Révision TOPO
Révision TOPO
Révision TOPO
1. Embase /2.Vis calantes (3 vis)/ 3. Rotation lente/4. Mise au point sur l’objet/5. Objectif
6. Viseur d’approche rapide /7. Oculaire /8. Anneau amovible/9. Contrôle de l’automatisme/ 10.
Compensateur à pendula/ 11. Cercle horizontal (option sur le NA2) /12. Nivelle sphérique
La mire est une échelle linéaire qui doit être tenue verticalement (elle comporte une nivelle
sphérique) sur le point intervenant dans la dénivelée à mesurer. La précision de sa graduation et de
son maintien en position verticale influent fortement sur la précision de la dénivelée mesurée.
La lecture sur chaque fil est estimée visuellement au millimètre près
Les fils stadimétriques permettent d’obtenir une valeur approchée de la portée
Pour chaque lecture, il est judicieux de lire les trois fils horizontaux de manière à éviter les
fautes de lecture:
on vérifie en effet, directement sur le terrain, que : . M=m 1+ m 2 /2
Le nivellement en topographie est l'ensemble des opérations consistant à mesurer des
différences de niveaux, pour déterminer des altitudes.
le nivellement direct ou géométrique :
Le principe du nivellement géométrique est la mesure d’une différence d’altitude, ou d’une
succession de différences, par rapport à un point d'altitude connue. L'altitude du point connu
et ces différences d'altitude mesurées, permettent par simple soustraction de déterminer
l'altitude des points.
NIVELLEMENT DIRECT
Détermination d’altitude
L'altitude est l'élévation verticale d'un lieu ou d'un objet par rapport à un niveau de base.
En topographie, un lever ou levé a pour objectif la création d'un plan ou d'une carte à partir
d'informations obtenues sur le terrain. L'ensemble des informations obtenues peut aussi
avoir cette dénomination de lever.
Nivellement de franchissement
cette méthode est beaucoup plus difficile à mettre en œuvre et s’applique dans le cas de
franchissement des obstacles.
le principe des portées équidistantes est inapplicable. On travaille dans ce cas
simultanément avec deux appareils, de part et d’autre de l’obstacle afin de minimiser les erreurs
instrumentales et atmosphériques.
Nivellement d’auscultation
Cette méthode a pour objectif de déterminer la cote d’un repère et ses variations dans le
temps.
Nivellement par rayonnement
la première mesure est effectuée sur un point d’altitude connue, de façon à déterminer
l’altitude du plan de visée.
Avantages et inconvénients : A partir de là, toutes les altitudes sont déterminées par
différence par rapport à ce plan. Cette méthode permet de lever rapidement un semis de
points matérialisés. Elle présente néanmoins l’inconvénient de n’offrir aucun contrôle sur les
déterminations : toute erreur de lecture est indétectable et fatale.
Nivellement d’itinéraires
cheminement : c’est la méthode la plus couramment employée pour déterminer les altitudes
de points matérialisés, non situés à une même distance d’une seule station d’appareil.
Elle a pour avantage d’être plus sûre, quant aux éventuelles erreurs de lecture, et plus
intéressante du point de vue de la précision des déterminations des altitudes.
Cheminements simples
Lorsque les points A et B sont situés de sorte qu’une seule station du niveau ne suffit pas à
déterminer leur dénivelée (éloignement, masque, dénivelée trop importante, etc.), il faut
décomposer la dénivelée totale en dénivelées élémentaires à l’aide de points intermédiaires
(I1, I2, ..., voir fig.dessous). L’ensemble de ces décompositions est appelé nivellement par
cheminement
Un cheminement encadré
part d’un « point origine » connu en altitude, passe par un certain nombre de points
intermédiaires et se referme sur un « point extrémité » différent du point d’origine et
également connu en altitude. Le cheminement de la figure ci dessous est encadré entre A et
B.
Cheminement fermé
Lorsqu’un cheminement constitue une boucle retournant à son point de départ A, on
l’appelle cheminement fermé. Il est très employé pour les raisons suivantes :
il permet la détermination des altitudes même quand on ne connaît qu’un seul
repère ;
il est possible de calculer un tel cheminement en affectant une altitude arbitraire à
un point de départ fixe et durable ; une simple translation permettra de passer des
altitudes de ce système local aux altitudes vraies ;
il permet un contrôle de fermeture qui est indépendant de la précision de
connaissance de l’altitude du point de référence.
La portée, c’est-à-dire la distance horizontale entre le point de station et le point visé, est
utile dans les calculs de cheminement
DhSP à ± 14 cm près
Par exemple, si l’on reprend la figure ci dessus. Dh = 100.(7,60 – 5,69) = 191 dm donc Dh =
19,1 m ± 1,4 dm.
DH 1 = m ar A – m avI1 = lecture arrière sur A – lecture avant sur I1.
l L’opérateur doit lire les fils stadimétriques et vérifier que m = (m 1 + m 2 )/2 ;
la dénivelée de A vers B est : DH AB = m a – m b
la dénivelée de B vers A est :
DH BA = m b – m a
L’altitude
L’altitude HA d’un point A est la distance comptée suivant la verticale qui le sépare du géoïde
(surface de niveau 0). Si l’altitude du point A est connue, on peut en déduire celle du point
B par :
H B = HA + DHAB
Méridien
Un méridien est une ligne imaginaire rejoignant les deux pôles terrestres.
Pour pouvoir effectuer les calculs, les géographes ont désigné un méridien pour servir de point de départ : c'est le
« méridien origine », ou « méridien de référence » (degré 0). De nos jours, le méridien de référence est
habituellement celui passant par Greenwich (ville située dans la banlieue de Londres), mais ce ne fut pas toujours
le cas. Dans les cartes anciennes, les longitudes sont régulièrement calculées à partir du méridien de l'île de Fer
(île à l'Ouest de l'archipel des Canaries). Le méridien de Paris est également encore utilisé comme méridien
d'origine.
Le méridien est complémentaire au parallèle, qui est une ligne imaginaire située parallèlement à l'équateur.
Latitude
La latitude d'un point donné est l'angle formé par l'arc du méridien entre l'équateur et le rayon terrestre passant
par ce point. Elle est comptée de 0° à 90° depuis l'équateur vers le pôle pour chaque hémisphère Nord et Sud.
Dans le schéma ci-dessus, la latitude du point A est φ.
Longitude
La longitude d'un point donné est l'angle formé entre le méridien de référence et le méridien passant par ce point.
Elle est comptée de 0° à 180° depuis le méridien d'origine vers le méridien du lieu en précisant la direction Ouest
ou Est.
Dans le schéma ci-dessus, la longitude du point A est λ.
Altitude
L'altitude est la hauteur d'un point choisi par rapport à un niveau de référence (généralement le niveau de la mer,
désigné comme « altitude 0 »).