Procèdes de Soudage
Procèdes de Soudage
Procèdes de Soudage
PROCEDES DE
SOUDAGE
M.K. BENCHARIF VINÇOTTE INTERNATIONAL ALGERIE MAI 2007
Sommaire
1. - Soudage Manuel à l’Arc avec Electrode Enrobée (SMAW)
2. - Soudage à l’Arc sous atmosphère Inerte avec Electrode
Réfractaire « T.I.G » (GTAW)
3. - Soudage Automatique sous Flux (SAW)
4. - Soudage à l’Arc sous atmosphère Gazeuse avec
Electrode Fusible « M.I.G/MAG » (GMAW)
2. Types de flux/électrodes
La stabilité de l’arc, la profondeur de pénétration, le taux de déposition de métal, et l’aptitude
positionnelle sont grandement influences par la composition chimique du flux d’enrobage de
l’électrode. Les électrodes peuvent être divisées en trois groupes principaux :
• Cellulosique
• Rutile
• Basique
Electrodes Cellulosiques:
Contiennent une grande proportion de cellulose dans l’enrobage et sont caractérisées par un arc
profondément pénétrant et un taux de consumation rapide donnant un des vitesses de soudage
élevées. Le métal déposé peut être grossier ave un laitier fluide, l’élimination du laitier peut être
difficile. Ces électrodes sont faciles d’usage dans n’importe quelle position et sont connues pour
leur utilisation dans la technique de soudage ‘stovepipe’ (tuyau de poêle).
Propriétés:
• Profonde pénétration en toutes positions
• Adaptation au soudage en position verticale descendante
• Propriétés mécaniques raisonnablement bonnes
• Niveau élevé d’hydrogène généré – risque de fissuration dans la zone affectée thermiquement
(ZAT)
Les électrodes à poudre de fer sont principalement utilisées en positions à plat et H/V
pour tirer avantage des taux élevés de déposition de métal. Des efficacités élevées,
de l’ordre de 130 à 140%, peuvent être atteintes pour les électrodes rutiles et
basiques et cela sans détérioration marquée des caractéristiques de l’arc, mais cet
arc tend à être moins énergique ce qui réduit la pénétration du cordon.
3. Sources Electriques
Les électrodes peuvent être utilisées avec des sources de courant AC et DC. Les électrodes DC ne
peuvent pas toutes être utilisées avec des sources AC, toutefois les électrodes AC sont
normalement utilisées sur DC.
4. Courant de soudage
Il est particulièrement bien adapté à la soudure de pièces de faible épaisseur. Les modes
opératoires de soudage ressemblent à ceux du chalumeau. On pourra, au besoin, souder « en
avant » ou « en arrière », cette dernière méthode étant la moins employée.
Vinçotte International Algérie M.K. BENCHARIF Mai 2007
Le soudage T.I.G
3. Influence du courant utilisé
Les types de courant sont:
Courant continu – Polarité directe (électrode –)
Les électrons sont émis par l’électrode (émission thermo-électronique) et rapidement accélérés
vers la pièce (anode); ils l’échauffent donc fortement. L’électrode ne s’échauffe pas
excessivement. Ce mode d’alimentation est le plu fréquemment utilisé pour le soudage des
aciers.
Courant continu – Polarité inversée (électrode +)
Dans ce cas, les électrons quittent la pièce et viennent bombarder l’électrode. Celle-ci s’échauffe
beaucoup plus intensément. On n’utilise cette polarité que pour le soudage des aciers légers
(Al; Mg; etc.….)
Courant alternatif
Le courant alternatif n’est utilisé, en général, que pour l’assemblage des pièces en métaux légers.
3.1 Influence du courant sur la pénétration de soudage
Le tableau suivant donne la classification et l’identification des électrodes selon ASME II part C -
SFA 5.12 . Cette spécification donne également les dimensions standards, l’identification, les
gammes d’intensité de courant.
5. Gaz utilisés
L’attention doit être particulièrement attirée sur la pureté des gaz utilisés. La présence d’air et de
vapeur d’eau, même en faible quantité, peut conduire à des problèmes d’oxydation et de
porosités.
De plus, l’oxygène conduit à une détérioration rapide de l’électrode. La pureté des gaz atteindra
pour des soudures de bonne qualité une valeur supérieure à 99,9%.
1. Description générale
Il s’agit d’un procédé où toutes les
manœuvres en cœurs de soudure sont
indépendantes de toute intervention humaine.
L’arc s’établit entre un fil et la pièce à souder,
cet arc étant protégé par un flux granuleux
s’écoulant au fur et à meure de l’avancement
de la soudure. Ce flux joue le rôle de
l’enrobage des électrodes manuelles.
..............
Les bords du joint sont fondus
simultanément par un ou plusieurs fils
électrodes nus fournissant l’apport de métal.
L’arc de soudage jaillit au travers d’un flux
spécial mis partiellement en fusion par la
chaleur dégagée; il est donc invisible. Le
métal se solidifie sous la protection d’un
laitier qui après refroidissement et récupération de la poudre non fondue, se détache facilement
...........
laissant apparaître un cordon de très bel aspect. Le courant est amené au moyen de glissières au
voisinage de l’extrémité du fil, ce qui permet d’utiliser de forts densités de courant sans crainte de
voir rougir le fil.
3. Variantes de machines
Certaines machines sont pourvues de plusieurs fils-électrodes
a. Connectés en parallèle aux bornes d’une même source de courant et placés l’un derrière l’autre
(en « tandem ») ou de part et d’autre de l’axe du joint (en « transverse »); la distance qui les
sépare est de ± 7 mm.
b. Écartés de 25 à 35 mm, placés en tandem et connectés chacun à 1 source de courant séparée
c. connectés chacun à l’une des bornes d’une source de courant unique. L’arc éclate entre ces
deux fils électrodes et la pièce est en dehors du circuit de soudage. Ce procédé est caractérisé
par le fait que la dilution est faible, ce qui le rend intéressant dans les techniques de
rechargement.
Enfin, le fil peut être remplacé par un feuillard ( ruban) lorsqu’on désire recouvrir d’acier
inoxydable des tôles épaisses (cladding). L’arc électrique sautille alors d’une extrémité à l’autre
de la section transversale.
4. Technique du soudage
Il y a lieu de prévoir un support pour la première passe où quelques cordons sont généralement
déposés par le procédé M.I.G, ou à l’arc électrique dans le chanfrein ou directement à revers.
Le chanfrein est rempli par des passes multiples à la machine automatique. Les dernières
passes, dites « d’aspect » sont effectuées en augmentant la tension (volts) de manière à obtenir
un cordon plus large t moins bombé. La vitesse d’avance varie selon les paramètres adoptés.
Son ordre de grandeur est de 30 à 100 cm et même 150 cm/min en fonction de l’épaisseur. En
général cette vitesse est de l’ordre de 40 à 45 cm/min.
F : flux
6 : tension de rupture minimum du métal déposé = 60 000 psi
A : brut de soudure
0 : résilience : énergie minimum de 27 J à – 18°C
E : électrode
H : haute teneur en manganèse (1,7 à 2,2%)
14 : teneur en carbone nominale : 0,14%