Support Cours - ER - Master 1 - 2019 - 2020
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LE
PHOTOVOLTAÏQUE
2019_2020
Matériaux Photovoltaïque
Avant Propre
La matière a pour objectif d’informer le futur master sur les matériaux photovoltaïques, ainsi
les panneaux thermiques. D’où on décrit les matériaux, fabrication et les types de cellules
Partie 3. Matériaux
Partie 5. Technologie
1. INTRODUCTION
Les panneaux photovoltaïques Les panneaux photovoltaïques sont capables de créer un courant
électrique grâce à l’énergie qu’ils reçoivent du soleil sous forme d’ondes électromagnétiques
appelées photons. C’est l’effet photovoltaïque, découvert en 1839 par Becquerel.
Le simulateur gratuit de Quelle Energie vous permet d’avoir une estimation chiffrée de la
production d’électricité potentielle sur votre toiture.
Les cellules photovoltaïques sont constituées d’un matériau dit « semi-conducteur », la plupart du
temps du silicium. Ce type de matériau se trouve à mi-chemin entre les isolants et les conducteurs. Sa
conductivité électrique est donc moyenne mais suffisante pour permettre le passage d’un courant
électrique, notamment lorsqu’il est dopé (on lui a ajouté des charges + ou -).
Plus précisément, le fonctionnement est le suivant : les modules sont constitués de deux couches
de semi-conducteur, une couche dopée n (chargées négativement) et une couche dopée p (chargée
positivement). Ces deux couches de signes opposés créent un champ électrique, on parle de jonction PN.
Lorsque le module absorbe les photons provenant du soleil, cela crée des paires électrons/trous dans le
matériau, ou encore charges négatives/charges positives. Comme il est bien connu, les charges de signe
opposé s’attirent ! Les électrons vont donc aller vers la couche dopée p et les trous vont se déplacer
jusqu’à la couche dopée n. Ce mouvement de charges engendre un courant électrique, qui est recueilli
dans un circuit conducteur placé sous les cellules et qui relie l’ensemble des cellules d’un panneau.
Le silicium peut avoir différentes natures dans les cellules photovoltaïques, principalement :
amorphe, monocristallin ou polycristallin. La cellule en silicium amorphe est celle que l’on trouve par
exemple sur l’écran de nos calculatrices. Elle fonctionne par faible éclairement mais elle est aussi celle
ayant le moins bon rendement (moins de 10%). Elle utilise la technologie des « couches minces » qui
consiste à déposer une fine couche d’un matériau sur un substrat (verre, acier inoxydable, plastique…).
Il y a ensuite le silicium monocristallin, qui est obtenu par un refroidissement tel que le silicium se
solidifie en un seul bloc. Ses cellules bleues uniformes sont celles ayant le meilleur rendement (15%
environ).
Enfin, le silicium polycristallin, donnant des cellules bleues non uniformes, est obtenu par un
refroidissement plus lent faisant apparaitre plusieurs cristaux dans la matière. Le rendement de ce dernier
type de cellules est intermédiaire, environ 10%. Les deux types de modules cristallins couvrent la
majorité du marché photovoltaïque actuel. Des recherches s’effectuent sur les cellules photovoltaïques
organiques, à base notamment de polymères, qui devraient être plus souples, plus légères et moins chères.
4. Matériaux
Le silicium est actuellement le matériau le plus utilisé pour fabriquer les cellules photovoltaïques.
On l'obtient par réduction à partir de silice, composé le plus abondant dans la croûte terrestre et
notamment dans le sable ou le quartz. La première étape est la production de silicium dit métallurgique,
pur à 98 % seulement, obtenu à partir de morceaux de quartz provenant de galets ou d'un gisement
filonien (la technique de production industrielle ne permet pas de partir du sable). Le silicium de qualité
photovoltaïque doit être purifié jusqu'à plus de 99,999 %, ce qui s'obtient en transformant le silicium en
un composé chimique qui sera distillé puis retransformé en silicium. Le silicium est produit sous forme de
barres nommées « lingots » de section ronde ou carrée. Ces lingots sont ensuite sciés en fines plaques
mises au carré (si nécessaire) de 200 micromètres d'épaisseur qui sont appelées « wafers ». Après un
traitement pour enrichir en éléments dopants (P, As, Sb ou B) et ainsi obtenir du silicium semi-
conducteur de type P ou N, les wafers sont « métallisés » : des rubans de métal sont incrustés en surface
et reliés à des contacts électriques. Une fois métallisés les wafers sont devenus des cellules
photovoltaïques.
Silicium amorphe
Silicium monocristallin
Silicium polycristallin
5. FABRICATION
On fabrique les cellules par plusieurs méthodes comme suit
Ce type de montage est adapté aux installations ne pouvant être raccordées au réseau. L’énergie
produite doit être directement consommée et/ou stockée dans des accumulateurs pour permettre de
répondre à la totalité des besoins.
Panneaux solaires
Récepteur
Onduleur alimenté en
Régulateur courant alternatif
Récepteur
Batteries alimenté en
courant continu
Site non isolé : endroit pouvant être raccordé au réseau électrique , Destiner à couvrir tout ou partie
des besoins de consommation.
Panneaux solaires
Réseau
Compteur Electrique
Onduleu producteur
r
Compteur
Récepteur alimenté consommateur
en courant alternatif
2. PRODUCTION DE L’ENERGIE :
7. TECHNOLOGIE
7.1 Cellule photovoltaïque
L’effet photovoltaïque a été découvert en 1839 par le physicien français Becquerel. Un panneau
solaire fonctionne par l’effet photovoltaïque c'est-à-dire par la création d'une force électromotrice liée à
l'absorption d'énergie lumineuse dans un solide.
C’est le seul moyen connu actuellement pour convertir directement la lumière en électricité. La
cellule photovoltaïque constitue l’élément de base des panneaux solaires photovoltaïques. Il s’agit d’un
dispositif semi-conducteur à base de silicium délivrant une tension de l’ordre de 0,5 à 0,6 V.
Lorsqu'un photon de la lumière arrive, son énergie crée une rupture entre un atome de silicium et
un électron, modifiant les charges électriques. Les atomes, chargés positivement, vont alors dans la zone
P et les électrons, chargés négativement, dans la zone N. Une différence de potentiel électrique, c'est-à-
dire une tension électrique, est ainsi créée. C'est ce qu'on appelle l'effet photovoltaïque.
7.2 Onduleur
L’onduleur permet de convertir le courant continu produit par les panneaux photovoltaïques en
courant alternatif identique à celui du réseau électrique.
En sortie :
- la puissance maximale et la puissance nominale,
- la tension nominale et la fréquence nominale
- le rendement
8.1 Fonctionnement
Le panneau solaire thermique est constitué d’un capteur de chaleur, cette chaleur captée sera
transmise au fluide caloporteur situé dans des tubes.
Ces tubes dirigent le fluide vers un système de gestion et de répartition de l’énergie thermique
solaire.
-La durée de vie du panneau solaire thermique est égale a celle du photovoltaïque, 25ans.
-Il peut couvrir jusqu’à 80% du chauffage, et 60% d’eau chaude sanitaire pour l’habitation.
8.3 Avantages/Inconvénients
Avantage: Inconvénients:
-Energies propre renouvelable et -Investissement de départ très coûteux.
inépuisable. -Enorme pollution à la fabrication.
-Rendement élevé et rentable. -Dégâts des intempéries possibles avec l’exposition sur
-Très peu d’entretien les toits.
-Crédits accordés.
9.1 Théorie : formules de base pour connaître la production d'un panneau ou d'un système
photovoltaïque.
E = énergie produite en Wh
Cp = coefficient de perte (varie entre 0.9 et ... très bas, soit un minimum de 10 %, la valeur
fréquente étant entre 0.75 et 0.8)
Pertes onduleurs 8% à 15 %
Pertes température 5% à 12%
Pertes câbles et connexion 2%
Pertes masque 0 % à 50% (dépend de l'implantation)
Pertes faible éclairement 3% à 7%
Pertes liées à la réflectivité environ 3%
E = S x r x H x Cp
E = 7.14*14%*1580*0.74
E = 1168 kWh/an
Remarque : on peut définir ainsi un "coefficient de production" qui permet d’avoir rapidement
une idée de la production attendue en fonction de la puissance installée.
Ici : Coefficient de production = 1.17. Une installation similaire de puissance 3000 Wc aura
donc une production d’environ
E = Pc x Cp x Ne
E = énergie produite en Wh
Soit : énergie électrique produite (Wh) = Nombre d’heures d’exposition aux conditions STC (h)*
Puissance crête.
Cependant, le rayonnement n’est pas constant pendant une journée d’ensoleillement, donc on ne
peut pas appliquer strictement cette loi. Afin de calculer ce que produit un module photovoltaïque
pendant une année d’ensoleillement qui a un certain profil et une énergie solaire intégrée en Wh/m²,
on va assimiler cette énergie solaire au produit du rayonnement instantané 1000 W/m² par un certain
nombre d’heures que l’on appelle « nombre d’heures équivalentes pleine puissance».
H = Ne * 1000
Soit : énergie solaire annuelle (Wh/m².an) = nombre d’heures équivalentes (h/an)*1000 (W/m²).
Dans notre exemple dans le sud de la France H = 1580 kWh/m².an ou 1580000 Wh/m².an donc
Ne = 1580000/1000 = 1580 h
Simplement : E = Pc (kWc) * Ne * Cp
Remarque : Dans le cadre de l’obligation d’achat, la réglementation considère que pour la France
métropolitaine le nombre maximal d’heures d’ensoleillement est de 1500 heures (1800 h dans les
DOM et en Corse) et par conséquent le tarif d’achat n’est applicable que jusque 1500h.
Gain maximal par an pour 1 kWc à un tarif de 0.55€/kWh = 1 x 1500 x 0.55 = 825 €
Ce quota d'heure permet d’éviter tout problème de fraude (exemple : brancher un chargeur en
sortie des panneaux pour augmenter la production du système photovoltaïque).
NORD
TOIT
OUEST EST
PANNEAUX
SOLAIRES
SUD
SUD
90°
30°
10.2 OMBRAGE
L’ombrage prend en compte les obstacles existants naturels ( arbres, reliefs ) ou artificiels ( pylône,
bâtiments, câbles) et la course du soleil ( sur la journée, sur l’année ).
SUD SUD
30° 30°
Le facteur d’ombrage : FO
Sans ombrage : 1
Avec ombrage : 0,8
TOIT
PANNEAUX
SOLAIRES
1.
2.
Pose en encastrée
( intégré )
Enseignant : DR. M. Rezig
Matériaux Photovoltaïque 17
11. CONCLUSION