Les Âmes en Peines
Les Âmes en Peines
Les Âmes en Peines
longtemps, deux sœurs vivaient seules ; la cadette travaillait comme couturière et l’ainée était
mère de famille.
Un soir la couturière avait une grande commande et a décidé de travailler toute la nuit, sa sœur lui
conseille de partir se coucher tôt, mais la commande ne pouvait pas attendre alors elle a refusé.
Quelques heures plus tard vers minuit, elle entend qu’on frappe à la porte à plusieurs reprises et
décide d’aller voir, quand elle ouvre la porte, elle voit une dame mystérieuse qui se présente
comme la nouvelle voisine, et qui lui demande un peu de sucre pour son café et lui donne une
tasse, la couturière prend la tasse et lui explique que c’est sa sœur qui se charge de la cuisine et
donc elle ne sait pas où se trouve le sucre mais que si elle voulait elle pouvait revenir lendemain.
La cadette met la tasse sur la table et reprend son travail.
Ce matin-là, l’ainée est en train de préparer le petit-déjeuner quand sa sœur arrive et lui explique
les évènements qui se sont passé vers minuit. L’ainée est très étonnée et lui dit que ce n’est pas
possible parce que dans son cartier il n’y a pas des nouveaux voisins, la couturière insiste vu que la
voisine a même laisse une tasse et la conduit au salon pour la lui montrer.
Grosse surprise !!!!!!!! la tasse s’est transformée en Os, elle le prend craintif et ne trouve pas
d’explication à ce phénomène, choquées les deux sœurs se rendent chez une amie.
Quand elles arrivent, elles lui racontent ce qu’elles viennent de vivre, affolée son amie les conseille
d’aller voir le prêtre du quartier.
Angoissées les trois amies arrivent à l’église avec l’espoir de trouver une solution. Le curé les
explique que ce sont des âmes en peines qui erraient les rues et les averti qu’elle va passer le soir
récupérer son os. Et leur recommande de se trouver un nouveau-né afin de le faire pleurer au
même moment qu’elle lui rendra la tasse. Justement, la sœur ainée avait un bébé de trois mois.
Ce soir-là, anxieuses les sœurs attendent dans le salon ; tout à coup on frappe à la porte, effrayée
elle va l’ouvrir avec le bébé et l’os en main. A ce moment-là, la couturière découvre qu’elle n’était
pas seule.
En lui donnant l’os, la cadette pince le bébé pour le faire pleurer et l’âme en peine lui dit : « la nuit
c’est fait pour dormir et le jour pour travailler ». Elle ferme la porte soulagée d’avoir survécu à
cette expérience abominable