Analyse Du Discours Médical Cas Des Étudiants PDF
Analyse Du Discours Médical Cas Des Étudiants PDF
Analyse Du Discours Médical Cas Des Étudiants PDF
Département de français
MEMOIRE DE MASTER
Intitulé
Analyse du discours médical: cas des étudiants de 3ème
année paramédicale infirmier de santé publique de
l'Institut National de Formation Supérieure
Paramédicale d'Adrar
M. CHEGGAF Larbi
M. LARBAOUI Othmen
Membre du jury:
Président M. Nouredine KLATMA- Université d’Adrar
Rapporteur M. Idir KHERFI - Université d’Adrar
Examinateur M. Abdelkader SAIDI- Université d’Adrar
Larbi Cheggaf
Je dédie ce travail à:
mes très chers parents qui ont tant fait pour moi
Othmen Larbaoui
Remerciements
Au terme de ce travail, je tiens à remercier tout d’abord notre directeur de
rechercher M. Idir Kherfi pour sa disponibilité, ses conseils et sa
générosité. Je remercie également tous mes enseignants ainsi que la
direction de l'INFSP d'Adrar et tous ceux qui ont contribué de près ou de
loin à la réalisation de cette recherche.
Larbi Cheggaf
Othmen Larbaoui
Sommaire
Dédicaces
Remerciements
Introduction générale…………………………………………………………….. 01
Chapitre 1 : cadrage théorique et méthodologique
Introduction ………………………………………………………………………. 04
1.1 C’est quoi le FOS……………………………………………………………… 04
1.2. Historique du FOS…………………………………………………………… 04
1.2.1- Le Français Militaire …………………………………………………… 05
1.2.2- Le Français Scientifique et Technique…………………………….......... 06
1.2.3- Le Français Instrumental……………………………………………….. 07
1.2.4- Le Français Fonctionnel………………………………………………… 08
1.2.5- Le Français sur Objectifs Spécifiques…………………………………… 08
1.2.6- Le Français Langue Professionnelle ……………………………………. 09
1.2.7- Le Français sur objectifs Universitaires………………………………… 09
1.3. La démarche en FOS…………………………………………………………. 11
1.4. La notion d’évaluation……………………………………………………… 14
1.4.1Les types d’évaluations selon le CECRL………………………………… 15
1.4.2 L’évaluation en FOS…………………………………………………… 19
1.5. Le FOS vs le Français de Spécialité ( FS)………………………………… 20
1.6. Le discours …………………………………………………………………… 21
1.6.1 Les différentes formes de discours médical…………………………… 21
1.6.2 Lexique médical /Discours médical……………………………………… 22
1.7. Analyse du discours………………………………………………………… 22
1.7.1 La démarche d’analyse du discours……………………………………… 22
1.7.2 L’analyse du texte médical……………………………………………… 23
Synthèse …………………………………………………………………………… 26
Chapitre 2 : corpus, résultats et analyses
Introduction ……………………………………………………………………… 27
2.1. Matériels et méthodes……………………………………………………… 28
2.2. Echantillonnage …………………………………………………………… 28
2.3. Interprétation du questionnaire…………………………………………… 28
2.4. Description des séances ……………………………………………………… 46
2.4.1- Description des séances observées ………..…………………………… 46
2.4.2- Description des séances présentées……………………………………. 48
2.5. Résultats et interprétations du test de niveau………………………………. 49
2.6. Présentation et interprétation des résultats de l’évaluation……………… 51
2.7. Interprétation et commentaire……………………………………………… 51
2.8. Discussion…………………………………………………………………… 52
Synthèse …………………………………………………………………………… 54
Conclusion générale……………………………………………………………… 55
Bibliographie
Annexes
Sommaire des tableaux et des figures
I- Les tableaux
Tableau 1……………………………………………………………. 29
Tableau 2……………………………………………………………. 29
Tableau 3……………………………………………………………. 30
Tableau 4……………………………………………………………. 30
Tableau 5……………………………………………………………. 31
Tableau 6……………………………………………………………. 32
Tableau 7……………………………………………………………. 33
Tableau 8……………………………………………………………. 34
Tableau 9……………………………………………………………. 35
Tableau 10……………………………………………………..……. 36
Tableau 11……………………………………………………..……. 36
Tableau 12………………………………………………………..…. 37
Tableau 13………………………………………………………..…. 38
Tableau 14………………………………………………………..…. 39
Tableau 15………………………………………………………..…. 39
Tableau 16…………………………………………………………... 40
Tableau 17………………………………………………………….. 41
Tableau 18………………………………………………………….. 42
Tableau 19…………………………………………………………... 43
Tableau 20…………………………………………………..………. 44
Tableau 21……………………………………………………..……. 44
Tableau 22…………………………………………………..………. 45
Tableau 23…………………………………………………..………. 46
Tableau 24……………………………………………………..……. 49
Tableau 25……………………………………………………..……. 49
Tableau 26…………………………………………………..………. 50
Tableau 27……………………………………………………..……. 51
II- Les figures
Figure 1……………………………………………………………… 29
Figure 2……………………………………………………………… 29
Figure 3…………………………………………………………….... 30
Figure 4……………………………………………………………… 31
Figure 5…………………………………………………………..…. 31
Figure 6……………………………………………………………… 32
Figure 7…………………………………………………………….. 33
Figure 8……………………………………………………………... 34
Figure 9…………………………………………………………..…. 35
Figure 10………………………………………………………….…. 36
Figure 11……………………………………………………………. 37
Figure 12……………………………………………………………. 37
Figure 13……………………………………………………………. 38
Figure 14……………………………………………………….……. 39
Figure 15……………………………………………………….……. 40
Figure 16……………………………………………………….……. 41
Figure 17……………………………………………………….……. 42
Figure 18………………………………………………………….…. 43
Figure 19………………………………………………………….…. 43
Figure 20…………………………………………………………..…. 44
Figure 21………………………………………………………..……. 45
Figure 22………………………………………………………...……. 45
Figure 23…………………………………………………………..…. 46
Introduction générale
Introduction générale
Afin de fournir à ces étudiants des mesures d’aide adaptées à leurs problèmes,
besoins et attentes, un dispositif existe avec l’avènement du français sur objectifs
spécifiques (dorénavant FOS). Il s’agit de la programmation des cours de FOS avec une
conception rigoureuse d’un programme de formation en faveur de ces étudiants qui
suivent les cours de spécialité en langue française. Notre choix s’est porté sur le
domaine paramédical où les étudiants sont censés maitriser les différentes compétences
liées à leur domaine de savoir la compréhension et l’expression de l’oral(entretiens
avec les enseignants et le personnel médical chef de service, médecins, infirmiers,
pharmaciens) ainsi que la compréhension et la production de l’écrit: la maîtrise des
textes médicaux (ordonnances, notices médicales, dictionnaires, documents médicaux).
Si le lexique spécialisé est important et ne doit pas être négligé, il ne suffit pas de
caractériser, à lui seul, la langue d’une spécialité donnée. Il faut par conséquent prendre
en compte le discours de la spécialité. On parle ainsi du discours économique, juridique,
médical, etc. Ainsi, nous avons opté pour le discours médical qui peut prendre à l’écrit
la forme d’une prescription, d’un compte rendu après observation d’un malade à l’aide
d’un scanner et à l’oral, celui de l’interrogatoire d’un malade lors d’une consultation,
d’un cours dans une faculté ou un centre de formation paramédicale. En effet, Les
étudiants de l’institut nationale de formation supérieure paramédicale(INFSP) d’Adrar,
lieu de notre expérimentation, rencontrent énormément de difficultés à poursuivre leurs
études dans ce domaine sur le plan de la compréhension (orale et écrite) ainsi que sur le
plan de l’expression (orale et écrite).
Dans cette recherche, nous allons nous focaliser sur la compréhension des écrits
en relation avec la médecine, plus particulièrement, sur le lexique technico-médical et le
discours médical. Nombreuses sont les questions à se poser à l’égard des difficultés et
problèmes rencontrés par ces apprenants :
Pour déceler les difficultés que rencontrent ces apprenants, nous allons partir de la
problématique suivante :
Quels sont les problèmes rencontrés par les étudiants du paramédical d’Adrar en
matière d’analyse du discours médical ? Autrement dit, ont-ils une idée sur la typologie
des textes en relation avec le domaine médical? En d’autres termes, peuvent-ils analyser
un texte médical ?
Tout au long de cette recherche, notre objectif est donc d’analyser les besoins des
étudiants de l’INFSP d’ Adrar en matière de maîtrise du discours médical en langue
française. Cette analyse se fera grâce à un questionnaire et à l’observation de cours
relatif au domaine médical ; ce qui nous permettra d’observer les séances du cours en
question, d’analyser les réponses au questionnaire et d’évaluer les résultats obtenus
après avoir assurés des séances d’expérimentation.
1.2.L’historique du FOS
Le FOS a connu plusieurs évolutions au cours de son histoire, son avènement est
synthétisé dans les étapes suivantes :
1.2.1. Le Français Militaire (FM)
Le FOS a vu le jour aux siècles dernier (les années vingt) après l’élaboration d’un
manuel du français Militaire par une commission française présider par le général
Monhoren. Ce manuel était adressé aux soldats non-francophones qui combattaient à
l’armée française. Il porte le nom de Règlement provisoire du 7 juillet pour
l’enseignement du français aux militaires indigènes. Il a été élaboré en 1927 et il a pour
objectif de faciliter le contact des soldats avec leurs supérieurs et aussi pour que ces
soldats contribuent au développement de leur pays. Ce manuel était composé de 60
leçons dans chacun desquelles les élèves apprennent une soixantaines de mots. Ces
cours portent sur la vie de tous les jours des soldats dans les casernes : les salutations,
les habillements les grades, les verbes d mouvement, la visite des officiers, ainsi que sur
la terminologie militaire dont la munition, la transmission, l’observation, le service de
santé etc. Dans ce manuel les termes clés sont écrits en gras pour capter l’attention des
apprenants sur l’écriture et la prononciation de ces mots, ce qui veut dire que les
enseignants de ces cours (lieutenants ou sous-lieutenants) se basent particulièrement sur
ma méthode directe1. L’enseignant interagissait toujours avec ses apprenants en langue
française, il interdisait que les soldats communiquent à travers leurs dialectes. Pour la
première séance, on faisait appel à un interprète, mais par la suite l’enseignant utilise la
gestuelle et les mimiques pour éviter toute traduction éventuelle.
Après la fin de la première guerre mondiale ces soldats sont revenus à leurs pays
d’origines (particulièrement ceux d’Afrique), ces combattants avaient développé des
compétences linguistiques.
Les publics des classes du français militaire devaient être homogènes, pour cela, trois
critères principaux étaient mis en places afin de classifier les apprenants ; d’abord le
niveau d’instruction de ces apprenants, leur dialecte et la limitation du nombre des à 20
élèves par classe.
Il est à signaler aussi que l’élaboration du manuel de français militaire est faite ans
un contexte historique bien définit, ce qu’explique la raison de la diffusion de ces
manuels qu’aux militaires et leurs disparitions par la suite. Mais on faisait appel à cet
ouvrage au début des vingtième siècle pour s’en servir à l’industrie militaire qui a connu
1
On appelle méthode direct la méthode utilisée vers la fin du 19 ème siècle et le début du 20ème. Voir le
site : www.Ib.refer.org (sitographie)
un énorme progrès, c’est ce qui a incité les pays non-francophones à susciter des
transactions avec la France pour non seulement acheter de nouvelles armes, mais aussi
pour former leurs militaires car ils étaient nécessairement dans le besoin à ce français
militaire, ce qui pourrait donner un nouvelle apparition ce français.
2
Centre de Recherche et d’Etude pour la Diffusion du Français
3
Voir www.Ib.refer.org
célèbre est Voix et image de France, cette méthode qui a une réputation pour le français
scientifique donnait naissance à Voix et images médicales.
Cette intérêt accordé à la lecture, ne laisse pas les critiques inactives, en effet certains
didacticiens ont remet en cause le besoin de public à développer ses compétences non
seulement en lecture mais de plus en compréhension et expression orales dans différents
domaine.
4
Le congrès régional des professeurs de langue française.
1.2.4. Le Français Fonctionnel (FF)
Par sa prise comme point de départ, les besoins des apprenants, le français
fonctionnel est un apport important au FOS, c’est ce qui a fait de lui un enseignement
original est un modèle d’enseignement de français réussi.
Le Français sur Objectif Spécifique est calqué sur l’expression English for Special
Purposes (ESP) lancé par Hutchinson T, Waters. Ce type de français qui s’adapte de
plus en plus aux attentes et aux besoins des apprenants, importe un développement
important à l’enseignement du français.
Le défi majeur du FOS est ce qu’il axé sur certains aspect ; des public spécialisés
dans leur domaine professionnel et universitaire et non pas en français. Ces publics
veulent apprendre le français dans un temps réduit, tout en réalisant des objectifs
immédiats et précis, d’où on tire l’expression « objectif spécifique » cette formation
permet à l’apprenant de réaliser des tâches dans un domaine donnée en utilisant la
langue française.
Les cours de FOS ont pour objectifs entre autres de permettre à l’étudiant de
mieux comprendre le monde du travail pour bien préparer en accélérant sa carrière
professionnelle. Les enseignants du FLE à cette effet, doivent être formés afin
d’affronter les obstacles qui les confrontent pour mener à bien leur mission
d’enseignement du FOS.
Ce qui distingue le FOU est la multiplicité des ses disciplines universitaires qui
sont visées parles apprenants tel que : le droit, la médecine, la chimie, la médecine, etc.
Et dans ces domaines même on trouve deux catégories principales. Cet enseignement
est destiné à plusieurs types de publics.
✓ Des étudiants
Cette partie intègre de types d’apprenants de FOU. Le premier type vise les
étudiants non-francophones qui désirent suivre des cours dit académique dans leur
pays d’origine, grâce à des conditions et des contrats signés des universités françaises et
des universités étrangères. Ces proposent des formations françaises pour les étudiants
étrangères. Le second type concerne les étudiants étrangers qui quittent leurs pays pour
rejoindre des pays francophone dans le but d’y poursuivre leurs études. Les étudiants
de ce types ont un avantage davantage, qui est de pratiquer la langue dans son contexte
réel à travers les échanges quotidiens et les contacts direct avec les milieux
universitaires francophones (enseignants, colloques, séminaires, etc.)
✓ Des émigrés
Ces étudiants ont l’intention de s’installer dans un pays francophone dans le but
d’améliorer leur créneau professionnel qui leur permet d’attendre une vie
professionnelle dans ces pays. Les étudiants en questions sont censés s’inscrire dans des
universités francophones pour un ou deux ans dans le but de valider leurs connaissances
et leurs compétences qu’ils ont déjà acquises dans leurs pays d’origines. L’exemple
qu’on cite est celui des dentistes étrangers qui devraient s’inscrire obligatoirement la
faculté de chirurgie dentaire pour deux ans pour être reconnu institutionnellement avant
d’intégrer un hôpital ou un cabinet dentaire.
les publics du FOU ont des besoins spécifiques par rapport aux publics d’autres
domaines, c’est l’une de ses caractéristiques, ces publics désirent apprendre non le
français mais du français afin d’agir dans les divers milieux universitaires, c’est ce
qu’explique Lehmann en précisant: « se demander ce que des individus ont besoins
d’apprendre, c’est poser implicitement qu’ils ne peuvent pas tant apprendre d’une
langue, donc que des choix doivent être opérés » (Lehmann, 1993 :116)
Les apprenants du FOU sont amené réaliser différentes tâches en suivant ces
cours, à savoir ; la lecture et compréhension des textes spécialisés, des livres spécialisés,
la prise de notes, la compréhension des cours et aussi la réalisation des mémoires et des
thèses, d’où la nécessité selon (Challe 2002) d’effectuer une analyse des besoins des
apprenants pour l’optimisation de leur apprentissage.
- La rentabilité de l’apprentissage
Parmi les spécificités des publics du FOU, c’est qu’ils sont des besoins et des
attentes très précis qui se traduisent en objectifs pour le formateur. C’est la raison pour
laquelle cette formation est rentable, contrairement à une formation en FLE dont le
public n’a pas souvent des objectifs bien définis.
Les publics du FOU sont très souvent motivés car ils sont des besoins et attentes
qu’ils veulent atteindre au terme de la formation, cette motivation est liés étroitement à
la rentabilité de l’apprentissage et à la capacité du formateur à susciter l’intérêt de ces
publics. Aussi, ces derniers sont souvent adultes, ils ne seraient pas inscrit à cette
formation volontaire s’ils n’étaient pas motivés.
La troisième étape est l’analyse des besoins. Cette étape consiste à recenser les
situations de communications dans le cadre professionnel, auxquelles les apprenants
feront face en utilisant le français, que ses apprenants devront acquérir. L’enseignant
doit s’interroger sur nombreux points. Le contexte général de la communication, le rôle
de la communication, les modalités de contacts, les réseaux de communication utilisés,
le registre de langue auquel ces apprenants seront confronté, au code aussi auquel ils
seront affrontés. Le formateur peut préparer un questionnaire6 claire et précis –pas
forcément en langue française- pour déterminer le mieux possible les besoins de ces
apprenants et pour mieux cerner les tâches que les étudiants doivent effectuer.
Toutefois, il convient de privilégier certaines compétences (orale, écrite) selon ce que
demande l’activité professionnelle. Il conviendra aussi de recenser les composantes
linguistiques (lexicale, morphosyntaxique, phonolitique et paralinguistique) des
discours auxquels ces apprenants feront face.
5
Voir annexe 5
6
c.f
- La confidentialité de certains documents de certains domaines, empêche le
formateur à en avoir pour élaborer les programmes (activités juridique,
industrielle, médicale…)
L’avènement des multimédias a ouvert une grande porte vers les ressources de
supports pour l’élaboration de programmes en didactique de FOS qui implique des
réponses individuelles. Grâce aux multimédias, certains support sont devenus
facilement accessibles pour l’enseignant de FOS malgré le peu du temps qu’il a pour
recueillir ses données. Les multimédias aussi offrent la possibilité d’une pédagogie
différenciée et l’autonomisation de l’apprenant, car ils sont acteurs de leur apprentissage
(coopère avec l’enseignant et communique te collabore avec les différents partenaires
de sa spécialité) pour récapituler et comme le note Abry et all « En résumé, l’outil
multimédia, utilisé à des fins pédagogiques en langue, rend possible une pédagogie
active, interactive, différenciée » (2007 :35).
L’analyse des discours authentiques n’a pas pour but de faire apparaître leurs
caractéristiques linguistiques mais aussi les situations de communication
professionnelles.7
7
Un exemple de discours entre un patient et un médecin (voir annexe 6)
type de discours occupe une place importante expressions familières, reprise,
reformulation.
Les types d’exercices en FOS varies, entre expression (écrite ou orale) avec des
textes lacunaires, exercices d’appareillage, QCM ; compréhension (écrite ou orale), le
jeu de rôle, exercice de reformulation, etc. L’objectif de ces exercices diffère selon Abry
(dir) et all: « La tâche à accomplir et forme de l’exercice sont donc complémentaires en
lien direct avec le domaine de spécialité concerné et les compétences communicatives
qu’il implique » (2007: 42)
La simulation en FOS s’inscrit dans une approche actionnelle8, avec cette pratique
le formateur ne courra aucun risque car c’est très proche de la réalité et cela permet à
l’apprenant d’atteindre les objectifs à la fois linguistiques et communicatifs du
programme de la formation. Cette simulation permet la réalisation d’une tâche ou d’un
projet. La pratique de la simulation implique des adaptations ; en effet le modèle de la
simulation doit être valide professionnellement pour produire le discours que
l’apprenant veut apprendre. Aussi cela implique que la réalisation d’une simulation
globale prend du temps, cependant la formation en FOS est généralement courte. Il faut
donc s’adapter à ce facteur.
8
www.Ib.refer.org
œuvres par les personne qui relève de cette situation (classe, établissement, système
d’éducation, de formation, etc.» (2010).
Cette large définition selon le même dictionnaire, vise à montrer que l’évaluation n’est
pas initialement une notion didactique. En effet, l’évaluation a tout d’abord été l’objet
des travaux de docimologie9 qui ont établi le défaut d’objectivité l’évaluation scolaire
jusque sa fonction certificative et ont proposé des aménagements pour réduire les
distorsions produites par ces écarts et rendre plus fiables les procédures de notation
notamment en examen, comme l’harmonisation préalable des attentes des correcteurs
par la production de barèmes de notation ou a posteriori comme l’organisation de multi-
corrections ou l’harmonisation des moyennes par la prise en compte des écarts des
chaque correcteur.
Ce concept est aussi défini par Porcher dans son ouvrage L’enseignement des
langues étrangères, étant le fait de :
Il signale que le fait de mesurer les activités de l’élève qui traduisent sa performance,
ainsi que son état d’avancement dans l’apprentissage. Il divise aussi ce qu’est l’auto-
évaluation et l’évaluation. Pour la première c’est que l’élève fait le constat sur ses
propres apprentissages et de se situer par rapport à ceux-ci. Pour la deuxième, c’est
l’enseignant qui pratique cette évaluation sur l’apprenant en lui soumettant des épreuves
semblables à ceux d’activités d’apprentissage.
9
Selon le dictionnaire Larousse numérique docimologie signifie l’étude systématique des facteurs
déterminant la notion des examens et des concours (étude d’évaluation en pédagogie).
- Evaluation du savoir/ Evaluation de la capacité
- L’évaluation communicative
L’évaluation normative permet de classer les apprenants les uns par rapport aux
autres ; par exemple un apprenant est classé dixième par rapport au nombre d’élèves de
sa classe, ou dans le cadre d’une population donnée, dans le cas de nombre consistant,
l’apprenant est présenté par pourcentage, à titre d’exemple: vous êtes dans les premiers
10%. On utilise généralement ce type d’évaluation dans les tests de placement (ou les
concours) qui servent à constituer des classes.
L’évaluation ponctuelle se fait par une prise de décision ou l’attribution d’une note à la
suite d’un examen ou une autre procédure d’évaluation qui a lieu à une date donnée
généralement à la fin d’un cours ou au début du cours suivant. Ce qui est compté est ce
que l’apprenant est capable de faire ici et maintenant.
Cependant l’évaluation sommative sert à contrôler les acquis à la fin d’un cours et leur
attribuer une note. Il ne s’agit pas forcément d’une évaluation de la compétence. En
revanche, cette évaluation est souvent normative, ponctuelle et test le savoir.
10
Tableau de critères (Voir annexe 7)
- Tenir compte de l’information: attentif, motivé et connait la forme sous
laquelle l’information arrive.
- Recevoir l’information: avoir un moyen de l’enregistrer.
- Interpréter l’information pour agir d’une manière efficace
- S’approprier l’information.
- Evaluation diagnostique
S’opère à un niveau très détaillé des points de langues ou des habiletés récemment
enseignés ou à venir dans un futur proche. Elle peut s’avérer utile pour le feed-back
formatif d’une évaluation d’expression orale.
L’évaluation directe c’est une évaluation immédiate qui s’effectue lors du travail
de candidat en sous-groupe qui consiste par exemple à une discussion, le professeur
observe, confronte aux critères d’une grille et donne son évaluation.
L’évaluation indirecte en revanche utilise un test généralement écrit, qui évalue souvent
les potentialités.
Par contre l’évaluation objective comprend l’utilisation d’un test indirect dans lequel
une seule réponse correcte est possible, à titre d’exemple un QCM.
1.4.2. L’évaluation en FOS
L’évaluation selon Abry et all, se fait sur plusieurs niveaux. Une évaluation
d’abord sur terrain. Si l’apprenant arrive à accomplir les tâches qui lui sont demandées,
le programme de FOS aura atteint ses objectifs, étant donné sur le plan linguistique que
sur le plan professionnel, c’est le terrain qui donne le bon exemple de la réussite de ce
programme.
«Il peut également arriver qu’à l’issue de la formation les apprenants ne soit pas
aussi performants que prévus si les besoins n’ont pas été assez précisément
évalués[…]il est important donc de considérer les étapes d’analyse de public et des
besoins comme fondamentale, et de les faire évaluer tout au long de la
formation ».(2007 :51)
Cela veut dire qu’un autre problème qui survient quant à l’évaluation d’un public de
FOS, quand les besoins ne sont pas convenablement prévus ce que engendre une
mauvaise évaluation ou une évaluation non précise. Pour cela il est primordial d’évaluer
les apprenants tout au long de la formation et de considérer cette évaluation nécessaire.
- Une modalité fondée sur les mises en situation réelle : Ces mises en situation
constituent des évaluations formatives très efficaces. Aux cas de l’éloignement
du lieu de formation de lieu de l’activité professionnelle.
- Le manque d’accessibilité du milieu-cible : la simulation peut constituer une
modalité d’évaluation intéressante, dont on peut aménager des moments
d’évaluation des tâches fixées, suivant les postes du travail concernés.
A signaler aussi que les contenus en FOS et FS sont nouveau et à priori non métrisés par
l’enseignant. C’est le seul point qui rassemble les deux notions.
1.6.Le discours
- Notice de médicament
- Ordonnance médicale
- Définition d’un terme médical (dictionnaire spécialisé)
- Article médical
- Compte rendu d’une visite médicale
- Compte rendu d’une garde11
- Compte rendu d’une intervention chirurgicale
- Compte rendu d’autopsie
- Résultat d’un scanner
- Résultats d’un bilan général de santé
- Cours de médecine et de paramédical
- Passation de consigne12, etc.
L’analyse du discours se fixe donc pour objectif final de dégager des pistes
d'enseignement à traiter en priorité dans le processus de création pédagogique. Il s'agit
en effet de l'aboutissement de cette étape, qui doit permettre la production de supports
adaptés aussi bien aux attentes, qu’aux besoins sou qu’au niveau du public visé et une
progression pédagogique adéquate, car selon Tagliante (2006 :18), « les stratégies et les
contenus d’enseignement dépendront étroitement de l’analyse préalable des contextes
d’utilisation du français ».
11
Voir annexe 8
12
Cela signifie que quand un médecin ou un infirmier de garde est remplacé par un autre, ce dernier doit
poursuivre les tâches qu’a commencées le premier.
- Elle confirme, infirme ou vérifie les hypothèses formulées lors de l'analyse des
besoins du public-cible,
- Elle permet de mettre en avant les caractéristiques linguistiques et discursives de
ces documents authentiques,
- Elle aide le concepteur à réaliser un recensement typologique des données brutes
ou sollicitées collectées,
- Elle suppose de mettre en place un référentiel des habilités linguistiques et
langagières requises dans une formation en français de l’archéologie, du lexique
spécialisé, des tâches attendues ainsi que des gestes professionnels spécifiques à
la discipline et proposer une progression pédagogique qui soit transposable à
tous les domaines liés à l’archéologie,
Enfin, elle définit les protagonistes et l'environnement des interactions, c'est à dire
leur contexte global d'émission.
Pour une analyse d’un texte médical13, les étudiants ont besoins non seulement de
connaissances linguistiques et lexicales, mais également des connaissances des
systèmes d’analyse et d’approche des textes spécialisés. C’est ce que souligne Petit
(2008 :23). Selon lui, chaque discipline et domaine a une langue précise qui est souvent
incompréhensible pour les non-spécialistes dans le domaine en question. Les publics
des domaines spécialisés ont des besoins en communication (écrite et orale) de façon
plus rapide et plus efficace. En médecine, cette nécessité est remarquable, on aborde
cette notion en anglais par le terme medspeak14 ou encore medicalese15.
Claude Le Ninan (2004 : 17) nous suggère ci-dessous une grille pour une analyse
simplifiée des textes de spécialité qui nous a aidée à découvrir les règles et les
caractéristiques qu’il faut prendre en compte pour dans l’analyse des textes d’un
domaine particulier.
13
Voir annexe 3
14
Faculté médicale
15
La terminologie spécialisée de la profession médicale
Grille pour une analyse simplifiée des textes de spécialité
1- Identifier :
1-1. Le domaine
1-4. Le thème
2-1. Les différentes parties qui le composent, son découpage en paragraphes à l'écrit,
les titres
3- analyser:
Cette grille comporte trois parties bien distinctes: l’identification des textes,
l’étude de la structure des textes et l’analyse des textes. Dans la première partie
l’étudiant doit identifier le domaine du texte, le genre et le type de communication que
l’auteur se fixe comme objectif. Dans la deuxième partie, l’apprenant doit relever les
différentes parties qui composent un texte de spécialité, c’est-à-dire le décomposer en
paragraphes et expliquer comment il débute et comment il fini. Dans la dernière partie,
Le Ninan nous montre comment on analyse un texte de spécialité en relevant le lexique,
le registre de langue, la syntaxe, la cohérence du texte, l’énonciation et la temporalité du
texte.
Synthèse
Le Fos a connu plusieurs évolutions au cours de son histoire, que ce soit pour des
raisons politiques ou institutionnelles. Vu la diversité et l’hétérogénéité de son
public, il est régit par une démarche particulière que consiste à analyser d’abord ce
public, sa demande et ses besoins, la collecte des données qui permettent de
structurer un programme judicieux. L’évaluation en FOS se joue sur plusieurs plan:
lexicale, syntaxique, terminologique, etc. nous pensons que la compétence
essentielle qu’un apprenant de FOS doit acquérir c’est l’analyse du discours lié à
son domaine. Cette analyse est nécessairement guidée par une grille (nous avons
utilisé celle que nous avons empruntée à Claude Le Ninan) touchant les différents
paramètres d’un texte.
Chapitre 2
Corpus, résultats et
analyse
Introduction
Dans ce présent chapitre, nous traiterons la partie expérimentale, dont nous allons
présenter les méthodes et matériels qui nous ont permis de mener cette recherche. Nous
présenterons l’échantillonnage sur lequel nous avons réalisé notre expérimentation.
Nous procéderons aussi à une description de présentations des cours. Puis nous finirons
avec une présentation et interprétation des résultats du questionnaire et de l’évaluation
de la séance présentée de notre part pour vérifier les acquis des apprenants en matière de
l’analyse du discours médical, le texte que nous leur avons soumis, suivies d’une
interprétation et discussion des résultats obtenus.
2.1. Matériels et méthodes
Toute recherche nécessite des matériels et doit se baser sur des méthodes pour
qu’elle soit efficace et pour qu’elle donne des résultats crédibles. Pour notre cas, nous
nous sommes inspirés de lectures et analyse d’ouvrages liés au domaine du FOS et de
certains travaux.16
2.2. L’échantillonnage
Parmi les deux cents vingt deux (222) étudiants en troisième, futurs infirmiers de
santé publique du centre national supérieur de formation paramédical d’Adrar, notre
choix, pour mener notre enquête, s’est penché sur cinquante d’entre eux, soit le taux de
22% d’apprenants, dont 14 garçons et 36 filles. Les âges de ces étudiants varient entre
21 et 25 ans.
Nous avons choisi notre échantillonnage en se basant sur une approche aléatoire,
nous avons choisi le groupe trois de la troisième année d’une façon aléatoire sans tracer
des critères préalables.
Pour pouvoir déduire le niveau des étudiants de la 3ème année paramédical infirmier
de santé public ainsi que leurs besoins en langue française pour comprendre et analyser
un texte médical, nous leur avons présenté un questionnaire qui contient 25 questions
que nous allons interpréter par ordre sous forme de tableaux et secteurs indiquant le
nombre d’étudiants par réponse et par pourcentage. Les tableaux et secteurs seront
suivis de commentaires.
16
Voir bibliographie
- Question 1 : Vous êtes : Etudiant ou Etudiante ?
Etudiants Etudiantes
Nombre 14 36
Pourcentage 28% 72%
Tableau 01
Question 1
Etudiant Etudiante
0%
0% 28%
72%
Figure 01
Selon le tableau, nous remarquons que cette classe est majoritairement féminine, elle
contient 14 garçons, soit 28% du nombre des étudiants et 36 filles, soit 72% de
l’ensemble des étudiants qui est au totale de 50.
scientifique Littéraire
Nombre 35 15
Pourcentage 70% 30%
Tableau 02
Question 02
scientifique Littéraire
30% 0% 0%
70%
Figure 02
Selon cette représentation graphique, nous remarquons que 35 étudiants sont issus
d’une filière scientifique, soit 70% du nombre général des apprenants. Quant à la filière
littéraire, 15 étudiant y sont issus, soit 30% du nombre total des apprenants. Cela
indique clairement que cette classe est quasiment scientifique de formation au lycée.
- Question 03 : Aimez-vous étudier en langue française :
- Pas du tout ? - Un peu ? -
Beaucoup ?
Pas du tout Un peu Beaucoup
Nombre 06 31 13
pourcentage 12% 62% 26%
Tableau 03
Question 03
pas du tout Un peu Beacoup
26% 0% 12%
62%
Figure 03
En interprétant ce diagramme en secteurs, qui traduit les réponses des apprenants
sur le questionnaire à la question précédemment citée, nous constatons que six (06)
apprenants ont répondu « pas du tout », soit 12% du nombre total des étudiants, trente et
un (31) apprenants ont répondu « un peu », soit 62% du nombre des étudiants et treize
étudiants ont répondu « beaucoup » soit un taux de 26% du nombre total des étudiants.
Ce que nous pouvons déduire de cette interprétation ; c’est que peu d’étudiants
n’accorde aucune importance à la langue française, la majorité est plus au moins
intéressée et quelques étudiants sont intéressés à la langue française.
- Question 04 : Estimez-vous votre niveau en langue française :
Très bon ? - Bon ? - Moyen ? - Faible ?
Très bon Bon Moyen Faible
nombre 03 08 27 10
Pourcentage 6% 16% 54% 20%
Tableau 04
Question 04
Très bon Bon Moyen Faible
21% 6%
17%
56%
Figure 04
Selon ce diagramme circulaire, nous remarquons que seulement trois (03)
étudiants ont répondu que leur niveau est très bon en langue français, soit le taux de 6%
de nombre globale des étudiants. Huit (08) étudiants ont répondu que leur niveau est
bon en langue française, soit un taux de 16% de nombre total des étudiants. vingt sept
(27) ont répondu que leur niveau en français est moyen, soit 54% de nombre des
apprenants et dix (10) étudiants ont indiqué que leur niveau est faible en langue
française, au taux de 20% de l’ensemble des apprenants. Nous constatons que la
majorité des réponses indiquent que le niveau est moyen, d’autres aussi indiquent le
niveau faible et seulement quelques réponses indiquant un niveau bon à très bon chez
certains étudiants. Nous signalons que deux étudiants n’ont pas répondu à cette
question, ce qui nous a obligés à mettre le taux de 100% pour seulement 48 apprenants.
- Question 05 : Avez-vous des problèmes en langue française ? - oui - non
Oui Non
Nombre 3 45
pourcentage 6% 94%
Tableau 05
Question 05
Oui Non
6%
94%
Figure 05
A partir de ce diagramme camembert, nous remarquons que la quasi-totalité (47
étudiants sur cinquante 50) a un problème de langue, soit un taux de 94% de nombre
total de notre échantillonnage. Seulement trois (03) apprenants déclarent ne pas avoir un
problème de langue.
- Question 06 : si vous avez répondu oui, quels sont ces problèmes :
Compréhension orale ?
Compréhension écrite ?
Production orale ?
Production écrite ?
Vocabulaire ?
Morphosyntaxe ?
CE CO PE PO VOC morphosyntaxe
Nombre 12 11 14 14 21 22
Pourcentage 24% 22% 28% 28% 42% 44%
Tableau 06
Question 06
CE CO PE PO VOC mophosyntaxe
23% 13%
12%
15%
22%
15%
Figure 06
Nous remarquons que dans cette figure en portions de fromage, douze (12)
apprenants ont un problème de compréhension écrite, ce qui représente le taux de 24%.
Pour la compréhension orale, onze (11) apprenants y rencontrent des difficultés, soit le
taux de 22%. Concernant la production écrite et orale, le questionnaire a un taux
similaire, quatorze (14) apprenants ont un problème en expression, soit un taux de 28%.
En ce qui concerne le vocabulaire, vingt et un (21) étudiants ont répondu avoir un
problème de lexique, au taux de 42% et, finalement le taux élevé est noté de44% en
morphosyntaxe, ce qui représente vingt deux (22) étudiants de l’ensemble des
apprenants.
Il est à signaler que les étudiants ont donné des réponses qui portent sur plusieurs
choix, ce qui fait que le nombre et le pourcentage ne donnent pas forcément le nombre
exact de l’échantillonnage ce que veut dire50 étudiants le taux de 100%.
Question 07
Oui Un peu Non
18% 0% 22%
60%
Figure 07
D’après ce diagramme, nous nous apercevons que onze (11) apprenants n’ont
aucun problèmes à comprendre le français médical, soit un taux de 22% de nombre total
des apprenants; trente (30) étudiants ont un peu de difficulté à comprendre le français
médical, ce qui représente un taux de 60% de l’ensemble des apprenants et cela indique
le taux le plus élevé des ces derniers. Finalement seulement neuf (09) étudiants ne
comprennent pratiquement pas le français médical dont ils ont le plus besoin dans leur
carrière professionnel.
- Question 08 : dans quelle matière paramédicale, le français est le plus
difficile ?
- Anatomie
- Hygiène hospitalière
- Déontologie
- Santé publique
- Secourisme
- Fondement de la profession paramédicale
- Terminologie
- Autres
Nombre pourcentage
Anatomie 26 52%
Hygiène hospitalière 04 08%
Déontologie 04 08%
Santé publique 03 06%
Secourisme 03 06%
Fondement de la profession 05 10%
Terminologie 18 36%
Autres 08 16%
Tableau 08
Question 08
Anatomie Hygiène hospitalière déontologie
Santé publique Secourisme Fondent de la profession
Terminologie Autres
11% 37%
25%
7% 4% 4% 6% 6%
Figure 08
Selon la configuration du fromage, nous indiquons que vingt six étudiants, soit un
taux de 52% ont une difficulté en anatomie, dix-huit (18) autres rencontrent une
difficulté en matière de la terminologie représentés par un taux de 36%. Dans la matière
d’hygiène hospitalière et la déontologie, quatre (04) apprenants y ont des difficultés,
représentés par un taux de 8% chacune. Ensuit, trois (03) étudiants qui sont représentés
par le taux de 06% ont des difficultés dans les modules : secourisme et santé publique.
Huit (08) étudiants également soit le taux de 16% ont déclaré avoir des difficultés dans
d’autres matières à savoir : réanimation, rhumatologie, exploration biologique,
exploration radiologique, cancérologie, et neurologie.
Question 09
compréhension rédaction lecture et analyse Prise de parole autres
10% 28%
20%
18%
24%
Figure 09
A l’interprétation de ce tableau, nous remarquons que les taux les plus élevés des
réponses reviennent à la compréhension qui est signalée par quatorze (14) étudiants, soit
un taux de 28% et la lecture et l’analyse des textes en médecine qui est signalée par
douze (12) étudiants, soit un taux de 24%. Ensuite la prise de parole dans ces modules
est signalée par dix (10) étudiants, soit taux de 20%. Nous avons discuté avec les
apprenants concernant la prise de parole, ils nous ont répondu qu’ils ont peur de parler
car ils doivent donner des réponses en langue française ; ce qui complique la
participation pour eux. Nous avons remarqué aussi que neuf (09) étudiants ont répondu
avoir un problème de rédaction, ce qui donne un taux de 18% et, seulement cinq (05)
apprenants 10% ont répondu « autres », ils sont signalé que la difficulté pour eux réside
dans la méthode de l’explication du professeur.
- Question 10 : Le module de la terminologie répond-t-il à vos besoins ?
- Oui - Non
Oui Non
Nombre 38 12
Pourcentage 76% 24%
Tableau 10
Question 10
Oui Non
24% 0%
76%
Figure 10
Suite à la réponse à cette question, nous remarquons que trente huit (38)
apprenants au taux de 76% ont affirmé que le module de la terminologie répond à leur
besoin alors que douze (12) apprenants ont affirmé le contraire soit le taux de 24% du
nombre total de notre échantillonnage.
- Question 11 : Si vous avez répondu (non) pourquoi ?
Les douze apprenants qui ont répondu non ont signalé qu’ils n’avaient pas suffisamment
cerné la terminologie médicale en étudiant ce module.17
- Question 12 : avez-vous déjà lu un texte lié à la médecine?
- Oui - Non
Si vous avez répondu (non) dites pourquoi ?
Oui Non
Nombre 31 19
pourcentage 62% 38%
Tableau 11
62%
Figure 11
En interprétant cette question, nous déduisons que 62% des apprenants, soit un
nombre de trente et un (31) apprenants ont déclaré avoir lu un texte de médecine, dix
neuf (19) étudiants, soit un taux de 38%, ont déclaré ne pas avoir lu un texte lié à la
médecine.
Pour ceux qui ont répondu « non », ils ont donné plusieurs alibis. Pour quelques
uns la raison est qu’ils n’ont pas eu l’occasion de lire un texte de ce genre. Pour
d’autres, parce que les textes sont très difficiles à comprendre, et pour cette raison, ils
ne veulent pas approcher ces textes. D’autres ont justifié leur choix en disant que si ces
textes étaient en arabes, ils seraient tentés de les lire.
- Question 13: L’avez-vous compris ?
- Oui - Non - Un peu
Si vous avez répondu (non) dites pourquoi ?
Question 13
Oui Non Un peu
39%
48%
13%
Figure 12
De ceux qui ont déjà lu un texte du genre médical, nous avons remarqué que
quinze (15) étudiants ont compris ce qu’ils ont lu, soit un taux de 39,47%. Tandis que
douze (12) étudiants ont signalé avoir compris un peu ce qu’ils ont lu, soit un taux de
31,57% et, quatre (04) étudiants soit le taux de 10,52%, ont déclaré ne pas avoir
compris, parce que selon eux les testes sont relativement difficiles et contient un lexique
et des tournures des phrases et expressions longues et complexes.
QUESTION 14
10 20 30 40 50 60 70
16% 26%
16%
2% 8%
16% 16%
Figure 13
Question 15
Oui Un peu Non
42% 42%
16%
Figure 14
D’après ce tableau, nous remarquons que vingt et un (21) étudiants, soit le taux de
42% de nombre des étudiants, ont répondu que oui le lexique médical est facile à
retenir, le taux en est le même pour ceux qui ont répondu non. Tandis que huit (08)
étudiants ont choisi la proposition (un peu); ce qui veut dire qu’ils trouvent un peu de
difficulté à retenir ce lexique.
Figure 15
Nous remarquons, à partir de ce tableau, que vingt cinq (25) étudiants soit 50% du
taux de l’ensemble des apprenants traduisent les termes en arabe pour les retenir, ce qui
veut dire la moitié de l’échantillonnage. Ensuite treize (13) étudiants ont répondu qu’ils
classent les termes selon les thèmes pour faciliter leur rétention, soit un taux de 26%. De
plus, dix (10) apprenants ont répondu qu’ils apprennent par cœur les termes isolés, soit
un taux de 20%. Finalement deux (02) étudiants comprennent les termes dans leur
contexte, soit un taux de 04% de l’ensemble des apprenants.
- Question 17 : que faites-vous pour réutiliser les termes que vous retenez ?
- Lire des livres, des documents
- Rédiger des textes sur un sujet quelconque
- Faire des activités
- Les réutiliser en cours
- Autres
Nombre Pourcentage
Lire des livres, des documents 06 12%
Rédiger des textes sur un sujet quelconque 04 08%
Faire des activités 31 62%
Les réutiliser en cours 04 08%
Autres 05 10%
Tableau 16
Question 17
Lire des Livre ,des documents Rédiger des texte sur un sujet quelconque
Faire des activités Les réutiliser en cours
Autre
8% 10% 12%
8%
62%
Figure 16
Selon ce tableau, nous remarquons que trente et un (31) au taux de 62%
d’apprenants réutilisent les termes appris en faisant des activités, d’autres au nombre de
six (06) étudiants, soit un taux de 12% ont signalé qu’ils lisent des livres ou documents
pour retrouver les termes qu’ils ont appris antérieurement. Tandis que quatre (04)
étudiants seulement au taux de 08% réutilisent ces termes en rédigeant des textes sur un
sujet quelconque, le nombre est le même pour la réutilisation de ces mots pendant les
cours. Pour les autres réponses outres que celles proposées dans le questionnaire, elles
présentent un taux de 10%, certains de ces étudiants disent qu’ils réutilisent ces termes
en discutant avec leurs collègues, d’autres les réutilisent pendant la révision, alors que
quelques uns les réutilisent en stage pratique programmé par l’institut au niveau de
l’hôpital.
- Question 18 : Que fait l’enseignant du module « terminologie médical »
pour définir les termes médicaux pendant le cours ? Il :
- analyse le terme.
- explique en utilisant d’autres termes.
- a recours à la langue arabe.
Nombre Pourcentage
Analyse le mot 08 14%
Explique en utilisant d’autres termes 07 16%
Fait recours à la langue maternelle 35 70%
Tableau 17
Question 18
Analyse le mot Explique en utilisan d autres termes Faire recours à la langue maternelle
14%
16%
70%
Figure 17
Pour cette question, tous les étudiants ont répondus que l’enseignant utilise l’arabe
le plus souvent car il juge leur français faible et qu’ils ne peuvent pas comprendre
lorsqu’un texte est rédigé en français. Nous déduisons en effet que c’est la langue arabe
qui est devenue pour eux une fatalité pour expliquer et faire comprendre aux apprenants
ce qu’ils doivent comprendre en langue française.
24%
76%
Figure 18
Nous réalisons à partir de ce tableau que la majorité des apprenants n’ont jamais
fait une analyse d’un texte médical pendant le cours ; c’est au taux de 76% du nombre
général des apprenants que nous avons pris pour échantillonnage. Or, 24% d’entre eux
ont fait une analyse de texte médical lors des cours. Nous signalons que les cinquante
étudiants ne sont pas issus des mêmes groupes d’études pendant les deux années
précédentes, comme ils n’avaient pas eu les mêmes enseignants, ce qu’explique la
différence des cours.
- Question 21 : Qu’utilisez-vous pour comprendre un texte médical ?
- Utiliser un dictionnaire médical
- Le Traduire en arabe
- Autres
Nombre Pourcentage
Utiliser un dictionnaire médical 14 28%
Le traduire en arabe 35 70%
Autres 01 02%
Tableau 19
Question 21
Utiliser un directio nnaire médical Le traduire en arabe autre
2% 28%
70%
Figure 19
En interprétant ce tableau, nous réalisons que la majorité des étudiants recourent à
la traduction en langue arabe, au taux de 70%. Toutefois, seulement 28% d’apprenants
utilisent un dictionnaire médical pour comprendre un texte médical et, un seul étudiant a
répondu qu’il questionne les professeurs pour comprendre ce genre de texte.
- Question 22 : Etes-vous intéressés par la lecture des textes ou articles
médicaux pour vous cultiver ? - Oui - Non
Oui Non
Nombre 19 31
Pourcentage 38% 62%
Tableau 20
Question 22
Oui Non
38%
62%
Figure 20
D’après la figure illustrant cette question, nous constatons que la majorité des
apprenants ne s’intéressent pas à la lecture d’un texte ou un article médical pour se
cultiver. Ces apprenants représentent un taux de 62% de l’ensemble des étudiants
choisis pour l’enquête. Alors que 38% seulement y sont intéressés.
- Question 23 : D’après vous, la durée consacrée à la formation (03 ans) est-
elle suffisante pour acquérir la terminologie médicale vous permettant
d’exercer le métier d’infirmier ? - Oui - Non
Oui Non
Nombre 11 39
Pourcentage 22% 78%
Tableau 21
Question 23
Oui Non
22%
78%
Figure 21
En référence à ce tableau, 78% d’étudiants estiment que la durée de la formation
(03 ans) n’est pas suffisante pour acquérir la terminologie médicale nécessaire, pour la
réutiliser en pratiquant le métier d’infirmier de santé publique. Or 22% d’entre eux
estiment que la durée est suffisante.
- Question 24 : avez-vous réinvesti vos acquis terminologiques pendant les
stages pratiques précédents programmés par l’institut?
- Oui - Un peu - Non
Oui Un peu Non
Nombre 25 24 01
Pourcentage 50% 48% 02%
Tableau 22
Question 24
Oui Un peu Non
2%
48% 50%
Figure 22
Selon ce tableau, la moitié des apprenants, soit 50% ont déclaré avoir réinvesti
leurs acquis terminologiques lors des stages pratiques, 48% ont aussi déclaré avoir un
peu seulement réutilisé leurs acquis antérieurs. Tandis qu’un seul apprenant a déclaré ne
pas avoir réutilisé ses acquis en stage.
- Question 25 : Etes-vous déjà inscrits dans des centres d’enseignement
intensif des langues pour améliorer votre niveau en langue française ?
- Oui - Non
Si vous avez répondu (non) dites pourquoi ?
Oui Non
Nombre 07 43
Pourcentage 14% 86%
Tableau 23
Question 25
Oui Non
28%
72%
Figure 23
En interprétant ce tableau, nous réalisons que 86% n’ont pas tenté de s’inscrire
dans des centres d’enseignement intensif des langues. D’après quelques uns, c’est pour
des raisons financières car ces cours sont payants. D’autres ont dit qu’ils n’ont
simplement pas pensé à suivre des cours supplémentaires pour améliorer leur niveau en
langue française.
Dans le but de conduire notre enquête sur terrain nous avons assisté à plusieurs
séances avec l’enseignant chargé du module réanimation à partir desquelles nous avons
déduit les besoins de ces apprenants en langue français et notamment en analyse des
textes qu’on leur présente sous forme de cours polycopiés ou sous forme d’exposés à
préparer et à présenter magistralement pendant le cours.
2.4.1- Description des séances observées
Pour la première séance avec les apprenants, nous nous sommes présentés puis
nous nous sommes mis au fond de la classe pour suivre et observer le cours et
l’interaction de étudiants avec.
La disposition des tables en classe est mise par rongés à table individuelle, mais
les étudiants ont joint les tables pour les mettre à deux, vu l’espace plus au moins étroit
de la salle.
Cette dernière est équipée par un data-show suspendu et un rideau automatique au
dessus du tableau blanc. Les fenêtres sont aussi cachées par des rideaux qui permette à
la classe d’être favorable pour à l’utilisation du data-show.
Il est à noter que le cours est dispensé quasiment en langue française. Le cours
aussi présenté sur power point. Dès que la lumière du data-show est tamisée sur le
dispositif d’affichage, les étudiants commencent à s’organiser pour laisser le champ à
l’enseignant d’entamer son cours.
Le cours portait sur la nutrition18 de malade à l’hôpital à l’aide de différents
appareils médicaux. L’enseignants explique en fur et à mesure que les diaporamas
avance. Les étudiants interviennent aléatoirement et souvent en langue arabe dialectale
au cas d’ambigüité ou de question sauf quelques uns qui essaient de formuler des
questions en français cassé et mal prononcé. L’enseignant essaie souvent de leur
expliquer et de répondre à leurs interrogations en français sauf que les étudiants
signalent la non-compréhension en suscitant une explication en arabe, l’enseignant se
mit à répondre en arabe pour que les apprenants comprennent mieux.
A la fin du cours l’enseignant essaie de récapituler avec les apprenants les
différents éléments du cours.
La deuxième séance d’observation a commencé par un ensemble de questions pour se
rappeler de contenu de la séance précédente. Les étudiants reviennent à leurs cahiers, à
leurs prises de notes pour répondre aux questions.
Cette deuxième séance à pour titre « le respirateur». L’enseignant commence par
montrer des images de l’appareil en signalant qu’il les a prises la matinée au bloc
opératoire de l’hôpital IBN SINA d’Adrar.
Ensuite, il explique les différents boutons de l’appareil et leur fonctionnement,
puis le fonctionnement de l’appareil avec les malades opérés qui ont besoins d’une
respiration artificielle.
Tout comme la première séance, les étudiants posent des questions et
interviennent, tantôt en français et souvent en arabe dialectal. Le professeur réexplique
en français mélangé d’arabe pour faciliter la compréhension aux apprenants. Le même
matériau est utilisé dans toutes les séances.
Pendant ces cours nous avons remarqué que les étudiants ont peu de chance pour
lire, en revanche l’oral est dominant par les questions réponses, les interrogations et les
18
Voir annexe 1
commentaires des apprenants. Notons que la durée des séances est une heure et trente
minutes.
Apres avoir assisté aux séances d’observation nous avons proposé des séances à
présenter avec les étudiants de la 3ème année paramédical ISP, afin de leur présenter et
expliquer la compréhension et l’analyse du discours médical écrit.
2.4.2- Description des séances présentées
Nous avons assuré trois séances qui s’étalent sur une période séparant l’une de
l’autre d’une semaine. Ces cours sont assurés pour le même échantillonnage que nous
avons choisi aléatoirement dès le début pour notre enquête.
Dans la 1ère séance, nous avons présenté aux étudiants un test qui nous sert de
situer le niveau des apprenants en matière de compréhension des textes en langue
française général. Ce texte est suivi par quatre activités19 sur lesquelles les étudiants
doivent répondre.
La durée du test est une heure et demi, les apprenants répondaient individuellement et
sans avoir recoure à une documentation quelconque.
Dans la deuxième séance nous avons présenté aux apprenants un cours pourtant
sur la méthode d’analyse du discours selon une grille que nous leur avons expliqué
point par point. Nous avons détaillé tous les éléments constitutifs de cette grille dont, la
structure du texte, le fond du texte et forme.
Nous avons remarqué une interactivité de la part de ces apprenants mais ils nous
demandaient d’expliquer en arabe ce qui n’était pas le cas, car notre objectif est de les
faire comprendre en langue française et qu’eux même utilisent cette langue pour
répondre et interagir.
La 3ème séance qui avait lieu après une semaine de celle d’avant, était consacrée à
une évaluation de ce que les apprenants ont appris avec nous pendant la séance
précédente. Le sujet d’évaluation est une application à la grille d’analyse du discours.
19
Voir annexe 2
Les étudiants avaient une heure et demie pour effectuer la tâche que nous leurs avons
destinée.
Les étudiants sont amenés à répondre aux questions des activités proposées, en se
basant sur le texte ainsi que sur leurs propres connaissances antérieures. A partir de
leurs réponses nous sommes arrivés aux résultats suivants que nous expliciterons dans
des tableaux qui contiennent les taux des réponses correctes des apprenants en
pourcentage, suivi d’un commentaire.
Question 1 2 3 4 5 6 8
Pourcentage 98 96 93 97 93 95 91
% % % % % % %
Tableau 24
- Commentaire
Pour la première question nous remarquons que 98% des étudiants ont répondu
correctement interrogation. Pour la deuxième un taux de 96% d’étudiants ont donné des
réponses correctes à cette question ainsi le même taux pour la troisième question pour la
quatrième question 93% d’apprenants ont donné une réponse correcte à cette
interrogation aussi un taux de 95% est marqué pour la cinquième est sixième question
et, pour la dernière question de cette activité, 91% d’étudiants y ont répondu
correctement.
Selon les résultats de cette activité nous remarquons que la majorité des
apprenants ont compris les questions et ont pu déduire les réponses à partir du texte.
Question 1 2 3 4 5
Pourcentage 73% 65% 70% 77% 58%
Tableau 25
- Commentaire
Ce que nous retenons des résultats cette activité est que plus que la moitié des
étudiants de la 3ème année du groupe choisi, ont répondu aux questions, ce qui traduit
qu’ils ont certaines connaissances antérieures liées à leur domaine.
Cette activité consiste à relier entre des propositions qui correspondent l’une à
l’autre. Nous avons remarque que seulement 43% parmi les apprenants, ont pu relier
correctement entre les propositions pour obtenir la bonne réponse
- Commentaire
Dans cette activité, moins que la moitié ont pu réussir à répondre correctement,
selon eux, parce qu’ils n’ont pas les bonnes réponses, ils ont donné seulement des
réponses aléatoire. Ce que traduit un manque de connaissance, car les questions
deviennent graduellement difficiles.
Cette activité porte sur des questions liées à l’analyse du discours de point de vu
linguistique, structural et lexical.
Question 1 2 3 4 5
Pourcentage 41% 21% 17% 15% 19%
Tableau 26
- Commentaire
Selon cette activité, nous remarquons qu’une majorité absolue n’a que peu de
connaissance en matière d’analyse du texte, sur le plan linguistique ainsi que sur le plan
structural.
Question Pourcentage
Le domaine 100%
Le genre de texte 53%
Le type de communication 42%
Le thème 47%
Le mode dominant d’organisation du discours 43%
La structure 27%
Le lexique 23%
Le registre 37%
La syntaxe 20%
La cohérence 20%
L’énonciation 20%
La temporalité 23%
Tableau 27
2.8. Discussion
Nous avons remarqué également un manque de contact entre les apprenants et les
spécialistes du corps médical, ils se contentent seulement de ce qu’ils apprennent en
cours pour le restituer le jour d’examen. Or ils doivent se préparer en amont à la vie
professionnel qui nécessite un contact permanant avec non seulement les spécialistes du
domaine médical (médecin, anciens infirmiers…) mais aussi contact avec différents
documents qu’ils doivent comprendre et maitriser à savoir : maladie, ordonnance, notice
médicament, indication d’analyse, etc.
étrangère pour ces étudiants sachant qu’elle n’est pas pratiquée ailleurs que durant les
séances qui lui sont consacrées.
Dans le premier chapitre nous avons essayé d’expliquer ce que veut dire le FOS.
En suite, nous avons étalé l’historique de l’émergence du FOS, la notion d’évaluation en
FOS et la notion du discours et d’analyse du discours médical. Dans le deuxième
chapitre, nous avons parlé de notre enquête qui s’est déroulée dans l’établissement
précédemment cité, auprès des étudiants de la troisième année paramédical infirmier de
santé publique à travers l’observation, l’analyse de la situation, l’analyse des besoins
des étudiants, la présentation des séances et leur l’évaluation afin de recueillir les
résultats escomptés proposés dans les hypothèses formulées dans l’introduction et nous
en avons déduit les résultats suivants :
En outre, ces apprenants n’ont pas de contacts avec les textes médicaux, car selon
le questionnaire que nous leur avons présenté, les termes de ces textes sont difficiles vu
que le discours est spécialisé. Les étudiants n’ont également pas acquis des stratégies
d’approche de typologie d’un texte médical, sachant qu’ils suivent un cours de
terminologie médical, par conséquent il reste insuffisant car il ne s’agit pas d’un cours
de français médical proprement dit.
Lors de notre recherche sur le terrain, nous avons remarqué que les programmes
du paramédical ne prennent pas en compte la difficulté qu’ont les étudiants à analyser le
discours médical. Ce problème est considéré comme un obstacle majeur face à la bonne
formation de ces étudiants. Les concepteurs de ces programmes (programmes qui ne
sont pas standards) sont souvent des médecins ou infirmiers expérimentés, qui n’ont
éventuellement pas une vision assez claire sur la scolarité des apprenants, raison pour
laquelle; le français comme module au paramédical n’est programmé qu’au premier
semestre de la première année de formation; ce qui ne résoudra pas le problème de
langue de ces futurs infirmiers. De plus, l’absence de cours de français médical affecte
la formation de ces apprenants vu que leurs besoins dans ce module est indubitablement
incontournable sachant que cette formation nécessite d’abord une maitrise du français
général (FG) à un certain niveau pour la souplesse de la communication avec les
différents acteurs de la formation et ainsi pour pouvoir suivre la formation dans les
meilleures conditions possibles. Et dans la proportion où la recherche documentaire, la
lecture, la compréhension, l’analyse et la rédaction ne se considèrent pas comme
obstacles pour eux.
A cet effet, suite à la discussion des résultats obtenus, nous avons proposé
certaines solutions pour pouvoir remédier aux problèmes et difficultés rencontrés par les
étudiants du l’INFSP d’Adrar. D’abord, ces étudiants peuvent s’inscrire dans des
centres d’enseignement intensif des langues (CEIL) afin de suivre des cours en FG,
pour ceux qui ont un niveau élémentaire et en français médical, pour ceux qui ont un
niveau moyen (B1 ou plus), en parallèle avec leur formation. Ces centres assurent des
cours condensés aux non spécialistes en langue française. Ensuite, l’admission aux
INFSPs dont celui d’Adrar peut être organisée sur épreuve dont l’une des conditions qui
peuvent être en option, le niveau convenable en langue française (B1 ou plus), pour ne
pas tomber dans l’obligation de traduire les cours en arabe ; ce qui ne va pas avec les
objectifs de la formation. En outre, les enseignants de l’INFSP d’Adrar doivent
expliquer seulement en langue française afin d’obliger les étudiants à fournir des efforts
pour comprendre, lire, analyser et rédiger en langue française sans avoir recours à la
traduction en langue maternelle. Ce qui incitera ces derniers à recourir aux dictionnaires
de spécialité.
Pour finir, notre travail de recherche n’a touché qu’un seul côté, celui de l’analyse
du discours simplifiée. Or plusieurs autres problèmes qui construisent d’autres
problématiques telles que la difficulté de la terminologie médicale, la compréhension de
l’oral, etc., peuvent ouvrir les perspectives vers d’autres travaux de recherche à l’avenir.
Bibliographie
La bibliographie
Ouvrage
Cavalla, C., Crozier, E., Dumarest, D., &Richou, C. 2009. Le vocabulaire en classe de
langue. Paris : CLEInternational.
Mangiante, J.M. & Parpette, C. 2004. Le Français sur Objectif Spécifique : de l’analyse
des besoins à l’élaboration d’un cours. Paris. HACHETTE (Français langue étrangère).
Siouffi, G. & Van Raemdonck, D. 2012. 100 fiches pour comprendre la linguistique (4°
édition). Paris. Bréal.
Dictionnaire
Larousse numérique
Articles :
Thèses et mémoires :
QOTB, H.A.A. 2008. Vers une didactique du Français sur Objectifs Spécifiques médié
par internet Tome I. Thèse de doctorat, Université Montpellier III- Paul VALERY.
KOUITA, A. 2015. Vers un enseignement/apprentissage du lexique médical à l’institut
national de formation supérieur paramédicaleCas des étudiants inscrits en première
année à la filière médico-technique. Mémoire de master, Université de M’sila.
Sitographie
Fiche de la séance 1
Déroulement
1. Généralité
2. la nutrition entérale
2.1- Définition
2.2- Indications
2.3- Avantages
2.5- Complications
3. La nutrition parentérale
3.1- définition
3.2- Indications
3.3- Déroulement du soin
Les apports nutritifs :
3.4- les complications
Déroulement
I. Définition
III. Indications
1. Ventilation contrôlée.
5. Ventilation spontanée.
Hématose
Atélectasie
b. L’aide inspiratoire.AI.
2. La fréquence. (f).
3. Le volume minute
1. Surveillance clinique.
L’hypercapnie
Signes
Actions
L’hypoxie :
Signes :
Causes
Surveillances
4. Surveillance du respirateur.
B- La toxicité de l’oxygène
C- Les barotraumatismes.
1. Définition.
2. Objectifs.
3. Indications.
4. Contre indications.
Absolues :
Relatives :
5. Avantages.
6. Inconvénients.
a. Accueil du patient.
c. Mise en confiance.
d. Choix du matériel.
Déroulement
Dans un premier temps, nous nous sommes présentés aux apprenants pour les mettre à
l’aise et nous avons commencé par quelques questions pour laisser les apprenants
s’exprimer sur leurs initiatives, pour que nous puissions situer le niveau général des
apprenants.
En suite nous avons présenté aux étudiants un texte suivi d’activité en guise de tester
leur compréhension.
Texte :
E : étudiant
Activité 4 :
1- ce texte est :
a- un récit
b- un dialogue
c- un éditorial
2- à quel domaine appartient ce texte ?
3- quel est le genre de ce texte ?
4- quels sont les caractéristiques de ce texte ?
5- à quel temps sont conjugués les verbes de ce texte ? justifiez le choix du temps de
conjugaison.
1.1 Le domaine:
- La médecine
1.4 Le thème:
L'allergie.
.- L'explication.
2. La structure:
Cet extrait est le début d'un article de plusieurs pages dont on ne peut donc pas analyser
la structure. On remarque cependant que l'extrait lui-même commence par une phrase
explicative et aborde le sujet de l'article sans introduction préalable.
«hyménoptères», «mastocytes»…
3.2. Le registre:
- est soutenu.
3.3 la syntaxe:
- les phrases sont longues ( cinq phrases sur dix dépassent 30 mots) et complexes.
- la progression thématique .
- des relations causales: «cet aspect bénéfique de l'inflammation», «le plus fréquent»,
«la première», « elle», « cette première phase », «la deuxième phase», « l'une»,
« l'autre», «la première phase» …
3.5 l'énonciation:
- les verbes sont tous à la 3ème personne et leurs sujets sont des phénomènes et des faits
3.6. la temporalité:
3- l'emploi de verbes au présent à valeur générique afin de donner aux faits une valeur
de vérité atemporelle
4- des procédés d'énonciation qui visent à rendre le texte impersonnel: les faits et les
phénomènes sont mis en valeur
6- une cohérence forte assurée par un réseau dense de relations causales et d'anaphores
Texte:
SAVOIR S’ALIMENTER
Les biologistes vont plus loin : ce que nous mangeons influencerait notre manière de
penser et d’agir. Comme le disent si bien les Anglais : «You are whatyoueat », vous êtes
ce que vous mangez. Et les Français d’ajouter : « On creuse sa tombe avec ses dents. »
Il ne s’agit donc plus aujourd’hui de perdre quelques kilos superflus mais tout
bonnement de survivre. D’inventer une diététique de survie. Nous avons la mort aux
dents. Il est grand temps de réagir.
Mais comment ? Pendant des millénaires les hommes ont cherché à manger plus. Faut-il
aujourd’hui leur demander de manger moins ? Peut-on aller contre des habitudes aussi
enracinées ? Beaucoup estiment que toute ingérence dans leur mode d’alimentation est
une véritable atteinte à leur vie privée. Manger est devenu si banal et si évident qu’on
n’y prête plus guère attention. La plus grande diversité règne en matière d’alimentation.
Il en va de même des hommes. Les besoins sont très différents selon les individus.
Inégaux dans notre façon d’assimiler une nourriture riche, nous le sommes aussi devant
les aliments : certains adaptent à leurs besoins ce qu’ils mangent et boivent. D’autres ne
peuvent résister à la tentation. Certains grossissent facilement, d’autres ne prennent
jamais de poids. D’autres encore ne parviennent pas à grossir, même s’ils le souhaitent.
Les facteurs héréditaires viennent ajouter à la complexité des phénomènes et des
tendances. L’environnement ou le terrain moduleront à leur tour ces influences. C’est
pourquoi, il apparaît bien difficile sinon impossible de communiquer des règles de vie
ou d’équilibre adaptées à chaque cas.
Consigne :
Complétez la grille d’analyse ( indiquer la source) suivante en vous basant sur votre
compréhension du texte.
1.1- Le domaine :
2- La structure :
3.1- Le lexique :
3.2- Le registre :
3.3- La syntaxe :
3.5- L’énonciation :
3.6- La temporalité :
Qui ?
Age / Sexe / Nationalité
Quels diplômes avez-vous obtenus ?
Quels a été votre parcours professionnel ?
Quelle est votre fonction actuelle ?
Parlez-vous d’autres langues ?
Etes-vous en reprise d’études ?
Pourquoi ?
Pourquoi suivez-vous cette formation en français ?
Pour vos études.
Par nécessité professionnelle.
Parce que vous devez obtenir une certification/ un diplôme.
Cette formation aura-t-elle une incidence sur votre statut professionnel.
Quels sont Vos rapports avec la langue française ?
Quel est votre niveau actuel en langue française ?
Où et quand avez-vous étudié le français ?
Que connaissez-vous de la culture française ?
Avez-vous déjà voyagé en France ou dans un pays francophone ?
Où ?
Analyse de l’environnement
La formation a lieu en milieu francophone La formation a lieu en milieu non
francophone
L’activité en lien avec la formation aura-t-elle lieu en milieu francophone ou non
francophone ?
Le pays/ ma ville où se déroule la formation et le lieu d’exercice de l’activité sont-ils les
même ? sinon, sont-ils proches ? éloignés ?
Quel lien peut-on avoir le lieu d’exercice de l’activité ?
M = médecin : P = patient
[ …]
P: je me sens pas bien en fait, je me sens trop, trop, trop grosse: je me sens flasque..
M: ça vous envahit toute la journée cette idée que vous êtes trop grosse, trop flasque…
P: oui, c'est assez envahissant, effectivement, donc c'est ridicule, c'est pénible de ne
devoirs penser qu'à ça…
M: en fait vous n'arrivez pas à penser à autre chose, il n'y a pas d'autres choses qui sont
si importantes pour vous actuellement?
P: non c'est pas ça, à la limite j'ai pas le corps physiquement que j'ai dans la tête.
M: mais non, mais c'est important, parce que vous avez beaucoup de pensées, de
schémas comme ça, et c'est important de les clarifier, de voir sur quoi ils sont fondés.
Parce que si vous cherchez à attendre quelque chose qui est impossible à atteindre; vous
serez forcément …Donc c'est quoi être femme pour vous?
Abstract
تلخيص
إن طلبة المجال التقني الطبي و كغيرهم من طلبة المجاالت العلمية األخرى هم بحاجة ماسة إلى اللغة
على, و التي تسمح لهم باكتساب قدرات عديدة مرتبطة بمجالهم-الفرنسية الخاصة بتخصصهم – الفرنسية الطبية
, الفرنسية ألهداف خاصة جاءت لحل هذه المشاكل و الصعوبات التي يواجهها الطلبة.سبيل المثال تحليل الخطاب
. بل كذلك للموظفين,في وقت وجيز نظرا ألن هذا التكوين موجه ليس للطلبة فحسب لمساعدتهم في حياتهم المهنية