DOCUMENT UNIQUE

G U I D E D’ A I D E À L’É V A L U A T I O N
DES RISQUES

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AIPALS – Guide d’aide à l’élaboration du DUER 2015
Conception/Mise à jour : AIPALS Santé au Travail / Janvier 2018
Crédits photo : © Fotolia, Eric Audras/PhotoAlto & Chris Ryan/Ojo Images – GraphicObsession - AIPALS

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 À travers ce guide d’élaboration du Document Unique d’Évaluation des
Risques professionnels (DUER), l’AIPALS vous accompagne dans la
mise en œuvre de votre stratégie de santé et sécurité au travail, en
identifiant et évaluant les risques présents dans votre entreprise.

Plus qu’un simple inventaire, le DUER LA SECURITE ET LA SANTE DE

de votre entreprise est un outil essentiel VOS SALARIES SONT GAGES
pour engager une démarche de DE REUSSITE POUR VOTRE
prévention des risques. ENTREPRISE.

Le DUER retranscrit les résultats de l’évaluation des risques, tout en

définissant les moyens de prévention à mettre en œuvre, afin de
préserver la santé et la sécurité de vos salariés.

Ce document pourra être

rangé dans le « carnet de
santé de mon entreprise ».

LE DOCUMENT UNIQUE, C’EST P.4

MISE EN ŒUVRE DU DUER P.7

TABLEAU FINAL DU DUER P.14

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 LE DOCUMENT UNIQUE, C’EST

Le Document Unique d’Evaluation des Risques (DUER) a été rendu obligatoire par le décret
CONTEXTE RÉGLEMENTAIRE

du 5 novembre 2001 qui porte sur la création d’un document relatif à l’évaluation des
risques pour la santé et sécurité des travailleurs (Article L.4121-3 du Code du Travail).
Toutes les structures (entreprises, associations…) sont concernées, du moment qu’elles
emploient au moins 1 salarié. Les résultats de cette évaluation doivent être retranscrits
par l’employeur dans un document spécifique : le DUER (Article R.4121-1 du Code du Travail).

La règlementation impose que le DUER soit mis à jour et daté :

• au moins une fois par an,
• lors de toute décision d’aménagement important modifiant les conditions de
santé et de sécurité ou les conditions de travail : organisation de travail,
changement de produit, de transformation importante des postes de
travail, etc.,
• lorsqu’une information supplémentaire intéressant l’évaluation d’un risque dans
une unité de travail est recueillie : nouveau risque, accidents de travail,
maladies professionnelles,
• lors de modifications du contexte règlementaire (ex : seuil d’exposition).

ATTENTION ! Pensez à archiver les anciens DUER, ne les détruisez pas !

Vous devez être en mesure de justifier la traçabilité de l’évaluation des
risques et des actions mises en œuvre.

Le Document Unique d’Evaluation des Risques est tenu à la disposition des salariés de votre
entreprise, des délégués du personnel, des membres du CHSCT (ou des instances qui en
tiennent lieu), de votre médecin du travail, des agents de l’inspection du travail…

Le lieu et le mode de consultation du DUER doivent être affichés au même

emplacement que celui réservé au règlement intérieur ou notes de service.

FOCUS • Les risques psychosociaux doivent être intégrés dans le DU au même

titre que les autres risques professionnels (Accord National Interprofessionnel du 2
juillet 2008 sur le stress au travail étendu par arrêté du 23 avril 2009).

• Il doit également intégrer les risques liés au Compte professionnel de

prévention : les entreprises doivent consigner en annexe de leur DUER les
données collectives utiles à l’évaluation des expositions individuelles aux
facteurs de risques professionnels. La législation sur ce point étant en
constante évolution, nous vous conseillons de consulter régulièrement le
Guide Pénibilité mis à jour en fonction de l’actualité sur notre site dans la
rubrique « boite à outil entreprise » et « évaluation des risques »
www.aipals.com.
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 Le Document Unique d’Evaluation des Risques de votre entreprise vise à :
POURQUOI RÉALISER LE DUER ?
• identifier les sources de dangers et les risques associés,
• supprimer ou réduire les risques professionnels,
• remplir ses obligations en santé-sécurité au travail (éviter les contentieux),
• réduire les coûts liés aux accidents du travail, à l’absentéisme et aux maladies
professionnelles,
• développer une culture de prévention au sein de l’entreprise,
• améliorer l’image de l’entreprise vis-à-vis des acteurs externes.

ATTENTION ! L’implication du chef d’entreprise est PRIMORDIALE.

L’élaboration du DUER relève de votre responsabilité, puisque vous
êtes soumis à une obligation de résultat. Vous êtes le garant de la
sécurité et de la santé de vos salariés. Vous devez donc être le moteur
de cette démarche de prévention.

La réussite de la mise en place d’une culture de prévention dans l’entreprise, au travers du

Document Unique d’Evaluation des Risques, repose sur une démarche collective et
participative de vos salariés.

Effectivement, vos salariés sont les mieux placés pour connaître les situations dangereuses.
Il est donc nécessaire de les associer à la démarche pour mieux prendre en compte la réalité
du travail et du terrain.

La conception du DUER s’articule en 5 étapes :

Étape 1 : L’employeur doit s’appuyer sur tous les acteurs de

l’entreprise (salariés, instances représentatives du
personnel, médecin du travail ou toute personnes
justifiant de compétences en santé sécurité).

Étape 2 : Identifier les unités de travail et analyser le travail

réel ; identifier les sources de danger et les risques
associés ; identifier les mesures de
prévention/protection existantes ; hiérarchiser les
risques : classement des priorités.
Étape 3 : Proposer des solutions aux problèmes soulevés
lors de l’évaluation des risques, définir les priorités et
planifier dans le temps la mise en œuvre des actions
de prévention.
Étape 4 : Réaliser le programme annuel de prévention
(actions faites ou actions à mener, au cours de
l’année).

Étape 5 : Réévaluer les risques suite aux actions réalisées et

mises à jour.

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 Pour analyser les risques professionnels, il est important d’identifier, dans le cadre d’une
DÉFINITIONS situation de travail, les dangers potentiels rencontrés par les travailleurs. Les interactions
entre l’homme et les dangers constituent les facteurs de risque (la manutention manuelle
est l’interaction entre l’homme qui porte, pousse), et un danger (objet, produit). Ce sont ces
derniers que vous devez identifier dans le DUER.

Unité de travail : pour établir le DUER, il faut définir un découpage de votre entreprise
en unités de travail.
Il est précisé que cette notion s’entend au sens large : découpage
géographique (par atelier, par poste…) ou découpage par type
d’activité, par métiers, par produits utilisés, etc. Une unité de travail
peut être un bureau, une salle de réunion, un local de stockage, un
atelier, un parking…

Danger : c’est la propriété ou la capacité intrinsèque d’un équipement, d’une

substance, d’une méthode de travail, de causer un dommage sur la
santé des travailleurs.
Exemple de danger : le bruit, un outil tranchant, une charge à
manipuler, un courant électrique, un produit inflammable, une réaction
chimique, un travail en hauteur, une machine à pression, un
croisement de flux de circulation…

Risque : survient dès qu’il existe une présence simultanée entre un salarié et
un élément présentant un danger (produit toxique, machine, échelle,
etc.).
Exemple : le produit chimique en contact avec la peau cause un risque
de brûlure. Le risque est la rencontre entre le danger et le ou les
salariés.

Dommage : c’est une lésion physique et/ou une atteinte à la santé ou aux biens
(par exemple les atteintes aux biens tels que l’incendie menace aussi
le plus souvent la sécurité du personnel).
Exemples de dommage : surdité, explosion, lombalgie, asphyxie,
amputation, coupure, etc.

Le danger : l’électricité Le risque : électrocution, électrisation Le dommage : brûlures, décès

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 MISE EN ŒUVRE DU
Ces renseignements sont généraux, ils permettent d’identifier plus facilement votre
RENSEIGNEMENTS ADMINISTRATIFS

entreprise. Il s’agit d’une brève présentation de votre entreprise et de son activité (nombre
de salariés, code NAF,…). Les numéros utiles vous permettent de contacter certains
organismes en cas de besoin. La date de réalisation permet d’effectuer les mises à jour et
de conserver l’historique de votre DUER. Enfin, votre signature atteste de votre implication
et de votre responsabilité.

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 Il est important de démarrer la démarche en constituant un groupe de travail pour
PRÉPARATION DE LA DEMARCHE l’élaboration du document unique.
En effet, il est nécessaire d’associer vos salariés à la démarche de prévention pour mieux
prendre en compte les situations à risques sur le terrain.

Ensuite vous devez répartir votre entreprise en unités de travail ou en postes de travail.

Vous devez vous poser la question suivante : dans quels endroits sont amenés à
travailler mes salariés ?
Vous pouvez aussi utiliser un plan de l’entreprise pour visualiser plus facilement les unités
de travail et lister les risques inhérents aux locaux.
Exemple d’unités de travail : dans une boulangerie, 3 unités de travail ont été définies : le
fournil (production pains), le laboratoire de pâtisserie, le magasin (vente).
Exemple de postes de travail : dans une boulangerie, 3 postes de travail ont été définis :
boulanger(ère), pâtissier(ère), vendeur(euse).

Pour réaliser votre DUER vous devez faire l’évaluation des risques professionnels qui vous
RECENSER LES RISQUES

permet d’identifier les risques présents dans votre entreprise. Ensuite, vous devez classer
ces risques selon une hiérarchisation répondant à un ordre de priorité.
À l’issue de cette évaluation vous devez proposer des
actions préventives ou correctives pour réduire ou supprimer FAIRE DU
le risque, faisant du DUER un outil de progrès. Enfin, vous DOCUMENT
devez mettre en application le plan d’action qui indique les UNIQUE UN OUTIL
risques à prioriser.
Après avoir mentionné les acteurs de la démarche et listé les unités de travail, vous devez
maintenant recenser les risques présents dans votre entreprise.
Pour ce faire vous devez vous appuyer sur certains indicateurs tels que :
• des observations relatives aux conditions réelles de travail (si possible
émanant de vos salariés),

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 • l’analyse des dysfonctionnements,
• les statistiques sur les accidents du travail et les maladies professionnelles.
Vous pouvez également vous appuyer sur le document réalisé par l’Equipe Santé Travail.
Il s’agit de la Fiche Entreprise de votre médecin du travail (document réglementaire Article D.
4624-37 du Code du Travail et fixé par l’arrêté du 29 mai 1989 qui répertorie les activités de votre entreprise,
l’organisation du travail et les risques potentiels auxquels peuvent être exposés vos salariés).

ATTENTION ! Cette fiche ne constitue qu’un premier repérage (non-

exhaustif) de certains risques professionnels présents dans votre
t i

Pour vous aider, notre Équipe Santé Travail a établi un tableau comportant une liste (non
exhaustive) de principaux risques afin de vous faciliter leur recensement.
Comment procéder ? Le principe est simple : vous devez cocher les cases OUI ou NON
pour le risque considéré. Si la réponse est OUI alors le risque est
présent dans votre entreprise.
Pour vous accompagner dans votre démarche, des fiches d’aide à l’évaluation des
risques ont été élaborées par l’Équipe Santé Travail de l’AIPALS, et sont disponible sur
notre site web www.aipals.com.

FOCUS Ce document, principalement destiné aux chefs d’entreprises de TPE ou

PME, propose une méthodologie qui a pour objectif :
• de vous faciliter le travail dans votre démarche en santé et sécurité au
travail,
• de vous proposer des actions de prévention à mettre en œuvre,
• de vous indiquer les facteurs de risques professionnels liés au compte
professionnel de prévention.

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 RECENSER LES RISQUES

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 RECENSER LES RISQUES

FOCUS L’employeur doit évaluer les seuils d’exposition des 6 facteurs de risques
professionnels. Il déclare les salariés dont l’exposition est égale ou
supérieure aux seuils à la caisse de sécurité sociale les expositions des
travailleurs de façon dématérialisée, via la déclaration annuelle des données
sociales (DADS) ou la déclaration sociale nominative (DSN) en fin d’année.
Cette exposition s’apprécie après l’application des mesures de protection
collective et individuelle
Pour évaluer l’exposition, il faut se référer aux seuils définis par décret, dans
les accords de branche ou dans des référentiels professionnels de branche
(consultez notre Guide Pénibilité sur le site www.aipals.com).

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ÉVALUER LES
L’évaluation des risques : il s’agit de coter les facteurs de risques professionnels recensés
dans votre entreprise pour effectuer un classement des risques par ordre de priorité.
Ce classement s’effectue à partir d’indicateurs chiffrés (cotation) que vous aurez choisis.
Cette phase consiste à définir une méthode d’évaluation des risques. C’est vous qui
déterminez le mode opératoire de la cotation.
Notre Équipe Santé Travail vous propose, ci-dessous, des indicateurs pour vous orienter
dans la réalisation de la cotation et la hiérarchisation des risques.
La cotation des risques est effectuée selon les critères suivants :
• la gravité du dommage corporel et/ou matériel,
• la fréquence de survenue du risque la rencontre entre un danger et un élément
extérieur,
• la maitrise du risque. (Actions de prévention, de substitution ou de protection).
Ces indicateurs sont classés en 3 catégories de niveau. Chaque niveau correspond à une
cotation. Cette cotation est notée de 1 jusqu’à 3 (le 3 étant le degré de gravité et/ou de
fréquence le plus élevé). Plus la note est basse, plus le niveau est faible.

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 Après avoir évalué les risques présents dans votre entreprise il est important, à présent,
CÔTER ET HIERARCHISER LES RISQUES d’effectuer leurs cotations.

La cotation permet de mettre un ordre de priorité d’action en matière de santé et sécurité

au travail. Cette action relève de votre responsabilité. Pour vous aider l’AIPALS propose une
échelle de cotation, effectuant le croisement entre le niveau de gravité, le niveau de
fréquence et le niveau de maitrise. Ainsi, en multipliant la fréquence (F) par la gravité (G)
et la maitrise (M) vous obtenez le niveau du risque qui correspond à sa cotation (C).

Comment faire ? Vous devez croiser les résultats de l’évaluation de la gravité et de la

fréquence avec ceux de la maitrise pour obtenir le résultat final.
La gravité, la fréquence et la maitrise étant notés de 1 à 3, le résultat le
plus faible est 1 x 1 x 1 = 1 et le résultat le plus élevé est 3 x 3 x 3 = 27.

Le total obtenu par la multiplication (G x F x M) permet d’obtenir la cotation du risque (C). Le

résultat de la cotation permet de déterminer l’ordre de priorité (P) des actions de prévention
qui seront intégrées dans un plan d’actions (programme de prévention).
Pour conduire un plan d’actions par ordre de priorité nous vous proposons de vous référer
au tableau suivant :

Exemple : Un boulanger travaillant devant un four tous les jours :

La Gravité d'une brûlure peut être assez importante : note 2
La Fréquence est journalière : note 3
Par contre ce risque est bien Maîtrisé (formation, port et outils athermiques, gants…) : note 1
2x3x1=6

ATTENTION ! L’ordre de priorité d’action s’évalue en fonction du niveau de

risque obtenu. Dès lors que vous obtenez un niveau de risque très fort (27),
ce risque devient une priorité ! Il s’agit de la hiérarchisation.

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 LE TABLEAU FINAL
La dernière étape consiste à retranscrire les différents risques recensés par unité de travail
dans votre entreprise après les avoir évalués, côtés et hiérarchisés selon leur niveau de
fréquence (F), leur niveau de gravité (G) et leur niveau de maitrise (M)
C’est le résultat final de votre démarche !
DUER ET SON PLAN

Un exemple de tableau final de Document Unique d’Evaluation des Risques suivi de son
Plan d’Actions vous est proposé.
Il répertorie :
• les unités de travail, les situations à risque, la description du risque, l’évaluation du
risque ainsi que les mesures de préventions existantes ou à prévoir.
• le plan d’actions mentionnent par ordre de priorité, les mesures de préventions
existantes ou à prévoir, le responsable de la mise en place des mesures de
prévention ainsi que la date de mise en œuvre de l’action.

D.U.E.R :

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 PLAN D’ACTIONS :

ATTENTION ! Si vous avez complété « oui » dans la colonne Risques C2P c’est qu’un
salarié de votre entreprise est concerné par un facteur de risque professionnel lié
au C2P. Cela n’induit pas obligatoirement l’ouverture d’un compte professionnel
de prévention. Cependant, vous devez évaluer le seuil d’exposition sur le poste
de travail concerné seulement après avoir mis en place les moyens de prévention/
protection collectives et/ ou individuels. Voir Guide Pénibilité sur www.aipals.com

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 Après l’élaboration de votre Document Unique d’Évaluation des Risques professionnels et
la mise en œuvre du Plan d’Actions, il est important de réévaluer les risques. La
réglementation vous impose également d’analyser les facteurs risques professionnels en
ANNEXE C2P

lien avec le Compte professionnel de prévention (Code du Travail Art. R.4121-1-1 et L.4161-1).

Pour cela, nous vous proposons une méthode afin de réaliser un pré-diagnostic de ces
facteurs de risques. Ce pré-diagnostic, collectif, répertorie, par poste de travail concerné, les
6 facteurs de risques dans les tableaux « identifications des risques » (annotés en orange
en pages 10 et 11 du présent guide). Si vous avez coché au moins un oui pour l’un de ces
risques dans les tableaux, vous devez vérifier si vos salariés rentrent ou pas dans le
cadre d'une déclaration que vous devez effectuer dans votre logiciel de paie.
Pour compléter cette annexe il vous est vivement recommandé :
• d’avoir mis en place les moyens de protection que vous aurez indiqués dans votre
Plan d’Action,
• d’en discuter avec vos salariés,
• de vous référer au Guide Pénibilité disponible sur www.aipals.com

En cas d’exposition égale ou supérieure aux seuils vous devez déclarer les salariés exposés au titre du Compte Professionnel de Prévention.

Lorsque l’employeur apprécie l’exposition d’un travailleur au travail de nuit, il ne prend pas en compte les nuits effectuées dans les conditions du travail
en équipes successives alternantes.

Les résultats du pré-diagnostic vous permettent d’effectuer la déclaration des expositions au titre du compte professionnel de prévention.
Pour plus de précisions à propos du compte consulter les pages 4 et 5 du Guide Pénibilité ou appelez le 3682.

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 Dans l’exemple présenté ci-dessus, trois salariés boulangers sont soumis au facteur de
ANNEXE C2P
risque professionnel lié au travail de nuit. Il y aura donc 3 déclarations à effectuer dans votre
logiciel de paie qui ouvriront droit aux salariés au compte professionnel de prévention (ils
cumuleront 4 points/ an).

ATTENTION ! Il est important de garder l’historique de l’étude sur l’évaluation des

seuils d’exposition même si les seuils ne sont pas dépassés.

FOCUS • Pour plus d’informations concernant le Compte Professionnel de

Prévention (C2P) consulter le Guide Pénibilité sur www.aipals.com

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