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Caractéristiques Morphologiques

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Caractéristiques morphologiques, botaniques et exigences pédoclimatiques

des arbres fruitières :

1) Le pommier :

Morphologie de l’espèce :

Le pommier est un arbre buissonnant de vigueur moyenne, à port arrondi, il atteint 6 à 8


mètres et même 10 mètres d’hauteur avec des branches divergentes, retombantes avec l’âge.
Les rameaux du pommier sont à écorce lisse, brune, à lenticelles plus ou moins nombreuses
suivant les variétés, devenant rugueuses sur le vieux bois. Ils portent des bourgeons qui
peuvent être végétatifs ou inflorescentiels (BRETAUDEAU, 1978). Les feuilles sont
caduques, alternes, simples, entières et dentées sur les bords, velues dans leurs jeunesse, à
pétiole plus court et accompagné à sa base de deux stipules foliacées (BRETAUDEAU, 1975
; MASSONNET, 2004). Les fleurs sont regroupées en corymbes de 8 à 11 fleurs portées à
l’extrémité de rameaux courtes, nommées brindilles couronnées, ou directement sur les
brindilles au niveau des boutons axillaires (COUTANCEAU, 1962). Elles sont
hermaphrodites et la reproduction de l’espèce est assurée avec une allogamie prédominante
(BORE et FLECKINGER, 1997). L’ovaire de la fleur et les tissus soudés qui l’environnent
(bases de filets, des pétales et des sépales) se développent pour former un fruit charnu
complexe, de couleur et de goût variable selon les variétés (MASSONNET, 2004).

BRETAUDEAU J., (1978). : Atlas d'arboriculture fruitière. Vol. 02. Ed. J.B. Baillière et Fils,
Paris, 173 P.

BRETAUDEAU J., (1975) : Atlas d’arboriculture fruitière. Vol 1. Ed. Tec et Doc. Lavoisier.
Paris, 245 P.

MASSONNET C., (2004). : Variabilité architecturale et fonctionnelle du système aérien chez


le pommier (Malus domestica Borkh.) : Comparaison de quatre cultivars par une approche de
modélisation structure – fonction .Thèse Doctorat. Développement et Adaptation des Plantes
.Ecole nationale supérieure agronomique de Montpellier. France, 184 P.

COUTANCEAU M., (1962). : Arboriculture fruitière. Technique et économie des cultures de


rosacées fruitières ligneuse. Ed. Baillère et fils, Paris, pp : 46 47.
BORE J.M. et FLECKINGER J., (1997). : Pommier à cidre. Variétés de France. Ed. INRA,
771 P.

Classification botanique :

Pendant longtemps, Les botanistes ont considéré que le pommier constituait le sous genre
Malus au sein du genre Pyrus. L'appellation du pommier était alors Pyrus Malus. Le pommier
est actuellement classé dans le genre Malus qui selon (CHEVRU et MISOT, 1985) distinct
du genre Pyrus. D'après (REDHER ,1956). Le genre Malus comprend 25 à 30 espèces et
plusieurs sous-espèces. (LAFAON et al., 1996) en classé le pommier comme suite:

Embranchement : Spermaphytes
Sous Embranchement: Angiospermes
Classe : Dicotylédones
Sous Classe : Dialypétales
Famille : Rosacées
Sous Famille : Maloïdeae
Genre : Malus
Espèce : Malus domestica (BORKH)
: Malus pumila (LAMARCK)
: Malus communis (MILL)

CHEVREAU, E. et MORISOT, D. (1985). : Variabilité génétique d'une collection d'espèces


des genres Malus et Pyrus, Analyse botanique et enzymatique .D.E.A. INRA. Station
d'arboriculture fruitière1-8.

LAFAOUN, J.P., THARAUD-PAYER, C .et LEVY, G. (1996). : Biologie des plants


cultivées- 2eme édition.TomeI-organisation /physiologie de la nutrition. Ed. Lavoisier, Paris,
227p.

REHDER, A. (1956). : Manual of cultivated trees and shrubs; Rehderedition -2nd, ed.New-
York, the Macmillan Company, 996 p.
Exigences pédoclimatiques :

La culture du pommier, s’étend dans toutes les zones tempérées de l’Hémisphère Nord (30° à
60° de l’altitude N) et de l’Hémisphère Sud (30° à 40° de l’altitude S), jusqu’à une altitude de
800m (EL IDRISSI, 2014).

Le pommier est capable de croitre et de produire des fruits, dans une gamme de sols aux
caractéristiques physiques et chimiques très variables. Il apparait, comme une espèce
particulièrement plastique, vis-à-vis des conditions du milieu. Le pommier préfère toutefois
les sols de limon profond, fertiles et suffisamment bien drainés. Les sols argilo-limoneux et
argilo-sableux lui conviennent également dès lors que le grainage est suffisamment drainées,
il peut être sujet à des mortalités lors d’années très pluvieuses (EL IDRISSI, 2014). L’aire de
culture de pommier, est l’une des plus étendue que l’on connaisse pour une seule espèce. Au
moyen orient, certains cultivars prospèrent sous un climat subtropical. On connait également,
des cultivars de pommiers capables de pousser dans des conditions circumpolaires. Bien
mieux, une seule variété telle que Golden Délicious est cultivée en Europe, dans des
conditions satisfaisantes des bords de la Méditerranée jusqu’au Danemark. La variété Golden
Délicious constitue, cependant une exception, et la plupart des variétés de pommiers ont des
exigences plus restreintes dont il faut tenir compte au moment du choix variétal (EL
IDRISSI, 2014).

EL IDRISSI, K. 2014. : vinaigre de cidre de pomme (effet thérapeutique p10-11).


2) Le figuier :

Morphologie de l’espèce :

Le figuier constitue l'un des plus grands genres de plantes médicinales avec environ 700
espèces de plantes ligneuses, des arbres et des arbustes. Elles sont surtout présentes dans les
régions subtropicales et tropicales à travers le monde (RAJ et BABY, 2011). Le figuier est un
arbre généralement buissonnant (3-5m). Il peut atteindre, dans certains régions qui lui
conviennent particulièrement, jusqu’à 10 et 12 m de hauteur. Il peut avoir un tronc allant
jusqu’à 1m de circonférence et une frondaison couvrant 100 m². Dans les régions
méridionales, cet arbre pouvant atteindre de 12 à 15 m d’hauteur, ou constituant tout au moins
une forte cépée. En remontant vers des régions plus septentrionales, son port se réduit
progressivement (BRETAUDEAU et FAURE, 1990). L’écorce du figuier est lisse et peu
fissurée, de couleur gris pâle. Ses rameaux contiennent du latex. Son feuillage caduque
comprend de grandes feuilles, larges de 25 cm, épaisses, coriaces, à 3 à 5 lobes profonds, à
bord lisse, veloutées en dessous et rugueuses sur le dessus. Il s'agit d'une espèce monoïque,
avec des fleurs nombreuses insérées dans un réceptacle charnu. Ses fruits, de couleur vert
jaunâtre (figues blanches) ou mauve foncé (figues violettes), poussent en juin-septembre en
bout de rameaux (MICHEL, 2002).

BRETAUDEAU J., FAURE Y., (1990). Atlas d’arboriculture fruitière. Ed. Tes
et doc Lavoisier, 3eme Edition, 4: 289.

MICHEL A., (2002). La rousse agricole.

RAJ J.S., BABY J., (2011). Pharmacognostic and phytochemical properties of


Ficus carica Linn –Anoverview. Inter. J. of Pharm. Tech. Research, 3 (1): 08-12.

Description botanique:

Taxonomie Ficus carica L., ou figuier commun est un arbre fruitier de la famille des
Moracées du genre ficus et dont le nom scientifique est: Ficus carica L., il est considéré
comme l'emblème du bassin méditerranéen, où il est cultivé depuis des millénaires. Nos
ancêtres ont utilisé les différentes parties de cet arbre, feuilles, latex, écorce et racines à des
fins médicinales. Le genre Ficus possède en moyenne 850 espèces, et le Ficus est
probablement le leader de tous les genres de plantes vu le nombre d'espèces dont il dispose
(LANSKY et HELENA, 2011).

Règne : Plantae / Embranchement : Angiospermes / Sous embranchement : Dicotylédones /

Classe : Magnoliopsida / Sous classe : Apétale / Ordre : Urticales / Famille : Moraceae /

Genre : Ficus / Espèce : Ficus carica L. (LANSKY et HELENA, 2011).

LANSKY E.P., HELENA M.P., (2011). Figs the Genus Ficus Traditional Herbal Medicines
for Modern Times. Volume 9, by Taylor and Francis Group, LLC New York USA.

Exigences pédoclimatiques :

Le figuier se développe bien dans des zones à faible hygrométrie, fort ensoleillement, et des
étés chauds et secs. La température optimale moyenne pour la croissance est de 18 à 20°C,
mais elles requièrent une température plus élevée (environ 30°C) durant la maturation du fruit
et la phase de séchage qui apparait en août et en septembre. Pour obtenir une récolte de haute
qualité, l’humidité relative doit être autour de 40 à 50% durant la période de séchage.
(Commission du Codex Alimentaire, 2010) Les pluies en excès peuvent être néfaste car
elles provoquent des pertes en fruits qui peuvent aller jusqu’à 50 % de la récolte. (VIDOUD,
1997). Le figuier s’adapte à une large gamme de sols, depuis les sols sableux aux sols
argileux, mais il préfère les sols limono-argileux. Il tolère des pH de 6 à 7,7, mais craint les
fortes concentrations en sodium et en bore. (SKIREDJ et al., 2003).

SKIREDJ A., WALALI L.D., ELLATIR H., (2003). L’amendier, l’olivier, le figuier, le
grenadier. Institut agronomique et vétérinaire, Hassan II, Rabat, Transfer de technologie en
agriculture, Maroc, N°105, 1-4.

VIDOUD J., (1997). Le figuier. Editions : centre technique interprofessionnel des fruits et
légumes, 335p.

Commission du codex alimentaire., (2010). Avant-projet de niveaux maximaux pour les


aflatoxines totales dans les figues sèches. Comité du Codex sur les contaminations dans
l’alimentation, 5ème session, La Haye, Pays-Bas. 1-27.

3) Olivier :

Morphologie de l’espèce :
L’Olivier est un arbre vigoureux, qui peut atteindre non taillé 10 à 15 m de haut (PAGNOL,
1975), Les feuilles sont persistantes, opposées, coriaces, ovales oblongues, à bord entiers et un
peu enroulés, portées par un court pétiole. Elles ont une couleur vert grisâtres à vert sombre
dessus blanchâtre et à une seule nervure dessous (AMOURITTI et COMET, 1985). Les
fleurs d'olivier sont groupées en inflorescence comportant un nombre de fleurs, variables d'un
cultivar à un autre de 10 à plus de 40 par grappe en moyenne. Les fleurs individuelles peuvent
être hermaphrodites ou staminées. En général, la formule florale est de : 4 pétales + 4 sépales
+ 2 étamines + 2carpelles (LOUSSERT et BROUSSE, 1978). La forme du fruit peut être
sphérique, ovoïde ou allongée. La longueur du fruit et celle du noyau sont le caractère le plus
héréditaire (FANTANAZZA et BALDINI, 1990).

PAGNOL J., 1975 - l’olivier. Ed. Edition Aubanel 70p.

FANTANAZZA G., et BALDONI L., 1990 – Proposition pour un programme d’amélioration


génétique de l‟olivier, Revue Oliva n°34, Décembre 1990, PP : 32-39.

AMOURITTI M. et COMET G., 1985 - La livre de l’olivier. Ed. Edi sud, 161 p.

LOUSSERT M., et BROUSSE., 1978. L'olivier. Ed. Moisonneuvre et larose, paris. 404p.

Description botanique :

L’olivier appartient à la famille des oléacées : plante dicotylédone, tout comme le frêne et le
jasmin, comprenant plus de 30 genres et 600 espèces, au sein du clade des Astérides (RABIEI
et TAHMASEBI, 2012). L’Olea europaea, est la principale espèce produisant suffisamment
de fruits pour être comestible (VOSSEN, 2007). Elle comporte six sous-espèces
(CHIAPPETTA et MUZZALUPO, 2012 ; KAILIS, 2017) dont la sous-espèce europaea qui
est cultivée en méditerranée. Cette dernière comprend deux formes qui coexistent : la forme
sauvage « oléastre », également appelée « Sylvestris » ou « variété sylvestris » et la forme
cultivée, appelée sous-espèce « europaea » ou « variété europaea /sativa» (CHIAPPETTA et
MUZZALUPO, 2012).

• Clade : Asteridae / • Famille : Oleaceae / • Genre : Olea / • Espèce : O. europaea /

• Sous-espéce : cuspidata

cerasiformis

guanchica
laperrinei

maroccana

europaea : variété : - europaea (ou sativa)

- sylvestris

CHIAPPETTA, A., and MUZZALUPO, I. (2012). Botanical Description. In Olive


Germplasm - The Olive Cultivation, Table Olive and Olive Oil Industry in Italy, I.
Muzzalupo, ed. (InTech).

KAILIS, S.G. (2017). Olives. In Encyclopedia of Applied Plant Sciences, (Elsevier), pp. 236–
245.

RABIEI, Z., and TAHMASEBI, S. (2012). Traceability of Origin and Authenticity of Olive
Oil. In Olive Oil - Constituents, Quality, Health Properties and Bioconversions, D. Boskou,
ed. (InTech), p.

VOSSEN P., (2007). Olive Oil: History, Production, and Characteristics of the World’s
Classic Oils. 42, 8.

Exigence pédoclimatique:

4) abricotier :

Description morphologique:

La taille de l'arbre peut atteindre entre 10 et 15 mètres, mais en culture la taille est maintenue
inférieure à 3,5 m. Les feuilles sont caduques. Les fleurs qui apparaissent avant les feuilles
sont blanches ou roses, avec 5 sépales, 5 pétales réguliers et plusieurs étamines. Les feuilles
sont lisses, grandes et arrondies avec les bords dentelés et un apex en pointe. Le pétiole, de
couleur tendant vers le rouge, mesure de 1 à 3 centimètres (GRIMPLET, 2004). L’abricot c'est
un fruit charnu, une drupe, de forme arrondie, possédant un noyau dur contenant une seule
grosse graine, ou amande. La chair est sucrée, peu juteuse, jaune orangée et ferme, la teneur
en carotène ou provitamine A est élevée, c’est elle qui donne la couleur orangée et l’abricot
est riche en pectines qui se gonflent facilement d’eau et qui lui confèrent son côté moelleux.
(LAHBARI, 2015).

LAHBARI M., (2015). Etude et simulation du séchage de l’abricot: application a


quelques variétés de la région des. Thèse : Doctorat. Mécanique. Universite Hadj
Lakhdar Batna, 129p.

GRIMPLET J., (2004).Génomique fonctionnelle et marqueurs de qualité chezl’abricotier.


Thèse Doctorat. Agro.INRA.Montpellier.250pp.

Classification botanique :

L’abricotier est une espèce appartenant au Règne : Plantae / Sous-règne : Tracheobionta /


Division : Magnoliophyta / Classe : Magnoliopsida / Sous-classe : Rosidae

Ordre : Rosales / Famille : Rosacée / Sous-famille : Prunoideae / Genre : Prunus

Espèce : Prunus armeniaca (ZAGHDOUDI, 2015).

ZAGDOUDI KH., (2015).Optimisation de l'extraction des caroténoides à partir du


persimmon (Diospyroskakil.), de l'abricot (prumus armeniaca L.) et de péche (prumus persica
L.) Etude photophsique en vue d'une application en thérapie photodynamique(PDT).thése de
doctorat. Université de Lorriane.p 53.

Exigence pédoclimatique :

Les espèces du genre Prunus se développent sous des climats avec des saisons bien
différenciées, elles sont adaptées à des basses températures en hiver et des étés secs
(DIRLEWANGER et al, 2004). L’abricot est cultivé dans les régions tempérées
(BOURGUIBA, 2012). L’abricotier préfère les terrains chauds, perméables et légers, mais
redoute les argiles profondes, les sols froids et humides. Sa floraison étant précoce, il est
sensible aux gelées, en bonnes terres (alluvions profondes), il prend un grand développement
et les fruits sont d’une bonne qualité (GAUTIER, 1988).Le pH doit être au voisinage de la
neutralité entre 6,5 à 7,5 (GAUTIER, 1988).
BOURGUIBA H., (2012). Analyse de la structure génétique de l’abricotier au niveau du
Bassin Méditerranéen : histoire et diffusion de l’espèce. Tunis, Université El Manar. Doctorat
en Sciences biologiques. 83 p.

DIRLEWANGER E., GRAZIANO E., TAREK J., GARRIGA-CALDERé F., COSSON P.,
HOWARD W., ARúS P., (2004). Comparative mapping and marker-assisted selection in
Rosaceae fruit crops. Plant Biology 101: 9891-9896 pp.

GAUTIER M., (1988). L’arbre fruitier. Tome 2. Ed. Hachette. Paris.140- 245p.

5) le grenadier :

Description morphologique:

Le grenadier se présente comme un petit arbre de 3 à 4 m de hauteur, donnant de nombreux


rejets, on le trouve plus souvent sous forme de cépée, qu'avec une tige unique. Les rameaux
sont grêles, parfois épineux. (EVREïNOFF, 1957). Les feuilles du grenadier sont caduques,
opposées, et disposées sur les rejets comme ils peuvent être en touffes sur les pousses courtes,
glabres sur les deux faces. Caractérisées par la couleur verte foncé de la face supérieure et à
nervure médiane nettement déprimée. La face inférieure, vert clair, montre une nervure
médiane très saillante. Les fleurs axillaires, solitaires ou parfois disposées par deux,
présentent un calice épais, coriace, tubuleux et turbiné à 6 lobes triangulaires. La corolle d'un
rouge éclatant est formée de 5 à 7 pétales (EVREïNOFF, 1957). Les fruits (grenades) sont en
boule ronde, de 2 cm (formes sauvages) à 12 cm (formes cultivées), à peau épaisse et dure,
solitaires au bout des rameaux. Ils sont jaunâtres plus ou moins teintés de rougeâtre, coiffés au
sommet par les restes du calice. A maturité complète, les fruits éclatent et s'ouvrent, libérant
une chair jaune spongieuse partagée par des cloisons et contenant des centaines de graines
entourées d'une couche charnue gélatineuse rouge vif, au goût acidulé (GUILLOT et al.,
2010).

GUILLOT, G. ; ROCHE, J.E. (2010). Guide des fruits sauvages "Fruits charnus". Belin.116p.

EVREïNOFF, V. (1957). Contribution à l'étude du Grenadier. Journal d'agriculture tropicale


et de botanique appliquée. 124-138p.

Classification botanique :
Le grenadier, Punica granatum, a été décrit par Linné et introduit dans sa classification en
1753, D’après (QUZEL et SANTA, 1963). Telle est cette classification :

Embranchement : Spermaphytes

Sous-embranchement : Angiospermes

Classe : Magnoliopsida

Sous-classe : Rosidées

Ordre : Myrtales

Famille : Punicaceae

Genre : Punica

Espèce : Punica granatum L.

QUZEL et SANTA. (1963). Nouvelle flore de l’Algérie et des régions désertiques


méridionales. Edition : Centre National de la recherche Scientifique .Paris. p 1170.

Exigence pédoclimatique :

La tolérance du grenadier à la sécheresse est relative et se fait au détriment de sa croissance


végétative et de sa fructification. Cette espèce peut supporter des extrêmes de températures
allant de -10 et +40°C. Le grenadier exige une petite dose de froid en période hivernale pour
son évocation florale mais il craint les conditions généralement froides des hautes altitudes.
Les meilleurs résultats d’installation de plantations sont obtenus en sols d’alluvions profondes
avec des disponibilités satisfaisantes en eau (bords des courants d'eau). Les sols argilo-
limoneux irrigués conviennent aussi à la culture du grenadier (OUKABLI, 2014).

OUKABLI, A. (2014). Le grenadier : Des variétés performantes pour la culture. Bulletin


Mensuel d’Information et de Liaison du PNTTA. Transfert de Technologie en Agriculture.
Ministère de l’Agriculture, du Développement rural et des Pêches maritimes.123 : 4p.

6) le palmier dattier :

Classification botanique :
Selon MUNIER (1973), le palmier dattier (Phoenix dactylifera L.) nommé par Linné en
1734 appartient au : règne : Plantae / embranchement : Phanérogames / sous-embranchement :
Angiospermes / classe : Monocotylédones / ordre : Phoenocoïdes / famille : Arecaceae / sous-
famille : Coryphoïdeae / genre : Phoenix / espèce : Phoenix dactylifera L.

MUNIER, P. (1973). Le palmier dattier. Ed G-P Maisonneuve et La rose, Paris. 217p.

Description morphologique :

Le Palmier Dattier est une plante monocotylédone à croissance apicale dominante. Le


diamètre du tronc de l'arbre demeure généralement stable sous les mêmes conditions à partir
de l’âge adulte (SEDRA, 2003). Les feuilles jeunes de plants issus de graines et âgés de
moins de deux ans, présentent un pétiole et un limbe entier. Après ce stade, les feuilles adultes
montrent un pétiole ou rachis bien développé, un limbe penné découpé en folioles composées
et une série d’épines solitaires et/ou groupées, différentes en taille, nombre et position.
(SEDRA, 2003). Les fleurs sont unisexuées à pédoncule très court. Elles sont de couleur
ivoire, jaune-verdâtre selon le sexe et le cultivar ou la variété (SEDRA, 2003).Le fruit est une
baie contenant une graine appelée communément, noyau. Après fécondation, l'ovule évolue
pour donner un fruit de couleur verte (taille d'un pois puis d'un fruit de raisin jusqu'à la taille
normale de la datte) (SEDRA, 2003).

SEDRA, H. (2003). Le palmier dattier base de la mise en valeur des oasis au


Maroc. Techniques phoénicicoles et création d’oasis.in : généralités. INRA.
265P.

Exigence pédoclimatique :

Le palmier est une espèce thermophile, mais qui offre de larges possibilités d’adaptation
(MUNIER, 1973). Il est originaire de régions tropicales chaudes et humides, comme tous les
Phoenix, mais en raison de sa grande adaptabilité, il peut végéter en atmosphère sèche, tant
qu’il puisse satisfaire ses besoins en eau (MUNIER, 1973). Le palmier dattier exige des étés
chauds et sans pluie ni humidité élevée pour 5 à 7 mois, depuis la pollinisation jusqu’à la
récolte. Il tolère bien la sécheresse mais il est très exigeant en eau d’irrigation pour son
développement et une production convenable (SEDRA, 2003). L’humidité de l’air et la pluie
sont des facteurs très délicats, et surtout en temps de reproduction. L’humidité de la zone
saharienne qui convient au palmier dattier est inférieure à 40% (MATALLAH, 2004). Les
faibles humidités de l’air stoppent l’opération de fécondation et provoque le dessèchement des
dattes au stade de maturité comparativement aux fortes humidités qui provoquent des
pourritures sur les inflorescences et les dattes (Munier, 1973). Les palmiers sont cultivés dans
des sols très variés ils se contentent de sols squelettiques : sableux, sans aucune consistance
mais affectionne les sols meubles et profonds assez riches ou susceptibles d'êtres fertilisés.
C'est une espèce qui craint l'argile (ANONYME, 1993).

MATALLAH MA. (2004). Contribution à l'étude de la conservation des dattes de la variété


Deglet-Nour : Isotherme d'adsorption et de désorption. Institut National Agronomique de
Tunisie.

ANONYME (1993). Création d'une palmeraie, Recueil des fiches techniques, ITDAS.,
Biskra, pp 39.

7) Amandier :

Exigence pédoclimatique :

L’amandier est une espèce relativement résistante au froid, elle nécessite de basses
températures hivernales pour la levée de la dormance (200 à 400 heures en dessous de 7.2°c),
sa floraison étant précoce (décembre à mars), l’amandier est exigent en lumière et en chaleur
pendant la phase de croissance du fruit, Il redoute aussi la forte hygrométrie dans les phases
de floraison et croissance du fruit (WALALI L.D. et al., 2003). L’amandier s’adapte bien aux
conditions méditerranéennes sèches et présente une bonne opportunité de valorisation des
terrains marginaux. En plus de son intérêt économique incontestable, l’amandier est d’un
intérêt reconnu dans la mise en valeur des écosystèmes fragiles en matière de fixation des sols
et d’embellissement du paysage. L’amandier redoute les sols alcalins et les terres argileuses
asphyxiantes, Il préfère les sols profonds, fertiles, bien drainant, légers et humifères, Il pousse
jusqu’à 2450 m d’altitude avec un optimum de croissance à 750 m (WALALI L.D. et al.,
2003).

WALALI L.D. ; SKIREDJ A. ; ELATTIR H. (2003). L’amandier, l’olivier, le figuier, le


grenadier. Transfert de Technologie en Agriculture. Bulletin mensuel d’information et de
liaison du PNTTA.
8) Raisin :

Classification botanique :

Les vignes spontanées ou cultivées sont des Spermaphytes (ou Phanérogames, plantes à
fleurs), Angiospermes (ovules cachés dans un ovaire), appartenant à la classe des
Dicotylédones, à la sous classe des Rosidées, au phylum des Térébinthales-Rubiales, à l’ordre
des Rhamnales et à la famille des Vitacées (autrefois Ampélidées ou Ampélidacées) qui
compte plus d’un millier d’espèces (HUGLIN et SCHNEIDER, 1998). Selon GALET
(2001) elle comprend 19 genres et 62 espèces. Vitis vinifera, le nom scientifique de raisin,
actuellement le fruit le plus cultivé autour du monde en raison de son utilisation dans la
production vinicole (KASHIF et OUYANG, 2009).

GALET P., 2001 . Grands cépages. Hachette.159 p.

GALET P., (2000). Dictionnaire encyclopédique des cépages, Hachette.935p.

KASHIF, N. and OUYANG F. (2009). "Parameters effect on heterogeneous photocatalysed


degradation of phenol in aqueous dispersion of TiO2." Journal of Environmental Sciences
21(4): 527-533.

Description morphologique :

La vigne (Vitis vinifera L.) est une plante grimpante pérenne à croissance indéterminée,
capable de se multiplier par voie sexuée, par bouturage ou par greffage (This et al., 1997).
Les racines d’une souche de vigne sont des racines adventives nées en majeure partie sur le
nœud inférieur de la bouture ou greffe-bouture dont elle est issue. Dans des conditions
chaudes et humides on peut observer le développement des racines adventives aériennes
(HUGLIN et SCHNEIDER, 1998). Les feuilles de vigne présentent cinq nervures
principales qui partent de point pétiolaire. Des dimensions relatives des nervures les unes par
rapport aux autres et les angles qui les séparent sont à l’origine d’un certain nombre de formes
élémentaires : limbes uniformes, cardiformes, pentagonales, circulaires et réniformes. Il existe
d’autres caractères comme les lobes, les dents ainsi que la couleur qui interviennent dans la
description et permet de classifier les variétés (HUGLIN et SCHNEIDER, 1998). Les fleurs
sont groupées en inflorescences : selon la variété et le milieu, le nombre des fleurs peut se
varier d’une centaine à quelques milliers. La grande majorité des variétés à fruits possèdent
des fleurs hermaphrodites, la fleur hermaphrodite. Après la nouaison les inflorescences sont
communément appelées grappes. La grappe est composée d’un pédoncule ou queue de raisin,
l’axe principale ou rachis et les pédicelles qui portent les baies ou grains (HUGLIN et
SCHNEIDER, 1998). Le raisin est une baie charnue constituée d’un péricarpe et de graines
appelées pépins Le péricarpe se compose d’un exocarpe appelé pellicule et d’un mésocarpe
appelé pulpe (GOMEZ, 2009).

THIS P., CUISSET C., et BOURSIQUOT J.R., 1997. Development of stable RAPD Markers
for the identification of grapevine rootstocks and the analysis of genetic relationships. Am. J.
Enol.Vitic., 48 (4), pp: 492-501.

HUGLIN P. et SHNEIDER C., 1998. Biologie et écologie de la vigne. Ed. Payot. Lausanne.
370 p.

GOMEZ, C. (2009). "Etude des mécanismes de stockage des anthocyanins dans la baie de
raison: caractérisation fonctionnelle des genes impliques dans ces mécanismes." Mémoire de
thèse. Montpellier SUPAGRO. France. 202p.

Exigence pédoclimatique :

La vigne préfère les climats semi-arides et subtropicaux avec des étés secs et chauds sans
précipitations et des hivers frais. Pour la croissance des baies et leur maturité, il est nécessaire
de disposer d’une atmosphère sèche, d’une température modérément chaude (de 15 à 40°C) et
d’un fort ensoleillement. La vigne s’adapte à une large gamme de sols mais préfère des sols
profonds argilo-limoneux, ayant une bonne structure et riches en matière organique. Le pH
doit être de 6,5 à 7,5 et la salinité faible. Les besoins en eau sont estimés à 400 à 500 mm. Au
cours de la période floraison-nouaison, la vigne est très sensible à un déficit hydrique (coulure
de fleurs et baies nouées) (Fiche technique de la culture de la vigne au Maroc, 2016)

Fiche technique de la culture de la vigne au Maroc, (2016). AgriMaroc.ma avec INRA et


legume-fruit-maroc.com.

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