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Option: Commande Electrique

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE


SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE DE M’SILA
FACULTE DES SCIENCES ET SCIENCES DE L'INGENIEUR

DEPARTEMENT D'ELECTROTECHNIQUE

MEMOIRE DE FIN D'ETUDES EN VUE DE L'OBTENTION DU DIPLÔME

D'INGENIEUR D'ETAT EN GENIE ELECTROTECHNIQUE

OPTION: COMMANDE ELECTRIQUE

THEME

ETUDE D’UN SYSTEME DE TRANSPORT D’ENERGIE


À COURANT CONTINU À HAUTE TENSION (HVDC)

Proposé et dirigé par : Présenté par :

Monsieur: S.MESSALTI - DJEDILI CHOAYB


- SALEM HAMZA

Année Universitaire : 2006/2007


Remerciements

À l'issue de cette fin d'étude, nous adressons nos sincères remerciements premièrement à
DIEU tout puissant qui nous a donné la santé, la volonté et la patience.

Ensuite, on tient à adresser nos plus vifs remerciements à nos promoteurs


Mr. Messalti. S. pour nous avoir encadré, suivi et encouragé.

On remercie également, tous les membres du jury de bien vouloir juger ce travail.
Ainsi que tous nos enseignants du Département d'Electrotechnique.

On n'exclue pas de ces remerciements toutes les personnes qui ont aidé de prés ou de loin
dans la réalisation de ce mémoire, et notamment:
Mr radjaa univsité de sétif, Mr abedsamed prof en univsité de Batna, Mr Nacer.G,
Bouzidi.R univsité de Beskra, youcef.B, faicel.O, abedlatif, Hakim maktaba Y département
d'électronique, équipe de recherche Schneider Electric.

Les discussions, les remarques et les commentaires de nos collègues ont été sources d'idées
et ont contribué au développement et à l'amélioration de cette étude.

On veut également remercier nos familles et nos amis pour leur soutien moral.

Enfin, on remercie tout particulièrement nos parents, pour leurs soutien inconditionnel
tout au long de nos longues années d'études.

Choayb & Hamza


Table de matière
NOTATIONS

INTRODUCTION GENERALE…………………………………………………………...1

CHAPITRE I
Systèmes de transport d’énergie à courant continu haute tension
HVDC

I.1. NTRODUCTION…………………………………………………………………….. 3
I.2. APERÇU HISTORIQUE…………………………………………………………....... 3
1.3. DOMAINE D’APPLICATION DU TRANSPORT D’ENERGIE LECTRIQUE EN
COURANT CONTINU (HVDC)…………………………………………………………
4
I .3.1. Liaisons longues souterraines et sous-marines………………………………. 4
I.3.2. Lignes aériennes de grande langueurs………………………………………… 5
I.3.3. Interconnexions transfrontalières…………………………………………… 5
I.3.4. Interconnexion entre les réseaux asynchrones……………………………….. 5
I.3.5. Augmentation de la capacité de transit……………………………………………. 5
I.4. LES INTERCONNEXION EN COURANT CONTINU DANS LE MONDE………. 6
I.5. DEFINITION…………………………………………………………………… 7
I.6. PRINCIPE TYPE DES LIAISON DE TRANSPORT EN COURANT CONTINU
8
HVDC ……………………………………………………………………………………
I.6.1. Liaison mono pôlaire ………………………………………………………… 8
I.6.1.1. Fonctionnement d’une liaison mono pôlaire…………………….. ... 8
I.6.1.2.Avantages d’une liaison mono pôlaire ……………………………… 8
I.6.1.3.Inconvénients d’une liaison mono pôlaire …………………………… 8
I.6.2.liaison bipôlaire ……………………………………………………………... 9
I.6.2.1.Fonctionnement d’une liaison bipôlaire…………………………….. 9
I.6.2.2. Avantages d’une liaison bipôlaire …………………………………. 9
I.6.2.3. Inconvénients d’une liaison bipôlaire ……………………………… 9
I.6.3. liaison homopôlaire…………………………………………........................... 10
I.6.3.1. Fonctionnement d’une liaison homopôlaire ……………………… 10
I.6.3.2. Avantages d’une liaison homopôlaire ……………………………... 10
I.6.3.3. Inconvénients d’une liaison homopôlaire ………………………….. 11
I.6.4. Liaison dos à dos (back to back) ……………………………………………... 11
I.6.4.1. Fonctionnement d'une liaison dos à dos (back to back)……………. 11
I.7. PARTICULARITE DU SYSTEME DE TRANSPORT D’ENERGIE
11
ELECTRIQUE A COURANT CONTINU (HVDC)……………………………………..
I.7.1. Point de vue économique ………………………………………………........ 11
I.7.2. Point de vue technique………………………………………………............. 12
I.8. PRINCIPE DE FONCTIONNEMET D’UN SYSTEME TRANSPORT 13
D’ENERGIE ELECTRIQUE A COURANT CONTINU (HVDC) …………………….
I.9. CONSTITIUTION DU SYSTEME DE TRANSPORT D’ÉNERGIE 14
ÉLECTRIQUE A COURANT CONTINU (HVDC) …………………………………….
I.9.1. Le groupe convertisseurs ……………………………………………………. 15
A-1- Valve de thyristor…………………………………………………… 16
A-2- Valve de vsc……………………………………………….................. 17
B- Transformateur de conversion………………………………………….. 17
C- Source de puissance réactive……………………………………………. 17
D- Filtres d’ harmoniques de coté CA…………………………………… 18
E- Filtres d’ harmoniques de coté CC……………………………………... 18
F- Inductances de lissage………………………………………………… 18
G- La liaison de communication ……........................................................... 19
I.9.2. Types du câbles ………………………………………………........................ 19
I.9.2.1.Câbles à isolation en huile fluide (Self-contained fluid filled cables – scff).. 19
I.9.2.2. Câbles a isolation solide……………………………………………... 20
I.9.2.3. Câbles à isolation mixte papier polypropylène (ppl)……………….. 20
I.9.3 Electrode de la mise à la terre………………………………………………… 21
I.9.3.1. Intérêt de l’électrode ……………………………………………….. 25
I.9.3.2. Choix d’électrode………………………………………………... 21
I.10. CONCLUSION……………………………………………….................................... 22

CHAPITRE II
Modélisation des éléments du réseau électrique
II .1. INTRODUCTION…………………………………………………………………... 23
II.2. STABILITE DES SYSTEMES ELECTRIQUES…………………………………… 23
II.2.1.Définition de la stabilité……………………………………………………… 23
II.3. TYPES DE STABILITE……………………………………………………………. 24
II .3.1 Stabilité de fréquence………………………………………………………... 24
II.3.2. Régulation de tension………………………………………………………... 24
II.3.3. Stabilité statique …………………………………………………………….. 24
II.3.3.1. Définition de la stabilité statique…………………………………... 24
II.3.4. Stabilité dynamique………………………………………………………….. 25
II.3.5. Stabilité transitoire…………………………………………………………... 25
II.4.Différentes méthodes d’analyse de la stabilité…………………………………... 25
II.5. MODELISATION DES ELEMENTS DU RESEAU ELECTRIQUE ……………... 26
II.5.1. Modélisation de la machine synchrone………………………………………. 26
II.5.1.1. Description et constitution de la machine synchrone………………. 26
II.5.1.2. Représentation de la machine synchrone…………………………… 28
II.5.1.3. Hypothèses de la modélisation……………………………………… 29
II.5.1.4. Transformation de Park …………………………………………… 29
II.5.1.5. Equations magnétiques et électriques……………………………….. 32
II.5.1.5.1. Equations du flux…………………………………………. 32
II.5.1.5.1.1.Transformation des inductances………………………… 33
II.5.1.5.2. Equations électriques…………………………………….. 33
II.5.1.6. Expression du couple électromagnétique………………… ……… 35
II.5.2. Modélisation du transformateur………………………………………. 36
II.5.3. Modélisation des charges…………………………………………….. 37
II.5.4. Modélisation du redresseur…………………………………………... 38
II.5.5. Modélisation des lignes de transport………………………………… 38
II.5.6. Modélisation de l’onduleur de tension ……………………………….. 39
II.5.6.1. Technique de commande MLI……………………………… 41
II.6. CONCLUSION……………………………………………………………………… 42
CHAPITRE III
Les harmoniques et filtrage

III.1. INTRODUCTION …………………………………………………………………. 43


III.2. DEFINITIONS DE L’HARMONIQUE …………………………………………... 43
III.3. SOURCES D’HARMONIQUES …………………………………………………... 45
III.3.1. Machines synchrones……………………………………………………….. 46
III.3.1.A.. Sources principales d’harmoniques …………………………… 46
III.3.2. Les redresseurs……………………………………………………………… 47
III.3.3. Caractéristique des GCH équivalent aux redresseurs…………… 47
A. Fréquences des harmoniques engendrées aux redresseurs……. 47
B. Amplitude des courant harmoniques…………………………. 48
C. Autres générateurs des courants harmoniques………………... 56
III.4. EFFETS DES HARMONIQUES………………………………………………….. 48
III.5. LIMITES ACCEPTABLES, RECOMMANDATIONS, NORMES ……………… 49
III.5. 1. Valeurs données à titre indicatif……………………………………………. 49
III.5.2. Limites normalisées………………………………………………………… 49
III.6.COMMENT ELIMINER LES HARMONIQUE …………………………………… 50
III.6.1. Les méthode traditionnelles………………………………………………… 51
III.6.1.1 Réduire les courants harmoniques des charges déformants……….. 51
III.6.1.2 Abaisser l’impédance harmonique de la source…………………… 51
III.6.1.3 Agir sur la structure de l’installation ……………………………… 52
III.6.1.4 Confinement des harmoniques…………………………………….. 53
III.6.1.5 Utilisation d’inductances anti-harmoniques……………………….. 55
III.6.1.6 Filtre passifs d’harmoniques………………………………………. 55
III.6.2. Les solutions développer …………………………………………………… 55
III.6.2.1. Filtres actifs …………………………………………………….. 56
III.6.2.1.1. Filtres actif parallèles…………………………………………. 56
III.6.2.1.2. Filtres actifs série……………………………………………… 56
III.6.2.1.3. La combinaison actif parallèle –série…………………………… 57
III.6.2.1.4. La combinaison hybride actif et passif………………………….. 58
III.7. CONCLUSION… ………………………………………………………………... 60

CHAPITRE IV
Simulation

IV.1. INTRODUCTION…………………………………………….................................. 61
IV.2. MATLAB/Simulink………………………………………………………………… 62
IV.3. SIMULATION DE LA MACHIN SYNCHRONE A VIDE AVE 62
AMORTISSEUR………………………………………………………………………….
IV.4. SIMULATION DE LA MACHIN SYNCHRONE EN CHARGE AVEC
67
AMORTISSEUR………………………………………………………………………….
IV.5. CRITERE D’ANALYSE DE STABILITE DE LA MACHINE SYNCHRONE….. 70
IV.6. SIMULATION DU SYSTEME HVDC………………………………................................. 72
IV.7. SIMULATION DE L’ONDULEUR DE TENSION………………….................................. 74
IV.8 PRESENTATION DE SRESULTATS DE SIMULATION DE SYSTEM ETUDE
76
SYSTEME HVDC PAR SIMPOWER SYSTEM……………………………………………….
IV.8 .1.COMPARAISON DE RESULTAT……………………………………….. 79
IV.9 .CONCLUSION………………………………………………………….................. 79
NOTATIONS
F.E.M : Force électromotrice
J : Moment d’inertie
Ld, Lq : l’inductance propre suivant l’axe d, et celle suivant l’axe q. Respectivement
d/dt : Dérivée.
i : Courant
M : Inductance mutuelle.
θ : Angle mécanique de l’arbre de l’alternateur
Ω : Vitesse de rotation.
ω : Pulsation fondamentale du réseau
Φ : Flux
δ : Angle rotorique.
p : Nombre de paire de pôle
f : Fréquence (Hz)
N : Nombre de tours par minute (tr/mn)
(k1, k2, 0) : Système ku
(a, b, c) : Référentiel standard triphasé
(o, d, q) : Système de park.
Z : Impédance
j, j2 = -1 : Nombre complexe.
±Σ : Indique la somme en respectant les signes
vt0 : Représente la tension de sortie de l’alternateur
vF : La tension d’excitation appliquée au rotor
iF : Le courant d’excitation appliquée au rotor
vD : Tension d’amortisseur sur l’axe (d)
vQ : Tension d’amortisseur sur l’axe (q)
Ud ,Uq : Tensions statoriques dans un système selon l’axes (d, q)
Id , Iq : Courants statoriques dans un système selon l’axes (d, q)
Ce : Couple électromagnétique
Iinj : Courant de filtre actif parallèle
Vinj : Tension de filtre actif série
DF : Facteur de Distorsion
THD : Facteur de Distorsion Total
h : Rang harmonique (entier)
Uf : Tension de l’onduleur
m : Indice de modulation
k11, k22, k31 : L’état des signaux de commande
GTH : générateur de tension harmonique
GCH : générateur de courant harmonique
h : rang d’harmonique.
Introduction
Générale
INTRODUCTION GÉNÉRALE

Le développement des convertisseurs électroniques de puissance à haute tension a rendu


possible le transport de l’énergie électrique en courant continu à haute tension HVDC [1].

Une liaison à courant continu est constituée d’une ligne à courant continu reliant au
moins deux réseaux alternatifs par l’intermédiaire de stations de conversion.

L’énergie électrique est aujourd’hui produite, transportée et distribuée en courant


alternatif. Ce choix tient à quelques raisons majeures :

- simplicité de production (les alternateurs sont plus simples et plus fiables que les
génératrices à courant continu);
- facilité de changer de niveau de tension à l’aide de transformateurs;
- facilité de couper le courant car il s’annule naturellement deux fois par période;

Cependant, la maîtrise des transferts d’énergie en courant alternatif pose, dans les
réseaux denses, des problèmes de plus en plus ardus à résoudre:

- la répartition des transits d’énergie dans les diverses branches des réseaux maillés se fait
suivant des lois physiques et ne peuvent pas être maîtrisés facilement;
- la puissance réactive doit être compensée au plus près de sa consommation afin de limiter
les pertes et les chutes de tension;
- les réglages de la fréquence et de la phase des alternateurs interconnectés doivent être
coordonnés.

Le courant continu pose d’autres problèmes: sa production nécessite le redressement des


ondes de courant alternatif et le changement de tension ne peut se concevoir qu’au moyen de
dispositifs complexes. Dans l’un et l’autre cas, le recours à une électronique de puissance très
coûteuse s’avère nécessaire, Le problème de la coupure du courant continu est techniquement
résolu mais au prix de procédés sophistiqués et chers.

II y a toutefois des situations dans lesquelles le courant continu est plus intéressant que
le courant alternatif, voire obligatoire [2].

-1-
Les convertisseurs représentent le "cœur" de la station, ils permettent de transformer une
énergie alternative en énergie continu ou l’inverse, il permettent l'échange de puissance et
d’imposer le sens du transfert [3].

Le travail présent dans ce mémoire est reparti en quatre chapitres :

- Le premier chapitre nous présentons le principe fondamental, la particularité d’un système


de transport à courant continu haut tension (HVDC) et les composants constituants ce système
et finalement quelques applications de la technique HVDC dans le monde.

- Le deuxième chapitre est consacré à l’étude théorique de la stabilité, définitions générales et


leurs classifications, et aussi la modélisation des différents éléments des réseaux électriques,
la modélisation de la machine synchrone, les redresseurs et l’onduleur et l’exposé de sa
théorie seront traités dans ce chapitre,

- le chapitre trois est consacré l’étude des harmoniques tels que leurs sources, les effets
néfastes des harmoniques et finalement les différentes techniques de réduction des
harmoniques

- le quatrième chapitre nous présentons les résultas de simulation d’un system de transport
d’énergie en CC et interprétation des résultas.

- Enfin, en clôture notre travail par une conclusion générale et perspective

-2-
CHAPITRE I

Systèmes de transport
d’énergie à courant
continu haute tension
HVDC
Chapitre - I - Systèmes de transport d’énergie à courant continu haute tension HVDC

I.1. INTRODUCTION

Le développement des convertisseurs électroniques de puissance à haute tension a rendu


possible le transport de l’énergie électrique en courant continu à haute tension HVDC [1].

Les convertisseurs représentent le "cœur" de la station, ils permettent de transformer une


énergie alternative en énergie continu ou l’inverse, il permettent l'échange de puissance et
d’imposer le sens du transfert [2] [3].

Dans ce chapitre, nous exposons le principe fondamental, les particularités du système


de transport à CC et quelques applications de ce technique dans le monde.

I.2. APERÇU HISTORIQUE

Les premières liaisons de transport en courant continu était en 1906 sur une distance de
200 Km (Moutiers - Lyon) d’une puissance de 20 MW, ont été réalisées en utilisant des
génératrices et moteurs à courant continu connectés en série pour la transformation énergie
mécanique — énergie électrique.

Le courant alternatif a très vite pris l’avantage dans le développement des liaisons de
transport grâce à l’invention du transformateur, tandis que les recherches se pour suivaient sur
des moyens statiques de transformation courant alternatif — courant continu : thyristors et
valves à vapeur de mercure.

En 1939, une liaison continue de 1 MW est réalisée en Suisse par Brown Bovery
utilisant des valves à vapeur de mercure. Vers 1940, AEG et Siemens réalisent une liaison de
30 MW avec la même technologie. Ces réalisations ne convainquent pas en raison de la
tension directe supportée par ces valves qui reste trop faible pour une utilisation pour une
liaison de transport.

En 1954, la technologie des valves à vapeur de mercure a suffisamment mûri pour être
utilisée dans la première liaison continue commerciale reliant l’île de Gotland â la Suède. A
partir de ce moment, de nombreuses liaisons continues sont réalisées, en particulier la
première liaison entre France et Grande Bretagne de 160 MW en 1961.

En 1965, General Electric réalise en laboratoire un thyristor. Cette technologie évolue et


en 1970, un convertisseur à thyristors est installé en série avec les convertisseurs de Gotland,
en faisant la première installation commerciale utilisant cette technologie. Les valves à

-3-
Chapitre - I - Systèmes de transport d’énergie à courant continu haute tension HVDC

thyristors remplacent alors les valves à vapeur de mercure dans les nouvelles liaisons où les
rénovations de liaisons existantes.
En 1986 le grand projet sous marine IFA2000 entre la France et Angleterre de 2000 Mw

En 1997, la technologie des sources de tension, issue de celle des variateurs de vitesse
pour moteurs, évolue vers des tensions plus élevées, la rendant utilisable pour des liaisons de
transport.

En 1999, la première liaison commerciale (50 MW) de ce type est réalisée par ABB à
Gotland.

Actuellement, les nouvelles liaisons sont réalisées tant avec la technologie des thyristors
qu’avec celle des sources de tension, souvent en fonction du niveau de puissance [2] [5].

I.3. DOMAINE D’APPLICATION DU TRANSPORT D’ÉNERGIE ÉLECTRIQUE EN


COURANT CONTINU (HVDC)

1.3.1. Liaison longues souterraines et sous-marines

Le transport à très haute tension à courant continu HVDC par câbles sous-marins ou
souterrains constitue une solution toujours très coûteuse à laquelle on n’a recours que lorsque
le transport par lignes aériennes s’avère impossible. C’est le cas des liaisons sous-marines
(alimentation d’île, raccordement d’une centrale éolienne off-shore, interconnexion de deux
réseaux séparés par la mer) et des liaisons souterraines dans les zones fortement urbanisées,
protégées où dans lesquelles l’opinion publique s’oppose à la construction de nouveaux
ouvrages de transport aériens.

Le transport en courant continu permet de réduire notablement le coût des câbles (il y a
un ou deux conducteurs au lieu de trois, la tenue de tension est entièrement exploitée, la
capacité de transit est exploitée à 100 % grâce à la maîtrise du flux de puissance...).

Le courant continu permet de s’affranchir des problèmes de puissance réactive générée


par les câbles en courant alternatif qui conduisent à un surdimensionnement, voire à une
impossibilité technique en effet, pour les grandes longueurs, il est nécessaire d’absorber cette
puissance parasite dans des postes intermédiaires le long du câble, ce qui est fréquemment
impossible, en particulier dans les liaisons sous-marines.

-4-
Chapitre - I - Systèmes de transport d’énergie à courant continu haute tension HVDC

Ainsi, à partir d’une certaine valeur du couple longueur — puissance (ex: 1 000 MW sur
40km, 200 MW sur 200 km), le transport à courant continu devient compétitif avec le
transport en courant alternatif.

1.3.2. Lignes aériennes de grande langueurs


L’exploitation de certaines ressources énergétiques naturelles (typiquement
l’hydraulique) nécessite un transport d’énergie sur de grandes distances vers les centres de
consommation. Lorsque la distance est importante (au-delà d’environ 600 km), le transport à
courant continu est souvent la solution la plus économique car le gain réalisé sur le coût des
lignes et des installations de compensation de puissance réactive dépasse le coût des stations
de conversion aux extrémités.

1.3.3. Interconnexions transfrontalières

Lorsque cela est possible (proximité géographique, règles d’exploitation communes), les
réseaux de transports sont interconnectés en courant alternatif. Ces interconnexions
permettent le secours mutuel en cas de perte d’un ouvrage, la mutualisation de la réserve
primaire, le foisonnement en cas de décalage des pointes de consommation, les échanges
commerciaux fondés sur des différences tarifaires. Réalisée en courant alternatif, une
interconnexion rend les deux réseaux qu’elle relie intimement dépendants, notamment en
terme de maintien du synchronisme entre les différentes machines. Le transit de puissance sur
l’interconnexion est par nature aléatoire et varie autour d’une valeur objective. Une trop faible
capacité d’interconnexion est techniquement irréaliste, car elle ne peut constituer un lien
synchronisant suffisant, ni supporter des variations aléatoires trop importantes. La puissance
électrique s’écoule naturellement et n’est pas contrôlable.
En revanche, le recours au courant continu règle les questions de stabilité et apporte une
dimension de contrôlabilité qui donne beaucoup plus de souplesse à l’exploitation d’une
interconnexion internationale. Le transit de puissance peut, par exemple, être asservi à un
programme d’échange prédéterminé, voire être adapté instantanément et automatiquement
pour secourir un réseau connaissant de graves difficultés, sachant que ce secours est limité à
la puissance maximale de la liaison et n’entraînera pas le réseau sain vers l’instabilité.

-5-
Chapitre - I - Systèmes de transport d’énergie à courant continu haute tension HVDC

1.3.4. Interconnexion entre les réseaux asynchrones

L’interconnexion de deux réseaux asynchrones (fréquences ou règles d’exploitation


différentes) est impossible en courant alternatif. On utilise pour cela des convertisseurs
AC/DC/AC dits « dos-à-dos » (ou back-to-back) qui sont des liaisons continues de longueur
négligeable (quelques mètres). Ces convertisseurs n’ont pas les mêmes contraintes que les
liaisons, en particulier sur le niveau de tension continue. Cependant, certaines liaisons
Continues reliant des réseaux asynchrones (ex : Itaipu, Troll A) assurent, en plus du transport
de puissance, la fonction d’adaptation de fréquence.

1.3.5. Augmentation de la capacité de transit

La conversion de lignes de transport existantes en liaisons à courant continu permet


d’en augmenter fortement la capacité de transit. Cela pourrait constituer dans l’avenir, face
aux pressions visant à préserver l’environnement, une solution d’ultime recours quand il faut
nécessairement augmenter la capacité d’un couloir de lignes dans une région donnée.
En 2004, environ 70 000 MW Sont transportés dans le monde en courant continu par une

centaine de liaisons [2].

I.4. LES INTERCONNEXION EN COURANT CONTINU DANS LE MONDE

Depuis le première liaison, en 1954 (reliant l’île du Gotland et le Suède par un câble
sous-marin de 96 km, permettant un échange de puissance de 20Mw), nous totalisons
actuellement 75 liaisons d’interconnexion HVDC en service en 2005 dans le monde
représentant une puissance échangée de 65 500 MW (65,5 GW).
Ces 75 liaisons HVDC se décomposent ainsi :
− 28 liaisons en câbles sous-marins ou souterrain (38%)
− 18 liaisons en lignes aériennes (24%)
− 29 stations de conversions simples (sans câble ni ligne, juste l’interconnexion HVDC de 2
réseaux avec 2 convertisseurs dos à dos).
Pour 2010, il est prévu, 22 autres interconnexions HVDC pour un échange de puissance
de 14 500 MW, ce qui totalisera une puissance échangée de l’ordre de 80 GW.
La figure (I.1) illustre l’évolution de la puissance totale échangée dans le monde entre 1950 et
celle prévue en 2010 [3].

-6-
Chapitre - I - Systèmes de transport d’énergie à courant continu haute tension HVDC

Le tableau I.1 donne la liste et les caractéristiques principales des liaisons à courant
continu HVDC dans le monde, voir Annexe A.

80

lia iso n d écid ée


70

60
LA PUISSANCE INSTALEE

50

40

lia sio n en service


30

20

10

0
1950 1960 1970 1980 1990 2000 2010
LES ANNEES

Fig. I.1 : Evolution de la puissance HVDC installée

I.5. DÉFINITION

Un système de transport d’énergie à courant continu HVDC est un ensemble


d'équipement d’électronique de puissance utilisé pour la transport d’électricité en courant
continu haute tension.
Le nom est le sigle anglais: High Voltage Direct Current, c’est à dire courant continu à
haute tension [4].

Réseaux Alternatif (1) Réseaux Alternatif (2)


De 50 Hz Id L1 Rde la ligne L2 De 60 Hz
α
Onduleur

Ed1 Ed2

Redresseur β

Fig. I.2: diagramme schématique d’une ligne de transport à C.C reliant deux réseaux.

-7-
Chapitre - I - Systèmes de transport d’énergie à courant continu haute tension HVDC

I.6. PRINCIPE DES TYPES DES LIAISONS TRANSPORT EN COURANT CONTINU


HAUT TENSION (HVDC)

Le transport de l'énergie électrique est effectué par différents modes, on distingue:


I.6.1. Liaison monopôlaire

Redresseur Pôle positif Onduleur


+ +

Réseaux (1) Réseaux (2)

Fig. I.3 : Schéma d'une liaison monopôlaire.

I.6.1.1. Fonctionnement d’une liaison monopôlaire

Régime normal : en fonctionnement normal l'énergie électrique est transportée par un


seul conducteur.
Généralement en cas de panne d'un seul élément majeur le transport d'énergie se met en
arrête totale.

I.6.1.2. Avantages d’une liaison monopôlaire

- l'avantage de ce type de liaison est économie de la matière entrant dans la fabrication des
conducteurs;
- Diminution de la chute de tension dans les lignes.

I.6.1.3. Inconvénients d’une liaison monopôlaire

- Le retour par la terre ou par la mer sera un inconvénient pour une grande densité de
courant;
- Le fonctionnement n'est possible que en régime de normale ce qui considère un

inconvénient De point du vue sécurité d'alimentation.

-8-
Chapitre - I - Systèmes de transport d’énergie à courant continu haute tension HVDC

I.6.2. Liaison bipôlaire

Redresseur Pôle positif Onduleur


+ Id1 +

Réseaux (1) Réseaux (2)

- Id2 -

Pôle négatif
Fig. I.4 : Schéma d'une liaison bipolaire.

I.6.2.1. Fonctionnement d’une liaison bipôlaire

Régime normal : en fonctionnement normale les courants dans les deux pôle sont
balancés, et le courant circulant par la terre est négligeable.
En cas de panne sur un pôle, la commande doit réduire sa tension à zéro pour éliminer le
défaut en même temps la transmission continue à travers l'autre. Utilisé la terre comme voie
temporaire pour le retour de courant, donc la moitie de l'énergie sera transporté (contrairement
aux réseaux alternatifs, en cas de défaut toute la ligne est déconnectée).

I.6.2.2. Avantages d’une liaison bipôlaire

- la tension continue est appliquée sur les deux postes de conversion a chaque instant ce
qui favorise d'élever la tension et par conséquent la diminution des pertes par effet de
joule dans les lignes;
- Le fonctionnement de la liaison ne s'arrête d'une manière totale que lors de panne de
deux postes;
- En régime normale la mise à la terre éliminé les courants de fuites.

I.6.2.3. Inconvénients d’une liaison bipôlaire

- Une chute de tension importante dans les thyristors;


- L'utilisation des thyristors à courant admissible élevé sont très dimensionnés et très
chers.

-9-
Chapitre - I - Systèmes de transport d’énergie à courant continu haute tension HVDC

I.6.3. Liaison homopôlaire


Redresseur Pôle positif Onduleur

+ Id1 +

Réseaux (1) Réseaux (2)

- Id2 -

Pôle négatif

Fig. I.5 : Schéma d'une liaison homopolaire.

I.6.3.1.Fonctionnement d’une liaison homopôlaire

Régime normale : chaque conducteur est parcouru par un courant venant du poste de
conversion correspondant.
Les courants dans les conducteurs sont de même sens, le retour est assuré par terre ou par
mer.
Lors d'une panne sur un élément majeur, un pôle complet sera éliminé et la liaison
fonctionne comme étant une liaison mono pôlaire, la puissance transmise maximale sera
réduite à la moitie.

I.6.3.2. Avantages d’une liaison homopôlaire

- le transport de l'énergie peut se faire de la mise en service de la première unité de


conversion dans chaque extrémité;
- L'utilisation des thyristors qui adaptent les tensions élevées est moins dimensionnés et
moins chers;
- Diminution de chute de tension dans les thyristors et dans la ligne.

- 10 -
Chapitre - I - Systèmes de transport d’énergie à courant continu haute tension HVDC

I.6.3.3. Inconvénients d’une liaison homopôlaire

- le retour de courant par terre ou à travers la mer présente un inconvénient lorsque il est
de grande densité.

I.6.4. Liaison dos à dos

Redresseur Pôle positif Onduleur

+ +

Réseaux (1) - - Réseaux (2)

Fig. I.6 : Schéma d'une ligne dos à dos

I.6.4.1. Fonctionnement d’une liaison dos à dos

Une liaison à distance nulle est utilisé généralement dans les applications
d'interconnexions des réseaux alternatifs, lorsque l'interconnexion de ce dernier en courant
alternatif pose des problèmes inacceptables de :
- Stabilité, Court-circuit, Déphasage et Fréquence [5] [6].

1.7. PARTICULARITE DU SYSTEME DE TRANSPORT D’ÉNERGIE ÉLECTRIQUE


A COURANT CONTINU (HVDC)
1.7.1. Point de vue technique

- Il permet d’interconnexion deux réseaux fonctionnant avec des fréquences différentes.


ces réseaux sont reliés grâce à des convertisseurs. « Dos à dos »
- La commande de puissance en CC peut se faire plus rapide.
- La rapidité de commande en CC permet de stabiliser les réseaux à courant alternatif et
limite le courant de court-circuit.
- La suppression des problèmes de la puissance réactive dans les câbles.
- Capacité de transport est important.
- La fréquence, réactance, déphasage n’interviennent pas dans le transport à CC seul la
résistance et la tension intervient.
- Minimiser le couloire de servitude et les droits de passage.

- 11 -
Chapitre - I - Systèmes de transport d’énergie à courant continu haute tension HVDC

- Les perturbations dûs à la foudre sont réduites.


- Les perturbations survenues sur un réseau CC ne déstabilisent pas l’autre réseau.
-Facilité de contrôler rapidement la puissance échangée, en la réglant par action sur
l’angle d’allumage des valves des convertisseurs et pouvoir ainsi stabiliser un réseau fragile ;
- Ιsoler rapidement les deux réseaux par blocage des valves, par conséquence, limiter les
courants de défauts ;
- Minimiser les perturbations électromagnétiques du fait du champ électromagnétique
quasi constant [3] [6] [7] [9].

I.7.2. Point de vue économique

Le transport à courant continu par câbles sous-marin ou souterrains est plus économique
que la transport à courant alternatif pour des distances supérieures à 45 km. Pour cette
distance, les gains obtenus sur les câbles et l’exploitation de la liaison compensent
L’investissement supplémentaire des stations de conversion nécessaires à chaque extrémité de
la liaison en courant continu, comme la montre la figure (1.7). Avec une diminution des coûts
liée à l’évolution de l’électronique de puissance (de 1974 à 2005). Ces gains peuvent être
résumés pour les raisons suivantes :
− Le nombre de câbles réduits (2 au lieu de 3 par liaison);
− Les pertes 3 fois plus faibles en continu qu’en alternatif (gradient de tension, degré
d’isolement, pas d’effet pelliculaire, meilleur refroidissement…);
− La compensation d’énergie réduite (seulement pour les convertisseurs, la capacité parasite
des câbles étant chargée à la mise sous tension et non 50 fois par période en alternatif).
Remarquons que pour les lignes aériennes, le transport d’énergie en courant continu
devient économique à partir de 600 km seulement. Cette solution n’est applicable que pour les
grands pays d’Afrique, d’Amérique ou d’Asie. Cet écart vient du fait que le
dimensionnement, l’isolement et les pertes entre câbles sous-marins ou souterrains et les
lignes aériennes sont différents. Ainsi en alternatif, selon la tension et le type de câble enterré,
la puissance réactive de la liaison est 25 à 40 fois supérieure à celle d’une Ligne aérienne [2]
[3] [7].

- 12 -
Chapitre - I - Systèmes de transport d’énergie à courant continu haute tension HVDC

Coût
Point
D’équilibre

CC

Stations de
Conversion CA
HVDC
600 km 45km
Ligne Câble
Postes CA Aérienne Sous-marin

Distance
Fig. I.7 comparaison économique entre le transport en CA et CC [6] [8].

I.8. PRINCIPE DE FONCTIONNEMET D’UN SYSTEME TRANSPORT D’ÉNERGIE


ÉLECTRIQUE A COURANT CONTINU (HVDC)

P Réseaux 2
Réseaux 1
De 60Hz
De 50Hz
L1 R Ligne L2 Convertisseur 2
Convertisseur 1
K A
Q1 Q3 Q5

Q6 Q4 Q2
E1
Fcc E Ed2
Fcc E2
d1

Q2 Q4 Q6

Q5 Q3 Q1
A K

Angle d’amorçage α Angle d’amorçage β


Fig. I.8. : Diagramme schématique d’un ligne de transport à CC reliant deux réseaux

Un système de transport à CC, utilise une ligne à CC. Pour relier deux réseaux à CA.
La figure (I.8) montre les parties essentielles du système, le convertisseur 1 est un redresseur
on pont triphasé convertissant la puissance alternative du réseaux 1(réseaux alternatif) en
puissance continu. Celle-ci est transportée sur une ligne composée de deux conducteurs et
reconvertie en puissance alternative par le convertisseur 2, fonctionnant en onduleur. Les

- 13 -
Chapitre - I - Systèmes de transport d’énergie à courant continu haute tension HVDC

deux réseaux peuvent fonctionner à des fréquences différentes, sans affecter le transfert de
puissance
Des inductances de lissage L1, L2 et des filtres Fcc sont ajoutés, afin de réduire
l’ondulation des tensions de ligne Ed1 et Ed2. Sans ces filtre et ces inductances de lissage, les
tensions saccadées E1G, E2G Produiraient dans la ligne des courants harmoniques excessifs.
Afin de supporter la haute tension imposée par la ligne de transport et le réseau à CA.,
chaque thyristor montré sur la figure est en réalité composé de plusieurs thyristors connectés
en série. Cet ensemble de thyristors est appelé valve. Par exemple, une valve à 50kv peut être
composé de 50 thyristors raccordés en série. Les thyristors formant une branche du
convertisseur sont allumés simultanément par câble à fibres optiques, de sorte que la valve
se comporte comme un « super - thyristor ».
Les tensions Ed1et Ed2 apparaissant aux deux extrémités de la ligne différent seulement
par la faible chute tension RI dans les conducteurs de ligne.
On peut inverser la direction de la puissance en faisant varier les angles de retard
d’amorçage α, β de sort que le convertisseur 1 fonctionne en onduleur et le convertisseur 2 en
redresseur .le changement des angles d’amorçages inverse la polarité des conducteur, mais la
direction du courant demeure la même. On souviendra en effet que le sens des courants est
imposé par les thyristors qui bloquent tout courant en sens inverse [1].

I.9. CONSTITUTION DU SYSTEME DE TRANSPORT D’ÉNERGIE ÉLECTRIQUE


A COURANT CONTINU (HVDC)

Un système de transport à courant continu comprend plusieurs composants additionnels


qui assurent son bon fonctionnement. En se référant à la figure (I.9) les composants
principaux, sont :
- Les stations de conversion (redresseur et onduleur)
- Les inductances de lissage L.
- Les filtres harmoniques de coté CC (Fcc).
- Les filtres harmoniques de coté CA (Fca).
- Les transformateurs (T).
- Les sources de puissance réactives (Q).
- Les électrodes de la mise à la terre (MALT).
- Une liaison par micro-ondes ou fibres optiques entre les postes de conversions [1] [7]
[10].

- 14 -
Chapitre - I - Systèmes de transport d’énergie à courant continu haute tension HVDC

Station de conversion
Ligne de
Transmission CC
Inductance de lissage

Transformateur

Filtres C.C

Filtres CA

Système de contrôle

Fig. I.9. : Schéma montre les différents composant


d’un système de transport à CC
I.9.1. Le groupe convertisseurs

Les convertisseurs sont des dispositifs d’électronique de puissance qui servent à


redresser une tension alternative en une tension continue ou à onduler une tension continue
en alternative. Les dispositifs électroniques de base qui constituent les convertisseurs
modernes sont le thyristors (des valves qui permettent sur commande de transit de courant
dans un sens en non dans l’autre), dont un exemple est montré dans la figure (I.10).

Fig. I.10: Convertisseur en pont dodécaphasé dans un poste HVDC de Mercure.

- 15 -
Chapitre - I - Systèmes de transport d’énergie à courant continu haute tension HVDC

Chaque convertisseur est souvent dodécaphasé, c’est-à-dire composé de deux ponts de


Graëtz triphasés montés en série, dont un exemple est montré dans la figure (I.11)

Fig. I.11 : Valves à Vapeur.

Chaque bras du pont est réalisé par une valve. Les premières étaient à vapeur de
mercure. Depuis 1970, elles sont composées de semi-conducteurs de puissance (type
thyristors) montées en série, dont un exemple est montré dans la figure (I.12)

Fig. 1.12 : valve de thyristor

A-1- Valve de thyristor

Les valves de thyristor peuvent être habillage dans différentes manières selon
l’application et fabricant. Cependant, la manière la plus commune d'arranger les valves de
thyristor est dans un groupe douze impulsions avec trois valves quadruples. Chaque valve
simple de thyristor se compose de certaine quantité de série a relié des thyristors à leurs
circuits auxiliaires. Toute la communication entre l'équipement de commande au potentiel de
la terre et chaque thyristor au potentiel élevé, sont fait avec des câbles à fibres optiques.

- 16 -
Chapitre - I - Systèmes de transport d’énergie à courant continu haute tension HVDC

A-2- Valve de VSC

Le convertisseur de VSC se compose de deux niveau ou de convertisseur à multi


niveaux, phase réacteurs et Filtres à CA chaque valve simple dans le pont de convertisseur
est accumulée avec un certain nombre séries connectées IGBT ainsi que leur électronique
auxiliaire. Valves de VSC, équipement de commande et l'équipement de refroidissement
serait dans les clôtures (telles que les récipients d'expédition standard) qui font transport et
installation très faciles. Toutes les valves modernes de HVDC sont refroidies à l'eau et air
isolées [7].

B- Transformateur de conversion

Les transformateurs de conversion assurent les fonctions suivantes :

- Alimenter les redresseurs avec un terne de tensions en CA réglé en amplitude par le système
de contrôle du poste HVDC ;
- Assurer une séparation électrique du réseau et les redresseurs (onduleurs) afin d’éviter que
des tensions continues soient injectées dans le réseau;
- Réduire le bruit harmonique engendré par les convertisseurs (redresseurs et onduleurs) vers
le réseau ;
- Limiter le courant de défaut dans les thyristors des convertisseurs en cas de court-circuit un
exemple de transformateur de conversion est montré dans la figure (I.13).

Fig. I.13 : transformateur de conversion.

C- Source de la puissance réactive

La puissance réactive absorbée par les convertisseurs peut être fournie par les réseaux
CA auxquels les convertisseurs sont raccordés. En pratique, on utilise une source local
comme un compensateur statique ou un compensateur synchrone. Comme la puissance active

- 17 -
Chapitre - I - Systèmes de transport d’énergie à courant continu haute tension HVDC

transportée varie au cours de la journée, on doit ajuster la puissance réactive en conséquence.


Parfois, la puissance réactive est fournie entièrement par des condensateurs et par des filtres
CA décrits dans la section suivante [1].
D- Filtre harmonique de coté CA

Ces filtres ont pour fonction de réduire la perturbation harmonique dans le réseau en
tension alternative en amont du poste de départ et en aval du poste d’arrivée. Les filtres CA
sont constitués d’éléments passifs (condensateurs, inducteurs, parafoudres) dont le
dimensionnement et les valeurs nominales sont calibrées en fonction des caractéristiques de la
connexion [1] [7] [10].
E- Filtre harmonique de coté CC

Les convertisseurs de HVDC créent des harmoniques en tous les modes opérationnels.
De tels harmoniques peuvent crées les perturbations dans des systèmes de télécommunication.
Par conséquent, les filtres particulièrement conçus de CC sont utilisés afin de réduire les
perturbations. Ils sont composés, contrairement aux filtres CA, les filtres CC ne sont pas
seulement constitués de composants passifs (condensateurs, inducteurs, résistances), mais
aussi de dispositifs d’électronique de puissance qui injectent dans la ligne un bruit
harmonique en opposition de phase par rapport à celui des convertisseurs et en réduisant
l’amplitude. Un exemple de filtre CC est illustré dans la figure (I.14) [1] [7] [10].

Fig. I.14 : Exemple Filtre CC actif de 200KVA

F- Inductances de lissage

Ce dispositif, placé du coté CC du convertisseur, à la fonction de lisser la forme de la


tension dans toutes les configurations de charge transmise, de limiter les courants de court-
circuit qui risquerait d’endommager les convertisseurs, de diminuer le bruit harmonique coté

- 18 -
Chapitre - I - Systèmes de transport d’énergie à courant continu haute tension HVDC

CC et de réduire les risques de résonance. Un exemple de l’inductance de lissage illustré dans


la figure (I.15).

Fig. I.15 : Inductances isolés en air.

G- Liaison de communication

Afin de commander les convertisseurs situés aux deux extrémités de la ligne, on doit
prévoir une liaison par télécommunication très fiable. C-à-d l’onduleur situés à une extrémité
de la ligne doit connaître à tout instant la consigne de courant Redresseur affiché au poste
redresseur.
Cette information est transmise continuellement entre les deux postes, généralement par
micro-ondes ou fibres optiques [1].
I.9.2. Types des câbles

Les technologies de réalisation des câbles pour ce niveau d’application sont les
suivantes:

I.9.2.1. Câbles à isolation en huile fluide (Self-Contained Fluid Filled cables – SCFF)

Sont des câbles ont le système d’isolation est composé de papier qui est imprégné d’un
fluide synthétique à basse viscosité qui est maintenu constamment en pression dans un
conduit pratiqué dans le centre du conducteur : ceci porte à une limitation dans le niveau de
profondeur maximal de pose, cette solution utilisée depuis de nombreuses années est adéquate
à de grands transits d’énergie à condition de veiller à ne pas dépasser une température sur le
conducteur de 85°C, à cause de la présence de l’huile, la présence d’un fluide en circulation
impose l’adoption de circuits hydrauliques et des postes de pompage aux extrémités.
L’éventualité d’une perte d’huile constitue un danger potentiel pour l’environnement.

- 19 -
Chapitre - I - Systèmes de transport d’énergie à courant continu haute tension HVDC

I.9.2.2. Câbles à isolation solide

Sont des câbles dont le système d’isolation est constitué de papier à haute densité
imprégné d’un mélange dense. Contrairement à ce qui se passe pour les câbles à isolation en
huile fluide, le mélange d’imprégnation ne circule pas dans le conducteur et dans le corps du
câble mais reste pratiquement stable dans sa position d’origine. On peut aujourd’hui réaliser
des connexions longues de plusieurs centaines de kilomètres en utilisant cette technologie ;
les limites techniques sont à 600kV de tension et 55°C de température. Ce type de câble a été
récemment employé pour la réalisation de l’interconnexion sous-marine en courant continu.
Un exemple de ce type utilisé entre l’Italie et la Grèce (connexion à 400kV 500MVA longue
160km). Le câble à isolation solide utilisé a la conformation illustrée dans la figure (I.16) :

1 : conducteur
2 : écran semi-conducteur interne
3 : isolation
4 : écran semi-conducteur externe
5 : gaine métallique
6 : gaine plastique
7 : blindage
8 : premier étage d’amortisseur
9 : première armure
10 : deuxième étage d’amortisseur
11 : deuxième armure
12 : protection externe

Fig. I.16 : Structure interne du câble sous-marin utilisé dans la connexion Italie-Grèce

I.9.2.3. Câbles à isolation mixte papier-polypropylène (ppl)

Sont des câbles dont le système d’isolation est constitué de papier à haute densité
imprégné d’un mélange visqueux, mais dont les couches de papier sont séparées par des films
de polypropylène, cette solution de développement récent conjugue les avantages des deux
technologies précédentes, par rapport à la solution à isolation solide elle permet un gain de 25
à 50 % de puissance transportée ou une réduction de 30% des dimensions pour un même
transit, cet atout permet une réduction du diamètre de 10%, du poids en air de 20% et du poids
en eau de 25%. L’utilisation de ce type de câble permet donc d’avoir des tronçons
sensiblement plus longs et de porter en plate-forme de pose 25% de câble en plus par rapport
à la technologie à isolation solide [10] [11].

- 20 -
Chapitre - I - Systèmes de transport d’énergie à courant continu haute tension HVDC

I.9.3 Électrode de la mise à la terre

Dans le système unipôlaire qui quelque fois représente la phase initiale d'un système
bipôlaire la fermeture du circuit se réalise par la mer ou la terre comme indiquer dans le
Figure (I.3)
Les systèmes de type bipôlaire en général prévoient des électrodes qui conduisent le
courant seulement sous conditions d'urgence ou d’entretien d'un pôle, Le courant qui
normalement traverse les électrodes dans un système équilibré de ce type représente en
général moins de 3% de la charge totale.
Le retour du courant au travers des électrodes se fait quand un des deux conducteurs soit
endommagé, Dans le cas où un convertisseur soit hors service, il est possible d'opérer de
façon unipolaire avec retour métallique (avec pertes doubles à cause de la plus grande
résistance offerte par le câble de retour par rapport au trajet des électrodes).
Les électrodes de terre, prédominantes en nombre, sont attachées en général aux
solutions bipolaires, avec stations de conversion distantes de la mer et souvent associées à des
systèmes de transmission qui n'intéresse pas la mer elle-même.
Les électrodes sur côte (qui peuvent être divisées en électrodes sur plage ou sur petits
bassins en proximité de la côte) représentent à peu près la moitié des électrodes pour les
postes en proximité de la mer, l'autre moitié est constituée par les électrodes en mer (à une
distance de la côte de plus de 100 m et placées en profondeur).

I.9.3.1. Intérêt de l’électrode

L’électrode de mise à la terre mérite une attention perticulière car la présence d’un
courant continu circulant dans la terre produit de la corrosion. Pour cette raison, l’électrode
est toujours place à quelques kilomètres du poste de conversion. Le conducteur de mise à la
terre est soit un câble blindé, soit une ligne aérienne supportée par des poteaux.
On apporte un soin particulier à la construction de l’électrode afin de réduire la
résistance de mise à la terre. Cette résistance devient importante lorsque la ligne fonctionne
temporairement en mode mono polaire. Dans ce cas, le courant circulant dans le sol peut être
de l’ordre de 1000 à 2000A. la chaleur créée pourrait assécher le sol, ce qui provoquerait une
augmentation progressive de la résistance. Les meilleurs sites de mises à la terre utilisent une
masse d’eau, comme la mer.

- 21 -
Chapitre - I - Systèmes de transport d’énergie à courant continu haute tension HVDC

I.9.3.2. Choix d’électrode

Le choix des électrodes sur côte ou en mer dépend des caractéristiques du territoire et le
choix définitif fait partie du projet de détail (ex. les électrodes sur côte peuvent être adaptées à
une plage suffisamment déserte avec basse résistivité du terrain, alors que le choix
d'électrodes en mer peut être obligatoire dans le cas de côtes rocheuses avec haute résistivité
du terrain). Les zones à éviter sont les fonds mobiles ou rocheux avec des courants marins
forts ou les fonds rocheux, les zones balnéaires ou de pêche, ou près de zones terrestres avec
des longues infrastructures métalliques (risque potentiel de corrosion). Le choix ne peut pas,
en outre, se passer de considérations sur les coûts d'installation et gestion/maintenance.
Le projet de l'électrode peut être mené seulement à travers les activités suivantes,
mutuellement reliées:
- Enquête des sites et sélection;
- Sélection du type d'électrode;
- Prototype et tests;
- Projet de détail;
- Construction et essais.

I .10. CONCLUSION

Dans ce chapitre nous avons présenté des définitions ainsi les composantes
fondamentales d’un système de transport à CC, et la particularité de cette technique.
Malgré le développement de cette dernière et leurs avantages importants par rapport à
celle de transport en courant alternatif. Il présent certaine inconvénient tel que : le coût élevé
de poste de conversion, difficulté de dérivation et de piqûre et le problème important des
harmoniques, qui on va étudier dans le troisième chapitre.

- 22 -
CHAPITRE II
Modélisation des
éléments du réseau
électrique
Chapitre - II - Modélisation des éléments du réseau électrique

II .1. INTRODUCTION

Le réseau électrique à pour mission d’acheminer vers les centres de consommation,


d’une manière fiable l’énergie électrique en provenance des centrales de production
d’électricité, malheureusement la majeure partie de ces centrales est considérablement
éloignée des principaux centres de consommation.

Cette situation a amené, au fil des ans, à concevoir des réseaux électriques d’une
étendue et d’une complexité assez importantes, composés d’un ensemble d’équipements qui
fait l'objet d'étude de ce chapitre [13].

L’énergie électrique étant très difficilement stockable, elle doit y avoir en permanence
équilibre entre la production et la consommation. De ce fait, l’ensemble production
consommation constitue système complexe appelé réseau électrique qui doit être stable dans
les régimes de fonctionnement permanent et transitoire. Les réseaux électriques sont souvent
sujets a des perturbations pouvant entraîner des déclenchements intempestifs; de ses
constituants (générateurs, récepteurs, élément de stockage, élément de réglage), ces
perturbations affectent la perte de la stabilité du système et provoquent un déséquilibre
important entre la production et la consommation de l’énergie électrique.

Les générateurs, les récepteurs et les réseaux électriques qui les relient ont des inerties
mécaniques ou électriques, qui rendent difficile le maintien d’un équilibre garantissant une
fréquence et une tension relativement constantes. Normalement, face à une variation de
puissance, le système électrique après quelques oscillations, retrouve un état stable. Dans
certain cas, le régime oscillatoire peut diverger. Ce problème tire l’intention de plusieurs
chercheurs, donc des études sont nécessaires pour pouvoir éviter ce phénomène et garantir la
stabilité du réseau électrique.

Ce chapitre est consacré à la modélisation du réseau électrique.

II.2. STABILITE DES SYSTEMES ELECTRIQUES

II.2.1. Définition de la stabilité

Un system est dit stable s’il revient a son état stable ou il retrouve un autre état proche
suite à une perturbation. Donc on dit que le système est stable s’il conserve ou retrouve une
position d’équilibre suite à une perturbation.

- 23 -
Chapitre - II - Modélisation des éléments du réseau électrique

II.3. TYPES DE STABILITÉ


La stabilité du système peut prendre différentes formes et peut être influencée par
plusieurs facteurs à savoir :
- La nature physique de l’instabilité résultante
- L’amplitude de la perturbation considérée.
- Le processus et le temps maximal de la perturbation.
Les problèmes de stabilité se divisent en deux catégories (stabilité de fréquence,
stabilité de tension).

II.3.1. Stabilité de fréquence

L’instabilité de fréquence résulte d’un déséquilibre important entre la production et la


consommation et plus particulièrement de l’incapacité de la production de s’adapter
rapidement pour rétablir cet équilibre.
Dans un grande system interconnectés, le défaut de réserve ne mène pas vers des
problèmes de fréquences, mais des problèmes de transfert de puissance se traduisent souvent
en écroulement de tension.

II.3.2. Régulation de tension

On la définit comme étant l’aptitude d’un système électrique à maintenir les tensions en
régime permanent sur tous les jeux de barres du système, à fois durant les régimes de
fonctionnement normale et perturbé. La nature de la stabilité de la tension peut être analysée
en examinant la production, le transport et la consommation de l’énergie réactive. Plusieurs
facteurs contribuent à stabiliser de la tension, tels que les limitations en puissances réactives
générées, les caractéristiques de charge, les caractéristiques des appareils de compensation
d'énergie réactive et l'action des appareils de régulation en tension.
Selon l'ampleur de la perturbation des problèmes de la stabilité sont généralement
divisée en trois catégories, stabilité statique, stabilité dynamique et stabilité transitoire

II.3.3. Stabilité statique

II.3.3.1. Définition de la stabilité statique

On dit qu’un réseau est stable en régime statique s’il revient au point de fonctionnement
initial après avoir été soumis à une petit perturbation les dispositifs de régulation
n’intervienne pas pour rétablir la stabilité.

- 24 -
Chapitre - II - Modélisation des éléments du réseau électrique

II.3.4. Stabilité dynamique


C’est la capacité du système à maintenir ou revenir à son état stable lors d’une
perturbation importante de langue durée.

II.3.5. Stabilité transitoire

La stabilité transitoire peut être définie comme étant la capacité du système électrique
de maintenir le synchronisme lorsqu’ils est influencé par des perturbations particulières
courte sévères et large, telle que un court-circuit, déclenchement d’une ligne, ouverture d’un
disjoncteur après élimination d’un défaut, et il peut revenir à son état initiale ou un état
proche. Le système est modélisé par un ensemble d’équations différentielles non linéaires
pendent le régime transitoire. Dans l’analyse de la stabilité transitoire, on s’intéresse en
générale :
- Limite de stabilité.
- Type de perturbation.
- Localisation les défauts
- Durés d’application du défaut
- Point de fonctionnement normal du système [14].
- Marge d’énergie

II.4. Différentes méthodes d'analyse de la stabilité


- Critère des angles rotoriques.
- Critère des aires égales.
- Méthodes énergétiques.
- Méthodes Lyapunov
- Méthodes numérique.
- Méthodes basé sur les réseaux de neurones, …, etc.

- 25 -
Chapitre - II - Modélisation des éléments du réseau électrique

II.5. MODELISATION DES ELEMENTS DU RESEAU ELECTRIQUE

II.5.1. Modélisation de la machine synchrone

II.5.1.1.Description et constitution de la machine synchrone

L’alternateur est une machine synchrone à courant alternatif, il transforme l’énergie


mécanique fournie par les turbine en énergie électrique. La pulsation « ω » du courant et de
tension induite est proportionnelle à la vitesse de rotation de la machine « Ω ».

ω = p.Ω (II.1)
Avec
P : est le nombre de paire de pôles.
Ω : vitesse de rotation en tr/mn
L’équation (II.1) peut s’écrire
2.π . f 2.π .N
Ω= = (II.2)
p 60
f = π.N / 60 (fréquence en Hz)
N : vitesse en tours par minute (tr/mn).

La machine synchrone est composée d’un induit au stator et d’un inducteur au rotor. Le
stator est un cylindre creux comportant sur sa face intérieur des encoches parallèles à l’axe
dans lesquelles sont logés les conducteur des trois phases (enroulements identiques a, b et c)
décalés entre eux de 2π/3 radians. Ces enroulements sont le siége d’une force électromotrice
(F.E.M) crée par la variation de flux dûe à la présence d’un champ tournant dans l’entrefer de
la machine [15].
La machine est munie d'un autre type d'enroulement amortisseurs. Pour les machines à
pôles saillants, nous les trouvons sous formes de barres reliées à deux couronnes en court-
circuit. Pour les machines à pôles lisses, c'est la partie massive du fer rotorique qui joue le
rôle d'amortisseur [13].
L’enroulement amortisseur à pour rôle :
- permettant à la machine de s’opposer à des régimes de déséquilibres (court-circuit
biphasé…)
- permettant de fournir un chemin préférentiel aux courants induits dans le rotor et évitent
ainsi les surtensions et les échauffements anormaux de l’inducteur.
- jouent le même rôle dans le cas des courants dûs aux champs harmoniques.

- 26 -
Chapitre - II - Modélisation des éléments du réseau électrique

- lorsque la machine synchrone démarre en asynchrone, les circuits amortisseurs se


substituent à la cage d’écureuil [16].
Le rôle du rotor est réalisé dans l’entrefer un champ tournant à partir d’enroulement
alimenté en courant continu (enroulement d’excitation). Il est entraîné par une turbine
(turbine à vapeur ou hydraulique, etc.…) qui fournie de l’énergie mécanique.
Il existe deux types de rotor :
- Rotor à pôles lisses (machine à entrefer constant) : machines tournantes à grande vitesse
(centrales thermiques), figure (II.1).
- Rotor à pôles saillants (machines à entrefer variable) : machines tournantes à vitesse lente
(centrale hydraulique), figure (II.2).

Bobinage inducteur

Rotor massif

Stator

Fig. II.1 : machines synchrones à pole lisses

Stator
Epanouissement polaire
Circulation du flux

Roue pôlaire

Bobinage inducteur

Fig. II.2 : machines synchrones à pole saillants.

- 27 -
Chapitre - II - Modélisation des éléments du réseau électrique

II.5.1.2. Représentation de la machine synchrone

En vue de modéliser la machine synchrone, la description mathématique de cette


machine est très complexe ; pour cette raison il faut faire appel à des méthodes de
simplification. Plusieurs transformations peuvent être utilisées afin de représenter ou décrire
une machine synchrone ; ces transformations concernent généralement les tensions, les
courants et les flux.
Les différentes transformations sont :
- Système de concordia (α, β, 0) : représente la transformation d’un système de courants
triphasés (ia, ib, ic) portés par trois bobines identiques de N’ spires, par un système diphasé
(iα, iβ) portés par deux bobines d’axes perpendiculaire ayant N’’spires [15].
La transformation est donnée par :
⎡ 1 1 ⎤
⎢ 1 − − ⎥
⎡ iα ⎤ 2 2
⎢ ⎥ ⎡ia ⎤
⎢i ⎥ = 2 ⎢ 3 3 ⎥ ⎢ ib ⎥
⎢ β ⎥ 0 − − (II.3)
3 ⎢ 2 2 ⎥⎢ ⎥
⎢⎣ iο ⎥⎦ ⎢ 1 1 1 ⎥ ⎢⎣ i c ⎥⎦
⎢ 2 2 2 ⎥
⎣ ⎦

2
N'/ N''= et i0 = K. (ia + ib+ ic)
3
Avec
K =1 3
- Système de Ku (K1, K2, 0) : ce système est adopté pour les machines synchrones
La transformation est donnée par [16].

⎡ iK 1 ⎤ ⎡ e iθ a 2 e iθ a .e i θ ⎤ ⎡ i a ⎤
⎢ iK ⎥ = 1 ⎢ e i θ a .e i θ

a 2 e i θ ⎥ ⎢⎢ i b ⎥⎥ (II.4)
⎢ 2⎥ 3 ⎢
⎢⎣ i ο ⎥⎦ ⎢ 1 1 − 1 ⎥⎦ ⎢⎣ i c ⎥⎦

Avec
− j .2.π
1 3
a=e 3
= − + j. [15].
2 2
- Système de Park. (d, q, 0) : le passage du système de concordia à celui de Park.
correspond à une rotation de θ qui permet de rendre solidaire le bobinage du rotor
triphasé équivalent à l’enroulement statorique [16].

- 28 -
Chapitre - II - Modélisation des éléments du réseau électrique

⎡ 2π 4π ⎤
⎢ cos θ cos(θ −
3
) cos(θ − )
3 ⎥
⎡id ⎤
⎢i ⎥ = 2⎢ 2π 4π ⎥
⎢− sin(θ ) − sin(θ − ) − sin(θ − )⎥ (II.5)
⎢ q⎥ 3⎢ 3 3 ⎥
⎢⎣ i0 ⎥⎦ ⎢ 1 1 1 ⎥
⎢⎣ 2 2 2 ⎥⎦

C’est ce système qu’on a utilisé pour le développement des équations (flux, tentions et
courants) de notre modèle.

II.5.1.3. Hypothèses de la modélisation

- L’entrefer est uniforme ;


- La saturation de circuit magnétique, l’hystérésis, les courants de Foucault sont
négligeables ;
- Les résistances des enroulements ne varient pas avec la température ;
- L’effet de peau est négligeable ;
- Le bobinage est réparti de manière à donner une f.e.m sinusoïdale ;

II.5.1.4. Transformation de Park.

La machine comporte, d’une part, au stator trois enroulements de phase noté (a, b, c) et,
d’autre part, au rotor un enroulement d’excitation noté F dans l’axe magnétique et l’axe direct
noté d, elle comporte également deux enroulements amortisseurs appelés D et Q suivant les
axes direct (d) et en quadrature (noté q).
La figure (II.3) donne une représentation schématique de la machine synchrone.
a

d ia
VD Va q
Q
D F

VQ
VF

ib V b
Vc
b ic c

Fig. II.3 représentation schématique de la machine.


synchrone
- 29 -
Chapitre - II - Modélisation des éléments du réseau électrique

Pour chaque enroulement de la machine, la tension instantanée est donnée par:



Vi = ± ∑ ri .I i ± ∑ φ i (II.6)

Avec :

φi = dφi dt

ri: résistance de l’enroulement i.


Ii: le courant dans l’enroulement i
Φi: flux de l’enroulement i
Vi : la tension aux bornes de I’enroulement i
±Σ : indique la somme en respectant les signes
La figure (II.3) représente
- les trois phases avec leurs courants ia, ib, ic et leurs tensions Va, Vb, Vc.
- iF et vF représentent le courant et la tension continue de l’enroulement d’excitation
(inducteur)
- Les enroulements amortisseurs sont représentés par leurs tensions (court-circuités)
VD = 0
VQ = 0 q

Vq


VQ Q

F D d

d
VF VD Vd
Fig II.4 : modèle biphasé généralisé de la machine
synchrone
Les projections ia, ib, ic sur les axes d et q donnent:
2⎛ ⎛ 2.Π ⎞ ⎛ 2.Π ⎞ ⎞
iq = ⎜⎜ ia . sin θ + ib . sin ⎜θ − ⎟ + ic . sin ⎜θ + ⎟⎟ (II.7)
3⎝ ⎝ 3 ⎠ ⎝ 3 ⎠ ⎟⎠

2⎛ ⎛ 2.Π ⎞ ⎛ 2.Π ⎞ ⎞
id = ⎜⎜ ia . cos θ + ib . cos⎜θ − ⎟ + ic . cos⎜θ + ⎟⎟ (II.8)
3⎝ ⎝ 3 ⎠ ⎝ 3 ⎠ ⎟⎠

- 30 -
Chapitre - II - Modélisation des éléments du réseau électrique

Supposons l’axe a comme référence,


θ = (a^d), l’axe q est en arrière de 90° par rapport a l’axe d.
Nous définissons iodq comme suit:
iodq = P.iabc (II.9)

iodq: le vecteur courant dans le référentiel (odq)


0: axe stationnaire (homopôlaire)
d: axe direct (polaire)
q: axe en quadrature (interpolaire)
Les équations de la tension et celles du flux sont similaires à celle du courant (II.9)

Vodq = P.Vabc
Φodq = P.Φabc (II.10)

Oú Les différents vecteurs sont donnés par:


⎡v a ⎤ ⎡ia ⎤ ⎡φ a ⎤
v abc = ⎢⎢vb ⎥⎥ iabc = ⎢ib ⎥ φ abc = ⎢⎢φb ⎥⎥
⎢ ⎥ (II, 11)
⎢⎣ vc ⎥⎦ ⎢⎣ic ⎥⎦ ⎢⎣φ c ⎥⎦

et
⎡ vo ⎤ ⎡ io ⎤ ⎡φ o ⎤
⎢ ⎥ ⎢ ⎥ ⎢ ⎥
vodq = ⎢v d ⎥ iodq = ⎢id ⎥ φ odq = ⎢φ d ⎥ (II, 12)
⎢vq ⎥ ⎢iq ⎥ ⎢φ q ⎥
⎣ ⎦ ⎣ ⎦ ⎣ ⎦

Avec P la transformation de Park, définie par l équation (II.5)

⎡ 1 1 1 ⎤
⎢ 2 2 2 ⎥
2 ⎢ 2π 4π ⎥
P= ⎢ cos θ cos(θ − ) cos(θ − )⎥ (II.13)
3⎢ 3 3 ⎥
⎢sin(θ ) sin(θ − 2π ) sin(θ − 4π ) ⎥
⎢⎣ 3 3 ⎥⎦

- 31 -
Chapitre - II - Modélisation des éléments du réseau électrique

à t = 0, le vecteur v est vue sur l’axe de la phase a ; q vue après un angle δ de la référence
choisie.
à t > 0 on a θ = ωr.t + δ + π/2
q
d
θ
δ
Vt

Axe de référence
Fig. II.5 choix de la référence

(d, q): repère de deux axes direct et quadrature.


Vt : représente la tension de sortie de l’alternateur.

II.5.1.5. Equations magnétiques et électriques

II.5.1.5.1. Equation du flux

Dans le système triphasé, le système des flux est fonction des courants [15]:

[φ ] = [L][I ] (II.14)

La figure(II.3) consiste a étudier de six bobines couplées mutuellement, c’est-à-dire les


trois phases a, b, c le champ d’excitation F et les deux enroulements amortisseurs D et Q.
Nous écrivons les équations du flux par rapport au référentiel (abc), tout en respectant
les indices, lettres minuscule pour le stator et les lettres majuscule pour le rotor.

⎡φa ⎤ ⎡ Laa Lab Lac LaF LaD LaQ ⎤ ⎡ ia ⎤


⎢φ ⎥ ⎢ L Lbb Lbc LbF LbD LbQ ⎥⎥ ⎢⎢ ib ⎥⎥
⎢ b ⎥ ⎢ ba
⎢φc ⎥ ⎢ Lca Lcb Lcc LcF LcD LcQ ⎥ ⎢ ic ⎥
⎢ ⎥=⎢ ⎥⎢ ⎥ (II.15)
⎢φ F ⎥ ⎢ LFa LFb LFc LFF LFD LFQ ⎥ ⎢iF ⎥
⎢φ D ⎥ ⎢ LDa LDb LDc LDF LDD LDQ ⎥ ⎢iD ⎥
⎢ ⎥ ⎢ ⎥⎢ ⎥
⎢⎣φQ ⎥⎦ ⎢⎣ LQa LQb LQc LQF LQD LQQ ⎥⎦ ⎢⎣iQ ⎥⎦

- 32 -
Chapitre - II - Modélisation des éléments du réseau électrique

Avec:
LjK: inductance propre quand j = K.
LjK: inductance mutuelle quand j ≠ K.
a, b,c: phases statoriques.
D: enroulement amortisseur longitudinal.
Q: enroulement amortisseur transversal.
F: inducteur (excitation).
II.5.1.5.1.1. Transformation des inductances

Nous remarquons que la majorité des termes de la matrice des inductances, l'équation
(II.15), sont fonction de θ, donc fonction du temps, ce qui rend le traitement analytique ou
numérique de ces équations très complexe.

φ = L.I → dφ dt = L. dI dt + I . dL dt (II.16)

C’est pour cette raison qu’on fait appel à la transformation de Park, afin d’éliminer le
terme θ apparaissant dans le terme de LjK de l’équation (II.13).

La nouvelle équation des flux suivant le référentiel (d, q) est donnée par (II.15)
[15] [16].

⎡ φ d ⎤ ⎡ Ld 0 MF M kd 0 ⎤ ⎡ id ⎤
⎢φ ⎥ ⎢ 0 Lq 0 0 M kq ⎥⎥ ⎢⎢ iq ⎥⎥
⎢ q⎥ ⎢
⎢φ F ⎥ = ⎢ M F 0 LF M Fd 0 ⎥ ⎢ iF ⎥ (II.17)
⎢ ⎥ ⎢ ⎥⎢ ⎥
⎢φ kd ⎥ ⎢ M kd 0 M Fd Lkd 0 ⎥ ⎢ikd ⎥
⎢φ kq ⎥ ⎢ 0 M kq 0 0 Lkq ⎥⎦ ⎢⎣ikq ⎥⎦
⎣ ⎦ ⎣

II.5.1.5.2. Equations électriques

dφ d
U d = rs .id + − ω r .φ q
dt
dφ q
U q = rs .iq + + ω r .φ d
dt
dφ F
U F = rF .i F + (II.18)
dt

- 33 -
Chapitre - II - Modélisation des éléments du réseau électrique

dφ kd
0 = rkd .ikd +
dt
dφ kq
0 = rkq .i kq +
dt
Donc la nouvelle représentation des équations de tension étant comme suit :

⎡U d ⎤ ⎡rs + pLd − Lq ω r pM F pM kd − ω r .M kq ⎤ ⎡ id ⎤
⎢U ⎥ ⎢ L .ω rs + pLq ω r .M F ω r .M kd pM kq ⎥⎥ ⎢⎢ iq ⎥⎥
⎢ q⎥ ⎢ d r
⎢U F ⎥ = ⎢ pM F 0 rF + pLF PM Fd 0 ⎥.⎢ i F ⎥ (II.19)
⎢ ⎥ ⎢ ⎥⎢ ⎥
⎢ 0 ⎥ ⎢ pM kd 0 pM Fd rkd + pLkd 0 ⎥ ⎢ikd ⎥
⎢⎣ 0 ⎥⎦ ⎢⎣ 0 pM kq 0 0 rkq + pLkq ⎥⎦ ⎢⎣ikq ⎥⎦

Ce système des tensions s’écrit également sous la forme suivante

[U ] = [L][. I ] + [R][. I ] − [θ ][. G][. I ] (II.20)

D’où l’on déduit les écritures en forme d’états suivants :

⎡•⎤
⎢ I ⎥ = [L ] {[U ] − [R ][
. I ] + [θ ][
. G ][
. I ]}
−1

⎣ ⎦

⎡•⎤
⎢φ ⎥ = −[R ][
. I ] + [ω r ][
. φ ] + [U ]
⎣ ⎦

Ceci impliquerait automatiquement un choix entre courants et flux magnétiques comme


variables d’états.
Le système d’équation le plus utilisé s’écrit comme suit :

[L]. d dt [I ] = [A1 ][. I ] + [U ] (II.21)

Avec:

⎡ Ld 0 MF Mkd 0 ⎤
⎢ 0 Lq 0 0 M kq ⎥⎥

[L] = ⎢ M F 0 LF M Fd 0 ⎥
⎢ ⎥
⎢ M kd 0 M Fd Lkd 0 ⎥
⎢ 0 M kq 0 0 Lkq ⎥⎦

- 34 -
Chapitre - II - Modélisation des éléments du réseau électrique

⎡ − rs Lq ω r 0 0 ω r .M kq ⎤
⎢− L .ω − rs − ω r .M F − ω r .M kd 0 ⎥
⎢ d r ⎥
[A] = ⎢ 0 0 − rF 0 0 ⎥
⎢ ⎥
⎢ 0 0 0 − rkd 0 ⎥
⎢ 0 0 0 0 − rkq ⎥
⎣ ⎦

[A] = [A11 ] − ω[A12 ] (II.22)

⎡− rs 0 0 0 0 ⎤ ⎡0 − Lq 0 0 − M kq ⎤
⎢ 0 ⎥ ⎢L
⎢ − rs 0 0 0 ⎥
⎢ d 0 MF M kd 0 ⎥⎥
[A] = ⎢ 0 0 − rF 0 0 ⎥ − ω⎢ 0 0 0 0 0 ⎥
⎢ ⎥ ⎢ ⎥
⎢ 0 0 0 − rkd 0 ⎥ ⎢0 0 0 0 0 ⎥
⎢ 0 0 0 0 ⎥
− rkq ⎦ ⎢⎣ 0 0 0 0 0 ⎥⎦

Tel que
⎡− rs 0 0 0 0 ⎤
⎢ 0 − rs 0 0 0 ⎥⎥

[A11 ] = ⎢ 0 0 − rF 0 0 ⎥
⎢ ⎥
⎢ 0 0 0 − rkd 0 ⎥
⎢ 0 0 0 0 − rkq ⎥⎦

⎡0 − Lq 0 0 − M kq ⎤
⎢L 0 MF M kd 0 ⎥⎥
⎢ d
[A12 ] = ⎢ 0 0 0 0 0 ⎥
⎢ ⎥
⎢0 0 0 0 0 ⎥
⎢⎣ 0 0 0 0 0 ⎥⎦

[I ] = [I d .I q .I F .I kd .I kq ].t

[U ] = [U d .U q .U F .0.0].t [16]

II.5.1.6. Expression du couple électromagnétique


La puissance électrique instantané fournier aux circuits électriques rotoriques et
statoriques est exprimée en fonction des grandeurs d’axes (d, q)

- 35 -
Chapitre - II - Modélisation des éléments du réseau électrique

Pe = Ud .id + Uq.iq + UF .iF + Ukd .ikd + Ukq.ikq (II.23)

Le couple électromagnétique instantané est défini par

Ce = 3 / 2.. p (Φ s ∧ is )
= 3 / 2. p (ld .iq.id − lq.iq.id + MF .iF .iq + Mkd .ikd .iq − Mkq.ikq.id ) (II.24)

Par ailleurs, la relation fondamentale du mouvement mécanique est donnée par

dΩ
j = Ce - Cr - f.Ω
dt

Avec p.Ω = ω (II.25)

J : moment d’inertie du rotor.


f : coefficient de frottement visqueux.
Cr : couple statique de frottement sec.
D’autre part, la position du rotor est caractérisée par l’équation interne de l’angle θ [16],

et l’on écrit :


= ωr (II. 26)
dt

II.5.2. Modélisation de transformateur

Le transformateur est un convertisseur statique. Il transforme une tension sinusoïdale en


une autre tension sinusoïdale de valeur efficace différente. Ou égal (cas de transformateur
d’isolement)
Le schéma équivalent monophasé d’un transformateur triphasé est montré dans
la figure (II.7).
Z1 Z2

V1 GT BT E1 E2 V2

Fig. II.7 : Le schéma équivalent monophasé d’un transformateur triphasé.


- 36 -
Chapitre - II - Modélisation des éléments du réseau électrique

Où :
Z1 = R1 + j.X1 : est l’impédance de l’enroulement primaire.
Z2 = R2 + j.X2 : est l’impédance de l’enroulement secondaire.
YT = GT+ jBT : est l’admittance du transformateur (représentant les pertes fer)
Iip : courant à vide

II.5.3. Modélisation des charges

On représente les charges par des admittances constantes de fait par :

(Pi + jQi )
Yi = (II.27)
Vi 2
Où :
I= 1,2,….nch
Vi : module de la tension aux nœuds de charges i.
Pi : puissances actives consommées par la charge i.
Qi : puissances réactives consommées par la charge i.

P, Q, V

Fig. II.8 : représentation d’une charge électrique.

- 37 -
Chapitre - II - Modélisation des éléments du réseau électrique

II.5.4. Modélisation du redresseur

Nous avons utilisé le pont de Graëtz triphasé à diodes alimenté par un système de
tensions équilibrées sinusoïdale triphasée (figure II.9). Deux diodes d’un même bras ne
peuvent conduire simultanément, D1 vient conduit lorsque V 1 est supérieur à V2 et V3

V 1=Max (Vj) ; j=1.2.3 (II.28)

Le même raisonnement conduit aux conditions suivantes :


- Di conduit si Vi =Max (Vj) ; j=1, 2,3 ; i=1, 2,3.
(II.29)
- D'i conduit si Vi=Min (Vj) ; j=1, 2,3 ; i=1, 2,3.
Pendant chaque séquence de conduction, la tension Ed à la sortie du redresseur est :

Ed=Max (Vj)-Min (Vj) ; j=1, 2,3. [17] (II.30)

Vmax π
U d = 2( sin )
q q

D1 D3 D5

Ed

D2 D4 D6
V1 V2 V3

Fig. II.9 : pont de Graêtz triphasé à diodes

- 38 -
Chapitre - II - Modélisation des éléments du réseau électrique

II.5.5. Modélisation des lignes de transport

Les lignes de transport de transport ont pour rôle d’acheminer l’énergie électrique des
centrales de production vers les charges. Les lignes sont représentées par un quadripôle
symétrique donné par la figure suivante :

Sij Xij+Rij Ie

b0/2 b0/2 Bij/2

Fig. II.10 : représentation unifilaire d’une linges de transport

Rij : la résistance du linge i – j


Xij : l’inductance de la ligne i – j
Bij : la susceptance latérale.

1
Yij = (II.31)
Rij + j. X ij

Yij : l’admittance série de la ligne (i-j).

II.5.6. Modélisation de l’onduleur de tension

L’onduleur de tension est un convertisseur qui permet d’obtenir une tension alternative
de fréquence et valeur efficace fixe ou réglable à partir d’une source de tension continue et il
est constitué de cellule de commutation généralement à transistor ou thyristor pour les
grandes puissances. A la sortie d’un onduleur, alimenté par une source de tension continue,
on obtient une tension alternative formée de créneaux rectangulaires. Le filtrage de cette
tension rectangulaire permet son approximation à une tension sinusoïdale. Si la tension à
filtrer est à La fréquence industrielle, le filtrage sera lourd, coûteux et les résultats obtenus
seront médiocres. D’où la nécessité d’une technique permettant le découpage d’une
alternance en plusieurs créneaux. La modulation de largeur d’impulsion (MLI) est introduite

- 39 -
Chapitre - II - Modélisation des éléments du réseau électrique

pour résoudre se problème. Cependant, l’essor de la modulation MLI n’a été pas possible que
grâce aux progrès sur la technologie des semi-conducteurs [18].

La modulation MLI consiste alors à former chaque alternance d’une tension de sortie
d’une succession de créneaux de largeur convenable, en adaptant une fréquence de
commutation supérieure à la fréquence des grandeurs de sortie de l’onduleur. Ainsi, elle
permet de repousser, vers des fréquences élevées, les harmoniques de la tension de sortie ; ce
qui facilite le filtrage. Aussi, la multiplication du nombre des impulsions, formant chacune
des alternance d’une tension de sortie, offre la possibilité de moduler la forme de cette
tension et d’obtenir une forme d’onde approximant au mieux la sinusoïde.
La génération des signaux de commande de la modulation MLI se fait le plus souvent
en temps réel. On détermine ainsi les instants d’ouverture et de fermeture des Interrupteurs à
l’aide d’une électronique de commande analogique ou numérique ou éventuellement une
combinaison des deux.

K11 K21 K31


ias vas
Vbs
Ud ibs
Vcs
ics

K12 K22 K32

Fig. II.11 : Onduleur de tension triphasés

Pour un onduleur triphasé, les commandes des interrupteurs d’un bras sont
complémentaires .donc pour chaque bras il y a deux états indépendants.
- K11, 21, 31 =1 : interrupteur du demi- bras haut (a, b ou c) fermé.
- K12, 22, 32 =0 : interrupteur du demi-bras bas (a, b ou c) ouvert.

A partir des notations de la figure (II.11) donnant la tension aux bornes de chaque
interrupteur, en déduit aisément les expressions des tensions composées :

- 40 -
Chapitre - II - Modélisation des éléments du réseau électrique

U ab = Vsa − Vsb = V21 − V11


U bc = Vsb −V sc= V31 − V21 . (II.32)
U ca = VVsc − Vsa = V11 − V32

En introduisant les fonctions de connexion relative à chacun d’entre eux, il vient :

⎡Uab ⎤ ⎡ 1 − 1 0 ⎤ ⎡ k11 ⎤
⎢U ⎥ = U ⎢ 0 1 − 1⎥⎥ ⎢⎢k 21 ⎥⎥ (II.33)
⎢ bc ⎥ d⎢
⎢⎣Uca ⎥⎦ ⎢⎣− 1 0 1 ⎥⎦ ⎢⎣k 31 ⎥⎦

Si on admet que les tensions simples du récepteur forment un système triphasé


équilibré, il on découle:

⎡Vas ⎤ ⎡ 2 − 1 − 1⎤ ⎡ k11 ⎤
⎢V ⎥ = U d ⎢− 1 2 − 1⎥ ⎢k ⎥ (II.34)
⎢ bs ⎥ 3 ⎢ ⎥ ⎢ 21 ⎥
⎢⎣Vcs ⎥⎦ ⎢⎣− 1 − 1 2 ⎥⎦ ⎢⎣ k 31 ⎥⎦

II.5.6.1. Technique de commande MLI:

Le principe de la stratégie de commande, la figure (II.12), triangulo-sinusoidale consiste


à commander chaque bras en comparant le signal de référence (modulante) correspond à un
signal triangulaire (porteuse) de fréquence élevée.
Les signaux de références sont donnés par l’équation suivante :

V = r sin [(2πf) t-2(j-1) π/3] j = 1, 2, 3 (II.33)

Avec:

r : c'est le coefficient de réglage en tension est égal au rapport de l’amplitude de la tension de


référence à la valeur crête de l’onde de modulation.
L'équation de la porteuse sur une période est donnée par:
⎧ 4t Tp
⎪ −1 si t ∈ [0, ]
⎪ Tp 2
⎨ (II.34)
⎪3 − 4t
Tp
si t ∈ [ , Tp ]
⎪⎩ T p 2


1
Tp = et fp = mf
fp

- 41 -
Chapitre - II - Modélisation des éléments du réseau électrique

Avec
m : c'est l’indice de modulation en fréquence est égale au rapport de la fréquence de la
porteuse à la fréquence de la référence.

Le résultat de la simulation de M.L.I est donné par la figure (II.12)

Fig.II.12: Stratégie de la commande MLI

Va Réf
1
VbRéf

0 Triangulaire

-1 Vc Réf

-2

-3
0 0.001 0.002 0.003 0.004 0.005 0.006 0.007 0.008 0.009 0.01

Fig. II.12: Les différents signaux de la MLI à un seul porteuse triangulaire bipolaire

II.7. CONCLUSION

Dans ce chapitre, nous avons traité les notions générales concernant la modélisation des
différentes éléments constituants un système de transport d’énergie à courant continu tel que,
la machine synchrone, redresseur, onduleur, charge…,

- 42 -
Chapitre - II - Modélisation des éléments du réseau électrique

Afin d’alimenter ou connecter la sortie de l’onduleur au réseaux, il faut résoudre le


problème des harmoniques, pour assurer la bonne qualité de tension il serait intéresser de
traiter et les harmoniques et leurs principes d’éliminations, ce qu’on va le voir dans le
chapitre suivant.

- 43 -
CHAPITRE III
Harmoniques et
filtrage
Chapitre - III - Les harmoniques

III.1. INTRODUCTION

Malgré le développement de l’électronique de puissance utilisé par la technique de transport


d’énergie en courant continu à haute tension (HVDC), il entraîne des problèmes de perturbations
au niveau des réseaux électriques. Ainsi, on assiste à une augmentation régulière, des taux
d’harmoniques et de déséquilibre des courants, ainsi qu’à une importante consommation de la
puissance réactive. La circulation de ces mêmes courants perturbés va également provoquer des
harmoniques et des déséquilibres de tension, lesquels vont se superposer à la tension nominale du
réseau électrique. Ces perturbations ont bien entendus des conséquences néfastes sur les
équipements électriques, lesquelles peuvent aller d’un fort échauffement ou d’un arrêt soudain
des machines tournantes jusqu’à la destruction totale de ces équipements.

III.2. DEFINITION DE L'HARMONIQUE

C’est une composante sinusoïdale de la grandeur physique possédant une fréquence


multiple de celle de la composante fondamentale.
L’amplitude de l’harmonique est généralement de quelque pourcent de celle du
fondamentale [9].
.
Fondamental
I phase
Onde déformée
Harmonique

Fig.III.1 : Forme d'une onde déformée.

- 44 -
Chapitre - III - Les harmoniques

La décomposition classique en série de fourrier du système triphasé, équilibre, périodique


permet d’écrire:
V1 = V0 . cos ωt + ∑VK . cos .h(ωt + α h )

2π 2π
V2 = V0 . cos(ωt − ) + ∑ V K . cos .h(ωt + α h − ) (III.1)
3 3
2π 2π
V3 = V0 .(cos ωt + ) + ∑ V K . cos .h(ωt + α h + )
3 3

Le déphasage entre les composants de rang h des tensions étant égal à h2π/3, il en résulte

que les systèmes des tensions harmoniques constituent, selon le rang de la fréquence harmonique
considéré.

Les comités de normalisations ont définis plusieurs grandeurs, les plus utilisés sont :

- valeurs efficaces d’une onde distorsionnée :

E = E12 + E h2 (III.2)


E1 : représente la valeur efficace de la fondamentale.
Eh : représente la valeur efficace de l’ensemble des harmoniques.

- facteur crête et facteur de distorsion totale (THD) : Dans l’industrie, la distorsion d’une
tension ou d’un courant est décrite par deux indices, soit le facteur crête « crest factor » et
le facteur de distorsion « total harmonic distorsion ».

valeur crête
Facteur de Crête = (III.3)
valeur efficace

∑C 2
h
Facteur de Distorsion Totale (THD) = 2
(III.4)
C12

- 45 -
Chapitre - III - Les harmoniques

1
Facteur de Distorsion (DF) = (III.5)
1 + (THD ) 2


Ch : représente la composante harmonique de rang h,
C1: représente la composante fondamentale.

- facteur de puissance total et de déplacement :

Le FP total est donné par le rapport de la puissance active totale et de la puissance


apparente totale, soit :
Ptotale
FPtotale = (III.6)
S totale
En présence des harmoniques, ce facteur de puissance traditionnel s’appelle facteur de
déplacement.

FP de déplacement = cosφ (III.7)

III.3. SOURCES D’HARMONIQUES

Les sources harmoniques sont classées en générateurs de tensions harmoniques (GTH) et


générateurs de courants harmoniques (GCH) [9].
Un GTH impose ses tensions au réseau qui lui est raccordé. L’analogue à 50Hz d’un tel
générateur est l’alternateur. La représentation schématique d’un GTH consiste en une force
électromotrice Eh en série avec une impédance interne Zh (fig. III.2). Le courant harmonique Ih
débité par le générateur est déterminé par le réseau extérieur. Si l’on appelle Zcch l’impédance
harmonique de court-circuit du réseau, ce courant est donné par :
Eh (III.8)
Ih =
(Z h + Z cch )
Les transformateurs, Les machines synchrones et asynchrones constituent des GTH. Par
contre, le GCH est un appareil qui débite dans le réseau des courants harmoniques indépendants
de l’impédance de réseau et ce sont les tensions harmoniques aux bornes d’un générateur qui se
sont déterminées par l’équation d’Ohm :

- 46 -
Chapitre - III - Les harmoniques

U h = Z cch .I h (III.9)

Un GCH impose donc les courants au réseau qui lui est raccordé. L’analogue d’un tel
générateur par exemple les convertisseurs statiques, les machines de soudage, les tubes à
fluorescence et les fours à arc. Le schéma d’un GCH est représenté par la figure (III.3).

Ih

Uh Zcch

Eh

Fig. III.2 : Schéma équivalent d’un GTH Fig. III.3 : Schéma équivalent d’un GCH

III.3.1. Machines synchrones

III.3.1.A. Sources principale d’harmoniques

Les fréquences harmoniques engendrées par les machines synchrones sont dûes :
a) A la répartition non sinusoïdale du champ magnétique dans l’entrefer. Pour les machines
modernes la forme d’onde est sensiblement pure, le taux des harmoniques est faible, de rangs
impairs est constituent des systèmes équilibrés.
b) A l’ondulation périodique du flux sous l’action de la denture du stator et du rotor
(harmoniques d’encoches). Ils sont généralement plus gênants. Les fréquences induites dans le
stator ont pour valeurs :

F = (2N ±1) f (III -10)


f : La fréquence fondamentale du réseau.
N : Nombre d’encoches du stator par pôle de la machine.

- 47 -
Chapitre - III - Les harmoniques

c) A la réaction de l’induit, qui déforme toujours l’onde de tension. Lorsque les machines
fonctionnent en régime déséquilibré, la réaction d’induit engendre les fréquences harmoniques
importantes appelées harmoniques de déséquilibres. Il est intéressant de remarquer que ces
tensions harmoniques de déséquilibres constituent toujours des systèmes directs, en particulier,
on trouve toujours des machines synchrones fonctionnant sur un réseau déséquilibre. En
conséquence lorsque l’on se trouve au voisinage de machines synchrones, un léger déséquilibre
des charges entraîne souvent des déséquilibres important des tensions harmoniques.

III.3.2. Les redresseurs

Les harmoniques des courants imposés par ces redresseurs sont l’objet de nombreuses
publications techniques, leurs gènes de plus en plus en augmentation. Les caractéristiques
essentielles de ces générateurs sont [9] [17]:

III.3.3. Caractéristique des GCH équivalent aux redresseurs


A. fréquences d’harmoniques engendrées aux redresseurs
Du coté continu, le redresseur à P phases fournit des fréquences harmoniques de rangs
KP; k étant un entier supérieur ou égal à 1. Du coté alternatif, il fournit les fréquence

harmoniques de rangs kP ±1. Ces derniers constituent les systèmes harmoniques directes ou

inverses. Puisque la périodicité des redresseurs est multiple de 3, ils ne sont pas générateurs de
courants harmoniques homopolaires.

B. Amplitude des courant harmoniques

Les amplitudes des courants harmoniques engendrés par les redresseurs est d’autant plus
faible que leurs rangs sont élevés, c’est une loi approchée et très simple. Si l’on désigne par I0, la
valeur efficace du terme fondamentale de l’onde de courant alimentant le redresseur, la valeur
efficace des courants harmoniques du rang h est
I0
Ih = (III.11)
h
Les tensions harmoniques qui apparaissent aux bornes du redresseur sont fonctions de la
charge et de Zcch du réseau d’alimentation, on a
I0
Vh = Z cch .I h = Z cch . (III.12)
h

- 48 -
Chapitre - III - Les harmoniques

C. Autres générateurs des courants harmoniques


Les fours à arc et les postes de soudage à l’arc à courant alternatif sont également des GCH.
Les courants harmoniques débités par ces appareils sont uniquement fonction des tensions d’arc
et des inductances de limitation de courant insérées en série avec ces machines. Lorsque ces
dernières sont monophasées et branchées entre phases du réseau triphasé, elle constituant des
GCH de déséquilibre [17].

III.4. EFFETS DES HARMONIQUES

De nombreux effets des harmoniques sur les installations et les équipements électriques
peuvent être cités. Les effets les plus importants sont l’échauffement, l’interférence avec les
réseaux de télécommunication, les défauts de fonctionnement de certains équipements électriques
et le risque d’excitation de résonance :

- l’échauffement

Les pertes totales par effet Joule sont la somme de celles du fondamental et des harmoniques :

I 2 .R = ∑h=1 I 2h .R

(III.13)

Avec :
I : le courant total, Ih le courant harmonique de rang h qui représente le fondamental.
Pour h = 1, et R la résistance traversée par le courant I.
Les harmoniques augmentent aussi les pertes fer (pertes par courants de Foucault). Ils
prennent de l’importance dans les matériels utilisant les circuits magnétiques (moteurs,
transformateurs...). Le vieillissement des isolants est souvent dû à une contrainte en tension
consécutive à la présence de la tension harmonique, et donc à une augmentation locale du courant
de fuite, ou encore à l’échauffement exagéré dans les conducteurs [18].

- l’interférence avec les réseaux de télécommunication

Le couplage électromagnétique entre les réseaux électriques et de télécommunication peut


induire dans ces derniers des bruits importants. Dans le cas de résonances, une partie des réseaux
de télécommunication peut être rendue inutilisable [9].

- 49 -
Chapitre - III - Les harmoniques

- les défauts de fonctionnement de certains équipements électriques


En présence des harmoniques, la tension (ou le courant) peut changer plusieurs fois de signe
dans une demie période; par conséquent, tout appareil dont le fonctionnement est basé sur le
passage par zéro des grandeurs électriques (appareils utilisant la tension comme référence) peut
être perturbé.
- le risque d’excitation de résonance

Les fréquences de résonance des circuits formés par des inductances du transformateur et
des câbles sont normalement élevées. Ce n’est pas le cas lorsque des batteries de capacité sont
raccordées au réseau pour relever le facteur de puissance; les fréquences de résonance peuvent
devenir assez faibles, et coïncider ainsi avec celles des harmoniques engendrés par les
convertisseurs statiques. Dans ce cas, il y aura des phénomènes d’amplification d’harmoniques
[9] [18].

III.5. LIMITES ACCEPTABLES, RECOMMANDATIONS, NORMES

III.5. 1. Valeurs données a titre indicatif

- Machines synchrones : distorsion en courant statorique admissible =1.3 à 1.4% ;


- Machines asynchrones : distorsion en courant statorique admissible =1.5 à 3.5% ;
- Câbles : distorsion admissible en tension =10% ;
- Condensateurs de puissance : distorsion en courant =83% ce qui donne une surcharge de
30%, la surcharge en tension pouvant atteindre 10% ;
- Electronique sensible : distorsion en tension 5%, taux individuel 3% suivant le matériel.
III.5.2. Limites normalisées

- CEI 61000-3-2 qui définit des limites d’émission de courant harmonique par les appareils
consommant moins de 16A par phase. Le cas des appareils consommant au-delà de 16A est
examiné dans le rapport technique CEI 61000-3-4 et devait être précisé par une norme
CEI 61000-3-12 en préparation.
- CEI 6100-2-2 qui définit les niveaux de compatibilité de tensions harmoniques sur les
réseaux publics basse tension « Tableau1-2 ».
- CEI 61000-2-4 qui définit les niveaux de compatibilité dans les réseaux d’installations
industrielles.

- 50 -
Chapitre - III - Les harmoniques

Rappelons qu’un niveau de compatibilité n’est pas une limite absolue ; il peut être dépassé avec
une faible probabilité. D’autre part, la norme EN 50160 concerne les caractéristiques de la
tension fournie par les réseaux publics de distribution.

Harmoniques impairs non Harmoniques impairs Harmoniques


multiple de 3 multiple de 3 pairs
Rang Tension Rang Tension Rang Tension
harmonique harmonique harmonique harmonique harmonique harmonique
n % n % n %
5 6 3 5 2 2
7 5 9 1.5 4 1
11 3.5 15 0.3 6 0.5
13 3 21 0.2 8 0.5
17 2 >21 0.2 10 0.5
19 1.5 12 0.2
23 1.5 >12 0.2
>25 0.2+0.5*0.25/n

Tableau. III.1 : Niveaux de compatibilité pour les tensions harmoniques individuelles sur
les réseaux publics basse tension « CEI 61000-2-2 ».

III.6. COMMENT ELIMINER LES HARMONIQUE

Pour faire éliminer un harmonique on distingue deux méthodes:


Méthodes traditionnelles
- Réduire les courants harmoniques des charges déformants;
- Abaisser l’impédance harmonique de la source;
- Agir sur la structure de l’installation;
- Confinement des harmoniques;
- Utilisation d’inductances anti-harmoniques;
- Filtre passifs d’harmoniques.

- 51 -
Chapitre - III - Les harmoniques

Méthodes développées
- Filtres actifs;
- Filtres hybrides;
- Technique MLI;

III.6.1. Les méthodes traditionnelles

Aujourd’hui tout électricien doit les connaître, soit pour prendre les bonnes dispositions lors
de l’installation de matériels pollueurs, soit pour concevoir une installation nouvelle en toute
connaissance de cause.
Les solutions ci-après sont fonction du but recherché et des pollueurs/pollués en présence.
Elles utilisent des composants passifs : inductances - condensateurs – transformateurs et/ou
jouent sur le schéma de l’installation. Dans la plupart des cas l’objectif est de diminuer le taux de
distorsion en tension au niveau d’un point de raccordement de plusieurs charges (d’un tableau de
distribution).
III.6.1.1 Réduire les courants harmoniques des charges déformants

A part la solution évidente qui consiste à choisir des matériels non polluants, il est possible
de limiter les courants harmoniques de certains convertisseurs en intercalant entre leur point de
raccordement et leur entrée une inductance dite de lissage. Cette disposition est utilisée en
particulier avec les redresseurs avec condensateurs en tête ; l'inductance pouvant même être
proposée en option par les constructeurs. Mais cette solution diminue le taux global de distorsion
en tension en amont de l’inductance mais l’augmente aux bornes du récepteur polluant [9] [19].

III.6.1.2 Abaisser l’impédance harmonique de la source

En pratique cela revient à brancher le pollueur directement sur un transformateur le plus


puissant possible, ou à choisir un générateur à faible impédance harmonique comme le montre
dans la fig.3.4. Notons qu’il est intéressant, côté source, d’utiliser plusieurs câbles en parallèle,
de sections plus faibles, plutôt que d'en utiliser un seul.
Si ces conducteurs sont suffisamment éloignés, l'inductance apparente est divisée par le
nombre de câbles en parallèle[9] [19].

- 52 -
Chapitre - III - Les harmoniques

Zs ZL

Charge
E THD
Polluante

Fig. III .4 : Ajouter une inductance aval ou diminuer l’impédance de source amont, entraîne
une diminution du THD de tension au point considéré.

III.6.1.3 Agir sur la structure de l’installation

Il faut éviter de connecter un récepteur sensible en parallèle avec un pollueur la figure


(III.5). Une alimentation par câble distinct est préférable. Quand on est une présence d’un
pollueur de forte puissance, il est souhaitable de l’alimenter par un autre transformateur MT/BT.

a) solution à éviter b) solution à préconiser

Alimentation des pollueurs


Pollueur Pollueur

Matériel Matériel
Sensible Sensible
Réseaux « propre »

Fig. III.5 : Une distribution en étoile permet le découplage par les impédances naturelles et/ou
additionnelles.

- 53 -
Chapitre - III - Les harmoniques

III.6.1.4. Confinement des harmoniques

Il s'agit de limiter la circulation des courants harmoniques à une partie aussi petite que
possible de l'installation, à l'aide de transformateurs à couplages appropriés. L’utilisation de
transformateurs primaire étoile (sans neutre) et à secondaire ZIG-ZAG est une solution
intéressante. Ce couplage permet d’avoir le minimum de distorsion au secondaire. En effet, dans
ce cas, les courants harmoniques de rang 3 k ne circulent pas au primaire du transformateur et
l'impédance Zs ne dépend plus que des enroulements secondaires. L’inductance est très faible :
Uccx » 1 % et la résistance est à peu près diminuée de moitié comparée à celle d’un transformateur
DY de même puissance. Comme le montre dans la figure (III.6) et le calcul ci-après permettent
de comprendre pourquoi les courants de pulsation 3 kw ne se retrouvent pas au primaire du
transformateur (courant homopolaire nul). Le courant circulant par exemple dans l’enroulement
primaire 1 vaut :
N2
(i1 − i 3 )
N1
avec
i1 = I1(3.k) = I.sin(3.k.ω.t)

i 3 = I 3(3.k) = I.sin3.k.(ω.t - ), (III.14)
3
i 3 = I.sin(3.kω.t) = i1
d' où
N2
(i1 − i 3 ) = 0
N1
Dans le cas de charges triphasées il est possible d'éliminer certains rangs d'harmoniques en
utilisant des transformateurs ou des autotransformateurs avec plusieurs secondaires déphasés ;
cette disposition se rencontre surtout dans le cas de redresseurs puissants.
Le plus connu de ces montages est le redresseur constitué de deux ponts mis en série ou en
parallèle, alimentés par un transformateur à deux secondaires dont l'un est en étoile et l'autre en
triangle. Cette disposition entraîne un déphasage de 30 degrés entre les tensions des deux
secondaires. Le calcul montre que les harmoniques de rangs 6 k ± 1 avec k impair sont éliminés
au primaire du transformateur. Les premiers harmoniques éliminés, qui sont également les plus
importants en amplitude, sont pour k = 1, les harmoniques 5 et 7. Les premiers harmoniques
présents sont alors le 11 et le 13.

- 54 -
Chapitre - III - Les harmoniques

Il est possible de généraliser cette propriété, en augmentant le nombre de redresseurs et le


nombre de secondaires du transformateur ou le nombre de transformateurs en choisissant
correctement les déphasages relatifs de chacun des secondaires.
Cette solution est largement employée dans le cas de redresseurs de très fortes puissances
pour lesquels la répartition des courants dans les différents ponts est facilement réalisable. Elle
est couramment utilisée par les redresseurs d’électrolyse (jusqu’à 72 phases !).
Un cas particulier intéressant est obtenu avec les alimentations sans interruption placées en
parallèle. Dans ce cas en effet, les onduleurs se répartissent les courants en sortie et les
redresseurs qui les alimentent absorbent des courants identiques[9] [19].

N2/N1. (i1-i2) I3 I1

N1 N2 N2

N1 N2 N2

N1 N2 N2

Fig. III.6 : Transformateur à secondaire ZIG-ZAG et atténuation


des harmoniques de rangs 3 k.

III.6.1.5. Utilisation d’inductances anti-harmoniques

Cette disposition consiste à protéger les condensateurs, destinés à améliorer le cosφ, en


plaçant une inductance en série. Cette inductance est calculée de façon à ce que la fréquence de
résonances ne corresponde à aucun des harmoniques présents. Les fréquences typiques d'accord
sont pour un fondamental 50 Hz : 135 Hz (rang 2,7), 190 Hz (rang 3,8) et 225 Hz (rang 4,5).

- 55 -
Chapitre - III - Les harmoniques

Ainsi, pour le fondamental la batterie peut assurer sa fonction d'amélioration du cosφ, tandis
que l'impédance élevée de l'inductance limite l'amplitude des courants harmoniques. Les
condensateurs à gradins doivent tenir compte des fréquences de résonances à privilégier [9] [19].

III.6.1.6. Filtre passifs d’harmoniques

A l’inverse du cas précédent il s'agit ici d'utiliser un condensateur en série avec une
inductance de façon à obtenir l'accord sur un harmonique de fréquence donnée. Cet ensemble
placé en dérivation sur l'installation présente une impédance très faible pour sa fréquence
d'accord, et se comporte comme un court-circuit pour l’harmonique considéré. Il est possible
d'utiliser simultanément plusieurs ensembles accordés sur des fréquences différentes afin
d'éliminer plusieurs rangs d'harmoniques.
Les filtres passifs contribuent à la compensation d’énergie réactive de l’installation.
D'apparence simple ce principe demande toutefois une étude soignée de l'installation car si le
filtre se comporte bien comme un court-circuit pour la fréquence désirée, il peut présenter des
risques de résonance avec les autres inductances du réseau sur d'autres fréquences et ainsi faire
augmenter des niveaux d'harmoniques non gênants avant sa mise en place [9] [17] [19].

III.6.2. Les solutions développées

L’apparition de nouveaux composants semi-conducteurs, comme les thyristors GTO et les


transistors IGBT, a permis d’envisager de nouvelles solutions de compensation des perturbations
harmoniques des réseaux électriques. Les filtres actifs constituent une alternative intéressante aux
solutions classiques. Ils peuvent également être utilisés comme complément aux solutions
traditionnelles de dépollution. Le rôle d’un filtre actif est de compenser en temps réel les
perturbations, en tout ou en partie, présentes dans les réseaux électriques.
Dans cette partie, nous allons introduire les principales structures de filtrage actif, à savoir
les filtres actifs parallèle, série, combinaison parallèle-série et les structures hybrides actif passif.

- 56 -
Chapitre - III - Les harmoniques

III.6.2.1. Filtres actifs

III.6.2.1.1. Filtres actifs parallèles :

Le filtre actif connecté en parallèle sur le réseau, comme le montre la figure (III.7). Est le
plus souvent commandé comme un générateur de courant. Il injecte dans le réseau des courants
perturbateurs égaux à ceux absorbés par la charge polluante, mais en opposition de phase avec
ceux-ci. Le courant côté réseau est alors sinusoïdal. Ainsi l’objectif du filtre actif parallèle
(F.A.P) consiste à empêcher les courants perturbateurs (harmoniques, réactifs et déséquilibrés),
produits par des charges polluantes, de circuler à travers l’impédance du réseau, située en amont
du point de connexion du filtre actif.[9][19].

Ver la charge polluante.

Iinj

Fig. III.7 : Filtre actif parallèle.

III.6.2.1.2. Filtres actifs séries :

Le filtre actif série se comporte dans ce cas, comme le montre la figure (III.8) comme une
source de tension qui s’oppose aux tensions perturbatrices (creux, déséquilibre, harmonique)
venant de la source et également à celles provoquées par la circulation des courants perturbateurs
à travers l’impédance du réseau. Ainsi la tension aux bornes de la charge à protéger est purement
sinusoïdale [9] [19].

- 57 -
Chapitre - III - Les harmoniques

Vinj

Ver la charge à protéger

Fig. III.8 : Filtre actif série

III.6.2.1.3. La combinaison actif parallèle –série

La combinaison parallèle-série actifs, aussi appelée Unified Power Quality Conditioner


(UPQC), résulte de l’association des deux filtres actifs parallèle et série, comme le montre la
figure (III.9) Profitant des avantages des deux filtres actifs, l’UPQC assure un courant et une
tension sinusoïdaux du réseau électrique à partir d’un courant et d’une tension perturbés de celui-
ci [20].

Vinj
Ver la charge polluante à protéger

Iinj

F.A.S F.A.P

Fig. III.9 : Combinaison parallèle-série actifs

- 58 -
Chapitre - III - Les harmoniques

III.6.2.1.4. La combinaison hybride actif et passif

Afin de réduire le dimensionnement et par conséquent le prix des filtres actifs, l’association
de filtres actifs de faible puissance à des filtres passifs peut être une solution. Dans ce cas, les
filtres passifs ont pour rôle d’éliminer les harmoniques prépondérants permettant de réduire le
dimensionnement des filtres actifs qui ne compensent que le reste des perturbations.
Plusieurs configurations de l'association filtre actif, passif. Les plus étudiées étant:
- le filtre actif série avec des filtres passifs parallèles
- le filtre actif série connecté en série avec des filtres passifs parallèles
- le filtre actif parallèle avec un filtre passif parallèle [20].

Vinj
Réseaux

Ver la charge polluante

Filtre actif série.


Filtre passif parallèle

Fig. III.10 : Filtre actif série assisté Filtre passif

- 59 -
Chapitre - III - Les harmoniques

Réseaux

Ver la charge polluante

Filtre passif
série

Filtre actif parallèle

Fig. III.11 : Association d’un Filtre actif série avec Filtre passif parallèle connectés en série assisté

Réseaux

Ver la charge polluante

Filtre actif parallèle


Filtre passif parallèle

Fig. III.12 : Filtre actif parallèle assisté Filtre passif

- 60 -
Chapitre - III - Les harmoniques

III.7. CONCLUSION
Dans ce chapitre ont été abordées les principales perturbations harmoniques, les limites
acceptables et les moyens techniques permettant de les limiter.
Les harmoniques générées par les charges non linéaires se propagent sur tout le réseau, et
ils ont des effets néfastes sur les équipements électriques. Ces effets peuvent aller du sur
échauffement et la dégradation du fonctionnement jusqu’à la destruction totale de ces
équipements.
Nous essayons dans le quatrième chapitre d'étudier la tension produite par les onduleurs
avec et sans filtre.

- 61 -
CHAPITRE IV
Simulation
CHAPITRE IV Simulation

IV.1. INTRODUCTION
La simulation est une forme particulière de l’expérience ou l'expérimentation n'agit pas
sur le processus réel mais sur une représentation (modèle) des constituants physiques on
emploi couramment trois représentations des modèles.
- Les équations différentielles,
-Les schémas fonctionnels,
- Les schémas de fluence des signaux,

Donc la simulation permet de ramener l'étude des systèmes réels à une étude
mathématique ou graphique.
Dans ce chapitre nous avons simuler la machine synchrone a vide et en charge un
analyse la stabilité de système de transport HVDC, analyse de la stabilité et finalement
comparer nos résultats avec celle de résultat de model de système de transport HVDC par Sim
power system.

IV.2. MATLAB/Simulink
Compte tenu des possibilités offertes en matière de modélisation et de simulation des
systèmes mixtes (continus et discrets) et la simplicité d'implantation des modèles (linéaires et
non linéaires) grâce à son interface graphique, ainsi que la possibilité d'échange de données
entre Simulink et l'espace de travail Matlab, dans lequel le système modélisé sous Simulink
peut recevoir des données de l'espace de travail ou y envoyer des données de sortie. Les
études en simulation présentées dans ce travail ont été menées par Matlab/Simulink.

Le programme Simulink procède en deux étapes. Dans la première, le système à étudier


est défini par un modèle mathématique développé à cet effet, soit dans le domaine temporel
ou par sa fonction de transfert, puis ce modèle élaboré est alors introduit dans le programme
sous formes de blocs. Alors que la deuxième phase consiste à l'analyse du comportement du
système précédemment défini après avoir spécifié les paramètres de simulation.

Simulink possède une bibliothèque de modèles déjà prédéfinis, qui peuvent être
facilement modifiés et introduits dans de nouveaux modèles à analyser [21].

- 61 -
CHAPITRE IV Simulation

IV.3. SIMULATION DE LA MACHIN SYNCHRONE À VIDE AVEC


AMORTISSEUR

Les équations modélisant la machine synchrone avide sont donne par

-Transformation de Park

⎡ 1 1 1 ⎤
⎢ 2 2 2 ⎥
2 ⎢ 2π 4π ⎥
P= ⎢ cos θ cos(θ − ) cos(θ − )⎥ (IV.1)
3⎢ 3 3 ⎥
⎢sin(θ ) sin(θ − 2π ) sin(θ − 4π ) ⎥
⎣⎢ 3 3 ⎦⎥

⎡ cos(θ ) − sin(θ ) 1 ⎤
⎢ 2⎥
2⎢ 1 ⎥
P -1 = cos(θ − 2π / 3) − sin(θ − 2π / 3) (IV.2)
3⎢ 2⎥
⎢ 1 ⎥
⎢⎣cos(θ + 2π / 3) − sin(θ + 2π / 3) 2 ⎥⎦

-Equations électriques
dφ d
U d = rs .id + − ω r .φ q
dt
dφ q
U q = rs .iq + + ω r .φ d
dt
dφ F
U F = rF .i F + (IV.3)
dt
dφ kd
0 = rkd .ikd +
dt
dφ kq
0 = rkq .i kq +
dt
-Equations de flux

⎡ φ d ⎤ ⎡ Ld 0 MF M kd 0 ⎤ ⎡ id ⎤
⎢φ ⎥ ⎢ 0 Lq 0 0 M kq ⎥⎥ ⎢⎢ iq ⎥⎥
⎢ q⎥ ⎢
⎢φ F ⎥ = ⎢ M F 0 LF M Fd 0 ⎥ ⎢ iF ⎥ (IV.4)
⎢ ⎥ ⎢ ⎥⎢ ⎥
⎢φ kd ⎥ ⎢ M kd 0 M Fd Lkd 0 ⎥ ⎢ikd ⎥
⎢φ kq ⎥ ⎢ 0 M kq 0 0 Lkq ⎥⎦ ⎢⎣ikq ⎥⎦
⎣ ⎦ ⎣

- 62 -
CHAPITRE IV Simulation

-Equations de couple
Ce = 3 / 2.. p (Φ s ∧ is )
= 3 / 2. p (ld .iq.id − lq.iq.id + MF .iF .iq + Mkd .ikd .iq − Mkq.ikq.id ) (IV.5)

Le bloc simulation de la machine synchrone avide est donné par la figure suivant :

Fig. IV.1 : Schéma bloc/MATLAB de la machine


synchrone à vide avec amortisseur

- 63 -
CHAPITRE IV Simulation

Les résultats de simulation sont présents par les figures suivantes :

400 1000
La vitesse W (rad/s)

Le couple Te (n/m)
300
500

200

0
100

0 -500
0 0.2 0.4 0.6
0 0.2 0.4 0.6 t(s) 0.8 t(s) 0.8
(a) (b)

600 300

400 200
Le courant Id (A)

Le courant Iq (A)

200 100

0 0

-200 -100

-400 -200

-600 -300
0 0.2 0.4 0.6 0.8 0 0.2 0.4 0.6 0.8
t(s) t(s)
L t (c) ( ) (d)

400 400

200 200
La tension Uq

La tension Ud

0 0

-200 -200

-400 -400
0 0.2 0.4 0.6
0 0.2 0.4 0.6 t(s) 0.8 t(s) 0.8
(e) (f)

- 64 -
CHAPITRE IV Simulation

400 300

200
L e c o u ra n t Ik d (A )

200

Le courant Ikq(A)
100

0 0

- 100
-200
- 200

-400 - 300
0 0.2 0.4 0.6 0.8 0 0.2 0.4 0.6 0.8
t(s) t(s)
(g) (h)

400
L e c o u ra n t IF(A )

200

-200

-400
0 0.2 0.4 0.6 t(s) 0.8
(i)

0.5 0.5
Ia (A)

Ib(A)

0 0

-0.5 -0.5
2.8 2.82 2.84 2.86 1.22 1.24 1.26 1.28 1.3

- 65 -
CHAPITRE IV Simulation

0.6
0.4
0.2

Iabc (A)
0
-0.2
-0.4

2.82 2.83 2.84 2.85 2.86


t(s)
(j)
Fig. IV.2:Figures de Simulation de la machine synchrone à vide

a-ω : la vitesse de rotation en rad/s à vide.


b-Te: le couple électrique à vide.
c- Id : le courant sur l’axe (d).
d- Iq : le courant sur l’axe (q).
e- Ud : la tension sur l’axe (d).
f- Uq : la tension sur l’axe (q).
g : Ikd : le courant amortisseur selon l’axe (d).
h : Ikq : le courant amortisseur selon l’axe (q).
i- IF : le courant d’excitation.
j- Iabc : le courant triphasé fournie par MS.

a- Caractéristique de la vitesse ω = f (t)

D’après les résultat de simulation on peut conclure que lors du démarrage la vitesse
subie des variations transitoires dues à l’effet de contre réaction des masses tournantes,
l’allure de ω = f (t) montre bien qu’en présence des circuits amortisseurs, la machine tend vers
le synchronisme sans présenter de pompage de la vitesse.

b- Caractéristique Te = f (t)
Aux très faibles vitesses, les à-coups du couple sont également de courte durée mais de
forte intensité puis s’amortissent jusqu'à tend vers zéro (cas de MS à vide) lorsque la machine
prend de la vitesse tout en restant oscillatoires. Ceci s’explique du reste par l’oscillation de
vitesse autour du synchronisme.

- 66 -
CHAPITRE IV Simulation

Caractéristique du courant rotoriques iF = f (t)

Le courant rotorique subit la même loi de variation. Aux basses vitesses leur amplitude
est importante mais se stabilise rapidement à l’approche du synchronisme.

Caractéristique du courant d’amortisseur Ikd = f (t), Ikq = f (t)

On constate que au démarrage l’enroulement amortisseurs sont parcourus par un


courant (cela revient a la mode de démarrage de MS en asynchrone) puis tend vers zéro afin
de s’opposer la machine au synchronisme.

Caractéristique du courant statorique Iabc = f (t)

La machine synchrone fournie un système de courant triphasé de fréquence f afin de


donner un couple sur ça arbre et un courant d’excitation continu au circuit de rotor

- 67 -
CHAPITRE IV Simulation

IV.4. SIMULATION DE LA MACHIN SYNCHRONE EN CHARGE AVEC


AMORTISSEUR

De la même manière précédente on procède à la simulation de machine synchrone en


charge
-Le bloc simulation de la machine synchrone avide est donné par la figure suivant :

Fig. IV.3 : Schéma bloc/MATLAB de la machin synchrone


En charge avec amortisseur
Les résultats de simulations sont donnés par les figures suivantes :
6000 40
Le couple Te (n/m)

4000 30
w (tr/mn)

2000 20

0 10

-2000 0

-4000 -10
0 1 2 3 t(s) 4 0 0.5 1 1.5 t(s) 2
(a) (b)
- 61 -
CHAPITRE IV Simulation

0 2

1.5
Le courant Id (A)

-0.5

Le courant Iq (A)
1
-1
0.5

-1.5
0

-2 - 0.5
0 0.5 1 1.5 2 0 0.5 1 1.5 2
t(s) t(s)
50 (c) (d)
1

0
Le courant Ikd (A)

0.5

-50 Le courant Ikq (A)


0
-100

-0.5
-150

-200 -1
0 0.5 1 1.5 2 0 0.5 1 1.5 2
t(s) t(s)
(e) (f)

400
Le co u ran t iF (A)

300

200

100

0
0 0.5 1 1.5 t(s) 2
(g)

- 62 -
CHAPITRE IV Simulation

2
Ia

-2

-4
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
t(s)
(h)

1
Iabc

-1

-2

-3
0 1 2 3 4
t(s)
(i)
Fig. IV.4: Figures de simulation de la machine synchrone en charge

a-ω : la vitesse de rotation en rad/s en charge.


b-Te: le couple électrique en charge.
c- Id : le courant sur l’axe (d).
d- Iq : le courant sur l’axe (q).
e- Ikd : le courant amortisseur selon l’axe (d).
f - Ikq : le courant amortisseur selon l’axe (q).
g- IF : le courant d’excitation.
h- Ia : courant d’une phase de stator.
i- Iabc : le courant triphasé fournie par MS.

- 63 -
CHAPITRE IV Simulation

1500 1500

Le angle rotorique
Le angle rotorique

1000 1000

500 500

0 0

- 500 -500
0 0.5 1 1.5 t(s) 2 0 0.5 1 1.5 t(s) 2
pour Cm = 19 Joule / rad pour Cm = 20 Joule / rad

Fig. IV.5: la forme d’angles rotoriques pour différentes valeur de Cm

Tel que :
δ2 δ1 δ2 –δ1

δ2 : l’angle rotorique de notre machine


δ1 : l’angle rotorique de la machine de référence
δ2 - δ1 : critère qui juge la stabilité.

Si les angles rotoriques relatifs varient suivant une allure oscillatoire amortie autour
d’un point d’équilibre, le système est considéré stable, (Cm = 14, et Cm = 15)

Dans le cas contraire, le système est instable, (Cm = 11, Cm = 18, Cm = 19 et Cm = 20)

IV.6. SIMULATION DU SYSTEME HVDC

Selon le principe de fonctionnement du système HVDC la tension alternative produite


est transformée en tension continue, cette opération est réalisée grâce à un redresseur, la
tension redressée
Ud = Max (Ua, b, c) – Min (Ua, b, c)

- 61 -
CHAPITRE IV Simulation

Le schéma bloc est donné par la figure suivante.

Fig. IV.6 : Schéma bloc/MATLAB redresseur triphasé

Les résultats de simulations sont donnés par les figures suivantes :

10

5
Id (A)

-5

-10

1.02 1.04 1.06 1.08


t(s)
Fig. IV.7 : Forme d’une onde de courant redressé

Caractéristique de courant redressé Ired = f (t)

Après l’association de redresseur au machine synchrone, on obtenons le courant


redresser figure (IV.7), le courant être continu pure (de fréquence nulle) afin d’installer les
inductances de lissage et filtre de courant continu

- 61 -
CHAPITRE IV Simulation

IV.7. SIMULATION DE L’ONDULEUR DE TENSION

Pour assurer l’alimentation de deuxième réseau fonctionnant avec une amplitude et une
fréquence différente à ce de 1er réseau l’utilisation de l’onduleur est indispensable
Le schéma bloc développé présenter par la figure (IV.8) est réalise suivant la technique
MLI expliquer dans le chapitre trois.

Fig.IV.8 : Schéma bloc d’onduleur de tension triphasé


5
x 10
2
-Les résultats de simulations sont donnés par les figures suivantes :
Vabc avant le filtrage

-1

-2
0 0.01 0.02 0.03 0.04 t(s) 0.05
t(s) t(s)
Fig.IV.9: Tension alternative triphasée produite par l’onduleur MLI avant le filtrage

- 62 -
CHAPITRE IV Simulation

D’après le résultat de simulation figure (IV.9) on constate que l’onduleur fournie un


système de tension triphasé, riche par les harmonique et de grande amplitude. On alimentant
les charges par ces tension afin d’éliminer les harmoniques et réduire le taux de distorsion
d’harmonique, et ça peut obtenir par de différentes technique comme on a vue dans le chapitre
précédant.
5
x 10
1
Vabc ap rés le filtrage

0.5

-0.5

-1
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05
t(s)
t(s) t(s)

Fig.IV.10: Tension alternative triphasée produite par l’onduleur MLI après le filtrage

On constate dans la figure (IV.10) que l’amplitude de différent ordre d’harmonique est
diminuée. Grâce à l’opération de filtrage.

Après l’association de différente élément de réseau électrique (MS, redresseur, câble de


transport d’énergie et l’onduleur), on obtenu le système mono machine de transport d’énergie
électrique en courant continu à haut tension HVDC suivant.

Fig. IV.11 : Schéma bloc/MATLAB d’un système HVDC

- 63 -
CHAPITRE IV Simulation

IV.8 PRESENTATION DE SRESULTATS DE SIMULATION DE SYSTEM


HVDC PAR SIMPOWER SYSTEM

Dans cette partie nous allons présenter les résultats du Sim power system pour qu’un
puisse comparer nos résultats avec celle de résultat de Sim power system
-Pour cela Le système HVDC à étudier est montré dans la figure suivante

Fig. IV.12: Diagramme schématique d’un système HVDC

Ce schéma représente un système HVDC 1000 MW, 500 kV, 2 KA reliant un réseau
500 kV, 5000 MVA, 60 Hz à un réseau 345 kV, 10000 MVA, 50 Hz.

Fig. IV.13: Schéma bloc/Sim power system d’un system HVDC

Les résultats de simulation des blocs Sim power system sont donnés par les figures suivantes

- 64 -
CHAPITRE IV Simulation

10 6

Iabc-coté redrésseur(ka)
Iabc-ctoé onduleur(ka)

4
5
2

0
0

-2

-5 -4
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 0 0.2 0.4 0.6 0.8
(a)
t(s) t(s) 1
(b)

6 6
Id-coté redrésseur(ka)

Id-coté onduleur(KA)

4 4

2 2

0 0

-2 -2
0 0.2 0.4 0.6 0.8 t(s) 1 0 0.2 0.4 0.6 0.8 t(s) 1
(c) (d)

160 150
alpha-redresseur(degré)
alpha-onduleur(degré)

140
100

120

50
100

80 0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1
t(s) t(s)
(e) (f)

- 65 -
CHAPITRE IV Simulation

1000 400
Vabc-coté redrésseur(kv)

Vabc-coté onduleur(kv)
500 200

0 0

-500 - 200

-1000 - 400
0 0.2 0.4 0.6 0.8 t(s) 1 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1
t(s)
(g) (h)
600 600
Vd-coté redrésser(kv)

Vd-coté onduleur(kv)

400 400

200 200

0 0

-200 - 200
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 t(s)
(i) t(s) (j)
Fig. IV.14: figure de simulation system HVDC par Sim power system

a-Iabc : courant triphasé de coté de l’onduleur.


b- Iabc: courant triphasé de coté redresseur.
c- Id : le courant redressé de coté redresseur.
d- Id : le courant redressé de coté de l’onduleur.
e- alpha : l’angle d’amorçage de l’onduleur
f - alpha : l’angle d’amorçage de redresseur.
g- Vabc : la tension triphasée de coté redresseuse.
h- Vabc : la tension triphasée de coté l’onduleur.
i- Vd : la tension redressé de coté redresseur.
j-Vd: la tension redressé de coté redresseur.

- 66 -
CHAPITRE IV Simulation

IV.8 .1.Comparaison de résultat

A travers les résultats de simulation on constate que le résultat obtenu par notre travail
sont les même allure a condition quelque petite différence dus aux différence paramètres
donné au programme.

IV.9 .Conclusion

Dans ce chapitre nous avons réussi à simuler un système de transport HVDC,


commencé par la MS, les redresseurs, puis l’onduleur, dans ce travail nous avons montré la
possibilité de l’interconnexion des réseaux de différentes tensions, et fréquences.
Cette technique va offrir une nouvelle stratégie pour l’exploitation des réseaux
électriques.

- 67 -
Conclusion
Générale
CONCLUSION GENERALE

Le travail présenté dans ce mémoire présente une méthodologie d’étude de la technique

de transport d’énergie électrique à courant continu HVDC, il a été structuré en quatre parties

- Dans la première partie nous avons présenté un état de l’art concernant la technique de

transport d’énergie en courant continu HVDC.

- la deuxième partie est consacrée à la modélisation des différentes éléments des réseaux de

transport d’énergie à courant continu HVDC, en commençant par la machine synchrone

jusqu’à les redresseurs et les onduleurs.

- La troisième partie est consacrée l’étude des harmoniques tels que leurs sources, les effets
néfastes des harmoniques et finalement les différentes techniques de réduction des
harmoniques
- dans la quatrième partie nous avons présenté les différents régimes de fonctionnement de

machine synchrone à vide, en charge, étude de la stabilité, et nous avons réussi à modéliser les

tensions redressées à la sortie de station de conversion et les tensions alternatives triphasés

produites par un onduleur fonctionnant par la technique MLI.

Notre travail à montrer

- faisabilité d’utilisation de transport d’énergie en courant continu HVDC, ainsi leurs

avantages

- un réseau peut être interconnecté avec plusieurs réseaux fonctionnant avec des tensions

différentes et des fréquences différentes.

- un filtrage bien adapter peut améliorer la qualité des grandeurs électriques.

Les travaux présentés dans ce mémoire permettent de répondre un à certains nombres de

questions, mais laissent d’autre points en suspend, il serait intéressant de completer ce travail

en tenant compte des points suivants :

- introduire les dispositifs de régulation et protection


- étude de la stabilité lors d’un défaut dans les différents réseaux fonctionnant avec des

fréquences différents, ainsi que leurs effets

- choix des schémas d’exploitation et des plans des protections.

- prendre en considération les hypothèses adoptés (saturation, charge constante, l’effet de

peau,…) le programme développé dans notre travail traité un système HVDC mono machine,

nous souhaitons que ce travail sera complété par un programme valable à des système multi

machines.
Annexes
ANNEXES -A-

Tableau I.1 donne une liste indicative de liaison à courant continu en service ou en
projet dans le monde [12]

Année de Puissance Tensio Câble


Liaison mise en (MW) n Ligne Observations (1)
service (KV) (Km)
Gotlend 1 Hg, ajoute de Th en 1970
(Suède) 1954/1970 20/30 100/15 96/0 démontée en 1986
0
Liaison IFA 160 Hg, Th 1975
(France-Angleterre) 1961/1975 160 ±100 50/15 démontée en 1986

Volgograd-Donbsss 1965 720 ±400 0/470 Hg, Th début 1990


(ex-URSS)
Konti-Skan 1965 250 250 87/86 Hg
(Suède-Danemark)
Nouvelle-Zélande 1 1965 600 ±250 39/570 Hg
(Nouvelle-Zélsnde)
SACOI
(Sardaigne Corse 1967/1992 200/300 200 121/264 Hg, Th en 1992
Italie)

Vsncouver pôle 1 1969 312 260 33/41 Hg


(Canada)
Pacific Intertie 1 1970/1985 2000 ±400/± 0/1 362 Hg
(Etats-Unis) 500 Th et ±500 KV en 1985
Kingsnorth 1974 640 ±266 82/0 Hg
(Grande-Bretagne) démontée en 1980
Nelson River bipôle 1 1977/1992 1620 ±450 0/895 Hg, Th en 1992
(Canada)
Skagerrak 1 + 2 1977 500 ±250 127/113 Th (refroidissement par
(Norvège- Danemark) air)
Square Butte 1977 500 ±250 0/749 Th
(Etats-Unis)
Nelson River bipôle 2 1978/1985 1800 ±500 0/937
(Canada) 2000 Th
Cahora Bassa Th Réhabilité en 1998
(Mozambique-Afrique 1979/1998 1920 ±533 0/1 450
du Sud)
Vancouver pôle 2
(Canada) 1979 370 -280 33/41 Th

CU Projets 1979 1000 0/710 Th Refroidissement par


Minneapolis (États- ±400 air
Unis)

Hokaido-Honshu 1980/1993 300/600 ±250 44/124 Th doublement de la


(Japon) capacité en 1993
lnga-Shaba 1983 560 ±500 0/1 780 Th Refroidissement par
(Zaïre) air
Gotland 2 1983 130 150 96/7 Th
(Suède)
Itaipu bipôles l et 2 Th 2 bipôles
(Brésil) 1985/1988 2*3150 ± 600 0/783 indépendants

IFA2000 Th2
(France Angleterre) 1986 2*1000 ±270 72 bipôles indépendants
Intermountain 1600 0/788 Th
(Etats-Unis) 1986 ±500 haute fiabilité spécifie
Québec-New-
England 1 1986 690 ±450 0/172 Th
Comerford
(Canada-États-Unis)
Lucciana 1987 50 200 0/0 Th
(France) Station de soutirage
Konti-Skan 2 1988 300 285 87/62 LTT
(Suède-Danemark)
Gotland 3 1988 130(160 à 0 150 96/7
0
(Suède) C Th
Pacific Intertie Th, convertisseurs
(États-Unis) 1989 1100 ±500 0/1 362 connectés en parallèle
avec Pacific Intertie 1
Fenno-Skan 1989 500 400 185/35 Th
(Finlande-Danemark
Gezhouda-Shanghai 1990 1200 ±500 0/1 080 Th
(Chine)
Rihand-DeIhi 1990 1500 ±500 0/814 Th
(Inde)
Cook Strait New 1991 1500 350
Zeland
Québec-New- Th Liaison
England 2 (Canada- 1991 2250 ±450 0/1 500 multiterminale à 5
États-Unis) stations
Nouvelle-Zélande Th, exploitation en
pôle 2(Nouvelle- 1992 560 -350 42/575 bipolaire avec le pole1
Zélande (Hg)
CHUJU haenman 1993 300 ±180 100/0
(Corée du Sud)
Skagerrak 3 1993 440 350 127/113
(Norvège-Danemark)
Baltic câble 1994 600 450 250/12
(Allemagne-Suède)
Kontek
(Danemark- 1995 600 400 50/120
Allemagne)
Sylmar East 1995 500(825) ±500 Th 8 kV reconstruction
(États-Unis) en 1993 suite à incendie
Celilo
(Etats-Unis) 1997/2002 3100 ±500 LTT
Gotland 1999 50 ±80 70٪ VSC
(Suède)
Chandrapur-Padghe 1999 1500 ±500 0/752
(Inde)
Kii Channel LTT 150mm, extension
(Japon) 2000 1400 ±250 50/50 prévue à 2 800MW (et3
500en sur charge)
Tianshengqiao- Th 8KV
Guangzhou 2000 1800 ±500 0/960
(Chine)
Swepol 2000 600 450 245/0 Monopolaire, retour par
(Suède-Pologne) câble métallique
Directlink VSC, trois liaisons
(Australie) 2000 3*60 ± 80 3*59/0 indépendantes en
parallèle
Moyle nterconnector LTT8 kv, 2 monopoles
(Ecosse-Irlande du 2001 2*250 250 64/0 indépendants, retour de
Nord) courant par les écrans des
câbles
Thailand-Malaysia 2001 300 300 0/110 Th 8 kv
(Thaïland-Malaisie)
GRITA 2001 500 400 203/110
(Grèce-talie)
Basslink LTT, Monopolaire,
2002 480 400 278/0 retour par conducteur
métallique
Murray link 2002 200 ± 150 180/0 VSC
(Australie)
Cross – sound 2002 330 ± 150 40/0 VSC
(Etats-Unis)
East-South 2003 2000 ± 500 0/1 450
(Inde)
Troll A 2004 40 ± 60 70/0 VSC
(Norvège)
Guizhou-Guagdong (2005) 3000 ± 500 0/980 LTT 8 Kv 127 mm
(China)
North sea
Interconnecter (2007) 1200 500 730/0
(Norvège-Anglterre)
Nor Ned (2007) 700 ±450 580/0
(Pays Bas-Norvège)
Estlik (2007) 350 105/0 VSC
(Flinde-Estonie)
New jersey–long
Islande (2007) 750 500 100/0
(Etats-Unis)

Telle que :
Hg: valve à vapeur de mercure.
TH: valve à thyristors
LTT: light triggered thyristors, thyristors à amoçage optique.
VSC: voltage source converter, convertisseur source de tension.
Bibliographie
BIBLIOGRAPHIE

[01] Théodore WILDI.


« ÉLECTROTECHNIQUE ». 3éme édition
[02] Eric Joncquel
«Transport d’énergie en courant continu haut tension ».
Technique de l’ingénieur D 4 761
[03] René beaussier
« Les interconnexion en courant continu : pourquoi ? Les liaisons dans le monde et
Celle d’IFA 2000. »
Chef de laboratoire d’essais spécieux pour HVDC
[04] Eric Joncquel
«Information sur le transport d’énergie en courant continu ».
Technique de l’ingénieur D 4 763
[05] Arif mokhtar, Aoun laid et Gasmi brahim
« Introduction au transport d’énergie en c.c à haut tension (HVDC)»
Mémoire d’ingéniorats université de Biskra 1994
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« DIRECT CURRENT TRANSMISSION VOLUME I»
[07] Reberto Rudervol, J.P.charpentier ET Roghuveer Shorma
« Hight voltage direct current (HVDC) transmission system technologie »
[08] présentation PPT par ALSTOM
[09] Messalti Sabir
« Cours électrotechnique avancé EPA »
Université de M’sila 2006/2007
[11] Michel Pays
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Technique de l’ingénieur D 4 521
[10] B.cova_Rete
« Rapport CESI Usage public approuve »
CESI : centro-électrotecnico –Sperimentale-Italiano
[12] Eric Joncquel
«Information sur le courant continu ».
Technique de l’ingénieur D 4 763
[13] Ouada Laid & Noghag EL-Hachemi
«Analyse de la stabilité dynamique des réseaux électriques»
Mémoire d’ingéniorats, université de Biskra
[14] Laliou.A.Elkarim, Boukouradane A.elmalek
« Analyse et amélioration de la stabilité transitoire des systèmes électrique étude de
synthèse »
Mémoire d’ingéniorats, université de Sétif
[15] Messaoud Boubir
« Analyse interactive et graphique de la stabilité transitoire des réseaux électrique »
Thèse Magister, université de Batna 1998
[16] R.Abdessemed & M.Kadjoudj
« Modélisation des machines électrique »
Presses de l’université de Batna, 1997
[17] Zerguin A. E et Batech K.
« Conception d’un système de commande pour la compensation automatique des
Harmoniques : Application aux moteurs asynchrones. »
Mémoire d’ingéniorats, université de Sétif juin 2004
[18] C.collombet, J.M.lupin et J.Schonek
«Perturbations harmoniques dans les réseaux pollués, et leur traitement »
Cahier technique N°152
Mémoire d’ingéniorats, université de Sétif 2004.

[19] E.Bettega & J-P.Fiorina


«Harmoniques : convertisseurs propres et compensateurs actifs »
Cahier technique N°183

[20] Hanane Kouara


« Application d’un filtre actif série au contrôle de tension d’un réseaux basse
tension »
Thèse de magister, université de Batna out 2006
[21] moussai saber & mokrani lamri
«Commande d'un moteur à courant continu à l'aide d'un convertisseur bidrectionnelle
étude et simulation»
Mémoire d'ingéniorat, université M'sila 2005
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES EN VUE DE L'OBTENTION DU DIPLÔME
D'INGENIEUR D'ETAT EN GENIE ELECTROTECHNIQUE

OPTION: COMMANDE ELECTRIQUE

Proposé et dirigé par : Monsieur: Messalti Sabir

Présenté par : C.djedili


H.salem

Thème :
ETUDE D’UN SYSTEME DE TRANSPORT
D’ENERGIE À courant CONTINU À HAUTE TENSION (HVDC)

Résumé :
Ce travail intitulé Le transport d’énergie électrique en courant continu
haut tension (HVDC)

En effet, l’objectif de ce travail est un survol de transport d’énergie en


courant continu à haute tension (HVDC), nous présentons les principes de
fonctionnement de cette technique de transport d’énergie, les particularités du
transport à CC, les avantages et quelques applications de cette technique dans
le monde.

Nous avons présenté ainsi la modélisation des éléments du réseaux


électriques y compris les redresseurs et les onduleurs.

Une simulation a été montrée des différents régimes de fonctionnement,


analyse d’interconnexion des réseaux de différentes tensions et fréquence

Mots Clés:

HVDC, transport d'énergie, réseaux électriques, postes de conversion, machine


synchrone, stabilité, onduleur MLI, les harmoniques, filtrage

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