Beton Part 2 PDF
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SUIVANT L’EUROCODE 2
LIM SOVANVICHET
REV. 2020
Calcul des flèches
Sovanvichet LIM, Dr.
Page 1
10.1. Définition: flèche vs déplacement
Page 2
10.2. Calcul de la flèche
𝜖
M
𝜖
M
M
r
Page 3
10.2.1 Effet de la fissuration
La courbure moyenne
Page 4
Calculer la courbure moyenne de la poutre fissurée
𝜖 𝜖 𝜖 𝜖
0.5𝐿 𝐿 0.5𝐿 𝐿
𝐿
Non-fissurée Fissurée Non-fissurée
Déformation moyenne du béton comprimé:
On pose: 𝐿 = (1 − 𝜉)𝐿; 𝐿 = 𝜉𝐿 𝜖 = (1 − 𝜉 )𝜖 + 𝜉𝜖
La courbure moyenne:
Déformation moyenne des bars: 1 𝜖 −𝜖
Δ𝐿 Δ𝐿 + Δ𝐿 =
𝜖 = = 𝑟 𝑑
𝐿 𝐿 (1 − 𝜉 )𝜖 + 𝜉𝜖 − (1 − 𝜉 )𝜖 − 𝜉𝜖
𝐿 𝜖 +𝐿 𝜖 =
= = (1 − 𝜉 )𝜖 + 𝜉𝜖 𝑑
𝐿 𝜖 −𝜖 𝜖 −𝜖
= (1 − 𝜉 ) +𝜉
𝑑 𝑑
1 1
= (1 − 𝜉 ) + 𝜉
𝑟 𝑟
Page 5
10.2.2 La courbure moyenne suivant l’Eurocode 2
La courbure moyenne:
1 1 1
= 𝜉 . + (1 − 𝜉 ) . (Eq. 7.18)
𝑟 𝑟 𝑟
1/𝑟 est la courbure de la section non-fissurée
1/𝑟 est la courbure de la section fissurée
𝜎
𝜉 = 1−𝛽
𝜎
• 𝛽 : coefficient prenant en compte l'influence de la durée du chargement ou de la répétition du
chargement sur la déformation moyenne
= 1.0 dans le cas d'un chargement de courte durée non répété
= 0.5 dans le cas d'un chargement prolongé (sustained load) ou d'un grand nombre de cycles
de chargement
• 𝜎 est la contrainte dans les armatures tendues, calculée en supposant la section fissurée
• 𝜎 est la contrainte dans les armatures tendues, calculée en supposant la section fissurée sous les
conditions de chargement provoquant la première fissure.
• La section est fissurée si le contrainte de traction > 𝑓 .
Page 6
La courbure de la section non-fissurée
1 𝑀 𝑆
= +𝜖 𝛼
𝑟 𝐸, . 𝐼 𝐼
𝐼 = moment d’inertie de la section homogène non fissurée.
𝑆 est le moment statique de la section d'armatures par rapport à l’axe passant par le centre de gravité
de la section non-fissurée
𝜖 est la déformation libre de retrait (déterminée suivant Eq. 3.8)
𝐸 𝐸 (𝑡 )
𝛼 = ; 𝐸 , =
𝐸 , 1 + 𝜑(𝑡, 𝑡 )
𝑡 = l’âge du béton quand la déformation est évaluée,
𝑡 = l’âge du béton quand la charge est mise en place,
𝜑(𝑡, 𝑡 ) = coefficient de fluage calculé suivant la formule (B.1) de l’annexe B,
𝐸 (𝑡 ) = module Young du béton à l’âge 𝑡
Page 7
La courbure de la section fissurée
1 𝑀 𝑆
= +𝜖 𝛼
𝑟 𝐸, . 𝐼 𝐼
𝐼 = moment d’inertie de la section homogène fissurée.
𝑆 est le moment statique de la section d'armatures par rapport à l’axe passant par le centre de gravité
de la section fissurée
𝜖 est la déformation libre de retrait (déterminer suivant Eq. 3.8)
𝐸 𝐸 (𝑡 )
𝛼 = ; 𝐸 , =
𝐸 , 1 + 𝜑(𝑡, 𝑡 )
𝑡 = l’âge du béton quand la déformation est évaluée
𝑡 = l’âge du béton quand la charge est mise en place
𝜑(𝑡, 𝑡 ) = coefficient de fluage calculé suivant la formule (B.1) de l’annexe B.
𝐸 (𝑡 ) = module Young du béton à l’âge 𝑡
Page 8
10.2.3 Calcul de la flèche à partir de la courbure
On démontre la méthode d’interpolation linéaire des courbures.
1 𝑀
=𝑦 =
𝑟 𝐸𝐼
Diagramme M
Diagramme moment utilisé pour calculer y”
1 2 3 4 5
𝑦 Objectif:
𝑦 𝑦
𝑦 =0 𝑦 =0
Calculer 𝑦 , 𝑦 ,𝑦 connaissant
𝑦 , 𝑦 , 𝑦 , 𝑦 et 𝑦 .
Page 9
y‘’(x) • Pour le segment (1) à (2) :
𝑥 𝑥
𝑦 (𝑥 ) = 1 − . 𝑦 + . 𝑦
a a
y”1 1𝑥 1𝑥
y‘’(x) y"2 𝑦 (𝑥 ) = 𝑥−
2 a
.𝑦 +
2 a
.𝑦 +𝐶
x 1 1𝑥 1𝑥
(1) (2) 𝑦 (𝑥 ) = 𝑥 − .𝑦 + .𝑦 +𝐶 𝑥
2 6 a 6 a
x=0 x=a +𝐶
x
• En 𝑥 = 0: On a 𝑦 = 𝑦(0) = 𝐶 1
=
6
[2𝑦 + 𝑦 ]𝑎 + 𝐶 𝑎 + 𝑦 (*)
• En 𝑥 = a: On a
1 1
𝑦 = 𝑦(a) =
1
𝑎 .𝑦
1
+ 𝑎 .𝑦 +𝐶 a+𝑦
𝑦 = a. 𝑦 + a. 𝑦 + 𝐶
2 2 (**)
3 6
𝑦 =𝐶
Page 10
• Même façon pour le segment (2) à (3) :
y‘’(x) 𝑦 =𝐶 (***)
1
𝑦 = [2𝑦 + 𝑦 ]𝑎 + 𝐶 𝑎 + 𝑦
6 (****)
De (**) & (***), on obtient
y”2 y‘’(x) y"3 1 1
a. 𝑦 + a. 𝑦 + 𝐶 = 𝐶
2 2
x 1 1
(2) (3) ⟹ 𝐶 − 𝐶 = a. 𝑦 + a. 𝑦
2 2
x=0 x=a
x
Page 11
1
𝑦 − 2𝑦 + 𝑦 = [𝑦 + 4𝑦 + 𝑦 ]𝑎
6
1 1
⎧𝑦 − 2𝑦 + 𝑦 = [𝑦 + 4𝑦 + 𝑦 ]𝑎 ⎧ −2𝑦 + 𝑦 = [𝑦 + 4𝑦 + 𝑦 ]𝑎
⎪ 6 ⎪ 6
1 1
𝑦 − 2𝑦 + 𝑦 = [𝑦 + 4𝑦 + 𝑦 ]𝑎 ⟺ 𝑦 − 2𝑦 + 𝑦 = [𝑦 + 4𝑦 + 𝑦 ]𝑎
⎨ 6 ⎨ 6
⎪ 1 ⎪ 1
𝑦 − 2𝑦 + 𝑦 = [𝑦 + 4𝑦 + 𝑦 ]𝑎 𝑦 − 2𝑦 = [𝑦 + 4𝑦 + 𝑦 ]𝑎
⎩ 6 ⎩ 6
Page 12
𝑦
⎧ ⎫
−2 1 0 𝑦 𝑎 1 4 1 0 0 ⎪𝑦 ⎪
1 −2 1 𝑦 = 0 1 4 1 0 𝑦
6
0 1 −2 𝑦 0 0 1 4 1 ⎨
⎪𝑦
⎬
⎪
⎩𝑦 ⎭
𝑦
⎧ ⎫
𝑦 1 ⎪𝑦
𝐿 3 14 12 6 ⎪
⇔ 𝑦 = 2 12 20 12 2 𝑦
384
𝑦 1 6 12 14 3 ⎨
⎪𝑦
⎬
⎪
⎩𝑦 ⎭
Page 13
𝐿
3072
Page 14
• Méthode de résolution sans opération matricielle
Exemple : nombre de segment N=6, section: 1,2,3,4,5,6,7
1
⎧𝑦 − 2𝑦 + 𝑦 = [𝑦 + 4𝑦 + 𝑦 ]𝑎 = 𝛼
⎪ 6
⎪ 1
⎪𝑦 − 2𝑦 + 𝑦 = [𝑦 + 4𝑦 + 𝑦 ]𝑎 = 𝛼 𝑦 −𝑦 − (𝑦 −𝑦 )=𝛼
6 ⎧
⎪ ⎪𝑦 −𝑦 − (𝑦 −𝑦 )=𝛼
1
𝑦 − 2𝑦 + 𝑦 = [𝑦 + 4𝑦 + 𝑦 ]𝑎 = 𝛼 ⟺ 𝑦 −𝑦 − (𝑦 −𝑦 )=𝛼
⎨ 6 ⎨𝑦 −𝑦 − (𝑦 −𝑦 )=𝛼
⎪ 1 ⎪
⎪𝑦 − 2𝑦 + 𝑦 = [𝑦 + 4𝑦 + 𝑦 ]𝑎 = 𝛼 ⎩𝑦 −𝑦 − (𝑦 −𝑦 )=𝛼
⎪ 6
⎪ 1
⎩𝑦 − 2𝑦 + 𝑦 = [𝑦 + 4𝑦 + 𝑦 ]𝑎 = 𝛼
6
• On pose 𝐾 = 𝑦 − 𝑦 , on en déduit
𝑦 −𝑦 =𝐾
⎧ (𝑦 − 𝑦 ) = 𝐾 − 𝛼
⎪
⎪ (𝑦 − 𝑦 ) = 𝐾 − (𝛼 + 𝛼 )
⎨ (𝑦 − 𝑦 ) = 𝐾 − (𝛼 + 𝛼 + 𝛼 )
⎪ (𝑦 − 𝑦 ) = 𝐾 − (𝛼 + 𝛼 + 𝛼 + 𝛼 )
⎪
⎩ (𝑦 − 𝑦 ) = 𝐾 − (𝛼 + 𝛼 + 𝛼 + 𝛼 + 𝛼 )
• On pose 𝛽 = 𝛼 , 𝛽 = 𝛼 + 𝛼 , 𝛽 = 𝛼 + 𝛼 + 𝛼 , …
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𝑦 −𝑦 =𝐾
⎧ (𝑦 −𝑦 )=𝐾−𝛽
⎪
⎪(
𝑦 −𝑦 ) =𝐾−𝛽
⎨ (𝑦 −𝑦 ) =𝐾−𝛽
⎪ (𝑦
⎪ −𝑦 )=𝐾−𝛽
⎩(𝑦 −𝑦 )=𝐾−𝛽
𝑦 − 𝑦 = 6𝐾 − 𝛽
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Exemple: poutre L=5.1m divisée en 10 tronçons
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10.2.4 Vérification
La flèche additionnelle (flèche active/ active deflection) après la fixation des finitions est limitée à [7.4.1(5)]
ℓ
Δ ≤
500
Page 18
10.3. Flèche par la méthode française
Page 19
Notation :
Indice h = section non fissurée ; e = section fissurée
i = valeur instantanée v = valeur totale à long-terme
Charge 𝒑 = poids propre, 𝑀 = moment en travé
𝒄 = poids des éléments fragiles qui sont apportés sur l’élément de béton qui les supporte
avant être mis en œuvre, 𝑀
𝑟 = pois mort rapporté après mise en œuvre des éléments fragile, (𝑟 + 𝜓 𝑄)
𝑞 = surcharge exploitation, ((1 − 𝜓 )𝑄)
Moment en travée : 𝑀 , 𝑀 , 𝑀 , 𝑀
𝑀 =𝑀 +𝑀
𝑀 =𝑀 +𝑀 +𝑀
𝑀 =𝑀 +𝑀 +𝑀 +𝑀
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Calculer la flèche totale à long terme 𝒘𝐭
𝐿 𝑀 𝑀
Flèche totale, section fissurée 𝑤 = +
10 𝐸 𝐼 𝐸𝐼
𝐿 𝑀 𝑀
Flèche totale, section non-fissurée 𝑤 = +
10 𝐸 𝐼 𝐸𝐼
Flèche totale 𝑤 = 𝑤 𝜁 + 𝑤 (1 − 𝜁 )
Avec
𝜁 =0 Si 𝑀 ≤𝑀
.
𝑀
𝜁 =1− Si 𝑀 >𝑀
𝑀
𝐸
𝐸 =
1+𝜙
Page 21
Calculer de la flèche nuisible
La flèche à déduire est celle qui s’est produite après la mise en œuvre des éléments fragiles
Si cette mise en œuvre intervient immédiatement après le décoffrage de l’élément porteur, elle a
pour valeur :
𝑤 =𝑤 𝜁 + 𝑤 ∙ (1 − 𝜁 )
𝐿 𝑀
𝑤 = ∙
10 𝐸 𝐼
𝐿 𝑀
𝑤 = ∙
10 𝐸 𝐼
𝜁 =0 Si 𝑀 ≤𝑀
.
𝑀
𝜁 =1− Si 𝑀 >𝑀
𝑀
Page 22
Si cette mise en œuvre intervient très longtemps après le décoffrage de l’élément porteur, elle a pour
valeur :
𝑤 =𝑤 𝜁 +𝑤 ∙ (1 − 𝜁 )
𝐿 𝑀 𝑀
𝑤 = ∙ +
10 𝐸 𝐼 𝐸 𝐼
𝐿 𝑀 𝑀
𝑤 = ∙ +
10 𝐸 𝐼 𝐸 𝐼
𝜁 =0 Si 𝑀 ≤𝑀
.
𝑀
𝜁 =1− Si 𝑀 >𝑀
𝑀
Selon le temps écoulé entre le décoffrage du gros œuvre et la mise en œuvre des éléments fragiles, il
appartient au concepteur de choisir la valeur convenable comprise entre 𝑤 et 𝑤 , caractérisée par
un coefficient 𝜓 compris entre 0 et 1 tel que
𝑤 = 𝑤 + 𝜓 ∙ (𝑤 −𝑤 )
La flèche nuisible a pour valeur 𝑤 −𝑤
Page 23
Limite de la flèche nuisible
ℓ = portée entre nu des appuis
Si ℓ ≤ 7 m : la limite est ℓ /500
Si ℓ > 7 m : la limite est 14mm + (ℓ − 7m)/1000
Page 24
DIMENSIONNEMENT D’UNE
SECTION DE POTEAU ET DE
VOILE
Effet 2nd ordre n’est pas encore prise en compte dans le calcul dans ce cours.
Page 25
11.1 ARMATURE D’UN POTEAU
Page 26
11.2 Vérifier la section sous la combinaison M-N uniaxial
Différents approches :
o 1) Connaissant M+N, on calcule les armatures :
Méthode 1 : On calcule la section sous la combinaison M+N
Méthode 2 : On utilise abaque.
o 2) On estime les armatures et on vérifie la résistance de la section sous M+N
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L’approche 2 est une méthode itérative, plus simple à utiliser, qu’on utilise souvent en
combinaison avec un logiciel commercial. On propose une quantité des armatures dans la
section, on dessine la courbe d’interaction représentant la résistance et on vérifie avec les
efforts appliqué prise en compte des effets 2nd ordre.
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𝑁 (kN)
𝑀 (kN)
Page 29
Interaction surface par Autodesk Robot Structure Analysis
Page 30
Béton= Diagramme Parabole-Rectangle (PR)
Acier =palier incliné Acier =palier horizontale
𝜖 𝜖
B B
C C
A
𝜖 𝜖
𝜖 ∞
Règle de pivot- déformation admissible pour ELU
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Béton= Diagramme Rectangulaire (R)
Acier =palier incliné Acier =palier horizontale
𝜖 𝜖
B B
C C
A
𝜖 𝜖
𝜖 ∞
Page 32
Exemple : Cas Béton= Diagramme Rectangulaire, Acier =palier horizontale
𝜖 𝜂𝑓
𝑑 𝜖
𝑐 𝑥 𝜆𝑥
𝑑
𝑐 𝜖 𝑓
Page 33
11.3 Vérifier la section sous la combinaison N-My-Mz biaxial
Deux méthodes :
Surface d’interaction
Méthode simplifiée [5.8.9(4)]
Page 34
Par la méthode simplifiée, il faut vérifier :
𝑀 𝑀
+ ≤ 1.0 [Eq. 5.39]
𝑀 𝑀
pour les sections circulaires ou elliptiques : 𝑎 = 2.0
pour les sections rectangulaires,
Page 35
11.4 Détaille des armatures d’un poteau
La présente clause traite des poteaux pour lesquels la plus grande dimension h est inférieure
ou égale à 4 fois la plus petite dimension b.
Armatures longitudinales
DIAMETRE
le diamètre des barres longitudinales ne soit pas inférieur à 𝜙 . [9.5.2(1)]
o Valeur recommandée, [NF], 𝜙 = 8 mm
o [UK] 𝜙 = 12 mm
ARMATURE MINIMALE
La quantité totale d’armatures longitudinales ne soit pas inférieure à As,min. [9.5.2(2)]
o Valeur recommandée, [NF], [UK]
0.10 𝑁
𝐴 , = max ; 0.002𝐴
𝑓
où :
𝑓 est la limite d'élasticité de calcul des armatures
𝑁 est l’effort normal agissant de compression.
Page 36
ARMATURE MAXIMALE [9.5.2(3)]
Hors des zones de recouvrement : 𝐴 , = 0.04 𝐴
Au droit des recouvrements : 𝐴 , = 0.08 𝐴
Page 37
Page 38
Armatures transversals
DIAMETRE [9.5.3(1)]
𝜙
𝜙 ≥ max 6mm,
4
ESPACEMENT MAXIMALE: minimum de [9.5.3(3)]
20 fois le diamètre minimal des barres longitudinales
la plus petite dimension du poteau
400 mm.
Il convient de réduire l'espacement maximal exigé en (3) par un facteur de 0.6 : [9.5.3(4)]
i) dans les sections situées à une distance au plus égale à la plus grande dimension de la section
transversale du poteau ; ces sections peuvent se trouver au-dessus ou au-dessous d’une poutre
ou d’une dalle ;
ii) dans les zones de recouvrement d’armatures, si le diamètre maximal des barres
longitudinales est supérieur à 14 mm. Un minimum de 3 barres transversales régulièrement
disposées dans la longueur de recouvrement, est nécessaire.
Page 39
Lorsque la direction des barres longitudinales change (aux changements de dimensions du
poteau par exemple), il convient de calculer l'espacement des armatures transversales en
tenant compte des efforts transversaux associés. Ces effets peuvent être ignorés si le
changement de direction est inférieur ou égal à 1 pour 12. [9.5.3(5)]
Chaque barre longitudinale ou paquet de barres longitudinales placé dans un angle doivent
être maintenu par des armatures transversales. Dans une zone comprimée, Il ne faut pas
placer une barre non tenue à plus de 150 mm d'une barre tenue. [9.5.3(6)]
Page 40
Page 41
Page 42
Page 43
Page 44
Page 45
Page 46
11.5 Voile
Page 47
Effort interne dans une voile par ETABS
Page 48
Step 1 : Create a pier label
Menu bar >> Define >> Pier Labels… Enter « Pier1 » click Add New Name.
Page 49
Page 50
Step 3 : View Wall Result
Menubar >> Display >> Force/Stress Diagrams >> Frame/Pier/Spandrel/Link Force…
Page 51
Comment ETABS calcule ces efforts ?
Effort normal:
Page 52
11.5.1 Armatures verticales
Armature minimale : 𝐴 , = 0.002 𝐴
Armature maximale : 𝐴 , = 0.04 𝐴 hors des zones de recouvrement
𝐴 , = 0.08 𝐴 dans des zones de recouvrement
Espacement maximale des barres : min(3ℎ, 400 mm) avec ℎ épaisseur du voile.
Page 53
11.5.3 Armatures transversales
(1) Dans toute partie d'un voile où l’aire totale de la section des armatures verticales placées
sur les deux faces est supérieure à 0.02𝐴 , il convient de prévoir des armatures transversales
en forme de cadres, étriers ou épingles conformément aux exigences données pour les
poteaux (voir 9.5.3). La grande dimension citée en 9.5.3(4) (i) n’a pas à être prise supérieure à 4
fois l’épaisseur du voile.
(2) Lorsque les armatures principales sont celles des lits situés le plus près des parements du
voile, il convient également de prévoir au moins 4 armatures transversales en forme de cadre
ou d’étrier par m2 de surface de voile.
Page 54
Shear wall
Armature horizontale
avec extérieure et
armature verticale à
l’intérieure.
Page 55
Page 56
Page 57
Opening details
Page 58
Page 59
Retaining wall
Page 60
Basement retaining wall
Page 61
Page 62
EFFET 2ND ORDRE
D’UN POTEAU ISOLÉ
Sovanvichet LIM, Dr., P.E.
Page 63
12.1. Force critique d’Euler
• ∑ 𝑀 = 0 ⟹ 𝑀 − 𝐹𝑦 = 0
𝑀 = −𝐸𝐼𝑦
• ⟹ 𝐸𝐼𝑦 + 𝐹𝑦 = 0 ⟺ 𝑦 + 𝑦 = 0
• On pose 𝛾 = 𝐹 ⁄𝐸𝐼 ⟹ 𝑦 + 𝛾 𝑦 = 0
• Solution générale:
𝐹
𝑦 = 𝐴 sin 𝛾𝑥 + 𝐵 cos 𝛾𝑥
𝑦
• Conditions aux limites:
B • 𝑦(0) = 0 ⟹ 𝐵 = 0
• 𝑦(𝐿) = 0 ⟹ 𝐴 sin 𝛾𝐿 = 0
𝑀
• A =0 : structure stable
𝑥
• Ou 𝛾𝐿 = 𝑛𝜋
• Nous en déduisons qu’il y a une infinité
de déformées non rectilignes stables
A
vérifiant :
𝐹 𝑛𝜋
𝑦 = 𝐴 sin 𝑥
𝐿
Page 64
Les valeurs correspondantes de la force F sont données
par :
𝐸𝐼
𝐹 = 𝛾 𝐸𝐼 = 𝑛 𝜋
𝐿
• Pour n=1
𝜋 𝐸𝐼
𝐹=𝑁 =
𝐿
S’appelle la force critique d’Euler du 1er mode de
flambement.
Page 65
12.2 Moment 2nd ordre d’un poteau isolé
12.2.1 MOMENT INITIAL SINUSOÏDAL
𝜋𝑥
𝑀 (𝑥 ) = 𝑀 sin
𝐿
On suppose la forme du poteau sous les effets du
𝑁 𝑀 (𝑥 )
moment initial + 2nd ordre est sinusoïdal, donc
𝜋𝑥
( )
𝑦 𝑥 = 𝑒 sin
𝐿
𝑒 Où 𝑒 est excentricité total à mid-hauteur du poteau,
sous les effets du moment initial +2nd ordre est sinusoïdal.
On a le moment total :
𝑥 𝑀 ( 𝑥 ) = 𝑀 (𝑥 ) + 𝑁 𝑦 (𝑥 )
𝑦 (𝑥 )
𝜋𝑥 𝜋𝑥
= 𝑀 sin + 𝑁 𝑒 sin
𝐿 𝐿
𝜋𝑥
= (𝑀 + 𝑁 𝑒 ) sin
𝐿
𝜋𝑥
𝐸𝐼𝑦 = −𝑀 = −(𝑀 + 𝑁 𝑒 ) sin
𝐿
𝐿 𝜋𝑥 𝐿 𝜋𝑥
𝐸𝐼𝑦 = (𝑀 +𝑁 𝑒 ) cos ; 𝐸𝐼𝑦 = (𝑀 +𝑁 𝑒 ) sin
𝜋 𝐿 𝜋 𝐿
Page 66
Pour 𝑥 = 𝐿/2, on a 𝑦 = 𝑒 :
𝐿 𝐿 1
⟹ 𝐸𝐼 𝑒 = (𝑀 +𝑁 𝑒 ) ⟹ 𝑒 = (𝑀 +𝑁 𝑒 ) = (𝑀 +𝑁 𝑒 )
𝜋 𝜋 𝐸𝐼 𝑁
𝑀 1
⟹𝑁 𝑒 =𝑀 +𝑁 𝑒 ⟹𝑒 = ⟹𝑀 =𝑁 𝑒 =𝑀
𝑁 −𝑁 𝑁
𝑁 −1
1 𝛽
⟹𝑀=𝑀 +𝑀 =𝑀 1+ =𝑀 1+
𝑁 𝑁
𝑁 −1 𝑁 −1
𝜋
𝛽= ;𝑐 = 𝜋
𝑐
Ou en une autre forme :
𝐿 𝐿 𝑀𝐿 1𝐿 1𝐿
𝑒 = (𝑀 +𝑁 𝑒 ) =𝑀 = = =
𝜋 𝐸𝐼 𝜋 𝐸𝐼 𝐸𝐼 𝜋 𝑟𝜋 𝑟 𝑐
Avec 𝑐 = 𝜋 .
Page 67
12.2.2 MOMENT INITIAL CONSTANT
𝑀 (𝑥 ) = 𝑀
On suppose la forme du poteau sous les effets du
𝑁 𝑀 (𝑥 )
moment initial + 2nd ordre est sinusoïdal, donc
𝜋𝑥
𝑦(𝑥) = 𝑒 sin
𝐿
𝑒 Où 𝑒 est excentricité total à mid-hauteur du poteau,
sous les effets du moment initial +2nd ordre est sinusoïdal.
On a le moment total :
𝑥 𝑀 (𝑥 ) = 𝑀 (𝑥 ) + 𝑁 𝑦 (𝑥 )
𝑦 (𝑥 )
𝜋𝑥
=𝑀 + 𝑁 𝑒 sin
𝐿
𝜋𝑥 Pour 𝑥 = 0; 𝑦 = 0 ⟹ 𝐶 = 0;
𝐸𝐼𝑦 = −𝑀 = −𝑀 −𝑁 𝑒 sin
𝐿 Pour 𝑥 = 𝐿; 𝑦 = 0 ⟹
𝐿 𝜋𝑥 1 1
𝐸𝐼𝑦 = −𝑀 𝑥 + 𝑁 𝑒 cos +𝐶 − 𝑀 𝐿 +𝐶 𝐿 =0 ⟹ 𝐶 = 𝑀 𝐿
𝜋 𝐿 2 2
1 𝐿 𝜋𝑥
𝐸𝐼𝑦 = − 𝑀 𝑥 + 𝑁 𝑒 sin
2 𝜋 𝐿
+𝐶 𝑥+𝐶
Page 68
Pour 𝑥 = 𝐿⁄2 ; 𝑦 = 𝑒
1 𝐿 𝐿 1 𝐿
⟹ 𝐸𝐼𝑒 = − 𝑀 +𝑁 𝑒 + 𝑀
2 4 𝜋 2 2
1 𝐿
⟹ 𝐸𝐼𝑒 = 𝑀 𝐿 + 𝑁 𝑒
8 𝜋
𝜋 𝐿 𝐿 𝜋 1 𝑁
⟹𝑒 = 𝑀 +𝑁 𝑒 ; ⟹𝑒 = 𝑀 + 𝑒
8 𝜋 𝐸𝐼 𝜋 𝐸𝐼 8 𝑁 𝑁
𝜋 𝜋 𝜋
𝑁 8 8 𝑀 8
⟹ 1− 𝑒 =𝑀 ⟹𝑒 =𝑀 =
𝑁 𝑁 𝑁 −𝑁 𝑁 𝑁
−1
𝑁
𝜋
8 𝛽
⟹𝑀=𝑀 +𝑀 =𝑀 1+ =𝑀 1+
𝑁 𝑁
𝑁 −1 𝑁 −1
𝜋
𝛽= ;𝑐 = 8
𝑐
Page 69
12.2.3 MOMENT INITIAL SYMETRIQUE TRIANGULAIRE
2𝑥 𝐿
𝑀 (𝑥 ) = 𝑀 ;0 ≤ 𝑥 ≤
𝐿 2
On suppose la forme du poteau sous les effets du
𝑁 𝑀 (𝑥 )
moment initial + 2nd ordre est sinusoïdal, donc
𝜋𝑥
𝑦(𝑥) = 𝑒 sin
𝐿
𝑒 Où 𝑒 est excentricité total à mid-hauteur du poteau,
sous les effets du moment initial +2nd ordre est sinusoïdal.
On a le moment total :
𝑥 𝑀 ( 𝑥 ) = 𝑀 (𝑥 ) + 𝑁 𝑦 (𝑥 )
𝑦 (𝑥 )
2𝑀 𝜋𝑥
= 𝑥 + 𝑁 𝑒 sin
𝐿 𝐿
2𝑀 𝜋𝑥
𝐸𝐼𝑦 = −𝑀 = − 𝑥 − 𝑁 𝑒 sin
𝐿 𝐿
𝑀 𝐿 𝜋𝑥
𝐸𝐼𝑦 = − 𝑥 + 𝑁 𝑒 cos +𝐶
𝐿 𝜋 𝐿
1𝑀 𝐿 𝜋𝑥
𝐸𝐼𝑦 = − 𝑥 +𝑁 𝑒 sin +𝐶 𝑥+𝐶
3 𝐿 𝜋 𝐿
Pour 𝑥 = 0; 𝑦 = 0 ⟹ 𝐶 = 0 ;
Page 70
Pour 𝑥 = 𝐿⁄2 ; 𝑦 = 0 par symétrie.
𝑀 𝐿 𝐿
⟹− +𝐶 =0 ⟹𝐶 =𝑀
𝐿 4 4
Pour 𝑥 = 𝐿⁄2 ; 𝑦 = 𝑒
1 𝐿 𝐿 𝐿
⟹ 𝐸𝐼𝑒 = − 𝑀 +𝑁 𝑒 +𝑀
3 8 𝜋 8
𝜋
1 𝐿 𝑀 12
⟹ 𝐸𝐼𝑒 = 𝑀 𝐿 +𝑁 𝑒 ⟹𝑒 =
12 𝜋 𝑁 𝑁
𝑁 −1
𝜋
12 𝛽
⟹𝑀=𝑀 +𝑀 =𝑀 1+ =𝑀 1+
𝑁 𝑁
−1 −1
𝑁 𝑁
𝜋
𝛽= ; 𝑐 = 12
𝑐
Page 71
12.3 Moment 2nd ordre d’un poteau isolé suivant l’Eurocode
12.3.1 METHODE DE LA RIGIDITE NOMINALE
Moment 2nd ordre total d’un poteau isolé :
𝛽 𝜋 𝐸𝐼
𝑀 =𝑀 1+ ; 𝑁 =
𝑁 ℓ
−1
𝑁
𝑁 est la charge de flambement basée sur la rigidité nominale 𝐸𝐼
ℓ est la longueur efficace d’un poteau isolé ;
𝑀 est le moment du premier ordre, compte tenu de l'effet des imperfections et des
effets 2nd ordre globaux (dans le cas où l’élément n’est pas soumis au même moment
en tête et en pied, on peut prendre le moment équivalent).
𝛽 est un coefficient qui dépend de la distribution des moments du premier et du
second ordre, [voir 5.8.7.3 (2)-(3) de l’EC2]
Page 72
1. Dans le cas des éléments isolés de section constante soumis à un effort normal constant,
on peut normalement admettre une distribution sinusoïdale du moment du second ordre.
On a alors :
𝜋
𝛽= (Eq. 5.29)
𝑐
où :
𝑐 est un coefficient qui dépend de la distribution du moment du premier ordre
𝑐 = 8 pour un moment du premier ordre constant,
𝑐 = 9.6 pour une distribution parabolique et
𝑐 = 12 pour une distribution triangulaire symétrique, etc.).
Page 73
2. Dans le cas d'éléments non soumis à une charge transversale, les moments d'extrémité du
premier ordre 𝑀 et 𝑀 , lorsqu'ils sont différents, peuvent être remplacés par un
moment du premier ordre équivalent 𝑀 , constant. Dans ce cas, il convient d'adopter 𝑐
= 8.
𝑀
𝑀 = 0.6 𝑀 + 0.4𝑀 ≥ 0.4𝑀
| 𝑀 | ≥ |𝑀 |
𝑀 Il convient de prendre 𝑀 et 𝑀 de
même signe s'ils provoquent la
traction sur la même face et de signes
opposés dans le cas contraire.
𝑀
Page 74
12.3.2 METHODE BASEE SUR UNE COURBURE NOMINALE
Le moment de calcul vaut
𝑀 =𝑀 +𝑀 (Eq. 5.31)
1ℓ
𝑀 =𝑁 𝑒 =𝑁 × (Eq. 5.33)
𝑟 𝑐
où
𝑀 est le moment du premier ordre, compte tenu de l'effet des imperfections et des
effets 2nd ordre globaux, voir le calcul dans la méthode de rigidité nominale.
𝑐 est un coefficient dépendant de la distribution des courbures.
Pour une section constante, 𝑐 = 8 pour le cas de moment 1er ordre constant et 𝑐 = 10 pour
autre cas.
Page 75
12.3.2.1 Rigidité nominale d’un élément comprimé
C’est la réduction de la rigidité pour la prise en compte des effets de la fissuration, de la
non-linéarité des matériaux et du fluage.
La rigidité nominale d'éléments élancés, de section droite quelconque, travaillant en
compression, peut être estimée de la manière suivante :
𝐸𝐼 = 𝐾 𝐸 𝐼 + 𝐾 𝐸 𝐼 (Eq. 5.21)
.
𝐸 𝑓 +8
𝐸 = ; 𝐸 = 22 000
𝛾 10
Valeur recommandée, [NF][BS] : 𝛾 = 1.2
𝐸 est la valeur de calcul du module d'élasticité du béton, voir 5.8.6 (3)
𝐼 est le moment d'inertie de la section droite de béton (section grosse)
𝐸 est la valeur de calcul du module d'élasticité de l'acier, 𝐸 = 200 GPa
𝐼 est le moment d'inertie de la section d'armatures par rapport au centre de la
section de béton
𝐾 est un coefficient tenant compte des effets de la fissuration, du fluage etc., voir
5.8.7.2 (2) ou (3)
𝐾 est un coefficient tenant compte de la contribution des armatures, voir 5.8.7.2 (2)
ou (3).
Page 76
VALEUR SIMPLIFIEE :
Cette simplification peut convenir dans le premier pas d'itération, et est suivie par un calcul
plus précis comme indiqué en (5.8.7.2(2)).
Pour 𝐴 ⁄𝐴 ≥ 1% , on peut prendre
0.3
𝐾 = 0; 𝐾 =
1 + 0.5 𝜑 (Eq. 5.26)
VALEUR RIGOUREUSE :
Pour 𝐴 ⁄𝐴 ≥ 0.2% , on peut prendre
𝑘 𝑘
𝐾 = 1; 𝐾 = (Eq. 5.22)
1+𝜑
𝑓
𝑘 = (Eq. 5.23)
20
𝑘 = 0.3𝑛 ≤ 0.2 (Eq. 5.24)
𝑁
𝑛=
𝐴 𝑓
Page 77
Coefficient de fluage:
𝑀
𝜑 = 𝜑(∞, 𝑡 ) .
𝑀 (Eq. 5.19)
𝑀 est le moment fléchissant du premier ordre dans le
cas de la combinaison quasi-permanente de charges (ELS)
𝑀 est le moment fléchissant du premier ordre dans le cas
de la combinaison de charges de calcul (ELU)
Page 78
La déformation totale sous la charge à long terme peut être directement déterminé en utilisant
le module équivalent pour le béton 𝐸 = 𝐸 /(1 + 𝜙), ce qui correspond à la ligne AC dans le
figure 5.20.
La déformation totale sous la charge de calcule (à ELU) peut être calculée de la même façon si
le ratio du fluage efficace 𝜙 est utilisé, ligne AD dans le figure Fig. 5.20. Le module efficace du
béton doit être 𝐸 = 𝐸 /(1 + 𝜙 ) où 𝜙 est le coefficient de fluage efficace.
Page 79
12.3.2.2 Rigidité nominale d’un élément adjacent [5.8.7.2 (4)]
Pour les poutres (et dalles), de manière simplifiée, on peut admettre que les sections sont
entièrement fissurées. Il convient d'établir la rigidité sur la base d'un module effectif du béton :
.
𝐸 𝐸 𝑓 +8
𝐸 , = ; 𝐸 = ; 𝐸 = 22 000
1+𝜑 𝛾 10
𝜑 est le coefficient de fluage effectif ; on peut utiliser la même valeur que pour les poteaux.
On utilise la méthode classique utilisée pour l’ELS pour calculer l’inertie de la section fissurée.
Page 80
12.3.3 LA COURBURE NOMINALE
1 1
= 𝐾 .𝐾 . (Eq. 5.34)
𝑟 𝑟
1 2𝜖 𝑓
= ; 𝜖 =
𝑟 0.9𝑑 𝐸
Où 𝑑 est la hauteur utile.
Si toutes les armatures ne sont pas
concentrées sur les faces opposées,
mais qu'une partie est distribuée
𝑀 parallèlement au plan de flexion, 𝑑 est
défini par :
Armature distribué ℎ
parallèlement au plan de 𝑑 = +𝑖 (Eq. 5.35)
2
flexion où 𝑖 est le rayon de giration de la
Plan de flexion section totale d'armatures.
Page 81
Facteur de correction dépendant de l'effort normal
𝑛 −𝑛 (Eq. 5.36)
𝐾 = ≤1
𝑛 −𝑛
𝑁
𝑛=
𝐴 𝑓
𝐴𝑓
𝑛 = 1 + 𝜔; 𝜔 =
𝐴 𝑓
où
𝑛 est la valeur de 𝑛 correspondant au moment résistant maximal ; on peut supposer
que 𝑛 = 0.4 (où 𝜖 = 𝜖 , ou 𝜖 et 𝜖 = 𝜖 )
𝐴 est l'aire totale de la section des armatures
𝐴 est l'aire de la section droite du béton.
𝑁 est l'effort normal agissant de calcul
Page 82
𝑓 𝜆
𝛽 = 0.35 + −
200 150
Où
𝜑 est le coefficient de fluage effectif
𝜆 = ℓ /𝑖 est le coefficient d'élancement, basé sur la section non fissurée
(normalement calculé basé sur la section grosse sans prise en compte des armatures).
Page 83
12.4. LONGUEUR EFFICACE D’UN POTEAU ISOLE
Poteau isolé contreventé :
𝑘 𝑘 (Eq. 5.15)
ℓ = 0.5ℓ 1+ 1+
0.45 + 𝑘 0.45 + 𝑘
Poteau isolé non-contreventé :
𝑘 𝑘 𝑘 𝑘 (Eq. 5.16)
ℓ = ℓ × max 1 + 10. ; 1+ . 1+
𝑘 +𝑘 1+𝑘 1+𝑘
𝑘 , 𝑘 sont les souplesses relatives des encastrements partiels
aux extrémités 1 et 2 respectivement :
𝑘 = (𝜃/𝑀) . (𝐸𝐼/ℓ)
Page 84
• CALCULER LE FACTEUR 𝒌𝟏 ET 𝒌𝟐
Page 85
Par simplification, on peut admet des valeurs suivantes :
• Pour les poteaux
1 𝐸
𝐸𝐼 = 𝐾 𝐸 𝐼 = ∙ ∙ 0.3𝐼
1 + 0.5 𝜑 𝛾
Avec 𝐼 l’inertie de la section grosse
• Pour les éléments s'opposant à la déformation (poutre)
𝐸 1 𝐸
𝐸𝐼 = 𝐸 , 𝐼 = 𝐼 = ∙ ∙𝐼
1+𝜑 1+𝜑 𝛾
Note : Si on peut négliger l’effet de fluage, 𝜑 = 0 et suppose que 𝐼 ≈ 0.3𝐼 , on trouve que
le calcul de 𝑘 est ramené au calcul basé sur la section grosse.
Page 86
Rappel :
Le moment d’encastrement parfait en A :
A E,I,L B 4𝐸𝐼
𝜃 𝑀 = 𝜃
𝐿
A
3𝐸𝐼
E,I,L B 𝑀 = 𝜃
𝐿
𝜃
Page 87
Exemple :
Pour une rotation 𝜃 en (A):
D
4𝐸 𝐼 3𝐸 𝐼
Ec, Ica, Lca 𝑀 = 𝜃; 𝑀 = 𝜃
𝐿 𝐿
Eb, Ib2, L2 Eb, Ib1, L1
Moment total résistant la rotation est
A
C B 4𝐸 𝐼 3𝐸 𝐼
𝑀= + 𝜃
Ec, Ic, Lc 𝐿 𝐿
𝜃 1
E ⟹ =
𝑀 4𝐸 𝐼 +
3𝐸 𝐼
𝐿 𝐿
𝐸 𝐼 𝐸 𝐼
𝐿 + 𝐿
𝑘 = ; 𝑘 = 0.1
4𝐸 𝐼 3𝐸 𝐼
𝐿 + 𝐿
Question : Pour le poteau AD,
est ce que le poteau AD joue le rôle de blocage pour la rotation en A comme les poutres
AB et AC ?
ou bien seulement les poutres AB et AC qui bloquent les poteaux AD et AE ?
Page 88
Réponse :
Si le flambement dans le poteau AD et le poteau AE ont lieu en même temps, on ne
considère pas la contribution du poteau AD dans le blocage du nœud A. Dans ce cas, le
facteur 𝑘 est
𝐸 𝐼 𝐸 𝐼
𝐿 + 𝐿
𝑘 =
4𝐸 𝐼 3𝐸 𝐼
𝐿 + 𝐿
Dans le cas contraire, on considère le poteau AD comme une autre poutre.
Pour le cas intermédiaire,
𝜃 𝐸 𝐼 𝐸 𝐼
𝑘 = . 𝛼 +
𝑀 + 𝑀 + ⋯ + (1 − 𝛼 )𝑀 𝐿 𝐿
𝑀 : moment de blocage dans le poteau AD,
𝛼 = 𝑁 /𝑁 ; 𝑁 = effort normale dans le poteau AD ; 𝑁 = charge critique Euler du
poteau AD.
Page 89
12.5. LONGUEUR EFFICACE D’UNE VOILE
Page 90
Page 91
12.6. CALCULER LE MOMENT 𝑀 D’UN POTEAU ISOLÉ
Page 92
Avec
𝜃ℓ
𝑒 = (Eq. 5.2)
2
Dans le cas des voiles et des poteaux isolés dans des structures
contreventées, il est toujours possible, pour simplifier, d'adopter 𝑒 =
𝑙 /400, ce qui correspond à 𝛼 = 1.
Poteau isolé contreventé :
𝐻 = 2𝜃 𝑁 (Eq. 5.3a)
Page 93
12.7. Vérifier si l’effet 2nd ordre local est négligeable
On peut admet que les effets du second ordre local peuvent être négligés si (5.8.3.1 (1))
ℓ
𝜆= ≤𝜆
𝑖
Élancement 𝜆 = ℓ ⁄𝑖 est calculé basé sur la section grosse (sans prise en compte des
armatures).
Valeur recommandée de 𝜆 :
20. 𝐴 . 𝐵 . 𝐶
𝜆 =
√𝑛
1
𝐴= ; 𝐵 = √1 + 2𝜔; 𝐶 = 1.7 − 𝑟
1 + 0.2𝜑
Si 𝜑 n’est pas connu, on peut prendre 𝐴 = 0.7
Si 𝜔 n’est pas connu, on peut prendre 𝐵 = 1.1
Si 𝑟 n’est pas connu, on peut prendre 𝐶 = 0.7
Page 94
où
𝜑 coefficient de fluage effectif ;
𝜔 = 𝐴 𝑓 ⁄(𝐴 𝑓 ) ratio mécanique d'armatures
𝐴 est l'aire totale de la section des armatures longitudinales
𝑛 = 𝑁 / (𝐴 𝑓 ) effort normal relatif
𝑟 = 𝑀 /𝑀 rapport des moments
𝑀 ,𝑀 sont les moments d'extrémité du premier ordre, |𝑀 | ≤ |𝑀 | .
Si les moments d'extrémité 𝑀 et 𝑀 provoquent des tractions sur une même face, il
convient de prendre 𝑟 positif (c.-à-d. C ≤ 1.7), sinon, de prendre 𝑟 négatif (c.-à-d. C > 1.7).
Dans les cas suivants, il convient de prendre 𝑟 = 1.0 (c.-à-d. C = 0.7) :
— éléments contreventés, pour lesquels les moments du premier ordre résultent uniquement
ou sont dus de manière prépondérante à des imperfections ou aux charges transversales
— éléments non contreventés en général
Page 95
Page 96
CALCUL DES EFFETS 2ND
ORDRE GLOBAL
Sovanvichet LIM, Dr., P.E.
Page 97
13.1. Définition
Page 98
13.1.1 POTEAU CONTREVENTE VS POTEAU NON-CONTREVENTE
D C
Page 99
13.1.2 EFFETS 2ND ORDRE GLOBAL NEGLIGEABLE VS EFFETS 2ND ORDRE GLOBAL NON-
NEGLIGEABLE
B B
(a)
A A (b)
Page 100
13.2. Vérifier si l’effet 2nd ordre global est négligeable
13.2.1 METHODE UTILISANT ANALYSE DE FLAMBEMENT
On peut négliger les effets globaux du second ordre dans les bâtiments lorsque :
𝐹 , ≤ 0.1 𝐹 , (H.6)
Où
𝐹 , est la charge verticale totale (sur les éléments contreventés et les éléments de
contreventement)
𝐹 , est la charge globale de flambement prenant en compte la flexion et l’effort
tranchant globaux, obtenu par l’analyse de flambement (Buckling analysis).
Background of the method:
Pour 𝛽 = 1.0 : On a
𝛽 𝑀
𝑀 =𝑀 1+ =
𝑁 𝑁
−1 1−
𝑁 𝑁
L’effet 2nd ordre est négligeable si 𝑀 ≤ 1.1𝑀
Page 101
𝑀 1 𝑁
⟹ ≤ 1.1𝑀 ⟺ ≤1−
𝑁 1.1 𝑁
1− 𝑁
⟹ 𝑁 ≤ 0.1𝑁
Page 102
Valeur recommandée de 𝑘 = 0.31 . Si les éléments de contreventement sont non fissurés à
l'état-limite ultime, on peut remplacer 𝑘 par 𝑘 avec 𝑘 = 0.62.
L'expression (5.18) n'est valable que si toutes les conditions ci-après sont satisfaites :
— l'instabilité en torsion n'est pas dominante, c'est-à-dire que la structure est raisonnablement
symétrique
— les déformations globales dues au cisaillement sont négligeables (comme c'est le cas dans
un système de contreventement constitué essentiellement de voiles de contreventement sans
grandes ouvertures)
— les éléments de contreventement sont fixés rigidement à la base, c.-à-d. les rotations sont
négligeables
— la rigidité des éléments de contreventement est raisonnablement constante sur toute la
hauteur
— la charge verticale totale augmente approximativement de la même quantité à chaque
étage.
Page 103
Background of the method:
Charge critique de flambement:
𝐿 𝐿 𝐿
𝐸𝐼 𝜋 𝐸𝐼 𝐸𝐼
𝑁 =𝜋 𝑁 = ∙ 𝑁 = 6.24𝜋 ∙
𝐿 4 𝐿 𝐿
Page 104
𝑃
𝑃 Même 𝑃 pour chaque étage
𝑃 𝑛 = nombre d’étage (Nombre de 𝑃 )
Page 105
13.3 Calculer les effets 2nd ordre global
𝐻 = 𝜃 (𝑁 − 𝑁 ) ; 𝜃 = 𝜃 . 𝛼 . 𝛼
1 2 2
𝜃 = ; ≤𝛼 = ≤ 1.0
200 3 √
1
𝛼 = 0.5 1 + ;
𝑚
𝑚 = nombre d'éléments verticaux transmettant la
force horizontale appliquée au système de
contreventement.
Page 106
Par l’analyse linéaire, les effets 2nd ordre global peuvent être modélisé en utilisant les forces
horizontaux fictifs majorée 𝐹 , déterminé par
𝐹 , (H.8)
𝐹 , =
𝐹
1− 𝐹,
,
où
𝐹 , est la force horizontale du premier ordre due au vent, aux imperfections, etc.
𝐹 , est la charge verticale totale sur les éléments de contreventement et sur la
structure porteuse
𝐹 , est la charge globale nominale de flambement
Page 107
13.4. Tester un logiciel commercial
P
Moment en bas du poteau:
H - Analyse 1er ordre: HL
- Analyse 2nd ordre: HL+f(P)+g(P)
Certain logiciel commercial peut calculer les effets de P- sans P-. Les effets P- est obtenue
normalement par l’analyse local en utilisant la méthode de rigidité nominal ou de courbure
nominale. Mais il faut noter que P- peut aussi affecter les résultat de P-.
Pour tester la capabilité d’un logiciel, deux problème est proposée : 1) structure non-dérive 2)
structure avec dérive.
Page 108
13.4.1 EXEMPLE ANALYTIQUE SUR L’AMPLIFICATION DE LA DEFORMEE D’UN POTEAU ISOLE
CONTREVENTE
𝑥 𝑞𝐿
𝑃 𝑀 = 0 ⟹ 𝑀 + 𝑞𝑥. − 𝑥 − 𝑃𝑦 = 0
2 2
𝑀 = −𝐸𝐼𝑦
Poteau 𝑃 1 1
−𝐸𝐼𝑦 + 𝑞𝑥 − 𝑞𝐿𝑥 − 𝑃𝑦 = 0
𝑞 déformé 𝑦 2 2
𝑃 𝑞 𝑞𝐿
B ⟺𝑦 + 𝑦− 𝑥 + 𝑥=0
𝐿 𝐸𝐼 2𝐸𝐼 2𝐸𝐼
𝑀
𝑥 𝑞 𝑃 𝑃 𝑞
𝑦 = 𝐴 cos 𝑥 + 𝐵 sin 𝑥 + 𝑥
𝐸𝐼 𝐸𝐼 2𝑃
qL/
A 𝑞𝐿 𝑞
− 𝑥 − 𝐸𝐼
𝑃 2𝑃 𝑃
𝑃 𝑃 𝑃 𝑃 𝑞
𝑦 = −𝐴 cos 𝑥 − 𝐵 sin 𝑥 +
𝐸𝐼 𝐸𝐼 𝐸𝐼 𝐸𝐼 𝑃
Page 109
𝑃 𝑃 𝑞 𝑞𝐿 𝑞
𝑦 = 𝐴 cos 𝑥 + 𝐵 sin 𝑥 + 𝑥 − 𝑥 − 𝐸𝐼
𝐸𝐼 𝐸𝐼 2𝑃 2𝑃 𝑃
𝑃 𝑃 𝑃 𝑃 𝑞
𝑦 = −𝐴 cos 𝑥 − 𝐵 sin 𝑥 +
𝐸𝐼 𝐸𝐼 𝐸𝐼 𝐸𝐼 𝑃
𝐸𝐼𝑞 1 𝑃
⟹𝐵= tan 𝐿
𝑃 2 𝐸𝐼
Page 110
𝑃 𝑃 𝐸𝐼𝑞
𝑀 = 𝐴𝑃 cos 𝑥 + 𝐵𝑃 sin 𝑥 −
𝐸𝐼 𝐸𝐼 𝑃
𝑃 𝑃 𝑞 𝑞𝐿 𝑞
𝑦 = 𝐴 cos 𝑥 + 𝐵 sin 𝑥 + 𝑥 − 𝑥 − 𝐸𝐼
𝐸𝐼 𝐸𝐼 2𝑃 2𝑃 𝑃
𝑞 𝐸𝐼𝑞 1 𝑃
𝐴 = 𝐸𝐼 ;𝐵= tan 𝐿
𝑃 𝑃 2 𝐸𝐼
Page 111
13.4.2 EXEMPLE ANALYTIQUE SUR L’AMPLIFICATION DE LA DEFORMEE D’UN POTEAU ISOLE
NON-CONTREVENTE
Δ 𝑀/ = 0 ⟹ 𝑀 + 𝑃(Δ − 𝑦) + 𝐹 (𝐿 − 𝑥) = 0
𝑃 𝑀 = −𝐸𝐼𝑦
𝐹 −𝐸𝐼𝑦 + 𝑃(Δ − 𝑦) + 𝐹 (𝐿 − 𝑥 ) = 0 = 0
A
𝑃 𝐹 𝐹𝐿 + 𝑃Δ
𝐿−𝑥 ⟺𝑦 + 𝑦+ 𝑥− =0
𝐸𝐼 𝐸𝐼 𝐸𝐼
B
𝑃 𝑃 𝐹 𝐹𝐿 + 𝑃Δ
𝑦 = 𝐴 cos 𝑥 + 𝐵 sin 𝑥 − 𝑥−
𝐿 𝐸𝐼 𝐸𝐼 𝑃 𝑃
𝑥
𝑦 𝑃 𝑃 𝑃 𝑃 𝐹
𝑦 = −𝐴 sin 𝑥 +𝐵 cos 𝑥 −
𝐸𝐼 𝐸𝐼 𝐸𝐼 𝐸𝐼 𝑃
𝑃 𝑃 𝑃 𝑃
𝑦 = −𝐴 cos 𝑥 − 𝐵 sin 𝑥
𝐸𝐼 𝐸𝐼 𝐸𝐼 𝐸𝐼
Page 112
𝐹𝐿 + 𝑃Δ 𝐹𝐿 + 𝑃Δ
𝑦(0) = 0 ⟹ 𝐴 − =0 ⟹𝐴=
𝑃 𝑃
𝑃 𝐹 𝐹 𝐸𝐼
𝑦 (0) = 0 ⟹ 𝐵 − =0⟹𝐵=
𝐸𝐼 𝑃 𝑃 𝑃
𝑃 𝑃
⟹ 𝑀 = 𝐴𝑃 cos 𝑥 + 𝐵𝑃 sin 𝑥
𝐸𝐼 𝐸𝐼
𝑃 𝑃
𝑀(𝐿) = 0 ⟹ 𝐴𝑃 cos 𝐿 + 𝐵𝑃 sin 𝐿 =0
𝐸𝐼 𝐸𝐼
𝑃 𝑃
𝑀 = 𝐴𝑃 cos 𝑥 + 𝐵𝑃 sin 𝑥
𝐸𝐼 𝐸𝐼
𝑃 𝑃 𝐹
𝑦 = 𝐴 cos 𝑥 + 𝐵 sin 𝑥 − 𝑥−𝐴
𝐸𝐼 𝐸𝐼 𝑃
𝐹 𝐸𝐼 𝑃 𝐹 𝐸𝐼
𝐴=− tan 𝐿 ;𝐵=
𝑃 𝑃 𝐸𝐼 𝑃 𝑃
Page 113
• 𝐸=200 GPa ; 𝐼=20100 cm4; 𝐿=8.5 m; 𝐹 = 4.5 kN
P (kN) 450 650 890
P-Delta M (kNm) 53.52 66.35 95.71
1st Order M (kNm) 38.25 38.25 38.25
Page 114
DALLE SUR POUTRE
Sovanvichet LIM, Dr.
Page 115
14.1 DIFFÉRENTS TYPES DU PLANCHER
(a) Dalle porté dans deux sens appuyé sur les poutres (b) Plancher dalle
Page 116
Voided slab
Page 117
Voided biaxial slab
Page 118
Dans ce chapitre, on va parler seulement de la dalle portée sur poutre.
Page 119
Page 120
14.3. METHODE D’ANALYSE DES STRUCTURES
Page 121
14.3.1 Analyse Linéaire Elastique
Théorème des plaques minces : la déformation de cisaillement est négligée.
𝜕 𝑧 𝜕 𝑧 𝜕 𝑧 𝑞 𝑞
+2 + =− ⟺ ΔΔ𝑧 = −
𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑦 𝐷 𝐷
𝐸ℎ
𝐷=
12(1 − 𝜈 )
𝜕𝑚 𝜕𝑚 𝜕𝑚 𝜕𝑚
+ =𝑉; + =𝑉
𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑦
𝜕 𝑚 2𝜕 𝑚 𝜕 𝑚
+ + = −𝑞
𝜕𝑥 𝜕𝑥𝜕𝑦 𝜕𝑦
𝜕 𝑧 𝜕 𝑧
𝑚 = −𝐷 +𝑣
𝜕𝑥 𝜕𝑦
𝜕 𝑧 𝜕 𝑧
𝑚 = −𝐷 +𝑣
𝜕𝑦 𝜕𝑥
𝜕 𝑧
𝑚 = −𝐷 (1 − 𝜈)
𝜕𝑥𝜕𝑦
Il y aussi le théorème de plaque épaisse qui considère la déformation de cisaillement.
Page 122
Les efforts internes dans une plaque :
Page 123
14.3.2 Résolution des équations basées sur les tableaux
Référence : Henry Thonier, Tome 6
Méthode basée sur l’hypothèse 𝑣 = 0 utilisant la méthode de différence finis
a = côté horizontal
b = côté vertical
L = b pour Ma et Mb et L = min(a,b) pour la flèche.
Page 124
Page 125
Page 126
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Page 128
Page 129
Page 130
Page 131
Page 132
Page 133
Page 134
Page 135
Page 136
Page 137
Exemple :
A B
Epaisseur de la dalle = 15 cm
[1] 4m
Surcharge permanente = 4 kN/m2
D C Surcharge variable = 2 kN/m2
4m Calculer le moment pour le panel 1
6m 6m
SOLUTION
Poids propre de la dalle pp = (0.15 m) *(25 kN/m3) = 3.75 kN/m2 ;
Charge répartie à l’ELU pu = 1.35 (3.75+4) + 1.5 (2) = 13.5 kN/m2 ;
Page 138
L= min (a,b) = 4 m
a/b = 6/4 = 1.5
b=4 m Tableau 3. On lire sur la ligne a/b = 1/0.7
ka =20; kb =46.619; ka’ = -73.74; kb’= -98.065
a=6 m 𝑘 𝑝𝐿 20(13.5)(4 )
𝑀 = = = 4.32 kNm/m
1000 1000
𝑘 𝑝𝐿 46.619(13.5)(4 ) kNm
𝑀 = = = 10
1000 1000 m
𝑘 𝑝𝐿 −73.74(13.5)(4 ) kNm
𝑀 = = = −15.9
1000 1000 m
𝑘 𝑝𝐿 −98.065 (13.5)(4 ) kNm
𝑀 = = = −21.2
1000 1000 m
Page 139
21.2
15.9
10
4.32
Moment [kNm/m]
Page 140
14.3.3 Méthode des éléments finis
Deux types d’élément coque :
o Coque mince (Thin shell)
o Coque épaisse (Thick shell)
Page 142
Verres vs Béton Armé à l’État Limite Ultime
Page 143
Le moment total sur la largeur b =
une poutre de largeur b sur la ligne
a/2 3 de porté A-B-C-D.
b Il faut prendre 𝑏= ?
Valeur de 𝑏 n’est pas spécifiée dans
Ly l’Eurocode.
a/2
Personnellement, je prends
- 𝑏 égale à la bande de poteau de
Lx plancher-dalle.
- ou égale à la largeur du chapiteau
𝑎 = min 𝐿 , 𝐿
Page 144
Moment pour le calcul des armatures- Méthode Wood-Armer
En pratique, le plus part des ingénieurs prend le moment Mxx et Myy pour le
dimensionnement des armatures suivant l’axe X et Y. Le moment Mxy est négligé.
La méthode de Wood-Armer nous permet de prendre en compte le moment Mxy et donc
augmente la quantité des armatures.
Considérons un élément limité par une fissure diagonale.
Page 145
𝑚 𝑑𝑠 = 𝑚 𝑑𝑦 + 𝑚 𝑘𝑑𝑦 cos 𝜃 + 𝑚 𝑘𝑑𝑦 + 𝑚 𝑑𝑦 sin 𝜃
𝑑𝑦
⟹𝑚 = 𝑚 + 𝑘 𝑚 + 2𝑘𝑚
𝑑𝑠
Soit
𝑚 : Moment résistante positif donné par des armatures suivant l’axe X
𝑚 : Moment résistante positif donné par des armatures suivant l’axe Y
Page 146
Pour le calcul du moment positif:
En pratique, on choisit 𝑘 = 1.
𝑚 =𝑚 + 𝑚
𝑚 =𝑚 + 𝑚
Mais, si par exemple, 𝑚 ≤ 0, On prend 𝑚 = 0 et 𝑘 = 𝑚 /𝑚 et
𝑚 = 𝑚 + 𝑚 . 𝑚 /𝑚
Page 147
Exemple : Un calcul par la méthode des éléments finis donne des moments dans un élément
𝑚 = 20 kNm/m; 𝑚 = −4 kNm/m et 𝑚 = −8 kNm /m. Calculer le moment pour les
armatures.
SOLUTION
Armature inférieur :
𝑚 = 20 + |−8| = +28 kNm⁄m
𝑚 = −4 + |−8| = +4 kNm/m
Armature supérieur :
𝑚 = 20 − |−8| = +12 kNm⁄m > 0
On prend 𝑚 = 0 pour les armatures supérieures et
𝑚 .𝑚 8 .8
𝑚 =𝑚 − = −4 − = −7.2 kNm/m
𝑚 20
Page 148
14.3.4 Méthode de la ligne de rupture Johansen
On charge une dalle jusqu’à la rupture.
On observe des lignes de rupture qui se développent. Au droit des lignes de rupture sont
des rotules plastiques qui se forment.
Les sections entre les lignes de rupture soumis à des rotations des corps rigide, ce qui
permet à Johansen de postuler le concept de mécanisme de rupture.
En rotation de
D corps rigid Contour ABCD est
C simplement appuyé
Axe de rotation
A B
Ligne de
rupture
La méthode de Johansen nous permet de trouver les moments fléchissant à appliquer sur
les lignes de rupture vérifiant l’équilibre.
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La distribution des moments obtenue est la distribution des moments à l’état limite
ultime, c’est-à-dire, la distribution juste avant l’effondrement de la dalle.
Cette méthode est le plus idéale parce qu’elle base sur les moments à l’Etat Limite Ultime
pour dimensionner la section à l’État Limite Ultime.
Mais cette méthode ne nous permet pas de calculer l’effort tranchant et les efforts pour
l’Etat Limite de Service.
Page 150
Concept de la méthode
« Travail virtuel des moments le long de la ligne de rupture + travail virtuel des forces
extérieures = 0»
𝑚
𝜙
𝛿 =1 𝜙
Page 151
Travail virtuel par des forces extérieures
𝑊 = 𝑃𝛿 + 𝑞𝛿 𝑑𝑥𝑑𝑦
𝑃 : charge ponctuelle
𝑞 : charge surfacique sur la dalle
𝛿 : déplacement virtuel
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Travail virtuel par des moments fléchissant
Axe de
rotation
B’ B
1 𝑚
A’ A
𝜙′
𝜙′ 𝑚
𝜙′
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Exemple 1. Dalle carrée simplement appuyé sur 4 côtés.
𝐷 𝐶 Section 1-1
𝑚 𝑞
1 𝑚 𝑂 1
𝑂 𝛿 =1
𝐴 𝐵 𝑂′
𝑊 = 𝑞 𝛿 𝑑𝑥𝑑𝑦 = 𝑞 𝛿 𝑑𝑥𝑑𝑦
= 𝑞 × [Volume 𝐴𝐵𝐶𝐷]
1 𝑞 𝐿
= 𝑞 × (𝐿)(𝐿)(1) =
3 3
On suppose que le moment résistant de la dalle dans le sens X et Y est 𝑚.
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Le bloc AOD est en rotation de corps rigide autour de AD avec l’angle de rotation ′ .
On a :
𝛿′ 2
𝜙 = tan 𝜙 = =
𝐿/2 𝐿
Le travail du moment suivant l’axe X appliqué sur la ligne de rupture AO est :
𝐿 2
−𝑚 × (𝐴𝑂 ) × (𝜙 ) = −𝑚 = −𝑚
2 𝐿
De même façon, le travail du moment suivant l’axe Y appliqué sur la ligne de rupture AO pour
la rotation du bloc AOB autour de AB est :
𝐿 2
−𝑚 = −𝑚
2 𝐿
Par symétrie, le travail total des moments est −8𝑚.
On a donc
𝑞 𝐿 𝑞 𝐿
8𝑚 = ⟹𝑚=
3 24
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Exemple 2. Dalle carrée encastré sur 4 côtés.
𝐷 𝐶 Section 1-1
𝑚 𝑞
1 𝑚 𝑂 1
𝑂 𝑚 𝛿 =1
𝐴 𝐵 𝑂′
𝑊 = 𝑞 𝛿 𝑑𝑥𝑑𝑦 = 𝑞 𝛿 𝑑𝑥𝑑𝑦
= 𝑞 × [Volume 𝐴𝐵𝐶𝐷]
1 𝑞 𝐿
= 𝑞 × (𝐿)(𝐿)(1) =
3 3
Page 156
On considère le cas :
Le moment résistant par armature inférieure de la dalle dans le sens X et Y est 𝑚.
Le moment résistant par armature supérieure sur appui de la dalle dans le sens X et Y est
.
Le bloc AOD est en rotation de corps rigide autour de AD avec l’angle de rotation ′ .
On a :
𝛿′ 2
𝜙 = tan 𝜙 = =
𝐿/2 𝐿
Le travail du moment suivant l’axe X appliqué sur la ligne de rupture AO est :
𝐿 2
−𝑚 × (𝐴𝑂 ) × (𝜙 ) = −𝑚 = −𝑚
2 𝐿
De même façon, le travail du moment suivant l’axe Y appliqué sur la ligne de rupture AO
pour la rotation du bloc AOB autour de AB est :
𝐿 2
−𝑚 = −𝑚
2 𝐿
Page 157
Le travail du moment sur appui AD suivant l’axe X est :
2
−𝑚 × (𝐴𝐷) × (𝜙 ) = −𝑚(𝐿) = −2𝑚
𝐿
Par symétrie, le travail total des moments est −16𝑚.
On a donc
𝑞 𝐿 𝑞 𝐿
16𝑚 = ⟹𝑚=
3 48
Page 158
Exemple 3- Dalle rectangulaire simplement appuyé sur 4 côtés.
D C
E2 F2
𝑚
E 𝑖𝑚 F 𝐿
A E1 F1
B
𝜆𝐿 𝜆𝐿
1.5𝐿
On suppose que la dalle est dimensionnée avec le moment résistant suivant l’axe Y égale à m
et suivant l’axe X égale à 𝑖𝑚.
On postule le mécanisme de rupture ABCDEF avec la valeur de 𝜆 n’est pas encore connue.
Travail virtuel par des forces extérieures :
𝑊 = 𝑞 𝛿 𝑑𝑥𝑑𝑦 = 𝑞 𝛿 𝑑𝑥𝑑𝑦
= 𝑞 × [Volume 𝐴𝐵𝐶𝐷𝐸𝐹 ]
Page 159
1 1
=𝑞 (𝜆𝐿)(𝐿)(1) × 2 + (1)(𝐿)(1.5𝐿 − 2𝜆𝐿)
3 2
q L
= [9 − 4𝜆]
12
Le bloc AED est en rotation autour de AD de l’angle
𝛿′ 1
𝜙 = =
𝜆𝐿 𝜆𝐿
Le bloc AEFB est en rotation autour de AB de l’angle
𝛿′ 2
𝜙 = =
𝐿/2 𝐿
Le travail des moments :
Ligne de rupture AE, axe de rotation AD et moment 𝑖𝑚 : (𝑖𝑚)(𝐿⁄2)(1⁄𝜆𝐿) = 𝑖𝑚⁄(2𝜆)
Ligne de rupture AE, axe de rotation AB et moment 𝑚 : (𝑚)(𝜆𝐿)(2⁄𝐿) = 2𝜆𝑚
Ligne de rupture EF, axe de rotation AB et moment 𝑚 :
(𝑚)(1.5𝐿 − 2𝜆𝐿)(2⁄𝐿) = 𝑚(3 − 4𝜆)
Par symétrie de travail total des moments est :
𝑖
4[𝑖𝑚⁄(2𝜆) + 2𝜆𝑚] + 2𝑚(3 − 4𝜆) = 2𝑚 +3
𝜆
Page 160
On obtient
𝑖 q L
2𝑚 +3 = [9 − 4𝜆]
𝜆 12
q L 9 − 4𝜆 q L 9𝜆 − 4𝜆
⟹𝑚= =
24 𝑖 + 3 24 𝑖 + 3𝜆
𝜆
On choisit la valeur de 𝜆 d’une façon dont la variation de 𝜆 un peut ne donne pas beaucoup de
changement sur 𝑚. Ce qui correspond au point extrémum de 𝑚.
𝑑𝑚 q L (9 − 8𝜆)(𝑖 + 3𝜆) − (9𝜆 − 4𝜆 )(3)
=
𝑑𝜆 24 (𝑖 + 3𝜆)
q L 9𝑖 − 8𝜆𝑖 − 12𝜆
=
24 (𝑖 + 3𝜆)
𝑑𝑚
= 0 ⟹ 12𝜆 + 8𝑖𝜆 − 9𝑖 = 0
𝑑𝜆
3 9
⟺ 𝜆 + 𝑖𝜆 − 𝑖 = 0
2 8
27 −𝑖 + √4𝑖 + 27
Δ=𝑖 + ;𝜆 =
4 6
Page 161
Par exemple pour i=0.7, on a 𝜆 = 0.78 et
9𝜆 − 4𝜆 q L
= 1.5; 𝑚 = 1.5 ×
𝑖 + 3𝜆 24
Page 162
Page 163
Page 164
Page 165
14.4. Calculer la section pour le moment de flexion
14.4.1 Limite sur la hauteur comprimée
Calcul linéaire élastique sans redistribution: valeur maximale de x/d:
Pour le béton 𝑓 ≤ 50 MPa:
𝑥 ⁄𝑑 = (1 − 𝑘 )⁄𝑘 = (1 − 0.44)⁄1.25 = 𝟎. 𝟒𝟒𝟖
Pour le béton 𝑓 > 50 MPa:
𝑥 ⁄𝑑 = (1 − 𝑘 )⁄𝑘
𝑓 (MPa) 55 60 65 70 75 80 85 90
𝜖 3.13 2.88 2.74 2.66 2.62 2.60 2.60 2.60
k3 0.54 0.54 0.54 0.54 0.54 0.54 0.54 0.54
k4 1.31 1.36 1.39 1.41 1.42 1.42 1.42 1.42
xu/d 0.35 0.34 0.33 0.33 0.32 0.32 0.32 0.32
Page 166
14.4.2 Armatures dans une dalle pleine appuyée sur les poutres
Dalle portée dans une direction/ One-way slab- Armatures supérieures
A
Armature secondaire/
armature de répartition
Cet armature n’est pas
nécessaire s’il n’y a pas de
moment transversal
[9.3.1.1(2)]
Armature principale
A
𝑑 Armature secondaire
𝑑
SECTION A-A
Armature principale
NOTE : Position des armatures secondaires par rapport aux armatures principales ?
Maximiser le 𝑑 pour les armatures principales
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Dalle portée dans une direction/ One-way slab- Armatures inférieures
Armature
secondaire/
armature de
répartition
Armature
principale
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Dalle portée dans deux directions/ Two-way slab- Armatures supérieures
Armature
secondaire/
armature de
répartition
Armature
principale
Page 169
Dalle portée dans deux directions/ Two-way slab- Armatures inférieures
(1) (2)
(2) (1)
Page 170
14.4.3 Armature principale minimum
Page 171
14.4.5 Armature secondaire
Pour la dalle portée dans une direction, armature secondaire 20% Armature principale.
Au voisinage des appuis, des armatures transversales aux barres principales supérieures
ne sont pas nécessaires lorsqu'il n'existe aucun moment fléchissant transversal.
[9.3.1.1(2)]
Dans les zones sollicitées par des charges concentrées ou dans les zones de moment maximal,
ces dispositions deviennent respectivement :
— pour les armatures principales, 𝑠 , = 2ℎ ≤ 250 mm
— pour les armatures secondaires, 𝑠 , = 3ℎ ≤ 400 mm
Page 172
14.4.7 Armatures de bords libres
Le long du bord libre (non appuyé) d'une dalle, il convient normalement de prévoir des
armatures longitudinales et transversales, généralement disposées comme représenté sur
la Figure 9.8. [9.3.1.4(1)]
Eurocode n’a pas précisé la quantité des armatures à utiliser.
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14.4.8 Armatures au voisinage des appuis
(1) Dans les dalles sur appuis simples, il convient de prolonger jusqu'à l'appui la moitié des
armatures calculées en travée, et de les y ancrer conformément à 8.4.4.
≥0.5At At
𝑙 en [8.4.4]
Page 174
(2) Lorsqu'un encastrement partiel se produit le long du bord d'une dalle mais n'est pas pris en
compte dans l'analyse, il convient que les armatures supérieures soient capables de résister à
au moins 25 % du moment maximal de la travée adjacente. Il convient que ces armatures se
prolongent sur une longueur d’au moins 0.2 fois la longueur de la travée adjacente, mesurée à
partir du nu de l'appui, qu’elles soient continues au droit des appuis intermédiaires et qu'elles
soient ancrées aux appuis d'extrémité. Sur un appui d'extrémité, le moment à équilibrer peut
être réduit jusqu’à 15 % du moment maximal de la travée adjacente.
0.2
𝑀 𝑀
Page 175
14.5. Armatures d’effort tranchant
Lorsque des armatures d’effort tranchant sont prévues dans une dalle, il convient que
l’épaisseur de la dalle soit au moins égale à 200 mm. [9.3.2(1)]
L'espacement longitudinal maximal des cadres, étriers ou épingles est donné par :
𝑠 = 0.75𝑑 (1 + cot 𝛼 )
où 𝛼 est l’inclinaison des armatures d’effort tranchant. [9.3.2(4)]
Il convient de limiter à 1.5d l'espacement transversal maximal des armatures d’effort
tranchant. [9.3.2(5)]
Page 176