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Recurrence EXOSCORRIGES

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RECURRENCE – EXERCICES CORRIGES

Exercice n°1.
Démontrez par récurrence que :
n
n(n + 1)
1) Pour tout entier n ∈ ℕ* , ∑k =
k =1 2
n
n(n + 1)(2n + 1)
2) Pour tout entier n ∈ ℕ* , ∑ k 2 =
k =1 6
3) Pour tout entier n ∈ ℕ , 1 × 1! + 2 × 2 ! + .....n × n ! = ( n + 1) ! − 1
*

4) On considère la suite ( S n ) définie pour tout n ∈ ℕ* par : S n = 1 + 3 + 5 + ..... + ( 2n − 1) .


Démontrez que pour tout n ∈ ℕ* , S n = n 2 .

Exercice n°2.
u0 = a a ∈ ℝ
Soit la suite ( un )n∈ℕ définie par 
un +1 = 2un − 1 pour tout entier naturel n
Montrer par récurrence que :
1) Si a=1 , alors la suite est stationnaire
2) Si a=2 , alors la suite est strictement croissante
3) Si a=0 , alors la suite est strictement décroissante
Exercice n°3.
u0 = 1
Soit la suite ( un )n∈ℕ définie par 
un +1 = 2un + 1 − n pour tout entier naturel n
Montrer par récurrence que pour tout entier naturel n, n ≤ un . Qu'en déduit-on ?

Exercice n°4.
u0 = 0
Soit ( un ) la suite numérique définie sur ℕ par 
un +1 = 3un + 4
1) Montrer que ( un ) est majorée par 4.
2) Montrer que ( un ) est strictement croissante

Exercice n°5.
u0 = 0
Soit la suite ( un )n∈ℕ définie par 
un +1 = 2 + un
1) Démontrer, à l'aide d'un raisonnement par récurrence, que, pour tout n , 0 ≤ un < 2
2) On considère la suite ( vn ) n∈ℕ définie pour tout n par v n = 2 − un
a) Quel est le signe de vn ?
n −1
v n +1 1  1
b) Montrer que, pour tout entier n, ≤ , puis à l'aide d'un raisonnement par récurrence que v n ≤  
vn 2  2
c) En déduire la limite de la suite ( vn ) puis celle de la suite ( un )

Exercice n°6.
1) Vérifier que le nombre entier N = n 2 + n + 11 est premier pour n = 0,1,2,3,4,5,6
Est-ce vrai pour tout entier n ?
2) Pour tout entier n ∈ ℕ , on note A = 4n − 1 et B = 4 n + 1 .
Prouver l’hérédité des propriétés « A est divisible par 3 » et « B est divisible par 3 ».
Prouver que la première est vraie pour tout entier n, et que la seconde et fausse pour tout entier n.

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Exercice n°7. Dérivée nième
Donner une expression en fonction de x ∈ ]2; +∞[ et de n ∈ ℕ de la dérivée nième de la fonction f définie sur I = ]2; +∞[
1
par f ( x) =
x−2

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RECURRENCE CORRECTION
Exercice n°1
n
n(n + 1)
1) Notons Qn la propriété « ∑k =
k =1 2
»

Démontrons par récurrence que Qn est vraie pour tout n ∈ ℕ*


Initialisation :
1 1(1 + 1)
Si n=1, les deux membres valent respectivement ∑ k = 1 et
k =1 2
= 1 , d’où l’égalité, donc Q1 est vraie.

Hérédité
p
p ( p + 1)
Supposons maintenant la propriété Q p vraie pour un certain entier p ∈ ℕ* , à savoir ∑k =
k =1 2
, et montrons que

p +1
( p + 1)( p + 2 )
la propriété Q p +1 est alors vraie, à savoir ∑k =
k =1 2
. On calcule :
p +1 p

∑ =
k = ∑k + 
=
p +1

k 1  p +1ème
k 1
somme des somme des entier
p +1 premiers p premiers
entiers entiers
par hypothèse
de récurrence
 
p ( p + 1) p ( p + 1) 2 ( p + 1) ( p + 1)( p + 2 )
= + p +1 = + =
2 2 2 2
Ainsi Q p ⇒ Q p +1 , ce qui achève la phase d’hérédité.
La propriété est donc vraie pour tout n ∈ ℕ*

n(n + 1)(2n + 1) n
2) Notons Qn la propriété «
k =1 6
»∑k 2
=

Démontrons par récurrence que Qn est vraie pour tout n ∈ ℕ*


Initialisation :
1 1× (1 + 1)( 2 × 1 + 1) 6
Si n=1, les deux membres valent respectivement ∑k
k =1
2
= 12 = 1 et
6
=
6
= 1 , d’où l’égalité, donc Q1

est vraie.
Hérédité
p
p ( p + 1)( 2 p + 1)
Supposons maintenant la propriété Q p vraie pour un certain entier p ∈ ℕ* , à savoir ∑k
k =1
2
=
6
, et

p +1
( p + 1)( p + 2 ) ( 2 ( p + 1) + 1) ( p + 1)( p + 2 )( 2 p + 3)
montrons que la propriété Q p +1 est alors vraie, à savoir ∑k 2
=
6
=
6
k =1

On calcule :
p +1 p

∑k = ∑k + ( p + 1)
2 2 2

k =1 k =1
 

  p +1ème
somme des somme des carré entier
p +1 premiers p premiers
carrés entiers carrés entiers
par hypothèse
de récurrence
  
p ( p + 1)( 2 p + 1) p ( p + 1)( 2 p + 1) 6 ( p + 1)
2

= + ( p + 1) = +
2

6 6 6
( p + 1)  p ( 2 p + 1) + 6 ( p + 1) ( p + 1) 2 p + 7 p + 6
2

= =
6 6

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On détermine les racines du polynôme f ( p ) = 2 p 2 + 7 p + 6 grâce à son discriminant ∆ = 7 2 − 4 × 2 × 6 = 1 . On trouve
−7 − 1 −7 + 1 3  3
p1 = = −2 et p2 = = − , ce qui permet de factoriser 2 p 2 + 7 p + 6 = 2  p +  ( p + 2 ) , et de
4 4 2  2
p +1
( p + 1) 2 p 2 + 7 p + 6 ( p + 1)( p + 2 )( 2 p + 3)
conclure que ∑k
k =1
2
=
6
=
6

somme des
p +1 premiers
carrés entiers

Ainsi Q p ⇒ Q p +1 , ce qui achève la phase d’hérédité.


La propriété est donc vraie pour tout n ∈ ℕ*

3) Notons Qn la propriété « 1 × 1!+ 2 × 2 !+ .....n × n != (n + 1) !− 1 »


Démontrons par récurrence que Qn est vraie pour tout n ∈ ℕ*
Initialisation :
Si n=1, les deux membres valent respectivement 1×1 ! = 1 et (1 + 1) ! −1 = 2!− 1 = 2 − 1 = 1 , d’où l’égalité, donc Q1
est vraie.
Hérédité
Supposons maintenant la propriété Q p vraie pour un certain entier p ∈ ℕ* ,à savoir 1× 1!+ 2 × 2!+ ..... p × p ! = ( p + 1)!− 1
et montrons que la propriété Q p +1 est alors vraie, à savoir : 1× 1 ! +2 × 2 ! +..... ( p + 1) × ( p + 1) ! = ( p + 2) ! −1 . On
calcule :
1× 1 ! +2 × 2 ! +..... ( p + 1) × ( p + 1) !
  

somme des
p +1 premiers
termes

= 1× 1 ! +2 × 2 ! + p × p ! + ( p + 1) × ( p + 1) !
 
 

somme des p +1ème


p premiers carré entier
termes

= ( p + 1) ! −1 + ( p + 1) × ( p + 1) !
= ( p + 1)![1 + p + 1] −1 = ( p + 1)![ p + 2] −1 = ( p + 2)! −1
Ainsi Q p ⇒ Q p +1 , ce qui achève la phase d’hérédité.
La propriété est donc vraie pour tout n ∈ ℕ*

4) Démontrons par récurrence que pour tout n ∈ ℕ , S n = n 2 .


Le calcul de S1 = 1 + .... + ( 2 × 1 − 1) = 1 nous permet de vérifier que S1 = 12 (phase d’initialisation).
Supposons que pour un entier p ∈ ℕ* quelconque on ait S p = p 2 (hypothèse de récurrence). On a alors :
S p +1 = 1 + 3 + 5 + ..... + ( 2 ( p + 1) − 1)
= 1 + 3 + 5 + ..... + ( 2 p − 1) + ( 2 p + 1)
  

=S p ,
= p2 + 2 p +1
= ( p + 1)
2

ce qui achève la phase d’hérédité et la démonstation par récurrence.

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Exercice n°2
u0 = 1
1) Supposons que a=1 ; La suite ( un )n∈ℕ est donc définie par 
un +1 = 2un − 1 pour tout n ∈ ℕ
Notons Qn la propriété « un = u0 = 1 » qui traduira la constance de la suite (tous les termes d’une suite constante sont
égaux à son premier terme), et démontrons par récurrence que Qn est vraie pour tout n ∈ ℕ
Initialisation :
Si n=0, l’égalité un = u0 est trivialement vraie.
Hérédité
Supposons maintenant la propriété Q p vraie pour un certain entier p ∈ ℕ , à savoir u p = 1 . On déduit alors de cette
égalité 2u p − 1 = 2 × 1 − 1 = 1 , cest-à-dire u p +1 = 1 . La propriété Q p +1 est donc vraie.
Ainsi Q p ⇒ Q p +1 , ce qui achève la phase d’hérédité.
La propriété est donc vraie pour tout n ∈ ℕ . La suite est donc constante.

u0 = 2
2) Supposons que a=2 ; La suite ( un )n∈ℕ est donc définie par 
un +1 = 2un − 1 pour tout n ∈ ℕ
Notons Qn la propriété « un +1 > un » qui traduira la stricte croissance de la suite, et démontrons par récurrence que Qn
est vraie pour tout n ∈ ℕ
Initialisation :
Le calcul de u1 = 2u0 − 1 = 2 × 2 − 1 = 3 assure que u1 > u0 , donc que la propriété Q0 est vraie
Hérédité
Supposons maintenant la propriété Q p vraie pour un certain entier p ∈ ℕ , à savoir u p +1 > u p . On déduit alors de cette
inégalité 2u p +1 > 2u p , puis 2u p +1 − 1 > 2u p − 1 c’est-à-dire u p + 2 > u p +1 , qui est la propriété Q p +1 .
On a donc Q p ⇒ Q p +1 , ce qui achève la phase d’hérédité.
La propriété est donc vraie pour tout n ∈ ℕ . La suite est donc strictement croissante

u0 = 0
3) Supposons que a=0 ; La suite ( un )n∈ℕ est donc définie par 
un +1 = 2un − 1 pour tout n ∈ ℕ
Notons Qn la propriété « un +1 < un » qui traduira la stricte décroissance de la suite, et démontrons par récurrence que Qn
est vraie pour tout n ∈ ℕ
Initialisation :
Le calcul de u1 = 2 × 0 − 1 = −1 assure que u1 < u0 , donc que la propriété Q0 est vraie
Hérédité
Supposons maintenant la propriété Q p vraie pour un certain entier p ∈ ℕ , à savoir u p +1 < u p . On déduit alors de cette
inégalité 2u p +1 < 2u p , puis 2u p +1 − 1 < 2u p − 1 c’est-à-dire u p + 2 < u p +1 , qui est la propriété Q p +1 .
On a donc Q p ⇒ Q p +1 , ce qui achève la phase d’hérédité.
La propriété est donc vraie pour tout n ∈ ℕ . La suite est donc strictement décroissante

Exercice n°3
Notons Qn la propriété « n ≤ un » et montrons que la propriété Qn est vraie pour tout n ∈ ℕ
Initialisation :
L’hypothèse u0 = 1 > 0 assure que la propriété Q0 est vraie
Hérédité
Supposons maintenant la propriété Q p vraie pour un certain entier p ∈ ℕ , à savoir p ≤ u p . On déduit alors de cette
inégalité 2 p + 1 − p ≤ 2u p + 1 − p , c’est-à-dire p + 1 ≤ u p +1 , qui est la propriété Q p +1 .
On a donc Q p ⇒ Q p +1 , ce qui achève la phase d’hérédité. La propriété est donc vraie pour tout n ∈ ℕ .
Puisque lim n = +∞ , on conclut, par minoration, que lim un = +∞
x →+∞ x →+∞

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Exercice n°4
1) Démontrons par récurrence que pour tout n ∈ ℕ , 0 ≤ un < 4 . Notons Qn la propriété « 0 ≤ un < 4 »
La propriété Q0 est vraie d’après les données de l’énoncé. Supposons la propriété Q p vraie pour un certain entier p ∈ ℕ
fixé, c’est-à-dire 0 ≤ u p < 4 . On a alors 3 × 0 + 4 ≤ 3 × u p + 4 < 3 × 4 + 4 , c’est-à-dire 4 ≤ 3u p + 4 < 16 puis
4 ≤ 3u p + 4 < 16 (par stricte croissance de la fonction racine). On se retrouve donc avec 0 ≤ u p +1 < 4 , qui est la
 

u p+1

propriété Q p +1 , ce qui achève la phase d’hérédité et la démonstration par récurrence.

2) Montrons que pour tout n ∈ ℕ , un < un +1 . Notons Qn la propriété « un < un +1 »


On calcule u1 = 3u0 + 4 = 3 × 0 + 4 = 4 = 2 , et ainsi, puisque u0 < u1 , la propriété Q1 est vraie
Supposons la propriété Q p vraie pour un certain entier p ∈ ℕ fixé, c’est-à-dire u p < u p +1
On a alors 3u p + 4 < 3u p +1 + 4 puis par stricte croissance de la fonction racine, 3u p + 4 < 3u p +1 + 4 , c’est-à-dire
u p +1 < u p + 2 , qui est la propriété Q p +1 , ce qui achève la phase d’hérédité et la démonstration par récurrence.

Exercice n°5
1) Notons Qn la propriété « 0 ≤ un < 2 » et montrons que la propriété Qn est vraie pour tout n ∈ ℕ
Initialisation :
L’hypothèse u0 = 0 , c’est-à-dire 0 ≤ u0 < 2 assure que la propriété Q0 est vraie
Hérédité
Supposons maintenant la propriété Q p vraie pour un certain entier p ∈ ℕ , à savoir 0 ≤ u p < 2 . On déduit alors de cette
inégalité 0 + 2 ≤ u p + 2 < 2 + 2 , puis, par stricte croissance de la fonction racine, 2 ≤ u p + 2 < 4 c’est-à-dire
0 ≤ u p +1 < 2 , qui est la propriété Q p +1 . On a donc Q p ⇒ Q p +1 , ce qui achève la phase d’hérédité.
La propriété est donc vraie pour tout n ∈ ℕ .

2) a) Pour tout entier n ∈ ℕ , 0 ≤ un < 2 ⇔ vn > 0


b) Pour tout entier n ∈ ℕ , on calcule :

vn +1 = 2 − un +1 = 2 − 2 + un =
(2 − 2 + un )( 2 + 2 + un ) (multiplication par la quantité conjuguée)
2 + 2 + un

( 2) ( )
2
− 2 + un 4 − ( 2 + un )
2
2 − un vn
= = = =
2 + 2 + un 2 + 2 + un 2 + 2 + un 2 + 2 + un
1 1
Et puisque pour tout entier n ∈ ℕ , 0 ≤ un , alors 2 + 2 + un ≥ 2 et ainsi ≤ .
2 + 2 + un 2
Par multiplication par vn > 0 , on conclut
vn 1
vn +1 = = vn ×
2 + 2 + un 2 + 2 + un
.
1
≤ vn ×
2
1 v 1
Puisque vn > 0 , l’inégalité vn +1 ≤ vn × est équivalente à n +1 ≤
2 vn 2
n −1
 1
Notons Qn la propriété « v n ≤   »
 2

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Initialisation :
0 −1 −1 0 −1
1 1 1
L’hypothèse u0 = 0 ⇔ v0 = 2 , et le calcul   =   = 2 assurent v0 ≤   cest-à-dire que la propriété Q0 est
2 2 2
vraie.
Hérédité
p −1
1
Supposons maintenant la propriété Q p vraie pour un certain entier p ∈ ℕ , à savoir v p ≤   .
2
v p +1 1
On utilise alors l’inégalité ≤ , qui nous permet d’écrire :
vp 2
v p +1 1 1
≤ ⇔ v p +1 ≤ vp
vp 2 2 
hypothèse de
récurrence

p −1
1 1
⇔ v p +1 ≤ ×  
2 2
p
1
⇔ v p +1 ≤   , qui est la propriété Q p +1 . On a donc Q p ⇒ Q p +1 , ce qui achève la phase d’hérédité.
2
La propriété est donc vraie pour tout n ∈ ℕ .
n −1 n −1
1 1
c) Puisque vn > 0 , on a donc 0 < vn ≤   , et puisque lim   = 0 , le théorème des gendarmes permet de
2  
n →+∞ 2

conclure que lim vn = 0 , donc que lim un = 2


n →+∞ n →+∞

Exercice n°6
1) Si n=0, N = 0 2 + 0 + 11 = 11 est premier.
Si n=1, N = 12 + 1 + 11 = 13 est premier.
Si n=2, N = 22 + 2 + 11 = 17 est premier.
Si n=3, N = 32 + 3 + 11 = 23 est premier.
Si n=4, N = 42 + 4 + 11 = 31 est premier.
Si n=5, N = 52 + 5 + 11 = 41 est premier.
Si n=6, N = 6 2 + 6 + 11 = 53 est premier.
Mais pour n=11, N = 112 + 11 + 11 = 143 n’est pas premier car divisible par 11.
La propriété n’est donc pas vraie pour tout entier n

2) Pour tout entier n ∈ ℕ , on note A = 4n − 1 et B = 4n + 1 .


a) Notons Qn la propriété « A est divisible par 3 »
Supposons que la propriété Q p est vraie pour un certain entier p ∈ ℕ , à savoir « A = 4 p − 1 est divisible par 3 », c’est-à-
dire qu’il existe un entier k tel que A = 4 p − 1 = 3k ⇔ 4 p = 3k + 1 . On déduit alors que
4 p +1 − 1 = 4 × 4 p − 1
= 4 × ( 3k + 1) − 1
= 12k + 4 − 1
= 12k + 3 = 3 × ( 4k + 1)
ce qui montre que 4 p +1 − 1 est divisible par 3, donc que la propriété Q p +1 est vraie. On a donc Q p ⇒ Q p +1 , ce qui montre
que la propriété est héréditaire

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b) Notons Rn la propriété « B est divisible par 3 »
Supposons que la propriété R p est vraie pour un certain entier p ∈ ℕ , à savoir « B = 4 p + 1 est divisible par 3 », c’est-à-
dire qu’il existe un entier k tel que B = 4 p + 1 = 3k ⇔ 4 p = 3k − 1 . On déduit alors que
4 p +1 + 1 = 4 × 4 p + 1
= 4 × ( 3k − 1) + 1
= 12k − 4 + 1
= 12k − 3 = 3 × ( 4k − 1)
ce qui montre que 4 p +1 + 1 est divisible par 3, donc que la propriété R p +1 est vraie. On a donc R p ⇒ R p +1 , ce qui montre
que la propriété est héréditaire
La première propriété est vraie pour tout entier n, car on peut initialiser la propriété Qn avec n = 0 . En effet
A = 40 − 1 = 1 − 1 = 0 est divisible par 3
En revanche, bien qu’héréditaire, il est impossible d’initialiser la propriété Rn
En effet, puisque pour tout entier n, 4 n − 1 est divisible par 3 (propriété Qn ), on a 4n − 1 = 3k ⇔ 4 n = 3k + 1 , donc
4 × 4 n = 12k + 4 , c’est-à-dire 4n +1 + 1 = 3 × ( 4k ) + 3 + 1 + 1 = 3 × ( 4k + 1) + 2 . Ceci montre que le reste de la division
euclidienne de 4n+1 + 1 par 3 est égal à 2, donc que 4n+1 + 1 N’EST PAS divisible par 3. La propriété Rn n’est donc
JAMAIS vraie.
Exercice n°7 Dérivée nième
2 ( x − 2) 2 × 3( x − 2)
2
−1 2×3
Sur I = ]2; +∞[ , on calcule f ′( x) =
2
puis f ( ) ( x) = = , f ( ) ( x) = =
2 3
.
( x − 2) (( x − 2) ) ( x − 2) (( x − 2) ) ( x − 2)
2 2 3 2 4
2 3

( −1) n!
n
( n)
On conjecture que pour tout n ∈ ℕ , f ( x) = (avec comme conventions 0 !=1 et f ( ) ( x) = f ( x) . Démontrons-
0

( x − 2)
n +1

( −1) n!
n

le par récurrence sur n ∈ ℕ . La propriété Qn « f ( ) ( x) =


n
» est vraie pour n=0 (par conventions), n=1 et n=2
( x − 2)
n +1

( −1) p ! », alors
p
( p)
d’après les calculs précédents, et si on suppose que pour un certain entier p ∈ ℕ , on a Q p « f ( x) =
( x − 2)
p +1

( −1) p !× ( p + 1)( x − 2 ) ( −1) ( p + 1)!( x − 2 ) ( −1) ( p + 1)!


p p p +1 p p +1

en dérivant, f ( p +1)
( x) = ( f ) ( x) = −
( p) ′
= = , qui est la
( ) ( x − 2) ( x − 2)
2 2 p+2 p+2
( )
p +1
x − 2
propriété Q p +1 . On a donc Q p ⇒ Q p +1 , ce qui achève la phase d’hérédité, et la démonstration par récurrence..

( −1) n!
n

Ainsi, pour tout n ∈ ℕ , f ( ) ( x) =


n

( x − 2)
n +1

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