Securite Des Barrages
Securite Des Barrages
Securite Des Barrages
MINES de l’ENVIRONNEMENT
Affaire IGE n° 03 064
par
François BARTHELEMY
ingénieur général des mines.
membre du conseil général des mines
Xavier MARTIN
ingénieur en chef du génie rural, des eaux et des forêts
Jean-Loïc NICOLAZO
chargé d'inspection générale
membres de l'inspection générale de l'environnement
Page 2
SOMMAIRE.
SOMMAIRE. ............................................................................................................................ 2
TITRE II ................................................................................................................................. 32
ANNEXES
1 – Lettre de mission
7 - Graphique H²V1/2
Ces directeurs constatent que les procédures relatives à la sécurité des barrages diffèrent selon
que l’ouvrage relève d’une concession de force hydraulique ou des procédures prévues par le
décret n° 93-742 du 29 mars 1993 portant application de la loi sur l’eau.
Ils notent que cette dernière procédure ne prévoit pas d’étude de dangers alors que des
accidents récents montrent que des ouvrages soumis à autorisation au titre de la loi sur l'eau et
notamment les digues de protection contre les inondations peuvent présenter des risques pour
la sécurité publique.
Ils demandent d'examiner les réglementations relatives à la sécurité des barrages et des digues
qui peuvent présenter des risques importants pour la sécurité publique, et de faire des
propositions pour les améliorer en les harmonisant autant que possible.
Une réflexion est demandée sur l’organisation des services chargés du contrôle de ces
ouvrages.
Enfin, les directeurs souhaitent disposer de ce rapport la fin du premier semestre 2004.
Dans le courant de l'année 2003, des travaux du CGM et de l’IGE sur la réglementation en
matière de sécurité derrière les ouvrages hydrauliques ont mis en alerte les directeurs
d'administration centrale:
1
Jointe en annexe au présent rapport.
2
Par lettre du 8 décembre 2003.
3
Par décision du 9 décembre 2003.
particuliers d’intervention (PPI). Ce retard avait également été signalé lors de l’inspection de
la DRIRE de Franche-Comté.
x Le 10 juin 2003, le collège "technologies et risques" de l’inspection générale de
l’environnement a examiné un rapport présenté par Xavier MARTIN sur les risques de
certains aménagements hydrauliques. Ce rapport faisait suite à celui de la mission
d’inspection réalisé à la suite des ruptures des bassins de rétention de la Savoureuse
(Territoire de Belfort).
La mission a eu des contacts avec les divers services concernés par la sécurité des barrages et
des digues et notamment:
x La direction générale de l'énergie et des matières premières.
x La direction de l'eau.
x La direction de la défense et de la sécurité civiles.
x Le service technique de l'énergie électrique et des grands barrages.
x Le comité technique permanent des barrages (par son président).
x Le bureau d'étude technique et de contrôle des grands barrages (BETCGB) à
Grenoble.
x La division énergie de la direction régionale de l'industrie de la recherche et de
l'environnement (DRIRE) Rhône-Alpes à Grenoble.
x La DTG (direction technique générale) EDF branche énergie.
x Le barrage EDF de Monteynard.
x La mission hydraulique d’EDF branche énergie
x Le CEMAGREF à Aix-en-Provence.
x Le barrage de Bimont de la société du canal de Provence,.
x Le CEMAGREF à Lyon qui a fait à la mission une démonstration du logiciel
"CASTOR".
x La DDAF et la DDE du Tarn et Garonne qui ont fait visiter à la mission les barrages
de la commune de Molières, de Gouyre, de Tordre et les digues de Montauban autour de la
zone agro-alimentaire.
x La DDAF et la DDE du Morbihan qui ont fait visiter à la mission le barrage de
Trégat, de Pen Mur et les digues maritimes de la commune de Sarzeau.
TITRE PREMIER:
LES FAITS.
II 1 DEFINITIONS.
Le petit Larousse définit barrage comme un "ouvrage artificiel coupant le lit d’un cours d’eau
et servant soit à en assurer la régulation, soit à pourvoir à l’alimentation en eau des villes ou à
l’irrigation des cultures, ou bien à produire de l’énergie" et digue comme "ouvrage destiné à
contenir les eaux, à élever leur niveau ou à guider leur cours."
Ces termes de barrages et de digues ne sont pas sans ambiguïté; le terme de digue est parfois
utilisé pour de petits barrages réalisés en remblai. Les berges des canaux ou cours d’eau
canalisés peuvent constituer des digues parfois assez hautes. Par ailleurs, il n’y pas de seuils
uniformes caractérisant ces ouvrages ce qui crée une large incertitude pour définir l’ensemble
des ouvrages concernés par ce rapport.
Si les barrages sont généralement construits en barrant un cours d’eau, comme leur nom
l’indique, il existe également des ouvrages construits pour stocker de l'eau de ruissellement
d'un talweg en créant une "retenue collinaire" et des ouvrages situés hors d'un lit majeur, et se
remplissant par pompage ou par dérivation d'un cours d'eau.
En principe, un barrage n'est jamais noyé ou a été calculé pour le rester; ce n'est pas le cas des
seuils qui peuvent être noyés ou dénoyés selon le débit de la rivière ou des digues (on parle de
digue submersible).
Il existe des ouvrages qui sont prévus pour rester secs la plupart du temps, comme les
ouvrages d'écrêtement des crues ou les digues de protection contre les crues. Ces ouvrages
présentent néanmoins des risques.
Il faut également avoir à l'esprit qu'un "talus" routier ou ferroviaire par exemple est "autre
chose" qu'un barrage ou une digue.
Il est nécessaire que la situation de ce type d’ouvrage par rapport à l’écoulement des eaux soit
bien claire :
L’ouvrage peut être conçu pour laisser passer l’eau et alors il faut que les passages
sous l’ouvrage soient suffisant pour éviter de créer une différence de niveau importante de
part et d’autre de l’ouvrage.
Si l’ouvrage retient ou peut retenir de l'eau, les conditions de sa stabilité doivent en
tenir compte4.
II 2 TYPOLOGIE.
On peut distinguer les ouvrages soit par type de construction soit par usage principal (mais de
nombreux ouvrages sont à vocation multiple).
4
Les conditions de sa stabilité doivent prendre en compte le principe d'Archimède sur la partie "mouillée" de
l'ouvrage. Ceci, lorsque cela n'a pas été vérifié par le calcul, constitue un risque de rupture.
On considère5 qu'il existe deux familles de barrages: les barrages "voûte"et les barrages
"poids". Les barrages en remblai sont des ouvrages "poids" bien particuliers.
x Les barrages voûte.
Il s'agit de faire reporter sur les flancs de la vallée barrée, tout ou partie des efforts dus à la
poussée de l'eau.
Ces ouvrages sont de conception plus récente ; les voûtes peuvent être plus ou moins minces.
On citera également dans cette famille, les barrages à voûtes multiples dont les poussées des
voûtes intermédiaires sont reprises par des contreforts.
x Les barrages poids.
Il s'agit de barrer un cours d'eau par un obstacle qui résistera par sa géométrie et son poids à
un certain nombre d'actions qui tendent à le faire basculer et/ou à le faire glisser. Il sont
généralement réalisés en en maçonnerie ou en béton.
Ces ouvrages sont étanches "dans la masse". Cependant les barrages en maçonnerie peuvent,
avec le temps, nécessiter des étanchéités complémentaires.
x Les barrages en remblai.
x Les barrages à masque amont.
L’étanchéité de ces barrages est assurée soit en matériau imperméable soit par un matériel
étanche posé sur leur talus amont "les masques". On parle de barrages en enrochement à
masque amont. Les masques peuvent être de nature très différente: béton armé, matériel
bitumineux, "bâche" et même tôle d'acier.
x Les barrages en terre.
Les ouvrages en "matériaux terreux" ne peuvent résister ni à la submersion ni à la traversé de
leur corps par l'eau. Ainsi l'eau doit être captée par des drains à l'intérieur de l'ouvrage avant
son débouché sur le parement aval. Les drains sont protéges des entraînements terreux par des
filtres. Un débouché d'eau sur un parement aval s'appelle un renard. L'apparition d'un renard
est la conséquence de désordres internes de l'ouvrage et entraîne, sans mesures immédiates
adaptées, la ruine rapide de l'ouvrage6. Dans certains ouvrages, l’étanchéité est assurée par un
noyau central en argile.
II 2 B Par usage.
L'eau stockée derrière les barrages peut avoir de nombreux usages mais un ouvrage particulier
avec ses vannes, a été souvent conçu pour répondre à un usage déterminé.
A chaque usage correspond une règle particulière de gestion de l'eau de la retenue. Dans ces
conditions, une règle de gestion ne pourra pas satisfaire également, les buts multiples assignés
avec le temps à des ouvrages. Certains usages sont même franchement incompatibles avec
d'autres comme l'écrêtement des crues qui peut demander une retenue vide en tout temps, le
tourisme estival qui demande une retenue assez haute, etc.
5
Ce qui suit peut apparaître simpliste au praticien.
6
Par érosion interne.
Il faut également citer les ouvrages au fil de l'eau comme ceux sur le Rhône, et les digues
amont qui les accompagnent.
x L'alimentation en eau potable.
Les retenues pour l'alimentation en eau potable sont nombreuses là où les ressources en eau
souterraines ne satisfont pas la demande: Massif armoricain, côte méditerranéenne, etc. On
peut citer le barrage de Mervent dans le département de la Vendée 26 m de haut et 8,3
millions de m3.
x L’irrigation des terres agricoles.
Ce sont des ouvrages importants en particulier dans le sud de la France : ouvrages de la
société du canal de Provence (SCP), de la compagnie des coteaux de Gascogne, etc.
On peut citer le barrage de Bimont de la SCP avec 86 m de hauteur 180 m de longueur en
crête et une capacité utile de 26 millions de m3d'eau.
x L'alimentation des canaux de navigation.
Il faut mentionner le barrage en maçonnerie de Saint Ferréol construit par Riquet au 17éme
siècle et pièce essentielle du canal du midi qu'il alimente en eau au point haut des deux
bassins atlantique et méditerranée.
x La régularisation du débit des cours d'eau avec l'écrêtement des crues et le
soutien des étiages.
On a vu que ce sont deux fonctions difficilement compatibles sur un même ouvrage.
On peut citer pour le soutien des étiages, le barrage de Mas-Chaban dans le département de la
Charente avec 23 m de haut et 15,5 millions de m3 de retenue.
x Le tourisme et les loisirs aquatiques.
Certains barrages ont été construits spécialement à cette fin mais c’est un usage "secondaire"
important sur de nombreux ouvrages. C'est même l'usage qui a de plus en plus tendance à être
considéré comme prioritaire pendant les quelques mois chauds de l'année à une période où les
étiages sont les plus marqués et où les besoins d'eau pour tous les usages sont paroxysmiques :
alimentation en eau potable, irrigation, soutien des étiages, dilution des pollutions thermiques,
etc.
On peut citer le barrage de Molières, dans le département du Tarn et Garonne que la mission a
visité: Il est entièrement consacré aux loisirs aquatiques, a 9,50 m de hauteur. Il crée une
retenue de 310 000 m3 de capacité. Le barrage de St Pardoux (Haute Vienne) créé pour cet
usage a une hauteur de 19,5 m.
x La protection contre les crues.
Le recensement de tous ces ouvrages n'est pas encore achevé. Leur longueur cumulée doit
dépasser les quelques milliers de km.
x Les canaux de navigation ou d’amenée d’eau.
Le fil de l'eau de ces ouvrages peut être au-dessus du terrain naturel et quelque fois à des
hauteurs de plusieurs mètres. Ces ouvrages sont constitués par des digues
x L'alimentation des canons à neige.
Depuis quelques années, des réserves d’eau sont créées en altitude pour alimenter les canons à
neige des stations de sports d’hiver. Les volumes stockés vont de quelques dizaines à une
centaine de milliers de m3 et les hauteurs sont de l’ordre de la dizaine de mètre.
x La décantation et/ou le stockage de résidus miniers ou industriels; la régulation
des rejets.
Il existe dans des installations de mines et carrières, des bassins de décantation et/ou de
stockage de résidus.
L’un des plus grands bassins de ce type est celui des Bois Noirs à Saint-Priest-Laprugne
(Loire) dans une ancienne mine de la COGEMA. Le volume des résidus miniers d’uranium
est de plus de 600 000 m3 dans un bassin de 2 millions de m3.. Ce bassin est créé par une
digue de 42 m de hauteur qui barre la vallée de la Besbre.
Il existe aussi des bassins de décantation importants dans certaines installations classées ; ces
bassins peuvent contenir plusieurs centaines de milliers de m3 avec des digues d’une dizaine
de m de haut. Par exemple:
Les soudières près de Nancy qui gèrent des bassins de régulation de plusieurs millions
3
de m , pour réguler les rejets de chlorures dans la Meurthe.
Les bassins de décantation des eaux issues du lavage des betteraves sucrières. Les
digues sont constituées des sédiments curés tous les ans et peuvent avoir des hauteurs de
quelques dizaines de m au-dessus du sol.
II 3 A Les barrages
La notion de hauteur n’est pas sans ambiguïté puisque l’on considère tantôt la hauteur au
dessus du point le plus bas du terrain naturel, tantôt la hauteur au dessus des fondations. Dans
tout le rapport, nous nous référons à la hauteur au dessus du terrain naturel.
Pour apprécier les risques présentés par ces ouvrages en plus des données géométriques il
serait utile de connaître pour chaque ouvrage la population habitant dans la zone qui, en cas
de rupture, serait balayée par l’onde de submersion mais cette donnée n’est généralement pas
disponible.
Actuellement, on dispose
• d’un recensement des ouvrages hydroélectriques tenu par le BETCGB de Grenoble
• d'un recensement d’autres barrages.
• d'une base de données pour les digues. Il y manque les informations sur une
trentaine de départements.
Les deux derniers recensements sont tenus par le CEMAGEF d’Aix-en-Provence pour le
compte du MEDD.
La mission déplore l'absence d'un inventaire unique et complet même des ouvrages ayant des
caractéristiques au-delà d'un certain seuil (en dehors du registre mondial des barrages tenu à
jour par le comité français de grands barrages)
La gestion des bases de données mériterait d'être améliorée.
Il est probable que la liste des barrages de 10 à 20 m n’est pas complète mais surtout il existe
un très grand nombre de barrages de moins de 10 m.
II 3 B Les digues.
Un recensement des digues, en dehors des ouvrages hydroélectriques concédés, est en cours ;
les premières estimations sont de 10 000 km pour plus de 4000 tronçons et un millier de
gestionnaires. Les surfaces protégées seraient de plus de 25 000 km2 et les populations
habitant en zone protégée de plus de 2,5 millions d’habitants.
7
Ou 38 selon les inventaires.
Les barrages et les digues retiennent des énergies considérables dont le relâchement brutal est
susceptible de créer un risque majeur pour la sécurité publique.
Ce qui suit concerne les grands barrages au sens de la commission internationale des grands
barrages c'est à dire les barrages de plus de 15 m de haut au-dessus de leurs fondations et est
inspiré et/ou extrait de l'ouvrage "sécurité et contrôle des ouvrages en service9" et du chapitre
"les risques liés aux barrages" rédigé par Patrick LE DELLIOU.
La commission internationale des grands barrages (CIGB) a recensé 40 000 grands barrages
c'est à dire de plus de 15 m de hauteur sur fondations (dont la moitié en Chine !). En France,
on compte en 1998, 569 grands barrages.
Le retour d’expérience au niveau international des accidents est assuré par la CIGB.
Au niveau mondial, sur un ensemble de 17 500 barrages construits avant 1986 Patrick LE
DELLIOU relève 105 ruptures.
x 37 ruptures ont été enregistrées au premier remplissage de la retenue.
x Le quart des ruptures recensées en exploitation sont liées à des crues; les ouvrages
les plus affectés sont les barrages en remblai dont on a parlé de la sensibilité à la submersion.
x On note que le taux de rupture a sensiblement diminué avec l’année de construction
de un pour mille pour les barrages construits de 1900 à 1949 à deux pour dix mille pour les
barrages construits de 1970 à 1986.
x Le taux de rupture des barrages en remblai est environ deux fois plus élevé que celui
des barrages en béton ou en maçonnerie.
Parmi ces ruptures, une vingtaine d’entre elles a fait plus de 100 morts10.
On peut ajouter qu'il y a en moyenne une ou deux ruptures de grand barrage par an et qu'il
existe de part le monde 160 ruptures de barrage plus ou moins anciennes documentées.
En France et en moyenne, il y a une rupture par siècle. On pourra se reporter à l'ouvrage déjà
cité comme à d'autres du même auteur pour plus de détails.
8
Nous verrons plus loin que l'adjectif "grand" qualifié aux barrages n'est pas univoque.
9
Coordonné par Gérard Degoutte et Paul Royet. Réalisé par l'ENGREF et le MEDD
10
On considère que la rupture des barrages de Potosi (Pérou) a fait plus de 4 000 victimes en 1626.
11
Les remplissages et les vidanges ultérieurs aussi.
12
Il s'agit d'une question d'équilibre de pressions et particulièrement interstitielles qui se traduisent par la
création d'un loupe de glissement sur le talus aval aux conséquences catastrophiques.
Au contraire, en France, il y a souvent des agglomérations dans les vallées en aval des grands
barrages. Quelques exemples montrent que la rupture d'un barrage pourrait avoir des
conséquences considérables sur le plan humain et économique: Bort les Orgues au pied du
barrage du même nom, Grenoble en aval de Monteynard sur le Drac, Lyon en aval du barrage
de Vouglans14 (dans le département du Jura sur la rivière l’Ain) pourraient être gravement
sinistrés.
8 h 30 après la rupture totale et instantanée de ce dernier barrage, les études montrent que
l’onde de submersion arrive à Lyon, à environ 130 km de là, et provoque une montée des eaux
du Rhône d’une dizaine de mètres inondant tout le bas de la ville.
13
De 2000 à 2600 personnes. La chronique de cet accident a fait l'objet du récent film "la folie des hommes".
14
Voir en annexe un extrait de la carte de cette onde de submersion.
Les retours d'expérience sur les dernières crues dommageables font tous les mêmes
conclusions à leur sujet:
• Tout d'abord les digues ont été conçues pour des événements ne dépassant pas, en
général, la fréquence centennale. Parce qu'elles protégent contre les évènements récurrents,
elles dégagent une impression de fausse sécurité.
• Cette sécurité a comme conséquence l'oubli des ouvrages par les populations qu'ils
sont censés protéger c'est à dire du fonctionnement des ouvrages, des déversoirs, des
obligations d'entretien des ouvrages et de leur coût, de la vulnérabilité de l'urbanisation
derrière elles, etc.
En effet, les digues de protection contre les inondations sont conçues pour contenir un certain
niveau de crue qui ne dépasse pas, sauf exception, le niveau de la crue centennale.
Ainsi le risque de débordement, qui s'accompagne très généralement de la ruine de l'ouvrage,
est en général de l’ordre de 10-2 au quel il faut ajouter le risque de rupture de digues sans
débordement pour des ouvrages dont les fondations ont "mal vieilli" ou qui sont mal conçus
ou mal entretenus.
Quand les digues cassent, elles créent, comme les barrages, des ondes de submersion qui
s'amortissent rapidement mais qui peuvent être mortelles comme à Aramon (département du
Gard).
Dans certains cas les remblais de routes ou de voie ferrée peuvent jouer le rôle de digue mais
si le remblai n’a pas été conçu pour assurer ce rôle, le risque de rupture est particulièrement à
redouter (voir au II). C'est un cas récurent à Cuxac d'Aude15.
Les risques pour la sécurité publique de "petits ouvrages" sont souvent sous-évalués. Lors de
certaines missions, l’IGE a pu mettre en évidence:
• La réalisation parfois hâtive de ces ouvrages.
• Certains défauts rédhibitoires dans la conception de certains ouvrages.
La mise en eau des digues peut, par nature, être très rapide et donc nécessiter à la conception,
des "coefficients de sécurité" majorés.
Entre les digues et les «grands barrages» on trouve toute une palette d’ouvrages de taille
intermédiaire dont la qualité de la conception, l’entretien et la surveillance sont très variables.
Si les populations exposées aux risques sont généralement moins importantes que pour les
grands barrages, la probabilité d’occurrence des ruptures est sensiblement plus importante
pour certains ouvrages.
15
Le talus dune voie ferrée y a cédé pour la dernière fois en 1999, en faisant 5 morts.
Le rapport DAUGE17, en particulier, insiste sur la mémoire sélective de notre société vis à vis
du risque d'inondation quelle que soit son origine et son impact. La perception du risque dû
aux ouvrages hydrauliques apparaît bien faible:
La catastrophe de Malpasset qui remonte au 2 décembre 1959, s’estompe dans les
mémoires.
Les catastrophes de Bouzey dans le département des Vosges en 1884 puis en 1895 ont
fait plus de 100 morts. Elles sont suffisamment absentes des esprits pour que l'entretien d'un
barrage d'une vallée voisine puisse faire l'objet de critiques.
Le risque de rupture d'un grand barrage est comparable à celui d'un accident nucléaire majeur
mais l’opinion publique y est beaucoup moins sensible. Pour le risque industriel, des accidents
de diverse importance et, en dernier lieu, celui d'AZF Toulouse viennent rappeler les dangers
potentiels; Ce n'est heureusement pas le cas des ruptures d'ouvrages.
Il est même étonnant de constater combien la mémoire des inondations, en général, se perd
rapidement.
16
On parle d'écoulements lavaires.
17
Mission du Premier ministre au député Yves DAUGE. "Cadre de débat et de concertation dans le domaine de
l'eau". Octobre 1999.
IV LA REGLEMENTATION ACTUELLE.
IV 1 PREAMBULE.
En matière de sécurité des barrages et des digues, la réglementation actuelle s'appuie sur des
régimes d'ordre différent:
x La réglementation des ouvrages hydroélectriques s’appuie principalement sur la loi de
1919 relative à l'utilisation de l'énergie hydraulique.
x Les bassins de décantation et de stockage miniers relèvent du code minier.
x Les bassins de décantation et de stockage de certaines usines relèvent de la législation
des ICPE.
x Les autres ouvrages relèvent de la loi sur l’eau (intégrée au code de l'environnement) et
de ses textes d’application. Le II de l'article 211-1 du code de l'environnement impose que "la
gestion équilibrée (de la ressource en eau) doit permettre de satisfaire ou concilier "… les
exigences de la sécurité publique …".
Par ailleurs, la loi du 22 juillet 1987 relative à l’organisation de la sécurité civile a prévu la
réalisation de plans particuliers d’intervention (PPI) pour les barrages dont les caractéristiques
dépassent un certain seuil.
Les textes d'application de ces lois ne se référent généralement pas à la notion de danger, de
risques, etc.
x Les textes d’application de la loi de 1919 sur l’utilisation de la force hydraulique se
réfèrent à la puissance d'équipement18 de la chute.
x La réglementation minière est muette.
x Le seuil de la rubrique 2 4 0 du décret "nomenclature" de la loi sur l’eau (35 cm de
hauteur) se réfère à la migration de certains poissons19; la notion de "risque" est absente.
x Le seuil de la rubrique 2 7 0 du même décret se réfère à la surface du plan d'eau; la
notion de risque est aussi absente.
x La nomenclature des installations classées ne comporte pas de rubrique particulière
pour les barrages et/ou les digues.
De plus, à coté de ces textes, la circulaire de 1970 qui concerne l’inspection "des barrages
intéressants la sécurité publique" comme la circulaire du 6 août 2003 relative au contrôle et à
la surveillance des digues sont censées s’appliquer à tous les ouvrages quel que soit leur statut
juridique.
Ces documents importants pour la sécurité des ouvrages n’ont pas de base réglementaire
solide.
Les textes internationaux se réfèrent aux seuil de 15 m de hauteur au-dessus des fondations
pour qualifier de "grands" les barrages mais ce seuil n’est pas utilisé en France.
18
On parle de l'armement d'une chute.
19
L'alose en particulier.
20 m au-dessus du point le plus bas des fondations et la vulnérabilité des personnes et des
biens à l'aval rendent aussi cette consultation possible.
x Les mêmes seuils définissent les ouvrages qui, en cas de rupture, menaceraient des
zones habitées ou des voies de communication importantes pour les barrages intéressant
obligatoirement la sécurité publique.
x A la fois 20 m de hauteur au-dessus du terrain naturel et une retenue de 15 millions de
m3 pour le "seuil des PPI".
x Le seuil de 10 à 20 m de hauteur pour les barrages hydroélectriques pour lesquels H2
V1/2 dépasse 200 (H au-dessus du point le plus bas du terrain naturel et V en million de m3).
Ce sont les "barrages de moyenne importance" objet de la circulaire du 23 mai 1997 du
ministre en charge l'industrie.
x Différence de niveau de 35 cm, pour le débit moyen annuel de la ligne d'eau, entre
l'amont et l'aval de l'ouvrage pour la rubrique 2 4 0 du décret "nomenclature" de la loi sur
l’eau.
Cette loi relative à l’utilisation de l’énergie hydraulique, prévoit que « Nul ne peut disposer de
l’énergie des marées, des lacs et des cours d’eau, quel que soit leur classement, sans une
concession ou une autorisation de l’Etat » (art 1er ).
Le régime de la concession s’applique aux installations de plus de 4500 kW et l’autorisation
par le préfet aux installations de puissance inférieure.
Les prescriptions sont fixées selon le cas, par le cahier des charges de la concession ou par
l’autorisation qui comportent notamment un règlement d’eau.
L’article 10 de la loi précise que le règlement d’eau comporte des mesures relatives à la
protection de divers intérêts notamment la protection contre les inondations. La sécurité
publique n’est pas mentionnée.
La loi a été modifiée le 15 juillet 1980 pour y introduire la protection de la nature, la faune et
la flore mais pas la sécurité publique de manière générale.
Parce que les barrages hydroélectriques concédés sont censés revenir à l’Etat en fin de
concession, la sécurité de l’ouvrage est un objectif évident mais peu explicité.
Il officialise le cahier des charges type des entreprises hydrauliques concédées sur les cours
d’eau et les lacs.
Le cahier des charges doit comporter une description générale des ouvrages et prévoit
l’approbation des projets par l’administration.
Un chapitre VI "sécurité de l’exploitation" ne comporte pas de dispositions imposées à
l’exploitant sur la surveillance de l’ouvrage mais des mesures imposées aux clients (à
20
Ministère de l'écologie et du développement durable et CEMAGREF.
l’époque il n’y avait pas de réseau général interconnecté) pour assurer la sécurité de la
production d’électricité.
Le risque de rupture de l’ouvrage n’y est pas envisagé; le seul risque mentionné est celui des
inondations: la gestion du barrage ne doit pas aggraver les effets pour les autres riverains des
inondations qui peuvent se produire.
Il approuve le cahier des charges type des entreprises hydrauliques concédées et remplace le
cahier des charges de 1920.
Ce décret stipule que "font l’objet d’un plan d’intervention … les aménagements hydrauliques
qui comportent à la fois un réservoir d’une capacité égale ou supérieure à 15 millions de
mètres cube et un barrage ou une digue d’une hauteur d’au moins 20 m au-dessus du point le
plus bas du sol naturel".
IV 3 B Arrêtés et circulaires
L'arrêté du 1er décembre 1994 précise le contenu de l’analyse des risques prévue à l’article 3
du décret de 1988.
Ces textes ont été complétés par une circulaire interministérielle du 28 janvier 2000, un arrêté
interministériel du 22 février 2002 et une circulaire du ministre de l’intérieur du 17 avril 2002.
cette dernière circulaire concerne un mémento d’élaboration des PPI barrages.
La loi n° 92-3 du 3 janvier 1992 sur l’eau comporte trois articles intéressant la sécurité des
ouvrages:
x Son second article devenu l’article L 211-1du code de l'environnement mentionne
que "la gestion équilibrée doit permettre de satisfaire ou concilier … les exigences de … la
sécurité publique… ."
x Son article 8 devenu article L. 211-2 du code de l'environnement prévoit la
possibilité de fixer des règles générales "de préservation de la qualité et de la répartition des
eaux superficielles, souterraines et des eaux de mer…". Ces règles ne visent pas les risques.
x Son article 10 devenu article L 214-1 et suivants du code de l’environnement
prévoit les conditions dans lesquelles peuvent être interdites ou réglementées certaines
activités. L’article L 214-3 mentionne la sécurité publique et prévoit que l’autorisation doit
fixer les moyens de surveillance.
Ce décret est relatif aux procédures d’autorisation et de déclaration prévues par l’article 10 de
la loi sur l’eau visé ci-dessus.
Il prévoit que le dossier de demande comporte une étude d’impact mais ne demande pas
d'étude de danger.
Le préfet statue après enquête publique et diverses consultations notamment celle du comité
technique permanent des barrages s’il y a lieu.
Cette rubrique ne concerne ni les ouvrages situés en dehors des cours d’eau (certaines
retenues collinaires) ni les digues.
x 2.5.4. Installations, ouvrages, digues ou remblais d'une hauteur maximale supérieure
à 0,5 m au-dessus du niveau du terrain naturel dans le lit majeur d'un cours d'eau :
1° Surface soustraite supérieure ou égale à 1000 m2: A.
2° Surface soustraite supérieure ou égale à 400 m2 et inférieure à 1000 m2: D(régime de la
déclaration)
3° Surface soustraite inférieure à 400 m2 mais fraction de la largeur du lit majeur occupée par
l'ouvrage supérieure ou égale à 20%: D.
Au sens de la présente rubrique:
Le lit majeur du cours d'eau est la zone naturellement inondable par la plus forte crue
connue ou par la crue centennale si celle-ci est supérieure.
La surface soustraite est la surface soustraite à l'expansion des crues du fait de
l'existence de l'installation ou ouvrage, y compris la surface occupée par l'installation,
l'ouvrage, la digue ou le remblai dans le lit majeur.
x 2.7.0. Création d'étangs ou de plans d'eau, la superficie étant:
1° dont les eaux s'écoulent directement ou indirectement ou lors de vidanges dans un cours
d'eau de 1ère catégorie piscicole et lorsque la superficie de l'étang ou du plan d'eau est
a) Supérieure ou égale à 1 ha: A.
2° dans les autres cas que ceux prévus au 1° et lorsque la superficie de l'étang ou du plan d'eau
est:
a) Supérieure ou égale à 3 ha: A.
…
Force est de constater qu'aucun article de la nomenclature ne fait référence à des notions de
sécurité.
Ce décret est relatif aux conditions dans lesquelles peuvent être édictées les prescriptions
prévues par les articles 8(3°)21, 9(2°) et 9(3°)22 de la loi sur l’eau
Il prévoit que les ministres concernés peuvent prendre par arrêté des dispositions
réglementaires applicables aux opérations visées par l’article 10 de la loi sur l’eau.
Ce décret ne s’applique pas aux entreprises hydrauliques visées par la loi de 1919.
La sécurité publique est envisagée seulement pour le risque d’inondation.
La possibilité de réglementer la construction et l’exploitation de l’ouvrage pour limiter les
risques n'est pas prévue.
Les digues qui existent sur certains sites miniers relèvent de la police des mines (articles 77,
79 et 85 du code minier). Le règlement général des industries extractives ne comporte pas de
dispositions particulières pour les digues et bassins de décantation.
21
Transcrit dans l'article L 211.2 du code de l'environnement.
22
Transcrits dans l'article L 211.3 du code d e l'environnement.
Il faut noter de même que, digues, barrages, … ne font pas l’objet d’une rubrique spécifique
de la nomenclature mais sont soumises à la législation des ICPE lorsque ces installations sont
connexes d’une installation soumise à autorisation. Il n’y a pas de dispositions techniques
dans les textes nationaux concernant particulièrement ces ouvrages
IV 7 QUELQUES CIRCULAIRES.
Les textes suivants contiennent non seulement des instructions aux services de l'Etat chargés
du contrôle mais aussi des prescriptions aux exploitants d'ouvrages hydrauliques. Ils n’ont pas
de valeur réglementaire.
Cette notion a été appliquée de façon sensiblement différente par les services:
x 163 ouvrages concédés (dont 74 soumis à PPI) qui font "presque" tous plus de 20 m
de hauteur et seulement une dizaine d’ouvrages de moins de 20 m.
x Plus de 300 barrages dont la moitié environ ont plus de 20 m, sont classés par les
préfets de département.
x 34 barrages intéressant la navigation relèvent du ministère chargé des transports; la
plupart font moins de 20 m de hauteur.
Elles sont relatives à la sécurité des zones situées à l’aval des barrages et des aménagements
hydrauliques et font suite à l’accident du Drac.
Cette circulaire du ministre chargé de l’industrie est relative à la surveillance des barrages
faisant partie de concessions de forces hydrauliques de moyenne importance.
Ce sont les ouvrages dont la hauteur au-dessus du terrain naturel est supérieure à 10 m et pour
les quels H2V1/2 > 200 (où H est la hauteur au-dessus du terrain naturel en m et V le volume
de la retenue en millions de m3.)
Elle impose aux exploitants une surveillance "inspirée" des dispositions de la circulaire de
1970.
La circulaire du 6 août 2003 du MISILL et du MEDD, adressée aux préfets précise le rôle des
services chargés de la police des eaux en ce qui concerne l'organisation du contrôle des digues
de protection contre les inondations fluviales intéressant la sécurité publique.
V L'APPLICATION DE LA REGLEMENTATION.
Le décret du 17 juin 1966 crée le comité technique permanent des barrages (CTPB).
Ce comité est appelé à donner son avis sur les avants projets, les projets d’exécution des
barrages et sur les problèmes techniques qui peuvent se poser au cours des travaux et qui sont
de nature à modifier les projets d'exécution.
Il doit être informé des conditions d'exécution des travaux et disposer du rapport de première
mise en eau. (circulaires identiques de chaque ministère compétent23).
"Le comité est obligatoirement consulté, par le ministre concerné sur … des barrages d'une
hauteur au moins égale à 20 mètres au-dessus du point le plus bas du terrain naturel".
Il peut être consulté (circulaires identiques de chaque ministère compétent24) si des
circonstances particulières le justifient; ce sont simultanément:
Hauteur au moins égale à 10 m au-dessus du terrain naturel.
Hauteur totale au dessus du point le plus bas des fondations supérieure à 20 m
Importance des incidences sur la sécurité publique.
Il est consulté sur les "révisions spéciales" qui concernent les ouvrages anciens.
Il l'est également sur les études des ondes de submersion réalisées pour les barrages soumis à
PPI.
23
76-93 du 28 juillet 1976 pour l'équipement, 76-71 du 24 août 1976 pour l'industrie et 31 août 1976 pour
l'agriculture.
24
ST/1543 du 28 avril 1967 pour l'industrie, 38 du 21 juin 1967 pour l'équipement et du 23 août 1967 pour
l'agriculture.
25
Voir ci-dessus.
26
Voir ci-dessus.
Le bureau d’étude technique et de contrôle des grands barrages (BETCGB) est la division du
STEEGB qui est chargée des barrages. Il est localisé à Grenoble et comprend 6 ingénieurs.
Au niveau déconcentré de l'Etat, les DRIRE sont chargées de surveiller l’application de cette
législation avec l’appui du BETCGB.
Dans chaque DRIRE, la division chargée de l’énergie assure le contrôle des barrages.
Elles assurent le contrôle de 300 barrages répartis de la manière suivante:
x 74 barrages qui devraient avoir un PPI (barrages de plus de 20 m et 15 Mm3)
x 89 autres barrages intéressant la sécurité publique (ayant la plupart plus de 20 m de
haut)
x 125 barrages dits de moyenne importance c’est à dire de plus de 10 m et tels que H2V1/2
soit supérieur à 200 sans entrer dans la catégorie précédente y compris des digues à l'amont
des ouvrages concédés notamment sur le Rhin, le Rhône et la Durance.
La répartition géographique des barrages est évidemment très inégale selon les régions:
x Les DRIRE de Rhône-Alpes, PACA, Midi-Pyrénées ont de 40 à 60 ouvrages à
contrôler.
x La division de la DRIRE Limousin est compétente pour les barrages des régions
Limousin, Auvergne et Centre soit au total un ensemble du même ordre.
x Les autres DRIRE n’ont chacune que quelques ouvrages27 à contrôler. Ceci pose
problème pour maintenir sur place le niveau de compétences nécessaires.
Les barrages et digues qui relèvent du code minier sont peu nombreux.
27
Moins d’une dizaine.
Les mêmes ouvrages annexes ou connexes aux ICPE autorisées ou déclarées sont
vraisemblablement plus nombreux et dispersés.
Au sein des DRIRE, les contrôles des ICPE sont réalisés sous l'autorité des divisions
"environnement industriel"; le contrôle des barrages et digues qui relèvent du code minier le
sont sous l'autorité des divisions chargées du sous-sol. Ces divisions sont souvent regroupées.
La mission constate qu’il y a peu d’échanges entre ces divisions et les celles qui sont chargés
de la sécurité des ouvrages hydroélectriques.
La division énergie de la DRIRE Rhône-Alpes contrôle la digue de l'ancienne mine d’uranium
des Bois Noirs.
Il faut que les ingénieurs subdivisionnaires soient bien informés du caractère particulier des
risques des barrages et des digues et aient le réflexe d’utiliser les compétences des divisions
énergies ou du BETCGB.
La loi sur l'eau et ses textes d'application ne précisent pas explicitement si la sécurité des
ouvrages hydrauliques entre dans le champ de la police des eaux.
La direction de l'eau s'appuie pour ces questions, sur l'unité de recherche du CEMAGREF
"ouvrages hydrauliques et équipements pour l'irrigation" située à Aix en Provence.
L'équipe du CEMAGREF intervient lors des visites décennales des ouvrages en appui des
services chargés du contrôle et lors de problèmes particuliers à résoudre à la demande soit de
la direction de l’eau soit des services déconcentrés.
Force est de constater que tous les services de l'Etat n'ont pas toujours eu conscience que le
"contrôle" de la sécurité des ouvrages est une mission régalienne.
La circulaire du 6 août 2003 du MISILL et du MEDD, adressée aux préfets, a précisé le rôle
des services chargés de la police des eaux en ce qui concerne l'organisation du contrôle des
digues de protection contre les inondations fluviales intéressant la sécurité publique.
La majorité des services se sont investis dans les ouvrages intéressant la sécurité publique qui
eux faisaient, depuis les années 70, l'objet d'instructions précises.
Si la grande majorité des barrages entre dans le champ de la loi sur l'eau, comme le décret
"nomenclature" le précise, la dimension sécurité n'est pas toujours bien prise en compte.
Parce que le contrôle technique des ouvrages implique de fortes compétences dans les
sciences et techniques "dures", la personne la plus compétente en ingénierie du service
désigné a été généralement chargée du contrôle technique des ouvrages. C'était souvent
l'ingénieur qui avait suivi les travaux.
Cette situation a duré tant que les services de l'Etat sont restés disponibles, qu'il y a existé des
compétences en sciences de l'ingénieur et que les dépenses d'entretien et de renouvellement
des ouvrages sont restées peu importantes.
Le maître d'ouvrage a fini par ignorer ses propres responsabilités et des difficultés ont pu
surgir quand il s'est agi de faire exécuter des travaux onéreux d'entretien et/ou nécessaires à la
sécurité de l'ouvrage.
La mission a pu visiter le barrage de Trégat (Morbihan) dont la retenue est utilisée pour
l'alimentation en eau potable. L'usine de traitement des eaux se trouve à une centaine de
mètres à l'aval.
Cet ouvrage a fait l'objet d'une visite d'expertise en 2003 à l'issue de la quelle la réalisation
d'un certain nombre de travaux a été demandée.
La veille de la visite annuelle, la mission a pu constater que la majorité des travaux demandés
une année avant par le BET chargé d'une expertise par le maître d'ouvrage, n'avait pas été
réalisée.
L'ouvrage apparaît fort mal entretenu bien que des agents de collectivité travaillent à
proximité: Arbustes vivant dans les joints du parement aval, appui rive droite très végétalisé,
fuites non canalisées, réseau de drainage encombré de gel ferreux, absence de verrouillage des
couvercles des regards, piézomètre à l'aval inutilisable, marécage à l'aval immédiat de
l'ouvrage.
A cette occasion la mission a pu apprendre que l'assise du barrage et de la retenue
appartiennent au maître d'ouvrage comme seulement quelques mètres à l'aval du pied du
barrage ce qui est insuffisant; de plus la voirie permettant l'accès au pied de l'ouvrage ne lui
appartient pas.
Même si des compétences extérieures aux services chargés du contrôle arrivent à faire prendre
conscience aux maîtres d'ouvrages - comme aux services chargés du contrôle - d'éventuels
problèmes et de travaux à réaliser, l'expérience montre que, dans les ouvrages visités, les
travaux les plus élémentaires nécessaires à l'expertise de problèmes manifestes ne sont pas
réalisés avec la diligence indispensable.
Les sessions de formation continue organisées sur la sécurité des barrages ne drainent
pas toujours le personnel susceptible de dominer les techniques d'auscultation et leur
interprétation. Des formations administratives et des formations techniques bien séparées
permettraient sans doute d'améliorer la situation.
Le contrôle des ouvrages, en particulier intéressant la sécurité publique, peut avoir été
confié à des ingénieurs n'ayant aucune formation initiale ou continue en génie civil et en
hydraulique.
Comme pour les ouvrages hydro-électriques, la répartition géographique des barrages est très
inégale selon les départements28. En ce qui concerne les barrages intéressant la sécurité
publique la situation, est contrastée:
x 24 départements n'en ont pas.
x Les services en charge de la police des eaux de 9 départements ont plus de 10 ouvrages
à contrôler: l'Allier (10), l'Ardèche (14), le Gers (17), les Landes (13), la Loire (17), le Haut-
Rhin (11), le Tarn (10), le Tarn et Garonne (14) et la Vendée (14).
x Les services en charge de la police des eaux de 16 départements ont entre 5 et 10
ouvrages à contrôler: L'Aude (7), les Bouches du Rhône (6), la Hte Corse (7), les Cotes
d'Armor (8), le Gard (6), l'Ille et Vilaine (8), Le Lot et Garonne (8), le Morbihan (9), la
Moselle (6), le Puy De Dôme (7), les Pyrénées-Atlantiques (9), les Htes Pyrénées (5), Le
Rhône (5), Les Deux-Sèvres (5), le Var (6) et la Hte Vienne (8).
x Les autres services n’ont chacun que quelques ouvrages à contrôler.
Tout ceci pose problème pour maintenir au niveau départemental, le niveau de compétences
nécessaires.
La situation des barrages "de la navigation", c'est à dire d'alimentation des canaux de
navigation mérite qu'on s'y arrête.
La gestion de ces ouvrages a été transférée à VNF avec les canaux. l'Etat en a la propriété.
Ils sont gérés sur le terrain par le personnel des services de la navigation (et de certaines
subdivisions de DDE) mis à disposition de VNF.
C'est ce même service de la navigation qui assure la quasi-totalité des missions de maîtrise
d'œuvre pour VNF et qui assure la police des eaux des canaux et barrages et donc les missions
de sécurité des ouvrages.
Les problèmes identiques à ceux des autres ouvrages se posent dans les services de la
navigation; s'y ajoute une imbrication des responsabilités.
28
La mission a écrit que les inventaires étaient incomplets.
En application de textes relativement anciens, des systèmes d’alerte aux populations les plus
immédiatement exposées en cas de rupture du barrage ont été mis en place en aval des plus
grands barrages29.
Par contre les dispositions législatives et réglementaires plus récentes issues de la loi de
1987 ne sont, actuellement, pas bien appliquées:
Sur une centaine de barrages concernés (dont les 2/3 de barrages hydroélectriques), les
études de l'onde de submersion ont été pour la plupart réalisées et soumises au CTPB. Par
contre, un très petit nombre de PPI (moins de 5 semble-t-il) a été au terme de sa réalisation30.
Rappelons que le décret de 1992 avait fixé un délai de 5 ans pour la réalisation de ces plans,
délais qui avait été prolongé de 5 ans mais n’est pas respecté.
La direction de la défense et de la sécurité civile est bien consciente de ce retard mais
explique cette situation par le fait qu’elle doit gérer un grand nombre de catégories nouvelles
de plans de secours (canicule, etc.).
Cette situation pourrait avoir de très graves conséquences en cas de rupture d’un grand
barrage ne disposant pas de PPI.
La réalisation d’un PPI pour un grand barrage est un travail difficile comme on peut en juger à
la consultation de la carte de l’onde de submersion du barrage de Vouglans au niveau de
Lyon, la gestion d’une crise d’une telle ampleur ne peut pas s’improviser; En l’absence de
plan de secours les conséquences d’un accident seraient catastrophiques.
29
Sirènes dans la zone du quart d'heure, etc.
30
Voir la plaquette d’information du barrage de Bimont en annexe.
VI L'INFORMATION DU PUBLIC.
Parmi la dizaine d’ouvrages visités par la mission, seuls peuvent être mentionnés deux cas où
les responsables ont pris des dispositions afin d’informer le public. Ils méritent d’être
signalés:
• La Société du Canal de Provence, gestionnaire du barrage de Bimont, à quelques
kilomètres d’Aix-en-Provence, assure une information sur les opérations de surveillance
qu’elle conduit et les mesures à prendre en cas d’alerte. On consultera en annexe, la plaquette
d'information du barrage de Bimont.
• La commune de Culoz qui est principalement concernée par le risque de rupture du
barrage de Génissiat sur le Rhône, mène de la même manière une action d’information de sa
population.
EDF aurait préparé des projets types de plaquettes en liaison avec le ministère de l’intérieur,
brochures qui devraient être distribuées quand les PPI auront été établis.
La mission suggère, toutefois, qu’à minima l’administration, avec ses partenaires dans cette
mission régalienne, informe systématiquement les citoyens de ce qu’elle accomplit dans le
suivi, les études de diagnostic, les mesures correctrices qu’elle prend ou qu’elle demande de
prendre, au titre de sa surveillance et de son contrôle des ouvrages. Cette information pourrait
revêtir toute forme de communication jugée la mieux adaptée au contexte local. Elle aurait le
mérite de nouer un dialogue entre les citoyens et leurs responsables et de mesurer,
régulièrement en commun, un risque qui ne peut continuer à être ignoré.
Il semble indispensable que les préfets reçoivent des instructions techniques précises sur
l'information sur les risques liés aux grands ouvrages hydrauliques.
TITRE II
OBSERVATIONS ET PROPOSITIONS.
Les exigences de sécurité, et donc de protection des personnes et des biens placent
aujourd’hui l’Etat devant de nouvelles responsabilités vis à vis non seulement des
populations, mais aussi des différents intervenants publics ou privés, maîtres d’ouvrage ou
maîtres d’œuvre, impliqués dans la construction, la gestion et la surveillance de ces ouvrages.
C’est l’ensemble du dispositif, construit au fil du temps, que la mission propose de rénover.
La mission considère que cette rénovation devrait répondre à quatre objectifs majeurs, eux-
mêmes se déclinant par la mise en œuvre de mesures particulières.
Qu’il s’agisse d’introduire des notions juridiques nouvelles ou qu’il s’agisse de modifier des
dispositions existantes, la question du véhicule législatif se pose en premier lieu.
La mission a considéré l’alternative consistant:
• Soit en un projet autonome.
• Soit en des dispositions législatives venant se greffer sur un autre corps de règles.
Parce que les dispositions à prévoir sont peu nombreuses, et que la cohérence avec d’autres
champs proches des questions à traiter doit être recherchée, la solution consistant à s’adosser à
d’autres législations existantes a été retenue par la mission
• La loi de 1919.
En application de cette loi, les questions relatives à la sécurité ne peuvent être traitées que par
le cahier des charges de la concession. Toute modification de ce cahier doit entre négocié
entre l'Etat et l'exploitant sans remettre en cause l’équilibre général de la concession. Or l’État
doit pouvoir à tout moment imposer les dispositions qui peuvent être nécessaires pour assurer
la sécurité publique.
Pour renforcer la prise en compte de la sécurité dans la réglementation des ouvrages
hydroélectriques, on peut imaginer un décret spécifique aux barrages hydroélectriques pris sur
la base de la loi de 1919 et de la loi sur l’eau.
Le décret du 13 octobre 1994 répond aux hypothèses mais pas à l'objectif. Ce décret définit
une procédure de concession ou d’autorisation inadaptée à la fixation de règles de sécurité et à
leur actualisation.
Si cette solution était retenue, le décret du 13 octobre 1994 devrait être modifié pour y
introduire une véritable procédure d’autorisation de police analogue a celles qui existent déjà
pour les mines, les installations classées ou la police de l’eau tout en tenant compte de
quelques particularités propres aux barrages signalées plus loin.
31
Droit d’occupation temporaire voir expropriation.
Les débits réservés des ouvrages hydroélectriques sont fixés dans les cahiers des charges des
concession. Or certains craignent que la loi sur l'eau32 conduise à une augmentation de ces
débits au détriment de la production d'électricité.
La fixation des débits réservés est un réel problème. Il se pose toujours à l’occasion du
renouvellement des concessions des ouvrages hydroélectriques. Par ailleurs l’article L 215-5
du code de l’environnement prévoit que le règlement d’eau des ouvrages, peut faire l’objet de
modifications, sans toutefois remettre en cause l’équilibre général de la concession.
Par contre, pour les ouvrages qui relèvent actuellement de la loi sur l’eau elle aurait
l’inconvénient de faire sortir de ce cadre des ouvrages qui ont un fort impact sur le régime des
eaux.
Pour des raisons de proximité de tous les sujets à traiter et de répartition des compétences
entre les services déconcentrés de l’État, la mission recommande d’intégrer la
problématique de la sécurité des barrages et des digues dans le champ général couvert
par la politique de l’eau.
32
Ou plutôt la loi pêche.
33
Livre V titre I, du code de l’environnement.
34
Livre II Milieux physiques: Titre 1er : Eau et milieux physiques du Code de l’Environnement.
Les ouvrages relevant actuellement du code minier et/ou des installations classées devraient
pouvoir rester dans le cadre de ces législations: Ce sont le plus souvent des ouvrages annexes
qu’il n’est pas souhaitable d’isoler. Il importe cependant que la spécificité du risque de ces
ouvrages soit affirmée.
La mission s’est efforcée de formuler des propositions de textes venant modifier ou compléter
la loi sur l’eau ou d’autres dispositions de portée réglementaire.
Les motifs pour lesquels ces modifications sont apparues nécessaires, les commentaires, etc.
sont indiqués à coté des propositions de modification législatives ou réglementaires de la
mission sous forme d'un tableau.
Quand ces développements ont une longueur importante, ils seront placés en tête, avant les
propositions de la mission.
Il faut préciser que cette modification de régime juridique ne remet pas en cause les droits
d’antériorité des ouvrages hydroélectriques existants qui n’ont évidemment pas à demander de
nouvelle autorisation de ce fait. En cas de besoin de nouvelles prescriptions peuvent être
imposées si la sécurité l’exige. les modifications du règlement d’eau sont en outre encadrée
par l’article L 214.5 du code de l’environnement comme cela a été signalé plus haut.
• Le décret 93-743 du 29 mars 1993 "nomenclature loi sur l’eau" fixe un seuil
d’autorisation à 0,35 m de perte de charge entre l'amont et l'aval de l'ouvrage. Ce seuil est
justifié par des considérations relatives à la protection de l’environnement.
• Selon le décret du 17 juin 1966, le comité permanent des barrages est consulté pour
les barrages de plus de 20 m de hauteur au-dessus des fondations.
• Les circulaires de 1970 s’appliquent aux barrages "intéressant la sécurité publique".
Ce sont tous les barrages soumis à consultation du comité permanent des barrages et d'autres
ouvrages si des circonstances particulières le justifient, c'est à dire simultanément:
Hauteur au moins égale à 10 m au-dessus du terrain naturel.
Hauteur totale au dessus du point le plus bas des fondations supérieure à 20 m
Importance des incidences sur la sécurité publique.
sont également concernés.
• La circulaire du 23 mai 1997 vise les barrages de « moyenne importance » définis
comme ayant plus de 10 m de hauteur au dessus du sol et une capacité telle que le produit du
carré de cette hauteur par la racine carrée de la capacité (en millions de m3) soit supérieur à
200 (H2 V1/2 >200).
Pour un barrage de 10m cela correspond à une capacité de 4 millions de m3 et pour un
barrage de 20 m à 250 000m3.
La mission propose de retenir des seuils basés sur les caractéristiques physiques des ouvrages
et de les fixer à des "niveaux" bas. Ceci permet d’éviter l’utilisation de seuils prenant en
compte la vulnérabilité et en particulier la population située en aval du barrage ou abritée
derrière les digues ce qui est délicat du fait de l’évolution de la population.
Par contre la mission propose de tenir compte de la vulnérabilité de l’aval dans le niveau des
exigences et des contrôles.
En ce qui concerne la hauteur, la mission suggère de s'en tenir au niveau de référence français
actuel,"hauteur au dessus du terrain naturel".
Pour les barrages, la mission retient tous les barrages de plus de 10 m de haut et les barrages
supérieurs à 4 m de haut pour lesquels H2 V1/2 est supérieur à 10.
Pour les digues: la mission propose de retenir le seuil suivant: simultanément au moins 1 m
de hauteur maximale au-dessus du point le plus bas du terrain naturel et le produit de la
hauteur maximale par la longueur en crête de digue supérieur à 1250.
Pour une digue de 2,5 m cela correspond à 500 m de longueur et pour 5 m à 250m.
35
Ce qui correspond aux barrages de la Savoureuse.
Le seuil actuel est de 20 m de hauteur au-dessus du point le plus bas du terrain naturel.
300 barrages environ sont concernés.
La mission propose d’élargir le champ de compétence du CTPB aux barrages de hauteur
supérieurs à 10 m en prenant comme seuil H2 V1/2 supérieur à 800.
Selon les statistiques dont la mission a disposé, moins d’une cinquantaine d’ouvrages
supplémentaires serait intéressé. Ce seuil permettrait d’éviter le cas de barrages de très grand
volume et par exemple de19,5 m de hauteur qui échappent actuellement au CTPB.
La mission suggère de prévoir que le préfet puisse saisir le CTPB de projets inférieurs à ces
seuils notamment si la population située dans la zone balayée par l’onde de submersion est
importante (plus de 100 habitants ou présence de camping, d'ERP, de voies de
communications départementales ou voies ferrées).
Là encore, il faudrait que le préfet puisse prévoir de réaliser un PPI pour des ouvrages de
caractéristiques inférieures lorsque la population située dans la zone balayée par l’onde de
submersion est importante ((plus de 1 000 habitants ou présence de camping, d'ERP, de voies
de communications départementales ou voies ferrées dépassant certains seuils).
La mission propose toutefois de reporter cette modification de quelques années pour ne pas
retarder encore la réalisation des PPI prévus par la législation actuelle dont on a déjà signalé
le retard dans la réalisation.
Il convient de conserver le double niveau Art 28-7 La mise en service des ouvrages
d’intervention de l’administration: est soumise à autorisation par le préfet
- L’approbation du projet relèverait de après recollement des travaux.
l’autorisation article 10 par le préfet
- Une procédure de recollement et
d’autorisation de mise en service doit être
prévue.
36
Voir au V 6.
Sa composition devrait être renforcée par des A l'article 4: après "est composé" est ajouté
fonctionnaires désignés par le ministre chargé "de douze membres".
de l’environnement. L'augmentation du Au premier paragraphe "six fonctionnaires"
nombre de personnalité qualifiée permettrait est remplacé par "huit fonctionnaires".
d'y inviter des experts étrangers; L'expérience Au deuxième paragraphe les mots "deux
montre l’intérêt de la participation d’experts personnalités" sont remplacés par "quatre
étrangers aux expertises nationales. Dans le personnalités".
cas des barrages la participation d’experts A la fin du troisième paragraphe est ajouté
suisses ou italiens serait très utile. "Ces personnalités pourront être citoyens
des pays de l'UE ou de la confédération
helvétique".
IX 3 OUVRAGES "ORPHELINS".
Pour régler des cas de ce genre il serait utile de prévoir une procédure permettant à l’État de
reprendre l’ouvrage à l’abandon pour le confier à une collectivité locale concernée. Cette
question pourrait être étudiée de manière plus approfondie par la mission demandée par la
lettre du 30 avril 2004 du directeur de l’eau sur la gestion des digues et des ouvrages
hydrauliques.
IX 4 URBANISATION.
Il n'existe pas actuellement de dispositions spécifiques pour limiter l’urbanisation dans les
"zones dangereuses" situées en aval des barrages.
La mission insiste pour que des instructions techniques soient données aux préfets sur les
mesures à prendre à l'aval des barrages intéressant la sécurité publique ou au moins ceux
soumis à PPI.
L'exemple du porter à connaissance du préfet du Rhône37 est à ce sujet édifiant.
Les seules dispositions qu'il serait possible de prendre à l'intérieur de la zone de proximité
immédiate serait que la population n’y augmente pas et que les établissements les plus
sensibles (ERP et campings ou caravanings par exemple) y soient interdits, ceci à cause même
de la définition de cette zone vue ci-dessus.
Malgré la très faible probabilité de rupture des grands barrages soumis à PPI, la mission
estime qu'il y a lieu de prévoir des dispositions de limitation de l’urbanisme. En effet il ne
nous semble pas logique que d’un coté on impose à l’exploitant de mettre en place un système
d’alerte aux populations et que de l’autre coté on laisse s’accroître la population située dans
cette zone ou s’implanter des établissements très vulnérables.
37
Voir plus haut.
38
Ce sont:
Article L515-15 (inséré par Loi nº 2003-699 du 30 juillet 2003 art. 5 Journal Officiel du 31 juillet 2003):
L'Etat élabore et met en œuvre des plans de prévention des risques technologiques qui ont pour objet de limiter
les effets d'accidents susceptibles de survenir dans les installations figurant sur la liste prévue au IV de l'article L.
515-8 et pouvant entraîner des effets sur la salubrité, la santé et la sécurité publiques directement ou par pollution
du milieu.
Ces plans délimitent un périmètre d'exposition aux risques en tenant compte de la nature et de l'intensité des
risques technologiques décrits dans les études de dangers et des mesures de prévention mises en œuvre.
Article L515-16 (inséré par Loi nº 2003-699 du 30 juillet 2003 art. 5 Journal Officiel du 31 juillet 2003):
A l'intérieur du périmètre d'exposition aux risques, les plans de prévention des risques technologiques peuvent,
en fonction du type de risques, de leur gravité, de leur probabilité et de leur cinétique :
I. - Délimiter les zones dans lesquelles la réalisation d'aménagements ou d'ouvrages ainsi que les constructions
nouvelles et l'extension des constructions existantes sont interdites ou subordonnées au respect de prescriptions
relatives à la construction, à l'utilisation ou à l'exploitation.
X 1 ÉTUDES DE DANGERS
Article 28-8
L’agrément prévu à l’article L 415-2 du
code de l’environnement est accordé par le
ministre chargé de l’environnement après
avis du CTPB pour une durée de 3 ans.
39
Des organismes ont vocation a être agréés: DTG, CEMAGREF, etc.
Il s'agit:
de la circulaire de 1970 relative à l’inspection et à la surveillance des barrages
intéressant la sécurité publique
de la circulaire de 1997 relative à la surveillance des barrages de moyenne importance
des circulaires du 29 novembre 1996 et du 13 juillet 1999 relative à la sécurité des
zones situées à l’aval des barrages et aménagements hydrauliques
de la circulaire du 6 août 2003sur l'organisation du contrôle des digues de protection
contre les inondations fluviales intéressant la sécurité publique.
Il serait souhaitable de regrouper dans un arrêté les dispositions relatives aux barrages en
reprenant les principales dispositions de la circulaire de 1970 avec celles de la circulaire de
1997 sur les barrages de moyenne importance et de les étendre en tant que de besoin aux plus
petits ouvrages.
Il faudrait reprendre la hiérarchisation du niveau des exigences en matière de sécurité selon
l’importance de l’ouvrage et les enjeux humains situés en aval.
La mission signale le problème des vidanges décennales. La circulaire de 1970 prévoit une
visite décennale en principe après vidange complète de la retenue.
Cette disposition soulève des difficultés de plus en plus grande notamment du fait de
l’utilisation touristique de beaucoup de plans d’eau de barrages mais aussi du fait des
difficultés de remise en eau après vidange. Certains pensent que les progrès dans les moyens
d’examen subaquatique ne rendent plus ces vidanges nécessaires.
Il faut également noter que certains ouvrages ont bénéficié de dérogations de vidange depuis
plusieurs dizaines d’année ce qui change la nature de la dérogation.
référence pour la dimensionner. Si le déversement se fait dans des zones qui n’ont pas été
conçues à cet effet, il y de forts risques de rupture de la digue. Pour éviter ce risque de rupture
il faut prévoir des déversoirs et les entretenir ce qui est particulièrement difficile lorsque des
zones habitées se trouvent à proximité de ces déversoirs.
Pour les barrages et digues annexes à des mines ou à des installations classées, il faudra
veiller à appliquer la même réglementation technique.
X 5 REVISION SPECIALE
La circulaire de 1970 prévoit une procédure de révision spéciale pour les barrages anciens.
Comme cela a été évoqué plus haut, la mission propose de prévoir de consulter le CTPB pour
les grands barrages tous les 20 ou 30 ans à l’occasion d’une révision décennale. Cela
permettrait de faire le point sur les ouvrages anciens.
Si l’on peut penser que l’on connaît la plupart des barrages de plus de 10 m, le parc des
barrages de 4 à 10 m est mal connu.
Il serait nécessaire d’organiser un recensement aussi complet que possible des petits barrages
anciens qui seraient soumis aux nouvelles dispositions.
Parce que ces ouvrages bénéficient souvent de l’antériorité, on ne peut pas demander aux
propriétaires de se déclarer. Il faut donc que ce soit l’administration qui fasse elle-même, ou
plutôt qui confie à un bureau d’étude, la réalisation de ce recensement qui devrait
probablement concerner plusieurs milliers d’ouvrages.
Compte tenu des résultats de cet inventaire, il pourra être nécessaire d’imposer des
prescriptions pour certains ouvrages concernant notamment l’entretien et les dispositifs de
surveillance.
Dans le cadre suggéré par la mission, l'arrêté préfectoral réglementant l'ouvrage précisera son
dispositif de surveillance (piézomètres, mesures de fuites, mesures géométriques, surveillance
des débits entrant dans la retenue etc.) la périodicité des mesures de surveillance, mais aussi
certaines dispositions d’entretien de l’ouvrage.
Pour étaler la charge de ce travail, lorsqu’il n’y a pas d’urgence particulière, ces dispositions
pourraient être arrêtées à l’occasion d’une visite décennale.
La sécurité des barrages et des digues doit être contrôlée par des agents de l’administration
possédant une bonne compétence dans ce domaine.
Même si cette compétence relève de la police de l’eau, il sera, en général, difficile de
maintenir dans chaque département même un seul agent compétent, parce que le nombre
d’ouvrages à contrôler par département est faible.
Or il est évident que l’agent chargé du contrôle ne peut acquérir et conserver une réelle
compétence que s’il a une activité suffisante ce qui suppose qu’il ait un parc suffisant à
surveiller.
Par ailleurs, il faut veiller à éviter toute confusion entre le rôle de service chargé du contrôle
et celui de conseil du propriétaire40: Ceci est fondamental pour assurer l’indépendance et la
crédibilité du contrôle.
Cette difficulté est accentuée par le fait que les agents des DDE et des DDAF ont parfois été
associés à la maîtrise d’œuvre des ouvrages et que quelquefois les rôles ont eu du mal à
changer.
Les compétences de surveillance des barrages et des digues sont réparties entre un grand
nombre de services :
x les DRIRE pour les barrages hydroélectriques concédés,
pour l’inspection des installations classées ou des mines qui peuvent
comporter des barrages ou des digues,
x Tous les services en charge de la police des eaux, DDAF, DDE, SN.
Cette situation conduit à une dispersion excessive qui ne permet pas de maintenir les
compétences partout où c'est nécessaire.
XI 1 L'ADMINISTRATION CENTRALE.
40
La mission a pu lire un compte rendu de visite décennale d’un barrage rédigé par le CEMAGREF, signé par le
représentant du propriétaire et par l’agent chargé de la police des eaux. Même si la qualité technique du travail
réalisé n’est pas en cause, il faut organiser les rôles.
L’extension du champ des compétences du service technique des barrages ainsi créé, demande
un renforcement des moyens qui pourrait être obtenu par rapprochement en particulier de
l’équipe du CEMAGREF d’Aix en Provence, des CETE et du CETMEF compétents sur ce
domaine.
En attendant cette organisation, il faudra renforcer les liens entre ces entités et leurs moyens
de quelques ingénieurs pour assurer l’appui technique examiné plus loin.
XI 2 LES AGENTS
La mission estime que le maintien de la compétence des agents chargés de la surveillance des
barrages et des digues est un problème majeur.
Elle estime nécessaire qu'une "habilitation" des personnes en charge de la sécurité des
ouvrages soit organisée.
La mission suggère que l'habilitation ne soit accordée qu'à des agents ayant suivi dans leur
formation initiale ou continue un "cursus" sur les techniques de construction, de stabilité et
d'auscultation des barrages et des digues.
Cette formation technique serait suivie par une mise à niveau de "pratique du service".
A l'issue d'une période de formation, l’agent serait affecté pendant 6 mois dans une équipe
conduite par un agent expérimenté avant de pouvoir être habilité lui-même.
La mission suggère que cette habilitation soit accordée après avis d’une commission présidée
par un membre du CTPB.
Les agents habilités devront avoir au moins 50 % de leur activité dans le domaine de la
sécurité des ouvrages pour entretenir leurs compétences et pour pouvoir profiter de sessions
d’information à organiser annuellement.
Certaines activités notamment certaines visites des ouvrages ne pourraient être faites que par
ou sous le contrôle d’un agent habilité.
41
Dont ceux liés à la navigation.
XI 3 L'ORGANISATION LOCALE.
x Les ouvrages hydroélectriques relèvent des divisions énergie des DRIRE. 4 sont
chargées de plus de 40 ouvrages, ce sont les DRIRE:
Rhône-Alpes,
PACA,
Midi-Pyrénées,
Limousin, Auvergne, Centre
Les autres DRIRE ont moins de 10 ouvrages à contrôler chacune. Le contrôle des ouvrages
d’Aquitaine vient d’être confié à la division énergie de la DRIRE de Midi-Pyrénées. D’autres
rapprochements sont envisagés.
x Les autres ouvrages relèvent des services en charge de la police des eaux, en
majorité des services départementaux déconcentrés DDAF, DDE.
Les barrages de plus de 10 m sont au nombre de 300 ou 400 et actuellement dispersés entre un
grand nombre de services. Actuellement, 9 services déconcentrés au niveau départemental ont
plus de 10 ouvrages à contrôler, 16 en ont entre 5 et 10.
x La création des services de police des eaux) va réduire la dispersion actuelle des
compétences de police des eaux et renforcer le potentiel technique. Toutefois le nombre
d’ouvrages à contrôler n’est pas suffisant pour que l'échelon départemental soit partout
pertinent en matière de sécurité des ouvrages.
L'échelon responsable.
Il faudra prévoir que les agents des DRIRE puissent être commissionnées en matière de police
des eaux.
Pour les ouvrages relevant de la police des mines ou des installations classées, il faudra
renforcer les liens avec les divisions chargées des barrages dans les DRIRE.
Les responsabilités et les rôles respectifs des agents doivent être parfaitement précis en
particulier dans
x l’instruction des demandes
x les visites de surveillance que ce soit l’initiative du programme ou la réalisation
effective des visites.
x les suites à donner.
Cette organisation devra également tenir compte que certaines opérations ne peuvent être
réalisées que par des agents habilités.
L'appui technique.
Il faut créer un appui technique fort et plus largement disponible aussi bien pour
l'administration centrale (notamment pour la remise à jour de la réglementation technique)
que pour les agents des services locaux responsables42.
La mission suggère que le service à compétence nationale placé auprès de la direction de l’eau
et dont la création est développée plus haut, constitue cet appui technique. indispensable pour
certaines opérations comme les visites décennales sur les barrages, …
42
Le PATHOU (pôle d’appui technique à l’expertise des ouvrages hydrauliques) qui n'intègre pas le BETCGB
répond partiellement à la demande.
SYNTHESE - CONCLUSION.
Les barrages et digues peuvent retenir des quantités d’eau considérables avec des énergies
souvent importantes.
Les accidents sur les grands barrages se produisent en moyenne en France une fois par siècle:
la catastrophe de Malpasset a fait plus de 400 morts en 1959.
Des ruptures d’ouvrages plus modestes se produisent plus fréquemment.
L’exploitation des ouvrages n’est pas exempte de risques comme l’a montré l’accident du
Drac en 1995.
Enfin, l'élaboration des plans de secours publics prévus par la loi du 22 juillet 1987 est très en
retard.
Globalement, le domaine de la sécurité des barrages et des digues ne bénéficie pas de toute
l’attention qu’il mériterait à l'instar d’autres risques technologiques comme les installations
nucléaires de base ou les installations visées par la directive SEVESO.
La mémoire collective des risques liés aux barrages se perd.
Pour répondre à la commande qui lui a été faite, la mission propose un certain nombre de
mesures pour améliorer et harmoniser les réglementations relatives à la sécurité des barrages
et des digues et l’organisation des services.
Elles sont détaillées dans la deuxième partie du rapport et résumées ci-dessous. On trouvera
en annexe le texte des propositions de dispositions législatives et des modification des décrets.
43
Devenue titre Ier du livre II du code de l’environnement.
Elle suggère d'élargir le champ des ouvrages pour lesquels un plan particulier
d’intervention (PPI) est obligatoire. Cependant, il importe auparavant que le retard pris dans
l'élaboration des PPI en application des dispositions issues de la loi du 22 juillet 1987 soit
résorbé.
La situation actuelle pourrait avoir de très graves conséquences en cas de rupture d’un
grand barrage ne disposant pas de PPI.
Le comité technique permanent des barrages dont le rôle est premier, doit être élargi dans
sa composition et voir ses compétences étendues à l'exploitation des ouvrages. On construit
peu de grands ouvrages et le parc existant vieillit.
La mission demande de compléter les dispositions techniques par l’obligation d’une étude de
dangers pour les barrages et digues comme cela existe pour les autres ouvrages ou
installations présentant des risques majeurs (installations classées ou installations nucléaires
de base).
Pour les ouvrages ayant une certaine importance la mission propose d’introduire l’obligation
pour l’exploitant de faire intervenir un organisme agréé lors de certaines opérations
particulièrement importantes pour la sécurité: premier remplissage, visites décennales, …
La réglementation technique générale dont une partie a été fixée il y a plus de 30 ans par de
simples circulaires, doit être actualisée sur le plan technique et prise par arrêté
ministériel pour être opposable aux exploitants (la modification préalable du code de
l’environnement proposée plus haut est nécessaire pour ce faire).
Cette réglementation doit prévoir une gradation des mesures selon la taille des ouvrages et
l’importance des risques qu’il peuvent présenter et distinguer le cas des digues de celui des
barrages.
La connaissance des "petits barrages" est actuellement incomplète. Certains peuvent présenter
des risques non négligeables du fait de leur environnement humain.
Un recensement des petits ouvrages afin de déterminer ceux qui peuvent justifier des
mesures de sécurité complémentaires notamment en ce qui concerne leur surveillance
périodique doit être fait.
L’organisation des services chargés du contrôle des barrages et des digues est
actuellement trop dispersée. Le système doit et peut être amélioré sans renforts
considérables, en regroupant les moyens à chaque niveau.
La mission suggère de placer le service technique des grands barrages auprès de
la direction de l’eau du MEDD et d'étendre ses compétences à l’ensemble des barrages
et digues.
Les agents devraient être habilités pour effectuer certaines opérations à l’issue
d’une formation à la fois théorique et pratique. Ils ne pourraient conserver le bénéfice de cette
habilitation que s’ils suivent certaines formations périodiques et ont une activité significative
dans le domaine de la sécurité des barrages et des digues.
Cette exigence a des conséquences en terme d’organisation des services car la plus
grande partie des services qui concourt actuellement à la surveillance des barrages n’ont pas
une activité suffisante.
CODE DE L’ENVIRONNEMENT
Au I de l'article L 211-2 après les mots "eaux territoriales" Ajouter "celles visant à assurer
la sécurité publique".
Au II de l'article L 211-2, insérer un 3 bis ainsi rédigé: "3 bis Les mesures propres à
assurer la sécurité des ouvrages".
Ces plans tiennent compte de la nature et de l'intensité des risques décrits dans les
études de dangers et des mesures de prévention mises en œuvre. Ils délimitent les zones
dans lesquelles la réalisation d'aménagements ou d'ouvrages ainsi que les constructions
nouvelles et l'extension des constructions existantes sont soit interdites soit subordonnées
au respect de prescriptions relatives à leur construction, à leur utilisation ou à leur
exploitation.
Un décret en Conseil d’État précise les conditions d’application du présent article. Il fixe
notamment la périodicité les modalités de fonctionnement du système de contrôle et en
particulier les conditions d’agrément des organismes contrôleurs".
Page 61
Distinguer dans le titre Ier "dispositions applicables aux opérations soumises à autorisation"
un chapitre 1er "dispositions générales" regroupant les articles 2 à 28 actuels.
A l'article 7 les mots "notamment, s’il y a lieu par le CTPB" sont supprimés.
Article 28-1.
Sont soumis aux dispositions du chapitre précédent et aux dispositions du présent
chapitre :
• 1 Les barrages :
Dont la hauteur au-dessus du point le plus bas du terrain naturel est supérieur à 10m
Dont la hauteur est supérieure à 4 m et pour lesquels le produit H2 V1/2 est supérieur à
10 (formule dans laquelle H est la hauteur de la crête du barrage au dessus du point le
plus bas du terrain naturel exprimée en mètres et V le volume maximal exprimé en
millions de mètres cube de la retenue au plus hautes eaux).
Art 28-2.
Pour les ouvrages visés par l’art 28-1, le dossier prévu à l’article 2 doit comporter une
étude de dangers. Elle comprend notamment :
• Une description de l'ouvrage et de son environnement,
• Une analyse des accidents possibles, que leurs causes soient d’origine interne ou
externe ; cette analyse prend en compte les types d’accidents, leurs extensions possibles
et leur gravité. Cette analyse prévoit les limites et les délais d’invasion du flot en cas de
rupture du barrage; elle fait apparaître le risque lié à des crues exceptionnelles, le risque
sismique ou tout autre risque spécifique important.
• Une description des mesures techniques, d’organisation et de gestion retenues
pour prévenir et réduire la probabilité et les effets d’un accident et notamment les
mesures de surveillance de l’ouvrage.
Art 28-3
L'étude de dangers est mise à jour sur l'initiative du demandeur ou à la demande de
l'autorité administrative compétente, lorsque des faits nouveaux le justifient ou pour
tenir compte de nouvelles connaissances techniques.
Art 28-4
L’arrêté d'autorisation prévoit la mise à jour en tant que de besoin des dispositions
prévues dans l'étude de dangers et en particulier:
x la description des mesures techniques et des mesures d'organisation et de
gestion retenues par le demandeur pour prévenir et réduire à la source la probabilité et
les effets d'un accident
x La description des mesures de protection et d'intervention en cas d'accident
prévues par le demandeur pour en limiter les conséquences.
Art 28-5
Le CTPB est consulté pour tous les projets de barrages de plus de 20 m de hauteur et
pour les projets de barrage de plus de 10 m de hauteur pour lesquels H2V1/2 est
supérieur à 800.
Art 28-6
Les barrages de plus de 20 m et les barrages de plus de 10 m pour lesquels H2V1/2 est
supérieur à 800 sont soumis à des contrôles par des organismes agréés conformément à
l’art L. 214-5-2 du Code de l’Environnement :
• lors de leur premier remplissage,
• tous les dix ans.
Art 28-7
La mise en service des ouvrages est soumise à autorisation par le préfet après
recollement des travaux.
Art 28-8
L’agrément prévu à l’article L 415-2 du code de l’environnement est accordé par le
ministre chargé de l’environnement après avis du CTPB pour une durée de 3 ans.
Art 28-9
L’enquête publique prévue à l’article 4 peut être réalisée simultanément avec l’enquête
publique prévue par l’article 7 du décret du 13 octobre 1994.
A l'article 2
Au premier paragraphe entre "avant-projet et projet" la virgule est supprimée.
Au même paragraphe, après "projets d'exécution" est ajouté "l'exécution des travaux et la
première mise en eau".
Au même paragraphe, "ainsi que sur les problèmes techniques … des projets
d'exécution" est supprimé.
A la fin du même paragraphe, il est ajouté: "Il donne également son avis sur les
dispositions prises par le maître d'ouvrage pour le suivi, la gestion et l'exploitation de
l'ouvrage."
A l'article trois
"plus de 20 m de hauteur" est remplacé par "plus de 10 m de hauteur".
A l’article 2
supprimer le a)
A l’article 3
ajouter un alinéa " f) Soit la loi du 16 octobre 1919 susvisée"
A l’article 5
Au 1° ajouter un alinéa:
"e) les conditions nécessaires pour assurer la sécurité publique".
Au 2° f) ajouter un alinéa:
"g) Assurer la sécurité des ouvrages"
ANNEXE 3.
ANNEXE 4.
Décret du 5 septembre 1920 approuvant le cahier des charges type des entreprises
hydrauliques concédées sur les cours d’eau et les lacs
Décret n° 92-997 du 15 septembre 1992 relatif aux PPI concernant certains aménagements
hydrauliques, modifié par le décret 99-853 du 28 septembre 1999.
Décret 93-742 du 29 mars 1993 relatif aux procédures d’autorisation et de déclaration prévues
par l’article 10 de la loi sur l’eau
Décret 96-102 du 2 février 1996 relatif aux conditions dans lesquelles peuvent être édictées
les prescriptions prévues par les articles 8(3°), 9(2°),et 9(3°) de la loi sur l’eau
Décret 99-872 du 11 octobre 1999 approuvant le cahier des charges type des entreprises
hydrauliques concédées.
Barrages à PPI
Barrage Contrôle Dpt Exploitant Statut H (m) V (hm3) H2V05 PPI Rivière
1 SERRE PONCON DRIRE PACA 4-5 EDF/UP Méditerranée/Haute Durance ISP 123,5 1272 543 973 O Durance
2 TIGNES DRIRE Rhône-Alpes 73 EDF/UP Alpes/Tarentaise ISP 160,0 235 392 441 O Isère
3 BORT LES ORGUES DRIRE Limousin 15-19 EDF/UP Centre/Dordogne ISP 119,0 477 309 281 O Dordogne
4 MONTEYNARD DRIRE Rhône-Alpes 38 EDF/UP Alpes/Dauphiné ISP 135,0 275 302 227 O Drac
5 ROSELEND DRIRE Rhône-Alpes 73 EDF/UP Alpes/Tarentaise ISP 149,0 185 301 966 O Doron de Roselend
6 VOUGLANS DRIRE Franche-Comté 39 EDF/UP Est/Jura-Bourgogne ISP 103,0 605 260 947 O Ain
7 SAINTE CROIX DRIRE PACA 4-83 EDF/UP Méditerranée/Haute Provence ISP 93,0 761 238 593 O Verdon
8 GRAND'MAISON DRIRE Rhône-Alpes 38-73 EDF/UP Alpes/Oisans ISP 140,0 137 229 412 O Eau d'Olle
9 SARRANS DRIRE Midi-Pyrénées 12 EDF/UP Centre/Lot-Truyère ISP 105,0 296 189 681 O Truyère
10 MONT CENIS DRIRE Rhône-Alpes 73 EDF/UP Alpes/Vallée de la Maurienne ISP 95,0 333 164 691 O Cenise
11 SAUTET DRIRE Rhône-Alpes 38 EDF/UP Alpes/Dauphiné ISP 110,0 108 125 747 O Drac
12 CASTILLON SUR VERDON DRIRE PACA 4 EDF/UP Méditerranée/Haute Provence ISP 95,0 149 110 164 O Verdon
13 AIGLE DRIRE Limousin 15-19 EDF/UP Centre/Dordogne ISP 84,0 220 104 657 O Dordogne
14 GRANDVAL DRIRE Auvergne 15 EDF/UP Centre/Lot-Truyère ISP 79,0 271 102 740 O Truyère
15 PETIT SAUT DRIRE Antilles Guyane 973 EDF/EGS Guyane ISP 37,0 3500 80 991 O Sinamary
16 CHASTANG DRIRE Limousin 19 EDF/UP Centre/Dordogne ISP 75,0 187 76 921 O Dordogne
17 CHAMBON DRIRE Rhône-Alpes 38 EDF/UP Alpes/Oisans ISP 90,0 51 57 846 O Romanche
18 CAP DE LONG DRIRE Midi-Pyrénées 65 EDF/UP Sud-Ouest/Adour et Gaves ISP 85,0 63 57 347 O Neste de Couplan
19 MAREGES DRIRE Limousin 15-19 SHEM ISP 82,0 47 46 097 O Dordogne
20 SAINT ETIENNE CANTALES DRIRE Auvergne 15 EDF/UP Centre/Dordogne ISP 63,0 133 45 773 O Cère
21 GENISSIAT DRIRE Rhône-Alpes 1-74 CNR ISP 78,0 56 45 528 O Rhône
22 TOLLA DRIRE Corse 2A EDF/EGS Corse ISP 87,0 33 43 481 O Prunelli
23 ENCHANET DRIRE Auvergne 15 EDF/UP Centre/Dordogne ISP 67,0 93 43 290 O Maronne
24 VIEUX PRE DRIRE Lorraine 54-88 EDF/UP Est/Rhin ISP 70,0 62 38 458 O Vieux-Pré
25 FADES DRIRE Auvergne 63 EDF/UP Centre/Loire Ardèche ISP 64,0 69 34 024 O Sioule
26 SAINT CASSIEN DRIRE PACA 83 EDF/UP Méditerranée/Var Roya ISP 66,0 60 33 741 O Bian‡on
27 COUESQUE DRIRE Midi-Pyrénées 12 EDF/UP Centre/Lot-Truyère ISP 65,6 56 32 203 O Truyère
28 SAINT PIERRE COGNET DRIRE Rhône-Alpes 38 EDF/UP Alpes/Dauphiné ISP 75,0 28 29 765 O Drac
29 VILLEFORT DRIRE Languedoc-Roussillon 48 EDF/UP Centre/Loire Ardèche ISP 70,5 36 29 697 O Altier
30 CALACUCCIA DRIRE Corse 2B EDF/EGS Corse ISP 72,0 26 26 178 O Golo
31 GREOUX DRIRE PACA 4-83 EDF/UP Méditerranée/Haute Provence ISP 54,0 79 25 844 O Verdon
32 EGUZON DRIRE Centre 36 EDF/UP Centre/Limoges ISP 58,0 57 25 398 O Creuse
33 MAURY DRIRE Midi-Pyrénées 12 EDF/UP Centre/Lot-Truyère ISP 65,0 34 24 708 O Selves
34 GNIOURE DRIRE Midi-Pyrénées 9 EDF/UP Sud-Ouest/Aude Ariège ISP 68,0 28 24 642 O Siguer
35 PARELOUP DRIRE Midi-Pyrénées 12 EDF/UP Sud-Ouest/Tarn Agout ISP 43,5 169 24 543 O Vioulou
36 PLA DE SOULCEM DRIRE Midi-Pyrénées 9 EDF/UP Sud-Ouest/Aude Ariège ISP 66,5 29 23 937 O Mounicou
37 LAPARAN DRIRE Midi-Pyrénées 9 EDF/UP Sud-Ouest/Aude Ariège ISP 76,0 16 22 886 O Aston
38 BISSORTE DRIRE Rhône-Alpes 73 EDF/UP Alpes/Vallée de la Maurienne ISP 60,3 40 22 815 O Bissorte
39 GRANGENT DRIRE Rhône-Alpes 42 EDF/UP Centre/Loire Ardèche ISP 54,0 57 22 015 O Loire
40 SAINTS PEYRES DRIRE Midi-Pyrénées 81 EDF/UP Sud-Ouest/Tarn Agout ISP 59,5 35 20 845 O Arn
41 NAGUILHES DRIRE Midi-Pyrénées 9 EDF/UP Sud-Ouest/Aude Ariège ISP 56,0 43 20 564 O Gnoles
42 CHATELOT DRIRE Franche-Comté 25-Suisse Sté des F. M. du Chatelot ISP 67,0 21 20 374 O Doubs
43 MONNES DRIRE Midi-Pyrénées 12 EDF/UP Centre/Lot-Truyère ISP 57,0 34 18 833 O Plane
44 CASTELNAU LASSOUTS DRIRE Midi-Pyrénées 12 EDF/UP Centre/Lot-Truyère ISP 52,2 41 17 409 O Lot
45 LAOUZAS DRIRE Midi-Pyrénées 81 EDF/UP Sud-Ouest/Tarn Agout ISP 48,0 45 15 483 O Vèbre
46 LANOUX DRIRE Midi-Pyrénées 66 EDF/UP Sud-Ouest/Aude Ariège ISP 42,5 71 15 188 O Font Vive
47 GIROTTE DRIRE Rhône-Alpes 73 EDF/UP Alpes/Tarentaise ISP 45,5 51 14 785 O Dorinet
48 GUERLEDAN DRIRE Bretagne 22-56 EDF/UP Centre/Ouest ISP 45,0 51 14 461 O Blavet
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Annexe 5.
Liste des barrages hydroélectriques.
49 HAUTEFAGE DRIRE Limousin 19 EDF/UP Centre/Dordogne ISP 51,8 27 13 916 O Maronne
50 CHAUDANNE DRIRE PACA 4 EDF/UP Méditerranée/Haute Provence ISP 57,0 16 12 996 O Verdon
51 CASTELNAU EVACUATEUR DRIRE Midi-Pyrénées 12 EDF/UP Centre/Lot-Truyère ISP 43,5 41 12 090 O Lot
52 MARCILLAC DRIRE Limousin 19 EDF/UP Centre/Dordogne ISP 44,8 31 11 175 O Doustre
53 VASSIVIERE DRIRE Limousin 23 EDF/UP Centre/Limoges ISP 32,9 106 11 144 O Maulde
54 OULE DRIRE Midi-Pyrénées 65 SHEM ISP 50,0 17 10 186 O Oule
55 NOTRE DAME DE COMMIERS DRIRE Rhône-Alpes 38 EDF/UP Alpes/Dauphiné ISP 40,5 34 9 564 O Drac
56 RAVIEGE DRIRE Midi-Pyrénées 81 EDF/UP Sud-Ouest/Tarn Agout ISP 37,0 45 9 156 O Agout
57 QUINSON DRIRE PACA 4-83 EDF/UP Méditerranée/Haute Provence ISP 44,5 20 8 745 O Verdon
58 SAINT MARC DRIRE Limousin 87 EDF/UP Centre/Limoges ISP 40,0 20 7 155 O Taurion
59 VERNEY DRIRE Rhône-Alpes 38 EDF/UP Alpes/Oisans ISP 42,0 15 6 922 O Eau d'Olle
60 CHAUMECON DRIRE Bourgogne 58 EDF/UP Est/Jura-Bourgogne ISP 36,3 19 5 789 O Chalaux
61 ETANG DRIRE Midi-Pyrénées 12 EDF/UP Centre/Lot-Truyère ISP 31,5 34 5 752 O Plane
62 VEZINS DRIRE Basse-Normandie 50 EDF/UP Centre/Ouest ISP 35,0 19 5 340 O Sélune
63 ALLEMENT DRIRE Rhône-Alpes 1 EDF/UP Est/Jura-Bourgogne ISP 35,0 19 5 340 O Ain
64 PONT DE SALARS DRIRE Midi-Pyrénées 12 EDF/UP Sud-Ouest/Tarn Agout ISP 34,0 21 5 240 O Viaur
65 MATEMALE DRIRE Languedoc-Roussillon 66 EDF/UP Sud-Ouest/Aude Ariège ISP 33,5 21 5 087 O Aude
66 COISELET DRIRE Franche-Comté 1-39 EDF/UP Est/Jura-Bourgogne ISP 25,5 36 3 902 O Ain
67 MONCEAUX LA VIROLLE DRIRE Limousin 19 EDF/UP Centre/Dordogne ISP 28,0 21 3 550 O Vézère
68 LANAU DRIRE Auvergne 15 EDF/UP Centre/Lot-Truyère ISP 27,4 18 3 185 O Truyère
69 NEUVIC D'USSEL DRIRE Limousin 19 EDF/UP Centre/Dordogne ISP 24,3 24 2 893 O Triouzoune
70 RIVIERES DRIRE Midi-Pyrénées 81 EDF/UP Sud-Ouest/Tarn Agout ISP 23,1 26 2 744 O Tarn
71 BOLLENE (USINE-ECLUSE) DRIRE PACA 84 CNR ISP 23,0 20 2 378 O Rhône
72 PORTILLON DRIRE Midi-Pyrénées 31 EDF/UP Sud-Ouest/Garonne ISP 22,3 17 2 038 O Neste d'Oô
73 LAVAUD GELADE DRIRE Limousin 23 EDF/UP Centre/Limoges ISP 20,5 21 1 944 O Taurion
74 BOUILLOUSES DRIRE Languedoc-Roussillon 66 SHEM ISP 18,7 18 1 469 O Têt
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Annexe 5.
Liste des barrages hydroélectriques.
Barrages de plus de 20 m
Barrage Contrôle Dpt Exploitant Statut H (m) V (hm3) H2V05 PPI Rivière
1 SAINT GUERIN DRIRE Rhône-Alpes 73 EDF/UP Alpes/Tarentaise ISP 69,0 14 17 493 N Poncellamont
2 GITTAZ DRIRE Rhône-Alpes 73 EDF/UP Alpes/Tarentaise ISP 65,0 14 15 638 N Gittaz
3 BARTHE DRIRE Midi-Pyrénées 12 EDF/UP Centre/Lot-Truyère ISP 68,0 8 13 079 N Truyère
4 PALISSE DRIRE Rhône-Alpes 7 EDF/UP Centre/Loire Ardèche ISP 55,8 9 9 078 N Loire
5 FABREGES DRIRE Aquitaine 64 SHEM ISP 51,0 7 6 733 N Brousset
6 PLAN D'AMONT DRIRE Rhône-Alpes 73 EDF/UP Alpes/Vallée de la Maurienne ISP 47,2 8 6 301 N Saint-BenoŒt
7 BIOUS DRIRE Aquitaine 64 SHEM ISP 50,0 6 5 916 N Gave du Bious
8 ROUJANEL DRIRE Languedoc-Roussillon 7-48 EDF/UP Centre/Loire Ardèche ISP 47,0 7 5 705 N Borne
9 PINET DRIRE Midi-Pyrénées 12 EDF/UP Sud-Ouest/Tarn Agout ISP 41,1 10 5 448 N Tarn
10 IZOURT DRIRE Midi-Pyrénées 9 EDF/UP Sud-Ouest/Aude Ariège ISP 42,0 8 4 958 N Artiès
11 MIGOELOU DRIRE Midi-Pyrénées 65 EDF/UP Sud-Ouest/Adour et Gaves ISP 31,0 17 3 962 N Arriougrand
12 CRESCENT DRIRE Bourgogne 89 EDF/UP Est/Jura-Bourgogne ISP 31,5 14 3 740 N Cure
13 GRANDE RHUE DRIRE Auvergne 15 SHEM ISP 43,0 4 3 557 N Grande Rhue
14 SAINT NICOLAS DRIRE Champagne-Ardenne 8 EDF/UP Est/Revin-Saint Nicolas ISP 35,0 8 3 529 N FAUX
15 MESCE DRIRE PACA 6 EDF/UP Méditerranée/Var Roya ISP 58,5 1 3 523 N Bionia
16 SISTERON DRIRE PACA 4-5 EDF/UP Méditerranée/Haute Durance ISP 37,0 6 3 442 N Durance
17 GOUR NOIR DRIRE Limousin 15-19 EDF/UP Centre/Dordogne ISP 38,0 5 3 293 N Maronne
18 LUZEGE DRIRE Limousin 19 EDF/UP Centre/Dordogne ISP 40,0 4 3 119 N Luzège
19 ARTOUSTE DRIRE Aquitaine 64 SHEM ISP 25,0 24 3 075 N Sousséou
20 PONT BALDY DRIRE PACA 5 EDSB ISP 56,0 1 3 069 N Cerveyrette
21 PUYVALADOR DRIRE Languedoc-Roussillon 66 EDF/UP Sud-Ouest/Aude Ariège ISP 31,0 10 3 054 N Aude
22 GLORIETTES DRIRE Midi-Pyrénées 65 EDF/UP Sud-Ouest/Adour et Gaves ISP 42,8 3 3 010 N Estaubé
23 CHAUMETTES DRIRE Limousin 19 EDF/UP Centre/Dordogne ISP 33,0 8 2 982 N Diège
24 GAGE DRIRE Rhône-Alpes 7 EDF/UP Centre/Loire Ardèche ISP 39,6 3 2 892 N Gage
25 ARGENTAT DRIRE Limousin 19 EDF/UP Centre/Dordogne ISP 31,0 7 2 579 N Dordogne
26 GARRABET DRIRE Midi-Pyrénées 9 EDF/UP Sud-Ouest/Aude Ariège ISP 37,0 3 2 524 N Ariège
27 ORAISON DRIRE PACA 4 EDF/UP Méditerranée/Haute Provence ISP 27,0 11 2 435 N Durance
28 THURIES DRIRE Midi-Pyrénées 81 EDF/UP Sud-Ouest/Tarn Agout ISP 30,7 7 2 403 N Viaur
29 GOLINHAC DRIRE Midi-Pyrénées 12 EDF/UP Centre/Lot-Truyère ISP 32,5 5 2 385 N Lot
30 PLAN D'AVAL DRIRE Rhône-Alpes 73 EDF/UP Alpes/Vallée de la Maurienne ISP 34,0 4 2 292 N Saint-BenoŒt
31 ESCALE DRIRE PACA 4 EDF/UP Méditerranée/Haute Provence ISP 24,0 16 2 282 N Durance
32 OREDON DRIRE Midi-Pyrénées 65 EDF/UP Sud-Ouest/Adour et Gaves ISP 29,0 7 2 272 N Neste de Couplan
33 MOTZ DRIRE Rhône-Alpes 73-74 EDF/UP Alpes/Arve-Fier ISP 52,0 1 2 262 N Fier
34 CIZE BOLOZON DRIRE Rhône-Alpes 1 EDF/UP Est/Jura-Bourgogne ISP 24,1 15 2 227 N Ain
35 CANDES DRIRE Auvergne 46 EDF/UP Centre/Dordogne ISP 40,0 2 2 147 N Candes
36 ARAING DRIRE Midi-Pyrénées 9 EDF/UP Sud-Ouest/Garonne ISP 25,0 10 1 976 N Araing
37 CONFOLENT DRIRE Limousin 23 EDF/UP Centre/Limoges ISP 31,0 4 1 922 N Creuse
38 QUEUILLE DRIRE Auvergne 63 EDF/UP Centre/Loire Ardèche ISP 28,0 6 1 908 N Sioule
39 GREZIOLLES DRIRE Midi-Pyrénées 65 EDF/UP Sud-Ouest/Adour et Gaves ISP 29,3 4 1 780 N Adour de Garet
40 MONTLARRON DRIRE Limousin 87 EDF/UP Centre/Limoges ISP 28,0 5 1 718 N Maulde
41 SASSIERE DRIRE Rhône-Alpes 73 EDF/UP Alpes/Tarentaise ISP 23,0 11 1 714 N Sassière
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Annexe 5.
Liste des barrages hydroélectriques.
42 ROCHE TALAMIE DRIRE Limousin 23 EDF/UP Centre/Limoges ISP 24,0 9 1 709 N Taurion
43 LASTIOULLES SUD DRIRE Auvergne 15 EDF/UP Centre/Dordogne ISP 21,5 11 1 561 N Crégut
44 BAGE DRIRE Midi-Pyrénées 12 EDF/UP Sud-Ouest/Tarn Agout ISP 27,2 4 1 552 N Bage
45 MALARCE DRIRE Rhône-Alpes 7 EDF/UP Centre/Loire Ardèche ISP 28,4 4 1 551 N Chassezac
46 SAMPOLO DRIRE Corse 2B EDF/EGS Corse ISP 32,5 2 1 494 N Fium Orbo
47 VAUSSAIRE DRIRE Auvergne 15 EDF/UP Centre/Dordogne ISP 33,0 2 1 420 N Rhue
48 TREIGNAC DRIRE Limousin 19 EDF/UP Centre/Dordogne ISP 22,5 8 1 386 N Vézère
49 COCHE DRIRE Rhône-Alpes 73 EDF/UP Alpes/Tarentaise ISP 30,5 2 1 348 N Sécheron
50 ORAISON (BMI) DRIRE PACA 4 EDF/UP Méditerranée/Haute Provence BMI 20,0 11 1 336 N Durance
51 TECH DRIRE Midi-Pyrénées 65 EDF/UP Sud-Ouest/Adour et Gaves ISP 31,0 2 1 216 N Gave d'Arrens
52 SALIGNAC DRIRE PACA 4 EDF/UP Méditerranée/Haute Durance BMI 25,0 4 1 189 N Durance
53 ROPHEMEL DRIRE Bretagne 22 EDF/UP Centre/Ouest ISP 23,0 5 1 183 N Rance
54 RIETE DRIRE Midi-Pyrénées 9 EDF/UP Sud-Ouest/Aude Ariège ISP 34,5 1 1 065 N Aston
55 SAINTE ENGRACE DRIRE Aquitaine 64 SHEM ISP 42,0 0 1 029 N Gave Sainte-Engrâce
56 SISTERON (BMI) DRIRE PACA 4 EDF/UP Méditerranée/Haute Durance BMI 20,0 6 1 006 N Durance
57 ETROIT DRIRE Limousin 23 EDF/UP Centre/Limoges ISP 24,8 2 881 N Taurion
58 PRAT DRIRE Auvergne 3 EDF/UP Centre/Loire Ardèche ISP 24,0 2 729 N Cher
59 PRADEAUX DRIRE Auvergne 63 Sté d'En. El. de Grandrif ISP 21,7 2 666 N Enfer
60 CHORANCHE DRIRE Rhône-Alpes 38 EDF/UP Alpes/Dauphiné ISP 25,0 1 640 N Bourne
61 SAINT AMANS DRIRE Midi-Pyrénées 12 EDF/UP Sud-Ouest/Tarn Agout ISP 26,5 1 628 N Truel
62 BOUVANTE DRIRE Rhône-Alpes 26 EDF/UP Alpes/Dauphiné ISP 23,0 1 615 N Lyonne
63 CURBANS DRIRE PACA 4-5 EDF/UP Méditerranée/Haute Durance ISP 23,0 1 575 N Durance
64 CASTILLON SUR LEZ DRIRE Midi-Pyrénées 9 Papeteries de Lédar ISP 28,0 0 549 N Lez
65 SAINTE MARGUERITE LAFIGERE DRIRE Rhône-Alpes 7-48 EDF/UP Centre/Loire Ardèche ISP 26,7 1 548 N Chassezac
66 JOTTY DRIRE Rhône-Alpes 74 EDF/UP Alpes/Arve-Fier ISP 22,5 1 541 N Dranse de Morzine
67 SAUT MORTIER DRIRE Franche-Comté 39 EDF/UP Est/Jura-Bourgogne BMI 20,0 2 537 N Ain
68 SAILLANT DRIRE Limousin 19 EDF/UP Centre/Dordogne ISP 28,0 0 526 N Vézère
69 GRANDES PATURES DRIRE Languedoc-Roussillon 9 EDF/UP Sud-Ouest/Aude Ariège ISP 20,0 2 511 N Rialet
70 ANCHAL DRIRE Auvergne 63 EDF/UP Centre/Loire Ardèche ISP 21,5 1 496 N Anchal
71 PETITE RHUE DRIRE Auvergne 15 SHEM ISP 29,0 0 490 N Petite-Rhue
72 MAYET DE MONTAGNE DRIRE Auvergne 3 EDF/UP Centre/Loire Ardèche ISP 21,0 1 481 N Besbre
73 ESCOUBOUS DRIRE Midi-Pyrénées 65 EDF/UP Sud-Ouest/Adour et Gaves ISP 20,0 1 473 N Escoubous
74 MALAURIE BOUTRE DRIRE PACA 83 EDF/UP Méditerranée/Haute Provence BMI 31,0 0 461 N Verdon
75 MAISON DU ROY DRIRE PACA 5 EDF/UP Méditerranée/Haute Durance ISP 29,0 0 461 N Guil
76 ECHELLES D'HANNIBAL DRIRE Rhône-Alpes 73 EDF/UP Alpes/Tarentaise ISP 23,0 1 443 N Isère
77 MIODET DRIRE Auvergne 63 EDF/UP Rhône-Auvergne/Loire Ardèche ISP 24,1 1 439 N Miodet
78 CURBANS (BMI) DRIRE PACA 5 EDF/UP Méditerranée/Haute Durance BMI 20,0 1 435 N Durance
79 RIOU DRIRE PACA 5 EDF/UP Méditerranée/Haute Durance ISP 20,6 1 389 N Riou
80 CORSCIA DRIRE Corse 2B EDF/EGS Corse ISP 26,0 0 302 N Golo
81 TAKAMAKA DRIRE Réunion 974 EDF/EGS Réunion ISP 29,0 0 299 N Marsouins
82 GOULOURS DRIRE Midi-Pyrénées 9 EDF/UP Sud-Ouest/Aude Ariège ISP 21,5 0 292 N Lauze
83 CORDEAC DRIRE Rhône-Alpes 38 EDF/UP Alpes/Dauphiné BMI 36,5 0 256 N Drac
84 PASSOUIRA DRIRE Auvergne 43 EDF/UP Centre/Loire Ardèche ISP 21,0 0 251 N Ance du Nord
85 SIROUS DRIRE Midi-Pyrénées 81 EDF/UP Sud-Ouest/Tarn Agout ISP 22,0 0 247 N Arn
86 LUZIERES DRIRE Midi-Pyrénées 81 EDF/UP Sud-Ouest/Tarn Agout BMI 20,0 0 240 N Agout
87 FOUS DRIRE PACA 6 EDF/UP Méditerranée/Var Roya ISP 20,5 0 224 N Gordolasque
88 PEILHOU DRIRE Aquitaine 64 EDF/UP Sud-Ouest/Adour et Gaves BMI 24,0 0 200 N
89 RIOUMAJOU DRIRE Midi-Pyrénées 65 EDF/UP Sud-Ouest/Garonne ISP 22,5 0 124 N Riou Majou
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Annexe 5.
Liste des barrages hydroélectriques.
barrages de moins de 20 m
Barrage Contrôle Dpt Exploitant Statut H (m) V (hm3) H2V05 PPI Rivière
1 VALLABREGUES (BARRAGE) DRIRE PACA 84 CNR BMI 17,0 70 2 418 N Rhône
2 VALLABREGUES (USINE-ÉCLUSE) DRIRE PACA 84 CNR BMI 15,0 70 1 882 N Rhône
3 CAILLAOUAS DRIRE Midi-Pyrénées 65 SHEM ISP 19,0 25 1 819 N Neste de Louron
4 GAMBSHEIM DRIRE Alsace 67 EDF/UP Est/Rhin BMI 14,5 74 1 796 N Rhin
5 CADEROUSSE (BARRAGE) DRIRE PACA 84-30 CNR BMI 14,3 47 1 402 N Rhône
6 AVIGNON (DIGUES) DRIRE PACA 30-84 CNR BMI 15,0 34 1 312 N Rhône
7 STRASBOURG DRIRE Alsace 67 EDF/UP Est/Rhin BMI 11,2 96 1 229 N Rhin
8 POUZIN DRIRE Rhône-Alpes 26 CNR BMI 13,5 40 1 153 N Rhône
9 AVIGNON (VILLENEUVE) DRIRE PACA 30 CNR BMI 14,0 34 1 143 N Rhône
10 ROCHEMAURE DRIRE Rhône-Alpes 26 CNR BMI 13,0 45 1 134 N Rhône
11 ISERE DRIRE Rhône-Alpes 26 CNR BMI 14,9 25 1 110 N Rhône
12 KEMBS DRIRE Alsace 68 EDF/UP Est/Rhin BMI 13,5 32 1 031 N Rhin
13 BOLLENE (DIGUES) DRIRE PACA 84 CNR BMI 15,0 20 1 011 N Rhône
14 CHARMES (BMI) DRIRE Rhône-Alpes 7-26 CNR BMI 13,5 30 998 N Rhône
15 MARCKOLSHEIM DRIRE Alsace 67 EDF/UP Est/Rhin BMI 13,0 33 971 N Rhin
16 MANCIES DRIRE Midi-Pyrénées 31 EDF/UP Sud-Ouest/Garonne BMI 18,5 8 968 N
17 VILLEFRANCHE DE PANAT DRIRE Midi-Pyrénées 12 EDF/UP Sud-Ouest/Tarn Agout ISP 17,1 11 965 N Alrance
18 ARRAS DRIRE Rhône-Alpes 26 CNR BMI 12,7 35 954 N Rhône
19 SAINT LAZARE DRIRE PACA 4 EDF/UP Méditerranée/Haute Durance BMI 19,4 6 936 N Durance
20 MARQUISADES DRIRE Champagne-Ardenne 8 EDF/UP Est/Revin-Saint Nicolas ISP 18,0 8 933 N (Ouvrage collinaire)
21 ST PIERRE DE BOEUF DRIRE Rhône-Alpes 38 CNR BMI 12,0 42 933 N Rhône
22 VILLENEUVE SUR LOT DRIRE Aquitaine 47 EDF/UP Centre/Bergerac BMI 15,0 16 889 N Lot
23 GERSTHEIM DRIRE Alsace 67 EDF/UP Est/Rhin BMI 11,7 42 887 N Rhin
24 RANCE DRIRE Bretagne 35 EDF/UP Centre/Ouest BMI 8,0 184 868 N Rance
25 BEAUVOIR DRIRE Rhône-Alpes 38 EDF/UP Alpes/Dauphiné BMI 17,9 7 860 N Isère
26 SAINT HILAIRE DRIRE Rhône-Alpes 38 EDF/UP Alpes/Dauphiné BMI 17,9 7 848 N Isère
27 VALLABREGUES (DIGUES) DRIRE PACA 84 CNR BMI 10,0 70 837 N Rhône
28 AUBERT DRIRE Midi-Pyrénées 65 EDF/UP Sud-Ouest/Adour et Gaves BMI 17,0 8 826 N Aubert
29 LASTIOULLES NORD DRIRE Auvergne 15 EDF/UP Centre/Dordogne ISP 15,5 11 811 N Crégut
30 RHINAU DRIRE Alsace 67 EDF/UP Est/Rhin BMI 11,2 41 803 N Rhin
31 VILLEBOIS DRIRE Rhône-Alpes 1 CNR BMI 11,8 33 800 N Rhône
32 CHARMINES DRIRE Rhône-Alpes 1 EDF/UP Est/Jura-Bourgogne BMI 19,0 5 784 N Oignin
33 CHAMPSANGLARD DRIRE Limousin 23 EDF/UP Centre/Limoges BMI 19,5 4 779 N
34 CHAMMET DRIRE Limousin 23 EDF/UP Centre/Limoges BMI 17,0 7 751 N
35 TRUEL DRIRE Midi-Pyrénées 12 EDF/UP Sud-Ouest/Tarn Agout BMI 19,4 4 714 N Tarn
36 SAINT EGREVE DRIRE Rhône-Alpes 38 EDF/UP Alpes/Dauphiné BMI 16,5 7 710 N Isère
37 CADEROUSSE (DIGUES) DRIRE PACA 84-30 CNR BMI 10,0 47 686 N Rhône
38 LAC LONG DRIRE PACA 6 EDF/UP Méditerranée/Var Roya BMI 17,5 5 667 N Gordolasque
39 ROCHE DE GLUN DRIRE Rhône-Alpes 26 CNR BMI 11,4 25 650 N Rhône
40 DONZERE (DIGUES) DRIRE Rhône-Alpes 26 CNR BMI 12,0 20 647 N Rhône
41 VAUGRIS DRIRE Rhône-Alpes 38 CNR BMI 12,7 15 625 N Rhône
42 CADEROUSSE (USINE - ECLUSE) DRIRE PACA 84-30 CNR BMI 9,5 47 615 N Rhône
43 RABODANGES DRIRE Basse-Normandie 61 EDF/UP Centre/Ouest BMI 17,0 5 613 N
44 JOURDANIE DRIRE Midi-Pyrénées 12 EDF/UP Sud-Ouest/Tarn Agout BMI 16,2 5 604 N Tarn
45 AVIGNON (SAUVETERRE) DRIRE PACA 30-84 CNR BMI 10,0 34 583 N Rhône
46 AVIGNON (USINE) DRIRE PACA 30-84 CNR BMI 10,0 34 583 N Rhône
47 AGE DRIRE Limousin 23 EDF/UP Centre/Limoges BMI 19,5 2 577 N Mouche
48 PIERRE BENITE DRIRE Rhône-Alpes 69 CNR BMI 11,3 20 566 N Rhône
49 FLUMET DRIRE Rhône-Alpes 38 EDF/UP Alpes/Vallée de la Maurienne ISP 16,0 5 561 N Flumet
50 PIZANCON DRIRE Rhône-Alpes 26 EDF/UP Alpes/Dauphiné BMI 14,2 8 548 N Isère
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Annexe 5.
Liste des barrages hydroélectriques.
51 SAUT DE VEZOLES DRIRE Languedoc-Roussillon 34 EDF/UP Sud-Ouest/Tarn Agout BMI 18,0 3 545 N Bureau
52 MALLEMORT DRIRE PACA 13 EDF/UP Méditerranée/Basse Durance BMI 18,0 3 542 N Durance
53 SAINT VIDIAN DRIRE Midi-Pyrénées 31 EDF/UP Sud-Ouest/Garonne BMI 15,5 5 537 N
54 OO DRIRE Midi-Pyrénées 31 EDF/UP Sud-Ouest/Garonne ISP 11,0 20 534 N Neste d'Oô
55 MALAUSE DRIRE Midi-Pyrénées 82 EDF/UP Centre/Bergerac BMI 10,3 25 530 N Garonne
56 SAINT MICHEL DRIRE Bretagne 29 SHEMA BMI 12,0 13 525 N
57 VILLEJOUBERT DRIRE Limousin 87 EDF/UP Centre/Limoges BMI 17,0 3 503 N
58 TEMPLE DRIRE Aquitaine 47 EDF/UP Centre/Bergerac BMI 10,2 23 499 N Lot
59 ROCHE AU MOINE DRIRE Centre 23 EDF/UP Centre/Limoges BMI 15,5 4 497 N Creuse
60 BUJALEUF DRIRE Limousin 87 EDF/UP Centre/Limoges BMI 17,0 3 490 N
61 JOUQUES DRIRE PACA 13 EDF/UP Méditerranée/Basse Durance BMI 15,0 4 475 N Durance
62 LUZECH DRIRE Midi-Pyrénées 46 EDF/UP Centre/Bergerac BMI 13,6 7 474 N Lot
63 SAINT ESTEVE DRIRE PACA 13 EDF/UP Méditerranée/Basse Durance BMI 15,0 4 473 N Durance
64 CAJARC DRIRE Midi-Pyrénées 46 EDF/UP Centre/Bergerac BMI 15,3 4 468 N Lot
65 DONZERE (BARRAGE) DRIRE Rhône-Alpes 26-30-84 CNR BMI 10,0 20 449 N Rhône
66 JARRIGE SUD DRIRE Auvergne 15 EDF/UP Centre/Dordogne BMI 11,5 11 447 N Crégut
67 SEPOUSE DRIRE Auvergne 15 EDF/UP Centre/Dordogne BMI 11,5 11 447 N Crégut
68 ROCHE BAT L'AIGUE DRIRE Centre 23 EDF/UP Centre/Limoges BMI 18,8 2 441 N Creuse
69 CROUX DRIRE Midi-Pyrénées 12 EDF/UP Sud-Ouest/Tarn Agout BMI 13,7 6 440 N Tarn
70 POUTES DRIRE Auvergne 43 EDF/UP Centre/Loire Ardèche BMI 16,8 2 437 N Allier
71 RASCHAS DRIRE Languedoc-Roussillon 48 EDF/UP Centre/Loire Ardèche ISP 18,7 2 436 N Chassezac
72 CADARACHE (BASSIN) DRIRE PACA 13 EDF/UP Méditerranée/Basse Durance BMI 11,5 11 435 N Durance
73 FESSENHEIM DRIRE Alsace 68 EDF/UP Est/Rhin BMI 9,3 25 432 N Rhin
74 CHEZELLES DRIRE Limousin 23 EDF/UP Centre/Limoges BMI 19,8 1 429 N
75 TOULUCH DRIRE Midi-Pyrénées 12 SHEM BMI 18,5 2 419 N Selves
76 OTTMARSHEIM DRIRE Alsace 68 EDF/UP Est/Rhin BMI 9,3 23 415 N Rhin
77 VOGELGRUN DRIRE Alsace 68 EDF/UP Est/Rhin BMI 9,3 22 406 N Rhin
78 VAUFFREY DRIRE Franche-Comté 25 EDF/UP Est/Jura-Bourgogne BMI 15,0 3 402 N
79 LABRIOULETTE DRIRE Midi-Pyrénées 31 EDF/UP Sud-Ouest/Garonne BMI 14,0 4 392 N
80 VANELLE DRIRE Rhône-Alpes 26 EDF/UP Alpes/Dauphiné BMI 13,8 4 373 N Isère
81 CADARACHE (BARRAGE) DRIRE PACA 13 EDF/UP Méditerranée/Basse Durance BMI 15,0 3 370 N Durance
82 CHANCY POUGNY DRIRE Rhône-Alpes 1 Forces M. de Chancy Pougny BMI 14,0 4 369 N Rhône
83 FAUX LA MONTAGNE DRIRE Limousin 19 EDF/UP Centre/Limoges BMI 17,8 1 368 N
84 MANOSQUE DRIRE PACA 4 EDF/UP Méditerranée/Haute Provence BMI 18,0 1 368 N Durance
85 LARTIGE DRIRE Limousin 87 EDF/UP Centre/Limoges BMI 16,0 2 364 N
86 TUILIERE DRIRE Aquitaine 24 EDF/UP Centre/Bergerac BMI 12,5 5 349 N Dordogne
87 CAMBEYRAC DRIRE Midi-Pyrénées 12 EDF/UP Centre/Lot-Truyère BMI 14,0 3 345 N Truyère
88 JARRIGE NORD DRIRE Auvergne 15 EDF/UP Centre/Dordogne BMI 10,0 11 338 N Crégut
89 MOTZ-CHAUTAGNE DRIRE Rhône-Alpes 1-73-74 CNR BMI 9,7 12 326 N Rhône
90 BEAUMONT DRIRE PACA 4-84 EDF/UP Méditerranée/Haute Provence BMI 16,7 1 325 N
91 PONVIEL DRIRE Midi-Pyrénées 81 EDF/UP Sud-Ouest/Tarn Agout BMI 18,5 1 325 N Agout
92 LAVOURS DRIRE Rhône-Alpes 1-73 CNR BMI 9,0 16 324 N Rhône
93 FLEIX DRIRE Limousin 87 EDF/UP Centre/Limoges BMI 14,0 3 322 N Maulde
94 CHAMPAGNEUX DRIRE Rhône-Alpes 1-38-73 CNR BMI 8,8 17 319 N Rhône
95 BEAUMONT MONTEUX DRIRE Rhône-Alpes 26 EDF/UP Alpes/Dauphiné BMI 13,0 3 307 N Isère
96 MARTINEIX DRIRE Limousin 87 EDF/UP Centre/Limoges BMI 15,5 2 306 N Maulde
97 JOUSSEAU DRIRE Poitou Charentes 86 EDF/UP Centre/Limoges BMI 12,0 4 302 N
98 ROCHE (BMI) DRIRE Poitou Charentes 86 EDF/UP Centre/Limoges BMI 12,0 4 302 N
99 LANGLERET DRIRE Limousin 87 EDF/UP Centre/Limoges BMI 16,5 1 297 N
100 ESPINASSES DRIRE PACA 4-5 EDF/UP Méditerranée/Haute Durance BMI 11,0 6 296 N Durance
101 PONT ROLLAND DRIRE Bretagne 22 EDF/UP Centre/Ouest BMI 17,0 1 289 N
102 TAURONS DRIRE Auvergne 63 EDF/UP Centre/Dordogne BMI 16,2 1 287 N
103 NEPES DRIRE Auvergne 15 EDF/UP Centre/Dordogne ISP 14,0 2 270 N Cère
104 SEYSSEL DRIRE Rhône-Alpes 1-73 CNR BMI 10,5 6 270 N Rhône
105 BAIGTS DRIRE Aquitaine 64 EDF/UP Sud-Ouest/Adour et Gaves BMI 13,6 2 262 N Gave de Pau
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Annexe 5.
Liste des barrages hydroélectriques.
106 GOUL DRIRE Midi-Pyrénées 12 EDF/UP Centre/Lot-Truyère BMI 16,0 1 256 N Goul
107 BRUGALE DRIRE Auvergne 46 EDF/UP Centre/Dordogne BMI 15,0 1 246 N Cère
108 ETABLES DRIRE Franche-Comté 39 Ville St Claude BMI 18,0 1 240 N
109 PONT DES CHEVRES DRIRE Rhône-Alpes 73 EDF/UP Alpes/Vallée de la Maurienne BMI 14,5 1 240 N Arc
110 VIEILLES FORGES DRIRE Champagne-Ardenne 8 EDF/UP Est/Revin-Saint Nicolas BMI 10,0 5 230 N FAUX
111 MOULIN BERTRAND DRIRE Languedoc-Roussillon 34 Coop. Elec. de St M.de Londre BMI 12,6 2 218 N Hérault
112 GROSBOIS DRIRE Franche-Comté 25 EDF/UP Est/Jura-Bourgogne BMI 11,0 3 210 N Doubs
113 LAZER DRIRE PACA 5 EDF/UP Méditerranée/Haute Durance BMI 14,0 1 208 N Maire
114 HERMILLON DRIRE Rhône-Alpes 73 EDF/UP Alpes/Vallée de la Maurienne ISP 18,5 0 208 N Arc
115 CUSSET DRIRE Rhône-Alpes 69 EDF/U Exp Rhône BMI 12,0 2 204 N Rhône
116 LANDE DRIRE Lorraine 88 Régie municipale d'élect. de la Bresse BMI 15,4 1 191 N Moselotte/Chitelet
117 JONS DRIRE Rhône-Alpes 1-69 EDF/U Exp Rhône BMI 11,0 2 171 N Rhône
118 JONAGE DRIRE Rhône-Alpes 69 EDF/U Exp Rhône BMI 10,1 2 143 N Rhône
119 TREVADINE DRIRE Corse 2B EDF/EGS Corse BMI 17,0 0 142 N Fium Orbo
120 VALLIERES DRIRE Rhône-Alpes 74 EDF/UP Alpes/Arve-Fier BMI 12,3 1 134 N Fier
121 CHARDES DRIRE Poitou Charentes 86 EDF/UP Centre/Limoges ABMI 10,5 1 130 N
122 LAURENTI DRIRE Languedoc-Roussillon 9 EDF/UP Sud-Ouest/Aude Ariège BMI 15,0 0 71 N Laurenti
123 SAINT HERBOT DRIRE Bretagne 29 SHEMA/EDF/ UP Centre BMI 9,0 0 44 N
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Annexe 6.
Liste des barrages établie par le CEMAGREF
Barrages à PPI
no_departement departement nom1 nom2 capacité_exceptiocapacité_totale hauteur_terrain hauteur_fond H2V1/2
1 42 Loire VILLEREST 238000 127000 59,0 70,0 39229
2 48 Lozère NAUSSAC Naussac 1 200000 190000 50,0 52,0 34460
3 34 Hérault SALAGOU 124000 102000 57,0 62,3 32813
4 13 Bouches-du-Rhône BIMONT Rigaud 25190 14250 81,5 86,5 25074
5 43 Haute-Loire LAVALETTE De la Chazotte 41000 41000 60,0 60,1 23051
6 58 Nièvre PANNECIERE-CHAUMARD Pannecière 82800 78800 49,0 56,0 21314
7 81 Tarn CAMMAZES 21600 18800 70,0 74,0 21246
8 34 Hérault AVENE 33600 33600 60,0 61,8 20868
9 48 Lozère PUYLAURENT 14800 12800 68,8 73,0 16935
10 66 Pyrénées-Orientales l'AGLY "Caramany, les Fenouillèdes" 51000 25800 57,0 57,0 16503
11 66 Pyrénées-Orientales VINCA 0 24600 55,0 60,5 15004
12 9 Ariège MONTBEL 60000 60000 36,0 42,0 10039
13 10 Aube RESERVOIR SEINE Lac de La Forêt d'Orient 217000 205000 25,0 26,0 8949
14 81 Tarn SAINT-GERAUD 17250 15000 45,5 51,0 8018
15 52 Haute-Marne Marne (Digue de Giffaumont) Lac du Der-Chantecoq 364500 350000 20,0 21,0 7483
16 10 Aube BREVONNES Lac Temple 158500 148000 22,5 24,0 6159
17 30 Gard SENECHAS 16200 3000 58,0 62,0 5827
18 32 Gers GIMONE Barrage de Lunax 28000 25000 29,0 35,0 4205
19 11 Aude GANGUISE Estrade 26600 24660 27,0 27,1 3620
20 30 Gard STE CECILE D'ANDORGE 16400 1600 42,0 45,0 2231
21 65 Hautes-Pyrénées PUYDARRIEUX 18400 14500 24,0 25,0 2193
22 16 Charente MAS-CHABAN 15500 14200 23,0 24,0 1993
23 49 Maine-et-Loire VERDON 17300 14000 21,0 27,0 1650
Annexe 6.
Liste des barrages établie par le CEMAGREF
Barrages de plus de 20 m
no_departement departement nom1 nom2 capacité_exceptiocapacité_totale hauteur_terrain hauteur_fond H2V1/2
1 20B Haute-Corse ALESANI 12600 11300 65,0 65,0 14203
2 42 Loire ROUCHAIN 7700 7000 55,0 60,0 8003
3 35 Ille-et-Vilaine LA CHEZE 16300 14400 38,0 41,0 5480
4 83 Var la VERNE 9000 8000 42,0 50,0 4989
5 42 Loire CHARTRAIN La Tache 3600 3600 47,0 55,0 4191
6 68 Haut-Rhin KRUTH-WILDENSTEIN 11600 11600 35,0 40,0 4172
7 13 Bouches-du-Rhône VALLON DOL 3450 3127 47,0 52,0 3906
8 22 Côtes-d'Armor GOUET (le) la Méaugon 7900 7900 37,0 45,0 3848
9 81 Tarn BANCALIE AVAL LA BANCALIE 11000 10900 34,0 34,0 3817
10 63 Puy-de-Dôme la SEP 5200 4700 41,0 46,0 3644
11 81 Tarn RASSISSE 14000 13000 30,0 38,0 3245
12 65 Hautes-Pyrénées LAC BLEU 11000 11000 30,0 30,0 2985
13 20A Corse-du-Sud FIGARI Santa Lucia de Talza 6000 5600 35,0 36,0 2899
14 42 Loire PINEY 1900 1900 45,0 47,0 2791
15 42 Loire DORLAY 3200 3000 39,0 41,5 2634
16 20B Haute-Corse ALZITONE 5660 5600 32,3 34,0 2469
17 81 Tarn THURIES 6500 6500 31,0 35,7 2450
18 42 Loire LA RIVE 1545 1545 44,0 48,3 2406
19 65 Hautes-Pyrénées ARRET - DARRE 10800 10800 27,0 27,5 2396
20 42 Loire SOULAGES 2600 2600 38,0 40,0 2328
21 20A Corse-du-Sud ORTOLO 3800 2920 36,0 36,5 2215
22 11 Aude LAPRADE 9700 8800 27,0 32,0 2163
23 7 Ardèche TERNAY 2200 2000 39,0 41,0 2151
24 972 Martinique ST-PIERRE MANZO La Manzo 8585 7880 27,0 32,5 2046
25 20B Haute-Corse CODOLE 7800 6800 28,0 28,0 2044
26 85 Vendée MERVENT 8300 8300 26,0 29,0 1948
27 42 Loire COTATAY 1000 1000 44,0 45,0 1936
28 29 Finistère DRENNEC 10300 8600 25,0 30,0 1833
29 64 Pyrénées-Atlantiques LOUET 5500 5200 28,0 30,0 1788
30 4 Alpes-de-Haute-Provence LA LAYE 3500 3500 30,0 35,0 1684
31 81 Tarn LA ROUCARIE 5700 5600 26,0 28,0 1600
32 42 Loire COUZON 1750 1750 34,0 34,5 1529
33 85 Vendée La SILLONNIERE La Vouraie 0 5470 25,0 25,0 1462
34 68 Haut-Rhin MICHELBACH AVAL 8131 7307 23,0 29,0 1430
35 16 Charente LAVAUD 10100 10000 21,0 21,0 1395
36 20B Haute-Corse PERI 3050 3000 28,0 28,0 1358
37 57 Moselle MIRGENBACH 7800 7300 22,0 22,0 1308
38 9 Ariège FILLEIT 5300 4950 23,5 28,5 1229
39 40 Landes DUHORT-BACHEN Lourden 5100 5100 23,0 23,0 1195
Annexe 6.
Liste des barrages établie par le CEMAGREF
Barrages de 10 à 20 m
no_departement departement nom1 nom2 capacité_exceptiocapacité_totale hauteur_terrain hauteur_fond H2V1/2
1 87 Haute-Vienne SAINT-PARDOUX 26000 22900 19,4 20,5 1801
2 55 Meuse MADINE Digue de Marmont 30000 35000 16,0 16,0 1515
3 10 Aube RADONVILLIERS Lac Amance 23500 22000 16,5 17,1 1277
4 47 Lot-et-Garonne LE LESCOUROUX 8300 8300 19,0 20,0 1040
5 30 Gard CONQUEYRAC 11800 11800 17,0 21,0 993
6 30 Gard ROUVIERE (la) 13900 8300 18,0 29,0 933
7 32 Gers ASTARAC 12500 10000 16,0 16,5 810
8 48 Lozère CHARPAL 10500 8250 16,0 28,8 735
9 71 Saône-et-Loire LA SORME 14000 12500 14,0 22,5 693
10 35 Ille-et-Vilaine LA VALIERE 6800 5700 17,0 19,8 690
11 35 Ille-et-Vilaine HAUTE-VILAINE Chapelle-Erbrée 8400 7200 16,0 20,0 687
12 85 Vendée MARILLET 7200 7115 16,0 16,0 683
13 30 Gard CEYRAC 7000 7000 16,0 20,0 677
14 3 Allier L'ETANG DE PIROT Pirot 5000 3720 18,0 18,0 625
15 47 Lot-et-Garonne BRICHETTE 0 2860 19,0 19,0 611
16 35 Ille-et-Vilaine VILLAUMUR Cantache 0 7000 15,0 15,0 595
17 22 Côtes-d'Armor VILLE-HATTE l'Arguenon 11500 11500 13,0 30,0 573
18 58 Nièvre SAINT-AGNAN 4700 4700 16,0 16,0 555
19 83 Var CARCES Lac de Sainte Suzanne 7850 7850 14,0 14,1 549
20 20B Haute-Corse TEPPE ROSSE 5000 4500 16,0 16,1 543
21 31 Haute-Garonne LA BURE 4900 4000 16,0 16,5 512
22 35 Ille-et-Vilaine BOIS JOLI 3276 3000 17,0 24,5 501
23 7 Ardèche DEVESSET 2770 2300 18,0 19,0 491
24 31 Haute-Garonne Saint Frajou Aussoue 3400 3000 16,8 17,5 489
25 21 Côte-d'Or CHAMBOUX 4000 3600 16,0 18,0 486
26 32 Gers ST-CRICQ 3860 3500 15,5 16,0 449
27 85 Vendée PIERRE BRUNE 3130 3000 16,0 21,0 443
28 32 Gers MIELAN 4200 3700 15,0 15,0 433
29 82 Tarn-et-Garonne TORDRE 2700 2700 16,0 16,1 421
30 13 Bouches-du-Rhône REALTORT 2000 2000 17,0 18,0 409
31 49 Maine-et-Loire RILLÉ 0 5800 13,0 12,5 407
32 40 Landes HAGETMAU-MONSEGUR Louts 2500 2500 16,0 16,0 405
33 42 Loire DES PLATS De Saint-Genest-Malifaux 1925 1550 18,0 21,2 403
34 64 Pyrénées-Atlantiques AYGUELONGUE 0 3200 15,0 15,0 402
35 22 Côtes-d'Armor PONT RUFFIER 2000 1900 17,0 25,0 398
36 23 Creuse BEISSAT 1900 1500 18,0 18,0 397
37 40 Landes LATRILLE 0 2400 16,0 16,0 397
38 19 Corrèze SECHEMAILLE 0 2300 16,0 19,0 388
39 47 Lot-et-Garonne BRAYSSOU 2900 2900 15,0 15,1 383
40 14 Calvados DU GAST 2900 2900 15,0 15,0 383
41 85 Vendée ROCHEREAU 5100 5100 13,0 21,0 382
42 64 Pyrénées-Atlantiques JOYEUSE 0 1100 19,0 28,0 379
43 22 Côtes-d'Armor BOSMELEAC 2950 2800 15,0 16,5 376
44 49 Maine-et-Loire RIBOU 0 3500 14,0 16,0 367
45 65 Hautes-Pyrénées BOUES 2480 2020 15,7 17,0 350
46 65 Hautes-Pyrénées BOUES 2480 2020 15,7 17,0 350
47 20B Haute-Corse BACCIANA 0 2350 15,0 19,5 345
Annexe 6.
Liste des barrages établie par le CEMAGREF
Barrages de moins de 10 m
Lozère CHAPEAUROUX Auroux 0 8 9,5 11,5 8
Ain MOULIN A PAPIER OU BOURGEY 0 2 9,5 11,5 4
Moselle WELSHOFF 0 0 9,5 9,6 0
Morbihan LE RODOIR 360 360 0,0 0,0 0
Meurthe-et-Moselle La Sangsue Briey 0 0 0,0 0,0 0
Morbihan PEN MUR 0 0 3,0 3,0 0
Morbihan ETANG AU DUC 0 0 5,0 5,0 0
Haut-Rhin DU BALLON 1160 1070 6,0 8,3 37
Bas-Rhin DE REICHSHOFFEN 500 400 6,0 6,0 23
Morbihan BORDILLA AVAL (1) 100 100 6,0 6,0 11
Moselle LINDRE Etang de Lindre 0 13000 7,0 7,0 177
Haute-Vienne L'ETANG DE CIEUX 1000 1000 7,0 7,0 49
Meurthe-et-Moselle ARNAVILLE 350 350 7,0 12,0 29
Morbihan PONT SAL 300 300 7,0 7,6 27
Gers UBY Barbotan 2500 2500 8,0 8,0 101
Côtes-d'Armor JUGON 2000 1400 8,0 8,0 76
Moselle HIRBACH 0 1221 8,0 8,1 71
Landes MAURRIN 800 800 8,0 8,0 57
Pyrénées-Orientales VILLENEUVE DE LA RAHO 18700 17500 9,0 24,0 339
Vendée APREMONT 3800 3800 9,0 15,0 158
Cher L'ETANG DU PUITS 6400 3500 9,0 14,0 152
Gers TAILLURET 1500 1500 9,0 8,5 99
Corrèze COIROUX 0 500 9,0 11,0 57
Annexe 6.
Liste des barrages établie par le CEMAGREF