Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                

Les 7 Je Suis

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 16

Qui est Jésus ?

Les sept « Je suis » de L’évangile de Jean.

Introduction à l’évangile de Jean.

 Qui est l’auteur : Bien que l’évangile soit anonyme, la tradition attribue
cet évangile à l’apôtre Jean. Un certain nombre d’évidences internes et
externes tendent dans ce sens :
 Evidences internes :
 L’auteur était juif. Il montre qu’il était familier avec le judaïsme
du premier siècle, et notamment les différentes factions juives.
 L’auteur semble avoir été un témoin oculaire des événements
qu’il relate (ex : 19 :35).
 L’auteur était probablement originaire de Palestine. Les
nombreuses descriptions topographiques sont remarquables
et montrent une familiarité avec le terrain.
 21 : 24 désigne le disciple que Jésus aimait comme l’auteur de
cet évangile. Ce disciple ne pouvait qu’être l’un des apôtres
puisqu’il était présent lors du dernier repas du Christ. De plus,
il était très proche de Pierre, et était l’un des disciples présent
au chapitre 21. Tout porte à croire que c’était l’un des fils de
Zebédée (Jean et Jacques). Jean est le seul à avoir vécu
suffisamment tard pour pouvoir écrire cette épître.
 Evidences externes :
 Le manuscrit les plus anciens de l’évangile de Jean que nous
possédons date de la première moitié du 2ème siècle, qui porte
à croire que l’évangile date du premier siècle (et qu’il a pu être
écrit par Jean).
 Très tôt, l’église a attribué cet évangile à l’apôtre Jean. Par
exemple, Irénée (130-200) reporte que l’évangile a été écrit
par Jean. Il était lui-même disciple de Polycarpe qui était
disciple de Jean.
 Quand et où a-t-il été écrit ? Probablement autour des années 80
après Jésus Christ. La découverte de manuscrits datant de la première
moitié du 2nd siècle montre que la rédaction a eu lieu au cours du
premier siècle. Il y a débat parmi les commentateurs conservateurs

1/16
quant à la date de rédaction, si elle a eu lieu avant la chute de
Jérusalem ou après.
 Pourquoi un 4éme évangile ? Cette question est légitime. Jean
présente un point de vue totalement différent de celui des évangiles
synoptiques. Il apporte des éléments nouveaux (la rencontre avec
Nicodème, avec la femme Samaritaine, la résurrection de Lazare…).
L’évangile de Jean aborde la vie du Christ d’un angle différent de celui
des synoptiques, et apporte un éclairage nouveau. Il est probable qu’il
connaissait l’existence de ces récits, mais ce n’est pas certain.
Quelques éléments distinguent Jean des autres évangiles :
 Jean mentionne au moins 3 Paques, replaçant Christ dans un
contexte temporel de 3 ans de ministères. Les synoptiques ne
voient pas le besoin de la faire.
 L’évangile de Jean se concentre surtout sur le ministère de Christ
en Judée, pendant les grandes fêtes annuelles, alors que les
synoptiques s’intéressent surtout au ministère en Galilée.
 L’évangile de Jean est plus ‘théologique » que les trois autres. Ce
qui ne veut pas dire que Matthieu, Marc et Luc ne le sont pas, mais
ils mettent l’accent sur l’histoire, plutôt que sur l’interprétation.
 Dans quel but Jean a-t-il écrit son évangile ? Jean lui-même donne
son but explicitement en 20 : 30-31. Il voulait convaincre ses lecteurs
que Jésus était vraiment le Messie, le Christ, et qu’ils croient. C’est en
quelque sorte un tract d’évangélisation. C’est avec cela à l’esprit qu’il
faut lire ce livre.

Le but notre série d’études.

En Christ sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance


(Col 2 : 3). Pierre nous enjoint à grandir dans la grâce et la connaissance de
notre Seigneur Jésus-Christ (2 Pie 3 : 18). Le but de ces études est de nous
faire connaître un peu plus notre Seigneur Jésus Christ lui-même à travers
ces sept métaphores qu’il a données pour se décrire lui-même. Qu’il nous
aide dans cette démarche.

Notes importantes sur les « Je suis ».

 Les juifs du 1er siècle n’avaient pas la même façon de raisonner que
nous. Pour comprendre ces métaphores, il nous faut essayer de

2/16
réfléchir aux différentes associations d’idées qu’elles auraient évoqué
pour un juif. Par exemple, un jeu de mots pouvait être employé comme
argument (ex : Matt 16 :18 ; Gal 5 :12).

 Une notion importante doit rester dans nos esprits quand nous
abordons ces « Je suis ». Dans l’évangile de Jean, il y a une autre
occasion où Jésus emploie cette expression « Je suis » (Jean 8 : 58).
Dans ces versets, le Seigneur fait une allusion directe à sa divinité,
allusion que les Pharisiens ont tout de suite compris si l’on en croit leur
réaction. Cette allusion est une référence à Exode 3 : 14, où Dieu
révèle la signification de son nom, Yawheh, à Moïse. L’Eternel est celui
« qui est ». Pour nous, Christ est Dieu, ce qu’il a dit est vrai. Dans ces
métaphores, Jésus nous permet de mieux le connaître : son caractère,
sa personne, notre relation avec lui… Tout cela dans un langage simple
et concis, et pourtant très riche.

Je suis le Pain de Vie,


Jean 6 : 22-59.

 Jésus Christ est le pain qui donne la vie.


 Quelle était l’importance du pain dans le monde du Nouveau
Testament ?
 Comment Jésus utilise-t-il cette notion pour nous éclairer sur sa
personne ?

 Jésus Christ est le vrai pain qui descend du ciel.


 Relisez Exode 16 et Deutéronome 8 : 3, 16.
 Dans quelles circonstances la manne a-t-elle été donnée ? Quelles
instructions spécifiques ont été données concernant sa récolte et
sa consommation ?
 Quel éclairage nous apporte la manne sur Jésus ?

 Jésus Christ est le pain de Dieu.


 Lisez Lévitique 24 :5-9 ; Exode 25 :30 ; Hébreux 9 : 2.
 Quelles sont les instructions relatives aux pains de proposition
(litt. : pains de la présence) ?
 Quels parallèles y a t il entre Jésus et les pains de proposition.

3/16
 Jésus Christ est le pain vivant qui donne sa vie.
 Lisez Lévitique 2 ; 6 : 12-16 ; 7 : 11-18.
 Quelles sont les instructions relatives aux oblations ? Dans quelles
circonstances ces sacrifices étaient-ils offerts ? De quoi étaient-ils
constitués ?
 Quel éclairage nous apporte ces offrandes sur Jésus Christ, le pain
de vie ?

 Quand Jésus dit qu’il est le pain de vie, ces différentes notions sont
celles qui seraient venues à l’esprit d’un juif. Et Jésus lui-même exploite
ces notions. Essayez de résumer ce que nous avons déjà vu, et de
méditer sur ces notions pour voir comment elles enrichissent notre
compréhension de cette métaphore.

4/16
Qui est Jésus ?
Je suis la lumière du monde.
Jean 8 : 12

 Nous étudions les sept « Je suis » que Jésus a prononcés, et qui nous
sont reportés par Jean dans son évangile. Dans ces études, nous
cherchons à comprendre la profondeur de ces métaphores en nous
intéressant aux liens qu’elles évoquent dans l’Ancien Testament en
particulier. Jésus, en se décrivant avec ces images fait appel à ces
liens. Il s’agit d’une façon de penser familière aux Juifs.

 Ce genre de langage nous est familier. Nous employons parfois des


images pour décrire des personnes et leur caractère : c’est un ours,
c’est un mur… Ce genre d’image veut dire quelque chose dans un
contexte et une culture particulière, parce que nous avons un bagage
commun. L’expression, c’est un ours, évoquerai probablement des
choses totalement différentes pour quelqu’un du Canada qui est familier
aux incursions des ours dans le cœur de certaines villes.

 La dernière fois, nous avons brièvement survolé la première de ces 7


paroles : Je suis le pain de vie. Nous avons essayé de voir les liens
avec différents concepts : le pain, la manne, les pains de propositions,
les offrandes de grain, farine, gâteaux…

La lumière dans la bible et dans l’évangile de Jean.

 Dans l’Ancien Testament, le thème de la lumière est un thème majeur.


Dès les premiers versets de la Genèse, on lit que Dieu est le créateur
de la lumière. La lumière est souvent utilisée de façon métaphorique
dans l’Ancien Testament. Elle désigne souvent la sphère du divin (Ps
27 : 1 ; 36 : 10 ; 104 : 2 ; Dan 2 : 22…), la faveur divine (Ps 44 : 4). La
lumière symbolise aussi la vie (Job 3 : 16), la connaissance, la pureté…
La révélation de Dieu est une lumière sur notre sentier (Ps 119 : 105).
Enfin, dans Esaïe, le Messie est une lumière qui resplendit dans les
ténèbres (Es 9 :1).

5/16
 Il n’est pas surprenant donc, que le Nouveau Testament reprenne le
thème. Le mot grec ‘phos’ (fwj) apparaît 73 fois dans le NT. Le thème
de la lumière est l’un des favoris de Jean, puisque le même mot
apparaît 33 fois dans ses écrits. Le prologue fait écho au récit de la
Genèse, et la lumière apparaît dès les premiers versets de l’évangile.
« Je suis la lumière du monde » est sans doute la métaphore qui l’a le
plus marqué, et la fréquence avec laquelle il répète le thème le prouve.
Un thème parallèle à celui-ci est celui de l’obscurité. Le mot ténèbres
(skotia/skotia ou skotos/skotoj) apparaît 16 fois dans les écrits de
Jean, souvent en connexion avec ‘phos’.

 Lisez Jean 1 : 1-12 ; 3 :19-21 ; 8 :12 ; 9 :4-5 ; 12 : 35-36, 46.


 Que nous apprennent ces versets sur la lumière et les effets de sa
venue dans le monde ?

Connections.

 La lumière est une balise.


 La lumière attire l’attention. Par exemple le buisson ardent a
attiré l’attention de Moïse, et l’a amené à rencontrer l’Eternel.
La lumière d’un phare montre la présence d’un danger. Relisez
Jean 3 : 16-21 ; 12 : 35-50 ; 9 : 4. Comment cette idée éclaire-
t-elle ces passages ?

 La lumière est un guide.


 Dans l’obscurité, la lumière d’un phare permet à un bateau de
se repérer, et de se diriger. Dans l’Ancien Testament, nous
trouvons une illustration de ce principe dans la colonne de feu.
 Ex 13 :18-22 : quelle était la fonction de la colonne de nuée et
de la colonne de feu pour Israël ?
 Jean 8 :12 : que dit Jésus à propos de ceux qui le suivent ?
 Exo 14 :19, 24 : Qui était dans la colonne ? Ou plutôt qui était
la colonne ? Qui était l’Ange de l’Eternel ?

 La lumière et la gloire de Dieu.


 Exo 16-19 ; 24 :17 ; 40 : 34-35 ; 1 Rois 8 :10-11 ; 2 Chr 5 :13-
14 Comment la présence de la gloire de l’Eternel se manifeste-
t-elle dans ces passages ?

6/16
 Dan 7 : 9. Comment Daniel décrit-il l’Ancien des jours ?
 Ezek 1 ; surtout v 26ss. Qu’est-ce qui caractérise cette
description de l’Eternel ?
 1 Tim 6 :16. Que dit ce verset ?
 Actes 9 : 1-19 ; 22 :1-21 ; 26 : 12-18. Comment Christ est-il
apparu à Paul ?
 Matt 17 : 1-8 ; Marc 9 : 2-13 ; Luc 9 : 28-36 : Dans le récit de la
transfiguration, comment est décrit la gloire de Christ ?
 Jésus est la lumière du monde, il fourni un point de repère
dans l’obscurité, il nous guide vers la lumière. Mais n’y-a-t’-il
pas aussi dans cette métaphore une allusion à sa propre
gloire ?
 Quel choix Christ nous enjoint-il à faire ? Que doit-on choisir ?
Quel est le résultat d’un tel choix ? Quelles en sont les
implications ? (Col 1 :12-13 ; 1 Thess 5 :5, Eph 5 : 8-9)

 Vous êtes la lumière du monde.


 Pour conclure, il nous reste un passage à regarder. Quel autre
passage célèbre du Nouveau Testament parle de la lumière du
monde ? Qui est désigné par cette expression ? Que nous
enseigne ce passage ?

Prochaine étude : mercredi 11 mai 2005 à 20 h.


« Je suis la porte des brebis » & « Je suis le bon berger »
Jean 9 & 10

7/16
Je suis la porte des brebis
Je suis le bon berger
Jean 10 : 7, 11.

 Nous continuons à étudier les sept « Je suis » de l’évangile de Jean. Ce


sont des paroles que Jésus a prononcées et qui définissent certains
aspects de sa personne.
 Le but de notre série est de grandir dans la connaissance de notre
Seigneur Jésus-Christ. A ce stade, il est bon de se rappeler que
l’évangile de Jean a été écrit, afin que nous croyions que Jésus est le
Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant, nous ayons la vie éternelle
(Jean 20 :31). Jean a soigneusement sélectionné certains épisodes de
la vie de notre Seigneur pour accomplir cet objectif.
 Nous avons déjà étudié ensemble « Je suis le pain de vie », et « Je
suis la lumière du monde ».

Contexte.

 Le contexte du passage que nous étudions est Jean 9. Résumez ce


chapitre. Que s’y passe-t-il ?

 Quels éléments nous permettent de dire que le discours de Jean 10 : 1-


21 a été prononcé dans le contexte de Jean 9 ?
1.
2.
3.

Bergers dans la bible.

 Berger, pasteur : Terme utilisé dans la Bible à la fois pour désigner les
personnes qui gardent les moutons et celles qui détiennent une
responsabilité politique ou spirituelle. Le berger, au sens propre, devait
trouver de l'herbe et de l'eau dans un pays aride et pierreux (Ps 23.2),
protéger les animaux de son troupeau contre les intempéries et les
prédateurs (Am 3.12), et ramener ceux qui s'étaient égarés (Mt 18.12).
Il pouvait avoir recours à des chiens pour l'aider (Job 30.1). Dieu est
souvent représenté comme le berger de son peuple (p. ex. Ps 23.1 ;
80.1), il en prend soin (Isa 40.11) et ramène à la bergerie ceux qu'il
8/16
disperse dans sa colère (Jer 31.10). Les bergers infidèles du peuple
seront jugés (Jer 25.34 ; Eze 34:1) parce qu'ils se sont approprié le
meilleur et ont négligé leurs responsabilités. Jésus avait pour mission
d'être le chef des bergers (Jn 10 ; 1Pi 2.25). Ses brebis répondent à
l'appel de sa voix, tout comme les troupeaux répondent à celle de leurs
bergers. (Dictionnaire biblique pour tous, Valence : LLB, 1989)

 Passages clés : Moïse : Exo 2 : 11-25 ; 3 :1-2 ; David : 1 Sam 16 : 1-


13 ; Dieu est le berger d’Israël : Ps 23 ; 80 :1 ; 78 : 52 ; autres
passages : Eze 34 ; Zach 11 ; Esa 56 : 9-12 ; 44 : 28.

Le passage : Jean 10 : 1-21

 A qui s’adresse Jésus dans ce passage ?

 V 1-6 : une parabole, berger et brebis.


 Attention : l’histoire que Jésus raconte dans les versets 1-5 est une
parabole, ou similitude, c'est à dire une courte histoire avec un
sens figuratif ou symbolique. Il ne faut pas chercher à donner un
sens à tous les détails. Ainsi, il n’est pas nécessaire de s’interroger
trop longuement sur le portier. La personne du portier n’est pas
essentielle à la compréhension de l’histoire.
 Qu’apprend on sur les voleurs ? sur le berger ? sur les brebis ?
 Quels critères distinguent le vrai berger des étrangers ?
 Illustration : quelle est la réaction d’un troupeau de mouton quand
vous vous approchez trop prés ?

 V 7-10 : je suis la porte des brebis.


 Quelles sont les fonctions essentielles d’une porte?
 Dans les versets 7-10, Jésus développe plus précisément sa
métaphore. Que nous apprennent ces versets ?

 V 11-18 : je suis le bon berger.


 Dans l’Ancien Testament, il y a des bergers célèbres. Qui étaient-
il ? Qui d’autre est le berger d’Israël ? Dans Ezéchiel 34 : 23, Dieu
fait une promesse à Israël, laquelle ?

9/16
 Dans les versets 11-18, Jésus développe plus précisément son
rôle de bon berger et la nature de ce rôle. Que nous apprennent
ces versets ?

 V 19-21 : réactions.
 Quelle sont les réactions des Juifs suite à ce discours ?
 Peut-on rester neutre face à la personne de Jésus-Christ ?

Conclusion

 Relisez le Psaume 23.

Prochaine rencontre : mercredi 25 mai 2005


Je suis la résurrection et la vie.

10/16
Je suis la résurrection et la vie
Jean 11 : 1-44.

 Jusqu’à présent, nous avons étudié 4 des 7 « Je suis » qui se trouvent


dans l’évangile de Jean. Lesquels ?
 Dans les quatre métaphores précédentes, Jésus s’adressait soit à la
foule, soit aux « Juifs » c'est à dire à ceux qui lui étaient opposés. Dans
les trois « Je suis » qui nous restent à étudier ensemble, Jésus
s’adresse au cercle plus restreint de ses intimes. Ces gens ont eu le
privilège de suivre son enseignement pendant un moment. Il s’agit donc
de sa classe avancée plutôt que de sa classe élémentaire. En
conséquence, les 2 prochaines métaphores sont peut-être un peu plus
difficiles que les autres. Mais comme toujours, prendre le temps de
méditer sur ces mots de notre Seigneur est enrichissant pour notre foi.

Contexte

 Les versets qui nous intéressent aujourd’hui se trouvent dans le


contexte plus large du chapitre 11. Il est donc nécessaire de se pencher
un moment sur le contenu de tout le chapitre. Que se passe-t-il dans ce
chapitre ?

 V 1-16 : Jésus avec les disciples.


 Que nous apprennent ces versets sur les événements de ce
chapitre ? Quel est le but de ces événements ?
 Note : v 4, traduction du Semeur : « Quand Jésus apprit la
nouvelle, il dit: -Cette maladie n’aboutira pas à la mort, elle
servira à glorifier Dieu; elle sera une occasion pour faire
apparaître la gloire du Fils de Dieu. »
 La réaction de Jésus au v 6 vous surprend-t-elle ? Pourquoi Jésus
ne va-t-il pas voir son ami Lazare tout de suite ?

 V 17-27 : Jésus avec Marthe.


 Que savez-vous sur Marthe et son caractère ? (voir Luc 10 : 38-42)
 Quelle image ces versets donnent-ils de Marthe ?
 Qui est Jésus ? Que nous apprend-t-il sur lui-même ? Sur la vie et
la mort ?

11/16
 Comment Marthe répond-t-elle à ce que Jésus vient de dire ?

 V 28-44. Jésus avec Marie, la résurrection de Lazare.


 Comment Jésus réagit-il face à la détresse de Marie et de ceux qui
l’accompagnent ?
 Note : v 33 : le verbe traduit frémit dans la Colombe exprime
d’habitude la colère. L’émotion de Jésus face à la détresse de
son amie était profonde. Elle était mêlée d’une profonde
indignation, non pas envers Marie, ou les gens qui
l’accompagnaient, mais envers la mort elle-même.
 Note : v 35. Le plus court verset de la Parole. Le mot traduit
par « il pleura » est différent du verset 33. Au v 33, l’accent
est mis sur le bruit qui accompagne ces pleurs. Dans cette
région du monde, les enterrement étaient accompagnés par
une démonstration bruyante de chagrin (on engageait même
des pleureuses professionnelles). Mais au verset 35, le mot
traduit des pleurs silencieux.
 Qu’est-ce qui nous permet d’affirmer que Lazare était vraiment
mort, et pas simplement dans un coma ?
 Que ce passe-t-il aux v 43-44 ?

La résurrection et la vie

 Résurrection Alors que, dans les croyances de l’antiquité, il existe des


mythes de la résurrection lié au cycle des saisons, on n’y trouve rien de
comparable à la proclamation stupéfiante des apôtres et de l’Ecriture
selon laquelle un homme, Jésus de Nazareth, est mort et a vaincu la
mort en revenant à la vie pour régner éternellement. Le NT, plein d’une
espérance qui provient de l’accent qu’il met sur la résurrection du Christ
et de sa foi en notre propre résurrection, contraste vivement avec la
désespérance générale face à la mort qui caractérisait la pensée de
l’époque. Les Grecs croyaient en l’immortalité en tant que délivrance
des entraves que constitue le corps; les Juifs s’attendaient à ce que ce
fût le même corps qui revienne à la vie. Mais l’espérance chrétienne
était celle d’un corps transformé apte à exprimer la vie personnelle
dans l’âge à venir.
Ancien Testament. L’AT ne dit presque rien sur la résurrection. Il s’y
trouve cependant quelques cas de personnes revenues à la vie: p. ex.

12/16
1 Roi 17.17ss; 2 Roi 4.18ss; 2 Roi 13.21. L’affirmation la plus nette à ce
sujet figure dans Da 12.2, qui envisage une résurrection des justes pour
la vie et une résurrection des pécheurs pour le jugement. Certains
Psaumes y font allusion (p. ex. Ps 49.15), de même que Job 19.25ss.
L’idée est devenue plus présente dans la période intertestamentaire,
sans faire l’unanimité. Les Sadducéens persistaient à nier la
résurrection à l’époque du NT (…) (extrait du Dictionnaire biblique pour
tous, Valence : LLB, 1989)

 Quelle était la caractéristique principale de l’enseignement des


Pharisiens ? Quelle différence y a-t-il entre le légalisme des Pharisiens,
et les paroles de Jésus aux versets 25-26 ?
 Au 1er siècle, comment la mort était-elle appréhendée ? Comment l’est-
elle aujourd’hui ?
 Quelle est la promesse de Christ aux v 25-26 ? Quel réconfort apporte
le fait de savoir que Jésus-Christ est la résurrection et la vie ?

Prochaine rencontre : mercredi 8 juin, 20h


Je suis le chemin, la vérité et la vie.

13/16
Je suis le chemin, la vérité et la vie
Jean 14 : 6

 Nous allons maintenant étudier ensemble l’avant dernier « Je suis »


que notre Seigneur a prononcé, et qui ont été retranscrits par l’apôtre
Jean dans son évangile.

 L’étude de ces métaphores est riche en enseignements. Il est


dommage de s’arrêter à la surface. Nous devons essayer de pénétrer
un peu plus profondément ces paroles. Une étude approfondie de ces
mots, et de leurs connections ne peut que nous faire grandir dans la foi,
et surtout dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ.

Contexte

 Le départ de Judas en 13 : 30 marque le début du processus qui va


mener Christ à la croix. Jean note qu’il faisait nuit. C’est plus qu’une
indication du moment de la journée où ces événements se sont passés.
C’est aussi une réflexion sur l’état de l’âme de Judas (cf. 3 :19 ; 11 :
10).

 La tension qui était perceptible jusqu’à présent se relâche. Jésus peut


enfin dire : « le Fils de l’homme a été glorifié, et Dieu a été glorifié en
lui ». Certes, Christ n’a pas encore été glorifié au moment où il parle.
Mais c’est comme si. Il n’est plus possible de faire marche arrière, les
événements sont enclenchés.

 Dans les versets qui précédent notre passage, Jésus annonce à ses
disciples son prochain départ, et surtout qu’ils ne pourront
l’accompagner là où il va. Ces propos frappent l’orgueil de Pierre, qui dit
qu’il est prêt à donner sa vie pour Christ. Mais Jésus lui annonce qu’il
va bientôt le renier.

 Il ne faut pas trop tenir compte de la division des chapitres dans un


texte comme le notre. C’est en effet après avoir annoncé son prochain
départ, et le reniement de Pierre, que Jésus s’adresse a ses disciples
pour leur dire : « que votre cœur ne se trouble pas. » Vous pouvez sans
doute imaginer la détresse des disciples : ils viennent d’apprendre que

14/16
leur maître va bientôt les quitter et qu’ils ne peuvent l’accompagner
mais aussi que l’un des leurs va le renier.

Je suis le chemin, la vérité et la vie.

 Jésus a déjà parlé de son départ à deux reprises dans cet évangile : Jn
7 :33-34 ; 8 :21-ss. D’après ces passages, où Jésus va-t-il ?

 Que dit Jésus à ses disciples pour les rassurer ? Où va-t-il ?


Pourquoi faire ?

 Que demande Thomas ? Que pensez-vous de sa question ?

 Le chemin.

 Comment était appelée l’église, avant qu’on donne aux croyants le


titre de chrétiens ? (voir Actes 9 :2 ; 19 :23 ; 24 :14).

 D’autres connections existent : l’Exode est « la voie de sortie ».


L’Eternel est celui qui a tracé un chemin a travers la mer (Esaïe
43 :16). Les Psaumes ne cessent de parler de la voie que l’Eternel
a tracé pour l’homme (Ps 1 :6 ; 5 :8 ; 18 :21, 30, 32….). Le
ministère de Jean Baptiste était d’aplanir le chemin du Seigneur (Jn
1 :23)…

 Quelle est la fonction d’un chemin ou d’une voie ? Quel est le


chemin dont Jésus parle ? S’agit-il simplement de suivre son
enseignement ? Peut-on avoir toutes les bonnes doctrines et
pourtant ne pas être sur le Chemin ?

 Jésus est le chemin, mais où nous mène-t-il ? (Jean 14 :6ss ; Heb


9 :8 ; 10 :20)

 La vérité.

 Le saviez vous ? Dans le Nouveau Testament, Plus de la moitié


des mots grecs qui veulent dire vérité, vrai, véritable… se trouve

15/16
dans les écrits de Jean. La vérité est descendue parmi les
hommes.

 Jésus-Christ est la vérité, mais qu’est-ce que la vérité ?

 Jésus Christ est la vérité, comment, pourquoi ?

 La vie.

 Quels liens y a-t-il entre les « Je suis » que nous avons déjà
étudiés, et cette affirmation de Jésus ?

 Comment Jésus peut-il dire qu’il est la vie ?

Conclusion

 Jésus Christ est le chemin, la vérité et la vie. Il est lui-même Dieu, et


nous offre en sa personne un accès auprès du Père. Il nous propose
une communion intime avec Dieu. C’est la clé du passage, c’est la vraie
vie. Il n’y a rien de passif dans cette idée. Il nous faut vivre dans ce
monde. Mais nous vivons en lui, et cela produit l’obéissance à sa
Parole, l’amour entre chrétiens, et pour notre prochain. L’amour pour
Dieu vient en premier, et l’amour pour les autres en découle. Ce n’est
pas l’inverse.

 Suivons Jésus-Christ qui est le chemin, la vérité et la vie. Venons dans


l’intimité du Pères avec assurance, par celui qui a inauguré pour nous
un chemin nouveau et vivant au travers du voile, c'est-à-dire sa chair
(Hébreux 10 :20).

16/16

Vous aimerez peut-être aussi