Mémoire MESFET
Mémoire MESFET
Mémoire MESFET
Intitulé
Tout d’abord, nous remercions Allah, notre créateur de nos avoir donné les
forces, la volonté et le courage afin d’accomplir ce travail modeste.
Un grand merci à l’ensemble des enseignants qui nous ont suivis durant
notre cycle d’études.
BAZA Safa
MAROUF kanza
Dédicace
Je dédie ce mémoire à :
Mes parents :
Ma mère, qui a œuvré pour ma réussite, de par son amour, son soutien, tous les
sacrifices consentis et ses précieux conseils, pour toute son assistance et sa
présence dans ma vie, reçois à travers ce travail aussi modeste soit-il,
l'expression de mes sentiments et de mon éternelle gratitude.
Mon père, qui peut être fier et trouver ici le résultat de longues années de
sacrifices et de privations pour m'aider à avancer dans la vie. Puisse Dieu faire
en sorte que ce travail porte son fruit ; Merci pour les valeurs nobles,
l'éducation et le soutient permanent venu de toi.
Mes frères (samir ,youcef) et sœurs(siham , fatima ,meriem) qui n'ont cessé
d'être pour moi des exemples de persévérance, de courage et de générosité.
Mes professeurs qui doivent voir dans ce travail la fierté d'un savoir bien
acquis.
BAZA safa
Dédicace
Marouf Kanza
Sommaire
Résumé
Remerciements
Dédicaces
Sommaire
Liste des figure …………………………………………………………………………….. I
Liste des abréviations ……………………………………………………………………… II
Liste des tableaux ………………………………………………………………………….. I
Introduction générale……………………………………………………………………… 2
I. Introduction……………………………………………………………………….….... 5
II L’arséniure de gallium ..………………….…………………………………….. 5
II.1 Structure cristalline………………………………………………………………………… 5
II.2. Structure de bande...…………………………………………………………….... 5
II.3. Application………………………………………………………………………… 6
II.4. Propriétés électriques et physiques du GaAs…………………………………………... 6
II.5. Avantages et inconvénients du GaAs……………………………………………………. 7
III Théorie du contact métal semi-conducteur ….……………………………………… 8
IV Formation de la hauteur de barrière ……..……...………………………………….. 9
IV.1. Théorie de Schottky ………………………………………………...................... 9
a) Travail de sortie……………………………………………………………………….. 9
b) Affinité électronique…………………………………………………………………… 10
IV.2 Jonction métal- semi-conducteur ……………………………………………………….. 11
IV.2.1 Avant contact………………………………………………………………………... 11
a. Cas où ……………………………………………………………………… 11
b. Cas où et …………………………………………. 12
IV.2.2 Mise en contact (étude à l’équilibre)………………………………………………. 12
a. Cas où à l’équilibre…………………………………………………………. 12
b. Cas où à l’équilibre…………………………………………………………. 13
c. Etude des courants à l’équilibre…………………………………………………………. 15
V Caractéristique courant-tension……………………………………………………… 20
VI Conclusion……………………………………………………………………………... 21
I Introduction…………………………………………………………………………... 23
II La diode Schottky ………………….………………………………………………… 23
II.1 Présentation……..…………………………………….…………………………………… 23
II.2 Qu’est-ce qu’une diode Schottky.................... ......................................................... 23
II.3 D’où vient le nom de la diode Schottky ?................................................................ 23
II.4 Qu’elles sont les composants d’une diode Schottky ?….......................................... 24
II.5 Comment fonctionne une diode Schottky ?............................................................... 24
II.6 Quelles applications nécessitent une diode Schottky ?............................................ 24
III Etude de la jonction PN d’un semi-conducteur…………………………………… 25
III.1 Introduction ……………………………………………………………………… 25
III.2 Polarisation de la jonction en direct……..………….……………………………. 27
III.3 Polarisation de la jonction en inverse…………………………….......................... 28
III.4 Effet de la température ………………………………………………………....... 29
III.5 La caractéristique électrique de la jonction PN…………………………………... 30
IV Etude comparative entre la diode Schottky et la diode PN………………………... 31
II.5 Conclusion ……………………………………………………………………………. 34
CHAPITRE III: RESULTAT SIMULES ET DISCUSSIONS
I Introduction…………………………………………………………………………...... 36
II Les caractéristiques courant-tension d’une diode Schottky …………………………. 36
II.1 Caractéristique I-V de la diode Schottky idéale………………………………………….. 36
II.2. Influence de la température………………………………………………………………… 38
II.3 Influence du facteur d’idéalité (η)………………………………………………………….. 40
II.4 Influence de changement du travail de sortie du métal………………………………….. 41
II.5 Influence de changement de l’affinité électronique du semi-conducteur……………... 42
III Conclusion …………………………………………………………………………….. 43
Figure I.12 : Les trois grands types de courant dans une diode Schottky : (a) définition
des barrières de potentiel, (b) courant thermoélectronique, (c) courant tunnel, (d) courant 17
tunnel assisté par agitation thermique
I
Figure I.16 : Contact métal-semi-conducteur (p) avec sous polarisation 20
Figure II.6 : Comparaison des deux caractéristiques 1-V d’une diode Schottky et d’une
33
jonction PN
II
Liste des abréviations
III
région de déplétion du semi-conducteur
Tableaux I.2 : Les travaux de sortie de quelques métaux (a) et les affinités électroniques de
quelques semi-conducteurs (b)
IV
Introduction Générale
Introduction générale
Introduction générale
2
Introduction générale
paramètres (température, facteur d’idéalité, travail de sortie du métal ainsi que l’affinité
électronique du semiconducteur).
A cet effet, notre mémoire se présente en trois chapitres.
Dans le premier, nous avons commencé par donner des supports théoriques
nécessaires pour la compréhension du fonctionnement des structures étudiées. Nous avons,
ensuite, présenté, les modèles théoriques utilisés pour rendre compte des processus de
transport qui peuvent régir le transport de charges dans nos structures.
Le second chapitre est basé sur une étude comparative entre la jonction Schottky et la
jonction PN classique.
Dans le troisième chapitre, nous présenterons nos résultats simulés avec discussions.
A la fin, nous terminerons par une conclusion générale où on récapitule tous les
résultats obtenus dans ce modeste travail.
3
Chapitre I :
Le contact Métal/Semi-Conducteur
Chapitre I Le contact Métal/Semi-conducteur
I. Introduction
5
Chapitre I Le contact Métal/Semi-conducteur
Figure I.2 : Structure de bande d’énergie du dans les directions de haute symétrie.
Le gap est 1,51eV à 0K et 1,43eV à 300K.
Le fond de la bande de conduction est à k = (0.0.0) [2]
II.3. Application
Dans tous les cas, les matériaux de départ sont des monocristaux de de propriétés
contrôlées.
Les dispositifs à hétéro structures III-V offrent des performances attractives, non seulement
pour des applications militaires et spatiales, mais surtout pour de nombreux applications
commercialles autrement dit tous les dispositifs à hétéro structure III-V trouvent une
technologie concurrente plus aisée à maîtriser.
II.4. Propriétés électriques et physiques du GaAs
6
Chapitre I Le contact Métal/Semi-conducteur
Propriétés
Nombre d’atome ( ) 4.42
Poids atomique ( ) 144.63
Structure cristalline Zinc Blinde
Densité ( ) 5.32
Constante diélectrique 13.1
Densité effective d’états dans la B.C.( ) NC=4.7
Densité effective d’états dans B.V.( ) NV=6
Affinité électronique ( ) 4.07
Largeur de la bande interdite ( ) 1.424
Concentration interdite ( ) 1.79
Résistivité intrinsèque ( )
Température de fusion ( ) 1238
Durée de vie des porteurs minoritaires ( ) ~
Mobilité d’entrainement ( ); 400
Trous 8500
Electrons
Vitesse d’entrainement
Même si le silicium reste le matériau de base le plus largement utilisé dans le secteur des
semi-conducteurs, on constate l’émergence rapide de nouveaux marchés demandant des
matériaux spécifiques. Le besoin de nouveaux composants pour les hyperfréquences, la
logique rapide, l’optoélectronique a poussé le développement des matériaux III-V dont les
propriétés de transport électronique et les propriétés optiques ne sont pas accessibles au
silicium.
Le GaAs, dont les avantages par rapport au silicium résident en particulier dans la possibilité
d’obtenir un matériau semi isolant et aussi dans une mobilité électronique plus élevée (sept
fois plus grande que celle du silicium). Ces deux dernières propriétés étant favorables à un
fonctionnement à fréquence élevée. Ces caractéristiques ont rendu ce matériau très prometteur
7
Chapitre I Le contact Métal/Semi-conducteur
pour répondre aux nouvelles exigences dans les domaines des hautes fréquences et de
l'optoélectronique.
Dans le domaine des composants optoélectroniques, on utilise surtout les propriétés de sa
structure de bande (gap direct) et celles de ses composés ternaires et quaternaires (GaAlAs,
GaAsP, GaInAs et GaInAsP). Ainsi, le développement de la technologie de fibres optiques à
faible perte et la maîtrise de l'élaboration de GaAs ont abouti à la réalisation d'ensembles de
télécommunications optiques utilisant des émetteurs lasers à semi-conducteur GaAs et
GaA1As [4].
Un autre atout très important de ce matériau est la possibilité de l'obtenir sous forme semi
isolant ; cet état de résistivité élevée est particulièrement favorable pour le développement
d'une véritable technologie planaire de circuits intégrés sur GaAs. Aussi la largeur de sa
bande interdite relativement importante qui autorise un fonctionnement à haute température.
L’inconvénient majeur du GaAs est son coût élevé. Par exemple, les circuits intégrés en
arséniure de gallium sont beaucoup plus cher : le matériau ne s’obtient qu’en plaquettes de 3 à
4 pouces de diamètre (de 7,5 à 10 cm) au maximum, ce qui limite le nombre de circuits
intégrés fabriqués ; sa physicochimie se prête moins bien que le silicium aux associations de
matériaux (semi-conducteurs, isolants, métaux) requis par les circuits intégrés, ce qui rend les
méthodes de fabrication plus délicates et les rendements de fabrication plus faibles. Ces
handicaps limitent l’arséniure de gallium aux utilisations où il est indispensable, à savoir
lorsque l’on veut des circuits fonctionnant à des fréquences supérieures à 1 gigahertz [4].
Dans la pratique, les contacts (MS) peuvent se comporter comme des contacts redresseurs
(Schottky) ou comme des contacts ohmiques. La figure (I.1) illustre la caractéristique
électrique de la densité du courant en fonction de la tension de polarisation pour un contact
redresseur
(Figure. I.1.a) et pour un contact ohmique (figure. I.1.b). Le contact redresseur bloque le
passage du courant en inverse et possède une faible tension de seuil en direct comme le
montre la figure.
8
Chapitre I Le contact Métal/Semi-conducteur
Le contact ohmique, quant à lui, laisse passer le courant quelle que soit la polarisation comme
le montre la figure (I.3).[5]
a. Travail de sortie
Dans le métal, l'électron de conduction est soumis à un ensemble de forces
d'interaction dont la résultante est nulle. Il en résulte que cet électron est libre de se déplacer
sous l’action d’un champ appliqué par exemple. Quand l'électron atteint la surface du métal,
la compensation des forces d'interaction entre-elles n'est plus totale, l'électron est retenu à
l'intérieur du métal. Pour extraire cet électron, il faut lui fournir de l'énergie.
Au zéro degré absolu, tous les électrons libres sont situés dans la bande de conduction au-
dessous du niveau de Fermi. Il en résulte que l’énergie minimum qu’il faut fournir pour
extraire un électron du métal, est l’énergie nécessaire à l’extraction d’un électron du niveau de
Fermi pour l'amener au niveau du vide NV. Cette quantité est appelée travail de sortie du
métal et est notée [7].
Le travail de sortie d'un métal (figure. I.4) est donc donné par l’expression suivante :
( )
9
Chapitre I Le contact Métal/Semi-conducteur
Où NV représente l'énergie d'un électron extrait du corps et sans vitesse initiale. C'est
l'énergie potentielle de l'électron dans le vide au voisinage du corps étudié.
b. Affinité électronique
( )
(b)
(a)
Tableaux I.2 : Les travaux de sortie de quelques métaux (a) et les affinités
électroniques de quelques semi-conducteurs (b) [8]
Dans ce cas, les niveaux du vide étant identiques quand les deux matériaux sont
séparés, ilen est de même pour les niveaux de Fermi. Une barrière d'énergie s'établit à
l'interface métal/semi-conducteur et aucun échange d'électrons ne se fait entre les matériaux
puisque le niveau de Fermi n'a pas été modifié [6].
11
Chapitre I Le contact Métal/Semi-conducteur
b. Cas où et
Tant que les deux matériaux sont séparés (sans influence l'un sur l'autre), les niveaux
de Fermi dans chacun d'entre deux sont horizontaux, mais à priori différents car il n'y a pas de
référence commune. Si les matériaux sont électriquement neutres, seule l'énergie d'un électron
dans le vide sans énergie cinétique est commune.
a. Cas où à l’équilibre
Une fois les matériaux sont au contact, le niveau de Fermi sera le même et constant
dans chacun d'eux tant que le système n'est pas soumis à un champ électrique extérieur
(régime de bandes plates). On peut dire dans ce cas que cette mise en contact est sans échange
d’électrons entre le métal et le semi-conducteur. [9]
12
Chapitre I Le contact Métal/Semi-conducteur
b. Cas où à l’équilibre
Nous allons présenter plus en détails le cas où .Nous pourrons alors adopter un
raisonnement analogue pour le cas .
On ne va pas préciser le type du semi-conducteur, car il n’est pas nécessaire de connaitre le
type du semi-conducteur pour déterminer l’allure des bandes d’énergie. En revanche, le type
du dopage permet de déterminer la nature de zone de charge d’espace (ZCE) de la jonction
(accumulation ou zone de désertion).
La figure I.9.amontré le diagramme de bandes d’énergie dans le cas où le métal et le semi-
conducteur sont isolés l’un de l’autre. Chaque système est caractérisé par son propre niveau
de Fermi. Les deux niveaux du vide sont alignés. Les deux niveaux de Fermi ne sont pas
alignés, puisque les travaux de sortie des deux matériaux sont différents.
Lorsque les deux matériaux sont accolés (figureI.9. b), et puisque le niveau de Fermi du semi-
conducteur est au-dessus du niveau de Fermi du métal : il va donc y avoir une diffusion des
électrons du semi-conducteur vers le métal. Cette diffusion va permettre un alignement des
deux niveaux de Fermi pour permettre d’atteindre un état d’équilibre.
La densité d’état étant beaucoup plus élevée dans le métal que dans un semi-conducteur, les
électrons diffusés vont se trouver localisés dans le métal en surface uniquement. Les bandes
d’énergie côté métal, resteront identiques à l’équilibre initial.
Le départ des électrons provenant du semi-conducteur va en revanche provoquer une
modification des bandes d’énergie sur une certaine distance, côté semi-conducteur [6].
13
Chapitre I Le contact Métal/Semi-conducteur
Coté métal, la barrière de potentiel est égale à la différence entre le travail de sortie du
métal et l’affinité électronique du semi-conducteur [1]:
( )( )
( )
( )( )
La hauteur de la barrière de potentiel (dite aussi potentiel électrique) vue du côté semi-
conducteur est alors égale à la différence entre le travail de sortie du métal et celui du semi-
conducteur [1] :
( ) ( )
Deux cas sont à envisager : le semi-conducteur est soit de type N, soit de type P (figure I.10).
14
Chapitre I Le contact Métal/Semi-conducteur
Remarques
Une zone de désertion est une zone chargée dépourvue de porteurs libres. La charge
provient des atomes donneurs ou accepteurs (selon le type de semi-conducteur). C’est
donc une zone fortement résistive.
Une zone d’accumulation est également une zone chargée, mais elle comporte un très
grand nombre de porteurs (supérieur à la densité de porteurs majoritaires définit à
l’équilibre). Cette zone est donc faiblement résistive.
15
Chapitre I Le contact Métal/Semi-conducteur
16
Chapitre I Le contact Métal/Semi-conducteur
Figure I.12 : Les trois grands types de courant dans une diode Schottky : (a)
définition des barrières de potentiel, (b) courant thermoélectronique, (c)
courant tunnel, (d) courant tunnel assisté par agitation thermique [6]
17
Chapitre I Le contact Métal/Semi-conducteur
Figure I.14 : Contact métal-semi-conducteur (n) avec φm>φS sous polarisation [9]
18
Chapitre I Le contact Métal/Semi-conducteur
= ( )
φ ( )
19
Chapitre I Le contact Métal/Semi-conducteur
V. Caractéristique courant-tension
Courant d’émission thermoélectronique
Le courant est dû aux porteurs majoritaires. A l’interface entre le métal et le semi-conducteur,
il y’a émission thermoélectronique par-dessus de la barrière de potentiel. Nous allons
considérer une structure métal-semi-conducteur de type n, avec [12].
La densité de courant dans une jonction métal-semi-conducteur peut s’écrire :
( )[ ( )] ( )
( )
: 3,14
q : charge de l’électron = 1.6 10-19 C
me : masse effective du porteur considéré
kb : Constante de Boltzmann :
: Constante de Dirac
On peut écrire :
( )
* * + + ( )
avec
20
Chapitre I Le contact Métal/Semi-conducteur
( ) ( )
La caractéristique J-V d’une diode Schottky est représentée sur la figure (I.17) [11].
Figure I.17 : Relation courant-tension [11]
VI. Conclusion
21
Chapitre II :
I. Introduction
23
Chapitre II Etude comparative enter la diode Schottky et la jonction classique
Une diode Schottky utilise une jonction métal-semi-conducteur. Cette jonction est appelée
barrière de Schottky. Le fonctionnement de la diode est déterminé par l’asymétrie de
l’interface entre le métal et le matériau semi-conducteur [15].
24
Chapitre II Etude comparative enter la diode Schottky et la jonction classique
exigences de ces applications grâce à leurs capacités de fonctionnement à très à très hautes
fréquences dans la gamme des MHz.
Les diodes Schottky servent aussi à protéger des transistors grâce à un processus appelé
blocage de tension. Ce rôle est rendu possible par leur faible chute de tension.
Les diodes sont souvent utilisées comme une sorte de référence ou limite. Elles autorisent le
flux dans une direction, mais le bloquent dans l’autre sens. Ce fonctionnement les rend très
utiles pour protéger les dispositifs sensibles contre des courants circulants la direction
opposée.
Si une batterie ou un groupe de batteries est rechargé par une source d’alimentation externe, le
courant doit circuler dans une direction pour les recharger, sans que son sens de circulation ne
soit jamais inversé, puisque cela viderait la ou les batteries. Les diodes Schottky sont
couramment utilisées pour cette application spécifique.
Les systèmes d’alimentation à commutation utilisent aussi ces dispositifs pour contrôler le
flux du courant. De tels systèmes alimentent de nombreux types de dispositifs, incluant des
ordinateurs [17].
III.1Introduction
Il apparaît aussi au niveau de la jonction une zone contenant des charges fixes positives et
négatives. Ces charges créent un champ électrique E qui s'oppose à la diffusion des porteurs
de façon à ce qu'un équilibre électrique s'établisse [18].
25
Chapitre II Etude comparative enter la diode Schottky et la jonction classique
Les répartitions des charges, du champ électrique et du potentiel sont représentées sur
la figure (II. 1). La région dépeuplée de porteurs mobiles est appelée zone de charge d'espace
(ZCE). Elle a une épaisseur de l'ordre de 0,5 . La formegénérale de la densité de charges
dépendessentiellement du profil de dopage de la jonction. Dans le cas idéal, on peut déduire
aisément la forme du champ électrique E(x)ainsi que du potentiel V(x) par application de
séquations de l'électrostatique. En effet le potentiel V(x) et le champ électrique
E(x)s'expriment en fonction de la densité de charges (x) :
La loi de Gauss s’exprime par la relation suivante [19]:
( )
( ) ( )
26
Chapitre II Etude comparative enter la diode Schottky et la jonction classique
( )
( ) ( )
* +où ( )
√ ( ) ( )
Pour :
C’est ce phénomène de recombinaison locale qui explique la circulation du courant direct I(A)
dans la jonction.
Ce courant s’écrit : ( ) ( )
Sachant que le courant de saturation IS correspondant aux porteurs minoritaires des zones Net
P qui se présentent en bordure de la Z.C.E. On obtient le courant total qui circule dans la
jonction : * ( ) + ( )
27
Chapitre II Etude comparative enter la diode Schottky et la jonction classique
28
Chapitre II Etude comparative enter la diode Schottky et la jonction classique
* ( ) +( )
Avec : ( )(II.8)
29
Chapitre II Etude comparative enter la diode Schottky et la jonction classique
( )
Nous avons :
( )
( )
30
Chapitre II Etude comparative enter la diode Schottky et la jonction classique
Bien que la relation courant-tension idéale de la diode Schottky revête la même forme
que la diode à jonction PN, il y a deux différences importantes entre une diode Schottky et
une jonction PN classique :
La première différence réside dans les densités de courant de saturation inverse et ;
La deuxième se trouve dans la caractéristique de commutation.
La densité de courant de saturation inverse de la diode Schottky a été donnée par l’équation
(II.13) et est :
( )( )
La densité de courant de saturation inverse idéale de la jonction PN peut être écrite comme :
( )
La forme des deux équations est très différente et le mécanisme actuel dans les deux
dispositifs est différent. Le courant dans une jonction PN est déterminé par la diffusion des
porteurs minoritaires tout en courant dans une diode Schottky est déterminé par émission
thermoïonique des transporteurs de la majorité sur une barrière de potentiel. [18]
Exemple 1
Le calcul des densités de courant inverse de saturation des deux diodes Schottky et PN.
Envisager un barreau de tungstène au contact avec un barreau de silicium (contact
tungstène/silicium) avec une hauteur de barrière mesurée : q = 0.67Ev. La constante de
Richardson est : A*=114 ⁄ .
Solution 1
a. Nous avons pour la diode de barrière de Schottky :
31
Chapitre II Etude comparative enter la diode Schottky et la jonction classique
= A* ( ) ( )( ) ( ) ⁄
⁄ ⁄
La densité de courant inverse de saturation idéale de la diode PN peut être déterminée à partir
de l’équation (II.14) comme suit: [23]
( )( )( ) ( )( )( )
( ) ( )
=5.7 ⁄
Commentaire
32
Chapitre II Etude comparative enter la diode Schottky et la jonction classique
Solution
[ ( ) ]
( ) ( ) ( ) ( )
Commentaire
- À la différence d'une diode PN classique, une diode Schottky est un composant
unipolaire : un seul type de porteur est responsable du courant. Or les électrons sont
des porteurs ayant une mobilité plus grande que celle des trous. Ils se déplacent "plus
rapidement" dans le réseau cristallin que les trous (la masse effective associée à un
électron est en effet plus élevée que la masse effective associée à un trou). La
fréquence d'utilisation d'un composant unipolaire de type N sera donc plus élevée que
celle d'un composant de type P (et donc qu'une jonction faisant intervenir les deux
types de porteurs, comme c'est le cas dans une jonction PN). Contrairement à une
jonction PN, le courant n'est pas lié à deux types de porteurs.
- En outre, le courant principal n'est pas un courant de diffusion de porteurs minoritaires
; or, il ne faut pas oublier qu'un mécanisme de diffusion est un mécanisme "lent" (dû
33
Chapitre II Etude comparative enter la diode Schottky et la jonction classique
au caractère minoritaire des porteurs qui diffusent, les porteurs minoritaires subissant
des recombinaisons.
- Enfin, une autre vision de cette utilisation en haute fréquence est la capacité interne :
une diode Schottky ne possède pas de capacité de diffusion (puisqu'il n'y a pas de
courants de diffusion de porteurs minoritaires). La capacité globale est donc plus
faible, c'est à dire que la fréquence de coupure est plus élevée. Mais les diodes
Schottky ont d'autres caractéristiques : un fort courant inverse de saturation et une
tension de seuil généralement plus faible qu'une diode à homo-jonction classique. Leur
utilisation en basse fréquence n'est pas avantageuse. [18]
V. Conclusion
34
Chapitre III :
I. Introduction
( ( ) ) (III.1)
Avec :
Vd: Tension appliquée (V)
kB: Constante de Boltzmann (1,38.10-23 J/K)
T : Température (K)
q: Charge de l’électron (C)
Js : Densité de courant de saturation (A)
η : Facteur d’idéalité (cas idéal, η=1)
36
Chapitre III Résultats et discussions
-3
x 10 caractéristique J-V ( échelle linéaire )
2.5
(a)
2
1.5
J(A/m²)
0.5
-0.5
-0.4 -0.3 -0.2 -0.1 0 0.1 0.2 0.3 0.4
V(volt)
-4
-5
J(A/m²)
-6
-7
-8
-9
-10
-11
-0.4 -0.3 -0.2 -0.1 0 0.1 0.2 0.3 0.4
V(volt)
Le courant dans les structure Schottky est essentiellement dû aux porteurs majoritaires, il est
alors transporté par les électrons dans le cas d’une structure de type N et par les trous dans le cas
d’une structure de type P.
En polarisation directe, la densité de courant augmente exponentiellement avec la tension
appliquée à l’échelle linéaire comme le montre la figure III.1.a. À l’échelle semi-logarithmique,
cette caractéristique a une allure linéaire (figure.III.1.b).Ceci est expliquée par le fait qu'aucune
37
Chapitre III Résultats et discussions
couche vide de porteurs n'existe à l'interface et quand l’on polarise cette structure, la tension
appliquée n’est pas localisée dans la zone de charge d’espace, mais distribuée dans tout le semi-
conducteur. À l’interface, l’arrivée, ou le départ, d’un trou dans le semi-conducteur est
immédiatement compensé par l’arrivée, ou le départ, d’un électron dans le métal. Il en résulte
que le courant circule librement dans les deux sens au niveau du contact. Donc le contact est
résistif [22].
Par ailleurs, la densité du courant se sature en polarisation inverse comme le montre la
figure.III.1.b.
Cependant, la chute de tension (tension de seuil), qui est aux alentours de 0.3V, est beaucoup
plus faible pour une diode Schottky que pour la plupart des autres types de diodes. En effet, on a
vu au chapitre II que cette propriété donne à la diode Schottky une qualité particulièrement
importante : un temps de commutation très rapide.
II.2.Influence de la température
Etant donné que la densité de courant de saturation et la tension thermique (VT= sont tous les
38
Chapitre III Résultats et discussions
Les caractéristiques I-V, pour différentes valeurs de températures, sont présentées par les figures
suivantes :
T=400°K
T=450°K
30
25
20
15
-0.4 -0.35 -0.3 -0.25 -0.2 -0.15 -0.1 -0.05 0
V(volt)
T=400°K
40 T=450°K
35
30
25
20
15
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4
V(volt)
D’après la figure III.2.b, on observe que les caractéristiques I-V en fonction de la température ont
une variation linéaire dans l’intervalle 0<V<0.4V.
On remarque que l’allure des I-V diminue avec la température.
39
Chapitre III Résultats et discussions
Ces variations des caractéristiques I-V des diodes Schottky rendent compte des mécanismes de
passage de courant à travers ces jonctions.
Le mécanisme de transport électronique dans la diode Schottky s’exprime à travers son facteur
d’idéalité η. Si η est proche de 1(cas idéal), le courant de diffusion domine le mécanisme de
transport, ce qui est le cas pour la structure à une température ambiante.
L’allure de la densité du courant en fonction du facteur d’idéalité est représentée dans la figure
(III.3).
La figure III.4.a et la figure III.4.b présentent les caractéristiques simulées et expérimentales J–V
en polarisation directe et inverse avec un facteur d’idéalité η= 1.88, respectivement.
-5 effet de changement de facteur n
x 10 effet de changement de facteur n
9 -4
n=1.3
8 n=1.5
(a) (b)
-5
n=1.7
7
n=2 n=1.3
6 -6
n=1.5
5 n=1.7
-7
J(A/m²)
J(A/m²)
n=2
4
-8
3
2 -9
1
-10
0
-1 -11
-0.4 -0.3 -0.2 -0.1 0 0.1 0.2 0.3 0.4 -0.4 -0.3 -0.2 -0.1 0 0.1 0.2 0.3 0.4
V(volt) V(volt)
-6
(a)
-6.5
-7
-7.5
J(A/m²)
-8
-8.5
-9
-9.5
-10
-10.5
-0.4 -0.3 -0.2 -0.1 0 0.1 0.2 0.3 0.4
V(volt)
40
Chapitre III Résultats et discussions
(b)
Pour une structure Schottky idéal, η =1, mais en réalité η est toujours supérieur à 1.
Cette déviation du cas idéal est due en fait à[1] et [22] :
- l’effet de la présence d’une couche inter-faciale d’isolant ;
- l’effet des états de surface ;
- l’effet de passage des porteurs par effet tunnel ;
- recombinaison dans la région neutre.
Nos résultats simulés s’approchent des résultats expérimentaux comme le montre les figures
III.4.a et III.4.b.
41
Chapitre III Résultats et discussions
30
J(A/m²)
25
20
15
10
-0.4 -0.3 -0.2 -0.1 0 0.1 0.2 0.3 0.4
V(volt)
On remarque que le contact est redresseur, sur toute la gamme du travail de sortie du métal (4.3 -
5.65 eV), pour les basses tensions de polarisation positives .Et pour les tensions de polarisation
inverse, le courant change d’allure et devient ohmique, comme le montre la figure III.5.
On constate aussi que pour les petites valeurs de , le courant est faible car dans cette
intervalle, la surface du semi-conducteur est en régime d’inversion [22].
42
Chapitre III Résultats et discussions
25 AiSb qx=3.6
GaSb qx=4.06
GaAs qx=4.07
20 Gap qx=4.3
InP qx=4.38
InSb qx=4.59
15
J(A/m²)
InAs qx=4.9
10
-5
-0.4 -0.3 -0.2 -0.1 0 0.1 0.2 0.3 0.4
V(volt)
Selon la figure III.6, on peut voir que le potentiel de diffusion de la diode Schottky augmente
avec la diminution de l’affinité électronique du semi-conducteur.
La densité du courant à l’échelle semi logarithmique montre un contact ohmique pour les
tensions négatives sur toute la gamme des affinités électroniques. Par contre, pour les tensions
positives du potentiel, La densité du courant montre un contact redresseur.
Lorsqu’on polarise la structure, la tension de polarisation se localise au niveau de la zone de
déplétion. Si la structure est polarisée par une tension V, supposée positive (dans le sens direct),
la barrière de potentiel que doivent franchir les électrons est réduite. En polarisation inverse, la
hauteur de la barrière de potentiel qui s’opposait à la diffusion des électrons augmente.
III. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté les caractéristiques courant-tension simulés des
diodes à jonctions métal/semi-conducteur (Al/GaAs) et traduisant les mécanismes de passage de
courant à travers ces jonctions.
43
Conclusion Générale
Conclusion générale
Conclusion générale
Ce modeste travail avait pour but l’étude du comportement électrique des contacts
métal-semi-conducteur et spécialement les structures Al/GaAs. Dans ce travail, nous avons
présenté en premier lieu les propriétés électriques de l’arséniure de gallium (GaAs) qui est le
composant de base notre structure.
Après un exposé général sur la théorie du contact métal/semi-conducteur, les différents
mécanismes de transport de courant à travers l’interface de la structure considérée, ont été
discutés.
On a présenté également, une petite comparaison entre la barrière Schottky et la diode
à jonction PN classique afin de mieux comprendre qu’est-ce qu’une diode Schottky ?
Comment elle fonctionne ? Qu’elles applications nécessitent ainsi qu’elles sont ses avantages
vis-à-vis sa fréquence d’utilisation ?
Ensuite, nous avons illustré les caractéristiques courant-tension (I-V) simulés des
diodes à jonctions métal/semi-conducteur (diode Schottky) et traduisant les mécanismes de
passage de courant à travers ces jonctions.
45
Conclusion générale
Les variations des caractéristiques I-V des diodes Schottky en fonction de différentes
valeurs de température rendent compte des mécanismes de passage de courant à travers les
jonctions métal/semi-conducteur.
Ainsi que les variations des caractéristiques pour différents valeurs de facteurs
d’idéalité sont dues aux : effets de la présence d’une couche inter-faciale d’isolant, effets des
états de surface, effets de passage des porteurs par effet tunnel ainsi qu’aux effets de
recombinaison dans la région neutre.
D’un autre côté, sur toute la gamme du travail de sortie du métal, le contact est
redresseur pour les tensions de polarisation positives. Et pour les tensions de polarisation
inverse, le courant change d’allure et devient ohmique. Aussi pour les petites valeurs de ,
le courant est faible car dans cette intervalle, la surface du semi-conducteur est en régime
d’inversion.
46
Bibliographies
Bibliographies
Bibliographies
[1] Herissi Naima, “ Extraction des paramètres des structures Métal/ Semi-conducteurs
(Ti/Pt/Au-GaAs) à partir des caractéristiques courants- tensions (I-V), ” Tébessa 2012.
[3] W. ALIOUAT, “ étude des propriétés des transistors à effet de champ a grille Schottky a
L’arséniure de gallium, ” Constantine., 2006
[4] Yazid BEDDIAFI, “ isation d’un transistor MESFET en GaAs en utilisant le simulateur
atlas silvaco, Soutenu publiquement le 03 juillet 2013,
[5] A. E. Bazin, “Conception de diodes Schottky sur 3C-SIC épitaxie sur silicium,”
François- Rabelais de Tours, 2009.
[7] B. Lakehal, “Etude des propriétés électriques d’une photopile à basa d’une structure
Schottky. ” Batna.2009.
[11] Henry Mathieu Hervé Fanet, Physique des semi-conducteurs et des composants
électroniques
[12] TOUMI sihem, etudes des composants electroniques (cellules solaires, diodes schottky)
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[16] Francis Lévy, Traité des Matériaux N 18, « Physique et Technologie des Semi-
conducteurs » Presses Polytechniques et Universitaires Romandes,1995.
[18] Neamen, Donald A” Semiconductor physics and devices: basic principles “Third Edition
84
Bibliographies
[22] BENAZIEZ NEDJEDIA * Etude des propriétés électriques en régime statique d’une
structure Schottky* Batna 2010
84
Résume
(I-V) d’une diode Schottky, les caractéristiques I–V sont présentées et l’effet de quelques
paramètres, tels que le facteur d'idéalité, la température, le travail de sortie du métal ainsi que
l’affinité électronique du semi-conducteur, a été étudié.
Abstract
The MATLAB simulator allowed us to study the current-voltage (IV) electrical properties
of a Schottky diode, the I-V characteristics are presented and the effect of some parameters,
such as the ideality factor, the temperature, the work of exit of the metal as well as the
electronic affinity of the semiconductor, was studied.
ملخص
الهذف هي هذا العول هى وصف هيكل شىتكي الوكىى هي (هعذى \ ًصف ًاقل) وهوا على التىالي (االلوٌيىم \هزكة
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