MODELE MEMOIRE FIN DE CYCLE MASTER - Copie
MODELE MEMOIRE FIN DE CYCLE MASTER - Copie
MODELE MEMOIRE FIN DE CYCLE MASTER - Copie
A sudden increase in energy needs appeared, which keeps growing explosively. At a time where
resources are becoming more and more expensive, it is therefore necessary to improve the performance
of thermal installations.
Our thesis focuses on the study of combined cycle gas turbines which represent an innovative
technology in the field of electrical energy production.
In this work, we’ve made a bibliographical study on gas turbines and their operating cycles, and, we
described in more detail manner the combined cycle power plant: its operation and its composition, as
well as the influence of some Parameters on the performances of this system.
Keywo
rds
Power plant – Gas turbine – Steam turbine – Combined cycle – Heat Recovery steam generator –
Efficiency – Energy analysis.
Une augmentation brutale des besoins en énergie est apparue, celle-ci ne cessait de croître de façon
explosive. Alors que les ressources deviennent très chères, il est donc nécessaire d'améliorer les
performances des installations thermiques.
Notre mémoire a pour objet l’étude des turbines à gaz à cycle combiné qui représente une technologie
innovatif dans le domaine de production d’énergie électrique.
Dans ce travail, nous avons fait une étude bibliographique sur les turbines à gaz et leurs cycles de
fonctionnement, et, nous avons décrit avec plus de détail la centrale électrique à cycle combiné : son
fonctionnement et sa composition, ainsi que l’influence de quelque Paramètres sur les performances de ce
système.
Mots-clés
Centrale électrique – Turbine à gaz – Turbine à vapeur – Cycle combiné – Chaudière de récupération –
Rendement – Analyse énergétique.
Je remercie tout d’abord ALLAH le tout puissant qui m’a guidé sur le bon chemin et m’a donné
la force pour pouvoir dépasser toutes les difficultés.
Mes chaleureux remerciements à mes chers frères et sœurs pour leur amour, soutien et lumineux
conseils durant toutes mes années d’études.
……………………….
Enfin je remercier tous ceux qui de loin ou de près m’ont aidé et encouragé.
Je dédie ce mémoire :
À mon père
Nomenclature .................................................................................................................. i
Liste des Figures .............................................................................................................. ii
Liste des Tableaux ........................................................................................................... iii
Introduction générale ..................................................................................................... 01
Symboles latins
E Energie KJ
H Enthalpie KJ
m Masse Kg
ṁ Débit massique Kg.s-1
P Pression Bar
Puissance KW
Q Chaleur totale transmise KJ
Qc Chaleur transmise à haute température KJ
Qf Chaleur transmise à haute température KJ
q Chaleur transmise spécifique KJ. kg-1
rp Taux de compression /
R Constant du gaz KJ.kg-1.K-1
Ru Constante universelle des gaz KJ.kmol-1.k-1
S Entropie KJ.K-1
s Entropie spécifique KJ.kg-1. K-1
T Température K. °c
U Energie interne KJ
u Energie interne spécifique KJ.kg-1
V Volume m3
v Vitesse m.s-1
W Travail KJ
Symboles grecs
α = β ηT η c
γ Exposant isentropique
Différence
ε Efficacité
η th Rendement thermique
Indices
a air
B Base température come dans TB, QB
G Gaz
V Vapeur
H Haute température come dans TH, QH
Exposants
Abréviations
Figure 1.1. Schéma d'un système ouvert avec une entrée et une sortie …………… 07
Figure 1.2. Diagrammes P-V (a) et T-S (b) d'un cycle diesel idéal………………… 08
Introduction générale
La technologie de production électrique à cycle combiné est l'une des plus efficaces,
avec le moins d'impact environnemental, et pour cette raison, elle est déjà répandue dans le
monde. C'est un système qui va remplacer les énergies renouvelables par des énergies déjà
traditionnelles, avec une réduction conséquente des émissions.
Les cycles combinés gaz (CCG) sont des solutions qui répondent à la fois à des
exigences de production et à des exigences environnementales. Actuellement le système
énergétique le plus efficace est la centrale à cycle combiné, ou la chaleur des gaz
d’échappement est récupérée pour faire fonctionner une turbine à vapeur. La puissance
d’un tel cycle peut atteindre 250 à 500 MW pour un rendement de plus de 62%.
Le travail que nous avons réalisé est de faire une étude énergétique d’une centrale
électrique à cycle combiné.
Les différentes parties de l’étude que nous avons menée sont les suivantes :
Le premier chapitre consiste essentiellement en une révision des principes
thermodynamiques, dans le deuxième, on fait une revue bibliographique sur les turbines à
gaz et une description de leurs différents cycles thermodynamiques. Le troisième on a réalisé
une étude détaillée de cycle combiné, on a présenté et défini notre centrale modifiée (cycle
combine) et ses différents composants, aussi une étude détaillée des performances de CCG
est également incluse. Le quatrième chapitre on a fait une étude énergétique, effectuant des
calcules thermodynamique pour une centrale à cycle combiné. Enfin nous terminerons notre
travail par une conclusion générale reflétant les résultats obtenus.
CHAPITRE 1
Généralités sur la
thermodynamique
1.1 Introduction
La conception, le fonctionnement et les performances des centrales électriques sont en
grande partie tributaires de la science de la thermodynamique. Ce chapitre ne sera donc pas un
traitement complet de la thermodynamique mais passera plutôt en revue certains principes
fondamentaux et présentera certains aspects qui sont particulièrement pertinentes pour les
systèmes de production d'électricité.
Le contenu de ce chapitre comprendra des éléments de thermodynamique fondamentale
et appliquée. Les premier et second principes seront examinées ainsi que les processus et les
cycles.
Les concepts de réversibilité et d'entropie et les rôles qu'ils jouent dans la performance des
cycles de production d'énergie seront abordés.
Où :
Energie interne : U . C'est une mesure de l'activité interne (moléculaire) et de
l'interaction du fluide.
Energie potentielle : Ep= mgz (1.2)
Où m masse de la quantité de fluide entrant et sortant du système, z élévation de
la station 1 ou 2 au-dessus d'un point de référence, g accélération gravitationnelle.
Ec = v2
Energie cinétique : m .
2
(1.3)
Figure 1.1 Schéma d'un système ouvert avec une entrée et une sortie. [7]
v 21 v2
z 1g + + u1 + P1v1 + q = z 2g + 2 + u2+ P2v2 + w (1.8)
2 2
Avec :
U
u¿ =
m (énergie interne spécifique). (1.9)
V
v = m
(volume spécifique).
(1.10)
1.3 Enthalpie
L'enthalpie est définie comme :
H = U+PV
(1.11)
h = u+PV
(1.12)
Le premier principe devient
v 21 v2
Pour H : m 1z1 g +m1 + H 1 + Q = m2z2 g +m2 2 + H 2+ W (1.13)
2 2
v 21 v 22
Pour h : z1 g + + h1 + q = z2 g + + h2+ w
2 2
(1.14)
v 2−¿ v2 2
q – w = h2 – h1 + 1
¿ + g (z2 – z1)
2
(1.15)
Si les variations des énergies cinétique et potentielle sont négligeables par rapport aux autres
termes dans l’équation (1.15), alors le bilan d’énergie devient simplement :
q – w = h2 – h1= ∆ h (1.16)
Les enthalpies et les énergies internes sont des propriétés du fluide. Cela signifie que chacune
d'entre elles a une valeur unique à tout état donné du fluide.
Capacité thermique à volume constant (c v )
δu
cv =
δt( ) ν
(1.17)
cp = ( δhδt )
P
(1.18)
c p- c v = R (1.19)
Les capacités thermique c pet c v sont donc respectivement les dérivées de son enthalpie et de
son énergie interne par rapport à la température. Cette définition nous permet d'écrire :
Pour un gaz idéal
dh = c v dT (1.20)
du = c p dT (1.21)
Où c v et c psont des constantes. Ils sont indépendants de la température pour les gaz
monoatomiques comme H e . Ils augmentent avec la température pour les gaz diatomiques tels
que l'air et plus encore pour les gaz triatomiques tels que le CO 2, etc.
Par conséquent, pour des capacités calorifiques constantes ou pour de petits changements de
température :
∆h = cv ∆ T (1.22)
∆ u= c p ∆ T (1.23)
Voici quelques exemples de systèmes ouverts
Générateur de vapeur
W=0
Ep2 - Ep1 = 0 ou négligeable
Ec 2 - Ec1 = négligeable
𝑄= H2 – H1
(1.24)
q = h2 – h1 (1.25)
Ec 2 – Ec1 = négligeable
W = H1 – H2
(1.26)
w = h1 –h2 (1.27)
Et, parce que l'eau est essentiellement incompressible et qu'il y a peu ou pas de changement de
température ou de volume (système idéal)
V 1¿ = V = V u1 = u2
2
¿
W = V ( P2 – P1 ) (1.28)
w = v ( P2 – P1 )
Ou
W = H2 – H1 (1.29)
w = h2 –h1 (1.30)
∆ U = Q– W (1.31)
2
w = ∫ P . dV (1.32)
1
Figure 1.2 Diagrammes P-V (a) et T-S (b) d'un cycle diesel idéal. [3]
Le premier principe devient :
∆ U cycle = 0 (1.33)
∆ U cycle = Q cycle – W cycle (1.34)
Q cycle =W cycle (1.35)
∆S = S2 – S1 = ∫ dQ
T
1
(1.39)
∆S = S2 – S1 = 0 (1.40)
S2 = S1= cst
∆S = S2 – S1 >¿ 0
(1.42)
Figure 1.5 Détente (a) et compression (b) d'un gaz de P1 a P2 sur le diagramme T-S.
Processus 1-2s réversible adiabatique ; processus 1-2 adiabatique irréversible. [4]
Une évolution adiabatique réversible est illustrée par la figure 1.5 sous la forme de 1-2s.
Supposons que le fluide en détente (a) soit un gaz parfait (la même conclusion peut être tirée
pour la vapeur ou un mélange de liquide et de vapeur).
Les lignes P1 et P2 sont des lignes à pression constante ( P1 > P2).
L’évolution 1-2 illustre un processus adiabatique mais irréversible.
L'irréversibilité s'est manifestée par une augmentation de la température du gaz à P2 (T2 ¿T2S).
Une détente plus irréversible entraîne un plus grand échauffement du gaz (température de
sortie plus élevée), comme le montre le processus 1-2.
Lorsque l'irréversibilité augmente dans une évolution adiabatique, l'entropie augmente
également et par conséquent le travail produit W T diminue.
h 1−h2
ηT = (1.45)
h1−h 2 s
Si le fluide est comprimé (b), une compression adiabatique réversible suit le chemin de
l'entropie constante 1-2s.
Si le processus passe à une compression adiabatique irréversible, le gaz sort à une température
plus élevée T 2.
Le fluide dans ce processus absorbe une partie du travail, qui est dissipé par le frottement
fluide.
Plus l'irréversibilité est grande, plus la température de sortie est élevée (T 2>T 2 s) et plus
l'augmentation de l'entropie est importante et de se fait le travail absorbé en compression W c
va augmenter.
Alors le travail absorbé en compression W c augmente avec l'irréversibilité.
h2 s−h1
ηc = (1.48)
h 2−h1
(1.49)
1.9 Concept de réversibilité
Figure 1.7 Cycle de Carnot sur les diagrammes (a) P-V et (b) T-S. [4]
W net
ηth = (1.50)
Qh
W net Qh−Qb Qb
ηth = = = 1– (1.52)
Qh Qh Qh
T h −T b
ηcarnot = (1.53)
Th
Tb
ηcarnot =1– (1.54)
Th
Comme le cycle de Carnot est réversible, il produit le maximum de travail entre deux
limites de température données, T H et T B. Par conséquent, un cycle réversible fonctionnant
entre des limites de température données a le rendement thermique le plus élevé possible
parmi tous les cycles fonctionnants entre ces mêmes limites de température.
Le rendement du cycle de Carnot doit être considéré comme une limite supérieure de
rendement qui ne peut être dépassée dans la réalité.
CHAPITRE
2
Turbines à gaz
2.1 12
Introduction ...............................................................................................................
2.2 Utilisation des turbines à gaz 12
.....................................................................................
2.3 Principe de fonctionnement 12
.......................................................................................
2.4 Classification des turbines à gaz ............................................................................... 12
2.1 Introduction
Une Turbine à gaz appelée aussi turbine à combustion, est une machine tournante
thermodynamique appartenant à la famille des moteurs à combustion interne dont le rôle est
de produire de l’énergie mécanique (rotation d’un arbre) à partir de l’énergie contenue dans
un hydrocarbure (gaz naturel, mazout léger…).
Les turbines à gaz sont utilisées dans une large gamme de services. Elles propulsent
des aéronefs de tous types et entraînent des équipements mécaniques tels que des pompes, des
compresseurs et des alternateurs pour des applications industrielles. Alors que les applications
industrielles (entraînement mécanique) continuent à être largement utilisées, la technologie a
évolué vers des conceptions de turbines à gaz plus grandes qui sont couplées à des générateurs
électriques pour des applications de production d'électricité.
Récemment. L'utilisation des turbines à gaz dans les centrales à cycle combiné suscite
également un intérêt croissant. Ces centrales qui utilisent des combinaisons de turbines à gaz
et à vapeur dans diverses configurations.
Ce chapitre décrit les applications (cycles) des turbines à gaz pour la production
d'électricité. Le cycle de base de la turbine à gaz y est abordé, de même que les descriptions
de cycles plus complexes.
Figure 2.2 Schéma de principe d’une simple installation à turbine à gaz. [11]
Figure 2.5 Schéma décrivant la différence entre turbine à action et une à réaction. [14]
La principale différence entre ces turbines réside dans la manière dont les gaz se
dilatent lorsqu'ils les traversent. Dans le premier cas (a), les gaz se dilate dans les tuyères
distributrices et sa pression ne change pas lorsqu'elle passe par les aubages fixes (roue), tandis
que dans le second (b), les gaz se dilate continuellement lorsqu'elle passe par les aubages (fixe
et mobile) et il y a donc une baisse progressive de la pression pendant la détente.
2.4.3 mode de fonctionnement thermodynamique
Le fluide de fonctionnement est chauffé par combustion interne (en brûlant une
quantité contrôlée de combustible dans le flux d'air) ou par échange de chaleur à partir d'une
source externe (en faisant passer le fluide comprimé par des passages chauffés).
C’est pour ça les turbines à gaz peuvent fonctionner en mode ouvert ou fermé.
Turbine à cycle ouvert : Le mode ouvert illustré à la figure 2.5a est plus courant.
C’est une turbine dont l’aspiration et l’échappement s’effectuent directement dans
l’atmosphère. (Après la détente, les gaz sont perdus dans l’atmosphère à travers la
cheminée).
Turbine à cycle fermé : Dans laquelle le même fluide est repris après chaque
cycle. Dans le mode fermé illustré à la figure 2.5b, Le gaz sortant de la turbine
passe par un échangeur de chaleur, où il est refroidi avant de rentrer dans le
compresseur.
Figure 2.6 Turbine à gaz. (a) cycle ouvert. (b) cycle fermé. [3]
De simples turbines à gaz peuvent être analysées en utilisant le cycle Joule / Brayton.
Certaines hypothèses sont faites avant de tenter d'analyser un cycle idéal. Ces hypothèses sont
les suivantes :
Compression et détente isentropiques.
Le travail net effectué par le cycle est la différence entre le travail de la turbine et le
travail du compresseur.
Travail net effectué = travail turbine – travail compresseur
W net = chaleur ajoutée – chaleur rejetée
= Qc – Qf (2.5)
= c p (T 3 – T 2 s) – c p (T 4 s – T 1)
= c p [ (T 3 – T 2 s) – (T 4 s – T 1) ]
= c p (T 3 – T 4 s ) – c p (T 2 s – T 1)
Rendement thermique
Le rendement thermique du cycle est donné par le rapport entre le travail net effectué
et la chaleur fournie.
W
ηth = net (2.8)
Qc
WT –W c
= Q
c
(2.9)
(h3 −h4 s) – (h 4 s−h 1)
= h3 – h2 s
c p (T 3 – T 4 s) – c p (T 2 s – T 1)
= c p (T 3 – T 2 )
(T 3 – T 4 s ) – (T 2 s – T 1 )
= (T 3 – T 2 s )
(T 3 – T 2 s )– (T 4 s – T 1 )
= (T 3 – T 2 s )
(T 4 s – T 1)
= 1 – (T (2.10)
3 – T 2 s)
γ −1 γ−1
T2s T3 P2 P3 γ−1
τ =
T1
= T4 s
= ( )
P1
γ
= ( )
P4
γ
= (r p) γ (2.11)
P2
Avec : r p = rapport de pression =
P1
L'équation (6) peut être modifiée comme suit :
T4s
T 1( – 1)
T1
ηth =1 –
T (2.12)
T 2 s ( 3 – 1)
T 2s
T2s T3 T4 s T3
T1
= T4 s
⟺
T1
= T2s
(2.13)
Et
T3 T4 s
T2s
–1= T1
–1
1 1
– γ −1 –
ηth =1 P = 1 (2.15)
( )
P1
2 γ
(r p)
γ−1
γ
Dans le cycle réel, la détente et la compression ne sont pas isentropiques. Cela signifie
que les rendements du compresseur et de la turbine doivent être pris en compte pour l'analyse
du cycle, comme le montre la figure 2.8.
Par conséquent les rendements de compresseur et de turbine sont :
Rendement compresseur
W ise
ηc = W réel
h2 s – h1
ηc = h 2 – h1
T2s – T 1
ηc = T 2 – T1
T2s – T 1
T 2−T 1 = ηc
(2.16)
Rendement turbine
W réel
ηT = W ise
h 3 – h4
ηT = h3 – h 4 s
T3– T4
ηT = T3 – T 4s
T 4s
W T = c p (T 3−T 4) = c p ηT (T 3−T 4 S ) = c p ηT T 3 1−
( T3 )
Soit le rapport des températures maximales et minimales du cycle
T3
β = T1
(2.18)
WT = β c p ηT T 1 (1− 1τ ) (2.19)
T2s T3
Avec : τ =
T1
= T4 s
cp
W c = c p (T 2−T 1 ) = (T −T 1)
ηc 2s
cp
Wc = T (τ −1) (2.20)
ηc 1
cp
W net = T
ηc 1 { ( 1τ )−( τ−1)}
β ηT ηc 1−
Pour α = β ηT η c
cp 1
W net =
ηc ( )
T 1 1− (α −τ)
τ
(2.21)
Rendement thermique
Le rapport des équations (2.21) et (2.22), nous donne le rendement thermique réel de
cycle :
1
ηth =
( )
1−
τ
(α −τ )
[10]
( )
ηc β−1 −( τ−1)
(2.23)
γ−1
T1
ηth = ( )
1– T ( r p ) γ
3
(2.27)
Figure 2.11 Effet du taux de compression et du rapport de températures sur ηth . [18]
T1
Pour r p = cte ηth ↑ avec ↓
T3
T1
Pour = cte ηth ↓ avec rp ↑
T3
et ceci est accompli à l’aide d’un compresseur multi-étage avec Refroidissement intermédiaire
(intercooler) entre les étages du compresseur. Comme le montre la figure 2.11.
Le travail absorbé par le compresseur sans refroidissement intermédiaire (un étage) est :
W c , simple = c p (T 2 −T 1) = c p [(T c −T 1 ) + (T 2 −T c )]
' ' (2.28)
À-partir des deux équations ci-dessus, on peut noter que dans le diagramme T-s :
(T 2 −T c ) ¿ (T 2−T d)
'
On a donc :
W c , ref ¿ W c , simple
travail net soit augmenté, on constate en général que l'augmentation de la chaleur fournir
entraîne une diminution de rendement thermique.
En négligeant les pertes mécaniques, le travail du turbine H.P doit être exactement égal au
travail requis pour le compresseur.
c pa (T 2−T 1 ) = c pG (T 3−T 4) (2.30)
= c pG (T 5−T 6)
= c pG (T 4−T L)
Étant donné que les isobares sont divergents sur le diagramme T-S, on peut voir que la
différence de température (T 5−T 6) est toujours supérieure à (T 4−T L) de sorte que le
réchauffage augmente le travail net de cycle.
Bien que le travail net soit augmenté, le rendement thermique d’un cycle de réchauffage n’est
pas nécessairement plus haut quand la chaleur additionnelle Q 2 est ajoutée.
CHAPITRE
3
Cycles combinés
3.1 12
Introduction ...............................................................................................................
3.2 Fonctionnement d'un cycle combiné 12
..........................................................................
3.3 Principaux élément du cycle combiné CCG 12
..............................................................
3.4 Configuration des centrales CCG 12
..............................................................................
3.5 Analyse énergétique du cycle combiné CCG........................................................... 12
3.1 Introduction
Les centrales électriques à cycle combiné sont celles qui disposent de turbines à gaz et à
vapeur et qui à la fois fournissant de l'énergie électrique. L'idée des cycles combinés est née
du besoin d'améliorer le rendement du cycle de Brayton simple en utilisant la chaleur
résiduelle dans les gaz d'échappement des turbines.
La centrale électrique à turbine à gaz a été une nouveauté tardive dans le domaine de la
production d'électricité. Ses principaux inconvénients sont un rendement thermique (25-37%)
et une capacité inférieure à ceux des "principaux acteurs" dans ce domaine, à savoir les
centrales hydroélectriques et les centrales à turbine à vapeur. Les tentatives d'amélioration du
rendement et de la puissance des centrales à turbine à gaz par régénération, refroidissement
intermédiaire et réchauffage entraînent des pertes de pression importantes en raison de
l'allongement des passages de gaz, ce qui augmente également les coûts d'investissement et de
maintenance.
Dans une centrale électrique à turbine à gaz et à vapeur combinée, l'énorme perte
d'énergie dans les gaz d'échappement de la turbine à gaz est considérablement réduite en
utilisant sa chaleur dans un "cycle secondaire" ; ici, les gaz d'échappement à haute
température transfèrent une grande partie de leur chaleur pour produire de la vapeur pour la
centrale électrique à turbine à vapeur. L'intérêt d'un tel système réside dans l'influence que les
deux cycles ont l'un sur l'autre. En effet, la chaleur des gaz qui s'échappent de la turbine à gaz
est utilisée pour faire monter en pression et en température la vapeur du cycle vapeur. Le
rendement du cycle combiné est donc plus important qu'en considérant séparément un cycle
gaz et un cycle vapeur.
La centrale à cycle combiné combine les avantages thermodynamiques des turbines à
gaz à haute température (1100 à 1650 °C) et des centrales à turbine à vapeur à basse
température (540 à 650 °C).
Plusieurs centrales à cycle combiné utilisent deux ou plusieurs turbines à gaz pour une
seule turbine à vapeur.
Le but de ce chapitre est d'étudier un système de type cycle combiné pour comprendre son
fonctionnement et comprendre comment, par la suite, il est possible d'améliorer ses
performances.
Un cycle combiné CCG (Cycle Combiné Gaz) est une combinaison entre une turbine à
combustion et une turbine à vapeur. Dans le cycle de Brayton, les gaz chauds sont utilisés
pour produire plus d'énergie. Ils sont envoyés dans la chaudière (récupérateur de chaleur) du
cycle de Rankine. Au contact des gaz chauds, l'eau du cycle de Rankine s'évapore. La vapeur
produite est détendue dans une turbine à vapeur, qui fournit une puissance supplémentaire
pour entraîner le générateur électrique.
Le rendement d'un cycle combiné est supérieur à la somme des rendements des deux
turbines seules. La turbine à gaz fournit généralement deux tiers de la puissance unitaire totale
et la turbine à vapeur fournit le reste.
Le système CCG augmente le rendement thermique global de la centrale électrique
d'environ 37 % à 57-62 %.
Le principe de fonctionnement global du cycle combiné est détaillé dans la figure 3.3.
Turbine à gaz.
Turbine à vapeur.
Récupérateur de chaleur : C’est le lien entre la turbine à gaz et la turbine à vapeur. Il
accomplie la même fonction que la chaudière, c’est-à-dire qu’il apporte de la chaleur,
en l’occurrence à l’eau de notre installation secondaire, dans le but de provoquer son
évaporation.
Condenseur : Dans le cycle de Rankine, c'est là que le flux cède la chaleur provoquant
la condensation de la vapeur. Inversement, il n'est pas nécessaire dans le cycle de
Brayton.
Les centrales électriques à cycle combiné peuvent être classées en deux catégories :
mono-arbre et multi-arbres.
Un système mono-arbre se compose d'une turbine à gaz, d'une turbine à vapeur, d'un
alternateur et d’un générateur de vapeur à récupération de chaleur (HRSG).
La turbine à gaz et la turbine à vapeur sont couplées à l’unique alternateur
(généralement entre les deux turbines) sur un seul arbre.
Les système mono-arbre sont généralement moins complexes, moins coûteuses et moins
encombrants.
Rendement thermique
Rendement thermique de cycle primaire
W1
ηG = Q1
Q1 – Q 2
ηG = Q1
Q2
ηG =1– Q1
(3.1)
Q 2 = Q1 (1 – ηG ) (3.2)
Q2 – Q 3
ηV = Q2
Q3
ηV =1– Q2
(3.3)
Q3 = Q 2 (1 – ηV ) (3.4)
Q3
=1– Q1
(3.6)
Q2 (1 – ηV )
=1– Q1
(3.7)
Q 1(1 – ηG )(1 – ηV )
=1– Q1
ηCCG = 1 – (1 – ηG )(1 – η V )
ηCCG = ηG + ηV – ηG ηV
ηCCG = ηG + ηV (1 – ηG ) (3.8)
Travail
Travail cycle primaire
W 1 = Q 1 ηG (3.9)
Puissance
Puissance cycle primaire
PTAG = ṁG W 1 (3.12)
L'effet du taux de compression sur la puissance totale de cycle combiné, la puissance des
turbines à gaz et à vapeur, est illustré à la figure 3.10.
On constate que la puissance de turbines à gaz varie en fonction de l'augmentation du taux de
compression. L'augmentation du taux de compression a entraîné une diminution de la
puissance de la turbine à vapeur. Cela s'explique par l'effet inverse du taux de compression sur
la vapeur produite dans le HRSG (Figure 3.11). Dû à la réduction de la température des gaz
d'échappement du TAG (Figure 3.12).
Lorsque le taux de compression passe de 8 à 16, la puissance de la turbine à gaz
augmente, puis elle commence à diminuer pour un taux de compression supérieur à 16. La
représentation graphique montre clairement qu'une augmentation supplémentaire du taux de
compression au-delà d'un niveau particulier diminue la puissance de la turbine à gaz, la
puissance de la turbine à vapeur et la puissance du cycle combiné.
Figure 3.10 Variation de puissance de TAG, TAV, CCG en fonction de taux de compression.
[23]
Figure 3.11 Effet du taux de compression sur le débit massique vapeur. [24]
On constate qu'à mesure que la TIT augmente la puissance des turbines à gaz, la
puissance des turbines à vapeur et la puissance à cycle combiné et son rendement augmentent.
Figure 3.14 Représentation des différentes parties qui composent un HRSG. [28]
Les trois étapes de la récupération de la chaleur dans un HRSG peuvent être illustrées dans un
diagramme enthalpique comme montré dans la figure 3.15.
Figure 3.15 Schéma représente les échanges de chaleur au sein de HRSG. [29] [22]
La surface entre la ligne bleue et la ligne rouge représente la mesure des pertes de chaleur
dans le HRSG.
Au final, les gaz brulés seront évacués dans l’atmosphère via la cheminée. Il va de soi que
plus la température à laquelle ils sont évacué est basse, plus le HRSG aura était efficace
puisque cela signifierai que la chaleur des gaz brulés a était récupéré de manière efficace.
L’eau pénètre dans le HRSG à l'état liquide après avoir été comprimée par les pompes
d'alimentation en aval du condenseur. Elle est chauffée à la température d'ébullition
correspondant à sa pression (économiseur), puis vaporisée à température constante et
surchauffée avant d'être détendue dans la turbine à vapeur. La turbine à vapeur a une
admission de vapeur.
Le HRSG à pression simple n’offre pas une utilisation optimale de la chaleur de la turbine
à gaz. Il se peut que l’évaporateur à basse pression produise plus de vapeur que nécessaire au
ballon de vapeur. Cet excès de vapeur pourrait être utilisé pour produire du travail s’il pénètre
à l’intérieur d’une turbine à un moment donné. Pour cela, la turbine à vapeur doit avoir trois
admissions de vapeur. Une pour la vapeur à haute pression, une pour la vapeur à moyenne
pression, et une pour la vapeur à basse pression.
Figure 3.18 Installation d’un cycle combiné à trois niveaux de pression. [23]
La raison principale des niveaux de pression multiples dans une centrale CCG est
d’améliorer les performances du cycle. Nous utilisons plusieurs cycles de vapeur à différents
niveaux de pression (deux, trois ou même quatre).
Figure 3.19 Comparaison du travail fourni par une turbine à gaz et des cycles combinés. [22]
Dans les trois cas, la surface grise représente le travail fourni pour un même apport de chaleur
dans la turbine à gaz.
La figure de gauche correspond à une turbine à gaz, celle du milieu à un cycle combiné à
pression simple, et celle de droite à un cycle combiné à trois niveaux de pressions. Le gain
(travail) apporté par l'augmentation du nombre de niveaux de pression est très clair.
3.8.1 cogénération
La cogénération est un terme qui est souvent confondu avec le cycle combiné, et les deux
sont parfois utilisés à tort et de façon interchangeable.
La cogénération désigne la production simultanée d'énergie électrique et thermique
(généralement sous forme de vapeur ou d'eau chaude) dans une même centrale électrique.
La centrale illustrée à la figure 3.20 est une centrale à cycle combiné avec cogénération.
La vapeur est extraite de points intermédiaires dans la turbine à vapeur pour chauffer l'eau
destinée à être utilisée dans un système de chauffage (fournir du chauffage à des bâtiments
résidentiels ou commerciaux).
D'autres configurations incluent l'utilisation de la vapeur directement dans les systèmes de
chauffage.
Figure 3.21 Concept général de centrale solaire hybride à cycle combiné. [26]
Avantages :
Rendement énergétique : Par rapport aux centrales électriques classiques, dont le
rendement énergétique est de 33 % et 67% sont de l'énergie gaspillée, les centrales à
cycle combiné ont un rendement énergétique de 50 % ou plus. Cela signifie que la
centrale CCGT n'utilise que 50 % du combustible par rapport à une centrale
classique pour produire la même quantité d'électricité.
Faible coût d’investissement : Le coût d’investissement pour la construction d'une
centrale à cycle combiné est inférieur au coût d’investissement d'une centrale
électrique au charbon.
Capacité à gérer diverses sources de carburant : Les turbines utilisées dans les
centrales à cycle combiné sont alimentées au gaz naturel, qui est plus polyvalent que
du charbon ou du pétrole. Pour répondre à la demande énergétique, la centrale peut
également être conçue pour fonctionner avec des carburants alternatifs tels que le
biogaz d'origine agricole.
Réduction des émissions et de la consommation de carburant : La consommation
spécifique de combustible des centrales à cycle combiné est moindre (combustible
par kilowattheure) et produit moins d'émissions que les centrales thermiques
classiques. Cela permet de réduire les dommages environnementaux causés par la
production d'électricité. Le combustible utilisé dans la CCG est beaucoup plus
propre que celui des centrales à charbon.
Disponibilité commerciale : Les centrales à cycle combiné sont disponibles dans le
commerce dans toutes les régions du monde. Elles peuvent être facilement
fabriquées, expédiées, transportées et mises en service.
Inconvénient :
Nécessite du mazout et du gaz coûteux et de haute qualité.
Son fonctionnement est spécifique à chaque site car le cycle combiné ne peut être
exploité que dans les endroits où ces combustibles sont disponibles et rentables.
CHAPITRE 4
Analyse énergétique
Du cycle combiné
1.4 Introduction
.................................................................................................................
1.2 Application (Installation de cogénération) .................................................................
1.3 Calcul énergétique de l’installation de cogénération ..................................................
1.4 Interprétation et discussion .........................................................................................
4.1 Introduction
L’installation à cycle combiné réalise la combinaison de deux cycles
thermodynamiques : elle associe le fonctionnement d’une turbine à gaz (TAG) (cycle de
Joule-Brayton ouvert) à celui d’une chaudière de récupération (HRSG) et d’une turbine à
vapeur (TAV) (cycle de Rankine-Hirn).
Il est identifié que 70 % de l’énergie thermique apportée dans des machines fonctionnant
suivant le cycle de Brayton sont rejetés à l’échappement, d’où l’idée d’exploiter ce potentiel.
Données du problème :
Le débit vapeur ṁ V vaut 18 t /h.
Au point d’entrée du corps HP, la vapeur est caractérisée par T3 = 450 °c et P3 = 150 bar.
La température d’entrée des gaz de combustion dans la turbine gaz vaut T13 = 1200 °c.
La température des rejets atmosphériques est mesurée et vaut T15 = 140 °c.
La puissance thermique fournie, dans la chambre de combustion, à l’installation gaz est
Pthgaz = 30 MW.
Le rendement de l’installation gaz est de 35%.
On cherche à calculer :
1. Les enthalpie massique :
– L’enthalpie massique h8
– L’enthalpie massique h1
- L’enthalpie massique h8
h8 = 335 KJ/kg
- L’enthalpie massique h1
h1 = 42.4 KJ/kg
2 ṁV ṁ
h8 + V h1 = ṁV h2
3 3
2 1
h2 = h8 + 3 h1
3
= 223.3 + 14.13
h2 = 237.5 KJ/kg
η m,HP = 0.96
Pi,HP = ṁ V ( h3 – h4 )
= 5 (3170 – 2860) = 1550 KW
Pm,HP = ηm,HP * Pi,HP
= 0.96 * 1550 = 1488 KW
h3 –h 4
ηis,HP =
h3– h4 s
3170 – 2860
η is,HP =
3170 – 2800 = 0.8378 = 83.8 %
Sortie des gaz de combustion 14 : T14 = 550 °c, Cp gaz comb = 1256 J/kg.k.
Le bilan thermique :
ṁ gaz comb * Cp gaz comb (T14 – T15) = Q m [(h3 – h2) + (h5 – h4)]
17162.5
ṁ gaz comb =
1.256(550−140)
= 33.327 kg/s
ṁ gaz comb ≈ 120 t/h
La puissance mécanique :
La puissance absorbée par le compresseur est simplement donnée par le bilan mécanique sur
l’arbre.
Pm,TG = Pm,comp + Pm,alt gaz
= 25848 – 10500
Pm,comp = 15348 KW
Le rendement mécanique global est donné par (en négligeant la puissance absorbée par la
pompe d’installation).
Pm + Pm
η m,install = vap ( HP+BP ) alt , gaz
Pt h ,gaz
1488+2048+10500
η m,install =
30000
ṁV
Pth,process = ( h7 – h1 )
3
ṁV
= ( h7 – h1 )
3
Pth,process = 5527 KW
Pm + Pm + Pt h + Pt h
η global cogé = vap ( HP+BP ) alt , gaz r é seau process
Pt h , gaz
1488+2048+10500+7942+5527
= 30000
Bilan
Puissance mécanique (électrique) produite 14.036 MW
Puissance thermique (chaleur) utile 13.469 MW
Puissance thermique fournie (chambre de combustion) 30 MW
Rendement mécanique de l’installation 46.8 %
Rendement global de cogénération 91.7%
On a ici comptabilisé dans l'énergie utile non seulement l’énergie électrique produite, mais
aussi l'énergie thermique extraite des gaz d’échappement (l’énergie thermique apportée au
process et l’énergie thermique fournie au réseau d’eau chaude), ce qui conduit, pour les
conditions d'utilisation retenues, à un rendement global de près de 92 % : environ 14 MW de
puissance électrique, et 13.5 MW de chaleur, pour une consommation de 30 MW de
combustible.
On constate à travers ces résultats de calcul énergétique, que la puissance utile et le rendement
produite par les centrales à cycle combiné peut atteint des niveaux incroyables. Et d’après
l’étude bibliographique dans les chapitres 2 et 3, on peut dire qu'il existe encore des
possibilités de réaliser des gains encore plus importants si les paramètres suivants sont pris en
considération :
Température ambiante
Taux de compression
Température entrée turbine
Estimation des pertes à chaque niveau (compresseur, HRSG, TAG, TAV,…)
Donc comme conséquence, si on veut encore améliorer les performances de la centrale, il faut
Le deuxième est consacré à une revue bibliographique des turbines à gaz, de leurs domaines
d'utilisation et de leurs caractéristiques de fonctionnement.
Une description des différents cycles thermodynamiques et une étude détaillée des performances
d'une turbine à gaz sont également incluses dans ce chapitre.
Dans le quatrième chapitre on a fait une étude énergétique des cycles combiné via le cycle à
gaz. Les résultats étaient encourageants : la puissance utile et le rendement produite par les
centrales à cycle combiné peut atteint des niveaux incroyables. Nous soutenons donc fermement
les perspectives d'utilisation des cycles combinés comme stratégie de développement des
centrales électriques pour répondre à la demande croissante.