Bonheur
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« Joyeux » redirige ici. Pour la commune française, voir Joyeux (Ain).
Le bonheur est un état durable de plénitude et de satisfaction, état agréable et équilibré de l'esprit et
du corps, d'où la souffrance, le stress, l'inquiétude et le trouble sont absents.
Eür est issu du latin augurium qui signifie « accroissement accordé par les dieux à une entreprise ». Ce mot
latin est lui-même issu d'une racine indo-européenne (reconstituée) aweg, dont les autres principaux
représentants en latin sont :
auctor : « qui fait croître », « fondateur », « auteur », qui a donné auteur, autoriser, autorité,
octroyer,.
Du point de vue de l'étymologie, le bonheur est l'aboutissement d'une construction, et qu'il ne saurait être
confondu avec une joie passagère. Le fait que la création d'un auteur s'accroisse durablement provoque en
lui-même l'accumulation des satisfactions, ce qui le mène au bonheur.
Sommaire
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• 1 En philosophie
• 2 En psychologie
• 3 En sociologie et politique
• 4 Citations
• 5 Voir aussi
o 5.2 Bibliographie
• 6 Notes et références
En philosophie [modifier]
La tradition philosophique occidentale oppose les optimistes, pour qui le bonheur comme "état de
satisfaction totale" est possible (Spinoza, Montaigne, Diderot), voire facile (Épicure) et les pessimistes pour
qui il est difficile (Rousseau), voire impossible (Pascal, Schopenhauer, Freud). D'autres comme Kant
condamnent la recherche du bonheur (comme s'opposant à la morale) ou comme Nietzsche la critiquent
comme une fuite devant le tragique de la réalité, lui préférant l'expérience de la joie.
Le bonheur est le "plaisir en repos" de l'âme (sérénité) qui naît spontanément de la satisfaction des désirs
naturels et nécessaires, dont les deux plus importants sont, outre la sécurité et la santé, la sagesse et
l'amitié. "Il est impossible d'être heureux sans être sage". C'est en quoi la voie royale vers le bonheur ne
peut être que la philosophie, mère de la prudence.
"Tous les hommes recherchent d'être heureux.(...) C'est le motif de toutes les actions de tous les hommes.
Et cependant, depuis un si grand nombre d'années, jamais personne, sans la foi, n'est arrivé à ce point où
tous visent continuellement" Pensées (1670)
Toute l'Éthique de Spinoza est une explication de la voie philosophique par laquelle l'homme peut se libérer
de la souffrance due aux passions et à vivre avec toujours plus de bonheur en comprenant sa vraie nature
par l'usage de la raison. Comme chez les grecs, épicuriens et stoïciens, le bonheur est inséparable de la
vertu : "bien agir et être dans la joie". Etre heureux, c'est ressentir la joie de vivre dans la force d'âme, avec
courage et générosité, en réalisant ses désirs raisonnables dans un sentiment de liberté intérieure que les
passions ne peuvent troubler.
A l'extrême de la libération des passions par la connaissance de la vérité, qui est la compréhension intuitive
que tout ce qui existe est en réalité Dieu, c'est-à-dire la nature, le bonheur devient parfait et prend le nom
de béatitude, c'est-à-dire joie vécue avec un sentiment d'éternité et s'accompagnant d'un amour de toute
chose.
Le bonheur est un thème que Kant a traité de manière secondaire dans son œuvre, car contrairement à
Epicure ou Spinoza il ne doit pas constituer le but de l'existence humaine, mais bien que son approche soit
peu pertinente il est possible de dégager une doctrine kantienne du bonheur.
Selon Kant la notion même de bonheur pose d’abord un problème, car le contenu concret (empirique) en
est impossible à cerner.
« Le concept de bonheur n’est pas un concept que l’homme abstrait de ses instincts et qu’il extrait en lui-
même de son animalité, mais c’est une simple Idée d’un état, à laquelle il veut rendre adéquat cet état sous
des conditions simplement empiriques (ce qui est impossible) » 1
Kant ne voit donc pas que le bonheur n'est pas une "simple idée" mais bien la réalité d'un sentiment que la
conscience reconnait spontanément comme joie accompagnée de plénitude.
De même il pense, à tort, que le bonheur supposerait que nous puissions satisfaire tous nos désirs,
pleinement et sans interruption :
« Le bonheur est la satisfaction de toutes nos inclinations (tant extensive, quant à leur variété, qu’intensive,
quant au degré, et aussi protensive, quant à la durée) » 2 . … évidemment ce programme est irréalisable !
Mais le bonheur ne demande en réalité que de satisfaire nos besoins, c'est-à-dire nos seuls désirs naturels
et nécessaires.
Chacun, sous l’impulsion de sa nature, est cependant porté à rechercher son propre bonheur. Mais du fait
de l’irréalisme du contenu du concept, quiconque veut se donner comme impératif dans la vie de se
consacrer effectivement à cette recherche sera bien embarrassé :
« Le concept de bonheur est un concept si indéterminé, que, malgré le désir qu’a tout homme d’arriver à
être heureux, personne ne peut jamais dire en termes précis et cohérents ce que véritablement il désire et
veut. La raison en est que tous les éléments qui font partie du concept de bonheur sont dans leur ensemble
empiriques, c’est-à-dire doivent être empruntés à l’expérience, et que cependant pour l’idée du bonheur, un
tout absolu, un maximum de bien-être dans mon état présent et dans toute ma condition future est
nécessaire. Or il est impossible qu’un être fini si perspicace et en même temps si puissant qu’on le suppose
se fasse un concept déterminé de ce qu’il veut véritablement. .. Richesse ? ….Connaissances ? … Longue
vie ? .. Santé ? … Il n’y a donc pas à cet égard d’impératif qui puisse commander au sens strict du mot de
faire ce qui rend heureux, par ce que le bonheur est un idéal non de la raison mais de l’imagination. » 3
Tout cela n’empêche pas bien sûr que chacun ait pour premier mouvement naturel de se mettre à la
poursuite de son bonheur propre, et que beaucoup parviennent à le trouver et à le comprendre de manière
tout à fait déterminée !
Kant est en fait un moraliste qui veut critiquer l'idée - et la recherche - de bonheur pour y substituer la
suprématie du devoir.
« Il n’y a qu’un impératif catégorique et c’est celui-ci : Agis uniquement d’après la maxime qui fait que tu
puisses vouloir en même temps qu’elle devienne une loi universelle. » 4
Leur nature propre pousse les hommes à rechercher chacun son propre bonheur, mais cela ne correspond
pas à l’essence du devoir moral :
« Le devoir doit être une nécessité pratique inconditionnée de l'action : il doit donc valoir pour tous les êtres
raisonnables (les seuls auxquels peut s'appliquer absolument un impératif) et c'est seulement à ce titre qu'il
est aussi une loi pour toute volonté humaine. Au contraire, ce qui est dérivé de la nature propre de
l'humanité, ce qui est dérivé de certains sentiments et de certains penchants et même, si c'était possible,
d'une direction qui serait particulière à la raison humaine et ne devrait pas nécessairement valoir pour la
volonté de tout être raisonnable, tout cela peut bien nous fournir une maxime à notre usage mais non une
loi...non un principe objectif d'après lequel nous aurions l'ordre d'agir, alors même que tous nos penchants,
nos inclinations et les dispositions de notre nature y seraient contraires. » 5
Poursuivre son propre bonheur n’est donc pas un devoir, c’est un point sur lequel Kant revient très souvent.
La dissociation rigoureuse entre devoir et recherche du bonheur repose d’abord sur un argument purement
logique :
« Le bonheur personnel est en effet une fin qu'ont certes tous les hommes (en raison de l'impulsion de leur
nature) mais cette fin ne peut jamais être envisagée comme un devoir sans que l'on se contredise. Ce que
chacun inévitablement veut déjà de soi-même, cela n'appartient pas au concept de devoir.. Il est
contradictoire de dire qu'on est obligé de concourir de toutes ses forces à son propre bonheur. » 6
A cela s’ajoute un obstacle pratique, c’est que les attentes et les désirs des uns et des autres étant
contradictoires, si chacun ne recherchait que son propre bonheur, il en résulterait des conflits permanents,
ce qui anéantirait toute chance de bonheur :
« Il est donc étrange, alors que le désir du bonheur est universel et par suite aussi la maxime en vertu de
laquelle chacun pose ce désir comme principe déterminant de sa volonté, qu’il ait pu venir à l’esprit
d’hommes sensés d’en faire pour cela une loi pratique universelle. En effet, alors que d’ordinaire une loi
universelle de la nature fait que tout concorde, en ce cas, si l’on voulait attribuer à la maxime la généralité
d’une loi, il s’en suivrait exactement le contraire même de l’accord, le pire des conflits et le complet
anéantissement de la maxime elle-même et de sa fin…. Découvrir une loi régissant l’ensemble des
inclinations tout en satisfaisant à la condition de les accorder complètement, voilà qui est parfaitement
impossible. » 7
Mais le fait qu’il souligne ces difficultés ne signifie pas que Kant soit un ennemi du bonheur. Au contraire, le
devoir envers autrui consiste à contribuer à son bonheur :
« Que sont les fins qui sont en même temps des devoirs? Ce sont : ma perfection propre et le bonheur
d'autrui. On ne peut pas intervertir les termes... Quand il est question d'un bonheur auquel ce doit être pour
moi un devoir de travailler comme à ma fin, il s'agit nécessairement du bonheur d'autres hommes, de la fin
(légitime) desquels je fais par là aussi ma propre fin. » 8
Kant démontre que le devoir de travailler au bonheur d’autrui correspond bien au critère de l’impératif
catégorique par le raisonnement suivant :
« Comme notre amour de nous-mêmes ne peut être séparé du besoin d’être aussi aimé par d’autres (et
d’en être aidé en cas de danger), comme nous faisons ainsi de nous-mêmes une fin pour les autres et que
cette maxime ne peut jamais obliger autrement que parce qu’elle est qualifiée pour former une loi
universelle, par suite, par le biais de la volonté de faire aussi des autres une fin pour nous, le bonheur
d’autrui est une fin qui est aussi un devoir. » 9
Si donc le devoir envers soi-même consiste à travailler à sa perfection morale personnelle et non à
rechercher son propre bonheur, la dite recherche n’est pas pour autant contraire à la morale, car elle peut
contribuer à entretenir la moralité :
« L'adversité, la douleur, l'indigence sont de grandes tentations d'enfreindre son devoir ; l'aisance, la force,
la santé et la prospérité en général, qui s'opposent à cette influence, peuvent donc aussi semble-t-il être
regardées comme des fins qui sont en même temps des devoirs, à savoir celui de travailler à son propre
bonheur et non pas seulement à celui d'autrui. Mais alors ce n'est pas le bonheur qui est la fin mais la
moralité du sujet. » 10
Parvenus à ce stade, nous voyons apparaître une question : si je dois travailler au bonheur d’autrui, mais
que je peux aussi travailler au mien propre, comment répartir mes efforts entre ceux qui ont un but égoïste
et ceux qui ont un but altruiste ? La réponse de Kant est à la fois imprécise et nuancée :
« Je dois faire aux autres le sacrifice d’une partie de mon bien-être sans espérer de compensation, parce
que c’est un devoir, mais il est impossible de déterminer avec précision jusqu’à quelles limites cela peut
aller. Il importe beaucoup de savoir ce qui est vraiment un besoin pour chacun suivant sa manière de sentir,
et il faut laisser à chacun le soin de le déterminer par lui-même. En effet, exiger le sacrifice de son propre
bonheur, de ses vrais besoins, deviendrait une maxime contradictoire en soi si on l’érigeait en loi
universelle. Ainsi ce devoir n’est qu’un devoir large, il offre la latitude de faire plus ou moins sans qu’il soit
possible d’en indiquer précisément les limites. La loi vaut seulement pour les maximes, non pour les actions
déterminées. » 11
« L’homme pensant, lorsqu’il a triomphé de l’incitation au vice et qu’il est conscient d’avoir accompli son
devoir souvent amer, se trouve dans un état de paix intérieure et de contentement que l’on peut très bien
appeler bonheur, où la vertu est à elle-même sa propre gratification. ….Cependant il est clair que, puisqu’il
ne peut se promettre cette gratification de la vertu que de la conscience d’avoir fait son devoir, celle qu’on
nomme en dernier doit pourtant venir en premier ; c’est-à-dire qu’il doit se trouver obligé de faire son devoir
avant même et sans même qu’il pense que le bonheur sera la conséquence de l’observation du devoir. » 12
Mais le contentement dont il est ici question ne constitue pas un bonheur complet et, dans le monde tel qu’il
est, on ne peut espérer que le bonheur de chacun soit proportionné à sa vertu :
« Le bonheur est l’état dans le monde d’un être raisonnable, pour qui, dans toute son existence, tout va
selon son désir et sa volonté, et il repose par conséquent sur l’accord de la nature avec le but tout entier
poursuivi par cet être, de même qu’avec le principe déterminant essentiel de sa volonté. Or la loi morale,
comme loi de la liberté, ordonne par des principes déterminants qui doivent être tout à fait indépendants de
la nature et de l’accord de celle-ci avec notre faculté de désirer (comme mobiles) ; d’un autre côté, l’être
raisonnable qui agit dans le monde n’est assurément pas en même temps cause du monde et de la nature
elle-même. Donc, dans la loi morale, il n’y a pas le moindre principe pour une connexion nécessaire entre
la moralité et le bonheur proportionné d’un être qui, faisant partie du monde, en dépend, et qui justement
pour cela ne peut, par sa volonté, être cause de cette nature et, pour ce qui est de son bonheur, la mettre
par ses propres forces complètement d’accord avec ses principes pratiques. » 13
Et pourtant, c’est la vertu qui rend digne d’être heureux, et « Pour que le bien soit complet, il faut que celui
qui ne s’est pas conduit de façon à se rendre indigne du bonheur puisse espérer d’y participer. »
On se trouve ici devant l’antinomie de la raison pratique : Seule la pratique de la vertu fait mériter le
bonheur, mais en fait, selon les mécanismes de la nature, rien ne garantit qu’elle l’obtienne effectivement.
Pour résoudre cette antinomie, la raison pratique est conduite à postuler l’immortalité de l’âme et l’existence
de Dieu. Celui-ci, dans l’au-delà de la mort, récompense la vertu par le bonheur.
Kant est ainsi un philosophe, non du bonheur et de l'éthique, mais de la croyance et de la morale.
« Pour le plus petit comme pour le plus grand bonheur, il y a toujours une chose qui le crée : le pouvoir
d'oublier, ou, pour m'exprimer en savant, la faculté de sentir, pendant que dure le bonheur, d'une façon
non-historique. Celui qui ne sait pas se reposer sur le seuil du moment pour oublier tout le passé, celui qui
ne se dresse point, comme un génie de victoire, sans vertige et sans crainte, ne saura jamais ce que c'est
que le bonheur, et, ce qui est pire encore, il ne fera jamais rien qui puisse rendre heureux les autres.
Imaginez l'exemple extrême : un homme qui ne posséderait pas du tout la faculté d'oublier, qui serait
condamné à voir en toutes choses le devenir. Un tel homme ne croirait plus à sa propre essence, ne croirait
plus en lui-même; tout s'écoulerait pour lui en points mouvants pour se perdre dans cette mer du devenir;
en véritable élève d'Héraclite il finirait par ne plus oser lever un doigt. Toute action exige l'oubli, comme tout
organisme a besoin, non seulement de lumière, mais encore d'obscurité. Un homme qui voudrait sentir
d'une façon tout à fait historique ressemblerait à celui qui serait forcé de se priver de sommeil, ou bien à
l'animal qui devrait continuer à vivre en ne faisant que ruminer, et ruminer toujours à nouveau. Donc il est
possible de vivre sans se souvenir, de vivre même heureux, à l'exemple de la bête, mais il est absolument
impossible de vivre sans oublier. Ou bien, pour m'expliquer sur ce sujet d'une façon plus simple encore, il y
a un degré d'insomnie, de rumination, de sens historique qui nuit à l'être vivant et finit par l'anéantir, qu'il
s'agisse d'un homme, d'un peuple ou d'une civilisation. » (Nietzsche, Considérations inactuelles, II, 1874)
Longtemps méprisé par les philosophes au profit de la recherche de la vérité ou de la réflexion sur la
science, le bonheur est redevenu récemment le centre de la réflexion de certains philosophes dans la
lignée d'Épicure et Spinoza, comme André Comte Sponville ("Le bonheur, désespérément"), Clément
Rosset("La force majeure"), Robert Misrahi ("Traité du bonheur"), Bruno Giuliani ("Le bonheur avec
Spinoza"), Michel Onfray ("L'art de jouir") ou Vincent Cespedes (Magique étude du Bonheur, Larousse, coll.
« Philosopher »). Définie comme une "Approbation inconditionnelle de l'existence" (Cl. Rosset), un "Gai
désespoir" (Comte Sponville) ou encore "Une addiction à la vie" (Cespedes), la notion de bonheur recouvre
le sentiment de "joie sereine associée à la conscience de la bonté de la vie" (Giuliani) et s'enrichit des
approches psychologiques comme Csikszentmihalyi("Vivre, psychologie du bonheur) et Christophe
André ("Imparfaits, libres et heureux"). La philosophie contemporaine revient donc à l'Éthique comme
recherche d'une sagesse pratique au quotidien (Pierre Hadot), ce qui explique sans doute le regain du
grand public pour la philosophie.
En psychologie [modifier]
L'approche de la psychanalyse invite à penser la maladie mentale comme manifestation de la sexualité
infantile présente en chacun et des traumatismes qu'elle a pu provoquer. Mais cette psychologie s'étend au
normal et s'efforce alors de révéler la pulsion, le désir constant, en chacun.
L'idée d'un pessimisme freudien est liée à la théorie d'une pulsion de mort. Sigmund Freud considère à
partir de 1920 qu'à la sexualité psychique insatiable s'ajoute une tendance à l'autodestruction, à
l'anéantissement. Si la psychanalyse des débuts présente un être frustré, blessé, éventuellement choqué
par ses désirs sexuels, incapable qu'il est de se les avouer et les tolérer, la psychanalyse d'après 1920
propose donc une vue pessimiste dans laquelle le bonheur est définitivement inaccessible.
Le psychanalyste Jacques Lacan mit un soin particulier à étudier le manque : manque de l'autre, sous
toutes ses formes ; si Lacan n'est pas particulièrement pessimiste, il a par contre formalisé cet aspect de
l'étude de la vie psychique.
Des psychologues comme Reich, Jung, Perls, Fromm ou Maslow affirment au contraire que le bonheur est
le sentiment naturel qu'éprouve la psyché humaine lorsqu'elle s'épanouit d'une manière intégrée, ce qui
suppose une forme de culture fondée sur l'amour et l'être plutôt que sur la peur et l'avoir.
Selon Maddux (2002), c’est en mettant l’accent sur les « troubles mentaux » que l’idéologie de la maladie et
le DSM ont influencé la conception du fonctionnement humain et de la psychologie clinique : que la
psychologie clinique est devenue « pathologique »(p. 39) L’idéologie de la maladie a survécu à son utilité; il
est temps de changer la vision qu’ont les psychologues cliniciens de leur discipline de même que le regard
du public à son endroit. La psychologie positive offre la possibilité d’une réorientation de notre conception
de la psychologie clinique, de la santé psychologique et de l’adaptation humaine. La psychologie positive
rejette :
le postulat selon lequel les soi-disant troubles mentaux existent dans l’individu plutôt que dans les
relations de celui-ci avec les autres et avec la culture ;
l’idée que la compréhension de ce qui est le pire et le plus faible chez les humains est plus
importante que la compréhension de ce qui est le meilleur et le plus fort.
« La psychologie positive est l’étude scientifique des conditions et des processus qui contribuent à la
prospérité ou au fonctionnement optimal des individus, des groupes et des institutions » (Gable & Haidt,
2005, p. 103, traduction personnelle Heutte, 2009). « Prenant ainsi, le contre-pied de la morosité ambiante,
plutôt que chercher à transformer la souffrance névrotique en malheur ordinaire (Freud & Breuer, 1956),
la psychologie positive (Seligman, 1998) axe ses recherches sur le bien-être mental permanent (Seligman
& Csikszentmihalyi, 2000). » (Heutte, 2009)
L'idée que le bonheur soit un objectif politique semble apparaître à la fin du XVIIIe siècle. Elle semble
émerger sous une forme institutionnelle aux États-Unis. En 1776, l'article 1 de la Déclaration des droits de
l'État de Virginie affirme ainsi que "all men are by nature equally free and independent, and have certain
inherent rights of which...[they cannot divest;] namely, the enjoyment of life and liberty, with the means of
acquiring and possessing property, and pursuing and obtaining happiness and safety". La formule est
reprise dans la Déclaration d'indépendance des États-Unis d'Amérique(1776 également) qui pose : "Nous
tenons pour évidentes pour elles-mêmes les vérités suivantes : tous les hommes sont créés égaux ; ils sont
doués par le Créateur de certains droits inaliénables ; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la
recherche du bonheur. Les gouvernements sont établis parmi les hommes pour garantir ces droits, et leur
juste pouvoir émane du consentement des gouvernés. Toutes les fois qu'une forme de gouvernement
devient destructive de ce but, le peuple a le droit de la changer ou de l'abolir et d'établir un nouveau
gouvernement, en le fondant sur les principes et en l'organisant en la forme qui lui paraîtront les plus
propres à lui donner la sûreté et le bonheur."
En Europe, la notion semble avoir été exprimée pour la première fois sous la Révolution
française par Saint-Just avec sa célèbre phrase de 1794, "le bonheur est une idée neuve en Europe." 14.
L'idée de bonheur est revenue sur le devant de la scène politique dans les pays développés à la fin
des années 1960, alors que la croissance économique, l'équipement des foyers, l'apparition de la société
de loisirs semblait devoir répondre aux attentes de tous les citoyens. Un courant politique critique s'est
développé autour de cette question, affirmant que la croissance économique et matérielle ne pouvait suffire
à elle seule à apporter le bonheur. Un courant encore plus critique a développé l'idée que la société de
consommation, en créant sans cesse de nouveaux désirs dès que les anciens étaient satisfaits, ne pouvait
permettre l'accès au bonheur. La mouvance "soixante-huitarde" a ainsi cherché d'autres formes de
bonheur, à travers les rencontres humaines, un mode de vie collectif, le retour à la nature, une vie plus
simple et dégagée de contraintes, la pratique des arts, etc.
Cette notion d'un "autre bonheur", alternatif à celui proposé par la société de consommation et montré dans
les images de publicité, s'est imposé depuis lors. Elle-même d'ailleurs parfois réintégrée dans la société de
consommation. Avec notamment le vieil idéal du retour à la nature (comme le montre par exemple le
succès en France en 1995 du film "Le bonheur est dans le pré").
En 1972, le roi du Bhoutan a tenté d'imposer la notion du "bonheur national brut", par opposition au plus
restrictif "produit national brut" qui ne considère que la richesse matérielle d'un pays.
Des chercheurs de l'université de Rotterdam ont établi un classement mondial du bonheur, établi
pour la période 1995-2005 à partir de 953 indicateurs. Les cinq pays les mieux classés sont
leDanemark, la Suisse, l'Autriche, l'Islande, la Finlande15. Les Français arrivent en 39e position de ce
classement16.
Le psychologue britannique Adrian White, de l'université de Leicester, a établi en 2007 une carte
mondiale du bonheur basée sur cinq critères : santé, richesse, éducation, identité nationale, beauté
des paysages. En 2008, c'est le Danemark qui arrive en tête du classement. Selon le quotidien français
Libération, « La France a beau afficher d'excellents résultats dans toutes les catégories, elle ne se
classe qu'en 62e position16. »
Parmi les facteurs attribués au bonheur par les chercheurs ou à l'occasion de la publication de ces études,
les chercheurs sont unanimes :
- une hausse des revenus n'augmente pas nécessairement le bonheur16. Des chercheurs dirigée
par Daniel Kahneman, de l'Université de Princeton, ont montré par une enquête auprès de plus de
1 100 Américains qu'à une augmentation de salaire ne correspond pas d'augmentation significative
du bonheur. « Toutes les études montrent à quel point les inégalités (ou sentiment d'injustice ?)
sont un facteur d'insatisfaction », relève en 2008 Toger Seidenfaden, rédacteur en chef du
quotidien danois Politiken. Le Danemark, premier du classement 2008, est ainsi l'une des sociétés
les plus égalitaires du monde16.
- Les auteurs d'un rapport français (de 2009) sur les TIC et l'école notent aussi que le Danemark,
comme d'autres pays nordiques fait partie des pays qui ont le plus investit dans les NTIC 17.
- Le sociologue danois Peter Gundelach estime en 2008 que la petite taille et l'homogénéité de la
société compte beaucoup pour le bonheur. Ce qui aiderait à constituer une « société de
confiance », source de bonheur selon l'économiste danois Christian Bjornskov en 200816.
La Suisse arrive ainsi en deuxième position du classement du bonheur mondial 1995-2005.
- Le maire de Ringkjøbing, la ville supposée être la plus heureuse du Danemark (selon une étude
de l'université de Cambridge), attribue le bonheur de ses élus au lien social : « Ici tout le monde se
parle, peu importe son statut social. Ce qui est important, c'est le temps passé avec sa famille et
ses amis.16 » De même, la présence d'« îlots de bonheur » au sein d'une population semble
démontrer qu'il s'agit d'un « phénomène collectif »18.
Citations [modifier]
Le bonheur est tout simplement un état d'esprit dans lequel nos pensées
sont agréables de façon quasi-permanente. – Maxwell Maltz
"Le bonheur est une récompense qui vient à ceux qui ne l'ont pas
cherché.", Alain
Le bonheur est un concept auquel on ne peut pas parvenir en l'achetant avec de l’or et de l’argent, parce qu’il est
plus précieux que l’or et l’argent.
Le bonheur est comme une perle dans les profondeurs de l’eau, qui a besoin d’un plongeur expérimenté
maîtrisant l’art de la prospection et de la plongée.
Le bonheur, c’est des prises de position, des mots, des aspirations, des réflexions sur la vie avec réalisme,
espoir, aspiration et illumination.
Regarde dans ton for intérieur, en effet, le bonheur est dans tes profondeurs, et il s’y trouve une source qui ne se
tarit pas.
Ton remède se trouve en toi et tu ne le vois pas
Ton remède est de toi et tu ne le ressens pas
Et tu prétends que tu es un petit corps
Et sur toi s’est replié le grand monde.
Interrogeons nous d’abord sur ce qu'on entend par bonheur ?!
Dans une enquête menée sur environ 16 milles personnes, on leur a demandé ce que pour eux, ils entendaient
par bonheur ?
37% ont dit que le bonheur était l’amour.
28% ont estimé que le bonheur était la satisfaction.
Alors que 17% ont dit que le bonheur était la bonne santé
Et 7% ont dit que le bonheur c’est le mariage.
5% ont dit que le bonheur était la richesse.
3% ont estimé que le bonheur était les enfants.
2% ont répondu que le bonheur était les voyages.
Le professeur et homme des lettres, Abbas Mahmoud Al Aqqâd dit : J’ai un ami dessinateur qui imagine des
choses, et un jour, il a imaginé le bonheur et l’a dessiné : une fille d’une vingtaine d’années, courant à droite et à
gauche dans une énergie, un mouvement et une vivacité, tandis que ses cheveux se balancaient à droite et à
gauche et qu’elle était dans le comble de la joie, de l’amusement et du plaisir, et me l’a présentée ; aussi, je lui ai
dit que ce n’est pas ainsi que j’imagine le bonheur.
Premièrement : On peut dire que ceci est un jeu, une gaieté et un plaisir.
Mais le bonheur c’est une toute autre chose.
Le bonheur est plus proche de l’expérience et de la maturité que de l’inexpérience, de l’adolescence et de
l’ignorance.
Le bonheur est plus proche de l’âge avancé que de cet âge qui comporte beaucoup de gaieté et d’énergie de
jeunesse.
Deuxièmement : le bonheur comporte beaucoup le sens de satisfaction, le sens de calme, de sens de chagrin ;
ce n’est donc pas la voie du vacarme et du tapage.
Le bonheur est un goût, une passion et une sensation à l’intérieur de l’individu, dans son cœur et dans sa
conscience.
Il n’est pas possible que nous lui donnions une définition, comme nous avons l’habitude de donner une définition
à chaque science dans les ouvrages scientifiques.
Le bonheur ne peut être représenté par des définitions
Il se peut que le bonheur frappe à notre porte, mais soit déguisé et que nous ne le reconnaissions pas, et nous ne
lui ouvrons pas.
Il se peut que le bonheur vienne et que l’individu le vive avec toutes ses énergies intellectuelles, psychiques et
corporelles mais ne s’en rende pas compte.
C’est le cas par exemple du bonheur des enfants en bas âge qui sont heureux de leur vie, de leurs amusements,
de leur innocence, de leurs jeux et de leur simplicité. Malgré cela, il se peut qu’ils ne soient pas conscients de ce
bonheur, et lorsqu’ils grandissent, lisent, comprennent et entendent parler de quelque chose qu’on appelle
bonheur, ils commencent à le rechercher comme si c’était une chose perdue.
Si le bonheur s’acquérait avec la richesse, l’or, l’argent, les dollars et les provisions bancaires, les montagnes et
les gisements mériteraient plus le bonheur que nous, car ces choses s’y trouvent en quantité énorme.
Si le bonheur était les conduites morales nobles, les paroles sages, les bonnes œuvres, la grande dignité et la
raison sensée, c’est l’homme qui en serait le plus digne.
Le bonheur est :
Ou la parole d’une langue véridique qui profère la bonne parole ou l’évocation d’Allah l’Exalté.
Ou un cadeau sans faire suivre cela d’un rappel -dans le dessein de s’en vanter-, ni d’un tort.
Ou une angoisse que ton Seigneur dissipe de toi et de tes frères musulmans
Ou un but noble qui se concrétise pour toi, ou entre tes mains, ou entre les mains d’un autre musulman.
En vérité, il se peut que les arrogants, les empereurs, les tyrans, les criminels, les seigneurs et les riches, sortent
de ce monde sans avoir goûté à ce qu’il y a de plus beau : tr
Nous voulons vous parler aujourd'hui du Bonheur pour essayer de vous faire comprendre que le
"Bonheur", le vrai, est en chacun d'entre nous, en chacun d'entre vous. Le Bonheur n'est pas une
chose palpable, le Bonheur ne se crée pas artificiellement, le Bonheur est un état d'être, le Bonheur
est la conscience de l'Amour en soi, la conscience de la lumière intérieure.
Le Bonheur, c'est vouloir, c'est concevoir, c'est vouloir être heureux, c'est projeter à l'intérieur et à
l'extérieur de vous cette lumière intérieure qui vous inonde. Le bonheur se partage, le bonheur se
répand autour de chaque être qui en a conscience et qui le désire.
Ne courez pas après les artifices extérieurs, ne courez pas après les créations matérielles de votre
bonheur, car elles ne vous satisferont jamais. Vous courrez toujours après votre ombre. Le bonheur
profond, c'est la révélation de votre être, c'est la révélation de cet Amour immense qui sommeille
au fond de vous.
Le Bonheur est en vous. Il suffit de le vouloir. Et nous voudrions que ce mot "Bonheur" prenne une
autre dimension dans vos coeurs et dans vos êtres.
Nous aimerions que ce mot "Bonheur" grandisse en vous, vous projette sur une autre conscience de
compréhension. Le monde est dans la peine, les hommes sont tristes mais ils sont tristes, pourquoi ?
Parce qu'ils se sont coupés, volontairement ou non, mais nous préférons dire involontairement, de la
Source Première du Bonheur, avec cette Paix immense et cet Amour.
Alors, nous aimerions que vous vous prépariez tous à ce Bonheur immense qui inondera votre
monde, bientôt. Le Bonheur s'apprend, le Bonheur se vit. Chaque matin, lors de votre réveil à la vie
pour éviter un réveil morose, essayez de vous parler à vous-même, essayez de faire vibrer en vous,
le Bonheur s'y trouve, essayez de chasser les nuages qui voilent votre soleil intérieur. Faites
rayonner cette paix. Nous aimerions vous dire que vous avez en vous toutes les potentialités du
bonheur parfait, seule la volonté de le vivre vous manque. Apprenez à cultiver le Bonheur, l'Amour,
chaque matin, à chaque instant de la journée, apprenez à le faire grandir, et le Bonheur qui naîtra
en vous, et qui vous appartient de droit, qui fait partie totale de votre être profond, rayonnera avec
une telle force autour de vous, qu'il éveillera chez l'autre, chez votre frère, ce profond désir de Paix
et de Bonheur.
Evitez la morosité, évitez de voir le monde tel que vous le voyez, n'oubliez pas que vous projetez
sur le monde toute votre tristesse intérieure, et le monde vous renvoie à votre propre image. Si
vous apprenez à projeter autour de vous et sur ce monde cet idéal de bonheur, cet idéal de paix,
cet idéal vous reviendra, et le bonheur et la paix s'installeront en vous et vous n'aurez plus qu'à le
faire grandir, à l'entretenir.
Nous avons besoin de vous, comme vous avez besoin de nous, bien sûr, mais nous avons besoin de
vous pour transformer votre monde. Vous êtes les jardiniers de ce monde, et vous vous devez
d'enlever les mauvaises herbes, pour que votre jardin devienne un paradis. Vous vous devez d'y faire
pousser des fleurs d'amour. Vous vous devez d'y être heureux.
Ne me dites pas que le bonheur n'existe pas, que vous avez tellement d'épreuves, que le bonheur
n'est pas accessible pour vous ! Même au travers de toutes vos épreuves, le Bonheur existe, même
au travers d'une immense peine, d'un orage terrible, le soleil existe. Vous ne le voyez pas parce que
les ombres, les nuages le cachent, mais il est présent, et votre bonheur, votre luminosité, votre
soleil intérieur, sont ainsi, vous ne le voyez pas, mais ils existent.
Alors, si vous voulez que votre monde puisse vivre dans cette paix, dans cette plénitude, dans ce
Bonheur réalisés apprenez à les réaliser en vous. Apprenez à vous connaître. Apprenez à vous aimer.
Apprenez à avoir confiance en vous. Vous êtes des êtres parfaits, vous êtes des êtres divins,
apprenez à vous aimer en tant que tels. N'écoutez pas ceux qui vous diront que l'humanité n'a plus
de valeur. L'humanité a une immense valeur car elle a Dieu en elle, elle est la continuité de
l'émanation de l'Amour Divin.
Nous aimerions que vous soyez forts, que vous ouvriez vos coeurs et vos consciences à cette
nouvelle énergie qui demain sera en ce monde, cette énergie qui vous transformera malgré vous,
cette énergie qui ouvrira grand les portes de votre âme, qui vous fera souffrir, si vous n'êtes pas
préparés à l'accepter.
Votre monde est en pleine mutation. C'est comme un enfant qui naît, c'est comme un enfant qui
prend conscience de la lumière extérieure. C'est comme un enfant qui s'éveille, un enfant
maladroit, un enfant qui ne sait pas trop où il va, qui cherche ses repères. Vous êtes cet enfant.
Lorsque nous vous disons : vous êtes cet enfant, nous considérons l'humanité entière comme un seul
être, chacun d'entre vous fait partie d'un tout, chacun d'entre-vous brille de l'Amour Divin. Alors,
apprenez à vous servir de cet Amour, apprenez à vous aimer, apprenez à respecter toute la création
qui vous entoure. Apprenez à respecter vos frères, car en respectant vos frères, c'est vous que vous
respectez, puisque vous faites partie d'eux. "
Ils me montrent comme une immense pyramide formée de tous les êtres humains vivant sur ce
monde. Pas un seul être humain n'est en dehors de la pyramide, tous en font partie et tous ont une
grande utilité, car s'il manquait un seul être à cette pyramide celle-ci ne pourrait exister.
" Ayez conscience de votre utilité, ayez conscience que vous êtes précieux à vous-même et aux
autres.
Demain, les hommes de ce monde auront compris, ils auront grandi un tout petit peu, ils seront
sortis de la petite enfance et ils marcheront avec la conscience qu'ils ne sont plus seuls, avec la
conscience que des grands frères marchent à côté d'eux. Ces grands frères, si vous voulez, c'est
nous, c'est nous qui vous aidons dans vos tourments et vos souffrances. C'est nous qui essayons de
vous guider dans votre vie, mais, même si nous parlons à chacun d'entre vous, vous ne nous écoutez
pas. Vous ne croyez pas que cela puisse être possible que nous vous accompagnions sur votre route.
Vous vous croyez seuls et abandonnés. Les parents n'abandonnent pas leurs enfants, les frères aînés
aident leurs petits frères et nous sommes vos frères aînés.
Alors, apprenez à grandir, apprenez à grandir dans l'Amour, apprenez à grandir dans la paix, dans la
sérénité.
Il faut simplement vouloir les choses. Vous voulez être malheureux et vous l'êtes, vous voulez être
heureux et vous pourrez l'être. Projetez toujours cet idéal, l'idéal de votre vie, projetez-le devant
vous et suivez cet idéal.
Demain, l'humanité entière s'éveillera, elle s'éveillera d'un long sommeil, elle ouvrira ses yeux et
elle dira : "Pourquoi nous sommes-nous déchirés ? Pourquoi avons-nous pleuré ? Pourquoi nous
sommes-nous tellement compliqué la vie, alors que la vie est si simple ?
Mais avant de comprendre, avant d'accepter, il faut faire un tout petit effort sur vous-même, un
effort de compréhension, un effort d'acceptation. Acceptez que vous êtes partie intégrante de la
Création. Acceptez que vous êtes une étincelle du corps de Dieu.
Nous employons le mot "Dieu" pour simplifier, mais nous pourrions aussi bien dire : "La Force
d'Amour Cosmique" ou "Le Grand Créateur de l'Univers", peu importe les mots. Mais demain, l'espoir
est immense pour les êtres de ce monde qui y vivront, l'humanité lèvera les yeux vers la lumière,
l'humanité aura compris, l'humanité ne fera plus d'erreurs, l'humanité saura se servir des facultés
immenses qui dorment en elle.
Demain, chacun des êtres vivants sur ce monde pourra recevoir de la même façon ce que nous
transmettons au-travers de notre canal. Les portes entre les plans de la matière et les plans de
l'invisible seront ouvertes et des ponts de lumière seront tracés et rejoindront tous les plans. Les
hommes pourront voir leurs êtres chers disparus, ils ne seront disparus que physiquement, mais ils
les verront avec les yeux de l'âme. Plus rien ne sera caché à l'humanité, car l'humanité sera prête.
Elle n'aura plus d'erreurs à faire, elle les aura toutes faites. L'orgueil, la vanité auront quitté le
coeur des hommes. Ils seront remplacés sar l'Humilité, par l'Amour, par la Sagesse, par le Bonheur
et la Paix. Alors, vous que nous aimons tant, nos petits frères de la terre, ouvrez-vous, ouvrez-vous
pour recevoir les immenses cadeaux que nous mettons entre vos mains.
Même si certains d'entre vous ne sont pas prêts à accepter nos paroles, qu'ils sachent que nous
sommes là, que nous les aiderons, que nous les aimons, et que le travail se fera tout doucement et
en silence. Ce que nous disons cheminera au plus profond de leur être et leur apportera la Paix qu'
ils désirent tant.
Enfants de la terre, vous habitez un monde merveilleux, mais vous n'en n'avez aucune conscience.
Essayez de projeter votre conscience au-delà de ce que vous apercevez, essayez de ressentir avec
votre coeur, essayez de mettre en action d'autres sens que vos sens physiques d'analyse. Essayez
simplement de ressentir la joie devant un beau paysage, devant la mer qui n'est pas loin de vous,
devant une fleur. TOUT est joie ! Il faut simplement que vous vous arrêtiez cinq minutes, que vous
regardiez, que vous ressentiez, que vous puissiez vibrer en harmonie avec ce qui vous entoure. C'est
le début du bonheur, c'est la porte ouverte au bonheur, mais il faut le vouloir, il faut le désirer.
Le bonheur!
Par kerzazi fatiha le 12-01-10 à 20:55
En ce moment vous êtes heureux curieux de lire ce qu'on a enfin dit comme
commentaire à un article que vous avez oublié ou failli le faire. le bonheur c'est un
moment qu'on passe avec des êtres chers, le bonheur c'est d'être en bonne santé dans
ce temps des épidémies, , le bonheur c'est de vivre en paix avec soi et avec les
autres, le bonhuer c'est d'avoir la conscience tranquille. Le bonhoeur c'est surmonter
des épreuves dures , des moments de malheur.Ce n'est que le plus malheureux du
monde qui estime le bonheur à sa juste valeur.
Le bonheur!
Par Bilil Fatima zohra le 22-01-10 à 21:08
On passe à côté sans le voir. Et si nous ferons parler "le bonheur", il dira :"je suis
autrefois", comme dans "l'horloge" de Baudelaire. On ne vit pas le bonheur car on
ne s'exprime pas en disant:" je suis heureux", mais" j'ai été heureux", "j'étais
heureux "comme si le bonheur était réservé seulement aux moments passés et non à
ceux présents.Pourant, chaque instant présent fera, un instant apres, partie du passé.
La personne ne mesure son bonheur que lorsqu'elle le perd ou qu'elle est sur le point
de le perdre . Je crois que ce mot que nous cherchons réside parfois dans peu de
chose.Si je me pose la question maintenant, je répondrai que mon bonheur serait de
voir mes enfants rentrer chez nous saints et saufs, pour une autre personne d'avoir
des bonnes nouvelles de sa mère souffrante, pour une autre de remporter le gros
lot....Chacun pense à quelque chose qui ferait son bonheur ,sans remarquer qu'il est
vivant, et que , rien que le fait d'espérer le bonheur, c'est le bonheur même. Je crois
qu'il faut prendre le temps de vivre un peu ce présent , de dire aux personnes qui
nous accompagnent dans ce quotidien qui nous stresse, combien on les apprécie,
d'écouter nos proches, nos enfants, nos élèves, d'être heureux en les voyant rire
malgré ce nuage de pessimisme qui les enveloppe souvent, malgré le fantôme des
examens,des maladies, prendre le temps d'exprimer sa confiance en la bonne
volonté de ceux qui voudraient bien faire ,pour le bien de tous, en un mot, de croire
en nous ....Pardon, je crois que je suis en train de me rassurer moi-même.