MCCB PDF
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De nos jours, du fait de l’utilisation croissante des variateurs de vitesse dans les applications
industrielles. Un variateur de vitesse est un équipement permettant de faire varier la vitesse
d’un moteur, une nécessité pour de nombreuses applications industrielles.
En effet, la plupart des moteurs tournent à vitesse constante. Pour moduler la vitesse des
équipements de procédé, on a longtemps eu recours à divers dispositifs mécaniques.
Aujourd’hui, on fait surtout appel à des variateurs de vitesse électroniques.
Pour les applications industrielles exigeant une régulation précise de la vitesse, on a d’abord
utilisé des moteurs à courant continu (CC) commandés par des variateurs électroniques Cette
technique consistait à faire varier la vitesse proportionnellement à la tension.
La liaison d'un moteur à courant continu à une source du même type se fait à l'intermédiaire
d'un convertisseur statique « Hacheur » qui permet la variation de la tension moyenne aux
bornes de l'induit, jusqu'à ces dernières années ; la commande des convertisseurs statiques
industriels était réalisée à l'aide des circuits électroniques à faible ou moyenne puissance.
La tension moyenne d'entrée de la machine à courant continu varie et par conséquent la vitesse
de cette dernière varie proportionnellement à cette tension. Diverses procédures de régulation
de la vitesse existent dans l'industrie.
L'objectif de ce projet est une étude et simulation d’un variateur de vitesse réguler commande
un moteur à courant continue.
MCC :
Un moteur à courant continu est système permettant de convertir une énergie électrique d’entrée
en une énergie mécanique de sortie. Le moteur courant continu est désormais une technologie
supplantée dans beaucoup de domaines mais il s'impose encore dans les très faibles puissances ou
les faibles tensions et il se prête encore très bien à la variation de vitesse avec des technologies
électroniques simples et peu onéreuses. Le moteur courant continu permet une régulation précise
du couple et sa vitesse de rotation nominale, indépendante de la fréquence du réseau électrique, est
aisément adaptable par l’intermédiaire d’un réducteur au reste de la chaine d’énergie. Le moteur
courant continu est en revanche moins robuste que les moteurs asynchrones et beaucoup plus cher,
tant en coût matériel qu'en maintenance, car il nécessite un entretien régulier du collecteur et des
balais.
Principe de fonctionnement du MCC
Un inducteur ou stator qui est l’élément du circuit magnétique immobile sur lequel un enroulement
est bobiné afin de produire un champ magnétique.
Un induit ou rotor qui correspond à un cylindre en tôles magnétiques isolées entre elles et
perpendiculaires à l'axe du cylindre. L'induit est mobile en rotation autour de son axe et est séparé
de l'inducteur par un entrefer. A sa périphérie, des conducteurs sont régulièrement répartis.
Un collecteur à balais qui est solidaire de l'induit. Les balais sont fixes, ils frottent sur le collecteur
et ainsi alimentent les conducteurs de l'induit
Lorsque l'inducteur est alimenté, il crée un champ magnétique (flux d’excitation) dans l'entrefer,
dirigé suivant les rayons de l'induit. Ce champ magnétique « rentre » dans l'induit du côté du pôle
Nord de l'inducteur et « sort » de l'induit du côté du pôle Sud de l'inducteur. Quand l'induit est
alimenté, ses conducteurs situés sous un même pôle inducteur (d'un même côté des balais) sont
parcourus par des courants de même sens et sont donc, d'après la loi de Laplace, soumis à une force.
Les conducteurs situés sous l'autre pôle sont soumis à une force de même intensité et de sens
opposé. Les deux forces créent un couple qui fait tourner l'induit du moteur.
Modèle de connaissance
D’un point de vue électrique, le moteur courant continu peut être modélisé comme un système dont
l’entrée est la tension de commande de l’induit u(t) et la sortie la vitesse de rotation de l’arbre
moteur ωm(t). L’induit est modélisé par une résistance en série avec une inductance et une force
contre électromotrice. On donne ci-dessous le modèle de connaissance du moteur courant continu :
Bilan de la puissance :
On peut représenter le bilan des puissances mises en jeu dans un moteur à courant continu en
fonctionnement nominal par une flèche qui rétrécit au fur et à mesure que la puissance diminue
Pa : Puissance absorbée
Pu : Puissance utile
Le courant crée un champ et une quantité de champ à travers une spire donne un flux.
Si la tension (Ve) est constante, le courant d’excitation (Ie) est constant et le flux (Φ) est
constant. Dans ces conditions, la force contre électromotrice (E) ne dépend que de la fréquence
(n) de rotation.
Donc la fréquence de rotation (n) est proportionnelle à la tension (V) d’alimentation du moteur.
Compte tenu de la conservation de la puissance d’une machine (en négligeant les pertes), la
puissance électrique absorbée est :
Pa=V.I
Si (V) est proportionnelle à (n) cela signifie que (Tu) est proportionnel à (I). Donc le couple utile
(Tu) est proportionnel à l‟intensité du courant d‟alimentation du moteur. Pour un moteur à
excitation séparée, le flux (Φ) est constant donc la fréquence de rotation (n) est proportionnelle
à la tension d‟alimentation (V) :
https://www.prepabellevue.org/index.php?module=Site&voir=document&id_document=294
https://elearning.univ-
bejaia.dz/pluginfile.php/238816/mod_resource/content/0/COURS_BOUDRIES_COMMANDE%20DES
%20MACHINES%20ELECTRIQUES.pdf