Ce document décrit les exigences et les qualités requises pour mener une mission d'audit interne. Il présente également les principes, règles de conduite et normes internationales de l'audit interne ainsi que les normes marocaines applicables aux auditeurs.
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Sommaire
Exigences de la mission Qualités de l’auditeur
➢ Présentation physique ❖ Humilité ➢ Ordre et la méthode (dans ❖ Respect de l'interlocuteur Début et l’investigation) ❖ Compétence pendant la ➢ Observation minutieuse ❖ Esprit d’écoute mission ➢ Prise de notes ➢ Recoupement des réponses
➢ Rapport impersonnel dans les ❖ Objectivité
A la fin de règles de l’art ❖ Impartialité la mission ➢ Bénéfice du doute ❖ Ouverture et la franchise ➢ Secret professionnel Cadre International IIA Principes Version 31/05/2017 1. Intégrité : base de confiance et crédibilité 2. Objectivité : équitable pas d’influence par leurs propres intérêts ou par autrui 3. Confidentialité : divulgation sous autorisation ou obligation légale ou professionnelle 4. Compétence : connaissances savoir-faire et expériences Règle de conduite Version 31/05/2017 1. Intégrité : honnêteté diligence et responsabilité respecter la loi pas d’activités illégales ou engagement dans des actes déshonorants 2. Objectivité : éviter activités relations dons qui pourraient compromettre ou risquer de compromettre le caractère impartial + révéler tous les faits matériels connus 3. Confidentialité : utiliser avec prudence et protéger les informations recueillies ( aucun bénéfice personnel, ou contravention légales ou préjudice à l’organisation. 4. Compétence : Avoir les compétences qu’il faut + MAJ. Normes Internationales IIA Version 31/05/2017 1. Normes de qualification énoncent les caractéristiques des entités et des personnes qui réalisent des activités d’audit interne. 2. Normes de fonctionnement décrivent la nature des activités d’audit interne et définissent des critères de qualité permettant de mesurer leur performance. 3. Normes de mise en œuvre complètent les précédentes en indiquant les exigences applicables aux missions d’assurance (A) ou de conseil (C). 1. 1000 – Mission, pouvoirs et responsabilités • 1010 – Reconnaissance des dispositions obligatoires dans la charte d’audit interne 2. 1100 – Indépendance et objectivité • 1110 – Indépendance dans l’organisation • 1111 – Relation directe avec le Conseil • 1112 – Rôles du responsable de l’audit interne en dehors de l’audit interne • 1120 – Objectivité individuelle • 1130 – Atteinte à l’indépendance ou à l’objectivité 3. 1200 – Compétence et conscience professionnelle • 1210 – Compétence • 1220 – Conscience professionnelle • 1230 – Formation professionnelle continue 4. 1300 – Programme d’assurance et d’amélioration qualité • 1310 – Exigences du programme d’assurance et d’amélioration qualité • 1311 – Évaluations internes • 1312 – Évaluations externes • 1320 – Communication relative au programme d’assurance et d’amélioration qualité • 1321 – Utilisation de la mention « conforme aux Normes internationales pour la pratique professionnelle de l’audit interne ». • 1322 – Indication de non-conformité 1. 2000 – Gestion de l’audit interne • 2010 – Planification • 2020 – Communication et approbation • 2030 – Gestion des ressources • 2040 – Règles et procédures • 2050 – Coordination et utilisation d’autres travaux • 2060 – Communication à la direction générale et au Conseil • 2070 – Responsabilité de l’organisation en cas de recours à un prestataire externe pour ses activités d’audit interne 2. 2100 – Nature du travail • 2110 – Gouvernance • 2120 – Management des risques • 2130 – Contrôle 3. 2200 – Planification de la mission • 2201 – Considérations relatives à la planification • 2210 – Objectifs de la mission • 2220 – Périmètre d’intervention de la mission • 2230 – Ressources affectées à la mission • 2240 – Programme de travail de la mission 4. 2300 – Réalisation de la mission • 2310 – Identification des informations • 2320 – Analyse et évaluation • 2330 – Documentation des informations • 2340 – Supervision de la mission 5. 2400 – Communication des résultats • 2410 – Contenu de la communication • 2420 – Qualité de la communication • 2421 – Erreurs et omissions • 2430 – Utilisation de la mention « conduite conformément aux Normes internationales pour la pratique professionnelle de l’audit interne » • 2431 – Indication de non-conformité • 2440 – Diffusion des résultats • 2450 – Les opinions globales 6. 2500 – Surveillance des actions de progrès 7. 2600 – Communication relative à l’acceptation des risques Normes Marocaines Les qualifications requises pour exercer les fonctions d’auditeur (en particulier pour l’audit financier et comptable conduisant à la certification des comptes qui est obligatoire dans le cas des SA), sont fixées par les lois 15/89 (instituant l’ordre des experts comptables) et 17/95 (relative aux SA). Les normes marocaines appliquées aux auditeurs et leurs collaborateurs sont de 2 types: Les normes de comportement de l’auditeur; Les normes de travail. Compétence, définit par: Être expert comptable; Exercer la mission de commissaire aux comptes; Mettre à jour ses connaissances;
Attester la régularité et la sincérité des états
comptables et financiers. Qualité du travail: Exercer ses fonctions avec conscience professionnelle et avec vigilance Atteindre un degré de qualité suffisant compatible avec son éthique et ses responsabilités. Indépendance, (Art. 161 et 162 de 17/95): Être et paraître indépendant afin d’effectuer sa mission avec intégrité et objectivité; Être libre de tout lien avec l’organisation auditée (au moins pendant les 5 années écoulées) ; Ne peuvent être désignés comme commissaires aux comptes: Les fondateurs, les apporteurs en nature, les bénéficiaires d'avantages ou rémunérations, les intervenants dans le gouvernement de l’entreprise (conseil de surveillance ou du directoire), les conjoints, parents et alliés jusqu'au 2ème degré. Secret professionnel (Art. 177) : Les commissaires aux comptes ainsi que leurs collaborateurs sont astreints au secret professionnel pour les faits, actes et renseignements dont ils ont pu avoir connaissance à raison de leurs fonctions. Acceptation et maintien des missions: Toute mission proposée à l’auditeur fait l’objet, avant acceptation du mandat, d’une appréciation de la possibilité d’effectuer cette mission. Il doit, en outre, examiner périodiquement pour chacun de ses mandats, si des événements remettent en cause le maintien de sa mission. Planification et organisation de la mission: Connaissance globale de l’organisation pour orienter la mission; Identification des risques éventuels de la mission;
Détermination de la nature et l’étendue des
contrôles; Organiser l’exécution de la mission. Évaluation du contrôle interne: Détermination les contrôles internes sur lesquels il souhaite s’appuyer; Identification des risques d’erreur afin de déduire un programme adapté de contrôle des comptes. Obtention des éléments probants suffisants et appropriés, grâce à diverses techniques: Contrôles sur pièces; L’observation physique; Confirmation directe; Examen analytique. Délégation et supervision: L’auditeur peut se faire assister ou se faire représenter par des collaborateurs ou des experts indépendants; Il ne doit pas déléguer tous ses travaux et doit exerce un contrôle approprié des travaux délégués. Tenue des dossiers de travail: Nécessité de tenir des dossiers de travail, de documenter les contrôles effectués et d’étayer les conclusions; Ces dossiers permettent de mieux maîtriser la mission et d’apporter les preuves des diligences accomplies. L’auditeur peut faire défaut à sa mission fondamentale : Disparition du cabinet Arthur Andersen numéro 5 mondial à cause du scandale Enron et Worldcom. Deloitte (ainsi que Grant Thornton) mis en cause dans l'affaire Parmalat. Ernst & Young sur la sellette dans l'affaire de l'université de Genève, KPMG est soupçonné d'avoir aidé Xerox à maquiller ses comptes entre 1997 et 2000. PricewaterhouseCoopers, implication dans l'affaire Swissair. La mission d’audit peut varier selon plusieurs facteurs : étendu de l’audit, gravité de la situation, compétences de l’auditeur, collaboration de l’audité, budget et temps alloués. Etendu de l’audit peut concerner toute l’organisation y compris ses partenaires, quelques entités, ou certains processus ou procédures (pratiques, attitudes, connaissances) ou l’audit des résultats (indicateurs) variabilité du budget-temps, de l’effectif de l’équipe d’audit et ses qualifications, etc. ▪ Gravité de la situation (dérapage, soupçons de détournement, etc.) ▪ Compétences de l’auditeur et le degré de collaboration des audités. L’auditeur doit être partial à l’obligation de rapporter tout fait ou événement ou éventuel risque détecté dans son rapport. Ainsi sa compétence st déterminante t aussi sa capacité d’amener l’audité à coopérer; ▪ Budget et temps (suffisant ou simplifié «quick audit» ou bref «very quick audit») alloué pour l’exercice d’audit. Ces deux éléments sont déterminant de l’étendu de l’audit et la profondeur d’investigation. L’évaluation des facteurs d’impact exigent de l’auditeur l’appréciation des risques potentiels et inhérents à l’exercice de sa mission à différentes phases : Lors de l’acceptation d’un nouveau client;