La Maintenance Industrielle Rapport PDF
La Maintenance Industrielle Rapport PDF
La Maintenance Industrielle Rapport PDF
La maintenance électrique
industrielle
22 Décembre 2015
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Table des matières
Introduction 3
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4.4 Relations d’interdépendance et interpersonnelles de la maintenance
et de la production . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
4.5 Synthèse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
Conclusion 34
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Remerciements
Ce n’est pas parceque la tradition l’exige ou par habitude que cette page est
présente dans mon rapport, mais par ce que les personnes auxquelles s’adressent
mes remerciements les méritent vraiment. Je tiens à exprimer mon profonde gra-
titude et mes chaleureux remerciements à notre Professeur Mr.Benchagra. Je tiens
aussi à remercier toutes les personnes qui ont contribué, de proche ou de loin, à
l’accomplissement de ce travail.
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Introduction
Les enjeux socio-économiques croissants, liés aux impératifs de sécurité des hommes
et des matériels, aux exigences de protection de l’environnement et de réduction des
nuisances et aux gains de productivité sur des systèmes de plus en plus complexes,
placent les problèmes de maintenance au centre des préoccupations relatives aux
systèmes de production de biens et de services. Plusieurs facteurs induisent une vé-
ritable mutation de la maintenance parmi lesquels une complexification de l’objet
maintenu et de l’outil de maintenance, étroitement liée aux nouvelles technologies.
Dans ce contexte, la maintenance et ses nouvelles formes de type prévisionnel et
coopératif sont à considérer comme un levier d’action sur la performance globale
des systèmes de production dans les logiques de développement durable.
La maintenance des systèmes industriels est devenue un point essentiel lors de
leur conception et de leur exploitation, tant pour des questions de sécurité et de sû-
reté de fonctionnement, que pour des questions de rentabilité. Une maintenance mal
adaptée à un système peut également conduire à une situation critique, dangereuse
aussi bien pour les personnes que pour le matériel ou l’environnement.
Ceci explique que tous les grands systèmes utilisent les technologies de la main-
tenance, sous les formes les plus diverses. Jusqu’à une date récente, les techniques
de maintenance curative ou de maintenance préventive (aussi appelées maintenance
systématique) étaient les seules pratiquées. La première n’est toutefois applicable
qu’à des systèmes ne présentant pas de risques physiques en cas de dysfonctionne-
ment, tandis que la seconde entraîne un surcoût d’exploitation non négligeable pour
l’entreprise qui la pratique.
En réponse à ce problème est apparu un type de maintenance dite prédictive, ou
encore conditionnelle. Ce principe consiste à mesurer simultanément plusieurs pa-
ramètres du système à surveiller, à analyser ces données pour détecter l’apparition
d’une défaillance potentielle, et à réagir de la façon la plus appropriée et la plus
rapide possible en cas de problème, (ceci va de la simple signalisation d’une pièce
devant être changée dans la semaine qui vient à l’arrêt brutal du système de la façon
la plus sûre qu’il soit). Il est à noter qu’actuellement près de 50% des mesures ainsi
effectuées sont des mesures de type vibratoire (vibrations acoustiques, mécaniques,
etc.). Cette situation justifie une intense activité de recherche au niveau des cap-
teurs adaptés à ces types de signaux, car les débouchés industriels correspondants
représentent un vaste marché.
La mise en place d’un véritable système de maintenance prédictive étant très
coûteuse (réalisation d’un modèle mathématique du système pour caractériser l’en-
dommagement des pièces, réseau de capteurs pour mesure les paramètres nécessaires,
calculateur dédié pour traiter les données ainsi récupérées, système de supervision
effectuant l’interface avec un opérateur humain ou au pire prenant les mesures né-
cessaires pour arrêter le système), elle n’est utilisée que sur les grands systèmes.
Néanmoins, l’émergence de nouvelles techniques de surveillance et de caractérisation
de l’endommagement ainsi que de supervision, moins onéreuses et moins contrai-
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gnantes, devrait permettre à terme la diffusion de cette technologie vers de très
nombreuses applications industrielles. Les orientations technologiques visent actuel-
lement à pouvoir continuer à faire fonctionner correctement un système industriel
affecté d’une ou de plusieurs pannes non critiques, jusqu’à ce que la maintenance
ou le remplacement des pièces incriminées puisse être effectué. Ceci générera des
gains de productivité ainsi qu’une sécurité accrue dans un grand nombre de secteurs
industriels.
Les évolutions futures visent également la mise au point de capteurs plus géné-
riques et plus précis que ceux existant actuellement, afin de faciliter leur implantation
et leur gestion. L’amélioration de la capacité de réaction et de synthèse des systèmes
de supervision est également à l’étude, notamment par l’emploi de systèmes experts
de plus en plus évolués exploitant des bases de données relationnelles.
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1 Approche de la Maintenance Industrielle
1.1 Introduction
Le maintien des équipements de production est un enjeu clé pour la productivité
des usines aussi bien que pour la qualité des produits. C’est un défi industriel impli-
quant la remise en cause des structures figées actuelles et la promotion de méthodes
adaptées à la nature nouvelle des matériels.
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• Effectifs moins importants dans les différentes antennes.
• Réactivité accrue face à un problème.
• Meilleure connaissance du matériel.
• Gestion administrative allégée.
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— L’entretien général des bâtiments administratifs ou industriels, des espaces
verts, des véhicules...
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- Après la réception des pièces de rechange, le technicien entamera la procédure de
réparation. A la fin de l’intervention, le technicien doit mettre en marche la machine
pour s’assurer de l’efficacité de réparations exécutées.
- Après avoir terminé l’exécution des réparations, le technicien doit transmettre le
rapport de l’intervention au bureau des méthodes pour le classer dans l’historique.
- Finalement la production doit informer l’ordonnancement de la reprise de l’exploi-
tation de la machine.
9
2 Les stratégies de la maintenance
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préventive systématique, maintenance préventive conditionnelle, maintenance cor-
rective.
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Figure 4 – Les méthodes de la maintenance
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un fusible à quelques minutes pour changer un joint qui fuit).
- Elle peut être très importante (de 0,5 à plusieurs heures) dans le cas du changement
de plusieurs organes simultanément (moteur noyé par une inondation).
- Elle peut être majeure en cas de mort d’homme (plusieurs jours si enquête de
police).
Cas d’application :
- Equipements soumis à une législation en vigueur (sécurité réglementée) : appa-
reils de levage, extincteurs, réservoirs sous pression, convoyeurs, ascenseurs, monte-
charge, etc. . . .
- Equipements dont la panne risque de provoquer des accidents graves : tout matériel
assurant le transport en commun des personnes, avions, trains, etc. . . .
- Equipement ayant un coût de défaillance élevé : éléments d’une chaîne de pro-
duction automatisée, processus fonctionnant en continu (industries chimiques ou
métallurgiques).
- Equipements dont les dépenses de fonctionnement deviennent anormalement éle-
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vées au cours de leur temps de service : consommation excessive d’énergie, éclairage
par lampes usagées, allumage et carburation déréglés (moteurs thermiques), etc. . . .
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de niveau 4.
Les trois premières opérations sont encore appelées « opérations de surveillance
». Elles caractérisent parfaitement la phase d’apprentissage et sont absolument né-
cessaires si on veut maîtriser l’évolution de l’état réel d’un bien. On accepte donc de
payer pour savoir puis pour prévenir. Elles sont effectuées de manière continue ou
à intervalles prédéterminés ou non, calculés sur le temps ou sur le nombre d’unités
d’usage.
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sûr, le matériel proche de la réforme. Les objectifs de la maintenance améliorative
d’un bien sont :
- L’augmentation des performances de production.
- L’augmentation de la fiabilité.
- L’amélioration de la maintenabilité.
- La standardisation de certains éléments ou sous-ensemble,
- L’augmentation de la sécurité des utilisateurs.
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2.4.2 2ime niveau :
Dépannage par échange standard des éléments prévus à cet effet et opérations
mineures de maintenance préventive, telles que graissage ou contrôle de bon fonc-
tionnement.
Ce type d’intervention peut être effectué par un technicien habilité de qualifi-
cation moyenne, sur place, avec l’outillage portable défini par les instructions de
maintenance, et à l’aide de ces mêmes instructions. On peut se procurer les pièces
de rechange transportables nécessaires sans délai et à proximité immédiate du lieu
d’exploitation.
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2.5 CHOIX D’UNE POLITIQUE DE MAINTENANCE OP-
TIMISEE
La maintenance corrective engendre une perte importante d’heures de produc-
tion, que pour être variable cela nécessite d’avoir des pièces de rechanges en stock,
que les équipes de maintenance attendent la panne et sont rapidement disponible.
En général ce type de gestion de la maintenance occasionne des coûts importants,
diminue la disponibilité ainsi que la sécurité.
Par conséquent il doit être utilisé que lorsque d’autres méthodes préventives ne
peuvent pas être appliquées, c’est en particulier le cas pour la prévention de panne
dite «aléatoire» à taux de défaillance constant. Dans ce cas il est impératif de tout
mettre en œuvre pour réduire la conséquence de la défaillance, les règles de bonne
maintenabilité doivent être utilisées.
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3 Organisation du service maintenance
Dans les petites entreprises, même aujourd’hui, tous les métiers de dépannage
sont sous l’autorité d’un seul contremaître. On propose parfois que le groupage
se fasse soit par domaines, soit par métiers, soit par une combinaison des deux.
Pourtant, avec la croissance de taille actuelle des usines, et par conséquent l’intro-
duction de nombreuses complications, le département peut être correctement divisé
en groupes plus spécialisés.
Pour obtenir la meilleure organisation de l’équipe, les fonctions de maintenance
peuvent être classées comme suit :
1.les spécialités, notamment mécaniques, électriques, bâtiment, instrumentation,
etc.,
2.les types de service, notamment lubrification, inspection, réparation, révision, etc.,
3.les domaines ou groupes d’équipements,
4.le planning des services, notamment réparations d’urgence, service régulier, etc.
La structure d’organisation, dans toute entreprise, est un mélange de ces fonctions,
de sorte qu’il est rarement possible de recommander des solutions particulières. Les
organigrammes des figures suivantes illustrent les cas d’organisation le plus cou-
rants.
La réparation des appareils, des dispositifs de sécurité et de régulation exige des
solutions adaptées en fonction de la quantité de travail exigé.
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Figure 8 – Organisation de la section entretien dans une entreprise de fabrication
de taille moyenne
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4.1 Evocation des interactions entre opérateurs de mainte-
nance et de production lors des entretiens
Ces derniers permettent d’apporter des précisions sur les activités de ces opéra-
teurs et leurs interactions aux différentes étapes d’une intervention de maintenance
corrective , sur leurs modes d’interaction et leurs relations interpersonnelles et d’in-
terdépendance. Ces différents points seront examinés successivement.
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4.3 Modes d’interaction entre opérateurs de maintenance et
de production
Les éléments juste présentés tendent à montrer que les demandes d’intervention
et les échanges verbaux des opérateurs de maintenance et de production constituent
leurs principaux modes d’interaction, même s’ils ne sont pas systématiquement uti-
lisés. Un examen des entretiens tend à le confirmer. En effet, parmi les 15 interlo-
cuteurs qui évoquent les modes d’interaction des opérateurs de maintenance et de
production :
• 13 personnes mentionnent les demandes d’intervention, et 4 d’entre elles spécifient
qu’il s’agit du seul document dont les opérateurs disposent pour interagir ("le seul
document qui permette défaire le lien avec la maintenance constitue le bon de tra-
vail") ;
• 12 personnes soulignent l’existence de communications verbales entre ces opéra-
teurs ;
• enfin, 12 entretiens font référence à d’autres documents ou modes d’interaction :
- les documents de production (8 personnes en font mention) : cahiers de production
ou cahiers de consignes (les pannes les plus importantes y sont généralement notées),
documents relatifs aux Temps Indirects de Travail, cahiers spécifiques mis en place
dans certains secteurs de production, afin de centraliser les informations relatives
aux interventions de maintenance menées sur les équipements ; ces documents ne
sont, toutefois, généralement utilisés que par les opérateurs de production 33 ;
- les réunions de production (6 personnes les évoquent) ; elles peuvent être l’occasion,
pour les responsables de production, de demander une intervention de maintenance
et, pour les chefs d’équipe de maintenance, de solliciter un arrêt de production pour
intervention ; les interventions de maintenance ne constituent toutefois pas un sujet
majeur de ces réunions, comme cela a été souligné précédemment ;
- d’autres documents sont évoqués au cours de 5 entretiens, mais généralement
pour signifier qu’il n’existe pas, à la connaissance des différents interlocuteurs, de
consignes ou de procédures de maintenance ; un opérateur relate, toutefois, qu’un
cahier de liaison maintenance-production a été mis en place dans un des secteurs de
production.
Les demandes d’intervention et les communications verbales semblent, par consé-
quent, constituer les seuls modes d’interaction entre opérateurs de maintenance et
de production.
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• les conséquences de la réalisation des interventions de maintenance sur l’activité
de production ;
ces conséquences sont variables selon le type d’opérations menées (préventif ou cor-
rectif) et les secteurs de production concernés ; selon certains, la réalisation des
interventions de maintenance suppose rarement des arrêts de production, dans la
mesure où le moment de leur réalisation est déterminé par la production et où les
opérateurs de maintenance essaient, autant que faire se peut, de ne pas occasionner
d’arrêt, pour effectuer leur diagnostic par exemple ; pour d’autres, un arrêt de la
production est le plus souvent nécessaire ; de la même façon, les délais d’interven-
tion peuvent être plus ou moins déterminants, selon les secteurs (dans certains cas,
ils peuvent avoir des conséquences sur l’activité de production d’autres secteurs) ;
• les conséquences des pannes sur l’activité de production (5 entretiens) ; elles sont
également variables : arrêt de l’activité de production menée à l’aide de l’équipement
concerné, arrêt de l’activité de production du secteur auquel appartient l’équipement
("les pannes à un endroit se répercutent sur les autres postes de ce secteur car les
pièces suivent un cycle et le travail se fait en flux tendu"), arrêt de l’activité de pro-
duction d’autres secteurs que celui auquel appartient l’équipement (un arrêt "peut
éventuellement se répercuter sur les chantiers qui sont alimentés") ou absence d’arrêt
("// y a plus ou moins de pannes qui occasionnent des arrêts") ; en outre, les arrêts
de travail occasionnés peuvent concerner un nombre plus ou moins important de
personnes selon les secteurs, et faire ou non l’objet de régulations par les opérateurs
de production ("ce chantier n’a pas de livraison journalière à effectuer, la qualité est
privilégiée par rapport à la production, par conséquent, il y a possibilité de réguler
les pannes").
Les relations de dépendance de la maintenance vis-à-vis de la production ont, pour
leur part. Elles sont relatives :
• aux difficultés de réalisation des interventions de maintenance, du fait des impéra-
tifs de production, selon 4 entretiens ("les délais d’intervention sont fixés en fonction
des impératifs de production" ; "normalement le préventif devrait avoir la priorité,
mais pour l’instant c’est la production qui décide") ;
• aux conséquences de l’utilisation ou de la connaissance des équipements par la
production sur la maintenance consécutive, pour 4 personnes ("’selon l’utilisation
qu’en fait la production, il y a plus ou moins de problèmes") ;
• aux conséquences de la réalisation, par la production, de la maintenance de pre-
mier niveau sur les opérations de maintenance à mener (point évoqué à 4 reprises ;
"les nettoyages effectués par la production sont importants pour la maintenance").
Relations interpersonnelles des opérateurs de maintenance et de production :
Enfin, quelques entretiens font état des relations interpersonnelles des opérateurs de
maintenance et de production.
Ainsi, des problèmes de communication entre ces opérateurs sont évoqués par deux
des personnes rencontrées.
Par ailleurs, une personne souligne que l’indisponibilité des opérateurs de mainte-
nance ou l’absence de pièces de rechange nécessaires à la réalisation des interventions
peuvent conduire à des relations conflictuelles des opérateurs de maintenance et de
production ("le sentiment est que la maintenance n’est jamais là").
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4.5 Synthèse
Les entretiens mettent, en premier lieu, en évidence que les demandes d’inter-
vention et les échanges verbaux des opérateurs de maintenance et de production
constituent les deux modes essentiels d’interaction de ces opérateurs. Les moyens,
dont ils disposent pour interagir, apparaissent ainsi relativement peu importants,
comparativement à d’autres situations, où des réunions quotidiennes de coordina-
tion maintenance-production ou encore des cahiers de liaison entre ces opérateurs
sont mis en place (Dechez, 1991 ; Bourrier, 1996 ; Foot Petit, 1996 ; Grusenmeyer,
1998). En outre, les demandes d’intervention semblent davantage constituer une
trace des opérations de maintenance réalisées (traitement de ces documents grâce
au système de Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur) qu’un moyen
pour les opérateurs de production de solliciter la maintenance (leur émission n’est
pas systématique et souvent effectuée a posteriori).
Les interactions des opérateurs de maintenance et de production apparaissent, pour
leur part, caractérisées par une très forte variabilité : variabilité relative à leur
contenu (par exemple, les informations disponibles sur les demandes d’intervention
transmises à la maintenance peuvent être très différentes), aux personnes concer-
nées (diversité des émetteurs des demandes d’intervention ; contrôle et remise en
marche de l’équipement effectués, selon les cas, par la maintenance, la production
ou en commun), à leur moment d’apparition dans le déroulement des interventions
(émission des demandes d’intervention avant ou à l’issue des interventions ; échanges
verbaux entre opérateurs de maintenance et de production avant, pendant ou après
l’intervention), mais surtout, variabilité associée au fait que ces interactions ne sont
pas systématiques. Les résultats montrent, en effet, que :
• les interventions de maintenance ne font pas toujours l’objet d’une demande d’in-
tervention, ce qui pose la question de la traçabilité de ces interventions ;
• les phases de pré-diagnostic et de suivi des interventions ne sont pas systéma-
tiques ;
• il n’y a pas non plus, de façon systématique, d’échanges verbaux entre opérateurs
de maintenance et de production, que cela soit avant l’intervention, pendant cette
dernière ou à son issue.
Les interactions de ces opérateurs sont ainsi relativement peu nombreuses, alors que
leurs relations d’interdépendance sont, si l’on s’en réfère aux déclarations recueillies,
importantes.
Or, ceci n’est pas sans conséquences pour la sécurité des opérateurs et la fiabilité des
systèmes : • l’absence de préparation des interventions de maintenance ne permet
pas de prendre connaissance ou de se remémorer les procédures de sécurité à suivre,
ni de préparer les outillages, les pièces, la documentation, le mode opératoire ou
le nombre d’intervenants nécessaires (cf. Leplat Savoyant, 1972 ; AFNOR, 1986 ;
Chabaud et al., 1987) ;
• en l’absence d’échanges verbaux avant l’intervention, des consignations ou déposes
des équipements, non pertinentes, voire dangereuses, peuvent être réalisées, les opé-
rateurs de maintenance ne disposant pas des informations nécessaires ; des travaux
inutiles risquent également d’être effectués, si un matériel est jugé défectueux, alors
que ce n’est pas le cas (Abéla Mazeau, 1996) ;
• en l’absence de suivi des interventions de maintenance par la production, celle-ci
n’est pas en mesure de limiter les risques associés à des actions incompatibles avec
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ces dernières (action sur un équipement qui fait l’objet d’une intervention ou qui
permet un isolement), ou ceux liés à la proximité de personnes d’équipements en
cours de réparation ou dont les sécurités ne fonctionnent plus (Bourrier, 1996 ; Abéla
Mazeau, 1996) ;
• en l’absence de communications à l’issue des interventions, les opérateurs de pro-
duction risquent de ne pas disposer des informations nécessaires à une reprise en
main sûre de l’installation ; par ailleurs, le retour d’information de la production à
la maintenance sur l’intervention menée est également important pour le maintien
de l’expertise de ces derniers opérateurs ; il peut en effet leur permettre de disposer
d’éléments pour préparer des travaux ultérieurs (AFNOR, 1986 ; Abéla Mazeau,
1996).
Pour résumer, il apparaît que l’urgence et l’absence d’échanges d’information entre
opérateurs de maintenance et de production ne sont pas favorables à la gestion des
risques associés aux situations de maintenance.
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5 La maintenance et le risque électrique
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5.2 Modélisation du risque électrique
Les sources de courant Les sources électriques en courant continu sont : Les
piles ; les batteries d’accumulateur ; les redresseurs ; les condensateurs.
Pour le courant alternatif, on distingue : Le réseau électrique ; les Alternateurs
et les Onduleurs.
Effets du courant électrique En matière d’accidents du travail, l’électricité
constitue une cause relativement peu fréquente, mais elle comporte un fac-
teur de gravité important. Toutes les sources de courant électrique sont dan-
gereuses.
Les effets sur les personnes sont multiples, on peut citer :
• L’électrisation : c’est la réaction du corps due à un contact accidentel avec
l’électricité.
• L’électrocution : c’est l’issue fatale d’une électrisation.
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(due à l’échauffement d’un conducteur). Le port de lentille n’aggrave pas le
risque d’accident par arc.
• La chute liée à la contraction musculaire.
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Figure 10 – Les organes les plus sensibles
Les indices de protection Ils sont symbolisés par un code composé des 4 élé-
ments suivants :
• Indice de protection (IP) contre la pénétration des corps solides (de 0 à 6)
• Indice de protection (IP) contre la pénétration des liquides (de 0 à 8)
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• Lettre précisant le niveau de protection vis-à-vis du contact direct (de A à
D)
• Résistance aux chocs de l’enveloppe de l’appareil (indice IK de 0 à 9)
Dans les tableaux suivants sont données les définitions de chaque indice.
Figure 11 –
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Figure 12 –
Figure 13 –
On distingue : casque avec écran facial, gants isolants, gants de travail, vête-
ment adapté, etc. (équipements à caractère personnel).
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EIS : Équipements Individuels de Sécurité.
Les principaux sont : tapis isolant, cadenas, macaron de consignation, VAT
(équipements individuels de sécurité).
• Écrans de protection
.
Protection contre les ultraviolets et les projections de particules, les écrans
faciaux doivent être portés obligatoirement lors :
- des travaux et intervention au voisinage
- des opérations de contrôle, essais, mesurages .
• Le casque
Il existe plusieurs types de casques. Ils doivent être portés dans les zones de
risques :
• De chute d’objet, de chocs à la tête, de chute de hauteur (plus de 3 mètres)
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Ils sont utilisés contre les contacts directs. Les gants isolants doivent être
conformes aux normes établies. Leur choix doit être adapté à la tension des
équipements sur lesquels sont effectués les travaux. Leur état est vérifié avant
chaque emploi.
Les gants de travail protègent les mains contre les chocs mécaniques (cou-
pures, etc.). De plus, il faut obligatoirement porter des gants de travail au-
dessus des gants isolants lorsque l’on travaille au voisinage de pièces nues sous
tension avec des outils tranchants.
• Les bottes .
.
les cadenas permettent la condamnation à l’ouverture d’un appareil de sépa-
ration (sectionneur, interrupteur, etc.). Les macarons servent à avertir que
l’appareil de séparation est consigné, il est donc interdit d’essayer de le refer-
mer.
• Le tapis isolant doit être conforme à la norme NF C 18-420. .
.
Il isole les personnes du sol, donc empêche tout bouclage éventuel d’un cou-
rant de choc par la terre. Les outils isolants doivent être adaptés à la tension
de l’ouvrage. Ils évitent les risques de contact direct et les risques de court-
circuit suite à une chute d’outil sur des pièces conductrices.
VAT : le Vérificateur d’Absence de Tension est utilisé pour effectuer la vé-
rification d’absence de tension au cours des opérations de consignation par
exemple.
• Les banderoles de balisage et pancartes d’avertissement de travaux servent
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à délimiter la zone de travail. Elles sont placées sous la responsabilité du
chargé de travaux ou du chargé d’intervention. Pour pénétrer dans cette zone
de travail, il faut en avoir reçu l’ordre. .
34
Conclusion
Maintenance et performances sont étroitement liées. Leur principal lien réside
dans le fait que les procédures de maintenance viennent alimenter la démarche qua-
lité. Et bien il en est de même dans la mise en place d’une stratégie de maintenance.
Voilà les différences entre les diverses stratégies de maintenance en termes de coûts
et de performances :
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