Fonction Convertir Moteurs Asynchrones 2 Bac Science Dingenieur PDF
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2STE
N.L.T.Mohammedia FONCTION CONVERTIR : MOTEURS ASYNCHRONES
2012/13
I. Organisation simplifiée
Les deux principales parties d’un moteur asynchrone triphasé sont :
• le stator qui produit un champ magnétique tournant ;
• le rotor qui, entraîné par ce champs tournant, produit de l’énergie mécanique.
1. Symbole normalisé :
M ot eur à M ot eur à
rot or à cage rot or bobiné.
M M
3 3
II. Fonctionnement
Le stator crée au niveau de l’entrefer un champ magnétique tournant à la vitesse Ω = ω / p (vitesse de
synchronisme) et à la fréquence n = f / p.
Le rotor, soumis à ce champ tournant, génère des courants induits qui, conformément à la loi de Lenz,
s’opposent à cette rotation en entraînant la rotation du rotor dans le même sens, à la vitesse Ω’ (à la
fréquence n’).
Remarque : En charge, cette vitesse Ω’ est toujours légèrement inférieure à Ω.
1. Glissement
n : vitesse de rotation de synchronisme du champ soit : n’ = ( 1 – g )
n n – n’ Ω – Ω’ tournant (tr/s)
g= = n’ : vitesse de rotation du rotor (tr/s) n’ = 0 g=1
n Ω n’ = n g=0
ng : vitesse de glissement (tr/s) ng = n – n’
2. Fréquence des courants induits
Le rotor voit un champ statorique tournant à la fréquence de glissement ng = g n . Soit : fg = g f = fr
Puissance absorbée: Pa
P = √3U I cos ϕ
Puissance Utile:
Pu
PU = CU Ω’
V. Caractéristiques
1. Fonctionnement à vide
A vide le moteur n'entraîne pas de charge.
Conséquence : le glissement est nul est le moteur tourne à la vitesse de synchronisme.
A vide: g = 0 et donc n’ = n
2. Fonctionnement en charge
Le moteur est maintenant chargé, c'est-à-dire que l’arbre de ce dernier entraîne une charge résistante qui
s’oppose au mouvement du rotor.
En régime permanent, ou régime établi : Cu = Cr
Q1 F1 95 3 5
1
F2
96 Q1
1 2 4 6
S1
2
1 3 5 0
3 13
S2 KM1 KM1 S2
2 4 6
4 14 1 3 5
F2 1 KM1
A1 2 4 6
S1
V1 W1
U1
A2
M1
KM1
Q1 F1 95 1 3 5
F2 Q1
96 2 4 6
1
S1
2 1 3 5 1 3 5
3 13 S3 3 13 KM1 KM2 0
S2 KM1 KM2 2 4 6 2 4 6
4 14 4 14 S2 S3
11 11
KM2 KM1 1 3 5 1 KM1 1 KM2
12 12
F2
A1 A1
S1 S1
2 4 6
V1 W1
U1
A2 A2
KM1 KM2 M1
2. Démarrage étoile-triangle
2.1. Principe 2.2. Courbes
Ce démarrage consiste à coupler le stator en
étoile pendant le démarrage, puis à rétablir le
couplage en triangle
Il se fait en 2 temps :
Premier temps :
On démarre en étoile, chaque enroulement
reçoit une tension √3 fois inférieure à sa
tension nominale.
Conséquence : l’intensité absorbée est divisée
par 3.
Second temps :
2 à 3 secondes après, on bascule en triangle
puis on y reste.
Inconvénient : le couple au démarrage est
également divisé par 3 !
SI – Chaine d’énergie – unité A.D.C page 51/62
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2.3. Conséquence
Ce procédé n'est possible que si le moteur a été conçu pour fonctionner en triangle sous la tension composée du réseau.
Ce démarrage convient aux machines de moyenne puissance (P<50KW) démarrant de préférence à vide ou à
faible couple résistant : ventilateurs, machines-outils…
2.4. Schéma d’un démarreur étoile / triangle
Circuit de commande Circuit de puissance Fonctionnement
Q1 F1 95
F2
96 1 3 5
1
Q1
S1 2 4 6
2 0
13
3 Ordre de marche
S2 KM2 1 3 5 1
14 1 3 5 3 5
4 1 KM1 KM2
13 KM2 KM3 KM1
KM1 2 4 6 2 4 6 2 4 6 Temporisation
14
55 KM2 68 KM2
2
KM2
56 67 1 3 5 Ouverture de KM1
21 21 U1 V1 W1 F2
KM3 KM1 3 KM2 KM3
M1 2 4 6
2
A1 A1 A1 22 Ordre d’arrêt
W2 U2 V2
A2 A2 A2
KM1 KM2 KM3
3. Démarrage statorique
3.1. Principe
Le démarrage statorique consiste à insérer, dans un premier temps, des résistances en série avec
l’enroulement statorique afin de limiter les courants statoriques et ainsi réduire l’appel d’intensité. Dans un
deuxième temps on court-circuite ces résistances. Le démarrage est terminé.
3.2. Schéma d’un démarreur rotorique
Circuit de commande Circuit de puissance Fonctionnement
1 3 5
Q1 F1 95
F2 Q1
96 2 4 6
1
S1 1 3 5
2
3 13 KM1 0
S2 KM1 2 4 6
4 14 Ordre de marche
1 3 5
R 1 KM1
KM2
68 2 4 6
KM1 Temporisation
67
1 3 5 2 KM1 KM2
F2
A1 A1 Ordre d’arrêt
2 4 6
U1 V 1 W
A2 1
A2
KM1 KM2 M1
5. Démarrage rotorique
Le démarrage rotorique a l'avantage, si les résistances sont bien choisit, de démarrer avec le couple maximal
du moteur pour un courant de démarrage relativement faible.
5.1. Principe
Le démarrage rotorique consiste à insérer, dans un premier temps, des résistances en série avec
l’enroulement rotorique afin de limiter les courants rotoriques et ainsi réduire l’appel d’intensité. Dans un
deuxième temps on court-circuite les enroulements rotoriques. Le démarrage est terminé.
5.2. Schéma d’un démarreur rotorique
Circuit de commande Circuit de puissance Fonctionnement
Q1 F1 95 3 5
1
F2
96 Q1
1 2 4 6
S1
2
3 13 1 3 5 0
S2 KM1
4 14 KM1 Ordre de marche
2 4 6
1 3 5 1 KM1
68 F2
KM1 Temporisation
2 4 6
67
V1 W1 2 KM1 KM2
U1 RhH 1 3 5
A1 A1 Ordre d’arrêt
M1 KM2
2 4 6
K M
A2 A2 L
KM1 KM2
Vitesse nominale de
rotation
3. Démarrage.
Il faut créer un couple au démarrage, pour cela on réalise le démarrage à l'aide d'un enroulement auxiliaire
alimenté par l'intermédiaire d'un condensateur.
L'alimentation de cet enroulement est donc déphasée de 90° par rapport à l'enroulement principal et permet
de créer un couple de démarrage.
Lorsque le moteur a atteint sa vitesse nominale l'enroulement auxiliaire n'est plus utile, il peut toutefois
rester sous tension (moteur à condensateur permanent) ou être éliminé par contact centrifuge.
4. Moteur réversible à condensateur permanent
On peut inverser le sens de rotation par un simple commutateur à 2 pôles. Lorsque le commutateur est en
position 1 la tension de la ligne apparaît aux bornes de l’enroulement A et le condensateur est en série avec
l’enroulement B. Dès que le commutateur bascule en position 2, le moteur ralentit, arrête, puis retourne à
pleine vitesse dans le sens opposé.