Capteur de Temperature
Capteur de Temperature
Capteur de Temperature
:
Les capteurs de température répondent à toutes les exigences industrielles et sont
compatibles avec les raccords process des normes internationales.
Les deux premières lettres désignent le métal précieux employé. Le chiffre qui suit
décrit la résistance électrique en ohms à 0 °C.
Les classes stipulées dans la norme DIN EN 60751 définissent l’écart admissible et
la plage de mesure dans laquelle ces écarts doivent évoluer.
Thermomètres à résistance
Dans le cas de thermomètre à résistance, la mesure se base sur la variation de la
résistance des métaux précieux sous l’influence de la température. Comme chaque
métal possède une courbe caractéristique de résistance spécifique, et que pour les
métaux précieux, comme le platine par exemple, les variations dU et dR évoluent de
manière quasi proportionnelle (linéaire), l’apport d’un courant de mesure constant
permet de déduire, par le biais de la variation de tension dU, la variation de
résistance dR. En général, on choisit un courant de mesure aussi faible que possible
pour minimiser le propre échauffement du thermomètre à résistance.
Transmission de signal Pt100
Technologie 2 fils
Transmission virtuellement sans erreur grâce à la mesure de l’erreur sur une seule
ligne
Les résistances de ligne et de contact RW1 et RW3 doivent être identiques
Besoins moyens en câbles
Technologie 4 fils
Pt100 : RTD à partir d’une fine couche de platine, de 100 Ohm à 0 °C (32 °F). La
courbe de calibrage et les classes d’exactitude sont définies dans les normes DIN /
EN / IEC 60751, les changements dans la résistance étant essentiellement linéaires
à 0,38%/K. Avec FlexTop, il est possible de configurer cette courbe de calibrage et
d’autres (par la valeur a).
Pt1000 : RTD analogique comme avec le Pt100, mais avec 1000 Ohm à 0 °C (32
°F), et donc dix fois la variation de résistance absolue. En comparaison avec le
Pt100 en ayant appliqué la technologie à 2 fils, on obtiendra le même offset après 10
fois la longueur de fil. Il faudra par ailleurs redoubler d’attention aux défauts
d’isolement, par ex. du fait de la pénétration d’humidité. Le Pt100 peut être plus
robuste sur ce point.
Un capteur de températures RTD est utilisé très couramment pour les mesures de température
dans une large gamme d’applications industrielles.
Les RTD en platine sont le type de RTD le plus couramment utilisé dans les applications
industrielles. En effet, le platine possède une excellente résistance à la corrosion, une excellente
stabilité à long terme et mesure une large gamme de températures (-200...+850°C).
RTD en nickel
Les RDT en nickel sont moins chers que ceux en platine et présentent une bonne résistance à la
corrosion. Cependant, le nickel vieillit plus rapidement avec le temps et perd de sa précision à
des températures plus élevées. Le nickel est limité à une plage de mesure de -80...+260°C.
RTD en cuivre
Les RTD en cuivre ont la meilleure résistance à la linéarité de températures parmi les trois types
de RTD. De plus, le cuivre est un matériau peu coûteux. Cependant, le cuivre s’oxyde à des
températures plus élevées. Le cuivre est limité à une plage de mesure de -200...+260°C.
Dans un RTD à fil enroulé, un fil de résistance est enroulé autour d’un noyau non conducteur,
qui est généralement en céramique. Le fabricant du capteur coupe soigneusement la longueur du
fil de résistance pour obtenir la résistance spécifiée à 0°C. Celle-ci est appelée résistance “R 0”.
Ensuite, des fils conducteurs sont attachés au fil de résistance, puis un revêtement de verre ou
de céramique est appliqué sur le fil pour le protéger. Lorsque la température augmente, la
longueur du fil de résistance augmente légèrement. Lors de la conception, il faut veiller à ce que
le fil de résistance ne se torde ou ne se déforme pas à mesure que la température augmente.
Cela s’explique par le fait que la contrainte mécanique entraîne une modification de la résistance
du fil.
Les RTD utilisés par les laboratoires d’étalonnage et de normalisation éliminent cette source
d’erreur en enroulant de façon lâche un fil de résistance autour d’une structure de support non
conductrice. Ce type de RTD peut être extrêmement précis, mais il est fragile et ne convient pas
à la plupart des applications industrielles.
Dans un RTD à élément spiralé , le fil de résistance est enroulé en petites bobines qui s’insèrent
librement dans une forme céramique et qui est ensuite remplie de poudre non conductrice. Le fil
de résistance peut se détendre et se contracter en fonction des variations de température,
minimisant ainsi les erreurs causées par les contraintes mécaniques. La poudre augmente le
taux de transfert de chaleur dans les bobines, améliorant ainsi le temps de réponse. Les RTD à
élément spiralé sont généralement protégés par une gaine métallique et sont utilisés dans des
applications industrielles.
RTD à couche mince
Les RTD à couche mince sont produits en série et coûtent moins cher que les autres types de
RTD. Ils sont plus petits et ont un temps de réponse plus rapide que les autres, ce qui est
souhaitable dans de nombreuses applications. Ils sont réalisés en déposant une fine couche de
platine sur une base céramique.
Le fabricant ajuste la résistance à 0°C en ouvrant des shunts parallèles dans la trajectoire à l’aide
d’un faisceau laser. Plus le nombre de shunts ouverts est grand, plus la résistance à 0°C est
élevée. Les RTD à couche mince ne sont pas aussi précis que les autres types, car :
La résistance R0ne peut pas être réglée aussi précisément que dans les autres types.
La base en céramique et le revêtement en platine ont des taux de dilatation légèrement
différents. Cela engendre une erreur de déformation à des températures plus élevées.
Comme les RTD à couche mince sont plus petites, le courant d’excitation du RTD
provoque une erreur légèrement plus élevée en raison de l’auto-échauffement du RTD.
Rapport de résistance TD
Le terme « rapport de résistance » décrit la pente moyenne de la température par rapport à la
résistance lorsque la température du RTD varie de 0°C à +100°C. L’expression pour le rapport de
résistance est :
(R100-R0) / R0
Où :
R100 = résistance RTD à 100°C.
R0 = résistance RTD à 0°C.
Le rapport de résistance dépend du type et de la pureté du métal utilisé pour fabriquer le RTD.
En général, les RTD qui ont une résistance R0 élevée et combinée à un rapport de résistance
élevé sont plus faciles à mesurer avec précision, mais les autres caractéristiques du métal utilisé
dans le fil de résistance affectent toujours la précision inhérente au RTD.
Les RTD en platine utilisés dans les applications industrielles sont généralement conformes à la
norme CEI 60751. Ces RTD ont un rapport de résistance de (138,5 Ω - 100 Ω) / 100 Ω = 0,385 Ω
/ °C. Dans une application industrielle typique, ce type de RTD est protégé lorsqu’il est inséré
dans une gaine en acier inoxydable.
Les étalons RTD de laboratoire utilisent du platine de plus grande pureté avec un rapport de
résistance plus élevé : (139,2 Ω - 100 Ω) / 100 Ω = 0,392 Ω / °C. À des températures supérieures
à +670°C, les ions métalliques libérés par la sonde en acier inoxydable contaminent le platine de
haute pureté, modifiant son rapport de résistance. Pour cette raison, ces RTD sont protégés par
une sonde en verre de silice ou en platine. Ces matériaux restent inertes à haute température, de
sorte que le RTD ne soit pas contaminé.
Les RTD en nickel conforme à la norme DIN 43760 ont un rapport de résistance de (161,7805 Ω
- 100 Ω) / 100 Ω = 0,618 Ω / °C. Les RDT en nickel couramment utilisés aux États-Unis ont un
rapport de résistance de (200,64 Ω - 120 Ω) / 120 Ω = 0,672 Ω / °C (voir le graphique ci-dessus).
Les RTD en cuivre[1] sont disponibles avec une résistance R0 = 9,035 Ω ou 100 Ω. Les deux
types ont un rapport de résistance de 0,427 :
(12,897 Ω - 9,035 Ω) / 9,035 Ω = 0,427 Ω / °C.
(142,7 Ω – 100 Ω) / 100 Ω = 0,427 Ω / °C.
Avantages de l’utilisation des RTD en nickel ou en cuivre
Le nickel crée une résistance élevée à 0°C et a un rapport de résistance élevé, ce qui rend ce
RTD sensible facile à mesurer. Ces qualités minimisent également les erreurs dues à la
résistance du fil conducteur. Pour un RTD, l’erreur approximative due à la résistance du fil
conducteur est :
Résistance du fil / (R100-R0) x 0,01
Par exemple :
un RTD en nickel bifilaire mesure la température d’un conduit d’air. Chaque fil a une résistance
de 0,25 Ω, pour une résistance totale de 0,5 Ω.
L’erreur due à la résistance du fil conducteur peut donc être calculée comme suit :
0,5 Ω / (161,78 – 100) x 0,01 = 0,81°C. Ce résultat est suffisant pour de nombreuses
applications.
À titre de comparaison, voici les chiffres pour un RTD en platine bifilaire ayant la même
résistance de fil :
0,5 Ω / (138,5 – 100) x 0,01 = 1,3°C.
En raison de la sensibilité d’un RTD en nickel, un transmetteur peu coûteux et de faible précision
peut mesurer le RTD avec une précision acceptable. On retrouve les RTD en nickel dans les
systèmes de CVC et dans d’autres applications sensibles au prix.
Les RTD en cuivre ont le même taux de dilatation thermique et la même hystérésis
électromagnétique que les enroulements en cuivre utilisés dans les moteurs et générateurs
électriques. C’est pourquoi des RTD en cuivre sont parfois utilisés pour mesurer la température
de l’enroulement.
La courbe d’évolution de la résistivité du cuivre par rapport à la température est extrêmement
linéaire. De ce fait, il est possible de mesurer avec précision une plage de température réduite
sans linéarisation supplémentaire.
Par exemple :
un RTD Cu100 génère une résistance de 100 Ω à 0°C et une résistance de 142,743 Ω à 100°C.
Une extrapolation linéaire donne la résistance théorique à 50°C : (R 100 – R0)/2 + R0
= (142,743 – 100)/2 + 100 = 121,3715 Ω
Selon les tableaux publiés de résistivité par rapport à la température, le RTD génère une
résistance de 121,3715 Ω à 50°C, donc le RTD est fonctionnellement linéaire entre 0°C et
+100°C.
La non-linéarité du cuivre ne devient apparente que si la mesure est réalisée sur une grande
portée. Par exemple, pour une plage de températures comprises entre 0°C et +200°C, une
extrapolation linéaire donne la résistance théorique à 100°C par l’équation (185,675 - 100) / 2 +
100 = 142,838 Ω. Toutefois, selon les tableaux, la résistance RTD à 100 °C est de 142,743 Ω.
La différence de +0,095 Ω en °C : 0,095 Ω / 0,427 Ω par degré = une erreur de +0,222°C.
Tolérance RTD
La plupart des fabricants de capteurs fabriquent des RTD en platine avec des niveaux de
précision conformes aux normes RTD CEI 60751 ou ASTM E1137.
La norme CEI 60751 définit quatre classes de tolérance : les classes AA, A, B et C. La norme
ASTM E1137 définit deux catégories de tolérance : les catégories A et B.
Notez que la norme CEI 60751 spécifie une plage de température maximale pour chaque classe.
Par exemple, un capteur de classe A équipé d’un RTD à élément spiralé doit respecter la
tolérance spécifiée entre -100°C et +450°C. En cas d’utilisation en dehors de cette plage de
température, la précision du capteur peut être considérée de classe B par défaut.
Les capteurs conformes à la tolérance de catégorie A ou B de la norme ASTM E1137 doivent
maintenir la tolérance spécifiée de -200°C à +650°C.
Ce tableau montre la tolérance calculée pour chaque classe et catégorie de RDT. Notez que les
RTD de classe C ont une large tolérance de ±6,6°C à 600°C. La plupart des applications
industrielles nécessitent des RTD de classe B ou supérieure.
Le graphique suivant montre la tolérance des RTD conformes à la norme CEI 60751. Nous
pouvons constater que les RTD sont plus précis à 0°C et qu’ils présentent une plus grande erreur
lorsque la température est supérieure ou inférieure à 0°C.
De nombreux fabricants de capteurs proposent des RTD ayant une tolérance supérieure à celle
de la classe AA. La tolérance de ces RTD de haute précision est généralement décrite comme
une fraction de la tolérance de la classe B. Dans le graphique ci-dessous, un RTD « 1/5 de
classe B » a une tolérance de seulement ± (0,06 + 0,001 ǀ t ǀ) entre -30°C et 150°C. Cette
tolérance est cinq fois supérieure à celle d’un RTD de classe B.