Support de CAGE 2020 PDF
Support de CAGE 2020 PDF
Support de CAGE 2020 PDF
wilfrieddg@yahoo.com
Support de cours de comptabilité analytique de gestion
Objectifs spécifiques
Stratégie pédagogique
Les différents thèmes abordés dans ce cours feront l’objet d’applications ce qui favorisera une
meilleure compréhension des techniques développées. Aussi, reviendra-t-il aux étudiants de
faire l’effort de lire les cours et surtout de s’entraîner en reprenant les applications traitées dans
ce cours et les exercices d’entrainement que nous avons mis dans ce support.
Programme
Chapitre 1 Etude analytique des coûts : Coûts complets
Chapitre 2 Evaluation des stocks
Chapitre 3 Evaluations des encours de production, sous-produits et les déchets
Chapitre 4 Les incorporations et la concordance du résultat
Chapitre 5 Imputation rationnelle des charges fixes
Chapitre 6 Analyse des écarts
CHAPITRE 1
A- Historique
B- Définition
La comptabilité analytique de gestion (C.A.GE) est un système d’analyse et de traitement
autonome des données permettant de calculer les coûts et résultats analytiques de nature à
fournir des informations utiles à la gestion de l’entreprise. Sa finalité est la gestion et elle n’est
ni normalisée ni obligatoire. Sa mise en place est vivement recommandée eu égard aux liens
étroits qu’elle entretient avec la comptabilité générale.
C- Objectifs
La C.A.GE étant un mode de traitement des données ou informations dont les objectifs
essentiels sont les suivants :
calculer les coûts des différentes fonctions assumées par l’entreprise ;
Exemple: Approvisionnement, Production, Distribution, Administration.
NB : On entend par fonction un ensemble d’actions concourant à un même but.
déterminer les résultats par branches d’activités, par produits, etc.
établir les prévisions de charges et de produits courants ;
Interpréter les écarts entre les éléments prévisionnels et les éléments constatés ou réels.
L’analyse de ces écarts permet de prendre des mesures appropriées ou correctives si
nécessaires.
D- Notion de coûts et autres concepts liés
1-Notion de coût
Le concept de coût est incontestablement un des concepts les plus utilisés dans le langage
courant que dans le domaine des sciences économiques et de gestion.
Trois (03) éléments caractérisent un coût :
- son expression monétaire (chiffré) pour faciliter la prise de décision ;
- son objet (bien matériel, bien immatériel) ;
- ce qui provoque l’apparition du coût communément appelé en terme technique
‘’l’inducteur de coût’’.
Partant de ces trois (03) caractéristiques, on peut définir de façon générale le coût comme
étant l’expression chiffrée des ressources consommées pour réaliser un bien, offrir un
service à un stade donné.
2- Autres concepts
Charges : c’est un élément de coût.
Coût : c’est un ensemble de charges.
Dépenses : c’est la sortie de fonds d’une caisse, d’une trésorerie en contrepartie d’un service
ou d’une activité.
Frais : c’est un groupe de charges accessoires.
Marge : c’est la différence entre un prix de vente et un coût.
Résultat : c’est la différence entre un prix de vente et un coût de revient.
Prix : c’est la valeur d’échange d’un bien sur le marché. Il concerne désormais
uniquement les relations de l’entreprise avec le milieu extérieur.
Le coût complet traditionnel : c’est l’ensemble des charges obtenues à partir de la
comptabilité générale (sans ajustement ou ajout) supportées pour créer un produit.
Le coût complet économique : c’est l’ensemble des charges ajustées de la comptabilité
générale pour tenir compte des conditions économiques particulières.
Le coût partiel : c’est un coût calculé à un stade d’analyse donnée. C’est une partie des
charges supportées pour obtenir un produit.
Le coût constaté ou coût réel ou historique : c’est un coût calculé après réalisation
des faits.
Coût préétabli : c’est un coût calculé avant réalisation des faits afin d’effectuer des
prévisions.
E- Typologie des coûts
On distingue differents niveaux de coûts.
1- Le coût d’achat (CA)
Le coût d’achat est l’ensemble des charges supportées par une entreprise en raison de l’achat
des marchandises ou des matières premières. Il comprend:
le prix d’achat net hors taxe : il ’s’agit du prix d’achat brut hors taxe diminué des rabais,
remises, ristournes ;
Prix d’achat net hors taxe = Dernier net commercial
les frais accessories d’achat :
- les frais directs d’achat à caractère externe (frais de transport, frais de manutention,
assurance, les droits de douane, les taxes non récupérables, courtages, commissions,
transit, etc) ;
2- Le coût de production
Le coût de production est constitué par l’ensemble des charges supportées par l’entreprise en
raison de la fabrication des produits. Il s’applique aux produits finis et aux produits
intermédiaires et sont obtenues après les opérations de transformation.
Le coût de production est composé de charges directes et de charges indirectes.
Charges directes:
coût des matières consommées;
coût des produits intermediaries;
coût de la main d’œuvre directe.
Charges indirectes:
Amortissement, frais de gardiennage, électricité, etc.
comprend entre autres: les frais de publicité, les frais d’emballages perdus, les frais de
commission sur vente, les frais d’administration, etc.
Remarques
Les services après vente payés par les clients, services qui constituent un produit pour
l’entreprise enregistré dans le compte ‘’706’’ ou ‘’707’’ et les frais de port sur vente
engagés par l’entreprise mais à récupérer sur les clients ne font pas partir du coût de
distribution.
Lorsque la section administration et finance est une section principale dont l’unité
d’œuvre est le coût de production des produits finis vendus par exemple, son coût est
incorporé au coût de revient des produits finis vendus comme le coût de distribution
proprement dit, ainsi, coût de revient = Coût de production des produits finis
vendus + Coût de distribution + Coût de la section d’administration et finance.
etc.
2- Les charges supplétives ou éléments supplétifs incorporés (CS)
Ce sont des charges inconnues de la comptabilité générale mais entrant dans le calcul des coûts
en C.A.GE. Ces charges sont :
la rémunération théorique des capitaux propres ;
la rémunération fictive du travail de l’exploitant.
Application 1
L’entreprise « MADEY » met à votre disposition les éléments ci-après :
- les charges du dernier trimestre de l’exercice 2012 :
- 2.450.000 dont 200.000 relatif à la facture de téléphone de novembre.- décembre.
- dotation aux amortissements de l’exercice 2012 : 7.200.000.
Travail à faire :
Calculer le montant des charges à intégrer aux coûts de décembre 2012.
Réponse
Montant des charges intégrables aux coûts de décembre 2012 (M).
2.450 .000 −200 .000 200.000 7.200 .000
M= + + = 1.450.000
3 2 12
Application 2
Total des charges mensuelles de la comptabilité générale : 1 440 000 dont 240 000 de charges
HAO.
Rémunération annuelle de l’exploitant 5 760 000.
Rémunération fictive des capitaux propres au taux conventionnel de 6% l’an (montant des capitaux
54 000 000).
Travail à faire :
Déterminer pour la période considérée le montant des charges incorporable en comptabilité analytique.
Résultats
Déterminons (CICAGE)
Eléments Montants
Charges CG 1 440 000
CNI (240 000)
CS ( 5760 000/12 + 5 400 000 x 6/1 200) 750 000
CICAGE 1 950 000
Application 3
Travail à faire :
Solution
Détermination de CCG
CICAGE = CG – CNI + CS
Application 4
L’entreprise « SUNY » met à votre disposition les renseignements suivants relatifs à son exercice
2013.
- Matériel industriel : Valeur d’origine = 2.000.000
Taux d’amortissement = 12, 5%
Valeur d’usage = 1.800.000
Durée d’usage = 6 ans
- Provision pour grosse réparation
Valeur comptable = 800.000
Valeur économique = 760.000
Travail à faire:
Calculer:
1- la somme des charges comptables ;
2- la somme des charges incorporables aux coûts
Résultat
1- Charges comptables
2.000 .000 𝑋 12,5
- Matériel industriel : = 250.000
100
- Provision pour grosse réparation : 800 000
Charges comptables = 250.000 + 800 000
2- Les charges incorporables aux coûts (CIC)
1.800 .000
- Matériel industriel : 6
= 300.000
- Provision pour grosse reparation : 760000
CIC = 300.000 + 760000 = 1 060 000
Application 5
Désignons par a, b et c les montants respectifs des sections auxiliaires entretien, énergie,
administration.
Tableau de prestation réciproque
Mise en équation
1c
a 4300 0,07b 12 (1)
13c
b 8700 (2)
120
c 10900 0,1a 0,05b (3)
Après résolution du système d’équation on a : a = 6 000, b = 10 000 et c =12 000
7- Le schéma technique
Remarque :
Dans la confection d’un schéma technique les mots ou expressions à savoir : automatiquement,
immédiatement, directement, passer en continu, expressément, sans stockage intermédiaire,
produit fabriqué sur commande, au fur et à mesure permettent de faire abstraction d’un poste
de stockage.
NB :
Les déchets obtenus et évacués sont matérialisés par des flèches.
L’encours initial est représenté par une flèche entrant dans l’atelier et l’encours final par
une flèche sortant de l’atelier.
Application
L’entreprise « Amour blessé » est spécialisée dans la fabrication et la commercialisation de
deux produits K et L à partir de deux matières premières M et N achetées et stockées.
- la matière M passe dans l’atelier N°1 où elle est transformée en un produit intermédiaire
nommé «PS» qui passe en continu dans l’atelier 2.
- la matière N épurée dans l’atelier 2, avec l’adjonction du produit intermédiaire « PS »
dans des proportions différentes donne les produits K et L stockés avant d’être
commercialisés.
Travail à faire :
Solution
V
Présentons le schéma technique.
E
PS
K
M F N
At 1 At 2
L T
N E
CHAPITRE 2
Les stocks sont constitués de l’ensemble des biens qui interviennent dans le cycle d’exploitation
de l’entreprise. Il s’agit entre autres des marchandises, des matières premières, des fournitures
et matières consommables, les emballages commerciaux, produits en cours, les produits
intermédiaires, les produits finis et résiduels.
Les entrées et les sorties de stocks doivent être valorisées pour le calcul du coût de production
ou du coût de revient. Mais les difficultés résident au niveau des valeurs retenues à l’entrée et
à la sortie de ces biens. On distingue:
- les biens individualisés : ce sont des biens dont deux unités sont identifiables. Les
sorties de ces biens sont comptabilisées à leur valeur d’entrée ;
- les biens fongibles : ce sont des biens dont deux unités sont interchangeables.
Plusieurs méthodes permettent d’évaluer les quantités sorties de biens fongibles.
1- Evaluation des entrées
a- Cas des biens achetés par l’entreprise
Les biens achetés entrent en stock à leur coût d’achat (prix d’achat net augmenté des frais directs
et indirects d’achat).
L’entrée en stock se fait ici au coût de production (coût des matières premières consommées
augmenté des frais directs et indirects de fabrication).
Les méthodes de valorisation des sorties sont les mêmes que le bien sorti soit acheté ou fabriqué
par l’entreprise. Il existe plusieurs méthodes de valorisation des sorties que sont :
la méthode du coût unitaire moyen pondéré (CUMP) ou méthode de pondération ;
la méthode du premier entré premier sorti (PEPS) encore appelé FIFO (First in First
Out) ;
la méthode du dernier entré premier sorti (DEPS) encore appelé LIFO (Last in First
Out).
etc.
a- La méthode du coût unitaire moyen pondéré
CUMP après chaque entrée
Le coût unitaire moyen pondéré est calculé et sert à valoriser toutes les sorties jusqu’à la prochaine
entrée.
CUMP = (Valeur du stock avant l’entrée + Valeur de l’entrée)/(Quantité du stock avant l’entrée + Quantité
entrée)
C’est la méthode préconisée par le SYSCOHADA. Le coût est calculé en tenant compte aussi
des entrées de la période et du stock initial.
CUMP = (Valeur du stock initial +Valeur des entrées ) / (Quantité du stock initial + Quantité
entrée)
Cette méthode est également appelée CUMP de fin de période avec cumul du stock initial.
c- La méthode FIFO
Cette méthode consiste à valoriser les sorties au coût unitaire des lots les plus anciens jusqu’à
l’épuisement du stock.
Remarque
Lorsque le coût d’acquisition évolue dans le temps, le montant des sorties de stock incorporé
au coût et la valeur du stock final dépendent de la méthode de valorisation choisie.
Ainsi la méthode FIFO contrairement à la celle de LIFO permet d’obtenir le coût de production
ou le coût de revient le plus bas en période d’inflation et le stock final au coût le plus élevé.
La méthode FIFO et celle du coût unitaire moyen pondéré sont celles préconisées par le
SYSCOHADA.
NB :
Application 1
L’entreprise « TCHOPIER’S » est spécialisée dans la fabrication d’un produit « K ». Les
mouvements de stock relatifs à ce produit pour le mois de Juin 2013 se présentent comme suit :
- 01/06 Stock initial 100 Kg à 10 F
- 04/06 Achat 50 Kg à 13 F
- 05/06 Vente 25 Kg
Dèkoundé Wilfried GBANMETON 97-49-21-24 / 95-62-74-32 15
Support de cours de comptabilité analytique de gestion
- 12/06 Achat 75 Kg à 15 F
- 15/06 Vente 150 Kg
- 17/06 Achat 50 Kg à 11 F
- 22/06 Achat 25 Kg à 17 F
- 30/06 Vente 87,5 Kg
Travail à faire
Etablir selon le cas le compte d’inventaire permanent (CIP), ou l’inventaire permanent (IP) et
la fiche de stock du produit « K » suivant les méthodes d’évaluation ci-après :
1- CUMP de fin de période (CIP) ;
2- CUMP après chaque entrée inventaire permanent (IP) ;
3- FIFO (fiche de stock);
4- LIFO (IP).
Résolution
1- CUMP de fin de période compte d’inventaire permanent du produit K.
Application 2
L’entreprise «MADELPIE » commercialise un produit X à partir de la matière première M
sur laquelle elle vous fournit les informations suivantes :
stock initial de matière première M: 30 kg à 2.000;
facture N°A 298 relative aux achats de la matière M de la période
Brut 20 kg pour 19531,25 HT ; Remise 4% ; Escompte 4%, Port 1.250 HT et emballages
consignés 2.300 ;
Consommation de la matière première M de la période 42,5 kg ;
Brut HT 19531,25
Remise 4% (781,25)
NC 18.750
Escompte 4% (750)
NF 18.000
Port 1.250
MHT 19 250
TVA 18% 3465
Emballages 2.300
NAP 21.550
Eléments Q Cu Montants
PAN 20 18.750
Port 1.250
Coût d’achat 20 20.000
L’inventaire permanent de M
Eléments Q Cu Montants Eléments Q Cu Montants
Stock initial 30 2.000 60.000 Vente 42,5 1.600 68.000
Achat 20 - 20.000 SFR 09 1.600 14.400
Difference d’inventaire (DI) (1,5) - (2.400)
Total 50 1.600 80.000 Total 50 1.600 80.000
Autre présentation
Inventaire permanent de M
Eléments Q Cu Montants
SI 30 20.000 60.000
Achat 20 1.000 20.000
Stock disponible 50 1.600 80.000
Vente (42,5) 1.600 (68.000)
SFT 7,5 1.600 12.000
SFR 9 1.600 14.400
DI 1,5 1.600 2.400
Application 3
L’entreprise « DJIMAD » fabrique un produit P à partir d’une matière première M.
Pour le mois d’octobre 2013, elle vous fournit les informations suivantes :
Matières premières M
Stock initial: 700 kg à 25 F
Achat: 300 kg à 30 F
Stock final: 146 kg
Charge directe de production
Matières premières consommées: 850 kg
MOD: 50 h à 500F
Atelier de production
Nature d’unité d’œuvre : kg de matières consommées et CUO : 60 F
Travail à faire : Calculez le coût de production des 25 unités de P fabriqués.
Résolution
Inventaire Permanent de matières M
Eléments Q Cu Montants
SI 700 25 17.500
Achat 300 30 9.000
Stock disponible 1.000 26,5 26.500
Sortie (850) 26,5 (22.525)
SFT 150 26,5 3.975
SFR 146 26,5 3.869
DI (4) 26,5 (106)
CHAPITRE 3
Le coût de production peut être influencé par un certain nombre d’éléments entre autres les
encours de fabrication, les sous - produits, les déchets et rebuts.
Les éléments encours sont des biens ou services en voie de transformation à la clôture de
l’exercice. Ils représentent les produits inachevés ou non terminés à la fin de la période du calcul
des coûts. On distingue : l’encours initial (EI) et l’encours final (EF).
L’encours initial, c’est l’encours au début de la période et l’encours final est l’encours à la fin de la
période.
Les encours de production consomment généralement une partie des charges nécessaires à leur
production d’où l’intervention des degrés d’achèvement ou d’inachèvement.
Il est à rappeler que le degré d’achèvement d’une unité terminée est toujours 100%.
Les encours peuvent être évalués globalement soit par rapport aux produits achevés soit en
tenant compte de degré d’achèvement du produit par rapport aux éléments constitutifs de son
coût de production (matières consommées, MOD, charges indirectes).
Quantité de l’encours
x degré d’achèvement (DA)
= Produit équivalent ou production équivalente à l’encours (PE)
PE = Quantité de l’encours x DA
Application
Au mois de décembre 2013 sur 400 articles produits, 50 sont inachevés mais sont achevés à
20%. Sachant que les charges de production du mois s’élèvent à 720.000, évaluer l’encours
final.
Réponses
Production équivalente globale, c’est – à- dire le nombre d’unités de produit ayant nécessité
les 720.000F de charges pour la période. PE = 350 + 10 = 360
En d’autres termes, l’entreprise avec les 720.000 de charges supportées pour le mois dans la
fabrication de 350 unités achevés et 50 unités inachevées aurait pu consacrer ce même montant
à la fabrication de 360 unités complètement achevées.
𝟕𝟐𝟎𝟎𝟎𝟎 𝑿 𝟏𝟎
Valeur de l’encours final = = 20.000
𝟑𝟔𝟎
b-2- Evaluation des encours en tenant compte des éléments constitutifs du coût
Pour évoluer l’encours il faut au préalable déterminer les éléments constitutifs de son coût. Ce
travail est réalisé à l’aide d’un tableau appelé : le tableau d’équivalence.
DA : degré d’achèvement
Application
Résultat
- EI + EF Consommations
Eléments PE
PT Q DA Equival. Q DA Equival. Unitaire Globale
Matière première 90 10 0,6 6 20 0,7 14 98 1,5 147
MOD 90 10 0,4 4 20 0,5 10 96 5 480
Frais de section 90 10 0,8 8 20 0,5 10 92 8 736
Evaluation de l’EF
Eléments Q Cu Montants
Matières premières 1,5 X 14 = 21 500 10.500
MOD 5 X 10 = 50 60 3.000
CI 8 X 10 = 80 45 3.600
EF 20 855 17.100
NB
Lorsque pour une Période donnée, il existe des encours au début (EI) et à la fin (EF), le coût de
production des produits terminés est déterminé par la formule.
Ou bien
Coût de production des produits terminés = Coût de la production lancée terminée au cours
de la période + valeur de l’EI + Charges restantes pour achèvement de l’EI.
Eléments Q Cu Montants
Matières 1eres consommées 147 500 73.500
MOD 480 60 28.800
Frais de section 736 45 33.120
Charges de la période - - 135.420
+ EI 10 800 8.000
- EF (20) 855 (17.100)
Coût de production des PT 90 - 126.320
2ème Cas
+ EI + EF
Elements PLT PE C°U C°G
Q DI Eq Q DA Eq
Matières premières 80 10 0,4 4 20 0,7 14 98 1,5 147
MOD 80 10 0,6 6 20 0,5 10 96 5 480
CI 80 10 0,2 2 20 0,5 10 92 8 736
Remarques
Les encours ne sont pas des produits stockables. Il ne faut donc jamais les confondre
avec les sous-produits ou produits semi-finis qui eux sont des produits déjà achevés et par
conséquent peuvent faire l’objet d’un stockage.
Les matières qui entrent dans le calcul d’un coût sont de deux catégories
Les matières premières : ce sont des biens destinés à être incorporés directement aux
produits fabriqués. Les matières premières constituent donc les charges directes.
Les matières consommables : ce sont des biens qui concourent à la fabrication ou
même à la distribution sans être incorporés au produit. Elles constituent souvent des
charges indirectes que l’on repartit entre les sections. Les matières
consommables n’apparaissent pas dans le calcul du coût de production ou de coût
de revient que lorsqu’elles sont considérées comme des charges directes.
Exemple :
Carburant, Electricité, Charbon utilisé comme combustible.
2- Les sous-produits
Le sous-produit est un produit secondaire obtenu au cours de la fabrication d’un produit
principal.
a- Evaluation de sous-produits
a-1- Cas de vent direct du sous-produit
Le prix de vente du sous-produit vient en diminution du coût de production ou de coût de
revient du produit principal.
a -2- Cas de vente du sous-produit après transformation complémentaire
Lorsque le sous-produit supporte des coûts spécifiques (coût de production supplémentaire et coût de
distribution).
On retranche d’abord ses coûts spécifiques et le bénéfice éventuel du prix de vente du sous-
produit pour obtenir son coût initial de production.
Ensuite, ce coût initial de production est retranché du coût de production globale de l’atelier
où sont obtenus le produit non transformé ou brute pour obtenir le coût de production du produit
principal. Ainsi on a :
Coût de production de K
Elements Qté Cu Montants
Matières premières 790 000
MOD 512 000
CI 585 000
Coût de production global de l’atelier de Fabrication 1 887 000
Coût de production de S (77 000)
Coût de production de K 1 810 000
Application
Une entreprise a fabriqué 18 000 unités du produit «TOWOBOLA» et obtenu au cours de
fabrication des déchets D1 , D2 , D3 et D4 .
D1 est sans valeur mais les frais de son évacuation s’élèvent à 25 000.
D2 est vendu à 22 800. Les frais de distribution représentent 10% du prix de vente.
D3 peut être réutilisé dans la fabrication du produit « MM » pour 40 000 F.
D4 sera réutilisé après traitement. Il est évalué au prix du marché à 70 000 et les frais de
traitement seront engagés pour 12 000.
L’ensemble des charges de fabrication est de 6 850 000.
Travail à faire :
Déterminer le coût de production unitaire du produit «TOWOBOLA». .
Résultat
Calcul du coût de production de «TOWOBOLA»
6 756 480
Coût unitaire = = 375,36
18 000
4- Evaluation des commandes
La commande, une fois terminée doit être facturée et livrée. Une commande non facturée est
une commande en cours de fabrication.
Application
Une entreprise qui travaille sur commande vous fournit les informations ci-après
TRCI de Juin 2013
Eléments Atelier 1 Atelier 2 Atelier 3
Totaux secondaires 203 360 116 400 250 000
Nombre d’UO 6 200 3 000 10 000
Au début du mois les commandes N o 100, No 101, N o 102 étaient encours de fabrication.
Les deux premières ont été achevées le 30 Juin.
Les commandes No 102 et N o 103 mises en sentier le 20 Juin sont restées inachever.
Par ailleurs on vous donne les feuilles d’affection et d’imputation qui se présentent comment
suit :
Travail à faire
Déterminer :
1- le coût de production de chacune des commandes terminées ou non terminées ;
2- les charges de production du mois de Juin ;
3- le coût global des commandes achevées de deux (02) manières.
Résultat
1- Coût de production des commandes.
Achevons d’abord le TRCI
Eléments At1 At2 At3
Totaux secondaires 203 360 116 400 250 000
Nombre UO 6 200 3 000 10 000
CUO 32,8 38,8 25
Commandes Terminées
Commandes Terminées
Eléments Commandes No 100 Commandes No 101
Q Cu Montants Q Cu Montants
En cours initial - - 275 576 - - 206 896
Matières A - - - - - 18 880
Matières B - - 8 148 - - 17 260
Matières C - - 8 820 - - 11 032
Atelier 1 - - - 200 32,8 6 560
Atelier 2 800 38,8 31 040 900 38,8 34 920
Atelier 3 1 800 25 45 000 4 200 25 105 000
Coût de production - - 368 584 400 548
2è me manière
Eléments Montants
En cours initiaux
Commande N o 100 275 576
Commande N o 101 206 896
Commande N o 102 57 744
Charges de production de la période 710 240
Encours finals
Commandes N o 102 (268 104)
Commandes N o 103 (213 220)
Coût de production commandes achevées 769 132
CHAPITRE 4
La somme des résultats de plusieurs types de produits est appelée le résultat analytique global.
Il est indispensable de contrôler périodiquement la concordance des deux résultats afin de
vérifier l’exactitude des données de la comptabilité analytique de gestion.
Le résultat analytique global doit être corrigé des différences d’incorporation (différence de
traitement comptable) pour être égal au résultat net de la comptabilité générale. Ces différences
d’incorporation sont :
- différence d’incorporation sur matières ;
- différence d’incorporation sur amortissements et provisions ;
- différence d’incorporation pour éléments supplétifs ;
- différence d’incorporation sur autres charges de la comptabilité générale ;
- différence d’incorporation sur produits de la comptabilité générale ;
- différence d’incorporation d’inventaire constatée ;
- différence d’incorporation sur coût d’unité d’œuvre et taux de frais.
Ainsi le résultat net de la comptabilité est donc :
Tableau de concordance
(+) Augmentation (−)Diminution
Eléments
ou crédit ou débit
Résultat global (Bénéfice) X -
Résultat global (Perte) - X
Charges supplétives X -
Charges non incorporables X
Différences d’inventaire - -
SFR > SFT Excédent X -
SFR < SFT Manquant - X
Différences de substitution sur amortissements et Provisions X X
Frais résiduels sur sections arrondis par défaut - X
Frais résiduel sur sections arrondis par excès X -
Produits non incorporés X -
Charges non incorporés - X
Résultat net de la comptabilité X X
Totaux T1 T2
Application
De la comptabilité analytique de l’entreprise «TCHIDJOUYAYA », on extrait les éléments
suivants :
Mouvements des stocks
Stock Stock final Différence
Eléments Achats Ventes
Initial théorique d’inventaire
Matières premières 161 200 105 900 - 167 240 300 (Manquant)
Matières consommables 8 400 5 000 - 8 040 50 (Excédent)
Encours de X 10 000 - - 8 000 -
Encours de Y 14 000 - - 12 000 -
Produits finis X 58 000 - 110 000 66 000 80 (Manquant)
Produits finis Y 86 800 - 220 000 94 800 60 (Manquant)
Résolution
1- Etablissons la concordance
Eléments (+ )Augmentation (− ) Diminution
Résultat analytique global 29 790 -
Charges supplétives 4 000 -
Charges non incorporables - 5 600
(4 200 + 1 400) - -
Différences d’inventaires - -
- Manquant (300 + 60 + 80) - 440
- Excédent 50
Différences sur amortissements et Provisions - 900
(44 900 – 45 800)
Frais résiduels de section - 110
Produits accessoires 600 -
Revenus financiers 300 -
Résultat de la comptabilité générale - 27 690
Calculs annexes
Autres charges par nature = Somme des charges indirectes + CNI – CS – Matières
consommables considérées comme charges indirectes.
Autres charges par nature = 113 600 + 5 600 – 4 000 – 5 600 = 109 600
Variation de stock = SFR – SI
Avec SFR = SFT – Excédent ou SFR = SFT – Manquant
Lorsque la variation de stock > 0 alors on obtient un solde créditeur qui est un produit
pour l’entreprise.
Lorsque la variation de stock < 0 alors on obtient un solde débiteur qui est une charge
pour l’entreprise.
Matières premières
SFR = 167 240 – 300 = 166 940 = SFR = 166 940
Variation de stock = 166 940 – 161 200
Variation de stock = 5 740
Matières consommables
CHAPITRE 5
La méthode de l’imputation rationnelle est une méthode de gestion qui analyse les
charges enregistrées par nature en comptabilité générale en les répartissant en charges fixes et
en charges variables. Elle étudie l’influence des charges fixes sur les coûts et résultats.
I- La variabilité des charges
A- Les charges fixes (CF) ou charges de structure
Ce sont des charges constantes ou relativement constantes quel que soit le niveau d’activité de
l’entreprise.
Exemple : Le loyer d’un local
NB : Les charges fixes varient par palier.
B- Les charges variables (CV)
Ce sont des charges proportionnelles à l’activité de l’entreprise.
Exemple : Matières premières, MOD
L’activité permet la production. Elle se mesure à l’unité d’œuvre. Pour une entreprise donnée,
un niveau normal d’activité est défini et correspond aux conditions normales d’exploitation. Ce
niveau normal est préétabli.
Résolution
Le coût unitaire complet de l’atelier diminue pendant que le niveau d’activité croît parce que le
même volume de charges fixes s’est vu imputer à un nombre plus important d’unités d’œuvre.
Pour éliminer l’influence de la variation d’activité sur les charges fixes afin de rendre les coûts
comparables dans le temps et de faire des prévisions, on pratique l’imputation rationnelle des
charges fixes.
B- L’imputation rationnelle des charges fixes
La méthode consiste à imputer au coût des charges fixes proportionnelles à l’activité. Les
charges fixes proportionnelles sont appelées charges fixes imputées aux coûts. Ainsi le coût
en imputation rationnelle est obtenu par la formule suivante :
Coût en imputation rationnelle ou coût rationnel = CF imputées + CV. Or
𝑨𝑹
CF imputées = CF réelles * 𝑨𝑵
Les charges fixes d’une section sont celles constatées en activité normale.
𝐴𝑅
Le rapport est appelé rapport d’activité. Son résultat est appelé coefficient d’imputation
𝐴𝑁
rationnel ou taux d’imputation rationnelle ou taux d’activité rationnelle.
L’activité normale est celle qui corresponde à l’utilisation optimale des moyens de production
compte tenu des différentes contraintes qui pèsent sur l’activité (contrainte commerciale,
technique et autres).
L’activité réelle est celle qui est effectivement constatée.
Application
Reprenons l’application précédente et déterminons pour chacun des deux (02) mois :
1- le coefficient d’imputation rationnel ;
2- les charges fixes imputées et le coût d’unité d’œuvre en imputation rationnelle.
Résultat
Remarque
Le coût unité d’œuvre en imputation rationnelle est stable et à la même valeur en activité
normale.
La méthode d’imputation rationnelle élimine donc l’incidence de la variation d’activité sur les
coûts.
Application
Reprenons l’application précédente et représentons graphiquement les DIR
Résolution :
Equation de la droite des coûts complets
Y 1 = CVu.X + CFT ; Y1 = 250 X + 225 000
Equation de la droite des coûts rationnels
Y2 = CuoR.X ; Y2 = 1150X
Chaque vecteur représentant la DIR est portée par la verticale passant par l’activité réelle et
délimitée par les deux droites.
Chaque vecteur est orienté de la droite des coûts rationnels à la droite des coûts complets.
Tableau de Valeurs
AR1 AN AR2
X
200 250 275
Y1 275 000 287 500 293 750
Y2 230 000 287 500 316 250
Y
Y2 = 1150x (coût rationnel)
Bonis
300 000
275 000
250 000
200 000
Malis
50 000
AR1 AN AR2
Travail à faire :
Présenter le TRCI sachant que toutes les sections ont fonctionné à 90% de leur activité normale.
Résolution
Présentons le TRCI
CFI = 4800 x 0,9 = 4320
En KF
Remarque
Coût complet = Coût rationnel + Malis – Bonis
Exemple
L’entreprise « ANA » vous fournit un extrait de répartition du TRCI de ces charges indirectes ainsi qu’il
suit :
Sections auxiliaires
Administration Gardiennage
Eléments
F V F V
Totaux primaires 460 000 520 000 370 000 440 000
CIR 0,9 - 1,15 -
Répartition secondaire - - - -
Administration - - - 10%
Gardiennage 5% - - -
Résolution
TRCI
Sections auxiliaires
Eléments Administration Gardiennage
F V F V
TP avant IR 460 000 520 000 370 000 440 000
Coefficient IR 0,9 1,15
CFI (414 000) 414 000 (425 500) 425 500
DIR (46 000) 55 500
TP après IR 934 000 865 500
Répartition secondaire - -
Entretien (982 186) 98 219
Central 48 186 (963 719)
T.S 0 0
𝐂 = ∑ 𝐂𝐢 𝐤𝐢
𝐢=𝟏
Application
Soit à déterminer le coefficient d’activité de la section gardiennage du tableau de répartition ci-
après :
Eléments + -
Bénéfice x -
RA en Imputation {
Perte - x
Malis - x
Bonis x -
RA en coût complet x x
CNI - x
CS x -
Résultat de la CG
x x
T1 T2
CHAPITRE 6
Définition
Les coûts préétablis sont les coûts unitaires prévisionnels déterminés à partir des
conditions considérées comme normales, souhaitables.
1- Les différents coûts préétablis
On distingue:
le coût standard : c’est un coût estimé sur la base d’une analyse technique et
économique dans les conditions normales d’exploitation. Le terme standard renvoie
à la notion de norme, c’est- à- dire de référence à un étalon.
le coût budgété : c’est un coût calculé à l’avance pour certaine période à partir des
estimations contenues dans un budget d’exploitation ;
le coût moyen prévisionnel : c’est un coût préétabli dont les éléments sont dégagés
des périodes comptables antérieures.
Réalisations Prévisions
Les éléments de coût étant la matière première, la MOD et les frais de section, on peut
calculer l’écart global sur matière, sur MOD et sur frais de section ou charges indirectes.
Les calculs se font dans un tableau appelé : tableau comparatif des coûts.
NB : Le coût global préétabli est calculé par élément de la manière suivante :
Matières première :
𝐐𝐍
CGP = QP * Cup avec 𝐐𝐏 = 𝐏𝐍 ∗ 𝐏𝐑
QP = quantité prévue, QN = quantité normale, PN = production normale
CGP = coût global prévu, Cup = Coût unitaire prévu
Remarque
𝑸𝑵 𝑻𝑵 𝑨𝑵
, et représentent respectivement les consommations unitaires normales de
𝑷𝑵 𝑷𝑵 𝑷𝑵
- EI + EF
Eléments PT Qté DA Equiva Qté DA Equiva Pro. Eff CU CG
Matières premières 90 10 0,6 6 12 0,4 4,8 88,8 26 2308,8
MOD 90 10 0,7 7 12 0,8 9,6 92,6 25 2315
Charges indirectes 90 10 0 ,5 5 12 0,5 6 91 18 1638
MOD
E/G = E/T + E/th, avec
E/T ( TR - TP )thp
E/th (thr - thp) TR
NB : Ecart sur coût (E/C) encore appelé écart sur prix (E/P)
En trois sous-écarts
EG/matières = E/Q+E/C+E/E ; avec
E / Q (QR - QP)Cup
E/C (Cur - Cup)QP
E/E (QR - QP)(Cur - Cup)
EG/MOD= E/T+E/th+E/E ; avec
E / T (TR - TP)thp
E/th ( thr - thp)TP
E/E (TR - TP)(thr - thp)
a-2- Analyse graphique
Les écarts sont représentés :
soit par des aires de rectangle dans un repère orthonormé portant en abscisse les
quantités ou temps et en ordonnées les coûts unitaires ou taux horaires ;
soit par un graphique basé sur la notion de vecteur. Ici il convient de tracer dans un
repère orthonormé portant en abscisse les quantités et en ordonnée les coûts globaux.
La droite des coûts réels d’équation : Y = Cur *X
et la droite des coûts préétablis d’équation : Y = Cup*X où (X désigne la quantité ou
le temps)
Remarque
Chaque écart est représenté par un vecteur :
- le vecteur représentant l’écart sur quantité est toujours porté par la droite des coûts
préétablis et délimité par les verticales passant respectivement par la quantité réelle et
la quantité prévue. Ce vecteur est orienté de la verticale de la quantité prévue vers celle
de la quantité réelle ;
- le vecteur écart sur coût est porté par la verticale de la quantité réelle et délimitée par
les deux droites (droite des coûts réels et celle des coûts préétablis) il est orienté des
droites des coûts préétablis vers celle des coûts réels ;
- le vecteur écart global relie les deux vecteurs précédents sous la forme d’un triangle. Il
est orienté de la droite des coûts prévus vers celle des coûts réels.
Application
L’entreprise « MADEY» pratique la méthode des coûts préétablis vous fournit les informations
suivantes :
Consommations unitaires
Prévisions Réalisations
Eléments
Qté Cu Qté Cu
Matières premières 12 50 13 55
MOD 30 15 28 16
Production réelle = 80 unités de P.
Travail à faire :
1- Calculer l’écart global sur matière et l’analyser algébriquement en 2 sous- écarts puis
graphiquement sous forme de rectangle en 2 et 3 sous- écarts.
2- Calculer l’écart global sur MOD et l’analyser algébriquement en 3 sous-écarts.
3- Procéder à l’analyse vectorielle de l’’écart global sur MOD.
Résolution
1- Calcul et l’analyse de l’écart global sur matières.
- Calcul
EG/matières = Coût GR - Coût GP
= Cur * QR- Cup *QP
𝑄𝑁
Avec 𝑄𝑃 = 𝑃𝑁 ∗ 𝑃𝑅
QP =12 x 80 = 960
QR = 13 x 80 = 1040
EG/matières = (1040 x 55) – (960 x 50)
EG/matières = 9.200 (défavorable)
- Analyse en deux sous-écarts
E/G = E/Q + E/C
E/Q = (QR – QP) Cup
E/Q = (1040 – 960) 50
E/Q = 4.000 (défavorable)
E/C = (Cur –Cup) QR
E/C = (55-50) 1040
E/C = 5.200 (défavorable)
Vérification
E/Q + E/C = EG
4000 + 5200 = 9200 = EG
- Analyse en aire de rectangle en 2 sous-écarts
Y
(Cu)
E/C
Cur 55
E/Q
Cup 50
E/C
E/E
Cur 55 E/Q
Cup 50
960 1040 X
QP QR Qté
TP = 30 x 80 ; TP = 2.400
TR = 28 * 80 = 2.240
EG/MOD = (16 x 2.240) - (15 x 2.400)
EG/MOD = - 160 (favorable)
Analyse en trois sous-écarts l’écart global sur MOD
y2 =15x
(CP)
36.000
EG
E/T
35.840
E/thE/th
e
33.600
eeEE
0 Temps
2.240 (TR) 2.400(TP) x
b-
Soit x le taux horaire normal
5.820 = (170 – 28 – 14 – 14 -2) x + (28 * 1, 25) x + (14*1, 5) x + (14 * 1,75) x + (2 *0,75) x
= 112x + 35x + 21x 24,5x + 1,5x
5820 = 194x
5820
x= = 30F/ heure
194
E/thHS 25 % =(thHS 25% - Thp) HS 25%
= [(30 ∗ 1,25) − 40] 28
E/thHS 25% = -70 (favorable)
E/thHS 50% = [(𝟑𝟎 ∗ 𝟏, 𝟓) − 𝟒𝟎] 14 = 70 (défavorable)
E/thHS 75% = [(𝟑𝟎 ∗ 𝟏, 𝟕𝟓) − 𝟒𝟎] 14 = 175 (défavorable)
E/thChômé s = [(𝟑𝟎 ∗ 𝟎, 𝟕𝟓) − 𝟒𝟎] 2 = -35 (favorable)
E/thHN = (thHN – thp) HN
NB : Heures Normales (HN) = Ensemble des Heures payées au th normal désigné dans cette
application par x
Ici : HN = 170-28-14-14-2 = 112 heures ou HN = 56 + 56 = 112 heures
E/thHN = [𝟑𝟎 − 𝟒𝟎] 𝟏𝟏𝟐 = -1.120 (favorable)
Verification: E/th = E/thHS + E/thChômés + E/thHN
E/th = -70 + 70 + 175 – 35 – 1.120 = -980 (favorable)
Application
Une entreprise industrielle vous fournit les renseignements suivants relatifs d’un produit P :
production normale 50 unités en 1.000 heures (activité normale) ;
les charges correspondantes sont de 250.000 dont 50 000 de charges fixes.
a- Calculer le budget flexible pour les niveaux d’activité ci-après 800 heures, 900 heures
et 1.100 heures.
b- Etablir le même budget en terme production
Résolution
a- Budget flexible en terme d’activité
Activités AN
AR1 : 800 AR2 : 900 1.000 AR3 :1100
Charges
CF 50 000 50 000 50 000 50 000
CV 160 000 180 000 200 000 220 000
Budget 210 000 230 000 250 000 270 000
Cuo 262,5 255,55 250 245,45
Cfu 62,5 55,56 50 45,45
Cvu 200 200 200 200
AN AR AP
(Activité)
PN PP PR
(Production)
(Productio
𝑨𝑵 𝑨𝑹 𝑨𝑷
=
𝑷𝑵 𝑷𝑷 𝑷𝑹
AN AR PN x AR
= ⇒ = PP
PN PP AN
Cuon = Cfun + Cvun
Cuor = Cfur + Cvur
Cuo = Cfu + Cvu
Déterminons par interpolation le budget flexible pour une production prévue de 53 unités
Dèkoundé Wilfried GBANMETON 97-49-21-24 / 95-62-74-32 52
Support de cours de comptabilité analytique de gestion
b- Analyse
En termes d’activité
L’analyse de l’écart global sur frais de section (FS) se fait toujours en trois sous-écarts
EG/FS = E/B + E/A + E/R
E/B = E/budget
E/A = E/activité
E/R = E/ rendement
Ecart sur budget (E/B)
C’est la différence entre les frais réels (coût global réel de la section) et le budget établi pour
l’activité réelle.
E/B = CGR – BF(AR)
E/B = (Cuor x AR) – [(Cvup x AR) + CFT]
E/B = (Cvur – Cvup) AR
Démonstration
(Cvur + Cfur) AR – [(Cvup x AR + CFT)]
Cvur.AR + Cfur.AR – Cvup .AR – CFT
AR (Cvur – Cvup) = E/B
Cvur.AR + CFT – Cvup.AR – CFT d’où
Démonstration
On sait que E/A = CFT - Cfup x AR
= CFT - Cfup x AR
CFT
= CFT - x AR
AN
𝐴𝑅
= CFT (1- 𝐴𝑁 )
𝐴𝑅
= AN * Cfup (1- ) d’où E/A = (AN – AR) Cfup
𝐴𝑁
b- en terme de production.
3- Analyser graphiquement de l’écart global sur frais de section :
a- par des aires de rectangle ;
b- Sous forme de vecteur.
Résolution
1- Calcul de l’EG/Charges indirectes
EG/CI = CGR – CGP
AN 90
EG/CI = Cuor .AR – Cuop.AP ; avec AP = PN xPR ; AP = 150 x165 ; AP = 99
CGN 3105
Cuop = = = 34,5
AN 90
EG/CI = 3276 – (34,5 x 99)
EG/CI = -139,5 (favorable)
2- Analyse de l’EG
a- En terme d’activité
EG/CI = E/B + E/A + E/R
3105−1350
Cvup = = 19,5
90
1350
Cfup = = 15
90
Cuop = Cvup + Cfup ; Cuop = 19,5 + 15 ; Cuop = 34,5
E/B = CGR – BF(AR)
= Cuor.AR – [(Cvup.AR) + CFT]
E/B = 3276 – [(19,5 x 91) + 1350]
E/B = 3276 – 3124,5
E/B = 151,5 (défavorable)
E/A = BF(AR) – Cuop.AR
= 3124,5 –(34,5 x 91)
= 3124,5 – 3139,5
E/A = -15 (favorable)
Ou E/A = (AN – AR) Cfup
= (90-91)15 = -15 (favorable)
E/R = (AR – AP) Cuop
= (91-99) 34,5
E/R = -276 (favorable)
b. En terme de production
E/B = (Cuor * PP) – [(Cvup * PP) + CFT]
CVT 3105−1350
Cvup = =
PN 150
1350
Cvup = 11,70 et Cfup = =9
150
Cuop = Cvup + Cfup = 20,7
AN AR PN
= ⇒ PP = AN x AR
PN PP
150 𝟏𝟑𝟔𝟓𝟎
PP = x91 ; PP =
90 𝟗𝟎
Cuor 36 Légendes
E/B
E/R
Cuob 34,34
0
91 99 x (activités)
AR AP
b. Analyse vectorielle
Pour réaliser l’analyse vectorielle de EG/CI, il suffit de représenter dans un repère orthonormé
la droite des coûts budgétés encore appelée droite de budget flexible d’équation
Y = Cvup * X + CFT et la droite des coûts préétablis d’équation Y= Cuop * X.
Sur l’axe des abscisses seront portées les activités et sur l’axe des ordonnées les coûts globaux.
On représente ensuite les écarts par des vecteurs.
Le vecteur écart sur rendement (E/R)
(qui correspond à l’écart sur quantité (E/Q)) est toujours porté par la droite des coûts
préétablis et délimité par les verticales passant respectivement par l’activité réelle et l’activité
prévue. Ce vecteur est orienté de la verticale de l’activité prévue vers celle de l’activité réelle.
Le vecteur écart sur activité (E/A)
Le vecteur E/A + le vecteur E/B sont tous portés par la verticale passant par l’activité réelle
puisque E/A + E/B correspondent à l’écart sur coût E/C.
Toutefois l’écart sur activité est toujours délimité par les deux droites (droite des coûts
budgétés et celle des coûts préétablis) et à pour sens la droite des coûts prévus vers celle des
coûts budgétés.
Par contre le vecteur E/B part toujours de la droite des coûts budgétés au point de
coordonnée (AR ; CGR)
NB :
Le point de coordonnée (AR ; CGR) n’appartient à aucune des deux droites tracées
Le vecteur écart global E/G part toujours du point de coordonnée (AP ; CGP) au point
de (AR ; CGR) où il doit nécessairement rencontrer le vecteur E/B
Remarque :
La droite du budget flexible et celle des coûts préétablis se coupent toujours au point d’abscisse
x = Activité normale pour l’analyse en terme d’activité et x = Production normale dans une
analyse en terme de production.
Application (voir l’application précédente)
Equation :
- de la droite du BF : y1 = 19,5x 1.350
- de la droite des coûts préétablis y2 = 34,5x
y (coûts) Y2 =34,5x
E/R Y1 =19,5x+1350
E/G
3280,5
3276
3139,5 E/B
3124,5 E/A
3105
0
90 91 99 x (activités)
AN AR AP
Remarque
E/B = (Cvur – Cvup) AR
CVR 3276 −1350
Cvur = =
AR 91
1926
Cvur = 91
1926
E/B = ( − 19,5) 91
91
E/B = 151,5 (défavorable)
Lorsqu’on veut analyser l’écart sur charges indirectes ; on doit décomposer la quantité
des charges indirectes (CI) en CV et CF
production
En termes
En termes
d’activité
de
MOD
CI CF = 5 8 40
{
CV = 5 2 10
Coût de production
PN
x AR = Production prévue (PP)
AN
8-Analyse de l’EG/ coût de production
Coûts Ecart
Eléments
Quantité Cu Montants Natures Montants Appréciation
Matières
Cur.QR Favorable
E/C x
Cup.QR ou défavorable
E/Q x
Cup.QP
EG/matières x
MOD
Thr.TR
E/th x
Thp.TR
E/T x
Thp.TP
EG/MOD
Charge indirecte
Cuor.AR
E/B
Cuo. budgeté x
Cuop.AR E/A
x
Cuop.AP
E/R
x
EG/CI
Coût de EG/Coût de
production production
EXERCICES
Cas N°1
- la matière X passe dans l’atelier N°1 où elle est transformée en un produit intermédiaire
nommé «VI» momentanément stocké.
- la matière Y épurée dans l’atelier 2, donne un sous-produit nommé «GBO» qui passe
en continu dans l’atelier N°3 où on combine 4 unités de «VI» avec 3 unités de «GBO»
pour obtenir le produit fini «VIGBO », stocké avant la distribution.
Cas N°2
L’entreprise «TP» fabrique et vend un produit «TP» à partir de deux matières premières T et
P. Le processus de production est décrit comme suit :
- dans l’atelier A : à partir de la matière T, on obtient un produit semi-fini (PSF) qui passe
sans stockage intermédiaire dans l’atelier B.
- dans l’atelier B : à partir du produit semi-fini (PSF) et de l’adjonction de la matière P,
on obtient le produit fini «TP».
Cas N°3
Cas N°4
La production de ladite société est organisée en « Juste à temps » c’est-à-dire sans stockage des
achats et des productions.
- les produits X et Y sont obtenus dans l’atelier N°1 à partir de la matière première A.
Dans cet atelier on obtient en même temps un sous produit «S» stockés.
- traitement du sous produit «S» avec adjonction de la matière B dans l’atelier N°2. Cette
opération permet d’obtenir le produit Z et des déchets vendus directement aux
vendeuses d’« atta et tévi ».
Cas N°5
V
X
Atelier
Atelier E
3 3 T T
M
Atelier N
1
N T
Atelier
2 2
P P E
O
Travail à faire :
1- Donner les noms des produits fabriqués et vendus par l’entreprise «TCHOPIER’S».
2- Décrire le processus de production de l’entreprise «TCHOPIER’S».
Cas N°6
Cas N°7
Déterminer les charges incorporables aux coûts de l’entreprise «MADEY» pour le mois de
Juin à l’aide des renseignements ci-après :
- achats du mois ……………………………………………9 280 000
- transport sur achats ………………………………………...283 000
- frais financiers annuels …………………………………..1 325 000
- dotation annuelle aux amortissements………………….. 1 200 000
- dotation annuelle aux provisions HAO……………………150 000
- autres charges bimestrielles 3 600 000 dont 1 000 000 de pertes
- rémunération annuelle de l’exploitant ……………………2 980 000
- les capitaux propres s’élèvent à 30 000 000 et sont rémunérés à 5%.
Cas N°8
Cas N°9
2- Déterminer le montant des charges directes puis achever le tableau de répartition des
charges indirectes (voir l’annexe).
Annexe : Tableau de répartition des charges indirectes
Sections auxiliaires Sections principales
Eléments Montants
Administration Matériel Entretien Atelier 1 Atelier 2 Ventes
Tot. Prim 18.000.000 2,5 1,5 1 1,5 2 1,5
Administration - - 250 ? 500 3 000 250
Matériel - ? - 200 100 125 100
Entretien -
300 ? - 700 600 400
Tot. Secondaire ? ? ? ? ? ? ?
Nature d’UO ………… Heure Unité Unité Unité
Heure ouvrier Kilomètre
machine produite produite vendue
Nombre d’UO ………… 4 500 600 2.400 800 1.000 1.600
Coût d’UO ………… ……………. ………… ………... ? ? ?
Cas N°10
Présenter le TRCI de l’entreprise « BIGNON » sachant que les ventes s’élèvent à 750 000.
Eléments Total Energie Entretien Atelier Vente
Matière consommable 400 000 5% 35% 40% 20%
Transport 1 600 000 - 4 km - 6 km
Autres charges 1 600 000 0,2 - 0,5 0,3
Charges de personnel 5 000 000 5% 5% 50% 40%
Dotation aux amortissements 3 000 000 25% 25% 25% 25%
Energie 2/5 ¼ 7/20
Entretien 50% 50%
Nature d’UO HMOD 100 F de vente
Nombre d’UO 16 000 ?
Cas N°11
Cas N°12
L’atelier 1 traite les matières premières T et P pour donner un produit semi- finis (PSF)
momentanément stocké. Au cours du traitement des matières T et P, on obtient un déchet D
vendus aux éleveurs de porcs. L’atelier 2 reçoit le PSF et la matière première O pour donner le
produit W et un sous produit brut(SPB) directement drainé dans l’atelier spécial. L’atelier
spécial traite le SPB et la matière première M pour donner le SP commercialisable.
En vue de calculer les coûts pour le premier bimestre de l’année N, on vous fournit les
informations ci- après :
les charges annuelles de la comptabilité générale s’élèvent à 124.923.804 y compris les
coûts de la consommation des emballages ; on précise aussi que ces charges
comprennent en outre :
la dotation trimestrielle aux amortissements d’une machine industrielle de
876.000 ;
la dotation bimestrielle d’un matériel et outillage acquis le 28 juillet N-4 pour
2.360.000 TTC amorti linéairement sur 60 mois ; sur lequel il est pratiqué un
amortissement dégressif sur la même durée en CA.GE pour tenir compte de la
dépréciation effective du matériel. La valeur résiduelle prévisionnelle du
matériel est de 80.000 ;
la dotation aux provisions de sept (07) mois de 4.420.717 dont 2.740.717 de dotation
HAO ;
le loyer bimestriel du magasin central de 480.000 que le comptable a enregistré
pour 840.000.
la rémunération annuelle de l’exploitant est fixée à 2.400.000 et le capital est rémunéré
au taux semestriel de 6%.
Travail à faire:
1- Présenter le schéma technique de l’entreprise « TCHOPIER’S ».
2- Calculer le montant du capital social de l’entreprise « TCHOPIER’S ».
3- Calculer les charges incorporables aux coûts.
Cas N°13
A l’aide d’un tableau simple, répartir les éléments suivants en charges directes ou indirectes :
- matières incorporées aux produits fabriqués ;
- rémunérations versées au personnel de la direction générale ;
- amortissement d’un atelier où l’on fabrique l’unique produit P chromé ;
- primes d’assurance payées pour l’usine fabriquant les produits P, Q et S.
Cas N°14
Stagiaire à la société « REPARTY», les informations suivantes vous sont communiquées pour
la réalisation de la réparation des charges.
1- Les sections : administration, entretien, approvisionnement, atelier n°1, atelier n°2 et
distribution.
2- Les charges :
Cas N°16
Cas N°19
L’atelier d’usinage d’une entreprise de mécanique fabrique sur commande des pièces
métalliques de trois modèles différents A, B, C.
L’entreprise veut répartir entre les coûts de production des pièces A, B, C, les charges
indirectes (communes) estimées à 45.000 F proportionnellement aux charges de main
d’œuvre directes correspondant respectivement aux trois pièces : 40.000 ; 50.000 ; et
60.000.
Travail à faire
1- Déterminer les charges indirectes imputables à chaque pièce.
2- Calculer le coût complet de chaque commande de pièces livrées sur place à l’usine
sachant que les autres charges sont directes dont les matières premières consommées
80.000 F correspondant respectivement à 24.000 F, 36.800 F et 19.200 F.
3- La marge bénéficiaire de chaque commande est de 20% du coût de revient.
Déterminer le prix de vente de chaque commande.
4- Sachant que le prix unitaire de vente d’une pièce est fixé respectivement à 50 F, 60 F,
et 40 F, déterminer les quantités produites et vendues.
5- En supposant d’autre part que la répartition des charges indirectes totales est
proportionnelle non seulement aux mains d’œuvre mais également à des coefficients
d’équivalence fixés à 1 pour A, 1,5 pour B, et 2 pour C, déterminer le nouveau
coefficient de proportionnalité de répartition et les charges indirectes nouvelles à
imputer à chaque production.
NB : Retenir quatre chiffres après la virgule des calculs effectués au point 5.
Dèkoundé Wilfried GBANMETON 97-49-21-24 / 95-62-74-32 69
Support de cours de comptabilité analytique de gestion
Cas N°20
Une société d’électronique est spécialisée dans l’assemblage de circuits électroniques (C1 et
C2) à partir de 3 composants A, B et C achetés auprès d’un fournisseur.
Environ un tiers du chiffre d’affaires est réalisé par la vente du circuit C1 à un important
client du secteur de l’électroménager qui l’utilise dans les programmateurs de lave – vaisselle.
Document
La nomenclature des composants utilisés pour la fabrication d’un circuit est la suivante :
Ces composants passent dans un atelier d’assemblage dans lequel ils nécessitent les temps de
main d’œuvre suivants, en minutes :
Circuits C1 C2
Temps de main d’œuvre 15 mm 20 mm
Le coût horaire de la main d’œuvre directe, charges sociales comprises est évalué à 100 F.
Pour le premier semestre de l’année N, les charges indirectes sont actuellement réparties entre
trois centres d’analyse pour les montants suivants :
L’entreprise travaille en juste à temps, pour ses approvisionnements et pour ses livraisons à la
clientèle. Ainsi on peut négliger les problèmes de stockage.
Circuits C1 C2
Quantités vendues 10.000 7.500
Prix unitaires HT 180 F 400 F
C1 C2 Total
Composants Coût Coût Coût
Quantités Montant Quantité Montant Quantité Monta
unitaire unitaire unitaire
A
B
C
Total
C1 C2 Total
Temps Taux Temps Taux
Quantité Montant Quantité Montant Temps Monta
par unité horaire par unité horaire
mn Mn mn
heures heures h
Administration
Centres Approvisionnement Assemblage
distribution
Total
Unité d’œuvre ou 1minute de main
1F d’achat 1F de vente
assiette de frais d’œuvre
Nombre d’unité d’œuvre
Coût des unités d’œuvre
C1 C2
Eléments Prix Prix Total
Quantité Montant Quantité Montant
unitaire unitaire
Prix d’achat
Frais d’approvisionnement
Main d’œuvre directe (min)
Assemblage
Coût de production
Administration/ Distribution
Coût de revient
Chiffre d’affaires
Résultat
% du Chiffre d’affaires
Cas N°22
- Les charges non incorporables sont de 420 000 F tandis que les charges supplétives sont
de 350 000F.
Cas N° 23
Entretien
-100% 15% 10% 30% 35% 10%
Transport
10% -100% 30% 15% 5% 40%
Heure de main 1 000F de
Nature d’unité Kg utile
100F d’achat d’œuvre directe chiffre
d’œuvre obtenu
(HMOD) d’affaire
2- Achat du mois
Matière A : 15 000 kg à 240F le kg
Matière B : 18 000 kg à 330F le kg
Matière C : 9 000 kg à 540F le kg
- 30% à l’atelier B
Les centres auxiliaires se répartissent de la manière suivante :
- Prestations connexes : 25% à l’atelier A et 75% à l’atelier B
- Gestion du matériel : 40% à l’atelier A et 60% à l’atelier B
Travail à faire :
Présenter le tableau de répartition des charges indirectes en imputation rationnelle.
1- Dans le cas d’une activité uniforme dans toutes les sections ; le coefficient
d’imputation rationnelle étant égal à 0,9.
2- Dans le cas d’une activité non uniforme dans toutes les sections, l’activité des sections
gestion du matériel, prestations connexes, Atelier A, Atelier B, se situant
respectivement à 80% , 60%, 80%, 120% de leur activité normale.
Cas N°25
1- Processus de production
Le centre atelier n°1 transforme les matières premières M et N en produits semi finis
PSF momentanément stockés. Il existe toujours dans ce centre de production des en cours
achevés à hauteur de 75% tant en ce qui concerne les matières, la main d’œuvre directe que les
charges indirectes.
Dans le centre atelier n°2, l’adjonction de 4 kg de matière C à une unité de PSF permet
d’obtenir une unité de produit fini CHIC. Une unité de produit fini CHOC résulte de
l’association à une unité de PSF de 3 kg de matière S.
**Produits
PSF : 3600unités à 30 255 F l’unité
En cours PSF : à évaluer
CHIC : 1 200 unités à 35 960 F l’unité
CHOC : 400 unités à 38 520 F l’unité
*Centre atelier N°1 : une unité de PSF entièrement terminée exige 3 heures de main
d’œuvre directe à 3 600 F l’heure.
Les en cours au début et à la fin du mois d’août ont nécessité pendant le mois
d’août N 2025 heures de main d’œuvre directe.
*Centre atelier N°2 : 7500 heures de main d’œuvre directe (dont 4 500 heures pour le
produit CHOC à 4 800 F l’heure).
*Centre atelier N°1 : 5 400 unités sont entièrement achevées et entrées en magasin de
stockage. Les en cours au début et à la fin du mois d’août sont à déterminer et à évaluer.
*Centre atelier N°2: Il n’existe aucun en cours dans cet atelier de production.
Informations complémentaires
* Les charges indirectes sont réparties comme suit :
Transport…………………………………………..8.000.000F
Services extérieurs A et B……………………........9.000.000F
Impôts et taxes……………………………………12.000.000F
Autres charges……………………………………..5.000.000F
Charges de personnel……………………………..10.000.000F
Charges financières……..…………………………20.00..000F
Dotation aux amortissements d’exploitation……..30.740.000F
* Autres charges et produits enregistrés par la comptabilité générale :
Valeurs comptables des cessions d’immobilisations : 7.000.000F
Charges HAO……………………………………… 13.000.000F
Produits des cessions d’immobilisations…………… 5.500.000F
Produits accessoires………………….……………. 12.500.000F
Revenus financière.………………………………… 2.000.000F
TRP
3 000 6 960 1 800 5 820 4 800 6 630 9 000 20 610 7 200 13 770 6 000 9 150
Centre
gestion -100% 15% 25% 35% 5%
20%
logistique
Cas N°27
Cas N°28
L’entreprise « TCHOPIER’S » fabrique et vend deux produits PL1 et PL2 à partir de trois
(03) matières premières M, N et O traitées dans deux ateliers.
Travail à faire:
2- Achats du mois
Matières premières M : 12.000 kg à 110 F
Matières premières N : 6.200 kg à 160 F
Matières premières O : 12.400 kg à 90 F
3- Charges de main d’œuvres directe
Atelier 1 : ½ heures par produit SF ; taux horaire 1 200F
Atelier 2 : 0,5 heures par produit PL 1 à 1 700F l’heure et 0,4 heure par produit PL
2 à 1 500 F l’heure.
4- Production du mois
Atelier 1 : 4 500 unités de SF sont entièrement achevées dont les 500 encours
initiaux. De même 1 000 unités, sont encours au 31 Janvier 2010. Les degrés
d’achèvement sont les suivants :
ELEMENTS EI EF
Matières M 50% 15%
Matières N 80% 15%
Dèkoundé Wilfried GBANMETON 97-49-21-24 / 95-62-74-32 83
Support de cours de comptabilité analytique de gestion
Cas N°30
La société « AMANI » produit et vend des pots de yaourt pour un marché spécial.
Les services spécialisés de la société ont fait les prévisions pour le mois de décembre 2010.
En réalité, à la fin du mois de Décembre 2010, il a été fabriqué 6.300 pots de yaourt ayant
occasionné :