RDM
RDM
RDM
RDM
Calcul des solides en équation statique
La statique : solide + force + équilibre Statique
Notions de base
solide
Définition
matière aspect macroscopique se caractérise par trois type qui sont :
Métaux, alliages : allonge peu et casse
Céramique : casse peu et se déforme
Polymères : déformable
Les composites sont des mélanges de ces matériaux
Hypothèse de la statique :
réversibilité de la déformation donc un solide continu sans crique ni fissure
Homogène : même propriété en tout point
hysotrope : même caractéristique dans toute les directions
Lorsque l'on parle de solide on fais référence à la géométrie tandis que le volume correspond à un ensemble de point.
Z
V
Solide particuliers
Poutre
une dimension très grande devant les deux autres. La longueur donc.
Section
Section droite
Ligne moyenne
Ceci est une poutre droite (colonne barre etc...)
Coque
Une dimension très petite devant les deux autre. L'épaisseur donc.
Mince
Lorsque l'épaisseur est inférieur à 1%
Sous pression
Lorsqu'on a un volume libre à l'intérieur comme dans un sous marin
Plane
Comme des planches ou plaques
Force
Charge ponctuelle
F Y
(V)
Z
Charge Répartie
dv
(V)
dp
ds
(V)
dp
dx
dp
Torseur
Définition
C'est une grandeur pour représenter les force :
RDM Torseur
Définition
C'est une grandeur pour représenter les force :
F2
F1 F3
A3
A2
A1
An A4
F4
Fn
La norme du produit vectoriel correspond à la surface du parallélogramme matérialisé par les côté Fi et Ai et le vecteur issue du calcule du produit vectoriel correspond lui à un vecteur normal au vecteur Fi et
Ai.
Propriétés
Y' Y
O' X' O X
Z' Z
Torseur particuliers
Si la force est unique alors R = F M/O = 0 on dit que c'est un glisseur la force est appliqué en A ou A' indifféremment.
Si R = 0 on a MO' = MO = C ce que l'on appelle un couple.
Généralisation
On généralise R et M/O en additionnant tout les type de force.
Statique du solide
hypothèse-axiome
En statique on considère le solide parfait et on cherche à déterminer des efforts et forces inconnues. En RDM on considère le solide réel et on cherche à déterminer son point de rupture ou de déformation. Pour
tout ceci on utilise le torseur. Ainsi a les hypothèses de la statique qui sont :
équilibre, système d'équilibre, superposition, résultante, action/réaction, liaison, solidification.
Principe fondamentale de la statique
On le notre PFS ou PTN (principe du torseur nul) il dit qu'un solide parfait libre est en équilibre si et seulement si le torseur de toutes les forces appliqués (y compris de liaison) est nul.
Libre
Libre
Terre
Réactions de liaison
Liaisons
Général
Dans l'espace on a 6 degré de liberté dont 3 translations et 3 rotations.
Dans le plan on a 3 degrés de liberté dont 2 translations et 1 rotation.
Une liaison réduit localement le nombre de degrés de liberté. On parle de système isostatique lorsque l'on peut calculer toute les réactions d'appuis et on parle de système hyperstatique lorsqu'on ne peut pas
calculer toute les réactions.
Application
Liaisons
Général
Dans l'espace on a 6 degré de liberté dont 3 translations et 3 rotations.
Dans le plan on a 3 degrés de liberté dont 2 translations et 1 rotation.
Une liaison réduit localement le nombre de degrés de liberté. On parle de système isostatique lorsque l'on peut calculer toute les réactions d'appuis et on parle de système hyperstatique lorsqu'on ne peut pas
RDM calculer toute les réactions.
Application
Berge
F
Ny1 Ny2
Nx
Charpente
Objectifs
1 calcule des réactions d'appuis aux appuis extérieurs
2 calculer les efforts dans les barres.
Méthodes
3 méthodes :
1 graphique, méthode préhistorique, diagramme des forces diagramme funiculaire et méthode de cremona
2 analytiques méthode des noeuds méthode de séparation
3 numérique logiciel type rdm6 utilisant la théorie des matrices
Méthode des Noeuds
Principe généraux
calcule de la ferme
Méthodes
3 méthodes :
1 graphique, méthode préhistorique, diagramme des forces diagramme funiculaire et méthode de cremona
2 analytiques méthode des noeuds méthode de séparation
3 numérique logiciel type rdm6 utilisant la théorie des matrices
RDM Méthode des Noeuds
Principe généraux
calcule de la ferme
2 PFS = somme Fi = 0
2
3 Somme oai^Fi + Ci = 0
a 5 barres
4 noeuds
F
Connue Si on peux
i Inconnue résoudre système Sinon le système e
1 a isostatique hyperstatique extérie
a 3 extérieur
a (rac2)
Ici R = Nx1 + F = 0 Nx1 = -F
Ny1 + Ny2 = 0 Ny1 = - Ny2
0 =0
4 M/0 = a^0 0 0 F = 0 0 0
4 X 0^Ny2 + Ny2 + a^0 = 0 + 0 = 0 Ny2 = F Ny1 = -F
0^0 0 0 0 = aNy2 -aF 0
1 a
F F
Axiome de
Solidification
Nx1 Nx1
Principe de la méthode
on calcul les réactions aux appuis
Puis on calcule 2n-3 = B si c'est le cas le système est isostatique donc on peut calculer le PFS. B est supérieur on a un système hyperstatique de degré correspondant à la différence entre 2n-3 et B.
On fait un calcul de proche en sautant de noeud en noeud mais en prenant des noeuds avec au maximum 2 inconnues (PFS). On connait alors directement les inconnues.
Ni > 0 barre de traction
Ni < 0 barre en compression
Exemple
F2 F3
2
1 3
7 9 8
F1 F4
6 F6 5 F5 4
F1
F2
On calcule en premier les réactions aux appuis :
F2
Ny2 F1 Ny1
Nx
Avec F2 = 2F et F1 = F
On a ainsi que Ny2 + Ny1 = 3F et Ny2 * 3a = F * a + 2F * 2a
D'où : Ny1 = 4F/3 et Ny2 = 5F/3
On calcule pour chaque noeud la projection de chaque force qui est nulle au noeud car il y a équilibre.
Pour le noeud F1 on a :
On calcule pour chaque noeud la projection de chaque force qui est nulle au noeud car il y a équilibre.
Pour le noeud F1 on a :
RDM
Ny1
N1
N6
On répète la même chose pour toute les autres fermes en faisant bien attention de ne pas avoir plus de deux inconnus à chaque fois. On prendra soin de vérifier les calcules avec le dernier résultat.
Enfin on représente sur un schéma les barres en traction et en compression et on choisi une échelle en fonction de l'effort subit par la poutre.
Méthode de séparation
Cas d'une ferme isostatique intérieur et extérieur. Autrement on fait appel au calcule de la déformé. La méthode des noeuds est un calcul de proche en proche, cette méthode est longue, surtout avec
beaucoup de noeuds.
Ici on peut toujours calculer à l'aide de la méthode des noeuds le problème est que l'on a pleins d'équations.
Donc pour cette méthode on cherche à calculer 3 barres intéressantes à priori. Ainsi on calcul les réactions aux appuis (N1, N2, N3)
On sépare la structure en deux en coupant trois barres :
C
Nc
Nb
Na
A
Il y a trois inconnus : efforts dans les barres A, B, C. On applique le PFS sur la partie de la ferme en équilibre ce qui nous donne Na, Nb, Nc efforts dans les barres. Cette méthode est fastidieuse mais utilise
si une ferme a beaucoup de barres et si on veut calculer des barres précises et non tout le système.
Conclusion
Lorsque l'on a une ferme on applique le principe de solidification pour supprimer les noeuds. On utilise ensuite la méthode des noeuds, il ne faut le faire qu'avec deux inconnues pour aller de proche en proche
vers le résultat. Il faut faire les dessins et représenter se qui est inconnus et se qui est connus avec différentes couleurs. Puis on utilise la possibilité des calculs de vérifications. Sinon on utilise la méthode de
séparation pour trouver des efforts sur certaines barres.
Application
Caractéristiques des matériaux
Les essais et leurs caractérisations
Un solide réel : il se déforme et il se casse.
Essai de base, subconsustentiel
Description
C'est l'essai de traction, historiquement les premiers essais un peu moins archaïques ont été réalisés ainsi par Galilée. Pour cela il faut disposer d'une éprouvette normalisée. On prend un petit morceau de
métal et on normalise sa dimension. Il y a différent type d'éprouvette, cylindrique et cubique. Les dimensions sont constantes et bien connues. On l'attache sur la machine de traction qui est une presse
inversé hydraulique qui tire sur l'éprouvette qui est ancrée.
F
F
L0
L
F
F
On mesure F à l'aide d'un dynamomètre et F est en Newton. On mesure la déformation avec un extensomètre L0 et L donne ΔL l'allongement.
Interprétation
Rupture
Rupture ductile correspond à l'arrachement de la section de rupture ainsi qu'à la striction (il y a un rétrécissement de la section).
Rupture Fragile correspond à une rupture franche.
Allongement
L0 nous donne une longueur finale L avec la force F. Hooke au 17ème, reporte graphiquement en fonction de F, l'allongement constaté. Il constate qu'en tirant il y a allongement puis il y a une diminution de
l'allongement et rupture. On diminue la force jusqu'à rupture
S'0 = 2S0
RDM
S'0 = 2S0
Striction
L'0 = 2L0
Rupture
Rm = Ru
Re = σy = σe
Contrainte σ = F / S0
Déformation ε = ΔL/L0
Domaine élastique
La déformation cesse avec l'effort, le comportement est linéaire. Ainsi on a la Loi de Hooke.
Domaine Plastique
On a une déformation permanente, Re = 0,2% est la valeur de la contrainte qui laisse subsidé une déformation de 0,2%.
Unités
ε est le rapport de deux longueur, on l'exprime en %
2 2
σn est la contrainte en N/m = Pa on utilise ici le MPa qui est homogène à des N/mm on utilise parfois l' hbar (1hbar = 10 MPa)
E en GPa on utilise aussi le PSI (KSI = 1000 psi) (pound per square inches)
Écrouissage
On fais subir à un matériaux un allongement avec une force supérieur à la limite plastique puis on relâche l'effort puis on a ensuite un solide qui a une meilleur élasticité. Cependant la différence entre la
limite plastique et de rupture est moins marqué. Si on est arrivé à un point où le matériaux à perdu ses propriétés on fais un recuit pour ainsi retrouver les caractéristiques de celui ci.
Unités
ε est le rapport de deux longueur, on l'exprime en %
2 2
σn est la contrainte en N/m = Pa on utilise ici le MPa qui est homogène à des N/mm on utilise parfois l' hbar (1hbar = 10 MPa)
RDM E en GPa on utilise aussi le PSI (KSI = 1000 psi) (pound per square inches)
Écrouissage
On fais subir à un matériaux un allongement avec une force supérieur à la limite plastique puis on relâche l'effort puis on a ensuite un solide qui a une meilleur élasticité. Cependant la différence entre la
limite plastique et de rupture est moins marqué. Si on est arrivé à un point où le matériaux à perdu ses propriétés on fais un recuit pour ainsi retrouver les caractéristiques de celui ci.
Écrouissage
mé
for
Dé
F F
Fatigue cyclique
Charge est variable en fonction du temps
Fatigue périodique
Courbe de Wöhler
Charge à rupture Ru
Rd
0 10 100 1000
Fm
F
t
Si Fm = F Rd = Ru ; Si Fm = 2F on a Rd = (Ru+Re)/2
Fatigue alternée
dL'
dL
L0
Rupture
ε
Fluage Primaire
Fluage Tertiaire
Fluage secondaire
k , K, Q, n sont des constantes indépendantes du matériaux, T la température en K, sigma n est la contrainte normale
Essai de caractérisation
Essai de résilience : de résistance aux chocs
Entaille
C'est le montage de Monton de Charpy
On détermine la hauteur h qui casse l'éprouvette. La résilience du matériaux correspond à cette hauteur h (proportionnelle à l'énergie de rupture) = énergie ponctuelle = énergie cinétique
Essai de Flexion et de Torsion
Sera vu plus tard
Le Facteur de Sécurité
Ru
Re
Nombre d'essais
Condition sur la géométrie ou les efforts. Ainsi le facteur de sécurité est une marge que l'on se donne par rapport à la limite pour éviter de la franchir.
σn décalé σn max σn
0
Re
Zone de recouvrement mini = Risque acceptable
Marge de sécurité
Π
F
Solide (V)
M
Contrainte
σn(M)
M
G
Equilibre
On sait résoudre cette équation dans certains cas particuliers. Le torseur de cohésion de toutes les forces extérieurs (ycompris les forces de liaisons) situés à gauche (derrière m) de la section droite (s).
Torseur de cohésion
G Zone 1
L
z
m
Zone 2
L
m
x
Trouvez le torseur de cohésion
Calcul des réactions de liaison
RDM Trouvez le torseur de cohésion
Calcul des réactions de liaison
N1
C
0 T
A μLg
B
mg
C
μLg
D
mg
PFS :
R� = �0 = −→ −−→ −→ −−→ −→
N1 + T� + µLg + mg + µLg + mg
M� →
− − −
→ → − → −−→ −→ → − → −−→ −→ →
= 0 = C + 00 ∧ T� + 00 ∧ N1 + 0A ∧ µLg + 0B ∧ −
mg + 0C ∧ µLg + 0D ∧ − mg
O
−N1 0 µLg mg µLg mg
R= 0
+ T + 0 + 0 + 0 + 0
0 0 0 0 0 0
−N1 + 2µLg + 2mg = 0
N1 = 2g (µL + m)
T =0 L
0 0 0 0 −N1 2
µLg
�
M 0 + 0 ∧ T + 0 ∧ 0 + 0 ∧ 0 +
0 =
C 0 0 0 0 0 0
3L
L mg 2
µLg 2L mg 0
0 ∧ 0 + 0 ∧ 0 + 0 ∧ 0 = 0
0 0 0 0 0 0 0
C=0
On coupe et on regarde sur le schéma initial
Zone 1 : 0<X<L
N1
C
0 T
μxg
x
x
Torseur :
−2g (µL + m) µg g (µ (x − 2L) − 3m) N resultante normale
� =N
R � +T� +µx�g = 0
+ 0 = 0 T resultante de cisaillement
0 0 0 T
� 0 moment de torsion
M −→ − → −−→
= G0 ∧ N1 + GG1 ∧ µx�g = 0 moment de f lexion
0
0
Zone 2 : L<X<2L
N1
C
0 T1
x/2
L
μgx x
mg
x
−2g (µL + m) mg µgx g (µ (x − 2L) − m) N
−
→ −
→
� = N1 + T1 + m�g + µ�g x = + 0 + 0 =
R 0 0 T
0 0 0 0 T
et de même
Mt = 0 Mg = 0
et de même
RDM
�
M −→ − → −−→ −−→
= G0 ∧ N1 + CB ∧ m�g + GG1 ∧ µg�x
G
MT, Mg, T, N1
Mg
MT T L 2L x
-gm
-g(μL+m)
-(μL-2m)g
N1
N=-(2μL-2m)g
Sollicitations simples
Les sollicitations simples sont :
la traction simple
le cisaillement simple
la torsion simple
la flexion pure et flexion simple
Traction simple
Définition
Il y a traction simple si pour une ligne moyenne du solide, le torseur de cohesion est réduit à la résultante normale seule,
Si la contrainte est positive ; le solide est dit en traction
Si la contrainte est négative ; le solide est en compression
Exemples
Une barre en traction/compression : essai de traction
Compression
Compression
Traction
Le flambement (compression et ça bombe) est différent de la compression simple.
0 x
Après déformation
La déformée d'une section droite reste une section droite parallèle à la première.
Bernoulli ; la contrainte
� est suivant x
σ(n)
Si Hypothèse des petites déformations dans le domaine élastique alors σ constant
Equation du PFS :
Torseur des contraintes + Torseur de cohesion : Torseur nul
� � x (résultante normale)
suivant � �
σn ds + N = 0 ⇒ σn ds + N = 0
s s
N
σn S = −N ⇒ σn = −
S
Avec N et S essentiellement variables,
Application à l'essai de traction :
r
F� S
F�
Avec N et S essentiellement variables,
RDM Application à l'essai de traction :
r
F� S
F�
L
π
Torseur de cohésion :
−F c� est N
� = F� = 0 c est T
R �
0
� 0
M −→ � �
= G0 ∧ F = 0 = 0
G
0
−N F Vrai sauf pour les câbles composites ou coques minces.
N = −F ⇒ σ(n) = =
S S
Cohérent avec la déformation de l'essai de traction
F
S = πR2 ⇒ σ(n) = �RP
πR2
F �RP πR2
Pour éviter la rupture
Si c'est de l'acier alors Rp = 70MPa R=1cm
alors F<π .10-2.70.10+6
F<21kN Pour éviter la rupture d'un câble d'acier de 1cm de rayon
Calcul de la déformation
Charge et section constantes
On applique la loi de Hooke
σn = E�
avec
∆L
�=
L0
σn L0 N L0
δL = =−
E ES
C'est l'allongement du solide
Exemple
Câble précédent avec la charge limite
F=21kN
R=1cm
F
σn = = 70
S
Si le câble a une longueur initiale de 1cm
6
70.10 .1
∆L =
E
Or pour l'acier on a E = 100 GPa d'où :
6
70.10 .1
∆L = = 0.7mm
100.109
Charge ou section variable
La loi de Hooke ne peut être appliquée directement
dx → dx+ δdx σn
δdx = dx
E
Avant déformation
σn dx � L0 σn dx c'est la formule générale
∆L = Σδdx = Σ ⇒ = ∆L
E 0 E
� L � L0
σn −Nx
∆L = dx = dx
0 E 0 Sx E
Application ; si cylindre de rayon R
� L � L0
σn F dx F L0
∆L0 = dx = =
0 E 0 πR2 E ES
Formule précédente