GELE5222 Notes1 PDF
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Propagation d’ondes
Les lignes de transmission forment la base de l’analyse des circuits à hautes fréquences.
On verra différents types de lignes de transmission, comme les câbles coaxiaux ou les
guide planaires, et les concepts qui s’y rattachent, comme le coefficient de réflexion. On
verra aussi un outil très important dans l’analyse de circuits à hautes fréquences, l’abaque
de Smith.
Une ligne de transmission est une structure qui permet de guides des ondes électro-
magnétiques. Quelques exemples communs sont : câble coaxial, fil de cuivre, ligne micro-
ruban. Les lignes de transmission sont composées d’un ou plusieurs conducteurs entourés
d’un isolant.
1
CHAPITRE 1. PROPAGATION D’ONDES
Câble coaxial
Le câble coaxial est le type de ligne de transmission le plus commun. Ce type de ligne
de transmission permet de transporter des signaux de toutes les fréquences, selon les
dimensions. Un exemple est donné à la figure 1.1.
conducteur
diélectrique
(a) Schématisation (b) Exemples de câbles coaxiaux
Deux fils
Les deux fils sont de moins en moins utilisés. On s’en servait principalement pour
raccorder une antenne à une télévision. Un exemple est donné à la figure 1.2.
conducteurs
Plaques parallèles
Les plaques parallèles sont peu utilisées en pratique, mais elle peuvent servir à sim-
plifier l’analyse de guides d’ondes plus complexes. Un exemple est montré à la figure 1.3.
conducteurs
Ligne microruban
La ligne microruban (microstrip en anglais) est le type de guide d’onde le plus utilisé
pour les circuits intégrés à haute fréquence. La ligne microruban est composée d’un sub-
strat (en Si, ou GaAs, ou InP, etc.) dont le dessus comporte une ligne de métal. Le dessous
du substrat est plaqué en métal et fournit la mise à terre. La figure 1.4 montre un exemple.
Ligne coplanaire
La ligne coplanaire est un guide d’onde souvent utilisé dans les circuits intégrés. Il
ressemble à la ligne microruban, sauf que les mises à terre sont placées de chaque côté du
conducteur, comme à la figure 1.5.
1.2.1 Modélisation
i(z, t)
+
v(z, t)
−
∆z
z
R∆z L∆z
+ +
− −
∆z
On utilise souvent la simplification qu’une ligne de transmission est sans pertes. Pour
des lignes de transmission réelles, les pertes sont généralement très faibles, et cette sim-
plification est valide. Pour une ligne sans pertes, R = G = 0.
Les paramètres (R, L, G et C) des lignes de transmission sont obtenus en analysant les
champs électriques et magnétiques. Le tableau 1.1 résume les paramètres des lignes de
transmission les plus communes.
Dans les équations du tableau 1.1, la constante diélectrique est = 0 + j00 , Rs est la
résistance de surface, et µ est la perméabilité du matériau. La résistance de surface est :
r
ωµ 1
Rs = = (1.14)
2σ σ δs
On cherche maintenant à intégrer les lignes de transmission dans des circuits. Ces
lignes de transmission vont transformer les impédances auxquelles elles sont branchées.
L’effet principal est la réflexion d’onde.
On applique une onde V+0 e−jβz à la ligne, à z < 0, comme à la figure 1.8. L’onde provient
d’une source de tension, située à un point z < 0. La ligne de transmission est terminée
(branchée) par une charge quelconque. Cette charge peut représenter une antenne, ou un
transistor, ou tout simplement une impédance.
Le rapport tension - courant sur la ligne est égal à Z0 , tel que vu à la section 1.2.1. Ce
rapport ne va pas changer. Cependant, lorsque l’onde arrive au bout de la ligne, le rapport
tension - courant à la charge doit être égal à ZL . Si ZL , Z0 , il faut qu’une partie de l’onde
soit réfléchie vers la source pour satisfaire à la condition que VL /IL = ZL . La tension totale
sur la ligne sera alors la somme de l’onde incidente et l’onde réfléchie :
V (z), I(z) IL
V+0 e−jβz
+
Z0 , β VL ZL
−
z
l 0
Le rapport entre l’onde réfléchie et l’onde incidente est appelé le coefficient de réflexion :
V−0 ZL − Z0
Γ= = (1.21)
V+0 ZL + Z0
On peut aussi définir le coefficient de réflexion pour n’importe quel point l sur la ligne.
À z = −l, en utilisant l’équation 1.16, le rapport de l’onde réfléchie sur l’onde incidente
est :
V − e−jβl
Γ (l) = 0+ jβl = Γ (0)e−j2βl (1.24)
V0 e
où Γ (0) est le coefficient de réflexion à la charge, donné par l’équation 1.21. Cette forme
est utile pour transformer les effets d’une désadaptation le long de la ligne.
1 1 |V+0 |2 n o
∗
P = < {V (z)I(z) } = < 1 − Γ ∗ e−j2βz + Γ ej2βz − |Γ |2 (1.25)
2 2 Z0
qui se simplifie à
1 |V+0 |2
P= 1 − |Γ |2 (1.26)
2 Z0
La puissance moyenne est constante à n’importe quel point sur la ligne. La puis-
sance totale délivrée à la charge est la puissance incidente (|V+0 |2 /2Z0 ) moins la puissance
réfléchie (|V+0 |2 |Γ |2 /2Z0 ). Si Γ = 0, la puissance maximale est délivrée à la charge, tandis
qu’aucune puissance n’est délivrée à la charge si Γ = 1.
Exemple 1
Si la charge est adaptée à la ligne, Γ = 0, et la tension sur la ligne est constante, |V (z)| =
|V+0 |.
Cependant, si la charge n’est pas adaptée, l’amplitude de la tension varie le long de
la ligne. Selon l’équation 1.22, l’amplitude sur la ligne est :
|V (z)| = |V+0 ||1 + Γ ej2βz | = |V+0 ||1 + Γ e−j2βl |
(1.29)
= |V+0 ||1 + |Γ |ej(θ−2βl) |
Au fur et à mesure que |Γ | augmente, le rapport Vmax /Vmin augmente lui aussi. On
définit alors une autre mesure de la désadaptation de la ligne, le rapport d’onde stationnaire
(SWR) :
V 1 + |Γ |
SW R = max = (1.32)
Vmin 1 − |Γ |
Le SWR est un nombre réel qui varie entre 1 (charge adaptée) et ∞.
qu’on peut transformer à une forme plus utile à l’aide de l’équation 1.21
(ZL + Z0 )ejβl + (ZL − Z0 )e−jβl
Zin = Z0
(ZL + Z0 )ejβl − (ZL − Z0 )e−jβl
Z cos(βl) + jZ0 sin(βl)
= Z0 L
Z0 cos(βl) + jZL sin(βl)
Z + jZ0 tan(βl)
= Z0 L (1.34)
Z0 + jZL tan(βl)
Cette équation implique que la ligne de transmission transforme l’impédance de la charge
à une autre valeur. Des cas spéciaux seront considérés à la prochaine section. On peut
séparer les cas spéciaux en deux catégories : 1) charges ; circuit ouvert et court-circuit, et
2) longueur de ligne ; lignes λ/4, λ/2, infinie.
Cas 1 : ZL = 0
V (z), I(z) IL
+
Z0 , β V L = 0 ZL = 0
−
z
−l 0
Selon la figure 1.10, l’impédance de la ligne pour 0 < z < λ/4 est positive et imaginaire.
La ligne se comporte donc comme une inductance. Pour des circuits de petite taille, pour
des valeurs faible d’inductance, on peut utiliser une ligne terminée par un court-circuit.
Xin
0
Z0
−5
− 54 λ −λ − 34 λ − λ2 − λ4 0
z
Cas 2 : ZL = ∞
Le prochain cas est celui d’une ligne terminée par un circuit ouvert (ZL = ∞), comme
à la figure 1.11.
V (z), I(z) IL = 0
+
Z0 , β VL ZL = ∞
−
z
−l 0
De même que la ligne terminée par un court-circuit, l’impédance de la ligne est imagi-
naire. Pour des longueurs plus petites que λ/4, la ligne se comporte comme une capaci-
tance. On obtient aussi que ΓL = 1. La variation de l’impédance en fonction de la longueur
de la ligne est donnée à la figure 1.12.
Xin
0
Z0
−5
− 54 λ −λ − 34 λ − λ2 − λ4 0
z
Cas 3 : l = λ/2
Dans le cas où la ligne est de longueur λ/2 (ou un multiple), l’équation 1.34 donne :
Zin = ZL (1.37)
ce qui veut dire qu’il n’y a pas de transformation d’impédance. L’impédance de la ligne
n’affecte pas l’impédance à l’entrée.
Cas 4 : l = λ/4
Dans le cas où la ligne est de longueur λ/4, l’équation 1.34 donne :
Z02
Zin = (1.38)
ZL
Un dernier cas particulier est celui d’une ligne de transmission D’impédance Z0 ter-
minée par un autre ligne de transmission ayant une impédance différente Z1 , comme
à la figure 1.13. Si la deuxième ligne est infiniment longue, ou terminée par sa propre
impédance, l’impédance vue par la première ligne est Z1 . Le coefficient de réflexion est :
Z1 − Z0
Γ= (1.39)
Z1 + Z0
Γ T
Ligne infinie
Z0 Z1 (ou terminée
par Z1 )
z
0
Figure 1.13 – Ligne terminée par une autre ligne d’impédance différente
Une partie de l’onde incidente est réfléchie, et le reste est transmis sur la deuxième
ligne. On peut définir un coefficient de transmission, T , selon :
2Z1
T = 1+Γ = (1.40)
Z1 + Z0
L’abaque de Smith est un outil graphique très utile pour solutionner des problèmes
de ligne de transmission. L’abaque de Smith a été développé en 1939 par P. Smith au Bell
Telephone Laboratories. C’est un outil qui permet de rapidement visualiser le comporte-
ment de circuits hyperfréquences, et il fait parti de tous les logiciels de design.
Pour une ligne de transmission sans pertes ayant une impédance caractéristique Z0 ,
terminée par une charge ZL , le coefficient de réflexion est donné par l’équation 1.21. Si on
applique la normalisation zL = ZL /Z0 , on obtient :
zL − 1
Γ= = |Γ |ejθ (1.42)
zL + 1
1 + |Γ |ejθ
zL = (1.43)
1 − |Γ |ejθ
Cette équation complexe peut être écrite en deux termes, un réel et l’autre imaginaire. On
pose zL = rL + jxL , et Γ = Γr + jΓi , et donc
(1 + Γr ) + jΓi
rL + jxL = (1.44)
(1 − Γr ) − jΓi
1 − Γr2 − Γi2
rL = (1.45)
(1 − Γr )2 + Γi2
2Γi
xL = (1.46)
(1 − Γr )2 + Γi2
qui sont sous la forme d’équation de cercles 1 . L’équation 1.47 décrit des cercles de résistance,
tandis que l’équation 1.48 décrit des cercles de réactance.
L’abaque de Smith peut être utilisée pour résoudre graphiquement des problèmes de
ligne de transmission. En effet, l’équation 1.33 est de la même forme que l’équation 1.43.
1. L’équation générale d’un cercle est (x − x0 )2 + (y − y0 )2 = r 2
j1 1
j0.33 j3
r =0 r = 0.33 r =1 r =3 1
r =∞
-1 0
−j0.33 −j3
−j1
-1
Si on place le point |ΓL |ejθ sur l’abaque de Smith, on peut trouver l’impédance à l’entrée
de la ligne de transmission en effectuant une rotation de 2βl, où l est la longueur de la
ligne.
On peut faire le même calcul pour des admittances pour l’abaque de Smith. Les cercles
d’admittances sont déplacés de 180◦ par rapport aux cercles d’impédance, comme à la
figure 1.15.
On combine souvent les cercles d’impédance et les cercles d’admittance sur le même
graphique.
j1 1
j0.33
j3
g =∞ g =3 g =1 g = 0.33 1
-1 0 g =0
−j3
−j0.33
−j1
-1
Zg Γ ΓL
IL
+ +
+
Vg Vin Z0 VL ZL
−
− −
z
Zin
l 0
Figure 1.16 – Circuit avec ligne de transmission ayant une désadaptation à la source et à
la charge
Puisque la source et la charge ne sont pas adaptées, il peut y avoir des réflexions mul-
tiples sur la ligne. On va analyser ce circuit en utilisant la même méthode que celle utilisée
à la section 1.3.
et on peut trouver V+0 à partir de la tension sur la ligne au bout à la source, où z = −l,
Zin
V (−l) = Vg = V+0 e−jβz + ΓL ejβz (1.52)
Zin + Zg
et alors,
Zin 1
V+0 = Vg (1.53)
Zin + Zg e + ΓL e−jβl
jβl
1 Z0
P = |Vg |2 (1.58)
2 (Z0 + Rg )2 + Xg2
1 Rg
P = |Vg |2 (1.59)
2 2
4(Rg + Xg2 )
Bien que la source soit adaptée à la ligne, la puissance fournie à la charge n’est pas
nécessairement plus élevée que dans le cas 1.
∂P ∂P
=0 et =0 (1.60)
∂Rin ∂Xin
On obtient que Rin = Rg et Xin = −Xg , ce qui veut dire qu’il faut que
pour avoir un transfert maximal de puissance. Dans ce cas, la puissance obtenue est :
1 1
P = |Vg |2 (1.62)
2 4Rg
ce qui est plus grand ou égal aux puissances données dans les cas 1 et 2. Dans ce cas,
les coefficients de réflexion Γg et ΓL ne sont pas nécessairement nul. Les réflexions s’addi-
tionnent en phase à la charge pour donner un transfert maximal de puissance.
De façon pratique, toutes les lignes de transmission ont des pertes dues à la conduc-
tivité finie du conducteur et/ou des pertes dans le diélectrique. Généralement, on peut
ignorer ces pertes, mais parfois il est important de considérer l’effet des pertes, si on veut
calculer l’atténuation d’une ligne, ou le facteur de qualité Q d’une cavité résonante.
Pour une ligne de transmission ayant des faibles pertes, on peut effectuer quelques
simplifications. L’expression générale de la constante de propagation d’une ligne de trans-
mission est donnée par l’équation 1.6,
p
γ = α + jβ = (R + jωL)(G + jωC) (1.63)
La figure 1.17 montre un exemple de ligne de transmission avec faible pertes terminée
par une charge quelconque.
V (z), I(z) IL
+
Z0 , α, β VL ZL
−
Zin z
l 0
Figure 1.17 – Ligne de transmission avec faible pertes terminée par une charge
V (−l) Z + Z0 tanh(γl)
Zin = = Z0 L (1.68)
I(−l) Z0 + ZL tanh(γl)
1 |V+0 |2 h 2αl i
∗
Pin = Re {V (−l)I (−l)} = e + |ΓL |2 e−2αl
2 2Z0
+2h
(1.69)
|V | i
= 0 1 − |Γ (l)|2 e2αl
2Z0
La puissance fournie à la charge est :
1 |V+ |
Pin = Re {V (0)I ∗ (0)} = 0 1 − |ΓL |2 (1.70)
2 2Z0
1.7 Paramètres S
Bien que les matrices Z, Y et ABCD soient utiles, il est difficile de les utiliser de façon
pratique pour des circuits hyperfréquences. Ces trois types de matrices nécessitent des
court-circuits (V = 0) ou des circuits ouverts (I = 0). À des fréquences élevées (> 100MHz
environ), il est difficile d’obtenir des bons circuits ouverts ou court-circuits.
Il est aussi difficile de mesurer des tensions et courants à des fréquences élevées. Par
contre, il est relativement facile de mesurer des ondes à l’aide de coupleurs direction-
nels. Pour ces raisons, on utilise une matrice de dispersion (scattering matrix) pour ca-
ractériser les circuits hyperfréquences. On applique une onde au circuit, et on mesure
l’onde réfléchie. Les paramètres S sont définis pour des circuits à N ports. On les mesure
avec un appareil appelé un analyseur de réseau (network analyser). Un fois les paramètres
S mesurés, on peut les convertir à d’autre paramètres si nécessaire, pour combiner des
circuits.
Les paramètres S sont obtenus en envoyant une onde à un port, et en mesurant l’onde
réfléchie au même port, et l’onde qui sort qui deuxième port, comme à la figure 1.18.
a1 a2
Réseau
2 ports
b1 b2
Plan de référence
Les paramètres S relient les ondes qui sortent des ports aux ondes qui entrent.
" # " #" #
b1 S11 S12 a1
= (1.71)
b2 S21 S22 a2
Par contre, les paramètres S varient selon la terminaison utilisée aux ports, et ils dépen-
dent du plan de référence utilisé. Il est important de noter le plan de référence utilisé lors
des mesures. Pour obtenir les paramètres :
V− V−
S11 = ba11 = V1+ + S12 = ba21 = V1+ +
a2 =0
1 V2 =0 2 a1 =0 V1 =0
(1.72)
V2− V2−
b2 b2
S21 = a1 a =0 = V1+ V + =0
S22 = a2 a =0 = V2+ V + =0
2 2 1 1
Ils peuvent aussi donner de l’information sur le type circuit. Si [S] = [S]T : le réseau
est réciproque. Un réseau réciproque est le même dans les deux sens ; c’est une propriété
qui est utile surtout pour les antennes. Un réseau est dit sans pertes si :
|S11 |2 + |S21 |2 = 1 (1.73)
2 2
|S12 | + |S22 | = 1 (1.74)
Exemple 2
1. Puisque [S] n’est pas symétrique, le réseau n’est pas réciproque. On vérifie si le
réseau est sans pertes :
|S11 |2 + |S21 |2 = (0.15)2 + (0.85)2 = 0.745 , 1
Le réseau n’est pas sans pertes.
2. Quand le port 2 est terminé par une charge adaptée, le coefficient de réflexion au
port 1 est Γ1 = S11 . Les pertes de réflexion sont :
RL = −20 log |Γ1 | = −20 log(0.15) = 16.5 dB
3. Quand le port 2 est terminé par une charge autre qu’une charge adaptée, il faut
utiliser les équations 1.72. Avec un court-circuit au port 2, il faut que V2+ + V2− = 0, ou
V2+ = −V2− . On obtient alors
V1− = S11 V1+ + S12 V2+ = S11 V1+ − S12 V2−
V2− = S21 V1+ + S22 V2+ = S21 V1+ − S22 V2−
La deuxième équation donne :
S21
V2− = V+
1 + S22 1
Le coefficient de réflexion au port 1 est :
V1−
Γ1 = +
V1
En simplifiant les équations, on obtient
S12 S21
Γ1 = S11 − = −0.452
1 + S22
et donc les pertes de réflexion sont :
RL = −20 log |Γ | = −20 log(0.452) = 6.9 dB
Z0
Vg Z0 DUT Z0 Z0
Source
Plan de référence
Câbles de mesure
Pour le cas général, si on connaı̂t les paramètres S et la charge, comme à la figure 1.20,
on peut calculer les coefficients de réflexion.
ZS [S] ZL
ΓS Γ1 Γ2 ΓL