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MASTER II en PHYSIQUE
Intitulé:
Le 12 septembre 2017
MASTER II en PHYSIQUE
Le 12 septembre 2017
Devant la commission d’examen composé par:
Président: Mr RATIARISON Adolphe Andriamanga Professeur titulaire
Rapporteur: Mr ANDRIAMARONDRANTO R. J. Victor Maître de conférences
Examinateurs: Mr RABEHARISOA Jean Marc Maître de conférences
Mme RAKOTOVAO Niry Arinavalona Maître de conférences
REMERCIEMENTS
Je remercie également tous mes collègues et tous ceux qui ont participé de
près ou de loin à l’aboutissement de ce travail.
Enfin, je dédie ce mémoire à un être qui m’est très cher et dont le soutien
m’a toujours aidé à réussir dans la vie, ma mère RASOANARIMALALA Sabine.
J’espère qu’elle serait fière de moi et de mon travail.
NOMENCLATURES iii
INTRODUCTION 1
I GÉNÉRALITÉS 3
I.1 Généralités sur l’écoulement multiphasique dans un milieu poreux 3
I.1.1 Milieu poreux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
I.1.2 Notions de Volume Elémentaire Représentatif (VER): . . . 4
I.1.3 Paramètres hydrodynamiques d’un milieu poreux: . . . . . 5
I.1.4 Quelques notions relatives au processus d’écoulement mul-
tiphasique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
I.1.5 Equations générales de l’écoulement multiphasique en mi-
lieu poreux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
I.2 Écoulement diphasique en milieu poreux . . . . . . . . . . . . . . 13
I.2.1 Équations de l’écoulement diphasique . . . . . . . . . . . . 13
II MATÉRIELS ET MÉTHODES 16
II.1 Matériels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
II.1.1 Gmsh . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
II.1.2 Matlab . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
II.2 Méthode des volumes finis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
II.2.1 Maillage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
II.2.2 Discrétisation en temps et en espace . . . . . . . . . . . . 19
II.2.3 Approximation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
II.3 Résolution numérique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
II.3.1 Schéma IMPES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
II.3.2 Construction de la matrice . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
II.3.3 Conditions aux limites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
II.3.4 Choix du pas de temps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
II.3.5 Calcul de la saturation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
i
Simulation numérique d’un écoulement diphasique et immiscible en
milieux poreux
CONCLUSION 38
BIBLIOGRAPHIE 41
ANNEXES 41
RAKOTOVAO Ndimbinarimalala Philémon ii
NOMENCLATURES
iii
Simulation numérique d’un écoulement diphasique et immiscible en
milieux poreux
KM tenseur de perméabilité
−−→
grad(h) gradient de charge
∂ ~Γ vecteur normal à la surface
→
−
∇p gradient de pression
∂I frontière du volume de contrôle I
ACRONYMES
CFD Computationnal Fluid Dynamics
CFL Courant-Friendichs-Lewy
IMPES IMplicite en Pression et Explicite en Saturation
RAKOTOVAO Ndimbinarimalala Philémon iv
LISTE DES FIGURES
B.1 Domaine délimité par une courbe régulière par morceaux . . . . . III
v
LISTE DES TABLEAUX
vi
INTRODUCTION
L’étude des écoulements de fluide en milieu poreux hétérogène porte une grande
importance dans la gestion des ressources naturelles en eau et la récupération
assistée d’hydrocarbures. Cette technique de récupération des hydrocarbures est
largement utilisée, elle consiste à injecter de l’eau dans des puits réservés à cet
effet afin de déplacer les hydrocarbures présents dans le gisement vers les puits de
production. Il est donc naturel de considérer deux ou trois phases afin de simuler
l’écoulement dans ces gisements ([1, Brahim AMAZIANE], [10, KHALIL Ziad] ).
Notre problématique est: comment chasser le gaz dans ces gisements? Mais pour
notre étude, les calculs et simulations numériques sont essentiels car les expéri-
mentations sont très difficiles à réaliser et coûteux ([14, AMEL Sboui]). Les
modèles d’écoulement en milieu poreux, monophasique ou multiphasique, sont
représentés par des systèmes d’équations aux dérivées partielles. Les difficultés
rencontrées pour la simulation numérique sont la dimension du réservoir, la prise
en compte des hétérogénéités et la complexité des phénomélogies couplées. Mais
nous supposons que la répartition des gaz dans le réserve est homogène.
1
Simulation numérique d’un écoulement diphasique et immiscible en
milieux poreux
Et en dernier chapitre, nous présentons les résultats obtenus par notre méthode.
Il s’agit de la modélisation de la perméabilité relative et de pression capillaire
par le modèle de Brooks et Corey. Les résultats de simulation par la méthode de
volumes finis sont la pression du fluide non mouillant et la saturation du fluide
mouillant dans le cas du processus d’imbibition. Ce dernier chapitre contient
aussi une discussion afin de confirmer la cohérence des résultats avec d’autres
travaux.
RAKOTOVAO Ndimbinarimalala Philémon 2
Chapitre I
GÉNÉRALITÉS
3
Simulation numérique d’un écoulement diphasique et immiscible en
milieux poreux
• Une phase fluide qui occupe les pores ou qui s’écoule à travers elles.
Il existe deux sortes de milieux poreux : milieu poreux naturels (les sols et
les roches) certainement le plus exploités et milieu poreux artificiels (les bétons
et les ciments).
• Le VER doit contenir un grand nombre de pores afin d’avoir une moyenne
globale significative ;
• Le VER doit être suffisamment petit pour que les variations des propriétés
d’un domaine au domaine voisin puissent être approchées par des fonctions
continues pour pouvoir introduire l’analyse infinitésimale, sans introduire
d’erreur décelable par les instruments de mesure à l’échelle macroscopique.
assez grand pour représenter la structure du milieu poreux, mais aussi petit pour
que les variations des propriétés, parfois non-linéaires, soit continues. Une telle
définition appliquée à l’hydrogéologie, est sûrement subjective car l’hétérogénéité
existe à toutes les échelles d’un milieu poreux naturel, et plusieurs hypothèses de
modélisation existent pour chaque problème.
c) Transmissivité
Par définition c’est un paramètre régissant le débit d’un fluide qui s’écoule par
unité de largeur du milieu (mesuré selon une direction orthogonale à celle de
RAKOTOVAO Ndimbinarimalala Philémon 5
Simulation numérique d’un écoulement diphasique et immiscible en
milieux poreux
Z e
Q ~ ndz
= U~ (I.4)
l 0
Z e
Q
= Ux dz (I.5)
l 0
RAKOTOVAO Ndimbinarimalala Philémon 6
Simulation numérique d’un écoulement diphasique et immiscible en
milieux poreux
T = Ke (I.8)
a) Tension superficielle
Un certain nombre d’expérience simple permet de mettre en évidence la ten-
sion superficielle. Considérons deux liquides immiscibles. A l’interaction, chaque
liquide va alors ajuster sa forme pour minimiser l’énergie de surface exposée à
l’interface. Une fois exposée à une surface, une molécule est donc dans un état
d’énergie défavorable. La tension de surface mesure directement cet accroisse-
ment d’énergie par unité de surface.
Exemple:
Considérons une goutte d’eau, en équilibre avec sa vapeur, les forces gravitation-
nelles sont négligées. La goutte adopte une forme sphérique pour minimiser son
énergie de surface. La courbure de la surface traduit une différence de pression
entre la phase liquide et la phase gazeuse. La pression à l’intérieur de la goutte
du coté concave est supposée être supérieur à la pression du côté convexe. Nous
notons γ la tension superficielle de la goute.
L’énergie libre de surface de la goutte est donnée par 4πR2 γ , où R désigne le
rayon de la goutte.
Augmentons de dR le rayon de cette goutte, l’incrément d’énergie de surface cor-
respondant est donné par 8πRγdR. Cette énergie doit être compensée par les
forces de pression entre l’eau et la vapeur. Nous notons 4p > 0 la différence de
pression entre l’eau et la vapeur.
Le travail nécessaire pour augmenter la taille de la goutte de dR est donné par:
2γ
4p = (I.9)
R
Cette équation est appelée équation de Young-Laplace, elle a été établie en
1805. Dans le cas général, elle s’écrit([16, Diansen YANG], ([18, Kamel Mo-
hamed])):
1 1
4p = γ( + ) (I.10)
R1 R2
Où R1 et R2 désignent les principaux rayons de courbure de l’interface. Cette
différence de pression entre deux phases est appelée pression capillaire ou pression
de Laplace.
RAKOTOVAO Ndimbinarimalala Philémon 7
Simulation numérique d’un écoulement diphasique et immiscible en
milieux poreux
b) Mouillabilité et capillarité
Elle indique la capacité d’un liquide à se répandre sur une surface solide. Le
mouillage d’un liquide sur une surface est caractérisé par l’angle de contact formé
entre une goutte de ce liquide et une surface, nous notons cet angle par θ. Cet
angle dépend des tensions de surface impliquées dans l’équilibre de la goutte.
Pour un écoulement diphasique en milieu poreux, l’angle de contact intervient
dans la définition de la pression capillaire([19, Louis Salkin]). Chaque phase a sa
propre pression, il y a une discontinuité de la pression sur l’interface qui sépare
les deux fluides immiscibles, c’est à cause de la tension inter-faciale existante à
l’interface. La discontinuité entre la pression de la phase non mouillante et celle
de la phase mouillante est la pression capillaire. A l’interface entre les phases
comme le montre la figure (I.3), l’équilibre statique impose la relation suivante
entre les pressions : si pn désigne la pression de la phase non mouillante et pw
celle de la phase mouillante, alors :
2γ 2γcos(θ)
pc = pn − pw = = (I.11)
R tpore
c) Drainage et imbibition
En fonction des propriétés de mouillage des fluides sur la surface du milieu poreux,
deux types de déplacement sont rencontrés en milieu poreux :
• Le drainage, lorsqu’un fluide non mouillant pour la surface est injecté pour
déplacer un fluide en place mouillant.
Ces deux mécanismes sont assez différents : à très basse vitesse imposée, dans
le cas du drainage, le fluide pousseur va prioritairement envahir les pores les plus
gros. Pour envahir un pore dans cette situation, il est nécessaire d’appliquer au
fluide pousseur une pression seuil supérieure à la pression capillaire de ce pore.
RAKOTOVAO Ndimbinarimalala Philémon 8
Simulation numérique d’un écoulement diphasique et immiscible en
milieux poreux
krα (Sα = 0) = 0
et
krα (Sα = 1) = 1
La perméabilité relative de la phase aqueuse, huileuse ou gazeuse sont notés
respectivement krw ,kro et krg .
a) Loi de Darcy
Le chevalier Henri Darcy, étudiant du Fontaines de la ville de Dijon vers 1856,
établit expérimentalement que le débit d’eau s’écoulant à travers un massif de
sable, comme le montre la figure(I.4), peut se calculer ([4, G. de Marsily]):
4h
Q = KA (I.13)
L
Q: Débit volumique
K: Coefficient de perméabilité du milieu poreux
A: Section du milieu poreux
L: Épaisseur du milieu poreux
4h: Variation de hauteur
RAKOTOVAO Ndimbinarimalala Philémon 9
Simulation numérique d’un écoulement diphasique et immiscible en
milieux poreux
Q KA 4h Q
= or U =
A A L A
4h 4h
U =K et i =
L L
D’où
U = Ki (I.14)
qui est l’expression le plus simple de la loi de Darcy.
Avec
U : vitesse de filtration
i: gradient hydraulique
La formulation de la loi de Darcy devient rapidement locale, applicable à des corps
poreux hétérogènes, à des fluides autres que l’eau, éventuellement compressibles,
et à des écoulements non uniformes, elle a la forme suivante([15, Martin Zerner]):
→
− K → −
U = − ( ∇p − ρ~g ) (I.15)
µ
La loi a initialement été élaborée pour une unique phase pour être ensuite
généralisée à la présence de plusieurs phases. Dans le cas multiphasique, elle
s’exprime toujours en fonction d’un gradient de pression et du terme perméabilité.
Cependant, on pondère cette fois le coefficient de perméabilité par perméabilité
relative. Une fois les phases définies, il reste à caractériser le terme de perméabilité
relative. Nous l’exprimons de la manière suivante:
Kα
krα = (I.16)
K
La vitesse de chaque phase est donnée par la loi de Darcy:
RAKOTOVAO Ndimbinarimalala Philémon 10
Simulation numérique d’un écoulement diphasique et immiscible en
milieux poreux
−
→ krα → −
Uα = − K( ∇pα − ρα~g ) (I.17)
µα
Nous noterons aussi la mobilité relative par:
krα
λα = (I.18)
µα
−
→ →
−
Uα = −λα K( ∇pα − ρα~g ) (I.19)
b) Équation de continuité
L’équation de continuité traduit le principe de la conservation de la masse ; nous
l’obtenons en écrivant que la variation de la masse du fluide contenu dans un
volume élémentaire du milieu poreux est égale à la différence des quantités de
fluide entré et sorti pendant le même temps.
Considérons un écoulement suivant l’axe (ox) traversant un élément d’un volume
unité de dimension dx dy dz comme dans le figure (I.5).
Vα = Sα VP (I.21)
La quantité de fluide contenue dans l’élément de volume unité:
mα = ρα Vα (I.22)
En ajoutant les relations (I.20) et (I.21) dans la relation (I.22),avec:
VT = dxdydz
nous avons:
mα = ρα φSα dxdydz (I.23)
La variation de masse du fluide est:
RAKOTOVAO Ndimbinarimalala Philémon 11
Simulation numérique d’un écoulement diphasique et immiscible en
milieux poreux
∂
dmα = (ρα φSα dxdydz) (I.24)
∂t
Conservation de masse d’une phase suivant l’axe (ox):
D’une part à l’entrée (x)
∂Uαx
dmx+dx = ρα (Uαx + dx)dydz (I.26)
∂x
La variation de la masse suivant l’axe (ox) est obtenue en faisant la différence
entre la relation (I.25) et la relation (I.26), nous avons:
∂Uαx
dmX = dmx − dmx+dx = ρα Uαx dydz − ρα (Uαx + dx)dydz (I.27)
∂x
∂ρα Uαx
dmX = dmx − dmx+dx = ρα Uαx dydz − ρα Uαx dydz − dxdydz
∂x
∂ρα Uαx
dmX = dmx − dmx+dx = − dxdydz (I.28)
∂x
Comptant la masse acquise par ces trois axes du volume,nous avons:
RAKOTOVAO Ndimbinarimalala Philémon 12
Simulation numérique d’un écoulement diphasique et immiscible en
milieux poreux
∂(ρα Sα φ) −
→
+ div(ρα Uα ) = 0 (I.31)
∂t
Nous allons rajouter un terme à l’équation de continuité. En effet, cette
équation exprime la conservation de la matière au sein d’un volume fermé. Mais,
en hydrogéologie, il faut bien souvent lui ajouter un terme source, correspondant
aux prélèvements (ou apports) d’eau que nous pouvons réaliser dans le milieu.
Nous définirons le terme source Qα qui représentera le débit volumique de fluide
prélevé (ou apporté s’il est négatif) par unité de volume en chaque point. Le débit
massique prélevé sera donc,ρα Qα . Ce terme s’ajoute à l’équation de continuité
qui s’écrira,
∂(ρα Sα φ) −
→
+ div(ρα Uα ) − ρα Qα = 0
∂t
∂(ρα Sα φ) −
→
+ div(ρα Uα ) = ρα Qα (I.32)
∂t
Il s’agit d’une équation aux dérivées partielles non-linéaire décrivant le mou-
vement d’un fluide α.
RAKOTOVAO Ndimbinarimalala Philémon 13
Simulation numérique d’un écoulement diphasique et immiscible en
milieux poreux
φ ∂(ρw Sw ) − div(λw ρw K(→
−
∇pw − ρw~g )) = ρw Qw
∂t (I.35)
φ ∂(ρn Sn ) − div(λn ρn K(→
−
∇pn − ρn~g )) = ρn Qn
∂t
De plus, les deux fluides sont supposés incompressibles. La masse volumique
reste constante en espace et en temps. Nous divisons chaque équation du système
par la masse volumique de leur phase, nous obtenons:
φ ∂(Sw ) − div(λw K(→
−
∇pw − ρw~g )) = Qw
∂t (I.36)
φ ∂(Sn ) − div(λn K(→
−
∇pn − ρn~g )) = Qn
∂t
Par ailleurs, d’après la relation (I.12) nous avons:
Sw + Sn = 1
∂(Sw + Sn )
=0
∂t
∂(Sw ) ∂(Sn )
+ =0
∂t ∂t
∂(Sw ) ∂(Sn )
=− (I.37)
∂t ∂t
Introduisons la relation (I.37) dans l’équation (I.36), nous avons:
φ ∂(Sw ) − div(λw K(→
−
∇pw − ρw~g )) = Qw
∂t (I.38)
−φ ∂(Sw ) − div(λn K(→
−
∇pn − ρn~g )) = Qn
∂t
D’autre part nous introduisons le terme de pression capillaire de l’équation
(I.11), représentant la différence de pression entre les deux phases:
pc = p n − pw
pw = pn − pc (I.39)
En introduisant la relation (I.39) dans l’équation (I.38), le système d’équation
s’écrit:
φ ∂(Sw ) − div(λw K(→
−
∇(pn − pc ) − ρw~g )) = Qw
∂t (I.40)
−φ ∂(Sw ) − div(λn K(→
−
∇pn − ρn~g )) = Qn
∂t
Nous pouvons exprimer le système d’équation (I.40) uniquement en fonction
des variables pn et Sw , il devient alors:
φ ∂(Sw ) − div(λw K(→
−
∇(pn − pc ) − ρw~g )) = Qw
∂t
φ ∂(Sw ) = −Qn − div(λn K(→
−
∇pn − ρn~g ))
∂t
RAKOTOVAO Ndimbinarimalala Philémon 14
Simulation numérique d’un écoulement diphasique et immiscible en
milieux poreux
→
− →
−
−Qn − div(λn K( ∇pn − ρn~g )) − div(λw K( ∇(pn − pc ) − ρw~g )) = Qw
φ ∂(Sw ) = −Qn − div(λn K(→
−
∇pn − ρn~g ))
∂t
→
− →
−
−div(λn K( ∇pn − ρn~g )) − div(λw K( ∇(pn − pc ) − ρw~g )) = Qw + Qn
φ ∂(Sw ) = −Qn − div(λn K(→ −
∇pn − ρn~g ))
∂t
→
− →
− →
−
div(λw K( ∇pn − ∇pc − ρw~g )) + div(λn K( ∇pn − ρn~g )) = −(Qn + Qw )
φ ∂(Sw ) = −Qn − div(λn K(→
−
∇pn − ρn~g ))
∂t
→
− →
− →
−
div(λw K( ∇pn − ∇pc − ρw~g ) + (λn K( ∇pn − ρn~g ))) = −(Qn + Qw )
(I.41)
φ ∂(Sw ) = −Qn − div(λn K(→
−
∇pn − ρn~g ))
∂t
Finalement, nous avons donc un système à deux équations où les deux in-
connues sont la pression du fluide non-mouillant pn et la saturation du fluide
mouillant Sw .
RAKOTOVAO Ndimbinarimalala Philémon 15
Chapitre II
MATÉRIELS ET MÉTHODES
Les problèmes physiques que nous rencontrons dans notre vie quotidienne peuvent
être décrits par des équations aux dérivées partielles fortement couplées et non
linéaires. En général, ces équations n’admettent pas de solutions analytiques sauf
dans des cas très simplifiés. C’est pourquoi un recours aux méthodes de résolution
numériques s’avère nécessaire.
II.1 Matériels
Actuellement, la réduction du temps de calcul est l’une des caractéristiques fon-
damentales dans l’évolution du matériel informatique. En plus, il existe plusieurs
produits pour traiter un problème de Dynamique des fluides numériquement
(CFD : Computationnal Fluid Dynamics). Nous allons présenter ici ceux que
nous avons utilisés tout au long du travail.
II.1.1 Gmsh
Gmsh est un logiciel libre développé par Christophe Geuzaine et Jean-François
Remacle. Il dispose d’une capacité à prendre en compte des équations paramétriques
simples dans son pré-traitement, et d’un système de visualisation efficace dans
son mécanisme de post-traitement. En effet, il contient quatre (4) modules qui
sont : module de géométrie, module de maillage, un module de solveur et un
module de post-traitement. Mais nous nous sommes servi de Gmsh pour mailler
notre domaine ([6, Carlos Felipe Guzman], [7, C.Geuzaine and J.F. Remacle]).
II.1.2 Matlab
Matlab (Matrix laboratory) est un langage de programmation de quatrième généra-
tion et un environnement de développement. Il est utilisé à des fins de calcul
numérique. Développé par la société The MathWorks, Matlab permet la ma-
nipulation de matrice, afficher des courbes et des données, mettre en oeuvre des
algorithmes, créer des interfaces utilisateurs, et peut s’interfacer avec d’autres
langages comme le C++, Java et Fortran. Nous pouvons utiliser Matlab pour
la résolution approchée des équations dérivées partielles, de système d’équation
linéaire ou non linéaire,. . . Mais nous avons élaboré des programmes sous Matlab
16
Simulation numérique d’un écoulement diphasique et immiscible en
milieux poreux
II.2.1 Maillage
Le domaine géométrique est divisé en maille élémentaire. Nous utilisons ici le
maillage régulière "celle-center" ([24, Valérie AUFFRAY])comme le montre sur
la figure (II.1). Les inconnues se trouve sur le centre de gravité de chaque maille.
RAKOTOVAO Ndimbinarimalala Philémon 17
Simulation numérique d’un écoulement diphasique et immiscible en
milieux poreux
Z Z
∂ φ
φ [Sw (~x, tN +1 )]d~x '
N +1
Sw (~x) − SwN (~x) d~x
I ∂t 4t I
Z En approchant SwN par une constante sur une volume de contrôle I et puisque
dx = VI , nous obtenons l’approximation suivante:
I
Z Z
∂ N +1 φ N +1 N
φ [Sw (~x, t )]d~x ' S (~x) − Sw (~x) d~x
I ∂t 4t w I
Z
∂ φ N +1
φ [Sw (~x, tN +1 )]d~x ' Sw (~x) − SwN (~x) VI
(II.7)
I ∂t 4t
De même, pour les termes source du système d’équation, en approchant par
une constante sur I, nous avons:
Z
Qα dx = VI QαI (II.8)
I
Pour achever la discrétisation du système, il ne reste qu’à approcher les in-
tégrales de flux. Chaque intégrale est appliquée à la frontière de la maille I.
Sur chaque frontière séparant le volume de contrôle de son voisin, nous faisons
l’approximation suivante:
−
→ →
− X Z − → →
−
Z
Fα (~x, t)d Γ ' Fα (~x, t)d Γ I
∂I I/J /J
J∈V (I)
II.2.3 Approximation
Nous présentons dans cette section la discrétisation des termes de flux du système
d’équation.
a) Calcul de la transmissivité
Nous discrétisons maintenant les termes de flux. Décomposons la fonction de flux
présenté par l’équation (II.9):
Z →
− →−
N
F I = λα K ∇pα − ρα~g d Γ I
α /J I/J /J
RAKOTOVAO Ndimbinarimalala Philémon 20
Simulation numérique d’un écoulement diphasique et immiscible en
milieux poreux
→
−
• D I−IJ le vecteur qui part du centre de I pour aller au centre de la surface
ΓI .
/J
RAKOTOVAO Ndimbinarimalala Philémon 21
Simulation numérique d’un écoulement diphasique et immiscible en
milieux poreux
b) Décentrement de la mobilité
Au cours d’un pas de temps, la mobilité détermine la façon dont les fluides vont
circuler d’une maille à sa voisine. Ainsi, naturellement, c’est la mobilité de la
maille en amont que l’on utilisera pour évaluer le flux.
La mobilité est calculée principalement en fonction du gradient de pression. Soient
I et J deux mailles voisines, une pression pn plus importante dans la maille J
que dans la maille I impliquera un déplacement de la phase non-mouillante de la
maille J à la maille I :
(
(λn )I Si pnJ − pnI − ρn g(zJ − zI) < 0,
(λn )I = (II.15)
/J (λn )J Sinon
(
(λw )I Si pnJ − pnI − (pcJ − pcI ) − ρw g(zJ − zI) < 0,
(λw )I = (II.16)
/J (λw )J Sinon
RAKOTOVAO Ndimbinarimalala Philémon 22
Simulation numérique d’un écoulement diphasique et immiscible en
milieux poreux
X
(λn T )N N N
I/J (pnJ − pnI − ρn g(zJ − zI ))
J∈V (I)
X
(λw T )N N N N N N N
+ (p
I/J nJ − p nI − (p cJ − p cI ) − ρ w g(zJ − zI)) = −VI QnI − QwI
J∈V (I)
X
N +1 N +1
(λn T )N
I/J (pnJ − pnI − ρn g(zJ − zI ))
J∈V (I)
X
N +1 N +1
(λw T )N N N N N
+ I/J (pnJ − pnI − (pcJ − pcI ) − ρw g(zJ − zI )) = −VI QnI − QwI
J∈V (I)
" #
φ X
SwN +1 (~x) − SwN (~x) VI + (λw )N N N N
I/J (pnJ − pnI − ρn g(zJ − zI )) = −VI QnI
4t
J∈V (I)
(II.17)
Dans l’équation en pression, les termes de gravité et de pression capillaire sont
reportés dans le second membre:
X
N N
(pN +1 N +1 N
(λn T )I + (λw T )I nJ − pnI ) = −VI QnI − QwI
/J /J
J∈V (I)
X X
+ (λw T )N
I/J (p N
cJ − p N
cI )+ (λw T )N
I/J ρw g(zJ − zI )
J∈V (I) J∈V (I)
X
+ (λn T )NI/J ρn g(zJ − zI ) (II.18)
J∈V (I)
I = i + nx × j
RAKOTOVAO Ndimbinarimalala Philémon 23
Simulation numérique d’un écoulement diphasique et immiscible en
milieux poreux
X
N N
(λn T )I + (λw T )I (pN +1
nJ − pnI )
N +1
/J /J
J∈V (I)
X
= −VI QN (λw T )N N N
wI + Q gI + I/J (pcJ − pcI )
J∈V (I)
X
+ (λw T )N I/J ρw g(zJ − zI )
J∈V (I)
X
+ (λn T )N
I/J ρn g(zJ − zI ) (II.19)
J∈V (I)
F4
X
aI/FJ pI + aI/F1 pI+1 + aI/F2 pI−1 + aI/F3 pnx+I + aI/F4 pnx−I (II.20)
FJ =F1
RAKOTOVAO Ndimbinarimalala Philémon 24
Simulation numérique d’un écoulement diphasique et immiscible en
milieux poreux
F4
X
aI/FJ aI/F1 0 0 aI/F3 0 0
FJ =F1
.. .. ..
aI/F2 . . . 0
... ... ...
0 aI/F3
.. .. ..
0 . . . 0
aI/F . .. . .. ...
4 0
.. .. ..
. . .
0 aI/F1
F4
X
0 0 aI/F4 0 0 aI/F2 aI/FJ
FJ =F1
mono
FE = (λw )E TE (pE − pI ) (II.21)
/I /I /I
RAKOTOVAO Ndimbinarimalala Philémon 25
Simulation numérique d’un écoulement diphasique et immiscible en
milieux poreux
" #
φ X
SwN +1 (~x) − SwN (~x) VI + (λw )N
I (pN N N
nJ − pnI − ρn g(zJ − zI )) = −VI QnI
4t /J
J∈V (I)
" #
φ X
N +1 N
Sw (~x) − Sw (~x) VI = −VI QN
nI − (λw )N
I (pN N
nJ − pnI − ρn g(zJ − zI ))
4t /J
J∈V (I)
" # " #
4t X
SwN +1 (~x) − SwN (~x) = − VI QN
nI − (λw )N N N
I/J (pnJ − pnI − ρn g(zJ − zI ))
φVI
J∈V (I)
" #
4t X
SwN +1 (~x) = SwN (~x)− VI QN
nI + (λw )N N N
I/J (pnJ −pnI −ρn g(zJ −zI )) (II.22)
φVI
J∈V (I)
RAKOTOVAO Ndimbinarimalala Philémon 26
Chapitre III
RÉSULTATS ET DISCUSSIONS
L’objectif principal de ce chapitre est de vérifier les hypothèses faites sur la théorie
par les résultats de simulation numérique des équations (II.19)-(II.22). Il s’agit
des impacts de la mobilité et de la pression capillaire, la perméabilité relative en
fonction de la saturation d’un écoulement diphasique en milieu poreux.
Nous travaillons sur une simulation cas-test. Nous considérons un écoulement
horizontal (effet de gravité nul) forcé par injection de fluide mouillant (processus
d’imbibition) dans un domaine au début saturé en fluide non-mouillant. Dans
la suite, le nombre de mailles suivant les axes (ox) et (oy) sont fixés à 150. Les
tableaux (III.1)-(III.2) décrivent les données physiques utilisées pour ce cas test.
η = 2: Indice de distribution de dimension d’ouvertures des pores.
Tableau III.2: Données des paramètres physiques des fluides cas test
27
Simulation numérique d’un écoulement diphasique et immiscible en
milieux poreux
III.1 Résultats
III.1.1 Perméabilité relative
La perméabilité relative kr intervient lorsque deux fluides immiscibles sont en
mouvement dans le même milieu poreux. La perméabilité relative pondère le
terme de perméabilité absolue, présent dans la loi de Darcy. Nous présentons
ici le modèle de Brooks and Corey ([9, R.H. Brooks and Corey A.T])qui, par sa
simplicité d’utilisation, est souvent utilisé. Les courbes de perméabilités relatives
sont calculées en fonction de la saturation de la phase correspondante. Le modèle
de Brooks and Corey s’exprime à l’aide des formules suivantes et présenté sur la
figure (III.1):
Sw − Swi
Swnorme =
1 − Swi − Snr
aw
Sw − Swi
krw (Sw ) = krwmaw
1 − Swi − Snran
1 − Sw − Snr
krn (Sw ) = krnmaw
1 − Swi − Snr
RAKOTOVAO Ndimbinarimalala Philémon 29
Simulation numérique d’un écoulement diphasique et immiscible en
milieux poreux
RAKOTOVAO Ndimbinarimalala Philémon 30
Simulation numérique d’un écoulement diphasique et immiscible en
milieux poreux
RAKOTOVAO Ndimbinarimalala Philémon 31
Simulation numérique d’un écoulement diphasique et immiscible en
milieux poreux
Le terme de distribution des pores joue une rôle très important d’un écoule-
ment en milieu poreux. Le volume de pore est distribué de façon aléatoire dans
un volume élémentaire représentatif. L’eau envahit le pore le plus petit tandis
que le gaz dans les pores le plus grand dans le bord de sortie. A partir de 0.6 m
suivant l’axe(ox), un phénomène de percolation se produise qui marque le début
de la coalescence. Il s’agit de la réunification des gaz dispersés. Nous le voyons
surtout au bord de sortie qui nous permettrons une production de gaz dès la
construction des puits.
RAKOTOVAO Ndimbinarimalala Philémon 32
Simulation numérique d’un écoulement diphasique et immiscible en
milieux poreux
Pour la figure (III.5), nous voyons que l’eau substitue le gaz en place dans le
volume de contrôle du bord d’entré vers à l’intérieur du domaine. Les lignes de
courant commencent à apparaître. La valeur de proportion d’eau varie approxi-
mativement de 0.38 à 0.54. Nous remarquons directement la pénétration de l’eau
dans les bords haut et bas à cause de la condition aux limites que nous avons
imposé.
RAKOTOVAO Ndimbinarimalala Philémon 33
Simulation numérique d’un écoulement diphasique et immiscible en
milieux poreux
RAKOTOVAO Ndimbinarimalala Philémon 34
Simulation numérique d’un écoulement diphasique et immiscible en
milieux poreux
Sur la figure (III.7), nous pouvons dire que l’eau a déjà pénétré dans le do-
maine. La forte proportion de l’eau dans le domaine indique leur substitution
dans un volume pour pousser les gaz dans le bord de sortie. Nous voyons la
continuité des pores du bord d’entrée vers l’enceinte de notre domaine.
RAKOTOVAO Ndimbinarimalala Philémon 35
Simulation numérique d’un écoulement diphasique et immiscible en
milieux poreux
III.2 Discussion
Notre cas test est l’une des exemples d’écoulement diphasique en milieu poreux
formé de liquide et de gaz, avec divers hypothèses simplificatrices. Notre résultat
est donc une partie de cas parmi des phénomènes d’écoulement diphasique en
milieu poreux. Mais il confirme un certain résultat comme dans l’ouvrage [13,
Jean-François Daïan, page 96]. Il cite que dans le cas du processus d’imbibition
pour qu’un fluide mouillant puisse se substituer au fluide non mouillant en place
dans une région potentiellement envahissable donnée, deux conditions sont requi-
ses. La région considérée doit être reliée à la face d’injection par l’amas préal-
ablement envahi, qui est vérifié par notre cas dans la figure (III.8) l’apparition de
ligne rouge en saturation. Mais il faut aussi, pour que le liquide non mouillant
puisse être expulsé, que cette région soit reliée à l’extérieur par un domaine con-
RAKOTOVAO Ndimbinarimalala Philémon 36
Simulation numérique d’un écoulement diphasique et immiscible en
milieux poreux
tigu encore occupé par celui-ci. Ceci est vérifiée par l’apparition des poches de
fluide non mouillant dans le bord de sortie sur la figure(III.3). Nous pouvons donc
dire que nos résultats confirment quelques phénomènes d’écoulement diphasique
et immiscible en milieux poreux.
RAKOTOVAO Ndimbinarimalala Philémon 37
conclusion
38
Simulation numérique d’un écoulement diphasique et immiscible en
milieux poreux
ultérieure, quelques pistes de recherche peuvent être envisagées. D’une part, nous
pouvons étendre notre cas sur plusieurs hypothèses. Tout d’abord, nous res-
terons toujours sur l’hypothèse d’un écoulement diphasique et immiscible, nous
garderons les inconnues pressions et saturation. Et pour bien voir la répartition
des pression dans le domaine, nous supposerons le cas d’une phase non mouillante
ρn
compressible et qui suit l’équation d’état gaz parfait: pn = RT . Et les autres
M
paramètres suivent des équations empiriques proposé par Van Genuchten et Var-
gaftik, voir annexe C qui dépend de la température. D’autres part, nous espérons
avoir une large temps de réalisation d’un ouvrage. Et nous pourrons approfondir
sur le domaine analyse mathématique comme la consistance et la stabilité d’un
schéma. Et nous pourrons aussi les appliquer avec notre schéma du volumes finis
ou éléments finis.
RAKOTOVAO Ndimbinarimalala Philémon 39
Bibliographie
[3] M.Saïd BIR: écoulement à travers les milieux poreux. Approche stochastique,
septembre 2012.
[5] Christophe COTTIN: Drainage dans des micro modèles de milieux poreux.
Application à la récupération assistée du pétrole, octobre 2010.
[6] Carlos Felipe Guzman: Using Gmsh as a generator and post-processor for
LAGAMIN, septembre 2013.
[9] R.H. Brooks and Corey A.T.: Hydraulic properties of porous media, March
1964.
[10] KHALIL Ziad : Two phase compressible and immiscible flow in porous media
mathematical and numerical analysis, septembre 2010.
[12] FLORENT Cayré: Méthode de volumes finis sur maillages non structurés
pour la simulation numérique des écoulements incompressibles monophasiques
et diphasiques, novembre 1999.
40
Simulation numérique d’un écoulement diphasique et immiscible en
milieux poreux
[15] Martin Zerner: « Aux origines de la loi de Darcy (1856)», Documents pour
l’histoire des techniques, septembre 2016.
[19] Louis Salkin: Création, stabilité et rupture d’interfaces fluides, Octobre 2014.
[23] Khaled MAALOUM: Ecoulement d’un gaz dans un milieu poreux - Etude
théorique et numérique, avril 2013.
[25] Pascal Jacq: Méthodes numériques de type Volumes Finis sur maillages
non structurés pour la résolution de thermique anisotrope et des équations
de Navier-Stokes compressibles, Mars 2015.
RAKOTOVAO Ndimbinarimalala Philémon 41
Annexe A
Le milieux poreux, ainsi que divers phénomènes tels que les écoulements de fluides,
peuvent être observés à plusieurs échelles.
I
Simulation numérique d’un écoulement diphasique et immiscible en
milieux poreux
RAKOTOVAO Ndimbinarimalala Philémon II
Annexe B
Théorème de Green
Figure B.1: Domaine délimité par une courbe régulière par morceaux
III
Annexe C
Sol θm θr α m
Sable 0.25 0.153 0.0079 0.9038
Limon sableux 0.469 0.19 0.00505 0.8734
Limon 0.52 0.248 0.0115 0.5169
Sol argileux 0.45 0.286 0.00202 0.3711
Tableau C.1: Quelques valeurs ajustées de la relation proposée par Van Genuchten
IV
Simulation numérique d’un écoulement diphasique et immiscible en
milieux poreux
1
pc = [(Swe )−1/m − 1]1−m (C.4)
α
θ − θr
Swe = (C.5)
θm − θr
Où T est la température en ◦ C
RAKOTOVAO Ndimbinarimalala Philémon V
SIMULATION NUMÉRIQUE D’UN ÉCOULEMENT DIPHA-
SIQUE ET IMMISCIBLE EN MILIEU POREUX
RÉSUME
L’objet de ce mémoire est la résolution numérique d’un problème d’écoulement diphasique
(Eau et Gaz) en milieu poreux. On s’intéresse à l’établissement des équations régissant
l’écoulement diphasique immiscible en milieu poreux, en considérant que les deux phases
sont incompressibles. Il s’agit de l’équation de Darcy couplée à l’équation de conser-
vation de masse. La méthode utilisée est le volume finis du types IMPES (IMplicite
en Pression, Explicite en Saturation). On traite aussi la résolution numérique du sys-
tème. Il s’agit de la construction du schéma volumes finis sur un maillage 2D structuré.
D’après le processus d’imbibition, d’une part, le graphe du gradient de pression nous
montre l’existence des poches des gaz au bord de sortie. D’autre part, le profil de
saturation nous montre que l’eau pénètre dans le domaine en substituant le gaz.
Mots clés
ABSTRACT
This thesis is about the numerical resolution of biphasic flow problem (water and gas)
in porous area. We are interested in the establishment of the biphasic, immiscible flow
in porous area equations , while considering that the two phases are incompressible. It
is about Darcy’s equation coupled with mass conservation’s equation. The used method
is the finite volume of the IMPES type (IMplicit in Pressure, Clarify in Saturation). We
also proceed on the numerical resolution of the system. It comes to the construction of
the finite volume diagram in a 2D structured cell. According to the imbibition process,
first, the pression gradient graph shows gas accumulated on the exit side. Second, the
saturation profile shows water penetrating the domain to depends of gas.
Keys words
Encadreur: Impétrant:
Docteur ANDRIAMARONDRANTO RAKOTOVAO Ndimbinarimalala
Ranaivo Jean Victor Philémon
Maitre de conférences e-mail:rakotovaophilemon@yahoo.fr
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO tel:+261325474613
Faculté des sciences et technologie Adresse: Lot II F 3 Bis FBA Andraisoro
Antananarivo 101- Madagascar