Commande en Vitesse Et en Position D'une Msap: Intitulé
Commande en Vitesse Et en Position D'une Msap: Intitulé
Commande en Vitesse Et en Position D'une Msap: Intitulé
Intitulé
MSAP
MEKKI Nassim
Je dédie ce travail
GOUASMIA Mohammed
El hamdou li ALLAH !!! Enfin !!! ( ^_^ )
Nous remercions également tous les membres du jury qui nous ont fait
l'honneur en acceptant d'examiner ce travail.
A cette occasion, Nous remercions également toux ceux qui nous ont
soutenus de prés ou de loin durant ces dernières années.
Table des matières
Chapitre I
Figure I.1 Représentation de la machine synchrone à aimants permanents.............................................. 3
Figure I.2 Formes simplifiées de la machine synchrone à inducteur bobiné ............................................ 4
Figure I.3 Différents types de rotors d’une MSAP ................................................................................... 5
Figure I.4 Principe de fonctionnement du MSAP ..................................................................................... 7
Figure I.5 Schéma de la MSAP................................................................................................................. 8
Figure I.6 Schéma de la MSAP dans le repère abc ................................................................................... 9
Figure I.7 Schéma de la machine synchrone dans le référentiel (d,q) .................................................... 10
Figure I.8 Le circuit équivalant du MSAP dans le système d'axe d-q .................................................... 12
Figure I.9 Bloc diagramme de la MSAP dans le référentiel d-q ............................................................. 14
Figure I.10 Schéma de simulation de la MSAP alimentée en tension .................................................... 15
Figure I.11 Résultats de Simulation du démarrage à vide ...................................................................... 16
Figure I.12 Résultats de Simulation lors du démarrage avec l’application de couple au régime
permanent ................................................................................................................................................ 16
Chapitre II
Figure II.1 Onduleur triphasé en pont associé à la machine .................................................................. 19
Figure II.2 Génération des Signaux de commande de l'onduleur MLI .................................................. 21
Figure II.3 Génération d'une MLI naturelle pour un signal de la porteuse de 1 kHz (a)
et de 2 kHz (b)......................................................................................................................................... 21
Figure II.4 Schéma de simulation de l'association onduleur-MSAP ....................................................... 22
Figure II.5 Résultats de Simulation du démarrage à vide ...................................................................... 23
Figure II.6 Résultats de Simulation lors du démarrage avec l’application de couple au régime
permanent ................................................................................................................................................ 24
Figure II.7 Schéma global de la commande vectorielle de la MSAP ..................................................... 26
Figure II.8 Description de la compensation. ........................................................................................... 27
Figure II.9 Schéma fonctionnel de régulation de la vitesse .................................................................... 27
Chapitre III
Figure III.1 Les modes de trajectoire dans le plan de phase ................................................................... 30
Figure III.2 Représentation de la fonction « sign » ................................................................................ 34
Figure III.3 Illustration du phénomène de broutement ........................................................................... 35
Figure III.4 Structure de commande de la vitesse pour la MSAP .......................................................... 36
Figure III.5 Schéma global du réglage de la position par mode de glissement d’une MSAP ................ 40
Figure III.6 Réponses de la MSAP par mode de glissement en charge de la vitesse ………….. .......... 40
Figure III.7 Réponses de la MSAP par mode de glissement en charge de la position. .......................... 41
Notions et symboles
Rs Résistance statorique [Ω ]
f Coefficient de frottement visqueux [Nm / rad / s]
J Inertie de l'entraînement [ kg.m ]
p Nombre de paire de pôles
Vitesse de rotation mécanique [rad / s]
ref La vitesse de référence [rad / s]
w Pulsation électrique du rotor (w p)[rad / s]
T Matrice de Park normalisé
Ce Couple électromagnétique [Nm]
Iqn, Idn Les courants de commande discontinue suivant l'axe d,q [A]
Introduction générale :
Pendant plusieurs années, l’industrie a utilisé le moteur à courant continu (MCC) offrant le
principal avantage d’être facilement commandable grâce au découplage naturel du flux et du couple.
Cependant la présence du système balais collecteur a toujours été un grand inconvénient du moteur
parmi d’autres qui limitant de plus en plus son utilisation [1].
L'énergie électrique est utilisée depuis longtemps pour produire de l'énergie mécanique grâce à des
convertisseurs électromécaniques réversibles, qui sont les machines électriques. Au fil du temps, cette
tendance est accentuée à la fois dans le domaine industriel, tertiaire et domestique. Actuellement, elle
constitue la majeure partie de l'énergie consommée dans l'industrie pour fournir la force motrice [2].
Par ailleurs, la commande vectorielle permet d'avoir une dynamique proche de celle de la machine
à courant continu, autrement dit, une dynamique asymptotiquement linéaire et découplée.
Cependant, cette structure de commande nécessite que les paramètres de la machine soient précis.
Ceci exige une bonne identification des paramètres. En conséquence, le recours à des algorithmes de
commande robuste, pour maintenir un niveau de découplage et de performance acceptable, est
nécessaire [4].
Dans le deuxième chapitre, en premier lieu nous allons consacrer l’association onduleur- MSAP, on
présente aussi les résultats de simulation de la MSAP alimenté par un onduleur de tension
commandé par la technique MLI sinus-triangle, la deuxième partie de ce chapitre nous présentons
les bases théoriques de la commande vectorielle du MSAP.
Dans le troisième chapitre, l'étude théorique sur les modes glissants et l’exploitation de cette
commande dans le contrôle de la machine synchrone à aimants permanents sera envisagé, on
présente aussi les résultats de simulation numérique.
I.1 Introduction
Les moteurs synchrones à aimants permanents (MSAP) deviennent de plus en plus
attractifs et concurrents des moteurs asynchrones. C’est grâce à de nombreuses raisons
comme le développement de la technologie des composants de l’électronique de puissance,
et l’apparition des processeurs numériques à fréquence élevée et à forte puissance de calcul.
De plus la technologie évolue avec les aimants permanents qu’ils soient à base d’alliage ou
à terre rares [5] [6].
Aujourd’hui les moteurs synchrones à aimants permanents (MSAP) sont recommandés dans le
monde industriel. Ceci est dû au fait qu’ils ne sont pas complexe, fiables et moins encombrants que les
moteurs à courant continu. Par conséquent, ceci augmente leur durée de vie et évite un entretien
permanent. Ils peuvent être utilisés dans un environnement explosif car aucune étincelle n’est produite.
Ils peuvent aussi fournir des puissances importantes par rapport à leur masse contrairement aux
machines à courant continu qui demandent plus de sources d’alimentation [7].
Dans ce chapitre, nous présentons la modélisation de la MSAP. Cette modélisation repose sur des
paramètres électriques qui décrivent les phénomènes électromagnétiques moyennant des hypothèses
simplificatrices. Le modèle de la MSAP en vue de sa commande est donné dans le formalisme à deux
axes, appelé modèle de Park.
A l’origine, les machines synchrones étaient essentiellement des alternateurs alimentés par
un courant continu et qui produisaient plus de 99% de l’énergie électrique consommée dans le monde.
I.2.1. Le Stator
Les machines synchrones triphasées, qu’elles soient à pôles saillants ou à pôles lisses, ont
un stator composé de trois enroulements identiques, décalés de 120électriques dans
l’espace. Lorsqu’on alimente les enroulements statoriques par un système triphasé équilibré
de tensions, il y a création d’un champ tournant le long de l’entrefer. La vitesse de rotation du champ
tournant est proportionnelle au nombre de pôles de la machine et à la pulsation des courants statoriques
w
[11]. On note : =
I.2. 2. Le Rotor
Le rotor de ces machines peut être à pôles lisses (figure I.2.a), ou à pôles saillants (figure
I.2.b). Puisque l’entrefer est plus faible sur l’axe direct de la machine, alors l’inductance directe Ld
dans la machine à pôles saillants, est plus grande que celle de l’axe indirect (quadratique) Lq.
Avec la possibilité de commutation naturelle, les applications industrielles de ces machines dans
les systèmes d'entraînement se sont d’abord développées dans le domaine des fortes puissances (0.5
MW à 50 MW). Elles sont utilisées comme moteurs de compresseurs ou ventilateurs de très fortes
puissances, ainsi que dans les systèmes de traction. On peut aussi rencontrer des applications de fortes
puissances de ces machines avec les cycloconvertisseurs, dont l’intérêt essentiel de la machine est
encore la possibilité d’utiliser la commutation naturelle [12].
Le stator est une partie fixe où se trouvent les enroulements liés à la source, il est semblable au
stator de toutes les machines électriques triphasées. Il est constitué d’un empilage de tôle
magnétique qui contient des encoches dans lesquelles sont logés trois enroulements identiques
2π
décalés entre eux de .
3
Le rotor est une partie mobile, se compose d’aimants permanents. Les aimants permanents
apporte beaucoup de simplicité comme l'élimination des ballais (donc les pertes rotoriques).
Cependant, le flux rotorique n’est plus commandable.
Le rotor possède différentes configurations. La figure (I.3) montre trois cas typiques pour un
rotor à quatre pôles.
Une configuration du rotor à pôles saillants possédant des pièces polaires servant à la
concentration du flux est montrée à la figure (I.3.a). Les aimants permanents sont
magnétisés dans le sens radial.
Une autre possibilité consiste à disposer les aimants permanents radialement (aimants
noyés dans le rotor). Les aimants sont magnétisés tangentiellement comme le montre la
figure (I.3.b).
Enfin la figure (I.3.c) représente le cas où les aimants permanents sont distribués
uniformément sur la surface cylindrique du rotor. L’aimantation des aimants est radial [13] [14].
1. Machine synchrone avec aimants en surface (MSAS) ou les aimants permanents sont
fixés à la surface du rotor.
2. Machine synchrone avec aimants a l’intérieur (MSAI) ou les aimants permanents sont
montés à l’intérieur du rotor.
Un MSAI a une plus forte résistance mécanique qu’un MSAS, car les aimants de MSAS ont
besoin d’être fixes sur la surface du rotor. Par rapport au comportement magnétique, le rotor du MSAS
est symétrique tandis que le rotor du MSAI est asymétrique. Ainsi, les inductances statoriques du
MSAS ne varient pas avec la position du rotor. Par contre, les inductances du MSAI varient en
fonction de la position du rotor ce qui crée une saillance géométrique du rotor. Cette saillance est très
utile pour le contrôle du moteur à basse vitesse [15].
Les bobines (phases) du stator sont reliées à une source triphasée de tensions sinusoïdales. La
superposition des trois flux magnétiques crée par les trois bobines du stator produit un flux magnétique
sinusoïdal tournant à la fréquence de la source de tension. Ce flux magnétique tournant interagit avec
le flux de rotor dans l’entrefer qui sépare le stator du rotor et crée ainsi une force électromagnétique.
Cette force se traduit par la rotation du rotor. La vitesse de rotation du rotor est proportionnelle à la
fréquence de la source de tension [15].
Le principal inconvénient de la machine à aimants est que son flux inducteur est difficile à régler
de ce fait la commande du moteur est effectuée par action extérieure en particulier dans le cas
d’inducteur à pôle saillants [16].
Le domaine d'emploi de MSAP à l'heure actuelle est de quelques méga watt à cause des
caractéristiques magnétiques des aimants qui peuvent être perdu en dépassant les limites de
fonctionnement [16].
La Figure (I.6) donne la représentation des enroulements pour une machine synchrone
triphasée à aimants permanents.
Avec les hypothèses précédentes, les équations relatives au stator et au rotor dans le cas général
d’une MSAP sans amortisseurs s’écrivent :
⎧[V ] = R i + [∅ ]
⎪
[V ] = R i + [∅ ] (I.2)
⎨
⎪ [V ] = R i + [∅ ]
⎩
L'équation mécanique complète de la machine est donnée par :
Ω
J =C − C − FΩ (I.3)
C : Couple résistant ;
C : Couple électromagnétique ;
J: Moment d’inertie de la machine tournante ;
P : Nombre de paires de pôles ;
ω : Vitesse électrique du rotor ;
F: Coefficient de frottement.
L’équation qui traduit le passage du système triphasé au système biphasé (d, q) est donnée par :
F = [T][F ] (I.4)
La matrice de passage notée T:
⎡ cos θ − sin θ ⎤
⎢ ⎥
T = ⎢cos(θ − ) − sin(θ − ) ⎥ (I.6)
⎢ ⎥
⎣cos(θ − ) − sin(θ − ) ⎦
L’angle θ est définit comme suit :
En faisant l’hypothèse que toutes les grandeurs homopolaires sont nulles, le passage du système
triphasé (a, b, c) au système biphasé (d, q) lié au rotor se fait, en utilisant la transformation de PARK.
V = [T][V ] (I.8)
π π
⎡ cos θ cos(θ − ) cos(θ − ) ⎤
V
V ⎢ π π ⎥
V = ⎢− sin θ − sin(θ − ) − sin(θ − )⎥ V
⎢ ⎥ V
⎣ ⎦
Après développement des équations, on obtient les équations suivantes :
∅
V =R i + −ω ∅
∅ (I.9)
V =R i + +ω ∅
Le flux total qui traverse chaque bobine du stator peut être décomposé en flux propre de la même
bobine et des flux mutuels provenant des autres bobines.
Les flux sont donnés dans le système (a, b, c) par :
V =R i −L ω i +L
(I.13)
V =R i +L ω i +L +ω ∅
Avec :
∅ : Flux dû aux aimants.
R : Résistance d’une phase statorique.
L : Inductance suivant l’axe d.
L : Inductance suivant l’axe q.
ω : Pulsation des tensions et des courants triphasés.
V =R i −L ω i +L
V =R i +L ω i +L +ω ∅
Ou:
C = P(∅ i + L −L i i ) (I.15)
Avec :
P∅ i : Couple que l’on obtiendrait avec une machine à pôles lisses ;
Afin de trouver une résolution analytique et numérique pour le système d’équations du modèle, on
peut écrire les équations électriques sous formes d‘état, en rassemblant les équations des courants, on
obtient le système d’état suivant [20]:
Ω
⎧ J =C − C − FΩ
⎪
⎪ = − +ω L
ω
(I.16)
⎨ = − −ω L − ∅
⎪
⎪
⎩ C = P[ L − L i i +∅ i
Ẋ = AX + BU
Y = CX
avec :
X : vecteur d’état,
Y : vecteur de sortie,
A : matrice d’évolution d’état du système,
B : matrice de commande (d’entrée),
U : vecteur du système de commande,
C : matrice d’observation.
w.
I − I
I = w. I + w.f
− −
I.6.
6. Schéma bloc de simulation
A partir des équations (I.16)), (I.14) et (I.15) on peut représenter le MSAP par un bloc diagramme
illustré par la figure (I.9).
On remarque que le bloc diagramme est composé de plusieurs blocs linéaires illustrant la relation
qui existe entre les entrées (commandes), les états et les sorties. Les trois types de non linéarités ω Id
ω Iq , et Id Iq sont représentées par les trois blocs de multiplication. De plus, les dynamiques du
système sont représentées par trois fonctions de transfert. Deux fonctions de transfert donnant la
dynamique rapide (courants) et une fonction qui définit la dynamique lente (vitesse) [1
[17].
Pendant le régime transitoire, la vitesse est fortement pulsatoire, présentant au premier instant de
démarrage des battements importants, et atteint sa valeur nominale de 105 rad/sec, la vitesse négative
est due aux contraintes de démarrage.
La courbe du couple électromagnétique présente au démarrage des battements importants dans un
intervalle de temps court, puis se stabilise à zéro puisque la machine est à vide.
Pour les courants I et I au début de démarrage on voit des pics de courant assez important et cela
s'explique par la faible vitesse de démarrage, ensuite ils se stabilisent à leurs valeurs nominales après
un temps assez court.
- Résultats de Simulation lors du démarrage avec l’application de couple au régime permanent
(Cr=3N.m à t=0.5s) :
Figure I.12. Résultats de Simulation lors du démarrage avec l’application de couple au régime
permanent (Cr=3N.m à t=0.5s)
La fig. (I.12) montre l’évolution des grandeurs précédentes avec l’application d’un échelon du
couple résistant (Cr=3N.m) à l’instant (t =0.5s), nous remarquons une diminution de la vitesse de
rotation suivie d’une augmentation du couple électromagnétique à une valeur compensant la charge
appliquée. Suivi d’un appel supplémentaire du courant illustré par une augmentation des
courants I et I .
I.7. Conclusion
On a présenté dans ce chapitre, les principes fondamentaux sur la machine synchrone à aimants
permanents (MSAP), ainsi que sa modélisation sous forme d'équations mathématiques.
Le modèle du MSAP dans le repère de Park a été établi dans le but de linéariser le système et faciliter
l’étude. Puis, on a abordé la modélisation de la partie d’alimentation. Nous avons fait une simulation
sur cette machine. D'après les résultats de simulation qu'on a pu avoir, les réponses sont très rapides et
plus ou moins stables.
II.1. Introduction
Les onduleurs à source de tension ont été habituellement considérés comme les convertisseurs de
puissance les plus adaptés aux entraînements à courant alternatif. Principalement, parce que ces
onduleurs peuvent être appliqués facilement pour les systèmes à modulation de largeur d’impulsion
(MLI), avec des fréquences élevées. De même, il assure une commande du moteur facile et effective
puisque son circuit de puissance offre la possibilité de travailler sur une large gamme de fréquence et
de tension de charge [8].
La commande des machines à courant alternatif est difficile du fait qu’il existe un couplage
complexe entre le flux et le couple. Cette difficulté a encouragé le développement de plusieurs
techniques de commande afin que ces machines se comportent comme des machines à courant continu,
caractérisées par un découplage naturel du flux et du couple. Parmi ces techniques de commande, la
commande vectorielle est la plus connue [25].
Dans ce chapitre, en premier lieu nous allons consacrer l’association onduleur- MSAP, la
deuxième partie de ce chapitre nous présentons les bases théoriques de la commande vectorielle du
MSAP.
Les onduleurs de tension, associés aux machines à courant alternatif, sont de nos jours très
largement utilisés dans les systèmes d'entraînement industriels. En premier lieu, les progrès en matière
de semi-conducteur ont permis la réalisation de convertisseurs statiques de plus en plus performants.
En second lieu, l'évolution des techniques numériques, notamment l'utilisation sans cesse grandissante
des processeurs de signaux (DSP "Digital Signal Processing") [21], permet désormais d'exécuter en
temps réel des algorithmes complexes de contrôle des convertisseurs.
un ou plusieurs créneaux par alternance suivant qu’il s’agit d’une commande à un créneau par
alternance ou d’une commande par Modulation de Largeur d’Impulsions (Pulse Width Modulation, en
anglo-saxon) [22]. On distingue plusieurs types d’onduleurs :
Selon la source :
onduleurs de tension.
onduleurs de courant.
Dans le cas de notre application, c’est un onduleur de tension triphasé à deux niveaux composé de
trois bras. Chacun des bras est composé de deux interrupteurs en série dont le point milieu est relié à
une phase de la machine. Pour préserver la source de tension de tout court-circuit, les deux
interrupteurs de chaque bras seront commandés de manière complémentaire.
La structure à trois bras est présentée sur la figure II.1.
Dans cette modélisation, on considère les composants de l’onduleur comme des interrupteurs
parfaits, ayant une image exacte des signaux logiques de commande Sj(j=a,b,c) telles que [23] :
Sj = 1 si l’interrupteur du haut est fermé et celui du bas ouvert.
Sj = 0 si l’interrupteur du haut est ouvert et celui du bas fermé.
Tel que :
2 1 1
1
T 1 2 1 (II.4)
3
1 1 2
L'onduleur a pour objectif de générer à sa sortie, des tensions les plus sinusoïdales possibles. A cet
effet, différentes stratégies de modulation ont été proposées. Parmi celle-ci, la modulation de largeur
d'impulsions MLI triangulo-sinusoïdal.
Le principe général consiste à convertir une modulante (tension de référence au niveau
commande), généralement sinusoïdale, en une tension sous forme de créneaux successifs, générée à la
sortie de l'onduleur (niveau puissance) [1].
La technique de la MLI naturelle repose sur la comparaison entre deux signaux :
le premier, qui est appelé signal de référence (Modulatrice) représente l’image de la sinusoïde
qu’on désire à la sortie de l’onduleur. Ce signal est modulable en amplitude et en fréquence.
le second, qui est appelé signal de la porteuse (Triangulaire), définit la cadence de la commutation
des interrupteurs statiques de l’onduleur. C’est un signal de hautes fréquences (HF) par rapport au
signal de référence. L’onde en impulsion est meilleure que l’onde rectangulaire si [24] :
Les figure II.3 représente deux signaux à MLI générés par la comparaison de deux signaux de la
porteuse en triangle ayant deux fréquences différentes 1 kHz (figure II.3.a) et 2 kHz (figure II.3.b),
avec le même signal de référence sinusoïdal.
Figure II.3. Génération d'une MLI naturelle pour un signal de la porteuse de 1 kHz (a) et de 2
kHz (b)
-Résultats
Résultats de Simulation démarrage à vide :
Figure II.6. Résultats de Simulation lors du démarrage avec l’application de couple au régime
permanent (Cr=3N.m à t=0.5s)
Interprétations des résultats :
Sii on compare ces résultats (MSAP alimentée par un onduleur) avec ceux obtenus
auparavant (MSAP
MSAP alimentée par le réseau), on constate qu’ils sont similaires, sauf que la présence de
l’onduleur engendree des ondulations.
flux statorique sera en opposition à celui du rotor, ce qui donne une diminution du flux d’entrefer
(défluxage) [13,28].
Le courant (Id) doit être nul, lorsque le système travaille à couple optimal linéaire (couple
constant) [29].
Le couple électromagnétique développé par la MSPA peut s’écrire dans le repère (d q) sous la
forme :
C = P(∅ i + L −L i i ) (II.6)
∅ =∅ (II.7)
Et la forme du couple électromagnétique sera :
C = P∅ i (II.8)
La référence du courant direct Idref est fixe et la sortie du régulateur de vitesse Iqref constitue la
*
consigne de couple Ce . Les références des courants Idref et Iqref sont comparées séparément avec les
courants réels de la machine Id et Iq .
Les erreurs sont appliquées à l’entrée des régulateurs classiques de type PI. Un bloc de
découplage génère les tensions de références Vd*, Vq* .
Le système est muni d’une boucle de régulation de vitesse ou de position, qui permet de générer
la référence de courant Iqref . Cette référence est limitée au courant maximal. Par
contre, le courant Idref est imposé nul dans notre cas.
II.6. Découplage
R i +L =V +L ω i
(II.9)
R i +L =V −L ω i −ω ∅
Ces équations montrent que V et V dépendent à la fois des courants sur les axes d et q, On
est donc amené à implanter un découplage. [32]
V =V +e
Posons : (II.10)
V =V +e
e = ωL I + ω∅
Sachant que : e = ωL I (II.11)
V =V +e
Alors : (II.12)
V =V +e
La compensation à pour effet de découpler les deux axes grâce à une reconstitution en temps réel
de ces perturbations (e et e ), Dans de telles conditions, le système devient linéaire.
+ V
V
I
+
MSAP
V I
V
-
e
Ω + C - Ω
1
+
- +
On a ajouté à cette boucle un filtre pour éliminer le dépassement dû à l’existence d’un (Zéro) dans
la FTBF du Système (machine + régulateur PI).
La fonction de transfert du régulateur de vitesse est donnée par :
K + = (S + ) (II.13)
FTBOΩ = (S + ) (II.14)
Ω( ) ( )
FTBFΩ = Ω ( )
= ( )
(II.15)
La FTBF possède une dynamique de 2ieme ordre, par identification à la forme canonique du 2ieme
ordre l’équation caractéristique peut être représentée comme suit :
S + S+1 (II.16)
=
(II.17)
=τ+
Avec : τ=
: Coefficient d’amortissement.
On choisit alors le coefficient d’amortissement et on déduit K et K :
Pour un amortissement ( = 1) on obtient :
K = τK
=
II.8. Conclusion
D'après les résultats de simulation qu'on à pu avoir, on a trouvé des performances statiques et
dynamiques élevées.
Enfin, on a présenté les bases théoriques de la commande vectorielle du MSAP.
III.1 Introduction
La technique de commande par modes glissants comme toutes les autres techniques de
commande non linéaire a été développée depuis le début des années 80. Cette commande consiste à
définir une surface dite de glissement, et une loi de Commande par Mode Glissant (CMG) de manière
à conduire et à contraindre le système à rester au voisinage de cette surface dite de "‘commutation"’.
La CMG s’inscrit dans le cadre de la théorie des systèmes à structure variable qui a pour but
l’obtention, en boucle fermée, d’une dynamique largement indépendante de celle du processus et
surtout de ses variations paramétriques éventuelles. En ce sens, la commande à structure variable est
une commande non linéaire qui possède la propriété de robustesse. Elle est basée sur la commutation
autour d’une hyper surface de glissement pour forcer la dynamique du système à correspondre avec
celle définie par l’équation de la variété quand l’état est maintenu sur cette hyper surface. Le système
se trouve en régime glissant, et sa dynamique est alors insensible aux variations des paramètres du
processus, aux erreurs de modélisation et à certaines perturbations extérieures [27].
Dans ce chapitre, nous allons donner quelques notions fondamentales sur la commande par mode
de glissement et le choix de la surface. Ensuite l’application de cette stratégie de commande sur la
MSAP.
La commande à structure variable (CSV) par régime glissant est apparue depuis le début des
années 60. Elle a été étudiée et développée exclusivement en Union Soviétique dans les années
soixante. Par la suite, de nombreuses recherches ont été menées partout ailleurs, soit pour
compléter l’étude théorique, soit pour l’appliquer aux systèmes physiques [25]. La CSV qui,
par sa nature, est une commande non linéaire. Elle est basée sur la commutation de fonctions
de variables d'état, utilisées pour créer une variété ou hyper surface de glissement, dont le but
est de forcer la dynamique du système à correspondre avec celle définie par l'équation de
l'hyper surface. Quand l'état est maintenu sur cette hyper surface, le système se trouve en
Le mode de régime permanent (MRP) : Il est nécessaire pour l’étude du comportement d’un
système autour du point d’équilibre.
La commande par mode glissant est une classe de la commande à structure variable, elle est
efficace et robustes pour les systèmes linéaires et non linéaires. La tache principale de la commande par
mode glissant, est de fournir une surface de commutation, selon des lois d'existence, de convergence et
de stabilité. La surface de commutation peut être atteinte par la trajectoire d'état grâce aux changements
appropriés de la structure du système commandé [37].
Le but de la commande par mode glissant et que la trajectoire d'état soit attirée vers une surface de
glissement défini S (Sliding Surface) et glisse autour d'elle. Une fois la surface de glissement est atteinte,
la dynamique du système reste insensible aux variations des paramètres du processus, et aux
perturbations externes [38].
La conception des régulateurs par les modes glissants prend en charge les problèmes de stabilité
et des performances désirées d’une façon systématique. La mise en œuvre de cette méthode de
commande nécessite principalement trois étapes [39][40]:
• Le choix de la surface.
• L’établissement des conditions d’existence de la convergence.
• La détermination de la loi de commande.
y = Ct x, y Rm
L’objectif de la commande est de maintenir la surface à zéro. Cette dernière est une
équation différentielle linéaire dont l’unique solution est e (x) =0. Pour un choix convenable du
paramètre, ceci revient à un problème de poursuite de trajectoire qui est équivalant à une linéarisation
exacte de l’écart tout en respectant la condition de convergence [25].
Les conditions de convergence permettent aux dynamiques du système de converger vers les
surfaces de glissement. Nous retenons de la littérature deux conditions, celles-ci correspondent au
mode de convergence de l’état du système [41].
Elle est proposée et étudiée par Emelyanov et Utkin [42][43]. Il s’agit de donner à la surface
une dynamique convergente vers zéro. Elle est donnée par :
La fonction de Lyapunov est une fonction scalaire positive pour les variables d’état du
système. L’idée est de choisir une fonction scalaire S(x) pour garantir l’attraction de la
variable à contrôler vers sa valeur de référence [25]. Nous définissons la fonction de
Lyapunov comme suit :
Pour que la fonction V(x) puisse décroître, il suffit d’assurer que sa dérivée est négative.
D’où la condition de convergence exprimée par :
Un vecteur de commande équivalent Ueq se définit comme étant les équations du régime
glissant idéal. Nous nous intéressons au calcul de la commande équivalente et par la suite au calcul de
la commande attractive du système défini dans l’espace d’état par l’équation (III.1).
Le vecteur U est composé de deux grandeurs Ueq et Un soit [44] :
Ueq : Correspond à la commande équivalente proposée par Filipov et Utkin, elle sert à
Un = 0
Un: est un terme introduit pour satisfaire la condition de convergence S(x)Ṡ(x) < 0
Durant le mode de convergence et en remplaçant la commande équivalente par son
expression dans (III.8), on obtient la nouvelle expression de la dérivée de la surface :
La solution la plus simple est de choisir Un sous la forme de relais (Figure III.2). Dans ce cas, la
commande s’écrit comme suit :
Un = K sign(S(x)) (III.13)
Où le facteur g(x, t) est toujours négatif et le gain K est choisi positif pour satisfaire
la condition (III.14).
Il y’a plusieurs avantages pour la commande par mode glissant : la précision, stabilité,
simplicité, faible temps de réponse et la robustesse. Ceci lui permet d’être particulièrement
adaptée pour traiter les systèmes qui ont des modèles mal connus, soit à cause de problèmes
d’identifications des paramètres, soit à cause de la simplification sur modèle des systèmes.
Néanmoins, elle présente aussi des inconvénients car cette technique fait appel à un grand
effort de commande, chose qui peut détériorer les organes de commande.
De plus, en réalité, on n’a pas le glissement idéal sur la surface mais des zigzags autour de
celle ci. Ce phénomène est appelé ‘broutement’ ou encore ‘chattering’, il engendre plusieurs
effet indésirable sur la qualité et la réalisation de la commande et sur le système comme la
figure (III.3) représente ce phénomène.
Les lois de commande pour l’asservissement de vitesse ou de position ont pour objectifs :
Nous rappelons également les équations d’ordre électrique, ainsi que celles d’ordre
mécanique représentant la dynamique de la machine (voir chapitre I).
.Ω.
̇ =− I + I +
.Ω. .∅
̇ =− I − I − Ω+ (III.15)
̇ =Ω
J. Ω̇ = C − C − f. Ω
S(Ω) = Ω − Ω (III.16)
.Ω
Ṡ(Ω) = 0 I = .[∅ ]
(III.18)
Durant le mode de glissement, le produit de la surface par sa dérivée doit être inférieur à zéro.
Cela exige de vérifier la condition de Lyaponov suivante :
Ṡ(Ω) = − [∅ − L − L I ]I (III.20)
I =I + I (III.22)
(I ) = I − I (III.23)
.Ω. .Ω.∅
Ṡ(I ) = I + I + + (III.24)
On obtient:
.Ω. .Ω.∅
Ṡ(I ) = I + I + + +
Avec : V =0
et
V = K .sign(S(I )) (III.27)
La troisième surface est celle du contrôle du courant I . Elle est décrite par :
(I ) = I − I (III.29)
V = R I – P. L . I . Ω (III.30)
V = K .sign(S(I )) (III.31)
V =V + V (III.32)
̇ = 0, ̇ = 0, Ω̇ = 0 (III.33)
−R . I + ω. L I + V = 0
−R . I + ω. L I + V − ω. ∅ =0 (III.34)
C − C = f. Ω
K ≥ (−f. Ω − C )
.∅
K ≥ −R . I + ω. L I (III.35)
K ≥ −R . I + ω. L I − ω. ∅
La CSV pour la position est élaborée à partir d’une variété de glissements de type une
droite :
(θ) = R . e + R . ė (III.36)
avec : e =θ − θ
La condition nécessaire et suffisante pour l’obtention d’un régime glissant sur (θ) est que
R et R doivent être positifs. Le rapport R ̸ R détermine la constante de temps du régime glissant
sur la variété et, par conséquent, la rapidité du système commandé.
Figure III.5. Schéma global de réglage de la position par mode de glissement d’une MSAP.
Figure III.6. Réponses de la MSAP par mode de glissement en charge avec (Cr=3 N.m à t=0.2 s)
Nous avons diminué la vitesse de rotation de 150 rad/s à 100 rad/s à 50 rad/s aux instants
t 0.3s, t 0.7s
Les résultats de simulation montrent que la réponse en vitesse est rapide et précise.
L'erreur provoquée par la perturbation de la charge est compensée instantanément. La diminution de la
vitesse de rotation permet de déduire que la commande est robuste
Le courant Iq est l'image du couple. Les seules oscillations résiduelles observables sur le
couple aux instants t 0.2set t 0.21s correspondent à une oscillation autour de la variété de
glissement qui est très rapidement atténuée.
Les résultats de simulation d'une CSV de trois surfaces pour la commande en position,
sont représentés dans les figures III.7. Ces résultats sont obtenus dans les conditions
suivantes:
Figure III.7. Réponses de la MSAP par mode de glissement en charge avec (Cr=3 N.m)
Lors de démarrage à vide (figure III.7), on applique un échelon de référence de position de 360°.
Une fois que nous atteignons le régime permanent, nous appliquons un échelon de couple résistant de
3 Nm quand t = 0.2s .
Nous constatons que l'allure de la position est obtenue sans dépassement et que l'arbre du MSAP
suit l'angle de référence avec un temps de réponse acceptable. L'erreur provoquée par la perturbation
de la charge est compensée instantanément.
Nous constatons aussi que le courant Iq est limité à sa valeur de référence. Cela explique que le
système utilise son maximum d'énergie. Le courant Iq est l'image du couple.
III.6. Conclusion
Dans ce chapitre, Nous avons présenté la commande à structure variable (CSV) fonctionnant en
mode de glissement appliquée à la machine synchrone à aimants permanents. Après la présentation de
la théorie de base de cette commande, nous avons défini la méthodologie de conception nécessaire
pour cette commande; nous constatons que le choix convenable des surfaces de commutation permet
d’obtenir des hautes performances.
Les résultats de simulation nous montrent que les réponses avec la CSV pour
l'asservissement en vitesse sont rapides et robustes lors des variations de la charge ou de la
vitesse.
La commande par mode glissant présente plusieurs avantages tel que, robustesse, précision
importante, stabilité et simplicité, temps de réponse très faible.
Conclusion générale :
Le travail présenté dans ce mémoire expose la synthèse d’une technique de réglage robuste basée
sur le mode glissant, pour la régulation de la vitesse et la position d’une machine synchrone à aimants
permanents.
Dans le premier chapitre, nous avons fait une étude générale de modélisation de la MSAP, en se
basant sur le modèle équivalent de Park en tenant compte des hypothèses simplificatrices. Ce modèle
met clairement en évidence le couplage qui existe entre le flux et le couple.
Le deuxième chapitre présente la modélisation d’onduleur à deux niveaux commandé par MLI, Le
choix de cette commande nous a permit d’optimiser le fonctionnement de la MSAP en éliminant le
maximum d’harmonique, et à la fin de ce chapitre on a donné les résultats de simulation du
comportement dynamique de l’association MSAP-onduleur, après nous présentons les bases théoriques
de la commande vectorielle du MSAP.
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Le moteur synchrone à aimants permanents (MSAP) est de plus en plus utilisé dans le
domaine industriel grâce à ses performances supérieures aux autres types de moteurs.
Mots clés : Machines synchrones à aimant permanent, Onduleur de tension, Commande vectorielle,
Mode glissant.
:ﻣ ﺺ
ﯾﺘﺰاﯾﺪ اﺳﺘﺨﺪام اﻟﻤﺤﺮﻛﺎت اﻟﻤﺘﺰاﻣﻨﺔ ذوات اﻟﻤﻐﺎﻧﻂ اﻟﺪاﺋﻤﺔ ﻓﻲ اﻟﻤﯿﺪان اﻟﺼﻨﺎﻋﻲ ﻧﻈﺮا ﻷداﺋﮫ اﻷﺣﺴﻦ ﻣﻘﺎرﻧﺔ
. ﺑﺎﻷﻧﻮاع اﻷﺧﺮى ﻣﻦ اﻟﻤﺤﺮﻛﺎت
ﯾﻘﺪم ھﺬا اﻟﺒﺤﺚ دراﺳﺔ ﻧﻤﺬﺟﺔ وﺗﺤﻜﻢ ﻓﻲ ﻣﺎﻛﻨﺔ ﻣﺘﺰاﻣﻨﺔ ذات ﻣﻐﺎﻧﻂ داﺋﻤﺔ ﻣﻐﺬاة ﺑﻌﺎﻛﺲ اﻟﺘﯿﺎر اﻟﻜﮭﺮﺑﺎﺋﻲ ﻣﺘﺤﻜﻢ ﻓﯿﮫ ﺑﻮاﺳﻄﺔ
. واﻟﮭﺪف اﻟﺮﺋﯿﺴﻲ ھﻮ اﻟﺴﯿﻄﺮة ﻋﻦ طﺮﯾﻖ واﺳﻄﺔ ﻣﻮﻟﺪ اﻟﻤﻐﻨﺎطﯿﺲ اﻟﺪاﺋﻢ ﻣﺘﺰاﻣﻦ اﻧﺰﻻق.إﺳﺘﺮاﺗﯿﺠﯿﺔ اﻟﺘﻌﺪﯾﻞ اﻟﻄﺒﯿﻌﻲ
ھﺬا اﻷﺧﯿﺮ ﯾﺘﻤﯿﺰ ﺑﺪﻗﺔ اﻟﻤﺘﺎﺑﻌﺔ واﻟﺘﻘﻠﯿﺺ اﻟﻤﻌﺘﺒﺮ. اﻟﻨﻤﻂ اﻹﻧﺰﻻﻗﻲ: ﻟﮭﺬا اﻟﺴﺒﺐ ﻗﻤﻨﺎ ﺑﺘﻄﺒﯿﻖ ﻋﺪة ﺗﻘﻨﯿﺎت ﺿﺒﻂ ﻗﻮﯾﺔ
. ﻧﺘﺎﺋﺞ اﻟﻤﺤﺎﻛﺎة اﻟﻤﺘﺤﺼﻞ ﻋﻠﯿﮭﺎ أﺛﺒﺘﺖ ﻓﻌﺎﻟﯿﺔ وﺟﻮدة ﺗﻘﻨﯿﺎت اﻟﺘﺤﻜﻢ اﻟﻤﻘﺘﺮﺣﺔ.ﻟﻼھﺘﺰازات
: ﻠﻤﺎت ﻣﻔﺘﺎﺣﻴﺔ
. اﻟﻨﻤﻂ اﻹﻧﺰﻻﻗﻲ، اﻟﺘﺤﻜﻢ ﺑﺘﻮﺟﯿﮫ اﻟﺘﺪﻓﻖ، اﻟﻌﺎﻛﺲ اﻟﺠﮭﺪ، اﻟﻤﺤﺮﻛﺎت اﻟﻤﺘﺰاﻣﻨﺔ ذوات اﻟﻤﻐﺎﻧﻂ