Theme Etude Et Modélisation D'un Turbo-Alternateur: Specialite: Ingenierie Des Systemes Electromecaniques
Theme Etude Et Modélisation D'un Turbo-Alternateur: Specialite: Ingenierie Des Systemes Electromecaniques
Theme Etude Et Modélisation D'un Turbo-Alternateur: Specialite: Ingenierie Des Systemes Electromecaniques
UNIVERSITE DE M’SILA
FACULTE DE TECHNOLOGIE
DEPARTEMENT DE GENIE ELECTRIQUE
THEME
N0 d’ordre : 054
REMERCIEMENTS
Je remercie tous les enseignants du département de
prés ou de loin.
E. Laid
Dédicace
Je dédie ce travail à :
-Mes frères.
- Ma grande famille.
E. Laid
Sommaire
SOMMAIRE
REMERCIEMENT ............................................................................................................................. I
DEDICACE ...................................................................................................................................... II
LISTE DES FIGURES ..................................................................................................................... III
NOMENCLATURE ......................................................................................................................... VI
Introduction générale ........................................................................................................................... 1
Introduction générale
À l’époque, l’absence de l’électricité dans la vie quotidienne a causé une grande difficulté pour
effectuer l’homme leurs besoins. Il est nécessaire de générer l’électricité d’une manière efficace et
continue. Il doit bâtir des industries capables à générer de l’électricité en grande quantité pour
répondre à la consommation progressive d’électricité. Les centrales nucléaires, les centrales à
combustibles fossiles et les centrales hydrauliques sont les trois importants modes de production
dans l e monde. Diverses sources d'énergie primaire sont convertis en énergie électrique par les
centrales électriques, ils ne diffèrent que par leur source primaire d'énergie (thermique, eau, vent,
nucléaire, ...).
L’obtention de l'énergie électrique est par la transformation d'énergie mécanique engendrée par une
turbine à gaz, une turbine à vapeur dans les centrales thermique ou par turbine hydroélectrique dans les
centrales hydrauliques, cette énergie mécanique présente la grandeur de sortie de la turbine et la
grandeur d’entrée de l’alternateur et le couplage entre turbine et alternateur s’appelle turbo-alternateur.
Actuellement, la plus grande partie de l’énergie électrique dans le monde est générée par les turbo-
alternateurs, ces derniers sont constitués par une turbine et un alternateur qui convertissent l’énergie
mécanique en énergie électrique.
L’utilisation de la turbine à gaz de grande puissance (> 1 MW) est entraînée l’alternateur pour le but
de générer l'électricité. Dans les centrales thermiques, le gaz est brulé dans les chambres de
combustion en présence d’air comprimé pour produire des gaz chauds. Ces gaz chauds sous pression,
entrainent la turbine à une vitesse de 3000tr/min. L’énergie mécanique qui fournie par la turbine est
transformée en énergie électrique par l’alternateur. Les gaz chauds sont ensuite dirigés vers
l’échappement.
Nous nous somme intéressé à étudier et à modéliser le turbo-alternateur à cause de son importance
dans la génération d’énergie électrique consommée dans la vie quotidienne. Pour atteindre cet objectif
notre mémoire est structuré en trois chapitres sont donnés ci-après:
Le premier chapitre va décrire une généralité sur la turbine à gaz, sa constitution, son
fonctionnement et ses classifications pour donner une idée claire sur cette dernière.
Le deuxième chapitre illustrera une étude théorique de l’alternateur pour connaitre leur constitution
et de montrer son principe de fonctionnement, ses utilisations dans le domaine industriel et l’objectif
de l’utilisation.
Le troisième chapitre est la partie spéciale de notre mémoire ou on va présenter la modélisation et la
simulation du turbo-alternateur. Nous allons aussi déterminer notre contribution dans ce domaine.
Enfin, une conclusion générale qui résumera les résultats obtenus et leur importance ainsi que les
perspectives vont être donnés à la fin de ce travail.
I.1. Introduction
La turbine à gaz est nommée aussi turbine à combustion ou parfois turbine à gaz de combustion,
cette dernière est une machine tournante thermodynamique appartenant à la famille des moteurs à
combustion interne. Le rôle de la turbine est de produire l'énergie mécanique sous forme de rotation de
l’arbre, à partir de l'énergie cinétique des gaz produits par la combustion d'un hydrocarbure (fioul, gaz
combustible…) qui subissent une détente dans la turbine. Le comburant, le plus souvent de l'air
ambiant, est comprimé avant d’entrer dans la chambre de combustion, en utilisant un compresseur
rotatif entraîné par le même arbre de la turbine.
Actuellement, le terme turbine désigne un équipement de production d’énergie, la turbine étant par
fois composée de plusieurs étages [1].
Le couplage de l’alternateur fait par une turbine à vapeur ou une turbine à gaz tournant à grande
vitesse dans les centrales électriques thermiques. Ce type d’alternateur tourne généralement à
1500 tours par minute (rotor à 4 pôles) ou à 3000 tours par minute (rotor à 2 pôles), pour les réseaux de
distribution à 50 Hz, et le contraire dans les centrales hydrauliques, dont les turbines tournent plus
lentement, ont des rotors comportant un nombre important de pôles (14, 16 pôles). L'axe de rotation de
l'arbre peut être vertical ou horizontal et le diamètre de cet arbre est grand.
La réalisation de l’arbre de turboalternateur est sous forme d’un cylindre en acier forgé à haut
résistance mécanique [1],[4].
(a) (b)
Figure I.3 Turbine hydraulique et turbine à vapeur [5].
Le couple moteur applique au rotor de l’alternateur dépond du type de station électrique, celle-ci
peut être thermique, hydraulique ou nucléaire. L’entrainement de l’alternateur se fait par
l’intermédiaire d’une turbine après conversion de l’énergie primaire. Dans le cas d’une centrale
nucléaire ou thermique, cette conversion induit une vapeur comprimée agissant ainsi sur la turbine,
mais pour une centrale hydraulique la turbine est choisie en fonction de la hauteur de la chute d’eau
[4].
Dans notre travail, on va choisir la turbine à gaz parce que la plus utilisée dans l’industrie algérienne.
Une turbine à gaz constitue par un compresseur axial qui absorbe l'air à la pression atmosphérique,
une chambre de combustion, où l'air comprimé est réchauffé à pression constante par la combustion
d'une certaine quantité de combustible (gaz naturel, gasoil ou kérosène) et enfin une turbine de détente
des gaz jusqu’ à la pression atmosphérique [6].
Compression ;
Echappement.
Figure I.4 L’écoulement dans une turbine à gaz à cycle simple [7].
L’air atmosphérique absorbé est traité par la filtration d’air. C'est-à-dire enlever de l’air tout corps
étranger aussi bien à l’état poussière que de gouttelette pour éviter les dangers d’encrassement et de
corrosion avant sa pénétration dans le compresseur.
La composition du système d’admission de l’air est par l’ensemble filtre à air autonettoyants, la
gaine suivie de silencieux et le coude puis de caisson d’aspiration.
I.4.2. Le compresseur
Le compresseur est de type axial et multi-étages (17 étages). L’accroissement progressif de la
pression d’étage en étage est obtenu par la diminution progressive de la vitesse de l’air au fur et à
mesure de son passage dans les étages successifs.
Il est formé par:
Un rotor de 17 étages d’aubes ;
Corps formant le stator ;
Une couronne d’aubes à orientation variables appelée IGV à l’entrée du compresseur ;
Deux rangées d’aubes de guidage fixe, à la sortie du compresseur.
Le compresseur absorbe l’air ambiant à travers un caisson de filtre et un silencieux. L’air découlant
du système d’admission traverse une succession d’étages composés chacun par une rangée d’aubes
mobiles ou rotoriques, et une rangée d’aubes fixes ou statoriques.
Les aubes rotor offrent l’énergie nécessaire à la compression de l’air dans chaque étage. Les aubes
stator guident l’air suivant une direction bien définie vers l’étage suivant.
Le stator du compresseur est aussi nommé corps, il compose généralement de quatre parties:
Le corps d’admission
Couramment nommer corps d’entrée, il se situe sur la partie avant de la machine. Son rôle primaire
est de conduire l’air uniformément depuis le caisson d’aspiration jusqu’au compresseur.
Le corps avant
Il comporte les étages 5 à 10. L’air enlevé du 10eme étage est évacué directement vers le caisson
d’échappement à travers des vannes anti pompages. Ceci est accompli durant les phases de démarrage
et d’arrêt afin d’éviter les pulsations du compresseur.
Le corps d’échappement
Il est le corps le plus long. Il localise au milieu de la machine, contenant aussi les sept derniers
étages du compresseur plus deux rangées d’aubes de guidage fixes et le diffuseur d’échappement du
compresseur.
le tubulateur qui est un dispositif de l’injecteur ainsi que par des trous calibrés percés dans le chapeau
et le tube de flamme, la pénétration de l’air est effectuée dans la zone de réaction de la chambre de
combustion.
I.4.3.2. Le circuit de combustible
Le but d’utiliser le système de combustible gazeux dans la turbine est pour fournir le gaz aux
chambres de combustion à la pression et au débit requis pour répondre à tout instant à les nécessités du
régime de fonctionnement de démarrage, d’accélération et de prise en charge.
La vanne d’arrêt et de détente du gaz et la vanne de réglage du débit de gaz sont les constituants
essentiels de ce circuit.
I.4.3.3. Les chambres de combustion
Le découlement du flux d’air à haute pression est accompli dans le compresseur et le refoulement est
fait dans l’espace annulaire établi à l’arrière du corps de refoulement.
L’air entrant dans la chambre permet l’oxydation du combustible ainsi que la dilution des produits
de combustion très chauds pour les conduire à l’entrée de la turbine.
La constitution de la chambre de combustion est par une enveloppe extérieure nommée carter de
chambre, d’un tube de flamme, du chapeau interne de l’injecteur et d’une pièce de transition.
Bougie d’allumage
A l’aide de deux bougies à haute pression, l’allumage est effectué. Ces bougies sont de type
électrode rétractable. Au moment de l’allumage, une étincelle est créée provoquant l’allumage des
chambres douze et treize où sont logées ces bougies. Les tubes de l’interconnexion reliant les autres
chambres permettent l’allumage de ces dernières.
Lorsque le groupe monte en vitesse, ce qui implique un accroissement de la pression dans les
chambres, les électrodes des bougies se rétractent pour quitter de la zone chaude de combustion.
Le premier dans le corps d’admission. Celui-ci a pour rôle de supporter le rotor turbine
compresseur.
Un second dans le corps d’échappement. Il est installé dans l’axe de la machine, sa demi-partie
inferieure supporte l’arbre de la roue avant du rotor et sa butée permet l’allongement due aux
différences de température.
Un troisième dans le cadre d’échappement. Il se place au centre du cadre d’échappement, il a pour
rôle le support de l’arbre arrière turbine.
La lubrification de ces paliers s’effectue avec de l’huile sous pression qui provient du circuit de
graissage.
L’utilisation des accouplements est pour transmettre le couple moteur de démarrage à la ligne
d’arbre. Il existe deux types d’accouplements :
L’accouplement auxiliaire : il permet de relier le réducteur des auxiliaires à l’arbre avant
compresseur aussi il garantit la transmission du couple à la ligne d’arbre.
L’accouplement de puissance : la liaison entre le rotor turbine et l’alternateur est assuré par
l’accouplement de puissance.
Ensemble palier no 3.
Figure I.8 Les ensembles paliers [7].
Le vireur : Le rôle du vireur est de tourner le rotor turbine lors de refroidissement. Durant le
refroidissement, il tourne le rotor turbine à une vitesse déterminée afin de prévenir les déformations
de l’arbre et de protéger les paliers des dommages thermiques [7].
Figure I.9 Vue éclatée de la turbine à gaz avec l’ensemble rotor [7].
turbine existe toujours, et l'énergie encore emmagasinée dans les gaz d'échappement est utilisée pour
procréer la poussée, en transformant cette énergie (thermique et de pression) en une énergie cinétique
de jet dans une tuyère.
CR compresseur TU turbine
CC chambre de combustion TE1 turbine d'entrainement de compresseur
Ch charge TE2 turbine d'entrainement de la charge
Figure I.10 turbines à gaz à un arbre et à deux arbres [7].
Turbine à cycle régénéré : Dans ce type de turbine, le cycle thermodynamique fait intervenir
plusieurs fluides moteurs dans le but d’agrandir le rendement d’équipement.
Actuellement, une large utilisation de la turbine à gaz est dans différents domaines et
particulièrement dans le domaine des hydrocarbures à cause de leur grande gamme de puissance et
leurs propres avantages.
Turbine à gaz à cycle fermé : dans laquelle le même fluide est repris après chaque cycle.
On va détailler dans la suite la turbine à gaz à circuit ouvert et fermé pour leurs importances et leurs
utilisations dans le domaine de génération de l’électricité [6].
ramène la température de fonctionnement à une valeur admissible pour la turbine à gaz. La constitution
de troisième phase est par la détente dans la turbine du gaz brûlé. La présentation du principe de
fonctionnement de cette turbine est donnée par le cycle théorique de Joule ou de Brayton (voire la
section I.11) et la figure I.12 illustre le cycle théorique. Les hypothèses, pour obtenir ce cycle, sont que
les chaleurs spécifiques du fluide sont indépendantes à la température et qu'il n'y a pas de pertes. La
compression et la détente sont supposées adiabatiques et réversibles. On les qualifiera d'isentropique
(la variation d'entropie est nulle).
la consommation en eau est nulle. L'installation d'un tel site de production ne nécessite pas la
présence d'une source d'eau;
la mise en marche pour passer d'un état froid à la pleine charge est très rapide. En effet, pour
démarrer un tel groupe, il faut amener la vitesse de rotation à 30% de sa vitesse nominale afin que
la pression de l'air soit suffisante pour éviter les chocs thermiques dans la chambre de combustion
lors de l'allumage. C'est le moteur de lancement qui réalise cette fonction. Cette phase prend
environ trois minutes et le temps nécessaire pour la prise de charge est de 10 à 20 minutes suivant la
puissance du groupe. La phase de démarrage d'un tel groupe est montrée sur la figure I.13.
Figure I.13 Temps nécessaire pour que le groupe prenne sa charge [8].
3 Compresseur 4 Turbine
5 Charge
Le rendement peut être encore augmenté en utilisant d'une part une réfrigération pendant la
compression qui permet de réduire le travail à procurer par le compresseur et d'autre part un
réchauffement pendant la détente qui permet d’amoindrir la quantité de combustible nécessaire pour
l’accroissement de la température de la chambre de combustion. On se rapproche donc d'un cycle dont
la détente et la compression se font de façon isotherme. Le rendement est alors compris entre 28 et
30%. Le schéma de l'installation est illustré sur la figure I.15.
9 Charge
Figure I.15 Turbine à gaz à plusieurs arbres, avec cycle à refroidissement intermédiaire et réchauffage (type
à deux corps), dont la charge est couplée à l'arbre de la turbine à basse pression [29].
La figure ci-dessous montre le cycle réel d'un équipement comportant une réfrigération, une
réchauffe et une récupération.
7 Turbine 8 Charge
9 Refroidisseur intermédiaire
La valve charge et décharge sont utilisées pour que le système reste dans des plages de
fonctionnement nominale.
Une installation comprenant deux sortes de turbines est appelée installation à cycle combiné. Le plus
souvent ce sont des turbines à gaz et à vapeur. Le principe d'une telle installation est de récupérer les
gaz d'échappements de la turbine à gaz et de les envoyer dans une chaudière de récupération pour
qu'elle produise de la vapeur. La vapeur ainsi produite est envoyée dans une turbine à vapeur qui va
engendrer de l'électricité. La turbine à gaz va aussi créer de l'électricité. Le rendement d'une telle
installation varie entre 50 et 60 %. Le schéma de principe est donné figure I.18
I.10. Cogénération
On appelle installation de cogénération, une installation qui génère simultanément de l'énergie
thermique et électrique à partir d'une seule source d'énergie primaire. L'énergie thermique sert pour des
procédés industriels ou pour des besoins climatiques. Le rôle d’un tel équipement est la génération
d'énergie thermique. Il ne faut pas confondre le terme cogénération avec celui de cycle combiné. Car
les productions d'énergie thermique et électrique proviennent de la même machine (turbine ou moteur
à gaz, turbine à vapeur ou encore moteur diesel). On peut aussi faire de la cogénération avec un cycle
combiné, même si ce n'est pas souvent le cas [8].
I.13. Conclusion
La turbine à gaz contribue dans une large mesure aux motorisations actuelles. Tandis que dans le
domaine des fortes puissances (production d’électricité) elles se démarquent par leur adaptation à des
cycles combinés ou de cogénérations très performantes.
Au cours ce chapitre, nous avons fait une description complète des turbines en générale et les
turbines à gaz en particulier parce que, on a choisi ce type pour notre étude.
On a vu aussi que la turbine à gaz est convertie l’énergie thermique en énergie mécanique lors
fonctionnement, c'est-à-dire la sortie de la turbine est un couple mécanique. L’utilisation de la turbine
est pour entraîner l’alternateur.
Dans le chapitre suivant, on va étudier l’alternateur (définition, la construction, les caractéristiques,
le principe de fonctionnement d’alternateur ….)
II.1 Introduction
L’alternateur est une machine synchrone à courant alternatif qui utilisé dans l’industrie tel que dans
la production d’énergie électrique dans les centrales (hydraulique, thermique, nucléaire …), groupes
électrogène automobile, la marine, …etc, il est la source primaire de toute l'énergie électrique de
consommation. Cette machine constitue les plus gros convertisseurs d'énergie au monde. Plus de 95 %
de l’énergie électrique est produite par des alternateurs
L’alternateur converti l'énergie mécanique fournie au rotor en énergie électrique à courant alternatif,
Le rotor de l’alternateur est entrainé en rotation par la turbine qui assuré l'énergie mécanique, ce
dernier fourni des tensions alternatives de fréquence proportionnelle à leur vitesse de rotation, il est
donc constitué de deux parties principales. Une partie fixe est appelée stator et une partie mobile est
appelée rotor.
Le stator est appelé induit. La constitution de ce dernier est par les enroulements qui vont être le
siège du courant électrique alternatif induit par le changement du flux de champ magnétique due au
mouvement relatif de l'inducteur par rapport à l'induit [1].
D’une part, ce rotor probablement constitue d'un aimant permanent (engendrant dans ce cas, un
champ constant), c'est-à-dire, la tension fournie par la machine n'est pas réglable (si on considère
que les pertes dans les conducteurs sont négligeables) et sa valeur efficace et sa fréquence varient
avec la vitesse de rotation (exemple : micro turbine à gaz qui entraîne l’alternateur).
D’une autre part, la constitution de ce rotor est un électroaimant pour assurer l'induction, c’est à dire
l’alimentation du bobinage est en courant continu par un collecteur à bague rotatif (un double bague
avec balais) amenant une source extérieure ou par un excitateur à diodes tournantes et sans balais
(voire la section II.5.3). Un système de régulation permet l'ajustement de la tension et de la phase
du courant produit (exemple : turbine à gaz ou à vapeur qui entraîne l’alternateur).
II.2.1 Stator
Le stator de l’alternateur est constitué par un ensemble fixe (statique). C’est une partie active,
construit par l’enroulement stator et le circuit magnétique qui convertissant l’énergie mécanique du
rotor en énergie électrique et permettant sa transmission vers l’extérieur.
II.2.2 Rotor
La partie tournante de l’alternateur est le rotor qui entraine par la turbine. Le rotor porte deux paires
de pôles successivement nord et sud, avec une alimentation de ses bobines inductrices est par un
courant continu.
La division de l’enroulement inducteur est en plusieurs bobines domiciliées dans des encoches
longitudinales fraisées dans le fût du rotor. Il compose deux ventilateurs axiaux, aussi relié à la turbine
par le plateau d’accouplement. Le rotor de l’alternateur tourne dans des coussinets montés sur des
paliers [7].
Les rotors sont à pôles saillants ou à pôles lisses selon qu'ils sont entraînés à basse vitesse par des
turbines hydrauliques ou à haute vitesse par des turbines à vapeur [11].
Dans notre étude, c’est le rotor à pôles lisses qui est utilisé.
2
éme de seconde après elle sera à : 𝐾 𝐻2 𝓋
36
3
éme de seconde après elle sera à : 𝐾 𝐻3 𝓋
36
18
Ainsi quand le pole sud sera devant le conducteur AA’, c’est-à-dire éme de seconde après, elle
36
reprendra la valeur de 𝐾 𝐻𝑚𝑎𝑥 𝓋 mais aura un sens inverse à celui qu’elle avait au temps 0, qu’elle
retrouvera au bout d’une seconde. Les valeurs prises par le champ et la force électromotrice sont
données par les courbes suivantes :
Pour chaque bobine, nous aurons une force de même valeur maximale, égale à 𝐾 𝑖 𝑛 et de même
période. Cependant les courbes représentatives des 3 forces seront décalées d’un tiers de période l’une
par rapport à l’autre. Si l’on reprend l’exemple d’un tour de rotor par seconde on obtient les courbes
représentatives suivantes :
Dans les phases A1, A2, A3, nous remarquons des forces électromotrices maximales dans les
bobines.
À chaque spire, Il est à présent intéressant d’associer un courant continu égal à Im.
𝐻𝑚
Par chaque bobine, est la valeur du champ engendré. Lorsque l’on effectue des rotations
2
successives des bobines dans des sens opposés autour de l’axe O comme suit, on retrouve le même
comportement pour le champ H que précédemment (figure II.14).
Figure II.15 Champ magnétique : à gauche : 𝐻𝑡𝑜𝑡 = 𝐻𝑚, à droite : 𝐻𝑡𝑜𝑡 = 0 [12].
Figure II.16 Champ magnétique à gauche : 𝐻𝑡𝑜𝑡 = −𝐻𝑚, à droite : 𝐻𝑡𝑜𝑡 = 0 [12].
Par une bobine traversée par un courant alternatif, le champ engendré est similaire au champ
résultant crée par deux champs tournants égaux à la moitié du champ maximal (Hm) produit par le
courant alternatif. Ces deux champs tournants en sens contraire à un nombre de tours par seconde égal
à la fréquence du courant alternatif envisagé [12].
Il en résulte que les trois champs : H1, H2 et H3 s’ajoute pour donner un champ tournant, amenant
aux conclusions suivante :
1. un ensemble de bobines fixes A1 B1, A2 B2, A3 B3 calées à 120° l’une de l’autre et parcourues
par des courants triphasés produit un champ tournant
2. ce champ tournant vient se placer perpendiculairement au plan de chaque bobine quand le courant
alternatif qui la traverse atteint sa valeur maximale [12]
Le groupe étant à la vitesse nominale, la tension stator est égale à la consigne du régulateur de
tension. Le dispositif de synchro-couplage agit sur la vitesse du groupe pour la synchronisation avec le
réseau et sur la consigne de la régulation de tension pour l’égalité des tensions.
Apres couplage, la prise de charge, s’effectue à tension stator constante et égale à la consigne de
tension.
La désexcitation intervient par un ordre normal d’arrêt ou par un ordre issu d’une protection. L’ordre
fait ouvrir le disjoncteur et ensuite le contacteur d’excitation.
Si les différentes spires sont superposées, donc tous les conducteurs d’un même pôle sont dans la
même encoche, la valeur efficace de la f.é.m totale est la somme arithmétique des valeurs efficace. Soit
N le nombre total de conducteur, il y a N/2 spires [5]:
Où :
𝑁
𝐸 = 4,44 𝑓 𝜙 2 (II.8)
Alors :
𝐸 = 2,22 𝑓 𝑁𝜙 (II.9)
N : Nombre total de conducteurs.
Ф : Flux total sous un pôle.
Il peut remplacer f par 𝑝𝑛 pour trouver :
𝐸 = 2,22 𝑝 𝑛 𝑁 𝜙 (II.10)
Où
𝑝: nombre pair de pole
Où :
𝐾𝑑 : Facteur de distribution.
𝐾𝑓 : Facteur de forme.
Le produit 𝐾 = 2,22𝐾𝑑 𝐾𝑓 est nommé coefficient de Kapp, il doit être évalué pour chaque
alternateur. Notons cependant que pour un alternateur triphasé, 𝐾𝑑 < 1 et 𝐾𝑓 > 1 ont un produit
voisin de l’unité et la f.é.m réelle ne diffère de la théorique que de quelques pour cent.
Finalement; on exprime la f.é.m réelle par la relation suivante:
𝐸=𝐾𝑓𝑁𝜙 (II.12)
En fonction du courant d’excitation 𝐼𝑒𝑥 , on constate que celle-ci présente une saturation. On
représente sur la figure II.23 l’aspect typique de la tension E(Iex) ainsi que le schéma équivalent
résiduel en mode saturé. En effet, si le fonctionnement de la machine fait intervenir une saturation
magnétique, l’inductance synchrone n’est plus valable et le modèle devient faux. On fait alors
intervenir uniquement dans le modèle l’inductance de fuites de la machine (qui n’est pas saturable) et
la tension à vide réelle (mesurée au préalable).
L’étude des fonctionnements en régime saturé fait intervenir des méthodes particulières non
développées ici. [15]
2. Les cycles d’allumage et d’extinction doivent être très lents, sinon il faut régler à la vitesse de
l’alternateur.
3. Les extinctions doivent être complètes, sinon il fout corriger l’excitation de l’alternateur. On couple
lors d’une extinction.
Pour les unités de moyenne ou forte puissance après leur installation en centrale, il n’y a plus à
vérifier l’ordre de succession des phases. On vérifie grâce aux voltmètres montés aux secondaires
des transformateurs de potentiel de la f.é.m et de la tension du jeu de phases.
Dans les centrales électriques modernes, on utilise des appareils de synchronisation, tels que le
synchroscope, petit moteur qui tourne à une vitesse proportionnelle à la différence des fréquences du
réseau et de l’alternateur, indique s’il faut accélérer ou ralentir celui-ci, de plus quand l’aiguille de cet
appareil de mesure passe face ou repère zéro on sait que les tensions correspondantes sont en phase
[5].
Le cas particulier d’un alternateur couplé à un réseau est important à étudier. Dans ce cas, la tension
aux bornes de l’alternateur, 𝑉, est constante (en amplitude et en phase) puisque c’est la tension du
réseau. Par ailleurs, on néglige souvent la résistance 𝑅 du schéma équivalent devant l’inductance
synchrone. Le diagramme de Fresnel de la relation de maille du schéma monophasé équivalent est
alors représenté sur la figure II.27. On y précise les relations particulières qui relient les projections de
la tension 𝑗𝑋𝑠 𝐼 aux puissances active (𝑃 = 3𝑉 𝐼𝑐𝑜𝑠𝜑) et réactive (𝑄 = 3𝑉𝐼 𝑠𝑖𝑛𝜑)[15] .
On constate que l’alternateur offre une puissance constante, ce qui permet la maîtrise de sa
puissance réactive en jouant sur la valeur de son excitation. Une application nommée «compensateur
synchrone» est existée qui consiste à coupler un alternateur à vide sur un réseau, uniquement dans le
but de fournir ou consommer la puissance réactive sur ce réseau. L’objectif visé étant évidement de
compenser au maximum l’énergie réactive consommée (ou fournie) par des charges fixes de façon à
développer le facteur de puissance global de la charge du réseau [15].
L’énergie débite ou absorbé par un réseau est fournie par un ensemble des alternateurs montés en
parallèle sur le réseau.
Pour l’étude du dispositif régulateur de tension automatique, il est utile de tracer la caractéristique de
réglage 𝐼𝑒𝑥 = 𝑓 (𝐼), la tension 𝑈 avec le facteur de puissance 𝐶𝑜𝑠𝜑 constant [5] .
On remarque que à l’aide des courbes de réglage, il est possible de déterminer en fonction du
courant débuté et du déphasage, le réglage de la valeur de 𝐼𝑒𝑥 avec le maintien de la tension𝑈. Ce
dispositif est un régulateur de tension.
Conséquences :
En utilisation normale, un alternateur doit fournir une tension dont la valeur efficace est la plus
constant possible. La charge pouvant varier dans des proportions importantes, un dispositif
électronique de régulation (asservissement), agissant sur l’intensité du courant d’excitation, est donc
nécessaire.
Si Iex devient trop grand, la machine risque de saturer, il n’est alors plus possible de contrôler E
avec I ex . L’asservissement devient impossible. Il faut éviter la saturation [7].
Oú :
Ω : Vitesse de rotation du champ tournant en rad/s.
n: Vitesse de rotation du champ tournant en tr/s.
Cm : Couple utile sur l’arbre en N.m.
Si l’alternateur n’est pas auto- excité, il faut tenir compte de l’énergie électrique absorbée par
l’excitation (rotor)
𝐶𝑚 2𝜋 𝑛
𝑃𝑎 = 𝐶𝑚 Ω + 𝑈𝑒𝑥 𝐼𝑒𝑥 = + 𝑈𝑒𝑥 𝐼𝑒𝑥 (II.20)
60
Avec :
Iex : Courant d’excitation.
Uex : Tension d’excitation.
ІІ.11.2. Puissance utile
L’alternateur lors fonctionnement est produit une puissance utile électrique P U qui dépend de la
charge qui est connectée (influence du Cos φ). Si l’alternateur est triphasé, on a:
D’où
U : Tension composée
V : Tension simple
ІІ.11.3. Bilan des pertes
Les pertes de puissance de l’alternateur sont classées en deux groupes :
II.11.3.1. Pertes de puissance mesurable
On générale, les pertes de puissance mesurable sont composées par deux types:
1- Pertes par effet joules (en Watts) dépendent de la charge et sont divisées comme suit:
Les pertes-joule dans l’enroulement induit (stator) :
3
𝑃𝑗𝑠 = 2 𝑅 𝐼 2 (II.23)
Où :
R : La résistance vue entre deux bornes de l’alternateur.
Les pertes-joule dans l’enroulement inducteur (rotor) :
II.11.4.2.Rendement approché
II.12 Conclusion
Actuellement, la production de l’électricité est basée sur l’utilisation d’un système électromécanique
qui s’appelle alternateur, ce qui montre son importance dans le domaine industriel.
Dans ce chapitre, nous avons vu une étude complète concernant l’alternateur, ce dernier est entrainé
par une turbine qui fournie l’énergie mécanique à l’entrée de l’alternateur, celui-ci transforme cette
énergie en énergie électrique, c'est-à-dire la génération d’électricité.
La suite de notre travail qui va présenter dans le chapitre III sera consacrée à modéliser le système
turboalternateur et la validation du modèle développé par des testes de simulation.
III.1. Introduction
La micro-turbine nécessite un couplage direct d'une machine synchrone (alternateur) et d'une turbine
à gaz.
L'utilisation des machines synchrones à aimants permanents à haute vitesse est en croissance, leur
avantage principal réside dans le fait que leur puissance massique et volumique est très élevée, à côté
de leur capacité d'être couplées directement à une turbine à gaz pour la production d'énergie électrique.
Elles trouvent une large application dans les micro-turbines et les véhicules électriques.
Dans ce chapitre, on présente le modèle adopté pour chaque élément de la micro turbine d’une part
et la modélisation de l’alternateur à aimant permanent d’une autre part[18].
Une grande gamme de turbine « Heavy-Duty » à un seul arbre en circuit ouvert dont la puissance
varie entre une dizaine et une centaine de MW peut être simulée par le modèle du type Rowen.
Généralement, l’étude de fonctionnement en régime dynamique des réseaux électriques est faite par
ce modèle. Il comprend un contrôle de la vitesse, de la température, de l'accélération et prend aussi en
compte les limites haute et basse du débit du combustible. Dans ce modèle, les hypothèses construites
supposent d'une part que la température ambiante est constante et d'autre part que la position de la
vanne qui règle le débit d'air à l'entrée de la chambre de combustion est aussi constante. Ces
hypothèses ne sont pas généralement vérifiées. Pour ce la, une amélioration de ce modèle a été
entreprise de manière à pouvoir s’affranchir de ces contraintes [8].
Ce modèle permet de simuler des turbines « Heavy-Duty » à un seul arbre en circuit ouvert soit dans
une installation simple comprenant le compresseur, la chambre de combustion et la turbine ou une
installation plus complexe faisant intervenir le récupérateur de chaleur, le réfrigérant et le réchauffeur .
Essentiellement, la composition du modèle adimensionnel est par des équations différentielles et
algébriques représentatives des comportements thermodynamiques et mécaniques de la turbine. Pour
modéliser les différents blocs du modèle comme par exemple le phénomène de propagation de la
pression est beaucoup d'approximations ont été réalisées. La validation du comportement dynamique
de ce modèle est faite seulement par simulation, C'est-à-dire, il n'y a pas des résultats expérimentaux
pour la comparaison [8].
Le débit de masse de gaz 𝑚𝑓 (𝑡) et le débit de masse d'air 𝑚0 (𝑡) sont relatifs au gain 𝑘:
R2 : 𝑚𝑐 𝑡 = 𝑚0 𝑡 − 𝜏𝑐 (III.2)
Avec :
𝐶𝑝 : est le coefficient de puissance thermique.
𝑇𝑎 et 𝑇𝑐 sont la température ambiante du compresseur et la température à la sortie.
L’équation suivante montre la puissance mécanique du compresseur 𝑃𝑚 ,𝑐 :
𝑑 𝑃𝑚 ,𝑐
R4 : 𝜏𝑐 = 𝑃𝑡ℎ ,𝑐 − 𝑃𝑚 ,𝑐 (III.4)
𝑑𝑡
L’injection du débit de masse d'air du compresseur et du débit de masse de fuel est à l’entrée de la
chambre de combustion. L’air et le gaz sont mélangés et brûlent dans la chambre de combustion. Le
temps de retard associé à ce processus est 𝜏𝑐𝑐 :
Où
𝑇𝑐𝑐 : est la température en sortie de la chambre de combustion.
La grandeur d'entrée de la turbine est le débit de masse du gaz à la sortie 𝑚𝑐𝑐 𝑡 de la chambre de
combustion. Le temps de retard associé avec ce processus est 𝜏 𝑇 , et le débit de masse d'air de la turbine
est donné par :
R7 : 𝑚 𝑇 𝑡 = 𝑚𝑐𝑐 𝑡 − 𝜏 𝑇 (III.7)
𝑇𝑐𝑐 −𝑇𝑇
R8 : 𝑃𝑡ℎ ,𝑇 = 1.19 10−3 𝐶𝑝 𝑚 𝑇 𝑡 + 𝑚𝑐𝑐 𝑡 (III.8)
2
Où
𝑇𝑇 : est la température en sortie de la turbine.
L’équation différentielle suivante exprimée la puissance mécanique de la turbine 𝑃𝑚 ,𝑇 :
𝑑 𝑃 𝑚 ,𝑇
R9 : 𝜏 𝑇 = 𝑃𝑡ℎ ,𝑇 − 𝑃𝑚 ,𝑇 (III.9)
𝑑𝑡
III.7.1. Le stator
Dans notre étude le rotor de machine synchrone (alternateur) qui couplé avec le micro turbine est un
rotor collés a pole lisse comme montré par la figure suivante:
Souvent plusieurs paires de pôles (p >> 1), C’est le rotor seul qui présente des saillances.
Les pôles saillants conviennent pour les alternateurs lents (centrales hydrauliques, par
exemple centrales de pompage) car ils permettent une construction avec un grand nombre de
pôles.
Forme souvent aplatie. Exemple : pour un alternateur de 100 MVA 300 t/m : rotor de 5 m de
diamètre et 1 m de longueur axiale) [22]
Le stator comporte trois phases a, b et c identiques et décalées l’une par rapport à l’autre par un
2𝜋
angle électrique de par contre le rotor comprend deux axes caractérisés par [25]:
3
La base de la plus part des modèles de machines électriques les plus utilisés est sur la théorie unifiée
des machines électriques. Cette théorie est basée sur la transformation de Park, qui rapporte les
équations électriques statoriques et rotoriques à un système cartésien d’axes, d et q.
Dans le repère classique, il y’a trois axes orientés suivant les axes des trois enroulements statoriques
de la machine.
D’habitude, l’axe de la phase a (as) est considéré comme référence pour les transformations
ultérieures. Quant au rotor, un seul axe portant un enroulement qui schématise l’aimant permanent
(d’indice F correspondant à la direction de l’aimantation). L’angle donne la position du rotor par
rapport au stator. La figure (III.8) montre le modèle de l’alternateur à aimant permanent qui sera
développé dans notre travail [23]:
Les équations de tensions des phases statoriques servent au point de départ pour l’élaboration du
modèle dynamique de la machine synchrone à aimants permanents.
Le système d’équations suivant exprime les tensions en fonction des courants et des flux [23]:
𝑑 𝜑 𝑎𝑠
𝑣𝑎𝑠 = 𝑅𝑠 𝑖𝑎𝑠 + 𝑑𝑡
𝑑 𝜑 𝑏𝑠
𝑣𝑏𝑠 = 𝑅𝑠 𝑖𝑏𝑠 + (III.14)
𝑑𝑡
𝑑 𝜑 𝑐𝑠
𝑣𝑐𝑠 = 𝑅𝑠 𝑖𝑐𝑠 + 𝑑𝑡
𝜑𝑎𝑠 𝜑𝑏𝑠 𝜑𝑐𝑠 𝑡 : Vecteur des flux totaux traversant les bobines statoriques
Puisque la machine est non saturée et équilibrée les flux sont lies aux courants par [26]:
cos 𝜃
𝜑𝑎𝑠 𝐿 𝑀 𝑀 𝑖𝑎𝑠 2𝜋
𝜑𝑏𝑠 = 𝑀 𝐿 𝑀 𝑖𝑏𝑠 + 𝑀𝑓 𝐼𝑓 cos 𝜃 − 3 (III.19)
𝜑𝑐𝑠 𝑀 𝑀 𝐿 𝑖𝑐𝑠 2𝜋
cos 𝜃 + 3
Tel que
Les deux bobines sur les axes (d, q) tournent avec le rotor, produisant le même effet que les trois
bobines fixes. Les variations exprimées dans ce nouveau repère (d, q), nous permettent de passer du
repère naturel au repère de Park, et d’avoir ainsi un modèle relativement simple de la machine [24].
2𝜋 2𝜋
𝑐𝑜𝑠 𝜃𝑟 𝑐𝑜𝑠 𝜃𝑟 − 𝑐𝑜𝑠 𝜃𝑟 +
3 3
2 2𝜋 2𝜋
𝑃 𝜃𝑟 = −𝑠𝑖𝑛 𝜃𝑟 −𝑠𝑖𝑛 𝜃𝑟 − −𝑠𝑖𝑛 𝜃𝑟 + (III.20)
3 3 3
1 1 1
2 2 2
Pour passer le système dans le repère (d, q, o) vers (a, b, c), il faut utiliser la matrice inverse de Park
−1
𝑃 𝜃𝑟 qui définie comme suit :
1
𝑐𝑜𝑠 𝜃𝑟 −𝑠𝑖𝑛 𝜃𝑟 2
−1 2 2𝜋 2𝜋 1
𝑃 𝜃𝑟 = 𝑐𝑜𝑠 𝜃𝑟 − − 𝑠𝑖𝑛 𝜃𝑟 − (III.21)
3 3 3 2
2𝜋 2𝜋 1
𝑐𝑜𝑠 𝜃𝑟 + − 𝑠𝑖𝑛 𝜃𝑟 +
3 3 2
−1
𝑃 𝜃𝑟 : La matrice inverse de Park.
Le passage des grandeur statorique 𝑋𝑎 ,𝑏,𝑐 aux composante directe et en quadrature 𝑋𝑑 ,𝑞 est défini
par[27] :
−1
𝑋𝑎 ,𝑏,𝑐 = 𝑃 𝜃𝑟 𝑋𝑑,𝑞,𝑜
Où
−1
𝑃 𝜃𝑟 et 𝑃 𝜃𝑟 :sont les matrice de passage directe et inverse.
Différentes possibilités sont existée pour choisir la direction du repère d’axes d, q qui dépendent
couramment des objectifs de l’application.
Selon la structure générale du MSAP (voir la figure III.9) et d’après l’équation III.13, l’angle
électrique 𝜃 est définit comme suit :
𝑡
𝜃 𝑡 = 𝑠𝑎
𝑤 𝑡 𝑑𝑡 (III.23)
𝑤𝜃 = 𝑤𝑠 = 0 (III.24)
Dans le référentiel lié au rotor, la vitesse du repère (d, q) est égale à celle du rotor:
𝑤𝜃 = 𝑤𝑟 (III.25)
Dans le référentiel lié au champ tournant, la vitesse du repère de Park est égale à la vitesse du champ
tournant :
𝑤𝜃 = 𝑤 (III.26)
𝑤 : Pulsation de l’alimentation
𝑑𝑖 𝑞𝑠
𝑣𝑞𝑠 = 𝑅𝑠 𝑖𝑞𝑠 +𝐿𝑞 𝑑𝑡
+ 𝑤𝑟 𝐿𝑑 𝑖𝑑𝑠 + 𝑤𝑟 𝜑𝑓 (III.27)
𝑅𝑠 : Résistance statorique
Si la machine synchrone fonctionne générateur (alternateur), le modèle électrique est déduit à partir
du modèle de la machine en mode moteur, avec l’inversement du sens des courants« id » et « iq »
dans les repères de Park, alors on peut écrire le modèle de l’alternateur synchrone à aimants
permanents sous la forme suivante [24] [25] [28] :
𝑑𝑖 𝑑𝑠
𝑣𝑑𝑠 = −𝑅𝑠 𝑖𝑑𝑠 −𝐿𝑑 + 𝑤𝑟 𝐿𝑞 𝑖𝑞𝑠
𝑑𝑡
𝑑𝑖 𝑞𝑠
𝑣𝑞𝑠 = −𝑅𝑠 𝑖𝑞𝑠 − 𝐿𝑞 − 𝑤𝑟 𝐿𝑑 𝑖𝑑𝑠 + 𝑤𝑟 𝜑𝑓 (III.28)
𝑑𝑡
Cette convention de signe sera gardée tout le long de cette modélisation [23].
Le modèle des équations magnétiques est présenté dans le système d’équations suivant :
𝜑𝑑𝑠 = 𝐿𝑑 𝑖𝑑𝑠 + 𝜑𝑓
Dans les machines synchrones à répartition sinusoïdale les flux d’axe direct (𝜑𝑑𝑠 ) et d’axe en
quadrature (𝜑𝑞𝑠 ) sont fonction linéaire des courants (𝑖𝑑𝑠 et 𝑖𝑞𝑠 ) d’axes direct et de en quadrature[23] .
2 2 𝑑𝜑 𝑑𝑠 𝑑𝜑 𝑞𝑠 𝑑𝜃 𝑟
𝑝 𝑡 = −𝑅𝑠 𝑖𝑑𝑠 + 𝑖𝑞𝑠 − 𝑖𝑑𝑠 + 𝑖𝑞𝑠 + 𝜑𝑑𝑠 𝑖𝑞𝑠 − 𝜑𝑞𝑠 𝑖𝑑𝑠 (III.31)
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
2 2
𝑅𝑠 𝑖𝑑𝑠 + 𝑖𝑞𝑠 : Représente la puissance dissipée par effet Joule
𝑑𝜑 𝑑𝑠 𝑑𝜑 𝑞𝑠
𝑖𝑑𝑠 + 𝑖𝑞𝑠 : La variation de l’énergie emmagasinée dans les enroulements du stator.
𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑑𝜃 𝑟
𝜑𝑑𝑠 𝑖𝑞𝑠 − 𝜑𝑞𝑠 𝑖𝑑𝑠 : La puissance électromagnétique.
𝑑𝑡
Sachant que :
𝑃 = 𝐶𝑒𝑚 Ω et 𝑤 = 𝑝Ω (III.32)
Ω : vitesse mécanique
Donc :
𝑝 𝜑𝑑𝑠 𝑖𝑞𝑠 : Couple que l’on obtiendrait avec une machine à pôles lisses .
Où
𝐶𝑓 = 𝑓Ω (III.36)
Tel que :
𝑖𝑞𝑠 = 0 (III.37)
Ainsi :
𝐶𝑒𝑚 = 0 (III.38)
𝑣𝑑𝑠 = 0
La figure suivante montre le schéma bloc de simulation de l’alternateur à aimant permanent à vide :
Les résultats de simulation de l’alternateur à vide sont présentés dans les courbes de la figure ci-
dessous :
a) Evolution de la tension :
Composantes Vd et Vq
70
60
50
40
Vdq(V)
30
20
10
-10
0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1 0.12 0.14 0.16 0.18 0.2
Temps(s)
70
Cm
vitesse [Rad/s]
vitesse [Rad/s], Cm [N.m]
60
50
40
30
20
10
0
0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1 0.12 0.14 0.16 0.18 0.2
Temps(s)
40
20
Vabc [V]
-20
-40
-60
0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1 0.12 0.14 0.16 0.18 0.2
Temps(s)
50 Va Vb Vc
Vabc [V]
-50
Dans ce cas, une charge électrique 𝑅𝑐ℎ , 𝐿𝑐ℎ est alimentée par l’alternateur. Les tensions et les
courants résultants d’après l’application de cette charge sur l’alternateur sont donnés par les systèmes
d’équations III.40 et III.41, et par l’utilisation des équations données par le système (III.28)
[23][25][28].
On applique des tensions 𝑣𝑑𝑠 et 𝑣𝑞𝑠 sur la charge, on obtient le système d’équation suivant:
𝑑𝑖 𝑑𝑠
𝑣𝑑𝑠 = 𝑅𝑐ℎ 𝑖𝑑𝑠 +𝐿𝑐ℎ − 𝑤𝑟 𝐿𝑐ℎ 𝑖𝑞𝑠
𝑑𝑡
𝑑𝑖 𝑞𝑠
𝑣𝑞𝑠 = 𝑅𝑐ℎ 𝑖𝑞𝑠 + 𝐿𝑐ℎ + 𝑤𝑟 𝐿𝑐ℎ 𝑖𝑑𝑠 (III.40)
𝑑𝑡
Par le remplacement les expressions de 𝑣𝑑𝑠 et 𝑣𝑞𝑠 de l’équation (III.28) dans l’équation (III.40), on
obtient sur le système suivant :
𝑑𝑖 𝑑𝑠
0 = −(𝑅𝑠 + 𝑅𝑐ℎ )𝑖𝑑𝑠 − (𝐿𝑑 + 𝐿𝑐ℎ ) 𝑑𝑡
+ 𝑤𝑟 (𝐿𝑞 + 𝐿𝑐ℎ )𝑖𝑞𝑠
𝑑𝑖 𝑞𝑠
0 = −(𝑅𝑠 + 𝑅𝑐ℎ )𝑖𝑞𝑠 − (𝐿𝑞 + 𝐿𝑐ℎ ) − 𝑤𝑟 (𝐿𝑑 + 𝐿𝑐ℎ )𝑖𝑑𝑠 + 𝑤𝑟 𝜑𝑓 (III.41)
𝑑𝑡
Par l’utilisation de la transformée de Laplace dans les équations ci-dessus (système d’équations
III.41), on peut écrire:
1
𝑆𝑖𝑑𝑠 = (𝐿 −(𝑅𝑠 + 𝑅𝑐ℎ )𝑖𝑑𝑠 + 𝑤𝑟 (𝐿𝑞 + 𝐿𝑐ℎ )𝑖𝑞𝑠
𝑞 +𝐿𝑐ℎ )
1
𝑆𝑖𝑞𝑠 = (𝐿 −(𝑅𝑠 + 𝑅𝑐ℎ )𝑖𝑞𝑠 − 𝑤𝑟 (𝐿𝑑 + 𝐿𝑐ℎ )𝑖𝑑𝑠 + 𝑤𝑟 𝜑𝑓 (III.42)
𝑞 +𝐿𝑐ℎ )
Considérons le flux d'excitation 𝜑𝑓 comme grandeur de commande, et les courants 𝑖𝑑𝑠 , 𝑖𝑞𝑠 comme
variables d’état.
𝑥 = 𝐴 𝑥 + 𝐵 𝑣 (III.43)
Où
𝑡 𝑡
𝑥 = 𝑖𝑑𝑠 𝑖𝑞𝑠 , 𝑣 = 0 𝜑𝑓 (III.44)
Le système d’équations (III.42), peut être écrit sous la forme matricielle suivante.
𝑅𝑠 +𝑅𝑐ℎ 𝐿 +𝐿
𝐼𝑑𝑠 𝑤𝑟 𝐿𝑞 +𝐿𝑐ℎ 𝐼𝑑 0
𝐿𝑑 +𝐿𝑐ℎ 𝑑 𝑐ℎ 𝑤𝑟 𝜑𝑓
𝐼𝑞𝑠 = −𝑤 𝐿𝑑 +𝐿𝑐ℎ 𝑅𝑠 +𝑅𝑐ℎ 𝐼𝑞 + 𝐿𝑞 𝐿𝑐ℎ
(III.45)
𝑟 𝐿 +𝐿 𝐿𝑞 +𝐿𝑐ℎ
𝑞 𝑐ℎ
On peut simplifier le système d’équations (III.45) par la supposition de deux matrices [A] et [B]
sous la forme :
𝑅𝑠 +𝑅𝑐ℎ 𝐿𝑞 +𝐿𝑐ℎ
0 0
𝐿𝑑 +𝐿𝑐ℎ 𝐿𝑑 +𝐿𝑐ℎ
𝐴= 𝑅𝑠 +𝑅𝑐ℎ + 𝑤𝑟 𝐿 +𝐿 (III.46)
0 𝐿𝑞 +𝐿𝑐ℎ
− 𝐿𝑑 +𝐿𝑐ℎ 0
𝑞 𝑐ℎ
1 0
𝐵 𝑣 = 𝑤𝑟 𝐿 𝜑𝑓 (III.47)
𝑞 +𝐿𝑐ℎ
Pour réaliser le schéma bloc de simulation de l’alternateur en charge, on utilise les systèmes
d’équations (III.40), (III.46) et (III.47). La figure III.12 montre notre modèle mathématique de
l’alternateur en charge développé sous Matlab Similink.
60
40
20
Vabc(v)
-20
-40
-60
-80
-100
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Temps(s)
b) Courants statoriques
0.5
Iabc(A)
-0.5
-1
-1.5
-2
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Temps(s)
Composantes Isdq
2
Isd Isq
1.8
1.6
1.4
1.2
Isdq
0.8
0.6
0.4
0.2
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Temps(s)
80
70
60
Vsdq
50
40
30
20
10
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Temps(s)
5
Cem,Cm
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Temps(s)
f) vitesse de rotation
Vitesse de rotation(rad/s)
120
100
Vitesse de rotation(rad/s)
80
60
40
20
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Temps(s)
III.12. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons extrait le modèle mathématique adéquat au turbo-alternateur, c'est-à-
dire la représentation de l’objet physique coûteux ou bien du principe de fonctionnement par des
équations mathématiques. Le modèle extrait est un système triphasé, pour transformer ce dernier à
un système biphasé, nous avons utilisé la matrice de Park, cette transformation est pour le but de
simplifier ce modèle. Il a été validé par des testes de simulation pour étudier le comportement du
turboalternateur. Les résultats obtenus de simulation de l’alternateur à vide montrent que la vitesse est
stabilisée à une valeur constante mais les résultats de simulation de l’alternateur en charge illustrent
que la puissance électrique de la charge est liée directement à la puissance mécanique fournie par la
turbine.
Conclusion générale
Annexe 1
Les paramètres de la machine synchrone à aimant permanent (alternateur) ; qui ont utilisés
pour la simulation sont:
À vide :
Rs=2.875Ω ; Ld=0.0085H; Lq=0.0085H ; J=0.008Kg.m2 ; f=0Nm/rd/s ; p=4 ;
φ=0.175Wb ; P=1 KW.
En charge :
Rs=0.895Ω ; Ld=0.012H ; Lq=0.0211H ; J=0.00141 Kg.m2; f=0.001Nm/rd/s ; p=3 ;
φ=0.9Wb ; Rch=50Ω ; Lch=0.002H ; P=1 KW.
Annexe 2
Présentation du formalisme GIC
A2.1. Les processus de conversion
Les processus de conversion électronique de l’énergie électrique appartiennent à une classe
de systèmes constitués généralement d’objets clairement localisés : interrupteurs statiques,
bobines, condensateurs, résistances. Ces objets simples suffisent à la modélisation de la plupart des
constituants complexes des systèmes électriques (convertisseurs, machines, transformateurs), mais
leur association doit respecter la continuité énergétique, caractéristique de toute transformation de
puissance.
La construction du modèle obéit ainsi à des règles strictes pouvant être formalisées au moyen
d’un outil adapté : le Graphe Informationnel Causal (GIC).
Cet outil trouve son intérêt pour l’organisation du modèle et son originalité dans la définition de son
inverse. Ce dernier, alors obtenu de manière systématique, donne la structure de commande et oriente
précisément le concepteur sur les fonctions élémentaires de commande nécessaires à la conduite du
processus.
A2.2. Définitions
Le GIC est une représentation graphique du traitement de l’information au sein d’un
système. Il est la transcription logique de la pensée lors de la phase d’analyse, grâce à une
description précise des interdépendances entre les différentes grandeurs caractérisant les objets
constitutifs du système étudié. Le concept fondamental du graphe informationnel s’appuie sur la
causalité naturelle, encore qualifiée de causalité intégrale. Cette propriété est incontournable et doit
être respectée dans la phase de modélisation de tout processus de transformation de puissance ; elle
Annexes
découle du simple fait que l’énergie propre à chacun des objets est une fonction naturellement continue
du temps. Dans ces conditions, ce principe doit aussi être respecté dans la phase de
matérialisation des algorithmes de commande qui repose, à l’évidence, sur la création d’une
interconnexion d’objets, alors régie par le même principe universel de continuité en fonction du temps.
A2.3. Processeur
Le processeur est le graphe élémentaire attaché à un objet ou à un groupe d’objets
physiques établissant une relation de transformation (notée R) entre un vecteur d’entrée influent et un
vecteur de sortie influencé. La Figure A2-1 montre le symbole retenu : le repérage des deux vecteurs
constitue alors la phase de qualification du processeur.
Si un opérateur réalise une transformation sans intégration, alors il n’y a pas de causalité préétablie
de manière intrinsèque. C’est le contexte extérieur qui détermine le choix de l’orientation du
processeur ; dans la suite, nous montrons que certains éléments physiques idéalisés n’ont pas de
causalité intrinsèque : résistance, amortisseur, coupleur de puissance.
Enfin, de manière générale, le produit et la somme sont des opérations neutres au sens
énergétique, donc sans causalité préétablie.
A2.5. La causalité
Le symbolisme proposé pour les graphes est assez uniforme ; une distinction d’orientation est
simplement à respecter en fonction des caractéristiques de la représentation d’état définies comme suit:
- Si la matrice D est identiquement nulle, la relation globale est strictement causale. En d’autres
termes, l’ordre de dérivation des équations différentielles est plus élevé sur le vecteur de sortie choisi
que sur celui d’entrée : la causalité est interne en raison de l’énergie accumulée dans le système
considéré.
- Si les matrices A et B sont identiquement nulles et la matrice D non nulle, toutes les relations sont
instantanées, la relation globale est définie comme rigide : la causalité est externe au système
alors dénué de toute réserve d’énergie.
- Si la matrice D présente des termes non nuls, il existe des relations instantanées entre des
grandeurs d’entrée et de sorite : la relation globale, formée d’un assemblage des deux
précédentes, est alors dite semi-causale (ou semi-rigide). Pour certaines composantes, l’équation
différentielle associée a le même degré de dérivation tant sur la sortie que sur l’entrée :
toutefois, la causalité reste interne au système dans lequel il y a nécessairement de l’énergie
accumulée.
La Figure A2-2 montre les processeurs correspondants qui se distinguent par la nature des flèches
intérieures, retenue selon le caractère de la relation associée : causal (a : simple orientation),
instantané (b : double orientation) ou semi-causal (c : orientation barrée). Dans ces représentations, les
conditions initiales sont implicites ; pour traiter des cas particuliers, rien ne s’oppose à les faire
apparaître en tant qu’entrées supplémentaires.
Annexe 3
Présentation du formalisme REM
A3.1. Principe
La représentation Energétique Macroscopique (REM) est un outil graphique basé sur le principe
d’action-réaction. Les éléments de base de la REM, au nombre de 4, sont :
- les sources d’énergie,
- les éléments de conversion,
- les éléments d’accumulations,
-les connecteurs
Références bibliographiques
Références bibliographiques
[1] http://www.wikipedia.org/
[2] http://secmotor.fr/8-turbo-generator.html
[3] http://www.techniques-ingenieur.fr
[4] Brahim saleha et Zareb Abd Alhakim Elbahri « étude de la commande rebuste de système turbo
alternateur » mémoire d’ingénieur, université d’Oran, Algérie, 1998.
[5] Saada Adil et Roubache Toufik « étude de la protection des alternateurs » mémoire d’ingénieur,
université de M’sila, 2005.
[6] Herzallah Athmane « étude thermodynamique, maintenance et fiabilité d’une turbine a gaz MS
5002 » mémoire d’ingénieur, université de Boumerdes, 2007.
[7] Ould Mohamed Brahim et all « étude d’un turboalternateur, modélisation et simulation de
l’alternateur » mémoire d’ingénieur, université de M’sila, 2010.
[8] Gérald Claeys « Modélisation de la production indépendante dans les réseaux de distribution »
thèse de doctorat, institut national polytechnique de Grenoble , France, 2001.
[9] Bouam Abdallah « amélioration des performances des turbines à gaz utilisées dans l’industrie des
hydrocarbures par l’injection de vapeur d’eau à l’amont de la chambre de combustion » thèse de
doctorat ,université de M’hamed Bougara-Boumerdes, Algérie, 2001.
[10] Eric Goncalves et Jean-Paul Thibault « cycles thermodynamiques des machines thermiques »
cours de l’institue polytechnique de Grenoble, France, 2008.
[13] Bendahmane Rabia Et Bouderballa Amina « la commande prédictive généralisée appliqué sur un
turbo-alternateur simulation par matlab » » mémoire d’ingénieur, université d’Oran, Algérie, 1998.
Références bibliographiques
[14] Moufok Houari Taki Et Bouchekara Khaled « contrôle et stabilisation d’un groupe turbo-
alternateur par la commande LQG » mémoire d’ingénieur, université d’Oran, Algérie, 1997.
[15] Luc Lasne « exercices et problèmes d’électrotechnique » livre, édition Dunod, Paris, France,
2005.
[16] Fabrice Locment « Conception et modélisation d’une machine synchrone à 7 phases à aimants
permanents et flux axial : commande vectorielle en modes normal et dégradé » thèse de doctorat,
université des sciences et technologies de Lille, France, 2006.
[17] Djaalab Zaidi Et All « étude et analyse les court-circuit d’un turbo-alternateur » mémoire
d’ingénieur, université de M’sila, Algérie, 2010.
[18] Omar Fethi «modèlisation et simulation dune micro turbine raccordèe au réseau» mémoire
d’ingénieur, école de technologie supérieureuniversité du Québec, Canada, 2003.
[19] Peng Li «Formalisme pour la Supervision des Systèmes Hybrides Multi-So"urces de Générateurs
d’Energie Répartie : Application à la Gestion d’un Micro Réseau» thèse de doctorat, école centrale de
Lille, France, 2009.
[20] Peng Li et Bruno François « Conception de la commande d’une micro turbine à gaz dans un micro
réseau isolé en utilisant la Représentation Multi-Niveaux» European Journal of Electrical Engineering,
Vol. 12, No 5-6, pp. 639-668, september 2009.
[21] Chemmouri Boudjemaa et Gafer Boubekeur «Commande non-lineaire d’une machine synchrone a
aimants permanents» mémoire d’ingénieur, université de M’sila, Algérie, 2006.
[22] Ferroudj Abdelmalek « Commande Non-Linéaire de la MSAP Sans Capteur de Vitesse. Apport
des Méthodes de L’intelligence Artificielle » Mémoire de Magister , université de Batna , Algérie,
2011.
[23] Benkhaled Bilal « Etude et Modélisation d’une Chaine de Production Eolienne » mémoire de
master, université de M’sila, Algérie, 2013.
[24] Latreche Mohammed Tahar « Commande Floue de la Machine Synchrone à Aimant Permanent
(MSAP) utilisée dans un système éolien » Mémoire de Magister , université de Ferhat Abbas Setif,
Algérie, 2012.
[25] Marouf Adel « Étude et modélisation d'une chaine de production éolienne à base d'une machine
synchrone à aimant permanent » mémoire de master, université de M’sila, Algérie, 2012.
Références bibliographiques
[26] Benna Abd Elmalek et all « diagnostic des défaillances par la technique de réseau de neurone
artificiel appliqué sur la machine synchrone a aimants permanents » mémoire d’ingénieur,
université de M’sila, Algérie,2005
[27] Aoufi Saliha et Hamdi Pacha Fatima « commande par logique floue d’une machine synchrone a
aimants permanents » mémoire d’ingénieur, université de M’sila, Algérie, 2010.
[29] https://www.iso.org
[30] Guy Chateigner et all « manuel de génie électrique» livre, édition Dunod, Paris, France, 2006.
[31] Emanuel Florin Mogos « Production décentralisée dans les réseaux se distribution étude
pluridisciplinaire de la modélisation pour le contrôle des sources » thèse de doctorat, école centrale de
Lille, France, 2005.
Thème :
Etude et modélisation d’un turbo-alternateur
Résumé :
Dans notre travail, nous avons étudié un système très important dans le domaine de
production d’énergie électrique (l’électricité) qui s’appel turboalternateur. Le turboalternateur
est divisé en deux parties, la turbine et l’alternateur où la turbine transforme l’énergie
cinétique vers une énergie mécanique ensuite l’alternateur converti cette énergie en énergie
électrique. On a modélisé ce système à partir de leur fonctionnement et on a obtenu un
système d’équations différentielles. Ces équations sont transformées vers un modèle de
simulation développé sous Matlab Simulink. Nous avons validé ce modèle par des essais de
simulation dans les deux cas où le turboalternateur à vide et en charge. Les résultats obtenus
sont discutés.
Mots clés :
Alternateur, modélisation, simulation, turbine.
N° d’ordre : 054