Mémoire Meryem & Imene
Mémoire Meryem & Imene
Mémoire Meryem & Imene
Présenté par :
Bennour Meryem
Sous la direction de :
Khedimallah Imene
DR. BOURAS F.
Juin 2018
REMERCIMENT
A mon père (que Dieu ait son âme), pour son soutien aux moments difficiles de
mon travail et surtout pour sa patience,
A ma mère qui m’a éclairée mon chemin et qui m’a encouragé et soutenue
A Mon Promoteur, sans oublier tous mes enseignants auxquels j'exprime mon
profond respect.
Khedimallah imene
Dédicace
A mes parents dont le rêve était toujours de me voir réussir. Qu'ils sachent que leur place
dans mon cœur et ma pensée, reste et demeure immense.
A Mon Promoteur, sans oublier tous mes enseignants aux quels j'exprime mon profond
respect.
Bennour Meryem
Résumé
Mots clés
Murs de soutènement, glissement de terrain, stabilité, séisme, ferraillage, mur
cantilever.
Abstract
The retaining walls are very important because of their cost and function.
These are very important structures in the stability and retention of soil masses,
and in terms of cost compared to other stabilization works. The dimensioning of
a retaining wall is to determine the geometrical and structural elements to be
stable under the action of the forces applied to it, include in gthrustand passive
earth he retains, on the other except that it is stable vis-à-vis the overthrow,
sliding and punching. In seismic zones the risks are amplified and the
preservation of these works begins with a good design and therefore a good
calculation.
This is why our modest work will focus on the study of the stability and
the verification of the internal and external stability of a reinforced concrete T
shaped retaining wall.
Thus a manual calculation was conducted for the stability of the structure
and the calculation of the reinforcement of the wall taking into account the
seismic effect is presented in this memoir.
Keywords
Retaining walls, landslide, stability, earthquake, reinforcement, cantilever wall.
الملخص
جدران االستنادية مهمة بسبب تكلفتها ووظيفتها .هي منشئات هامة جدا يف استقرار و
دعم األتربة ,و كذا من جهة التكلفة بادلقارنة مع منشئات أخرى ذات نفس الصلة ,حتديد أبعاد
جدار االستناد يتمثل يف حتديد العناصر اذلندسية و اذليكلية من أجل ان يكون مستقر حتت تأثري
القوى ادلطبقة خاصة قوى الدفع و رد فعل الرتبة ,من جهة,وكذا االستقرار بالنظر إىل االنقالب ,
االنزالق و متركز القوى يف ادلركز .يف ادلناطق الزلزالية يتم تضخيم ادلخاطر و احلفا عل هذ
األعمال يبدأ بتصميم جيد و بالتايل حساب جيد.
من أجل هذا عملنا ادلتواضع هذا يتمثل يف دراسة عامة حول جدران اإلستناد ,و التحقق
من االستقرار الداخلي و اخلارجي للجدار
و هكذا مت اجراء حساب يدوي الستقرار البنية و تقوية اجلدار مع األخذ بعني االعتبار تأثري
الزالزل
كلمات البحث
Tableau I.1. Classification selon la profondeur de la surface de glissement (En mètres sous la surface
du sol). ................................................................................................................................................... 15
Tableau. III.1. Classement des séismes selon leur mode de génération. ............................................... 31
Tableau. III.2. Exemple de séismes les plus meurtriers dans le monde. ............................................... 41
Tableau. III.3. Les séismes les plus importants (M>6) en Algérie depuis un siècle ............................. 42
Tableau. IV.1. Angle de frottement sol-mur en fonction de l’état de surface du parement. [3] ........... 46
Tableau. IV.2. Valeurs des coefficients horizontaux des terres kah en fonction de θ et kh pour ......... 60
Tableau. IV.3 Comparaison entre les coefficients sismiques de poussée pour ..................................... 60
Tableau. IV.4. Valeurs du coefficient d’accélération de zone selon le RPA (version 2003) [6]........... 62
Chapitre V : Etude d’un cas réel
NOTATION
La Contrainte maximale.
La contrainte minimale.
P1 Le poids du voile.
P2 Le poids de la semelle.
Ka Coefficient de poussée.
φ Angle de frottement.
h Hauteur du voile.
q La surcharge.
A Longueur du patin.
C Épaisseur du voile.
D La longueur de la console.
Notation
d Le bras de levier.
M Moment.
As Section de ferraillage.
Amin Section de ferraillage minimal.
Ft28 Résistance à la traction a 28 jours.
Fe Résistance élastique de l'acier.
Fc28 Résistance à la compression a 28 jours.
( )
Poussée horizontale.
Poussée vertical.
Sommaire
Sommaire
Remerciement
Dédicace
Résumé
Notation
Introduction générale............................................................................................................................... 1
Les Murs de soutènement sont des ouvrages importants au vu de leur coût et de leur
fonction. Leur protection est très recommandée car les dégâts qu’ils peuvent occasionner sont
énormes en cas de renversement ou de glissement. En zone sismique les risques sont amplifiés
et la préservation de ces ouvrages commence par une bonne conception et donc un bon calcul.
La science de l’ingénierie civile est une science pratiquées par l’homme, cette science
a permis le développement de la vie humaine durant tout ce temps, ce qui a signifié le
développement de cette dernière dans le but de satisfaire encore le besoin de l’humanité.
Les constructions en zones urbaines sont devenues courantes en l’absence des assiettes
foncières plates qui sont en grande partie consommée ce qui conduit à construire sur des sites
accidentés soumis aux risques de mouvement des terres entrainant les dérodages des terres
sous le poids des constructions en flanc de montagne.
Pour pallier à ce problème, ces terres ont besoin d’être soutenues, d’où la nécessité de
construire les ouvrages de soutènements. Donc aux ingénieurs d’études de bien dimensionner
ces ouvrages tenant compte de tous les paramètres qui s’imposent dans les calculs en matière
de coefficients de sécurité et effet sismique tel que définis sur normes de construction.
L’étude de ces ouvrages est portée sur deux côtes statique et dynamique (sismique)
afin d’assurer la sécurité et remplir son rôle de stabilisateur. Les méthodes les plus
couramment utilisées pour la conception des structures de soutènement sont basées sur
l’équilibre des forces, la prédiction des forces réelles des murs de soutènement et des
déformations est un problème complique d'interaction sol-structure. Les déformations sont
rarement prises en compte explicitement dans la conception, l'approche classique consiste à
estimer les forces agissant sur un mur et puis a la conception de ce mur pour résister à ces
forces avec des facteurs de sécurité suffisamment élevés pour produire de petites
déformations acceptables.
Organisation de mémoire :
Notre mémoire est composé de cinq chapitres décrivant d’une manière succincte et
ordonnée tous les phénomènes qui s’articulent autour de l’étude des ouvrages de
soutènements :
Chapitre I Mouvement des terres : Ce chapitre traite tous les problèmes d’instabilité des
terres. Relatives aux différents phénomènes naturels tels que l’effondrement, le glissement des
terres y compris leur ruptures et déplacement et leurs origines.
Chapitre II Mur de soutènement : Dans ce chapitre nous donnons un aperçu général sur les
différents types de murs de soutènements et leurs modes de rupture.
1
Introduction générale
Chapitre III Généralité sur les séismes : Dans ce chapitre, nous avons donné un aperçu
rapide sur la sismicité mondiale et la sismicité algérienne.
Chapitre V Etude d’un cas réel : L’étude de la stabilité interne et externe d’un projet de mur
de soutènement situé en zone urbaine à Ramdane Djamel wilaya de Skikda, l’ouvrage de
soutènement est du type béton armé en T renversé.
Dans ce même chapitre nous avons enchaîné par le calcul manuel du ferraillage en
prenant toujours compte de l’effet du séisme.
Dans tous nos calculs, nous avons pris en considération l’effet sismique.
Notre mémoire s’achève Par une conclusion générale relative aux acquis durant nos
études tout le long de notre cursus universitaire et lors de l’élaboration de ce mémoire.
2
Mouvement des terres
Chapitre I Mouvement des terres
I.1. Définition
Le glissement de terrain est défini comme le déplacement d’une masse de terrains
meubles ou rocheux au long d’une surface de rupture par cisaillement qui correspond
souvent à une discontinuité préexistence. Il peut provoquer des dommages importants aux
ouvrages et aux constructions avec un impact économique sensible. Il à la suite d’un
événement naturel (pluie, érosion, érosion de berge, séisme) ou par est la conséquence
plus ou moins directe de l’homme (terrassement, modification du contexte géologique).
Les vitesses de délassement couramment observés varient dans la plage « très lent à
moyen » en phase de paroxysme les mouvements peuvent atteindre des vitesses «rapide».
On distingue:
4
Chapitre I Mouvement des terres
I.2.2. Glissements
Les glissements affectent les sols et sont fréquent dans les travaux de terrassement
et de soutènement.
Les vitesses de rupture peuvent être très variables. La rupture est parfois précédé
de signe précurseurs mais peuvent être également brutale. [1]
5
Chapitre I Mouvement des terres
Il s’agit de glissement multiple les une dans les autres. L’apparition du premier
glissement, en base de la pente, conduit à une perte du butée pour les terres situées au-dessus,
et ainsi provoque des glissements successifs remontant vers l’amont.
6
Chapitre I Mouvement des terres
b) La solifluxion
Les phénomènes de solifluxion représentent un cas particulier de fluage.
7
Chapitre I Mouvement des terres
8
Chapitre I Mouvement des terres
B. Tranchées drainantes
Les tranchées drainantes sont des ouvrages couramment utilisés pour rabattre le niveau
de la nappe. Elles sont implantées sur le site de façon à venir recouper les filets d’eau (lignes
de courant dans un horizon homogène, couche aquifère, venues d’eau ponctuelles, etc.). Le
choix de l’implantation (dans le sens de la plus grande pente ou dans un sens parallèle aux
lignes de niveau, ou encore en épis), de la profondeur et de l’espacement des tranchées
dépend des résultats de l’étude hydrogéologique et conditionne l’efficacité du drainage. Ces
tranchées peuvent être réalisées de plusieurs façons : à la pelle mécanique, à la trancheuse et
la haveuse de paroi.
C. Drains subhorizontaux
Cette méthode est utilisée quand la nappe est trop profonde pour être atteinte par des
drains superficiels. La meilleur justification de l’utilisation de drains subhorizontaux est le cas
d’un aquifère assez perméable (sable, roche extrêmement fracturée) dont l’émergence est
masquée par des terrains moins perméables (éboulis argileux). Le rayon d’action de chaque.
Drain est faible. La méthode est souvent inefficace dans des formations argileuses
(trop faible perméabilité, circulation trop diffuse). Toutefois, le rabattement de la nappe, si
faible soit-il, pourra suffire dans certains cas.
9
Chapitre I Mouvement des terres
E. Drains verticaux
Cette méthode consiste à réaliser des forages drainants verticaux équipés de pompes
immergées. Elles sont utilisées dans le cas de masse instable importante en glissement lent.
On préconise ce système si la vitesse moyenne avant travaux est de l’ordre du centimètre par
année, de façon à éviter un cisaillement prématuré des crépines. Si la vitesse est variable au
cours de l’année, les travaux de forage doivent être effectués en période sèche, donc pendant
les mouvements les plus lents. Les pompes seront opérationnelles dès la période habituelle de
réactivation.
10
Chapitre I Mouvement des terres
11
Chapitre I Mouvement des terres
Allègement en tête
L’allègement en tête de glissement consiste à venir terrasser dans la partie supérieure.
Il en résulte une diminution du poids moteur et, par conséquent, une augmentation du
coefficient de sécurité. La méthode de dimensionnement consiste en un calcul de stabilité le
long de la surface de rupture déclarée en prenant en compte la modification de géométrie en
tête. On peut également substituer le matériau terrassé par un matériau léger (polystyrène,
matériau à structure alvéolaire, etc.).
Reprofilage
Les conditions de stabilité d’un talus étant directement liées à sa pente, on peut assez
simplement augmenter la sécurité par retalutage du terrain naturel. Dans ce sens, le procédé
s’apparente à l’allègement en tête : il consiste en un adoucissement de la pente moyenne. Ce
type de traitement est particulièrement bien adapté aux talus de déblais, et il est de pratique
courante. Notons que l’exécution de risbermes a l’avantage d’améliorer la stabilité par rapport
à une pente unique et de créer des voies d’accès pour l’entretien ou des travaux
complémentaires. L’adoucissement de la pente est généralement mal adapté aux versants
naturels instables car il met en jeu des volumes de sol très importants.
Purge
12
Chapitre I Mouvement des terres
13
Chapitre I Mouvement des terres
Il faut aussi tenir compte des mouvements différentiels qui se manifestent et qui
peuvent conduire au basculement des bâtiments ou à la formation de fissures. Les
glissements peuvent aussi se transformer en glissement coulée (coulée de terre) et
atteindre des zones très étendues. Il faut enfin prendre garde aux interactions entre
glissement de terrain et cours d’eau, par lesquelles de grandes masses de matériaux
alluvionnaires peuvent être mobilisées.
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Chapitre I Mouvement des terres
Ce phénomène peut conduire à la formation d’une retenue sur un cours d’eau, puis
entrainer des débâcles (laves torrentielles) qui mettent en danger les zones situées en aval.
Glissement
Profondeur de glissement
Superficiel 0-2 m
Semi profond 2-10 m
Profond >10 m
Tableau I.1 Classification selon la profondeur de la surface de glissement (En mètres sous la
surface du sol).
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Les murs de soutènement
Chapitre II les murs de soutènement
II.1. Définition
Un ouvrage de soutènement est une construction destinée à prévenir l’éboulement ou
le glissement d’un talus raide. Les ouvrages de soutènement sont essentiellement employés,
soit en site montagneux pour protéger les chaussées routières contre le risque d’éboulement
ou d’avalanches, soit en site urbain pour réduire l’emprise d’un talus naturel, en vue de la
construction d’une route, d'un bâtiment ou d’un ouvrage d’art. II existe deux grandes classes
d’ouvrages de soutènement : ceux composés d’une paroi résistante et d’une semelle de
fondation et ceux composés d’une paroi (palplanches) [2].
II.2. Historique
Dans les premiers besoin générant le mur de soutènement se trouve la fabrication des
terrasses sur les terrains pierreux en en pente pour un usage agricole, terrasses bordées de
murs bas en pierres crues (pierres brutes mises sur assise sans mortier et en opus peu élaboré)
récupérées par l’érosion des sols : ces murs sont édifiés pour combattre celle-ci (par exemple
en Ardèche). Puis on trouve la construction de terrasses recevant des édifices imposants. Ces
murs furent dès l’antiquité des murs massifs constitués en maçonnerie soignée de blocs de
pierres (dont l’exemple évocateur est celui des temples en gradins Incas).
Depuis quelques décennies, les parois préfabriquées se sont largement substituées aux
murs en béton coulé sur place et aux murs en maçonnerie appareillée, parce qu’elles sont
meilleur marchées, plus rapides et plus faciles à mettre en œuvre, et plus favorables à
l’environnement.
Etre ancré dans un corps mort fournissant une inertie ou ancré plus loin dans le sol à
proximité qui ne fait pas partie de l’ensemble susceptible de glissement ou a une
meilleure composition afin que la poussée soit contenue , éviter le glissement et
annuler le moment de basculement : ce sont les parois ancrées
Résister au basculement par une semelle insérée sous les terres, semelle de surface de
base en rapport avec la hauteur fournissant le moment de renversement.
17
Chapitre II les murs de soutènement
Réduire la poussée par un épaulement des terres retenues entre deux contreforts murs
à redans Les murs de soutènement , quel que soit leur type , doivent en principe être
drainés , car la pression de l’eau retenue derrière un mur sans interstices d’évacuation
augmente d’autant la poussée sur l’ouvrage et modifie la « consistance » du matériau
en le fluidifiant ce qui apporte une transmission de poussée d’une partie plus
importante , la friction (phénomène de s’agripper ) en résistance au glissement ayant
partiellement disparu, la pente naturelle du tas diminue.
C’est un mur dérivé du mur poids, il a la forme d’une caisse chargée par sa
partie haute de cailloux quant aux murs gabions, ils peuvent être assimilés à des murs
poids ou caisson : il s’agit d’une enveloppe de fil de fer grillagée parallélépipédique
remplie de gros galets laissant le drainage de l’eau et évitant ainsi toute pression
hydrostatique. Ce type de murs convient dans le cas de terrains compressibles [4].
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Chapitre II les murs de soutènement
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Chapitre II les murs de soutènement
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Chapitre II les murs de soutènement
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Chapitre II les murs de soutènement
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Chapitre II les murs de soutènement
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Chapitre II les murs de soutènement
Chacun des éléments d’une structure en terre armée à une influence directe sur
sa stabilité et ses performances. Ces avantages ont conduit à une large utilisation
de cette technique dans divers domaines du génie civil :
Ouvrages ferroviaires
Ouvrages routiers
Ouvrages hydrauliques
Ouvrages industriels et de protection
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Chapitre II les murs de soutènement
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Chapitre II les murs de soutènement
Ce sont des produits dont au moins l'un des constituants est à base de polymère
synthétique ou naturel, se présentant sous forme de nappe, de bande ou de structure
tridimensionnelle, utilisé en contact avec le sol ou avec d'autres matériaux dans les
domaines de la géotechnique et du génie civil.
Ces produits sont utilisés dans les domaines tels que la construction routière, les
travaux hydrauliques, les chemins de fer, les terrains d´aviation, etc.
1. géotextiles
Les géotextiles sont des produits tissés, non tissés, ou tricotés, perméables,
fabriqués à base de polymère et utilisés dans les domaines de la géotechnique et du génie
civil. La fonction du géotextile dans le sol peut être la séparation, la filtration, et aussi le
renforcement.
Les géotextiles tissés sont produits par entrelacement, habituellement à angle droit,
de deux ou plusieurs faisceaux de fils, de filaments, de bandelettes ou d’autres éléments.
26
Chapitre II les murs de soutènement
2. Géo grilles
Les géo grilles sont des géo synthétiques dont la fonction est le renforcement des
sols.
Une géo grille est une structure plane à base de polymère, constituée par un réseau
ouvert et régulier d'éléments résistants à la traction et pouvant être assemblés par
extrusion, par collage ou par entrelacement, dont les ouvertures ont des dimensions
supérieures à celles des constituants et permettant le confinement du
27
Chapitre II les murs de soutènement
3. Géo membrane
Les géomembranes sont des produits adaptés au génie civil, minces, souples,
continus, étanches aux liquides mêmes sous des sollicitations de service.
Dans l'état actuel des techniques, ni les produits de faible épaisseur
fonctionnelle (inférieure à 1mm), ni les produits dont l'étanchéité est assurée
uniquement par un matériau argileux, ne sont considérés comme des géomembranes.
Elles sont généralement fabriquées en polyéthylène, haute et basse densités
(HDPE, VFPE), en bitume élastomère, en polypropylène (pp) ou en chlorure de
polyvinyle (PVC).
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Chapitre II les murs de soutènement
En principe cinq modes de rupture peuvent être rencontrés dans les ouvrages de soutènement:
Le glissement de l’ouvrage sur sa base (Fig. II.10a).
Le renversement de l’ouvrage (Fig. II.10b).
Le poinçonnement du sol de fondation (Fig. II.10c).
Le grand glissement englobant l4ouvrage (Fig. II.10d).
La rupture des éléments structuraux de l’ouvrage (Fig. II.10e).
Les quatre premiers types de rupture sont relatifs à l’instabilité externe de l’ouvrage, la
rupture des éléments structuraux constituant l’instabilité interne.
29
Généralité sur les séismes
Chapitre III Généralité sur les séismes
III.1. Introduction
L'analyse des mécanismes et des caractéristiques d'un séisme montre que l'action
sismique est avant tout définie par un mouvement de sol. Ce mouvement peut être caractérisé
en termes de déplacement, vitesse ou accélération. Chacun de ces paramètres fluctue avec le
temps et suivant toutes les directions de l'espace. L'action sismique peut également être
définie par une définition fréquentielle de cette action. Un mouvement de terre est le
phénomène géodynamique le plus répandue, il se traduit en surface par des vibrations du sol
plus ou moins violentes et destructrices. Il provient de la fracturation des roches en
profondeur provoquant des ondes sismiques naissant lors de déplacements saccadés de la
croûte terrestre dans une zone de rupture (faille active).
Les tremblements de terre sont couramment provoqués par des ondes sismiques
naissant lors de déplacements saccadés de la croûte terrestre dans une zone de rupture (faille
active). L'endroit où se produit le séisme est appelé foyer ou hypocentre, le point de la surface
du sol directement au-dessus est appelé épicentre. Dans l’état actuel, il n’est pas possible de
prédire l’instant et le lieu où un séisme va se produire, mais il est possible d’identifier les
zones à haut risque sismique et d’y construire en conséquence. Certains sols sableux ou
limoneux saturés peuvent présenter une bonne capacité portante pour les charges statiques,
mais lorsqu’ils sont soumis à un tremblement de terre, ils peuvent se liquéfier. [7]
Les séismes tectoniques Ce sont les plus courants et les plus meurtriers. En effet,
même si un nombre infime de ces séismes sont destructeurs, certains sont paroxysmiques et
31
Chapitre III Généralité sur les séismes
entraînent des catastrophes parmi les mauvais que l’on connaisse. On distingue généralement
trois types de mouvements :
Généralement, les séismes sont dus aux mouvements des plaques tectoniques terrestres
Fig.III.2 Principales plaques tectoniques et leurs liaisons avec les séismes récents.
32
Chapitre III Généralité sur les séismes
Ondes P (primaires) ou ondes de compression, qui sont les plus rapides (6 km/s près
de la surface).
Ondes S (secondaires)
Ondes de cisaillement (en général 60% de la vitesse des ondes P). L’arrivée de ces
trains d’ondes est décalée dans le temps en raison de vitesses de propagation différentes dans
la roche. Pour un observateur éloigné de l’épicentre, le séisme est perçu comme une
succession dans le temps de vibrations dans toutes les directions, provenant de l’épicentre.
33
Chapitre III Généralité sur les séismes
Onde L
Lorsque les ondes de volume arrivent à la surface, elles génèrent des ondes de surface
(ondes de Love et ondes de Rayleigh).
34
Chapitre III Généralité sur les séismes
Fig. III.7 Séisme de San Francisco du 22 mars 1967 enregistré à Golden Gate.
35
Chapitre III Généralité sur les séismes
C. La magnitude
Elle évalue l’énergie libérée au foyer du séisme. Elle est définie comme le logarithme
décimal de l’amplitude maximale des ondes sismiques sur un sismogramme et se quantifie sur
l’échelle de Richter. A titre d’exemple, le séisme le plus puissant mesuré à ce jour a eu lieu au
Chili, le 22 mai 1960, sa magnitude étant de 9,5 sur cette échelle.
D. L’intensité I
Elle permet de classifier qualitativement les séismes, par observation des dégâts
causés. Elle s’échelonne de 1 à 12 selon l’échelle de Mercalli, 12 correspondants à des dégâts
catastrophiques.
36
Chapitre III Généralité sur les séismes
a) Long terme
Les prévisions à long terme reposent sur une analyse statistique des failles répertoriées
et sur des modèles déterministes ou probabilistes des cycles sismiques. Elles permettent de
définir des normes pour la construction de bâtiments, en général sous la forme d’une valeur
d’accélération maximale du sol (pga, peak ground accélération).
b) Moyen terme
Les prévisions à moyen terme sont plus intéressantes pour la population. Les
recherches sont en cours pour valider certains outils, comme la reconnaissance de formes
(dilatance).
c) Court terme
Dans l’état actuel des connaissances, on ne peut pas prédire les séismes à court terme,
c’est-à-dire déterminer la date et l’heure exacte d’un événement sismique, même si on peut
souvent déterminer le lieu d’un futur séisme (une faille active principalement), et quelques
autres caractéristiques. Cependant, la recherche fondamentale en sismologie s’emploie à
tenter de découvrir des moyens de prédiction scientifiques.
37
Chapitre III Généralité sur les séismes
Fig. III.9 Séisme d'Izmit (Turquie) : perte de portance par liquéfaction du sol lors du séisme
du 17 août 1999.
38
Chapitre III Généralité sur les séismes
Les avalanches
Un séisme peut également être le déclencheur d’avalanches. La cohésion du manteau
neigeux ou des couches de neige entre elles peut être rompue par les vibrations sismiques.
Exemple : avalanche du séisme d’Ancash, au Pérou, du 31mai 1970.
Les tsunamis
Les séismes sous-marins peuvent, dans certaines conditions (liées à la magnitude, à la
profondeur du foyer, au rejet de la faille), être à l’origine de tsunamis. La plus importante
caractéristique d’un tsunami est sa capacité à se propagera travers un océan entier. Des côtes
situées à des milliers de kilomètres de l’épicentre peuvent être frappées, de manière très
meurtrière et dévastatrice.
39
Chapitre III Généralité sur les séismes
L’enjeu : est l’ensemble des personnes et des biens susceptibles d’être affectés par un
phénomène naturel. Ils peuvent se hiérarchiser en fonction de leur importance avant, pendant et
après une crise. Parmi les bâtiments et les infrastructures, on peut par exemple distinguer les
bâtiments pouvant accueillir du public (écoles, salles de spectacle, etc.), ceux dont le rôle
fonctionnel est primordial pour la protection civile (hôpitaux, casernes de pompiers, centres de
crise, etc.) et identifier les réseaux nécessaires aux secours ou à la gestion de crise.
La vulnérabilité : représente la fragilité d’un type d’enjeu (population, bâtiments, etc.) par
rapport à un phénomène naturel d’une ampleur donnée. Différents types de vulnérabilité
peuvent être distingués : la vulnérabilité structurelle des ouvrages ou des bâtiments liée à leur
conception et réalisation, la vulnérabilité systémique, concernant un ensemble d’enjeux
organisés en systèmes comme les infrastructures (réseaux routiers, de télécommunications…)et
les centres de secours (hôpitaux, casernes…), la vulnérabilité individuelle exprimant le niveau
de développement d'une culture du risque chez les individus, etc.
Le risque : est la probabilité pendant une période de référence de perte des biens, des activités
de production et des vies humaines, due à un phénomène potentiellement dangereux. Le risque
est donc le croisement entre l’aléa, l’enjeu et sa vulnérabilité. Le risque dépend donc non
seulement de l’aléa mais aussi de l’exposition et de la vulnérabilité des enjeux.
40
Chapitre III Généralité sur les séismes
27.06.1976 7,6 Chine Tangshan 290 000 morts, plus de 780 000 blessés ;
dégâts économiques
9,0 Indonésie Sumatra 283 000 morts ; tsunami ressenti sur tout
26.12.2004 l'océan Indien
41
Chapitre III Généralité sur les séismes
Tableau. III.3 Les séismes les plus importants (M>6) en Algérie depuis un siècle
42
Les approches et les méthodes de
calcul
Chapitre IV Les approches et les méthodes de calcul
IV.1. Introduction
Tous les ouvrages de soutènement qui doivent résister à la pression latérale des terres
nécessitent la détermination de la répartition des contraintes auxquelles ils sont soumis ou
qu'ils mobilisent.
Ces ouvrages de soutènement concernent les murs (mur-poids, murs cantilevers, murs
cellulaires..) et les écrans (parois moulées, parois berlinoises et dérivées, rideaux de
palplanches...). Suivant le problème traité, on fera un calcul à la rupture (sol dans un
comportement rigide-plastique) ou un calcul en déplacement (sol dans un comportement
élasto-plastique, ou autre...). [8]
𝜎ℎ0=K0∗𝜎𝑣0 (IV.1)
44
Chapitre IV Les approches et les méthodes de calcul
Soit 𝜎𝑣0 la contrainte verticale sur une facette horizontale en point M° quelconque du
milieu. Cette contrainte est principale par raison de symétrie.
Soit 𝜎ℎ0 la contrainte sur un élément de facette verticale. Cette contrainte est aussi principale
et donc horizontale. (Fig. IV.2) [9,10]
K0 (IV.2)
K0 dépend:
de la nature du sol,
de l’histoire du sol,
de la profondeur considérée.
sable : 𝐾0≃0.5,
argile : 𝐾0≃0.7,
argile très molle, vase : 𝐾0≃1,
roche à très grande profondeur : 𝐾0≥1
(Cas des tunnels profonds). [10]
Jacky (1944) a proposé une formulation de 𝐾0 pour les sables et argiles normalement
consolidés, en fonction de l’angle de frottement. La formule simplifiée de Jacky s’écrite :
K0 = 1- sin 𝜑 (IV.3)
K0(NC) Peut être estimé par la formule de Jacky ci-dessus. Le coefficient n est général
pris égale à (0.5). Ce coefficient peut être déterminé expérimentalement à partir d’un essai
45
Chapitre IV Les approches et les méthodes de calcul
Murs caissons.................................................... 𝛿 𝜑
46
Chapitre IV Les approches et les méthodes de calcul
Si on prend en compte le frottement du mur avec le sol, on observe une inclinaison des
efforts de poussée et de butée.
- En poussée, le sol a tendance à < descendre > : la force est inclinée vers le bas et
𝜎h = ka 𝜎v cos 𝛿a (IV.5)
- En butée au contraire, le sol est poussé vers le haut : la force es inclinée vers le haut et
𝜎h = kp 𝜎v cos 𝛿p (IV.6)
- Lors de la projection des efforts pour écrire l’équilibre en moment, l’angle étant le
même en poussée et en butée, un facteur de cos𝛿affectent les poussées des terres mais
pas pour le tirant ou la contrebutée.
- Pour l’écriture de l’équilibre en forces, seuls les coefficients de poussée et de butée
sont affectés par l’angle, les résultantes dameurs horizontales : les valeurs sont donc
vraiment modifiées.
- Par conséquent les efforts tranchants dans la paroi et donc les moments fléchissant
sont également affectés.
En pratique, on prend souvent l’hypothèse 𝛿a = 0 et 𝛿p = -𝜑/2. Ceci n’affecte que peu
les efforts structurels observés : empiriquement, l’influence du frottement du rideau se
révèle donc faible.
Charles Augustin Coulomb (1736 - 1806) a été d’abord un ingénieur du génie militaire
avant de devenir plus tard un physicien encore plus célèbre par ses mémoires sur l’électricité
et le magnétisme entre 1785 et 1791. Son premier ouvrage important fut, en tant que «
Lieutenant en Premier du Génie », la construction de 1764 à 1772 à la Martinique du fort
Bourbon. A son retour en métropole en 1773 il publie à l’Académie des sciences un important
mémoire de mécanique appliquée.
Coulomb calcule la poussée A par rapport à un plan quelconque et détermine par les règles de
maximis et de minimis sa valeur maximum.
Soit un écran vertical soutenant un massif de sol sans cohésion avec un terre-plein horizontal
(Fig. IV.3)
47
Chapitre IV Les approches et les méthodes de calcul
La réaction totale du sol⃗⃗⃗ sur lequel glisse le coin de Coulomb est donc incliné de
l’angle θ sur la normale au plan de rupture
( 𝜑)
( 𝜑)
48
Chapitre IV Les approches et les méthodes de calcul
( 𝜑)
( 𝜑)
( 𝜑)
ℎ ( 𝜑)
𝑠 𝑠 ( 𝜑)
ℎ [ ]
( 𝜑)
( 𝜑)
Dans le coefficient : 𝐾 ( 𝜑) ( 𝜑) ( 𝜑)
Et 𝐾 ( 𝜑) (IV.7)
( 𝜑) ℎ (IV.8)
RANKINE (1857) avait rajouté l'hypothèse que la présence d'un écran ne modifie pas la
répartition des contraintes dans le massif. [3]
• Cas général :
Avec cette hypothèse, on peut déterminer la répartition des contraintes de poussée (ou de
butée) le long d'un plan OD, dans le cas d'un sol pesant pulvérulent (γ, θ) non surchargé.
OM est le vecteur contrainte γz. Cos β s’exerçant sur la facette parallèle à la surface libre, à
une profondeur z.
49
Chapitre IV Les approches et les méthodes de calcul
OM’ est le vecteur contrainte s’exerçant sur la facette verticale à la même profondeur z. Ces
deux contraintes sont conjuguées.
𝑠 𝜑 ( 𝛽)
𝛿
𝑠 𝜑 ( 𝛽) (IV.9)
𝑠 𝛽
𝑠
𝑠 𝜑 (IV.10)
- les lignes de glissement, enveloppes des facettes de glissement forment un réseau de droites
faisant entre elles un angle 𝜑
50
Chapitre IV Les approches et les méthodes de calcul
( 𝛽) 𝑠
{ [ 𝑠 𝜑 ( 𝜑 𝛽)]} ∗
𝑠𝛿 ( 𝛽) (IV.11)
𝐾 ∗ ∗
( 𝛽) 𝑠 (IV.12)
𝐾 [ 𝑠 𝜑 ( 𝜑 𝛽)]
𝑠𝛿 ( 𝛽)
La répartition des contraintes de poussée sur l’écran est donc linéaire en fonction de l ;
cette répartition triangulaire donne directement la force de poussée.
𝐾 ∗ ∗ (IV.13)
Dont le point d’application est situé au l/3 à partir de la base de l’écran. [3]
51
Chapitre IV Les approches et les méthodes de calcul
Ce cas particulier, mais très fréquent, est beaucoup plus simple à traiter et des calculs
rapides permettent de déterminer les coefficients de poussée𝐾 et de butée 𝐾 .
Hypothèses :
𝛽 𝛿 ( 𝑠 𝑠 )
𝜑
Cas du sol seulement frottant:(sable, gravier, argile drainée cisaillée dans le domaine
normalement consolidé).
𝜑
𝐾 ( )
(IV.14)
𝜑
𝐾 ( )
(IV.15)
Se raccordant à une seconde zone où il tient compte des conditions aux limites sur l'écran
52
Chapitre IV Les approches et les méthodes de calcul
- l'obliquité des contraintes est constante le long de l'écran OD, elle est choisie et fixée à δ ;
𝐾 ∗ ∗ (IV.16)
Si BOUSSINESQ avait bien posé le problème, il n'a été résolu qu'en 1948 par CAQUOT
et KERISEL qui en ont donné la démonstration suivante.
𝑣 (IV.17)
S’écrivent :
𝜎 𝜎 𝜎 𝜎
𝑠
(IV.18)
𝜎
{
En combinant les équations d’équilibre précédentes et les relations données par le cercle de
Mohr des contraintes tangentes aux droites de Coulomb on établit le système des 2 équations
différentielles suivantes :
𝜎 (IV.19)
𝑠
𝜎
(𝜎 𝜎 ) 𝑠 (IV.20)
avec : 𝜎 𝐾𝜎 (IV.21)
Le système des deux équations différentielles a été intégré par Caquot et Kérisel, les calculs
étant améliorés par ABSI pour donner des tables complètes de poussée et butée fournissant les
coefficients Ka et K P .
r R R R
53
Chapitre IV Les approches et les méthodes de calcul
Le tracé des lignes de glissement montre que les lignes de glissement diffèrent peu de
lignes droites dans le cas d’équilibre de poussée, par contre elles s’en éloignent fortement
dans le cas d’équilibre de butée.
Okabe [12], Mononobe & Matsuo [11], avaient développé une méthode basée sur l’approche
pseudo statique, fondée sur la théorie de Coulomb des pressions actives et passives statiques
des terres. La théorie de Mononobe-Okabe, incorpore l'effet des séismes par l'inclusion d'une
accélération horizontale constante donnée par ah = kh.g, et une accélération verticale constante
donnée par av = kv.g, agissant sur le coin solide à l’état actif de Coulomb (ou à l’état passif)
dans le remblai (figure IV.7). Cette méthode peut être employée pour estimer les forces
sismiques agissantes sur les ouvrages de soutènement.
54
Chapitre IV Les approches et les méthodes de calcul
( )
𝐾 (IV.23)
( ) ( )
( )[ √ ( ) ( )
]
k
tan 1 h (IV.24)
1 kv
L’angle d'inertie sismique, représente l’angle avec lequel, la résultante de la force de
pesanteur et des forces d’inertie s’est tournée à partir de la verticale. Dans le cas d'un mur
vertical (θ = 0) soutenant un remblai horizontal (β = 0) l'équation (IV.25) devient.
( )
𝐾 (IV.25)
( ) ( )
( )[ √ ( )
]
La surface plane de glissement se prolonge du talon du mur vers le haut dans le remblai d’un
angle αAE l’horizontal donné par Zarrabi (1978) :
tan cLAE
AE tan 1 (IV.26)
c2 AE
Avec
Une procédure simplifiée pour calculer la pression active dynamique des terres, sur un mur
vertical maintient un remblai sec, est présenté par Seed & Whitman [36]. Ils ont considéré un
mur vertical (θ=0) supportant un remblai pulvérulent horizontal (β=0) avec (θ=35°), 𝛿 ( )
et (K= 0), la force de pression active dynamique des terres est donnée par :
55
Chapitre IV Les approches et les méthodes de calcul
1
PAE K A E . tH ² (IV.29)
2
K AE K A K AE (IV.30)
Où
3
K AE Kh (IV.31)
4
En procédant la méthode simplifiée, KA est calculé par l'équation (IV.32). PA agit à au-
dessus du talon du mur, et PAE agit à une hauteur 0.6H. PAE agit à une hauteur, Y qui s'étend
de à 0.6H (figure. IV.8), calculée comme suit :
( )
𝐾 (IV.32)
( ) ( )
[√ ( ) √ ( )
]
H
PA PAE .0.6 H
Y 3
(IV.33)
PAE
Des résultats fournis à partir des essais des tables vibrantes, effectués sur des modèles réduits
des murs maintiennent des sables denses (Matsuzawa, Ishibashi & Kawamura, [13]), montrent
que PAE agit à une hauteur entre 0,43H et 0,58H, selon le mode du mouvement du mur qui se
produit pendant la secousse
56
Chapitre IV Les approches et les méthodes de calcul
Fig. IV.8. Force de pression active statique et dynamique incrémentale, pour un remblai sec,
Ebeling & Morrison
Pe=Pae – P0 (IV.34)
Pe=Pae – P0 (IV.35)
Plus récemment, Richards & Shi (1994) ont utilisé un modèle d'interaction entre l'élément de
soutènement et le champ libre du mouvement sismique du sol dans lequel ils incorporent la
cohésion.
57
Chapitre IV Les approches et les méthodes de calcul
Evangelista. A et al, ont proposé une nouvelle méthode pseudo-statique basée sur la solution
de contrainte plastique (new stress pseudostatic plasticity solution NSPPS), qui permet de
déterminer la valeur et l’inclinaison δ de la poussée sismique active sur les murs cantilevers.
ζv = γ × z (IV.36)
ηv = kh × γ × z (IV.37)
Où ζv est la contrainte normale (la compression est supposé positive) et ηv est la contrainte de
cisaillement (positive selon la convention de Mohr), agissant sur le plan horizontal. Selon
le théorème des contraintes de cisaillement conjuguées, la même contrainte de cisaillement ηv
est appliquée sur le plan vertical. Donc dans le point de rupture, l'état de contraintes est
représenté par le cercle de Mohr montré dans la figure (IV.10). Les contraintes actives ζa et
ηa sur le plan vertical AV peuvent être tirées des relations suivantes:
a 2OC v (IV.38)
a v (IV.39)
Où
tan 1 ( K h) (IV.40)
1
OC v 1 K h²
(IV.41)
58
Chapitre IV Les approches et les méthodes de calcul
Les coefficients de pressions actives des terres Kah et Kav sont égaux à ζa /γz et ηa /γz,
respectivement. Le tableau (IV.2) montre les valeurs de Kah obtenues par la méthode
proposée.
Fig. IV.9. Poussée sur les murs cantilevers : (a) remblai incliné : conditions statiques et (b)
remblai horizontal : conditions statique et sismique.
Fig. IV.10. Etat de contrainte dans un semi espace horizontal dans le cas actif et dans la
présence des actions pseudo-statiques avec kh ≠ 0 et kv = 0.
59
Chapitre IV Les approches et les méthodes de calcul
Tableau. IV.2. Valeurs des coefficients horizontaux des terres kah en fonction de θ et kh pour
ε =0.
Les pressions latérales sismiques des terres obtenues à partir de la méthode proposée
sont comparées à celles obtenues à partir de l'analyse bien connue de Mononobe -Okabe. Par
exemple, pour le cas θ = 40°, ε = 5°et pour le coefficient sismique horizontal kh variant
entre 0,1 et 0,3, la méthode proposée fournit des valeurs de kah et kav montrées dans le tableau
(IV.3). L’inclinaison δ de la poussée par rapport à l'horizontale peut être facilement évaluée.
Si ces valeurs de δ sont supposées dans la formule de M-O, les mêmes valeurs du coefficient
de poussée présentées dans le tableau (IV.3) sont obtenues.
Cette solution est validée au moyen de la comparaison avec les résultats de l’approche
traditionnelle de l'équilibre limite (M-O) et l'analyse dynamique numérique au moyen du
code FLAC.
Ils ont démontré que l'angle δ n'est pas une propriété du sol mais dépend également
des coefficients sismiques d'accélération dans les méthodes pseudo -statiques et la
valeur de l'accélération instantanée d'histoire de temps dans les approches dynamiques.
60
Chapitre IV Les approches et les méthodes de calcul
En conditions sismiques,δE, est plus grand que celui en conditions statiques, δS, est
généralement adopté pour les analyses statiques et sismiques.
Comme il est connu, la stabilité du mur est améliorée avec l'augmentation de δ; par
conséquent la présente méthode donne des solutions qui sont moins erronées que les
traditionnelles. Concernant la réponse structurale, cette solution produit des contraintes
normales élevées, qui pourraient avoir des effets avantageux sur la conception structurale.
La réglementation parasismique algérienne en vigueur (RPA 99 version 2003) [15] repose sur
plusieurs éléments :
Kh = A (%g) (IV.43)
Kv = ± 0.3 Kh (IV.44)
Ces coefficients sont appliqués au mur et au remblai retenu ainsi qu’aux charges
d’exploitation éventuelles supportées par le remblai selon les combinaisons (Kh, Kv) et (Kh,
Kv). Le coefficient A, appelé coefficient d’accélération de zone, est fonction de la zone
sismique et du groupe d’ouvrages considérés. Ce coefficient est défini dans le tableau IV.4 ci-
après
61
Chapitre IV Les approches et les méthodes de calcul
Zone
I IIa IIb III
Groupe
Tableau. IV.4. Valeurs du coefficient d’accélération de zone selon le RPA (version 2003) [6].
L’article 10.4.1 du RPA préconise que les murs de soutènement en béton armée dont la
hauteur est inférieur ou égale à 6 mètres peuvent être justifiés sous sollicitations sismiques
avec un calcul statique équivalent en utilisant la pression active dynamique globale du sol qui
s’exerce à l’arrière du mur et qui est donnée par :
K ad 1 K v . .H 2
1
Fad (IV.45)
2
Avec
( )
(IV.46)
( )
[ √ ]
62
Chapitre IV Les approches et les méthodes de calcul
( ) ( 𝐾 )𝐾 (IV.47)
– Le prisme de rupture derrière le mur et délimité par cette surface se comporte comme un
corps rigide.
63
Etude d’un cas réel
Chapitre V Etude d’un cas réel
Présentation du projet
Le site de ce projet (400 LOGEMENTS) à une vue dominante sur presque toute la
commune
Notre projet (mur de soutènement) aura lieu sur les hauteurs de la commune Ramdane
Djamel pour soutenir les terres d’un terrain accidenté présentant un talus de dénivellation
6,20 ML surplombé par la construction de la cité 400 Logements travaux en cours de
finition
Les travaux du mur de soutènement objet de notre étude qui va s’étendre sur une
longueur d’environ 130 ml seront entamer une fois que la viabilisation de la cité sera
terminer (voirie, routes etc.)
65
Chapitre V Etude d’un cas réel
Données géotechniques :
La reconnaissance du site effectuée par l’organisme de contrôle CTC unité de Skikda,
là où nous avons effectué notre stage.
Prélèvement d’échantillon pour la description géologique du sol, ensuite leur analyse
géotechnique au laboratoire.
- Caractéristique du sol :
𝜎sol = 18 t/m2
𝜑 = 15°
Cu = 2.77 t/ m2
𝛾sol = 1.88 t/m 3
Dans le cas où un la condition du glissement n’est pas vérifiée on pourra prévoir une
bèche de 20cm de hauteur placée au niveau de l’extrémité de la semelle arrière.
Le mur sera construit en milieu urbain. Dans sa partie supérieure, il supportera une
charge d’exploitation fixée par le cahier des charges à hauteur de 1.02t/m².
66
Chapitre V Etude d’un cas réel
Avant d’entamer les calculs commençons tout d’abord par présenter les propriétés des
matériaux utilisés, ainsi que les règles de calculs.
V.2. Propriété des matériaux
Le mur étudié sera réalisé entièrement en béton armé, il est donc nécessaire de connaitre avec
précision les caractéristiques des deux matériaux constituants le béton armé à savoir le béton
et l’acier.
Le calcul des ouvrages en béton armé se fait à partir d’hypothèses des études qui tiennent
compte en particulier des caractéristiques physiques, chimiques et mécaniques des matériaux
constituants le béton armé, c’est-à-dire béton-acier. Ces caractéristiques concernent :
Les résistances caractéristiques à la traction et à la compression.
Les déformations (allongements et raccourcissements).
Les diagrammes de contraintes-déformations.
Le béton
Le rôle fondamental du béton dans une structure est de reprendre les efforts de compression
qui seront développés
La résistance à la compression
La résistance à la traction
La résistance caractéristique à la traction du béton à (j) jours notée ft28 est plus faible que la
résistance à la compression et elle est conventionnellement définit par la relation :
f tj 0,6 0,06 f cj
67
Chapitre V Etude d’un cas réel
ν
Avec :
E : Module de Young,
: Coefficient de poisson.
ν = 0.0 pour le calcul des sollicitations en considérant le béton fissuré
ν = 0.2 pour le calcul des déformations en considérant le béton non fissuré
Elle est prise égale à 2200 Kg/ pour le béton non armé et 2500 Kg/ pour le béton armé.
Les aciers
Le deuxième matériau qui rentre dans la confection du béton armé est l’acier. Le matériau
acier est un alliage Fer + Carbone en faible pourcentage. Le rôle de l’acier est
principalement la reprise des efforts de traction et les efforts de cisaillement d’effort
tranchant car il s’est avéré que le béton n’a pas une grande résistance à la traction. L’acier
sera donc placé dans les zones tendues de la structure où on supposera inexistant le béton.
Sa bonne adhérence au béton, en constitue un matériau homogène.
68
Chapitre V Etude d’un cas réel
Il est important de noter que parmi les hypothèses de calcul on supposera que le béton
et l’acier une fois mis en place se comporteront comme un seul matériau c’est à dire
qu’il n’y aura pas de glissement relatif de l’un par rapport à l’autre.
- Résistance de l’acier
On utilisera :
b- Les ronds lisses (acier doux): dont la nuance est de FeE235 de limite d'élasticité
Les propriétés mécaniques des aciers employés doivent être connues avec précision afin que
les constructions en béton armé résistent sans risque de rupture ou détérioration. Les
caractéristiques mécaniques garantir des aciers utilisés sont présentées dans le tableau
suivant :
69
Chapitre V Etude d’un cas réel
- Contraintes limites
A l’Etat limite ultime le coefficient de sécurité est de 1.15 pour les combinaisons courantes,
soit une contrainte de calcul pour les aciers de :
Fissuration préjudiciable :
La contrainte de traction des aciers est limitée à hauteur du seuil suivant :
2 2
s Min f e ; 110 f tj Min 400; 110 1.6 2.1 201.633MPa
3 3
{
à é
1 1
s Min f e ; 90 f tj Min 400; 90 1.6 2.1 164.97 MPa
2 2
Diagramme contraintes-déformations
70
Chapitre V Etude d’un cas réel
Avec : ,
Le béton est un matériau qui a une bonne résistance en compression qu’en traction, en
revanche l’acier résiste bien et de la même façon en compression qu’en traction. Le principe
du béton armé consiste donc à insérer dans la matrice« béton » dans toutes les zones tendues
et éventuellement dans les zones comprimées. Béton et acier, associés, donnent un matériau
plus efficace car l’adhérence acier-béton permet la transmission des efforts de traction du
béton aux aciers.
71
Chapitre V Etude d’un cas réel
Un état limite est un état au-delà duquel (dans le sens défavorables d'une charge) une structure
(ou l'un de ces éléments) cesse de remplier les fonctions pour la quelle a été conçue on
distingue deux état limite. Ils correspondent donc aux diverses conditions de sécurités du bon
comportement en service pour lesquelles une structure est calculée. C’est un ensemble d’états
pour lesquels il convient de justifier la sécurité d’une construction, Au-delà des critères
caractérisant ces états limites, la construction ou l’élément de structure considéré est jugé
inapte à remplir sa fonction. On distingue les états limites ultimes et les états limites de
service.
Etat limite ultime
La contrainte limite ultime de résistance à la compression du béton (fbu) est donnée par la
formule suivante :
72
Chapitre V Etude d’un cas réel
Le dimensionnement à l’état limite ultime est conduit en supposant que le diagramme des
déformations passe par l’un des trois pivots A, B ou C.
Pivot A : les pièces soumises à la flexion simple ou composée, la traction simple.
Pivot B : les pièces soumises à la flexion simple ou composée.
Pivot C : les pièces soumises à la flexion composée ou à la compression simple.
73
Chapitre V Etude d’un cas réel
74
Chapitre V Etude d’un cas réel
- Combinaisons de calcul
Nous avons considéré les 2 combinaisons suivantes
A l’état limite ultime :
75
Chapitre V Etude d’un cas réel
La portance du sol qui dépend de la nature du sol, et les charges qui vont être appliqués sur
la fondation, pour définir les dimensions de la fondation un calcul de pré dimensionnement
sera fait par des formules simples.
H = 6.2 m
76
Chapitre V Etude d’un cas réel
[ ]
Calcul de Kh et Kv :
Calcule de θ :
( ) {
Cas 1
Pour
Calcul de Kad :
𝜑 𝜑
{
𝜑 𝜑
* √ +
* √ +
77
Chapitre V Etude d’un cas réel
78
Chapitre V Etude d’un cas réel
Surface
(T/m3) poids (T) Distances (m) moment stabilisateurs /A(T.m)
(m2)
43.750 105.325
79
Chapitre V Etude d’un cas réel
∑
{
∑
On à ,
∑
∑ 𝜑
∑
Calcul de l’excentricité e :
{
∑ ∑
𝜎 ( )
𝜎 ( )
80
Chapitre V Etude d’un cas réel
𝜎 ( ) ( )
Calcul de pu
𝜎 𝜎
𝜎 𝜎
Vérification au poinçonnement :
q : Contrainte de calcul
Calcul de qu :
𝛾 ( )𝛾
𝛿 𝛿
( ) ( )
𝜑
; ; 𝛾 ; ; 𝛿 𝜑
; * + ; ( ) 𝜑
On a:
2
2
2
ic iq 1 Et i 1
81
Chapitre V Etude d’un cas réel
D’où ( )
Et : ( )
D’où
t/m2
Cas 2
Pour
82
Chapitre V Etude d’un cas réel
∑
Donc ,
∑
∑
{
∑
{
∑
83
Chapitre V Etude d’un cas réel
∑ 𝜑
∑
Calcul de l’excentricité e :
𝜎 ( ) ( )
𝜎 ( ) ( )
Calcul Pu :
𝜎 𝜎
Vérification au poinçonnement :
q : Contrainte de calcul
Calcul de qu :
𝛾 ( )𝛾
84
Chapitre V Etude d’un cas réel
𝛿 𝛿
( ) ( )
𝜑
; ; 𝛾 ; ; 𝛿 𝜑
; * + ; ( ) 𝜑
On a:
2
2
2
ic iq 1 et i 1
D’où ( )
Et : ( )
D’où : qu
{𝛿 𝜑 (Annexe B)
𝜑
85
Chapitre V Etude d’un cas réel
Surface
(T/m3) poids (T) Distances(m) moment stabilisateurs /A(T.m)
(m2)
6.002 1.620 9.723
2.401 2.5
5.775 2.10 12.127
2.310 2.5
0.082 1.421 0.116
0.046 1.80
3.654 0.700 2.557
2.03 1.80
22.882 3.075 70.362
12.712 1.80
3.517 1.95 6.858
41.913 101.743
86
Chapitre V Etude d’un cas réel
On a:{
∑
{
∑ 𝜑
∑
Calcul de l’excentricité e:
𝜎 ( ) ( )
t/m2
𝜎 ( ) ( )
Calcul Pu :
𝜎 𝜎
87
Chapitre V Etude d’un cas réel
Vérification au poinçonnement :
q : Contrainte de calcul
Calcul de qu :
𝛾 ( )𝛾
𝛿 𝛿
( ) ( )
𝜑
; ; 𝛾 ; ; 𝛿 𝜑
; * + ; ( ) 𝜑
On a:
2
2
2
ic iq 1 et i 1
D’où ( )
Et : ( )
88
Chapitre V Etude d’un cas réel
D’où
V.7. Ferraillage
Longueur de la console D :
𝜎 𝜎
𝜎 𝜎
𝜎 𝜎
Le bras de levier :
𝜎 𝜎
𝜎 𝜎
89
Chapitre V Etude d’un cas réel
Le moment :
( √ ) ( √ )
( )
𝜎
{
𝜎
𝜎
90
Chapitre V Etude d’un cas réel
Armatures de répartition :
Choix : 8 HA 12
( √ ) ( √ )
91
Chapitre V Etude d’un cas réel
( )
Armatures de répartition :
Choix : 6 HA 12
92
Chapitre V Etude d’un cas réel
Schéma de coffrage
93
Chapitre V Etude d’un cas réel
Schéma de ferraillage
94
Conclusion générale
Conclusion générale
Dans le cas de notre étude nous avons traité le coté stabilité vis-à-vis au glissement, au
renversement, au poinçonnement et la capacité portante d’un projet réel y compris le calcul du
ferraillage tenant compte de l’effet sismique.
Les séismes peuvent également jouer un rôle important dans le déclanchement des
mouvements de terrain. Surtout quand les constructions se trouvent dans une zone à sismicité
élevée selon la dernière révision des règles parasismiques algériennes (RPA-99/2003) qui joue
un rôle non négligeable dans le déboulement (des mouvements gravitaires dans les terrains)
En vue de diminuer les dégâts subis par les glissements de terrains on propose de :
Pour finir, On espère que ce projet sera une base et un point de départ pour notre vie
96
Références
bibliographiques
Références bibliographiques
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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Hubert »
[2] M. CAVÉ, M. LEVEILLARD, M. SANDROLINI, M. JALIL, M. PERCHAT et JEAN
PERCHAT «Règles BAEL 91 modifiées 99» Édition 2005.
[3] François SCHLOSSER «Techniques de l’Ingénieur C244» Murs de soutènement.
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[5] Mémoire de Master : Stabilisation des talus par mur de soutènement (université de
Guelma 2015)
[6] Kramer.S.L (1996),”Geotechnical earthquake engineering”, Prentice-Hall, New Jersey, pp
466-505.
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soutènement par approche numérique (université Constantine 2015)
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[9] Ali BUAFIA «CALCUL PRATIQUE DES FONDATION ET DES SOUTENEMENT»
2éme Edition revue et corrigée /OFFICE DES PUBLICTIONS UNIVERSITAIRES 02-2009.
[10] Gérard PHILPPONNAT PRÉFACE DE Maurice ALBIGÈS «FONDATION ET
OUVRAGES EN TERRE» DEUXIEME EDITION nouveau tirage EDITIONS EYROLLES
61, boulevard Saint-Germain, 75005 Paris 1987.
[11] Mononobe, N., and Matsuo, H., (1929). “On the determination of earth pressure during
earthquakes”, In Proceedings of the World Engineering Conference, Vol. 9, pp. 176.
[12] Okabe, S., (1926). “General Theory of Earth Pressure”, Journal of the Japanese Society
of Civil Engineers, Tokyo, Japan, Vol. 12, No. 1.
[13] Matsuzawa, H., Ishibashi, I., and Kawamura, M., (1985). “Dynamic Soil and Water
Pressures of Submerged Soils”, ASCE, Journal of Geotechnical Engineering, Vol. 111, No.
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[14] Ortigosa, P., (2005). “Seismic earth pressure including soil cohesion” The 16th
international conference on soil mechanics and geotechnical engineering, Osaka.
[15] RPA 1999 (Version 2003). Règlement Parasismique Algérien.
98
Annexe
Annexe
100
Annexe
101