Rapport Conseil Interministériel - 24 - 06 - 2013
Rapport Conseil Interministériel - 24 - 06 - 2013
Rapport Conseil Interministériel - 24 - 06 - 2013
2013
SOMMAIRE
Liste figure :
Figure 1 : spatialisation des stations de mesures fixes ......................................................................... 48
Figure 2: Evolution des plaintes de 2009 à 2012................................................................................... 53
Liste des abréviations
Sigles et
Significations
abréviations
(° C) degrés Celsius
ACT
ADM Agence de Développement Municipal
AFTU Association F Transport Urbain
Ageroute Agence des travaux routiers
AGETIP Agence des Travaux d’Intérêt Public contre le Sous-emploi
AGOA
AGR Activités Génératrices de Revenus
AJEB Agence pour Jeunes de la Banlieue
ANEJ Agence Nationale pour l'Emploi des jeunes
ANOCI Agence Nationale pour l'Organisation de la Conférence Islamique
ANSD Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie
AOC Œufs A Couver
AOF Afrique Occidentale Française
APIX Agence de Promotion des Investissements et des Grands Travaux
ASC Association Socio Culturelle
BCG Vaccin contre la tuberculose
BCI Budget Consolidé d'Investissement
BIT Bureau International du Travail
BTP Bâtiments et Travaux Publics
BTP Bâtiments et Travaux Publics
CAOSP Centre Académique d’Orientation Scolaire et Professionnelle
CCRBS Centre Culturel Régional Blaise Senghor
CDEAO Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest
CEM Collège d'Enseignement Moyen
CETUD Conseil Exécutif des Transports Urbains de Dakar
CNE Caisse Nationale d'Epargne
CP Centre Polyvalent
CPN Consultation PréNatale
CPON Consultation Post Natale
CPRS Centre de Promotion et de Réinsertion Sociale
CRFPE Centre Régional de Formation des Personnels de l’Education
CS Centre de Sauvegarde
CSS Caisse de Sécurité Sociale
DDD Dakar Dém Dik
DESPS Direction de l'Education Surveillée et de la Protection Sociale
DSRP Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté
DSRP Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté
ECV Enfant Complètement Vacciné
ENFHT Ecole Nationale de Formation Hôtelière et Touristique
EPS Etablissements Publics de Santé
ERP Etablissement Recevant du Public
ESPS Enquête de Suivi de la Pauvreté au Sénégal
FNAE Fonds national d’Action pour l’Emploi
Fonds de Développement de l'Enseignement Technique et de la Formation
FONDEF
Professionnelle
GIE Groupement d'Intérêt Economique
HA Hectare
IDEN Inspection Départementale de l'Education Nationale
IEC Informations Education Communication
IEF Inspections de l’Education et de la Formation
IHPC Indice Harmonisé des Prix à la Consommation
IMCEC Institution de Microcrédit Caisse d'Epargne et de Crédit
IME Inspection Médicale des Ecoles
INPC (Indice National des Prix à la Consommation
IPRES Institut de Prévoyance Retraite du Sénégal
IREF Inspection Régionale des Eaux et Forêts
IRSV Inspection Régionale des Services Vétérinaires
IST Infection Sexuellement Transmissible
Km² Kilomètre carré
KWH Kilo Watt Heure
LPDSJ Lettre de Politique de Développement du Secteur Jeunesse
LPSE Lettre de Politique Sectorielle de l'Environnement
LPSH Lettre de politique Sectorielle de l'Habitat
LPUAT Lettre de politique Sectorielle de l'Urbanisme et de l'Aménagement du Territoire
MAPI Manifestation Post vaccinale Indésirable Identifiée
MATCL MINISTERE DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DES COLLECTIVITES LOCALES
MC MINISTERE DE LA CULTURE
MCISI MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DU SECTEUR INFORMEL
ME MINISTERE DE L’ELEVAGE
MEDD MINISTERE DE L’ENVIRONNEMEN ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE
MEM MINISTER DE L’ENERGE ET DES MINES
MEN MINSITERE DE L’EDUCATION NATIONALE
MFEF MINISTERE DE LA FEMME ET DE L’ENTREPREUNARIAT FEMININ
MINISTERE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE, DE L’APPRENTISSAGE ET DE
MFPAA
L’ARTISANAT
MHA MINISTERE DE L’HYDRAULIQUE ET DE L’ASSAINISSEMENT
MHU MINISTERE DE L’HABITAT ET DE L’URBANISME
MIT MINISTERE DES INFRASTRUCUTRES ET DES TRANSPORTS
MJEPVC MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE L’EMPLOI ET DE LA PORMOTION DES VALEURS CIVIQUES
MM Millimètre
MPEM MINISTERE DE LA PECHE ET DE L’ECONOMIE MARITIME
MS MINISTERE DE SPORTS
MSAS MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’ACTION SOCIALE
OCI Organisation de la Conférence Islamique
OMD Objectifs du Millénaire pour le Développement
OMS Organisation Mondiale de la Santé
ONAS Office National de l'Assainissement du Sénégal
ONFP Office National de la Formation Professionnelle
ONG Organisation Non Gouvernementale
PAD Port Autonome de Dakar
PAIS Programme d'Alphabétisation Intensive du Sénégal
PAPA Projet d'Appui à la Promotion des Aînés
PEBD Projet Educative dans la Banlieue de Dakar
PELT Projet d'Approvisionnement en Eau à Long terme
PENTA Diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite, hépatite B
PEPAM Programme Eau Potable Assainissement pour le Millénaire
PEPAM Programme Eau Potable Assainissement pour le Millénaire
PEV Programme Elargi de Vaccination
PF Planification Familiale
PFA Paralysies Flasques Aigues
PFA
PLT Projet Sectoriel Eau Long Terme
PME Petite et Moyenne Entreprise
PMI Petite et Moyenne Industrie
PNA Pharmacie Nationale d'Approvisionnement
PRA Pharmacie Régionale d'Approvisionnement
PSE Projet Sectoriel Eau
PTB Petit Train Bleu
RBC Réhabilitation à Base Communautaire
RGPH Recensement Général de la Population et de l'Habitat
SAR Société Africaine de Raffinage
SDE Sénégalaise Des Eaux
SENELEC Société Nationale d'Electricité du Sénégal
SFD Service Financier Décentralisé
SICAP Société Immobilière du Cap Vert
SIDA Syndrome de l’Immunodéficience Acquise
SNHLM Société Nationale des Habitations à Loyer Modéré
SNIS Service National de l'Information sanitaire
SOCOCIM Société de Commercialisation des Ciments
SOGAS Société de Gestion des Abattoirs du Sénégal
SONATEL Société Nationale de Télécommunications
SONES Société Nationale des Eaux du Sénégal
SRAS Service Régional de l'Action Sociale
SRH Service Régional d'Hygiène
SSPT
SST Service des Statistiques du Travail
TBS Taux Brut de Scolarisation
TDR Test Diagnostic Rapide
TNN
TOM Taxe d'enlèvement des Ordures Ménagères
TPI Traitement Préventif Intermittent
UEMOA Union Economique et Monétaire
UPI Unité de Production Informelle
VAR Vaccin anti rougeoleux
VAT Vaccin antitétanique
VIH Virus Immunodéficience Humaine
VRD Voirie, Réseau et Divers
I- PRESENTATION DE LA REGION
La géomorphologie
Sur le plan géomorphologique, la région de Dakar peut être divisée en trois (3)
grandes parties d’Ouest en Est :
a) L’extrémité occidentale qui se divise elle–même en trois zones :
la zone Sud-est, d’altitude comprise entre 15 m et 40 m, est formée de
coulées volcaniques et d’affleurements du substratum (limons, marnes et
calcaires) recouvert au centre d’une cuirasse latéritique. Cette zone
correspond aux quartiers du Plateau dans le département de Dakar ;
la zone centrale qui présente une altitude inférieure à 10 m. Elle est
constituée de sables reposant sur un substratum argilo calcaire avec quelques
affleurements. Cette zone abrite les quartiers d’habitation populaire de la
Médina et les quartiers résidentiels de Fenêtre Mermoz, Point E et la zone
industrielle ;
la partie Nord-Ouest qui correspond au second massif d’origine volcanique
dont l’altitude moyenne est la plus élevée de la région (plus de 60 m). Cette
zone abrite les villages traditionnels de Ouakam, Ngor et Yoff ainsi que
l’aéroport international Léopold Sédar Senghor de Dakar.
Département de Dakar
La dominance du département de Dakar s’explique par l’historique du peuplement de
la région car on a constaté que c’est dans le département que se concentrait la
plupart des dakarois et c’est seulement avec l’expansion démographique que les
autres départements ont été occupé au fil du temps car le département de Dakar
devenait de plus en plus saturé. En effet, on rappelle qu’au début des années 80, les
zones limitrophes du département de Dakar comme patte d’oie ou Grand Yoff étaient
assimilées à des forêts dans l’esprit des habitants. En outre, la concentration de
l’administration et de l’essentiel des infrastructures tant socio-économiques
qu’industrielles y a joué un rôle fondamental.
Le département est subdivisé en quatre (4) arrondissements dont celui de Parcelles
Assainies qui est le plus peuplé avec 36,2 % de l’effectif départemental ; il est suivi
par celui de Grand Dakar avec 28,4%. Ensuite vient celui de Dakar Plateau avec
20,3 % et l’arrondissement des Almadies qui est le moins peuplé avec 15,1% de la
population départementale. Le département de Dakar a une densité de 13367
habitants/km2
Hormis l’arrondissement de Dakar plateau, on trouve, partout ailleurs, plus de
femmes que d’hommes mais il faut dire aussi que l’écart n’est pas trop significatif car
il est en général de moins d’un point.
Département de Pikine
Le département de Pikine est constitué de trois (3) arrondissements qui sont les
Niayes, Pikine Dagoudane et Thiaroye. Il concentre en son sein 35,55% de la
population régionale avec une densité de 10 818 personnes au km². Parmi ses
habitants il y a une prédominance des hommes avec un taux de représentativité de
50,24 %.
La répartition de la population pikinoise à travers ces trois (3) arrondissements
montre que celui de Pikine Dagoudane est plus peuplé avec 37,9% de la population
du département soit 364425 habitants. Il est suivi de celui des Niayes qui accueille
320047 habitants soit 33,3% et de Thiaroye qui est le moins peuplé avec seulement
28,8%.
Graphique 3: Répartition de la population du département de Pikine selon l'arrondissement en 2012
S
ource : Estimation de population 2012– DSDS
Département de Guédiawaye
Il résulte de ce qui précède que la région de Dakar est la plus peuplée du pays. Elle
a une population jeune qui a connu un accroissement très rapide, de plus de 4%,
entre 1976 et 1988 avant de se stabiliser depuis lors autour de 2,5%. La région, qui
ne couvre que 0,28% du territoire national, a la plus forte densité de population du
pays. Cela s’explique par la concentration des infrastructures industrielles et
artisanales ; ce qui en a fait le premier pôle économique du pays d’où son attractivité
toujours croissante. Par ailleurs, la croissance reste assez forte ce qui pose des
problèmes d’urbanisation, d’habitat et de construction. Toutefois, il faut noter
l’existence d’outils tels que le schéma régional d’aménagement du territoire (SRAT)
et un diagnostic de PRDI et bien d’autres documents qui constituent des outils de
planification pouvant aider à prévoir et surtout anticiper sur les solutions aux
problèmes que l’on risque de rencontrer d’ici à 25 ans.
Département de Rufisque
Le département de Rufisque est le plus vaste de la région mais aussi le moins
peuplé avec seulement 12,6% de la population régionale soit 340007 habitants avec
une densité de 895 habitants/Km². Cette population est composée quasiment par
autant d’hommes que de femmes.
L’arrondissement de Rufisque Est est le plus peuplé du département.
1-3 Organisation administrative
L’organisation administrative de la région de Dakar a connu des mutations de
plusieurs ordres depuis l’époque coloniale. Notamment avec la décentralisation qui
est intervenue en 1996 lors de l’adoption de la loi avec le décret n° 2002-166 du 21
février 2002 fixant le ressort territorial et le chef de lieu des régions et des
départements et le décret n° 2011-427 du 29 mars 2011, qui a été abrogé au profit
du décret n° 2011- 706 qui a organisé et créé de nouvelles communes et
communautés rurales.
Ainsi, depuis 2011, année durant laquelle est intervenu le dernier découpage, et par
décret n° 2011 – 706 du 06 juin 2011, l’organisation de la région de Dakar est
résumé dans le tableau suivant :
Gorée
Wakhinane Nimzatt
Rufisque Nord
Commune de Jaxaay-
Parcelles assainies-
Niakoulrab
RUFISQUE
Commune de Bargny C.R de Bambilor
CR de Tivaouane
Commune de Diamniadio
Peulh Niaga
Bambilor
Commune de Sendou C.R de Yène
Commune de Sangalkam
Commune de Sébikotane
1-4 Spécificités de la région
Dakar, Région polarisatrice
Sur le plan démographique et sur le plan équipement, Dakar est à la tête de toutes
les autres régions du pays. En effet, elle concentre la quasi-totalité des
infrastructures et plus du quart de la population nationale. Dakar doit cette
suprématie à la concentration progressive des activités autrefois réparties en divers
points du pays.
Depuis juin 1958, la région est devenue le siège du gouvernement et la capitale du
pays. Elle concentre de ce fait l’essentiel des établissements commerciaux et
financiers ainsi que 80% du tissu industriel.
Malgré les efforts en matière d’aménagement du territoire, de développement
régional et de décentralisation, la région de Dakar regroupe la plupart des emplois
permanents du pays. La capacité polarisatrice de la région de Dakar a été et est
encore favorisée par la faiblesse de la densité du réseau routier national et du
réseau ferroviaire. En outre, celui-ci favorise les liaisons verticales nécessaires à
l’économie. Ainsi, 75% des trajets intérieurs de marchandises ont pour origine ou
pour destination Dakar; ceci résulte du poids économique de la région. Cette
situation est fortement renforcée par le tracé des réseaux routiers et des voies
ferrées.
Dakar, région influente
Elle se définit comme étant la zone où les échanges de produits agricoles et
halieutiques en particulier, se déroulent sous le contrôle direct de la capitale.
Rufisque dont une grande partie des habitants travaille quotidiennement à Dakar et
dont la petite zone industrielle est en fait un prolongement de la grande zone
industrielle dakaroise peut être considérée comme un satellite de la capitale. Thiès et
Mbour par contre entretiennent avec la région des relations quotidiennes, mais de
natures différentes.
Dans les environs de l’agglomération dakaroise, les activités des producteurs sont
tournées vers la satisfaction des besoins des populations de la région (cas des
maraîchers de Sangalkam, Sébikotane, des pêcheurs de la Petite Côte jusqu’à
Yenne). Il en est de même de Kayar, dans la région de Thiès, qui déverse
quotidiennement d’importantes quantités de produits halieutiques dans la région.
Les régions de Diourbel, Saint-Louis, Kaolack et Louga entretiennent des relations
assez soutenues avec Dakar.
Il faudrait aussi signaler que malgré les longues distances qui les séparent de la
capitale, les régions de Kolda, Tambacounda et Ziguinchor ont tissé avec Dakar des
relations privilégiées.
Ainsi, la région de Dakar voit son influence s’étendre sur l’ensemble du pays, voire
au-delà des frontières.
Les cultures pluviales traditionnelles (mil, maïs, arachide) sont aussi pratiquées dans
la région de Dakar; même si leur importance est relativement secondaire à cause de
l'accent mis par les agriculteurs sur les cultures maraîchères et fruitières. Toutefois,
les cultures de rente et d’appoint comme la pastèque, le niébé, le gombo, l’oseille
rouge gagnent du terrain à chaque hivernage au détriment de l’arachide.
Les cultures maraîchères sont aujourd'hui fortement encouragées à l'exportation
pour laquelle, il existe d'importants atouts tels la modernisation de l'activité, la volonté
affichée par l'Etat en plus d'un environnement institutionnel et international favorable
(l’APIX ; obtention de certification, l’élargissement de l’Union européenne notre
principal marché, l’ouverture sur le marché américain à travers l’AGOA, cadre incitatif
de l’U.E.M.O.A).
Atouts
Climat favorable ;
Importance du marché et sa proximité ;
Environnement favorable à l'exportation.
Contraintes
A.2 L’ELEVAGE
La région compte un cheptel important et assez diversifié de 225 021 têtes
(estimations 2009/2010) composées d’ovins et caprins (86,6%), de bovins (9,5%),
d’équins (2,9%), d’asins et de porcins (1%).
Ces animaux se localisent essentiellement dans le département de Rufisque. La
forte poussée démographique et l’urbanisation galopante de la région de Dakar ont
fortement amenuisé l’espace pastoral pratiquement inexistant dans les départements
de Dakar, Pikine et Guédiawaye.
En conséquence, l’élevage extensif tend à disparaître au profit d’un système de
conduite semi-extensif voire intensif avec le développement des fermes avicoles, de
l’élevage laitier et de l’embouche intensive.
La Région de Dakar représente un marché terminal pour le reste du pays avec des
entrées massives d’animaux (850 000 têtes de bétail en moyenne par an) destinées
essentiellement à l’abattage.
Le volume global des abattages enregistrés en 2012 au niveau de la SOGAS et des
abattoirs municipaux s’élève à 21 665,646 tonnes de viande toutes espèces
confondues.
L’environnement climatique caractérisé par un microclimat relativement doux, est
particulièrement favorable pour développer certaines spéculations animales
(production laitière, aviculture industrielle…)
Depuis l’année 2006 marquée par des mesures de suspension de l’importation des
produits et matériels avicoles pour se protéger contre la grippe aviaire, l’aviculture
moderne a pris un essor considérable.
Les unités modernes se développent et assurent l’essentiel de la production avicole
à Dakar.
La production totale de poussins chairs exclusivement locale a été de 18 810 493
sujets en 2011 avec un tonnage en viande de volaille de 28 687 553 tonnes.
Atouts
Existence d’un cheptel assez important et diversifié ;
Existence de promoteurs privés dynamiques ayant mis en place des modèles
de fermes d’élevage intensif réussis ;
Maitrise des grandes épizooties ;
Existence d’un laboratoire de recherches vétérinaires ;
Existence de plusieurs organisations de professionnels en élevage pouvant
soutenir le développement du sous-secteur, avec une forte implication des
femmes ;
Efficacité des circuits traditionnels dans l’approvisionnement du marché en
bétail ;
Existence d’un personnel qualifié public et privé.
Contraintes
Rétrécissement drastique de l’espace disponible pour mener des activités
d’élevage eu égard à l’urbanisation accélérée,
Insuffisance de la couverture sanitaire du cheptel
Faible potentiel génétique des races locales pour certaines spéculations
Insuffisance d’infrastructures d’élevage (abattoirs, foirails, parcs à
vaccination, centres de quarantaine, centres de collecte, de conservation et
de transformation du lait….),
Faibles capacités techniques et organisationnelles des acteurs directs des
différentes filières.
Insuffisance du contrôle de qualité des intrants et des produits animaux ;
Textes législatifs et réglementaires inadaptés au contexte, notamment dans
les domaines du contrôle des produits animaux et des intrants ;
Insuffisance de ressources humaines, logistiques et financières et de locales
pour les services d’élevage.
A.3 LA PECHE
La présence d’une façade maritime ceinturant presque toute la Région lui confère un
microclimat marqué par l’influence de l’alizé maritime. Ce climat est favorable aux
remontées d’eaux profondes, les « upwellings » source d’enrichissement des eaux
marines.
La pêche artisanale se développe parallèlement au niveau des villages traditionnels
de Dakar (Ngor, Ouakam, Yoff, Hann, Thiaroye) et dans le Département de Rufisque
(Rufisque, Bargny, Yène). La région de Dakar compte comme infrastructures : 6
quais de pêche dont trois (3) à Rufisque (Niangal et Rufisque), huit (8) sites de
transformation dont six (6) à Rufisque, un (1) à Dakar et un (1) à Pikine. Pour les
fabriques de glace on en compte six (6) dont quatre (4) à Rufisque, un (1) dans le
département de Pikine et un (1) à Dakar
La pêche reste le premier secteur de l’économie nationale. Elle génère à elle seule
environ 50.000 emplois directs et plus de 150.000 emplois indirects dans la région,
mais aussi couvre plus de 75 % des besoins en protéines animales. La
consommation moyenne par habitant et par an est d’environ 43 kg au niveau de la
région de Dakar contre 26 kg pour l’ensemble du pays. Les ressources pélagiques
côtières constituent l’essentiel des captures de la pêche artisanale, environ 80 %.
Entre 2007 (22 531 tonnes) et 2011, les productions ont évolué de manière favorable
jusqu'en 2010 avant de connaitre une baisse entre 2010 et 2011 passant de 59 018
tonnes à 43 839 tonnes.
Quant à la transformation des produits halieutiques, elle occupe une grande place
dans le secteur de la pêche artisanale notamment dans son segment post capture.
Cette filière est en majorité occupée par des femmes (au nombre de 2 000).
Ce sous-secteur a connu une forte croissance qui a épousé celle de la pêche
jusqu'en 2010 du fait de l'abondance des pélagiques durant cette période. La
production moyenne annuelle est estimée à près de 2 500 tonnes, et représente le
tiers du poids du produit frais.
Les produits transformés artisanalement représentent environ 30% des captures
débarquées par la pêche artisanale, auxquelles s’ajoutent les rebuts de la pêche
industrielle, ainsi que les invendus des marchés.
La transformation permet aussi de réduire les pertes après capture. Toutefois, dans
certaines localités (Bargny, Mbao, Yenne), elle est confrontée à des contraintes de
qualité, de commercialisation et de financement adapté.
Atouts
Existence de
« upwellings » (remontée des eaux) source d’enrichissement des eaux
marines ;
Création d’emplois
directs et indirects dans la région ;
Maîtrise des
techniques de pêche et de transformation;
Dynamisme des
organisations du secteur;
Contraintes
Raréfaction des ressources halieutiques ;
Surexploitation: capture et débarquement de juvéniles et érosion de la
biodiversité ;
Engins de pêche inadaptés ;
Accès difficile au financement pour la modernisation de l’armement ;
Dégradation continue des habitats marins et des zones côtières liées à la
pollution, à l’érosion côtière et la submersion marine;
Propension encore faible des pêcheurs artisans à l’application des mesures
de sécurité en mer et à adopter des pratiques de pêche responsable ;
Pollutions marines;
A.4 LA FORESTERIE
La région de Dakar compte un domaine forestier classé et un domaine protégé.
Pour le domaine classé on enregistre la forêt classée de Mbao et celle de
Sébikotane qui couvrent respectivement 800 ha et 520ha. Ces forêts ont cependant
subi des prélèvements c'est-à-dire des déclassements de 100 ha chacune. Les
autres forêts classées présentes dans la région sont celles de Déni Youssouf, de la
corniche et du parc de la Madeleine.
La région connaît également des périmètres de reboisement d’une importance non
négligeable. Les plus importants sont celui du lac Retba et de Malika respectivement
de 1500 ha et 681 ha. Les autres types de forêts existants concernent la réserve de
Noflaye et le parc zoologique de Hann.
Les forêts dans la région de Dakar donnent lieu à des enjeux très importants dans
leur composante forêt classée. Ces enjeux concernent la préservation de la
biodiversité, la création de poumon vert et d’un système de régulateur hydraulique.
Ces enjeux sont aussi culturels et portent sur la promotion du développement local à
partir des ressources naturelles.
L’occupation incontrôlée des zones de terroir et des zones urbaines a eu raison du
domaine protégé et ceci a rendu la faune presque inexistante dans la région. Le seul
domaine forestier existant est constitué par le boisement des villages traditionnels et
des mamelles.
En termes d’aménagement forestier, la région de Dakar présente une situation
très délicate qui nécessite la restauration de l’écosystème forestier et la délimitation
des territoires forestiers pour éviter les empiètements. Dans le domaine classé il
s’agit de l’élaboration de plan d’aménagement pour les forêts classées de Mbao et
la bande de filao. Ces plans existent mais si celui de Mbao n’a pas encore démarré,
celui de la bande de filao est en cours d’exécution.
Pour l’exploitation forestière la région de Dakar n’est pas une zone de productions
forestières. En revanche, c’est une zone par excellence de consommation de
produits forestiers ligneux et non ligneux.
En effet, une bonne partie de la production de bois énergie (charbon de bois, bois de
chauffe) et bois d’œuvre arrive au niveau de Dakar. Pour l’année 2012 les rentrées
de charbon de bois enregistrées au niveau du poste de contrôle de Bargny s’élève à
1046942,5 quintaux de charbon dont 66,6% viennent de la région de Tambacounda.
Pour le bois d’artisanat la quantité enregistrée à Dakar s’élève à 32660 quintaux dont
la plus grande partie provient de la région de Kolda. Quant au bois de feu il provient
de la mise en œuvre du plan d’aménagement de la bande de filao et en particulier de
la région de Louga. Pour le bois d’œuvre local la principale région de provenance est
la région de Kolda
Pour le volet reboisement, la campagne 2012 a été marquée par un déficit criard
de gaines forestières pour entamer la production de plants. A cela s’ajoute
l’alimentation en eau de la pépinière de Hann qui, cette année, a été un des plus
importants facteurs limitant de la campagne de production, entre autres.
Malgré cette situation difficile, diverses opérations ont été menées dont notamment :
les plantations d’alignement le long de certaines artères, dans le périmètre de
reboisement des Niayes, les plantations d’arbres d’ombrage dans les mosquées et
les écoles, des plantations de haies vives/ brise- vent et divers appuis en plants
fruitiers dans les vergers.
Atouts
Présence de ressources forestières relativement importantes ;
Existence d’un partenariat diversifié.
Contraintes
Absence de limites et de plan d’aménagement notamment pour les forêts de
la corniche, de Sébikhotane et Deny Youssouph qui les exposent aux
agissements des populations victimes de la pauvreté ;
Morcellement et la délivrance de titre de propriété sur l’assiette de ces forêts
et non application du plan d’aménagement de la forêt de Mbao ;
Insuffisance des moyens humains financiers et matériels pour une meilleure
protection de ces zones contre les coupes abusives ;
Menace du déversement des eaux d’inondation notamment dans la forêt
classée de Mbao ;
Extension des cultures et de l’habitat dans la forêt de Sébikhotane et de Déni
Youssouf ;
Exploitation abusive des filao ;
Manque de renforcement de capacité des agents ;
Absence de la prise en main du volet reboisement par les collectivités
locales ;
Mise en place tardive des gaines, leur qualité pas des meilleures, ainsi que le
recrutement tardif des manœuvres pépiniéristes ;
Problème de l’alimentation en eau de la pépinière de Mbao.
Contraintes de l’industrie
Cependant, force est de constater que l’industrie souffre de beaucoup de difficultés:
Instabilité institutionnelle ;
Environnement socio-économique et financier national peu favorable ;
Insuffisance de l'énergie électrique d’origine thermique pour les besoins
industriels ;
Déficits en ressources Humaines; Techniques, matérielles, logistiques,
Financières et organisationnelles pour créer et dynamiser des grands
réseaux.
Contraintes de l’artisanat
Pour l’artisanat, les contraintes sont :
Faiblesse du niveau d’organisation des artisans ;
Manque de formation et de perfectionnement des artisans ;
Difficultés de commercialisation des biens et services ;
Manque d’information et de sensibilisation des artisans ;
Difficultés d'accès aux financements (matières premières, équipements,
sites).
A.7 LE COMMERCE
D’ailleurs à Dakar, le suivi des prix et des stocks ainsi que l’application de la
législation et de la réglementation économique sont des éléments importants de lutte
contre l’inflation et de protection des consommateurs (produits frauduleux,
dangereux et/ou périmés). Ce suivi a permis le respect des prix des denrées de
première nécessité (savon, tomate concentré, huile, riz, oignon et le lait en poudre).
Pour le gaz butane les prix ont beaucoup fluctué (approvisionnement, distribution, ...)
alors que pour la vente de pain les prix des trois formats établis en 2010 sont restés
stables.
Atouts
Bon maillage de la région par les structures de commerce ;
Existence de grands importateurs qui approvisionnent le marché ;
Volonté de l’Etat de maintenir les prix à des niveaux abordables.
Contraintes
L’insuffisance de contrôle des prix ;
Non-respect des normes qualité ;
Insuffisance d’infrastructures spécialisées dans la commercialisation des
produits halieutiques et agricoles ;
Manque de compétitivité des PME.
En 2003, l’étude de l’ANSD sur le secteur informel montre que la région de Dakar
compte environ 280 000 unités de production informelles (UPI), employant plus de
425 000 personnes dans les branches marchandes non agricoles. Ce chiffre, qui par
défaut de réactualisation, est aujourd’hui largement dépassé à cause des constats
faits au niveau des rues de la capitale. Ces unités de production constituent un
secteur de développement spontané.
Les branches d'activités du secteur informel sont : le "commerce" qui compte 46,5%
des unités de production, l’"industrie" 30,6%, les "services" 21,3% et la pêche 1,6%.
La répartition par branche des unités de production informelles montre que ce
secteur est avant tout un rouage essentiel pour la satisfaction des besoins des
ménages.
Les commerces informels sont spécialisés dans la vente de détail des produits
agroalimentaires, des vêtements et d’autres produits industriels destinés à la
consommation des ménages.
42,4 % des emplois du secteur informel sont occupés par des femmes, que l'on
trouve concentrées dans les emplois les plus précaires, notamment parmi les
travailleurs à leur compte et les aides-familiales1.
1
Personne qui travaille pour le ménage sans contrepartie financière
Selon l’étude, la contribution du secteur dans la région à l’économie, s’évalue à
508,8 milliards de FCFA de biens et services et a créé 356,3 milliards de FCFA de
valeur ajoutée. Cette valeur ajoutée du secteur informel de Dakar représente 10,7%
du PIB national.
Atouts :
Création d’emplois ;
Facilité d’insertion ;
Forte demande en service.
Contraintes:
Difficulté d’écoulement de la production (faiblesse des débouchés) dans
certaines branches;
Difficultés d’accès au crédit;
Emplois sans protection sociale ;
Faible enregistrement des acteurs dans les registres administratifs ;
Difficultés d’accès au foncier ;
A.9 LE TOURISME
La région de Dakar, occupe une place centrale dans les activités du secteur du
tourisme et de l’hôtellerie. Poumon de l’économie sénégalaise, elle bénéficie d’une
situation géo-climatique reluisante : presqu’île avec un climat doux n’excédant pas
plus de 30°c du mois de novembre au mois de mai.
Elle est également un passage obligé pour bon nombre de transferts surtout aérien.
Dakar est un Hub qui relie l’Europe, l’Afrique et l’Amérique, ce qui lui confère une
place privilégiée dans le tourisme d’affaires au niveau de la sous-région.
Notons que Dakar présente une particularité que les autres régions du pays n’ont
pas : un tourisme aux multiples facettes (balnéaire, affaires, culturel, para tourisme
etc.).
En matière d'offre, la capacité d’hébergement à Dakar en 2012 a atteint 8446 lits soit
4376 chambres réparties entre 168 établissements d’hébergement touristique contre
156 en 2011 dont 82 hôtels, 23 résidences, 14 campements, 49 auberges.
Concernant la demande, le flux des entrées des visiteurs a atteint 1 007 551 en
2011 contre 905 673 en 2010 soit une progression de 11,24%.
On note dans la région une forte présence de français avec 47% contre 25%
d’africain et 5 % d’américain. Cette prédominance française s’explique par les liens
historiques, linguistiques et politiques.
Pour ce qui est des performances, le taux d’occupation des lits qui constitue le
meilleur indicateur de performance, au niveau de l’exploitation des hôtels, devrait
suivre la même tendance que les arrivées et les nuitées.
Atouts
La région de Dakar enregistre beaucoup d'atouts dans le domaine du tourisme liés à
la diversité des offres que sont:
« Téranga » sénégalaise ;
Existence de sites attractifs exemple l’île de Gorée ;
Le balnéaire avec ses nombreux sites tout le long de ses 70 km;
Le tourisme d’affaire du fait de sa position privilégiée;
Le tourisme de découverte;
La pêche sportive;
Le tourisme culturel ;
Les infrastructures aéroportuaires ;
Le nombre important d’hôtels et de réceptifs ;
La proximité de l’aéroport.
Contraintes
Les contraintes du tourisme au niveau de la région sont:
La cherté de la destination Sénégal due au coût élevé des facteurs de
production, des taxes et du manque de financement ;
Problème de disponibilité foncière;
Les problèmes d'accueil et la sécurité
L’insécurité de l’emploi dans le secteur ;
L’érosion côtière ;
Harcèlement des touristes ;
Prolifération d’auberges clandestines ;
La pollution.
B.1. L'ENERGIE
La production d’électricité au Sénégal dépend presque entièrement de ses
importations de pétrole. Le nombre d’abonnés dans la région en 2012 se chiffre à
444688 soit 47,1% des abonnés au Sénégal. Par rapport à 2011, on note une
augmentation de 17825 abonnés en valeur absolue, soit 1,9% en valeur relative.
Cette hausse est plus importante que celle notée entre 2010 et 2011 qui étaient de
4959 abonnés en valeur absolue, soit 1,2% en valeur relative.
La répartition spatiale des abonnés à l’énergie électrique dans la région montre que
52,5 % des abonnés sont dans le département de Dakar soit 233 365 abonnés.
Pikine arrive en deuxième position avec 126 110 abonnés soit 28,4%. Guédiawaye
et Rufisque viennent après avec respectivement 7,1% et 12,0% des abonnés de la
région.
Pour ce qui est de la consommation, elle est estimée à 1 314 319 166 KWh en 2012
soit près de 56,8% de la consommation nationale qui s’élève à 2 313 412 861 KWh.
Par rapport à 2011 où elle était de 1 141 002 509 KWh, la consommation dakaroise
en électricité a connu une hausse de 173 344 869 KWh.
Les statistiques indiquent que le département de Dakar est le plus grand
consommateur d’électricité de la région avec 1 054 446 410 KWh consommés en
2012 soit 80,2%. Cette consommation impressionnante s’explique certainement par
le fait que Dakar est le département le plus peuplé et aussi il concentre la quasi-
totalité des administrations, des entreprises et usines. Il est suivi de très loin par le
département de Pikine qui consomme 11,8% de l’électricité vendue dans la région.
Les départements de Rufisque et Guédiawaye arrivent après avec respectivement
5,0% et 3,0% de la consommation régionale.
Les sources d’énergie sont l’énergie électrique, on utilise des produits pétroliers, le
gaz butane et la biomasse (essentiellement constituée de charbon de bois et de bois
de feu), pour satisfaire les besoins énergétiques des ménages.
Atout
Présence quasi permanente de sources d’énergie comme le soleil, le vent, la
mer, etc. ;
Diversification des sources d’énergie au niveau des industries ;
Bonne couverture de la région.
Contraintes
Chert
é du prix de l’électricité ;
Fréqu
ences des délestages dus au manque de matières premières ;
B.2 TRANSPORT
La Région de Dakar concentre la majorité des infrastructures de transport. Le
secteur routier y occupe une place absolument prépondérante, le réseau ferré est
peu développé et assez dégradé ; le transport aérien est assuré par un aéroport de
dimension internationale, et le port autonome de Dakar gère le trafic maritime.
Néanmoins, la région subit fortement les problèmes de trafic notamment à cause de
la démographie, de l’état du réseau routier, de la vétusté du matériel roulant.
La route est le principal moyen de déplacement pour les personnes et les biens à
Dakar. Le réseau routier s’étend sur 678 km dont 49.90 % de voirie urbaine, 2040%
de routes nationales, 16.80% de routes régionales et 12.90% de routes
départementales.
Le transport routier est assuré par des opérateurs privés (Minibus AFTU, cars
rapides, Ndiaga Ndiaye et les taxis) et l’Etat représenté par la Société DDD « Dakar
Dem Dikk ».
A la date du 31 décembre 2010, le parc automobile de la région de Dakar était de
215 125 véhicules, soit près de 74% du parc national. L'état des véhicules lors de la
1ere immatriculation s'établit à 18,90% d'immatriculations neuves contre 81,10% de
véhicules d'occasions.
Les minibus AFTU de marque « TATA » et « KINGLONG » circulant à Dakar en
2011 se chiffrant à 820 véhicules soit 91% des voitures disponibles, ont aussi
renforcé le parc.
Le transport ferroviaire est assuré principalement par le « Dakar-Bamako » et le Petit
train de banlieue (PTB). Le premier assure en plus du transport des marchandises,
une seule liaison Dakar-Bamako aller et retour par semaine. Le second, pour ce qui
le concerne, est un train de voyageurs qui offre un service régulier entre les gares de
Dakar et Rufisque en passant par Thiaroye, ainsi qu'une navette autorail entre Dakar
et Thiès.
Le réseau ferroviaire utilisé par le PTB est long de 29 km et compte trois stations
(Rufisque, Thiaroye et Cyrnos). Le parc du Petit train de banlieue compte 11
locomotives et 38 voitures en 2011. Cependant seules 5 locomotives et 20 voitures
sont effectivement en circulation pour un parc resté stable depuis 2009. Ceci permet
de déduire un manque d’investissement et une sous-utilisation des capacités depuis
deux années.
Le transport maritime est largement dominé par les activités du Port de Dakar. Ce
dernier situé dans le département de Dakar, occupe une superficie de 237 hectares
et constitue la principale infrastructure de la région et du pays pour ce qui est des
échanges commerciaux.
Sur le plan du transport aérien, la région de Dakar abrite l’aéroport international
Léopold Sédar Senghor ainsi que l’aérodrome militaire d’Ouakam.
Atouts
Mise en place d’un nouveau centre de contrôle technique des véhicules ;
Bon maillage du réseau ;
Existence de transport multimodal
Renouvellement du parc ;
Existence d’organisation des transporteurs.
Contraintes:
Vétusté d’une partie du réseau et du matériel roulant ;
Indiscipline des usagers de la route ;
la mobilisation de financements innovants pour la réalisation de l’important
portefeuille de projets routiers ;
le financement de l’entretien ;
l’incapacité des collectivités locales à prendre en charge le réseau non
classé ;
les capacités limitées des ressources humaines et des entreprises ;
l’absence de concurrence dans le secteur ;
Compétitivité limitée du transport ferroviaire par rapport au transport routier ;
Faible transport passager par voie maritime ;
Faible densité du réseau de routes secondaires ;
B.3 MICRO-FINANCE
Contraintes
La gouvernance d’entreprise, avec des membres d’organes non instruits la
plupart du temps ignorant totalement leurs rôles et responsabilités ;
La dégradation de la qualité du portefeuille de crédit liée à la mauvaise
application des procédures d’octroi de crédit et en particulier pour ceux
destinés aux dirigeants ;
Dépassement du taux d’usure par certains SFD;
La mauvaise gestion de la comptabilité liée à la non maîtrise du nouveau
référentiel et au défaut de Systèmes Informatiques de Gestion performants et
adaptés.
Outre les infrastructures sanitaires déjà cités, la région de Dakar abrite aussi la
Pharmacie Nationale d’approvisionnement (PNA) et son démembrement régional la
PRA de Dakar. La PNA assure la dotation sur commande et signe aussi parfois des
conventions avec les structures de santé. L’intérêt de s’approvisionner à la PNA
réside dans le fait que le produit est acquis à moindre coût du fait de la subvention
de l’Etat.
Une autre dimension de ce secteur est la prévention avec un rôle important de
l’hygiène publique. Le service régional de l’hygiène active plusieurs leviers dont
l’IEC, les contrôles de salubrité sur la voie publique, la police de l’hygiène, …
Les indicateurs de santé par rapport à ces infrastructures, les indicateurs suivants
ont été identifiés :
Indicateurs performance
INDICATEURS VALEURS NORME OMS
Nombre d’habitants par poste de 1/22 340 habitants 1/10 000 habitants
santé(121)
Nombre d’habitants par centre de 1/150 177 habitants 1/50 000 habitants
santé(18)
Nombre d’habitants par hôpital (12) 1/225 266 habitants 1/150 000
habitants
Nombre d’habitants par cabinet médical 1/3 906 habitants
privé(692)
Nombre d’habitants par clinique privée 1/100118 habitants
(27)
Source : données de la région médicale 2012
A travers ces chiffres, on peut dire que, par rapport aux normes de l’OMS, Dakar
accuse du retard en matière d’infrastructures sanitaires qu’il convient de combler
pour une meilleure prise en charge de la santé des populations, bien qu’il y ait eu
une légère amélioration depuis 2010 avec la création de 03 EPS1,la construction et
l’ouverture de 02 postes de santé et la construction de 02 centres de santé en cours .
En 2012, le personnel clé intervenant dans les structures des districts sanitaires de
la région était composée de:
82 médecins ;
293 sages-femmes ;
331 infirmiers et assimilés ;
49 techniciens supérieurs tous corps confondus.
S’agissant de la couverture en personnel exerçant dans les structures sanitaires
autres que les hôpitaux, le taux calculé par rapport à la population de la région
estimée en 2012 (2 703 200 habitants) donne les ratios suivants:
Tableau 3: Quelques indicateurs clés pour apprécier le degré de couverture des populations
Le paludisme est une des maladies les plus répandues dans la région et sa
prévention et son traitement sont importants notamment à travers l’introduction des
tests de diagnostic rapide (TDR), des ACT et distribution gratuite de moustiquaires
imprégnées.
Le suivi des maladies à potentiel épidémique se fait et a permis de notifier des cas
notamment pour la diarrhée sanglante, la rougeole, les méningites, la fièvre jaune, le
PFA, le TNN, le choléra, etc…
Atouts
Personnel expérimenté ;
Existence de plusieurs programmes ;
Présence dans la région d’hôpitaux nationaux et spécialisés ;
Existence de médecins spécialistes dans les hôpitaux ;
Contraintes
Les contraintes au niveau des établissements sanitaires sont :
L’inaccessibilité financière, de plus en plus, aux soins de santé du fait de la
pauvreté des populations ;
La faiblesse des plateaux techniques ;
Le manque de moyens humain, matériel et financier
La vétusté et l’exigüité de certaines structures de santé ;
Le chevauchement des différents programmes ;
Les conflits d’agenda des différents organes d’exécution (central, régional
et districts sanitaires).
Un vaste programme d’investissement, appelé Projet Sectoriel Eau (PSE) a été mis
en place et visait entre autres L’approvisionnement en eau de la région de Dakar et
l’assainissement urbain.
Au vu des progrès réalisés, il a été poursuivi en 2002 par le Projet Sectoriel Eau
Long Terme (PLT) qui comportait un volet approvisionnement en eau potable et un
volet assainissement.
Les travaux en cours de réalisation dans le cadre du financement du Programme
d’Investissement du PEPAM viendront renforcer ces acquis d’ici 2014.
Ce qui permettra de noter des progrès nets dans l’évolution de l’accès aux services
avec un taux estimé à 99,6%.
Atouts
Contraintes
C.5 LA JEUNESSE
La composante « jeune », constituée de la tranche d’âge de 15 à 35 ans fait 40,9 %
de la population régionale. L’importance de ce segment explique l’attention qui lui
est portée dans les stratégies de développement. Cependant, elle est confrontée au
problème de l’emploi. En effet, le chômage et le sous-emploi des jeunes constituent
aujourd’hui sous toutes les latitudes une préoccupation majeure des décideurs.
L’impact de la crise économique et financière de ces dernières années s’est traduit,
entre autres, par un chômage et un sous-emploi chronique notamment chez les
jeunes et une forte demande sociale.
Le marché du travail à Dakar se caractérise par :
Une forte croissance de la demande d’emploi résultant de la poussée
démographique (2,8% par an en moyenne, entre 2002 et 2009) ;
Une insuffisance sectorielle de l’offre d’emploi avec d’une part, un secteur
moderne faible, et d’autre part une économie informelle absorbant une grande
partie de la population active ;
Un taux de chômage des jeunes de 15 à 24 ans de 16, 8% contre 12, 7% au
niveau national.
ATOUTS
C.6 LE SPORT
Sa pratique marque la vie des populations en termes :
d’incidences sur la santé physique, la psychologie sociale ;
de production de revenus, donc de sécurisation socioéconomique ;
d’amélioration du cadre de vie.
En termes d’infrastructures, la Région dispose d’un parc appréciable dans toutes les
disciplines mais concentré en zone urbaine avec :
58 unités d’équipement pour Dakar (stades 6, terrains clôturés 21, terrains nus
31) ; soit 57 % du parc régional;
15, pour Pikine (stade 1, terrains clôturés 6, terrains nus 8) ; soit 15 % ;
15, pour Guédiawaye (stade 2, terrains tous nus 13) ; soit 15 %;
13, pour Rufisque (stades 2, terrains clôturés 3, terrains nus 8) ; soit 13 %.
Cependant, l’équilibre, dans la gestion des ambitions populaires, commande
l’amélioration du niveau d’équipements des zones péri urbaines. En outre, l’état des
équipements accuse, en grande partie, des dégradations appelant des
réhabilitations.
En outre, l’encadrement des disciplines telles que la lutte et les arts martiaux, en
termes d’effectif et de qualité, subit le contre coup des insuffisances de la formation ;
expliquant les contradictions affectant la vie des clubs et écuries avec des
prolongements négatifs sur le patrimoine sportif et l’ordre public.
Atouts
Existence de réceptifs importants notamment la piscine olympique.
Contraintes
C.7 LA CULTURE
Le secteur de la culture est structuré par le Centre Culturel Régional Blaise Senghor
(CCRBS) qui, au regard de sa vocation est chargé de la mise en œuvre de la
politique culturelle de l’Etat sur le territoire de la région de Dakar.
Le champ d’action de CCRBS couvre toutes les disciplines artistiques et culturelles à
savoir, entre autres le théâtre, la danse, les arts-visuels, le livre, la musique, etc.
Atouts
Intégration de la culture dans la stratégie de croissance accélérée ;
Les collectivités locales ;
Le secteur privé ;
Les partenaires au développement ;
Existence de monuments et de sites historiques classés.
Contraintes
faiblesse des moyens;
faiblesse des services offerts aux acteurs culturels comme l’appui à la
diffusion des produits culturels ;
absence de facilitation de l’accès aux services de bases comme l’habitat etc. ;
centre culturel en lui-même connaît des problèmes au niveau de la gestion du
personnel et des problèmes d’équipement ;
insuffisance du budget du centre.
C.8 L’URBANISME ET L’HABITAT
Cependant il n’a pas toujours la place qui lui revient en tant que secteur d’étude et
de planification des sites et d’évaluation de leurs potentialités et des variantes de leur
utilisation optimale. Aujourd’hui, les villes sont les lieux de production d’une part de
plus en plus importante des richesses nationales (plus de 60 % au niveau mondial)
et la qualité de leur aménagement et de leur gestion est un enjeu économique de la
plus grande importance stratégique.
Le secteur de l’urbanisme est marqué par la crise du logement et du foncier auxquels
s’ajoute un grand problème d’assainissement. C’est ainsi que par rapport à l’habitat
et en particulier au logement la demande est importante et variée. Il existe en effet
un gap de 125 000 unités d’habitations et annuellement cette demande augmente de
12 000 unités pour une offre estimée à 3 000 logements par an toutes catégories
confondues pour une bonne partie dans la région de Dakar. Cette demande
concerne aussi bien l’accession à la propriété que le locatif comme illustré par les
résultats de l’enquête de l’ANSD.
En effet 50,9% des chefs de ménage sont des locataires et que 37,6% des locataires
éprouvent des difficultés pour payer leur loyer. Le marché du locatif est du ressort
des privés (particuliers) ; il est essentiellement spéculatif à cause de la faiblesse de
l’offre. Celui-ci est très faible. Elle est estimée à 3 000 logements toutes catégories
confondues et il est difficile de faire la part dévolue à l’habitat social. Cette offre est
par ordre d’importance, le fait de l’auto construction, des promoteurs privés, des
coopératives d’habitat et des promoteurs publics.
La faiblesse de l’apport des promoteurs publics est dû au fait que la SICAP SA ne
fait plus de l’habitat social. Mais ils ont aussi un problème d’accès au foncier qui n’est
plus disponible dans la région de Dakar. Ceci est tout aussi valable pour le
promoteur privé. .Le problème est surtout la définition par l’Etat d’une politique
d’assistance appropriée pour promouvoir l’habitat social. La SNHLM réalise plus de
parcelles assainies que de logement. A titre d’exemple, la SNHLM sur les 10
dernières années a réalisé 600 logements et 8 000 Parcelles assainies. L’offre
d’habitat planifié est exclusivement orientée vers l’accession à la propriété. Le
marché est caractérisé par une forte spéculation sur le foncier entrainant ainsi un
décalage entre le prix des produits proposés et le niveau de revenus de la clientèle
cible.
Atouts
Volonté politique affirmée de mieux gérer le foncier et sécuriser les
concessions.
Existence du code de la construction, de l’Urbanisme et des marchés publics
Existence de structure de contrôle pour le respect des normes techniques et
la qualité des constructions.
Contraintes
Instabilité institutionnelle et dispersion des sous-secteurs de l’urbanisme, de
l’habitat, de la construction et du cadre de vie ;
Manque de référence des autres secteurs à la réglementation et aux
documents de planification urbaine ;
La faiblesse des ressources propres des collectivités locales et des
ressources allouées par l’Etat ;
Manque de synergies entre les acteurs ;
Manque de préparation des dirigeants de collectivités locales par rapport à
leurs missions résultant de la décentralisation ;
Non prise en compte des enjeux environnementaux dans l’élaboration des
documents de planification ;
Lenteur dans la délivrance de permis de construire ;
Insuffisance des ressources matérielles et financières du Bureau d’Assistance
aux collectivités pour l’Habitat Social (BAHSO) ;
La lenteur dans la livraison des terrains au niveau de la ZAC de Mbao ;
Faiblesse des moyens des structures de contrôle et de suivi de l’application ;
L’inexistence d’un cadre législatif et réglementaire assurant sereinement et en
toute sécurité l’exercice de la maitrise d’ouvrage publique au Sénégal.
Multiplicité des Direction Nationales et Agences techniques en charge des
constructions rendant difficiles la collecte, la gestion et l’actualisation de
statistiques en matière de construction.
Insuffisance des matériaux de construction tels que graviers de haute qualité
(basaltes, grés, schistes, etc.)
III- PROBLEMES ENVIRONNEMENTAUX DE LA REGION
La région de Dakar fait face à de nombreux enjeux aux plans, social, économique et
environnemental. En effet Dakar abrite environ le ¼ de la population du Sénégal,
plus de 50% de la population urbaine sur 0,28% du territoire national et plus de 70%
des activités économiques dans un contexte marquée par une précarité énergétique,
des pollutions, des inondations, de dégradation du littoral et du cadre de vie.
A cela s’ajoute, les phénomènes des changements climatiques, mais aussi et surtout
la colonisation quasi totale des terres agricoles par le béton entrainant une forte
pression sur les espaces verts, les forêts classées et les périmètres de reboisement
(Forêt de Mbao, Forêt de Sébikotane, Bande de filao…).
Par ailleurs, la concentration des unités industrielles, du parc automobile et le
développement du secteur informel contribuent de manière insidieuse à la
dégradation de l’environnement avec notamment la dégradation de la qualité de l’air,
la pollution du sol et du sous-sol, des eaux et les nuisances olfactives et sonores.
Ainsi, cette situation pose beaucoup de problèmes dont les enjeux
environnementaux sont abordés à travers :
- la gestion des risques naturels avec la gestion de l’environnement marin et
côtier, l’érosion côtière, l’adaptation et l’atténuation aux changements
climatiques ;
- l’analyse des secteurs et des problématiques liés à la gestion des risques
avec la gestion des établissements Classés ;
- la lutte contre les pollutions et nuisances
- la gestion des déchets.
Le coût global du Plan décennal est de sept cents (700) milliards. Soixante-six (66)
milliards sont mobilisés pour le programme d’urgence dont environs les 45 milliards
ont été affectés à la région de Dakar.
Le PDD chiffré à environs 110 milliards de francs CFA, prévoit la mise en place de
150 km de réseaux de canalisation, de points de stockage, une vingtaine de points
de rejets avec des ouvrages structurants et 1200 expropriations dont le coût est
estimé à 12 milliards.
Le PDA concerne toute la région de Dakar et est estimé à environ 457 milliards.
Les causes de l’érosion côtières sont de deux ordres : naturel (l’élévation du niveau
marin, le ruissellement superficiel) et anthropique (pollutions, extraction illicite de
sable marin, occupations anarchiques du Domaine Public Maritime et non-respect de
la réglementation).
Les impacts liés à l’érosion côtière sont présentés dans le tableau ci-après.
Tableau 4: Estimation des conséquences d’une élévation du niveau marin de 1 m au niveau de la Presqu’île du Cap Vert
(d’après Niang-Diop et al., in press)
Presqu’île du Cap Vert 1597km²
Impacts Valeurs
Superficies perdues (km²)
- érosion côtière 3-4 (46 à 63%) des plages
- inondation 56,5 – 390 (3,54 -25%) zones
Populations à risque 730 à 4788
Pertes économiques (avec un taux 4,4 à 29,7 milliards
d’actualisation de 3%)
Coûts de protection 0,004 à 0,026 milliards de $ US
Source : Deuxième communication Nationale du Sénégal sur les Changements Climatiques
Au regard des constats, il convient de relever que les contraintes liées à l’érosion
côtière sont :
- les coûts élevés de consolidation ou de protection et d’entretien des
ouvrages ;
- la réduction de l’assiette foncière combinée aux types d’habitats à Dakar qui
complique le déplacement et le recasement des populations ;
- les coûts élevés d’entretien des ouvrages.
En effet, beaucoup d’études et ouvrages ont été réalisés et ont conduit à une
meilleure connaissance du phénomène. A titre d’exemple suite à l’immersion
enregistrée à Rufisque (Thiawlene et Diokoul) en 2007, le Sénégal a réalisé et posé
un certain nombre d’actes allant dans le sens de la définition d’une stratégie
nationale de lutte contre l’érosion côtière :
2
L’article L9 du Code de l’environnement, définie les établissements classés comme : « les usines, ateliers, dépôts, chantiers,
carrières et d’une manière général, les installations industrielles, artisanales ou commerciales exploitées ou détenues par toute
personne physique ou morale, publique ou privée, et toutes autres activités qui présentent des dangers pour la santé, la sécurité, la
salubrité publique, l’agriculture, la nature et l’environnement en général, soit des inconvénients pour la commodité du voisinage »
3 Etablissement humain : ensemble des agglomérations urbaines et rurales, quelle que soit leur type et leur taille et l’ensemble des
infrastructures dont elles doivent disposer pour assurer à leurs habitants une existence sainte et descente
Les EC qui sont estimés à plus de 80% des activités du Sénégal, sont regroupés
sous les régimes d’autorisation (impacts majeurs négatifs sur l’environnement) et de
déclaration (impacts mineurs négatifs sur l’environnement) suivant le danger ou la
gravité des inconvénients.
En ce qui concerne la région de Dakar, le focus est mis sur l’instruction des dossiers
de demande d’autorisation de la 2ème classe et de la déclaration.
Total 56 56 87 199
Graphique 5: Evolution comparative du paiement de la Taxe des nouveaux dossiers d’autorisation et de déclaration de
2009 à 2012
Les risques qu’ils représentent sont de trois ordres : déversement, incendie,
explosion.
Ils sont prévenus par les évaluations environnementales, les plans d’opération
interne, les plans particuliers d’intervention, les plans d’urgence et la lutte contre les
pollutions et les nuisances. Cela passe par la surveillance et le suivi des milieux
récepteurs avec l’application des normes NS 05 061 et NS 05 062 relatives
respectivement aux rejets d’eaux usées industrielles et aux rejets atmosphériques, la
gestion écologiquement rationnelle des produits chimiques et des déchets.
Le CGQA dispose de cinq (05) stations de mesures fixes et d’un camion laboratoire.
N W
Médina X X X X
HLM4 X X X X X
Bel Air X X X X X X
Yoff X X X X
Durant l’année 2012, la principale source de pollution de l’air a été les particules en
suspension (PM). Les épisodes de pollutions sont moins fréquents pendant la saison
des pluies du fait du lessivage de l’atmosphère occasionné par les précipitations qui
retiennent les particules au sol. Les concentrations moyennes journalières de PM10
ont dépassé 51 fois la norme NS-05-062 entre janvier et juin et seulement 6 fois
entre juillet et octobre.
Les PM2.5 ont atteint 489 µg/m3 et 280 µg/m3 respectivement à Bel Air et au
Boulevard de la République en 2012, dépassant ainsi largement la norme OMS (25
µg/m3). Concernant les autres polluants, aucun dépassement de la norme NS-05-
062 n’a été noté en 2012.
Les résultats obtenus ont montré que la dégradation de la qualité de l’air à Dakar est
plus imputable au secteur des transports avec la pollution automobile qu’à la
pollution industrielle. Fort de ce constat, le Sénégal s’est tourné vers le
renouvellement du parc automobile avec Dakar comme zone pilote.
C’est ainsi qu’un programme de casse d’environ 1600 véhicules de transport en
commun de type « Ndiaga Ndiaye » et « Cars Rapides » a été mis en œuvre. Ainsi,
992 véhicules ont été cassés et remplacés par les bus TATA et King Long. Les gains
en carbone sont d’environ 51 tonnes par an et cette quantité ramenée aux 2500 cars
rapides permet un gain annuel de carbone d’environ 125 000 tonnes
L’application de la norme au niveau du secteur n’est pas encore effective pour des
contraintes juridiques. Le suivi se fait uniquement à travers la station de mesure fixe
de Bel-Air.
Tableau 9 : Liste des Produits chimiques interdits dans le cadre de la convention de Stockholm et leur nature.
Sous-produits ou
Substances
N° SUBSTANCES Pesticides productions non
industrielles
intentionnelles
1 Aldrine x
2 Chlordane x
3 DDT x
4 Dieldrine x
5 Endrine x
6 Heptachlore x
7 Mirex x
8 Toxaphène x
9 Hexachloro- benzène x x
10 PCB x X
11 Dioxines X
12 Furanes X
13 Chlordécone x
14 Alpha hexachlorocyclohexane x X
15 Beta hexachlorocyclohexane x X
16 Lindane x
17 Pentachlorobenzène x x X
18 Hexabromobiphényle x
19 Hexabromodiphényléther et x
heptabromodiphényléther
20 Acide perfluorooctane x
sulfonique, ses sels et fluorure
de perfluorooctane sulfonyle
21 tetrabromodiphényléther et x
pentabromodiphényléther
22 endosulfan x
Tableau 10 : Liste des produits chimiques soumis à la procédure de consentement préalable dans le cadre de la
Convention de Rotterdam.
Nom du produit chimique Catégorie
Alachlore Pesticide
Aldicarbe Pesticide
Aldrine Pesticide
Binapacryl Pesticide
Captafol Pesticide
Chlordane Pesticide
Chlordimeforme Pesticide
Chlorobenzilate Pesticide
DDT Pesticide
Dieldrine Pesticide
Dinitro-ortho-crésol (DNOC) et ses sels (tels que le sel Pesticide
d’ammonium, le sel de potassium et le sel de sodium)
Dinoseb et ses sels et esters Pesticide
Dibromo-1,2 éthane (EDB) Pesticide
Endosulfan Pesticide
Dichlorure d’éthylène Pesticide
Oxyde d’éthylène Pesticide
Fluoroacétamide Pesticide
HCH (mélanges d’isomères) Pesticide
Heptachlore Pesticide
Hexachlorobenzène Pesticide
Lindane Pesticide
Composés du mercure, y compris composés inorganiques et Pesticide
composés du type alkylmercure, alkyloxyalkyle et arylmercure
Monocrotophos Pesticide
Parathion Pesticide
Pentachlorophénol et ses sels et esters Pesticide
Toxaphène Pesticide
Tous les composés du tributylétain, en particulier : Pesticide
– L’oxyde de tributylétain
– Le fluorure de tributylétain
– Le méthacrylate de tributylétain
– Le benzoate de tributylétain
– Le chlorure de tributylétain
– Le linoléate de tributylétain
– Le naphténate de tributylétain
Formulations de poudres pour poudrage contenant un mélange Préparation pesticide extrêmement
: dangereuse
– de bénomyle à une concentration égale ou supérieure à 7 %
– de carbofurane à une concentration égale ou supérieure à 10
%
– de thiram à une concentration égale ou supérieure à 15 %
Methamidophos (formulations liquides solubles de la substance Préparation pesticide extrêmement
qui contiennent plus de 600 g de principe actif par litre) dangereuse
Phosphamidon (formulations liquides solubles de la substance Préparation pesticide extrêmement
qui contiennent plus de 1000 g de principe actif par litre) dangereuse
Méthyle parathion (concentrés émulsifiables (CE) comprenant Préparation pesticide extrêmement
19,5 % ou plus de principe actif et poudres contenant 1,5 % ou dangereuse
plus de principe actif)
Amiante : Produit à usage industriel
– Actinolite
– Anthophyllite
– Amosite
– Crocidolite
– Trémolite
Biphényles polybromés (PBB) Produit à usage industriel
Biphényles polychlorés (PCB) Produit à usage industriel
Terphényles polychlorés (PCT) Produit à usage industriel
Plomb tétraéthyle Produit à usage industriel
Plomb tétraméthyle Produit à usage industriel
Phosphate de tris - 2,3 dibromopropyle Produit à usage industriel
Les plaintes sont initiées soit par les populations soit par les autorités
administratives. Elle concerne la dégradation du cadre de vie causée par les
établissements classés les nuisances sonores et olfactives. Les secteurs ci-après
sont concernés :
- Etablissements Classés (menuiserie de bois et métalliques, élevage de
moutons, dépôts de minerais de fer, dépôt de ciment, dépôt de lubrifiants,
émission de gaz ammoniac SOBOA, Fabrique de glaces, dépôt de gaz
butane
- Edifices publics : mosquées
- Dégradation du cadre de vie, occupation anarchique : (bar restaurants,
extraction illicite de sable, dépôt de gravats, dépôt d’ordures)
Par ailleurs, il faut noter que l’instruction des plaintes a connu une légère hausse
contrairement aux années 2009, 2010 et 2011 qui respectivement avaient enregistré
36, 31 et 42 plaintes, cf. la figure ci-après.
En définitive, la reception des plaintes montre que les populations sont très au fait de
leur droit à un environnement saint. Ce qui se traduit par le rôle de veille qu’elles
jouent dans le dispositif.
Fort de ce constat, l’environnement pour se rapprocher davantage des populations et
améliorer leur cadre de vie, a mis en place un Centre de Gestion des Urgences
Environnementales qui dispose d’un œuvre du Numéro Vert (1221).
Les déchets regroupent les déchets solides urbains et les déchets dangereux.
Au regard des différents points de vue exprimés lors de l’atelier, il a été convenu de
mettre en place un comité technique présidé par le Gouverneur de Thiès pour la
reprise des négociations avec les populations riveraines du CET. Dans ce cadre, un
plan de communication a été élaboré et des rencontres sous la présidence du
Gouverneur ont été faites avec les Chefs de villages, les Notables et les Chefs
religieux, les Jeunes et enfin les cadres.
- la méconnaissance du projet ;
- la détention de sept personnes mises sous mandat de dépôt suite aux actes
de sabotage des équipements du CET ;
- la nécessité du règlement du sort des personnes arrêtées pour la poursuite
des négociations ;
- le refus de dialogue des cadres, qui n’ont pas répondus à l’invitation du
Gouverneur ;
- la faiblesse des ressources pour l’accompagnement social du projet.
Les déchets industriels sont abordés sous l’angle de la gestion des batteries
usagées. La mort de 18 enfants âgés de 0à 6 ans du quartier de Ngagne DIAW, à
Thiaroye sur Mer suite aux activités de récupération du plomb des batteries usagées,
a poussé l’Etat à renforcer le cadre juridique avec la prise du décret 2010-1281 du 16
septembre 2010 réglementant ladite activité et à mettre en œuvre un projet de mise
en place du centre modèle pour la collecte et le stockage des plomb-acier usagées
(BPAU) acide (BPAU) à Dakar.
Il a été financé par le Commun Fund Commodities pour un montant de 70 000 000
millions de Francs CFA, sans contrepartie financière de l’Etat, qui devra juste mettre
à disposition le site.
Le retard de la mise en œuvre du projet est causé par l’octroi du site d’implantation,
malgré la saisine du Ministre des Finances depuis le mois de janvier 2013.
Ainsi, on peut comprendre tous les risques consécutifs à la mauvaise gestion des
déchets biomédicaux sur la santé des populations humaines et animales et sur
l’environnement.
La région Dakaroise reste la plus dotée en infrastructures sanitaires (299 sanitaires
dont 167 publiques, 8 établissements de santé publique ou hôpitaux nationaux, 18
centres de santé, 107 postes de santé, 26 cases de santé et 9 maternité isolées,
RMD in ANSD, 2008)
On peut noter ainsi, toute la difficulté sur le plan financier pour les structures de
santé pour régler le délicat problème de la gestion des déchets. Ceci, malgré leur
prise en compte mais vague dans différents codes notamment le code de
l’environnement, le code de l’hygiène, ou conventions comme la convention de
Stockholm, la convention de Bâle, la convention de Rotterdam.
Ces dernières années, des efforts ont été consentis dans ce sens avec le décret
n°2008/1007 portant réglementation de la gestion des déchets biomédicaux, et la
mise en place du programme national de lutte contre les infections nosocomiales
(PRONALIN).
Ce projet constitue un moyen important pour parvenir à mieux gérer les déchets
biomédicaux par l’apport de technologies propres, de renforcement de capacité par
la formation sur les bonnes pratiques de gestion des déchets biomédicaux mais
surtout par la création d’une synergie de l’ensemble des intervenants dans la filière
de ces déchets.
Ainsi, il est sûr qu’à l’issu de ce projet, de nouveaux comportements émergeront et
leur pérennisation assurée afin que non seulement le personnel médical, la
population et l’environnement soient entièrement sécurisés de toute formes de
contamination en provenance des rebus hospitaliers.
A cet effet, les structures sanitaires de HOGGY, Youssou Mbargane Diop et le Poste
de santé de Sangalcam ont été retenues suite aux enquêtes menées pour la mise en
œuvre du projet
Les résultats obtenus sont assez mitigés dans la mesure où seul le dispositif de
HOGGY marche.
Cependant, il reste très dépendant des institutions étatiques avec peu de moyens
(techniques et financiers) pour accompagner les compétences qui lui sont
transférées et
mener à bien son rôle de coordinateur territorial.
Les objectifs du PCTI est de permettre à la Région de Dakar d’adopter une politique
climat qui influe de façon transversale sur toutes ses politiques sectorielles. Le PCTI
se définit comme un outil mis en place à partir d’une réflexion sur l’efficacité
énergétique des bâtiments, sur l’utilisation des ressources énergétiques solairesou
éoliennes, sur une politique de transport plus durable, sur les mesures à prendre
pour laprotection des zones maritimes, côtières et forestière, mais aussi contre les
risques sévères d’inondations.
Les enjeux sont donc forts en matière d’atténuation et d’adaptation du territoire aux
changements climatiques. A terme, le projet souhaite positionner le Conseil régional
de Dakar comme coordonnateur des acteurs de son territoire engagés dans
desprojets de lutte contre le changement climatique.
Les actions pressenties qui pourraient être appuyées dans le cadre de cette
demande de financement sont :
- Les projets réalisés ont un impact positif sur la lutte contre les émissions de
gaz à effet de serre sur le territoire régional.
- La vulnérabilité du territoire régional est limitée.
- Les populations sont sensibilisées sur le changement climatique et les enjeux
environnementaux.
Le Coût des projets cités ci-dessus est estimé à 535 000 € soit 350 719 250 F CFA
et la requête de financement a été soumise à l’Union Europenne.
En définitive, la lutte contre les changements climatiques devra passer par la mise en
place de la COMRECC4 de Dakar.
4
COMRECC= Commission Régionale pour les Changements Climatiques
IV- FINANCEMENT DU DEVELOPPEMENT REGIONAL
Tableau 12: Interventions des partenaires dans la région de Dakar en 2012 selon le secteur d’intervention
STATUT Secondair Quaternair
Primaire Tertiaire
INTERVENANT/SECTEUR e e
Association 0 0 0 18
Association/ONG/PTF 0 0 0 5
Association/SNU/ONG/PTF 0 0 0 1
Association d'ONG 0 0 0 2
CL 0 4 11 74
CL/Association 0 0 0 1
CL/ONG 0 0 1 3
BM 0 0 0 69
PTF 0 0 1 21
ETAT 15 0 14 63
ETAT/BM 0 0 0 1
ETAT/ONG 0 0 0 1
ETAT/Ville de Pikine 0 0 0 2
ONG 2 1 0 102
ONG/Ville de Pikine 0 0 0 1
BM/Ville de Dakar 0 0 0 1
CL/Etat 0 0 0 10
COOPERATION
0 0 0 4
DECENTRALISEE
SNU 2 0 0 1
PTF/CL 1 0 0 1
PTF/ETAT 1 0 0 3
Ville de Dakar 0 0 2 25
Ville de Dakar/CL 0 0 0 1
Ville de Pikine 0 0 5 22
Ville de Guédiawaye/CL 0 0 0 1
Ville de Rufisque 0 0 0 8
Source : conférence d’harmonisation 2012
Graphique 6: Interventions des partenaires dans la région de Dakar en 2012 selon la zone d’intervention
Tableau 13: Situation des projets mis en œuvre par l’ADM dans la région.
Intitulé Localisation Coût
Réalisation d’infrastructures CADAK (Bakou-port de Dakar, 17 576 999 598
routières et voiries route des hydrocarbures, RN1
route des Niayes, Carrefour
Béthio Thioune Corniche-
Guédiawaye yeumbeul, rond
point keur Massar vers HLM
rufisque)
CAR (CADAK CAR HLM, RN1 5 702 369 206
Rufisque est- Autoroute)
DAKAR (CAPA-cercle de 2 811 799 017
l’étrier-VIRMAUD, voirie
intérieur de colobane, SCAT
URBAM, HLM grand yoff, VDN-
Nord foire- route du cimetière
PIKINE (Parcelles Assainies 1 286 995 872
keur massar et Parcelles
assainies keur massar-nord)
GUEDIAWAYE (rues) 767 530 922
Construction de centres de Hann mariste, sicap liberté Ngor 1 138 586 319
santé modulaires équipés
Réhabilitation et extension d’un Gorée 248 383 341
centre d’hébergement équipé
Construction d’un poste de Keur Mbaye FALL Sud 75 479 153
santé
Siège de la commune Thiaroye Gare 121 405 267
d’arrondissement plus
réhabilitation du poste de santé
Réhabilitation et équipement de 31 000 000
la maternité
Réhabilitation et équipement Yeumbeul Nord 52 000 000
maison de la femme et poste de
police de proximité
Travaux d’électricité et Guédiawaye 70 000 000
d’éclairage public
Réhabilitation du centre 21 000 000
principal d’état civil
Réhabilitation des jardins et 21 000 000
espaces extérieurs de l’hôtel
iii. AGEROUTE
AGEROUTE Sénégal est chargée, de manière générale, de la mise en œuvre de
tous les travaux de construction, de réhabilitation et d’entretien de routes, de ponts et
autres ouvrages d’art ainsi que de la gestion du réseau routier classé.
Tableau 14: Situation des projets mis en œuvre par l’AGEROUTE dans la région.
N° Localisation Intitulé du projet Secteurs ciblés Montant FCFA
1 MBAO et Projet de construction de Infrastructures 32 Milliards
Rufisque routes de connectivité à routières
l’autoroute à péage et Assainissement
d’aménagement de la RN1 Energie
entre Rufisque et Diamniadio
y compris voiries connexes
de Rufisque
2 Guédiawaye, -Travaux de construction de Infrastructures 31 Milliards
ème
Pikine, la route VDN 3 section, routières
Rufisque Golf Club Guédiawaye Assainissement
-Carrefour Tivaoune Peulh
y/c Bretelle d’accès au
village de Tivaoune Peulh
Tableau 15: Situation des projets mis en œuvre par l’ONAS dans la région.
Intitule Localisation Coût des Travaux
Drainage de CICES Foire CICES, Ouest –Foire, Yoff 7.803 510 020 f CFA
Drainage du point de la RN1- Point bas de la RN1 8.795 537 963 f CFA
Elton
Réhabilitation et renforcement Step de Camberene 3.297 559 709 f CFA
des stations de pompage
.Déclaration du TGBT de la step
de Camberene
Réhabilitation et renforcement Dakar –Ville, Dakar banlieue 1.033 724 409
des réseaux EU et EP
Réhabilitation et renforcement Grand-Yoff, Bourguba et Zone 3.694 529 111 FCFA
des de pompage de Grand – de captage
Yoff, Bourguiba et Zone de
captage
Curage et reprofilage du bassin Zone de captage 359.111.760f CFA
de stockage de la zone de
captage
Renforcement mur de clôture et
réalisation d’un écran
Programme d’extension et Guediawaye.Parcelles 4.515 888 891f CFA (contrôle
densification des branchements assainies, Rufisque des travaux y compris)
à l’égout
Travaux
d’assainissement Réalisation de 300 branchements.
10 320 000 000 BADEA
des eaux usées de Réalisation d’une station de pompage.
CICES
Les atouts
Multiplicité des acteurs intervenant dans divers domaines au niveau régional ;
une bonne organisation et un fonctionnement correct des conseils locaux;
Existence de projets et programmes pour appuyer les initiatives locales ;
Elaboration de document de planification stratégique pour la plupart des
collectivités locales grâce au concours du PNDL et de l’Agence Régionale de
Développement;
participation et dialogue social grâce à la mise en place des cadres de
concertation regroupant l'ensemble des acteurs locaux au niveau de la
collectivité locale;
l’accompagnement des services techniques et de l’ARD à appuyer les
collectivités locales et les populations malgré le manque de moyens;
Les contraintes
TOTAL 139 139 45000 11941 338 551 952 337 599
Tableau 18: REPARTITION DES PROJETS PAR COLLECTIVITE LOCALE
NOMBRE DE
LOCALISATION Coût total des projets Pourcentage acquis A rechercher
PROJETS
Conseil Régional de Dakar 20 62 111 18,35 648 61 463
ville de Dakar 10 54 959 16,23 70 554 889
ville de Pikine 28 16 138 4,77 - 16 138
Ville de Guédiawaye 53 8 873 2,62 - 8 873
CR. Tivaouane PEULH/NIANGA 1 80 0,02 - 80
C. Sebikotane 4 17 100 5,05 - 17 100
CR YENE 2 2 600 0,77 - 2 600
C. Sangalkam 6 654 0,19 - 654
CR Bambilor 8 267 0,08 155 112
C. Jaxaay/ Parcelles/
7 62 0,02 24 38
Niakhourab
C. DIAMNIADIO 6 80 0,02 55 25
Ville de Rufisque 18 175 627 51,88 - 175 627
TOTAL 163 338 551 100 952 837 599
Graphique 7: REPARTITION DES PROJETS PAR COLLECTIVITE LOCALE
Ce travail concerne les projets du conseil régional, des villes, les communes et les
communautés rurales de la région de DAKAR pour un total de 163 projets pour 338
551 millions de francs CFA, pour la période 2013/2015.
Tableau 21: REPATITION DES PORJETS DES COLLECTIVITES LOCALES PAR MINISTERE
MINISTERE SIGLES Nombre Montant Acquis A rechercher
de total
projets des
projets
MINISTERE DE LA CULTURE MC 4 425 0 425
MINISTERE DE L’ENVIRONNEMEN ET MEDD 5 42 560 240 42 320
DU DEVELOPPEMENT DURABLE
MINISTER DE L’ENERGE ET DES MEM 9 8 956 132 8 824
MINES
MINSITERE DE L’EDUCATION MEN 25 51 066 160 50 906
NATIONALE
MINISTERE DE LA FEMME ET DE MFEF 3 353 0 353
L’ENTREPREUNARIAT FEMININ
MINISTERE DE L’HYDRAULIQUE ET MHA 10 63 865 13 63 852
DE L’ASSAINISSEMENT
MINISTERE DU COMMERCE, DE MCISI 6 7 540 84 7 456
L’INDUSTRIE ET DU SECTEUR
INFORMEL
MINISTERE DES INFRASTRUCUTRES MIT 44 69 880 19 69 861
ET DES TRANSPORTS
MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE MJEPVC 5 405 43 362
L’EMPLOI ET DE LA PORMOTION DES
VALEURS CIVIQUES
MINISTERE DE LA PECHE ET DE MPEM 7 5 995 0 5 995
L’ECONOMIE MARITIME
MINISTERE DE SPORTS MS 12 30 314 20 30 294
MINISTERE DE LA SANTE ET DE MSAS 18 41 317 221 41 096
L’ACTION SOCIALE
MINISTERE DE L’HABITAT ET DE MUH 6 6 581 20 6 561
L’URBANISME
MINISTERE DE L’AMENAGEMENT DU MATCL 3 725 0 725
TERRITOIRE ET DES COLLECTIVITES
LOCALES
MINISTERE DE LA FORMATION MEPAA 3 2 100 0 2 100
PROFESSIONNELLE, DE
L’APPRENTISSAGE ET DE
L’ARTISANAT
MINISTERE DE L’ELEVAGE ME 3 6 469 0 6 469
TOTAL 163 338 551 952 337 599
Graphique 11: REPARTITION DU NOMBRE DE PROJETS PAR
MINISTERE
Graphique 12:REPARTTION DES COUTS DES PROJETS PAR MINISTERE
5. 2 .2 : L’ETAT (PTIP)
Le PTIP 2015- 2013 de la région de Dakar comporte 116 projets pour un montant de
379 725 millions de francs soit 12% du PTIP global qui de 3090, 890 milliards.
Ce PTIP de Dakar comprend certains projets qui ont une envergure nationale,
d’autres régionale et le reste réparti dans les différents départements.
Tableau 22: Répartition du PTIP par secteur et zone
Localisation
Localisation A
PTIP Total Répartition
Code Coût Avant DES CARACTERE
Désignation Programme Secteurs Sous-secteurs par Reste
Projet Total 2013 PROJETS A REGIONAL
2013-2015 Ministère
DAKAR ET
2013 2014 2015 NATIONAL
APPUI MISE EN ŒUVRE DU
PROGRAMME NATIONAL
11054 800 0 200 200 200 600 DAKAR NATIONAL Primaire Agriculture MAER 600
D'INVESTISSEMENT
AGRICOLE (PNIA)
APPUI AU SYSTÈME
11059 500 0 100 200 200 500 DAKAR NATIONAL Primaire Agriculture MAER 0
D'INFORMATION AGRICOLE
APPUI CELLULE DE LUTTE
12026 300 0 68 100 132 300 DAKAR NATIONAL Primaire Elevage ME 0
CONTRE LE VOL DE BETAIL
CONSTRUCTION
12036 21000 0 0 1000 2500 3500 RUFISQUE RUFISQUE Primaire Elevage ME 17500
ABATTOIRE DE DIAMNIADIO
CONNECTIVITE DE
33044 L'AUTOROUTE A PEAGE 29716 20000 9716 0 0 9716 PIKINE PIKINE Tertiaire Transport MIT 0
LIAISON RN1 AUTOROUTE
33066 PROGRAMME BANLIEUE 6300 1300 1000 2000 2000 5000 Régional Régional Tertiaire Transport MIT 0
PROJET D'APPUI AU
TRANSPORT ET ALA
MOBILITE URBAINE
(PATMUR) VOLET ROUTE
33080 27376 500 10000 12876 500 23376 DAKAR DAKAR Tertiaire Transport MIT 3500
DES NIAYES (RUFISUQE
BAYAKH NOTTO MBORO
FASS BOYE LOMPOUL
CFN2 ETC.
PROJET D'APPUI CONSEIL
EXECUTIF DES
33083 2100 1050 350 350 350 1050 Régional Régional Tertiaire Transport MIT 0
TRANSPORTS URBAINS DE
DAKAR (CETUD)
PROJET ROUTE DE
33089 OUAKAM ABASS NDAO 23423 21802 1621 0 0 1621 DAKAR DAKAR Tertiaire Transport MIT 0
MAMELLES
PROJET D'APPUI AU
TRANSPORT ET A LA
33090 MOBILITE URBAINE 4400 1850 1000 1550 0 2550 Régional Régional Tertiaire Transport MIT 0
(PATMUR) VOLET
TRANSPORT URBAINS
PROJET REHABILITATION
33096 DES DEPOTS DDD A 3000 550 450 1000 1000 2450 Régional Régional Tertiaire Transport MIT 0
THIAROYE ET OUAKAM
PROJET DE
CONSTRUCTION DE LA
33100 800 300 150 150 200 500 DAKAR DAKAR Tertiaire Transport MIT 0
GARE FERROVIAIRE
CYRNOS-DAKAR
PROJET DE
CONSTRUCTION DE
33102 LOCAUX DE LA DTT ET DE 700 350 50 150 150 350 DAKAR NATIONAL Tertiaire Transport MIT 0
GUICHET UNIQUE
D'ACCUEIL
PROJET DE
REHABILITATION DE LA
33112 1840 920 920 0 0 920 DAKAR DAKAR Tertiaire Transport MIT 0
GARE ROUTIERE DES
POMPIERS/PATMUR
PROJET D'AMENAGMENT
D'ABRIS BUS ET DE
33114 40 100 150 150 0 300 Régional Régional Tertiaire Transport MIT 0
PANNEAUX DE
SIGNALISATION
CONSTRUCTION MAISON
37013 6800 6000 800 0 0 800 DAKAR DAKAR Quaternaire Information MCTEN 0
DE LA PRESSE
PROJET DE
MODERNISATION DES
37019 665 385 80 100 100 280 DAKAR NATIONAL Quaternaire Administration MCTEN 0
ARCHIVES DU MINISTERE
DE LA COMMUNICATION
PROJET INFORMATISATION
39006 DIRECTION DES 150 90 15 20 25 60 DAKAR NATIONAL Quaternaire Administration MIT 0
TRANSPORTS TERRESTES
PROJET DEPOLLUTION DE
41024 32950 1000 35757 15875 12500 31950 DAKAR DAKAR Quaternaire Assainissement MHA 0
LA BAIE DE HANN
TRAVAUX DE RENOVATION
ET DE REHABILITAION DU
41029 2600 2300 300 0 0 300 DAKAR DAKAR Quaternaire Assainissement MHA 0
COLLECTEUR DE HANN
FANN
ASSAINISSEMENT DE
41030 6550 5550 1000 0 0 1000 RUFISQUE RUFISQUE Quaternaire Assainissement MHA 0
RUFISQUE
PROJET DE GESTION DES
41041 44000 500 3000 13000 20000 36000 Régional Régional Quaternaire Assainissement MHA 7500
EAUX PLUVIALES (PROGEP)
TRAVAUX
41050 D'ASSAINISSEMENTR DU 300 0 300 0 0 300 DAKAR DAKAR Quaternaire Assainissement MHA 0
VILLAGE DE YOFF
TRAVAUX
41051 D'ASSAINISSEMENT DU 700 0 700 0 0 700 DAKAR DAKAR Quaternaire Assainissement MHA 0
VILLAGE DE CAMBERENE
ETUDE DETAILLEE DE LA
ZONE HORS BARRIERE
41052 50 0 50 0 0 50 DAKAR DAKAR Quaternaire Assainissement MHA 0
DOUANIERE DU PORT
AUTONOME DE DAKAR
ETUDE DETAILLEE DES
EAUX USEES ET TRAITEES
441053 50 0 50 0 0 50 DAKAR DAKAR Quaternaire Assainissement MHA 0
DE LA STEP DE
CAMBERENE
PEPAM REHABILITATION
DE 30 KM
41616 9000 5900 800 1100 1200 3100 Régional Régional Quaternaire Assainissement MHA 0
D'ASSAINISSEMENT EAUX
USEES
PROJET DE
42016 CONSTRUCTION DE 7000 1598 1402 2000 2000 5402 PIKINE PIKINE Tertiaire Sport MS 0
L'ARENE NATIONALE
PROJET D'APPUI A
L'OFFICE POUR LA
42022 FORMATION ET L'EMPLOI 1600 1000 359 241 0 600 Régional Régional Tertiaire Jeunesse MJEPVC 0
DES JEUNES DE LA
BANLIEUE
PROJET D'AMENAGEMENT Mint
42029 1000 500 500 0 0 500 DAKAR DAKAR Tertiaire Culture 0
DU PARC CULTUREL Culture
SUIVI DES TRAVAUX DU
Mint
42030 MUSEES D'ARTS 100 25 25 25 25 75 DAKAR DAKAR Tertiaire Culture 0
Culture
CONPTEMPORAINS
CONSTRUCTION MEMORIAL Mint
42034 400 200 200 0 0 200 DAKAR DAKAR Tertiaire Culture 0
JOOLA Culture
EQUIPEMENT BRIGADES DE
SURVEILLANCE DU
43022 CONTRÔLE DE 672 222 150 150 150 450 DAKAR DAKAR Quaternaire Administration MEDD 0
L'OCCUPATION DU SOL
(DESCOS)
REHABILITATION
44009 EQUIPEMENT MATERNITE 1784 884 700 200 0 900 DAKAR DAKAR Quaternaire Santé MSAS 0
LE DANTEC
REFECTION ET
44029 MODERNISATION CENTRE 700 130 350 220 0 570 DAKAR DAKAR Quaternaire Santé MSAS 0
TALIBOU DABO
REHABILITATION ET
44044 EQUIPEMENT DIR DES 476 246 230 0 0 230 DAKAR DAKAR Quaternaire Santé MSAS 0
EQUIPEMENTS MEDICAUX
HOPITAL POUR ENFANT DE
44063 5888 5778 110 0 0 110 RUFISQUE RUFISQUE Quaternaire Santé MSAS 0
DIAMNIADION
CONSTRUCTION CENTRE
44125 DE SANTE DE KEUR 1360 1200 160 0 0 160 RUFISQUE RUFISQUE Quaternaire Santé MSAS 0
MASSAR
CONSTRUCTION
44130 EQUIPEMENT D'UN CENTRE 1082 832 78 90 82 250 DAKAR DAKAR Quaternaire Santé MSAS 0
ANTI POISON
CONSTRUCTION HOPITAL
44139 31647 25379 6268 0 0 6268 PIKINE PIKINE Quaternaire Santé MSAS 0
DALLAL JAMM
ACQUISITION
44156 APPAREILLITHOTRIPTIE PR 130 0 130 0 0 130 DAKAR DAKAR Quaternaire Santé MSAS 0
HOGGY
EQUIPEMENT NOUVEAU
44157 CENTRE TRAUMATOLOGIE 500 0 150 200 150 500 RUFISQUE RUFISQUE Quaternaire Santé MSAS 0
A DIAMNIADIO
ACQUISITION POMPE
CIRCULATION EXTRA
44163 60 0 60 0 0 60 DAKAR DAKAR Quaternaire Santé MSAS 0
CORPORELLE PR
CHIRURGIE CARDIAQUE
COMPLEMENT
44164 REHABILITATION INSTITUT 100 0 100 0 0 100 DAKAR DAKAR Quaternaire Santé MSAS 0
D'HYGIENE
APPUI A L'HOPITAL DE
44165 1200 0 300 450 450 1200 DAKAR DAKAR Quaternaire Santé MSAS 0
GRAND YOFF
CENTRE D'UNIVERSITE
45031 VIRTUELLE AFRICAINE 570 153 17 15 17 49 DAKAR NATIONAL quaternaire Education MEN 368
(UVA) DE L'UCAD-PDEF
PROJET DE
CONSTRUCTION DE
45033 3460 2460 250 350 400 1000 DAKAR NATIONAL quaternaire Education MESR 0
L'AMPHITHEATRE FACULTE
DES LETTRES UCAD PDEF
PROJET DE
CONSTRUCTION DE
L'AMPHITHEATRE DE 800
45035 3990 2990 500 500 0 1000 DAKAR NATIONAL quaternaire Education MESR 0
PLACES + SALLES TP ET
ANNEXE FAC MEDECINE -
PDEF
PROJET D'IMPLANTATION
D'UNE FILIERE
45055 757 421 250 86 0 336 DAKAR NATIONAL quaternaire Education MESR 0
GEOMATIQUE AU CEDT GIS-
PDEF
PROJET ETUDES ET
45057 ASSISTANCES EXECUTION 535 325 50 95 65 210 DAKAR NATIONAL quaternaire Education MESR 0
DES PROJETS ETFP-PDEF
PROJET APPUI AU FONDEF
45058 4000 1980 330 550 550 1430 DAKAR NATIONAL quaternaire Education MEN 590
PDEF
PROJET DE MISE EN PLACE
454064 1101 788 130 118 65 313 DAKAR NATIONAL quaternaire Education MEN 0
DE LA REFORME-PDEF
PROJET DE
CONSTRUCTION ET
45092 EQUIPEMENT DE 4 2360 2160 200 0 0 200 DAKAR NATIONAL quaternaire Education MESR 0
BATIMENTS POUR
HEBERGEMENT UCAD
PROJET DE CONTRUCTION
ET EQUIPEMENT DE 2
45093 2734 2224 510 0 0 510 DAKAR NATIONAL quaternaire Education MESR 0
CUISINES RESTAURANT
UCAD
CONTRE PARTIE
PGFESR/CONSTRUCTION
45167 CUISINES ET RESTO PR 1800 0 600 600 600 1800 DAKAR DAKAR quaternaire Education MESR 0
UNIVERSITES DAKAR
BANLIEUES
CONTRE PARTIE
PGFESR/CONSTRUCTION
45172 EQUIPEMENT BATIM PR 2100 0 600 1000 500 2100 RUFISQUE RUFISQUE quaternaire Education MESR 0
HEBERGEMENT / 2eme UNIV
DAKAR BANLIEUES
CONSTRUCTION ET REH DE
45174 BATIM POUR 1800 0 500 500 500 1500 DAKAR NATIONAL quaternaire Education MESR 300
HEBERGEMENT COUD
APPUI A ENSEPT PR
45182 FORMATION DIPLOMANTE 300 0 100 100 100 300 DAKAR NATIONAL quaternaire Education MEN 0
CORPS EMERGENTS
AMENAGEMENT
47022 EQUIPEMENT RENOVATION 1959 1356 203 200 200 603 DAKAR NATIONAL quaternaire Administration PR 0
BUILDING ADMINISTRATIF
AMENAGEMENT
47030 737 352 185 100 100 385 DAKAR NATIONAL quaternaire Administration MEF 0
EQUIPEMENT COF
APPUI A LA CELLULE DE
47034 1803 953 450 200 200 850 DAKAR NATIONAL quaternaire Administration MEF 0
SUIVI DES PROJETS
47043 EQUIPEMENT SGPR 348 198 25 50 75 150 DAKAR NATIONAL quaternaire Administration PR 0
AMENAGEMENT
EQUIPEMENT MINISTERE
47060 12949 10849 700 700 700 2100 DAKAR NATIONAL quaternaire Administration MEF 0
DE L'ECONOMIE ET DES
FINANCES
AMENAGEMENTET
47110 1700 1300 50 100 45 195 DAKAR NATIONAL quaternaire Administration MI 205
EQUIPEMENT MINT
AMENAGEMENT
47190 EQUIPEMENT DE LA COUR 2325 1950 125 125 125 375 DAKAR NATIONAL quaternaire Administration MEF 0
DES COMPTES
47210 AMENAG.EQUIP.DTAI 3482 2292 490 350 350 1190 DAKAR NATIONAL quaternaire Administration PM 0
47230 INFORMATISATION DGCPT 5072 3572 500 500 500 1500 DAKAR NATIONAL quaternaire Administration MEF 0
REHABILITATION ET
47231 1884 1127 357 200 200 757 DAKAR NATIONAL quaternaire Administration MEF 0
EQUIPEMENT DMTA
ACHEVEMENT NOUVEAU
47245 22414 20814 1600 0 0 1600 DAKAR NATIONAL quaternaire Administration GS MJ 0
PALAIS DE JUSTICE
PROJET APPUI AGENCE
47249 1856 1687 63 53 169 0 DAKAR NATIONAL quaternaire Administration MEF
JUDICIAIRE DE L'ETAT
EQUIPEMENT SECURITE
47712 GENERALE PRESIDENCE 923 698 25 100 100 225 DAKAR NATIONAL quaternaire Administration PR 0
DE LA REPUBLIQUE
47713 EQUIPEMENT CABINET PR 600 500 20 40 40 100 DAKAR NATIONAL quaternaire Administration PR 0
REHABILITATION
CONSTRUCTION ET
47714 1425 1305 120 0 0 120 RUFISQUE NATIONAL quaternaire Administration PM 0
EQUIPEMENT CNFA
RUFISQUE
INFORMATISATION DGID
47715 18969 11634 2445 2445 2445 7335 DAKAR NATIONAL quaternaire Administration MEF 0
(SIGTAS)
CONSTRUCTION AGENCE
47884 REINSERTION SOCIALE 5000 1459 500 500 500 1500 DAKAR NATIONAL quaternaire Administration MFA 2041
ARMEES
AMENAGEMENT
47889 402 252 50 50 50 150 DAKAR NATIONAL quaternaire Administration MEF 0
EQUIPEMENT DB
EXTENSION ET
AMENAGEMENT ECOLE
47890 2033 1918 115 0 0 115 DAKAR NATIONAL quaternaire Administration PR 0
NATIONALE
D'ADMINISTRATION (ENA)
EQUIPEMENT SERVICE DE
47891 FORMATION MINISTERE DE 300 20 50 152 69 271 DAKAR NATIONAL quaternaire Administration MI 0
L'INTERIEUR
CONSTRUCTION SIEGE
47895 7752 6166 1586 0 0 1586 DAKAR NATIONAL quaternaire Administration MEF 0
COUR DES COMPTES
AMENAGEMENT ET
EQUIPEMENT DIRECTION
47900 DE LA SOLDE DES 2148 1053 595 250 250 1095 DAKAR NATIONAL quaternaire Administration MEF 0
PENSIONS ET DE LA RENTE
VIAGERE (DSPRV)
PROGRAMME
48091 D'INVESTISSEMENT 3944 3002 294 324 324 942 DAKAR NATIONAL quaternaire Administration MEF 0
PUBLICS
49100 ETUDE PROSPECTIVE 1460 1085 125 125 125 375 DAKAR NATIONAL quaternaire Administration MEF 0
APPUI DIRECTION DE LA
49003 944 490 187 135 132 454 DAKAR NATIONAL quaternaire Administration MEF 0
MONNAIE ET DU CREDIT
APPUI AU SYTEME
49009 NATIONAL DE 3867 3647 160 60 0 230 DAKAR NATIONAL quaternaire Administration MEF 0
PLANIFICATION (SNP)
APPUI A LA CELLULE
49015 D'APPUI PROJETS ET 3100 1900 400 400 400 1200 DAKAR NATIONAL quaternaire Administration MEF 0
PROGRAMME
APPUI A LA DIRECTION
49026 CENTRALE DES MARCHES 802 311 241 125 125 491 DAKAR NATIONAL quaternaire Administration MEF 0
PUBLICS
APPUI A L'INSPECTION
49036 117 67 25 25 0 50 DAKAR NATIONAL quaternaire Administration MEF 0
GENERALE DES FINANCES
RENFORCEMENT
CAPACITES DES
49039 545 250 60 60 60 180 DAKAR NATIONAL quaternaire Administration MFPTRI 115
ATTACHES
PARLEMENTAIRES
PROJET D'EQUIPEMENT ET
DE REHABILITATION DU
49066 MINISTERE DE LA 201 96 40 35 30 195 DAKAR NATIONAL quaternaire Administration MFPTRI 0
FONCTION PUBLIQUE ET DE
L'EMPLOI
PROGRAMME DE
COORDINATION REFORMES
49113 588 315 93 90 90 273 DAKAR NATIONAL quaternaire Administration MEF 0
FINANCIERES
BUDGETAIRES
49557 ELABORATION XI e PLAN 691 471 84 68 68 220 DAKAR NATIONAL quaternaire Administration MEF 0
APPUI A LA CELLULE
NATIONALE DE
49566 TRAITEMENT DES 570 285 95 95 95 285 DAKAR NATIONAL quaternaire Administration MEF 0
INFORMATIONS
FINANCIERES DU SENEGAL
TOTAUX 1E+06 6E+05 2E+05 1E+05 1E+05 379725 2156
Tableau 23: REPARTITION PAR SECTEUR DU PTIP 2013- 2015
Dans ce tableau tous les projets en envergure nationale sont localisés dans les
différents départements de Dakar, ce qui donne Dakar 91 projets là où il y a les
départements ministériels.
Tableau 27: REPARTTION PAR MINISTERE DES PROJETS DU PTIP 2013- 2015
NOMBRE
MINISTERES SIGLES DE MONTANT
PROJETS
Garde des Sceaux, Ministère de la Justice GS MJ 1 1 600
Ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural MAER 3 2 100
Ministère de la Communication, des Télécommunications et
MCTEN 2 1 080
de l'Economie numérique
Ministère de l’Élevage ME 3 3 900
Ministère de l'Environnement et du Développement durable MEDD 6 2 355
Ministère de l'Economie et des Finances MEF 23 21 043
Ministère de l’Energie et des Mines MEM 3 29 749
Ministère de l’Education nationale MEN 6 2 381
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche MESR 12 35 817
Ministère des Forces armées MFA 1 1 500
Ministère de la Formation professionnelle, de l'Apprentissage
MFPAA 1 770
et de l'Artisanat
Ministre de la Fonction publique, du Travail et des Relations
MFPTRI 2 375
avec les institutions
Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement MHA 9 73 450
Ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat. MHU 1 1 500
Ministère de l’Intérieur MI 2 466
Ministre de la Culture MC 3 775
Ministère des Infrastructures et des Transports MIT 16 181 403
Ministère de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Promotion des
MJEPVC 1 600
Valeurs civiques
Ministère des Sports MS 1 5 402
Ministère de la Santé et de l’Action sociale MSAS 13 10 956
Primature PM 2 1 310
Présidence de la République PR 5 1 193
TOTAL --- 116 379 725
Graphique 17: REPARTTION PAR MINISTERE DU NOMBRE DES PROJETS DU PTIP 2013- 2015
Graphique 18: REPARTTION PAR MINISTERE DES PROJETS DU PTIP 2013- 2015
Tous les projets du PTIP de Dakar sont portés par 20 ministères en plus de quelques
projets de la primature (02) et de la présidence (05).
L’analyse du graphique montre que :
le Ministère des Infrastrucutres et des Transports a 16 projets pour 181 ,403
milliards soit (47,72%) du total ;
Le ministère le l’Energie et des Mines a pour 3 projets pour 29, 749 milliards
pour 7,49% ;
Le Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement a 9 projets pour 73,450
soit 19,34 % ;
Le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a 12 pour
35,817 soit 9,43% ;
Le Ministère de l'Economie et des Finances a 23 pour 21,043 milliards soit
5.54 %
Le Ministère de la Santé et de l’Action sociale a projets 13 pour 10,956
milliards soit 2,88%
Ces 6 /20 Ministères englobent à eux seuls 92,81 % du coüt total des projets.