540 790.02 0.00
compte des tiers
communes
969 Programmes pour d 181 150 292.31 181 150 292.31 29 232 322.71 181 150 292.31 151 917 969.60 0.00
Opération hors 332 388 801.18 332 388 801.18 298 978 109.97 332 388 801.18 151 917 969.60 0.00
97 programmes
979 Autres opérations hors 332 388 801.18 332 388 801.18 298 978 109.97 332 388 801.18 33 410 691.21 0.00
programmes
Total 1 532 817 582.32 1 532 844 298.88 838 486 856.56 1 532 377 208.62 694 330 725.76 467 090.26

065 Excédant 26716.56 ‐ 6 9389 0352.06 ‐ ‐ 6 9386 3635.5

Total des recettes et en 1 532 844 298.88 1 532 844 298.88 1 532 377 208.62 1 532 377 208.62 694 330 725.76 694 330 725.76
dépenses

Tableau: Etat récapitulatif des dépenses et recettes de fonctionnement pour l’exercice 2013

fonctionnement
Dépenses Recettes Dépenses Recettes ‐ ‐

90 Services indirecte 1 854 569 414.37 1485363434.96 1 854 569 414.37 1 150 229 734.38
900 Services financiers 1 442 426 662.81 1 391 215 332.41 1 442 426 662.81 1 057 121 005.71 ‐ ‐

901 Rémunération et charge 190 723 616.37 94 122 697.85 190 723 616.37 93 108 728.67 ‐ ‐
de personnel permanant

902 Moyen et service 90 569 391.51 25 404.70 90 569 391.51 0.00 ‐ ‐
903 Ensemble mobilier et 70 301 650.81 0.00 70 301 650.81 0.00 ‐ ‐
immobilier

904 Voirie de la wilaya 60 548 092.87 0.00 60 548 092.87 0.00 ‐ ‐

91 Services d’administration 1 596 356 926.08 972 857 968.95 1 596 356 926.08 1 225 044 760.89

910 Services 16 443 840.82 0.00 16 443 840.82 0.00 ‐ ‐
d’administrations publics
911 Sécurité et protection 924 009 924.60 76 6 818 603.90 924 009 924.60 1 090 887 578.34 ‐ ‐
civil
912 Participation aux charges 72 938 000.00 0.00 72 938 000.00 0.00 ‐ ‐
d’enseignement
913 Services sociaux scolaires 69 100 000.00 0.00 69 100 000.00 0.00 ‐ ‐

914 Jeunesse sport ‐culture 513 865 160.66 206 039 365.05 513 865 160.66 134 157 182.55 ‐ ‐

92
Services social 144 037 066 0.00 144 037 066 0.00

920 Aide sociales directe 142 056 256.00 0.00 142 056 256.00 0.00 ‐ ‐

921 Hygiène publique et 1 980 810.00 0.00 1 980 810.00 0.00 ‐ ‐
social

93 Services économiques 12 500 000.00 6 712 482.07 12 500 000.00 580 348.08

930 Contribution au 12 500 000.00 0.00 12 500 000.00 0.00 ‐ ‐
développement
économique
931 Domaine particulier 0.00 6 712 482.07 0.00 580 348.08 ‐ ‐

94 Services fiscaux 16 584 001.56 16881137571.58 16 584 001.56 1 457 093 979.8

940 Produit de la fiscalité 16 584 001.56 1 163 421 691.58 16 584 001.56 932 378 099.80 ‐ ‐

941 Attribution de la fiscalité 0.00 524 715 880.00 0.00 524 715 880.00 ‐ ‐

Total 3 624 047 412.01 4 153 071 457.56 3 624 047 412.01 3 832 948 823.15
850 Excédant 529 024 045.55 208 901 411.14
Total des recettes et en 4 153 071 457.56 4 153 071 457.56 3 832 948 823.15 3 832 948 823.15
dépenses

Tableaux : Etat récapitulatif des dépenses et recettes d’équipement et d’investissement pour l’exercice 2013
Chapitre Section d’équipement et Fixation Réalisation Reste à réaliser

d’investissement Dépenses Recettes Dépenses recettes Dépenses Recettes
95 Programme de wilaya 949 034 759.77 949 103 658.13 1 037 665 428.77 948 651 503.91 664 315 192.13 452154.22

950 Bâtiment et équipements 297 921 499.57 297 921 499.57 122 652 100.70 297 607 989.57 175 269 398.87 313 510.00
administratifs

951 Chemins de la wilaya 292 690 914.47 292 690 914.47 58 302 037.47 292 690 914.47 234 388 877.00 0.00

952 Réseau divers 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00

953 Equipements scolaires, 250 167 807.57 250 167 807.57 64 370 673.84 250 167 807.57 185 797 133.73 0.00

96 Programmes pour des 255 612 142.8 935 097 974.25 504 227 195.44 9 35 097 974.25 430 870 778.81 0.00
tiers

communes
969 Programmes pour 255 473 498.58 255 473 498.58 55 146 343.04 255 473 498.58 200 327 155.54 0.00
d’autres tiers
97 Opération hors 553 710 710.75 553 710 710.75 522 821 674.41 553 710 710.75 30 889 036.34 0.00
programmes
979 Autres opérations hors 553 710 710.75 553 710 710.75 522 821 674.41 553 710 710.75 30 889 036.34 0.00
programmes

Total 2 437 843 444.77 2 437 912 343.13 1 311 768 436.79 2 437 460 188.91 1 126 075 007. 98
452 154.22
065 Excédant 68 898.36 ‐ 1 125 691 752.12 ‐ ‐ 1 125 622 853 .76

Total égale en recettes et 2 437 912 343.13 2 437 912 343.13 2 437 460 188.91 2 437 460 188.91 1 126 075 007. 98 1 126 075 007. 98
en dépenses


fonctionnement
Dépenses recettes dépenses recettes ‐ ‐
90 Services indirecte 1 970 967 718.17 1 896 493 358.1 1 970 967 718.77 1 893 764 472.46
900 Services financiers 1 604 860 038 ,47 1 774 342 307, 30 1 604 860 038 ,47 1 772 613 900, 60 ‐ ‐
901 Rémunération et 205 562 962 ,96 122 125 646 ,10 205 562 962 ,96 121 150 571, 86 ‐ ‐
charge du personnel
permanent
902 Moyen et service 37 442 126 ,63 25 404 ,70 37 442 126 ,63 0,00 ‐ ‐
d’administration
général
903 Ensemble mobilier et 54 776 875 ,83 0,00 54 776 875 ,83 0,00 ‐ ‐
immobilier
904 Voirie de la wilaya 68 325 714 ,88 0,00 68 325 714 ,88 0,00 ‐ ‐
Services 2 400 674 839.47 2 069 023 807 ,69 440 480 088,15 1 991 004 291,15
91 d’administration
910 Services 3 211 147 ,59 0 ,00 3 211 147 ,59 0,00 ‐ ‐
d’administrations
publics
911 Sécurité et 1 960 194 751 ,32 1 854 481 181,58 1 960 194 751 ,32 1 845 084 693, 25 ‐ ‐
protection civil
912 Participation aux 73 668 000,00 0,00 73 668 000,00 0,00 ‐ ‐
charges
d’enseignement
913 Services sociaux 51 100 000 ,00 0,00 51 100 000 ,00 0,00 ‐ ‐
scolaires
914 Jeunesse sport ‐ 312 500 940 ,56 214 542 626,11 312 500 940 ,56 145 919 597 90 ‐ ‐
culture
Services sociale 133 818 087.52 0.00 133 818 087,52 0.00

92

920 Aide sociales directe 132 335 463 ,52 0,00 132 335 463 ,52 0,00 ‐ ‐
921 Hygiène publique 1 482 624 ,00 0,00 1 482 624 ,00 0,00 ‐ ‐
Et sociale
Services économique 0.00 6 885 495 ,77 0.00 0.00

93
931 0,00 6 885 495 ,77 0,00 0,00 ‐ ‐
Domaine particulier
Services fiscaux 14 892 041 ,68 1 484 181 460,00 14 892 041 ,68 570 838 944, 00
94
940 Produit de la fiscalité 14 892 041 ,68 913 342 516 ,00 14 892 041 ,68 0,00 ‐ ‐
941 Attribution de la 0,00 570 838 944, 00 0,00 570 838 944, 00 ‐ ‐
fiscalité
Total 4 525 352 687 ,44 5 456 584 122,07 4 525 352 687 ,44 5 370 100 449.51 ‐ ‐
850 Excédant 931 231 434,12 844 747 762.07 ‐ ‐
Total des dépenses 5 456 584 122,07 5 456 584 122,07 5 370 100 449.51 5 370 100 449.51 - ‐

et en recettes

Section d’équipement et Fixation Réalisation Reste a realiser

Chapitre d’investissement Dépenses Recettes Dépenses Recettes Dépenses Recettes
Programmes de la wilaya 690 657 650,18 690 906 452.24 131 652 230.86 690 773 653.3 559 005 419,32 446 308,94
95
950 Bâtiment et équipements 326 521 727,82 326 521 727,82 112 613 278,47 326 521 727,82 213 908 449.35 313 510.00
administratifs

951 Chemins de la wilaya 93 066 287,03 93 066 287,03 375 372 56 93 066 287,03 92 690 914.47 0.00

952 Réseau divers 0,00 0,00 000 000 0.00 0.00

953 Equipements scolaires, 171 024 796,98 171 024 796,98 000 171 024 796,98 171 024 796.98 0.00

956 Urbanisme et habitat 100 044 838,35 100 293 640, 41 18 663 579 ,83 100 160 841 ,47 81 381 258.52 132 798.94

96 Programmes pour compte 960 049 499,11 978 466 999,11 156 172 982,26 978 466 999,11 803 876 516,85 0.00
des tiers
962 Programmes pour les 812 600 555,67 812 600 555,67 132 976 080 ,00 812 600 555,67 679 624 475.67 0.00
communes
969 Programmes pour d’autres 147 448 943,44 165 866 443,44 23 196 902 ,26 165 866 443 ,44 124 252 041.18 0.00
tiers
97 Opération hors 449 466 163,53 449 253 957,67 449253 957 ,67 108 354 735.00 0.00
programme 341 111 428 ,53

979 Autres opérations hors 449 466 163,53 449 253 957,67 341 111 428 ,53 449253 957 ,67 108 354 735.00 0.00
programmes
Total section 2 100 173 312,82 2 118 627 409 .02 628 936 641 ,65 2 118 181 100, 08 1 471 236 671.17 446 308.94
d’équipement et
d’investissement

065 Excédant 18 454 096.2 ‐ 1 489 244 458.43 ‐ ‐ 1 470 790 362.23

Total en dépenses et en 2 118 627 409.02 2 118 627 409.02 2 118 181 100.08 2 118 181 100, 08 1 471 236 671.17 1 471 236 671.17
recettes

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A mes très chers parents, je leur témoigne mon respect et ma

reconnaissance pour tout ce qu’ils ont fait pour moi.

A mes très chers frères et sœurs.

A mes très chers amis.

Je dédie ce présent travail à toutes les personnes qui ont

contribuées de près et de loin à sa réussite.

A mes très chers parents, je leur témoigne mon respect et

ma reconnaissance pour tout ce qu’ils ont fait pour moi.

A mes très chers frères et sœurs.

A tous mes amis.

ANDI : agence nationale de développement de l’investissement

ANGEM : agence nationale de gestion du micro-crédit en Algérie

ANSEJ : agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes

APW : assemblée populaire de la wilaya

BIC : bénéfices industrielles et commerciaux

BNC : bénéfices non commerciaux

CID : code des impôts directs

CIDTA : code des impôts directs et taxes assimilées

CNAC : caisse nationale d’assurance chômage

CSGCL : caisse de solidarité et de garantie des collectivités locales

DAL : direction d’administration locale

DGI : direction générale des impôts.

DRF : dépenses réelles de fonctionnement

EPA : établissement public a caractère administratif

FCCL : fonds communs des collectivités locales

IBS : impôt sur le bénéfice des sociétés

IFU : impôt forfaitaire unique

IRG : impôt sur le revenu global

P/APW : président de l’assemblé populaire de wilaya

PSC : plans sectoriels centralisés

PSD : plans sectoriels déconcentrés

RRF : recettes réelles de fonctionnement

TAIC : taxe sur l’activité professionnelle et commerciale

TANC : taxe sur l’activité non commerciale

TAP : taxe sur l’activité professionnelle

TVA : taxe sur la valeur ajoutée

Introduction générale ...................................................................................................... 13

Section I -Notions Générales sur la wilaya ............................................................................. 18

Section II - Les organes de la wilaya ....................................................................................... 19

Section III-Notions générales sur le budget………………………………….........................21

Chapitre I : D’où proviennent les recettes du budget de la wilaya ?

Section I -Les recettes d’origine fiscales de la wilaya ............................................................. 33

Section II -Les recettes internes de la wilaya ........................................................................... 41

Section III -Les recettes externes de la wilaya ......................................................................... 45

Chapitre II : Où sont affectées les dépenses du budget de la wilaya ?

Section I - Les dépenses de fonctionnement ............................................................................ 65

Section II -Les dépenses d’équipement .................................................................................... 75

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